Octobre 2014 – Mai 2015 - Unité de Recherche en Sciences

GRAS
Unité de Recherche en Sciences Sociales et Santé
Octobre 2014 – Mai 2015

Agenda réalisé par le GRAS
(Unité de Recherche en sciences sociales et santé)
| Agenda du GRAS, Octobre 2014 – Mai 2015
Contact: SEMMOUD Ahmed
Email: [e-mail] / Web-site: www.gras-oran.org
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Unité de Recherche en Sciences Sociales et Santé
Université d’Oran, Cité du Chercheur, Route de l’aéroport, (Ex- I.A.P.- Es-Sénia)
BP. : 1801/08 - 31000 Oran, Algérie
Tél. / Fax : [phone] - Mob. [phone]

TABLE RONDE
Mardi 7 octobre 2014 à 09h00, GRAS
Avant-projet de loi relative à la santé en Algérie
Intervenants : A. Snouber, M. Mebtoul, Djidjeli, M. Bouziani, M. Kaddar, A. Cherrak
Programme de la table ronde :
1. Préambule et modération, A. Snouber
2. Décryptage sociologique de quelques articles essentiels, M. Mebtoul
3. Point de vue du syndicaliste hospitalo-universitaire : N. Djidjeli
4. Le regard de l’épidémiologiste sur l’avant-projet de la loi sanitaire : M. Bouziani
5. Quelques éléments d’analyse concernant l’avant-projet de la loi sanitaire : M. Kaddar
6. Problématique du fonctionnement des structures d’hospitalisation privée de l’Ouest Algérien :
analyse et témoignage : A. Cherrak
Lieu : Salle de conférences du GRAS, Université d’Oran, Ex-IAP, Es-Sénia.
Résumé : Dans l’optique de réviser la loi n° 85-05 du 16 février 1985 relative à la protection et à
la promotion de la santé, un avant-projet de loi sanitaire, version d’août 2014, a vu le jour suite à
des assises régionales faites à la hussarde et enfin nationales tenues le mois de mai 2014 à Alger
dans un cadre festif rappelant l’ère de la pensée unique. Une première lecture a permis de noter
l’absence d’une étude minutieuse de l’état de la question ainsi que d’une méthodologie rigoureuse
permettant aux différents acteurs concernés de prendre le temps nécessaire pour au préalable
identifier et débattre des choix fondamentaux caractérisant un projet de société moderne. Les
orateurs de cette table ronde, sociologues, médecins du secteur public et privé, syndicalistes et
économistes se proposent de débroussailler les principaux chapitres y attenant afin d’éclairer,
critiquer objectivement et proposer une réécriture pertinente et consciente de notre contexte
socio-économique.
Coordination : Pr. A. Snouber
Equipe "Gouvernance et Santé"
CONFÉRENCE-DÉBAT
Dimanche 09 Novembre à 10h00, GRAS
Peut-on résister à l’urgence ?
Conférencier: Gilles Finchelstein, directeur général de la fondation Jean-Jaurès, et directeur des
études du groupe Euro RSCG Worldwide
Lieu : Salle de conférences du GRAS, Université d’Oran, Ex-IAP, Es-Sénia.
Résumé : Le culte de la vitesse et de l’instant bouscule toutes les facettes de nos vies personnelles
– notre santé, nos repas, nos loisirs – et professionnelles – pression accrue, exigences de
rentabilité croissantes.
Il pèse aussi sur notre vie publique : les faits divers se traduisent immédiatement en lois,
lesquelles sont de plus en plus souvent votées selon une procédure… d’urgence ! Ce nouveau
rapport au temps est une des causes les plus profondes de nos maux contemporains. Il place
nos sociétés sous tension. Il délégitime le politique. Il risque d’aboutir au sacrifice des générations
futures, bien au-delà de la dette ou du réchauffement climatique. Alors, que faire ? Répondre
à la vitesse par la vitesse? S’engager, à l’inverse, sur la voie de la décroissance ?
Gilles Finchelstein propose ici une autre voie pour décélérer, retrouver la perspective du temps
long et sortir enfin de la dictature de l’urgence.
Gilles Finchelstein est directeur général de la fondation Jean-Jaurès, et directeur des études du
groupe Euro RSCG Worldwide. Il est l’auteur de La dictature de l’urgence (Ed. Fayard).

