Partenariats, entreprises Cécile Barbachoux [email protected] Master CST http://cst.unice.fr Récapitulatif des cours à Liegeard S10 Vendredi 10 février 9h30-12h Vendredi 17 février 9h30-12h Mercredi 7 mars 9h-12h Y.Vaccari/B.Rollier Vendredi 9 mars 9h30-12h Vendredi 16 mars 9h30-12h Vendredi 23 mars 9h30-12h Vendredi 30 mars 9h30-12h Vendredi 6 avril 9h30-12h Vendredi 13 avril 9h30-12h Vendredi 20 avril 9h30-12h Partenariatentreprises Objectif: comprendre et expliquer les relations entre les différents intervenants scientifiques en France, solliciter un partenariat pour la mise en place d'un projet scientifique Relations entre Sciences et entreprises Les organisations Le ministère et les différentes directions et inspections Les organismes de recherche – l’Europe Désaffection scientifique Elaborer un projet scientifique, faire des demandes de partenariat Les organisations Finalités, objectifs «Le profit n'est pas un objectif, mais une exigence qui doit être mesurée objectivement par chaque entreprise, compte tenu de sa stratégie, de ses besoins et de ses risques. » ( Peter Drucker) Quel sens donner But ? Finalité ? Objectif ? Mission ? But Dictionnaire Proposition Entreprise Administrations : Fin que l'on se propose, intention animant un acte ou motivant une démarche». : En management : Intention lucrative (pour les actionnaires) ou non publiques Organisation à but non lucratif → But lucratif → But non lucratif Objectif Dictionnaire Proposition : But, cible que l’on doit atteindre : Résultats attendus en termes qualitatif et / ou quantitatif dans un délai imparti. Finalité Dictionnaire Proposition : : caractère de ce qui a un but. Raison d’être de l’organisation, ce pour quoi elle a été créée. Possibilité de subdiviser en deux catégories : 1) Finalité générale 2) Finalité propre à l’organisation (= mission ?) Mission Dictionnaire Proposition : : Tâche confiée à un organisme (ou à une personne) (fonction, rôle, vocation) Raison d’être propre à l’organisation. Dans le référentiel, le terme de mission est réservé aux organisations à but non lucratif Exemples Exemple: le Téléthon But → but non lucratif Finalité (générale) → « satisfaire leurs adhérents / intervenir sur le fonctionnement de la société » Mission (ou Finalité propre) Objectif → « informer, mobiliser et collecter les fonds pour les maladies génétiques » → « collecter 100 millions d’euros » Exemples Exemple: Michelin But Finalité → but lucratif → « Réaliser des profits pour assurer sa pérennité» (générale) Mission → « Contribuer au progrès de la mobilité des (ou Finalité propre) personnes et des biens et apporter ainsi son concours au progrès de la Société » Objectif → Accroître durablement la valeur de l’entreprise avec une rentabilité de nos activités et de nos investissements d’au moins 10 % Les critères de distinction entre les organisations Les finalités des organisations A. Les attentes des parties prenantes B. La diversité des finalités des organisations Les objectifs de l'organisation A. La cohérence entre les finalités et les buts B. La formulation des objectifs « Toute activité humaine organisée doit répondre à deux exigences fondamentales et contradictoires : 1. La division du travail entre les différentes tâches à accomplir, 2. La coordination de ces tâches pour l'accomplissement du travail. La structure d'une organisation peut être définie simplement comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ». Henry MINTZBERG – Structure et dynamique des organisations – Editions d'Organisation - Paris – 1998 Organisation Une organisation est une entité coordonnant des activités et développant des procédures pour atteindre des buts spécifiques économiques (entreprises), sociaux (syndicats), politiques (partis). Ainsi une entreprise, une administration publique (lycée, hôpital, mairie) ou une association sont des organisations. Les critères de distinction entre les organisations Critère Contenu Type Administration, entreprise, association Statut juridique Exemple : SARL* ou la SA* pour les entreprises privées Taille TPE (<20 salariés), PME (20 à 4999), grande entreprise (>5000) Activité Branche d'activité définie par l'INSEE* (code APE*) Champ d'action Marché local, national ou international Finalité : Ce pourquoi l'organisation existe Mission Les