L`Enlèvement au Sérail

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L’Orchestre Philharmonique du Maroc
La Compagnie Française de l’Opéra { l’Opérette
présentent
Grâce au soutien du Crédit du Maroc
Dossier de Presse
Pour toute demande d’interview, merci de contacter Caroline Saunier au 06 46 102 102
CONTACTS PRESSE :
Orchestre Philharmonique du Maroc
Crédit du Maroc
Caroline SAUNIER – [email protected] – 06 46 102 102 / Houda CHRAIBI – [email protected] – 06 65 280 338
L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE PRESENTE UNE PRODUCTION MONDIALE SON
8EME OPERA : TOSCA, DE PUCCINI, dans une mise en scène « historique et grandiose
». Cet opéra en 3 actes sur un livret de Victorien Sardou est probablement l’un des plus
connus de son auteur, Puccini, avec la Bohème ou encore Madame Butterfly. Plus de
60 choristes et chanteurs seront sur scène, accompagnés par les musiciens de
l’Orchestre Philharmonique du Maroc dirigé par Benoît Girault, sur une mise en scène
de Jean-Marc Biskup. Pour cette production originale, l’OPM s’est adjoint les
immenses talents de Jean-Philippe Lafont (plusieurs fois prîmé aux Victoires de la
Musique), dans le rôle de Scarpia et de Sandra-Lizz Carthagena dont c’est une prise de
rôle. Autre nouveauté : les spectateurs marocains pourront suivre l’intrigue sur des
prompteurs installés dans la salle, qui traduiront en français les chants et les dialogues
italiens. Tout ceci est rendu possible grâce au Crédit du Maroc, partenaire officiel de
cette production.
Enfin, fidèle à la vocation qu’il s’est fixé, l’Orchestre Philharmonique du Maroc a
souhaité élargir son public aux enfants et a donc mis en place un parcours
pédagogique adapté intitulé « l’Enfant Spectateur ». Ce parcours comprend une
préparation préalable avec divers ateliers, et rencontres, notamment la venue des
chanteurs dans les écoles et la rencontre entre les écoliers et l’équipe technique
(décorateurs, costumières, metteur en scène…).
Dates des représentations au Maroc
RABAT, THÉÂTRE NATIONAL MOHAMMED V :
Jeudi 14 avril 2011, 19h00 (répétition générale ouverte aux étudiants de – de
25 ans)
Samedi 16 Avr. 20h00 : Concert de GALA (concert privé en avant-première)
Lundi 18 Avr. 20h00 : Représentation Publique
Mardi 19 Avr. 20h00 : Représentation Publique
Prix des billets : entre 450 dh et 75 dh
Numéro de téléphone à communiquer sur vos articles :
06 65 70 00 00 - www.opm.ma
L’Orchestre Philharmonique du Maroc et les opéras
L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC a
été créé en 1996 par l’initiative de musiciens
marocains désireux de doter le Maroc d’une formation symphonique de qualité, à leur
tête le Président Fondateur et violon solo Farid BENSAID
Composé aujourd’hui de 80 musiciens, essentiellement marocains, sélectionnés parmi
les meilleurs diplômés des grands conservatoires marocains et européens, L’ORCHESTRE
OPM – TOSCA - Dossier de Presse - Avril 2011
PHILHARMONIQUE DU MAROC a atteint aujourd’hui la maturité qui lui permet de monter
la plupart des grandes oeuvres du répertoire.
Si l’opéra reste la forme musicale la plus développée de la musique classique et la plus
appréciée du grand public car elle allie musique, chant, danse et art dramatique, c’est
aussi un exercice très périlleux pour les orchestres symphoniques.
Depuis sa création, L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC a produit s’attache à
produire un opéra par an et ce depuis l’an 2000, année où l’Orchestre Philharmonique
du Maroc (OPM), avait produit La Traviata, opéra majeur de Verdi, en collaboration
avec l’Ambassade d’Italie. Le succès remporté par les 3 représentations alors données
à Rabat et auxquelles 4 000 spectateurs avaient assisté, avait conduit l’OPM à réitérer
l’événement en produisant un grand opéra annuel. L’apprentissage de cette technique
différente qui est celle de l’Opéra, où l’Orchestre se tient au second plan pour mettre
en valeur les chanteurs, et vient ensuite donner du rythme et de la couleur durant
certaines mesures ne fut pas aisé.
