santé
MAGAZINE
ESSENTIEL
PRÉVENTION
Urgences, mode d’emploi
FÉVR. 2008 - Nº 3
BIMESTRIEL DES ADHÉRENTS DES MUTUELLES D’HARMONIE MUTUELLES
Drogue:
détecter
et aider
SANTÉ
Chirurgie
esthétique :
ce qu’il faut
savoir
SOCIÉTÉ
01_COUV_HARMONIE MUTUELLE -ESM N3 31/01/08 21:58 Page 1
13
L’urgentiste est
un médecin
spécialement
formé pour
répondre aux
appels.
SOMMAIRE
SOCIÉTÉ 7
3ACTUALITÉS
7
Prendre sur son
temps libre. Et
transmettre des
compétences.
10
À l’annonce d’une
maladie grave, les
moments de
solitude sont
nombreux.
SANTÉ 13MUTUELLE 25
7BÉNÉVOLAT : DONNER POUR EXISTER
Sengager dans le bénévolat même
en ayant peu de temps.
10 MALADIE GRAVE : COMMENT RÉAGIR?
Faire face à un véritable
bouleversement seul et avec
ses proches.
12 CHIRURGIE ESTHÉTIQUE : CE QU’IL FAUT
SAVOIR
Les précautions à prendre lorsque l’on
recherche la perfection.
13 URGENCES : MODE D’EMPLOI
Savoir que faire dans les premières
minutes en cas d’urgence.
18 BIEN CHOISIR SON ÉQUIPEMENT OPTIQUE
Lunettes, lentilles, quelques rappels
pour s’y retrouver.
20 SCANNER
Une photo précise, sous forme
de coupe, de l’organisme.
22 DROGUE : DÉTECTER ET AIDER
À quels signes reconnaître quelqu’un
qui se drogue ? Et comment l’aider ?
25 VOTRE MUTUELLE, PAGES SPÉCIALES
De la page 25 à la page 32, pages
spéciales, actualité, conseils pratiques
sur les garanties proposées par votre
mutuelle, les services mis à votre
disposition.
Contact lecteurs : [email protected]
Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre III du code de la
mutualité). Siret : 479834 012000 11. Centre Espace Performance, Bât. G, 35769 Saint-Grégoire Cedex. Tél. : 02 23 25 24 00 Directeur
de la publication : Guy Herry Directrice presse-rédactrice en chef : Anne-Marie Guimbretière Assistante de direction : Armelle
Collouard Rédactrices en chef adjointes pages spéciales : Marie-France Lacour, Brigitte Imber “Essentiel Santé Magazine” est
sous copyright Tirage : 1 874700 exemplaires Le numéro : 0,49 L’abonnement : 2,45 Publication membre de l’ANPCM,
du SPS et de la FNPS Conception-réalisation : Paris Photo de couverture : I. Hanning/REA Impression :
Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné Cedex N° Commission paritaire : 0912 M 08162
ISSN : 1771-2718 Dépôt légal : à parution.
De vous à nous
Une question de santé? Un sujet de société
ou une réaction à un article publié ?
La rédaction du magazine est attentive
à toutes les suggestions qu’elle reçoit.
N’hésitez pas à nous écrire et à nous
communiquer vos souhaits.
Par mail : essentielsantemagazine@
harmonie-mutuelles.fr
Par courrier : Essentiel Santé Magazine,
Centre Espace Performance, Bât. G,
35769 Saint-Grégoire Cedex.
Ce numéro comporte quatre encarts : “Assemblées de section
2008” pour l’Est, “Assemblées départementales” pour
l’Ouest, “Assemblée de section” pour l’Ille-et-Vilaine,
et “Harmonie Santé Services” pour Mutuelle Atlantique.
02_SOMMAIRE_N3 31/01/08 22:49 Page 2
Essentiel Santé Magazine - février 2008 3
ALD :
agir vrai !
Aujourd’hui, près de 8 millions
d’assurés ont une “affection
de longue durée”, dite ALD.
Les soins correspondants leur
sont, en principe, remboursés
à 100 % du tarif conventionnel
par l’assurance maladie. Mais en
réalité, selon un rapport officiel,
des sommes non négligeables
peuvent rester à la charge
de ces personnes, en raison
du forfait hospitalier, de la
franchise instaurée en 2004,
et surtout des dépassements
pratiqués par les professionnels
de santé. La Haute Autorité
de Santé, dans un avis récent,
évoque l’incohérence des
objectifs en matière de qualité
des prises en charge médicales.
