de théophile gautier
mise en scène de jean-claude penchenat - compagnie Abraxas
vendredi 4 avril . 9H
Tarif : 600 Frs par personne (élève et
accompagnateur)
Inscription aux séances scolaires à
effectuer sur le site internet du Théâtre
de l’île.
séance scolaire
DèS LA 5ème - DURée : 1h25
représentations tout public
jeudi 3 avril . 20h
vendredi 4 avril . 20h
samedi 5 avril . 18h
Les représentations tout public sont aussi
ouvertes aux classes. Pour bénéficier du
tarif exeptionnel à 1600 Frs servé aux
groupes scolaires, merci d’effectuer
une demande auprès du département
Jeune Public.
Arts et Spectacles Production
mots du metteur en scène __________________________________________
synopsis ______________________________________________________________
extrait _______________________________________________________________
note d’intention du metteur en scène ____________________________
Jean-claude penchenat - metteur en scène ______________________
La distribution ______________________________________________________
la compagnie abraxas _____________________________________________
théophile gautier - auteur - biographie _________________________
Le romantisme _______________________________________________________
les ateliers __________________________________________________________
sources - bibliographie & filmographie__________________________
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Ce dossier a été réalisé avec les documents fournis par la compagnie Abraxas.
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Mots du metteur en scène
Si c’est un devoir de monter les auteurs de son temps, ce devrait l’être aussi
de rechercher dans les moments forts du théâtre des couleurs inhabituelles.
C’est le cas avec cette pièce de Gautier que nous révélons au public.
La « restauration » a consisté à supprimer quelques phrases superflues et à
introduire un meneur de jeu qui donne aujourd’hui la distance pour goûter
pleinement l’ironie de l’œuvre d’origine.
C’est l’époque où Musset et Hugo écrivent des chefs-d’œuvre non destinés
à la scène et qui pour certains mettront plus d’un siècle à être découverts puis
représentés et qui aujourd’hui surprennent encore par leur liberté.
Jean-Claude Penchenat
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Le cheval de la Reine d’Espagne s’est emballé. Il faut la sauver !
Mais tout homme qui touche à la Reine est puni de mort.
Dona Beatrix, sa suivante, a promis sa main au sauveur de
la Reine. Deux hommes se présentent comme tel : Don
Melchior, imposteur fanfaron, et Don Gaspar, héros
romantique. S'ensuivent courses poursuites, combats et duels
entre ces deux rivaux.
Cette comédie de cape et d’épée est un pastiche du drame
romantique dans lequel l’auteur du
Capitaine Fracasse
ajoute
la folie au lyrisme du théâtre de son époque.
C’est une déclaration d’amour au théâtre !
Le metteur en scène, Jean-Claude Penchenat, révèle l’humour
et la fantaisie étonnamment contemporains de cette comédie
jamais jouée depuis sa création en 1847.
Texte _____________________________________________ Théophile Gautier
mise en scène ______________________________ Jean-Claude Penchenat
Assistante à la mise en scène___________ Maria Antonia Pingitore
DISTRIBUTION____________________________________________Alexis Perret
_____________________________________Damien Roussineau
_______________________________________ Paul Marchadier
________________________________________Samuel Bonnafil
_____________________________________ Sarah Bensoussan
____________________________________________Chloé Donn
__________________________________________Flore Gandiol
scénographie___________________________________Jean-Baptiste Rony
_________________________________Guy-Claude François
Costumes__________________________________Théâtre de l’Epée de bois
___________________________________________ Fanny Marteau
_________________________________________ Dominique Rocher
Lumières_____________________________________Maria Antonia Pingitore
__________________________________________Thomas Jaquemart
CONCEPTION GRAPHIQUE_____________________________ Flore Gandiol
PHOTOGRAPHIES___________________________________Laurent Emmanuel
_____________________________________Carlotta Origoni
_____________________________________Philippe Sarrazin
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GRISELDA — Bonne nouvelle, Messieurs !... la reine n’est pas morte !...
LE COMTE — Vive la reine !...
GRISELDA — C’est un miracle... Elle n’a pas même une égratinure!...
ATRIX — Bonheur inespéré !... J’en remercie le Ciel !...
LE COMTE — Une explosion de joie ne serait pas déplacée en ce moment : je ris, je saute, et je jette mon
chapeau en l’air !... (il reste immobile.)
ATRIX — O ma chère maîtresse !... Parle, Griselda, comment a-t-elle pu échapper à ce danger !...
LE COMTE — Malgré la distance qui nous sépare, j’interroge moi-même une simple suivante... Griselda...
raconte nous...
GRISELDA — Volontiers... je commence... Il s’agit d’un jeune homme...
ATRIX — Ali !...
GRISELDA — Que dis-je !... de mieux que cela...
LE COMTE — D’un homme d’âge mûr ?
GRISELDA — Non... de deux jeunes gens... deux vaillants, deux héros, qui n’ont pas craint d’exposer leurs
jours pour sauver leur reine !...
ATRIX — Deux ?...
LE COMTE — Vous voilà, ma nièce, dans un bel ambarras !... votre promesse imprudente vous force d’être
parjure ou bigame...
ATRIX — Eh ! quoi !... l’on n’a pu savoir lequel ?
GRISELDA — On se perd en conjectures... on les a vus courir l’un et l’autre dans la même direction, et puis,
l’épaisseur du bois les a dérobés à nos regards ; des cris se sont fait entendre... Don Diégo d’Escalona,
l’écuyer cavalcadour, qui s’était avancé plus loin que le reste de la suite, s’est arrêté tout à coup comme
frappé de stupeur !
LE COMTE — J’espère qu’il ne se sera rien passé de contraire à l’étiquette, dans ce moment terrible... Pour
une reine, il vaut mieux mourir que d’être tirée de péril d’une fon inconvenante... Qu’était-il arrivé ?...
GRISELDA — Don Diégo d’Escalona venait de voir un jeune homme arrêtant le cheval de Sa Majesté !
LE COMTE — Situation épouvantable ; en dehors de toutes les règles établies !...
ATRIX — Noble cœur !...
GRISELDA — Hélas ! ce n’est pas tout... don Diégo a vu aussi la reine glisser de sa selle, le pied pris dans
l’étrier...
ATRIX — Grand Dieu !
GRISELDA — Et le malheureux jeune homme la saisir dans ses bras.
LE COMTE Je pâlis et je rougis alternativement... Prendre la reine dans ses bras ; il n’y a que le roi
d’Espagne qui puisse faire ces choses-là impunément, c’est un crime atroce... un manque de savoir-vivre
digne de mort !...
GRISELDA — C’était à deux pas d’une fondrière !...
ATRIX — Il fallait sauver la reine !...
LE COMTE — La sauver, oui... mais la toucher ... non !...
Scène II
Le comte de San Lucar, Seigneurs et Pages, Dona Béatrix, Griselda
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