Mardi 14 juin 2016

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Mardi 14 juin 2016
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L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
.
SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Bouchouareb présente le projet de loi relatif aux investissements à l'APN (APS) ..... 3
Des membres de l'APN saluent une volonté politique d'améliorer le climat des
investissements (APS) ................................................................................................ 5
OPEP : Le Sahara blend algérien augmente de plus de 5 dollars en un mois (APS) .. 6
Énergies renouvelables : 70% de l’électricité européenne en 2040 (APS) ................. 6
Ministère délégué de l’économie numérique : Moderniser, moderniser, moderniser
(El Moudjahid) ............................................................................................................ 7
E-gouvernement : une économie de 2 milliards DA pour l’Etat (L’Econews) ........... 9
UNE RENCONTRE RÉGIONALE D'ÉVALUATION TENUE À ORAN : Bedoui
tance certains walis (L’Expression) .......................................................................... 10
AGENCE NATIONALE DES RESSOURCES HYDRIQUES (ANRH) : Nécessité
d’une gestion économico-commerciale (Liberté) ..................................................... 11
EMPRUNT OBLIGATAIRE : Le ministère des Finances demande aux assureurs
plus d’efforts (liberté) ............................................................................................... 13
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14
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Algérie : La finance islamique, une solution à la sous bancarisation (El Watan)..... 14
PERÇUE EN OCCIDENT COMME FUTURE ALTERNATIVE AU SYSTÈME
DE FINANCES CLASSIQUE : Les banques islamiques travaillent sans cadre
juridique (L’Expression) ........................................................................................... 15
Bientôt un accord entre la BNA et le Ministère du Tourisme (L’Econews)............. 16
LA PÉRIODE DE SOUSCRIPTION S’ACHÈVERA AUJOURD’HUI SI ELLE
N’EST PAS PROLONGÉE : L’entrée en Bourse de la Société des ciments d’Aïn ElKebira coince (Liberté) ............................................................................................. 18
Lait : la facture d'importation en baisse de près de 31% sur les 4 premiers mois
(APS)......................................................................................................................... 19
LE MARCHÉ INFORMEL ET LE DÉLIRE DES COMMERÇANTS : La loi des
spéculateurs (L’Expression) ...................................................................................... 20
Elles ouvriront prochainement à Oran : Cinq grandes surfaces commerciales (APS)
................................................................................................................................... 21
Coopération ......................................................................................................................................................... 22
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Lancement d'un appel à projets de partenariat institutionnel entre l'Algérie et la
France (APS) ............................................................................................................. 22
Algérie - Irak : Renforcer la coopération bilatérale (El Moudjahid) ........................ 23
Veille ..................................................................................................................................................................... 23
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Plus de 450 000 véhicules circulent à Alger aux heures de pointe (TSA) ................ 23
LE CHEF DE L'ETAT HONORE TEBBOUNE ET ZOUKH : Récompense pour la
bonne gouvernance (L’Expression) .......................................................................... 24
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A la une
Bouchouareb présente le projet de loi relatif aux investissements à
l'APN (APS)
Le ministre de l'Industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb a indiqué
lundi que le projet de loi relatif à la promotion de l'investissement
s'inscrivait dans le cadre des la nouvelle génération de réformes
économiques au titre de la politique de diversification de l'économie adoptée
par le gouvernement.
Le ministre qui présentait le texte de loi en séance plénière de l'Assemblée
populaire nationale (APN) a précisé que le projet de loi régulait le cadre des
investissements étrangers directs de manière à l'adapter à la place
qu'occupe le capital étranger dans l'économie nationale.
Le texte propose, selon M. Bouchouareb un cadre efficient et efficace à
même de lever les aspects négatifs découlant d'activités sans grande utilité
pour le pays notamment l'importation et l'achat dans le but de la revente.
Pour le ministre, la réalisation de cet objectif passe par la révision de règles
régissant les investissements directs étrangers selon trois options.
Il s'agira, a-t-il expliqué, de transposer certains critères hors de la loi
relative à la promotion de l'investissement, de renoncer à certaines autres
impraticables et d'adapter le cadre des investissements directs étrangers
aux nouvelles donnes qui ont influencé l'efficacité des dispositifs
d'encouragement des IDE.
Lever les ambiguités et contradictions contreproductives
Pour la première orientation, M. Bouchouareb a fait savoir qu'elle visait une
redéfinition et une clarification des dispositions pour lever les ambiguïtés et
contradictions contreproductives.
Il a cité à ce propos la règle du recours obligatoire au financement interne
et la règle 51-49, à l'origine de déficits en termes de financements étrangers
réduits à de simples opérations d'achat pour la revente outre les règles
régissant le partenariat avec les entreprises publiques limité aujourd'hui à
l'ouverture du capital de ces dernières.
Pour ce qui est du renoncement aux règles impraticables, le ministre a
signalé que le maintien de ces règles infructueuses se répercuterait
négativement sur l'attractivité des investissements. Parmi ces règles il a
cité celle relative à la balance en devises excédentaire et l'obligation
d'information sur les mouvements des titres et actionnaires des sociétés de
droit algérien comprenant une participation étrangère.
A propos de la mise à niveau du cadre règlementaire régissant les
investissements étrangers, il a évoqué le droit de préemption que le
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nouveau texte propose d'adapter aux usages mondialement en vigueur en
inscrivant une partie de cette règle au titre des lois fiscales.
Au chapitre de la rationalisation des dispositifs incitatifs de l'investissement,
il a soutenu que le projet de loi se proposait de cibler les investissements
allant en droite ligne avec la politique de l'Etat pour la simplification et
l'accélération des procédures.
Pour ce faire, on doit réviser l'architecture du système d'incitation après
avoir doté le secteur industriel d'incitations propres à lui tout en supprimant
les incitations à caractère conjoncturel.
Conversion de l'ANDI
Il a souligné que l'Agence nationale du développement de l'investissement
(ANDI) sera convertie, dans le cadre du nouveau code, en un "pôle de
soutien, de consultation, d'orientation et d'accompagnement pour
l'investisseur".
L'ANDI, sera "définitivement déchargée de la gestion des avantages, une
mission qui sera confiée au Centre de gestion des avantages géré par un
cadre du service des impôts".
S'agissant de la décentralisation des décisions, quatre centres spécialisés
ont été créés regroupant l'ensemble des instances et directions en relation
avec la création de projets. Il s'agit du Centre de gestion des avantages, le
centre d'accomplissement des formalités, le centre de soutien à la création
et au développement des entreprises et le centre de promotion des
opportunités et potentialités locales.
Après l'exposé du ministre, il a été procédé à la présentation du rapport
préliminaire sur le projet de loi relatif à la promotion de l'investissement
élaboré par la commission des affaires économiques, du développement, de
l'industrie, du commerce et de la planification à l'APN.
Selon le document, le projet de loi dénote une "volonté politique ferme de
promouvoir l'investissement dans le pays" saluant les efforts visant à un
rééquilibrage régional notamment dans les hauts plateaux et le sud.
Par ailleurs, la commission a proposé des modifications dans la forme et le
contenu de la loi. Il s'agit essentiellement de la reformulation de la plupart
des articles, préciser les types d'avantages énoncés, conférer un caractère
obligatoire à la décision du Conseil national de l'investissement (CNI) pour
ce qui est des grands investissements et assurer la pérennité des emplois
comme condition pour bénéficier de la prolongation du délai de certains
avantages.
Après la présentation du rapport, les députés ont entamé le débat autour
du projet de loi en présence du ministre de l'Industrie.
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Des membres de l'APN saluent une volonté politique d'améliorer le
climat des investissements (APS)
Des membres de l'assemblée populaire nationale (APN) ont salué lundi le
projet de loi relatif à la promotion de l'investissement qui dénote, selon eux,
une volonté politique d'améliorer le climat des investissements en Algérie.