besoins satisfaits par l'organisation pour remplir sa finalité Objectifs But mesurables, quantitatifs ou qualitatifs Nature de l'environnement Ressources Humaines, technologiques, matérielles ou financières Mode d'organisation et de fonctionnement : Organisation du travail et coordination des tâches Mode de direction Style de direction INSEE: institut national de la statistique et des études économiques SA (société anonyme) Une société anonyme (SA) est une société de capitaux, ainsi dénommée car sa dénomination sociale ne révèle pas le nom des actionnaires dont elle peut même ignorer l’identité lorsque les titres de la société sont au porteur. SARL (société à responsabilité limitée Une Société à Responsabilité Limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée aux apports, et qui présente des caractéristiques d'une société de personnes, notamment parce que les parts détenues dans le capital ne sont pas librement cessibles sans accord de tout ou partie des associés. Son mode de gestion qui est de loin plus simple que celui d'une Société Anonyme (SA). En effet, une SARL est gérée par un gérant, qui est tenu de rendre des comptes au moins une fois par an à une assemblée générale des associés. Par contre, une SA est gérée par un directeur général (ou directoire) qui rend des comptes au conseil d'administration (ou au conseil de surveillance), et les membres de ce dernier rendent à leur tour des comptes à l'assemblée générale des actionnaires. Cette forme de société, qui est une invention du droit allemand (la Gesellschaft mit beschränkter Haftung, abbréviée GmbH), existe aussi en France, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, aux Pays-Bas, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Pologne, en Lettonie, en Finlande et dans d'autres pays. INSEE L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est chargé de la production, de l'analyse et de la diffusion des statistiques officielles en France : comptabilité nationale annuelle et trimestrielle, évaluation de la démographie nationale, du taux de chômage, etc. Il constitue une direction générale du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (MINEFI). Il dispose d’une indépendance de fait vis-à-vis du Gouvernement, désormais garantie en droit par la loi. Depuis octobre 2007, son directeur est Jean-Philippe Cotis. Code APE Toute entreprise et chacun de ses établissements se voit attribuer par l'Insee, lors de son inscription au répertoire SIRENE, un code caractérisant son activité principale par référence à la nomenclature d'activités française. Plus précisément, on distingue le code APEN pour l'entreprise et le code APET pour les établissements. L' APE est un renseignement fondamental pour la statistique d' entreprise car il est à la base des classements des entreprises par secteur d'activité. Ainsi, la qualité des études sur la situation économique conjoncturelle et structurelle et celle des fichiers mis à disposition du public dépendent en grande partie de l'attribution d'un code APE correct à chaque entreprise. SIRENE Le Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements est le répertoire français géré par l'Insee qui attribue un numéro SIREN aux entreprises, aux organismes et aux associations et un SIRET aux établissements de ces mêmes entreprises, organismes et associations. Le numéro SIRET est ainsi composé des neuf chiffres qui constituent le SIREN de l'entreprise et du NIC à cinq chiffres qui est spécifique à chaque établissement. Ainsi chaque établissement possède un SIRET unique selon l'adresse où il se trouve. Si une entreprise vient à fermer un établissement puis, par la suite, le recrée dans le même local, celui-ci aura toujours le même SIRET. Finalité de l’entreprise L'entreprise a une finalité qui ne peut se réduire à la maximisation du profit. Elle reflète les aspirations de la communauté humaine qui constitue l'entreprise et se décline également en termes de biens et services offerts à la clientèle. La finalité de l'entreprise est influencée par les valeurs personnelles et les aspirations des dirigeants et des associés, les statuts et l'histoire de l'entreprise, les attentes du personnel, les contraintes imposées par l'environnement. La finalité de l'entreprise se définit aussi en termes de services rendus à la