Dans un cycle diplophasique, la méiose précède immédiatement la fécondation, l’organisme est diploïde ou
diplonte. Savoir schéma. La x sexuée permet d'obtenir 2 sortes de cellules diploïdes et haploïdes qui se succèdent
au cours du temps contrairement à la reproduction conforme.
Rem : si la fécondation est suivie par la méiose immédiatement , l'organisme sera haploïde ex mousses, certains
champignons...
II- Brassages géniques au cours de la rep sexuée et diversification des individus : ex p 14
A- Un exemple des drosophiles : ex p 14
On croise des individus porteurs d'un ou plusieurs caractères connus sous deux formes alléliques = hybridisme. On doit
travailler sur au moins deux gènes = dihybridisme pour illustrer le brassage des gènes. Si on travaille avec 1 seul gène =
monohybridisme, le génotype peut être masqué par le phénotype car les allèles sont présents en deux exemplaires et l'un
peut être dominant par rapport à l'autre ( récessif). Seul l'allèle dominant s'exprime et apparaît ds le phénotype.
Définitions génotype et phénotype à savoir et convention d'écriture.
B- Brassages au cours de la méiose :
1- Brassage interchromosomique en métaphase-anaphase ( sans crossing-over) : TP2-Drosophiles- p 14 à 19
Il se produit systématiquement en anaphase I et II de méiose. Il s'agit de la ségrégation aléatoire des paires de
chromosomes en métaphase/anaphase I ou des chromatides en anaphase II. Tout dépend de la disposition des
chromosomes en métaphase puis de leur séparation en anaphase.
pour n = 23 paires, 223 combinaisons d'allèles possibles en théorie.
Voir schémas drosophiles pour 2 paires = 22 dispositions équiprobables = 4 sortes de gamètes 2 à 2 identiques
possibles. En TP, l'équiprobabilité des phénotypes d'une descendance F2 suite à un test-cross signe ce brassage
interchromosomique si on étudie au moins 2 gènes hétérozygotes.
Voir schémas à savoir refaire avec légende complète et phases de méiose renseignées
2- Brassage intrachromosomique en prophase I : savoir schémas parfaitement pour 3 gènes
Les chromosomes appariés en prophase I de méiose ont des chromatides enchevêtrées qui peuvent échanger des portions
de chromatides ( chiasmas voir photos). Cet échange permet de créer de nouvelles combinaisons alléliques sur chaque
chromatide dite recombinée. Ceci n'est utile que si on étudie des gènes hétérozygotes et liés sur une même paire.
Le co ne se produit pas à chaque méiose, plus les gènes sont éloignés, plus la probabilité que le co se produise
augmente en prophase I ( sur 100 méioses, 30 ou 40 méioses seront concernées par exemple).
La supériorité des phénotypes de types parentaux à ceux des types recombinés dans une descendance F2 signe le cumul
du brassage intrachromosomique et du brassage interchromosomique dans certaines méioses si on étudie au moins 2
gènes hétérozygotes.
Conclusion : les deux brassages se cumulent. Il faut tenir compte des méioses sans CO, qui donnent aussi des TP, ils
s'ajoutent à ceux des méioses avec CO d'où TP >> TR lorsque les gènes sont liés.
REM : On estime que si 50 % des méioses donnent des recombinaisons alors les gènes sont considérés comme
indépendants génétiquement ( mais liés physiquement). Chez l'homme, 100 locus hétérozygotes par paire
soit pour 1 locus, 2 allèles différents donc 2 associations différentes possibles
pour 2 locus, 2 2 associations différentes, pour 100 locus , 2 100 associations différentes en théorie soit une diversité déjà
considérable des associations alléliques par paire de chromosomes.
C- Brassage au cours de la fécondation :
rappel définition fécondation
Pour deux gènes hétérozygotes – ex drosophiles, savoir faire l'échiquier de croisement d'un test cross et son
commentaire qui montre combien de nouveaux phénotypes et surtout de nouveaux génotypes apparaissent car c'est
cela qui crée de la diversité chez les descendants.
Rem : connaître les fréquences possibles dans les test-cross, selon que les gènes sont liés ( TP >> TR) ou indépendants
( TP = TR avec 4x 25 %) cf TP Drosophiles
III- Anomalies survenant au cours de la méiose et de la fécondation et contribution à la biodiversité :
A) A nomalies géniques : qui concerne un ou quelques gènes ex nombreux gènes codant pour globines humaines
situés à proximité sur 1 ou 2 chromosomes.
–rappel : un gène est une portion d’ADN ou séquence nucléotidique qui gouverne la synthèse d’une protéine elle-
même séquencée en acides aminés AA. ( lipides et glucides non séquencés, constitués de CHO principalement)
–Un crossing-over inégal en prophase I aboutit à la duplication de gènes sur le même chromosome.
–Des mutations sur les nucléotides ensuite permettent la diversification des séquences nucléotidiques de ces
gènes tout en maintenant un % élevé de similitudes à partir du gène ancestral. On obtient une famille