Lors du débat du projet de loi relatif à la promotion de l'investissement par
le ministre de l'Industrie et des Mines Abdeslam Bouchouareb en séance
plénière de l'APN présidée par M. Mohamed Larbi Ould Khelifa, plusieurs
députés, du parti du Front de libération nationale (FLN) pour la plupart, ont
apporté leur soutien à ce texte qui permettra d'améliorer l'attractivité des
investissements directs étrangers (IDE) par la simplification de la procédure
et la réorganisation des mesures incitatives.
Le projet de loi dénote l'amorce d'un traitement efficient du dossier des
investissements dans le cadre de la démarche de diversification de
l'économie nationale et de sortie de l'indépendance aux hydrocarbures.
Pour le député Mohamed Cherif Ould Hocine, du meme parti, a recommandé
de redéfinir la règle 51/49 régissant l'investissement étranger et de la
limiter aux secteurs stratégiques pour qu'elle n'entrave pas l'investissement
dans les autres.
Son confrère Elias Saadi a appelé le gouvernement à faire le bilan des
investissements étrangers depuis l'introduction de cette règle par la loi de
finance complémentaire 2009.
Mahdjoub Beda de la même formation, a insisté sur la nécessité d'investir
dans la ressource humaine pour mieux cadrer la politique publique
d'accompagnement et de promotion des investissements étrangers.
Salaheddine Dekhili, du Rassemblement national démocratique (RND) a
préconisé de simplifier davantage les procédures administratives relatives
à l'investissement et de lever les entraves bureaucratiques.
La commission des Affaires économiques, du développement, de l'Industrie,
du Commerce et de la planification de l'APN a estimé dans son rapport que
le projet de loi reflétait une forte volonté politique de dynamiser
l'investissement en Algérie saluant les efforts tendant à rétablir l'équilibre
régional notamment dans les hauts plateaux et le sud du territoire national.
La commission a proposé une série d'amendements, un total de 40 selon le
rapport, portant sur la forme et sur le fond du texte de loi concernant
notamment la reformulation de certains articles et la définition des
avantages prévus au titre du projet de loi.
Il s'agira également, selon la commission, de conférer un caractère
obligatoire à la décision du conseil national de l'investissement pour les
grands investissements et de veiller à la pérennisation des emplois comme
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préalable à l'accès à la prolongation de la durée de certains de ces
avantages.
OPEP : Le Sahara blend algérien augmente de plus de 5 dollars en
un mois (APS)
Le prix moyen du Sahara blend, pétrole brut de référence algérien, a
poursuivi sa hausse en s'établissant à 47,73 dollars/baril en mai dernier
contre 42,33 dollars en avril, soit une augmentation de 5,4 dollars, selon le
rapport de l'Opep publié lundi.
La moyenne des prix du Sahara blend était de 39,41 dollars en mars
dernier, indiquent les données publiées dans le rapport mensuel de l'Opep.
A rappeler que le budget du pays est basé, depuis plusieurs années, sur un
baril de référence à 37 dollars sur la base duquel est calculée la fiscalité
pétrolière budgétisée.
Au delà de cette fiscalité, tout recouvrement est automatiquement affecté
au Fonds de régulation des recettes (FRR).
Pour rappel, selon le FMI, l'Algérie a besoin d'un baril de pétrole à 87,6
dollars pour équilibrer son budget de 2016.
Par ailleurs, l'Opep indique dans son rapport que la production algérienne
de pétrole a légèrement baissé entre avril et mai 2016, passant de 1,141
mbj à 1,133 mbj.
Pour ce qui est du panier des pétroles de l'OPEP, son prix moyen a
enregistré en mai une hausse de 5,35 dollars par rapport à avril dernier,
pour atteindre 43,21 dollars/baril.
La production de l'Opep a cependant reculé de 100.000 barils par jour en
mai par rapport à avril, à 32,36 mbj.
Énergies renouvelables : 70% de l’électricité européenne en 2040
(APS)
Grâce à la baisse de leurs coûts, les énergies renouvelables vont continuer
à se développer massivement jusqu’à produire 70% de l’électricité
européenne en 2040 et dépasser le gaz aux États-Unis, selon un rapport
d’experts publié hier. «Les prix du gaz et du charbon vont rester bas, mais
cela n’empêchera pas la transformation fondamentale du système
électrique mondial dans les prochaines décennies vers les énergies
renouvelables comme l’éolien et le solaire», anticipe Bloomberg New Energy
Finance (BNEF) dans son rapport «New Energy Outlook 2016». En 2015, les
énergies renouvelables représentaient 32% de la production d’électricité en
Europe. Aux États-Unis, les énergies dites vertes (hydroélectricité, éolien,
solaire, etc.) vont passer de 14% l’an dernier à 44% du mix électrique
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en 2040. Malgré le boom du gaz de schiste, la part du gaz va décliner de
33% à 31%. «Une conclusion qui peut surprendre, c’est que nos prévisions
ne montrent pas un âge d’or du gaz, sauf en Amérique du Nord.» Comme
source d’électricité au niveau mondial, le gaz sera dépassé par les
renouvelables en 2027. Il faudra attendre 2037 pour que les renouvelables
dépassent le charbon», commente Elena Giannakopoulou, économiste de
l’énergie. Selon BNEF, cette forte expansion des renouvelables sera permise
par la baisse continue des coûts des technologies éoliennes (-41% d’ici
2040) et solaires (-60%). Elles seront les sources d’électricité les moins
chères dans de nombreux pays dans la décennie 2020 et dans la quasitotalité du monde à partir de 2030. La demande d’électricité va, par ailleurs,
croître avec de nouveaux usages comme le véhicule électrique et le
développement du marché des batteries. Selon BNEF, les voitures
électriques représenteront 35% des ventes de nouveaux véhicules dans le
monde en 2040, soit 41 millions de voitures. Le cabinet d’experts estime le
marché des batteries à 250 milliards de dollars, avec un fort développement
comme source de stockage de courant associé à des panneaux solaires. Au
total, 7.800 milliards de dollars seront investis dans les énergies «vertes»
entre 2016 et 2040 au niveau mondial, quand les énergies fossiles attireront
2.100 milliards de dollars, surtout dans les pays émergents. Mais cela ne
suffira pas pour respecter la trajectoire de l’accord international sur le climat
et limiter le réchauffement climatique sous les 2° par rapport à la période
préindustrielle, note BNEF. Il faudrait 5.300 milliards de dollars
supplémentaires d’investissements dans l’électricité.
Ministère délégué de l’économie numérique : Moderniser,
moderniser, moderniser (El Moudjahid)
D.R
M. Mouatassem Boudiaf prend ses fonctions.
Le nouveau ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de
l'Économie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers,
Mouatassam Boudiaf, a pris, hier, ses fonctions à la tête de ce ministère,
créé dans le cadre du remaniement ministériel partiel opéré, samedi
dernier, par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Lors de la cérémonie d'installation qui s'est déroulée en présence du
ministre des Finances, Hadji Babaâmmi, M. Boudiaf s'est dit «conscient de
la mission qui lui est attribuée par le Président de la République, qui consiste
à mettre en place les fondements de l'économie numérique».
De son côté, M. Babaâmmi a relevé que M. Boudiaf maîtrisait non seulement
7
le secteur bancaire, mais aussi le domaine informatique et les techniques
de l'information, lui donnant les qualités d'une «personne opérationnelle».
«Nous comptons sur ses capacités et son expérience pour booster la
modernisation de notre secteur qui représente une activité ayant
énormément d'externalités sur les autres secteurs», a insisté le ministre
des Finances, en expliquant que la mission de ce nouveau département
ministériel consistait en la modernisation de l'administration financière et
des banques. Né en 1965 à Alger, M. Boudiaf, marié et père de trois enfants,
est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en automatique de l'École nationale
d'ingénieurs et des techniciens d'Algérie (ENITA), et d'un master en
management de l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP). Il
a entamé sa carrière professionnelle en 1989 comme ingénieur à Air Algérie
où il avait aussi occupé d'autres postes à responsabilités, et a également
été directeur général d'entreprises privées spécialisées en informatique.
