Axe 2 - RIPPH

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525, boul. Wilfrid-Hamel Est, local A-08
Québec (Québec), Canada, G1M 2S8
Téléphone : 418-529-9141, poste 6202
Télécopieur : 418-780-8765
Courriel : [email protected]
www.ripph.qc.ca
Table des matières
Remerciements au partenaire et aux commanditaires du colloque................................. 2
Semaine Citoyenneté et handicap .................................................................................. 4
Mot de bienvenue............................................................................................................ 5
Présentation du RIPPH et de son président, M. Patrick Fougeyrollas ............................ 6
Informations générales.................................................................................................... 7
Introduction au Colloque annuel du RIPPH..................................................................... 9
Présentation des axes................................................................................................... 11
Programme de la journée.............................................................................................. 15
Conférences d’ouverture ............................................................................................... 27
Présentation d’affiches .................................................................................................. 31
Biographies des présentatrices et présentateurs d’affiches ..................................... 33
Conférences thématiques ............................................................................................. 35
Biographies des conférencières et des conférenciers .............................................. 53
1
Merci à notre partenaire !
2
Merci à nos commanditaires !
3
Semaine Citoyenneté et handicap*
Du 4 au 8 avril 2011 se tiendra à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) la Semaine Citoyenneté et handicap. Fruit d’une initiative des étudiants du Programme International d'Éducation à la Citoyenneté Démocratique pour les personnes avec handicap, ce projet vise à jeter un
pont entre la communauté universitaire étudiante de l’UQAM et les personnes ayant des incapacités, et ce, afin de sensibiliser la population à l’exercice de leurs droits et à leurs revendications.
Le RIPPH est fier de s’associer à cet événement et invite les participants au colloque Participation à la vie éducative, apprentissages et transitions à assister aux différentes activités de la
Semaine Handicap et Citoyenneté.
Programmation de la semaine…
AGORA :
Discutez librement avec
nos invités à
l’agora du
Judith-Jasmin.
Lundi, 4 avril
Mardi, 5 avril
Mercredi, 6 avril
Jeudi, 7 avril
«Venez vivre
l’expérience du
web sans votre
vue!»
«Discutez librement avec une
Personne
d’Abord»
«L’inaccessibilité
du métro : le RAPLIQ se mobilise»
Yvon Provencher,
(Regroupement des
aveugles et amblyopes du Montréal Métropolitain)
Marcel Blais
(Mouvement Personne d’Abord de
Drummondville)
Laurence Parent
(Regroupement des
Activistes Pour
L’Inclusion au Québec)
Le comité organisateur de la
Semaine est fier
d’inviter ses partenaires à rencontrer les participants du Colloque Participation à
la vie éducative,
apprentissages et
transitions.
11h00 à 13h30
12h00 à 13h45
11h30 à 14h30
Vendredi, 8 avril
Plus d’informations
au
www.ripph.qc.ca
SÉMINAIRE :
Développez
une réflexion
poussée sur
l’un des trois
enjeux de la
semaine.
«Séminaire sur le
droit à l’accessibilité universelle :
comment bâtir un
monde sans
obstacle?»
«Séminaire sur
les droits politiques : que vaut
la parole des
personnes
‘’déficiente intellectuelle’’?»
«Séminaire sur les
droits sexuels des
personnes ayant
un handicap : une
charte serait-elle
pertinente? »
Local : A-1750
Local à confirmer**
Local : A-1750
13h30 à 15h30
14h00-16h00
14h00 à 17h45
_________________________________
*
Une description plus élaborée des activités et le nom des invités sont diffusés sur notre site web :
http://citoyenneteuqam.com.
**
Le local, dès qu’il sera connu, sera annoncé sur le site web de la Semaine.
4
Mot de bienvenue!
C’est avec beaucoup de fierté que nous vous accueillons à ce Congrès qui entoure le
25e anniversaire du Réseau international sur le Processus de production du handicap
(RIPPH). Votre présence est comme une douce pluie printanière qui vient, tel un prisme, synthétiser la lumière de la connaissance pour dessiner un véritable arc-en-ciel.
Cette image représente bien ce que nous voulons vivre avec vous en cette journée centrée autant sur la participation des jeunes élèves à la vie éducative que sur les apprentissages et les transitions de ces apprenants tout au long de leur formation scolaire qui
iront jusqu’à l’entrée des « plus grands » sur le monde du travail.
C’est la première fois, au Québec, qu’un colloque, centré sur le monde de l’éducation,
se consacre exclusivement à la participation sociale des élèves en lien avec le modèle
du Processus de production du handicap (PPH).
Tout comme un arc-en-ciel faisant un pont multicolore qui émerveille l’œil, les trois axes
du colloque viendront utiliser les connaissances actuelles pour permettre autant aux
enseignants et intervenants du monde de l’éducation qu’aux élèves eux-mêmes de devenir les uns pour les autres des êtres de lumière riches. En effet, ce sont nos croyances et nos espoirs sur les véritables capacités et aptitudes des enseignants et des élèves qui permettent un lien entre les richesses individuelles et collectives de l’environnement qui nous amèneront à mieux comprendre le monde de la différence afin de développer cette véritable appropriation (empowerment) et cette autre autonomie qui sera
la leur. En effet, cette solidarité et ce partenariat entre les acteurs de l’éducation et les
élèves, dans une communauté d’apprentissage, feront en sorte que les différences seront soulignées autant dans les gestes professionnels des enseignants que dans le
cheminement individuel de l’élève. Il faut apprendre à devenir, les uns pour les autres,
de véritables ponts qui nous feront grandir. Tout au long de sa vie professionnelle, les
enseignants doivent demeurer d’éternels apprenants capables de s’émouvoir lorsqu’un
élève fait une découverte magique qui sera marquante pour lui et la société.
Aujourd’hui, nous sommes ensemble non seulement parce que nous voulons changer
le monde, mais bien parce que nous voulons le construire ensemble, parce que nos
élèves en difficultés doivent avoir droit à ce qu’il y a de meilleur : c’est une question de
justice et de droit et c’est notre façon de leur dire que nous les aimons.
Étant, M. Parent et moi-même, tous les deux issus du monde de l’éducation et de la
réadaptation, nous avons été souvent surpris par la « grandeur » d’élèves qui paraissaient « si petits ». Combien de fois, « un vilain petit canard » est devenu un « beau
cygne » nageant sur un lac illuminé par un arc-en-ciel?
Charles Paré, Ph.D. Vice-président du RIPPH
Ghyslain Parent, Ph.D. Membre du Conseil d’administration du RIPPH
5
Présentation du RIPPH
Le Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH) est un
organisme international, basé au Québec, visant l’exercice du droit à l’égalité des personnes ayant des incapacités par le biais du développement et de la diffusion des
connaissances, contribuant à une société inclusive. Il a principalement pour mission de
promouvoir l’application et la validation du Processus de production du handicap (PPH),
modèle explicatif des causes et conséquences des maladies, traumatismes et autres
atteintes à l'intégrité ou au développement de la personne, dans les champs de la réadaptation, de l’adaptation, de la participation sociale et de l’exercice des droits humains des personnes ayant des incapacités.
Le PPH est le résultat de plus de vingt ans de travaux québécois dans le champ du
handicap. Son modèle et ses applications sont reconnus internationalement, et ce, dans
des milieux aussi divers que ceux de l’éducation, de la santé et des services sociaux,
des municipalités, que de la défense de droits des personnes ayant des incapacités. Le
PPH couvre l’ensemble des groupes d’âges, incluant les enfants et les aînés. Il privilégie également une approche trans-incapacité qui comprend tous les types de déficiences et incapacités, incluant la « déficience intellectuelle », la « santé mentale » et les
personnes vivant des conséquences de maladies chroniques.
Présentation de M. Patrick Fougeyrollas
Patrick Fougeyrollas, Ph. D. en anthropologie sociale et de la santé, est président du
Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH), de la Société canadienne pour la Classification internationale des déficiences, incapacités et handicaps (CIDIH), du comité scientifique de la Fondation Internationale de la Recherche
Appliquée sur le Handicap (FIRAH), directeur de la Direction de l’enseignement et du
soutien scientifique de l’Institut universitaire de réadaptation en déficience physique de
Québec (IRDPQ), chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation
et intégration sociale (CIRRIS) et professeur associé au département d’anthropologie
de l’Université Laval. Il agit également à titre de vice-président député Amérique du
Nord de Rehabilitation International Global. Il a une expérience d’envergure dans la
gestion de grands projets liés à la planification et à l’évaluation des politiques et des
programmes de réadaptation et d’intégration sociale des personnes handicapées, et ce,
depuis 30 ans. Ses recherches portent sur ces sujets ainsi que sur les aspects sociaux
de la réadaptation en traumatologie. Étant à l’origine du modèle social du PPH, ses
contributions conceptuelles et méthodologiques sont fondées sur la critique du modèle
biomédical plaçant la responsabilité du handicap sur la personne et non sur le manque
d’accès lié aux politiques sociales et à un environnement physique, ainsi qu’à des attitudes ignorant les différences fonctionnelles de la population. Il a reçu, en 2004, le Disability Achievement Award de la Public Health American Association pour ses travaux
sur l’influence des facteurs environnementaux sur le Processus de production du handicap. En 2010, il a été lauréat national et régional pour la Capitale nationale du prix À
part entière de l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ). Ses travaux
ont permis le développement d’instruments de mesure de la qualité de la participation
sociale (MHAVIE) et de ses déterminants environnementaux (MQE). Ceux-ci sont largement utilisés en réadaptation et sur le plan international.
6
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Se rendre au Pavillon
Sherbrooke
Date
Jeudi le 7 avril 2011
de 8h30 à 16h30
Lieu
Pavillon Sherbrooke
Université du Québec à Montréal (UQAM)
200, rue Sherbrooke Ouest,
Montréal (Québec), H2X 3P2
Se rendre à l’UQAM
X
Kiosque d’information
X
Le kiosque d’information se situera au
1er étage, près de la salle polyvalente
SH-4800, du Pavillon Sherbrooke. Vous
pourrez y accéder en utilisant l’entrée
du pavillon sur la rue Sherbrooke.
Stationnement
Stationnement Saint-Urbain
(Complexe des sciences Pierre-Dansereau)
Les participants ayant besoin d’une entrée accessible devront se rendre au
Pavillon Président-Kennedy situé au
coin de l’Avenue du Président-Kennedy
et de la rue Kimberley. Un réseau de
circulation intérieure vous permettra
d’accéder au Pavillon Sherbrooke via le
niveau 3.
2020, rue Saint-Urbain, Montréal
Tél.: 514-987-3000, poste 2775
Accessibilité : via Sherbrooke, direction
Est, puis Saint-Urbain (vers le Sud).
7
Inscription
Kiosques
Les participants n’ayant pu s’inscrire à
l’avance au colloque pourront le faire le
7 avril, au kiosque d’information, à partir
de 8h00. Par contre, ils ne pourront bénéficier du repas du midi.
Les kiosques seront présentés dans la
salle polyvalente SH-4800.
Pauses-café et repas
Les pauses-café et le repas seront servis dans la salle polyvalente SH-4800.
Cocardes
Les participants devront porter leur cocarde personnalisée afin d’assister aux
conférences.
Objets perdus
Si vous avez perdu un objet dans le cadre du colloque, veuillez vous informer
au kiosque d’information situé au
1er étage, près de la salle polyvalente
SH-4800, du Pavillon Sherbrooke. Le
RIPPH ne se tient pas responsable de
tout objet perdu.
Vestiaire
Un service de vestiaire sera offert aux
participants au 1er étage du Pavillon
Sherbrooke, dans la salle polyvalente
SH-4800, près du kiosque d’information.
Lien utile
Conférences d’ouverture
Inscription en ligne au :
www.ripph.qc.ca
Les conférences d’ouverture seront présentées dans la salle polyvalente SH4800.
Contact
Conférences thématiques
Les conférences thématiques se tiendront dans les salles : SH-3140, SH3340 et SH-3420.
525, boulevard Wilfrid-Hamel Est,
local A-08
Québec (Québec), G1M 2S8
Téléphone : 418-529-9141, poste 6202
Télécopieur : 418-780-8765
Courriel : [email protected]
Affiches
Les affiches seront présentées dans la
salle polyvalente SH-4800.
8
INTRODUCTION AU COLLOQUE ANNUEL DU RIPPH
Participation à la vie éducative,
apprentissages et transitions
Les mondes de l’éducation et de la formation vivent actuellement une période de transformation accélérée se fondant sur la valorisation du savoir, de l’expertise, de la créativité et de l’innovation. Les observateurs voient dans ces changements l’avènement
d’une « société de la connaissance » et d’une « économie du savoir », toutes deux reposant sur une utilisation croissante des technologies de l’information et de la communication. Dans ce nouveau contexte économique et social, les processus d’apprentissage et de transition prennent une importance capitale. Les concepts de « capital
humain », de « renforcement des capacités », de « développement des compétences »
et de « réseaux de communication » témoignent de cette tendance.
Depuis 1990, l’ONU et l’UNESCO incitent les États à redoubler leurs efforts en faveur
d’une éducation pour tous, et ce, de façon à ce que chacun soit « en mesure de saisir,
tout au long de sa vie, ses chances d’apprendre, tant pour élargir le champ de ses
connaissances, de ses compétences et de ses attitudes, que pour s’adapter à un monde en mutation »1. Cet objectif ne pourra toutefois être atteint que si les gouvernements
parviennent à garantir un accès universel et équitable à un enseignement primaire et
secondaire de qualité, à améliorer les programmes de soins à la petite enfance,
d’alphabétisation des adultes, de formation des jeunes et des adultes, ainsi qu’à promouvoir une éducation supérieure sur la base du mérite. Les acteurs concernés sont
invités à élargir leur compréhension du droit à l’éducation, et ce, pour faire en sorte que
tous, incluant les populations marginalisées et les personnes ayant des incapacités,
puissent bénéficier des progrès économiques et technologiques associés à la « société
de la connaissance ».
1
Delors, J. L’éducation : un trésor caché dedans. Rapport à l’UNESCO de la Commission internationale sur
l’éducation pour le vingt et unième siècle. Éditions UNESCO, 1996.
9
Au Québec, le gouvernement provincial a répondu à cet appel en lançant dès 1995, les
États généraux de l’éducation, afin de répondre aux défis et aux enjeux d’une éducation
passant « de l’accès au plus grand nombre au succès au plus grand nombre »2. Les
conclusions de cette vaste consultation ont initié de nombreux chantiers de rénovation
dans le système d’éducation québécois et ont permis l’adoption de nouvelles orientations et politiques visant la révision du curriculum scolaire et le développement
d’environnements éducatifs davantage ancrés dans leurs communautés. À ces dimensions s’ajoute la volonté d’étendre l’« inclusion scolaire » des jeunes et adultes ayant
des incapacités, des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage, et ce, à tous les niveaux du système éducatif. Les acteurs reconnaissent qu’une meilleure collaboration
entre les partenaires et complémentarité entre leurs services doivent être réalisées afin
d’assurer leur réussite sur les plans de l’instruction, de la socialisation et de la qualification.
De telles orientations ont récemment été réaffirmées dans le cadre de la politique gouvernementale À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité de l’Office
des personnes handicapées du Québec (OPHQ). De concert avec ses partenaires, elle
invite les milieux d’enseignement et de formation à combler, dans l’espace des dix prochaines années, l’écart existant dans la participation des jeunes et des adultes ayant
des incapacités dans les services de garde éducatifs à la petite enfance et en milieu
scolaire, ainsi qu’à tous les niveaux d’enseignement, en formation initiale et continue.
En ce début de 21e siècle, jamais a-t-on reconnu autant l’importance de la contribution
de ces milieux pour l’exercice du droit à l’égalité des jeunes et des adultes ayant des
incapacités.
Francis Charrier
Coordonnateur du RIPPH
2
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Une école adaptée à tous ses élèves : prendre le virage du succès. Québec,
Gouvernement du Québec, 1999.
