62 M
EUR
an
Le « tourisme
bleu » emploie
5% des actifs
salariés de
Guadeloupe.
17 M
EUR
an
L’aéroport de
Pointe-à-Pitre
est directement
protégé par
les récifs et
mangroves du
Grand Cul de Sac.
10 M
EUR
an
Chaque année,
les mangroves
et herbiers de
Guadeloupe
séquestrent
jusqu’à 205 000
tonnes de CO2.
+ Les côtes des îles de Guadeloupe sont soumises
aux houles cycloniques et aux fortes tempêtes
océaniques. Les récifs assurent un service de pro-
tection du littoral contre l’érosion des vagues en
réduisant leur force. Les récifs peuvent aussi atténuer
l’impact d’un tsunami probable dans une région aussi
sismique que la Caraïbe. La présence de mangroves,
dont les palétuviers absorbent efficacement l’énergie
des vagues et du vent, limite également les dégâts
liés aux inondations dans les zones protégées à
l’arrière.
Les principales zones littorales qui tirent partie de
ce service sont le Grand-Cul-de-Sac, le Sud de la
Grande-Terre et la côte-au-vent de Basse-Terre.
L’estimation de la valeur totale des dommages qui
sont ainsi évités est de l’ordre de 67 millions d’euros.
En considérant le passage d’un cyclone de catégorie
3 tous les 4 ans en moyenne, cela correspond à une
économie annuelle de 17 millions d’euros.
+ Chaque année, en Guadeloupe, les mangroves et
herbiers sont capables de séquestrer jusqu’à 205000
tonnes de CO2. L’estimation du stock total de CO2
contenu dans le sous-sol varie entre 1,7 million et 3,6
millions de tonnes. La destruction des habitats-puits
de carbone ou le creusement des premiers mètres
de sols entrainent une réduction des capacités de
stockage voire une libération du carbone fixé.
Selon les prix récents du marché volontaire des
crédits carbone et en considérant que la totalité de ce
stock est potentiellement et graduellement libérable
dans l’atmosphère, la valeur annuelle de ce service
écosystémique est estimée aux alentours de 10
millions d’euros. Néanmoins, seulement 10% de ce
montant pourrait être réellement monnayé chaque
année sous la forme de crédits carbone.
+ La plongée sous-marine, les activités nautiques, la
plaisance, les excursions en mer, les balades en kayak
entre autres, font désormais partie du panel d’activités
attendues par les touristes et croisiéristes.
Les activités de loisirs sur les récifs coralliens attirent
chaque année 200 000 pratiquants encadrés par 500 à
700 emplois directs. La qualité des plages des îles de
Guadeloupe séduit également les baigneurs et pro-
meneurs libres. Ensemble, les 600 000 personnes qui
font usage de ces espaces naturels pour leurs loisirs
chaque année participent à la santé financière de
l’ensemble de la filière touristique.
Avec 62 millions d’euros générés chaque année, le
tourisme « bleu » produit plus de la moitié de la valeur
des services rendus par les récifs, mangroves et
herbiers de Guadeloupe.
Le tourisme « bleu » offre un potentiel de croissance
intéressant si son positionnement se consolide sur le
marché concurrentiel du tourisme dans la zone Caraïbe.
Tourisme
et loisirs Séquestration
du C02
Protection
côtière
Les services écosystèmiques
9 000
foyers
protégés
180 000 m2
d’équipement
hôteliers et et
publics
protégés
2 500 ha
de cultures
agricoles
protégées
9%
de la valeur
annuelle
mangroves
153 tC/km2/an
129 tC/km2/an
herbiers
séquestration du carbone
15%
de la valeur
annuelle
6 000
emplois du secteur
liés aux usages
du récif
54%
de la valeur
annuelle
25 M
EUR
an
Deux tiers des
poissons frais
consommés
en Guadeloupe
proviennent de
la pêche côtière
locale.
+ La pêche est au cœur des traditions et de la vie
sociale des îles de Guadeloupe. La pêche vivrière
constitue un complément de revenus ou de protéines
très important pour près de 3 000 ménages modestes
en Guadeloupe. Ce secteur clef est l’objet de défis
importants :
- le volume des pêches atteint un niveau potentiellement
non-durable écologiquement ;
- la pratique d’une pêche non officielle rend plus difficile
la gestion raisonnée des stocks.
Les poissons de récif, langoustes et crabes sont les
espèces les plus prisées. Les grands pélagiques pêchés
plus au large sont moins demandés mais ils bénéficient
également d’échanges avec les récifs.
Avec plus de 100 points de débarquement recensés
le long des côtes, la vente des produits de la pêche
s’effectue le plus souvent à quai, en direct du pêcheur
au consommateur. La transformation de ces produits,
encore très peu développée est une source potentielle
de valeur ajoutée supplémentaire pour le secteur qui
génère déjà 25 millions d’euros chaque année.
Pêches
professionnelle,
récréative & vivrière
Le nombre
de casiers en
usage présente
un risque de
surpêche.
1 600
pêcheurs
officiels
22%
de la valeur
annuelle
Plongée
Sous-marine
24,7 M€Excursions
en mer
19,5 M€
Plaisance
10,8 M€
Valeur
totale annuelle
par activité
Autres
activités
6,6 M€