M. Boudiaf a opté pour le secteur financier en exerçant des postes à
responsabilités à la Société d'automatisation des transactions
interbancaires et de monétique (Satim), et à l'Association professionnelle
des banques et des établissements financiers (ABEF). Avant d'être nommé
ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation
des systèmes financiers, M. Boudiaf était le directeur général du
Groupement d'intérêt économique de monétique (GIE Monétique) depuis
juin 2014.
Consacrer la réforme de seconde génération
L’institution d’un ministère délégué auprès du ministère des Finances,
chargé de l’Économie numérique est une décision très favorablement
accueillie par une multitude d’experts. Cette décision, déjà validée par le
Président de la République, lors du dernier remaniement ministériel, était
bien prévue dans le nouveau plan de relance et de dynamisation d’une
économie
voulue
à
la
fois
diversifiée
et
compétitive.
La création d’un département ministériel dédié à l’économie numérique a
été déjà évoquée, rappelle-t-on, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
lors de la visite qu’il a effectuée le mois dernier dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Aujourd’hui, s’il y a bien un message que les hautes autorités du pays
veulent transmettre à travers la mise en place d’un ministère délégué,
chargé de l’Économie numérique, c’est bien celui d’une nécessaire
adaptation de l’environnement économique national aux exigences de
l’économie mondiales du 21e siècle. C’est ce que souligne l’expert Chikhaoui
Areslan, joint hier par El Moudjahid, et qui a salué d’entrée, «cette nouvelle
réforme structurelle», davantage dynamisée depuis le remaniement
ministériel décidé par le Chef de l’État Abdelaziz Bouteflika. «L’institution
d’un ministère délégué de l’Économe numérique est cette affirmation que
l’Algérie s’arrime désormais à la globalisation numérique», indique en outre
notre
interlocuteur.
En d’autres termes, fait comprendre encore M. Chikhaoui, le nouveau
ministère délégué du numérique rattaché au ministère des Finances a
prioritairement pour mission de «rattraper un retard important dans les
transactions financière et bancaire via le numérique». Il reste que la mise
8
en place de nouveau département certifie aussi d’une nouvelle orientation
économique. En effet, et à se fier aux propos de notre interlocuteur,
l’orientation en question est celle portant sur la promotion de la microéconomie.
Et c’est là, le noyau de la substance même du nouveau modèle économique
axé sur le développement des secteurs hors hydrocarbures et l’activité des
services qui y occupe une place prépondérante. Si l’Algérie a eu à privilégier
la tendance macro-économique du temps de l’embellie financière où le baril
de pétrole dépasssait les 100 dollars, cette époque durant laquelle le pays
a d’ailleurs tiré un profit certain, à travers la réalisation de mégaprojets
d’infrastructure de base, semble aujourd’hui définitivement derrière nous.
«L’ère de compter sur la rente du pétrole est révolue», avait soutenu le
Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de sa dernière visite de travail et
d’inspection qu’il a effectuée à Tizi Ouzou. L’étape à venir suppose
nécessairement la promotion des tendances micro-économiques, d’où
l’exigence d’opérer une réelle révolution dans le domaine du numérique.
Ainsi, l’instruction du nouveau ministère délégué qui sera chargé de cette
mission est aussi la consécration d’une réforme «de seconde génération»,
pour
paraphraser
l’expert
Arselan
Chikhaoui.
Sur le Net, les définitions sur l’économie numérique ne sont que nombreuse.
Des définitions qui obéissent dans leur totalité à l’idée selon laquelle
l’économlie numérique est un secteur stratégique pour l’économie global
d’un pays et sa contribution à la croissance n’es pas du tout négligeable.
«L’économie numérique englobe les activités économiques et sociales qui
sont activées par des plate-formes, telles que les réseaux internet, mobiles
et des capteurs, y compris le commerce électronique», peut-on lire sur le
site «BSI Economics». Selon la société allemande de recherche sur la
consommation GFK, le marché du numérique regroupe les technologies
informatiques (ordinateurs, téléphones, lecteurs GPS…), les services de
communication (réseaux sociaux, vente en ligne), et s’établirait à 681
milliards de dollars en 2009, apprend le site Wikipédia sur l’économie
numérique.
E-gouvernement : une économie de 2 milliards DA pour l’Etat
(L’Econews)
L’administration électronique économiserait à l’Etat annuellement des
dépenses de près de 2 milliards de dinars. Il est nécessaire ainsi d’accélérer
le processus de mise en place de cette administration, préconise Fouad
Makhlouf, président de l’Observatoire national du service public (ONSP).
Selon M. Makhlouf, l’administration électronique permet de privilégier la
numérisation car, dit-il, ne pas consommer du papier épargnerait à l’Etat
les dépenses inutiles. Pour M. Makhlouf, l’e-gouvernement (administration
électronique) doit être considérée comme étant une priorité pour l’ensemble
des administrations publiques dans le cadre de la numérisation.
9
A cet effet, dit-il, « la création de l’Observatoire permet d’aller vers un
diagnostic stratégique global avec un état des lieux des services publics à
travers le pays, que ce soit au niveau local, des communes, des daïras, des
wilayas et central afin de traiter toutes les problématiques à commencer
par la simplification et l’amélioration des procédures administratives ». Et
d’ajouter : « le bilan des actions de 2015 entrant dans le cadre de ce plan
a fait ressortir un excellent travail en cours d’élaboration. Le comité de
pilotage ait réussi à réaliser 935 actions d’amélioration du service public sur
1.437 actions inscrites en 2015 ».
Dans le même sillage, le président de l’ONSP, affirme que l’Observatoire
compte auditionner prochainement le président de l’Association des
banques et établissements financiers (ABEF) pour une présentation sur le
projet de l’e-paiement (le paiement électronique) qui constitue une solution
idoine à même de régler un nombre de problèmes. Il explique : « Nous
devons travailler ensemble pour aller plus vite et mettre en œuvre cet
ambition programme ».
Sur la question de l’insuffisance de terminaux de paiement électroniques
(TPE), M. Makhlouf indique que l’ONSP va demander à l’ABEF de multiplier
davantage le nombre de TPE et leur usage pour épargner aux citoyens des
déplacements inutiles.
M. Makhlouf a également fait savoir que l’Observatoire sera doté d’un
portail électronique et d’un numéro vert afin de permettre aux citoyens de
connaitre cette institution et surtout les impliquer dans son fonctionnement.
Enfin, soutien-t-il, l’ONSP compte des membres de la société civile
représentés par l’association pour citoyenneté et l’association pour la
promotion des TIC lesquelles participent aux activités de l’Observatoire au
même titre que les autres membres.
UNE RENCONTRE RÉGIONALE D'ÉVALUATION TENUE À ORAN :
Bedoui tance certains walis (L’Expression)
Il a invité les walis à passer à la concrétisation du projet de 50.000 lots de
terrains et une zone d'activité dans chaque commune.
Le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, n'est pas avec par le dos de la
cuillère pour stigmatiser des walis, mettant à l'index certains de ces
derniers, accusés d'être «inertes» et «passifs» dans les dépenses et de
«manoeuvres» qu'ils observent dans l'élaboration des budgets. De telles
accusations ont été adressées par le premier responsable des collectivités
locales à l'occasion de la rencontre régionale dédiée à l'évaluation. Une telle
rencontre a été marquée par la présence de 13 walis de la partie ouest du
pays, des directeurs exécutifs de wilayas, de plusieurs directeurs centraux,
10
secrétaires généraux de plusieurs départements ministériels, etc.
Ses dires ont été accompagnés par tant d'autres tout durs à travers lesquels
le ministre a mis l'accent sur la nécessité de se prémunir d'une politique
implacable dans l'élaboration des budgets tout en mettant en garde contre
d'éventuels dépassements. Dans ce sens, et d'un ton interpellant, il les a
lancés à l'égard de ses anciens camarades affirmant que «l'ère des
transferts de la centralisation des budgets est revenue». Pour le ministre,
et tel qu'il l'a laissé entendre, le wali est appelé à initier des projets tout en
réussissant la maîtrise des différents éléments entrant dans le cadre de la
politique économique entérinée par le gouvernement, la résilience des
dépenses. Bedoui fera en ce sens une confession en affirmant qu'«atteindre
une
telle
finalité
nécessite
encore
plus
d'abnégation».