Né le 28 juin 1963 à Paris1, c’est un intellectuel et une personnalité politique française. Il travaille
pour l'agence publicitaire Havas Worldwide2.
Coordination : Le GRAS et l’Institut Français d’Oran
CONFÉRENCE-DÉBAT
Lundi 10 novembre 2014 à 10h00, GRAS.
La maladie professionnelle en Algérie
Le cas des cancers professionnels, le point de vue d’un médecin du travail.
Conférencière : Bendoukha Nadjet (médecin du travail)
Lieu : Salle de conférences du GRAS, Université d’Oran, Ex-IAP, Es-Sénia.
Résumé: Les expositions répétées à des agents ou substances chimiques, physiques, biologiques
à des ambiances et attitudes de travail en milieu professionnel sont à l’origine d’effets délétères
sur la santé du travailleur engendrant des pathologies dont certaines sont reconnues liées au
travail et indemnisées par la caisse nationale des travailleurs salariés. 85 tableaux de maladies
professionnelles répartis en trois groupes indemnisent certains de ses effets. Quelles est la
procédure de déclaration ? Qui en est bénéficiaire ? Quels sont les intérêts et les limites ? Telles
sont les questions auxquelles cette communication tentera de répondre.
Coordination : Lamya Tennci
Équipe : « Cancers et Société »
ATELIER DE FORMATION
Dimanche 23 novembre à 14h, GRAS
Regard des sciences sociales dans le champ de la santé
Introduction aux sciences sociales
Animée par Mebtoul Mohamed, sociologue, Université d’Oran
Lieu : Salle de conférences du GRAS, Université d’Oran, Ex-IAP, Es-Sénia.
CONFÉRENCE-DÉBAT
Samedi 29 Novembre 2014, GRAS
Médecine privée, Médecine publique: quels rapports?
Conférencier : Farid Chaoui (professeur de médecine, Alger)
Lieu : Salle de conférences du GRAS, Université d’Oran, Ex-IAP, Es-Sénia.
Résumé: Il est important d’étudier de façon sereine les rapports entre médecine libérale et
médecine publique. Nous essayerons de montrer les apports des deux médecines et l’importance
de leur complémentarité. Il semble important de mettre fin à la division inopportune entre les
secteurs public et privé de la santé, en faisant en sorte de permettre le développement et
l’innovation en créant l’environnement adéquat et en plaçant l’usager au cœur des
préoccupations du système.
Coordination : Boukrissa Mérouane
Équipe : « Médecine, Professionnels de Santé et Société »

CONFÉRENCE-DÉBAT
Dimanche 30 Novembre 2014 à 10h00, GRAS
Changement social et thérapies traditionnelles dans le Maghreb
arabe. Analyse psychosociologique
Conférencier : Hamek Mohammed (Université de Tiaret)
Lieu : Salle de conférences du GRAS, Université d’Oran, Ex-IAP, Es-Sénia.
Résumé : A travers notre étude de doctorat sur une population de patients magrébins, nous
avons constaté que le recours aux thérapies traditionnelles a devancé celui des thérapies
modernes. Ce choix est dû aux types de représentations culturelles de la santé, de la maladie et
du soin des patients, associés à un fonctionnement psychique spécifique justifiant le type de
relations aux autres t acceptations ou refus des nouvelles méthodes thérapeutiques. Ce
fonctionnement est fortement affecté par des interprétations socioculturelles et religieuses. En
effet, le Maghreb, vit de réels changements économiques par la propagation des nouvelles
technologies qui affectent plusieurs domaines tel que celui de la santé et des soins.
Nous nous sommes intéressés à la problématique suivante :
Pour quelles raisons les patients et particulièrement les jeunes enquêtés ont plus recours aux
thérapies traditionnelles?
Notons bien que cette tranche d’âge est censée être la plus affectée par les changements socio-
économiques et, technologiques.
En réponse à notre question nous proposons une hypothèse préliminaire :
Il se pourrait que les représentions de ces jeunes envers la maladie et la prise en charge
thérapeutique soient tributaires de leur culture, leur type de qualité de vie, ainsi que leur
religion.
Cette étude vise un phénomène crucial est largement diffusé ces dernier temps au Maghreb
celui de la prospérité des thérapies traditionnelles qui concurrencent fortement la médecine
moderne et la psychothérapie.
Ce qui explique que le changement social dans le monde arabe touchant tous les niveaux, mène
la société à subir plusieurs crises psychosociologiques, et se reflète sur la santé en général.
C’est pourquoi nous proposons de débattre sur ce sujet
Mots clés : Changement social, thérapies traditionnelles, jeunes, Maghreb
Coordinateur : Cherairi Amel
Équipe « Société et Pratiques Thérapeutiques Alternatives »
CONFÉRENCE-DÉBAT
Mercredi 03 Décembre 2014 à 09h30, GRAS
L’histoire de la médecine : Point de vue orientaliste. Gabriel
Colins. Etude de cas.
Conférencier : Yayouche Djaafar
Lieu : Salle de conférences du GRAS, Université d’Oran, Ex-IAP, Es-Sénia.