BRGM BRGM - Antilles COMMUNE DE VIEUX-HABITANTS Aménagement de l'Etang Etude de sol Rapport R 32237 ANT 4S 91 Par Ch. PERRIN et JL. FOUCHER Février 1991 Zones d'aménagement de l'Etang Etude de sol R 32237 ANT 4S 91 Février 1991 RESUME La commune de Vieux-Habitants envisage l'aménagement de la zone de l'Etang Roland. Ce site, actuellement marécageux ou arable, aurait alors une vocation touristique affirmée par le reprofilage de l'étang et des ravines s'y déversant. Une marina d'un tirant d'eau 3 mètres serait installée avec des commerces, hôtels, restaurant,... autour du bassin (dans des immeubles R + 2 + C). La mairie de Vieux-Habitants a alors confié à l'Agence régionale des Antilles du BRGM une étude de sol complète. Le site géologiques : se situe aux confins de trois influences - dépôts marins, issus de la mer des Caraïbes (sables et galets) ; - alluvions fluviatiles meubles et compressibles, issues de la grande rivière de Vieux-Habitants, des ravines proches et de l'Etang Roland ; - formations volcaniques, à des degrés d'altérations variés, originaires de la chaîne axiale ou de la chaîne de Bouillante. La campagne de reconnaissances était composée de : - puits à la pelle mécanique (30) ; sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd (25) ; sondages au pénétromètre statique lourd (8) ; sondages carottés (3) ; sondages destructif avec essais prèssiométriques tous les mètres (1) ; - essais de laboratoire (sur 4 échantillons) ; Ces méthodes, nombreuses et variées, ont montré la diversité et la variabilité des faciès en place. Une couche meuble est détectée sur l'emprise du bassin et des bâtiments alentour. Cet horizon compressible connaît diverses origines (fluviatile-marine, marécageuse, altération volcanique,...). En termes de constructibilité, l'existence de cette couche impose la construction des bâtiments R + 2 + C sur fondations profondes de type pieux et de travaux préliminaires (type préchargement) pour la construction des bâtiments RdC et R + 1. Seuls pourraient fondations avec trois quelques ouvrages situés à proximité du verger être construits sur semelles superficielles ou sur mixtes semelles/pieux sur les empilements des galets réserves : - décapage systématique de la terre végétale ; - purge des poches argileuses et substitution par un remblai de qualité ou par un gros béton ; - coulée de gros béton sur les empilements de galets afin de mieux répartir les contraintes sous les semelles. Nous rappelons le contexte particulièrement hostile de la Guadeloupe pour les risques naturels. Le projet doit être conforme aux normes parasismiques (PS69 révisées 82) et paracycloniques (NV65 révisées 87). Nous recommandons de plus l'application des recommandations AFPS 90 et insistons sur l'exposition du site aux phénomènes tels que marée cyclonique, raz-de-marée sismique,... Par Ch. PERRIN et JL. FOUCHER TABLE D E S MATIERES 0 - PREAMBULE 1 - INTRODUCTION 2 - CONTEXTE 3 - NATURE DES RECONNAISSANCES ET RESULTATS 3.13.2 3.3 3.4 3.53.4- Puits à la pelle Sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd Sondages au pénétromètre statique lourd Sondages carottés Sondage pressiométrique Essais en laboratoire 4 - INTERPRETATION 4.1- Nature des matériaux à excaver 4.1.1 - Pôle de la Marina 4.1.2 - Pôle de l'étang existant et de la digue intérieure 4.2 - Fondation des ouvrages prévus 4.2.1 - Méthodes de calcul 4.2.1.1 - Capacité portante 4.2.1.2 - Tassements 4.2.2 4.2.3 4.2.4 4.2.5 4.2.6 4.2.7 4.3- - Pôle 1 - Pôle 2 - Pôle 3 - Pôle 4 - Pôle 5 - Pôle 6 Conditions de constructibilité dans les autres zones 4.3.1 - Pôle 7 5 - CONCLUSIONS FIGURES DANS LE TEXTE Figure 1 Plan de situation (échelle 1/25.000) Figure 2 Plan d'implantation des reconnaissances dans le bassin de la Marina et zonation interprétative des matériaux à excaver (échelle 1/750) Figure 3 Plan de zonation des pôles (échelle 1/5000) ANNEXES Annexe 1 : Plan topographique figurant les implantations des reconnaissances et l'interprétation pour les isobathes du terrain dur (échelle 1/2000) 4S ANT 6695 Annexe 2 : Coupes géologiques des puits à la pelle (Tl à T30) 4S ANT 6696 à 6700 Annexe 3 : Graphe des sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd (PD1 à PD25) 4S ANT 6701 à 6709 Annexe 4 : Graphes des sondages au pénétromètre statique lourd (PS3 à PS10) 4S ANT 6710 à 6719 Annexe 5 : Log des sondages carottés (SCI à SC3) 4S ANT 6720 à 6722 Annexe 6 : Log du sondage pressiométrique SP1 4S ANT 6723 Annexe 7 : Résultats des essais de laboratoire 4S AÎJT 6724 à 6728 0 - PREAMBULE Le site investigué comporte une partie agricole de bananeraies et d'élevage, et une partie marécageuse (autour de l'étang) d'accès délicat voire impossible pour un véhicule. Les reconnaissances initialement prévues ont été modulées en fonction des accès ; en particulier, les sondages ont eu lieu exclusivement sur les pistes de la bananeraie afin de ne pas endommager les cultures. D'autre part, l'inconsistance des terrains marécageux proches de l'étang a limité l'éventail des interventions possibles. 1 1 - INTRODUCTION La-commune de Vieux-Habitants envisage l'aménagement de la zone de l'Etang. Ce site, actuellement marécageux ou arable aurait alors une vocation touristique affirmée par le reprofilage de l'étang et des ravines s'y déversant et la mise en place d'une marina d'un tirant d'eau 3 mètres. Autour du bassin de mouillage seraient construits de nombreux établissements - commerces, hôtels, restaurants,... - dans des immeubles de niveau R + 2 + C. Pour ce projet, la mairie de Vieux-Habitants a confié à l'Agence régionale des Antilles du BRGM une étude de sol complète, axée dans trois directions principales : déterminer la nature des matériaux à excaver pour la marina, préciser les conditions de fondation des bâtiments projetés et évaluer les possibilités d'extension ultérieure du domaine de la marina, en termes de nature des matériaux en place, fondation et constructibilité. 2 2 - CONTEXTE Le site étudié se trouve au Nord du bourg de VieuxHabitants (cf figure 1). Le terrain de l'Etang connaît actuellement deux types d'occupation au sol : une zone sauvage et marécageuse correspondant aux abords de l'Etang et une zone agraire (culture de bananes, élevage caprin,...). Du point de vue géologique, cette confins de trois influences majeures : zone se situe aux les dépôts marins, issus de la mer principalement des sables et des galets ; des Caraïbes, - les alluvions fluviatiles vraisemblablement meubles et compressibles, provenant de la Grande Rivière de VieuxHabitants, accentués par l'écoulement de nombreuses ravines sur le terrain et bien sûr, la présence de l'Etang ; - les formations volcaniques, originaires de la chaîne axiale ou de la chaîne de Bouillante. 3 Figure 1 : Plan de situation (échelle 1/25.000e) R 32237 ANT 4S 91 3 - RECONNAISSANCES ET RESULTATS 3.1 - Puits à la pelle Sur l'ensemble du terrain, trente puits ont été excavés à l'aide d'une pelle mécanique de type tractopelle JCB (godet de 60 cm). La coupe géologique de chacun de ces puits (profondeur maximale : 3 mètres) a été relevée ainsi que le niveau (ou venue) d'eau : ces levés figurent en annexe 2 tandis que l'implantation des puits sur le terrain est indiquée sur le plan topographique présenté en annexe 1. Ces puits, répartis sur l'ensemble du terrain, permettent de préciser le faciès dominant dans les trois mètres subsurfaciques : - marin avec des galets et du sable grossier ; - fluviatile avec des argiles molles de dépôts, marécageux avec des argiles tourbeuses plastiques ; - volcaniques avec des éléments scoriacés et des blocs d'andésite. Il est cependant nécessaire de remarquer que même en cas de proéminence d'un des faciès, tous sont pour autant intimement mêlés. 