Pourquoi donc tancer de telle sorte les premiers magistrats des wilayas, les
walis? Le ministre considère que des walis n'ont pas réussi dans le
développement économique malgré la levée de tous les obstacles et autres
bureaucraties entravant leurs démarches. Sur sa lancée, il n'a pas omis de
stigmatiser les lenteurs observées dans les délivrances des actes
permettant de passer rapidement à l'investissement et ce, dans le cadre de
la régularisation et de l'assainissement du foncier en l'accordant aux
véritables porteurs de projets et autres investisseurs créateurs de richesse
et d'emplois. Nouredine Bedoui a usé d'un verbe cru en mettant en garde
ses
anciens
camarades
qu'il
a
qualifiés
de
walis-employés.
D'un ton sec, il dira dans ce chapitre bien nommé que «le wali ne voulant
pas travailler n'a qu'à s'en aller». Un tel appel a son pesant d'or étant donné
que le ministre répond sans aucun doute à un agenda bien précis: faire de
la wilaya un terreau où l'investissement sera inéluctablement florissant.
C'est du moins ce qu'il a laissé entendre tout au long de son intervention
en instruisant les walis présents, tout en les invitant à dépasser les
«comportements révolus» d'antan. «Aucun wali n'a le droit de refuser un
quelconque
projet»,
a-t-il
plaidé.
C'est dans ce cadre que Bedoui a invité les walis à passer à la concrétisation
du projet de 50.000 lots de terrains et une zone d'activité dans chaque
commune. Le directeur central du ministère de l'Intérieur, Romani, a laissé
pantois plus d'un en fournissant des chiffres tout aussi ébahissant sur la
réalisation effective des projets lambda dont le taux ne dépasse pas le taux
de 7,3% au niveau national et 5,3% au niveau des wilayas de la partie ouest
du pays. Comme il a évoqué le projet portant sur la création de nouvelles
zones d'activité, projet auquel un montant de 50 milliards de dinars a été
alloué. Jusque-là, le taux de consommation de cet important crédit ne
dépasse pas 27%.
AGENCE NATIONALE DES RESSOURCES HYDRIQUES (ANRH) :
Nécessité d’une gestion économico-commerciale (Liberté)
11
©D. R.
L’Agence nationale des ressources hydriques (ANRH) doit impérativement
changer de statut pour un fonctionnement efficient et un rendement
meilleur. Un diagnostic établi par son directeur général, Karim Hasni, qui a
montré les forces à développer de l’institution et ses faiblesses à éliminer.
Ce constat a eu pour conclusion, entre autres, la nécessité d’une
reconfiguration de l’agence qui fonctionne actuellement en établissement
public
à
caractère
administratif.
De par ses missions, ô combien, importantes voire sensibles, dont la gestion
quantitative et qualitative de l’eau à l’échelle nationale et sa connaissance
parfaite de tous les sols à travers tout le territoire national, l’ANRH doit avoir
une vision purement opérationnelle et ne peut être gérée de manière
administrative. Véritable poumon du secteur des ressources en eau, cette
structure a besoin d’une mise à niveau qui fera évoluer ses compétences et
consolider
ses
atouts.
“Le
caractère
de
sécurité hydrique confiée à l’ANRH implique une gestion économique
extrêmement souple qui ne peut pas cohabiter avec une vision strictement
administrative”,
explique
M.
Hasni.
D’où la proposition de changer l’actuel statut par la création d’un groupe
d’études et d’analyses hydrauliques à l’instar des groupes industriels selon
les variantes Epic (établissement public à caractère industriel et
commercial) ou SPA (société par actions) filialisés. Sinon, M. Hasni suggère
la transformation de la forme juridique de l’agence en Epic. “C’est le volet
‘études’ qui prévaut et se déploie sur plusieurs axes notamment les eaux
souterraines, superficielles ainsi que les domaines de l’irrigation et du
drainage”, souligne le DG. Pour les domaines agricole et rural, l’ANRH est
en compétition non déclarée avec le Bneder (Bureau national d’études pour
le
développement
rural)
qui
a
à
son
actif
800
études.
L’agence a également un potentiel de nature à développer des synergies
dans le domaine des eaux non conventionnelles et de la recherche
agronomique telle que le développement des espèces végétales peu
consommatrices d’eau. Elle peut être aussi en compétition pour la
pédagogie, espace très largement convoité par les entreprises publiques et
les bureaux d’études privés. “C’est ce spectre de domaines qu’il faut
promouvoir et qu’il faut positionner et implémenter à raison des
équipements modernes existants, dans des institutions de référence.
Ce qui, évidemment, suppose la définition de critère quantitatifs et
qualitatifs scientifiquement incontestable”, indique Karim Hasni.
Des
atouts
à
faire
valoir
12
C’est cet état des lieux et le besoin d’excellence qui ont conduit le DG à
“soumettre des projets de redéploiement organique plus adaptés à une
réponse conforme à la demande existante”. Dans l’actuel schéma
organisationnel de l’agence, M. Hasni a relevé un “amalgame” entre le mot
“planification” et “programmation” dans l’intitulé du département
“programmation et informatique”. L’appellation la plus exacte est, selon lui,
la planification qui peut cohabiter sémantiquement avec le contrôle de
gestion ou contrôle opérationnel. En homme de terrain, Karim Hasni fait
remarquer qu’il y a une “duplication du schéma de l’administration centrale
consistant à renvoyer à un échelon inférieur les finances et les moyens”.
Tout en priorisant le monopole des fonctions techniques, cet organigramme
ignore
totalement
l’audit
et
le
contrôle
de
gestion.
Ce qui implique l’inexistence d’une quelconque évaluation et, par ricochet,
de tout pilotage efficace de performances pré-établies. L’ANRH reste,
constate M. Hasni, “indifférente pour les domaines où elle se déploie au
marché de l’analyse des eaux, des sols et aux compétiteurs publics et privés
qui l’entourent”. Pis, son patrimoine composé de stations, de laboratoires…
n’est apparemment pas exploité de manière optimale. Certaines
informations que détient l’agence datent du XIXe siècle mais on ne connaît
ni leur valeur ni leur degré de fonctionnalité. “À titre d’illustration et pour
un chiffre moyen qui coagule les prestations des laboratoires, les notes
techniques et les études à hauteur de 50 000 DA, on devrait se situer en
terme de recettes à hauteur de 1,750 milliards de DA/an. Ce qui correspond
à
5
fois
la
masse
salariale
annuelle”,
affirme
M.
Hasni.
Or, le budget affecté à l’agence ne dépasse pas 500 millions de dinars, dont
73% sont destinés aux salaires. Avec cette nouvelle organisation, estimet-il, l’on peut débureaucratiser les gestions budgétaire et financière,
harmoniser et structurer les missions, sécuriser les ressources de
financement et promouvoir le développement d’un pôle hydro-agricole. Le
Premier ministre, Abdelmalek Sellal, faut-il le rappeler, a d’ores et déjà
donné son feu vert pour changer le statut de l’ANRH en Epic depuis 2014,
mais rien n’a été fait à ce jour.
EMPRUNT OBLIGATAIRE : Le ministère des Finances demande aux
assureurs plus d’efforts (liberté)
©Liberté
Le ministère des Finances fait pression sur les assureurs pour souscrire à
l’emprunt national pour la croissance économique. Dans un courrier, dont
nous détenons une copie, adressé au président de l’Union algérienne des
13
sociétés d'assurance et de réassurance (UAR), daté du 31 mai 2016, le
directeur général du Trésor demande aux compagnies d’assurances “de
fournir plus d’efforts” pour la réussite de l’emprunt national pour la
croissance économique. L’UAR a fait part au ministre des Finances, dans
une une lettre, de la situation des placements effectués par les sociétés
d’assurance pour l’acquisition des titres de l’emprunt national pour la
croissance économique. “Après examen, les montants mobilisés restent en
deçà des attentes et des capacités du secteur des assurances. Dans ce
cadre, il y a lieu de demander aux sociétés d’assurance de fournir plus
d’efforts pour la réussite de cette opération”, constate le directeur général
du
Trésor.