clientèle. Ainsi «une entreprise ne se définit pas (uniquement) par sa raison sociale, ses statuts ou la législation» (P. Drucker). Ce sont la finalité et la mission d'une part, les buts et les objectifs de la firme d'autre part qui déterminent partiellement sa nature et son activité. FINALITÉ DES ORGANISATIONS A. Les attentes des parties prenantes Les parties prenantes représentent l'ensemble des acteurs intéressés au fonctionnement de l'entreprise. On distingue généralement : Les parties prenantes internes : salariés, managers et propriétaires. Les parties prenantes externes directes : concurrentes, fournisseurs, clients. Les parties prenantes externes indirectes : pouvoirs publics, ménages, associations (de consommateurs ou de protection de l'environnement par exemple …). B. La diversité des finalités des organisations La finalité d'une organisation peut être représentée par l'ensemble des valeurs qui justifient son existence. C'est donc l'ensemble des raisons d'être de l'entreprise, implicites ou explicite vis à vis des partenaires internes (salariés, investisseurs propriétaires) ou externe (ménages et État) comme vis-à-vis de la société (environnement et développement durable). La mission de l'organisation est de satisfaire un besoin. C'est la réponse de l'entreprise à la question de son identité : « Que sommes- nous, qu'elle est notre affaire, que devrait-elle être, dans quelle activité nous situons-nous, que voulons-nous être ?". Finalité de l’entreprise La mission de l'entreprise est de « créer le client » c'est-à-dire de satisfaire des besoins. Dans cette perspective, l'entreprise s'appuie sur deux fonctions essentielles : le marketing et l'innovation. Le marketing stratégique cherche à découvrir les besoins des clients, ou à proposer de nouveaux besoins. L'innovation permet de proposer un bien ou un service nouveau, ou de se distinguer de la concurrence. Exemples la finalité économique de Disney est de distraire les enfants et de procurer du bonheur familial (création de client par satisfaction d'un besoin) la finalité sociétale de Danone est la promotion de la santé par l'alimentation (les alicaments) et la lutte contre la malnutrition dans le monde (fondation Danone). Finalité des organismes publiques la satisfaction de l'intérêt général (éducation, santé, sécurité et justice), c'est-à-dire de l'ensemble des besoins sociaux que l'initiative privée ne peut satisfaire. Ainsi, la finalité d'une administration publique est d'assurer le fonctionnement des services d'intérêt général (tels que les services publics par exemple). Par exemple, la finalité de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité) est d'identifier et de combattre toutes les pratiques discriminatoires (origine, sexe, handicap…), dans de nombreux domaines (emploi, logement, éducation…). Finalité d'une association de partage d'un loisir entre membres (club sportif), de défendre les intérêts des membres (syndicats), d'exercer un rôle humanitaire (associations caritatives), de promouvoir l'expression et la diffusion d'idées à fin politiques, culturelles ou religieuses. BUTS ET OBJECTIFS DE L'ORGANISATION A. La cohérence entre les finalités et les buts Les buts sont « les intentions qui sous- tendent l'action, les aspirations fondamentales sur un horizon temporel généralement non borné précisément. Comme tels, ils ne sont jamais véritablement atteints mais toujours à poursuivre » BUTS - objectifs La formulation des buts est une traduction des finalités de l'entreprise. C'est l'affirmation des finalités de la firme qui propose des buts, formulés sous formes d'objectifs de nature diverses. On distingue ainsi : Les objectifs fondamentaux tels que le déploiement de nouveaux produits (ex : la Logan) sur des marchés nouveaux (en Europe de l'Est par exemple) ou sur des marchés actuels (en France). Les objectifs opérationnels : 5 objectifs : l'objectif de marketing, d'innovation, de ressources (ressources humaines, ressources en capital et ressources physiques), sociaux et de profit. B. La formulation des objectifs Les objectifs sont "des résultats que l'entreprise se propose d'atteindre à une date donnée, des états désirés de l'organisation pour un moment déterminé du futur ." Les objectifs sont des états futurs à atteindre. Ils doivent donc être