Une séquence en classe de 4ème : Lire le roman Complot à Versailles d’Annie Jay Par Jean-François Dru CLG Nicolas Boileau 91240 – ST-Michel-sur-Orge [email protected] Objectif(s) de la séquence : Référence des manuels : Lecture : Belin (jaune) 4ème , Grammaire : Bordas 4ème Pour chaque séance, les élèves ont un ensemble de chapitres à lire et un « journal de lecture » à compléter (voir annexe à la fin de la séquence). Ce « journal de lecture » est un résumé à tous du roman. N° de séance Dominante Support(s) Objectifs 1 L/ Oral Chapitres 1 et 2 + extrait de la Satire VI de Boileau 2 G Extrait du chapitre 2 3 L/ E.Ecrite V/ G Extrait du chapitre 6 4 L/ E.Ecrite/ G Chapitre 7 Comprendre la fonction des chapitres 1 et 2 Les points de vue du narrateur Les compléments du verbe Découvrir la littérature du XVIIème siècle et la préciosité Revoir les types de phrases Reconnaître une lettre, en écrire une Savoir utiliser les registres de langue Identifier le discours descriptif et ses fonctions. Ecrire une description Identifier un texte subjectif ; découvrir les modalisateurs 5 L /E.Ecrite Extrait du chapitre 8 6 L / Orth Extrait du chapitre 17 7 L/G Extrait du chapitre 17 Complot à Versailles : un roman historique Apprendre à rédiger un paragraphe argumenté à partir d’un texte Reconnaître la visée explicative d’un récit Savoir accorder le participe passé Reconnaître une scène de roman d’aventures Phrase simple, phrase complexe, les liens entre les propositions dans la phrase complexe Activité(s) Evaluation Récitation Sommative séances 1 et 2 Rédaction : la lettre au roi Test de lecture + Exercice d’expression écrite sur la modalisation Formative : rédaction d’un § de synthèse (évaluation de l’apprentissage du cours) Formative : dictée + exercices Formative Lecture cursive : 1) Mlle de Scudéry d’Hoffmann Séance 1 : Les chapitres 1 et 2, leur fonction dans le roman / Les points de vue du narrateur Support : Chapitres 1 et 2 Plan de la séance : Etude des points de vue (par un questionnaire à préparer à la maison) 1) Que raconte chacun des chapitres ? Lequel est le plus détaillé ? Le chapitre 1 raconte comment Cécile parvient à échapper aux deux hommes qui l’ont capturée et veulent la tuer. Lorsqu’elle s’enfuit, l’homme en noir la poursuit et pour lui échapper la fillette se laisse tomber dans la scène. Elle est ensuite assommée par un tronc charrié par le fleuve. Le chapitre 2 raconte une matinée de Pauline et Guillaume de Saint Béryl : après avoir attendu Catherine Drouet, guérisseuse, devant la boutique de la mère Ringot, herboriste, et avoir observé la mère Leroux, une herboriste qui vend des crapauds et de l’arsenic, ils rentrent chez les Saint Béryl en longeant la scène et assistent à la noyade de Cécile. Guillaume la sauve en plogeant dans la Seine, malgré le grand froid. Ces deux chapitres racontent donc le même événement. Le second est plus détaillé car l’événement vient s’insérer dans le récit de la matinée des enfants St Béryl, lequel nous présente beaucoup d’informations sur la vie à cette époque. 2) A travers les yeux de qui voit-on les événements dans chacun des chapitres ? Dans le premier chapitre, la scène est vue à travers les yeux de Cécile, bien qu’à certains moments on ait l’impression d’être un simple témoin : le point de vue est bien interne car on connaît les pensées de Cécile (on sait ce qu’elle ressent et ce qu’elle se dit intérieurement, comme la berceuse qu’elle se chante). Dans le second chapitre, on voit la scène à travers le regard des enfants Saint Béryl et de Catherine : le point de vue est omniscient. On fera distinguer les trois points de vue que peut adopter le narrateur. 3) Selon toi, pourquoi le narrateur utilise-t-il ces regards différents ? Utiliser des points de vue différents permet de rendre la présentation des événements et des personnages beaucoup plus riche : on découvre Cécile dans le premier chapitre, et, à travers, le regard des St Béryl, nous découvrons certes, leur caractère, mais aussi le milieu dans lequel ils sont habitués à évoluer : Paris au XVIIème siècle. Synthèse : Le point de vue du narrateur (appelé aussi focalisation) est ce qu’il sait sur les événements qu’il raconte. Il existe trois points de vue : Point de vue externe Point de vue interne Point de vue omniscient Le narrateur ne raconte que ce qu’il voit (comme sil filmait les événements) Il ne s'implique pas non plus dans l'action n'y ayant aucune part. Le narrateur ne raconte que ce que voit et ressent un personnage. Il est en mesure d'évoquer les sensations (visuelles, auditives, etc.), les réactions, les pensées du personnages. Utilisée dans les récits à la 1ière personne, on le trouve aussi dans des récits à la 3ième personne Le narrateur sait tout des personnages, des lieux et du temps de l'action. Il voit tout et sait tout ; il connaît les pensées de tous les personnages, leur passé, présent et avenir. Le narrateur omniscient intervient très fréquemment dans la narration pour donner au lecteur des indications sur l'action ou les personnages. Travail oral + § de synthèse autour de la fonction de ces deux premiers chapitres : - Un début « in medias res » : le lecteur est directement plongé dans l’action : on voit d’ores et déjà que l’on est plongé dans un roman d’aventures. Le jeu des points de vue permet tout de même de présenter les personnages principaux (portrait physique et moral, portrait en actes) Personnages La jeune fille inconnue (Cécile) Indications sur le physique - elle est robuste (p10) - médaille autour du cou (p10) Pauline - petit nez cerise, yeux verts (p16) - robes taillées dans de vieilles toilettes de sa mère (p19) Guillaume - habit de velours rouille, aux manches trop courtes (p18) - un air d’asperge (p18) - chaussures à talons rouges (p18) Catherine - Indications sur le caractère - elle est courageuse (elle ose prendre fuite) - courageux : il saute dans la Seine pour sauver Cécile (p25) - ne comprend pas toujours les nobles, notamment en matière d’éducation (p23) Autres - on veut la tuer (p9) - en fuite avec deux hommes depuis 8 jours (p10) - elle a perdu ses proches, dont Marieta - elle parle espagnol (p11) - Elle a 9 ans (p19) - Orpheline de père, mère au couvent (page 21) - éduquée grâce à sa tante Mme de Pontfavier (maître de musique et de danse + précepteur p22) - il a 13 ans (p18) - noble mais pauvre (p18) - éduqué grâce à sa tante mme de Pontfavier (leçons d’escrime et d’équitation + précepteur p 22) -doit partir au collège avec son cousin (p23) - elle est guérisseuse (p16) - s’occupe également des enfants St Béryl dans la maison des St Béryl sur la rive gauche de la Seine (p22) Présentation du cadre spatio-temporel : le narrateur nous plonge dans le Paris du XVIIème siècle Le climat - Froideur de l’hiver à Paris p 9, p 12 - pluies diluviennes p 13 - la mère Ringot se réchauffe au brasero p 16 La saleté de Paris La pauvreté La Seine et ses activités Les métiers de la rue (ambulants ou dans des guérites) Le vacarme des rues La mode des Poisons Les moyens de transport - les mains violacées de Pauline p16 - deux morts par le froid p17 - les inondations de la Bièvre p 17 - les pavés boueux p 12 - étroitesse des rues p 12 - tas d’ordures+ rats p13 - saleté de la Seine (« eau boueuse ») p 13 - « tenir le haut du pavé » : l’écoulement des eaux usées dans le ruisseau p 19 - les pots de chambre par les fenêtres p23 - le mendiant p 23 - les maisons lépreuses p 24 - l’Hôtel-Dieu p 26 - on y charrie des arbres morts p 13 - rive en terre p 13 - les ports assez dangereux (port St Paul) p 23 - les herboristes p15 - les tanneurs p17 - le porteur d’eau p 19 - le marchand de lait p19 - les lavandières et les bateaux lavoirs p 24 + p 25 - le tintamarre des rues p15 - Le pont au Change était bondé p 23 - les processions des saints patrons (St Blaise = tisserands) p 23 - la vente d’Arsenic et de crapauds p 17 - la Brinvilliers condamnée au bûcher p 17 - la mode de la « poudre de succession » p 18 - la chaise à porteurs de Mlle des Œillets p 20 Lecture complémentaire : Boileau, Satire VI sur les embarras de Paris. Lu et expliqué, le texte est appris en deux fois (15 vers à chaque fois) Séquence 2 D Séance n°1 Fiche d’ exercices: 4ième Les points de vue du narrateur Exercice 1 : Indique quel est le point de vue adopté par le narrateur dans chacun de ces textes. Souligne en bleu des éléments du texte qui te permettent de le reconnaître. Texte 1 : …………………………………………………………………………………………………………………………………… Quand Thérèse rentra dans la boutique où elle allait vivre désormais, il lui sembla qu'elle descendait dans la terre grasse d'une fosse. Une sorte d'écoeurement la prit à la gorge, elle eut des frissons de peur. Elle regarda la galerie sale et humide, elle visita le magasin, monta au premier étage, fit le tour de chaque pièce ; ces pièces nues, sans meubles, étaient effrayantes de solitude et de délabrement. Émile Zola, Thérèse Raquin. Texte 2 : ………………………………………………………………………………………………………………………………… Elle était grande et bien faite, selon de généreux critères .Sous la masse de ses cheveux couleur de nuit, enroulés en vagues suaves, ses yeux verts brillaient, immobiles comme ceux des statues et, comme eux, un peu cruels. Elle avançait lentement en faisant onduler son ample jupe blanche. Toute sa personne exprimait le calme invincible de la femme sûre de sa beauté. Ce n'est que plusieurs mois après qu’on l’apprit : au moment de son entrée victorieuse, elle avait été sur le point de s'évanouir d'anxiété. Guiseppe Tomasi di Lampedusa, Le Guépard Texte 3 : …………………………………………………………………………………………………………………………………… Dans le train vers Saint-Lazare, une vieille femme s’est assise à une place près de l’allée, elle parlait à un jeune garçon resté debout. Ila les mains dans les poches, il ne répond pas. La vieille dame rit. Son visage reste jubilant pendant qu’elle regarde devant elle, cessant de parler. Le garçon ne sourit pas et fixe ses chaussures, appuyé à la paroi du train. Annie Ernaux, Journal du dehors Texte 4 : …………………………………………………………………………………………………………………………………… Il n’y avait jamais eu un été semblable dans les collines. D’ailleurs, ce jour-là, cette même chaleur noire commença à déferler en vagues tout de suite très brutales sur le pays du sud : sur les solitudes du Var où les petits chênes se mirent à crépiter, sur les fermes perdues des plateaux où les citernes furent tout de suite assaillies de vols de pigeons, sur Marseille où les égouts commencèrent à fumer. Jean Giono, Le hussard sur le toit Texte 5 : …………………………………………………………………………………………………………………………………… D’emblée, il revint se poster devant une fenêtre. Il y avait beaucoup de monde ; la pluie, puis la nouveauté de cette exposition. Il regretta d’abord don choix, et se sentit gêné par une foule aussi jeune et bourgeoise. Immobile, il entendait dans son dos des commentaires ostentatoires (1). Philippe Delerm, L’envol 1. ostentatoires = qui est fait pour se faire remarquer Exercice 2 : Lis ce texte puis réponds aux questions Les souverains arrivèrent, suivis des personnes invitées à leur table. Il y avait Monsieur, le frère du roi, et son épouse, la grosse princesse palatine. Venaient ensuite le Dauphin, Madame de Montespan et quelques dames de la haute noblesse à qui Louis XIV voulait faire honneur. Les violons, dirigés par Lully comme à chaque grande occasion, s’étaient mis à jouer et ne devait plus s’arrêter jusqu’à la fin du repas. L’œil collé au judas, Marion n’en finissait pas d’admirer les belles robes aux couleurs chatoyantes ; les bougies des candélabres et des lustres de cristal rehaussaient l’éclat des étoffes et des bijoux de leur lumière dorée, délicate et caressante. La cruelle Athénaïs était bien entendu la plus belle dans sa robe d’or. Marion était fascinée par cette beauté ! La pauvre reine, pourtant si bonne, avait beau être recouverte de tous les joyaux de sa cassette, elle était assez laide et personne ne semblait la regarder. Cela attristait Marion qui adorait Marie-Thérèse. Annie Pietri, Les orangers de Versailles Le premier paragraphe : 1) Connaît-on l’identité du narrateur ? ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… 2) Que décrit-il ? ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… 3) Donne-t-il son avis sur ces personnes ? ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… 4) Quel est donc le point de vue adopté par le narrateur ? ………………………………………………………….……… Le deuxième paragraphe : 1) Relève un groupe de mots qui montre que le narrateur connaît une habitude de la cour. ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… 2) Quelle rupture chronologique est utilisée aux lignes 10 et 11 ? ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… 3) Quel est donc le point de vue adopté par le narrateur ? ………………………………………………………….……… Le troisième paragraphe : 1) Qui observe ? D’où ? Souligne la phrase qui le prouve. ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… 2) Quels sentiments ressent ce personnage ? Souligne des phrases qui le prouvent. ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… 3) Quelle conclusion peux-tu en tirer sur le point de vue adopté dans ce paragraphe ? ………………………………………………………….……… ………………………………………………………….……… ……………………………………………………………….… Séance 2 : Les compléments du verbe Support : Extrait du chapitre 2 Plan de la séance : Lecture du texte : travail oral sur l’intérêt des compléments : ils apportent une multitude d’informations qui enrichissent le texte en donnant des précisions sur les actions réalisées par les personnages, notamment dans une scène d’aventures comme celle-ci. Exercice de réécriture : Soulignez les compléments dans les phrases en gras. Réécrire le texte en supprimant ceux qui ne sont pas indispensables. Ils avançaient à la queue leu leu sur un étroit chemin boueux qui serpentait entre l'eau et les maisons lépreuses, lorsqu'un hurlement les fit brusquement sursauter. Droit devant eux apparut une petite chose hirsute (sujet inversé), à demi-nue, suivie de près par un homme. Au moment où l'homme allait la saisir, la petite tomba à l'eau. Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir. (COI) À cinquante pas, ils virent l'homme se mettre, à plat ventre et tendre la main (COD) à l'enfant (COS). Ils n'en étaient plus qu'à dix lorsqu'une branche la percuta. Ils rejoignaient l'homme en noir (COD) quand la petite coula. « Seigneur Dieu! Il faut faire quelque chose ! » s'écria Catherine en regardant de tous côtés. L'homme en noir, sans répondre, fixa l'eau trouble (COD), puis n'y voyant plus trace de l'enfant , se leva et recula de quelques pas, avant de s'enfuir en courant. Tout à coup, Guillaume aperçut une corde qui traînait près d'une barque en cale sèche. Sans perdre une seconde, il l' attacha autour de sa taille. Puis il tendit l'autre bout (COD) à Catherine (COS), et, après avoir ôté prestement ses chaussures et sa veste, il plongea ... L'eau froide lui (COS) arracha un cri (COD). Il replongea, cherchant en vain le petit corps. La corde était heureusement assez longue pour lui permettre une certaine liberté de mouvement. «À droite, des bulles d'air », cria Pauline pour le guider. Il nagea jusqu'à l'extrême limite de ses forces avant de plonger à nouveau. Sous ses doigts, il sentit enfin le tissu de la chemise qu'il tira à lui, il empoigna une jambe mince, puis prit l'enfant à bras-lecorps. Revenu à la surface, à bout de force, il fit signe à la guérisseuse de les haler. Travail sur compléments essentiels/non essentiels dans le GV. 3) Travail sur les compléments circonstanciels : On rappellera alors les différentes circonstances exprimées : temps : Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir. lieu : À cinquante pas, ils virent l'homme se mettre, à plat ventre. manière : « Seigneur Dieu! Il faut faire quelque chose ! » s'écria Catherine en regardant de tous côtés. but : […]cria Pauline pour le guider cause : […] puis n'y voyant plus trace de l'enfant , se leva et recula de quelques pas On évoquera les autres circonstances oralement en donnant des exemples. On rappellera aux élèves que chaque CC répond à une question différente (où ? quand ? comment ? pourquoi ? dans quel but ? avec qui ? …) La nature des CC : On rappellera aux élèves que CC est une fonction qui peut être assumée par différentes natures : - nom ou GN (souvent introduit par une préposition) : Tout à coup, Guillaume aperçut une corde qui traînait près d'une barque en cale sèche. - un pronom : puis n'y voyant plus trace de l'enfant , se leva et recula de quelques pas, avant de s'enfuir en courant. - verbe ou groupe à l’infinitif : […]cria Pauline pour le guider. - adverbe ou locution adverbiale : Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir. - un gérondif : « Seigneur Dieu! Il faut faire quelque chose ! » s'écria Catherine en regardant de tous côtés. - proposition subordonnée : Au moment où l'homme allait la saisir, la petite tomba à l'eau. 4) Les compléments essentiels du verbe : On commencera l’étude par la différence entre verbes transitifs directs et indirects / intransitifs. Le COD : • Construction directe ( Attention cependant avec le déterminant qui ressemble parfois à une préposition) : • Pour le reconnaître, transformation à la voix passive : • Il ne faut pas le confondre avec : - le sujet inversé : Droit devant eux apparut une petite chose hirsute. - l’attribut du sujet : La corde était heureusement assez longue pour lui permettre une certaine liberté de mouvement. Le COI : • Construction indirecte, sauf en cas de pronom. : Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir. • Pas de construction à la voix passive possible. Le COS : • Lorsque le verbe est construit avec deux compléments d’objet, le second s’appelle cos Le premier complément peut être un COD ou un COI. Puis il tendit l'autre bout (COD) à Catherine (COS). • Attention, COS ne veut pas dire qu’il occupe la deuxième place dans la phrase mais qu’il apporte une seconde information dans la phrase. Le COS peut être avant le COD ou le COI. • La construction du COS est indirecte, sauf en cas de pronom. La nature des compléments d’objet : Les compléments d’objet peuvent être : - un nom ou un GN : Ils rejoignaient l'homme en noir. un pronom : Sans perdre une seconde, il l'attacha autour de sa taille. un verbe à l’infinitif ou groupe infinitif : Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir. une proposition subordonnée :pas d’occurrence dans le texte _________ Synthèse 4ième D Séquence 1 Séance n°2 Fiche synthèse : Les compléments du verbe I) Compléments essentiels et non essentiels du verbe : Le verbe est le noyau du GV (groupe verbal) Il peut être complété par : • des compléments essentiels : Ils sont indispensables au sens de la phrase. On ne peut en général, pas les supprimer ni les déplacer . Ce sont en général les compléments d’ objet. Ex : Guillaume sauva la jeune fille. • des compléments non essentiels : ils ne sont pas indispensables pour le sens de la phrase. On peut les supprimer ou les déplacer. . Ce sont en général les compléments circonstanciels.. Ex : Guillaume sauta immédiatement dans la Seine. Attention : Certains compléments circonstanciels sont des compléments essentiels. Ex : Il va à Paris ____________ II) Les compléments non essentiels du verbe : les compléments circonstanciels : 1.La nature des compléments circonstanciels : un GN avec ou sans préposition : Les Saint Béryl logent dans une maison à Paris . un pronom : Ils y habitent. un adverbe : Guillaume sauta immédiatement. un infinitif ou un groupe infinitif : Il sauta à l’eau pour la sauver. une proposition subordonnée : Il sauta dans l’eau quand il vit la fillette dans la Seine. 2.Les circonstances exprimées : Il existe de nombreux CC : Temps : L’homme en noir disparut à ce moment-là. Lieu : Ils attendaient devant la boutique de la mère Ringot. Cause : Guillaume sauta car il voulait la sauver. Conséquence : La porte était ouverte , donc la fillette s’échappa. But : Il plongea pour la sauver. Moyen : Mlle des Œillets arriva en chaise à porteurs. Manière : Il s’adressa à elle gentiment. Accompagnement : Pauline attendait avec son frère. Hypothèse : Si le roi n’intervient pas, les empoisonnements vont devenir encore plus fréquents. III) Les compléments essentiels du verbe : les compléments d’objet : 1. La construction des verbes : • Un verbe qui n’est pas suivi d’un complément d’objet s’appelle un verbe intransitif sauf s’il s’agit d’un verbe d’état qui est suivi d’un attribut du sujet : on parle alors de verbe attributif. Ex : Il va à Paris . (verbe intransitif) / Il est gentil. (verbe attributif) • Un verbe suivi d’un complément d’objet s’appelle un verbe transitif . On parle de verbe transitif direct s’il est suivi d’un COD. Ex : Il sauve une fillette. On parle de verbe transitif indirect s’il est suivi d’un COI. Ex : Pauline s’adresse à Guillaume. I) 2. Le COD : • Il est relié directement au verbe. Ex : Pauline surveillait le manège de la mère Ringot. • Pour le reconnaître , on met la phrase à la voix passive : il devient alors le sujet. Ex : Le manège de la mère Ringot était surveillé par Pauline. • Il ne faut pas le confondre avec : - l’attribut du sujet après un verbe d’état. Ex : Catherine était guérisseuse. - le sujet inversé Ex : En ce temps-là régnait Louis XIV. 3. Le COI : • Il est construit indirectement à l’aide d’une préposition sauf quand c’est un pronom Ex : Ils se mirent à courir. Il lui parla (= Il parla à Pauline.) • On ne peut pas mettre la phrase à la voix passive II) 4.Le COS : • Lorsque le verbe est construit avec deux compléments d’objet, le second s’appelle complément d’ objet second. Le premier complément peut être un COD ou un COI. Ex : L’homme en noir tendait sa main à la fillette. COD COS Elle parla de la mère Leroux à l’herboriste. COI COS • Attention, COS ne veut pas dire qu’il occupe la deuxième place dans la phrase mais qu’il apporte une seconde information dans la phrase. Le COS peut être avant le COD ou le COI. Ex : Il demanda à la fillette de s’accrocher à son bras. COS COI • Il est construit indirectement, à l’aide d’une préposition, sauf lorsqu’il s’agit d’un pronom. Ex : Elle demanda un crapaud à la mère Leroux. Elle lui demanda un crapaud. III) 5.La nature des compléments d’objet : Les compléments d’objet peuvent être : un nom ou un GN : Il sauva la jeune fille. un pronom : Il la sauva. un verbe à l’infinitif ou groupe infinitif : Pauline aimait observer la mère Leroux. une proposition subordonnée : Sa tante veut que Pauline soit bien élevée. Exercices : n°1, 2 page 177,3 page 178, 1 et 2 page 183, 9 et 10 page 185 + polycopié Juillet 1681 « Les potins de la Duchesse sont-ils croustillants? demanda Pauline à Cécile qui sortait du "Confessionnal". - Oui et non, répondit-elle en prenant le bras de son amie. Depuis que le roi fait la chasse aux sorciers, le quartier est devenu particulièrement calme ... On a encore arrêté Mlle des Œillets, poursuivit Cécile. La fille de la Voisin l'accuse d'avoir assisté à des messes noires. On dit que la mère Leroux lui fournissait les philtres d'amour que la Montespan faisait boire en douce au roi ... La marquise semble au bord de la disgrâce, surtout depuis que Mlle de Fontanges, la nouvelle favorite, est morte bizarrement à vingt ans ce 27 juin, et son bébé avec elle. Remarque que dans le peuple personne ne la pleure: après tout, c'est avec nos impôts que le roi paye les robes et les bijoux de ses belles amies! Ah ! çà, si le roi s'occupait de sa femme plutôt que de courir le guilledou, les caisses de l' état seraient moins vides ! » Elle s'arrêta, le temps de laisser passer une ménagère encombrée de victuailles, traînant un marmot braillard accroché à ses jupes. Puis Cécile continua: « Il paraît que Lesage et Guibourg, les complices de la Voisin, vont être brûlés ces jours-ci, et qu'on a "suicidé" la Trianon dans sa prison, parce qu'elle parlait trop ... La Chambre ardente va sans doute être dissoute, afin de protéger la Montespan du scandale. On dit que le roi a fait détruire toutes les preuves la concernant. - Tiens, s'étonna Pauline en passant devant le Destin amoureux, la mère Leroux s'est transformée en bigote? Cécile se mit à rire. La Leroux avait depuis peu abandonné ses fanfreluches voyantes et son maquillage tapageur pour une robe noire et un sage bonnet blanc. « Si la police la passait à la question 1, je suis sûre qu'elle aurait plein de choses intéressantes à raconter, celle-là. » Cécile approuva avant de s'arrêter net, le nez au vent, devant la boutique exotique du sieur Pétrossian, un Arménien qui vendait depuis peu du café et du chocolat, ces denrées que s’arrachaient les riches élégantes. L Question = torture, On appliquait la « question ordinaire » aux inculpés pour délier les langues et la « question extraordinaire» aux condamnés à mort, la veille de leur exécution, Consigne : Relève chaque complément souligné puis donne sa nature grammaticale (N) et sa fonction précise. Evaluation : 4ième D Français – M.Dru Evaluation intermédiaire Exercice 1 : Donne la nature (N) et la fonction (F) des groupes soulignés dans ces phrases. /6 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) Pauline se rend au château de Versailles avec Cécile. Le chevalier de Saint Béryl envoie une lettre à Louis XIV. Il lui écrit pour obtenir sa réhabilitation. Lorsque Guillaume a sauvé Cécile, elle se noyait dans la Seine. Mme de Montespan la déteste car elle croit que Pauline peut être une rivale. Le roi fait sa promenade dans les jardins à pieds. Mme de Montespan parle méchamment à Pauline. Silvère demande une danse à Pauline : elle la lui accorde. Exercice 2 : Réécris ces phrases en les complétant par des compléments dont la nature et la fonction vous sont précisées entre parenthèses. /4,5 1) 2) 3) 4) 5) Elle rencontre ( nom propre – COD) (GN- CC de lieu) Pauline décide ( groupe infinitif – COI) Pauline rejoint (pronom personnel – COD) ( proposition subordonnée – CC de temps) Mme de Montespan donne (GN – COD) (nom propre – COS) Pauline va à Versailles (groupe infinitif – CC de but) 6) Louis XIV aimait (adverbe – CC de manière) Athénaïs de Montespan. Exercice 3 : Lis ce texte et réponds aux questions sur ta copie. Pense à faire des phrases ! Marion était fascinée à la fois par ce spectacle grandiose et par la voix du roi, qui faisait luimême les commentaires de toutes ces merveilles. Lorsque la voiture s’immobilisa à la tête du grand canal, la fillette aperçut les deux gondoles dorées prêtes à partir pour la promenade. Elle se sentit émerveillée par tant de beauté. Son rêve allait-il s’accomplir ? Elle n’osait y croire ! Alors le roi, qui avait déjà montré maintes fois par le passé qu’il savait être juste, l’invita à prendre place à bord avec lui et la reine. Elle était heureuse, et Marie-Thérèse, à qui elle avait sauvé la vie, lui parla avec toute la gentillesse dont elle avait l’habitude de faire preuve envers les gens qui se rangeaient de son côté à la cour. La reine était heureuse de pouvoir récompenser cette jeune personne. Lentement, le gondolier vénitien fit tourner l’embarcation dans le bras du canal qui partait sur la droite, en direction du nord. Ils rejoinrent ainsi le trianon de porcelaine. La gondole s’arrêta et l’équipage en descendit pour rejoindre le Cabinet des parfums. D’après Annie Pietri, Les orangers de Versailles 1) Où se trouve Marion dans le premier paragraphe ? /0,5 2) Que voit elle ? Que ressent-elle ? Justifie ta réponse. /2 3) Quel est donc le point de vue utilisé par le narrateur ? /1 4) Quelle rupture chronologique est utilisée aux lignes 9 et 10 ? /1 5) De qui connaît-on les sentiments dans le deuxième paragraphe ? Justifie ta réponse par des citations entre guillemets. /2 6) Quel est donc le point de vue employé dans ce deuxième paragraphe ? /1 7) Que raconte le dernier paragraphe ?