“Dans ce cadre, il y a lieu de demander aux sociétés d’assurance de fournir
plus d’efforts pour la réussite de cette opération”, ordonne-t-il. Jusqu'à jeudi
9 juin, les assureurs ont placé un montant qui tourne autour de 11 et 13
milliards de DA. Les assureurs ont fait convertir des bons de Trésor en titres
obligataires, sans apporter une nouvelle épargne. Pour autant, avec cet
emprunt obligataire étatique, les compagnies d’assurance vont pouvoir
obtenir une rémunération du placement de leurs réserves bien meilleure
que ce que leur rapporte l’acquisition de bons du Trésor (1%).
Banque/bourse/Assurance
Algérie : La finance islamique, une solution à la sous bancarisation
(El Watan)
La finance islamique est préconisée par certains experts comme étant la
meilleure solution pour parvenir à récupérer l’argent qui circule hors circuit
bancaire.
Nasser Hideur et Mohamed Boudjelal, respectivement directeur général d’El
Salam Bank et professeur en sciences économique expert en finances
islamiques ont abordé lors d’une conférence de presse au forum du
quotidien El Moudjahid « les apports potentiels de la finances islamique ».
Les deux intervenants se sont accordés sur le rôle que pourrait jouer la
finance islamique dans la situation de crise que connait le pays
actuellement.
« Le recours à la finance islamique est fortement recommandé en ces temps
de crise », estime Mohamed Boudjelal. Selon lui, la finance islamique est
capable de régler ne serait-ce qu’une partie de cette crise, explique-t-il, soit
celle portant sur la récupération de l’argent qui est hors du circuit bancaire.
Et qui est estimé, rappelle-t-il, à quelques 3700 milliard DA.
« Une partie de la population boude le système bancaire conventionnel basé
sur les intérêts bancaires que je qualifie personnellement de compteur
infernal. Cela dit, nous devons aller vers cette frange de la population »,
préconise-t-il. Pour caractériser la réticence qu’une frange de la population
ressent vis-à-vis du système bancaire traditionnel, il précise que, 900
14
micro-entreprises ont baissé le rideau car leurs propriétaires désapprouvent
le recours au système des intérêts suite à un prêt bancaire.
Les deux banques islamiques El Baraka Bank et Al Salam Bank détiennent
15 à 17% des 13% des parts de marché que se disputent les 22 banques
privées activant en Algérie.
M.Hideur qui, avant de prendre les commandes d‘El Salam Bank a dirigé
durant de longues années la Banque El Baraka, assure que les banques
islamiques accordent une importance capitale à l’investissement et au
développement de l’économie nationale. 25% du portefeuille de ces deux
banques est orienté vers le financement de l’investissement productif dont
l’acquisition des matières premières (matériaux de construction, aliments
de bétails, produits pharmaceutiques….).
Le chiffre d’affaire d’El Baraka Bank est estimé en 2015 à 150 milliards de
DA contre 48 milliards de DA pour El Salam Bank durant la même année.
Un système sans cadre juridique
Les intervenants ont dénoncé l’absence d’un cadre juridique qui définit
clairement ce modèle bancaire. M.Hideur explique que ce vide n’est pas un
frein majeur du moment qu’il n’a pas empêché la naissance de ces banques,
toutefois, il aurait permis de mieux présenter de nouveaux produits. Il
rappelle qu’en 2010, un travail commun s’est fait avec des parlementaires
afin de rédiger un texte de loi portant finance islamique. Lequel texte aurait
atterrit, selon le conférencier, au niveau du gouvernement sans jamais
connaitre de suite. Avec le changement à la tête du département ministériel
suite au dernier remaniement ministériel, M.Hideur est encore plus
sceptique.
PERÇUE EN OCCIDENT COMME FUTURE ALTERNATIVE AU SYSTÈME
DE FINANCES CLASSIQUE : Les banques islamiques travaillent
sans cadre juridique (L’Expression)
La finance islamique qui est en train de faire le bonheur de nombreuses
économies dans le monde a encore du mal à se faire connaître en Algérie.
La finance islamique dont la directrice générale du Fonds monétaire
international (FMI) Christine Lagarde dit qu'elle sera l'avenir du monde de
la finance classique qui a montré ses limites et ruiné les économies de
plusieurs pays, est en train d'évoluer en Algérie sans cadre juridique, a
déclaré hier au Forum d'El Moudjahid Mohamed Boudjelal, professeur en
sciences économiques et expert en finances islamiques. «Les
parlementaires qui devraient plaider pour l'élaboration de ce cadre juridique
au sein du Parlement ne semblent pas intéressés jusqu'à présent par la
question», a-t-il ajouté.La finance islamique qui est en train de faire le
bonheur de nombreuses économies dans le monde,particulièrement dans
les pays du Golfe, l'Angleterre, la Malaisie, Singapour, etc. ne représente
en Algérie que 2% par rapport à la finance étatique et moins de 15% par
rapport aux banques privées installées en Algérie, a souligné en outre
l'invité d'El Moudjahid. Pour Mohamed Boudjelal, la raison de la sous-
15
bancarisation en Algérie est le caractère illicite du point de vue religieux du
système de finance classique basé sur des intérêts. «Toutes les initiatives
prises par le gouvernement(emprunt obligataire, récupération de l'argent
de l'informel) ne réussiront pas tant que le système de finance classique est
toujours là», a-t-il précisé. Le cadre juridique est important, selon Nacer
Haïder DG d'El Salam Banque, invité lui aussi du Forum du quotidien El
Moudjahid, pour la finance islamique en Algérie dans la mesure où il va
dissiper la suspicion que nourrissent encore certains investisseurs et
entrepreneurs privés à l'égard des banques islamiques. Les pouvoirs
publics, indique toutefois M.Haïder, n'entravent pas l'épanouissement des
banques islamiques existantes, à savoir la banque El Baraka et Salama
Banque. Contrairement aux investisseurs privés, les ménages algériens se
rendent de plus en plus aux banques islamiques, a indiqué le DG de Salama
Banque, précisant que ces derniers apprécient beaucoup la transparence et
la souplesse pratiquées par les banques islamiques notamment en ce qui
concerne les produits de l'immobilier, le mobilier et l'automobile. L'objectif
des banques islamiques, selon M.Haïder, en Algérie, est de favoriser à
l'avenir le produit «Sokouks» (chèques) consistant à construire des
infrastructures ou autres équipements publics en collaboration avec les
clients. Interrogé sur les pénalités de retard que les banques islamiques
seraient en train d'appliquer envers leurs clients et qui sont a priori illicites
du point de vue de la religion, le DG d'El Salam Banque, a infirmé totalement
ces rumeurs, précisant que ce sont des pénalités contre les clients débiteurs
récalcitrants ayant de l'argent mais refusent de rembourser ou de payer
leur créance envers les banques. Cette pratique est tout à fait conforme à
un récit de notre prophète (Qsssl) détestant lui aussi les créanciers
récalcitrants. Quant à l'argent de ces pénalités de retard, il est utilisé, à la
différence des banques publiques qui l'utilisent à l'effet purement lucratif,
pour financer des actions caritatives envers des démunis ou la construction
des projets d'utilité publique. Par ailleurs, il est à noter que la finance
islamique est basée dans ses pratiques, selon M.Boudjelal, sur deux grands
modes de financement, à savoir le mode de financement participatif incluant
la «moucharaka» et la «moudharaba», et le mode à marge bénéficiaire très
déterminé. La grande différence entre la finance islamique et la finance
classique, selon les invités du Forum d'El Moudjahid, sont les intérêts
bancaires que privilégie la finance classique.
