4.2 Protocole expérimental
Comme cela a déjà été signalé auparavant, les hydrures et les hydrurofluorures que
nous manipulons présentent une grande réactivité vis à vis de l'humidité de l'air ambiant. Cela
implique dans l'étude de leurs propriétés électriques de réaliser en premier lieu une cellule de
mesures parfaitement étanche et qui le reste même à température élevée.
4.2.1 La cellule de mesures
En nous inspirant des précédentes réalisations d'enceintes destinées à des mesures
électriques [8] [39] [40], nous en avons conçu une nouvelle pour nos besoins, plus facilement
manipulable en boîte à gants et adaptée à nos dimensions de pastille d'échantillons.
La Figure 4.1 schématise la cellule de mesures. L'enveloppe est entièrement en
acier inoxydable. Elle peut être portée à des températures élevées (plus de 500°C), son
couvercle où passent les fils de mesure étant refroidi par circulation d'eau.
A ces températures, les différences de coefficients de dilatation des matériaux
constituant l'environnement proche de l'échantillon prennent de l'importance.
Le porte-échantillon proprement dit est conçu de la manière suivante : la pastille de produit
est placée entre deux électrodes en acier inoxydable qui sont recouvertes de feuille d'or. Ces
électrodes se logent dans une pièce en céramique usinable (Macor®) afin d'isoler le système
à analyser et d'avoir un parfait ajustement. Cette pièce est elle-même placée dans une presse
miniature en laiton. Le contact entre l'électrode et l'échantillon s'effectue grâce à un ressort
dont l'élasticité compense les effets de dilatation.
La température est contrôlée par un thermocouple en chromel-alumel situé dans la
pièce en Macor®, au plus près de l'échantillon.
Le chauffage est assuré par un four à résistance dans lequel est placée la cellule de
mesures décrite ci-dessus.