3 . 2 - Sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd Les sondages au pénétromètre consistent à faire chuter une masse de 30 d'une hauteur de 0,75 m, sur une enclume tiges ; l'opérateur décompte le nombre de un enfoncement de 20 cm du train de tiges. dynamique mi-lourd kg, appelée mouton, vissée au train de coups nécessaires à Connaissant la section de la pointe conique (pointe perdue de 19,6 c m 2 ) , le nombre de coups est directement lié à la résistance de pointe, exprimée en bar. Cet appareil permet de mesurer des résistances de pointe jusqu'à 100 bar et plus. Vingt cinq sondages de ce type ont été effectués sur le terrain investigué. Leur implantation est indiquée sur le plan topographique de l'annexe 1, les graphes des sondages figurent en annexe 3. 4 3.3 - Sondages au pénétromètre statique lourd Le pénétromètre statique lourd, de marque GOUDA, permet de foncer une pointe de mesure avec un maximum de 10 tonnes de poussée. La résistance de pointe qc et le frottement latéral Qst des formations traversées sont mesurées tous les 20 cm. Les sondages sont menés au refus de l'appareil, soit par butée (sur une formation dure ou un bloc rocheux), soit par atteinte des limites de l'appareillage (frottement latéral sur le train de tiges supérieur à la poussée de vérins). Dix sondages de ce type ont été foncés sur le site, en des endroits permettant l'accès du camion 4 x 4 de 12 T porteur du matériel ; les sondages PSI et PS2 prévus dans une zone marécageuse n'ont pu être réalisés. L'implantation des sondages figure en annexe 1 ; leurs graphes de résultat sont présentés en annexe 4. 3.4 - Sondages carottés Trois sondages carottés, numérotés SCI à SC3, ont été réalisés sur le terrain. Leurs implantations sont les suivantes (indiquées plus précisément sur le plan en annexe 1) : - SCI : rive sud de l'Etang ; - SC2 : à proximité du verger ; - SC3 : à la conjonction de la ravine principale et de l'Etang. Sondages Altitude approximative de la tête de sondage Longueur de forage SCI + 1 m NGG 15 m SC2 + 2,2 m NGG 15 m SC3 + 1,6 m NGG 10 m Les sondages SCI et SC3, réalisés à proximité de l'Etang, présentent une couche d'argile brune molle et compressible de puissance environ 5 mètres. Les formations sous-jacentes témoignent de divers horizons géologiques et de leurs mélanges : SCI, plus proche de la mer des Caraïbes est composé à partir de - 5m/TN de galets puis de sables avec des rares éléments andésitiques. Quant à SC3, on trouve sous la couche d'argile une formation composée de blocs andésitiques dans une matrice sablo-argileuse noire. Le sondage SC2 a été effectué 5 au sein d'une poche d'argile, si l'on compare sa coupe géologique avec les résultats du sondage proche PD13 (ou encore avec les puits, plus éloignés, T25 et T12). L'horizon dominant de cette zone (empilement de galets andésitiques dans une matrice sableuse grisâtre) apparaît à - 2,30 m/TN. Les coupes géologiques détaillées figurent en annexe 5. Les différents carottages ont donné lieu à deux prélèvements d'APM pour essais en laboratoire, sur SCI entre -1,50 et - 2,00 m/TN, sur SC2 entre - 1,30 et - 1,80 m/TN. 3.5 - Sondage pressiométrique Un sondage destructif de 15 m avec essai pressiométrique tous les mètres a été effectué entre les puits T16 et T17. Il est noté SP1 et repéré sur le plan d'implantation en annexe 1. L'altitude approximative de la tête de sondage est de + 1,5 m NGG. Les courbes des valeurs prèssiométriques E (module pressiométrique) et Pi (pression limite), toutes deux exprimées en bar, figurent en annexe 6. Ce sondage met en évidence une formation meuble et compressible (Pi < 4 Bar), décrite à partir des boues de foration comme une tourbe sableuse jusqu'à 4,50 m puis un sable argileux boulant jusqu'à 8,50 m. A partir de - 9 m/TN, les essais montrent la présence d'un horizon plus compact même si les limites de la cellule de mesure Ménard ne sont jamais atteintes. La mesure effectuée à - 13 m/TN, montre la complexité du sous-sol et la variabilité des faciès : une passe peu consistante (E = 34 bar, Pi = 6 bar) est enfermée par des formations plus saines (E 100 bar, Pi 20 bar), décrites comme des blocs andésitiques altérées dans une matrice sableuse. 3.6 - Essais de laboratoire Quatre échantillons ont été testés en laboratoire. Deux sont issus des sondages carottés SCI (entre 1,50 m et 2, 00 m) et SC2 (entre 1,30 m et 1,80 m ) . Les deux autres ont été prélevés dans des puits à la pelle, T4 (profondeur moyenne : 0,50 m) et T17 (profondeur moyenne : 1,20 m ) . Les échantillons issus de SCI et T4 correspondent plutôt à des dépôts fins (argiles et tourbes). L'échantillon prélevé sur SC2 est plus représentatif des dépôts marins, tandis que T17 synthétise les matériaux altérés argileux (d'origine volcanique). 6 Tous les échantillons ont subi la même série d'essais : - teneur en eau ; - poids spécifique ; - granulométrie ; - limites d'atterberg ; - cisaillement UU ; - compressibilité à l'oedomètre. Les résultats complets des essais de laboratoire figurent en annexe 7. Les essais pratiqués sur ces matériaux argileux font apparaître leur caractère plastique et compressible, particulièrement sur SCI avec une teneur en eau W = 87 %, un coefficient de compressibilité C c = 1,1 et un indice des vides initial e Q = 3,3. 7 4 - INTERPRETATION 4 . 1 - Nature des matériaux à excaver 4.1.1 - Pôle de la Marina Le bassin de la marina a un tirant d'eau prévu de 3 m. L'altitude actuelle des terrains est d'environ + 1 m/NGG à + l,5m/NGG (la section Sud-Est du bassin a une altitude supérieure, avec un maximum à + 3,7 m/NGG). Ces niveaux actuels impliquent une excavation de 4 à 6,7 m de matériaux en place. Les puits T8 à T16 permettent de préciser la nature des matériaux pour les 2,5 m subsurfaciques. Les pénétromètres dynamiques effectués en ligne au centre du futur bassin visent à apprécier la consistance des formations en place et à situer la profondeur des horizons durs par rapport au niveau d'excavation final. Le sondage carotté SCI vient compléter ces informations sur une profondeur supérieure (15 m ) . Dans cette zone (cf figure 2 ) , 3 principaux types de sol ont été rencontrés. La figure 2 tente une zonation interprétative des 3 différents matériaux : - zone de dépôts fins ; - zone de dépôts marins (sables, galets) ; • - zone de matériaux altérés argileux. Dans la zone de dépôts fins qui se traduit sur le site par un terrain marécageux, non cultivé, l'accès par des engins mécaniques est délicat car la portance est insuffisante. L'excavation de ce secteur pourra être effectuée par une drague ou drageline, cette technique induisant des contraintes sur les lieux de refoulement. L'excavation de la zone au moyen d'une pelle mécanique (type marais) reste envisageable sous réserve de la réalisation préalable d'une plate-forme d'assise permettant la circulation des pelles et camions. Il conviendra de s'assurer de la tenue des berges pendant l'excavation. Le sondage PD6 indique un -4,50 m/TN soit vers - 2,20 m NGG. horizon résistant vers Dans la zone de dépôts marins composée par des sables argileux et des galets, l'excavation par pelle mécanique ne présente pas de contrainte de portance (sauf zone de concentration de sable et/ou d'argile). Toutefois, les matériaux auront tendance à plager. Les talus des berges devront être maintenus et protégés par des enrochements de 0/600 au moins en première approximation (avec filtre). Cette zone présente de fortes hétérogénéités dues aux diverses concentrations de galets et à la présence de poches argileuses. 