10
11
Présentation des axes
Présentation
des axes
Axe 1
Former, outiller et préparer les milieux éducatifs et de formation : théories
et mises en œuvre de l‘éducation inclusive
Présidence :
M. Serge Ebersold
Institut national supérieur de formation et de recherche pour
l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements
adaptés
Les politiques et les orientations adoptées par le ministère de l’Éducation, du Loisir et
du Sport, depuis le milieu des années 1990 ont eu pour effet de reconnaître la diversification croissante des profils étudiants et des trajectoires de formation, ainsi que de scolariser un nombre plus élevé d’élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA) en classe ordinaire. Depuis, des débats ont lieu sur les règles et
les conditions régissant l’intégration scolaire.
Plusieurs auteurs reconnaissent aujourd’hui que le handicap fait partie du développement humain au même titre que l’appartenance socio-ethnique, la langue ou le genre. Ils mentionnent que les jeunes et les adultes ont tous des besoins spécifiques et
nécessitent des conditions particulières d’intégration, et ce, qu’ils aient ou non des incapacités. Ils appellent à revoir l’organisation des milieux éducatifs et de formation, de
façon à tenir compte de cette nouvelle réalité pour que soit assurée la réussite de tous
et chacun sur les plans de l’instruction, de la socialisation et de la qualification. Cette
approche peut être regroupée sous le vocable d’une « éducation inclusive ».
Cette première thématique rassemble les enjeux entourant la définition
des valeurs et des principes d’une éducation inclusive, le rôle de chacun des acteurs dans la réussite scolaire et sociale des jeunes EHDAA
et des adultes ayant des incapacités, ainsi que les conditions favorables à la réussite de l’intégration scolaire, tant pour les intervenants
que pour les élèves et les étudiants concernés. Les conférenciers sont
également invités à discuter des enjeux liés au décrochage scolaire
chez les jeunes et les adultes en difficulté d’apprentissage.
12
Axe 2
Accueillir, intégrer et soutenir les jeunes EHDAA et les adultes ayant des
incapacités : les défis pour assurer une transition harmonieuse et une
continuité des services d’un ordre d’enseignement à l’autre
Présidence :
Mme Nadia Rousseau
Université du Québec à Trois-Rivières
Nombreux sont ceux qui considèrent aujourd’hui les établissements d’enseignement et
de formation en tant que milieux de vie où les jeunes et les adultes y réalisent des activités courantes et des rôles sociaux. Selon leurs caractéristiques individuelles et la qualité de leur environnement, les élèves et les étudiants pourront avoir un besoin de mesures d’adaptation, telles que des accommodements, des aides techniques et des services spécialisés pour leur assurer une participation optimale à la vie éducative, développer des habiletés sociales et vivre des transitions harmonieuses d’un ordre d’enseignement à l’autre.
Les dernières données disponibles démontrent que les efforts qui ont été déployés depuis 2000 par les commissions scolaires, les directions d’établissement, les enseignants, les parents et les professionnels, ont permis de favoriser l’intégration en classe
ordinaire d’un plus grand nombre de jeunes EHDAA. Toutefois, ces efforts d’intégration
ont profité essentiellement aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage; le
taux d’intégration en classe ordinaire des élèves handicapés étant demeuré relativement stable depuis 2000. Cette situation peut expliquer pourquoi il existe un écart de
fréquentation des CEGEP et collèges, ainsi que des universités, par ces personnes.
Cette deuxième thématique s’intéresse aux enjeux concernant les méthodes et les pratiques d’accueil, d’intégration et de soutien des jeunes
EHDAA et des adultes ayant des incapacités. Les conférenciers discuteront également des meilleures pratiques en matière de planification,
d’organisation et de gestion des services réguliers et adaptés. Les présentateurs sont finalement invités à présenter les outils qui peuvent être
utilisés pour faciliter l’identification des besoins, le suivi de l’intégration
et la planification des transitions d’un ordre d’enseignement à l’autre.
13
Axe 3
Établir de réelles communautés d’apprentissage : enjeux et partenariats pour les acteurs
Présidence :
Mme Rollande Deslandes
Université du Québec à Trois-Rivières
Les communautés d’apprentissage reconnaissent à leurs membres, la capacité à devenir le principal acteur de leur développement et de l’amélioration de leurs pratiques.
Qu’elles prennent naissance dans le truchement de la recherche et de la pratique, entre
les enseignants et les professeurs, les élèves et les étudiants, les professionnels et la
communauté, ou encore au moyen des technologies de l’information et de la communication, ces communautés visent à supporter la création d’habiletés et de savoirs
concrets ainsi que la résolution de problèmes spécifiques communs aux acteurs impliqués.
Les communautés d’apprentissage sont des espaces de collaboration et de partenariat
où chacun peut contribuer, à la mesure de ses talents, de ses habiletés, de ses connaissances et de ses expériences, à apprendre à connaître, apprendre à faire, apprendre à vivre ensemble et apprendre à être. Elles doivent pour se faire considérer les attentes de tous les acteurs et faciliter le partage des opinions de façon à favoriser
l’adoption d’une perspective commune visant le développement et la mise en œuvre
d’interventions cohérentes pouvant faciliter la participation à la vie éducative, les apprentissages et les transitions des jeunes EHDAA et des adultes ayant des incapacités.
Cette troisième thématique traite des enjeux relatifs au développement
de communautés d’apprentissage auxquelles les jeunes EHDAA et les
adultes ayant des incapacités peuvent contribuer et participer. Les
conférenciers pourront discuter de leurs applications dans les milieux
éducatifs et de formation, ainsi que dans les domaines du travail, des
loisirs et de la communauté et de quelles façons elles offrent des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie. Les intervenants sont
également invités à discuter de leur expérience en la matière et des impacts que les communautés d’apprentissage ont sur le développement
d’habiletés sociales et de connaissances chez les jeunes EHDAA et les
adultes ayant des incapacités.
14
15
Programme de la journée
Programme
de la journée
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
Colloque annuel du RIPPH
Le jeudi, 7 avril 2011
SALLE SH-4800
8h00
Accueil et inscription – Kiosque d’information
Remise de la documentation et des cocardes, café
8h30
Mot de bienvenue
Mme Diane Demers
Vice-rectrice au Soutien académique et à la vie étudiante de l’UQAM
Invité(e) à confirmer
M. Patrick Fougeyrollas
Président du RIPPH
8h40
Conférences d’ouverture – Plénière
L'ÉDUCATION INCLUSIVE : APPROCHES CONCEPTUELLES, POLITIQUES INCLUSIVES ET ENJEUX MÉTHODOLOGIQUES
M. Serge Ebersold
Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés
CE POURRAIT ÊTRE MON ÉCOLE À MOI AUSSI... SI VOTRE DÉSIR DE M'ACCUEILLIR ÉTAIT PLUS GRAND QUE VOTRE PEUR DE MA DIFFÉRENCE
Mme Nadia Rousseau
Université du Québec à Trois-Rivières
LA NÉCESSITÉ DE TRAVAILLER ENSEMBLE AU SEIN DE VÉRITABLES
COMMUNAUTÉS D’APPRENTISSAGE
Mme Rollande Deslandes
Université du Québec à Trois-Rivières
10h15
Pause-santé dans la salle SH-4800 (visite des kiosques)
16
SALLE SH-3340
Axe 1 :
Former, outiller et préparer les milieux éducatifs et de formation : théories et
mises en œuvre de l‘éducation inclusive.
Président d’honneur : M. Serge Ebersold
Conférence #1
10h35
à
12h00
B
L
O
C
1
DU PRINCIPE À L’APPLICATION : COMMENT METTRE EN ŒUVRE UNE ÉCOLE
INCLUSIVE ET EN FAIRE LA NORME AU QUÉBEC ?
M. Daniel Ducharme
Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
du Québec
Conférence #2
DIVERSITÉ ET RESPONSABILITÉ SOCIALE EN ÉDUCATION : LA RECHERCHE
SUR LES PÉDAGOGIES INCLUSIVES
M. Luc Prud’homme
Université du Québec à Trois-Rivières
M. Raymond Vienneau
Université de Moncton
M. Serge Ramel
Haute École Pédagogique-Vaud
Mme Nadia Rousseau
Université du Québec à Trois-Rivières
Conférence #3
L’ÉCOLE INCLUSIVE EN CONTEXTE MINORITAIRE DE LANGUE FRANÇAISE EN
ONTARIO ?
Mme Nathalie Bélanger
Université d’Ottawa
12h00
Dîner dans la salle SH-4800
Nomination des membres honorifiques du RIPPH
17
SALLE SH 3140
Axe 2 :
Accueillir, intégrer et soutenir les jeunes EHDAA et les adultes ayant des incapacités : les défis pour assurer une transition harmonieuse et une continuité des
services d’un ordre d’enseignement à l’autre.
Présidente d’honneur : Mme Nadia Rousseau
Conférence #4
10h35
à
12h00
B
L
O
C
2
LA SURDITÉ : DÉFICIENCE INVISIBLE ET HANDICAP PARTAGÉ QUI DEMANDENT UNE SENSIBILISATION CONTINUE DES MILIEUX DE VIE
Mme Judith Guimont
Institut Raymond-Dewar
M. Manuel Charbonneau
Institut Raymond-Dewar
Conférence #5
UN RÉFÉRENTIEL EN DÉFICIENCE VISUELLE… POUR UNE CHANCE ÉGALE
DE RÉUSSITE
Mme Marie-Josée Fontaine
École Jacques-Ouellette
Mme Marielle Lamarche
École Jacques-Ouellette
Conférence #6
VERS UN CHANGEMENT DE NOS PRATIQUES POUR AMÉLIORER LA PARTICIPATION D’UN ÉLÈVE SOURD
Sylvain Letscher
Université du Québec à Trois-Rivières
12h00
Dîner dans la salle SH-4800
Nomination des membres honorifiques du RIPPH
18
SALLE SH-3420
Axe 3 :
Établir de réelles communautés d’apprentissage : enjeux et partenariats pour les
acteurs.
Présidente d’honneur : Mme Rollande Deslandes
Conférence #7
10h35
à
12h00
POUR DE MEILLEURES PRATIQUES DE COLLABORATION ENTRE LES RÉSEAUX : ANALYSE DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’ENTENTE DE COMPLÉMENTARITÉ DES SERVICES
Mme Sylvie Tétreault
Université Laval
B
L
O
C
3
Conférence #8
CENTRE D’ÉTUDES ET DE RECHERCHE POUR FAVORISER L’APPRENTISSAGE
DES ÉLÈVES AYANT UN TROUBLE ENVAHISSANT DU DÉVELOPPEMENT OU UN
TROUBLE LANGAGIER
Mme Delphine Odier-Guedj
Université du Québec à Montréal
Mme Sylvie Normandeau
Université du Québec à Montréal
Conférence #9
UNE ÉQUIPE EN MOUVANCE POUR ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT DES
ÉLÈVES AYANT DE MULTIPLES HANDICAPS
Mme Isabelle Caya
Commission scolaire de la Riveraine
Mme Sylvie Ouellet
Université du Québec à Trois-Rivières
12h00
Dîner dans la salle SH-4800
Nomination des membres honorifiques du RIPPH
19
SALLE SH-3340
Axe 1 :
Former, outiller et préparer les milieux éducatifs et de formation : théories et
mises en œuvre de l‘éducation inclusive.
Président d’honneur : M. Serge Ebersold
Conférence #10
13h00
à
14h20
B
L
O
C
4
COMMENT CONCEVOIR LE PLAN D’INTERVENTION IDÉAL ET ÉVALUER SON
EFFICACITÉ! LE CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL POUR LA CONCEPTION
ET L’ÉVALUATION DES PLANS D’INTERVENTION
Mme Nathalie Myara
Université de Montréal
M. Jacques Langevin
Université de Montréal
Conférence #11
L’OBLIGATION D’ACCOMMODEMENT DES BESOINS ÉDUCATIFS PARTICULIERS
DANS LE RÉSEAU D’ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL QUÉBÉCOIS
Mme Karina Montminy
Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du
Québec
M. Daniel Ducharme
Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du
Québec
Conférence #12
EXPÉRIENCES DE PARTAGE DE CONNAISSANCES POUR FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT D’UN ENVIRONNEMENT SUPPORTANT À L’INTÉGRATION SCOLAIRE : LA « FORMATION EN TRAUMATOLOGIE POUR LE MILIEU SCOLAIRE »
Mme Geneviève Girard
Centre de réadaptation en déficience physique Le Parcours
Mme Annie Plourde
Groupe de recherche interdisciplinaire sur les maladies neuromusculaires
Mme Cynthia Gagnon
Université de Sherbrooke
14h20
Pause-santé dans la salle SH-4800 (visite des kiosques)
20
SALLE SH 3140
Axe 2 :
Accueillir, intégrer et soutenir les jeunes EHDAA et les adultes ayant des incapacités : les défis pour assurer une transition harmonieuse et une continuité des
services d’un ordre d’enseignement à l’autre.
Présidente d’honneur : Mme Nadia Rousseau
Conférence #13
13h00
à
14h20
B
L
O
C
5
COMITÉ INTERORDRES : NOUVELLES POPULATIONS EN SITUATION DE HANDICAP. VERS UN MODÈLE D’INTÉGRATION
Mme Odette Raymond
Cégep du Vieux-Montréal
Mme Hélène Trifiro
Université de Montréal
Conférence #14
L’OFFRE DE SOUTIEN AUX JEUNES COLLÉGIENS AYANT UN TROUBLE MENTAL OU PRÉSENTANT UN INDICE SÉRIEUX D’UN TROUBLE MENTAL
Mme Myreille St-Onge
Université Laval
Mme Stéphanie Campeau
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
Conférence #15
SITUATION DE HANDICAP À L’UNIVERSITÉ : LES DÉFIS ET LES RESSOURCES
DES ÉTUDIANTS PRÉSENTANT UN DÉFICIT DE L’ATTENTION AVEC OU SANS
HYPERACTIVITÉ
Mme France Landry
Université du Québec à Montréal
M. Sylvain Le May
Université du Québec à Montréal
Mme Nicole Bonenfant
Université du Québec à Montréal
14h20
Pause-santé dans la salle SH-4800 (visite des kiosques)
21
SALLE SH-3420
Axe 3 :
Établir de réelles communautés d’apprentissage : enjeux et partenariats pour les
acteurs.
Présidente d’honneur : Mme Rollande Deslandes
Conférence #16
13h00
à
14h20
UNE PREMIÈRE TRANSITION SCOLAIRE DE QUALITÉ : MISSION POSSIBLE !
M. Jean-François Lebeau
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
Conférence #17
B
L
O
C
6
LES TRANSITIONS SCOLAIRES : LES DÉFIS DE LEUR PLANIFICATION INTERSECTORIELLE
A) LA TRANSITION VERS LE PRÉSCOLAIRE : UNE TRANSITION À PLANIFIER…
Mme Julie Ruel
Pavillon du Parc
M. André C. Moreau
Université du Québec en Outaouais
B) LA TRANSITION VERS LE SECONDAIRE : UNE TRANSITION OUBLIÉE ?
Mme Lynne Sabourin
Commission scolaire des Draveurs
Mme Julie Ruel
Pavillon du Parc
C) TRANSITION VERS LA VIE ADULTE : UN CHEMIN COMPLEXE
M. André C. Moreau
Université du Québec en Outaouais
Mme Francine Julien-Gauthier
Université Laval
14h20
Pause-santé dans la salle SH-4800 (visite des kiosques)
22
SALLE SH-3340
Axe 1 :
Former, outiller et préparer les milieux éducatifs et de formation : théories et mises
en œuvre de l‘éducation inclusive.
Président d’honneur : M. Serge Ebersold
Conférence #18
14h40
à
16h00
B
L
O
C
7
16h00
DÉCOUVRIR LE PLEIN POTENTIEL DES ÉLÈVES POLYHANDICAPÉS À TRAVERS UNE PÉDAGOGIE CRÉATIVE
Mme Sylvie Ouellet
Université du Québec à Trois-Rivières
Mme Isabelle Caya
Commission scolaire la Riveraine
Conférence #19
L’INTERVENTION D’UNE PROFESSEURE-RESSOURCE AUPRÈS DES ENSEIGNANTS DU COLLÉGIAL RECEVANT DES ÉTUDIANTS EN SITUATION DE HANDICAP
Mme Julie Beaumont
Cégep du Vieux-Montréal
Mme Carole Lavallée
Cégep du Vieux-Montréal
Remise des prix et mot de la fin dans la salle SH-4800
23
SALLE SH 3140
Axe 2 :
Accueillir, intégrer et soutenir les jeunes EHDAA et les adultes ayant des incapacités : les défis pour assurer une transition harmonieuse et une continuité des
services d’un ordre d’enseignement à l’autre.