Depuis 2005, l’OPM a produit des opéras se grande envergure : Rigoletto en avril 2005
et L’enlèvement au Sérail en avril 2006, Carmen en 2007, Le Barbier de Séville en 2008,
Les Noces de Figaro en 2009, et enfin La flûte enchantée en 2010.
En 2011, l’OPM a souhaité présenter au public marocain un projet original qui s’inscrit
dans la continuité de la politique de développement initiée par l’Orchestre
Philharmonique du Maroc au bénéfice du public marocain. Par ses enjeux et par
l’ampleur de l’œuvre, TOSCA prend un caractère d’événement exceptionnel au Maroc
Eléments d’informations
Opéra en 3 actes de Giacomo Puccini
Sur un livret de Luigi Illica et Guiseppe Giacosa
D’après la pièce de Victorien Sardou
Produit par l’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU MAROC
En partenariat avec la Compagnie Française de l’Opéra à l’Opérette
Direction musicale : Benoît Girault
Mise en scène : Jean-Marc Biskup
Directeur artistique du projet : Janie lallande
Floria TOSCA : Sandra LIZ-CARTAGENA
Mario CAVARADOSSI : Eric SALHA
Le Baron SCARPIA : Jean-Philippe LAFONT
ANGELOTTI/SCIARONNE : Davide MURA
Le SACRISTAIN/Le GEOLIER : Thomas HUERTAS
SPOLETTA : Roberto CAPOVILLA
Avec la participation du Chœur National du Maroc er des élèves de l’Ecole
Internationale de Musique et de Danse (EIMD)
Durée : 3 heures entracte compris.
OPM – TOSCA - Dossier de Presse - Avril 2011
Une distribution inédite
Sandra LIZ-CARTAGENA
Issue d’une famille de musiciens, la soprano colombienne Sandra LIZ-CARTAGENA,
débute la musique { l’âge de six ans.
Elle fait ses débuts lyriques au Théâtre Colon de Bogota en 2000. Elle gagne en
octobre 2002 une bourse pour venir se perfectionner à Paris et obtient le Diplôme
d’Art Lyrique de l’Ecole Normale de Musique.
Elle est sélectionnée pour participer à de grands concours internationaux (Placido
Domingo’s World Opera Competition Operalia 2005-2007, Montserrat Caballé
2008). Montserrat Caballé qui l’avait repérée lors d’une master class, l’invite pour
faire l’ouverture d’un concert de jeunes talents dans la série « Las voces de
Montserrat Caballé » { l’auditorium de Saragosse, en Espagne.
Dès juin 2004, elle se produit en France dans les rôles de Marguerite dans Faust
(Gounod), Micaela dans Carmen (Bizet), Vitellia dans La Clemenza di Tito (Mozart),
le rôle titre de Alcina (Haendel), puis le rôle-titre de Mireille (Gounod), Violetta
dans La Traviata (Verdi)…
Sandra LIZ-CARTAGENA se produit régulièrement dans des festivals en France et à
l’étranger et aborde un répertoire varié, de l’oratorio { l’opéra en passant par la
mélodie. Elle participe à de nombreuses émissions de télévision et de radio en
France et { l’étranger, et a enregistré un CD pour Radio France dans les «
Liebeslieder- Walzer op.52 » de J. Brahms.
L’été 2009, Sandra LIZ-CARTAGENA chantera les rôles titres de La Traviata (Verdi)
et le rôle de Marguerite dans Faust (Gounod). Elle participera également à un
récital dédié au Bel Canto avec l’orchestre de chambre de Barcelone sous la
direction de Ricardo Estrada à Barcelone et effectuera début 2010 une tournée en
France dans le rôle-titre de La Veuve Joyeuse (Lehar).
Eric SALHA
Dès son adolescence, Eric Salha se tourne vers le chant : il fait partie de divers
chœurs d’hommes du Pays Basque.
En 1991, il intègre les Chœurs de l’Armée Française et y découvre l’opéra en
participant notamment aux productions de « Faust » (Gounod) à Paris et
« Lohengrin » (Wagner) à Montpellier.