8 Dans la zone de matériaux altérés argileux Les matériaux sont peu résistants, d'après le sondage PS7; le niveau résistant est atteint vers - 4 m/TN soit - 1 m NGG. L'horizon résistant peut être constitué par des boules et galets comme probablement lors du sondage PD11 (butée très rapide). Cette zone étant composée de matériaux de nature et d'origine différente (sable, argile, galets ?) la protection et le soutènement des berges peuvent s'envisager avec une protection par enrochement. L'excavation à la pelle mécanique nous semble envisageable moyennant les précautions d'usage avec les matériaux argileux peu résistants et sensibles à l'eau. 4.1.2 - Pôle de l'Etang existant et de la digue intérieure Cette zone a été investiguée à l'aide des puits Tl à T6, et des sondages PD2 - PD3. Il résulte que cette zone est constituée par une couche de matériaux tourbo-argileux très compressible d'une épaisseur d'au moins 2,4 m avec à la base des blocs rocheux/ou alluvions (T2, T3, T10). Sur le fond de l'Etang, les reconnaissances PD3 et T5 indiquent la présence d'un horizon plus résistant composé, probablement par des matériaux d'altération ou de dépôt (blocs) vers - 1,8 à - 2 m/TN. Les matériaux composant cette zone sont, en surface de nature tourbo-argileuse et compressible. L'excavation par des moyens terrestres devra tenir compte des contraintes de portance insuffisante et de stabilité des talus. La viabilisation des terrains nécessitera la mise en oeuvre d'un remblai de qualité mais avec des tassements importants. Pour éviter les tassements, une substitution des matériaux compressibles sur 2 à 3 m environ peut être envisagée. Cette opération doit être engagée avant la réalisation des quais et/ou des protections de berge. Les protections des berges pourront être réalisées enrochement. Les difficultés à prévoir sont liées à stabilité des matériaux (tassement glissement). dimensionnement des enrochements sera défini par les notions crues et d'auto-stabilité. en la Le de L'épaisseur des matériaux mous va en augmentant vers la mer comme l'indiquent les essais. 9 La nature des matériaux vers - 3 m NGG dans la zone est du bassin n'est pas connue précisément (butée du pénétromètre), mais nécessitera des moyens d'excavation lourd car il s'agit de blocs, sable induré... Des reconnaissances spécifiques devront être réalisées par puits à la pelle hydraulique avec un bras d'au moins 5 m (problème de portance et d'accès) ou par sondage carotté. 10 4 . 2 - Fondation des ouvrages prévus Les ouvrages prévus implantés sur le plan-masse du 10/05/89 ont été répertoriés en pôles, numérotés de 1 à 7. La figure 3 est un plan de zonation de ces pôles (échelle 1/5000). 4.2.1 - Méthodes de calcul 4.2.1.1 - Capacité portante Dans les différents paragraphes qui suivent, correspondant aux divers pôles de construction relevés sur le plan masse du projet d'aménagement, la capacité portante est estimée à partir des sondages pénétrométriques. - Dans le cas des sondages au pénétromètre statique lourd, les calculs de portance sont menés, conformément au DTU 13 - 12, concernant les fondations superficielles. Pour une semelle superficielle de largeur B, de longueur L et d'encastrement D, soumise à une charge centrée, la capacité portante ultime s'exprime : % Kc = ^c'^ce'^ + ^-D = facteur de portance, dépendant de la nature du sol et des dimensions de la semelle ; q c e = résistance de pointe équivalente calculée à partir du sondage pénétrométrique sur une longueur de 1,5 B à partir de la base de la semelle ; is = coefficient minorateur tenant compte de l'inclinaison ^ = masse volumique du sol La capacité portante ultime est calculée avec les hypothèses: - encastrement égal a l'épaisseur de la semelle ; - inclinaison de la charge nulle ; - semelle superficielle en surface du terrain naturel, carrée de largeur 1 m. - sol superficiel soit de type I (sol argileux), avec K c = 0,22, soit de type II (sol sableux et graveleux), avec K c = 0,08. La capacité portante admissible est alors obtenue par : <3adm = (% ~ * D ) / 3 + * D - Dans le cas des sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd, l'évaluation de la capacité portante admissible q ac j m s'exprime: avec : q^ <3adm » <qd'20> résistance de pointe (en bar). 11 ^ n PROJET D'AMENAGEMENT TOURISTIQUE DE V* HABITANTS R 32237 AHT 4S 91 Ech: 1/5000 Figure 3 : Plan,de zonation des pôles - A partir du sondage pressiométrique, la capacité portante ultime est : *u = V p le* + *b Kp = facteur de portance ; P^e = pression limite nette équivalente ; if = masse volumique du soi, déjaugé partiellement le cas échéant ; D = encastrement des semelles Les hypothèses de calcul sont semblables sondages au pénétromètre statique lourd : au cas des - encastrement égal à l'épaisseur des semelles ; - inclinaison de la charge nulle ; - semelle superficielle en surface du terrain naturel, carrée de largeur 1 m. - sol superficiel argileux alors K = 0,8 Sadm = (lu " fa>/3 + ^D 4.2.1.2 - Tassements Les amplitudes des tassements primaires sont estimées à partir des essais de compressibilité à l'oedomètre. La formule d'évaluation est la suivante : Ah = H.(eQ - e)/(l + e Q ) avec : Ah : amplitude des tassements primaires H : épaisseur de la couche compressible e Q : indice des vides initial e : indice des vides sous la contrainte Sf Les évaluations des tassements seront effectuées à partir d'exemples de contraintes réelles appliquées au sol. Pour un bâtiment R + 2 + C : semelles : <T = 2 bar radier : T= 0,5 bar Pour un bâtiment R + 1 : semelles : T = 1 bar radier : ^"=0,2 bar 12 , Ces exemples de valeurs indépendamment des contraintes dans chaque cas précis. de contrainte sont choisis admissibles q ^ ^ déterminées En l'absence d'essais oedométriques sur une zone précise, les tassements seront estimés à partir du pénétromètre (statique exclusivement, le pénétromètre dynamique n'autorisant pas ce type de calcul). En effet, une méthode d'évaluation des tassements primaires à partir des essais au pénétromètre statique lourd, a été élaborée par LAREAL et GIELLY (INSA Lyon) pour les couches meubles détectées lors des sondages. La répartition des contraintes en profondeur est prise en compte avec les tables de Boussinesq. Cette formule s'écrit : Ah = H.(Ap /o4.qc) avec : Ah : amplitude des tassements primaires H : épaisseur de la formation meuble considérée Ap : charge apportée au terrain, corrigée par les tables de Boussinesq C^- : coefficient dépendant du sol en place (argiles plastiques^ = 2,5 ; sable #= 2) qc : résistance de pointe moyenne mesurée dans la formation meuble considérée. 4.2.2 - Pôle 1 : (barre d'immeubles R + 2 + C, entre l'étang et le chemin de la plage de l'Etang). Les formations rencontrées sur cette parcelle, située dans la zone marécageuse, sont fournies par les observations sur les puits T2 à T5, et leurs caractéristiques mécaniques déduites des sondages pénétrométriques PD1, PD2 et PD25. Le seul sondage au pénétromètre statique ayant pu être foncé sur l'emprise du bâtiment est le sondage PS3, en bordure Est de l'îlot (problèmes d'accès et de circulation dans le marécage pour le camion). Le sondage PS3, effectué en limite de marécage et en pied de butte, présente des résultats devant être considérés comme non représentatif vis-à-vis d'un sondage en plein marécage. Le calcul de portance sur PS3 donne : q ce = 12,6 bar ; K c = 0,22 (sols argileux) ; soit ^adm = °'9 13 bar ' Le sondage PD25, effectué au sein du marécage et sur l'emprise de l'immeuble projeté, fait apparaître une couverture d'argile marron très molle de 2,50 m ; l'enfoncement, facile du train de tiges sur 60 cm sans aucun coup porté, témoigne du caractère mou et plastique des argiles et prouve l'optimisme des résultats dus à PS3. Le sondage PD1, effectué côté RN1, présente une compaction de surface plus importante et une couverture argileuse molle jusqu'à - 2m/TN. Le sondage PD2, effectué