CONFÉRENCE DU FORUM DES SAVOIRS “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire VERCORS À LA RECHERCHE DE LA DIGNITÉ HUMAINE Spécial centenaire de sa naissance : 1902-2002 CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1000-113 VERCORS, À LA QUÊTE DE LA DIGNITÉ HUMAINE conférence d’Éric Lowen donnée le 15/11/2002 à la Maison de la philosophie à Toulouse Écrivain français né en 1902, Vercors fut le fondateur des Éditions de Minuit en 1942 pour résister par la culture à la tyrannie allemande et à ses sbires de Vichy. Son œuvre tout entière est placée sous le signe de la recherche de la dignité humaine. Un représentant discret de l’Humanisme français du 20ème siècle, mais dont l'œuvre maitresse, Le Silence de la Mer, fonde la notion de résistance culturelle. Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 2 VERCORS À la recherche de la dignité humaine PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN I VERCORS, L’ÉCRIVAIN ET SON ÉPOQUE 1 - Un écrivain engagé de la seconde partie du 20ème siècle 2 - Aperçus biographiques (1902-1991) 3 - La tragédie de la guerre et la conscience humaine face à l’abomination, au centre de l’oeuvre 4 - Ses principaux ouvrages (la tripartition de son œuvre) II DE JEAN BRULLER À VERCORS, L’ITINÉRAIRE D’UNE MÉTAMORPHOSE 1 - L’impact de la première guerre mondiale, entre nihilisme et génération perdue 2 - L’expérience de la guerre et l’engagement dans la résistance - la naissance de Vercors 3 - La trahison de la France par des français - le régime de l’infamie (été 42) 4 - La résistance spirituelle 5 - La conscience de la barbarie et le combat contre l’abomination III LA CRÉATION DES ÉDITIONS DE MINUIT ET DU SILENCE DE LA MER 1 - La création des Éditions de Minuit clandestines 2 - Il devient écrivain par nécessité et écrit le Silence de la Mer 3 - La parution du Silence de la mer (1942) IV LA QUÊTE DE LA DIGNITÉ HUMAINE 1 - Qu’est-ce que l’homme ? (Les animaux dénaturés) 2 - Où finit l’animal ? Où commence l’Homme ? C’est quoi être “humain” ? 3 - La condition d’homme et la qualité d’homme - la conquête de la dignité humaine 4 - À la recherche d’un nouvel humanisme qui redonne son sens à la vie - l’anti-oedipe 5 - La confiance retrouvée dans l'être humain, l’empathie avec tous les hommes V CONCLUSION 1 - Un humanisme forgé par la nécessité de répondre au pire des anti-humanismes 2 - La nécessité de la défense de l’homme et de sa dignité ORA ET LABORA Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 3 Document 1 : Œuvres principales de Vercors. Recueils de dessins - Vingt et une recettes pratiques de mort violente (1926) - Un homme coupé en tranches (1929) Récits et nouvelles - Souffrance de mon pays (1945) - Portrait d’une amitié (1945) - Sables du temps (1945) - Les Armes de la nuit (1946) - Les Yeux et la lumière (1948) - Plus ou moins homme (1950) - La Puissance du jour (1951) - Les Animaux dénaturés (1952) - Divagations d’un Français en Chine (1956) - Colères (1956) - Sylva (1961) - Sept sentiers du désert (1972) - Ce que je crois (1975) - Les Chevaux du temps (1977) - Des pas dans le sable : Nous avons été heureux, L’oubli (1944), Quatre-vingt-treize (1952) - Portrait d’une amitié (1946) - La bataille du silence (essai en trois parties) Mémoires - Cent Ans d’histoire de France : Moi Aristide Briand (1981) ; Les Occasions perdues (1982) ; Les Nouveaux Jours. Esquisse d’une Europe (1984) - Journal Document 2 : Ce texte fut imprimé recto-verso, sur un feuillet séparé, et inséré dans la première édition clandestine du Silence de la mer, datée du 20 février 1942, au format de 16,5 cm sur 11,5 cm. Manifeste des Éditions de Minuit En un autre temps, on exilait des gens coupables de préférer la Phèdre d'Euripide à celle de Racine, Gloire de la France, prétendait le tyran d'alors. Aujourd'hui, on interdit la physique d'Einstein, la psychologie de Freud, les