Lire le roman Lire le roman Complot à Versailles

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Une séquence en classe de 4ème :
Lire le roman Complot à Versailles d’Annie Jay
Par Jean-François Dru
CLG Nicolas Boileau
91240 – ST-Michel-sur-Orge
[email protected]
Objectif(s) de la séquence :
Référence des manuels : Lecture : Belin (jaune) 4ème , Grammaire : Bordas 4ème
Pour chaque séance, les élèves ont un ensemble de chapitres à lire et un « journal de
lecture » à compléter (voir annexe à la fin de la séquence). Ce « journal de lecture »
est un résumé à tous du roman.
N° de
séance
Dominante
Support(s)
Objectifs
1
L/ Oral
Chapitres 1 et 2
+ extrait de la Satire
VI de Boileau
2
G
Extrait du chapitre 2
3
L/ E.Ecrite
V/ G
Extrait du chapitre 6
4
L/ E.Ecrite/
G
Chapitre 7
Comprendre la
fonction des chapitres
1 et 2
Les points de vue du
narrateur
Les compléments du
verbe
Découvrir la
littérature du XVIIème
siècle et la préciosité
Revoir les types de
phrases
Reconnaître une
lettre, en écrire une
Savoir utiliser les
registres de langue
Identifier le discours
descriptif et ses
fonctions. Ecrire une
description Identifier
un texte subjectif ;
découvrir les
modalisateurs
5
L /E.Ecrite
Extrait du chapitre 8
6
L / Orth
Extrait du chapitre
17
7
L/G
Extrait du chapitre
17
Complot à
Versailles : un roman
historique
Apprendre à rédiger
un paragraphe
argumenté à partir
d’un texte
Reconnaître la visée
explicative d’un récit
Savoir accorder le
participe passé
Reconnaître une
scène de roman
d’aventures
Phrase simple,
phrase complexe, les
liens entre les
propositions dans la
phrase complexe
Activité(s)
Evaluation
Récitation
Sommative séances 1
et 2
Rédaction : la lettre au
roi
Test de lecture +
Exercice d’expression
écrite sur la
modalisation
Formative : rédaction
d’un § de synthèse
(évaluation de
l’apprentissage du
cours)
Formative : dictée +
exercices
Formative
Lecture cursive : 1) Mlle de Scudéry d’Hoffmann
Séance 1 : Les chapitres 1 et 2, leur fonction dans le roman / Les points de vue du
narrateur
Support : Chapitres 1 et 2
Plan de la séance :
Etude des points de vue (par un questionnaire à préparer à la maison)
1) Que raconte chacun des chapitres ? Lequel est le plus détaillé ?
Le chapitre 1 raconte comment Cécile parvient à échapper aux deux hommes qui l’ont capturée et
veulent la tuer. Lorsqu’elle s’enfuit, l’homme en noir la poursuit et pour lui échapper la fillette se laisse
tomber dans la scène. Elle est ensuite assommée par un tronc charrié par le fleuve.
Le chapitre 2 raconte une matinée de Pauline et Guillaume de Saint Béryl : après avoir attendu
Catherine Drouet, guérisseuse, devant la boutique de la mère Ringot, herboriste, et avoir observé la
mère Leroux, une herboriste qui vend des crapauds et de l’arsenic, ils rentrent chez les Saint Béryl en
longeant la scène et assistent à la noyade de Cécile. Guillaume la sauve en plogeant dans la Seine,
malgré le grand froid.
Ces deux chapitres racontent donc le même événement. Le second est plus détaillé car l’événement
vient s’insérer dans le récit de la matinée des enfants St Béryl, lequel nous présente beaucoup
d’informations sur la vie à cette époque.
2) A travers les yeux de qui voit-on les événements dans chacun des chapitres ?
Dans le premier chapitre, la scène est vue à travers les yeux de Cécile, bien qu’à certains moments
on ait l’impression d’être un simple témoin : le point de vue est bien interne car on connaît les pensées
de Cécile (on sait ce qu’elle ressent et ce qu’elle se dit intérieurement, comme la berceuse qu’elle se
chante).
Dans le second chapitre, on voit la scène à travers le regard des enfants Saint Béryl et de
Catherine : le point de vue est omniscient.
On fera distinguer les trois points de vue que peut adopter le narrateur.
3) Selon toi, pourquoi le narrateur utilise-t-il ces regards différents ?
Utiliser des points de vue différents permet de rendre la présentation des événements et des
personnages beaucoup plus riche : on découvre Cécile dans le premier chapitre, et, à travers, le
regard des St Béryl, nous découvrons certes, leur caractère, mais aussi le milieu dans lequel ils sont
habitués à évoluer : Paris au XVIIème siècle.
Synthèse :
Le point de vue du narrateur (appelé aussi focalisation) est ce qu’il sait sur les événements qu’il raconte.
Il existe trois points de vue :
Point de vue externe
Point de vue interne
Point de vue omniscient
Le narrateur ne raconte que ce qu’il voit (comme sil filmait les
événements) Il ne s'implique pas non plus dans l'action n'y ayant
aucune part.
Le narrateur ne raconte que ce que voit et ressent un personnage. Il
est en mesure d'évoquer les sensations (visuelles, auditives, etc.), les
réactions, les pensées du personnages. Utilisée dans les récits à la
1ière personne, on le trouve aussi dans des récits à la 3ième personne
Le narrateur sait tout des personnages, des lieux et du temps de
l'action. Il voit tout et sait tout ; il connaît les pensées de tous les
personnages, leur passé, présent et avenir. Le narrateur omniscient
intervient très fréquemment dans la narration pour donner au
lecteur des indications sur l'action ou les personnages.
Travail oral + § de synthèse autour de la fonction de ces deux premiers chapitres :
-
Un début « in medias res » : le lecteur est directement plongé dans l’action : on voit d’ores et
déjà que l’on est plongé dans un roman d’aventures.
Le jeu des points de vue permet tout de même de présenter les personnages principaux
(portrait physique et moral, portrait en actes)
Personnages
La jeune fille inconnue (Cécile)
Indications sur le
physique
- elle est robuste (p10)
- médaille autour du
cou (p10)
Pauline
- petit nez cerise, yeux
verts (p16)
- robes taillées dans de
vieilles toilettes de sa
mère (p19)
Guillaume
- habit de velours
rouille, aux manches
trop courtes (p18)
- un air d’asperge (p18)
- chaussures à talons
rouges (p18)
Catherine
-
Indications sur le
caractère
- elle est
courageuse (elle
ose prendre fuite)
- courageux : il
saute dans la Seine
pour sauver Cécile
(p25)
- ne comprend pas
toujours les nobles,
notamment en
matière
d’éducation (p23)
Autres
- on veut la tuer
(p9)
- en fuite avec deux
hommes depuis 8
jours (p10)
- elle a perdu ses
proches, dont
Marieta
- elle parle
espagnol (p11)
- Elle a 9 ans (p19)
- Orpheline de
père, mère au
couvent (page 21)
- éduquée grâce à
sa tante Mme de
Pontfavier (maître
de musique et de
danse + précepteur
p22)
- il a 13 ans (p18)
- noble mais pauvre
(p18)
- éduqué grâce à
sa tante mme de
Pontfavier (leçons
d’escrime et
d’équitation +
précepteur p 22)
-doit partir au
collège avec son
cousin (p23)
- elle est guérisseuse
(p16)
- s’occupe
également des
enfants St Béryl
dans la maison des
St Béryl sur la rive
gauche de la Seine
(p22)
Présentation du cadre spatio-temporel : le narrateur nous plonge dans le Paris du XVIIème siècle
Le climat
- Froideur de l’hiver à Paris p 9, p 12
- pluies diluviennes p 13
- la mère Ringot se réchauffe au brasero p 16
La saleté de Paris
La pauvreté
La Seine et ses activités
Les métiers de la rue (ambulants
ou dans des guérites)
Le vacarme des rues
La mode des Poisons
Les moyens de transport
- les mains violacées de Pauline p16
- deux morts par le froid p17
- les inondations de la Bièvre p 17
- les pavés boueux p 12
- étroitesse des rues p 12
- tas d’ordures+ rats p13
- saleté de la Seine (« eau boueuse ») p 13
- « tenir le haut du pavé » : l’écoulement des eaux usées dans le
ruisseau p 19
- les pots de chambre par les fenêtres p23
- le mendiant p 23
- les maisons lépreuses p 24
- l’Hôtel-Dieu p 26
- on y charrie des arbres morts p 13
- rive en terre p 13
- les ports assez dangereux (port St Paul) p 23
- les herboristes p15
- les tanneurs p17
- le porteur d’eau p 19
- le marchand de lait p19
- les lavandières et les bateaux lavoirs p 24 + p 25
- le tintamarre des rues p15
- Le pont au Change était bondé p 23
- les processions des saints patrons (St Blaise = tisserands) p 23
- la vente d’Arsenic et de crapauds p 17
- la Brinvilliers condamnée au bûcher p 17
- la mode de la « poudre de succession » p 18
- la chaise à porteurs de Mlle des Œillets p 20
Lecture complémentaire : Boileau, Satire VI sur les embarras de Paris. Lu et expliqué, le texte est
appris en deux fois (15 vers à chaque fois)
Séquence 2
D
Séance n°1
Fiche d’ exercices:
4ième
Les points de vue du narrateur
Exercice 1 : Indique quel est le point de vue adopté par le narrateur dans chacun de ces textes.
Souligne en bleu des éléments du texte qui te permettent de le reconnaître.
Texte 1 :
……………………………………………………………………………………………………………………………………
Quand Thérèse rentra dans la boutique où elle allait vivre désormais, il lui sembla qu'elle descendait
dans la terre grasse d'une fosse. Une sorte d'écoeurement la prit à la gorge, elle eut des frissons de peur.
Elle regarda la galerie sale et humide, elle visita le magasin, monta au premier étage, fit le tour de
chaque pièce ; ces pièces nues, sans meubles, étaient effrayantes de solitude et de délabrement.
Émile Zola, Thérèse Raquin.
Texte 2 :
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Elle était grande et bien faite, selon de généreux critères .Sous la masse de ses cheveux couleur de nuit,
enroulés en vagues suaves, ses yeux verts brillaient, immobiles comme ceux des statues et, comme eux, un peu
cruels. Elle avançait lentement en faisant onduler son ample jupe blanche. Toute sa personne exprimait le calme
invincible de la femme sûre de sa beauté. Ce n'est que plusieurs mois après qu’on l’apprit : au moment de son
entrée victorieuse, elle avait été sur le point de s'évanouir d'anxiété.
Guiseppe Tomasi di Lampedusa, Le Guépard
Texte 3 :
……………………………………………………………………………………………………………………………………
Dans le train vers Saint-Lazare, une vieille femme s’est assise à une place près de l’allée, elle parlait à un
jeune garçon resté debout. Ila les mains dans les poches, il ne répond pas. La vieille dame rit. Son
visage reste jubilant pendant qu’elle regarde devant elle, cessant de parler. Le garçon ne sourit pas et
fixe ses chaussures, appuyé à la paroi du train.
Annie Ernaux, Journal du dehors
Texte 4 :
……………………………………………………………………………………………………………………………………
Il n’y avait jamais eu un été semblable dans les collines. D’ailleurs, ce jour-là, cette même chaleur noire
commença à déferler en vagues tout de suite très brutales sur le pays du sud : sur les solitudes du Var où
les petits chênes se mirent à crépiter, sur les fermes perdues des plateaux où les citernes furent tout de
suite assaillies de vols de pigeons, sur Marseille où les égouts commencèrent à fumer.
Jean Giono, Le hussard sur le toit
Texte 5 :
……………………………………………………………………………………………………………………………………
D’emblée, il revint se poster devant une fenêtre. Il y avait beaucoup de monde ; la pluie, puis la
nouveauté de cette exposition. Il regretta d’abord don choix, et se sentit gêné par une foule aussi
jeune et bourgeoise. Immobile, il entendait dans son dos des commentaires ostentatoires (1).
Philippe Delerm, L’envol
1. ostentatoires = qui est fait pour se faire remarquer
Exercice 2 : Lis ce texte puis réponds aux questions
Les souverains arrivèrent, suivis des personnes invitées à leur table. Il y avait Monsieur, le frère du roi, et
son épouse, la grosse princesse palatine. Venaient ensuite le Dauphin, Madame de Montespan et
quelques dames de la haute noblesse à qui Louis XIV voulait faire honneur.
Les violons, dirigés par Lully comme à chaque grande occasion, s’étaient mis à jouer et ne
devait plus s’arrêter jusqu’à la fin du repas.
L’œil collé au judas, Marion n’en finissait pas d’admirer les belles robes aux couleurs
chatoyantes ; les bougies des candélabres et des lustres de cristal rehaussaient l’éclat des étoffes et des
bijoux de leur lumière dorée, délicate et caressante. La cruelle Athénaïs était bien entendu la plus belle
dans sa robe d’or. Marion était fascinée par cette beauté ! La pauvre reine, pourtant si bonne, avait
beau être recouverte de tous les joyaux de sa cassette, elle était assez laide et personne ne semblait la
regarder. Cela attristait Marion qui adorait Marie-Thérèse.
Annie Pietri, Les orangers de Versailles
Le premier paragraphe :
1) Connaît-on l’identité du narrateur ?
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
2) Que décrit-il ?
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
3) Donne-t-il son avis sur ces personnes ?
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
4) Quel est donc le point de vue adopté par le narrateur ?
………………………………………………………….………
Le deuxième paragraphe :
1) Relève un groupe de mots qui montre que le narrateur connaît une habitude de la cour.
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
2) Quelle rupture chronologique est utilisée aux lignes 10 et 11 ?
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
3) Quel est donc le point de vue adopté par le narrateur ?
………………………………………………………….………
Le troisième paragraphe :
1) Qui observe ? D’où ? Souligne la phrase qui le prouve.
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
2) Quels sentiments ressent ce personnage ? Souligne des phrases qui le prouvent.
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
3) Quelle conclusion peux-tu en tirer sur le point de vue adopté dans ce paragraphe ?
………………………………………………………….………
………………………………………………………….………
……………………………………………………………….…
Séance 2 : Les compléments du verbe
Support : Extrait du chapitre 2
Plan de la séance :
Lecture du texte : travail oral sur l’intérêt des compléments : ils apportent une multitude
d’informations qui enrichissent le texte en donnant des précisions sur les actions réalisées par les
personnages, notamment dans une scène d’aventures comme celle-ci.
Exercice de réécriture : Soulignez les compléments dans les phrases en gras. Réécrire le
texte en supprimant ceux qui ne sont pas indispensables.
Ils avançaient à la queue leu leu sur un étroit chemin boueux qui serpentait entre l'eau et les
maisons lépreuses, lorsqu'un hurlement les fit brusquement sursauter. Droit devant eux apparut une
petite chose hirsute (sujet inversé), à demi-nue, suivie de près par un homme. Au moment où
l'homme allait la saisir, la petite tomba à l'eau.
Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir. (COI)
À cinquante pas, ils virent l'homme se mettre, à plat ventre et tendre la main (COD) à l'enfant
(COS). Ils n'en étaient plus qu'à dix lorsqu'une branche la percuta. Ils rejoignaient l'homme en noir
(COD) quand la petite coula.
« Seigneur Dieu! Il faut faire quelque chose ! » s'écria Catherine en regardant de tous côtés.
L'homme en noir, sans répondre, fixa l'eau trouble (COD), puis n'y voyant plus trace de l'enfant ,
se leva et recula de quelques pas, avant de s'enfuir en courant.
Tout à coup, Guillaume aperçut une corde qui traînait près d'une barque en cale sèche. Sans
perdre une seconde, il l' attacha autour de sa taille. Puis il tendit l'autre bout (COD) à Catherine
(COS), et, après avoir ôté prestement ses chaussures et sa veste, il plongea ... L'eau froide lui (COS)
arracha un cri (COD). Il replongea, cherchant en vain le petit corps. La corde était heureusement
assez longue pour lui permettre une certaine liberté de mouvement.
«À droite, des bulles d'air », cria Pauline pour le guider.
Il nagea jusqu'à l'extrême limite de ses forces avant de plonger à nouveau. Sous ses doigts, il sentit
enfin le tissu de la chemise qu'il tira à lui, il empoigna une jambe mince, puis prit l'enfant à bras-lecorps. Revenu à la surface, à bout de force, il fit signe à la guérisseuse de les haler.
Travail sur compléments essentiels/non essentiels dans le GV.
3) Travail sur les compléments circonstanciels :
On rappellera alors les différentes circonstances exprimées :
temps : Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir.
lieu : À cinquante pas, ils virent l'homme se mettre, à plat ventre.
manière : « Seigneur Dieu! Il faut faire quelque chose ! » s'écria Catherine en regardant de
tous côtés.
but : […]cria Pauline pour le guider
cause : […] puis n'y voyant plus trace de l'enfant , se leva et recula de quelques pas
On évoquera les autres circonstances oralement en donnant des exemples.
On rappellera aux élèves que chaque CC répond à une question différente (où ? quand ?
comment ? pourquoi ? dans quel but ? avec qui ? …)
La nature des CC : On rappellera aux élèves que CC est une fonction qui peut être assumée par
différentes natures :
- nom ou GN (souvent introduit par une préposition) : Tout à coup, Guillaume aperçut une corde
qui traînait près d'une barque en cale sèche.
- un pronom : puis n'y voyant plus trace de l'enfant , se leva et recula de quelques pas, avant de
s'enfuir en courant.
- verbe ou groupe à l’infinitif : […]cria Pauline pour le guider.
- adverbe ou locution adverbiale : Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir.
- un gérondif : « Seigneur Dieu! Il faut faire quelque chose ! » s'écria Catherine en regardant
de tous côtés.
- proposition subordonnée : Au moment où l'homme allait la saisir, la petite tomba à l'eau.
4) Les compléments essentiels du verbe :
On commencera l’étude par la différence entre verbes transitifs directs et indirects / intransitifs.
Le COD :
• Construction directe ( Attention cependant avec le déterminant qui ressemble parfois à une
préposition) :
• Pour le reconnaître, transformation à la voix passive :
• Il ne faut pas le confondre avec :
- le sujet inversé : Droit devant eux apparut une petite chose hirsute.
- l’attribut du sujet : La corde était heureusement assez longue pour lui permettre une certaine
liberté de mouvement.
Le COI :
• Construction indirecte, sauf en cas de pronom. : Catherine et les enfants se mirent aussitôt à
courir.
• Pas de construction à la voix passive possible.
Le COS :
• Lorsque le verbe est construit avec deux compléments d’objet, le second s’appelle cos
Le premier complément peut être un COD ou un COI.
Puis il tendit l'autre bout (COD) à Catherine (COS).
• Attention, COS ne veut pas dire qu’il occupe la deuxième place dans la phrase mais qu’il
apporte une seconde information dans la phrase. Le COS peut être avant le COD ou le COI.
• La construction du COS est indirecte, sauf en cas de pronom.
La nature des compléments d’objet :
Les compléments d’objet peuvent être :
-
un nom ou un GN : Ils rejoignaient l'homme en noir.
un pronom : Sans perdre une seconde, il l'attacha autour de sa taille.
un verbe à l’infinitif ou groupe infinitif : Catherine et les enfants se mirent aussitôt à courir.
une proposition subordonnée :pas d’occurrence dans le texte
_________
Synthèse
4ième D
Séquence 1
Séance n°2
Fiche synthèse :
Les compléments du verbe
I) Compléments essentiels et non essentiels du verbe :
Le verbe est le noyau du GV (groupe verbal)
Il peut être complété par :
• des compléments essentiels : Ils sont indispensables au sens de la phrase.
On ne peut en général, pas les supprimer ni les déplacer .
Ce sont en général les compléments d’ objet.
Ex : Guillaume sauva la jeune fille.
• des compléments non essentiels : ils ne sont pas indispensables pour le sens de la phrase. On
peut les supprimer ou les déplacer. .
Ce sont en général les compléments circonstanciels..
Ex : Guillaume sauta immédiatement dans la Seine.
Attention : Certains compléments circonstanciels sont des compléments essentiels.
Ex : Il va à Paris
____________
II) Les compléments non essentiels du verbe : les compléments circonstanciels :
1.La nature des compléments circonstanciels :
un GN avec ou sans préposition : Les Saint Béryl logent dans une maison à Paris .
un pronom : Ils y habitent.
un adverbe : Guillaume sauta immédiatement.
un infinitif ou un groupe infinitif : Il sauta à l’eau pour la sauver.
une proposition subordonnée : Il sauta dans l’eau quand il vit la fillette dans la Seine.
2.Les circonstances exprimées :
Il existe de nombreux CC :
Temps : L’homme en noir disparut à ce moment-là.
Lieu : Ils attendaient devant la boutique de la mère Ringot.
Cause : Guillaume sauta car il voulait la sauver.
Conséquence : La porte était ouverte , donc la fillette s’échappa.
But : Il plongea pour la sauver.
Moyen : Mlle des Œillets arriva en chaise à porteurs.
Manière : Il s’adressa à elle gentiment.
Accompagnement : Pauline attendait avec son frère.
Hypothèse : Si le roi n’intervient pas, les empoisonnements vont devenir encore plus fréquents.
III) Les compléments essentiels du verbe : les compléments d’objet :
1. La construction des verbes :
• Un verbe qui n’est pas suivi d’un complément d’objet s’appelle un verbe intransitif sauf s’il s’agit
d’un verbe d’état qui est suivi d’un attribut du sujet : on parle alors de verbe attributif.
Ex : Il va à Paris . (verbe intransitif) / Il est gentil. (verbe attributif)
• Un verbe suivi d’un complément d’objet s’appelle un verbe transitif .
On parle de verbe transitif direct s’il est suivi d’un COD.
Ex : Il sauve une fillette.
On parle de verbe transitif indirect s’il est suivi d’un COI.
Ex : Pauline s’adresse à Guillaume.
I)
2. Le COD :
• Il est relié directement au verbe. Ex : Pauline surveillait le manège de la mère Ringot.
• Pour le reconnaître , on met la phrase à la voix passive : il devient alors le sujet.
Ex : Le manège de la mère Ringot était surveillé par Pauline.
• Il ne faut pas le confondre avec :
- l’attribut du sujet après un verbe d’état. Ex : Catherine était guérisseuse.
- le sujet inversé Ex : En ce temps-là régnait Louis XIV.
3. Le COI :
• Il est construit indirectement à l’aide d’une préposition sauf quand c’est un pronom
Ex : Ils se mirent à courir.
Il lui parla (= Il parla à Pauline.)
• On ne peut pas mettre la phrase à la voix passive
II)
4.Le COS :
• Lorsque le verbe est construit avec deux compléments d’objet, le second s’appelle complément
d’ objet second.
Le premier complément peut être un COD ou un COI.
Ex : L’homme en noir tendait sa main à la fillette.
COD
COS
Elle parla de la mère Leroux à l’herboriste.
COI
COS
• Attention, COS ne veut pas dire qu’il occupe la deuxième place dans la phrase mais qu’il
apporte une seconde information dans la phrase. Le COS peut être avant le COD ou le COI.
Ex : Il demanda à la fillette de s’accrocher à son bras.
COS
COI
• Il est construit indirectement, à l’aide d’une préposition, sauf lorsqu’il s’agit d’un pronom.
Ex : Elle demanda un crapaud à la mère Leroux. Elle lui demanda un crapaud.
III)
5.La nature des compléments d’objet :
Les compléments d’objet peuvent être :
un nom ou un GN : Il sauva la jeune fille.
un pronom : Il la sauva.
un verbe à l’infinitif ou groupe infinitif : Pauline aimait observer la mère Leroux.
une proposition subordonnée : Sa tante veut que Pauline soit bien élevée.
Exercices : n°1, 2 page 177,3 page 178, 1 et 2 page 183, 9 et 10 page 185 + polycopié
Juillet 1681
« Les potins de la Duchesse sont-ils croustillants? demanda Pauline à Cécile qui sortait du
"Confessionnal".
- Oui et non, répondit-elle en prenant le bras de son amie. Depuis que le roi fait la chasse aux
sorciers, le quartier est devenu particulièrement calme ... On a encore arrêté Mlle des Œillets,
poursuivit Cécile. La fille de la Voisin l'accuse d'avoir assisté à des messes noires. On dit que la mère
Leroux lui fournissait les philtres d'amour que la Montespan faisait boire en douce au roi ... La
marquise semble au bord de la disgrâce, surtout depuis que Mlle de Fontanges, la nouvelle
favorite, est morte bizarrement à vingt ans ce 27 juin, et son bébé avec elle. Remarque que dans
le peuple personne ne la pleure: après tout, c'est avec nos impôts que le roi paye les robes et les
bijoux de ses belles amies! Ah ! çà, si le roi s'occupait de sa femme plutôt que de courir le
guilledou, les caisses de l' état seraient moins vides ! »
Elle s'arrêta, le temps de laisser passer une ménagère encombrée de victuailles, traînant un
marmot braillard accroché à ses jupes. Puis Cécile continua:
« Il paraît que Lesage et Guibourg, les complices de la Voisin, vont être brûlés ces jours-ci, et
qu'on a "suicidé" la Trianon dans sa prison, parce qu'elle parlait trop ... La Chambre ardente va sans
doute être dissoute, afin de protéger la Montespan du scandale. On dit que le roi a fait détruire
toutes les preuves la concernant.
- Tiens, s'étonna Pauline en passant devant le Destin amoureux, la mère Leroux s'est transformée
en bigote?
Cécile se mit à rire. La Leroux avait depuis peu abandonné ses fanfreluches voyantes et son
maquillage tapageur pour une robe noire et un sage bonnet blanc.
« Si la police la passait à la question 1, je suis sûre qu'elle aurait plein de choses intéressantes à
raconter, celle-là. »
Cécile approuva avant de s'arrêter net, le nez au vent, devant la boutique exotique du sieur
Pétrossian, un Arménien qui vendait depuis peu du café et du chocolat, ces denrées que
s’arrachaient les riches élégantes.
L Question = torture, On appliquait la « question ordinaire » aux inculpés pour délier les langues et
la « question extraordinaire» aux condamnés à mort, la veille de leur exécution,
Consigne : Relève chaque complément souligné puis donne sa nature grammaticale (N) et sa
fonction précise.
Evaluation :
4ième D
Français – M.Dru
Evaluation intermédiaire
Exercice 1 : Donne la nature (N) et la fonction (F) des groupes soulignés dans ces phrases. /6
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
Pauline se rend au château de Versailles avec Cécile.
Le chevalier de Saint Béryl envoie une lettre à Louis XIV.
Il lui écrit pour obtenir sa réhabilitation.
Lorsque Guillaume a sauvé Cécile, elle se noyait dans la Seine.
Mme de Montespan la déteste car elle croit que Pauline peut être une rivale.
Le roi fait sa promenade dans les jardins à pieds.
Mme de Montespan parle méchamment à Pauline.
Silvère demande une danse à Pauline : elle la lui accorde.
Exercice 2 : Réécris ces phrases en les complétant par des compléments dont la nature et la
fonction vous sont précisées entre parenthèses. /4,5
1)
2)
3)
4)
5)
Elle rencontre ( nom propre – COD) (GN- CC de lieu)
Pauline décide ( groupe infinitif – COI)
Pauline rejoint (pronom personnel – COD) ( proposition subordonnée – CC de temps)
Mme de Montespan donne (GN – COD) (nom propre – COS)
Pauline va à Versailles (groupe infinitif – CC de but)
6) Louis XIV aimait (adverbe – CC de manière) Athénaïs de Montespan.
Exercice 3 : Lis ce texte et réponds aux questions sur ta copie. Pense à faire des phrases !
Marion était fascinée à la fois par ce spectacle grandiose et par la voix du roi, qui faisait luimême les commentaires de toutes ces merveilles. Lorsque la voiture s’immobilisa à la tête du grand
canal, la fillette aperçut les deux gondoles dorées prêtes à partir pour la promenade. Elle se sentit
émerveillée par tant de beauté. Son rêve allait-il s’accomplir ? Elle n’osait y croire !
Alors le roi, qui avait déjà montré maintes fois par le passé qu’il savait être juste, l’invita à
prendre place à bord avec lui et la reine. Elle était heureuse, et Marie-Thérèse, à qui elle avait
sauvé la vie, lui parla avec toute la gentillesse dont elle avait l’habitude de faire preuve envers les
gens qui se rangeaient de son côté à la cour. La reine était heureuse de pouvoir récompenser
cette jeune personne.
Lentement, le gondolier vénitien fit tourner l’embarcation dans le bras du canal qui partait sur la
droite, en direction du nord. Ils rejoinrent ainsi le trianon de porcelaine. La gondole s’arrêta et
l’équipage en descendit pour rejoindre le Cabinet des parfums.
D’après Annie Pietri, Les orangers de Versailles
1) Où se trouve Marion dans le premier paragraphe ? /0,5
2) Que voit elle ? Que ressent-elle ? Justifie ta réponse. /2
3) Quel est donc le point de vue utilisé par le narrateur ? /1
4) Quelle rupture chronologique est utilisée aux lignes 9 et 10 ? /1
5) De qui connaît-on les sentiments dans le deuxième paragraphe ? Justifie ta réponse par
des citations entre guillemets. /2
6) Quel est donc le point de vue employé dans ce deuxième paragraphe ? /1
7) Que raconte le dernier paragraphe ?/1
8) Quel est le point de vue utilisé par le narrateur dans ce dernier paragraphe ? Justifie ta
réponse. /1
Séance 3 : Découvrir la littérature du XVIIème siècle et la préciosité /Revoir les types de
phrases / Reconnaître une lettre, en écrire une /Savoir utiliser les registres de langue
Support : Extrait du chapitre 6
Plan de la séance :
Résumé oral du chapitre ; recherche d’un plan :
Le grand-père de Pauline lui explique que sa tante veut la faire entrer dans le monde (avril 1682 :
pages 57 à 60)
Pauline se rend chez sa tante avec Cécile : celle-ci est reléguée aux cuisines et Pauline est
envoyée sur la terrasse car sa tante a honte de sa tenue et ne peut la présenter aux amies qu’elle
reçoit dans son « salon ». Elle y rencontre Jean de La Fontaine, sans savoir qui il est, et une
discussion s’engage sur la littérature du temps et les salons : le lecteur découvre ainsi les auteurs du
XVIIème siècle et la préciosité. Pauline finit par découvrir qui est son interlocuteur. (Mai 1682 : pages
60 à 70)
Apprenant que sa petite fille a été rejetée du salon de Mme de Pontfavier, le chevalier de Saint
Béryl décide d’écrire au roi, afin de lui expliquer sa situation. Il reçoit une réponse : le roi ignorait ce
qui s’était réellement passé. Il donne à Pauline la charge de demoiselle de la Reine, ainsi qu’une
pension, et à Guillaume le grade de sous-lieutenant de la garde écossaise. Dans une deuxième
partie de la lettre, plus personnelle, il l’invite à Versailles afin de lui témoigner son « affection ».