Il commence alors des études musicales au Conservatoire de Musique de Tarbes et
obtient une médaille d’or et une mention « très bien », qui lui permettent d’accéder
au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Il participe à plusieurs productions pour l’Opéra Bastille telles que Gianni Schicchi
(Puccini), les Quatre Rustres (Ferrari), Monsieur Choufleuri et Pomme d’Api
(Offenbach.
En 2007, il a tenu les rôles de Don José dans Carmen (Bizet) au Grand Théâtre de
Limoges, Candide (Bernstein) dans le rôle du Gouverneur { l’opéra de Rouen, Le
Pays du Sourire (Lehar) dans le rôle de Sou Chong, La Veuve Joyeuse (Lehar) dans
le rôle de Camille, Concerts Viennois avec l’orchestre de Douai, sous la direction de
B.Membrey,
Il vient d’interpréter le rôle de Don José dans Carmen dans plusieurs festivals
réputés en Espagne et en tournée française pour Opéra en plein air spectacle
retransmis par la télévision française.
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Jean-Philippe LAFONT
Jean Philippe Lafont suit ses études musicales dans sa ville natale, Toulouse, avant
d’intégrer l’Opéra Studio de l’Opéra National de Paris. Son professeur Denise
Dupleix, depuis toujours, l’accompagne dans sa carrière.
Il débute très rapidement sur les grandes scènes françaises, Opéra National de Paris
et Châtelet, Capitole de Toulouse, Opéras de Nice, Marseille, Bordeaux, Lyon,
Montpellier, Aix-en-Provence, Chorégies d’Orange, et embrasse aussitôt une carrière
internationale, notamment à Amsterdam, Vienne, Monnaie de Bruxelles, Liège ,
Scala de Milan, Barcelone, Madrid, Rome, Florence, Arènes de Vérone, Festivals de
Bayreuth et Salzbourg, Carnegie Hall et Metropolitan de New York ainsi qu’{
Chicago, sous la baguette de chefs d’orchestre prestigieux tels que G. Prêtre, G.
Bertini, C. Davis, J. Conlon, C. Dutoit, Sir J.E. Gardiner, F. Layer, L. Maazel, E. Pidò, S.
Ozawa, M. Plasson, A. Pappano, M. Soustrot, P. Steinberg, B. de Billy.
Considéré comme l’un des interprètes majeurs du grand répertoire de baryton, JeanPhilippe Lafont chante régulièrement les rôles-titres de Wozzeck, Falstaff, Macbeth,
Rigoletto, Gianni Schicchi, Guillaume Tell, Nabucco, ainsi que Barak (La Femme sans
Ombre), Leporello (Don Giovanni), Méphistophélès (La Damnation de Faust), Golaud
(Pelléas et Mélisande), Grand Prêtre (Alceste), Thoas (Iphigénie en Tauride), Tonio (I
Pagliacci), Hérode (Hérodiade), Sancho (Don Quichotte), Quatre Diables (Les Contes
d’Hoffmann), Jack Rance (La Fanciulla del West), Scarpia (Tosca), Grand Prêtre
(Samson et Dalila), Iokanaan (Salomé), Oreste (Elektra), Amonasro (Aïda), Iago
(Otello), Barnaba (La Gioconda), Garde-chasse (La Petite Renarde Rusée) etc. Depuis
sa participation (Lohengrin) en 1999 et 2002 au Festival de Bayreuth, il s’impose
dans les rôles germaniques tels qu’Amfortas (Parsifal), Telramund (Lohengrin - qu’il
chante { l’Opéra de Paris en 2007 sous la direction de V. Gergiev et aux côtés de B.
Heppner), le Hollandais (Le Vaisseau Fantôme).
Davide MURA
Né à Sassari en Sardaigne, Davide Mura est une des jeunes basses italiennes les
plus prometteuses de sa génération. Il débute en 2006 au Théâtre Verdi de Sassari
dans le rôle de Colas de « Bastien et Bastienne » de Mozart. Il joue ensuite Masetto
et le Commandeur dans le « Don Giovanni » mis en scène par le célèbre metteur en
scène italien Beppe di Tomasi.
Il a mis également à son répertoire le Comte Ceprano de « Rigoletto » pour le
Festival de Diano di Castello et Benoît dans « La Bohème » pour le Festival de
Milan.