chants d'Isaïe. Défense de réimprimer Meredith, Thomas Hardy, Katherine Mansfield, Virginia Woolf, Henry James, Faulkner, tous les autres que nous aimons. «N'exposez plus dans vos vitrines Shakespeare, Milton, Keats, Shelley, les poètes et les romanciers anglais de tous les temps», prescrit, par ordre de la Propagande allemande, le Syndicat des Libraires. Quant à la littérature française, la voici «contingentée» à son entrée en Belgique, en Hollande, en Grèce, partout où s'organise la Nouvelle Europe. Dès le mois de septembre 1940, le Syndicat des Éditeurs signait «une convention de censure avec les autorités d'occupation». Un avertissement au public déclarait : «En signant cette convention, les autorités allemandes ont voulu marquer leur confiance à l'Édition. Les Éditeurs, eux, ont eu à cœur de donner à la pensée française le pouvoir de continuer sa mission tout en respectant les droits du vainqueur», et «les autorités allemandes enregistrèrent avec satisfaction l'initiative des Éditeurs». À une autre époque de l'Histoire française, des préfets «annulaient» les écrivains qui refusaient de faire l'éloge de leur maître. Le maître disait des autres : «Je leur ai ouvert mes antichambres et ils s'y sont précipités.» Il existe encore en France des écrivains qui ne connaissent pas les antichambres et refusent les mots d'ordre. Ils sentent profondément que la pensée doit s'exprimer. Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 4 Pour agir sur d'autres pensées, sans doute, mais surtout parce que, s'il ne s'exprime pas, l'esprit meurt. Voilà le but des Éditions de Minuit. La propagande n'est pas notre domaine. Nous entendons préserver notre vie intérieure et servir librement notre art. Peu importe les noms. Il ne s'agit plus de petites renommées personnelles. Peu importe une voie difficile. Il s'agit de la pureté spirituelle de l'homme. Pierre de Lescure Document 3 : Je n'ai jamais été de ces dupes machiavéliques. J'étais sûr que si la France laissait Hitler s'armer et entreprendre son sinistre programme, elle payerait son inaction de sa liberté, sinon même, peut-être, de son existence. Mais cela posait à ma conscience un problème terrible: celui de la guerre préventive. Car je continuais de dénier à la guerre le droit d'être employée comme moyen politique. Avant d'avoir recours à la violence, il me semblait encore qu'il fallait avoir épuisé toutes les possibilités d'un règlement diplomatique. Celles-ci même épuisées, qu'il fallait conserver la chance de voir se développer dans la situation des éventualités plus favorables - un soulèvement populaire, une révolte de l'armée allemande, une déliquescence du parti nazi dans les dissensions intérieures, comme une fois déjà cela s'était produit lors de la Nuit des longs couteaux, quand Hitler avait manqué de peu d'être renversé et fait assassiner ses plus proches compagnons. Au lieu que le premier obus, ce serait la fin de tous ces possibles et le déchaînement sans retour d'une tuerie sans fin. Même quand le Führer, sur un coup de poker, fit réoccupe: ses troupes encore peu nombreuses la rive gauche du Rhin, et sans doute une réplique brutale de l'armée française l'aurait reculer et peut-être perdre la face, je fus encore de ceux qui se dirent dirent: « Pas un coup de canon... » Je savais que j'avais tort. M je savais aussi qu'avant plusieurs années Hitler n'aurait pas suprématie militaire indispensable à ses plans belliqueux pendant ces années, pensais-je, tant de choses peuvent survenir Il se fit ainsi, au long de ces étapes de l'ascension hitlérienne une sorte d'échelonnement, parmi les esprits pacifistes. Il y ceux qui, dès 1933, dès les premiers crimes nazis, eurent le cour de se renier, convaincus que la paix ne s'achète pas au prix victimes. Je n'en fus pas et je rends aujourd'hui (et je rendis bientôt) un hommage contrit à leur vaine clairvoyance. Il y