Pauline décide d’emmener Cécile à Versailles en qualité de femme de chambre.
Le dialogue avec La Fontaine :
On étudiera oralement l’intérêt de ce dialogue : venant à la rencontre de Pauline, La Fontaine lui
sert d’informateur : il lui livre des informations qui servent en fait au lecteur car elles peignent les
mœurs du temps :
- présentation des femmes qui parlent de l’installation de la cour à Versailles : l’auteur donne ainsi
une vision des salons des Précieuses : on y discute des sujets à la mode, ainsi que de littérature. Les
auteurs y donnent lecture de leurs œuvres : référence à mme de la Sablière qui le cherche pour
qu’il lise ses vers (page 69). La Fontaine souligne l’hypocrisie des nobles : ces femmes prétendent
ne pas vouloir aller à la cour alors qu’elles en meurent d’envie (thématique du paraître)
Définition : La préciosité : Tendance au raffinement qui se manifesta en France au XVIIème
siècle dans les salons littéraires. Elle repose sur la volonté de se distinguer :
1. par la dignité des moeurs
2. par l'élégance de la tenue
3. par la pureté du langage
- évocation du problème de l’éducation des filles avec l’arrivée de Mlle de Coucy
- à travers leur discussion, qui met en avant la culture de Pauline, l’auteur nous livre le nom d’un
certain nombre d’auteurs du XVIIème à connaître. Cela sert tant à renseigner le lecteur (livre pour
la jeunesse) qu’à peindre la toile de fond historique du roman. Sont évoqués : Mme de Lafayette,
La Rochefoucauld, La Fontaine, Descartes, Mme de Sévigné.
- conseils de La Fontaine à Pauline : elle doit éviter de montrer son intelligence.
Comment l’auteur rend-il vivant ce dialogue, de façon à l’insérer parfaitement dans l’action ? :
travail oral sur les types de phrases.
- nombreuses phrases interrogatives de La Fontaine + questions de Pauline (ex p 69)
- étonnement de LaFontaine face à la culture de son interlocutrice : exclamatives p 68
- injonction de Mme de la Sablière qui met fin au dialogue ;
Rappels et synthèse sur les types de phrases.
Les types de phrases :
Rappel :
1) phrase déclarative : sert à donner une information.
Ex : Paulien va à la cour.
2) phrase interrogative : se termine par un ? / Sert à demander une information.
Ex : Où Pauline va-t-elle ?
3) phrase exclamative : se termine par un ! / Sert à traduire un vif sentiment.
Ex : Que la cour du roi Louis XIV est merveilleuse !
4) phrase injonctive : se termine par un . ou un ! / Sert à donner un ordre ou un conseil
Elle peut être ► à l’impératif : Tais-toi.
► à l’infinitif
►au futur simple
►au subjonctif :
►au présent de l’indicatif
►une phrase non verbale.
Exercice : Indique à quel type de phrase appartient chacune de ces phrases.
A quel âge Pauline ira-t-elle à la cour ?
1) Rends-toi à la cour dès que tu pourras.
2) Comme Versailles est un beau palais !
3) Guillaume est engagé comme garde écossais.
4) Où se situe la ville de Versailles ?
5) Avez-vous lu les fables de La Fontaine ?
6) Ne pas entrer, zone privée.
7) Silence, trop de bruit dans cette salle !
8) Qu’il se taise !
9) Le chevalier de Saint-Béryl a été disgrâcié.
_______
La lettre de Louis XIV :
Repérage de la lettre insérée dans le récit.
Travail sur sa fonction : elle est important dans l’action car c’est elle qui permet aux deux héros
d’aller à Versailles et de vivre toutes les aventures qui vont suivre : c’est l’élément perturbateur du
roman.
Repérage des deux parties de la lettre : lettre officielle + lettre intime : elles n’ont pas le même
objet, et donc pas le même ton
Repérage des indices de la lettre :
- émetteur, récepteur dans la lettre officielle
- formule d’entrée « Monsieur » ds la lettre 1, « Saint-Béryl » dans la lettre 2
- formule de clôture dans la lettre 1 « Qu’il en soit fait selon notre bon plaisir »
- la signature dans la lettre 1 « Louis »
Repérage du registre de langue très soutenu : nous sommes au XVIIème siècle et c’est le roi qui
écrit. Rappels sur les registres de langue
Bilan sur la lettre ; synthèse (lettre + registres de langue)
Synthèse : I) Bien rédiger une lettre :
I/ Lorsque j’écris une lettre privée, je dois :
1. Indiquer la date et le lieu en haut à droite
2. Indiquer celles du destinataire en haut à
droite
2. Plus bas , avec un alinéa, il y a une 3. Au bord de la marge gauche , indiquer
formule d’entrée adaptée au destinataire
l’objet de ma lettre
3. Conclure par une formule de clôture 4. En dessous de l’objet, à droite, indiquer le
adaptée au destinataire, et détachée du
reste du texte.
lieu et la date
5. Plus bas , avec un alinéa, employer une
4. On peut choisir entre le tutoiement et le
vouvoiement selon le destinataire
formule d’entrée adaptée au destinataire
6. Conclure par une formule de clôture
II/ Lorsque j’écris une lettre officielle, je dois :
adaptée au destinataire, et détachée du
1. Indiquer mes coordonnées en haut à
reste du texte.
gauche
7. Employer le vouvoiement
II) S’adapter à son destinataire : les registres de langue:
Il existe trois niveaux de langue, appelés aussi registres de langue. Il faut bien choisir celui que
l’on emploie, compte tenu du destinataire.
Niveau de langue
familier
Niveau de langue
courant
Niveau de langue
soutenu
Le vocabulaire
La prononciation
La syntaxe
Vocabulaire peu
recherché, familier
voire argotique (mais
pas vulgaire)
Certains mots sont
abrégés ou déformés
Pas toujours respectée
(négations tronquées,
onomatopées,
interjections, non
inversion du sujet…)
Vocabulaire usuel
Vocabulaire recherché
et varié
Prononciation usuelle
Prononciation tout à
fait respectée, aucune
abréviation ni
déformation
Scrupuleusement
respectée
Globalement
respectée, mais on
tolère quelques
entorses
Exercices : La lettre : 4 p 181, 12 p184 (livre de lecture)
Les registres de langue : 3 p 181 (livre de lecture) + 3 p 285 (livre de grammaire +
polycopié
Rédaction
Français – M.Dru
4ième D
Séquence 2 :
Lire le roman Complot à Versailles d’Annie Jay
Devoir d’expression écrite :
Rédaction
Sujet :
Dans le roman, le chevalier de Saint-Béryl reçoit une lettre du roi. C’est la
réponse à celle qu’il lui a écrite et dont Annie Jay ne nous livre que le début
dans le chapitre 6.
Vous allez rédiger l’intégralité de cette lettre, en adoptant la mise en page
qui convient.
Vous reprendrez le début proposé par Annie Jay, puis vous rédigerez deux
paragraphes :
Dans le premier, Saint-Béryl reviendra sur les événements qui l’ont éloigné du roi et que celui-ci
ignore. Il pourra exprimer les sentiments qu’il a ressentis alors et ceux qu’il éprouve aujourd’hui.
Dans le second paragraphe, il demandera de l’aide au roi. N’oubliez pas, toutefois, qu’il écrit au
roi de France !
Conseil de méthode : Avant de réaliser le devoir, relisez bien :
La fiche synthèse sur la lettre
Le chapitre 4, dans lequel le chevalier de Saint-Béryl raconte son histoire à Cécile.
Barème pour l’évaluation de ce devoir :
Critères d’évaluation
Barème
J’ai bien écrit une lettre et
j’ai bien respecté la mise en
page demandée.
/2
Le premier paragraphe est
/3
Observations
bien un récit des
événements que le chevalier
de Saint-Béryl a vécus. J’ai
bien respecté le roman.
Le chevalier de Saint-Béryl a
bien exprimé ses sentiments
dans la lettre.
/2,5
Le second paragraphe est
bien une demande d’aide
faite au roi.
/2
J’ai rédigé des phrases bien
construites et bien
ponctuées
/2,5
Correction de la langue
(orthographe, grammaire)
/2,5
Richesse et correction du
vocabulaire (registre de
langue convenable, pas trop
de répétitions)
/2,5
Originalité des idées, richesse
du devoir
/3
Correction : rédaction d’une lettre par le groupe classe, laquelle est notée au tableau.
Séance 4 : Identifier le discours descriptif et ses fonctions. /Ecrire une description /
Identifier un texte subjectif ; découvrir les modalisateurs
Support : Le chapitre 7
Plan de la séance :
Evaluation diagnostique : Test de lecture sur les chapitres 7 à 11
Nom : …………………………………………….
4ième D
Date :
Français – M.Dru
Séquence 2
Complot à Versailles d’Annie Jay
Test de lecture
Chapitres 7 à 11 :
1) Rappelle tout d’abord quel lien unit Pauline et Guillaume :
2) Dans quelles circonstances ont-ils rencontré Cécile ? Qui les accompagnait lors de cette
rencontre ?
3) Quel écrivain célèbre Pauline rencontre-t-elle ? A quelle occasion ?
4) A qui le chevalier de Saint-Beryl écrit-il ?
5) Qu’obtient-il ainsi ? Tu as le droit de cocher plusieurs réponses.
de l’argent des vêtements magnifiques
sa réhabilitation
la visite de la favorite
du roi le roi donne une messe en son honneur une place pour ses petits-enfants
6) Où Cécile et Pauline se rendent-elles ?
7) Qui Pauline rencontre-t-elle sans savoir à qui elle s’adresse ?
8) Qui est Hildie ?
9) A la cour, qui en veut tout de suite à Pauline ? Pourquoi ?
10) Quel complot monte alors cette personne pour faire du tort à Pauline ?
Qui va alors aider Pauline ? Complète ce bref résumé.
Cette personne fait appel à ………………………………………… et à monsieur de Lourmel
pour que Pauline ……………………………………… les …………………………..de la
…………………...
Mais …………………………………., qui a surpris une conversation , va aider Pauline et lui
rapporte les …………………………….. .
11) Quels personnages proches de Pauline arrivent à Versailles ?
12) Les personnages participent aux répétitions d’un opéra :
a. Quel en est le titre ?
Le malade imaginaire
Tartuffe
Persée
Marie-Thérèse Philinte
b. Qui dirige les répétitions ?
_________
Contextualisation du passage à l’aide du résumé à trous.
Plan du passage :
L’arrivée à Versailles
Une rencontre inattendue avec Louis XIV
Pauline et Louis XIV devant les courtisans
La rencontre avec Mme de Montespan
Rencontre avec Hildie (Mlle de Messernich- Daguessau)
Travail sur les types de discours mis en place dans chacune des parties : on montrera ainsi
aux élèves que le narrateur alterne entre longs passages descriptifs et passages narratifs.
Ce travail permettra d’établir trois axes de lecture :
Une description détaillée du château de Versailles
La rencontre avec deux personnages essentiels : Louis XIV et Mme de Montespan
La découverte d’un monde à part : les courtisans
Lecture analytique menée à l’oral + § de synthèse :
1er axe de lecture : Une description détaillée du château de Versailles
Le chapitre s’ouvre sur une description du château, faite du point de vue des jeunes filles (point de
vue interne) qui le découvrent.
La description est annoncée dans le texte : « Pauline et Cécile descendirent de la voiture de
louage » (utilisation d’un verbe de mouvement, puis d’un verbe de perception : « Les deux jeunes
filles n’avaient jamais rien vu de tel. »)
On fera ensuite repérer les principaux éléments qui permettent de reconnaître le discours
descriptif :
• l’emploi de l’imparfait : il a une valeur de description : « retentissait », « entourait »…
• l’emploi des connecteurs spatiaux qui permettent de situer les choses décrites dans l’espace , et
d’organiser la description : « sur leur gauche », « derrière elles »…
L’ordre de la description est le suivant :
- la grande cour
- Le château face à elles : aspect général : un U + 2 ailes et une autre aile à gauche
- Derrière elles : 3 avenues + les écuries
- Retour dans la cour : les échafaudages + les différentes personnes qu’on y rencontre
On montrera que pour l’instant la description est statique : les jeunes filles n’ont pas bougé et le
narrateur donne leurs premières visions.
Ensuite, le narrateur décrit l’intérieur du palais (successions de pièces en enfilade) à travers les
yeux de Pauline qui y pénètre, car elle a rendez-vous pour prendre son poste dans la maison de la
Reine : la description est alors en mouvement.
• l’exploitation des différents sens au cours de la description : présence de notations visuelles mais
aussi auditives (« La grande avant cour pavée du château retentissait de coups de marteau et des
cris que les contremaîtres lançaient aux ouvriers »), olfactives…
• l’emploi des expansions du nom et des attributs du sujet qui apportent des précisions : « une
esplanade immense », « trois larges avenues », « la porte de gauche », « Le château, encore en
chantier, était grandiose »…
• les figures de style : emploi de la métaphore « Courtisans en grande pompe et ouvriers couverts
de plâtre se croisaient en un curieux menuet » qui montre l’agitation qui règne dans la cour du
palais.
• l’emploi des champs lexicaux en rapport avec ce qui est décrit (ici les champ lexicaux de
l’architecture, des métiers…)
Le narrateur émet-il un avis sur ce qui est décrit ? On montrera que oui aux élèves : en effet le
château est vue à travers les yeux des jeunes filles.
Il est tout d’abord perçu comme magnifique, même si par la suite, Pauline s’étonne de son
dénuement, dû aux travaux. On définira alors la notion de subjectivité et on montrera aux élèves
que pour montrer l’opinion des jeunes filles, le narrateur utilise un certain nombre de
modalisateurs notamment des termes évaluatifs mélioratifs : « perspective parfaite », « était
grandiose »…
On s’interrogera alors avec les élèves sur les fonctions de la description et ce qu’elle apporte au
discours narratif :
• Présenter le cadre de l’action : Cela permet au lecteur de « visualiser » le cadre dans lequel se
déroulent les aventures des jeunes filles. En outre cela lui apporte des informations sur le château
de Versailles, tel qu’il était au XVIIème siècle : la description a donc une valeur explicative.