/1 8) Quel est le point de vue utilisé par le narrateur dans ce dernier paragraphe ? Justifie ta réponse. /1 Séance 3 : Découvrir la littérature du XVIIème siècle et la préciosité /Revoir les types de phrases / Reconnaître une lettre, en écrire une /Savoir utiliser les registres de langue Support : Extrait du chapitre 6 Plan de la séance : Résumé oral du chapitre ; recherche d’un plan : Le grand-père de Pauline lui explique que sa tante veut la faire entrer dans le monde (avril 1682 : pages 57 à 60) Pauline se rend chez sa tante avec Cécile : celle-ci est reléguée aux cuisines et Pauline est envoyée sur la terrasse car sa tante a honte de sa tenue et ne peut la présenter aux amies qu’elle reçoit dans son « salon ». Elle y rencontre Jean de La Fontaine, sans savoir qui il est, et une discussion s’engage sur la littérature du temps et les salons : le lecteur découvre ainsi les auteurs du XVIIème siècle et la préciosité. Pauline finit par découvrir qui est son interlocuteur. (Mai 1682 : pages 60 à 70) Apprenant que sa petite fille a été rejetée du salon de Mme de Pontfavier, le chevalier de Saint Béryl décide d’écrire au roi, afin de lui expliquer sa situation. Il reçoit une réponse : le roi ignorait ce qui s’était réellement passé. Il donne à Pauline la charge de demoiselle de la Reine, ainsi qu’une pension, et à Guillaume le grade de sous-lieutenant de la garde écossaise. Dans une deuxième partie de la lettre, plus personnelle, il l’invite à Versailles afin de lui témoigner son « affection ». Pauline décide d’emmener Cécile à Versailles en qualité de femme de chambre. Le dialogue avec La Fontaine : On étudiera oralement l’intérêt de ce dialogue : venant à la rencontre de Pauline, La Fontaine lui sert d’informateur : il lui livre des informations qui servent en fait au lecteur car elles peignent les mœurs du temps : - présentation des femmes qui parlent de l’installation de la cour à Versailles : l’auteur donne ainsi une vision des salons des Précieuses : on y discute des sujets à la mode, ainsi que de littérature. Les auteurs y donnent lecture de leurs œuvres : référence à mme de la Sablière qui le cherche pour qu’il lise ses vers (page 69). La Fontaine souligne l’hypocrisie des nobles : ces femmes prétendent ne pas vouloir aller à la cour alors qu’elles en meurent d’envie (thématique du paraître) Définition : La préciosité : Tendance au raffinement qui se manifesta en France au XVIIème siècle dans les salons littéraires. Elle repose sur la volonté de se distinguer : 1. par la dignité des moeurs 2. par l'élégance de la tenue 3. par la pureté du langage - évocation du problème de l’éducation des filles avec l’arrivée de Mlle de Coucy - à travers leur discussion, qui met en avant la culture de Pauline, l’auteur nous livre le nom d’un certain nombre d’auteurs du XVIIème à connaître. Cela sert tant à renseigner le lecteur (livre pour la jeunesse) qu’à peindre la toile de fond historique du roman. Sont évoqués : Mme de Lafayette, La Rochefoucauld, La Fontaine, Descartes, Mme de Sévigné. - conseils de La Fontaine à Pauline : elle doit éviter de montrer son intelligence. Comment l’auteur rend-il vivant ce dialogue, de façon à l’insérer parfaitement dans l’action ? : travail oral sur les types de phrases. - nombreuses phrases interrogatives de La Fontaine + questions de Pauline (ex p 69) - étonnement de LaFontaine face à la culture de son interlocutrice : exclamatives p 68 - injonction de Mme de la Sablière qui met fin au dialogue ; Rappels et synthèse sur les types de phrases. Les types de phrases : Rappel : 1) phrase déclarative : sert à donner une information. Ex : Paulien va à la cour. 2) phrase interrogative : se termine par un ? / Sert à demander une information. Ex : Où Pauline va-t-elle ? 3) phrase exclamative : se termine par un ! / Sert à traduire un vif sentiment. Ex : Que la cour du roi Louis XIV est merveilleuse ! 4) phrase injonctive : se termine par un . ou un ! / Sert à donner un ordre ou un conseil Elle peut être ► à l’impératif : Tais-toi. ► à l’infinitif ►au futur simple ►au subjonctif : ►au présent de l’indicatif ►une phrase non verbale. Exercice : Indique à quel type de phrase appartient chacune de ces phrases. A quel âge Pauline ira-t-elle à la cour ? 1) Rends-toi à la cour dès que tu pourras. 2) Comme Versailles est un beau palais ! 3) Guillaume est engagé comme garde écossais. 4) Où se situe la ville de Versailles ? 5) Avez-vous lu les fables de La Fontaine ? 6) Ne pas entrer, zone privée. 7) Silence, trop de bruit dans cette salle ! 8) Qu’il se taise ! 9) Le chevalier de Saint-Béryl a été disgrâcié. _______ La lettre de Louis XIV : Repérage de la lettre insérée dans le récit. Travail sur sa fonction : elle est important dans l’action car c’est elle qui permet aux deux héros d’aller à Versailles et de vivre toutes les aventures qui vont suivre : c’est l’élément perturbateur du roman. Repérage des deux parties de la lettre : lettre officielle + lettre intime : elles n’ont pas le même objet, et donc pas le même ton Repérage des indices de la lettre : - émetteur, récepteur dans la lettre officielle - formule d’entrée « Monsieur » ds la lettre 1, « Saint-Béryl » dans la lettre 2 - formule de clôture dans la lettre 1 « Qu’il en soit fait selon notre bon plaisir » - la signature dans la lettre 1 « Louis » Repérage du registre de langue très soutenu : nous sommes au XVIIème siècle et c’est le roi qui écrit. Rappels sur les registres de langue Bilan sur la lettre ; synthèse (lettre + registres de langue) Synthèse : I) Bien rédiger une lettre : I/ Lorsque j’écris une lettre privée, je dois : 1. Indiquer la date et le lieu en haut à droite 2. Indiquer celles du destinataire en haut à droite 2. Plus bas , avec un alinéa, il y a une 3. Au bord de la marge gauche , indiquer formule d’entrée adaptée au destinataire l’objet de ma lettre 3. Conclure par une formule de clôture 4. En dessous de l’objet, à droite, indiquer le adaptée au destinataire, et détachée du reste du texte. lieu et la date 5. Plus bas , avec un alinéa, employer une 4. On peut choisir entre le tutoiement et le vouvoiement selon le destinataire formule d’entrée adaptée au destinataire 6. Conclure par une formule de clôture II/ Lorsque j’écris une lettre officielle, je dois : adaptée au destinataire, et détachée du 1. Indiquer mes coordonnées en haut à reste du texte. gauche 7. Employer le vouvoiement II) S’adapter à son destinataire : les registres de langue: Il existe trois niveaux de langue, appelés aussi registres de langue. Il faut bien choisir celui que l’on emploie, compte tenu du destinataire. Niveau de langue familier Niveau de langue courant Niveau de langue soutenu Le vocabulaire La prononciation La syntaxe Vocabulaire peu recherché, familier voire argotique (mais pas vulgaire) Certains mots sont abrégés ou déformés Pas toujours respectée (négations tronquées, onomatopées, interjections, non inversion du sujet…) Vocabulaire usuel Vocabulaire recherché et varié Prononciation usuelle Prononciation tout à fait respectée, aucune abréviation ni déformation Scrupuleusement respectée Globalement respectée, mais on tolère quelques entorses Exercices : La lettre : 4 p 181, 12 p184 (livre de lecture) Les registres de langue : 3 p 181 (livre de lecture) + 3 p 285 (livre de grammaire + polycopié Rédaction Français – M.Dru 4ième D Séquence 2 : Lire le roman Complot à Versailles d’Annie Jay Devoir d’expression écrite : Rédaction Sujet : Dans le roman, le chevalier de Saint-Béryl reçoit une lettre du roi. C’est la réponse à celle qu’il lui a écrite et dont Annie Jay ne nous livre que le début dans le chapitre 6. Vous allez rédiger l’intégralité de cette lettre, en adoptant la mise en page qui convient. Vous reprendrez le début proposé par Annie Jay, puis vous rédigerez deux paragraphes : Dans le premier, Saint-Béryl reviendra sur les événements qui l’ont éloigné du roi et que celui-ci ignore. Il pourra exprimer les sentiments qu’il a ressentis alors et ceux qu’il éprouve aujourd’hui. Dans le second paragraphe, il demandera de l’aide au roi. N’oubliez pas, toutefois, qu’il écrit au roi de France ! Conseil de méthode : Avant de réaliser le devoir, relisez bien : La fiche synthèse sur la lettre Le chapitre 4, dans lequel le chevalier de Saint-Béryl raconte son histoire à Cécile. Barème pour l’évaluation de ce devoir : Critères d’évaluation Barème J’ai bien écrit une lettre et j’ai bien respecté la mise en page demandée. /2 Le premier paragraphe est /3 Observations bien un récit des événements que le chevalier de Saint-Béryl a vécus. J’ai bien respecté le roman. Le chevalier de Saint-Béryl a bien exprimé ses sentiments dans la lettre. /2,5 Le second paragraphe est bien une demande d’aide faite au roi. /2 J’ai rédigé des phrases bien construites et bien ponctuées /2,5 Correction de la langue (orthographe, grammaire) /2,5 Richesse et correction du vocabulaire (registre de langue convenable, pas trop de répétitions) /2,5 Originalité des idées, richesse du devoir /3 Correction : rédaction d’une lettre par le groupe classe, laquelle est notée au tableau. Séance 4 : Identifier le discours descriptif et ses fonctions. /Ecrire une description / Identifier un texte subjectif ; découvrir les modalisateurs Support : Le chapitre 7 Plan de la séance : Evaluation diagnostique : Test de lecture sur les chapitres 7 à 11 Nom : ……………………………………………. 4ième D Date : Français – M.Dru Séquence 2 Complot à Versailles d’Annie Jay Test de lecture Chapitres 7 à 11 : 1) Rappelle tout d’abord quel lien unit Pauline et Guillaume : 2) Dans quelles circonstances ont-ils rencontré Cécile ? Qui les accompagnait lors de cette rencontre ? 3) Quel écrivain célèbre Pauline rencontre-t-elle ? A quelle occasion ? 4) A qui le chevalier de Saint-Beryl écrit-il ? 5) Qu’obtient-il ainsi ? Tu as le droit de cocher plusieurs réponses. de l’argent des vêtements magnifiques sa réhabilitation la visite de la favorite du roi le roi donne une messe en son honneur une place pour ses petits-enfants 6) Où Cécile et Pauline se rendent-elles ? 7) Qui Pauline rencontre-t-elle sans savoir à qui elle s’adresse ? 8) Qui est Hildie ? 9) A la cour, qui en veut tout de suite à Pauline ? Pourquoi ? 10) Quel complot monte alors cette personne pour faire du tort à Pauline ? Qui va alors aider Pauline ? Complète ce bref résumé. Cette personne fait appel à ………………………………………… et à monsieur de Lourmel pour que Pauline ……………………………………… les …………………………..de la …………………... Mais …………………………………., qui a surpris une conversation , va aider Pauline et lui rapporte les …………………………….. . 11) Quels personnages proches de Pauline arrivent à Versailles ? 12) Les personnages participent aux répétitions d’un opéra : a. Quel en est le titre ? Le malade imaginaire Tartuffe Persée Marie-Thérèse Philinte b. Qui dirige les répétitions ? _________ Contextualisation du passage à l’aide du résumé à trous. Plan du passage : L’arrivée à Versailles Une rencontre inattendue avec Louis XIV Pauline et Louis XIV devant les courtisans La rencontre avec Mme de Montespan Rencontre avec Hildie (Mlle de Messernich- Daguessau) Travail sur les types de discours mis en place dans chacune des parties : on montrera ainsi aux élèves que le narrateur alterne entre longs passages descriptifs et passages narratifs. Ce travail permettra d’établir trois axes de lecture : Une description détaillée du château de Versailles La rencontre avec deux personnages essentiels : Louis XIV et Mme de Montespan La découverte d’un monde à part : les courtisans Lecture analytique menée à l’oral + § de synthèse : 1er axe de lecture : Une description détaillée du château de Versailles Le chapitre s’ouvre sur une description du château, faite du point de vue des jeunes filles (point de vue interne) qui le découvrent. La description est annoncée dans le texte : « Pauline et Cécile descendirent de la voiture de louage » (utilisation d’un verbe de mouvement, puis d’un verbe de perception : « Les deux jeunes filles n’avaient jamais rien vu de tel. ») On fera ensuite repérer les principaux éléments qui permettent de reconnaître le discours descriptif : • l’emploi de l’imparfait : il a une valeur de description : « retentissait », « entourait »… • l’emploi des connecteurs spatiaux qui permettent de situer les choses décrites dans l’espace , et d’organiser la description : « sur leur gauche », « derrière elles »… L’ordre de la description est le suivant : - la grande cour - Le château face à elles : aspect général : un U + 2 ailes et une autre aile à gauche - Derrière elles : 3 avenues + les écuries - Retour dans la cour : les échafaudages + les différentes personnes qu’on y rencontre On montrera que pour l’instant la description est statique : les jeunes filles n’ont pas bougé et le narrateur donne leurs premières visions. Ensuite, le narrateur décrit l’intérieur du palais (successions de pièces en enfilade) à travers les yeux de Pauline qui y pénètre, car elle a rendez-vous pour prendre son poste dans la maison de la Reine : la description est alors en mouvement. • l’exploitation des différents sens au cours de la description : présence de notations visuelles mais aussi auditives (« La grande avant cour pavée du château retentissait de coups de marteau et des cris que les contremaîtres lançaient aux ouvriers »), olfactives… • l’emploi des expansions du nom et des attributs du sujet qui apportent des précisions : « une esplanade immense », « trois larges avenues », « la porte de gauche », « Le château, encore en chantier, était grandiose »… • les figures de style : emploi de la métaphore « Courtisans en grande pompe et ouvriers couverts de plâtre se croisaient en un curieux menuet » qui montre l’agitation qui règne dans la cour du palais. • l’emploi des champs lexicaux en rapport avec ce qui est décrit (ici les champ lexicaux de l’architecture, des métiers…) Le narrateur émet-il un avis sur ce qui est décrit ? On montrera que oui aux élèves : en effet le château est vue à travers les yeux des jeunes filles. Il est tout d’abord perçu comme magnifique, même si par la suite, Pauline s’étonne de son dénuement, dû aux travaux. On définira alors la notion de subjectivité et on montrera aux élèves que pour montrer l’opinion des jeunes filles, le narrateur utilise un certain nombre de modalisateurs notamment des termes évaluatifs mélioratifs : « perspective parfaite », « était grandiose »… On s’interrogera alors avec les élèves sur les fonctions de la description et ce qu’elle apporte au discours narratif : • Présenter le cadre de l’action : Cela permet au lecteur de « visualiser » le cadre dans lequel se déroulent les aventures des jeunes filles. En outre cela lui apporte des informations sur le château de Versailles, tel qu’il était au XVIIème siècle : la description a donc une valeur explicative. • Par extension, du fait du point de vue interne, cela permet de comprendre ce que ressentent Pauline et Cécile qui évoluent dans un univers qui ne leur est pas familier : la description permet donc de découvrir davantage la personnalité des jeunes filles à travers l’expression de leurs sentiments • On peut aussi dire que cette description prépare l’action : elle marque la découverte par l’héroïne, d’un milieu qu’elle va devoir s’approprier et qui va être le cadre de péripéties. 