Bientôt un accord entre la BNA et le Ministère du Tourisme
(L’Econews)
16
Une convention de collaboration et de modernisation des systèmes
financiers des infrastructures hôtelières sera signée prochainement entre la
Banque nationale d’Algérie (BNA) et le ministère du Tourisme, a déclaré ce
matin le Pdg de la BNA, Achour Abboud, en marge de la célébration du
50ème anniversaire de la création de la banque.
En plus de cette convention, la banque prévoit dans son programme du
développement management de renforcer sa collaboration avec l’opérateur
téléphonique public Mobilis afin de faciliter à ses clients le règlement des
factures, la consultation de leur compte et la réalisation de différentes
transactions financières sans se déplacer à leur agence bancaire. Dans la
même initiative, elle compte remplacer son carnet épargne par une carte
électronique pour permettre à l’épargnant de retirer son argent assurant
ainsi la proximité commerciale avec ses clients. Cependant le retrait via
cette carte sera plafonné étant donné que c’est un compte épargne et non
courant. En plus de cette dynamique, la banque a contribué ces dernières
années au financement de plusieurs secteurs économiques stratégiques à
savoir, l’agriculture, l’industrie et les mines. Elle a également accompagné
les jeunes chefs d’entreprises dans la réalisation et le financement de leur
projet initiés par les différents dispositifs d’aide aux jeunes sans emplois
(Ansej, Angem, Cnan) intitués par le gouvernement pour encourager
l’investissement national et générer de l’emploi et de la richesse.
Grâce à cette politique qui a su corréler entre solidité financière, stratégie
de croissance et proximité commerciale, la banque nationale d’Algérie a pu
étendre ses périmètres d’action et garder sa place de banque historique
publique qui a participé au développement du secteur bancaire et financier
algérien à travers le temps. Elle était à l’origine de la création d’une
nouvelle institution en 1982 dédié au financement de l’agriculture et du
développement rural. Devenue actuellement la Banque de l’agriculture et
du développement rural. Après avoir passé en revue l’historique de la
banque et faisant l’éloge de son parcours depuis 50 ans, Achour Abboud a
exposé le bilan provisoire de la banque qui compte aujourd’hui un
portefeuille de 2 millions de clients et 210 agences, encadrées par 17
directions générales appuyé par une centaine de guichets automatiques
installés à sur l’ensemble de tout le territoire national.
Actuellement, elle détient une part de 25% sur le marché de
l’intermédiation financière, totalisant un bilan de 2719 milliards de dinars
avec un produit net bancaire de 116 milliards de dinars et un résultat net
de 29 milliards de dinars. Quant au montant du financement direct et
indirect de la BNA s’élève à 2 232 milliards de dinars dont 1600 milliards de
dinars pour le financement direct. Ce montant important est, selon le pdg
de la BNA est dégagé pour soutenir l’économie nationale, notamment,
l’investissement dans les secteurs hors hydrocarbures. Interrogé en marge
de la conférence de presse sur le nombre de déclarations de soupçon
transmises à la cellule de traitement du renseignement financier (CTRF),
le pdg de la BNA a souligné qu’approximativement la banque en a une
dizaine, sans pour autant donner de détails.
17
LA PÉRIODE DE SOUSCRIPTION S’ACHÈVERA AUJOURD’HUI SI
ELLE N’EST PAS PROLONGÉE : L’entrée en Bourse de la Société des
ciments d’Aïn El-Kebira coince (Liberté)
L’introduction en Bourse de la cimenterie d’Aïn ElKebira pourrait être un échec. ©Liberté
1
La souscription des actions de la Société des ciments d’Aïn El-Kebira (Scaek)
à la Bourse d’Alger a atteint, le jeudi 9 juin, 3,90% de son objectif de lever
près de 19 milliards de dinars.
L’opération s’achève aujourd’hui, sauf intervention du Groupe industriel des
ciments d'Algérie (Gica), ou des institutionnels publics, comme le laisse
penser la rumeur, la Bourse d’Alger risque d’assister à son premier échec
dans l’introduction en cotation d’un nouveau titre. Les conditions
d’introduction à la cote des actions de la société des ciments d’Aïn El-Kebira
ne seraient pas remplies. En effet, le taux de souscription minimal requis
pour qu’une introduction en Bourse soit validée par la Commission
d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) est de
20%. Le régulateur pourrait, donc, si ce taux n’est pas atteint, refuser
l’introduction du titre société des ciments de Aïn El-Kebira à la cote. “C’est
catastrophique”, nous dit une source proche du dossier. L’annulation de
l’introduction de Scaek en Bourse d’Alger, si elle se confirme, pourrait
remettre en cause tout le processus engagé, notamment pour la CAAR
(société d’assurance), du CPA (banque), de l’entreprise Cosider Carrières,
de l'entreprise Hydro-aménagement… Pour rappel, la société des ciments
d’Aïn El-Kebira avait annoncé l’ouverture de la souscription à l’augmentation
de son capital de 35%, par l’émission de nouvelles actions à prix fixe de 1
600 DA par action, durant la période allant du dimanche 15 mai au lundi 13
juin 2016 inclu. Cette souscription devait se faire à travers l'émission de
11,846 millions d'actions nouvelles d’un montant global de 18 953 600 000
DA. L’émission de ces actions est répartie à hauteur de 37% pour les
investisseurs institutionnels tels les banques et compagnies d'assurances (4
383 020 actions), 37% pour les personnes physiques (4 383 020 actions),
25% pour les personnes morales (2 961 500 actions) et 1% pour le
personnel de l’entreprise (118 460 actions). Certains observateurs
expliquent l’échec de l’opération de souscription des actions de la société
des ciments d’Aïn El-Kebira (Scaek) à la Bourse d’Alger, par le mauvais
timing choisi par les promoteurs. L’opération coïncide avec le lancement de
l’emprunt
national
pour
la
croissance
économique.
Le gouvernement, à travers le ministère des Finances, a fait pression sur
les banques pour réussir cet emprunt. Mais pour d’autres, le problème est
18
beaucoup plus profond. Il est le résultat du manque de volonté politique de
développer un marché financier transparent. Les mesures techniques,
modification du système de négociation de titres, de nombre de séances de
cotations, l’ouverture de point bourses au niveau du réseau bancaire,
amélioreront, peut-être, un peu la situation, mais n'influeront aucunement
sur la dynamique du marché financier. Il faut, peut-être, rappeler qu’en
2009, l’introduction d’Alliance Assurances en Bourse a suscité un grand
engouement : plus de 6 500 souscripteurs particuliers à travers les 48
wilayas. Le taux de souscription effectif était de 142% dont 98% de
particuliers. Il a fallu attendre trois années pour voir l’arrivée de NCA Rouiba
à la Bourse d’Alger, en 2013, et trois autres années pour l’introduction en
Bourse de Biopharm. La souscription à l’introduction en Bourse de Biopharm
avait, au début, mal démarré. Il y a donc comme une érosion de la confiance
des
investisseurs
envers
la
Bourse.
L'inertie du marché secondaire et le comportement des intermédiaires en
opération de bourse (IOB), notamment publics qui détiennent le monopole
sur ce marché, ont affecté négativement la confiance des investisseurs. Du
coup, les acteurs du marché plaident pour l’urgence de la dépénalisation de
l’acte de gestion pour libérer les banquiers et les managers des entreprises
publiques. D’autres suggèrent d’obliger les institutions financière de
consacrer 1 à 3% de leur chiffre d’affaires à l’animation de la Bourse au
risque de payer une taxe sur le modèle de la taxe de la formation.
Commerce
Lait : la facture d'importation en baisse de près de 31% sur les 4
premiers mois (APS)
La facture d'importation de lait (y compris matières premières) a reculé à
262,72 millions de dollars (usd) durant les quatre premiers mois de 2016,
contre 379,8 millions usd à la même période de 2015, soit une baisse de
30,83%, a appris l'APS auprès des Douanes.