mesurables. On distingue : Des objectifs quantitatifs (taux de croissance du CA, part de marché, volume de production). Des objectifs qualitatifs (taux de satisfaction du client, tests qualité, obtention de label, alignement sur des normes non obligatoires telles que les normes ISO 9000 ou 14000 par exemple). La maximisation du profit ne peut pas être le seul objectif de l'entreprise. Le profit est l'objectif à court terme (exercice comptable), mais il n'est qu'une condition qui permet d'assurer la mission sur le long terme. Ainsi «le profit n'est pas un objectif, mais une exigence qui doit être mesurée objectivement par chaque entreprise, compte tenu de sa stratégie, de ses besoins et de ses risques. » ( P. Drucker) Ainsi, la finalité de l'entreprise (créer le client en satisfaisant des besoins par la production de biens et services marchands) permet, par l'innovation de résister à la concurrence et d'assurer le profit. La production de biens et services répond à plusieurs finalités économiques sociales et sociétales, chacune d'entre elles pouvant faire l'objet d'objectifs précis. Le problème du manager est alors de concilier ces différentes finalités en fonction de l'état de l'environnement (économique, technologique, concurrentiel et réglementaire), des ressources disponibles, et des attentes des diverses parties prenantes. C'est le problème de la gouvernance de la firme qui est alors posé. L’entreprise Définition, organisation et modes de direction Les autres entreprises Les économies étrangères Toute entreprise établit des relations avec… Les institutions financières Les ménages Les administrations Les agents économiques en relation avec l’entreprise L’ENTREPRISE L’entreprise Définition, organisation et modes de direction (1) Ménages Entreprises (5) (4) (2) Administrations Flux monétaires (6) Banques (3) Flux réels Economies étrangères le fonctionnement de ce circuit économique (suivre la numérotation) Le circuit économique (simplifié) Des fonctions économiques : ACHAT PRODUCTION-TRANSFORMATION VENTE Des responsabilités économiques : Etre compétitive – créer de la valeur (voir VA)– créer de la richesse (voir PIB)… Des responsabilités sociétales : Préserver l’environnement Loyauté / consommateurs… Des fonctions sociales : Offrir des emplois, source de revenu Des responsabilités sociales : Recruter, former, protéger ses salariés… Les fonctions et responsabilités de l’entreprise L’entreprise Définition, organisation et modes de direction Achat Production Transformation = Consommations intermédiaires Vente Produits finis Biens ou services Les fonctions et responsabilités de l’entreprise Achats Transformation CI Production Vente Chiffre d’Affaires (CA) Achats et - Consommations intermédiaires (CI) = Valeur Ajoutée (VA) Les fonctions responsabilités de l’entreprise Valeur Ajoutée (VA) - charges de personnel Salariés - impôts et taxes Etat et administration = Excédent Brut d’Exploitation (EBE) - autres charges = Résultat net Perte ou Bénéfice • autofinancement • actionnaires (dividendes) Les fonctions et responsabilités de l’entreprise Une autre manière d’illustrer la répartition de la VA CI (cons interm) Production vendue Produits-services Salaires CA cad Mat 1ère VA Charges sociales Impôts, taxes Rbt charges emprunts Dividendes Autofinancement Ménages Administrations Institut.financières Actionnaires Mon entreprise Les fonctions et responsabilités de l’entreprise La Sécurité Sociale couvre… 4 risques majeurs de pertes de revenus • maladie et maternité •Accidents du travail • Vieillesse • Famille CNAM (assurance maladie qui couvre les accidents de travail, maladies professionnelles) CNAV (assurance vieillesse) CNAF (allocations familiales qui verse l’ensemble des prestations familiales) Couverts par 3 branches La protection et la sécurité sociales La Sécurité Sociale est organisée autour de plusieurs régimes • un régime général destiné à la majorité des salariés • des régimes spéciaux concernant certaines catégories de salariés (marins, mineurs, agriculteurs, fonction publique,…) • les régimes des professions indépendantes (professions libérales, artisans et commerçants) La Sécurité Sociale ne couvre pas le risque du chômage • le régime de l’assurance chômage géré par l’UNEDIC* et des indemnités versées par les