2ème axe de lecture : La rencontre avec deux personnages essentiels : Louis XIV et Mme de Montespan Dans ce chapitre , Pauline fait la rencontre de deux personnages importants : Le roi Louis XIV : la rencontre est fondée sur un quiproquo : Pauline pénètre par erreur dans les appartements privés de Louis XIV et s’adresse à lui en croyant parler à un garde. Le roi, trouvant cela drôle, la laisse parler, et ne dévoile son identité que lorsqu’arrive Bontemps, son valet. Cette scène est, bien entendu, une incohérence historique, car on ne pénétrait pas librement dans les appartements personnels de Louis XIV. Elle sert à donner un ton comique au passage, à divertir le lecteur car c’est un roman pour la jeunesse. La marquise de Montespan : la rencontre s’annonce mal : Pauline est mal accueillie car la marquise voit en elle une rivale et croit, selon les dires de Mlle des œillets, que le roi s’intéresse à elle. Seule l’intervention du roi calme la marquise mais Pauline sent bien que la guerre est déclarée. On voit bien là les intrigues se profiler : on sent que nous pénétrons vraiment dans le genre du roman d’aventures ! 3ème axe de lecture : La découverte d’un monde à part : les courtisans Travail sur le passage où Pauline sort des appartements du roi à son bras : p 84/85 Pauline découvre la cour et l’attitude des courtisans : ils sont totalement soumis au roi (« chacun plongeait dans une révérence, chapeau bas, figé dans une attitude respectueuse » mais ne pensent qu’à paraître (« dans l’espoir de se faire remarquer »). On les voit même demander des choses au roi, ou lui donner des placets. On voit aussi que les courtisans font circuler des rumeurs : « les commentaires allaient bon train ». _________ Fiche à trous pour les élèves : Séance 4 Lecture analytique : Le chapitre 7 1er axe de lecture : ………………………………………………………………………………………………………………. Le chapitre s’ouvre sur une …………………………………………… du …………………………………… , faite du …………………………………………………….………………… (point de vue………………………………………) qui le découvrent. La description est ……………………………………………dans le texte : des phrases permettent de relier la description au discours …………………………………………… : elles utilisent des verbes de …………………………………………… ou de …………………………………………… : On reconnaît le discours descriptif à : • l’emploi de l’…………………………………… : il a une valeur de description : « retentissait », « entourait »… • l’emploi des ………………………………………qui permettent d’organiser la description : • l’exploitation des différents …………………………… au cours de la description : présence de notations visuelles mais aussi auditives (« La grande avant cour pavée du château retentissait de coups de marteau et des cris que les contremaîtres lançaient aux ouvriers »), olfactives… • l’emploi des ……………………………du nom et des ……………………………du sujet qui apportent des précisions sur ce qui est décrit • les …………………………de ………………………permettent de bien mettre en valeur ce que l’auteur veut montrer au lecteur : dans le texte on trouve une …………………………… qui montre ……………………………………………………………………………………… : • l’emploi des ……………………………en rapport avec ce qui est décrit (ici ceux de l’architecture, des métiers…) Au début du texte, la description est ……………………………: les jeunes filles n’ont pas bougé et le narrateur donne leurs premières visions de l’…………………………… du palais. Ensuite, le narrateur décrit l’intérieur du palais (successions de pièces en enfilade) à travers les yeux de ……………………………qui y pénètre, car elle a rendez-vous pour prendre son poste dans la maison de la Reine : la description est alors………………………………………. La description du château est ……………………………, c’est-à-dire que le narrateur donne une ……………………………sur ce qui est décrit : en effet, nous découvrons le château à travers les yeux des jeunes filles et avons donc leur avis : elles donnent de Versailles une vision …………………………… . Pour cela, le narrateur utilise des expressions appelées …………………………… A quoi sert cette description ? Elle a plusieurs fonctions. Cela permet au lecteur de « visualiser » le …………………………dans lequel se déroulent les aventures des jeunes filles. En outre cela lui apporte des …………………………………sur le château de Versailles, tel qu’il était au XVIIème siècle : la description a donc une visée ………………………………… En outre, permet de comprendre ce que …………………………………Pauline et Cécile qui évoluent dans un univers qui ne leur est pas familier : la description permet donc de découvrir davantage la …………………………………des jeunes filles à travers l’expression de leurs ………………………………… Enfin, on peut dire que cette description prépare………………………………… : elle marque la découverte par l’héroïne, d’un milieu qu’elle va devoir s’approprier et qui va être le cadre de…………………………………. 2ème axe de lecture : …………………………………………………………….………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………….…………………………………… Dans ce chapitre , Pauline fait la rencontre de deux personnages importants : …………………………………….: la rencontre est fondée sur un ……………………………………. : Pauline pénètre par erreur dans les …………………………………….privés de Louis XIV et s’adresse à lui en croyant parler à un…………………………………….. Le roi, trouvant cela drôle, la laisse parler, et ne dévoile son identité que lorsqu’ arrive……………………………………., son valet. Cette scène est, bien entendu, une …………………………………….historique, car on ne pénétrait pas librement dans les appartements personnels de Louis XIV. Elle sert à donner un ton …………………………………….au passage, à divertir le lecteur car c’est un roman pour la……………………………………. . La marquise de Montespan : la rencontre s’annonce…………………… : Pauline est mal accueillie car la marquise voit en elle une …………………………et croit, selon les dires de Mlle des …………………………, que le roi s’intéresse à elle. Seule l’intervention du roi calme la marquise mais Pauline sent bien que la guerre est déclarée. On voit bien là les ……………………………………se profiler : on sent que nous pénétrons vraiment dans le genre du ………………………d’……………………………………. ! 3ème axe de lecture : …………………………………………………………………………………………………………………….. Pauline découvre la …………………………………. et l’attitude des…………………………………. : ils …………………………………. au roi sont totalement (« ………………………..…………………………………………. …………………………………. » mais ne pensent qu’à paraître (« …………………………….…………...………. …………………………………. »). On les voit même demander des choses au roi, ou lui donner des…………………………………. . On voit aussi que les courtisans font circuler des…………………………………. : « ……………………..………… ………………………………… …………………………………. » _________ Synthèse : fiche synthèse sur la description = fiche de la lecture analytique Définitions : Un texte est objectif lorsque l’énonciateur ne donne pas son opinion sur ce dont il parle. Un texte est subjectif lorsque l’énonciateur donne son opinion sur ce dont il parle. Pour donner son opinion (méliorative ou péjorative), il utilise des modalisateurs. Mélioratif : se dit de quelque chose qui est présenté de façon avantageuse, positive. Péjoratif : se dit de quelque chose qui est présenté de façon négative. Modalisateurs : Ce sont les mots ou expressions qui permettent à l’énonciateur de donner son opinion sur ce dont il parle. Exercices : Sur la description : manuel de grammaire 1, 2, 3 page 83, 4 et 6 page 84 Sur la modalisation : 1 à 5 page 55 Exercice d’expression écrite noté : 4ième D Français – M.Dru Séquence 2 : Lire le roman Complot à Versailles d’Annie Jay Devoir d’expression écrite : Rédaction Transformer une description objective en description subjective Sujet : Dans ce texte, extrait du roman d’Annie Pietri Les orangers de Versailles, nous trouvons une description objective d’un festin qui a lieu à Versailles. Réécris ce texte en rendant la description subjective : pour cela, tu vas devoir enrichir chauqe mot souligné à l’aide de modalisateurs (adjectifs, adverbes, figures de style…) qui donneront une vision méliorative de ce qui est décrit. Texte : Marion découvre, à Versailles, les préparatifs d’une fête donnée par Louis XIV. Six grandes tables dessinaient un hexagone. Elles étaient recouvertes de grandes nappes blanches, bordées de dentelle, qui tombaient jusqu’au sol. Entre chaque table il y avait un oranger taillé en boule. A son pied des corbeilles fleuries dissimulaient le vase de porcelaine dans lequel il était planté. Des guirlandes de fleurs, de feuillage et de rubans entrelacés rejoignaient le sommet de chaque arbre. Les orangers étaient chargés de toute sorte de fruits de saison Les invités pouvaient ainsi se servir. […] Tout autour se dressaient des flacons de cristal remplis de liqueurs et de sirops. Un peu plus loin, il y avait des montagnes de macarons, d’amandes au cassis, de choux à la crème et d’ biscuits de toutes sortes. Sur une autre table des pyramides de figues, de fraises et de cerises étaient disposées entre les bassines de confiture et les compotes. D’après Annie Pietri, Les orangers de Versailles Devoir d’expression écrite : Correction Texte : Marion découvre, à Versailles, les préparatifs d’une fête donnée par Louis XIV. Six grandes et ……………………………….. tables dessinaient un hexagone. Elles étaient recouvertes de grandes nappes blanches, bordées de ……………………………….. dentelle, qui tombaient jusqu’au sol. Entre chaque table il y avait un ……………………………….. oranger taillé en boule. A son pied des corbeilles fleuries dissimulaient le vase de porcelaine ……………………………….. dans lequel il était planté. Des ………………………………..guirlandes de fleurs, de feuillage et de ………………………………..rubans entrelacés rejoignaient le sommet de chaque arbre. Les orangers étaient chargés de toute sorte de ………………………………..fruits de saison Les invités pouvaient ainsi se servir. […] Tout autour se dressaient de ………………………………..flacons de cristal ………………………………..remplis de liqueurs ………………………………..……………………………….. et de sirops ………………………………..……………………………….. Un peu plus loin, il y avait des ………………………………..montagnes de macarons ………………………………..……………………………….., d’amandes au cassis, de choux à la crème et d’ ………………………………..biscuits de toutes sortes. Sur une autre table ……………………………….. des ………………………………..pyramides de figues, de fraises ………………………………..……………………………….. et de cerises ………………………………..………………………………..étaient disposées entre les ………………………………..bassines de confiture et les compotes ………………………………..………………………………... D’après Annie Pietri, Les orangers de Versailles Séance 5 : Complot à Versailles : un roman historique / Rédiger un § de synthèse (initiation à la lecture analytique) Support : Extrait du chapitre 8 Plan de la séance : Réflexion orale autour du genre du roman : le roman historique est celui que les élèves identifient le plus facilement. Travail écrit : En vous appuyant sur le chapitre 7, expliquez dans un § rédigé pourquoi on peut dire que ce roman est un roman historique. Mise en commun orale dégageant les points retenus pour définir le genre historique se passe en 1682 évocation de faits historiques réels (L’Affaire des Poisons) nombreux personnages historiques ( le roi, la reine, la Montespan, le Dauphin, Monsieur, la princesse de Conti) utilisation de lieux réels comme cadre de l’action : le château de Versailles (salons de l’Abondance, de Vénus, d’Apollon, de Mercure, la salle du Trône) évocation des mœurs de l’époque (robes et fripiers, les coiffures à la mode, les mouches, la céruse, les courtisans prosternés, les soirées d’appartement avec boissons, nourriture, jeu, billard, bal, la différence entre le tabouret accordées aux princesses et les carreaux distribués aux autres dames.