• Par extension, du fait du point de vue interne, cela permet de comprendre ce que ressentent
Pauline et Cécile qui évoluent dans un univers qui ne leur est pas familier : la description permet
donc de découvrir davantage la personnalité des jeunes filles à travers l’expression de leurs
sentiments
• On peut aussi dire que cette description prépare l’action : elle marque la découverte par
l’héroïne, d’un milieu qu’elle va devoir s’approprier et qui va être le cadre de péripéties.
2ème axe de lecture : La rencontre avec deux personnages essentiels : Louis XIV et Mme de
Montespan
Dans ce chapitre , Pauline fait la rencontre de deux personnages importants :
Le roi Louis XIV : la rencontre est fondée sur un quiproquo : Pauline pénètre par erreur dans les
appartements privés de Louis XIV et s’adresse à lui en croyant parler à un garde. Le roi, trouvant
cela drôle, la laisse parler, et ne dévoile son identité que lorsqu’arrive Bontemps, son valet.
Cette scène est, bien entendu, une incohérence historique, car on ne pénétrait pas librement dans
les appartements personnels de Louis XIV. Elle sert à donner un ton comique au passage, à divertir
le lecteur car c’est un roman pour la jeunesse.
La marquise de Montespan : la rencontre s’annonce mal : Pauline est mal accueillie car la
marquise voit en elle une rivale et croit, selon les dires de Mlle des œillets, que le roi s’intéresse à
elle. Seule l’intervention du roi calme la marquise mais Pauline sent bien que la guerre est déclarée.
On voit bien là les intrigues se profiler : on sent que nous pénétrons vraiment dans le genre du
roman d’aventures !
3ème axe de lecture : La découverte d’un monde à part : les courtisans
Travail sur le passage où Pauline sort des appartements du roi à son bras : p 84/85
Pauline découvre la cour et l’attitude des courtisans : ils sont totalement soumis au roi (« chacun
plongeait dans une révérence, chapeau bas, figé dans une attitude respectueuse » mais ne
pensent qu’à paraître (« dans l’espoir de se faire remarquer »). On les voit même demander des
choses au roi, ou lui donner des placets.
On voit aussi que les courtisans font circuler des rumeurs : « les commentaires allaient bon train ».
_________
Fiche à trous pour les élèves :
Séance 4
Lecture analytique : Le chapitre 7
1er axe de lecture : ……………………………………………………………………………………………………………….
Le chapitre s’ouvre sur une …………………………………………… du …………………………………… ,
faite
du
…………………………………………………….…………………
(point
de
vue………………………………………) qui le découvrent.
La description est ……………………………………………dans le texte : des phrases permettent de
relier la description au discours …………………………………………… : elles utilisent des verbes de
…………………………………………… ou de …………………………………………… :
On reconnaît le discours descriptif à :
• l’emploi de l’…………………………………… : il a une valeur de description : « retentissait »,
« entourait »…
• l’emploi des ………………………………………qui permettent d’organiser la description :
• l’exploitation des différents …………………………… au cours de la description : présence de
notations visuelles mais aussi auditives (« La grande avant cour pavée du château retentissait de
coups de marteau et des cris que les contremaîtres lançaient aux ouvriers »), olfactives…
• l’emploi des ……………………………du nom et des ……………………………du sujet qui apportent
des précisions sur ce qui est décrit
• les …………………………de ………………………permettent de bien mettre en valeur ce que
l’auteur veut montrer au lecteur : dans le texte on trouve une …………………………… qui montre
……………………………………………………………………………………… :
• l’emploi des ……………………………en rapport avec ce qui est décrit (ici ceux de l’architecture,
des métiers…)
Au début du texte, la description est ……………………………: les jeunes filles n’ont pas bougé et
le narrateur donne leurs premières visions de l’…………………………… du palais.
Ensuite, le narrateur décrit l’intérieur du palais (successions de pièces en enfilade) à travers les
yeux de ……………………………qui y pénètre, car elle a rendez-vous pour prendre son poste dans
la maison de la Reine : la description est alors……………………………………….
La description du château est ……………………………, c’est-à-dire que le narrateur donne une
……………………………sur ce qui est décrit : en effet, nous découvrons le château à travers les yeux
des jeunes filles et avons donc leur avis : elles donnent de Versailles une vision
…………………………… .
Pour cela, le narrateur utilise des expressions appelées ……………………………
A quoi sert cette description ? Elle a plusieurs fonctions. Cela permet au lecteur de « visualiser »
le …………………………dans lequel se déroulent les aventures des jeunes filles. En outre cela lui
apporte des …………………………………sur le château de Versailles, tel qu’il était au XVIIème
siècle : la description a donc une visée …………………………………
En outre, permet de comprendre ce que …………………………………Pauline et Cécile qui évoluent
dans un univers qui ne leur est pas familier : la description permet donc de découvrir davantage la
…………………………………des jeunes filles à travers l’expression de leurs …………………………………
Enfin, on peut dire que cette description prépare………………………………… : elle marque la
découverte par l’héroïne, d’un milieu qu’elle va devoir s’approprier et qui va être le cadre
de………………………………….
2ème axe de lecture : …………………………………………………………….……………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………….……………………………………
Dans ce chapitre , Pauline fait la rencontre de deux personnages importants :
…………………………………….: la rencontre est fondée sur un ……………………………………. :
Pauline pénètre par erreur dans les …………………………………….privés de Louis XIV et s’adresse à
lui en croyant parler à un…………………………………….. Le roi, trouvant cela drôle, la laisse parler,
et ne dévoile son identité que lorsqu’ arrive……………………………………., son valet.
Cette scène est, bien entendu, une …………………………………….historique, car on ne pénétrait
pas librement dans les appartements personnels de Louis XIV. Elle sert à donner un ton
…………………………………….au passage, à divertir le lecteur car c’est un roman pour
la……………………………………. .
La marquise de Montespan : la rencontre s’annonce…………………… : Pauline est mal accueillie
car la marquise voit en elle une …………………………et croit, selon les dires de Mlle des
…………………………, que le roi s’intéresse à elle. Seule l’intervention du roi calme la marquise mais
Pauline sent bien que la guerre est déclarée. On voit bien là les ……………………………………se
profiler :
on
sent
que
nous
pénétrons
vraiment
dans
le
genre
du
………………………d’……………………………………. !
3ème axe de lecture : ……………………………………………………………………………………………………………………..
Pauline découvre la …………………………………. et l’attitude des…………………………………. : ils
…………………………………. au
roi
sont
totalement
(« ………………………..………………………………………….
…………………………………. »
mais
ne
pensent
qu’à
paraître
(« …………………………….…………...……….
…………………………………. »). On les voit même demander des choses au roi, ou lui donner
des…………………………………. .
On
voit
aussi
que
les
courtisans
font
circuler
des…………………………………. :
« ……………………..…………
………………………………… …………………………………. »
_________
Synthèse : fiche synthèse sur la description = fiche de la lecture analytique
Définitions :
Un texte est objectif lorsque l’énonciateur ne donne pas son opinion sur ce dont il parle.
Un texte est subjectif lorsque l’énonciateur donne son opinion sur ce dont il parle.
Pour donner son opinion (méliorative ou péjorative), il utilise des modalisateurs.
Mélioratif : se dit de quelque chose qui est présenté de façon avantageuse, positive.
Péjoratif : se dit de quelque chose qui est présenté de façon négative.
Modalisateurs : Ce sont les mots ou expressions qui permettent à l’énonciateur de donner son
opinion sur ce dont il parle.
Exercices :
Sur la description : manuel de grammaire 1, 2, 3 page 83, 4 et 6 page 84
Sur la modalisation : 1 à 5 page 55
Exercice d’expression écrite noté :
4ième D
Français – M.Dru
Séquence 2 :
Lire le roman Complot à Versailles d’Annie Jay
Devoir d’expression écrite :
Rédaction
Transformer une description objective en description subjective
Sujet :
Dans ce texte, extrait du roman d’Annie Pietri Les orangers de Versailles, nous trouvons une
description objective d’un festin qui a lieu à Versailles.
Réécris ce texte en rendant la description subjective : pour cela, tu vas devoir enrichir
chauqe mot souligné à l’aide de modalisateurs (adjectifs, adverbes, figures de style…) qui
donneront une vision méliorative de ce qui est décrit.
Texte :
Marion découvre, à Versailles, les préparatifs d’une fête donnée par Louis XIV.
Six grandes tables dessinaient un hexagone. Elles étaient recouvertes de grandes nappes
blanches, bordées de
dentelle, qui tombaient jusqu’au sol. Entre chaque table il y avait un
oranger taillé en boule. A son pied des corbeilles fleuries dissimulaient le vase de porcelaine dans
lequel il était planté. Des guirlandes de fleurs, de feuillage et de rubans entrelacés rejoignaient le
sommet de chaque arbre. Les orangers étaient chargés de toute sorte de fruits de saison Les invités
pouvaient ainsi se servir. […]
Tout autour se dressaient des flacons de cristal remplis de liqueurs et de sirops. Un peu plus
loin, il y avait des montagnes de macarons, d’amandes au cassis, de choux à la crème et d’
biscuits de toutes sortes. Sur une autre table des pyramides de figues, de fraises et de cerises
étaient disposées entre les bassines de confiture et les compotes.
D’après Annie Pietri, Les orangers de Versailles
Devoir d’expression écrite :
Correction
Texte :
Marion découvre, à Versailles, les préparatifs d’une fête donnée par Louis XIV.
Six grandes et ……………………………….. tables dessinaient un hexagone. Elles étaient
recouvertes de grandes nappes blanches, bordées de ……………………………….. dentelle, qui
tombaient jusqu’au sol. Entre chaque table il y avait un ……………………………….. oranger taillé en
boule. A son pied des corbeilles fleuries dissimulaient le vase de porcelaine
……………………………….. dans lequel il était planté. Des ………………………………..guirlandes de
fleurs, de feuillage et de ………………………………..rubans entrelacés rejoignaient le sommet de
chaque arbre. Les orangers étaient chargés de toute sorte de ………………………………..fruits de
saison Les invités pouvaient ainsi se servir. […]
Tout
autour
se
dressaient
de
………………………………..flacons
de
cristal
………………………………..remplis de liqueurs ………………………………..……………………………….. et
de sirops ………………………………..……………………………….. Un peu plus loin, il y avait des
………………………………..montagnes
de
macarons
………………………………..……………………………….., d’amandes au cassis, de choux à la crème et
d’ ………………………………..biscuits de toutes sortes. Sur une autre table ………………………………..
des
………………………………..pyramides
de
figues,
de
fraises
………………………………..………………………………..
et
de
cerises
………………………………..………………………………..étaient
disposées
entre
les
………………………………..bassines
de
confiture
et
les
compotes
………………………………..………………………………...
D’après Annie Pietri, Les orangers de Versailles
Séance 5 : Complot à Versailles : un roman historique / Rédiger un § de synthèse
(initiation à la lecture analytique)
Support : Extrait du chapitre 8
Plan de la séance :
Réflexion orale autour du genre du roman : le roman historique est celui que les élèves
identifient le plus facilement.
Travail écrit : En vous appuyant sur le chapitre 7, expliquez dans un § rédigé pourquoi on
peut dire que ce roman est un roman historique.
Mise en commun orale dégageant les points retenus pour définir le genre historique
se passe en 1682
évocation de faits historiques réels (L’Affaire des Poisons)
nombreux personnages historiques ( le roi, la reine, la Montespan, le Dauphin, Monsieur,
la princesse de Conti)
utilisation de lieux réels comme cadre de l’action : le château de Versailles (salons de
l’Abondance, de Vénus, d’Apollon, de Mercure, la salle du Trône)
évocation des mœurs de l’époque (robes et fripiers, les coiffures à la mode, les
mouches, la céruse, les courtisans prosternés, les soirées d’appartement avec boissons,
nourriture, jeu, billard, bal, la différence entre le tabouret accordées aux princesses et les
carreaux distribués aux autres dames.… ; le manque d’hygiène (les dents gâtées de la
reine)…
Mais on montrera aux élèves que tout ceci sert de cadre à une histoire fictive, faisant
intervenir des personnages fictifs (Pauline, Hildie, Silvère…). Ce cadre historique cherche à
créer un effet de réel.
Travail de synthèse écrit : rédaction commune d’un § de synthèse
Nous pouvons dire que ce chapitre est bien celui d’un roman historique pour
plusieurs raisons. En effet c’est une histoire fictive qui s’inscrit dans un cadre historique réel
que l’on retrouve à plusieurs niveaux.
Tout d’abord, de réels événements historiques sont évoqués, tels l’Affaire des
Poisons (« pourquoi croyez-vous que l’Affaire des Poisons ait été enterrée ? »)
De plus, le chapitre met en scène de nombreux personnages historiques réels,
tels le roi Louis XIV et la famille royale (le Dauphin, Monsieur,la reine Marie-Thérèse…) ou
encore des gens célèbres comme Mme de Montespan.. Ces derniers côtoient des
personnages fictifs comme Pauline ou Silvère . L’auteur les fait même dialoguer afin de
créer l’illusion de la réalité.
En outre, les mœurs du XVIIème siècle sont scrupuleusement respectées dans le
roman. Apparaissent ainsi l’attitude des courtisans, les soirées d’appartements avec leurs
jeux, leurs collations, leurs bals, le manque d’hygiène (caries de la reine), les tenues
vestimentaires et coiffures à la mode…
Enfin, certains lieux réels servent de cadre au roman, comme les pièces du
château de Versailles : salons de l’Abondance, de Vénus, d’Apollon, de Mercure, la salle
du Trône)
Par le biais d’une réflexion orale, on fera prendre conscience aux élèves de la nécessité
de se documenter pour produire un roman historique. On interrogera les élèves sur les
sources qui ont pu être celles d’Annie Jay (textes explicatifs, textes d’auteurs de
l’époque…)
Lecture de textes échos : La Bruyère + Saint Simon
Séance 6 : Reconnaître la visée explicative d’un récit /Savoir accorder le participe
passé
Support : Extrait du chapitre 17 (pages 288 et 289 )
Plan de la séance :
Lecture du passage, contextualisation : Benvenuti livre à Cécile et Guillaume l’identité
de son « employeur ». Dans un dialogue, il leur raconte ce qu’a vécu Claude des Œillets
et pourquoi elle envisage de se venger du roi : on identifiera avec les élèves le récit à
visée explicative.
Identification du type d’énonciation : énoncé ancré dans l’énonciation, puisqu’il s’agit
du dialogue. On rappellera que le temps du passé essentiellement utilisé est donc le
passé composé. On rappellera sa formation.
Identification du problème orthographique auquel nous sommes donc confrontés :
l’accord du participe passé.