L’année 2011, il débutera dans le rôle de Coline de « La Bohème » à Florence dans
la mise en scène de Jean-Marc Biskup.
Thomas HUERTAS
Thomas HUERTAS découvre la musique à travers le piano, puis étudie le chant
auprès de Roger Soyer et de Malcolm Walker du Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris.
Il chante ses premiers rôles de soliste { l’Opéra-théâtre de Limoges sous la
direction de Guy Condette.
C'est en compagnie qu'il se forge une expérience plus approfondie de la scène et
élargit son répertoire grâce notamment à la Compagnie Française de l'Opéra à
l'Opérette de Jean-Marc Biskup et Michel de Carol, sur des scènes aussi
OPM – TOSCA - Dossier de Presse - Avril 2011
prestigieuses que le Théâtre Sébastopol de Lille, le Théâtre Fémina à Bordeaux, le
Théâtre Municipal du Mans, le Palais des Festivals de Cannes, le Palais des Congrès
de Nantes ou de Nice… On a pu l'entendre dans Figaro dans les Noces de Figaro de
Mozart, Moralès et El Dancaïre dans Carmen de Bizet, le Grand Prêtre de Baal dans
le Nabucco de Verdi, Fiorello dans le Barbier de Séville de Rossini. Il a également
été Wagner dans le Faust de Gounod, il dottore Grenvil dans La Traviata de Verdi...
Il ne néglige guère l’opérette en abordant des rôles comme Gardefeu dans la Vie
Parisienne d’Offenbach, Lérida dans La Veuve Joyeuse de Lehar…
Roberto CAPOVILLA
D’origine italienne, Roberto CAPOVILLA commence ses études musicales par le
piano au Conservatoire de Padoue avant de se tourner vers le chant ; il
collabore avec des ensembles de musique classique et participe régulièrement
à des concerts de musique baroque.
A son arrivée en France, il intègre le Conservatoire de Bobigny où il obtient une
médaille d’or de chant. Il perfectionne ensuite sa technique avec le ténor
Georges Gautier de l’Opéra de Paris avec lequel il prépare les rôles de second
ténor du répertoire.
Il a notamment interprété Lionel dans « Martha », Pinkerton dans « Buterfly »,
Turiddu dans « Cavalleria Rusticana », le Messager dans « Aïda », Abdallo dans
« Nabucco », Matteo Borsa dans « Rigoletto », Gastone dans « La Traviata »,
Remendado dans « Carmen », Arturo dans « Lucia »…
Note d’intention de Jean-Marc Biskup, metteur en scène
« Tosca n’est pas seulement un opéra historique ou politique. C’est
avant tout un drame passionnel triangulaire dont Floria Tosca est la
victime. Sa passion pour Mario, son attirance inavouée pour Scarpia,
sa jalousie maladive et surtout son statut de Diva reconnue vont la
pousser à vivre les évènements comme « au théâtre » dans un drame
dont elle sera l’héroïne principale. L’habitude de Floria Tosca
d’extérioriser, pour ne pas dire «théâtraliser » ses faits et gestes va la
conduire jusqu’au meurtre et au suicide. Elle va agir avec une
grandiloquence qui la poussera à mettre en scène les évènements avec
une minutie et une précision toute théâtrale ; mais elle ne s’apercevra
pas que le jeu est faussé et qu’elle met elle même en scène sa propre
mort et celle de l’homme qu’elle aime.
Cet opéra ne peut s’exprimer dans toute sa violence et sa force
dramatique que si on le représente dans son cadre historique et
culturel.
Un des personnages principaux est la ville de Rome, elle même, dans toute sa majesté
et sa puissance évocatrice.
Etant moi-même de culture italienne et ayant effectué de longs séjours à Rome et
connaissant les lieux même de l’action, je souhaite donner une place importante dans
ma mise en scène à son cadre romain.
Il me semble important également de respecter le style vestimentaire du début du
19ème siècle et de dessiner une Floria Tosca dans la lignée des grandes tragédiennes
du passé de Sarah Bernhardt, dans le drame de Victorien Sardou, à Maria Callas.