eut ceux qui abjurèrent leur conviction trois ans plus tard, quand je ne me résolvais pas encore à les imiter, malgré l'ultime occasion que nous donnait Hitler d'éviter, par une violence restreinte, une bien plus énorme conflagration. Il y eut ceux qui attendirent, pour se désabuser, qu'éclatât la guerre d'Espagne. Ils furent, je pense, les plus nombreux. L'écrasement de la République espagnole, par les chars et les avions de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie venus au secours de Franco, fut pour beaucoup de Français un traumatisme dont ils conservent aujourd'hui encore les traces indélébiles ; car ils ne se pardonnent pas l'inaction d'une France socialiste laissant étrangler à sa porte une république amie, tandis que Hitler y éprouvait, avec son complice Mussolini, un nouvel armement destiné à culbuter le nôtre. Il y eut ceux que la longue agonie du peuple espagnol ne suffit pas encore à ébranler, et qui ne cédèrent qu'après l'Anschluss, la capture de l'Autriche par le IIIème Reich; ou qu'après l'humiliation de Munich; ou qu'après l'invasion de la Bohème ; ou qu'après celle de la Pologne ; ceux enfin qui, comme Henri Lecoin ou Jean Giono, restèrent jusqu'au bout fidèles à leur pacifisme, préférant même se soumettre et vivre dans l'esclavage plutôt que d'accepter d'entrer en guerre, et se firent emprisonner pour l'avoir dit. Où placerais-je, personnellement, ma propre conversion ? En fait, si le coup décisif me fut porté par la guerre d'Espagne, ce fut moins une conversion subite qu'un effritement accéléré par le naufrage de l'Autriche, de l'Albanie. Lors de Munich, tout était dit. J'avais admis, la mort dans l'âme mais en toute certitude, que contre Hitler la guerre était le seul recours. Et, honnêtement, je m'y préparai. Prélude à une métamorphose La bataille du silence, 1967 Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 5 Document 4 : Est-ce que cela ne vous a jamais tourmenté ? Quand, dans les jours heureux, allongé au soleil sur le sable chaud, ou bien devant un chapon qu'arrosait un solide bourgogne, ou encore dans l'animation d'une de ces palabres stimulantes et libres autour d'un “noir” fleurant le bon café, il vous arrivait de penser que ces simples joies n'étaient pas choses si naturelles. Et que vous vous obligiez à penser à des populations aux Indes ou ailleurs, mourant du choléra. Ou à des Chinois du Centre succombant à la famine par villages; ou à d'autres que les Nippons massacraient, ou torturaient, pour les envoyer finir leurs jours dans le foyer d'une locomotive. Est-ce que cela ne vous tourmentait pas, de ne pouvoir leur donner plus qu'une pensée était-ce même une pensée ? Était-ce plus qu'une imagination vague ? Fantasmagorie bien moins consistante que cette douce chaleur du soleil, le parfum du bourgogne, l'excitation de la controverse. Et pourtant cela existait quelque part, vous le saviez, vous en aviez même des preuves : des récits indubitables, des photographies. Vous le saviez et il vous arrivait de faire des efforts pour ressentir quelque chose de plus qu'une révolte cérébrale, des efforts pour «partager». Ils étaient vains. Vous vous sentiez enfermé dans votre peau comme dans un wagon plombé. Impossible d'en sortir. Cela vous tourmentait parfois et vous vous cherchiez des excuses. «Trop loin», pensiezvous. Que seulement ces choses se fussent passées en Europe ! Elles y sont venues : d'abord en Espagne, à nos frontières. Et elles ont occupé votre esprit davantage. Votre cœur aussi. Mais quant à «ressentir», quant à «partager»... Le parfum de votre chocolat, le matin, le goût du croissant frais, comme ils avaient plus de présence... Vous vous êtes replié sur la France, sur Paris, un peu comme on dit : nous nous battrons sur la Marne, sur la Seine, sur la Loire... Bientôt ce furent vos propres amis dont chaque jour vous apprenait l'emprisonnement, la