UN HOMME EN MARCHE
la privilégie au diplôme, au moment de l’embauche, parce
que dit-il « de toute façon, en sortant de l’école, tout reste à
apprendre, quels que soient les mérites de l’étudiant et de
l’enseignement reçu et même si aujourd’hui il existe d’ex-
cellentes structures ». Ce qui est recherché ici, ce sont les
qualités techniques, humaines, de gestion, animées par une
vraie conscience professionnelle et pour cela « au moment
du premier entretien, à diplôme équivalent je choisirai tou-
jours celui ou celle qui s’implique auprès des autres, qui est
porteur d’une expérience du partage au quotidien, dans l’as-
sociatif, le sport par exemple, plutôt que celui qui est major
de sa promotion. » En un mot une éthique recherchée et
reconnue comme valeur-métier de départ.
« Chez GBMP et dans le groupe, il n’y a pas de hiérarchie
articielle, mais des hommes qui se connaissent bien et
s’estiment, tous centrés sur le respect de nos valeurs. Ils
forment un tout cohérent, une homogénéité de fond pour une
efcacité du système dans le comportement vis-à-vis des
clients, des hommes sur le chantier et dans les bureaux, de
la force de motivation, ... »
Une démarche certiée
« Nous avons conforté cette démarche par l’acquisition des
certications 14001 et 9001. Cette gestion de la qualité est
un facteur de progrès à tous les échelons, du manutention-
naire au chef de chantier, au bureau d’étude… parce que
je considère que la conance n’est jamais acquise déni-
tivement mais toujours à encourager par le professionna-
lisme. » GBMP se pose en « pourvoyeur de solutions » dont
les salariés connaissent le mot
d’ordre : « Quel que soit le pro-
blème, interdiction absolue de le
faire porter par le client. Quand
on se présente devant lui, nous
devons avoir trois solutions à lui
proposer. Certes, nos problèmes sont aussi ceux du client,
mais nous avons le devoir de faciliter son choix dans sa prise
de décision. »
Autonomie, responsabilisation de chacun envers soi et les
autres, management dont le balancier est stabilisé dans un
juste équilibre entre la tâche et le relationnel, le groupe GB
via l’entreprise GBMP, pilote son avenir entre sérénité et
exigence. La sérénité que donnent une conance toujours
en alerte et une exigence portée par la volonté de Bernard
GATIMEL que : « Chacun soit toujours à sa juste place, en
tenant compte de son évolution pour qu’il reste motivé, im-
pliqué dans son métier, mais aussi anticiper le marché. Cela
nécessite notamment une croissance externe. Nous l’avons
entamée par le rachat de SAB qui était avant tout le fruit de
la rencontre avec un homme M. DE POLO, et d’une vraie
culture d’entreprise commune. Nous y avons appliqué no-
tre management avec succès, l’avons étendu au domaine
de l’étanchéité, de l’agencement et à l’ensemble des autres
métiers qui constituent aujourd’hui le groupe. La suite vien-
dra de l’écoute de nos clients qui sont aussi nos partenai-
res dans le challenge que nous poursuivons : bâtisseurs de
conance. »
Le principal trait de mon
caractère ?
La ténacité et l’indulgence…je crois avoir un
grand cœur.
La qualité que j’attends chez
un homme ?
L’honnêteté intellectuelle, l’adhésion à des
valeurs communes pour l’entreprise, l’état
d’esprit, le comportement bref, la franchise.
La qualité que j’attends chez
une femme ?
Les mêmes. Mais c’est vrai que j’attends en
plus qu’elle apporte davantage d’organisa-
tion, de méthodologie, de précision.
Ce que j’apprécie le plus
chez mes amis ?
Que je puisse les déranger à n’importe quelle
heure et pour n’importe quoi. L’écoute. Que
je puisse compter sur eux et eux sur moi bien
sûr.
Mon principal défaut ?