Rappel des emplois du participe passé :
Employé seul comme adjectif
Employé avec l’auxiliaire « être » (voix passive, temps composés)
Employé avec l’auxiliaire « avoir »
Relevé dans le texte :
Formation
composés
Aura aidé
A remarqué
A mis
A refusé
A gardé
A épargnée
A su
des
temps Formation de la voix passive
Est obsédée
Employé seul, comme un
adjectif qualificatif
désespéré
Règles :
Le participe passé employé avec auxiliaire (temps composés et voix passive) :
employé avec l’auxiliaire être : accord avec le sujet
employé avec l’auxiliaire avoir : accord avec le COD s’il est placé avant le verbe
Cas particuliers :
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir mais précédé du pronom « en »
est invariable :
Ex : J’ai cueilli des fraises et j’en ai mangé.
Le participe passé « fait » suivi d’un verbe à l’infinitif est invariable :
Ex : Je les ai fait renvoyer.
Elle s’est fait renvoyer.
Le participe passé employé seul :
Il fonctionne alors comme un adjectif et s’accorde donc en genre et en nombre avec
le nom ou le pronom auquel il se rapporte.
Synthèse
Séquence 2
Séance n°6
Fiche synthèse :
L’accord du participe passé
Le participe passé peut s’employer dans différents cas :
Seul, sans auxiliaire, comme un adjectif qualificatif
Avec un auxiliaire (être ou avoir) pour former un temps composé
Avec l’auxiliaire être pour former la voix passive.
I) L’accord du participe passé employé sans auxiliaire
Lorsqu'il n'est pas accompagné de l'auxiliaire être ou avoir, le participe passé se comporte comme
un
adjectif
qualificatif
et……………………………….……………………………………………….………………………………
Ex :
II ) L’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire être
Quand
le
participe
passé
est
s'accorde……………………………………………
employé
avec
l'auxiliaire
être,
il
…………………………………………….... Ce peut être le cas quand le verbe est conjugué à un temps
composé, ou à la voix passive.
Ex :
III) Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir
Quand le participe passé est employé avec l'auxiliaire avoir, il y a trois possibilités :
Le verbe n'a pas de COD : le participe passé est……………………………...
Ex :
Le verbe a un COD, mais placé après le participe passé : dans ce cas, le participe passé est
…………………………..
Ex :
Le verbe a un COD, mais placé avant le verbe: dans ce cas, le participe passé s'accorde
…………………………………………………………………….
Ex :
IV) Cas particuliers
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir mais précédé du pronom « en » est
invariable :
Ex : J’ai cueilli des fraises et j’en ai mangé.
Le participe passé « fait » suivi d’un verbe à l’infinitif est invariable :
Ex : Je les ai fait renvoyer.
Elle s’est fait renvoyer.
Exercices : manuel p 105
Evaluation :
1) Dictée : A la poursuite d’Olympe, début du chapitre 13 (Le bal à la cour)
2) Exercices :
4ième D
Evaluation d’orthographe
Ecris les participes passés des verbes entre parenthèses en effectuant les accords nécessaires.
1) Mendoza a (reconnaître) …………………………..Cécile : elle sait qu’elle l’a déjà (voir)
……………. .
2) Pauline est (venir) …………………………. à Versailles et a (rencontrer) …………………..le roi
Louis XIV.
3) Cécile et Pauline avaient (refuser) ………………………poliment mais Guillaume les avait
(suivre) ……………………………..discrètement.
4) Ils étaient (parvenir) ………………………. à leurs fins.
5) La marquise déclara : « Nous avons qu’elle fut (adopter) ………………………. et qu’elle se dit
amnésique.
6) Elle a (cueillir) …………………………… des herbes médicinales et elle en a (placer)
…………………………..dans son panier.
Séance 7 : Une scène de roman d’aventures / Phrase simple et phrase complexe /
Les liens entre les propositions dans la phrase complexe
Support : Extrait du chapitre 17 (pages 295 à la fin )
Plan de la séance :
Travail oral : Nous avons vu que le roman relève du genre historique. Dans quel autre genre peuton le classer ?
Roman d’aventures
Roman d’amour
On demandera aux élèves d’être capables de justifier leur réponse sous forme de phrases et en
s’appuyant sur des exemples du texte.
Questionnaire sur le texte+ synthèse
Ces questions portent sur le texte de la page 295 (depuis « Après quelques instants ») à la fin du
chapitre
1) Dans quelle situation se trouvent Guillaume et Cécile juste avant cette scène ? A quoi
s’attend le lecteur ?
2) a. Qui tente de rentrer dans la maison ? Comment ?
b. Le lecteur est-il certain qu’ils vont y arriver ? Quel effet crée le narrateur ? Comment ?
c. Qui les rejoint ensuite dans la maison ?
3) A quelle scène assiste-t-on alors ?
4) Qu’arrive-t-il à Silvère ? Que pourrait alors croire le lecteur ?
5) Qui triomphe ? S’y attendait-on ? Selon toi, pourquoi ?
6) Comment s’achève cette scène pour Cécile et Guillaume ?
7) Que montre la réaction de Guillaume à la fin du chapitre ?
Correction :
1) Ils sont prisonniers dans une cave. Le lecteur pensent qu’ils vont mourir.
2) a. Ce sont Catherine et Silvère qui se font passer pour des aubergistes.
b. Le lecteur pense qu’ils vont échouer : cela crée du suspens. Pour le créer, le narrateur
utilise un long dialogue argumentatif, dont on ne sait pas s’il va fonctionner ou pas.
On fait alors noter la définition du discours argumentatif.
c. Ils sont rejoints par Malibourg.
3) Il y a un combat à l’épée.
4) Silvère est blessé : le lecteur peut alors penser que le combat est perdu.
5) Le combat est gagné par les amis de Cécile et de Guillaume. On ne s’y attendait pas mais
c’est
le clan des héros qui l’emporte.
6) Ils sont libérés.
7) On comprend que Guillaume est amoureux de Cécile.
Synthèse : Le roman d’aventures et le roman de cape et d’épée :
Un roman d’aventures est un roman qui multiplie les péripéties en créant du supens : l’action est
sans cesse renouvelée.
Ce genre met en valeur les qualités morales du héros (courage, force, générosité…).
Pour cela, les héros ont souvent recours à la violence (combats) mais elle est toujours utilisée pour
la bonne cause.
Le roman de cape et d’épée est un roman d’aventures qui se situe dans un cadre historique
précis (XVIème ou XVIIème siècle). L’exemple le plus connu de ce genre de roman est Les Trois
Mousquetaires d’Alexandre Dumas
Travail oral puis synthèse écrite : donner du rythme au récit grâce à la construction des phrases
On fera observer et noter aux élèves que dans cette scène de combat le rythme du récit va
crescendo.
Pour obtenir cette rapidité du rythme, caractéristique des scènes de combats (faire le parrallèlle
avec les combats de chevalerie étudiés en 5ème), le narrateur utilise :
des phrases simples courtes
des phrases complexes utilisant les propositions juxtaposées et coordonnées.
Ex noté : [En trois bonds, il fut sur son adversaire], [le désarma] [et lui transperça la cuisse.]
A partir de cet exemple, on définira la phrase complexe. On expliquera la juxtaposition et la
coordination des propositions.
On transformera la phrase au tableau, en utilisant la subordination. On fera alors
différence de rythme.
noter la
Ex noté : [Lorsqu’il eut fait trois bonds, il fut sur son adversaire] [qu’il désarma] [et dont il transperça
la cuisse].
On définira alors la notion de subordination.
4ième D
Séquence 2
Séance n°7
Fiche synthèse de grammaire :
Phrase simple et phrase complexe
I/ La notion de proposition :
Une proposition est un groupe de mots organisé autour d’un verbe en général conjugué.
II/ La phrase simple :
Une phrase simple est une phrase qui contient un seul verbe conjugué donc une seule proposition.
Il s’agit d’une proposition indépendante.
Ex :
III/ La phrase complexe :
Dans une phrase complexe, on trouve plusieurs verbes conjugués donc plusieurs propositions.
Il peut s’agir :
• de 2 propositions indépendantes juxtaposées : séparées par un signe de ponctuation comme
,;:
Ex :
• de 2 propositions indépendantes coordonnées : reliées par une conjonction de coordination
(mais, où, et, donc, or, ni , car) ou un adverbe (puis, alors…)
Ex :
• d’une proposition principale et de sa subordonnée : La subordonnée dépend de la principale et
ne peut donc pas exister seule. Elles sont reliées par un mot subordonnant :
- un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels, auquel…)
- une conjonction de subordination ou locution conjonctive (que, dès que, si, si bien que…)
Ex :
Exercices : manuel de grammaire 1 page 157, 4.5.6 p 158
Evaluation :
4ième D
Français – M.Dru
Evaluation intermédiaire :
I) Lis ce texte puis réponds aux questions : /4
Olympe, de peur, se prit le visage à deux mains. Lambert n’avait aucune chance face à
trois agresseurs.
Colbert d’Ormoy se jeta sur lui. Le bruit du métal effraya Olympe. Elle se précipita vers les
appartements du roi pour appeler des gardes au secours. Mais La Ferté l’empoigna, la baillonna.
Elle tenta en vain de se débattre, le jeune homme la maintenait solidement. Sous ses yeux,
Lambert défendait sa vie.
Le combat était inégal. Le jeune Colbert, ivre de fureur, frappait comme un forcené.
Lambert, évitait ses coups, les parait, le repoussait. Il le désarma. Colbert tomba à genoux.
D’après Annie Jay, A la poursuite d’Olympe
1) A quel genre littéraire semble appartenir ce texte ? /1
………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Comment qualifierais-tu le rythme du récit dans ce passage ? /1
………………………………………………………………………………………………………………………………
3) A quoi le reconnais-tu ? /2
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
II) Ces phrases sont-elles simples ou complexes ? /5
1) Pauline, qui adore Cécile, l’emmène avec elle à Versailles où elle va servir la reine.
C’est une …………………………………………………….
2) Guillaume, jeune homme héroïque et extrêmement courageux a sauvé la jeune Cécile.
C’est une …………………………………………………….
3) Pauline, lors de son arrivée à Versailles, fait la rencontre du roi de France : Louis XIV.
C’est une …………………………………………………….
4) La marquise de Montespan déteste Pauline car elle croit qu’elle a séduit Louis XIV.
C’est une …………………………………………………….
5) La tante de Pauline est une des précieuses les plus célèbres de la ville de Paris.
C’est une …………………………………………………….
III) Explique comment sont reliées les propositions dans ces phrases complexes. /6
1) Cécile et Guillaume ont
………………………………………
peur
2) Le roi passe, Pauline et
…………………………………………
3) Cécile est la fille d’un
…………………………………………
4) Le roi organise une fête
…………………………………………
car
Hildie
comte,
lorsque
Benvenuti
font
elle
son
la
est
les
guette.
révérence.
donc
petit-fils
noble.
est
né.
Elles
Elles
sont
sont
reliées
par
reliées
par
Elles
sont
reliées
par
Elles
sont
reliées
par
5) Tabarin possède le poison alors Cécile et Guillaume le suivent. Elles sont reliées par
……………………………
6) Claude des Oeillets prépare un complot puisqu’elle veut se venger du roi. Elles sont reliées par
…………………
IV) Réécris ces phrases complexes, dans lesquelles les propositions sont coordonnées ou
juxtaposées, de façon à obtenir une proposition principale et sa subordonnée. Utilisez des mots
subordonnants différents. /5
1) La marquise n’est pas arrêtée car c’est une grande dame de France.
………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Ils poursuivent les conspirateurs : ils ne doivent pas empoisonner le fils du Dauphin.
………………………………………………………………………………………………………………………………
3) Pauline traversa la Galerie des glaces : les courtisans l’admirèrent.
………………………………………………………………………………………………………………………………
4) Le roi apprécia Pauline : la marquise la détesta.
………………………………………………………………………………………………………………………………
5) Cécile se noyait alors Guillaume lui porta secours.
………………………………………………………………………………………………………………………………
EVALUATION FINALE (2H)
4ième D
Français – M.Dru
Séquence 2 :
EVALUATION FINALE
Ce devoir se compose de deux parties à traiter sur deux copies différentes :
1) Lecture du texte, questions sur le texte /20 points
2) Rédaction /20 points
Le bal était divin. Dans la Grande Galerie les violons du roi, perchés sur une estrade, jouaient du
Lully. Une vingtaine de couples virevoltaient devant le roi et la reine, à la lueur de centaines de
bougies parfumées dont les petites flammes paraissaient se refléter à l'infini dans les lustres de cristal
et les miroirs.
Olympe ferma les yeux pour se laisser griser par la musique. Cela ressemblait à un rêve: elle
était là, dans sa belle robe verte, avec autour d'elle les gens les plus illustres de France.
Elle, la nouvelle reine des lavandières (1), avait dansé devant le roi de France. Pas assez à son
goût, mais comme elle n'avait guère pratiqué cet art ces trois dernières années - sœur Philomène
(2) en aurait eu une attaque ! - elle se contentait de suivre les danseurs du regard afin d'apprendre
les pas à la mode. Thomas l'avait invitée et guidée de son mieux, mais elle manquait encore
d'assurance dans ses gestes.
Les duchesses et les princesses, assises sur leurs tabourets, ruisselaient de bijoux, affichant un teint
bien blanc et de nombreuses mouches. Les hommes, debout, rivalisaient d'élégance dans leurs
justaucorps rebrodés d'or et de pierreries.
Du beau linge, aurait dit Rosalie Archer (3) : les rubans et les dentelles jaillissaient à profusion,
comme de l'écume bouillonnante, des cols, des manches, même des chaussures.
Olympe en était tout étourdie. Ses nouveaux amis lui avaient présenté tant de personnes que les
noms s'embrouillaient dans sa mémoire.
Toute la famille royale était présente: Madame, la robuste belle-sœur du roi, et Monsieur, son
coquet petit mari flanqué de ses deux mignons, Lorraine et Effiat. Plus loin se tenait la jeune
princesse de Conti, la fille légitimée du roi et de Louise de La Vallière, avec son mari Conti et son
beau-frère La Roche-sur-Yon.
Le roi, qui s'était nonchalamment assis sur son trône, battait la mesure du pied, tandis que la
reine, dans son fauteuil, suivait les danseurs du regard, en souriant derrière son éventail en raison
de ses dents cariées.
Pauline de Saint-Béryl, une jolie blonde que lui avait présentée Élisabeth, se pencha vers
Olympe pour lui souffler à l'oreille: « D'après vous, dort-il ou réfléchit-il aux graves problèmes de ce
monde? »
Du menton, elle lui montra le Dauphin, un grand jeune homme rougeaud, aux longs cheveux
blonds naturels. Les mains calées sur son estomac rebondi, il semblait dormir sur son siège comme
un bienheureux. Le Dauphin avait des pieds étonnamment petits pour sa corpulence, qu'il tenait
croisés dans une attitude fort peu royale.
« C'est le sujet à la mode, renchérit son voisin, Silvère Galéas des Réaux, le fiancé de la belle
Pauline. Toute la cour se demande si le Dauphin est un sot à la digestion difficile, ou un génie
timide qui s'isole pour refaire le monde ! »
Olympe ne put s'empêcher de sourire de tant d'impertinence, avant de répondre tout bas:
«En tout cas, il a l'air de dormir de bon cœur ! Peut-être est-il moins bête qu'il n'en a l'air?