côté Mer des Caraïbes, montre une portance à l'ouest de 2 bar et un risque de tassement moindre. Les tassements sont évalués à partir des essais oedométriques sur les échantillons T4 et SCI (prélevé sur l'autre rive du marécage). La hauteur présumée de la couche compressible est prise, égale à 2,50 m (hauteur notée sur PD25). Deux exemples de contrainte réelle au sol sont explorés pour ces bâtiments R + 2 + C : fondation sur semelles ou fondation sur radier général. Semelles T = 2 bar Radier q*= 0,5 bar T4 60 25 SCI 33 19 (tassements primaires exprimés en cm). En conclusion, la zone marécageuse devant accueillir la barre d'immeuble en R + 2 + C présente une couche d'argile marron plastique, organique et très molle. Eu égard au nombre de niveaux, à la faible portance estimée et aux tassements engendrés par cette formation meuble et compressible, nous préconisons la construction de ces bâtiments R + 2 + C sur fondations profondes de type pieux. Sous réserve de reconnaissances supplémentaires, une partie des immeubles situés à l'Ouest, côté Mer des Caraïbes, pourrait être fondée sur semelles superficielles, le sondage PD2 ayant montré une portance de 2 bar en surface dans cette zone (valeur importante ayant peut-être un caractère local dû à la proximité et à l'action du remblai du chemin de la plage de l'Etang). Il peut être économique d'implanter ces immeubles plus au Nord, sur la route existante, pour profiter des conditions de fondations meilleures. 14 4.2.3 - Pôle 2 : (club house des courts de tennis, zone Sud de l'Etang) Cette zone, aussi située dans le marécage de l'Etang, a été reconnue par un seul essai, PD3, vu la faible surface au sol de l'ouvrage et le niveau RdC supposé. Le sondage SC3, réalisé à proximité, sera aussi utile. La couverture argileuse, où la portance admissible est inférieure à 1 bar est ici d'environ 1,60 m d'épaisseur, avec une résistance de pointe nulle sur un mètre. Le train de tiges a buté à - 2,4 m/TN sur des blocs de pierre. Le sondage SC3 indique la nature géologique et surtout l'épaisseur de cette formation : il s'agit d'une argile brune molle à compacte suivant les niveaux, présentant quelques blocs andésitiques. La densification de ces blocs, nappés par une matrice sablo-argileux noire n'apparaît, sur SC3 qu'à - 4,60 m/TN ; ceci peut être considéré comme un niveau dur. La butée du pénétromètre dynamique ne correspond vraisemblablement pas à un horizon sain mais à la présence d'un bloc andésitique (à confirmer éventuellement par des fouilles vers - 2,50 m/TN en phase de travaux). Les risques de tassement sont importants vu l'enfoncement facile du train de tiges et le caractère très mou des argiles dans le marécage (voir Pôle 1). En conséquence, le terrain n'est pas, en l'état, apte à la construction de bâtiments RdC. Dans le cas supposé de bâtiments RDC, voire R + 1, nous recommandons le préchargement de la zone à construire par une couche de remblai sain (jfh = 1,8 t/m3) de 1,5 m de hauteur soit une contrainte appliquée de 2,7 t/m2 (ou 0,27 bar). Le délai de consolidation (de l'ordre de plusieurs mois) devra être scrupuleusement respecté et vérifié par un suivi régulier des tassements (contrôle topographique ou auscultation tassométrique). La construction pourra, dans ces conditions, être réalisée sur radier général. La solution des fondations profondes, ancrées vers - 5m/TN (dans les empilements de blocs d'andésite dans une matrice sablo argileuse), peut être envisagée mais ne nous semble pas justifiée eu égard au nombre de niveaux prévus et à l'emprise du bâtiment. 15 4.2.4 - Pôle 3: (ensemble d'immeubles R + 2 + C à l'Est du futur bassin de la marina et au Sud de l'actuelle ravine principale, affluent de l'Etang) Cette zone, actuellement occupée par des bananeraies, peut être jugée à partir des essais PS5, PS6, PS8, PD7 et des puits T7, T17, T18 et T19. Le sondage destructif avec essai pressiométrique tous les mètres SP1 est venu s'ajouter à ces premières reconnaissances. Les capacités portantes admissibles sont, à partir des sondages pénétrométriques : (ps5) Sadm = °'6 bar (PS6) q a( j m = 2,9 bar (effet de compaction de surface) (PS8) q a d m = 1,3 bar Le sondage pressiométrique SP1 indique : q a ^ = 0,4 bar. L'épaisseur de la couche meuble, décrite comme une argile tourbeuse gris-bleu plastique (accompagnée d'autres argiles molles) est de l'ordre de 8 mètres sur les sondages PS5 et PS8 (avec une résistance de pointe de 10 bar environ) et SP1 (avec une pression limite de 1 à 3 bar), 4 à 5 mètres pour les sondages PS6 (qc = 0,6 MPa) et PD7, réalisé dans la bananeraie. Cette couche meuble et compressible induit de forts tassements, évalués à partir de l'essai oedométrique sur le prélèvement de T17. e G = 1,2 H = 8 m Valeur de e Valeur de tassements (cm) Semelles (\= 2 bar) 0,96 87 Radier (<f = 0,5 bar) 1,14 22 Type de fondation La variation d'épaisseur de la formation meuble (de 4 à 8 m) implique des tassements différentiels de l'ordre décimétrique à métrique. La faible portance des sols et les valeurs excessives de tassements prévisibles, autant absolus (primaires) que différentiels nous conduisent à préconiser une solution de type fondations profondes pour la construction de ces bâtiments R + 2 + C, afin d'en assurer la stabilité et la pérennité. 16 4.2.5 - Pôle 4 : (ensemble en V de deux immeubles R + 1 au coin Sud-Est du futur bassin de la marina) Les sondages se référant à cette région sont PD8, PD9, PD10 et PD11, PS4 et PS7. Les matériaux superficiels sont connus grâce aux puits T20 et T21 principalement, T13 et T14 étant aussi utilisés puisque proches de la région étudiée. Les essais PS4, PS7, PD9, PD10 montrent la présence d'un horizon porteur à - 4 m/TN au plus ; les formations meubles sont des argiles molles, sableuse beige ocre jusqu'à - 1 m/TN, à éléments scoriacés et cailloux (même des blocs d'andésite dans le puits T21), puis marron et collante. Ces formations présentent des profils de résistances de pointe avec des passages fréquents inférieurs à 10 bar (soit une portance inférieure à 1 bar). Quant au sondage PD8, la formation meuble a une épaisseur voisine d'au moins sept mètres (limites de l'appareil atteintes avant la découverte d'un horizon porteur). Les sondages au pénétromètre statique, effectués sur les pistes, présentent des résistances de pointe en surface élevés de part la compaction des engins agricoles. Pour notre calcul de portance nous ne tiendrons pas compte de ces valeurs sur le premier mètre environ. •? Ainsi (PS4) q ^ =0,8 bar (PS7) q a ( M = 0,44 bar La formation meuble détectée lors de ces deux sondages entre - 1,5 et - 4 m/TN approximativement implique des tassements homogènes, de l'ordre du décimètre par bar appliqué en surface : Sondage PS4 PS7 Semelle ( <$ = 1 bar) Radier (tf"= 0,3 bar) 5,3 7,6 1,6 2,3 (tassements primaires minimaux en cm) La fondation sur semelle superficielle de ces ouvrages est possible avec un préchargement initial de la zone à2 construire, avec 1,5 à 2 m de remblai sain ( = 1,8 t/m ) soit une contrainte apportée au sol de 2,7 à 3,6 t/m2. L'évolution des tassements de la plate-forme devra être rigoureusement contrôlée par un suivi tassométrique et le délai de consolidation (durée prévisible supérieure à six mois) strictement respecté. La solution des fondations profondes peut être envisagée. 