Présidente d’honneur : Mme Nadia Rousseau
Conférence #20
14h40
à
16h00
B
L
O
C
8
SOUTENIR LES ÉTUDIANTS AYANT DES DIFFICULTÉS OU DES TROUBLES
D’APPRENTISSAGES AU POSTSECONDAIRE : UN DISPOSITIF D’AIDE EN LIGNE
ADAPTÉ À LEURS BESOINS
Mme Louise Sauvé
Mme Nicole Racette
M. David Moisan
Mme Karol Pépin
Télé-université
Mme Philippe Labelle
Université de Sherbrooke
M. François Ruph
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Mme Marie-Michèle Roy
Collège Lionel-Groulx
M. Alan Wright
University of Windsor
Conférence #21
L’OUEST : OUTIL D’ÉVALUATION DE LA STRUCTURE DU TEMPS
Mme Nathalie Poirier
Université du Québec à Montréal
Mme Nathalie Plante
Service régional de soutien et d'expertise à l'intention des élèves
ayant un TED - Région de Montréal - Commissions scolaires francophones
16h00
Remise des prix et mot de la fin dans la salle SH-4800
24
SALLE SH-3420
Axe 3 :
Établir de réelles communautés d’apprentissage : enjeux et partenariats pour les
acteurs.
Présidente d’honneur : Mme Rollande Deslandes
Conférence #22
14h40
à
16h00
B
L
O
C
9
OBSTACLES ET FACILITATEURS AU PLEIN ÉPANOUISSEMENT PROFESSIONNEL DE L’ENSEIGNANT
M. Ghyslain Parent
Université du Québec à Trois-Rivières
Conférence #23
L’INSERTION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE DES JEUNES ADULTES QUI
ONT DES INCAPACITÉS
Mme Francine Julien-Gauthier
Université Laval
Mme Jessy Héroux
Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de la Mauricie et du Centre-du-Québec
Conférence #24
APPRENDRE EST UN DROIT : POUR UN MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN APPLIQUÉ EN MILIEU SCOLAIRE
Charles Paré
Réseau international sur le Processus de production du handicap
16h00
Remise des prix et mot de la fin dans la salle SH-4800
25
26
Conférences d’ouverture
Conférences
d’ouverture
Salle : SH-4800
27
10h0
L'éducation inclusive : approches conceptuelles, politiques
inclusives et enjeux méthodologiques
M. Serge Ebersold (Strasbourg, France)
Institut national supérieur de formation et de recherche pour
l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés
Cette communication prend appui sur un ensemble d'analyses réalisées sur les
politiques inclusives développées par certains pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) au cours de ces 20 dernières
années pour décrire le cadre conceptuel qui les sous-tend, les principes qui les
animent ainsi que leurs conditions de mise en œuvre. La communication soulignera notamment les sources de ruptures auxquels les jeunes présentant un besoin éducatif particulier (BEP) sont confrontés au cours de leur scolarité et s'interrogera sur l'aptitude des systèmes éducatifs à mettre les élèves présentant un
BEP à égalité de chances en termes d'accès, de réussite scolaire, mais aussi
d'inscription sociale et professionnelle. La communication décrira également les
forces et les faiblesses des politiques à l'œuvre pour mettre en lumière les enjeux méthodologiques qui entourent la mise en œuvre des politiques inclusives
ainsi que les éléments susceptibles d'outiller les acteurs de l'école, des services
de soutien ainsi que les personnes et les familles.
Serge Ebersold est professeur des universités et supervise le Département de
recherche de l'Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés sur le plan français
et international. Ses recherches portent sur les conditions de scolarisation et
d'accès à l'emploi des personnes ayant des incapacités. Il a publié de nombreux
livres et articles, dont Le temps des servitudes ou la famille à l’épreuve du handicap en 2005 et Disability in higher education en 2003.
28
Ce pourrait être mon école à moi aussi... si votre désir de
m'accueillir était plus grand que votre peur de ma différence
Mme Nadia Rousseau (Trois-Rivières, Canada)
Université du Québec à Trois-Rivières
Déjà, en 1996, les États généraux sur l'éducation reconnaissaient la nécessité
de transformer l'organisation scolaire, d'accroître la mobilité entre les filières de
formation et de « résister aux dérives des ségrégations hâtives » pour assurer le
développement du plein potentiel des élèves québécois. Quinze ans plus tard, la
nécessité de transformer l'organisation scolaire est devenue un objet de recherche majeur en éducation puisqu'elle est le principal frein à la transition d'une filière de formation à l'autre et à l'acceptation des différences au sein même de l'école. Ainsi, l'idée d'une école inclusive ne peut s'actualiser que lorsque le désir individuel et collectif d'accueillir la différence sera plus grand que la peur du changement qu'entraîne la prise en compte de cette différence.
Nadia Rousseau est professeure titulaire au Département des sciences de
l’éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et titulaire de la
Chaire de recherche Normand-Maurice. Elle a dirigé la publication du livre La
pédagogie de l’inclusion scolaire en 2010. Ses travaux portent sur l’expérience
scolaire des jeunes ayant des troubles d’apprentissage, ainsi que sur les facteurs
favorisant la qualification et sur l’obtention d’un premier diplôme pour les jeunes
ayant des difficultés scolaires importantes.
29
La nécessité de travailler ENSEMBLE au sein de véritables
communautés d’apprentissage
Mme Rolande Deslandes (Trois-Rivières, Canada)
Université du Québec à Trois-Rivières
Cette communication s’articule autour de trois volets. 1) Effectuer un bref rappel
du chemin parcouru en amont de la mise en lumière de la nécessité d’unir nos
forces pour favoriser la réussite scolaire et le développement du plein potentiel
des jeunes. 2) Rappeler l’avancement des connaissances en matière de conditions facilitantes et de défis reliés au travail en partenariat. 3) Ouvrir vers des expériences réussies en matière de développement de communautés de pratiques.
Nous sommes maintenant au stade des « savoir-faire » et des « savoir-être » en
vue de créer des partenariats entre parents, intervenants, enseignants, chercheurs et autres afin de mieux accueillir, intégrer et soutenir les élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage. En clair, il s’agit de partager nos pratiques efficaces, voire nos « bons coups » et de se questionner sur ce
qui en fait des « histoires à succès ».
Rollande Deslandes est professeure titulaire au Département des sciences de
l’éducation de l’UQTR où elle est responsable du laboratoire de recherche Éducation, culture et santé : interactions et partenariat. Elle participe activement aux
travaux de l’Observatoire international de la réussite scolaire et a dirigé la publication du livre La collaboration de l’école, de la famille et de la communauté à
l’apprentissage en 2008.
30
Salle : SH-4800
31
Présentation d’affiches
Présentation
d’affiches
LES AFFICHES
LE CYBER-APPRENTISSAGE EN ÉDUCATION POSTSECONDAIRE
Catherine Fichten1, Vittoria Ferraro2, Jennison Asuncion2, Maria Barile2
1
Collège Dawson, Université McGill, Réseau de Recherche Adaptech;
Recherche Adaptech.
2
Réseau de
VERS L’ADAPTATION DES TESTS VERBAUX DE LA BGTA POUR LA POPULATION SOURDE GESTUELLE
Clarissa Andrade1, Marcos Balbinotti1
1
Université du Québec à Montréal.
QUELLES SONT LES MEILLEURES PRATIQUES D’ORGANISATION ET DE GESTION DES
SERVICES RELIÉS AUX TIC POUR LES ÉTUDIANTS AYANT DES TROUBLES D’APPRENTISSAGE AU NIVEAU POSTSECONDAIRE?
Laura King1, Maria Barile2, Jillian Budd3, Mai Nhu Nguyen2, Alexandre Chauvin4,
Alice Havel5, Zohra Mimouni6, Odette Raymond7, Jean-Charles Juhel8, Catherine
Fichten9
1
Cégep André-Laurendeau; 2 Réseau de Recherche Adaptech; 3 Réseau de Recherche
Adaptech, Université Concordia; 4 Réseau de Recherche Adaptech, Université de Montréal; 5 AccessAbility Center, Collège Dawson; 6 Collège Dawson; 7 CEGEP du VieuxMontréal; 8 CEGEP de Sainte-Foy; 9 Collège Dawson, Université McGill, Réseau de Recherche Adaptech.
À QUEL POINT LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION RÉPONDENT AUX BESOINS DES ÉTUDIANTS EN SITUATION DE HANDICAP?
Mai Nhu Nguyen1, Catherine Fichten2, Jennison Asuncion1, Jillian Budd1
1
Réseau de Recherche Adaptech; 2 Collège Dawson, Université McGill, Réseau de Recherche Adaptech.
32
LA CONCEPTION UNIVERSELLE EN PÉDAGOGIE : PRINCIPES ET PRATIQUE
Maria Barile1, Alice Havel2, Catherine Fichten3, Jillian Budd1
1
Réseau de Recherche Adaptech; 2 AccessAbility Center, Collège Dawson;
Dawson, Université McGill, Réseau de Recherche Adaptech.
3
Collège
SUR LA ROUTE DE LA GRAMMAIRE
Marie-Josée Briand
Centre de réadaptation Le Bouclier.
PROJET DE PROMOTION DE LA SCOLARISATION DES ENFANTS SOURDS ET MALENTENDANTS À TRAVERS LA MISE EN PLACE DE CLASSES TRANSITOIRES D’INCLUSION SCOLAIRE (CTIS) AU BURKINA FASO
Sandra Boisseau1, Gilles Ceralli1
1
Handicap International.
Biographies (présentatrices et présentateurs d’affiches)
ANDRADE, C. - Clarissa Andrade est étudiante au Ph.D. en Psychologie (profil recherche), à l’Université
du Québec à Trois Rivières – UQTR, B.Sc., Psychologie, Universidade do Vale do rio dos Sinos (Unisinos), Brésil Expérience en counselling d’emploi auprès des personnes handicapées, au Québec et au
Brésil.
ASUNCION, J. V. - Jennison V. Asuncion détient un B.A. (avec mention) en sciences politiques et une M.A.
en Technologies de l’éducation de l’Université Concordia. Il est co-directeur du Réseau de Recherche
Adaptech et effectue depuis 13 ans des recherches sur l’utilisation et l’accessibilité des technologies de
l’information et de la communication (TIC) par les étudiants en situation de handicap au niveau postsecondaire.
BALBINOTTI, M. - Marcos Balbinotti détient un Ph.D. en psychologie de l’Université de Montréal. Il est professeur-chercheur au Département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Présentement, il fait des études en développement et éducation à la carrière ainsi qu’en psychométrie.
BARILE, M. - Maria Barile détient une maîtrise en service social (MSS) et co-dirige le Réseau de Recherche Adaptech. Elle est également une co-fondatrice d’Éco-Accès, une entreprise de consultation qui offre
des ateliers et des informations sur les questions reliées aux handicaps. Depuis 25 ans, elle travaille
dans le milieu communautaire et fait de la recherche sur les problématiques reliées aux femmes et aux
handicaps.
BRIAND, M.-J. - Marie-Josée Briand est orthophoniste depuis un peu plus de 10 ans. Elle a d’abord touché un peu à tout (personnes souffrant de surdicécité, adultes aphasiques, enfants en milieu scolaire).
Par un concours de circonstances, elle a commencé à travailler avec des enfants dysphasiques. La pas-
33
sion s’est installée et elle travaille avec eux depuis maintenant 9 ans. Les outils de travail étant peu nombreux en orthophonie, elle a eu le désir d’en mettre sur pied elle-même. D’abord, ce fût de simples aides
pour supporter le discours et l’accès lexical. Ensuite, elle a eu envie d’aller plus loin et elle a débuté son
étude de la grammaire pour pouvoir travailler la structure de phrases chez les enfants. Elle voulait pouvoir leur offrir un outil qu’ils pourraient utiliser en réadaptation, mais aussi à l’école. Ainsi est née la méthode d’Henry. Depuis 4 ans maintenant elle l’utilise et elle voit tous les jours des progrès chez les enfants.
BUDD, J. - Jillian Budd complète présentement son baccalauréat en psychologie à l’Université Concordia.
Elle est assistante de recherche pour le Réseau de Recherche Adaptech depuis 4 ans. Elle a participé à
de nombreuses publications et présentations sur l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication (TIC) par les étudiants en situation de handicap dans les collèges et universités. Elle est
particulièrement intéressée par les étudiants ayant des troubles d’apprentissage.
CHAUVIN, A. - Alexandre Chauvin étudie présentement en psychologie à l’Université de Montréal. Il travaille avec le Réseau de Recherche Adaptech sur une étude concernant les étudiants ayant des troubles
d’apprentissage au collégial et leur utilisation des technologies de l’information et de la communication
(TIC). Il est intéressé par le sujet de la reconnaissance des expressions faciales et du langage corporel.
FERRARO, V. - Vittoria Ferraro, M.Éd., est professeure de psychologie au Collège Vanier. Elle est une
associée de recherche du Réseau de Recherche Adaptech depuis des années, détenant une liste exhaustive de publications dans le domaine de l’éducation postsecondaire et des handicaps. Elle est également intéressée par les problématiques en psychologie cognitive et développementale.
FICHTEN, C. - Catherine Fichten, Ph.D., est professeure de psychologie au Collège Dawson, professeure
agrégée du Département de psychiatrie de l’Université McGill, co-directrice du Réseau de Recherche
Adaptech et psychologue clinique senior à l’Unité de psychothérapie comportementale et de recherche
de l’Hôpital général juif. Ses intérêts de recherche portent sur les facteurs qui influencent la réussite scolaire pour les étudiants en situation de handicap en éducation postsecondaire.
HAVEL, A. - Alice Havel détient un Ph.D. en counseling en psychologie de l’Université McGill et est la
coordonnatrice de longue date d’AccessAbility Center, le centre pour les étudiants en situation de handicap du Collège Dawson. Elle est une associée du Réseau de Recherche Adaptech.
JUHEL, J.-C. - Jean-Charles Juhel, maintenant à la retraite, détient un baccalauréat en orthopédagogie,
une maîtrise en psychopédagogie, un certificat en psychomotricité et un certificat en andragogie. Il était
coordonnateur des Services adaptés du Cégep de Sainte-Foy ainsi que des cégeps de l'Est du Québec.
Il a publié des ouvrages sur les déficiences intellectuelles, l’autisme et le syndrome d’Asperger, les enfants en difficulté d’apprentissage et la psychomotricité. Il compte trente années d’expérience dans le
domaine de l’éducation et de la rééducation. Il a animé de nombreux ateliers auprès d’éducateurs,
d’enseignants en formation ainsi que de parents. Ses nombreuses collaborations en recherche sont
orientées vers les troubles d'apprentissage, la déficience intellectuelle et l'autisme, en particulier chez les
enfants.
KING, L. - Laura King, M.A et B.Éd., est enseignante de langues au Cégep André-Laurendeau. Depuis
2000, elle se spécialise sur le sujet des étudiants ayant des troubles d’apprentissage au collégial en collaborant avec eux (le dépistage et la réussite scolaire), en formant le personnel, en encourageant
l’utilisation des TIC et en effectuant des projets de recherche.
MIMOUNI, Z. - Zohra Mimouni détient un Ph.D. en linguistique avec une spécialisation en neuropsycholinguistique de l’Université de Montréal. Elle est chercheure et professeure d’anglais langue seconde au
Collège Montmorency. Ses activités de recherche portent sur les troubles d’apprentissage, notamment la
dyslexie chez les étudiants de niveau collégial.
NGUYEN, M. - Mai Nhu Nguyen détient un B.Sc. en psychologie de l'Université de Montréal (programme
Honors). Elle travaille avec le Réseau de Recherche Adaptech depuis 2002 comme associée de recherche. Elle a écrit et collaboré à plusieurs publications et présentations aux conférences sur les étudiants
en situation de handicap au niveau postsecondaire.
34
Salle SH-3340 (bloc 1, bloc 4, bloc 7)
Salle SH-3140 (bloc 2, bloc 5, bloc 8)
Salle SH-3420 (bloc 3, bloc 6, bloc 9)
35
Conférences thématiques
Conférences
thématiques
BLOC 1
CONFÉRENCE #1
DU PRINCIPE À L’APPLICATION : COMMENT METTRE EN ŒUVRE UNE ÉCOLE INCLUSIVE
ET EN FAIRE LA NORME AU QUÉBEC ?