OPM – TOSCA - Dossier de Presse - Avril 2011
Un aspect important à respecter également le contexte religieux : Rome est le siège de
la Chrétienté, le premier acte se situe dans l’église Sant’ Andrea della Valle et culmine
par le fameux Te Deum, Scarpia est un bigot hypocrite et agit en conséquence, le
3eme acte débute par une grande envolée des cloches des églises romaines……
Je pense que Tosca n’est pas un opéra que l’on peut présenter dans une mise en scène
minimaliste.
Les personnages principaux, Tosca et Scarpia en particulier, ne peuvent s’exprimer
dans leur violence et trouver leur vérité théâtrale que dans le décor que nous avons
défini : une Rome puissante marquée par l’Art, la Religion et sous l’empreinte et le
mystère d’une ville hors du commun. »
Jean-Marc BISKUP
Repères biographiques
Giacomo Puccini (1858-1924)
Giacomo, deuxième du nom, est né le 22 décembre 1858 à Lucques dans une
famille aisée, mais non fortunée. Il était le premier garçon d’une famille de sept
enfants, cinq sœurs aînées et un frère, de cinq ans son cadet. Il poursuivit à une ou
deux exceptions près les mêmes études musicales que ses illustres aïeux.
Il est issu d'une famille de longue tradition musicale dans laquelle cinq générations
de musiciens se sont succédé : tous musiciens d'église et connus par les
nombreuses compositions des Tasches. On compte trente-deux œuvres { leur actif.
Après la mort de son père, qui survient alors qu'il n'a que cinq ans, il est envoyé
auprès de son oncle Fortunato Magi pour étudier; celui-ci le considère comme un
élève peu doué et indiscipliné.
Par la suite, il devient organiste à l'église. L'inspiration pour l'opéra lui vient
seulement lors d'une représentation de l'Aïda de Verdi qu'Angeloni, un de ses
professeurs au conservatoire, lui fit découvrir lors de la représentation à Pise le 11
mars 1876. De 1880 à 1883, il étudie au conservatoire de Milan, où il est l'élève
d'Amilcare Ponchielli et d'Antonio Bazzini.
En 1882, Puccini participe à un concours d'écriture lancé par la maison Sonzogno
en 1883, pour un opéra en un acte. Bien qu'il ne remporte pas le prix avec Le Villi,
ce premier opéra sera représenté en 1884 au Teatro Dal Verme de Milan, grâce à
l'aide de Ponchielli et Ferdinando Fontana, et contribuera à attirer l'attention de
l'éditeur Ricordi qui lui commandera un nouvel opéra, Edgar.
C'est à cette époque que Puccini rencontre Elvira Gemignani (24 ans) qui
deviendra sa femme et lui donnera un fils, Tonio. Malheureusement, Elvira est
mariée... ce qui ne l'empêche pas de tenter sa chance. Le mari, peu soupçonneux et
souvent absent, ne se méfie pas du jeune homme qui accepte avec joie de donner
des cours de piano à l'épouse quand elle le lui demande (Puccini, après le succès
des Villi, commence à se faire une excellente réputation). Les deux "tourtereaux"
dissimulent mal leur liaison, de sorte que tout Lucca est au courant du scandale
sauf le mari trompé.
Le climat devenant lourd cependant, Puccini achète une villa à Torre del Lago (bien
appartenant aujourd'hui à la petite-fille du compositeur), où il résidera la plus
grande partie de sa vie, accompagné d'Elvira. Aussi, la critique sera-t-elle assez
ironique lorsqu' Edgar, son deuxième opéra, sera représenté (avec succès),
puisque l'intrigue présente beaucoup de points communs avec cette aventure
vaudevillesque.
OPM – TOSCA - Dossier de Presse - Avril 2011
Son troisième opéra, Manon Lescaut, fut non seulement un succès, mais également
le point de départ d'une collaboration fructueuse avec les librettistes Luigi Illica et
Giuseppe Giacosa, qui travaillèrent avec lui sur les trois opéras suivants.
En 1896, il compose un opéra, La Bohème adapté des Scènes de la vie de bohème
d’Henri Murger. Il est considéré comme l'un des meilleurs opéras romantiques.
Bien qu’il contienne certains des airs les plus populaires de son répertoire, ses
audaces harmoniques et dramatiques, tranchant avec le sentimentalisme de Manon
Lescaut, ne parvinrent pas à séduire le public de la première qui a lieu le 1er
février (malgré la direction irréprochable d'Arturo Toscanini). Les représentations
suivantes assurèrent cependant au compositeur un succès mondial (sauf auprès
des critiques qui préférèrent l'année suivante la version, au demeurant fort bonne,
de Leoncavallo aujourd'hui supplantée par celle de Puccini), qui ne fut pas
démenti.