17 4.2.6 - Pôle 5 Ce pôle de construction a été reconnu par les sondages PS9 à PS12, PD13 à PD15 et les fouilles T22 à T25. Le sondage carotté SC2 a ensuite été réalisé, en complément, entre PSll et PD13. La confrontation des différents sondages montre clairement le passage d'un faciès de dépôts fluviatiles et de produits d'altération (PS 12, PD13 dans une moindre mesure PS9) à une dominante de dépôts marins d'empilements de galets dans une matrice de sable noir grossier. Le sondage SC2 met en évidence l'existence de poches argileuses au sein du faciès marin de sables et galets. Les capacités portantes admissibles sont : Sondages ^adm (bar> PS 9 PSIO PSll PS12 0,8 3,3 5,3 0,5 Les deux bâtiments situés au Sud n'ont montré lors des reconnaissances, que des formations de sables et galets (PSIO, PSll, PD4,...) pouvant servir d'horizon de fondation pour des semelles superficielles après purge de la terre végétale sur 20 cm au moins et coulée d'un gros béton afin d'uniformiser la répartition de contraintes sur l'empilement des galets. Sous ces réserves, la construction de ces deux bâtiments est possible sur fondations superficielles de type semelle du point de vue de la portance. Quant aux tassements, ils sont négligeables sur les empilements de galets (PSIO, PSll, PD4). Une attention particulière doit être accordée aux poches argileuses comme sur le sondage SC2. En effet, l'évaluation des tassements à partir de l'essai oedométrique de l'échantillon prélevé dans la poche argileuse donne, pour les bâtiments R + 2 + C prévus, l'ordre de grandeur des tassements différentiels : Mode de fondation Valeur de e Valeur de tassements (cm) Semelles (tf"= 2 bar) 1,08 15 Radier (<T= 0,5 bar) 1,14 6 18 Quant aux deux bâtiments situés au Nord dans ce pôle 5 (PS9, PS12), l'emploi de fondations mixtes pieux/semelles peut être envisagé. Ces bâtiments reposent en effet, d'après notre interprétation des essais, à cheval sur les faciès argileux d'une part, et sableux à galets d'autre part. Les formations marines (sables et galets) admettent, comme précédemment, des constructions sur fondations superficielles de type semelle, sous réserve du décapage de la terre végétale, de la purge des poches argileuses et de la mise en oeuvre d'un gros béton de blocage des galets. Les formations d'altération sont moins favorables à la construction : les portances admissibles sont inférieures à 1 bar et les tassements primaires sont estimés, à partir des sondages PS9 et PS12 (en l'absence d'essai oedométrique), à respectivement 3,6 et 13,2 cm pour une construction sur semelles chargées à 2 bar. La faiblesse de la portance ainsi que l'amplitude des tassements primaires, autant absolus que différentiels, imposent la construction sur fondations profondes de type pieux sur ce côté du bâtiment. Le bâtiment serait donc construit sur fondations mixtes pieux/semelles. Dans ce cas, les structures devront comporter des joints de rupture. Les fondations superficielles, coté faciès sableux, devront bénéficier des mêmes précautions que les deux bâtiments Sud (purge de 20 cm de terre végétale, substitution par un gros béton afin d'uniformiser la répartition de contraintes due aux semelles). 4.2.7 - Pôle 6 (bâtiment R + 1 à l'entrée du bassin de la marina) Cette zone a été testée par un sondage au pénétromètre dynamique mi-lourd PD12 ; les résultats sont à rapprocher du puits Tll, effectué à une trentaine de mètres. Le sondage PD12 traverse un horizon meuble jusqu'à - 1,5 m/TN avant de trouver un horizon porteur à partir de - 2 m/TN et de buter à - 3 m/TN. La comparaison de ces résultats avec la coupe géologique de la fouille Tll (Tll : empilement de galets à partir de -0,40 m/TN) montre la grande variabilité des faciès. 19 Les solutions proposées pour la construction des bâtiments sont au nombre de 3 : - préchargement de la zone à construire par une couche de remblai sain ( ù = 1,8 t/m3) de 1,5 à 2 m de hauteur, sauf une surcharge apportée au terrain de 2,7 à 3,6 t/m2 ; la mise en place d'un dispositif d'auscultation tassométrique et le respect du délai de consolidation des sols sous la charge du remblai avant la construction de l'ouvrage sur radier général ; - décaissement des deux mètres subsurfaciques, ancrage des semelles de 20 cm au moins dans l'horizon porteur, purge des cavités éventuelles et substitution par un gros béton, mise en place d'un remblai de qualité ("tuf" calcaire sain,...) ; - la troisième solution vise à profiter des horizons de fondation que constituent les empilements de galets situés au Sud de l'emplacement actuel. Le bâtiment, déplacé vers le Sud, pourrait alors être construit sur semelles superficielles en surface du terrain naturel (après décaissement de la terre végétale). Etant donné la grande et brusque variabilité des » faciès, ce ripage des bâtiments nécessite la confirmation de la présence d'empilement de galets à partir de sondages complémentaires. Ces deux dernières solutions permettent, pour l'ouvrage projeté, sous diverses conditions, des fondations superficielles de type semelle. 20 4 . 3 - Conditions de constructibilité dans les autres zones 4 . 3 . 1 - Pôle 7 Cette zone, reconnue par les sondages PD16, PD18, PD19, PD23 et PD24 ainsi que par les puits à la pelle T27, T29 et T30f est une région de dépôts fluviatiles, issus de la Grande Rivière de Vieux-Habitants et marins, provenant de la mer des Caraïbes. Les fouilles opérées dans cette zone, confirmées par le refus rapide lors des sondages pénétrométriques, montrent la présence, dès la surface, des galets décimétriques à métriques ("boules" rocheuses) dans une matrice sablo-argileuse grise ocre. Sur les abords de la rivière (PD23, PD24), la couverture meuble nappant les galets se fait plus importante, à cause de l'apport d'alluvions de la Grande Rivière de Vieux-Habitants. En termes de constructibilité, la fondation sur semelles superficielles est possible sur l'ensemble du terrain pour des bâtiments de niveau RdC + 1. L'implantation d'ouvrages à différents niveaux de plancher nécessite la mise en oeuvre d'études ponctuelles, surtout aux abords immédiats de la Grande Rivière, La capacité portante admissible est évaluée à 1,5 bar au moins. 21 5 - CONCLUSION Les reconnaissances mises en oeuvre sur le site, nombreuses et variées, ont montré la diversité et la variabilité des faciès rencontrés. Une couche meuble a été détectée sur une grande partie du terrain investigué (au Nord du verger). Cette formation connaît diverses origines - fluviale, marine, volcanique (altération), marécageuse,... -. L'interpénétration de celles-ci rend délicate leur zonation. Pour une synthèse d'ordre global, une interprétation des isobathes du terrain "dur" est donnée sur le plan d'implantation en annexe 1 (sans distinction des faciès). L'existence de cette couche meuble tout autour du futur bassin de la Marina impose la construction des bâtiments R + 2 + C sur fondations profondes de type pieux et des travaux préliminaires (type préchargement) pour la construction des bâtiments RDC, voire R + 1. Seuls quelques ouvrages situés à proximité du verger pourraient être construits sur semelles superficielles ou sur fondations mixtes semelles/pieux sur les empilements des galets avec trois réserves : - décapage systématique de la terre végétale ; - purge des poches argileuses et substitution par un remblai de qualité ou par un gros béton ; -rcoulée de gros béton sur les empilements de galets afin de mieux répartir les contraintes sous les semelles. Nous rappelons le contexte particulièrement hostile de la Guadeloupe pour les risques naturels. Le projet doit être conforme aux normes parasismiques (PS69 révisées 82) et paracycloniques (NV65 révisées 87). Nous recommandons de plus l'application des recommandations AFPS 90 et insistons sur l'exposition du site aux phénomènes tels que marée cyclonique, raz-de-marée sismique,... 