Daniel Ducharme
Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec.
Résumé
Plus de 10 ans se sont écoulés depuis l’adoption de la dernière Politique de l’adaptation scolaire par le gouvernement du Québec. Durant cette période, de nombreux efforts ont été consentis
pour faire en sorte que nos écoles puissent favoriser la scolarisation des élèves HDAA dans les
classes ordinaires. Malgré les bonnes intentions manifestées, il faut constater qu’un nombre
important de barrières systémiques continuent à s’ériger sur le chemin de ces élèves et de leurs
parents pour faire valoir leur droit à l’instruction publique sans discrimination, tel que ce droit est
prescrit par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Dans le même intervalle
de temps, il s’est par ailleurs développée une riche réflexion sur le plan international en ce qui
concerne les moyens à mettre en œuvre pour lever ces obstacles systémiques et faire des établissements scolaires des établissements plus inclusifs. L’ensemble de cette réflexion a permis
de faire de l’éducation inclusive une approche qui est aujourd’hui incontournable du point de
vue des droits de la personne. Celle-ci s’est même vue consacrée dans la récente Convention
internationale sur les droits des personnes handicapées que le Canada a ratifiée, avec l’appui
du Québec. L’atelier que nous vous proposons présente l’état d’avancement de la réflexion sur
l’inclusion scolaire au Québec et dégage certaines pistes d’action prometteuses - inspirées
d’expériences internationales - qui permettraient à l’école québécoise de devenir vraiment une
école inclusive.
CONFÉRENCE #2
DIVERSITÉ ET RESPONSABILITÉ SOCIALE EN ÉDUCATION : LA RECHERCHE SUR LES
PÉDAGOGIES INCLUSIVES
Luc Prud’homme1, Raymond Vienneau2, Serge Ramel3, Nadia Rousseau1
1
Université du Québec à Trois-Rivières;
Pédagogique-Vaud.
2
Université de Moncton;
3
Haute École
Résumé
Quatre membres fondateurs du LISIS, le Laboratoire international sur l’inclusion scolaire, font le
point sur la recherche en pédagogies inclusives. Ces pédagogies se présentent comme une
36
option permettant à tous les élèves de vivre leur scolarisation dans leur école de quartier. La
recherche met en évidence des bénéfices de l’inclusion, « (…) tant pour l’élève ayant des besoins particuliers que pour les autres, ceci aussi bien sur le plan des apprentissages scolaires
que sociaux » (Ramel et Doudin, 2009, p. 5). Elle identifie des conditions de mise en œuvre,
offre des outils facilitant le travail des acteurs scolaires, présente des images de son articulation
dans l’action (Rousseau, 2010). Or, malgré ces résultats, plusieurs élèves demeurent exclus de
la classe dite régulière, quoique certains systèmes sont plus inclusifs que d’autres (Rousseau et
al., 2006).
En considérant que l’inclusion se présente comme une option diamétralement opposée aux
missions et aux conceptions traditionnelles de l’école, nous pouvons comprendre que les obstacles à la pratique inclusive sont complexes et multidimensionnels. Il devient donc important
d’élargir le coffre d’outils de tous ceux et celles qui croit que l’ère dans laquelle nous vivons et
les problèmes inédits que nous rencontrons réclament un travail de fond auprès des acteurs
scolaires afin d’apprivoiser, de mieux reconnaître, d’exploiter et de valoriser les différences en
classe. L’atelier permettra aux chercheurs de présenter les différentes perspectives d’accompagnement qu’ils exploitent auprès d’acteurs qui réussissent à marcher vers une plus grande ouverture à la diversité et offriront leur vision des pistes d’action prioritaires d’une recherche socialement engagée pour mieux accompagner les acteurs scolaires dans l’articulation de cette vision de l’enseignement.
CONFÉRENCE #3
L’ÉCOLE INCLUSIVE EN CONTEXTE MINORITAIRE DE LANGUE FRANÇAISE EN ONTARIO?
Nathalie Bélanger
Université d’Ottawa.
Résumé
L’éducation inclusive mise de l’avant par le ministère de l’Éducation de l’Ontario (MEO), vise à
encadrer les politiques éducatives des conseils scolaires et des établissements d’enseignement
afin que ces derniers se dotent d’une politique en matière d’équité. Cette stratégie vise tous les
élèves et étudiants, autant ceux qui sont en situation de handicap, que ceux qui font l’expérience de difficultés à l’école ou qui risquent de vivre des situations d’exclusion. Comment cette
politique est-elle mise en œuvre dans le contexte du réseau des écoles de langue française en
situation minoritaire de l’Ontario ? Nous interrogerons, dans un premier temps, la politique ontarienne en la matière et, dans un deuxième temps, nous discuterons cette politique à la lumière
de la trajectoire d’un élève identifié comme ayant de sévères difficultés d’apprentissage. Cet
article prend appui sur un récent travail de terrain mené dans une école élémentaire de langue
française en Ontario. Ce volet de recherche s’insère dans un projet international plus vaste qui
a pour but d’interroger et de conceptualiser les pratiques inclusives d’écoles innovantes à travers le Canada et dans d’autres pays (Bélanger et Duchesne, 2010/novembre). Dans le cadre
de cette communication, nous analyserons la mise en œuvre de la politique, à travers l’expérience vécue d’un élève, en regard des thèmes d’analyse suivants : l’admission, l’accueil de
l’élève en situation de handicap à l’école et les situations d’apprentissage et d’interactions entre
les enfants.
37
BLOC 2
CONFÉRENCE #4
LA SURDITÉ : DÉFICIENCE INVISIBLE ET HANDICAP PARTAGÉ QUI DEMANDENT UNE SENSIBILISATION CONTINUE DES MILIEUX DE VIE
Judith Guimont1, Manuel Charbonneau1
1
Institut Raymond-Dewar.
Résumé
La surdité est une déficience invisible, qui peut aussi être accompagnée d’une autre déficience
(motrice, sensorielle, intellectuelle…) et qui a un impact direct sur la communication. À atteinte
auditive égale, la personne sourde ou malentendante peut avoir des aptitudes différentes (ex :
langage, comportements sociaux, …). La communication se fait minimalement entre deux personnes, ainsi la situation de handicap est obligatoirement partagée par l’entourage. L’utilisation
judicieuse des aptitudes de chacun, de la technologie et la sensibilisation des milieux de vie
faciliteront la participation sociale de la personne vivant avec une surdité et la réalisation de ses
habitudes de vie. Nous vous proposons une réflexion, selon le cadre de référence qu’est le Processus de production du handicap (PPH), sur l’intégration à la vie éducative de jeunes avec une
surdité. Notre situation privilégiée en réadaptation en tant que cliniciens de l’Institut RaymondDewar (centre spécialisé et surspécialisé en surdité et en communication) au Programme 12-25
ans, nous permettra de vous exposer les facteurs qui, selon nous, favorisent une intégration
harmonieuse. Nous vous présenterons des cas concrets de réussites avec des trajectoires différentes ainsi que les adaptations qui auront été nécessaires, tant au niveau de la sensibilisation que l’utilisation de stratégies et de technologies. Nous espérons que notre présentation
suscitera un échange très constructif et une collaboration entre le milieu scolaire et celui de la
réadaptation pour mieux aider et outiller nos jeunes ayant une surdité à faire des choix académiques en lien avec leurs intérêts, tout en vivant un cheminement scolaire optimal.
CONFÉRENCE #5
UN RÉFÉRENTIEL EN DÉFICIENCE VISUELLE… POUR UNE CHANCE ÉGALE DE RÉUSSITE
Marie-Josée Fontaine1, Marielle Lamarche1
1
École Jacques-Ouellette.
Résumé
Le Référentiel en déficience visuelle est un outil pour soutenir les intervenants scolaires qui ont
un élève déficient visuel dans leur classe. Il se veut le continuum de la réflexion faite depuis
plusieurs années par les intervenants scolaires de l'école Jacques-Ouellette, centre suprarégio-
38
nal en déficience visuelle desservant l'Ouest du Québec. Il s'inspire de la philosophie de plusieurs générations d'enseignants passionnés et animés par la volonté commune de faire de
l'élève ayant une déficience visuelle un citoyen à part entière.
Le terme « déficience visuelle » fait référence aux limitations visuelles allant de la basse vision
à la cécité. Ces limitations obligent tous les élèves malvoyants et aveugles à relever des défis
supplémentaires par rapport aux élèves voyants. Pour répondre aux exigences des différents
programmes d'étude, ils doivent développer des habiletés et des compétences extracurriculaires du début de leur préscolaire jusqu'à la fin de leur secondaire. Le Référentiel relève ces apprentissages supplémentaires en termes d’indicateurs de réussite dans un continuum de développement selon les quatre volets suivants :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
agir sur le plan sensoriel et moteur;
lire et écrire le braille;
utiliser les aides à la communication écrite;
évoluer en société;
Il est aussi un outil indispensable pour mieux cibler les objectifs du plan d’intervention. Bref, le
Référentiel en déficience visuelle vise à offrir une chance égale de réussite vers les études
postsecondaires ou vers le marché du travail.
CONFÉRENCE #6
VERS UN CHANGEMENT DE NOS PRATIQUES POUR AMÉLIORER LA PARTICIPATION D’UN
ÉLÈVE SOURD
Sylvain Letscher
Université du Québec à Trois-Rivières.
Résumé
Une vidéo de 5 minutes du projet « S’entendre par la danse contemporaine » permettra d’introduire sur l’importance d’établir une communauté d’apprentissage pour favoriser le développement de la participation sociale du jeune. La conférence renverra à l’application du modèle des
obstacles et des facilitateurs au développement de la participation sociale dans les domaines
de l’éducation et du travail. Le modèle sera illustré à partir de l’étude de cas d’une personne
sourde ayant poursuivi des études dans un contexte relatif à l’inclusion scolaire au Québec.
L’analyse du cas met en évidence l’importance du soutien et des attitudes de l’entourage pour
favoriser sa participation sociale. Une communauté de soutien se révèle avec nombre
d’acteurs, dont les parents, les enseignants et les organismes.
39
BLOC 3
CONFÉRENCE #7
POUR DE MEILLEURES PRATIQUES DE COLLABORATION ENTRE LES RÉSEAUX : ANALYSE DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’ENTENTE DE COMPLÉMENTARITÉ DES SERVICES
Sylvie Tétreault
Université Laval.
Résumé
La santé et le bien-être des élèves québécois sont garants de leur réussite scolaire. Or, certains
d’entre eux vivent avec des incapacités, qui décuplent leur besoin de soutien pour atteindre cet
objectif. En fonction de la situation, les intervenants du réseau scolaire doivent établir des partenariats avec ceux de la santé et des services sociaux. Cette collaboration interréseaux permet
de répondre adéquatement et au moment opportun aux besoins complexes des élèves handicapés ou en difficulté. Au Québec, il est reconnu que l’engagement de différentes instances
s’avère essentiel pour offrir des services adaptés à la condition de chaque enfant. Dans le but
de consolider les actions à poser conjointement, un partenariat renouvelé a été établi en 2003,
soit l’Entente de complémentarité des services entre le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau de l’éducation. Cette Entente unique implique des responsabilités partagées
entre les intervenants des deux réseaux. Elle vise, entre autres, l’atteinte d’une vision commune
des besoins des élèves ayant des besoins particuliers et de sa famille (MELS, 2003). Cette
conférence présentera les objectifs d’une recherche portant sur l’analyse de la mise en œuvre
de cette Entente. La description des clientèles et des pratiques exemplaires qu’elle a engendrées depuis son implantation sera décrite. Les obstacles et facilitateurs identifiés par plus de
250 intervenants, gestionnaires et partenaires des deux réseaux seront présentés. À la fin, des
pistes de solutions seront proposées pour consolider le partenariat entre les deux réseaux.
CONFÉRENCE #8
CENTRE D’ÉTUDES ET DE RECHERCHE POUR FAVORISER L’APPRENTISSAGE DES ÉLÈVES AYANT UN TROUBLE ENVAHISSANT DU DÉVELOPPEMENT OU UN TROUBLE LANGAGIER
Delphine Odier-Guedj1, Sylvie Normandeau1
1
Université du Québec à Montréal.
Résumé
L'atelier vise à sensibiliser les différents acteurs du système éducatif à l'importance d'avoir une
action conjointe, concertée et mise en place sous forme de partenariat pour soutenir l'appren-
40
tissage des élèves ayant des troubles envahissant du développement (TED), ou des troubles
langagiers sévères. Nous montrerons par l'exemple d'un de nos projets quels ont été les facteurs essentiels à prendre en compte pour établir cette communauté d'apprentissage.
Dans le cadre d'un projet pilote, co-financé par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
(MELS) et la Commission Scolaire de la Vallée-des-Tisserands, nous avons mis en place un
Centre d'Études et de Recherche pour Favoriser l'Apprentissage des élèves ayant un TED ou
un trouble langagier.
Ce projet pilote propose un dispositif qui implique les différents corps d'emploi de la commission
scolaire à différents niveaux. Il s'agit tant d'un dispositif de recherche que d'une nouvelle approche de formation continue qui puisse répondre aux besoins des enseignants en allant à leur
rencontre par le biais de l'accompagnement, sur le terrain, au long cours, au plus proche de
leurs réalités. Des projets sont co-construits avec les enseignants afin de chercher à améliorer
les apprentissages de leurs élèves. L'accompagnement est effectué soit par nous-mêmes soit
par Sylvie Normandeau, enseignante-chercheure, spécialisée sur les modalités d'accompagnement, et engagée dans le processus de recherche.
Ce dispositif permet un réel investissement des enseignants tant lors de l'accompagnement que
lors de la phase post-accompagnement effectuée par la conseillère pédagogique en adaptation
scolaire. Ce dispositif garantit une dynamique de recherche durable, car il est initié, mené et
évalué, par des acteurs du milieu en lien direct avec la recherche. Ces derniers deviennent des
moteurs de la recherche dans le milieu scolaire. Dans cet atelier, nous vous proposerons de
réfléchir à trois questions clés que nous exemplifierons par l'analyse théorique et pratique des
accompagnements faits à ce jour :
ƒ y a-t-il une didactique spécifique pour les élèves en difficulté?
ƒ que veut dire « changer de pratiques » pour les enseignants?
ƒ en quoi et comment les co-constructions Université-Commission scolaire sont-elles nécessaires pour édifier une réelle communauté d'apprentissage?
C'est par le croisement d'approches anthropologiques, sociolinguistiques et didactiques que
nous éclairerons les contenus théoriques proposés par l'observation des accompagnements
effectués dans cette Commission scolaire.
CONFÉRENCE #9
UNE ÉQUIPE EN MOUVANCE POUR ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT DES ÉLÈVES
AYANT DE MULTIPLES HANDICAPS
Isabelle Caya1, Sylvie Ouellet2
1
Commission scolaire de la Riveraine ; 2 Université du Québec à Trois-Rivières.
Résumé
Cet atelier présente la mise en œuvre d’une communauté professionnelle d’apprentissage et
ses retombées. Dans le cadre d’une recherche-action vécue à l’intérieur d’une classe accueillant des élèves ayant de multiples handicaps, les entrevues auprès des membres de l’équipe
nous ont permis de cibler la complémentarité des rôles de chacun, ainsi que des éléments clés
dans nos actions éducatives et pédagogiques (Ouellet et Caya, 2009). Cette démarche a per-
41
mis l’élaboration de scénarios pédagogiques multidisciplinaires plus significatifs favorisant la
différenciation pédagogique permettant ainsi d’être au service du développement du potentiel
particulier de chaque élève. L’apport de la pratique réflexive à l’intérieur des rencontres
d’équipe favorise une meilleure représentation des rôles de chacun. Les objectifs, la démarche
et les résultats seront donc abordés lors de cette présentation. Par conséquent, cette communication illustre les grandes lignes du processus de cette équipe pédagogique.
BLOC 4
CONFÉRENCE #10
COMMENT CONCEVOIR LE PLAN D’INTERVENTION IDÉAL ET ÉVALUER SON EFFICACITÉ!
