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rue Molière - 37000 TOURS
Tel : 02. 47. 61. 32 .10 - Fax : 02 .47.66 .04 .27
L’action en chiffres
Chaque année, une dizaine de familles
sont accompagnées dont 73% sont béné-
ficiaires du RSA.
• Les publics :
- 9% de personnes seules avec enfants,
- 18% de couples avec enfants
- 9% de couples sans enfant
- 64% de personnes seules sans enfant
- 95% des travaux concernent des sorties
d’insalubrité.
Dispositifs
FILODEP, PDALPD, OPAH, MOUS
Bailleurs d’ouvrage
Familles propriétaires occupantes
La plue value sociale
•
L’appropriation de son logement : Les travaux réalisés chez soi, même s’ils
sont modestes, aident les personnes en difficulté à mieux maîtriser leur
consommation d’énergie et d’eau, à lutter contre les problèmes de santé dus
au manque d’hygiène ou à l’insalubrité, la sécurisation du logement par la remise
aux normes des installations (électrique par exemple). Le confort de vie, mais
aussi l’amélioration sanitaire et thermique ont des répercussions sur le bien-
être et la santé de toute la famille. Le plaisir de vivre retrouvé favorise l’appropria-
tion du logement ; le bénéficiaire est fier du résultat. L’amélioration a alors toutes
les chances d’être durable car il aura envie d’entretenir son logement.
•
Une démarche d’insertion sociale dynamisante : Pour mener à bien leur
chantier, les personnes en difficulté mobilisent leur énergie et leurs ressources.
C’est aussi une occasion d’apprentissage de l’autonomie. La définition techni-
que du projet, le choix des matériaux, la conduite du chantier au quotidien, sont
autant d’occasions de trouver un rythme, de gérer le temps et de prendre des
initiatives par rapport aux tâches à effectuer. Le plaisir pris à réaliser une
activité concrète, la satisfaction de la réussir et la fierté du travail accompli contri-
buent à restaurer une image de soi positive.
Bien souvent à l’issue d’un chantier d’auto-réhabilitation, fortes d’un renouveau
d’énergie, d’une confiance en soi retrouvée et d’une autonomie accrue, les person-
nes en difficulté auront une capacité plus grande à se projeter dans l’avenir.
Elles seront mieux armées pour faire face à leurs autres difficultés : enga-
ger des démarches pour clarifier leur situation administrative ou financière, mieux
prendre en charge leur santé, ou encore reprendre un projet professionnel en
panne.
•
Un outil d’aide à la famille et à l’enfance : Les effets sur la dynamique fami-
liale se font sentir dans le couple, à travers la mise en œuvre d’un projet commun,
mais aussi entre les générations. Le chantier est l’occasion d’une meilleure prise
en compte de l’enfant : il est courant que les travaux portent sur la création ou
l’aménagement d’un espace pour eux. Les enfants sont souvent les principaux bé-
néficiaires de ces chantiers. C’est pour eux un moyen de s’initier au travail, en y
participant. Pour les parents, le chantier est l’occasion de montrer aux enfants leur
capacité à réaliser un projet et faciliter ainsi l’affirmation d’une autorité.
•
Un support d’intégration sociale : Ces chantiers modifient de manière posi-
tive les relations du bénéficiaire avec son environnement : ainsi il devient donneur
d’ordre économique lorsqu’il faut faire intervenir une entreprise ; c’est aussi l’oc-
casion de renouer un tissu informel de relations, de solidarité, de coopé-
ration avec par exemple, le voisinage. Après le chantier, l’habitant aura plaisir
à ouvrir sa maison sur l’extérieur. Il pourra plus volontiers recevoir des visites
chez lui, établir des relations de bon voisinage avec les autres.
Les partenaires