En 1900, Tosca, représente pour Puccini la première approche du vérisme ;
l'œuvre est marquée par la ferveur nationaliste, mais elle relate un drame
amoureux sans s’engager sur le terrain idéologique comme les opéras de Verdi.
Le contraste entre La Bohème et Tosca est tel que Puccini essuie un cinglant revers.
Heureusement, lorsque Toscanini reprend l'ouvrage, le succès est au rendez-vous
L'activité du compositeur ralentit et, en 1903, il est blessé à la suite d'un accident
de voiture qui le rendra boiteux.
En 1904, Madame Butterfly (sur une nouvelle de David Belasco) fut accueilli avec
une grande froideur lors des premières représentations, bien qu'il soit
remarquablement orchestré et dirigé par Cleofonte Campanini. Cela ne
l'empêchera pas de devenir un autre de ses grands succès.
En 1906, un de ses librettistes, Giacosa, meurt.
En 1909, éclate un scandale : sa domestique se suicide par empoisonnement pour
avoir été accusée par Elvira Gemignani, d'avoir eu une relation avec lui, ce qui est
probable.
En 1910, il compose La fanciulla del West, premier opéra créé au Metropolitan
Opera de New York ; l'œuvre est dirigée par Toscanini ; elle présente une richesse
orchestrale et harmonique sans égales dans l'œuvre de Puccini. Malheureusement,
le succès immédiat du public (et, fait rare, également des critiques) ne se confirme
pas : le thème du Far West, l'audace de son écriture et, étrangement, son « happy
end », déroutent le public et les critiques. Il faudra toute la volonté d'artistes
comme Dimitri Mitropoulos, Placido Domingo, et de musicologues désireux de
dépasser les clichés, pour faire sortir cette œuvre remarquable de l'oubli.
Il trittico est créé en 1918. Ce triptyque est composé de trois opéras réunis par le
style Grand Guignol parisien : un épisode d'horreur Il Tabarro, une tragédie
sentimentale Suor Angelica et une farce ou comédie Gianni Schicchi. Des trois,
Gianni Schicchi devient le plus populaire.
Son dernier opéra, Turandot écrit en 1924 reste inachevé ; les deux dernières
scènes en seront complétées par Franco Alfano. Hélas, ce finale est très contesté de
nos jours car Puccini avait rêvé pour le duo final de quelque chose d'inédit et
fantastique (On mesure, quand on entend le splendide Nessun dorma où le dernier
air de Liù Tanto amore, segreto, l'étendue de la perte qu'a causé le cancer du
compositeur). Alfano, bon compositeur pourtant, n'a pas le génie de son maître, il
est donc compréhensible que l'on ne dirige aujourd'hui qu'une version écourtée du
final. En 2001, un nouveau final sera réalisé par Berio. Puccini meurt à Bruxelles en
1924, des suites cardiaques dues à son cancer de la gorge.
OPM – TOSCA - Dossier de Presse - Avril 2011
Les contemporains célèbres de PUCCINI
-
Les musiciens
Les écrivains
Les inventeurs
Johan Strauss (1825-1924).
Johannes Brahms (1833-1897)
Piotr Ilyitch Tchaikovsky (18401893)
Charles Gounod (1818-1893). Franz Liszt (1811-1886)
Richard Wagner (1813-1883)
Verdi (1813-1901)
Alphonse Daudet (18401897)
Robert-louis Stevenson
(1850-1894)
Victor Hugo (1802-1885)
Charles Dickens (18121870)
Louis Pasteur (1822-1895)
Marie Curie (1867-1934)
Thomas Edison (18471931)
Les poètes
Arthur Rimbaud (1854-1891) -
Les peintres
Vincent Van Gogh (18531890)
Edouard Manet (18321883)
Modigliani (1884-1920)
Gauguin (1848-1903)
Renoir (1841-1919)
Claude Monet (1840-1926)
Les Hommes Politiques
Otto Von Bismarck (18151898).