- Dieu vous entende ! Imaginez l'avenir de la France avec un tel roi! Il n'y a que trois choses qui
l'intéressent: chasser, manger et dormir.
- Tu exagères, s'interposa son ami Thomas, c'est un collectionneur d'art et il adore la musique.
- Oh oui, comme un bébé les berceuses! » Olympe regarda Élisabeth se cacher derrière son
éventail pour pouffer. Mais il est vrai qu'à la cour la famille royale était un sujet inépuisable de
potins.
D’après Annie Jay, A la poursuite d’Olympe
Notes :
1. Olympe, pour échapper à son père qui veut la marier de force, a travaillé incognito chez les
lavandières, dont elle a été élue reine lors du Carnaval.
2. Une des religieuses du couvent dans lequel Olympe a été élevée.
3. La patronne des lavandières chez qui Olympe a travaillé.
1ière partie : Questions :
I) Les personnages et le genre littéraire :
1) Qui semble être l’héroïne dans ce texte ? Où se trouve-t-elle ? /1
2) Comment pourrais-tu classer les personnages du texte ? /1
3) Quelle conclusion peux-tu en tirer sur le genre littéraire auquel appartient cet extrait ? /1
4) Donne deux autres caractéristiques qui t’ont permis de reconnaître ce genre littéraire, et cite
des exemples du texte. /2
5) a. De quelle œuvre est extrait ce texte ? /1
b. Cite trois personnages fictifs que nous retrouvons aussi dans le roman Complot à Versailles.
/1,5
II) Le bal :
6) Quel est le discours dominant dans les lignes 1 à 31 ? Justifie ta réponse en donnant trois
éléments qui t’ont permis de le reconnaître, hormis les figures de style, et en citant des
exemples du texte pour chacun de ces éléments. /4
7) Selon toi, pourquoi l’auteur insère-t-il ce discours dans le récit ? /2
8) Quelle est la figure de style dans chacune de ces phrases ?
a. « Les duchesses et les princesses, assises sur leurs tabourets, ruisselaient de bijoux […] » /1
b. « Du beau linge, aurait dit Rosalie Archer : les rubans et les dentelles jaillissaient à profusion,
comme de l'écume bouillonnante […] » /1
9) Dans le passage des lignes 1à 31, à travers les yeux de qui la scène est-elle vue ? Quel est
donc le point de vue adopté ? /2
10)
Dans ce même passage, le texte te semble-t-il objectif ou subjectif ? /1
11) Relève deux mots qui le prouvent. Comment les appelle-t-on ? /1,5
2ème partie : Rédaction :
A son retour de la saison de chasse, le roi Louis XIV, pour remercier Pauline et Cécile d’avoir
démantelé le complot et d’avoir sauvé son petit-fils, les invite à un bal qu’il donnera en leur
honneur à Versailles. Ce soir-là, elles vont vivre de nouvelles aventures.
Faites le récit de ce bal à partir du moment où les jeunes filles entrent dans la pièce où il se
déroule.
Votre premier paragraphe sera une description subjective et organisée de l’endroit (une ou
plusieurs pièces).
Dans la suite de votre texte, vous imaginerez que Mme de Montespan va chercher à jouer
un nouveau tour à Pauline pour se venger d’elle. Racontez, en plusieurs paragraphes, ce qui arrive
et comment Pauline parvient à s’en sortir.
Consignes pour écrire votre récit :
1°/ Votre récit est un récit historique. Il devra donc :
- Evoquer au moins 3 lieux réels que vous avez vus à Versailles.
- Mentionner au moins 3 personnages réels de l’époque (en plus du roi et de Mme de
Montespan)
- Respecter ce que vous savez de la vie à la cour.
2°/ N’abusez pas du dialogue. Il s’agit avant tout d’écrire un récit.
CORRECTION DE L’EVALUATION FINALE (2H)
Séquence 2 :
EVALUATION FINALE
CORRECTION DES QUESTIONS
I) Les personnages et le genre littéraire :
9) Qui semble être l’héroïne dans ce texte ? Où se trouve-t-elle ? /1
L’héroïne est Olympe. Elle se trouve dans la Grande Galerie, à Versailles où elle assiste à un
bal.
10) Comment pourrais-tu classer les personnages du texte ? /1
On peut distinguer les personnages réels, ou historiques (comme le roi, le Dauphin, Madame…)
des personnages fictifs comme olympe, Pauline…
11) Quelle conclusion peux-tu en tirer sur le genre littéraire auquel appartient cet extrait ? /1
Nous pouvons en conclure que c’est un roman historique.
12) Donne deux autres caractéristiques qui t’ont permis de reconnaître ce genre littéraire, et cite
des exemples du texte.
Comme dans tous les romans historiques, nous trouvons des lieux réels (la Grande Galerie) et
nous voyons que l’auteur respecte les mœurs de l’époque à laquelle se situe l’action : ici Annie
Jay évoque par exemple un élément de la mode de l’époque : les mouches.
13) a. De quelle œuvre est extrait ce texte ? /1
Ce passage est extrait du roman A la poursuite d’Olympe d’Annie Jay.
b. Cite trois personnages fictifs que nous retrouvons aussi dans le roman Complot à Versailles.
On retrouve Pauline, Silvère et Thomas.
II) Le bal :
14) Quel est le discours dominant dans les lignes 1 à 31 ? Justifie ta réponse en donnant trois
éléments qui t’ont permis de le reconnaître, hormis les figures de style, et en citant des
exemples du texte pour chacun de ces éléments. /4
Le discours dominant est le discours descriptif : le narrateur décrit le lieu dans lequel se déroule le
bal.Plusieurs critères permettent de le reconnaître.
Tout d’abord, les verbes sont à l’imparfait de description : « Les duchesses et les princesses,
assises sur leurs tabourets, ruisselaient de bijoux, affichant un teint bien blanc et de nombreuses
mouches. Les hommes, debout, rivalisaient d'élégance dans leurs justaucorps rebrodés d'or et de
pierreries. »
De plus, on note de nombreux détails apportés par les expansions du nom (notamment les
adjectifs qualificatifs) : « Le bal était divin. Dans la Grande Galerie les violons du roi, perchés sur
une estrade, jouaient du Lully. Une vingtaine de couples virevoltaient devant le roi et la reine, à la
lueur de centaines de bougies parfumées dont les petites flammes paraissaient se refléter à l'infini
dans les lustres de cristal et les miroirs.
Enfin, on repère de nombreux connecteurs spatiaux qui permettent au narrateur d’organiser
sa description : « Dans la grande Galerie » « Plus loin », « devant le roi »…
15) Selon toi, pourquoi l’auteur insère-t-il ce discours dans le récit ? /2
Cette description permet au lecteur d’imaginer le cadre de l’action, et de pénétrer ainsi dans
l’atmosphère d’un bal au XVIIème siècle à la cour de Versailles. Ainsi, il donne également
beaucoup d’informations au lecteur : la description a alors une visée explicative.
Enfin, on peut percevoir par cette description, le caractère de l’héroïne, olympe, qui est
émerveillée devant tant de luxe.
16) Quelle est la figure de style dans chacune de ces phrases ?
a. « Les duchesses et les princesses, assises sur leurs tabourets, ruisselaient de bijoux […] » /1
C’est une métaphore.
b. « Du beau linge, aurait dit Rosalie Archer : les rubans et les dentelles jaillissaient à profusion,
comme de l'écume bouillonnante […] » /1
C’est une comparaison.
9) Dans le passage des lignes 1à 31, à travers les yeux de qui la scène est-elle vue ? Quel est
donc le point de vue adopté ? /2
La scène est vue à travers les yeux d’Olympe : nous découvrons le bal à travers son regard. Le
point de vue adopté par le narrateur est donc le point de vue interne.
10)
Dans ce même passage, le texte te semble-t-il objectif ou subjectif ? /1 Il est subjectif.
11) Relève deux mots qui le prouvent. Comment les appelle-t-on ? /1,5
« Olympe ferma les yeux pour se laisser griser par la musique. Cela ressemblait à un rêve: elle
était là, dans sa belle robe verte, avec autour d'elle les gens les plus illustres de France. »
Ce sont des modalisateurs.
4ième D
Séquence 2 – Evaluation finale
Correction de la rédaction
I) Analyse du sujet :
Qui ?
Quoi ?
Où ?
Comment ?
Quand ?
II) Améliorons l’expression : quelques terminaisons verbales à ne plus confondre
é/er/ais/ait/aient
Voir manuel ORTH 4ème
Exercices d’application : même manuel
II) Améliorons l’expression : éviter « il y a / il y avait »
Règle :
Réécris ces phrases en remplaçant « il y avait » par un verbe plus précis
1) Dans la Galerie des Glaces, il y avait beaucoup de courtisans.
………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Dans la pièce il y avait la bonne odeur des plats succulents qu’il y avait sur les tables.
………………………………………………………………………………………………………………………………
3) Il y avait des tables tout autour de la pièce.
………………………………………………………………………………………………………………………………
4) Il y avait beaucoup de monde autour de Cécile et de Pauline.
………………………………………………………………………………………………………………………………
5) Au bout de la galerie des Glaces, il y avait Louis XIV et sa famille.
………………………………………………………………………………………………………………………………
6) Il y avait un air méchant sur le visage de Mme de Montespan.
………………………………………………………………………………………………………………………………
7) Il y avait des bougies qui éclairaient la pièce et brillaient comme les étoiles qu’il y a dans le ciel.
………………………………………………………………………………………………………………………………
8) Au mur, il y avait un magnifique tableau représentant Cécile et Pauline.
………………………………………………………………………………………………………………………………
Annexe : Journal de lecture
4ième D
Français - M.Dru
« Drôles d’aventures
d’aventures à la cour du Roi Soleil : »
Etude du roman Complot à Versailles d’Annie Jay
____
Journal de lecture :
Chapitre 1 : Pages 9 à 14
Dates
…………………………
Lieux
………………………………..……
…………………………
Evénements
Prisonnière de deux ……………………………. depuis
…………jours, une jeune fille se retrouve à Paris.
Elle se souvient des gens avec qui elle a vécu,
notamment ……………………………., grâce à la
……………………………. qu’elle a autour du cou et en
se remémorant la ……………………………. qu’elle lui
chantait en…………………………….. Echappant à la
surveillance de l’homme en……………………, elle
parvient à…………………………….. Cependant, il se
lance et à sa poursuite, dans le …………………………….
des rues parisiennes. Pour lui échapper, elle se
jette dans la ……………………………., mais est
…………………………….par
un
des
…………………………………………………….qui sont charriés
sur le fleuve.
Chapitre 2 : Pages 15 à 26
Dates
Lieux
…………………………
…………………………
Evénements
La
- les …………………….………
- les ……………………….……
de la …………………………
scène
débute
devant
la
…………………………….de « la duchesse », la mère
…………………………….qui est …………………………….
.
………………………….
et …………………………….de SaintBéryl
attendent,
…………………………….
……………………………., guérisseuse, venue chercher
des produits. Les deux enfants, appartenant à
une famille ……………………………qui a perdu
sa…………………………….,
observent
la……………………………., une herboriste qui a
mauvaise réputation et chez qui se servait La
Brinvilliers, une femme condamnée au
…………………………….pour
avoir……………………………..
Cette dernière reçoit d’ailleurs la visite de Mlle
des……………………………., une noble de la cour.
Catherine et les enfants rentrent chez eux :
on apprend que Catherine s’occupe des Saint
Béryl avec son mari…………………………….. C’est
Mme de ……………………………., la tante des enfants,
qui a pris en charge leur éducation : Guillaume,
qui
a
………………ans,
et
son
cousin
…………………………….doivent
partir au collège.
Ne pouvant traverser le pont au
……………………………., tant il est encombré, les
personnages remontent le long des quais de la
…………………………….jusqu’à
l’île
du…………………………….. Là, ils assistent à la
…………………………….d’une jeune fille poursuivie
par un homme en……………………………. : Guillaume
…………………………….donc pour la…………………………….,
alors qu’elle est …………………………….Le mystérieux
poursuivant a disparu. Catherine et les enfants
la ramènent chez eux.
Chapitre 3 : Pages 27à 34
Dates
Lieux
Evénements
Arrivés
…………………………
………………………… chez
les …………………………
chez les Saint Beryl, ils
…………………………….la jeune fille, qui délire toute la
nuit en chantant un air…………………………….. Elle
semble avoir ………… ou ………… ans et est devenue
…………………………….. On lui choisit un prénom : elle
s’appellera……………………………..
On
s’aperçoit,
qu’outre
son
accent,
elle
parle
très
bien…………………………….,
…………………………….
et…………………………….,
connaît
son
…………………………….et
a de bonnes notions
de……………………………..
Guillaume part au collège. Cécile devient
très amie avec Pauline et Catherine la considère
comme sa propre……………………………..
Chapitre 4 : Pages 35 à 45
Dates
……………..………
Lieux
………………………… chez
les …………………………
……………..………
………………………… chez
les …………………………
……………..………
………………………… chez
les …………………………
……………..………
………………………… chez
les …………………………
Evénements
Guillaume
n’est
pas
rentré
pour…………………………….. Le chevalier de Saint
Beryl explique les rasions pour lesquelles il a
perdu sa fortune : il a été chassé de la
…………………………….où
il était serviteur du
jeune……………………………., encore enfant. Ayant
alerté la reine …………………………….………………… de la
mauvaise
éducation
que
…………………………….donnait à son fils , il a été
chassé par le……………………………..
Au cours d’une leçon de …………………………….de
Pauline, on découvre que Cécile connaît
parfaitement la……………………………. : elle doit donc
avoir reçu une…………………………………... Cela lui
procure un vrai……………………. Guillaume, de
retour, ne comprend pas pourquoi Cécile
l’…………………………
Un an plus tard, Cécile est en passe de
devenir………………………….
Les
Saint
Beryl
apprennent,
par
une…………………………, que Guillaume ne viendra
pas pour les vacances car il a trouvé un emploi
Cécile
en
est
chez
un………………………….
………………………….
Chapitre 5:
5: Pages 47 à 56
Dates
Lieux
……………..………
Dans les ……………………
de ………………………………
……………..………
………………………… chez
les …………………………
Evénements
On découvre Cécile exerçant son métier
de…………………………. Le narrateur nous livre des
informations sur La …………………………, femme
compromise dans L’Affaire des ………………………….
Même Mme de …………………………, favorite de
Louis XIV serait compromise. L’enquête est
menée…………………………………., lieutenant général
de police.
Guillaume s’inscrit dans une…………………………, et
son
cousin
…………………………part
comme
…………………………à l’Ambassade de………………………….
Cécile commence à comprendre qu’elle est
gênée face à Guillaume car elle ressent des
…………………………pour lui.
……………..………
Dans les ……………………
de ………………………………
On apprend , lorsque Cécile et Pauline vont
chez la mère…………………………, que Mlle des
…………………………a été …………………………et que Mme
…………………………est
plus
que
jamais
de
compromise :
Mlle
de…………………………,
la
nouvelle
…………………………de
Louis
XIV
est…………………………. Puis les deux jeunes filles
vont se promener sur le Pont-………………………….