… ; le manque d’hygiène (les dents gâtées de la reine)… Mais on montrera aux élèves que tout ceci sert de cadre à une histoire fictive, faisant intervenir des personnages fictifs (Pauline, Hildie, Silvère…). Ce cadre historique cherche à créer un effet de réel. Travail de synthèse écrit : rédaction commune d’un § de synthèse Nous pouvons dire que ce chapitre est bien celui d’un roman historique pour plusieurs raisons. En effet c’est une histoire fictive qui s’inscrit dans un cadre historique réel que l’on retrouve à plusieurs niveaux. Tout d’abord, de réels événements historiques sont évoqués, tels l’Affaire des Poisons (« pourquoi croyez-vous que l’Affaire des Poisons ait été enterrée ? ») De plus, le chapitre met en scène de nombreux personnages historiques réels, tels le roi Louis XIV et la famille royale (le Dauphin, Monsieur,la reine Marie-Thérèse…) ou encore des gens célèbres comme Mme de Montespan.. Ces derniers côtoient des personnages fictifs comme Pauline ou Silvère . L’auteur les fait même dialoguer afin de créer l’illusion de la réalité. En outre, les mœurs du XVIIème siècle sont scrupuleusement respectées dans le roman. Apparaissent ainsi l’attitude des courtisans, les soirées d’appartements avec leurs jeux, leurs collations, leurs bals, le manque d’hygiène (caries de la reine), les tenues vestimentaires et coiffures à la mode… Enfin, certains lieux réels servent de cadre au roman, comme les pièces du château de Versailles : salons de l’Abondance, de Vénus, d’Apollon, de Mercure, la salle du Trône) Par le biais d’une réflexion orale, on fera prendre conscience aux élèves de la nécessité de se documenter pour produire un roman historique. On interrogera les élèves sur les sources qui ont pu être celles d’Annie Jay (textes explicatifs, textes d’auteurs de l’époque…) Lecture de textes échos : La Bruyère + Saint Simon Séance 6 : Reconnaître la visée explicative d’un récit /Savoir accorder le participe passé Support : Extrait du chapitre 17 (pages 288 et 289 ) Plan de la séance : Lecture du passage, contextualisation : Benvenuti livre à Cécile et Guillaume l’identité de son « employeur ». Dans un dialogue, il leur raconte ce qu’a vécu Claude des Œillets et pourquoi elle envisage de se venger du roi : on identifiera avec les élèves le récit à visée explicative. Identification du type d’énonciation : énoncé ancré dans l’énonciation, puisqu’il s’agit du dialogue. On rappellera que le temps du passé essentiellement utilisé est donc le passé composé. On rappellera sa formation. Identification du problème orthographique auquel nous sommes donc confrontés : l’accord du participe passé. Rappel des emplois du participe passé : Employé seul comme adjectif Employé avec l’auxiliaire « être » (voix passive, temps composés) Employé avec l’auxiliaire « avoir » Relevé dans le texte : Formation composés Aura aidé A remarqué A mis A refusé A gardé A épargnée A su des temps Formation de la voix passive Est obsédée Employé seul, comme un adjectif qualificatif désespéré Règles : Le participe passé employé avec auxiliaire (temps composés et voix passive) : employé avec l’auxiliaire être : accord avec le sujet employé avec l’auxiliaire avoir : accord avec le COD s’il est placé avant le verbe Cas particuliers : Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir mais précédé du pronom « en » est invariable : Ex : J’ai cueilli des fraises et j’en ai mangé. Le participe passé « fait » suivi d’un verbe à l’infinitif est invariable : Ex : Je les ai fait renvoyer. Elle s’est fait renvoyer. Le participe passé employé seul : Il fonctionne alors comme un adjectif et s’accorde donc en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte. Synthèse Séquence 2 Séance n°6 Fiche synthèse : L’accord du participe passé Le participe passé peut s’employer dans différents cas : Seul, sans auxiliaire, comme un adjectif qualificatif Avec un auxiliaire (être ou avoir) pour former un temps composé Avec l’auxiliaire être pour former la voix passive. I) L’accord du participe passé employé sans auxiliaire Lorsqu'il n'est pas accompagné de l'auxiliaire être ou avoir, le participe passé se comporte comme un adjectif qualificatif et……………………………….……………………………………………….……………………………… Ex : II ) L’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire être Quand le participe passé est s'accorde…………………………………………… employé avec l'auxiliaire être, il …………………………………………….... Ce peut être le cas quand le verbe est conjugué à un temps composé, ou à la voix passive. Ex : III) Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir Quand le participe passé est employé avec l'auxiliaire avoir, il y a trois possibilités : Le verbe n'a pas de COD : le participe passé est……………………………... Ex : Le verbe a un COD, mais placé après le participe passé : dans ce cas, le participe passé est ………………………….. Ex : Le verbe a un COD, mais placé avant le verbe: dans ce cas, le participe passé s'accorde ……………………………………………………………………. Ex : IV) Cas particuliers Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir mais précédé du pronom « en » est invariable : Ex : J’ai cueilli des fraises et j’en ai mangé. Le participe passé « fait » suivi d’un verbe à l’infinitif est invariable : Ex : Je les ai fait renvoyer. Elle s’est fait renvoyer. Exercices : manuel p 105 Evaluation : 1) Dictée : A la poursuite d’Olympe, début du chapitre 13 (Le bal à la cour) 2) Exercices : 4ième D Evaluation d’orthographe Ecris les participes passés des verbes entre parenthèses en effectuant les accords nécessaires. 1) Mendoza a (reconnaître) …………………………..Cécile : elle sait qu’elle l’a déjà (voir) ……………. . 2) Pauline est (venir) …………………………. à Versailles et a (rencontrer) …………………..le roi Louis XIV. 3) Cécile et Pauline avaient (refuser) ………………………poliment mais Guillaume les avait (suivre) ……………………………..discrètement. 4) Ils étaient (parvenir) ………………………. à leurs fins. 5) La marquise déclara : « Nous avons qu’elle fut (adopter) ………………………. et qu’elle se dit amnésique. 6) Elle a (cueillir) …………………………… des herbes médicinales et elle en a (placer) …………………………..dans son panier. Séance 7 : Une scène de roman d’aventures / Phrase simple et phrase complexe / Les liens entre les propositions dans la phrase complexe Support : Extrait du chapitre 17 (pages 295 à la fin ) Plan de la séance : Travail oral : Nous avons vu que le roman relève du genre historique. Dans quel autre genre peuton le classer ? Roman d’aventures Roman d’amour On demandera aux élèves d’être capables de justifier leur réponse sous forme de phrases et en s’appuyant sur des exemples du texte. Questionnaire sur le texte+ synthèse Ces questions portent sur le texte de la page 295 (depuis « Après quelques instants ») à la fin du chapitre 1) Dans quelle situation se trouvent Guillaume et Cécile juste avant cette scène ? A quoi s’attend le lecteur ? 2) a. Qui tente de rentrer dans la maison ? Comment ? b. Le lecteur est-il certain qu’ils vont y arriver ? Quel effet crée le narrateur ? Comment ? c. Qui les rejoint ensuite dans la maison ? 3) A quelle scène assiste-t-on alors ? 4) Qu’arrive-t-il à Silvère ? Que pourrait alors croire le lecteur ? 5) Qui triomphe ? S’y attendait-on ? Selon toi, pourquoi ? 6) Comment s’achève cette scène pour Cécile et Guillaume ? 7) Que montre la réaction de Guillaume à la fin du chapitre ? Correction : 1) Ils sont prisonniers dans une cave. Le lecteur pensent qu’ils vont mourir. 2) a. Ce sont Catherine et Silvère qui se font passer pour des aubergistes. b. Le lecteur pense qu’ils vont échouer : cela crée du suspens. Pour le créer, le narrateur utilise un long dialogue argumentatif, dont on ne sait pas s’il va fonctionner ou pas. On fait alors noter la définition du discours argumentatif. c. Ils sont rejoints par Malibourg. 3) Il y a un combat à l’épée. 4) Silvère est blessé : le lecteur peut alors penser que le combat est perdu. 5) Le combat est gagné par les amis de Cécile et de Guillaume. On ne s’y attendait pas mais c’est le clan des héros qui l’emporte. 6) Ils sont libérés. 7) On comprend que Guillaume est amoureux de Cécile. Synthèse : Le roman d’aventures et le roman de cape et d’épée : Un roman d’aventures est un roman qui multiplie les péripéties en créant du supens : l’action est sans cesse renouvelée. Ce genre met en valeur les qualités morales du héros (courage, force, générosité…). Pour cela, les héros ont souvent recours à la violence (combats) mais elle est toujours utilisée pour la bonne cause. Le roman de cape et d’épée est un roman d’aventures qui se situe dans un cadre historique précis (XVIème ou XVIIème siècle). L’exemple le plus connu de ce genre de roman est Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas Travail oral puis synthèse écrite : donner du rythme au récit grâce à la construction des phrases On fera observer et noter aux élèves que dans cette scène de combat le rythme du récit va crescendo. Pour obtenir cette rapidité du rythme, caractéristique des scènes de combats (faire le parrallèlle avec les combats de chevalerie étudiés en 5ème), le narrateur utilise : des phrases simples courtes des phrases complexes utilisant les propositions juxtaposées et coordonnées. Ex noté : [En trois bonds, il fut sur son adversaire], [le désarma] [et lui transperça la cuisse.] A partir de cet exemple, on définira la phrase complexe. On expliquera la juxtaposition et la coordination des propositions. On transformera la phrase au tableau, en utilisant la subordination. On fera alors différence de rythme. noter la Ex noté : [Lorsqu’il eut fait trois bonds, il fut sur son adversaire] [qu’il désarma] [et dont il transperça la cuisse]. On définira alors la notion de subordination. 4ième D Séquence 2 Séance n°7 Fiche synthèse de grammaire : Phrase simple et phrase complexe I/ La notion de proposition : Une proposition est un groupe de mots organisé autour d’un verbe en général conjugué. II/ La phrase simple : Une phrase simple est une phrase qui contient un seul verbe conjugué donc une seule proposition. Il s’agit d’une proposition indépendante. Ex : III/ La phrase complexe : Dans une phrase complexe, on trouve plusieurs verbes conjugués donc plusieurs propositions. Il peut s’agir : • de 2 propositions indépendantes juxtaposées : séparées par un signe de ponctuation comme ,;: Ex : • de 2 propositions indépendantes coordonnées : reliées par une conjonction de coordination (mais, où, et, donc, or, ni , car) ou un adverbe (puis, alors…) Ex : • d’une proposition principale et de sa subordonnée : La subordonnée dépend de la principale et ne peut donc pas exister seule. Elles sont reliées par un mot subordonnant : - un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels, auquel…) - une conjonction de subordination ou locution conjonctive (que, dès que, si, si bien que…) Ex : Exercices : manuel de grammaire 1 page 157, 4.5.6 p 158 Evaluation : 4ième D Français – M.Dru Evaluation intermédiaire : I) Lis ce texte puis réponds aux questions : /4 Olympe, de peur, se prit le visage à deux mains. Lambert n’avait aucune chance face à trois agresseurs. Colbert d’Ormoy se jeta sur lui. Le bruit du métal effraya Olympe. Elle se précipita vers les appartements du roi pour appeler des gardes au secours. Mais La Ferté l’empoigna, la baillonna. Elle tenta en vain de se débattre, le jeune homme la maintenait solidement. Sous ses yeux, Lambert défendait sa vie. Le combat était inégal. Le jeune Colbert, ivre de fureur, frappait comme un forcené. Lambert, évitait ses coups, les parait, le repoussait. Il le désarma. Colbert tomba à genoux. D’après Annie Jay, A la poursuite d’Olympe 1) A quel genre littéraire semble appartenir ce texte ? /1 ……………………………………………………………………………………………………………………………… 2) Comment qualifierais-tu le rythme du récit dans ce passage ? /1 ……………………………………………………………………………………………………………………………… 3) A quoi le reconnais-tu ? /2 ……………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………… II) Ces phrases sont-elles simples ou complexes ? /5 1) Pauline, qui adore Cécile, l’emmène avec elle à Versailles où elle va servir la reine. C’est une ……………………………………………………. 2) Guillaume, jeune homme héroïque et extrêmement courageux a sauvé la jeune Cécile. C’est une ……………………………………………………. 3) Pauline, lors de son arrivée à Versailles, fait la rencontre du roi de France : Louis XIV. C’est une ……………………………………………………. 4) La marquise de Montespan déteste Pauline car elle croit qu’elle a séduit Louis XIV. C’est une ……………………………………………………. 5) La tante de Pauline est une des précieuses les plus célèbres de la ville de Paris. C’est une ……………………………………………………. III) Explique comment sont reliées les propositions dans ces phrases complexes. /6 1) Cécile et Guillaume ont ……………………………………… peur 2) Le roi passe, Pauline et ………………………………………… 3) Cécile est la fille d’un ………………………………………… 4) Le roi organise une fête ………………………………………… car Hildie comte, lorsque Benvenuti font elle son la est les guette. révérence. donc petit-fils noble. est né. Elles Elles sont sont reliées par reliées par Elles sont reliées par Elles sont reliées par 5) Tabarin possède le poison alors Cécile et Guillaume le suivent. Elles sont reliées par …………………………… 6) Claude des Oeillets prépare un complot puisqu’elle veut se venger du roi. Elles sont reliées par ………………… IV) Réécris ces phrases complexes, dans lesquelles les propositions sont coordonnées ou juxtaposées, de façon à obtenir une proposition principale et sa subordonnée. Utilisez des mots subordonnants différents. /5 1) La marquise n’est pas arrêtée car c’est une grande dame de France. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 2) Ils poursuivent les conspirateurs : ils ne doivent pas empoisonner le fils du Dauphin. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 3) Pauline traversa la Galerie des glaces : les courtisans l’admirèrent. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 4) Le roi apprécia Pauline : la marquise la détesta. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 5) Cécile se noyait alors Guillaume lui porta secours. ……………………………………………………………………………………………………………………………… EVALUATION FINALE (2H) 4ième D Français – M.Dru Séquence 2 : EVALUATION FINALE Ce devoir se compose de deux parties à traiter sur deux copies différentes : 1) Lecture du texte, questions sur le texte /20 points 2) Rédaction /20 points Le bal était divin. Dans la Grande Galerie les violons du roi, perchés sur une estrade, jouaient du Lully. Une vingtaine de couples virevoltaient devant le roi et la reine, à la lueur de centaines de bougies parfumées dont les petites flammes paraissaient se refléter à l'infini dans les lustres de cristal et les miroirs. Olympe ferma les yeux pour se laisser griser par la musique. Cela ressemblait à un rêve: elle était là, dans sa belle robe verte, avec autour d'elle les gens les plus illustres de France. Elle, la nouvelle reine des lavandières (1), avait dansé devant le roi de France. Pas assez à son goût, mais comme elle n'avait guère pratiqué cet art ces trois dernières années - sœur Philomène (2) en aurait eu une attaque ! - elle se contentait de suivre les danseurs du regard afin d'apprendre les pas à la mode. Thomas l'avait invitée et guidée de son mieux, mais elle manquait encore d'assurance dans ses gestes. Les duchesses et les princesses, assises sur leurs tabourets, ruisselaient de bijoux, affichant un teint bien blanc et de nombreuses mouches. Les hommes, debout, rivalisaient d'élégance dans leurs justaucorps rebrodés d'or et de pierreries. Du beau linge, aurait dit Rosalie Archer (3) : les rubans et les dentelles jaillissaient à profusion, comme de l'écume bouillonnante, des cols, des manches, même des chaussures. Olympe en était tout étourdie. Ses nouveaux amis lui avaient présenté tant de personnes que les noms s'embrouillaient dans sa mémoire. Toute la famille royale était présente: Madame, la robuste belle-sœur du roi, et Monsieur, son coquet petit mari flanqué de ses deux mignons, Lorraine et Effiat. Plus loin se tenait la jeune princesse de Conti, la fille légitimée du roi et de Louise de La Vallière, avec son mari Conti et son beau-frère La Roche-sur-Yon. Le roi, qui s'était nonchalamment assis sur son trône, battait la mesure du pied, tandis que la reine, dans son fauteuil, suivait les danseurs du regard, en souriant derrière son éventail en raison de ses dents cariées. Pauline de Saint-Béryl, une jolie blonde que lui avait présentée Élisabeth, se pencha vers Olympe pour lui souffler à l'oreille: « D'après vous, dort-il ou réfléchit-il aux graves problèmes de ce monde? » Du menton, elle lui montra le Dauphin, un grand jeune homme rougeaud, aux longs cheveux blonds naturels. Les mains calées sur son estomac rebondi, il semblait dormir sur son siège comme un bienheureux. Le Dauphin avait des pieds étonnamment petits pour sa corpulence, qu'il tenait croisés dans une attitude fort peu royale. « C'est le sujet à la mode, renchérit son voisin, Silvère Galéas des Réaux, le fiancé de la belle Pauline. Toute la cour se demande si le Dauphin est un sot à la digestion difficile, ou un génie timide qui s'isole pour refaire le monde ! » Olympe ne put s'empêcher de sourire de tant d'impertinence, avant de répondre tout bas: «En tout cas, il a l'air de dormir de bon cœur ! Peut-être est-il moins bête qu'il n'en a l'air? - Dieu vous entende ! Imaginez l'avenir de la France avec un tel roi! Il n'y a que trois choses qui l'intéressent: chasser, manger et dormir. - Tu exagères, s'interposa son ami Thomas, c'est un collectionneur d'art et il adore la musique. - Oh oui, comme un bébé les berceuses! » Olympe regarda Élisabeth se cacher derrière son éventail pour pouffer. Mais il est vrai qu'à la cour la famille royale était un sujet inépuisable de potins. D’après Annie Jay, A la poursuite d’Olympe Notes : 1. Olympe, pour échapper à son père qui veut la marier de force, a travaillé incognito chez les lavandières, dont elle a été élue reine lors du Carnaval. 2. Une des religieuses du couvent dans lequel Olympe a été élevée. 3. La patronne des lavandières chez qui Olympe a travaillé. 1ière partie : Questions : I) Les personnages et le genre littéraire : 1) Qui semble être l’héroïne dans ce texte ? Où se trouve-t-elle ? /1 2) Comment pourrais-tu classer les personnages du texte ? /1 3) Quelle conclusion peux-tu en tirer sur le genre littéraire auquel appartient cet extrait ? /1 4) Donne deux autres caractéristiques qui t’ont permis de reconnaître ce genre littéraire, et cite des exemples du texte. /2 5) a. De quelle œuvre est extrait ce texte ? /1 b. Cite trois personnages fictifs que nous retrouvons aussi dans le roman Complot à Versailles. /1,5 II) Le bal : 6) Quel est le discours dominant dans les lignes 1 à 31 ? Justifie ta réponse en donnant trois éléments qui t’ont permis de le reconnaître, hormis les figures de style, et en citant des exemples du texte pour chacun de ces éléments. /4 7) Selon toi, pourquoi l’auteur insère-t-il ce discours dans le récit ? /2 8) Quelle est la figure de style dans chacune de ces phrases ? a. « Les duchesses et les princesses, assises sur leurs tabourets, ruisselaient de bijoux […] » /1 b. « Du beau linge, aurait dit Rosalie Archer : les rubans et les dentelles jaillissaient à profusion, comme de l'écume bouillonnante […] » /1 9) Dans le passage des lignes 1à 31, à travers les yeux de qui la scène est-elle vue ? Quel est donc le point de vue adopté ? /2 10) Dans ce même passage, le texte te semble-t-il objectif ou subjectif ? /1 11) Relève deux mots qui le prouvent. Comment les appelle-t-on ? /1,5 2ème partie : Rédaction : A son retour de la saison de chasse, le roi Louis XIV, pour remercier Pauline et Cécile d’avoir démantelé le complot et d’avoir sauvé son petit-fils, les invite à un bal qu’il donnera en leur honneur à Versailles. Ce soir-là, elles vont vivre de nouvelles aventures. Faites le récit de ce bal à partir du moment où les jeunes filles entrent dans la pièce où il se déroule. Votre premier paragraphe sera une description subjective et organisée de l’endroit (une ou plusieurs pièces). Dans la suite de votre texte, vous imaginerez que Mme de Montespan va chercher à jouer un nouveau tour à Pauline pour se venger d’elle. Racontez, en plusieurs paragraphes, ce qui arrive et comment Pauline parvient à s’en sortir. Consignes pour écrire votre récit : 1°/ Votre récit est un récit historique. Il devra donc : - Evoquer au moins 3 lieux réels que vous avez vus à Versailles. - Mentionner au moins 3 personnages réels de l’époque (en plus du roi et de Mme de Montespan) - Respecter ce que vous savez de la vie à la cour. 2°/ N’abusez pas du dialogue. Il s’agit avant tout d’écrire un récit. CORRECTION DE L’EVALUATION FINALE (2H) Séquence 2 : EVALUATION FINALE CORRECTION DES QUESTIONS I) Les personnages et le genre littéraire : 9) Qui semble être l’héroïne dans ce texte ? Où se trouve-t-elle ? /1 L’héroïne est Olympe. Elle se trouve dans la Grande Galerie, à Versailles où elle assiste à un bal. 10) Comment pourrais-tu classer les personnages du texte ? /1 On peut distinguer les personnages réels, ou historiques (comme le roi, le Dauphin, Madame…) des personnages fictifs comme olympe, Pauline… 11) Quelle conclusion peux-tu en tirer sur le genre littéraire auquel appartient cet extrait ? /1 Nous pouvons en conclure que c’est un roman historique. 12) Donne deux autres caractéristiques qui t’ont permis de reconnaître ce genre littéraire, et cite des exemples du texte. Comme dans tous les romans historiques, nous trouvons des lieux réels (la Grande Galerie) et nous voyons que l’auteur respecte les mœurs de l’époque à laquelle se situe l’action : ici Annie Jay évoque par exemple un élément de la mode de l’époque : les mouches. 13) a. De quelle œuvre est extrait ce texte ? /1 Ce passage est extrait du roman A la poursuite d’Olympe d’Annie Jay. b. Cite trois personnages fictifs que nous retrouvons aussi dans le roman Complot à Versailles. On retrouve Pauline, Silvère et Thomas. II) Le bal : 14) Quel est le discours dominant dans les lignes 1 à 31 ? Justifie ta réponse en donnant trois éléments qui t’ont permis de le reconnaître, hormis les figures de style, et en citant des exemples du texte pour chacun de ces éléments. /4 Le discours dominant est le discours descriptif : le narrateur décrit le lieu dans lequel se déroule le bal.Plusieurs critères permettent de le reconnaître. Tout d’abord, les verbes sont à l’imparfait de description : « Les duchesses et les princesses, assises sur leurs tabourets, ruisselaient de bijoux, affichant un teint bien blanc et de nombreuses mouches. Les hommes, debout, rivalisaient d'élégance dans leurs justaucorps rebrodés d'or et de pierreries. » De plus, on note de nombreux détails apportés par les expansions du nom (notamment les adjectifs qualificatifs) : « Le bal était divin. Dans la Grande Galerie les violons du roi, perchés sur une estrade, jouaient du Lully. Une vingtaine de couples virevoltaient devant le roi et la reine, à la lueur de centaines de bougies parfumées dont les petites flammes paraissaient se refléter à l'infini dans les lustres de cristal et les miroirs. Enfin, on repère de nombreux connecteurs spatiaux qui permettent au narrateur d’organiser sa description : « Dans la grande Galerie » « Plus loin », « devant le roi »… 15) Selon toi, pourquoi l’auteur insère-t-il ce discours dans le récit ? /2 Cette description permet au lecteur d’imaginer le cadre de l’action, et de pénétrer ainsi dans l’atmosphère d’un bal au XVIIème siècle à la cour de Versailles. Ainsi, il donne également beaucoup d’informations au lecteur : la description a alors une visée explicative. Enfin, on peut percevoir par cette description, le caractère de l’héroïne, olympe, qui est émerveillée devant tant de luxe. 16) Quelle est la figure de style dans chacune de ces phrases ? a. « Les duchesses et les princesses, assises sur leurs tabourets, ruisselaient de bijoux […] » /1 C’est une métaphore. b. « Du beau linge, aurait dit Rosalie Archer : les rubans et les dentelles jaillissaient à profusion, comme de l'écume bouillonnante […] » /1 C’est une comparaison. 9) Dans le passage des lignes 1à 31, à travers les yeux de qui la scène est-elle vue ? Quel est donc le point de vue adopté ? /2 La scène est vue à travers les yeux d’Olympe : nous découvrons le bal à travers son regard. Le point de vue adopté par le narrateur est donc le point de vue interne. 10) Dans ce même passage, le texte te semble-t-il objectif ou subjectif ? /1 Il est subjectif. 11) Relève deux mots qui le prouvent. Comment les appelle-t-on ? /1,5 « Olympe ferma les yeux pour se laisser griser par la musique. Cela ressemblait à un rêve: elle était là, dans sa belle robe verte, avec autour d'elle les gens les plus illustres de France. » Ce sont des modalisateurs. 4ième D Séquence 2 – Evaluation finale Correction de la rédaction I) Analyse du sujet : Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Quand ? II) Améliorons l’expression : quelques terminaisons verbales à ne plus confondre é/er/ais/ait/aient Voir manuel ORTH 4ème Exercices d’application : même manuel II) Améliorons l’expression : éviter « il y a / il y avait » Règle : Réécris ces phrases en remplaçant « il y avait » par un verbe plus précis 1) Dans la Galerie des Glaces, il y avait beaucoup de courtisans. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 2) Dans la pièce il y avait la bonne odeur des plats succulents qu’il y avait sur les tables. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 3) Il y avait des tables tout autour de la pièce. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 4) Il y avait beaucoup de monde autour de Cécile et de Pauline. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 5) Au bout de la galerie des Glaces, il y avait Louis XIV et sa famille. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 6) Il y avait un air méchant sur le visage de Mme de Montespan. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 7) Il y avait des bougies qui éclairaient la pièce et brillaient comme les étoiles qu’il y a dans le ciel. ……………………………………………………………………………………………………………………………… 8) Au mur, il y avait un magnifique tableau représentant Cécile et Pauline. ……………………………………………………………………………………………………………………………… Annexe : Journal de lecture 4ième D Français - M.Dru « Drôles d’aventures d’aventures à la cour du Roi Soleil : » Etude du roman Complot à Versailles d’Annie Jay ____ Journal de lecture : Chapitre 1 : Pages 9 à 14 Dates ………………………… Lieux ………………………………..…… ………………………… Evénements Prisonnière de deux ……………………………. depuis …………jours, une jeune fille se retrouve à Paris. Elle se souvient des gens avec qui elle a vécu, notamment ……………………………., grâce à la ……………………………. qu’elle a autour du cou et en se remémorant la ……………………………. qu’elle lui chantait en…………………………….. Echappant à la surveillance de l’homme en……………………, elle parvient à…………………………….. Cependant, il se lance et à sa poursuite, dans le ……………………………. des rues parisiennes. Pour lui échapper, elle se jette dans la ……………………………., mais est …………………………….par un des …………………………………………………….qui sont charriés sur le fleuve. Chapitre 2 : Pages 15 à 26 Dates Lieux ………………………… ………………………… Evénements La - les …………………….……… - les ……………………….…… de la ………………………… scène débute devant la …………………………….de « la duchesse », la mère …………………………….qui est ……………………………. . …………………………. et …………………………….de SaintBéryl attendent, ……………………………. ……………………………., guérisseuse, venue chercher des produits. Les deux enfants, appartenant à une famille ……………………………qui a perdu sa……………………………., observent la……………………………., une herboriste qui a mauvaise réputation et chez qui se servait La Brinvilliers, une femme condamnée au …………………………….pour avoir…………………………….. Cette dernière reçoit d’ailleurs la visite de Mlle des……………………………., une noble de la cour. Catherine et les enfants rentrent chez eux : on apprend que Catherine s’occupe des Saint Béryl avec son mari…………………………….. C’est Mme de ……………………………., la tante des enfants, qui a pris en charge leur éducation : Guillaume, qui a ………………ans, et son cousin …………………………….doivent partir au collège. Ne pouvant traverser le pont au ……………………………., tant il est encombré, les personnages remontent le long des quais de la …………………………….jusqu’à l’île du…………………………….. Là, ils assistent à la …………………………….d’une jeune fille poursuivie par un homme en……………………………. : Guillaume …………………………….donc pour la……………………………., alors qu’elle est …………………………….Le mystérieux poursuivant a disparu. Catherine et les enfants la ramènent chez eux. Chapitre 3 : Pages 27à 34 Dates Lieux Evénements Arrivés ………………………… ………………………… chez les ………………………… chez les Saint Beryl, ils …………………………….la jeune fille, qui délire toute la nuit en chantant un air…………………………….. Elle semble avoir ………… ou ………… ans et est devenue …………………………….. On lui choisit un prénom : elle s’appellera…………………………….. On s’aperçoit, qu’outre son accent, elle parle très bien……………………………., ……………………………. et……………………………., connaît son …………………………….et a de bonnes notions de…………………………….. Guillaume part au collège. Cécile devient très amie avec Pauline et Catherine la considère comme sa propre…………………………….. Chapitre 4 : Pages 35 à 45 Dates ……………..……… Lieux ………………………… chez les ………………………… ……………..……… ………………………… chez les ………………………… ……………..……… ………………………… chez les ………………………… ……………..……… ………………………… chez les ………………………… Evénements Guillaume n’est pas rentré pour…………………………….. Le chevalier de Saint Beryl explique les rasions pour lesquelles il a perdu sa fortune : il a été chassé de la …………………………….où il était serviteur du jeune……………………………., encore enfant. Ayant alerté la reine …………………………….