LE CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL POUR LA CONCEPTION ET L’ÉVALUATION DES
PLANS D’INTERVENTION
Nathalie Myara1, Jacques Langevin1
1
Université de Montréal.
Résumé
La politique de l’adaptation scolaire confirme que le plan d’intervention constitue l’outil privilégié
pour répondre aux besoins des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Toutefois, la recension des écrits nous informe que le plan d’intervention est encore
loin d’être efficace. Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec (2004) ainsi
que l’Office of Special Education and Rehabilitative Services U.S. Department of Education (in
Eichler, 1999) ont bien identifié et présenté explicitement cinq fonctions au regard du plan
d’intervention. Toutefois, aucun des deux organismes ne définit ce qu’est une fonction, à quoi
elle sert, son importance relative et ce qu’elle implique. De plus, on retrouve, explicitement ou
implicitement, soit dans le cadre de référence (MELS, 2004), soit dans la revue de la littérature
ou soit dans les milieux de pratique plusieurs autres fonctions que le plan d’intervention remplit
ou devrait remplir. Ce flou entourant le concept de fonction entraîne un manque de rigueur dans
la conception des plans d’intervention, car « lorsque la totalité des fonctions a été identifiée, elle
permet le développement d’un produit répondant à l’usage attendu » (Langevin et autres, 1998).
Il y a d’emblée une somme de fonctions qu’un plan d’intervention remplit déjà et d’autres sûrement à remplir. Or, cela n’a pas été élucidé, précisé et validé. À l’aide de techniques d’analyse
fonctionnelle, nous avons identifié les fonctions qu’un plan d’intervention devrait remplir permettant de (d’) :
ƒ satisfaire les besoins de ses différents utilisateurs;
ƒ concevoir un plan d’intervention optimal;
ƒ évaluer son efficacité.
42
CONFÉRENCE #11
L’OBLIGATION D’ACCOMMODEMENT DES BESOINS ÉDUCATIFS PARTICULIERS DANS LE
RÉSEAU D’ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL QUÉBÉCOIS
Karina Montminy1, Daniel Ducharme1
1
Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec.
Résumé
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse est impliquée dans le
dossier de l’intégration scolaire des élèves à besoins particuliers depuis 30 ans. Jusqu’à tout
récemment, l’essentiel des demandes qui parvenaient à la Commission concernait l’adaptation
des services éducatifs destinés aux élèves qui fréquentent les écoles primaires et secondaires.
Depuis quelques années, on assiste à un phénomène nouveau : plusieurs demandes relatives
à l’accommodement des étudiants à besoins particuliers au collégial ont été transmises à la
Commission. Une part importante de ces demandes concerne des clientèles étudiantes qui
étaient peu présentes dans les collèges jusqu’à tout récemment : troubles d’apprentissage,
troubles de santé mentale et troubles d’attention avec ou sans hyperactivité. Plusieurs acteurs
du réseau collégial ont sollicité la Commission afin qu’elle puisse répondre à un certain nombre
de questions relatives aux moyens à mettre en œuvre pour offrir à ces étudiants des services
éducatifs qui respectent les droits qui leur sont reconnus par la Charte des droits et libertés de
la personne. La grande variété des problèmes exposés dans ces demandes et leur ampleur a
mené la Commission à élaborer un projet qui vise à répondre à ces demandes de façon systémique, dans une démarche intégrée de recherche, de concertation et de coopération avec les
acteurs concernés. L’atelier auquel nous vous convions présente les grandes lignes de cette
démarche ainsi que certains paramètres essentiels à considérer pour assurer l’accès des étudiants à besoins particuliers aux études postsecondaires et favoriser leur réussite, sans discrimination.
CONFÉRENCE #12
EXPÉRIENCES DE PARTAGE DE CONNAISSANCES POUR FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT D’UN ENVIRONNEMENT SUPPORTANT À L’INTÉGRATION SCOLAIRE : LA « FORMATION EN TRAUMATOLOGIE POUR LE MILIEU SCOLAIRE »
Geneviève Girard1, Annie Plourde1, Cynthia Gagnon3
1
Centre de réadaptation en déficience physique Le Parcours;
cherche interdisciplinaire sur les maladies neuromusculaires;
Sherbrooke.
2
3
Groupe de reUniversité de
Résumé
Une formation destinée au personnel des commissions scolaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean
a été élaborée par les équipes Évaluation de programmes du GRIMN et TCC enfant-adolescent
43
du Centre de réadaptation en déficience physique Le Parcours. Cette formation vise particulièrement les personnes ressources en milieu scolaire et qui sont impliquées directement auprès
des jeunes ayant un traumatisme cranio-cérébral (TCC). L’objectif de la formation consiste à les
outiller le plus adéquatement possible pour le bénéfice des jeunes concernés. La boite à outils
comprend un guide complet pour les formateurs (formation pas à pas), un cahier pour les participants, un questionnaire vrai ou faux, quatre ateliers (études de cas) et une évaluation.
L’ensemble de ce matériel pédagogique assurera la pérennité de la formation, la facilité de sa
transmission de formateur à formateur ou vers d’autres centres travaillant avec une clientèle
enfant/adolescent ayant subit un TCC. La formation a été offerte pour la première fois le 7 octobre 2010, et 22 personnes des quatre commissions scolaires de la région ont profité de cette
journée. L’évaluation de la formation a démontré sa pertinence, puisque 75% des participants
considèrent que les apprentissages réalisés seront utiles dans le cadre de leur travail, alors que
94% comprennent mieux le rôle que les intervenants du CRDP peuvent jouer auprès du milieu
scolaire. De plus, une majorité (68%) considère que cette formation devrait être offerte chaque
année auprès du personnel du milieu scolaire. Une 2e évaluation, réalisé trois mois après la
formation sera présentée au colloque. L’expérience d’enseignement sera aussi présentée.
BLOC 5
CONFÉRENCE #13
COMITÉ INTERORDRES : NOUVELLES POPULATIONS EN SITUATION DE HANDICAP. VERS
UN MODÈLE D’INTÉGRATION
Odette Raymond1, Hélène Trifiro2
1
Cégep du Vieux-Montréal; 2 Université de Montréal.
Résumé
Dans le cadre du réinvestissement en enseignement supérieur par le ministère de l’Éducation,
du Loisir et du Sport, une équipe travaille à la mise en œuvre d’un projet1 qui propose l’élaboration d’un modèle d’intégration pour les nouvelles populations en situation de handicap2. Ce
projet implique la collaboration de quatre établissements : l’Université de Montréal, l’Université
du Québec à Montréal, le Collège Montmorency et du Vieux Montréal.
C’est dans le cadre de ce projet, le projet Interordres nouvelles populations, qu’une métasynthèse a été développée, sur les conditions d’efficacité des différentes interventions réalisées
auprès des nouvelles populations en situation de handicap au postsecondaire. Nous avons trois
objectifs : faire l’inventaire des recherches portant sur les pratiques actuelles, développer un
modèle explicatif des conditions d'efficacité des interventions réalisées dans le réseau collégial
et universitaire, et appliquer une méthodologie de recherche permettant l’appropriation des connaissances issues de la recherche par les praticiens.
1
2
http://www.uquebec.ca/capres/Interordre-Montreal.shtml
Les populations visées sont composées d’étudiants ayant un trouble d’apprentissage (TA), un trouble déficitaire de
l’attention (TDA/H), un trouble envahissant du développement (TED) ou un trouble mental (TM).
44
Pour atteindre ces objectifs, nous avons choisi d’adapter la méthodologie de recherche de Barrette (2009), qui implique l’analyse des données empiriques issues de la recherche, l’analyse
des données issues du savoir expert et la validation du modèle par les praticiens des différents
milieux postsecondaire.
La présente conférence nous permettra d’exposer l’état des travaux du projet Interordres nouvelles populations en situation de handicap, et plus précisément celui des travaux liés à la métasynthèse.
CONFÉRENCE #14
L’OFFRE DE SOUTIEN AUX JEUNES COLLÉGIENS AYANT UN TROUBLE MENTAL OU PRÉSENTANT UN INDICE SÉRIEUX D’UN TROUBLE MENTAL
Mireille St-Onge1, Stéphanie Campeau2
1
Université Laval; 2 Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.
Résumé
Après une brève explication du mandat de recherche accordé par le ministère de l’Éducation,
du Loisir et du Sport et du contexte dans lequel cette recherche s’inscrit, la présentation focalisera sur les principaux constats d’une recherche menée auprès de répondantes des services
d’accueil et d’intégration des étudiantes et étudiants en situation de handicap, de professionnelles et professionnels de la relation d’aide, du corps professoral et d’élèves de 16 cégeps de la
province. Cette recherche visait à connaître l’offre de services destinée aux élèves présentant
d’importantes difficultés sur le plan psychologique.
Nous traiterons par ailleurs des mesures potentielles à créer pour mieux desservir ces jeunes
dans les collèges ainsi que d’un « modèle idéal » autour d’une ou d’un intervenant-pivot et
d’ententes formelles et informelles avec le réseau de la santé et des services sociaux. En
conclusion, nous expliquerons comment les résultats de cette recherche-action ont alimenté la
réflexion du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport sur la situation des étudiantes et étudiants en situation de handicap à l’enseignement postsecondaire.
La présentation sera suivie d’un échange avec l’auditoire pour cerner les éléments les plus susceptibles de venir en aide aux élèves ayant un trouble mental ou présentant des indices sérieux
d’un trouble mental qui fréquentent un cégep et éventuellement l’université.
45
CONFÉRENCE #15
SITUATION DE HANDICAP À L’UNIVERSITÉ : LES DÉFIS ET LES RESSOURCES DES ÉTUDIANTS PRÉSENTANT UN DÉFICIT DE L’ATTENTION AVEC OU SANS HYPERACTIVITÉ
France Landry1, Sylvain Le May1, Nicole Bonenfant1
1
Université du Québec à Montréal.
Résumé
Depuis quelques années, les professionnels des services aux étudiants des universités québécoises reçoivent de plus en plus de demandes d’étudiants présentant des problématiques en
lien avec l’apprentissage. Parmi ceux-ci, les étudiants ayant un déficit de l’attention avec ou
sans hyperactivité (TDA/H). Cette présentation a pour objectif de présenter les défis auxquels
ces étudiants font face à leur arrivée à l’université et les ressources actuellement mises en place pour eux. Dans les défis, on retrouve des étudiants qui présentent parfois des difficultés sur
le plan de l’adaptation à un nouveau mode d’apprentissage, dans les tâches de planification, de
lecture active, de rédaction et de concentration en classe et aux examens. Dans les ressources,
il sera question des accommodements possibles via le service de soutien aux étudiants en situation de handicap et plus spécifiquement d’un projet de tutorat adapté. Finalement, sera présenté un outil ayant été spécifiquement conçu pour renforcer les stratégies d’études de ces étudiants.
BLOC 6
CONFÉRENCE #16
UNE PREMIÈRE TRANSITION SCOLAIRE DE QUALITÉ : MISSION POSSIBLE!
Jean-François Lebeau
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.
Résumé
L’entrée à l’école est une étape déterminante dans le cheminement scolaire des enfants. La
voie 4 de la Stratégie pour la persévérance et la réussite scolaires L’école, j’y tiens!, invite les
milieux à se questionner afin de bien « Préparer l’entrée à l’école des élèves de milieux défavorisés ou en difficulté ».
Qu’est-ce qu’une transition scolaire de qualité? Pour qui doit-on mettre en place des transitions
de qualité? Sur quels principes pouvons-nous prendre appui? Comment analyser les pratiques
en place? Existe-t-il des outils pour supporter nos interventions? Que dit la recherche au sujet
des transitions de qualité?
46
À partir de la présentation des travaux en lien avec la voie 4, les participants prendront connaissance des outils produits conjointement par le ministère de la Santé et des Services sociaux
(MSSS), le ministère de la Famille et des Aînés (MFA) et le ministère de l’Éducation, du Loisir et
du Sport (MELS). Ils seront appelés à amorcer une réflexion structurée sur cette première transition scolaire.
CONFÉRENCE #17
LES TRANSITIONS SCOLAIRES : LES DÉFIS DE LEUR PLANIFICATION INTERSECTORIELLE
Julie Ruel1, André C. Moreau2, Lynne Sabourin3, Francine Julien-Gauthier4
1
Pavillon du Parc; 2 Université du Québec en Outaouais;
des Draveurs; 4 Université Laval.
3
Commission scolaire
Résumé des conférences
La transition vers le préscolaire : une transition à planifier…
La première rentrée scolaire en classe maternelle, au programme d’éducation préscolaire,
constitue la première transition scolaire vécue par l’enfant et sa famille. Dans les situations
d’enfants ayant des besoins particuliers, plusieurs réseaux peuvent être mis à contribution. En
effet, la responsabilité des services préscolaires est partagée entre le ministère de la Famille et
des Aînés (services de garde), le ministère de la Santé et des Services Sociaux (ex. les CSSS
et les centres de réadaptation) et le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Ces différents acteurs intersectoriels sont appelés à planifier conjointement, avec les familles, cette transition.
La communication permettra de rappeler les grands enjeux de cette transition tant pour les enfants, leurs familles, les milieux qui les accueillent ainsi que les enjeux intersectoriels et relationnels qui émergent en contexte de transition vers le préscolaire. Par la suite, la Carte routière
vers le préscolaire sera utilisée comme exemple de processus intersectoriel afin de soutenir des
transitions de qualité. Des exemples de transition planifiée avec une approche intersectorielle
illustreront les bénéfices d’une telle démarche.
La transition vers le secondaire : une transition oubliée ?
Bien que le passage primaire-secondaire soulève plusieurs inquiétudes, tant pour les élèves
que pour leurs parents, cette transition est souvent oubliée. Peu d’écrits scientifiques portent
sur cette transition qui coïncide souvent avec le début du désengagement scolaire des élèves et
le désengagement parental. Les parents ne savent pas trop comment soutenir leur enfant au
secondaire. Les différents acteurs extérieurs aux milieux scolaires sont peu mobilisés pour appuyer cette transition, même avec des jeunes ayant des besoins particuliers.
La présentation sera une occasion d’exposer les différentes difficultés vécues lors de cette transition tant sur le plan social, familial, qu’éducatif. De même, les stratégies répertoriées et expérimentées dans le cadre d’une recherche-action portant sur cette transition seront présentées.
47
La transition vers la vie adulte : un chemin complexe
La transition vers la vie adulte a fait l’objet de plusieurs écrits. De plus, une gamme de projets
est déployée afin de soutenir les personnes qui ont à vivre cette étape importante de leur vie.
Cependant, la transition vers la vie adulte est un chemin complexe. Elle peut difficilement être
réussie sans l’apport de tous les services intersectoriels. La communication exposera les diverses embûches qui parsèment trop souvent cette étape pour les personnes vivant avec des incapacités. De même, ce sera l’occasion de présenter l’opinion des personnes ayant vécu cette
transition, opinions ayant été recueillies à l’aide de groupes de discussion focalisée dans le cadre d’un projet de recherche-action portant sur la transition vers la vie adulte.
BLOC 7
CONFÉRENCE #18
DÉCOUVRIR LE PLEIN POTENTIEL DES ÉLÈVES POLYHANDICAPÉS À TRAVERS UNE PÉDAGOGIE CRÉATIVE
Sylvie Ouellet1, Isabelle Caya2
1
Université du Québec à Trois-Rivières ; 2 Commission scolaire de la Riveraine.
Résumé
Lors de cet atelier, les participants découvriront des approches pédagogiques et des moyens,
développés par une équipe d’intervenants du milieu scolaire, permettant de favoriser le développement du plein potentiel des élèves polyhandicapés. À travers des discussions, des présentations de vidéos ainsi qu’une animation interactive, les animateurs exposeront des moments de
réussite vécus par les élèves de la classe adaptée. Les approches et les scénarios pédagogiques sont directement en lien avec le nouveau programme s’adressant aux élèves ayant une
déficience intellectuelle profonde et sont inspirés du Processus de production du handicap
(PPH), afin de susciter une participation active de la part de l'élève en tenant compte de ses
besoins et de ses intérêts. En visant le développement des six compétences proposées par le
programme du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), une panoplie d’expériences, les plus stimulantes les unes que les autres, est à la portée de tous les élèves et les
intervenants. Le processus de la conception d’une Trousse pédagogique pour une classe
d’élèves ayant des besoins particuliers, incluant un cadre de référence et des scénarios pédagogiques, fera aussi partie de la présentation.