22 A N N E X E S Annexe 1 Plan topographique figurant les implantations des reconnaissances (échelle 1/2000 ) 4S ANT 6695 Annexe 2 Coupes géologiques des puits à la pelle (Tl à T30) 4S ANT 6696 à 6700 Puits Tl (niveau d'eau vers -0,60 m) 0 à -0,30 m/TN -0,30 à -1,00 m/TN : Argile bleu gris : Argile bleu gris galets (présence : Argile tourbeuse : Argile tourbeuse de sable -1,00 à -2,20 m/TN -2,20 à -2,40 m/TN avec tourbe organique avec sable et de troncs) gris bleu gris bleu avec présence Puits T2 (venue d'eau à -0,60 m/TN, effondrement des parois) 0 à -2,00 m/TN : Argile tourbeuse, marron, légèrement organique, humide et très molle (rendant les parois instables par coulées de boues argileuses avec présence de troncs et de branchages (localement, proches de petits éléments de lave de l'ordre centimétrique) Puits T3 (venue d'eau à -1,00 m/TN, effondrement des parois) 0 à -2,40 m/TN : Argile tourbeuse, marron à noirâtre avec branchages et troncs décomposés, humide et très molle (en fond de fouille, sable grossier brun induré) r .< Puits T4 (venue d'eau importante à -1,30 m/TN, effondrement des parois) 0 à -2,00 m/TN : Argile tourbeuse, marron à noirâtre humide et très molle (avec branchages et troncs décomposés) Puits T5 (venue d'eau -1,00 m/TN) 0 à -2,20 m/TN à -2,20 m/TN : Argile marron molle à noirâtre humide et très molle à branchages ; à partir de - 1,20 m/TN, présence de blocs d'andésite porphyrique demi-métriques à métriques : butée de la pelle sur bloc andésitique plurimétrique Puits T6 (légère venue d'eau par goutte à goutte à -1,10 m/TN) 0 à -1,40 m/TN à -1,40 m/TN : Argile marron très molle (enfoncement du tractopelle) humide et instable (boues argileuses à partir de -0,50 m/TN) : butée de la pelle sur blocs rocheux andésitiques 4S ANT 6696 Puits T7 0 à -0,90 m/TN -0,90 à -1,20 m/TN -1,20 à -1,70 m/TN -1,70 à -2,30 m/TN : Terre végétale marron : Argile bariolée : Argile bleu gris molle humide avec lentille tourbeuse et sable : Galets décimétriques dans une matrice sablo-argileuse bleu gris ; traces de tourbe Puits T8 (venue d'eau vers - 0,70 m/TN, éboulement des talus ; niveau nappe sensiblement identique à celui de l'étang) 0 à -0,70 m/TN -0,70 à -2,50 m/TN : Terre végétale marron, racines : Argile molle gris bleu, tourbeuse présence de débris végétaux et de troncs de bananiers décomposés. Puits T9 (venue d'eau vers - 1,00 m/TN, éboulement des talus) 0 à -0,50 m/TN -0,50 à -2,50 m/TN t Puits T10 0 à -0,40 m/TN -0,40 à -1,70 m/TN -1,70 à -2,30 m/TN : Terre végétale marron et tourbe : Argile tourbeuse bleue noire à débris végétaux / : Terre végétale et tourbe : Argile tourbeuse noirâtre : Sable argileux noirâtre Puits Tll (venue d'eau vers - 0,20 m/TN) 0 à -0,40 m/TN -0,40 à -0,80 m/TN : Terre végétale brune, branchages et racines, avec des passes d'argile marron molle : Empilement des galets (très forte densité, galets au touche à touche) enrobés de sable grossier Puits T12 (venue d'eau vers - 1,20 m/TN) 0 à -0,40 m/TN -0,40 à -1,40 m/TN -1,40 à -2,40 m/TN : Terre végétale brune à galets : Sable argileux marron, grossier, non induré avec des galets (présentant une densité importante à partir de - 0,70m/TN) : Empilement de galets de taille décimétrique dans une matrice argileuse grise à noirâtre collante, plastique et humide. 4S ANT 6697 Puits T13 (venue d'eau vers - 2,70 m/TN) 0 à -0,20 m/TN -0,20 à -0,80 m/TN -0,80 à -1,00 m/TN -1,00 à -2,70 m/TN : Terre végétale noire : Argile sableuse beige ocre à éléments scoriacés millimétriques à centimétriques : Poche de galets : Argile marron collante molle Puits T14 (venue d'eau vers - 1,80 m/TN) 0 à -0,70 m/TN -0,70 à -1,20 m/TN -1,20 à -2,00 m/TN : Terre végétale brune avec branchages et racines : Argile sableuse beige ocre à petits éléments scoriacés et cailloux : Argile marron foncé à noire, humide, collante et molle. Puits T15 (venue d'eau vers - 1,20 m/TN) 0 à -0,40 m/TN -0,40 à -1,30 m/TN -1,30 à -2,00 m/TN : Terre végétale brune sèche contenant des blocs rocheux décimétrique et des fragments de laves altérés en argile : Argile ocre à marron avec débris de branchages et lentilles d'argile rougebrique : Argile grise à noirâtre collante très plastique avec galets. Puits T16 (venue d'eau vers - 1,00 m/TN) 0 à -0,50 m/TN -0,50 à -1,50 m/TN -1,50 à -2,00 m/TN : Terre végétale argileuse brune : Argile ocre à marron molle : Argile grise à noire collante molle et très plastique (présentant des galets). Puits T17 (venue d'eau vers - 0,80 m/TN) 0 à -0,60 m/TN -0,60 à -1,00 m/TN -1,00 à -2,00 m/TN : Terre végétale brune : Argile ocre à brune molle : Argile grise à noirâtre très molle, humide et plastique Puits T18 (venue d'eau vers - 2,20 m/TN) 0 à -1,00 m/TN -1,00 à -2,70 m/TN : Terre végétale marron : Argile grise bleu plastique humide (présence ponctuelle de radicelles) (parois moyennement stables, éboulements) 4S ANT 6698 Puits T19 (venue d'eau vers - 2,00 m/TN) 0 à -0,20 m/TN -0,20 à -1,00 m/TN -1,00 à -2,00 m/TN -2,00 à -2,50 m/TN : Terre végétale rouge : Argile marron : Argile beige avec traces noirâtres, présence de racines : Argile noirâtre Puits T20 (venue d'eau vers - 2,70 m/TN) 0 à -0,20 m/TN -0,20 à -0,50 m/TN -0,50 à -0,80 m/TN -0,80 à -2,70 m/TN : Terre végétale brune argileuse : Argile rouge : Argile ocre à marron, molle, renfermant des éléments scoriacés millimétriques à centimétriques : Argile marron collante molle avec débris de branchages Puits T21 (venue d'eau vers - 2,60 m/TN) 0 à -0,50 m/TN -0,50 à -1,30 m/TN -1,30 à -3,20 m/TN : Terre végétale brune argileuse : Blocs andésitiques centimétriques à décimétriques dans une matrice d'argile sableuse beige ocre avec débris de branchages : Argile marron collante et molle s t Puits T22 (venue d'eau vers - 1,50 m/TN), niveau d'eau vers -1,00 m/TN) 0 à -0,60 m/TN -0,60 à -2,50 m/TN : Terre végétale marron rouge avec galets et pouzzolane : Sable noir et galets décimétriques à pluridécimétriques Puits T23 0 à -0,50 m/TN -0,50 à -0,90 m/TN -0,90 à -1,40 m/TN : Terre végétale marron : Sable noir avec galets décimétriques : Empilement compact de galets Puits T24 0 à -1,20 m/TN -1,20 à -2,50 m/TN : Terre végétale argileuse marron : Sable noir avec galets décimétriques et lentilles d'argile molle 4S ANT 6699 Puits T25 0 à -0,30 m/TN -0,30 à -1,10 m/TN -1,10 à -1,70 m/TN : Galets grossiers décimétriques avec terre végétale marron foncée : Blocs rocheux et galets épars dans matrice de sable noir grossier : Empilement de galets (densité très forte) nappés de sable Puits T26 (présence d'eau en fond de fouille) 0 à -0,50 m/TN -0,50 à -0,90 m/TN -0,90 à -2,10 m/TN : Terre végétale noirâtre : Coulée volcanique avec éléments scoriacés noirs altérés : Ponce altérée gris-rouge Puits T27 (niveau d'eau à -1,00 m/TN 0 à -0,50 m/TN -0,50 à -0,70 m/TN -0,70 à -2,50 m/TN : Terre végétale sablo-argileuse beigemarron avec quelque gravier et blocs décimétriques : Graviers et blocs décimétriques dans masablo-argileuse gris-rouille : Blocs et galets décimétriques à métriques dans matrice sablo-argileuse griseocre Puits T28 (venue d'eau vers -1,20 m/TN éboulement des parois) 0 à -0,50 m/TN -0,70 à -2,90 m/TN : Terre végétale organique marron-rouge : Argile gris bleu plastique humide, légèrement sableuse en profondeur Puits T29 0 à -0,60 m/TN -0,60 à -0,80 m/TN : Terre végétale marron beige sableuse : Latérite sablo-argileuse bariolée avec graves et petits galets Puits T30 (butée de la pelle à -1,00 m/TN) 0 à -0,30 m/TN -0,30 à -1,00 m/TN : Terre végétale marron avec petits galets : Galets décimétriques à métriques dans une matrice sablo-argileuse gris marron. 4S ANT 6700 Annexe 3 Graphe des sondages au pénétromètre dynamique mi-lourd (PD1 à PD25) 4S ANT 6701 à 6709 B.R.G.M. pÉNÉTROMÈTRE D Y N A M I Q U E Poids du mouton Hauteur de chut. Dossier : Vieux-Habitants Section de la pointe 10 ESSAI n° 3 ESSAI n«2 ESSAI n°i Résistance de pointe en bars 20 30 40 50 60 70 80 0 Résistance de pointe en bars 20 30 40 50 60 70 80 •••••••••«••••••••••••a,••••«••••••••{••••••••••••••••••••••{••ïii;aa«iaBa«Saaâi !;!