À l’occasion de la loi de
financement de l’assurance
maladie pour 2008, le
gouvernement n’a retenu
aucune des mesures qui lui
étaient proposées pour limiter
les dépassements. Il a aggra
les restes à charge, notamment
des personnes en ALD en
instaurant de nouvelles
franchises. Il a remis en cause
la solidarité bien-portants/
malades, en ne faisant payer
que les malades. Est-ce
cohérent ?
Les dépenses des personnes en
ALD représentent près de 60 %
des remboursements de
l’assurance maladie. C’est
pourquoi il est urgent d’agir
“vrai” pour permettre un accès
plus équitable à des soins de
qualité. C’est l’objectif que
visent les mutuelles d’Harmonie
Mutuelles en soutenant
le développement de “Priorité
santé mutualiste”.
Guy Herry
Président d’Harmonie Mutuelles
ACTUALITÉ
Les franchises médicales
en pratique
La franchise sur les médicaments est
de 50 centimes d’euro par boîte. Les
50 centimes d’euro sont déduits du rem-
boursement effectué par l’assurance
maladie. Par exemple, pour une boîte
de médicaments coûtant 10 euros, rem-
boursée à 65 %, l’assurance maladie
remboursera 6 euros au final (6,50 euros
moins 0,50 euro de franchise). Pour les
personnes bénéficiant du tiers payant,
le montant de la franchise sera déduit
sur un remboursement ultérieur, une
consultation par exemple.
La franchise sur les actes paramédi-
caux est de 50 centimes d’euros par
acte. Il s’agit de tous les actes effec-
tués par les infirmiers, les masseurs-
kinésithérapeutes, les orthoptistes, les
orthophonistes et les pédicures. Si plu-
sieurs actes sont effectués par un même
professionnel de santé dans la même
journée, un plafond de 2 euros par jour
a été mis en place. Par exemple, si la
même infirmière passe pour effectuer
trois actes, le matin puis le soir, la fran-
chise ne pourra excéder 2 euros pour la
journée, même si ce sont 6 actes qui
ont été réalisés.
La franchise sur les transports est de
2 euros par transport. Elle concerne
les transports en taxi, véhicule sani-
taire léger et ambulance. Elle ne s’ap-
plique pas en cas d’urgence. Un pla-
fond journalier est fixé à 4 euros par
jour par transporteur pour un même
patient. Cela veut dire par exemple
qu’en cas d’aller-retour en transport
sanitaire, les deux trajets sont soumis
à la franchise, soit 4 euros au total.
Qui est concerné ?
Tous les assurés, y compris les per-
sonnes en affection de longue durée
(ALD), à l’exception des bénéficiaires
de la couverture maladie universelle
complémentaire, des enfants et jeunes
de moins de 18 ans, et des femmes
enceintes. Le montant global des fran-
chises pour chaque patient est pla-
fonné à 50 euros par an.
ÉDITO
Le gouvernement a annoncé l’été dernier une série de mesures
visant à réduire les dépenses de l’assurance maladie. Une bonne
partie d’entre elles met les patients à contribution.
Franchises non
remboursées : pourquoi?
Les mutuelles ne peuvent prendre en charge
les franchises dans le cadre des contrats
responsables. Si elles le faisaient, les
contrats se verraient appliquer une taxe qui
entraînerait une hausse de cotisations d’au
moins 10 % pour les adhérents.
BSIP
03 EDITO_N3 31/01/08 23:00 Page 3
Les modalités pour bénéficier de l’aide à l’ac-
quisition d’une complémentaire santé vien-
nent d’être simplifiées par la mise en place
d’un chèque santé. Le “chèque santé”, ou aide,
pour une complémentaire santé, s’adresse aux
personnes dont les revenus sont au-dessus du
plafond donnant droit à la CMU (606 par
mois), mais inférieurs à 727 par mois (pour
une personne seule en métropole).
Pour en bénéficier, les personnes concernées
doivent remplir un formulaire et joindre les
pièces justificatives nécessaires (résidence,
ressources…). En cas d’acceptation de
leur demande, elles recevront une attes-
tation-chèque (d’une valeur de 100
à 400 , par personne composant
le foyer en fonction de son âge
ou de sa situation familiale) à transmettre à
l’organisme complémentaire de leur choix.
Contactez votre caisse d’assurance maladie
du régime obligatoire ou allez sur le site de
l’assurance maladie : www.ameli.fr/.