………………… de la mauvaise éducation que …………………………….donnait à son fils , il a été chassé par le…………………………….. Au cours d’une leçon de …………………………….de Pauline, on découvre que Cécile connaît parfaitement la……………………………. : elle doit donc avoir reçu une…………………………………... Cela lui procure un vrai……………………. Guillaume, de retour, ne comprend pas pourquoi Cécile l’………………………… Un an plus tard, Cécile est en passe de devenir…………………………. Les Saint Beryl apprennent, par une…………………………, que Guillaume ne viendra pas pour les vacances car il a trouvé un emploi Cécile en est chez un…………………………. …………………………. Chapitre 5: 5: Pages 47 à 56 Dates Lieux ……………..……… Dans les …………………… de ……………………………… ……………..……… ………………………… chez les ………………………… Evénements On découvre Cécile exerçant son métier de…………………………. Le narrateur nous livre des informations sur La …………………………, femme compromise dans L’Affaire des …………………………. Même Mme de …………………………, favorite de Louis XIV serait compromise. L’enquête est menée…………………………………., lieutenant général de police. Guillaume s’inscrit dans une…………………………, et son cousin …………………………part comme …………………………à l’Ambassade de…………………………. Cécile commence à comprendre qu’elle est gênée face à Guillaume car elle ressent des …………………………pour lui. ……………..……… Dans les …………………… de ……………………………… On apprend , lorsque Cécile et Pauline vont chez la mère…………………………, que Mlle des …………………………a été …………………………et que Mme …………………………est plus que jamais de compromise : Mlle de…………………………, la nouvelle …………………………de Louis XIV est…………………………. Puis les deux jeunes filles vont se promener sur le Pont-…………………………. Chapitre 6: 6: Pages 57 à 76 Dates Lieux ……………..……… ………………………… chez les ………………………… … Mai 1682 ……………………… chez Mme de …………….……… Evénements Mme de…………………………, qui tient elle, veut que Pauline fasse son entrée dans le…………………………, et la …………………………, comme toutes les jeunes filles. …………………………chez Parée d’une …………………………très simple, Pauline se rend chez sa tante qui habite l’île……………………………….. …………………………l’accompagne mais est reléguée aux…………………………. Pauline …………………………le salon car elle ne supporte pas les mondanités. …………………………elle Sur la rencontre………………………………., sans savoir qu’elle s’adresse à lui. Elle aperçoit aussi Mlle de …………………………et des femmes célèbres comme Mme de ……………………….……… et Mme de ………………………… . Le chevalier de Saint Béryl envoie une …………………………au roi, lequel répond et lève la…………………………. Il nomme Pauline demoiselle d’honneur de ………………………… et Guillaume devient………………………… de la garde écossaise. Louis XIV convie le vieux Saint Béryl à venir à …………………………lorsque sa santé le lui permettra. Pauline décide d’y emmener …………………………en la faisant passer pour sa…………………………. Chapitre 7: 7: Pages 77 à 95 Dates Lieux ……………..……… ……………..……………………… Evénements Pauline et Cécile arrivent au …………………………....……… de……………..………. Elles découvrent l’………………....……… du palais et la cour, très encombrée. Elles demandent à un jeune ……………….…..………où est l’……………..………de la ……………..………. Comme il veut se faire ……………..………, Pauline décide de s’y rendre seule. Elle se perd dans le château et finit par pénétrer dans les ……………..………d’un homme qu’elle prend pour un……………..……… : il s’agit en fait de……………..………! Ce dernier, lorsqu’il apprend qui elle est, l’emmène luimême chez la………….………..……… , sous le regard ébahi des ……………..………qui se ……………..………devant le ……………..………. Elle rencontre alors la marquise de……………..………, qui voit en elle une possible ……………..………et l’accueille très ……………..………. Elle est cependant réprimandée par……………..………. Menée par Mme du……………..……… , Pauline s’installe ensuite dans une chambre sous les……………..………. Elle y fait la rencontre de Mlle de……………..……………………..………, surnommé……………..……… , qui est au service de ……………..………. Chapitre 8: 8: Pages 97 à 118 Dates Lieux ……………..……………………… Evénements Hildie aide Pauline à se préparer et à être à la ……………..………de la cour. Elles se placent ensuite sur le passage du ……………..………, comme tous les ……………..………, et assistent aux soirées d’……………..……… données par le roi. Pauline découvre avec fascination des lieux merveilleux, comme la salle du ……………..………, et tout ce que l’on fait les soirs d’appartement, ………………………..………, ……….…………..………, ……………..……… … Au salon d’……………..………Hildie lui présente son amie……………..………, qui n’est autre qu’……………..……… de ……………..………que Pauline avait vue chez sa ……………..………. Lors du bal, elle découvre M. de……………..………, un courtisan ennuyeux et ……………..………Galéas des Réaux, qui l’accoste et la contraint ……………..………avec lui pour échapper à Mlle Héloïse de……………..………, dame de la maison de la ……………..………. Pauline le trouve charmant, mais elle apprend qu’il a des « goûts……………..………», c’est-à-dire qu’il est ……………..………comme……………..………! Pendant ce temps-là, ……………..………fréquente une guinguette en bordure du château. La chambrière ……………..………lui présente Toussaint Magloire,maçon à la ……………..……………………..………; elle découvre la vie des ……………..………au château. Chapitre Chapitre 9: 9: Pages 119 à 130 Dates Lieux ……………..…………… ……………..……………………… Evénements Cécile raconte ses ……………..………à Pauline et Hildie : ces derniers se précisent et elle semble retrouver des bribes de son ……………..………. Pauline assiste au lever de la……………..………, et Mme de ……………..………ne cesse de lui faire des ……………..……… , mais la reine la reprend. On y découvre aussi……………..………, une ……………..………qui est en quelque sorte la gouvernante de la reine. Marie Thérèse confie à Pauline la tache de ……………..………ses ……………..………. Chapitre 10: 10: Pages 131 à 158 Dates Lieux ……………..……………………… Evénements Alors que la reine se promène dans les ……………..………, Pauline suit avec les ……………..………. Là, elle s’entretient brièvement avec……………..………. Il lui apprend que son frère ……………..……… va être affecté à ……………..………. La marquise de ……………..………assiste à la scène depuis ses appartements. Elle fait venir Mlle de ……………..………et M de ……………..………qui attendait dans son……………..………. Il lui demande d’intervenir en sa faveur auprès du ……………..………, mais elle refuse et lui apprend qu’elle sait qu’il a ……………..………son titre de ……………..………Elle négocie alors avec lui et le charge de jouer un ……………..………à……………..………, aidée par Mlle de……………..………. Ils ‘agit de faire en sorte que Pauline ……………..………les ……………..………de la reine. Ainsi elle serait disgraciée Cécile retrouve ……………..………dans les jardins. ……………..………les rejoint et leur apprend que Marie-Thérèse croit connaître ……………..………et veut lui parler. Grâce à elle, Cécile obtient de nouvelles ……………..……………………..……………………..………afin d’exercer son métier de……………..………. ……………..………et ……………..………arrivent à……………..………. On apprend que Thomas souhaite ……………..………Mle de……………..………, selon les volontés de son père. ……………..………surprend une conversation entre ……………..………et ……………..………et comprend que la ……………..………veut perdre Pauline. Les deux alliés de la marquise mettent leur plan à exécution et Pauline perd les ……………..………que ……………..………lui rapporte . Il lui prend la main mais est interrompu par ……………..………qui croit qu’il importune sa sœur ; ……………..………, qui est ami avec Silvère, arrive à ce moment-là et évite un ……………..……… Mme du ……………..……… avertit ……………..………que la marquise prépare un mauvais coup et veut perdre Pauline. Chapitre 11: 11: Pages 159 à 171 Dates Lieux Evénements ……………..………dirige ……………..……………………… les répétitions de……………..………. On apprend que la marquise de ……………..………était très en colère après ……………..………à la suite de l’échec de son plan. Pour se venger, ……………..………coupe les fils des ……………..………du ……………..……… de Pauline. Héloïse veut absolument voir ……………..………pour cavalier lors des répétitions. Mais le maître de ballet, ……………..………,associe Silvère et……………..………. Celui-ci lui indique que son ……………..……… se découd et lui évite ainsi de se ……………..………. Pauline raconte ensuite ses aventures à……………..………. Arrive alors ……………..………qui pénètre dans les……………..………, et croyant taquiner chatouille ……………..………qui le prend mal. Leur dispute nous fait en réalité comprendre qu’ils sont……………..………. Les intrigues se multiplient donc à la cour du roi soleil. ……………..………, Chapitre 12 : Pages 173 à 184 Dates Lieux Evénements Alors que Silvère et Thomas surveillent attentivement……………..………, Cécile, elle, s’est fait énormément de clients parmi les ……………..………du château. Guillaume a, quant à lui, pris ses fonctions de ……………..………au château et il voit peu sa soeur. ……………..………tombe malade. Les médecins de la cour, ……………..………et ……………..………ne sont pas d’accord. Le long dialogue qui les oppose montre bien l’……………..……… des médecins de cette époque. Pauline suggère à la ……………..………de faire venir ……………..………afin qu’elle soigne Mendoza. Guillaume va alors la chercher, alors qu’elle soigne Toussaint, un ……………..………qui a fait une chute. Toussaint, avant qu’elle le quitte, la charge de s’occuper de……………..………, son jeune frère qui loge à l’auberge du coq d’or. Cécile osculte Mendoza et pense qu’elle n’ a pas été……………..………. Elle serait malade car elle a consommé des ……………..………vieilles de huit jours. C’est à ce moment-là que Mendoza reconnaît sa……………..……… : elle lui aurait été donné par le……………..……… d’……………..………et Cécile ressemblerait à une certaine……………..………. Chapitre 13: 13: Pages 185 à 210 Dates Lieux Evénements ……………..……… La représentation de ……………..………a lieu dans le manège des grandes écuries, et non dans la cour de ……………..………car il……………..……… : Lulli est catastrophé ! La représentation, à laquelle participe ……………..………, connaît un vif succès. Guillaume et Cécile partent le soir même chercher Rémi au coq d’or. Ils assistent alors à une scène étrange : ……………..………, la suivante de la ……………..………de……………..………, s’adresse à un homme en ……………..………et à l’accent……………..………. Elle lui dit qu’elle reviendra avec des ordres. ……………..………leur apprend que l’homme en noir, que ……………..………a reconnu, Il fréquente s’appelle……………..………. ……………..………le roux. Il leur explique aussi que ……………..………a dit qu’elle convaincrait sa maîtresse. Cécile et Guillaume se demande alors ce qui se prépare... Cécile De retour à……………..………, guérit……………..………, Elisabeth et Thomas continuent à se chamailler et on apprend que « les goûts……………..……… » de Silvère ne sont qu’un prétexte pour échapper « aux ……………..………en tous genres. » Une querelle éclate entre la ……………..………et la ……………..………car la favorite du roi ne tolère pas que ……………..………soit chez……………..………. La Montespan fait alors des ……………..………sur la ……………..………du ……………..………de Louis XIV... A la fin du chapitre, Louis XIV interroge ……………..………sur la guérisseuse qui a soigné Mendoza, et lui demande de la ……………..……… Chapitre 14 : Pages 211 à 228 Dates ……………..……… Lieux ……………..………puis ……………..……… Evénements Cécile est paniquée car elle a perdu sa……………..………. Hildie et Pauline se rendent ce soir-là à la comédie : elles vont assister à la représentation de la pièce ……………..……… de……………..………. Cécile retourne voir ……………..………et rencontre……………..………. Il la poursuit dans les ……………..………de la……………..………, alors qu’elle refuse de discuter avec lui. Ils entendent du ……………..………et se cachent dans l’encoignure de ……………..………aux rideaux fermés. Ils surprennent alors une conversation entre la ……………..………et……………..………. Ils apprennent qu’elles comptent ……………..………le ……………..………que la ……………..………est sur le point de mettre au monde, marier ……………..………pour s’en débarrasser, et qu’elles ont fait des recherches sur ……………..………après lui avoir volé sa……………..………. Cécile ne peut retenir un……………..………. Ils doivent alors s’……………..……… dans l’obscurité car Guillaume a ……………..………la suivante et renversé sa……………..………. Ils sont cachés par Marguerite, une……………..………, alors qu’ils sont poursuivis par des gardes appelés par la……………..………. Grâce à……………..………, ils vont quitter……………..……… à ……………..………et ils le chargent d’un message pour ……………..………dans lequel ils expliquent quels sont les projets de la marquise, et qu’ils vont chez la……………..………. Ils logent pour une nuit dans une auberge à Auteuil. Ils décident de rechercher la mère ……………..………qui est possession du ……………..………destiné à ……………..………le fils de la Dauphine. Chapitre 15 : Pages 229 à 249 Dates Lieux Evénements ……………..……… Au retour de la comédie, Hildie découvre que la Dauphine est sur le point d’……………..………. La reine, puis le roi, viennent à son chevet. Pauline constate la disparition de ……………..………et de……………..………. Le lendemain matin, Cécile et Guillaume se rendent chez la mère ……………..………car ils recherchent la mère……………..………. Elle leur dit que la ……………..………habite ……………..………et elle les envoie chez le sieur Gaillard, dit……………..………, un ancien comédien de la troupe de……………..………, qui pourra les aider. Celui-ci est poursuivi par les hommes d’……………..………, comme tous les gens de……………..………. Il les aide en les habillant en……………..………. Cécile et Guillaume pensent que ……………..………du Pauline a prévenu la ……………..………qui se tramait. Malibourg les met en garde et leur dit qu’il faut coincer la ……………..………avant qu’elle ne vende le……………..………. Il leur donne rendez-vous le soir même , à sept heures, à La clé de Saint-Pierre. Ils se rendent alors à Montmartre, et, alors qu’ils vont à l’auberge, ils parviennent à savoir où habite la Leroux. Une fois chez elle, ils découvrent le ……………..………et l’homme en ……………..………qui ont battu la Leroux et lui ont volé la……………..………. Ces derniers les découvrent et tentent de les……………..………. Ils s’enfuient alors et pénètrent dans une ……………..………Presque pris, ils parviennent à passer par la ……………..……… à cause d’une vieille dame qui fait tomber sa chaise et détourne l’attention des deux brigands. Il arrivent alors dans le cloître de l’……………..………, semant la panique chez les……………..………. ils parviennent à s’enfuir en escaladant une partie éboulée du mur d’……………..………. Chapitre 16 : Pages 251 à 278 Dates Lieux Evénements …………………….…..……… La ……………..………n’ a pas encore accouché. Pauline doit retrouver ……………..……… au salon de l’……………..………, après le repas que le roi prend au « petit couvert ». Au moment de le rejoindre, elle est interrompue par la ……………..………du MailBeaubourg, laquelle prétend que la grande ……………..………veut lui racheter sa ……………..………à la cour. Pauline ……………..………en expliquant que c’est un ……………..………du roi. La ……………..………est en réalité une alliée de la marquise de ……………..……… Silvère lui apprend que ……………..………et……………..……… doivent être les deux personnes que la ……………..………dit avoir surpris à ……………..………chez la ……………..