Les quantités importées de ce produit (lait en poudre, crèmes de lait et
matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont reculé mais de
moindre ampleur pour s'établir à 104.542,8 tonnes (t) contre 124.389,15
t, soit une réduction de 16% entre les deux périodes de comparaison,
indiquent les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques
des douanes (CNIS).
Outre une baisse des quantités importées, la facture a, donc, également
reculé en raison de la chute des prix à l'importation par l'Algérie de cette
denrée alimentaire.
19
En effet, les prix à l'importation des poudres de lait étaient en recul de 40%
en 2015 passant à 2.800 dollars/tonne contre 4.800 dollars/tonne en 2014.
Durant le 1er trimestre 2016, ces prix ont encore baissé à 2.469
dollars/tonne contre 3.040 dollars/t au 1er trimestre 2015, soit un recul de
près de 19%.
Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et de
promouvoir la filière lait, de nouvelles mesures ont été décidées, il y a
quelques mois, par le gouvernement en faveur des éleveurs et des
opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en
encourageant l'investissement, avec l'objectif de baisser les importations
de la poudre de lait de 50% à l'horizon 2019.
Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru
de vache soit fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant), se répartissant entre
36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de
l'Etat, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant.
En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l'accès à l'aliment de
bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé
d'approvisionner directement les éleveurs en matière de son (résidu de
mouture de blé).
D'autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le
gouvernement afin d'asseoir une stratégie de relance de la filière lait.
Il s'agit notamment de l'accès des professionnels de la filière lait au foncier
agricole pour leur permettre d'investir en amont de cette filière et concourir
au développement des grandes cultures (céréales et fourrages).
Les pouvoirs publics ambitionnent, dans ce cadre, de promouvoir la création
de fermes modernes intégrées pour l'élevage bovin laitier et la production
de céréales et de fourrages dans le cadre de contrats-programmes.
Il s'agit aussi d'encourager l'utilisation du crédit de campagne "R'fig" pour
investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des
éleveurs seront incitées à recourir à l'exploitation des périmètres irrigués,
notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud.
LE MARCHÉ INFORMEL ET LE DÉLIRE DES COMMERÇANTS : La loi
des spéculateurs (L’Expression)
Les prix qu'on affiche sont extraordinaires. Ce Ramadhan les prix sont
encore plus chers que ceux de l'année dernière.
Le marché de l'informel continue avec tous ses aspects négatifs à garder le
monopole. Ce sont des sommes importantes que perd l'économie du pays
en l'absence d'une réglementation de rigueur et d'un contrôle constant pour
une maîtrise même partielle du marché. A Constantine et à l'instar des
autres wilayas, on n'arrive toujours pas à mettre sur les rails le marché et
ce
malgré
tous
les
efforts.
Les projets réalisés dans ce sens dans le cadre du programme national de
résorption du commerce informel n'ont pas été exploités, les marchands et
commerçants refusent de s'engager et préfèrent garder la nature de leurs
activités illicites. Ces espaces demeurent désertés, pourtant ces
20
infrastructures répondent parfaitement aux normes. Ceux-là sont répartis
sur plusieurs communes de la wilaya de Constantine. L'on compte près
d'une cinquantaine de stands dont 10 sont actuellement en service selon la
wilaya. Le reste essentiellement bâti à Djebel El Ouahch, à Serkina et
Boumerzoug, ainsi que dans d'autres communes, à l'image d'El Khroub, Aïn
Smara, Didouche-Mourad et Aïn Abid. Des constructions pour lesquelles
l'Etat a dû consacrer une importante enveloppe financière se dégradent et
vont finir par faire l'objet de squattage par des sans-abri ou des ivrognes.
On reproche à ces infrastructures l'absence de commodité et
l'environnement sauvage, l'éloignement, mais surtout le risque de perdre
sa
clientèle.
Les prétextes avancés par les commerçants sont juste des excuses, du fait
que les commodités qui manquent ne sont pas un problème et ça se
rattrape. La vraie cause est naturellement liée à la fiscalité. Ça n'arrange
pas les affaires quand on est appelé à payer des impôts, à présenter ses
factures
et
à
justifier
sa
marchandise.
Les commerçants ont toujours été pour le gain facile. Cela dit, même en ce
qui
concerne
les
marchands
des
fruits
et
légumes.
Les prix qu'on affiche sont extraordinaires. Ce Ramadhan, les prix sont
encore plus chers que ceux de l'année précédente. Impossible de trouver
un
fruit
ou
un
légume
à
moins
de
100
DA.
Les citoyens sont dépassés, voire déçus et par principe beaucoup ont décidé
de boycotter certains fruits comme la pastèque et le melon jugés trop chers.
Les fraises qui ont connu une baisse avant le début du mois de Ramadhan
sont aujourd'hui à 200 DA, les cerises sont devenues un fruit de luxe que
seuls les milliardaires peuvent s'offrir. C'est carrément le délire. Qui
s'intéresse à pourrir la vie du citoyen ? Pourquoi choisir ce genre d'occasion
pour casser toute bonne volonté ? Toutes les solutions prévues par l'Etat
n'ont pas abouti, il y a donc forcément des acteurs qui pilotent cette
situation, mais qui restent dans l'ombre. C'est avec des lois sévères que le
gouvernement peut agir, selon des experts économiques qui qualifient la
situation de très grave, mais pour eux la faute n'est pas seulement à l'Etat
qui n'arrive pas à imposer une règlementation, mais la faute provient
surtout de cette mafia de la spéculation.
Elles ouvriront prochainement à Oran : Cinq grandes surfaces
commerciales (APS)
Pas moins de cinq grandes surfaces commerciales seront ouvertes
prochainement à Oran, a annoncé le wali, Abdelghani Zaâlane. «La
multiplication des grandes surfaces commerciales est le meilleur moyen de
lutter contre le commerce illicite», a-t-il souligné, lors de l’inauguration,
dimanche soir, du nouveau centre commercial de la chaîne «Ardis», dans la
commune de Bir El-Djir. «Le commerce illicite ne peut être combattu que
de la manière naturelle avec la réalisation de projets de la sorte. Il y a en
Algérie, et à Oran en particulier, des centres commerciaux modernes qui
21
n’ont rien à envier à ceux que l’on trouve à l’étranger, dans les pays les plus
développés», a ajouté le même responsable, précisant qu’un autre centre
commercial de la même enseigne sera réalisé, à court terme, dans la
nouvelle zone urbaine de Belgaïd. «Ce genre de projets est à encourager,
car il a été réalisé en un temps record sur un terrain octroyé dans le cadre
de l’investissement, créant quelque 500 emplois directs et 4.000 emplois
indirects», a souligné le wali d’Oran. Le nouveau centre commercial de Bir
El-Djir sera ouvert au public le 13 juillet prochain, ont indiqué les
responsables du projet. Il s’étend sur un espace de près de 20.000 m² dont
4.000 m² de surface commerciale. La chaîne prévoit l’ouverture, à court
terme, de quatre nouveaux centres à Tizi Ouzou, Biskra, Ouargla et Annaba.
Coopération
Lancement d'un appel à projets de partenariat institutionnel entre
l'Algérie et la France (APS)
Un appel à projets de partenariat institutionnel a été lancé par l'ambassade
de France à Alger et le ministère des Affaires étrangères dans le cadre d'un
programme ayant pour objectif d'"améliorer et renforcer les capacités des
services publics algériens", indique lundi un communiqué de l'ambassade.
Cet appel à projets est ouvert jusqu’au 24 juillet 2016, a précisé la même
source, ajoutant qu'il s'agit d'un programme, dénommé PROFAS
C+, "inscrit dans le Document Cadre de Partenariat signé entre les
gouvernements algérien et français en décembre 2012 et dédié à la
coopération d’exception entre l’Algérie et la France".
Il vise à "améliorer et renforcer les capacités des services publics algériens
en encourageant les échanges de compétences et les transferts de savoirfaire entre administrations algériennes et françaises".