ïï!;î!ï!ï!"!ï"ïï""''- •••••••••••••••••••••••••••••••••••••«••••••••••••••I • •••••••lltlllltlllllllllll..••••••••(•••••t •«••«•••••••••••••••Mt ••••••••• U«l»l»IO«. 'IMIlMIIIIIIIIIIMIIMUlMtlHIIIHHIIIMI 10 Résistance de pointe en bars 20 30 40 ' ' 5 0 60 70 80 i:::::::::::::::::::::::::::::::::: 1 • •••..-•••tiMi i i • ••••••••••••••••«tlKCMKRlfllllllllllItlItlIllllIflItlIIIItlIlItlIfllittlHIlBB^ • •••••••••••••••••••••••IIIIPfllllllMItlIIIIItlItllitlIIflfllItlIIlklIlItltdfl1^^ ••••••••••••••aaaaaeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaeaaaaaaaaaaaaaaaaaal'I-glA " - - - - - - - - " " - - " " " " - - — - — - - — - - - " - — - - -"—— rrriniini . • i m i l i r •••«••••«•••••••••••••••••••••••••••Raliia*ii*a»*iaa>iia**tt>«mBBi«MfMBk--'>L,/i (•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••MMMaHMIItIMItlIIIIIttIHfiF1. ::::::::::::::::::::::::::::::3 4S ANT 6701 ,.-*./?*„',••.•*- B.R.G.M. pÉNÉTROMÈTRE DYNAMIQUE Poids du mouton Hauteur do chute Section de la pointe Dossier ' Vieux-Habitants :m 19,65 cm» ESSAI n° ESSAI n ° 5 ESSAI n° 4 > - 10 Résistance de pointe en bars 20 30 40 50 60 70 80 Résistance de pointe en bars 10 20 30 40 50 60 70 0111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 6 * .ï Résistance de pointe en bars 80 & 10 20 30 ' 40 '50 60 70 80! 3 • M l n w n m » « n n » » « i m M m i n n m w ll«lllltHMHimi»HHIIWI>m>l4WM»* illlliililMiiliiiiiiiiiiui'li'.tl il I i i i il" rrirr—r* 4S ANT 6702 Poids du mouton B. R. G. M. PÉNÉTROMÈTRE DYNAMIQUE Hauteur de chuU Section de la pointe Résistance de pointe en bars 20 30 40 50 Vieux-Habitants 19.65 c m » '••' ESSAI n°8 ESSAI n° 7 * 10 Dossier-. 60 70 80 10 Résistance de pointe en bars 20 30 40 50 60 70 ESSAI n° 9 Re'slstance de pointe en bars 80 10 20 30 ' 40 ''50 60 70 80' u\ 4S ANT 6703 B. R. G. M. pÉNÉTROMÈTRE D Y N A M I Q U E Poids du mouton Hauteur de chute • Section de la pointe 10 : vieux-Habitants 19.65 cm» ESSAI n° H ESSAI n°io Résistance de pointe en bars 20 30 40 50 60 70 80 Dossier m ESSAI n° 12 Résistance de pointe en bars 10 .20 30 40 50 60 70 80 20 Résistance de pointe en bars 30 40 50 60 70 80 Poids du mouton B. R. G. M. PÉNÉTROMÈTRE DYNAMIQUE Hauteur de chute Section de la pointe Résistance de pointe en bars 20 30 40 50 Dossier : Vieux-Habitants 19.65 cm» ESSAI n°i5 ESSAI n»i4 ESSAI n°i3 10 m Re'slstance de pointe en bars Résistance de pointe en bars 10 20 30 40 50 60' 70 80 20 30 40 ' 5 0 60 70 80 B. R. G. M. PÉNÉTROMÈTRE ESSAI n°16 DYNAMIQUE Poids du mouton Hauteur de chute Section de la pointe Vieux-Habitants Poids du mouton B.R.G.M. pÉNÉTROMÈTRE DYNAMIQUE Dossier Hauteur de chute Section de la pointe ESSAI n° 19 ESSAI Résistance de pointe en bars 10 20 30 40 50 60 70 80 : Vieux-Habitants 19,65cm» ESSAI n° 20 Résistance de pointe en bars n°2i Re'sistance de pointe en bars 10 20 30 40 50 60 70 4S ANT 6707 80 B. R. G. M. ESSAI 10 20 PÉNÉTROMÈTRE Poids du mouton Hauteur de chute Section de la pointe DYNAMIQUE n°22 ESSAI Résistance de pointe en bars 30 40 50 60 70 80 Dossier '• Vieux-Habitants m 19.65cm» ESSAI n<> 23 Résistance de pointe en bars Résistance de pointe en bars 10 n— U : -:" T 1 ii îi 20 30 40 50 6070 80 l $$$£;$£ i 'TÎltttTM llîti -rr ;: m r nmTmffiïïfmr S n°24 \ ~ j^jji^jji:: 10 20 30 40 '50 60 70 > t ) \\ \ j|i -^tjtf ^ rtiri lTxxrTr{ rn+- j p > • • c 9& 9 :: ^ TmmtTTmlff f [11111111111111 d T F rt t n n n i r? 11 tTTitttfi r T • i TflnlIlIlHtlîf' 4» 3'& t F •\ : : f f U • 1. jj 5: ÏÏ E ' ] C V 3 1 fi ai 0 "O o •*• Q. T / ^^^^^HBBI 80 f | t ±. 1 Ë^^^^^^HHft mmtT tBttfBffftffBltfftllffllffiffiffilfffô^litftlflfttif II ffifffî ftiltiltltitttîfflllffllffîlfflfflft|tll1tffl1lffîtlffl1lÎ W 4S ANT 6708 Poids du mouton B. R. G. M, PÉNÉTROMÈTRE DYNAMIQUE Hauteur de chute Section de la pointe ESSAI n° 25 ^5»- 20 30 40 50 19,65 cm» ESSAI n° ESSAI n° 60 70 Résistance de pointe en bars Résistance de pointe en bars Résistance de pointe en bars 10 Dossier-. vieux-Habitants m 80 10 20 30 40 50 60 70 80 10 20 30 40 50 60 70 4S ANT 6709 80 Annexe 4 Graphe des sondages au pénétromètre statique lourd (PS3 à PS10) , 4S ANT 6710 à 6719 SITE Vieux-Habitants Datp: BRGM P E I M E T R O M E T R E S T A T I Q U E TYPE. NIVEAU x=. CONE • ' E A U :. OBSERVATIONS : ; ; Y«. Z =g 1 1S 1P T - • Réaistance du ap cône ' • ' HcCMPaJ 3Q 3E a • • 1 I—-X- qc Q s t . -io c 0) c. 3 0 T3 C 0 o a sa. —r~ ia — i — sa 30 —— l • i sa GO 7a eo sa Frottement Total QstCkN3| BRGM - 4S/ANT. 6710 SITE N' Vieux-Habitants Date: BRGM P E N É T R O M E T R E STATIQUE TYPE. NIVEAU Y-. 7- - - o A--. : — * - „ _ _ _ 1 2 5 . . . .1 1 1 J A s e3 _J. . J 2,S _^_„ u u i ic i i • CJ_ri\/ir-» i iu vivir-u* . 30 • • 35 ^ f- * » /# CONE OBSERVATIONS : o " D'EAU:. • — 11 il •: ~_ •VIT O - « r- w 01 L .8 " E 1" OD— - • U . C 0 <**• 1 5 0 a 10 20 30 <aa 5 Q G O 70 BO 90 Frottement Total Q s t C k N J | BRGM - 4S/ANT. 6711 SITE vieux-Habitants N' BRGM Date:. P E N E T R Q M E T R E STATIQUE X =. Ym. Zs. NIVEAU D'EAU:. TYPE_ CONE OBSERVATIONS : Résistance d u cône qc(MPaJ -3^ frottement Total Q BRGM-4S/ANT. 6712 ^ C kM?|° INT S I T E Vieux-Habitants BRGM Date:. PEIMETROMETRE STATIQUE X= YZ = NIVEAU D'EAU:. TYPE _CONE OBSERVATIONS : sa GO 7a sa Frottement Total Q^t-rkt\M|' BRGM-4S/ANT. 6713 ' S I T E vieux-Habitants BRGM. P E N E T R O M E T R E STATIQUE TYPE X= YZ = 1 2 ' ' f NIVEAU • ' E A U :. OBSERVATIONS 15 1Q . —»• CONE . =i . : Réeisfcance 2Q d u cône "ctMPaJ 25 3P 3E • • • •_—i » • | qc Qst. —r~ 1 ao 30 *»a sa sa 7a ^ F r o t t e m e n t Total BRGM - 4S/ANT. 6714 I eo sa QstCkN)| SITE N°_L Vieux-Habitants Date: BRGM. P E N E T R Q M E T R E STATIQUE TYPE. X = YZ = NIVEAU • * E A U :. OBSERVATIONS CONE . s*. : Résistance du cône HcCMPaJ a G O 7a BO 9o F r o t t e m e n t Total Q s t t k N J l BRGM - 4S/ANT. 6715 I\I° 9 SITE Vieux-Habitants BRGM PENETROMETRE STATIQUE TYPE. NIVEAU x= • ' E A U :. OBSERVATIONS YZ = CONE : Résistance du cône HcCïVIPaî m v L .18 E ia t. 0 V c 0 »*0 a —r~ 10 so no -> 4Q sa GO _. Frottement BRGM - 4S/ANT. 6716 1 7a — ao 9o Total G t s t : C k N ] | SITE N°_OÛ_ Vieux-Habitants BRGM Dat( P E N E T R Q M E T R E STATIQUE X =. NIVEAU Y-. 2 = OBSERVATIONS • ' E A U :. TYPE CONE : Reeistance du c5ne ^CCMPQ) F r o t t e m e n t Total Q s t : Ckl\J3f BRGM - 4S/ANT. 6717 BRGM P E N E T R O M E T R E STATIQUE TYPE. NIVEAU X= Y7 -. OBSERVATIONS *< • *- . =i . : r->A*-.:.r-*-~„_~ S( 5 " 1 'MP 13 . —?S a CONE D'EAU:. • I -J. . S M x n n • • U»ri\>ir3 i 30 35 1 p „, i . . . . .A—i—i_T3 • — 5- • i • - J mêtres *«&5Ï ndeur C . Q a w 15- a 10 ao 30 <*o sa ea Frottement EJRGM - ASfAlJT. 6718 "7a Total BO sa QstCk!\n| SITE N°JL2_ Vieux-Habitants 1 BRGM Date: P E N E T R O M E T R E STATIQUE X =. NIVEAU Y-. Z = OBSERVATIONS Ré 4 ? . . 5- - - n _ • — i — > D'EAU:. 1S COINJE : o^ance du cane qC C M P Q ) es J 1 L. 3P i. * * • TYPE. i Dst - , * :•$•;.»$ in u £ -lo- c 0) C. D a 13 C 0 0 sa. —r~ ia I sa I 1 30 r- — . ^ Q 6 0 sa 7Q ao F r o t t e m e n t Total a s t C k l \ J )sa | BRGM -4S/ANT.6719 T C7in " J il * • fi J.Enk SOCIÉTÉ ANTILLAISE DE FORAGE CHANTIER DE DESIGNATION NIVEAU RECUP PROFON ECH C:OUPE JDEMI CPE % TECHNIQUE D'EAU DEUR 1 TUB I 140 0.30 VIEUX-HABITANTS MARINA SC 1 DATE : NOVEMBRE DESCRIPTION GEOLOGIQUE • . .