Sadi Carnot (1857-1894)
Abd El Kader (1808-1883)
Karl Marx (1832-1883)
Lénine (1870-1924)
La Reine Victoria (18191901)
Georges Clémenceau (18411929)
L’histoire
Acte 1
Angelotti, un républicain qui vient de s’évader de la prison du Château Saint’ Ange, se
réfugie dans l’église de Sant’ Andrea della Valle, où Mario Cavaradossi achève un tableau
représentant Marie Madeleine. L’artiste en peignant cette « beauté » inconnue pense à
Tosca, une célèbre diva, qui est sa maîtresse.
Lorsqu’Angelotti sort de sa cachette, Cavaradossi lui offre son aide. C’est alors
qu’arrive Tosca. Angelotti court se cacher. Tosca propose à son amant de la retrouver
après son concert du soir mais laisse exploser sa jalousie en reconnaissant dans le
portrait de Marie Madeleine la Marquise Attavanti, sœur d’Angelotti. Cavaradossi
l’assure de son amour et la persuade de partir. Angelotti réapparait.
Soudain une salve de canon annonce son évasion, Mario Cavaradossi lui offre
généreusement asile dans sa villa. Le prisonnier évadé doit se déguiser en femme
grâce aux vêtements qu’a cachés pour lui dans la chapelle, sa sœur la Marquise
Attavanti.
A la poursuite du fugitif, Scarpia, le chef de la police ne trouve dans l’église qu’un
éventail oublié dans sa fuite. Lorsque Tosca revient sur les lieux, Scarpia la provoque
en déclarant que le portrait est celui d’une femme de mauvaise vie et dispose
l’éventail en évidence. Furieuse Tosca se rend dans la villa de Cavaradossi suivie par les
agents de Scarpia.
Tandis qu’un Te Deum célèbre la victoire des royalistes sur Napoléon, Scarpia rêve de
conquérir Tosca.
Acte 2
OPM – TOSCA - Dossier de Presse - Avril 2011
Dans le Palais Farnèse, Scarpia soupire après Tosca. Le prisonnier évadé n’a pas été
retrouvé mais on lui amène Cavaradossi. Interrogé sur Angelotti, il prétend ne rien
savoir. On l’emmène dans une autre salle.
Lorsque Tosca se présente, elle refuse de coopérer mais les plaintes s’intensifient, elle
souffre pour Mario, ses cris de douleur la font céder et elle finit par révéler la cachette
d’Angelotti.
Cavaradossi, se sentant trahi par sa maîtresse, est soulagé d’apprendre la défaite des
royalistes et crie « Victoire ! ». Scarpia furieux ordonne son exécution puis annonce à
Tosca que si elle veut sauver la vie de son amant, elle doit se donner à lui.
Apprenant qu’Angelotti « s’est suicidé », elle accepte finalement les conditions de
Scarpia mais insiste pour que son amant soit libéré. Scarpia lui affirme qu’après un
simulacre d’exécution, ils pourront s’enfuir. Il signe leur sauf-conduit, puis se jette sur
Tosca pour l’embrasser, alors Tosca le poignarde en plein cœur avec ce cri : Questo é il
bacio di Tosca ! – voila le baiser de Tosca !
Acte 3
Quelques heures plus tard attendant son exécution au château Saint-Ange,
Cavaradossi pleure désespéré de quitter sa chère Tosca. Elle surgit soudain, munie du
sauf-conduit. Très vite elle raconte à son amant comment elle a assassiné Scarpia. Elle
lui dit qu’une voiture les attend mais qu’il doit se prêter d’abord au simulacre de son
exécution qui se fera avec des balles à blanc. Les deux amants entament alors un
émouvant duo d’amour et imaginent leur futur radieux.
Cavaradossi est conduit sur la terrasse du château et le peloton fait feu. En le voyant
tomber, Tosca lui souffle de faire le mort jusqu’à ce que les soldats soient partis.
Puis elle comprend avec horreur qu’il est vraiment mort. Devant les officiers venus
l’arrêter, elle enjambe le parapet et se jette dans le vide en criant : O Scarpia, avanti a
Dio ! – O Scarpia, rendez-vous devant Dieu !
Si vous souhaitez en savoir plus…
Contactez Caroline Saunier (06 46 102 102)
OPM – TOSCA - Dossier de Presse - Avril 2011
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