- Logiciels professionnels de l’énergétique– Décembre 2010
Nathalie Tomas – David Verdier
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Il s’agit dans cette toute première partie d’étudier un problème d’expliquer ce qu’est
la couche limite.
La couche limite est la zone d’interface
située entre le corps étudié et le fluide, lorsqu’
y a mouvement relatif entre les deux. Le terme
limite provient du fait que cette zone est en
général très petite devant le système étudié.
On distingue la couche limite cinématique,
dans laquelle se trouvent les transitions de
mouvement, de vitesse et de phase, de la couche
limite thermique, où se trouve la majorité du
gradient thermique. Cette couche limite
thermique ne sera pas étudiée dans ce projet.
Le profil de vitesse démarre à la paroi du
corps étudié où la vitesse du fluide est nulle
(V0), jusqu’à atteindre la vitesse uniforme de
l’écoulement (Ve) en sortie de couche limite.
La couche limite représente donc une zone
de transition, tant en température qu’en
vitesse, et les équations qui régissent le
mouvement du fluide ne fonctionnent pas : des
corrélations existent donc pour la modéliser.
Le nombre de Reynolds est un nombre adimensionnel caractérisant le régime
d’écoulement du fluide à l’intérier ou le long d’une surface ou géométrie particulière.
Il se calcule de la manière suivante
où u est la vitesse du fluide, ν la viscosité
cinématique, L la longueur caractéristique.
Il est parfois nécessaire, comme c’est le cas dans ce projet, de
calculer le diamètre hydraulique de la section annulaire. Ce dernier est
une grandeur déterminante dans le calcul du nombre de reynold. Voici
comment il est défini :
I. Notions de base de l’étude
Couche limite
cinématique
Figure 1 : Schéma de la couche limite
Aire de la
section en
rouge
Somme des
périmètres
en vert