ASSEDIC* UNEDIC (Union Nationale Pour la sauvegarde de l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce) ASSEDIC (Association pour la Sauvegarde de l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce) La protection et la sécurité sociales La Sécurité Sociale ne peut pas couvrir et rembourser en totalité des risques de pertes de revenus Ils existent donc des régimes complémentaires Des mutualités Des compagnies d’assurance Des régimes complémentaires de retraites • L’AGIRC pour les cadres •L’ARRCO pour les non cadres financées par cotisations La protection et la sécurité sociales Des fonctions à la chaîne de valeur de l’entreprise Ses 6 fonctions traditionnelles • Direction • Financement 6 activités spécialisées placées sous une autorité commune • Approvisionnement • Production • Commercialisation • Ressources Humaines La structure organisationnelle de l’entreprise Des fonctions à la chaîne de valeur de l’entreprise La structure organisationnelle de l’entreprise la chaîne de valeur de l’entreprise Les activités principales Logistique interne Production Logistique externe Commercialisation et vente Services Réception, stockage et affectation des moyens de production nécessaires au produit (manutention, contrôle des stocks, renvoi aux fournisseurs, etc) Transformation des moyens de production en produits finis (y compris l'entretien des machines, l'emballage, le contrôle de qualité...) Collecte, stockage et distribution physique des produits aux clients Activités associées à la fourniture des moyens par lesquels les clients peuvent acheter le produit et sont incités à le faire, comme la publicité, la promotion, la force de vente, la sélection des circuits de distribution, les relations avec les distributeurs et la fixation des prix Activités associées à la fourniture de services visant à accroître ou à maintenir la valeur du produit, comme l'installation, la réparation, la formation, la fourniture de pièces de rechange et l'adaptation du produit. la chaîne de valeur de l’entreprise Les activités supports (ou de soutien) Les activités de soutien viennent à l'appui des activités principales, en assurant : •les achats des moyens de production (approvisionnement), •en fournissant la technologie (recherche et développement des technologies directement liées aux produits et au processus de production ou à des activités de soutien), •en gérant les ressources humaines (recrutement, embauche, formation, développement du personnel...) •et en assumant les activités administratives indispensables au bon fonctionnement de l'ensemble, ces activités englobent la direction générale, la planification, la finance, la comptabilité, le juridique, les relations extérieures et la gestion de la qualité; elles forment ce que M. Porter appelle " l'infrastructure de la firme ". Les différentes structures de l’entreprise La structure fonctionnelle Une spécialisation par fonction + - • simple et lisible – responsabilité unique • rigidité • Ressources concentrées • peu réactive • Economies d’échelle • pas de transversalité La structure organisationnelle de l’entreprise Les différentes structures de l’entreprise La structure divisionnelle Une organisation par produit ou marché + • recentrage sur les activités • structure adaptable - • Ressources dispersées • déséconomies d’échelle La structure organisationnelle de l’entreprise Les différentes structures de l’entreprise La structure divisionnelle (géographique) Une organisation par zone géographique La structure organisationnelle de l’entreprise Les différentes structures de l’entreprise La structure matricielle + • mise en commun des ressources affectées par projet • souplesse gestion ressources • dualité de commandement • problème de coordination • coût d’organisation La structure organisationnelle de l’entreprise Les différentes structures de l’entreprise La structure staff and line + Séparation entre commandement et conseil • respect unité commandement • gestion par spécialistes - • alourdissement des coûts de fonctionnement La structure organisationnelle de l’entreprise De la création d’un produit à sa mise en marché Le processus d’innovation Innovation produit radicale Innovation produit incrémentale Magnétoscope Innovation Lecteur-enregistreur DVD produit à caractère technologique Chaîne