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CONFÉRENCE #19
L’INTERVENTION D’UNE PROFESSEURE-RESSOURCE AUPRÈS DES ENSEIGNANTS DU
COLLÉGIAL RECEVANT DES ÉTUDIANTS EN SITUATION DE HANDICAP
Julie Beaumont1, Carole Lavallée1
1
Cégep du Vieux-Montréal.
Résumé
Depuis 1982, le Cégep du Vieux Montréal œuvre à l’intégration des étudiants en situation de
handicap. Il permet aux étudiants, à partir d’accommodements, de pallier des limitations afin
qu’ils réussissent leurs études. Dans les salles de cours, les accommodements se sont précisés
et les enseignants ont, par exemple, développé l’habitude d’offrir leur cours en présence d’interprètes pour les étudiants sourds et malentendants, d’accorder plus de temps pour les évaluations ou de permettre aux étudiants d’utiliser des technologies qui compensent certains troubles.
Depuis une dizaine d’années, des étudiants ayant de nouveaux besoins sont arrivés dans les
collèges et les accommodements se sont transformés. Cela exige des adaptations aux méthodes pédagogiques, face à la gestion de la classe ou dans l’intervention face à des comportements déstabilisants ou inacceptables venant d’étudiants ayant un diagnostic de troubles d’apprentissage ou de troubles de santé mentale. Dans ce contexte, plusieurs enseignants expriment leurs inquiétudes. Le Cégep a tenté de répondre à leurs besoins en dégageant une enseignante afin qu’elle soutienne ses collègues. « Une prof qui écoute et parle aux profs ». Bien que
complémentaire aux interventions des professionnels du Service d’Aide à l’Intégration Des Élèves (SAIDE), cette enseignante doit d’abord se faire connaître par ses pairs et développer le
lien de confiance qui lui permettra d’entendre les « vraies » difficultés vécues par les enseignants.
Cet atelier permettra de présenter le modèle d’intervention, le mandat de la personne-ressource
et de faire le point après deux sessions d’essai. Nous pourrons aussi nous demander si ce modèle est transférable dans d’autres milieux postsecondaires.
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BLOC 8
CONFÉRENCE #20
SOUTENIR LES ÉTUDIANTS AYANT DES DIFFICULTÉS OU DES TROUBLES D’APPRENTISSAGES AU POSTSECONDAIRE : UN DISPOSITIF D’AIDE EN LIGNE ADAPTÉ À LEURS BESOINS
Louise Sauvé1, Nicole Racette1, François Ruph3, Philippe Labelle2, MarieMichèle Roy4, Alan Wright5, David Moisan1, Karol Pépin1
1
Télé-université; 2 Université de Sherbrooke; 3 Université du Québec en AbitibiTémiscamingue; 4 Collège Lionel-Groulx; 5 University of Windsor.
Résumé
Depuis 2005, notre équipe développe un système d’aide multimédia interactif à la persévérance
aux études postsecondaires. Cette plateforme Web est accessible aux étudiants des collèges et
universités. En fonction de leurs besoins individuels (identifiés grâce à des outils d'évaluation et
d’analyse présents sur le site), les étudiants ont accès à de multiples outils visant à contrer
leurs difficultés et à développer des stratégies d’apprentissage efficaces.
Consciente qu’une des entraves à l’accès et à la réussite des études postsecondaires est
l’atteinte d’un trouble d’apprentissage, notre équipe a récemment intégré au dispositif des outils
de dépistage ainsi que des outils d’aide spécifiques à cette problématique. Selon les résultats
obtenus aux tests de dépistage, différentes options sont offertes aux étudiants : présentation du
trouble d’apprentissage (TA) dépisté, témoignages d’étudiants diagnostiqués, démarche à suivre pour aller plus loin, technologies pouvant aider l’étudiant, etc.
Notre recherche, financée par le programme d'actions concertées du Fonds de recherche sur la
société et la culture (FQRSC) – ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et Inukshuk sans fil, vise donc à examiner comment les dispositifs d’aide offrant un support personnalisé et adapté aux difficultés éprouvées par les étudiants peuvent contrer l’abandon des études
postsecondaires. Elle poursuit entre autres les objectifs suivants :
ƒ Recenser et mettre en ligne des outils de dépistage et d’aide pour soutenir les apprenants
ayant des difficultés ou des troubles d’apprentissage.
ƒ Valider les dispositifs d'aide en ligne sur le plan ergonomique.
ƒ Mesurer l’efficacité de dispositifs d’aide en ligne, qu'il s'agisse d’outils de dépistage ou
d’outils d’aide, pour résoudre les difficultés des étudiants du niveau postsecondaire.
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CONFÉRENCE #21
L’OUEST : OUTIL D’ÉVALUATION DE LA STRUCTURE DU TEMPS
Nathalie Poirier1, Nathalie Plante2
Université du Québec à Montréal; 2 Service régional de soutien et d'expertise à
l'intention des élèves ayant un TED - Région de Montréal - Commissions scolaires francophones.
1
Résumé
Beaucoup d’élèves ayant un trouble envahissant du développement (TED) ont besoin de repères lorsqu’ils vivent une transition ou lorsqu’ils intègrent un nouveau milieu. L’horaire et les
outils de communication sont parmi les premiers outils à mettre en place pour faciliter
l’adaptation aux changements. L’OUEST, l’outil d’évaluation de la structure du temps est un
instrument d’évaluation qui aide les intervenants à évaluer les différentes caractéristiques d’un
horaire individualisé pour un élève en fonction de ses besoins (scolaires, résidentiels et socioprofessionnels) et de ses capacités. L’instrument permet de préciser le type d’indices qui pourront être utilisés pour élaborer un horaire ou un outil de communication réceptive ou expressive
dans ses divers milieux de vie. L’outil peut être utilisé pour évaluer des élèves de tout âge présentant un trouble envahissant du développement ou une déficience intellectuelle. L’utilisation
d’un tel outil se veut une première étape pour soutenir une transition harmonieuse !
BLOC 9
CONFÉRENCE #22
OBSTACLES ET FACILITATEURS AU PLEIN ÉPANOUISSEMENT PROFESSIONNEL DE L’ENSEIGNANT
Ghyslain Parent
Université du Québec à Trois-Rivières.
Résumé
Plusieurs enseignants œuvrant auprès des élèves en difficulté se trouvent confrontés avec le
stress de compassion ou l’épuisement professionnel. Le modèle du Processus de production du
handicap (PPH) part du principe qu’il est nécessaire d’aider ces enseignants en travaillant sur
les trois pôles « Enseignant-milieu-tâche » pour contrer la détresse psychologique au travail.
Cette communication présente quelques pistes pour intervenir adéquatement sur cette réalité.
51
CONFÉRENCE #23
L’INSERTION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE DES JEUNES ADULTES QUI ONT DES INCAPACITÉS
Francine Julien-Gauthiert1, Jessy Héroux3
Université Laval; 3 Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en
troubles envahissants du développement de la Mauricie et du Centre-duQuébec.
1
Résumé
Le passage du statut d’enfant/adolescent à celui d’adulte est une période critique pour les jeunes qui ont des incapacités (Jourdan-Ionescu et Julien-Gauthier, 2005; 2010). Cette étape de
vie, qui s’échelonne sur plusieurs années, comprend des changements et des défis importants
pour le jeune et sa famille, qui tracent la voie à la réalisation de projets personnels, résidentiels
ou socioprofessionnels. Toutefois, l’accès à une vie adulte peut aussi être à l’origine de plusieurs difficultés : la diminution du soutien social à la fin de la scolarisation, des difficultés sociales et relationnelles, un manque de connaissances de son environnement et des ressources qui
lui sont accessibles, un manque d’autonomie et de l’isolement qui peuvent conduire à l’exclusion sociale (Berger, 2003; Bouchard et Dumont, 1996; Caron et Dufour, 1995; JourdanIonescu, 2001; Perreault, 1997; Rosen et Burchard, 1990; Vendittoli et Gamache, 1997).
L’étude des caractéristiques des familles et des ressources dont elles disposent (JulienGauthier et Jourdan-Ionescu, 1997) a montré la solidité des liens familiaux et l’engagement des
membres de la famille pour aider le jeune adulte. Toutefois, le soutien familial disponible comporte un important facteur de risque : il s’agit du nombre restreint de personnes extérieures aux
parents, qui sont impliqués sur une base régulière (Julien-Gauthier, Jourdan-Ionescu et Milot,
2001). Ces résultats soulignent l’importance de la transition de l’école à la vie adulte et la nécessité de mettre en place les conditions qui permettront au jeune de maintenir une vie active et
d’avoir accès au travail ou à des occasions de participation sociale valorisantes.
CONFÉRENCE #24
APPRENDRE EST UN DROIT : POUR UN MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN APPLIQUÉ
EN MILIEU SCOLAIRE
Charles Paré
Réseau international sur le Processus de production du handicap.
Résumé
Cette présentation utilisera le modèle du Processus de production du handicap (PPH) pour analyser le vécu des élèves en difficulté à l’école. Le modèle permet une nouvelle lecture de leur
réalité en tenant compte des facteurs personnels de chaque élève et de son environnement en
interaction avec ses habitudes de vie. C’est à l’école que revient le devoir d’offrir les occasions
nécessaires pour que tous les élèves, sans exception, atteignent leur plein potentiel, peu importe leur rythme et leur style d’apprentissage.
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Biographies (conférencières et conférenciers)
BEAUMONT, J. - Julie Beaumont est technicienne en loisir et récréologue et elle poursuit sa troisième année d’enseignement au Département des techniques d’intervention en loisir du Cégep du Vieux Montréal.
En 2006, elle entame une maîtrise en loisir, culture et tourisme et elle travaillera comme auxiliaire de
recherche pour l’Observatoire québécois du loisir et le Laboratoire en loisir et vie communautaire de
l’Université du Québec à Trois-Rivières. Une fois la scolarité de la maîtrise complétée, elle poursuit ses
réflexions sur l’intégration sociale, mais elle choisit l’univers de l’enseignement au collégial pour
l’approfondir. Depuis l’automne 2010, elle est responsable de la coordination des stages de son programme, et enseignante-ressource pour le service d’aide à l’intégration des étudiants. À ce titre, elle soutient les enseignants qui reçoivent des étudiants en situation de handicap dans leur classe.
BÉLANGER, N. - Nathalie Bélanger est professeure agrégée à la Faculté d’éducation de l’Université
d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche francophone en éducation. Elle s’intéresse aux élèves
identifiés comme étant en difficulté à l’école dans le contexte de la politique ontarienne, aux processus
d'inclusion et d'exclusion scolaires à partir d'une perspective sociologique. De 1998 à 2005, elle a aussi
enseigné à OISE/Université de Toronto. Parmi ses récentes contributions, on trouve : Bélanger, N. et
Duchesne, H. (Eds.) (2010/novembre). Des écoles en mouvement. Inclusion d’élèves en situation de
handicap ou éprouvant des difficultés à l’école. Ottawa : PUO et Bélanger, N. et Gougeon, A. N. (2009).
Inclusion on the agenda in four different provincial elementary schools in Canada (Québec, Ontario, NewBrunswick and Manitoba). Research in Comparative and International Education, 4(3), 290-305.
BONENFANT, N. - Nicole Bonenfant détient une maîtrise en administration publique de l’École
d’administration publique de Montréal et une maîtrise ÈS ARTS (études littéraires) de l’Université du
Québec à Montréal (UQAM). Son cheminement professionnel l’a amenée à intervenir à tous les ordres
d’enseignement dans des fonctions d’enseignement, de conseillance pédagogique, de direction d’établissement et de service. Auteure d’ouvrages didactiques conçus pour l’enseignement du français à l’éducation des adultes, elle a de plus supervisé une équipe d’auteurs. Elle est également intervenue à titre de
spécialiste en didactique du français de même qu’en administration scolaire en Afrique de l’ouest pour
différents organismes. Intéressée par toutes les questions relatives à l’accessibilité et l’inclusion des populations fragilisées aux études universitaires de même qu’à la réussite et la persévérance scolaires, elle
dirige depuis 2003 les Services-conseils de l’UQAM. Dans le cadre de ses fonctions, elle accompagne
les équipes de professionnels de la consultation.
CAMPEAU, S. - Stéphanie Campeau travaille comme professionnelle au sein de l’équipe de la Direction
des affaires étudiantes universitaires et collégiales du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
(MELS), où elle assure la coordination du dossier de l’accueil et de l’intégration des étudiantes et étudiants en situation de handicap au postsecondaire. Au cours des cinq dernières années, le ministère a
entrepris des travaux pour analyser la situation des étudiantes et étudiants en situation de handicap dans
les collèges et les universités, évaluer la possibilité de reconnaître les besoins des étudiantes et étudiants
ayant des troubles d’apprentissage ou des troubles mentaux et d’adapter ses programmes et ses règles
budgétaires. À cette fin, le MELS a réalisé différents travaux (rédaction d’un portrait, soutien à des projets
pilotes, mandats de recherche, etc.). En juin 2010, le MELS publiait les versions abrégées du Portrait des
étudiantes et étudiants en situation de handicap et des besoins émergents à l’enseignement postsecondaire : une synthèse des recherches et de la consultation et de deux recherches portant sur les cégépiennes et cégépiens ayant des troubles d’apprentissage ou des troubles mentaux.
CAYA, I. - Isabelle Caya est enseignante à la Commission scolaire de la Riveraine et étudiante à la maîtrise en éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse à l’apport du travail d’équipe à
l’image d’une communauté professionnelle d’apprentissage dans le développement de compétences tant
chez l’élève que chez l’intervenant. Diplômée en enseignement en adaptation scolaire à l’Université de
Sherbrooke, elle œuvre auprès d’élèves ayant de multiples handicaps depuis 7 ans. Convaincue du potentiel et de la nécessité de la participation active des personnes vivant avec un handicap, Isabelle travaille à actualiser ceux-ci à travers un environnement favorisant leur développement global. D’ailleurs,
elle signe un projet de recherche-action subventionné par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du
Sport (MELS), en collaboration avec Sylvie Ouellet, portant sur les thèmes de la pédagogie créative et de
la gestion de classe.
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CHARBONNEAU, M. - Manuel Charbonneau est titulaire d’un diplôme de 1er cycle universitaire en audiologie et d’une maîtrise professionnelle en audiologie. Il est audiologiste à l’Institut Raymond-Dewar (IRD)
depuis sa graduation en 2005. Lors de ses stages à l’IRD, il a été en contact avec la clientèle sourdeaveugle et atteinte de troubles de traitement auditif. Par la suite, il a travaillé au Programme Adultes, au
Programme 0-12 ans, tant au volet oraliste que gestuel (école Gadbois, CSDM), et au Programme Adolescents et jeunes adultes. Il est affecté à cette dernière clientèle à temps complet depuis 3 ans, et il intervient régulièrement dans certaines écoles spécialisées en surdité (Georges-Vanier et Lucien-Pagé,
CSDM) ou en déficience motrice (Joseph-Charbonneau, CSDM). Depuis 2007, monsieur Charbonneau
enseigne à l’automne aux étudiants de 3e année du baccalauréat en audiologie. Un des thèmes abordés
est l’utilisation de la technologie pour pallier à la surdité.
DUCHARME, D. - Daniel Ducharme (Ph.D. Sociologie) est chercheur à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec. Ses principaux champs d’expertise sont la sociologie du
droit et de l’éthique et l’analyse du contexte social et structurel dans lequel s’inscrit l’exercice des droits et
libertés de la personne, notamment en matière de droit à la santé et de droit à l’éducation. Il est l’auteur
de plusieurs publications scientifiques et d’ouvrages, parmi lesquels on retrouve Débat sur la génétique
humaine au Québec : représentations et imaginaires sociaux (Hurtubise-HMH, 2003) et L’inclusion en
classe ordinaire des élèves à besoins éducatifs particuliers : proposition d’un cadre organisationnel (Marcel Didier, 2008).
FONTAINE, M.-J. - Marie-Josée Fontaine est bachelière en adaptation scolaire depuis maintenant 20 ans.
Madame Fontaine débute comme orthopédagogue auprès d’élèves en difficultés graves d’apprentissage.