Parfois je suis un peu trop directif. Je ne laisse
pas toujours le temps aux gens de s’appro-
prier mon objectif. J’ai en tête le scénario
nal et suis pressé d’y parvenir. Je sais que si
je me laisse aller à ce naturel, je me prive de
l’avis des autres qui est souvent enrichissant.
Mon occupation préférée ?
Il me faut me régénérer dans la nature. Je
suis un hyperactif et quand je ne travaille
pas j’aime aller partager un bon moment
autour d’un terrain (de rugby par exemple),
ou avec des amis et mon chien à la chasse…
Mais aussi m’installer au bord d’une rivière
tout seul,pêcher la truite dans un cadre ma-
gnique.
Mon rêve de bonheur ?
Pouvoir vivre tous ces moments et faire plai-
sir. Je suis plutôt généreux et partager ce qui
me rend heureux me comble d’autant plus.
Au quotidien, j’aime les gens dont le travail
est aussi une passion, qui s’approprient les
valeurs de l’entreprise et qu’elle soit la leur
autant que la mienne.
Quel serait mon plus grand
malheur ?
De perdre les gens que j’aime.
Ce que je voulais être ?
Vétérinaire. Après mon Bac, j’étais admissible
en prépa Véto et à l’INSA*. J’ai choisi le cur-
sus le plus direct et le moins onéreux pour ma
famille et sans regrets encore aujourd’hui.
Le pays où je désirerais
vivre ?
Il me faut de la verdure ! Je vais chasser un
peu partout dans les pays méditerranéens,
mais au bout d’un moment j’ai besoin de
retrouver mes arbres, mes torrents, mes pay-
sages pyrénéens.
La couleur que je préfère ?
Le vert.
Mes héros ?
Plutôt des découvreurs. J’aurais bien aimé
être Vasco de Gama, Magellan. Un aventurier
avec une équipe qui a un projet et qui va de
l’avant. Un découvreur d’espaces ou d’autres
choses d’ailleurs.
Ce que je déteste par-dessus
tout ?
La mauvaise foi et l’injustice. Elles peuvent
me faire rentrer dans des colères terribles.
Mais ça s’arrange en vieillissant…bien que
cela me mette encore les nerfs à vif. Dans
l’entreprise et malgré la solidarité du chef, je
n’hésiterais pas à désavouer quelqu’un qui est
de mauvaise foi que ce soit devant un client
ou un sous-traitant.
Personnage historique que
j’admire le plus ?
S’il faut en choisir : les gens de la Résistance.
Ces gens de l’ombre qui ont su poser la bonne
analyse prospective et faire le bon choix. Je
suis toujours un peu admiratif de ceux qui,
pour des idées, communistes, républicaines
ou simplement patriotes ont pris le maquis
pour être en accord avec leur conscience.
Le don de la nature que je
voudrais avoir ?
Le mimétisme du caméléon pour m’adapter
à toutes les situations. Pas l’adaptabilité de
pure forme non, celle qui permet de com-
prendre vraiment l’autre en se mettant à sa
place. Je m’eorce je pense, j’espère avec suc-
cès le cultiver.
Faute qui m’inspire le plus
d’indulgence ?
L’erreur d’appréciation, d’inexpérience. La
crainte de faire mal qui est parfois mauvaise
conseillère. Mais si par la suite on a l’honnête-
té de dire que l’on s’est trompé…je considère
que cela fait partie du capital expérience.
Ma devise ?
Pour l’entreprise : On est rien tout seul. C’est
de la qualité de son comportement envers les
autres que naît la réussite. Un pour tous, tous
pour un. Et ma devise d’homme : proter des
bons moments et les partager.
* Instituts Nationaux des Sciences Appliquées
L’HOMME EN 17 QUESTIONS
" Il n’y a pas de
hiérarchie artificielle,
mais des hommes qui
se connaissent bien et
s’estiment. "
SON QUESTIONNAIRE DE PROUST