………. Il en a entendu parler par les gardes. Arrive alors la marquise, suivie du ……………..…de Monteaublanc, qu’elle compte lui faire……………..………. Pauline refuse en ……………..………et en annonçant ses ……………..……… avec ……………..………. Elle dit même avoir l’accord de la ……………..………, ce qui est confirmé par Mme ……………..……… ! attend Cécile et Guillaume. Ils décident donc d’attendre la nuit. Cécile qui avoue un peu ses ……………..……… à Guillaume, refait ensuite son cauchemar et comprend que ……………..………a tué ses ……………..……… et veut aussi sa mort. Ils croisent ……………..……… qui se promène en charrette, déguisé en ……………..………. Il les cache dans des ……………..……………………..………et parvient à échapper à ……………..……… en lui faisant croire qu’il a arrêté les deux ……………..………qui avaient pénétré dans l’……………..……… et qu’il les y a emmenés pour les livrer à la ……………..……… supérieure. Ensuite Cécile et Guillaume, qui apprennent que la ……………..……… a pris la fuite, décident de regagner ……………..………. Alors qu’ils tentent de partir, ils sont agressés par deux ……………..………qui en veulent à leur……………..………. Mais un troisième homme apparaît et fait fuir les premiers. Il s’agit de……………..………. Il est rejoint par Trois-Doigts et un autre compère. Ils assomment ……………..………et emprisonnent ……………..………et ……………..………dans une ……………..……… dont ils ne peuvent s’échapper ! ……………..……… ……………..……….............. Mme du Payol discute avec l’avertit ……………..………et d’une étrange conversation qu’elle a surprise au salon de Mars entre ……………..……… et Mme de ……………..……… : avec ……………..……… , ……………..……… a fait parler un jeune ……………..……… : les deux fuyards avaient rendez-vous à Paris, avec une duchesse dans un confessionnal ! On apprend que Bontemps est en possession de la ……………..……… de Cécile sur laquelle figure le ……………..……… de la cour d’……………..………. Chapitre 17 : Pages 277 à 299 Dates Lieux Evénements ……………..……… ………………….…..……… ………………………….…… On a retrouvé ……………..………qui raconte à Pauline et à Silvère qu’il a été battu. Il leur transmet enfin le ……………..………de Cécile et de Guillaume et leur livre l’identité de ……………..………. Pauline comprend alors l’objectif du……………..……… : la ……………..………a peur que ses enfants ne puissent pas accéder au ……………..……… si l’enfant de la Dauphine est un……………..………. C’est pourquoi elle veut l’……………..………. Silvère décide alors d’aller chez la mère ……………..………, et Pauline décide d’aller parler à la ……………..………. Mais Mme ……………..…………….., que Silvère surprend à écouter aux portes, leur explique que c’est impossible car la ……………..……… est encore auprès de la Dauphine, dont on dit qu’elle va ……………..……… en couches. Pauline veut alors faire appel à ……………..………. Elle leur montre des souvenirs et explique que Cécile ressemble à doña ……………………………, dame d’honneur de la reine d’Espagne. Sa ……………..……… en était la femme de chambre. C’est grâce à elle que Mendoza est devenue femme de chambre de l’infante……………..……………………..………, aujourd’hui reine de ……………..………. Un des fils de ……………..………a épousé une ……………..………mais il sont été attaqués et tués en ……………..……… par des……………..………. Mais on n’ pas retrouvé leur……………..………. Pauline fait le rapprochement puisque ……………..………a été recueillie en ……………..…………Pauline lui parle de la……………..……… : Mendoza explique qu’elle a été donnée par le roi d’Espagne ……………..………et représente une ……………..………car Maria Luisa était ……………..……… d’Altafuente. Cécile, qui la possède serait donc ……………..……… ! Cécile cauchemarde à nouveau et se souvient de sa ……………..………. Ils appellent à l’aide par le soupirail, en vain. ……………..………leur apprend que son employeur préfère ……………..……… pour les tuer. Il leur livre son identité : c’est ……………..……………………..………qui manipule la ……………..………afin de se venger du roi……………..………ec qui elle a eu une ……………..……… et un ……………..……… qu’il n’a pas reconnu. Elle espère pouvoir éliminer le ……………..……… et sa famille afin de faire en sorte que la ……………..………soit assurée par la ……………..………. Ainsi, pendant que celle-ci passerait son temps à ……………..………, Benvenuti et Claude des Œillets……………..………. ……………..………reçoit ……………..……… et le soigne. Il explique à Silvère qu’il a joué la ……………..……… lorsqu’il a reçu un coup et a suivi ……………..………et ses complices mais les a perdus entre le Marais et Saint-Paul. Il explique que ses amis de la cour des ……………..……… vont les retrouver. Il révèle qu’il en faisait partie avant d’intégrer la troupe de……………..………. Arrivent alors deux de ses amis (Grand-Pierre et Casse-Bobine). Ils leur indiquent où se trouvent ……………..……… et ……………..………. Se faisant apportant passer pour des ……………..……… ……………..………et des vivres, ……………..………pénètrent dans la maison, suivis de……………..………. Les deux clans se livrent un ……………..………dont les amis de Cécile sortent ……………..………et ……………..………en profite pour libérer Cécile et Guillaume. Chapitre 18 : Pages 301 à 320 Dates ……………..……… Lieux ……………..……… …………………....……… Evénements La ……………..………accouche enfin : le duc de ……………..………est né, ce qui entraîne une grande ……………..………à Versailles et un peu partout dans la région. Lavé dans un mélange de ……………..………et de ……………..………pour être fortifié, il est ensuite confié à sa ……………..………Anne Composine. Un valet, aux cheveux……………..………, lui fait boire du……………..………, ce qui a la réputation de faire monter le……………..………. Guillaume, Cécile et Silvère décident de regagner ……………..………. Sur le chemin, Cécile a plusieurs fois des visions : elle revoit son départ d’……………..………, lorsqu’elle recherchait sa poupée ……………..……… se souvient aussi qu’elle a fui avec ses parents en raison de son ……………..………qui voulait les……………..………. Elle se souvient aussi de son vrai prénom : ……………..………. ……………..…………..… Ils retrouvent tous ……………..……… et se rendent chez la ……………..……… pour lui dire que ……………..……… a apporté le ……………..………. Chez la ……………..………, ils retrouvent ……………..……… et voient le bébé pour qui ils font tous des vœux. Ils inspectent son ……………..……… et son ……………..……… afin de voir s’il n’y a pas eu d’……………..………, mais tout semble normal. Arrive alors le ……………..………. Il livre des informations à Cécile sur son ……………..……… : elle est la fille du ……………..……… d’Altafuente, mais sa mère est la fille du ……………..……… de Rovigny. Il lui explique que l’……………..……… d’Espagne va lui retrouver ses ……………..……… : de nombreuses ……………..………, 100 000 livres de ……………..………. Il lui dit aussi qu’elle aura une ……………..……… à la cour. Enfin, il leur explique que les deux suspects, ……………..……… et ……………..……………………..……… ne seront pas arrêtés chez la ……………..………car c’est une grande dame de France, mais qu’ils auront l’occasion de les arrêter ultérieurement. Il les quitte pour se rendre à la ……………..……… donnée ce soir-là sur le ……………..……………………..………. Chapitre 19 : Pages 321 à 343 Dates Lieux Evénements La …………………....………du bébé commence à avoir des maux de tête. Elle reboit alors du …………………....……… que lui a donné ………………………. Quelques heures plus tard, l’enfant commence à ne pas aller très bien. On fait venir …………………………….., médecin de la cour, qui ne sait que faire. Bontemps fait venir …………………....……… malgré l’avis de Fagon. Bontemps lui rappelle que c’est elle qui a sauvé ………………………………. Elle comprend que c’est le ratafia qui est …………………………………., et découvre qu’il contient de l’………………………………………... Bontemps prévient le ………………………….. et Mme de ………………………. est accusée. …………………………………….. et …………………………………………témoignent devant ………………………. qui ne croit plus la ………………………………………... Il menace même de la faire enfermer au …………………….. si elle ne cesse pas ses agissements. Ensuite, Guillaume et Cécile se chamaillent : le jeune homme est gêné par le statut ………………………………de celle qu’il aime. Le soir, lors que la ……………………………… bat son plein dans le parc, Guillaume rejoint ……………………………… qui veille l’enfant. Il lui dit que …………………………… et …………………………………sont chez la marquise, ce qu’il a appris par ……………………………………., un garde suisse. Ils décident d’aller les cueillir. Rejoints par leurs amis, ils attendent dans l’escalier des ……………………………….., avec ……………………….. La des …………………………. en sort, suivie de la ……………………………. puis de …………………………, de …………………………….. et de ……………………... Des œillets veut éliminer la …………………….. et charge ………………………….. de surveiller les …………………………. Dufort les arrête, secondé par Guillaume, Silvère et Thomas. Mais Dufort est ……………………………par un coup de………………………………. Tabarin les oblige à se ranger contre le ……………….., mais Bontemps l’assomme avec une …………………………alors qu’il se querelle avec …………………….. pour avoir insulté …………………………, dont Thomas est ………………………….. Une longue scène de ………………………….et de …………………….. s’ensuit. …………………………. finit par se rendre, mais au moment où il va tout avouer, …………………………………… le tue en le ……………………………………. Les conspirateurs sont finalement ……………………………………. Le fils du ……………………………………est ……………………………………et ……………………………………et …………………………………… finissent par s’avouer leur ……………………………………. Epilogue : pages 344 à 348 Dates 15 septembre 1682 Lieux Versailles Evénements Les sept amis se retrouvent dans la …………………………………………………………………………, en pleine construction. Par les vitres, ils voient arriver Louis XIV, accompagné du………………………………………………………. ……………………………………et ……………………………………sont venus assister au repas du roi. Une fois encore ……………………………………et ……………………………………se chamaillent, tout en étant amoureux l’un de l’autre puisque Thomas lui a offert une……………………………………. Guillaume et Cécile sont affectés à la maison du ……………………………………de Louis XIV et restent à ……………………………………alors que la cour quitte le palais pour se rendre à …………………………………… pour la saison de……………………………………. On apprend que …………………………………… et ……………………………………ont fait beaucoup de révélations sur la ……………………………………et que celle-ci cherche à se faire oublier. ……………………………………a, quant à elle, demandé à quitter la cour …et la marquise va la marier au duc……………………………………! ……………………………………ironise en disant que son fiancé et elle ne se marieront pas…Elle parle du duc mais on comprend qu’elle compte bien épouser ……………………………………… Evaluation de lecture cursive : 4ième D Français – M.Dru Evaluation de lecture cursive : Mademoiselle de Scudéry d’Hoffmann Mademoiselle de Scudéry, ……………………………………………………… roman et un roman Un soir d’automne de l’année Scudéry, dont le prénom ………………………………………………………de mais elle écrit par Hoffmann à la fois un roman ……………………………………………………… , un inconnu se rend chez Mlle de ……………………………………………………… est est ……………………………………………………… C’est La Martinière, la Mlle de Scudéry qui lui ouvre. Il souhaite parler à Mlle de Scudéry ……………………………………………………… de la réveiller. L’inconnu lui remet alors une……………………………………………………… Quelques instants plus tard, de Scudéry est de retour. ………………………………………………………qui est le ………………………………………………………de Mlle A l’époque où commence le récit des crimes ont lieu à Paris : des personnes parées de ………………………………………………………sont ……………………………………………………… la………………………………………………………, dans les rues sombres de la capitale. Lorsqu’elle ouvre le coffret, Mlle de Scudéry découvre deux un ………………………………………………………parés ………………………………………………………lui ……………………………………………………… de magnifiques ………………………………………………………et ………………………………………………………ainsi qu’un demandant d’accepter cette parure. Ce billet est signé : « Les ». Elle emmène alors la cassette chez, Mme de ………………………………………………………car ……………………………………………………… qui fait venir elle est persuadée qu’une parure d’une telle splendeur ne peut émaner que de lui, puisqu’il est l’……………………………………………………… le plus célèbre de Paris. Elle souhaite ainsi savoir à qui avait été ………………………………………………………cette parure qui a été déposée par l’inconnu chez Mlle de Scudéry. Mlle de Scudéry revoit l’inconnu qui est venue chez elle lorsqu’elle se trouve dans le ………………………………………………………de s’approche du la princesse de Montausier, sur le Pont-…………………………………. Il ……………………………………………………… et lui jette un ………………………………………………………par la fenêtre. On apprend ensuite que ………………………………………………………est ………………………………………………………………………………………………………………qui assassiné. Le suspect est est son ……………………………………………………… Or, Mlle de Scudéry héberge Madelon qui est à la fois la ………………………………………………………et la fiancée d’……………………………………………………… Elle se rend chez la Reynie, chef de la nuit du crime par ………………………………………………………de ………………………………………………………car, Madelon, elle est certaine qu’Olivier est après le récit de la ………………………………………………………. Celui-ci lui fait ………………………………………………………le suspect. Lorsqu’elle le voit, Mlle de Scudéry s’………………………………………………………car elle reconnaît l’inconnu qui l’avait abordée et qui était celui qui avait déposé la cassette chez elle, ce qu’elle a appris par La Martinière qui était avec elle dans le………………………………………………………. Lors d’un nouvel entretien avec lui, Elle découvre qu’………………………………… est le fils de sa……………………………………………………..………….., ………………………………………………………Guiot. une bourgeoise ……………………………………………………… nommée Elle apprend qu’ Il avait découvert que tuait les gens pour ………………………………………………………les ……………………………………………………… supportant pas de s’en Elle apprend que elle car il ………………………………………………………était le meurtrier. Il qu’il avait crées, ne ………………………………………………………. ……………………………………………………… souhaitait ……………………………………………………… remercier avait envoyé Mlle de ……………………………………………………… Scudéry : en effet grâce chez aux (« Un amant qui craint les voleurs n’est point digne d’amour ») qu’elle a dit au………………………………………………………, celui-ci a refusé la demande de Desgrais (lieutenant de police) ………………………………………………………et de créer un possédant tribunal davantage plus de sévère moyens que pour la chambre traquer les ………………………………………………………. Olivier a ensuite transmis ce billet à peur que …………………………………………………………………………………………car ………………………………………………………l’assassine il a eu pour récupérer la superbe parure, d’abord destinée à Henriette d’Angleterre (……………………………………………………………….……………………… du roi). Le coupable du meurtre est Monsieur de ……………………………………………………… il lui avait fait faire une parure pour sa ………………………………………………………et c’était lui le………………………………………………………, ………………………………………………………au il craignait que Il a tué Cardillac car , ayant découvert que celui-ci ne le moment où il porterait les bijoux à sa bien-aimée sur laquelle il avait pris des renseignements auprès du valet. A la fin, roi ……………………………………………………… épouse………………………………………………………. innocente ………………………………………………………. Celui-ci