Depuis les dix dernières années, elle travaille auprès d’élèves aveugles et malvoyants à l’École JacquesOuellette. Son rôle de ressource régionale auprès des commissions scolaires lui a permis d’acquérir une
vaste expérience d’intégration dans les classes régulières. À l’intérieur de ce mandat, le volet recherche
et développement lui permet de développer avec ses collègues des outils d’aide à l’intégration.
GAGNON, C. - Cynthia Gagnon est ergothérapeute et professeure adjointe à la Faculté de médecine et
des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Elle est aussi chercheure au groupe de recherche interdisciplinaire sur les maladies neuromusculaires. Elle a travaillé comme clinicienne auprès de la
clientèle pédiatrique et continue d’enseigner auprès des étudiants en enseignement préscolaire primaire
et en adaptation scolaire. Elle enseigne le cours : Enseignement auprès des enfants ayant une déficience
physique.
GIRARD, G. - Geneviève Girard est ergothérapeute au programme TCC auprès de la clientèle enfantadolescent depuis près de 10 ans. Elle possède une solide expertise clinique auprès de cette population
et plus particulièrement des difficultés vécues par les enfants et les parents lors de l’intégration ou la réintégration dans le milieu scolaire.
GUIMONT, J. - Judith Guimont est détentrice d’un baccalauréat en urbanisme de l’Université du Québec à
Montréal (UQAM) depuis 1995. Par la suite, après une incursion dans le milieu du travail, madame Guimont s’oriente vers le domaine de la santé en audiologie. Elle est titulaire d’un diplôme de 1er cycle universitaire et d’une maîtrise professionnelle en audiologie de l’Université de Montréal depuis 2003. Engagée en 2003 comme audiologiste clinicienne à l’Institut Raymond-Dewar (IRD), elle est, tout d’abord,
affectée au programme 0-12 ans environnement gestuel comme audiologiste scolaire à l’école Gadbois
de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) (école spécialisée en surdité en mode de communication
gestuelle/ entente de service entre l’IRD et école Gadbois). Depuis 2006, elle travaille au programme
adolescents et jeunes adultes de l’IRD comme audiologiste, et depuis 2009, en tant que coordonnatrice
professionnelle.
HÉROUX, J. - Jessy Héroux est psychologue et professionnelle de recherche au Centre de réadaptation
en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de la Mauricie et du Centre-duQuébec, Institut universitaire. Détentrice d’un doctorat clinique en psychologie, ses travaux de recherche
portent sur les conditions qui favorisent l’expression du point de vue des personnes qui présentent une
déficience intellectuelle. Elle s’intéresse également à la transition de l’école à la vie active des jeunes
adultes qui ont des incapacités ainsi qu’à l’évaluation des attentes et de la satisfaction à l’égard des services de réadaptation des jeunes et de leur famille. Elle mène des travaux de recherche au sujet de la
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tendance à l’acceptation et de son impact sur l’intervention psychologique en déficience intellectuelle.
Elle est co-auteur d’un programme de formation à l’intention des intervieweurs et assistants de recherche
en déficience intellectuelle. Elle a publié « Quatre repères qui permettent aux psychologues d’accéder au
vécu émotionnel des personnes qui présentent une déficience intellectuelle ».
JULIEN-GAUTHIER, F. - Francine Julien-Gauthier est professeure à l’Université Laval, à la Faculté des
sciences de l’éducation. Elle est chercheure à l’Institut de recherche en déficience intellectuelle et en
troubles envahissants du développement et membre du conseil d’administration du Consortium national
de recherche sur l’intégration sociale (CNRIS). Elle a débuté sa carrière à l’Association pour la déficience
intellectuelle du Centre-Mauricie (ADI) comme organisatrice communautaire. Par la suite, elle a occupé
différentes fonctions au Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du
développement de la Mauricie et du Centre-du-Québec (CRDITED MCQ). Ses travaux portent sur la
transition du primaire au secondaire et de l’école à la vie active pour les jeunes adultes qui ont des incapacités ainsi que le soutien aux familles de ces jeunes pour favoriser leur intégration sociale, scolaire et
professionnelle. Elle s’intéresse aussi au développement de la communication et des habiletés sociales
des enfants qui ont un retard global de développement de même qu’à la transition à la maternelle des
enfants qui ont des besoins particuliers.
LABELLE, P. - Philippe Labelle est coordonnateur du Service d’intégration pour les étudiants en situation
de handicap à l’Université de Sherbrooke / TDA / TA. Depuis 10 ans, il occupe le poste comme responsable du Service d’intégration pour les étudiants qui sont en situation de handicap ou encore avec des
troubles de l’attention (TDA(H)), des troubles d’apprentissage (TA) ou des troubles envahissants du développement (TED). Il est également membre de diverses associations tels que L’Association des services aux étudiants des universités et collèges du Canada (ASEUCC) et l’Association québécoise interuniversitaire des conseillers aux étudiants ayant des besoins spéciaux (AQICEBS). Il collabore à différents projets sur la persévérance des études SAVIE -(FQRSH).
LAMARCHE, M. - Marielle Lamarche a étudié en éducation spécialisée et en adaptation scolaire. Madame
Lamarche œuvre depuis plus de 20 ans au service de la déficience visuelle. Elle a enseigné toutes les
disciplines au primaire et elle s’est particulièrement démarquée par son travail remarquable dans la pédagogie aux aveugles notamment en mathématiques. Elle est actuellement personne-ressource en déficience visuelle et répondante du braille dans la région de l’Outaouais.
LANDRY, F. - France Landry est conseillère au service de soutien à l’apprentissage des services conseils
de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 2006. Elle est présentement doctorante au PsyD
Psychologie clinique : secteur scolaire. Sa thèse porte sur les stratégies compensatoires pour les étudiants universitaires vivant avec un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H).
Elle a obtenu un PhD en psychologie expérimentale (2001) : sciences cognitives et un post-doctorat en
écologie comportementale (2004-2006). Finalement, elle est chargée de cours à l’Université du Québec
en Outaouais, à l’Université d’Ottawa, et à la Cité collégiale; Psychologie (2001-2007).
LANGEVIN, J. - Jacques Langevin est titulaire d’un doctorat en Psychologie cognitive de l’Université de
Paris VIII et est actuellement professeur titulaire du Département de psychoépédagogie de l’Université de
Montréal. Il est le fondateur du Groupe DÉFI Apprentissage (1984-2009) dont les recherches portaient
sur la maîtrise, à l’âge approprié, d’habiletés essentielles à l’autonomie chez les élèves qui ont des incapacités intellectuelles. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’intervention auprès de ces élèves. Actuel
directeur du Groupe DÉFI Accessibilité (Équipe FQRSC en partenariat, 2010-2014) dont les travaux portent sur l’accessibilité à la lecture à l’école et l’accessibilité à l’information pour la vie citoyenne au regard
de limitations cognitives. Notre équipe a conçu notamment des manuels scolaires adaptés et le site « AccèsSimple » de la Ville de Montréal. Nos principaux partenaires : la Commission scolaire de Montréal
(CSDM), la Ville de Montréal, le Comité régional des associations pour la déficience intellectuelle (CRADI), l’Association de Montréal pour la déficience intellectuelle (AMDI), l’Association québécoise des troubles d’apprentissage (AQETA), le Projet LIENS, etc.).
LAVALLÉE, C. - Carole Lavallée est à l’emploi du Cégep du Vieux Montréal (CVM) depuis 23 ans. Après
une formation en orthopédagogie et une maîtrise de recherche en éducation, elle a été enseignante pendant 18 ans en techniques d’éducation à l’enfance. Pendant ces années, elle a été prêtée au ministère de
la Famille et de l’Enfance, où elle a collaboré à plusieurs travaux de valorisation de la profession
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d’éducatrice et à l’enquête nationale sur la qualité des servies de garde en lien avec l’Institut de la statistique du Québec. Elle a complété sa scolarité de doctorat. Depuis 5 ans, elle occupe des postes
d’encadrement au CVM, soit comme responsable de la formation préuniversitaire et la formation générale
ou comme directrice des études. Depuis janvier 2010, elle est responsable du Service d’aide à
l’intégration des étudiants qui agit à la fois auprès des étudiants du CVM, mais auprès des 27 collèges de
l’ouest du Québec.
LEBEAU, J.-F. - Jean-François Lebeau est détenteur d’un Baccalauréat en enseignement, d’un certificat
pour l’enseignement des arts, d’un certificat en formation personnelle et sociale et d’une maîtrise en administration scolaire de l’Université de Sherbrooke. M. Lebeau a enseigné à la Commission scolaire de
la Seigneurie des Mille-Îles puis il a été directeur d’établissement à cette même commission scolaire. En
prêt de service au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS-Direction de l’adaptation scolaire) depuis novembre 2008, il occupe la fonction de personne-ressource nationale pour l’accompagnement des gestionnaires. Ses principales fonctions consistent à coordonner et former une équipe de personnes-ressources présente dans toutes les régions du Québec ayant pour mandat d’accompagner les
gestionnaires des écoles et des commissions scolaires dans la diversification de services à offrir aux
élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Chef de projet dans le cadre des
travaux sur la voie 4 (Préparer l’entrée à l’école des enfants de milieux défavorisés ou en difficulté) de la
Stratégie pour la persévérance et la réussite scolaires L’école, j’y tiens!. Il a participé au sous-comité de
travail qui a produit un outil destiné aux gestionnaires et aux intervenants des 3 réseaux (ministère de la
Santé et des Services sociaux (MSSS), ministère de la Famille et des Aînés (MFA) et ministère de
l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS)) permettant d’analyser, de bonifier et de mettre en place des
pratiques transitionnelles de qualité entre les services de garde éducatifs à l’enfance et les écoles.
LE MAY, S. - Sylvain Le May travaille depuis près de 25 ans dans le milieu des personnes handicapées.
C’est dans la foulée de ces expériences qu’il s’est découvert une grande passion, celle d’accompagner et
d’outiller ses semblables dans l’accomplissement de leur projet d’études. Rares sont les fonctions permettant de telles réalisations tant professionnelles que personnelles.
C’est également dans cette perspective qu’il a travaillé, tant à l’interne qu’à l’externe, à faire mieux
connaître les réalités et besoins de la clientèle en situation de handicap, notre clientèle toujours croissante et de plus en plus diversifiée au sein du réseau postsecondaire. Le questionnement est sa ligne de
conduite. Se questionner c’est en quelque sorte faire face, comme le disait le sociologue Vincent de Gaulejac, à notre humanité :
ƒ Responsable du Service Accueil et du soutien aux étudiants en situation de handicap, 2005;
ƒ Président de l’Association Québécoise Inter-Universitaires des conseillers à l’intégration des étudiants handicapés (AQICEBS), 2008;
ƒ Étudiant en Management public 2e cycle ÉNAP, 2010;
ƒ Maîtrise en communication à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), 2004.
LETSCHER, S. - Sylvain Letscher est doctorant en éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Enseignant auprès des élèves du primaire puis du secondaire dans le cursus ordinaire et en adaptation
scolaire, puis auprès des étudiants des universités, il décide de s’investir tant dans la pratique que la
recherche. Son champ d’intérêt vise le développement de projets à caractère participatif et collaboratif
dans un contexte inclusif, ce qui l’amène à co-réaliser le projet « S’entendre par la danse contemporaine ». Entre autres, il tente de mieux comprendre la réalité des personnes sourdes à partir de partenariats
qu’il établit avec les familles, les écoles et les organismes communautaires.
MOISAN, D. - David Moisan, M. Éd., est candidat au doctorat en technologie éducative. Après avoir acquis
de solides expériences de conception et de gestion de formations dans les milieux publiques et privés, il
s’intéresse maintenant de façon plus particulière à l’apport des technologies de l'information et de la
communication (TIC) pour la persévérance et la réussite des apprenants adultes. Ses travaux de recherche doctorale concernent l’intégration des principes du design universel et inclusif à l’ingénierie pédagogique des dispositifs d'aide à la persévérance aux études postsecondaires dans le but d’en mesurer
l’impact auprès des apprenants ayant un trouble d'apprentissage.
MONTMINY, K. - Me Karina Montminy, détentrice d'un diplôme d'études approfondies en droit international
public, oeuvre au sein de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse depuis
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près de 10 ans. Me Montminy a développé une expertise en matière autochtone, en particulier dans le
domaine de la protection de la jeunesse. Impliquée dans divers dossiers en matière de discrimination, Me
Montminy a de même traité les questions relatives au handicap, soulevant l'application de l'accommodement raisonnable. Elle contribue, par son apport juridique, au projet que mène actuellement la Commission sur l'accommodement des étudiants à besoins particuliers au collégial.
MOREAU, A. C. - André C. Moreau est professeur à l'Université du Québec en Outaouais. Il possède une
vaste expérience en éducation auprès d'enfants à risque ou ayant des difficultés d'apprentissage. Il s'intéresse aux compétences en littératie, aux conditions éducatives en contexte d'inclusion qui en favorisent
l'acquisition, ainsi qu'au développement des communautés d'apprentissage professionnelles. Il est responsable du regroupement d'Équipes de recherche en littératie et inclusion (ÉRLI). Ses projets de recherche et publications de livres et d'articles explorent les pratiques efficaces d'enseignement de compétences en littératie (oral-lecture-écriture) en contexte d'inclusion.
MYARA, N. - Nathalie Myara est détentrice d’une maîtrise en intervention éducative et de nombreux certificats dans le domaine de la psychologie cognitive, madame Myara mène de front trois projets depuis
2006; la poursuite d’un projet de recherche sur la conception et l’évaluation des plans d’intervention, la
direction d’un centre qui offre des services aux élèves et aux écoles ayant des besoins particuliers et la
formation des enseignants ou intervenants scolaires. Actuellement, chargée de cours et membre du
Groupe de recherche DÉFI Accessibilité à l’Université de Montréal dont les travaux portent sur une définition opérationnelle et une démarche organisée d’un plan d’intervention (PI) optimal, un guide avec lexique, un cahier des charges fonctionnel d’un service de soutien aux parents et intervenants pour
l’élaboration, la mise en œuvre et la révision des PI, ainsi qu’un cahier des charges fonctionnel d’un PI
(processus et entente) optimal.
NORMANDEAU, S. - Sylvie Normandeau a obtenu un baccalauréat en éducation préscolaire et primaire à
l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en 1984. Elle a débuté sa carrière à titre d’enseignante de
français à l’éducation des adultes. Puis, elle a travaillé à titre d’enseignante à la maternelle maison, ce
qui a teinté à jamais son parcours professionnel. En vivant avec les gens dans leur milieu, elle a appris à
s’adapter et surtout à innover. Elle a, par la suite, senti le besoin de se ressourcer et elle est retournée à
l’UQAM pour compléter un certificat en adaptation scolaire en 1989. Lors du changement de régime pédagogique de la maternelle, elle a obtenu un poste d’enseignante au préscolaire de 1997 à 2000. Puis,
elle a bifurqué vers le rôle de conseillère pédagogique à l’adaptation scolaire où elle a eu la chance de
développer ses compétences en accompagnant des enseignants dans la mise en œuvre de l’intégration
des EHDAA. En 2002, elle a obtenu le poste de direction d’une école intégrée à St-Chrysostome (de la
maternelle à la 2ème secondaire) au sein de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands et en
2005 elle a assumé, avec beaucoup de fierté, la direction de l’école Jésus-Marie, une école à vocation
d’adaptation scolaire. Elle a terminé sa maîtrise en gestion de l’éducation en septembre 2009 à
l’Université de Sherbrooke et elle est actuellement inscrite au diplôme de 3ème cycle à la même université.
Depuis septembre 2010, elle enseigne à l’UQAM à titre de chargée de cours au Département d’éducation
et formation spécialisées et elle assume le rôle d’enseignante chercheure au Centre d’Études et de Recherches pour Favoriser l’Apprentissage (CERFA).
ODIER-GUEDJ, D. - Delphine Odier-Guedj est professeure à l'Université du Québec à Montréal, au Département d'éducation et formation spécialisées. Responsable du Diplôme d'études supérieures en intervention éducative auprès des élèves ayant un trouble envahissant du développement, ses projets de recherche questionnent le lien entre l'interaction et l'apprentissage. Dans le cadre d'un projet financé par le
MELS et la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, elle met en place une étude sur les modalités d'accompagnement des enseignants qui accueillent des élèves en difficulté de communication.