de montage Chaîne de montage Volvo 1992 Volvo 1972 Innovation organisationnelle qui s’appuie sur des innovations technologiques Le processus d’innovation De la création d’un produit à sa mise en marché Le processus d’innovation S’ adapter aux évolutions de l’environnement Anticiper les évolutions de l’environnement Renforcer son image de marque Devenir un standard, une référence Innover S’ adapter aux évolutions de la demande (nouveaux pour … besoins et nouvelles exigences des clients qu’il convient de fidéliser) Etre précurseur (pionnier) et exploiter un effet d’expérience Anticiper les évolutions de la demande Gagner des parts de marché, renforcer sa compétitivité ( devenir leader, par exemple) Le processus d’innovation De la création d’un produit à sa mise en marché Le processus d’innovation : La dynamique de la boucle de l’innovation Recherche Marketing vente Invention Innovation Production Développement Une dynamique qui repose sur l’efficience des ressources Le processus d’innovation De la création d’un produit à sa mise en marché Gérer en externe et en interne le processus d’innovation Veille stratégique : pour surveiller les domaines de vulnérabilité de l’entreprise Veille technologique: pour surveiller les opportunités en matière d’évolution technologique (salons, analyse documentaire,…) Favoriser Innover l’innovation en interne par … en interne en … -Une organisation qui facilite et gère les échanges de savoirs (organisation matricielle) et l’implication (Kaizen) -Un investissement en R/D -Les techniques de créativité (brainstorming, matrice de découverte,…) Veille commerciale: pour surveiller l’évolution des besoins des consommateurs (études de marché par sondage, observations, sources internes,…) Veille concurrentielle: pour surveiller l’évolution des stratégies des concurrents Le processus d’innovation Les organisations à but non lucratif Les différents types d’ organisations à but non lucratif En France les organisations à but non lucratif sont présentes sous différentes formes : Les associations Les fondations Les fédérations Les organisations internationales non gouvernementales (ONG) Les associations 1/2 • • • • • • • Loi du 1er juillet 1901 Statut juridique : Association non déclarée Association déclarée Association reconnue d’utilité publique Régies de quartier Association intermédiaire Association de service aux personnes Association agrée Les associations 2/2 Personnalité juridique : • • Association non déclarée : non Autres associations : oui Capacité juridique : limitée Environ 800 000 associations en France Les fondations Loi du 23 juillet 1987 Statut juridique : • Fondation d’utilité publique Fondation abritée Fondation d’entreprise Personnalité juridique : oui Capacité juridique : étendue Environ 2 000 fondations en France • • Exemple: fondation C.Génial http://www.cgenial.org/ Fondation d’entreprises (fondation EADS, Areva, Schlumberger, SNCF, Technip, Orange) Les fédérations Loi du 1er juillet 1901 : la fédération est une association qui regroupe d’autres associations. Statut juridique : • Fédération sportive Fédération agrée Fédération délégataire • • Personnalité juridique : oui Capacité juridique : limitée Les ONG Loi du 18 décembre 1998 Quatre conditions : • Avoir un but non lucratif d’utilité internationale Avoir été crée dans un État signataire de la convention européenne de reconnaissance des ONG Exercer une activité effective dans au moins deux États Avoir leur siège sur le territoire d’un État partie de la convention Personnalité juridique : oui • • • Les objectifs des organisations à but non lucratif Les fondations ne peuvent se consacrer qu’à la réalisation d’une œuvre d’intérêt général et à but non lucratif. Les associations peuvent soit rendre des services directs à leurs adhérents, soit intervenir sur l’organisation ou le fonctionnement de la société. Les missions des associations partage d'un loisir entre membres ; défense des intérêts des membres ; rôle caritatif, humanitaire ; expression, diffusion et promotion d'idées ou d'oeuvres Les ressources des associations Une réglementation précise : Les associations peuvent bénéficier de ressources en nature : mise à disposition d’un local de réunion, d’immeubles nécessaires à l’accomplissement des buts qu’elle propose. Les ressources