Kant nous met en garde contre les égarements d’une imagination sans
frein ou sans règles.
Sigmund Freud : « Ma vie et la psychanalyse », éditions
Gallimard.
Selon Freud, l’imagination et l’imaginaire sont une réserve pour
l’artiste comme pour le névropathe, permettant de compenser le
passage douloureux du principe de plaisir au principe de réalité.
Carl Gustav Jung : « Commentaire sur le Mystère de la Fleur
d’Or », éditions Albin Michel.
Si Freud avait tendance à limiter l’imaginaire et « l’inconscient » à
l’histoire personnelle de l’individu, Jung ouvrira les portes de
« l’inconscient collectif » et d’un Imaginaire commun peuplé
d’Archétypes universels. Il découvrira également une méthode
d’introspection qu’il nommera « imagination active ».
Barbara Hannah : « Rencontres avec l’Âme », éditions
Dauphin, psychologie, collection la Fontaine de pierre.
Barbara Hannah s’est particulièrement intéressée à la pratique de
« l’imagination active » découverte par Jung.
André Breton : « Manifestes du Surréalisme », éditions Folio /
Essai.
André Breton réhabilitera l’imagination souvent décriée par les
penseurs occidentaux. Cette réhabilitation aura un avenir dans un des
slogans de mai 68 : « L’imagination au pouvoir ! »
Alain : « Elément de philosophie », édition Gallimard
Selon Alain, l’entendement se définit aussi par le pouvoir de juger en
surmontant l’imagination. En bon cartésien, Alain pense que
l’imagination est éliminée par une enquête prompte et un jugement
ferme.
Alain : « Vingt leçons sur les Beaux Arts », éditions
Gallimard.
Dans cet ouvrage, Alain distingue l’imagination créatrice, de
l’imagination purement mentale « qui promet tant et tient si peu. »