déportation ou la mort... Vous ressentiez cruellement ces coups. Mais quoi de plus ? Vous restiez enfermé, à double tour, dans votre wagon sans fenêtre. Et le soleil dans la rue, la tiédeur d'une alcôve, le maigre jambon du marché noir continuaient d'avoir pour vous une présence autrement réelle que les cris d'agonie de ceux dont quelque part on brûlait les pieds et les mains. Pourtant, cette sordide solitude, il m'est arrivé d'en sortir. Le songe, 1943 Document 5 : Passage clef de la philosophie anti-fataliste de Vercors : l’homme n’est homme que quand il se dresse contre le Fatum, attitude profondément ulyssienne. On s'est beaucoup moqué de moi, ces derniers temps. Chose curieuse, Jean Paulhan et mon ami Wurmser se sont trouvés d'accord au moins sur une chose, c'est pour ironiser sur mon goût excessif pour les «cas de conscience». Eh bien, ils ont raison. J'avoue mon goût excessif pour les cas de conscience. La raison en est simple : il n'est qu'un lieu où la tragédie prend pour moi tout son sens, et c'est dans la conscience. Le fatum m'ennuie. Je ne me sens pas concerné. Si je suis dans un train qui écrase mon frère, qu'est-ce que j'y puis ? Je pleurerai mon frère, je maudirai le ciel - mais pas plus que si mon frère était mort de pleurésie. Je ne reconnais la tragédie du fatum que dans la révolte des hommes contre lui. Jamais quand ils le subissent et s'y soumettent. Or refuser au « cas de conscience », c'est déjà se soumettre, plus moins directement, au fatum. C'est pourquoi, par exemple, n'aime guère Œdipe. Qui ne trouve rien de mieux à faire que de punir soimême en s'aveuglant parce que le ciel l'a trompé. Œdipe s'efface de la tragédie à l'instant même où, à mes yeux, celle-ci commence vraiment : quel chemin sa conscience va-t-elle dicter celui qu'un destin stupide a fait criminel malgré lui ? Se tuer ou crever les yeux n'est pas une solution, c'est éluder le vrai problème, le seul qui compte et comporte une grandeur humaine comment rétablir la victoire de l'Homme sur le fatum ? Comme faire triompher la révolte contre le mal imposé par la nature et ses forces aveugles, - et aussi contre tous les Créons du monde qui s'allient au fatum en vue de faciliter leurs desseins ? Sûrement pas en se rendant aveugle à son image. Il n'est de crime pour un homme que s'il l'a commis en toute « conscience ». Rien de pareil chez Œdipe. Quatre-vingt-treize Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 6 Document 6 : La qualité d’homme ne nous est pas donnée avec notre dépouille, elle ne peut donc nous être reprise, mais elle monte et descend en nous mêmes comme l’aiguille du baromètre selon notre tension intérieure, notre “climat”,- et nos pensées, et nos actes. La puissance du jour, 1951 Document 7 : Si ce qui fait l’Homme - comme je le crois - est sa rébellion contre sa condition naturelle, Œdipe est le contraire de l’Homme. Les pas dans le sable, 1954 Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 7 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et laissez-vous guider en quelques clics : [email protected] 2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique. Envoyez-nous un email avec le code de la conférence et laissez-vous guider en quelques clics : [email protected] 3 - VENTE PAR CORRESPONDANCE : vous trouverez des bons de commande à tarif préférentiel dans notre CATALOGUE AUDIOTHÈQUE, sur notre site et à la MAISON DE LA PHILOSOPHIE. 4 - À la MAISON DE LA PHILOSOPHIE à Toulouse. 