financières cotisations des membres de l’association, subventions publiques Les associations peuvent également recevoir des dons (manuels). Les associations d’utilité publique peuvent recevoir des dons et des legs Les ressources des fondations La fondation n’a pas de membres et ne perçoit pas de cotisations. Son financement est assuré par la dotation constitutive. – La fondation d’utilité publique : dotation, de 750 000 € au minimum, doit assurer à la fondation des revenus stables et réguliers lui permettant de remplir son objet d’intérêt général de manière durable. – La fondation d’entreprise : pas de dotation initiale mais des versements correspondant au programme d’action pluriannuel défini dans les statuts et dont le montant ne peut être inférieur à 150 000 €. Le fonctionnement des associations La loi de 1901 n’impose aucune règle de fonctionnement aux associations mais précise qu’elles doivent avoir des dirigeants dont un sera le représentant légal de l’association. Certaines associations telles que les associations d’utilité publique ou agrées, doivent cependant adopter des statuts conformes aux critères de l’administration et fonctionner selon des règles définies. En règle générale, les dirigeants sont élus par les adhérents devant lesquels ils sont responsables comme devant la loi. Le pouvoir de décision au sein d’une association Le plus souvent les statuts répartissent les pouvoirs entre le bureau, le conseil d’administration et l’assemblée générale pour assurer la mise en œuvre des missions de l’association. Dans les associations de très petite taille, les statuts prévoient souvent qu’un bureau composé d’un président, d’un trésorier et d’un secrétaire dispose d’une large délégation de pouvoir. Le bureau Il n’a que peu de pouvoir, par contre le président, membre du bureau, a tous les pouvoirs pour représenter l’association. Il signe les contrats mais doit pour toute décision importante se référer au conseil d’administration Le conseil d’administration Il est investi des pouvoirs nécessaires à la bonne marche de l’association dans le cadre fixé par l’assemblée générale et les statuts L’assemblée générale Elle regroupe tous les adhérents de l’association. Elle définit les missions de l’association, prend les décisions importantes et doit élire les dirigeants. Finalités des associations Les finalités des associations sont aussi diverses que les motivations des individus qui en sont à l’origine : pratiquer un sport ou un loisir, aider des gens en difficulté, exprimer et défendre des idées… L’association peut soit rechercher la satisfaction de ses membres soit jouer un rôle sociétal mais en excluant toute finalité financière. Les différents types d’associations Malgré l’hétérogénéité des associations, on peut les classer en trois types selon leurs finalités et leur structure : les associations dont les finalités sont la production de services ou la gestion d’équipements, éventuellement dans le cadre d’activités commerciales; les associations militantes; les associations de membres. Les associations dont les finalités sont la production de services ou la gestion d’équipements Ces associations structurées emploient plus de 95% des salariés du secteur associatif bien qu’elles ne représentent que 15% du total des associations. Elles agissent dans tous les secteurs d’activité : sportif, culturel, éducatif, caritatif, politique… ; Les associations militantes Elles représentent environ 30% du total des associations et ont des finalités humanitaires ou de défense d’intérêts communs. Souvent structurées en réseaux, ces associations ont des budgets limités et fonctionnent grâce au bénévolat ; Les associations de membres De petite taille, très nombreuses (56% du total des associations), elles regroupent des associations sportives, de loisir, de quartier… et fonctionnent grâce aux cotisations et au bénévolat. Leur finalité est la satisfaction de leurs adhérents motivés par le désir de rencontres. Exemples d’associations scientifiques Planète sciences – Petits débrouillards – http://www.planete-sciences.org/national/ http://www.lespetitsdebrouillards.org/ Math.en.jeans – http://mathenjeans.free.fr/amej/accueil.htm Quelques pistes Qui? Statuts de l’association Rechercher quelques exemples d’actions menées par ces associations