Chapitre 6:
6: Pages 57 à 76
Dates
Lieux
……………..………
………………………… chez
les …………………………
…
Mai 1682
……………………… chez
Mme de
…………….………
Evénements
Mme
de…………………………,
qui
tient
elle, veut que Pauline fasse
son entrée dans le…………………………, et la
…………………………, comme toutes les jeunes filles.
…………………………chez
Parée d’une …………………………très simple, Pauline
se
rend
chez
sa
tante
qui
habite
l’île………………………………..
…………………………l’accompagne mais est reléguée
aux…………………………. Pauline …………………………le
salon car elle ne supporte pas les mondanités.
…………………………elle
Sur
la
rencontre………………………………., sans savoir qu’elle
s’adresse à lui. Elle aperçoit aussi Mlle de
…………………………et des femmes célèbres comme
Mme de ……………………….……… et Mme de
………………………… .
Le
chevalier
de Saint Béryl envoie une
…………………………au roi, lequel répond et lève
la…………………………. Il nomme Pauline demoiselle
d’honneur de ………………………… et Guillaume
devient………………………… de la garde écossaise.
Louis XIV convie le vieux Saint Béryl à venir à
…………………………lorsque sa santé le lui permettra.
Pauline décide d’y emmener …………………………en la
faisant passer pour sa………………………….
Chapitre 7:
7: Pages 77 à 95
Dates
Lieux
……………..………
……………..………………………
Evénements
Pauline
et
Cécile
arrivent
au
…………………………....………
de……………..……….
Elles
découvrent
l’………………....………
du palais et la cour, très encombrée. Elles
demandent à un jeune ……………….…..………où est
l’……………..………de la ……………..………. Comme il veut
se faire ……………..………, Pauline décide de s’y
rendre seule. Elle se perd dans le château et
finit par pénétrer dans les ……………..………d’un
homme qu’elle prend pour un……………..……… : il
s’agit en fait de……………..………! Ce dernier,
lorsqu’il apprend qui elle est, l’emmène luimême chez la………….………..………
, sous le regard ébahi des ……………..………qui se
……………..………devant
le ……………..………. Elle
rencontre alors la marquise de……………..………, qui
voit en elle une possible ……………..………et
l’accueille très ……………..………. Elle est cependant
réprimandée par……………..……….
Menée par Mme du……………..………
, Pauline s’installe ensuite dans une chambre
sous les……………..………. Elle y fait la rencontre de
Mlle
de……………..……………………..………,
surnommé……………..………
, qui est au service de ……………..……….
Chapitre 8:
8: Pages 97 à 118
Dates
Lieux
……………..………………………
Evénements
Hildie aide Pauline à se préparer et à être à la
……………..………de la cour. Elles se placent ensuite
sur le passage du ……………..………, comme tous les
……………..………,
et
assistent
aux
soirées
d’……………..………
données par le roi. Pauline découvre avec
fascination des lieux merveilleux, comme la
salle du ……………..………, et tout ce que l’on fait les
soirs
d’appartement,
………………………..………,
……….…………..………,
……………..………
…
Au salon
d’……………..………Hildie
lui
présente
son
amie……………..………,
qui
n’est
autre
qu’……………..……… de ……………..………que Pauline
avait vue chez sa ……………..……….
Lors du bal, elle découvre M. de……………..………, un
courtisan ennuyeux et ……………..………Galéas des
Réaux,
qui
l’accoste
et
la
contraint
……………..………avec lui pour échapper à Mlle
Héloïse de……………..………, dame de la maison de la
……………..………. Pauline le trouve charmant, mais
elle apprend qu’il a des « goûts……………..………»,
c’est-à-dire
qu’il
est
……………..………comme……………..………!
Pendant ce temps-là, ……………..………fréquente une
guinguette en bordure du château. La
chambrière ……………..………lui présente Toussaint
Magloire,maçon à la ……………..……………………..………;
elle découvre la vie des ……………..………au château.
Chapitre
Chapitre 9:
9: Pages 119 à 130
Dates
Lieux
……………..……………
……………..………………………
Evénements
Cécile raconte ses ……………..………à Pauline et
Hildie : ces derniers se précisent et elle semble
retrouver des bribes de son ……………..……….
Pauline assiste au lever de la……………..………, et
Mme de ……………..………ne cesse de lui faire des
……………..………
, mais la reine la reprend. On y découvre
aussi……………..………, une ……………..………qui est en
quelque sorte la gouvernante de la reine.
Marie Thérèse confie à Pauline la tache de
……………..………ses ……………..……….
Chapitre 10:
10: Pages 131 à 158
Dates
Lieux
……………..………………………
Evénements
Alors que la reine se promène dans les
……………..………, Pauline suit avec les ……………..……….
Là, elle s’entretient brièvement avec……………..……….
Il lui apprend que son frère ……………..……… va être
affecté à ……………..………. La marquise de
……………..………assiste
à la scène depuis ses
appartements. Elle fait venir Mlle de
……………..………et M de ……………..………qui attendait
dans
son……………..……….
Il
lui
demande
d’intervenir en sa faveur auprès du ……………..………,
mais elle refuse et lui apprend qu’elle sait qu’il a
……………..………son titre de ……………..………Elle négocie
alors avec lui et le charge de jouer un
……………..………à……………..………,
aidée par Mlle
de……………..………. Ils ‘agit de faire en sorte que
Pauline ……………..………les ……………..………de la reine.
Ainsi elle serait disgraciée
Cécile retrouve ……………..………dans les jardins.
……………..………les rejoint et leur apprend que
Marie-Thérèse croit connaître ……………..………et
veut lui parler. Grâce à elle, Cécile obtient de
nouvelles
……………..……………………..……………………..………afin
d’exercer son métier de……………..……….
……………..………et
……………..………arrivent
à……………..………. On apprend que Thomas souhaite
……………..………Mle
de……………..………, selon les
volontés de son père.
……………..………surprend une conversation entre
……………..………et ……………..………et comprend que la
……………..………veut perdre Pauline.
Les deux alliés de la marquise mettent leur plan
à exécution et Pauline perd les ……………..………que
……………..………lui rapporte . Il lui prend la main
mais est interrompu par ……………..………qui croit
qu’il importune sa sœur ; ……………..………, qui est
ami avec Silvère, arrive à ce moment-là et évite
un ……………..………
Mme du ……………..……… avertit ……………..………que la
marquise prépare un mauvais coup et veut
perdre Pauline.
Chapitre 11:
11: Pages 159 à 171
Dates
Lieux
Evénements
……………..………dirige
……………..………………………
les
répétitions
de……………..………. On apprend que la marquise de
……………..………était
très
en
colère
après
……………..………à la suite de l’échec de son plan.
Pour se venger, ……………..………coupe les fils des
……………..………du ……………..……… de Pauline.
Héloïse veut absolument voir ……………..………pour
cavalier lors des répétitions. Mais le maître de
ballet,
……………..………,associe
Silvère
et……………..………. Celui-ci lui indique que son
……………..……… se découd et lui évite ainsi de se
……………..……….
Pauline raconte
ensuite ses aventures
à……………..………. Arrive alors ……………..………qui
pénètre dans les……………..………, et croyant
taquiner
chatouille
……………..………qui le prend mal. Leur dispute
nous fait en réalité comprendre qu’ils
sont……………..………. Les intrigues se multiplient
donc à la cour du roi soleil.
……………..………,
Chapitre 12 : Pages 173 à 184
Dates
Lieux
Evénements
Alors que Silvère et Thomas surveillent
attentivement……………..………, Cécile, elle, s’est fait
énormément de clients parmi les ……………..………du
château. Guillaume a, quant à lui, pris ses
fonctions de ……………..………au château et il voit peu
sa soeur.
……………..………tombe malade. Les médecins de la
cour, ……………..………et ……………..………ne sont pas
d’accord. Le long dialogue qui les oppose montre
bien l’……………..……… des médecins de cette
époque. Pauline suggère à la ……………..………de faire
venir ……………..………afin qu’elle soigne Mendoza.
Guillaume va alors la chercher, alors qu’elle
soigne Toussaint, un ……………..………qui a fait une
chute. Toussaint, avant qu’elle le quitte, la
charge de s’occuper de……………..………, son jeune
frère qui loge à l’auberge du coq d’or. Cécile
osculte Mendoza et pense qu’elle n’ a pas
été……………..………. Elle serait malade car elle a
consommé des ……………..………vieilles de huit jours.
C’est à ce moment-là que Mendoza reconnaît
sa……………..……… : elle lui aurait été donné par
le……………..………
d’……………..………et
Cécile
ressemblerait à une certaine……………..……….
Chapitre 13:
13: Pages 185 à 210
Dates
Lieux
Evénements
……………..………
La représentation de ……………..………a lieu dans le
manège des grandes écuries, et non dans la cour
de ……………..………car il……………..……… : Lulli est
catastrophé ! La représentation, à laquelle
participe ……………..………, connaît un vif succès.
Guillaume et Cécile partent le soir même
chercher Rémi au coq d’or. Ils assistent alors à
une scène étrange : ……………..………, la suivante de la
……………..………de……………..………,
s’adresse à un
homme en ……………..………et à l’accent……………..……….
Elle lui dit qu’elle reviendra avec des ordres.
……………..………leur apprend que l’homme en noir,
que
……………..………a
reconnu,
Il
fréquente
s’appelle……………..……….
……………..………le roux. Il leur explique aussi que
……………..………a
dit qu’elle convaincrait sa
maîtresse. Cécile et Guillaume se demande alors
ce qui se prépare...
Cécile
De
retour
à……………..………,
guérit……………..………,
Elisabeth
et
Thomas
continuent à se chamailler et on apprend que
« les goûts……………..……… » de Silvère ne sont
qu’un
prétexte
pour
échapper
« aux
……………..………en tous genres. »
Une querelle éclate entre la ……………..………et la
……………..………car la favorite du roi ne tolère pas
que ……………..………soit chez……………..………. La
Montespan fait alors des ……………..………sur la
……………..………du ……………..………de Louis XIV...
A la fin du chapitre, Louis XIV interroge
……………..………sur la guérisseuse qui a soigné
Mendoza, et lui demande de la ……………..………
Chapitre 14 : Pages 211 à 228
Dates
……………..………
Lieux
……………..………puis
……………..………
Evénements
Cécile est paniquée car elle a perdu
sa……………..………. Hildie et Pauline se rendent ce
soir-là à la comédie : elles vont assister à la
représentation de la pièce ……………..………
de……………..……….
Cécile
retourne
voir
……………..………et
rencontre……………..………. Il la poursuit dans les
……………..………de
la……………..………, alors qu’elle
refuse de discuter avec lui. Ils entendent du
……………..………et
se cachent dans l’encoignure de
……………..………aux rideaux fermés. Ils surprennent
alors
une
conversation
entre
la
……………..………et……………..……….
Ils
apprennent
qu’elles
comptent
……………..………le
……………..………que la ……………..………est sur le point
de mettre au monde, marier ……………..………pour
s’en débarrasser, et qu’elles ont fait des
recherches sur ……………..………après lui avoir volé
sa……………..……….
Cécile
ne
peut
retenir
un……………..………. Ils doivent alors s’……………..………
dans l’obscurité car Guillaume a ……………..………la
suivante et renversé sa……………..………. Ils sont
cachés par Marguerite, une……………..………, alors
qu’ils sont poursuivis par des gardes appelés
par la……………..………. Grâce à……………..………, ils
vont quitter……………..……… à ……………..………et ils le
chargent d’un message pour ……………..………dans
lequel ils expliquent quels sont les projets de la
marquise, et qu’ils vont chez la……………..………. Ils
logent pour une nuit dans une auberge à
Auteuil. Ils décident de rechercher la mère
……………..………qui
est
possession
du
……………..………destiné à ……………..………le fils de la
Dauphine.
Chapitre 15 : Pages 229 à 249
Dates
Lieux
Evénements
……………..………
Au retour de la comédie, Hildie découvre que la
Dauphine est sur le point d’……………..………. La
reine, puis le roi, viennent à son chevet.
Pauline constate la disparition de ……………..………et
de……………..……….
Le lendemain matin, Cécile et Guillaume se
rendent chez la mère ……………..………car ils
recherchent la mère……………..………. Elle leur dit
que la ……………..………habite ……………..………et elle les
envoie chez le sieur Gaillard, dit……………..………, un
ancien comédien de la troupe de……………..………,
qui pourra les aider. Celui-ci est poursuivi par
les hommes d’……………..………, comme tous les gens
de……………..………. Il les aide en les habillant
en……………..………. Cécile et Guillaume pensent que
……………..………du
Pauline
a
prévenu
la
……………..………qui se tramait. Malibourg les met en
garde et leur dit qu’il faut coincer la
……………..………avant
qu’elle
ne
vende
le……………..………. Il leur donne rendez-vous le soir
même , à sept heures, à La clé de Saint-Pierre.
Ils se rendent alors à Montmartre, et, alors qu’ils
vont à l’auberge, ils parviennent à savoir où
habite la Leroux. Une fois chez elle, ils
découvrent le ……………..………et l’homme en
……………..………qui ont battu la Leroux et lui ont
volé la……………..………. Ces derniers les découvrent
et tentent de les……………..………. Ils s’enfuient alors
et pénètrent dans une ……………..………Presque pris,
ils parviennent à passer par la ……………..……… à
cause d’une vieille dame qui fait tomber sa
chaise et détourne l’attention des deux brigands.
Il arrivent alors dans le cloître de l’……………..………,
semant la panique chez les……………..………. ils
parviennent à s’enfuir en escaladant une partie
éboulée du mur d’……………..……….
Chapitre 16 : Pages 251 à 278
Dates
Lieux
Evénements
…………………….…..………
La ……………..………n’ a pas encore accouché.
Pauline doit retrouver ……………..……… au salon de
l’……………..………, après le repas que le roi prend au
« petit couvert ». Au moment de le rejoindre,
elle est interrompue par la ……………..………du MailBeaubourg, laquelle prétend que la grande
……………..………veut lui racheter sa ……………..………à la
cour. Pauline ……………..………en expliquant que
c’est un ……………..………du roi. La ……………..………est
en réalité une alliée de la marquise de
……………..………
Silvère
lui
apprend
que
……………..………et……………..………
doivent être les
deux personnes que la ……………..………dit avoir
surpris à ……………..………chez la ……………..………. Il en
a entendu parler par les gardes. Arrive alors la
marquise, suivie du ……………..…de Monteaublanc,
qu’elle compte lui faire……………..………. Pauline
refuse en ……………..………et en annonçant ses
……………..……… avec ……………..………. Elle dit même
avoir l’accord de la ……………..………, ce qui est
confirmé par Mme ……………..……… !
attend Cécile et Guillaume. Ils
décident donc d’attendre la nuit. Cécile qui
avoue un peu ses ……………..……… à Guillaume,
refait ensuite son cauchemar et comprend que
……………..………a tué ses ……………..……… et veut aussi
sa mort. Ils croisent ……………..……… qui se promène
en charrette, déguisé en ……………..………. Il les
cache dans des ……………..……………………..………et
parvient à échapper à ……………..……… en lui faisant
croire qu’il a arrêté les deux ……………..………qui
avaient pénétré dans l’……………..……… et qu’il les y
a emmenés pour les livrer à la ……………..………
supérieure.