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Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 8 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Conférences sur des auteurs ayant influencé ou en relation avec Vercors - Victor Hugo, mystique du progrès et de la liberté - Saint-Exupéry, vie et œuvre philosophique - Saint-Exupéry et l’engagement pour l’Humanité - Message et héritage de Saint-Exupéry - George Orwell et la dénonciation des totalitarismes 1000-112 1000-019 1000-075 1000-076 1000-123 Conférences autour de notions évoquées dans la conférence - Universalité de la condition humaine et unicité de chaque individu - Ancienneté et modernité de l’Humanité - La nature humaine - La condition humaine - La conscience de l’Humanité - La dignité humaine - Respect de la vie, respect des vivants - Le devoir de désobéissance - Éloge de la Culture, éloge des cultures - L’Humanisme ou la mort ! - Démocratie et humanisme - Liberté, j’écris ton nom... 1600-119 1600-132 1600-159 1600-160 1600-131 1600-130 1600-129 1600-120 1600-139 1600-118 1600-141 1600-143 Conférences sur l’histoire de la philosophie - Héraclite et le devenir - Démocrite et l’atomisme - Le théâtre de la variété ou la démocratie athénienne selon Platon, par Noémie Villacéque - Aristote et l’éthique à Nicomaque - La philosophie du plaisir d’Épicure - Épicure et le plaisir, par Yves Belaubre - La grande bibliothèque d’Alexandrie - Sénèque et le stoïcisme romain - Avicenne et la raison, par Dominique Urvoy - L'apport de la civilisation arabe au moyen-âge, un héritage remis en cause par l'ouvrage de Sylvain Gouguenheim, par Habib Samrakandi - Montaigne et l’humanisme - Vanini, philosophe méconnu, méprisé, diabolisé, par Matthias Klemm - Descartes et la méthode, par Mickaël Dubost - Spinoza et le bonheur, par Mickaël Dubost - Leibniz et la question du mal, par Mickaël Dubost - Hume et l’habitude, par Mickaël Dubost - Condillac et la sensation, par Mickaël Dubost - L’Encyclopédie et la philosophie des Lumières - Voltaire et la religion - Voltaire et l’affaire Calas - La singularité philosophique de Jean-Jacques Rousseau, par Eliane Martin-Haag - Adam Smith et l’économie, par Jacques Passerat - Olympe de Gouges, héritière des lumières, par Betty Daël - Kant et l’absolu, par Mickaël Dubost - Victor Schoelcher, l’homme de l’abolition française de l’esclavage - Nietzsche ou le combat contre l'utopie et la réalité chrétiennes, par Yannick Souladié - Dostoïevski face à l'athéisme, par Yannick Souladié - Bernard Bolzano corrige Kant, par Ghislain Vergnes - William Morris : socialisme et design, par John William - Jaurès, un philosophe majeur, par Jordi Blanc 1000-141 1000-130 1000-212 1000-176 1000-203 1000-165 1000-013 1000-007 1000-131 1000-241 1000-040 1000-234 1000-137 1000-138 1000-139 1000-147 1000-155 1000-074 1000-156 1000-129 1000-224 1000-166 1000-087 1000-158 1000-133 1000-220 1000-240 1000-088 1000-222 1000-228 Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 9 - Jaurès et la loi 1905 sur la laïcité - Wittgenstein, entre Vienne et Cambridge, par Yoann Morvan - Teilhard de Chardin et l’évolution - Vercors, à la quête de la dignité humaine - Camus ou la voie de la sagesse, par Christiane Prioult - Logique et épistémologie dans l’oeuvre de Carnap, par Xavier Verley - Marguerite Yourcenar, l’itinéraire d’une sage, par Valéria Rousseau - Marguerite Yourcenar, l’écriture du “moi” dans le labyrinthe du monde, par Valéria Rousseau - Sartre et l’existentialisme - Guy Debord : la philosophie subversive réalisée, par Ghislain Vergnes - Popper et la connaissance, par Mickaël Dubost - Jean-Pierre Vernant et l’hellénisme 1000-218 1000-153 1000-067 1000-113 1000-144 1000-239 1000-124 1000-207 1000-149 1000-211 1000-135 1000-235 Quelques livres sur le sujet - Le silence de la mer et autres œuvres, de Vercors, préface et analyse d’Alain Riffaud, collection Omnibus, 2002 - Historia, N°666 , dossier spécial : “1942, l’été de l’infamie nationale”, juin 2002 - Les voix de la liberté, les écrivains engagés au 19ème siècle, Michel Winock, Seuil, 2001 - L’homme révolté, Albert Camus, 1951 - Le yogi et le commissaire, Arthur Koestler, 1945 Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-113 : “Vercors, à la recherche de la dignité humaine” - 15/11/2002 - page 10