Un chèque santé pour
les foyers les plus modestes
SUR INTERNET
www.automesure.com
Un outil d’aide au suivi
de sa santé, pour mieux
se soigner ou prévenir
certaines maladies, sans
toutefois se substituer au
médecin. Mis au point par
l’École de médecine
Broussais-Hôtel-Dieu à Paris,
ce site propose une douzaine
de “check-up”, dont un test
de dépendance à l’alcool.
www.cmu.fr
La couverture maladie
universelle de base (CMU),
garantissant l’accès aux soins
des personnes démunies,
concerne aujourd’hui 1,7 million
de personnes en France.
Et 4,8 millions de personnes
bénéficient de la CMU – C (soit
une prise en charge à 100 %
de leur soin).
Un site à consulter pour toute
information pratique : conditions
pour y avoir droit, démarches à
effectuer, liste des organismes
complémentaires volontaires…
www.conso.net :
l’outil pour consommer
plus “juste
Récemment enrichi, le site
de l’Institut national de la
consommation (INC) offre
encore plus d’informations
pratiques, dont des liens avec
les 18 associations nationales
de consommateurs agréées,
ou encore, par exemple, un
tableau de bord budgétaire,
à télécharger, pour suivre
et calculer son budget.
c’est le montant des économies
réalisées, en 2007, par l’assurance
maladie grâce au programme de lutte contre les abus et les fraudes,
qu’ils émanent de patients, de professionnels et d’établissement de santé,
ou d’employeurs.
ACTUALITÉ
Social :
une base de données pour
des informations localisées
www.bdsl.social.gouv.fr
La Base de données sociales localisées
(BDSL) qui rassemble des données
issues d’une quinzaine d’organismes
institutionnels (ministères, conseils
généraux, Cnaf, Cnam, Unedic…) est
désormais accessible à tout public.
Cette base contient une cinquantaine
d’indicateurs (chômage, logement,
accès aux soins, etc.). Elle permet ainsi
des comparaisons entre les territoires
et un suivi dans le temps.
Les Français aux bons
soins de leurs dents
Avec désormais plus de deux tiers des
Français qui se rendent au moins une
fois par an chez leur chirurgien-dentiste,
la prévention porte ses fruits, déclare
l’Association dentaire française (ADF).
Côté tendance, les patients qui hier
consultaient en cas de douleur, puis pour
remplacer des dents absentes, se pré-
occupent désormais de plus en plus de
prévention et d’esthétique.
GETTY IMAGES/P. DAZELLEY
116 millions d’euros
GETTY IMAGES
GETTY IMAGES
4Essentiel Santé Magazine - février 2008
04_06_Actualite_N3 29/01/08 5:50 Page 4
Il n’est pas toujours facile pour les
futures mamans de savoir quelle ali-
mentation convient le mieux à leur
santé et à celle de
leur bébé. C’est
pourquoi l’Ins-
titut national
de prévention et
d’éducation pour
la santé (Inpes)
vient de mettre à
leur disposition Le
guide nutrition pen-
dant et après la gros-
sesse, qui leur permet
de disposer de repères
validés par des pro-
fessionnels de santé.
Besoins nutritionnels,
Essentiel Santé Magazine - février 2008 5
NET
des restaurateurs et cafetiers faisaient état d’un impact positif sur la fréquentation
de leur établissement après l’interdiction complète de fumer, d’après une enquête
réalisée fin 2007 par l’association Droit des non-fumeurs. Seulement 7 % d’entre eux se plaignaient
d’une baisse de fréquentation.
36 %
Nutrition :
les pratiques évoluent doucement
La consommation de fruits et légumes des adultes
montre des signes encourageants. C’est l’un
des principaux motifs de satisfaction de
l’Étude nutrition-santé présentée fin 2007
par l’Institut national de veille sanitaire (INVS).
En revanche, les pratiques des enfants
restent en deçà des espérances :
ils consomment encore insuffisamment
de fruits et légumes (pour 58 %
d’entre eux) et trop de glucides simples
provenant de produits sucrés.
On constate cependant une
stabilisation de leur surpoids et
de leur obésité, par rapport au début
des années 2000.
Que manger pendant
sa grossesse ?
GETTY IMAGES/P. DAZELLEY
choix et conservation des aliments,
fringales, nausées, poids, tabac, vita-
mines, activité physique, allergies,
allaitement… 52 pages de conseils
simples et synthétiques.
Ce guide est disponible auprès des pro-
fessionnels de santé (gynécologues,
sages-femmes, pédiatres…) ou sur com-
mande sur le site www.mangerbouger.fr.
Il peut également être téléchar
sur www.inpes.sante.fr, rubrique
“Catalogue”, thème “nutrition”.
INPES
42, bd de la Libération
93203 Saint-Denis Cedex
Tél. : 01 49 33 22 22
Fax : 01 49 33 23 90
GETTY IMAGES
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