Ensuite Cécile et Guillaume, qui apprennent
que la ……………..……… a pris la fuite, décident de
regagner ……………..………. Alors qu’ils tentent de
partir, ils sont agressés par deux ……………..………qui
en veulent à leur……………..………. Mais un troisième
homme apparaît et fait fuir les premiers. Il s’agit
de……………..………. Il est rejoint par Trois-Doigts et
un autre compère. Ils assomment ……………..………et
emprisonnent ……………..………et ……………..………dans
une ……………..……… dont ils ne peuvent
s’échapper !
……………..………
……………..………..............
Mme du Payol discute avec
l’avertit
……………..………et
d’une étrange conversation qu’elle a surprise au
salon de Mars entre ……………..……… et Mme de
……………..……… : avec ……………..……… , ……………..……… a
fait parler un jeune ……………..……… : les deux
fuyards avaient rendez-vous à Paris, avec une
duchesse dans un confessionnal !
On apprend que Bontemps est en possession de
la ……………..……… de Cécile sur laquelle figure le
……………..……… de la cour d’……………..……….
Chapitre 17 : Pages 277 à 299
Dates
Lieux
Evénements
……………..………
………………….…..………
………………………….……
On a retrouvé ……………..………qui raconte à
Pauline et à Silvère qu’il a été battu. Il leur
transmet enfin le ……………..………de Cécile et de
Guillaume et leur livre l’identité de
……………..………. Pauline comprend alors l’objectif
du……………..……… : la ……………..………a peur que ses
enfants ne puissent pas accéder au ……………..………
si l’enfant de la Dauphine est un……………..……….
C’est pourquoi elle veut l’……………..………. Silvère
décide alors d’aller chez la mère ……………..………, et
Pauline décide d’aller parler à la ……………..……….
Mais Mme ……………..…………….., que Silvère
surprend à écouter aux portes, leur explique que
c’est impossible car la ……………..……… est encore
auprès de la Dauphine, dont on dit qu’elle va
……………..……… en couches.
Pauline veut alors faire appel à ……………..……….
Elle leur montre des souvenirs et explique que
Cécile ressemble à doña ……………………………, dame
d’honneur de la reine d’Espagne.
Sa
……………..……… en était la femme de chambre.
C’est grâce à elle que Mendoza est devenue
femme
de
chambre
de
l’infante……………..……………………..………, aujourd’hui
reine de ……………..………. Un des fils de
……………..………a épousé une ……………..………mais il
sont été attaqués et tués en ……………..……… par
des……………..………. Mais on n’ pas retrouvé
leur……………..………. Pauline fait le rapprochement
puisque ……………..………a été recueillie en
……………..…………Pauline
lui
parle
de
la……………..……… : Mendoza explique qu’elle a été
donnée par le roi d’Espagne ……………..………et
représente une ……………..………car Maria Luisa était
……………..………
d’Altafuente. Cécile, qui la
possède serait donc ……………..……… !
Cécile cauchemarde à nouveau et se souvient de
sa ……………..………. Ils appellent à l’aide par le
soupirail, en vain. ……………..………leur apprend que
son employeur préfère ……………..……… pour les
tuer. Il leur livre son identité : c’est
……………..……………………..………qui
manipule
la
……………..………afin
de
se
venger
du
roi……………..………ec qui elle a eu une ……………..………
et un ……………..……… qu’il n’a pas reconnu. Elle
espère pouvoir éliminer le ……………..……… et sa
famille afin de faire en sorte que la
……………..………soit
assurée par la ……………..……….
Ainsi, pendant que celle-ci passerait son temps
à ……………..………, Benvenuti et Claude des
Œillets……………..……….
……………..………reçoit ……………..………
et le soigne. Il
explique à Silvère qu’il a joué la ……………..………
lorsqu’il a reçu un coup et a suivi ……………..………et
ses complices mais les a perdus entre le Marais
et Saint-Paul. Il explique que ses amis de la
cour des ……………..……… vont les retrouver. Il
révèle qu’il en faisait partie avant d’intégrer la
troupe de……………..………. Arrivent alors deux de
ses amis (Grand-Pierre et Casse-Bobine). Ils leur
indiquent où se trouvent ……………..……… et
……………..……….
Se faisant
apportant
passer pour des ……………..………
……………..………et
des
vivres,
……………..………pénètrent dans la maison, suivis
de……………..………. Les deux clans se livrent un
……………..………dont les amis de Cécile sortent
……………..………et
……………..………en
profite pour
libérer Cécile et Guillaume.
Chapitre 18 : Pages 301 à 320
Dates
……………..………
Lieux
……………..………
…………………....………
Evénements
La
……………..………accouche
enfin : le duc de
……………..………est né, ce qui entraîne une grande
……………..………à Versailles et un peu partout dans
la région. Lavé dans un mélange de
……………..………et de ……………..………pour être fortifié,
il est ensuite confié à sa ……………..………Anne
Composine. Un valet, aux cheveux……………..………,
lui fait boire du……………..………, ce qui a la
réputation de faire monter le……………..……….
Guillaume, Cécile et Silvère décident de
regagner ……………..………. Sur le chemin, Cécile a
plusieurs fois des visions : elle revoit son départ
d’……………..………, lorsqu’elle recherchait sa
poupée ……………..……… se souvient aussi qu’elle a
fui avec ses parents en raison de son
……………..………qui
voulait les……………..………. Elle se
souvient aussi de son vrai prénom :
……………..……….
……………..…………..…
Ils retrouvent tous ……………..……… et se rendent
chez la ……………..……… pour lui dire que
……………..……… a apporté le ……………..………. Chez la
……………..………, ils retrouvent ……………..……… et
voient le bébé pour qui ils font tous des vœux.
Ils inspectent son ……………..……… et son
……………..……… afin de voir s’il n’y a pas eu
d’……………..………, mais tout semble normal. Arrive
alors le ……………..………. Il livre des informations à
Cécile sur son ……………..……… : elle est la fille du
……………..……… d’Altafuente, mais sa mère est la
fille du ……………..……… de Rovigny. Il lui explique
que l’……………..……… d’Espagne va lui retrouver
ses ……………..……… : de nombreuses ……………..………,
100 000 livres de ……………..………. Il lui dit aussi
qu’elle aura une ……………..……… à la cour.
Enfin, il leur explique que les deux suspects,
……………..……… et
……………..……………………..……… ne
seront pas arrêtés chez la ……………..………car c’est
une grande dame de France, mais qu’ils auront
l’occasion de les arrêter ultérieurement. Il les
quitte pour se rendre à la ……………..……… donnée
ce soir-là sur le ……………..……………………..……….
Chapitre 19 : Pages 321 à 343
Dates
Lieux
Evénements
La …………………....………du bébé commence à avoir des
maux de tête. Elle reboit alors du …………………....………
que lui a donné ………………………. Quelques heures plus
tard, l’enfant commence à ne pas aller très bien. On
fait venir …………………………….., médecin de la cour, qui
ne sait que faire. Bontemps fait venir
…………………....……… malgré l’avis de Fagon. Bontemps
lui rappelle que c’est elle qui a sauvé
………………………………. Elle comprend que c’est le ratafia
qui est …………………………………., et découvre qu’il
contient de l’………………………………………...
Bontemps prévient le ………………………….. et Mme de
………………………. est accusée. …………………………………….. et
…………………………………………témoignent
devant
……………………….
qui
ne
croit
plus
la
………………………………………...
Il menace même de la faire
enfermer au …………………….. si elle ne cesse pas ses
agissements.
Ensuite, Guillaume et Cécile se chamaillent : le
jeune
homme
est
gêné
par
le
statut
………………………………de celle qu’il aime.
Le soir, lors que la ……………………………… bat son plein
dans le parc, Guillaume rejoint ………………………………
qui veille l’enfant. Il lui dit que …………………………… et
…………………………………sont chez la marquise, ce qu’il a
appris par ……………………………………., un garde suisse. Ils
décident d’aller les cueillir.
Rejoints par leurs amis, ils attendent dans l’escalier
des ……………………………….., avec ……………………….. La des
…………………………. en sort, suivie de la …………………………….
puis de …………………………, de ……………………………..
et de ……………………... Des œillets veut éliminer la
…………………….. et charge ………………………….. de surveiller
les …………………………. Dufort les arrête, secondé par
Guillaume, Silvère et Thomas. Mais Dufort est
……………………………par un coup de……………………………….
Tabarin les oblige à se ranger contre le ………………..,
mais
Bontemps
l’assomme
avec
une
…………………………alors
qu’il se querelle avec
…………………….. pour avoir insulté …………………………, dont
Thomas est …………………………..
Une longue scène de ………………………….et de
…………………….. s’ensuit. …………………………. finit par se
rendre, mais au moment où il va tout avouer,
……………………………………
le
tue
en
le
…………………………………….
Les conspirateurs sont
finalement …………………………………….
Le
fils
du
……………………………………est
……………………………………et
……………………………………et
…………………………………… finissent par s’avouer leur
…………………………………….
Epilogue : pages 344 à 348
Dates
15 septembre
1682
Lieux
Versailles
Evénements
Les
sept
amis
se
retrouvent
dans la
…………………………………………………………………………,
en
pleine construction. Par les vitres, ils voient
arriver
Louis
XIV,
accompagné
du……………………………………………………….
……………………………………et
……………………………………sont
venus assister au repas du roi.
Une
fois
encore
……………………………………et
……………………………………se chamaillent, tout en étant
amoureux l’un de l’autre puisque Thomas lui a
offert une……………………………………. Guillaume et
Cécile sont affectés à la maison du
……………………………………de Louis XIV et restent à
……………………………………alors que la cour quitte le
palais pour se rendre à …………………………………… pour
la saison de…………………………………….
On apprend que …………………………………… et
……………………………………ont
fait
beaucoup
de
révélations sur la ……………………………………et que
celle-ci
cherche
à
se
faire
oublier.
……………………………………a, quant à elle, demandé à
quitter la cour …et la marquise va la marier au
duc……………………………………!
……………………………………ironise en disant que son
fiancé et elle ne se marieront pas…Elle parle du
duc mais on comprend qu’elle compte bien
épouser ………………………………………
Evaluation de lecture cursive :
4ième D
Français – M.Dru
Evaluation de lecture cursive :
Mademoiselle de Scudéry d’Hoffmann
Mademoiselle
de
Scudéry,
………………………………………………………
roman
et un roman
Un soir d’automne de l’année
Scudéry,
dont
le
prénom
………………………………………………………de
mais
elle
écrit
par
Hoffmann
à
la
fois
un
roman
………………………………………………………
, un inconnu se rend chez Mlle de
………………………………………………………
est
est
………………………………………………………
C’est
La
Martinière,
la
Mlle de Scudéry qui lui ouvre. Il souhaite parler à Mlle de Scudéry
………………………………………………………
de
la
réveiller.
L’inconnu
lui
remet
alors
une………………………………………………………
Quelques instants plus tard,
de Scudéry est de retour.
………………………………………………………qui
est le
………………………………………………………de
Mlle
A l’époque où commence le récit des crimes ont lieu à Paris : des personnes parées de
………………………………………………………sont ………………………………………………………
la………………………………………………………, dans les rues
sombres de la capitale.
Lorsqu’elle ouvre le coffret, Mlle de Scudéry découvre deux
un
………………………………………………………parés
………………………………………………………lui
………………………………………………………
de magnifiques
………………………………………………………et
………………………………………………………ainsi
qu’un
demandant d’accepter cette parure. Ce billet est signé : « Les
».
Elle emmène alors la cassette chez, Mme de
………………………………………………………car
………………………………………………………
qui fait venir
elle est persuadée qu’une parure d’une telle splendeur ne
peut émaner que de lui, puisqu’il est l’……………………………………………………… le plus célèbre de Paris.
Elle souhaite ainsi savoir à qui avait été
………………………………………………………cette
parure qui a été
déposée par l’inconnu chez Mlle de Scudéry.
Mlle de Scudéry revoit l’inconnu qui est venue chez elle lorsqu’elle se trouve dans le
………………………………………………………de
s’approche du
la princesse de Montausier, sur le Pont-…………………………………. Il
………………………………………………………
et lui jette un
………………………………………………………par
la
fenêtre.
On apprend ensuite que
………………………………………………………est
………………………………………………………………………………………………………………qui
assassiné. Le suspect est
est son ………………………………………………………
Or, Mlle de Scudéry héberge Madelon qui est à la fois la
………………………………………………………et
la fiancée d’………………………………………………………
Elle se rend chez la Reynie, chef de la
nuit du crime par
………………………………………………………de
………………………………………………………car,
Madelon, elle est certaine qu’Olivier est
après le récit de la
……………………………………………………….
Celui-ci lui fait ………………………………………………………le suspect.
Lorsqu’elle le voit, Mlle de Scudéry s’………………………………………………………car elle reconnaît
l’inconnu qui l’avait abordée et qui était celui qui avait déposé la cassette chez elle, ce
qu’elle a appris par La Martinière qui était avec elle dans le……………………………………………………….
Lors d’un nouvel entretien avec lui, Elle découvre qu’………………………………… est le fils de
sa……………………………………………………..…………..,
………………………………………………………Guiot.
une
bourgeoise
………………………………………………………
nommée
Elle apprend qu’ Il avait découvert que
tuait les gens pour
………………………………………………………les ………………………………………………………
supportant pas de s’en
Elle apprend que
elle
car
il
………………………………………………………était
le meurtrier. Il
qu’il avait crées, ne
……………………………………………………….
………………………………………………………
souhaitait
………………………………………………………
remercier
avait envoyé
Mlle
de
………………………………………………………
Scudéry :
en
effet
grâce
chez
aux
(« Un amant qui craint les voleurs n’est point digne d’amour »)
qu’elle a dit au………………………………………………………, celui-ci a refusé la demande de Desgrais
(lieutenant
de
police)
………………………………………………………et
de
créer
un
possédant
tribunal
davantage
plus
de
sévère
moyens
que
pour
la
chambre
traquer
les
……………………………………………………….
Olivier a ensuite transmis ce billet à
peur que
…………………………………………………………………………………………car
………………………………………………………l’assassine
il a eu
pour récupérer la superbe parure, d’abord
destinée à Henriette d’Angleterre (……………………………………………………………….……………………… du roi).
Le coupable du meurtre est Monsieur de
………………………………………………………
il lui avait fait faire une parure pour sa
………………………………………………………et
c’était
lui
le………………………………………………………,
………………………………………………………au
il
craignait
que
Il a tué Cardillac car
, ayant découvert que
celui-ci
ne
le
moment où il porterait les bijoux à sa bien-aimée sur laquelle
il avait pris des renseignements auprès du valet.
A
la
fin,
roi
………………………………………………………
épouse……………………………………………………….
innocente
……………………………………………………….
Celui-ci
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