OUELLET, S. - Sylvie Ouellet possède un doctorat en psychopédagogie de l'Université Laval. Ses recherches portent principalement sur la relation authentique et le développement d'habiletés de communication par la musique et la créativité. De plus, elle a une formation en musicothérapie de la California
State University of Long Beach et elle est musicothérapeute accrédité (MTA) de l'Association de Musicothérapie du Canada. Professeure régulière en adaptation scolaire à l’Université du Québec à TroisRivières, elle fait partie de l’équipe de la Chaire de recherche Normand-Maurice sur le projet Écoles en
changement. En collaboration avec l’enseignante Isabelle Caya, elle termine actuellement un projet de
recherche-action sur la pédagogie créative auprès des élèves polyhandicapés. Impliquée dans diffé-
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rents projets concernant les personnes ayant une déficience intellectuelle (DI), un trouble envahissant
du développement (TED) ou vivant avec de multiples handicaps, son but est de réduire l’écart et les
différences pour atteindre une meilleure qualité de vie pour tous.
PARÉ, C. - Charles Paré est titulaire d'un doctorat en psychopédagogie de l'Université Laval (1994). Il est
membre de l'Ordre des conseillers et conseillères d'orientation et des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec. D'une part, sa formation de psychoéducateur, de cadre et de chercheur appuie son
travail clinique et d'autre part, son expérience de clinicien et de gestionnaire est mise à profit dans le
domaine de la réadaptation auprès des clientèles vivant des situations de handicap. Il s'intéresse aux
dossiers de la formation continue des intervenants, à celui du processus de l'amélioration continue de la
qualité des services et de tout ce qui s'inscrit à la qualité de vie des clientèles vivant des situations de
handicap. Il a publié des articles scientifiques et professionnels dans plusieurs revues. Il a, entre autres,
publié en collaboration avec des chercheurs, dans la Revue francophone de la déficience intellectuelle,
un article sur l'application du PPH : La participation sociale dans les habitudes de vie et identification des
obstacles et des facilitateurs dans l'environnement des personnes présentant des limitations associées à
un déficit intellectuel (2000).
PARENT, G. - Ghyslain Parent, Ph. D. est professeur au Département des sciences de l'éducation de
l'Université du Québec à Trois-Rivières depuis 20 ans et il a aussi enseigné pendant plus de 15 ans dans
des classes spéciales au primaire où il a oeuvré à l'inclusion scolaire d'élèves ayant un déficit intellectuel.
Le Professeur Parent a écrit de nombreux articles scientifiques portant sur la participation sociale des
personnes vivant des situations de handicap. Il est aussi auteur de livres sur la prévention du suicide à
l'école. Depuis quelques années, ses recherches se concentrent sur les valeurs des jeunes et sur les
pratiques d'accommodements raisonnables en lien avec une meilleure cohésion sociale pour faciliter un
meilleur vivre-ensemble. Monsieur Parent est aussi membre du Conseil d'administration du RIPPH depuis plusieurs années.
PLANTE, N. - Nathalie Plante a enseigné plusieurs années auprès d’élèves ayant un trouble envahissant
du développement. Elle est très impliquée dans la formation sur l’intervention structurée selon le modèle
TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication Handicapped Children) et elle
a coordonné plusieurs sessions de formation. Depuis 2003, elle travaille auprès des commissions scolaires francophones de Montréal comme personne-ressource au Service régional de soutien et d’expertise
pour les élèves ayant un trouble envahissant du développement (TED). Elle est aussi chargée de cours à
l’Université du Québec à Montréal (UQAM) pour le Diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en
intervention éducative auprès d’élèves ayant un TED et complète une maîtrise où elle s’intéresse à la
contribution des intérêts spécifiques qu’on retrouve chez beaucoup de ces élèves.
PLOURDE, A. - Annie Plourde est biologiste, elle a complété une maîtrise en ressources renouvelables en
1999, et un doctorat en science de l’environnement en 2006. Au fil des ans, elle a développé une expertise en communication scientifique, par son implication à l’Expo-sciences, divers emplois en vulgarisation,
la création de plans d’interprétation, etc. Depuis juillet 2008, elle travaille à titre de courtière de connaissances pour le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les maladies neuromusculaires, où elle développe des produits d’échange, de partage et de gestion des connaissances pour les intervenants du réseau de la santé, en fonction de leurs besoins.
POIRIER, N. - Dre Nathalie Poirier est professeure au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal. Ses intérêts de recherche portent sur les personnes ayant un trouble envahissant du
développement (TED) et/ou une déficience intellectuelle (DI), les services dont elles bénéficient et
l’impact de leur diagnostic sur les membres de leur famille. Elle enseigne plusieurs cours au Diplôme
d'études supérieures spécialisées (DESS) en TED et en DI depuis leur création. Elle offre de la formation
dans les milieux scolaires, hospitaliers et de réadaptation. Elle a publié deux ouvrages portant sur
l’évaluation et l’intervention des enfants autistes aux Presses de l’Université Laval.
PRUD’HOMME, L. - Luc Prud’homme, professeur régulier à l'Université du Québec à Trois-Rivières
(UQTR), est membre fondateur et co-directeur du LISIS, le laboratoire international de recherche sur
l'inclusion scolaire. Il est aussi chercheur régulier à la Chaire de recherche Normand-Maurice. D’abord
enseignant, il a exercé tour à tour au Nouveau-Brunswick, au Yukon, en Alberta et au Québec, pour ensuite agir comme directeur d’établissement puis comme conseiller pédagogique en innovation. Praticien
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de la recherche-action, il est coauteur de deux chapitres présentant cette méthodologie de recherche
scientifique (dans Gauthier, 2008 et Karsenti et Savoie-Zajc (à paraître, 3e édition)). Ses intérêts de recherche portent sur le changement en éducation, la formation à l’enseignement, l’étude de soi comme
outil scientifique de développement professionnel et la différenciation pédagogique.
RACETTE, N. - Nicole Racette, CA, M. Sc. finance, Ph. D. en psychopédagogie, est professeure de comptabilité à la Télé-université depuis janvier 2003. Elle a également été professeure à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) pendant plus de 11 ans où, en plus de ses enseignements, elle
occupait différents postes de direction. Elle a également mis sur pied des programmes de certificat, l’un
en comptabilité et l’autre en administration, tous deux offerts à distance à travers le Québec. En 1999,
elle a obtenu le prix d’excellence en enseignement de la Ville de Rouyn-Noranda et, en 2006, l’équipe
d’auteurs dont elle faisait partie a remporté le Prix du ministre. Ses recherches portent sur les mécanismes de sollicitation à la demande d’aide, la motivation dans les cours à distance, les outils d’aide pour les
étudiants en difficulté, les cartes de connaissances et les outils du Web 2.0. En plus d’avoir participé à
plusieurs colloques de portée internationale, de nombreuses publications d’articles et de volumes figurent
à son actif.
RAMEL, S. - Serge Ramel, psychologue diplômé et doctorant en psychologie sociale, est professeur formateur à la Haute école pédagogique de Lausanne et co-directeur du LISIS. Il mène des enseignements
et des recherches dans les domaines de l'inclusion scolaire, de la promotion de la santé et de la prévention en milieu scolaire. Il s’intéresse aux représentations des enseignants en formation relativement à
l’intégration et l’inclusion scolaires, ainsi que l'effet du vécu personnel, de la formation et de la pratique
sur ces représentations.
RAYMOND, O. - Odette Raymond est titulaire d’une maîtrise en éducation spécialisée et travaille depuis
32 ans dans ce domaine. Pendant plusieurs années, elle a été interprète de la langue des signes québécoise (LSQ), et elle a enseigné cette dernière au niveau collégial et universitaire. Depuis 11 ans, elle est
conseillère pédagogique au Cégep du Vieux Montréal : elle a mis sur pied le tutorat par les pairs, qui
soutient les étudiants en difficulté dans leurs cours, et, depuis 9 ans, elle soutient les étudiants vivant une
situation de handicap dans leur intégration. C’est dans ce cadre qu’elle a développé une expertise auprès
de la nouvelle population en situation de handicap3. Depuis 2009, elle coordonne le projet Interordres
nouvelles populations. De plus, elle est membre du conseil d’administration de l’Association québécoise
des troubles d’apprentissage (AQETA) depuis 5 ans, dont elle est actuellement la vice-présidente. Elle
participe aussi à des équipes de recherche et elle a fait plusieurs conférences, entre autres, aux congrès
de l’Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC) et de l’Association québécoise pour la réadaptation psychosociale (AQRP).
ROUSSEAU, N. - Nadia Rousseau est professeure titulaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières
(UQTR), titulaire de la Chaire de recherche Normand-Maurice et co-directrice du LISIS. Elle s’intéresse
particulièrement à l’expérience scolaire des élèves ayant des défis particuliers, dont les troubles
d’apprentissage. Elle est auteure d’ouvrages scientifiques ou pratiques sur les thèmes de l’inclusion scolaire et des troubles d’apprentissage.
RUEL, J. - Julie Ruel est psychologue de formation et présentement responsable du volet recherche au
Pavillon du Parc, centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de l’Outaouais. Elle est aussi professeure associée à l’Université du Québec en Outaouais.
Sa thèse doctorale a porté sur le travail intersectoriel entre les différents intervenants qui gravitent autour
des enfants ayant des besoins particuliers lors de leur transition vers le préscolaire. Elle est la première
auteure de la Carte routière vers le préscolaire, livre électronique servant de guide pour favoriser des
transitions de qualité. Elle est co-chercheure d’une recherche-action qui a pour objectif de répertorier et
d’expérimenter des stratégies qui facilitent la transition vers le secondaire et la transition vers la vie adulte.
RUPH, F. - François Ruph a fait des études de maîtrise en psychologie à l’Université de Lyon (France), est
détenteur d’une maîtrise en éducation de l’Université du Québec (UQAT-UQAR) et d’un Doctorat en andragogie (Ph.D.) de l’Université de Montréal. Professeur retraité, associé au Département des sciences
3
Nouvelles populations en situation de handicap : trouble d’apprentissage, trouble de santé mentale, trouble déficitaire de l’attention et trouble du spectre autistique.
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de l’éducation de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), et membre de l’Unité de
recherche en éducation cognitive (UREC), ses intérêts de recherche concernent les stratégies et
l’autorégulation de l’apprentissage chez les adultes, plus particulièrement les étudiants universitaires.
Concepteur d’un cours universitaire crédité en psychologie cognitive appliquée aux études supérieures, il
a produit plusieurs recherches sur les effets de ce dispositif dont les résultats ont fait l’objet de sa thèse
de doctorat, primée, ainsi que de plusieurs communications et publications. Il est l’auteur d’un guide sur
les stratégies d’apprentissage à l’université et de plusieurs outils d’aide à l’apprentissage en ligne.
SABOURIN, L. - Lynne Sabourin est personne-ressource régionale de soutien et d’expertise en adaptation
scolaire en Outaouais. Elle est responsable des dossiers en lien avec la déficience intellectuelle et les
troubles envahissants du développement. Ses recherches et ses champs d’intérêt professionnels portent
sur le soutien des transitions de qualité vers le secondaire et vers la vie adulte pour les élèves ayant des
besoins particuliers ainsi que le développement d’une expertise pour favoriser l’intégration des élèves
présentant des troubles envahissants du développement au secondaire afin de mieux soutenir les milieux
scolaires dans l’utilisation et l’adaptation de stratégies d’enseignement et d’apprentissage auprès de ces
adolescents.
SAUVÉ, L. - Louise Sauvé, Ph. D., est professeure en technologie éducative à la Télé-université. En tant
que directrice du Centre d’expertise et de recherche sur l’apprentissage à vie (SAVIE), elle dirige des
équipes multidisciplinaires et interinstitutionnelles pour lesquelles elle a obtenu des subventions et des
contrats de recherche majeurs, notamment du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
(CRSH), des Centres de réseaux d’excellence du Canada (CRSNG), du Fonds de recherche sur la société et la culture (Québec), du Conseil canadien de l’apprentissage. Récipiendaire de nombreux prix, elle a
présenté plus de 250 communications scientifiques et ateliers d’envergure à travers le monde. Mme Sauvé a rédigé 20 cours universitaires à distance et publié plus de 160 comptes rendus et articles de revues
et 13 collectifs. Ses recherches s'attardent particulièrement à l'expérimentation de systèmes personnalisés d’aide en ligne à l’apprentissage et à la persévérance ainsi qu'aux facteurs d'abandon des études.
ST-ONGE, M. - Myreille St-Onge, Ph.D. en psychologie communautaire, est professeure agrégée à l’École
de service social de l’Université Laval où elle dirige actuellement le programme de doctorat. Elle conduit
présentement des recherches dans le cadre d’une programmation axée sur le phénomène des voix. Elle
vise particulièrement par cette programmation à contribuer à la déstigmatisation de cette expérience humaine. Elle a conduit récemment une recherche en collaboration avec le ministère de l’Éducation, du
Loisir et du Sport (MELS) sur le soutien scolaire de jeunes collégiens présentant un trouble mental ou un
indice sérieux d’un trouble mental. Dans cette foulée, elle élabore un projet de recherche-action avec un
établissement collégial et plusieurs partenaires. Elle s’intéresse par ailleurs au rétablissement des personnes présentant des troubles mentaux et de leur famille aussi bien dans son enseignement, dans la
recherche que dans son engagement communautaire. Elle est membre de l’équipe scientifique du Centre
jeunesse de Québec – institut universitaire (CJQ-IU) et du centre de recherche sur l’adaptation des jeunes et des familles à risque (JEFAR) de l’Université Laval. Elle a été membre du Centre interdisciplinaire
de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS), rattaché à l’Institut en réadaptation physique de Québec (IRDPQ), de 2000 à 2010.
TÉTREAULT, S. - Sylvie Tétreault est professeure titulaire au Département de réadaptation à l’Université
Laval. Elle possède un baccalauréat en ergothérapie, une maîtrise en sciences cliniques et un doctorat
en service social. Elle est chercheure au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) et chercheure associée de l’Équipe de recherche en innovation et soutien transdisciplinaire (ÉRIST). Elle est membre du Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR). Elle est auteure de nombreux articles et conférences, autant au plan national qu’international. Ses
intérêts sont orientés vers l’enfant handicapé et sa famille, l’inclusion et la participation sociale et finalement les politiques sociales et le soutien aux familles.
TRIFIRO, H. - Hélène Trifiro est psychologue et directrice du Centre de soutien aux études et de développement de carrière et du Bureau de soutien aux étudiants en situation de handicap de l’Université de
Montréal. Depuis 20 ans, aux Services aux étudiants de l’Université de Montréal, elle a développé plusieurs projets liés à la réussite et au soutien aux études, tel que le service du soutien à l’apprentissage, le
Programme Contact-Études et le projet Interordres : Nouvelles populations en situation de handicap.
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VIENNEAU, R. - Raymond Vienneau est professeur agrégé en psychopédagogie à l’Université de Moncton
et chercheur régulier au LISIS. Il a occupé différentes fonctions dans le milieu scolaire et au ministère de
l’Éducation du Nouveau-Brunswick, dont celle d’agent pédagogique provincial, responsable de l’adaptation scolaire. Il a aussi assumé la fonction de vice-doyen à la Faculté des sciences de l’éducation. Il a
plusieurs publications à son actif dont un numéro de la publication de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) sur la pédagogie actualisante et un ouvrage universitaire dédié aux
théories de l’apprentissage et les pratiques actuelles en enseignement (en réédition).
WRIGHT, A. - Alan Wright, Ph.D., est vice-prévôt enseignement et apprentissage à l’Université de Windsor. Il y est responsable de la direction et de la gestion du Centre pour l’enseignement et l’apprentissage,
de même que du développement des politiques, des pratiques, et des programmes centrés sur
l’apprentissage a l’université. Précédemment, M. Wright a été directeur des études de premier cycle à
l’Université du Québec et professeur associé en éducation à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR),
campus de Lévis. Son travail dans le domaine de l’éducation inclut autant la tenue d’ateliers et le développement de programmes d’études dans de nombreux pays que des contributions significatives à la
littérature professionnelle pour améliorer l’enseignement universitaire et l’apprentissage.
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Notes :
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Mieux comprendre
la différence pour
changer le monde
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