Dans cette perspective, PROFAS C+ soutient des projets structurants, qui
engagent des actions de coopération "concrètes" et qui s’inscrivent dans le
cadre de partenariats établis entre les institutions algériennes et françaises.
La priorité sera donnée aux projets relevant de "l’une des quatre grandes
thématiques fixées par le gouvernement algérien pour le renforcement de
ses institutions", note le communiqué, en l'occurrence "le montage, le suivi
et l’évaluation des grands projets de développement", "la bonne
gouvernance des institutions et des établissements publics", "la négociation
et la médiation", et "la prospective".
Afin de répondre à ces thématiques, seront soutenus en priorité les projets
ciblant l’un des secteurs suivants: "sécurité intérieure", "lutte contre les
grands trafics et la corruption", "habitat et urbanisme, gouvernance
22
financière santé, diversification de l’économie et développement humain",
"environnement et climat".
Ne seront retenus que les projets engageant "au moins deux partenaires
institutionnels, algériens et français", conclut le communiqué.
Algérie - Irak : Renforcer la coopération bilatérale (El Moudjahid)
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a reçu, à Alger,
l'ambassadeur de la République d'Irak à Alger, Abderrahmane Hamed
Elhusseyni, avec lequel il a évoqué les moyens de renforcer la coopération
entre les deux pays, indique un communiqué du ministère. Lors de cette
rencontre, les deux parties ont évoqué «les voies et moyens de renforcer la
coopération dans les domaines d'intérêt commun», ajoute la même source.
Veille
Plus de 450 000 véhicules circulent à Alger aux heures de pointe
(TSA)
Plus de 450 000 véhicules circulent chaque jour à Alger durant les heures
de pointe, ce qui provoque des embouteillages monstrueux, selon les
chiffres de la Direction des transports de la wilaya.
Au moins 128 000 véhicules circulent à Alger-Centre aux heures de pointe
(7h-8h) et près de 325 000 autres véhicules y entrent par les différents
accès (sud, nord et ouest), a précisé la même source à l’APS.
Pour désengorger la capitale, des projets d’extension du métro entre la
Grande Poste et Place des Martyrs et Hai El Badr-Ain Naâdja sont en cours
et seront réceptionnés en 2017, selon le Directeur des projets du tramway
à l’Entreprise du métro d’Alger Bouchrit Brahim.
En outre, l’étude de l’extension du tramway de la station des Fusillés vers
Bir Mourad Rais est finalisée et les travaux seront lancés dès l’attribution
de l’enveloppe financière, selon le même responsable.
Alger ne souffre pas uniquement des embouteillages. La capitale manque
aussi de places de stationnement. Cinq parkings d’une capacité totale de
3796 véhicules sont en cours de réalisation à El Biar, Hydra (deux parkings),
Kouba et El Madania.
Par ailleurs, un centre de régulation de la circulation au niveau de la capitale
entrera en fonction en septembre prochain, le projet ayant été approuvé
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par le Conseil des participations de l’État, selon Salem Salhi, directeur des
transports routier et urbain au ministère des Transports.
Le centre sera supervisé par une société mixte algéro-espagnole qui se
chargera de l’installation de 250 à 300 feux tricolores et de l’identification
des problèmes liés à la congestion routière au niveau de la capitale pour
trouver des solutions.
LE CHEF DE L'ETAT HONORE TEBBOUNE ET ZOUKH : Récompense
pour la bonne gouvernance (L’Expression)
Abdelkader Bensalah remettant leur médaille au ministre
de l'Habitat et au wali d'Alger
Le ministre de l'Habitat et le wali d'Alger sont, à ce titre, deux exemples à
suivre.
Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, vient de
remettre, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
l'Ordre du mérite national au ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la
Ville, Abdelmadjid Tebboune et au wali d'Alger, Abdelkader Zoukh.
M.Tebboune a été distingué pour son parcours et sa gestion du secteur de
l'habitat et M.Zoukh pour son management avisé des affaires de la capitale.
La remise de la distinction a eu lieu lors d'une cérémonie qui s'est déroulée
en présence de mem-bres du gouvernement et de hauts cadres de l'Etat.
L'événement a été abrité par la résidence d'Etat Djenane El Mithak, à Alger.
M.Abdelkader Bensalah qui a présidé la cérémonie de décoration a déclaré:
«Cette distinction est un message d'encouragement pour tout un chacun
qui oeuvre pour le bien-être du peuple.» Ajoutant qu' «elle constitue un
stimulant pour les cadres de la nation, surtout qu'elle est lourde de
significations,
car
elle
valorise
l'effort
et
l'abnégation
dans
l'accomplissement du devoir». «C'est une décision qui émane du chef de
l'Etat qui est au fait de tout ce qui se réalise. Elle balise le chemin des
réalisations et sublime la valeur du travail» a-t-il encore ajouté. Le ministre
de l'Habitat et le wali d'Alger sont, à ce titre, deux exemples à suivre. Des
faits, des chiffres et des témoignages attestent que le secteur de l'habitat
et de l'urbanisme ont atteint des caps inédits. A encore expliqué M.Bensalah
qui a ajouté que «cette distinction vient récompenser l'audace dans la
conception des solutions face aux écueils qui émaillent nécessairement les
grands projets.» Il a renchéri que cette décoration attribuée à M.Tebboune,
repose sur les résultats réalisés sur le terrain, dans le secteur de l'habitat.
Ce dernier présente des mégaprojets qui font la fierté de l'Algérie, de l'avis
même d'experts nationaux et internationaux. M.Bensalah a mis aussi en
évidence les réalisations engistrées dans la capitale «grâce au travail et à
l'abnégation du wali, Abdelkader Zoukh». Non sans revenir sur les efforts
qui auront débouché sur l'éradication des bidonvilles. Prenant la parole,
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M.Tebboune a rendu hommage au président Bouteflika, soulignant qu'il
«partage cette distinction avec l'ensemble des cadres du secteur qui
participent dans la concrétisation du programme du président». «Je rappelle
que le président, depuis son accession à la magistrature suprême, avait fait
du retour de la paix ainsi que l'éradication de tous les maux dont souffraient
des familles algériennes, une priorité», a-t-il dit. Il a cité, à cet effet, «le
premier pas consistant à aider les Algériens à retrouver leur dignité, qui
passe par l'acquisition d'un logement». M.Tebboune a par ailleurs poursuivi
en précisant que «la mission n'est pas encore terminée. Nous restons
mobilisés, surtout que le secteur de l'habitat n'est pas touché par la baisse
des ressources. Entre 2016 et 2017, nous viendrons à bout de la crise et
ce, en mettant à contribution les moyens consentis, nous comblerons alors
les
demandes
non
encore
satisfaites.
D'autres formules existent en fonction du profil de chaque région du pays».
Selon M. Tebboune et suite à l'élimination systématique des bidonvilles,
Alger a fini par retrouver son lustre d'antan. «En attestent l'ONU et le
Pnud», a-t-il souligné tout en invitant à faire le distinguo entre bidonvilles
et habitat précaire. Pour sa part, M.Zoukh a rendu aussi hommage au
président de la République, tout en mettant en évidence l'apport des cadres
de la wilaya, à différentes échelles de responsabilité, dans les réalisations
enregistrées.
Le wali d'Alger auquel l'on reconnaît le rôle majeur dans l'embellissement
de la capitale, a fait savoir à la faveur d'une allocution : «Nous remercions
les institutions de l'Etat qui contribuent à la concrétisation des projets
propres à la capitale, notamment la Gendarmerie nationale, la Protection
civile, la Police nationale...» «Nos efforts ne peuvent égaler le sacrifice
ultime consenti par nos valeureux martyrs.», a-t-il renchéri en évoquant
l'ascendant indéniable des aînés «qui nous ont inculqué l'amour de la patrie,
notamment
les
moudjahidine
et
les
chouhada».
Présent à cette cérémonie, le ministre de la Communication, Hamid Grine,
a indiqué que «le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville ainsi
que le wali d'Alger, méritaient amplement cette distinction du président de
la République».
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