>» llll i ijuji «* j ARGILE MOLLE BRUN-NOIR 100 ïH ! j 1 1 En 4.80 5.00 ~ m m H ii o m H ii H m H H ii m HHH m HHH m HHH iHH H H J • ^ 80 J ] mi il H H H 7.00 • NOMBREUX GALETS -ANDESITIQUES DANS UNE MATRICE SABLO-ARGILEUSE GRISA-' TRE i1JI1I1IU 111 il il il Jll 11 il il i 111111111 80 Jll 11 il 11 i mil SABLE HUMIQUE HOMOMETRIQUE COMPACTE BRUN A RARES BLOCS ANDESITIQUES il il 1i H il il H 1m u il u 9.00 1J U il il il 1 1ni u ii u 11111 U il 1J JJUUJJ 1JUilUil 1IJJUJJU 1JUJJ JJU 11 U U U U 1J U JJ U JJ 1IJJJJIIJJ 1J U J J U U IllilUU 1J U U U J J 80 SABLE HOMOMETRIQUE GRISATRE RARES ELEMENTS ANDES I TIQUES 1IJJJJJJU 1J U U U U 1I U U J J U 11JJJJ JJU 1 IJUllU 1J U U U U 1 UUJJU 11 JJU JJU FOR 116 SIMPLE 1 15.00 m 1 UUJJU 1 UUJJU ' ' 1 ' 15.00 ' l'a llll 11 JJ j' 4S 6720 SOCIETE ANTILLAISE DE FORAGE CHANTIER DE DESIGNATION |lJIIIlYEAHlIlIfBGUBlj,HRORONf|jfGHi|iq:OURElf: ïMfïï 1 BMlflICBEK X IDEUR TKHNIQUE D ' E A U TUB 140 0.40 iiilUli il XI il il il il VIEUX-HABITANTS MARINA SC 2 DATE : NOVEMBRE 90 DBSCRBR'n-mNNCEaLOOaqUHK T V FINEMENT SABLEUSE A QQ GALETS ARGILE COMPACTE BRUNE 100 2.00 2.30 liii 1115 li XI 11 XIU il U UU1111 U11111111 Ull 111111 11U11UU u nu il u XI il XIXI il XIXIXI il il U iJ XIII XI Il il iJ il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il U il il U il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il NOMBREUX GALETS ANDESITIQUES DANS il il il il il UNE MATRICE SABLEUSE GRISATRE il il il il il il il 11 il il il il il il il Il il il il il il il il 11 il il il il 11 il il il il il il il il il il il il il il il il il il 11 il il il il il il il iJilllJJil il il il il il il il il il il il il il il il il il II il il 2.50 00 ni 80 FOR 116 S PLE 5.00 m IDEM BRUN-GRIS FINEMENT SABLEUSE 15.00 il il U il il il il il il il XI Xt Ji XI XI XlilJ il il XI XIX X) il 11X11 il il il il il XI XI XI XI il il XI il XIXIXI XI 4S 6721 SOCIÉTÉ . • 0 ANTILLAISE . i H k DE FORAGE CHANTIER DE : VIEUX-HABITANTS MARINA DESIGNATION : SC 3 DATE : NOVEMBRE 90 MI CPE NIVEAU RECUP PROFON ECH COUPE % DEUR CHNIQUE D'EAU DESCRIPTION GEOLOGIQUE UB 140 1.00 ARGILE COMPACTE BRUNE PASSANT A UNE ARGILE MOLLE QUELQUES BLOCS ANDES I TIQUES 100 4.60 5. 00 m 80 -OR 116 IMPLE BLOCS ANDESITIQUES DANS UNE MATRICE SABLO-ARGILEUSE NOIRE , 4S ANT 6722 Annexe 6 Logs du sondage prèssiométrique 4S ANT 6723 ÉPT: 971 Désignation: Houpe au Nature de l'outil indice de classement C O M M U N E ; Vieux-Habitants SP1 - Aménagement de l'Etang : 1.100 Nappes & plan, d'eau établie p a r : S A F O R --"TT— • O. 3 O •a c o »»o O Module 10 loorU 3L k \[l> OJOMi 7 9 4* A\ Al Z sol = par: S A F O R E (bars) GÉOLOGIQUE A . (, Y= c/.':.*.CTri?ir.TiQi -r. PRrssiOMETRiout O. 2~ interprétée DESCRIPTION ha Ado 3 x= DUCS ûVrvi/silifllW Ail Ak - 4S ANT 6723 S0 100 Pression de Pression limite 0.5 1 fluage Pf S P| 10 20 bars Annexe 7 Résultats des essais de laboratoire 4S 6724 à 6728 B. . . M . Service géologique des AntlIU» Etude : Vieux-Habitants Date : 07 décembre 1990 RESULTATS DES ESSAIS EN LABORATOIRE SCI REPERE D U S O N D A G E 1,50 P R O F O N D E U R DE P R E L E V E M E N T ( m ) DESCRIPTION Nature T4 T17 0,50 1,20 SC2 - 2,00 Argile 1,30 - 1,80 Argile Argile Marron Noire Argile Marron foncé Cevleur Gris-bleuté Consistance Molle, humide •lumide, molle Humide, molle -lumide, molle ivec granules avec granules avec élémentî Plastique Qualificatif 38,84 87,46 Poids spécifique appartnt humide Y Poids spécifique appartnt sac Td Poids spécifique das grains Ys Tansur an «au do saturation p i asf-.TniiP -il a c t î q t m CARACTERISTIQUES PHYSIQUES W s % Granulométrle ( X < 0 , 0 8 m m ) i m rs roi Tant». 56,46 45,16 1 .34. 1.71 1.54 1,64 0,71' 1,23 0,98 1,13 • • 40 46 71 52 W Sr! | Limite de liquidité LL 89 50 57 50 | jjj j Limita de plasticité LP 57 40 38 39 2 î<( Indice de plasticité IP 32 10 19 11 ui lu 1 CLASSIFICATION LPC CARACTERISTIQUES MECANIQUES Résistance au cisaillement (bars) Cuu Frottement Interne (degrés) éuii » 0,32 b 20° Pression de consolidation (bars) e0 '11,5° 22° ' • * 3,3277 1,220 1,6529 1,2068 CTo 0,31 0,6 0,44 0,34 Ce 1,1 0,25 0,49 0,31 Coefficient de compression Perméabilité pour e 0 ( c m / s ) VITESSE D E C O N S O L I D A T I O N ( ç m V s ) ANNEXE 26° 0,10 b ' Résistance à la compression (bars) Rc COMPRESSIBILITE PERMEABILITE Indice des vides Initial 0,10 b 0,44 b K Cv • 4S AfïT 6724 *- ESSAI DE COMPRESSIBILITÉ PERMÉABILITÉ B. R. G. M . Service géologique des Antilles Date / \ \ > A c , . 6 o Etude V \ E U X . WoiaiTrUfrs Sondage «ic-i. • Profondeur^.Ç"0/**- -8.00**. Nature 0.1 0.0s 0.2 m mil 1111 1 II 1H " III 1 il 1 1 1 il Bnr-^ il 1 l.op-• 1" I ' : e0 Pression de consolidation : CJQ (bars) = , c7,3d. - - = . ?."5Z,?9- Indice de compression : Ce Perméabilité pour e 0 : K (cm/s) = s: \ , A Coefficient de perméabilité K o en cm/seconde 0.6 0.) 0J 0.9 1 2 . ' 3 4 S -s II J 1 1 II lllllllll l llll l l l l l l l l l l • lllllll 11 Il iï 1 - 0.S Indice des vides Initial lllllll | I 1 lllllllll I i lllll il 1 I 1 l I lllllll i il Ili l11 0 0.4 0.3 RÉSULTATS il M l il i l i l lllllllllllllllllllllllllllllll Il II II i l H J ~ " " II e TJ JUllIl ïïltiiî jijjiiiiiiiiiiiiiiiijiiiiiiiiiiiiiiiiii c E lllllllll Mil lii'lillllllllllllllllllllllllllllllllllll T|m||l]y 3 "5 > » «1 1 9 Cn c.to • 2.lo -VoQ-1 lllllllllll llllnntllffl ' ll 11 i 1 lITTIliTTinlIlil 1 llftp 1 lll i l lll 1 llll 'Il N iiilL 11111 jfiiIII1 1 il iiiL uni) ni llllill m 1 11 1111111111111 il 111 1 mil ( I m II 11111 lili [''lilVI _ _ U Ï llll IIlllllllll llll tt M m 05 0i j/ 08 0S ! I lllllll jj II uujj ïïjj *rjj L iL JT iliili 11 1- I >H <- 1 jj lll II |||!''lllllll||!llli||l|||||l 1 II ' ;|i|j' !!|jjlllllllilllllllllllllil'll ! 1 1 S Hil nïï u llf un 1 1 1 fl l P i 1 l JiliIlllIL iiiiij'jiiii imiiJllilL 1 Il W 1 II I I llll 1111 r l'lllllll 1 >' | jlllilll Vf ) } lllllll llll lllllll lllllllll lllllllll lllliiiiiii'll * i S IIP' J I 9 10 Pression normale en k g / c m 2 %m&&* ESSAI DÉ COMPRESSIBILITÉ PERMÉABILITÉ B. R. G. M . Service géologique des Antilles Etude VIEUX. HABiTrVMTS Date 4 L \1.âo Sondage S C l . Profondeur >L'ï>Drtv\-/l.<bOf*A Nature 0.0 5 RÉSULTATS Indice des vides Initial : e0 Pression de consolidation : Oc» (bars) = , 0 . 6 Indice de compression : Ce Perméabilité pour e 0 0.1 0.2 1.3 K(cm/s) _=. A.220 £ 0,2.S = J_ / . Coefficient de perméabilité K 0 ' e n c m / s e c o n d e 0 4 0.S 0.8 0J 01 0.9 I l / 3 4 5 /.ï 1 3 4 5 S 1 Hrestion normale en k g / c m 2 7 I I 4S ANTT&Z26- I 10 9 10 ESSAI DE COMPRESSIBILITÉ PERMÉABILITÉ B. R. G. M. Service géologique des Antilles Etude N / l f c U X - U o J o t W v t e Date A * . Al-9o RÉSULTATS Indice des vides initial : e0 Pression de consolidation : G o (bars) Profondeur 0,JTo^vs Indice de compression : Ce Nature Perméabilité pour e 0 :. K (cm/s) Sondage TA^ • 0.2 0.3 6.4 v — • A£S23 Coefficient de perméabilité K Q en c m / s e c o n d e < 0.5 If I.MJt.11 2 /' 3 4 S / t 1 t 1 10 /13o Mo- ù ui 2 3 Pression normale 4 S | en k g / c m 2 1 I « ««kg»* 9 10 tSbAl DE COMPRÊSSIBILITÉ PERMÉABILITÉ B. R. G. M . Service géologique des Antilles Etude \/lCux-WASiT(VMT£ Sondage Date AI. AI.3o T-*"*" RÉSULTATS Indice des vides initial :e0 —=. ^ . 2 . 0 ^ 8 Pression de consolidation : O o ( b a r s ) = Profondeur ^.Xorwv Indice de compression :Ç ~ r\,"lA Nature Perméabilité pour e 0 :. K ( c m / s ) o as o.i 02 III 1 III 1 c llllllllllllllll |l l l l l l l l l l l l mil 111 II iiii "l.vw™ - â,»-o» || I I ' 11 III 1 il 11 Il 1 'il llllllllllll 1 il I 1 1 i ii l 1 M | 11 II « 0 E JJ o > «i « •a fflffl E O > II 11 llll II u 1 l l l l l l l l l l l l M «I 11 1 I 1 llllllllllllllllllllllll lllllllllllllllllllllll llll 1 1 II 1 llllllllllllllllllllllllll Pi l l l l l l l ll l l l 111 lllllllllllllllllllllll llllllll illll III | III llll ml 1 l|||!||lill||l I l'I'IPI H m 1 11 ilill'lrl' Il il II III llllllllll II II J 111 [J! llll iiiiiiiii y I I llllllll t 1 1 1 r - 1 01 ç "5 a lllllll linlill Il if 1 llllllllllllllll lllllllllllllllllllllll lllll | 1| || i l 11 llllllllllllllll llllllllllllllll i iiiiii i llllllllllllllll!!! llllllllllllllll llllllil'llillllll II' illllill mil i l PiiI| i iII! U t!l l l ll lll 1l ' llllllllllM l llllll il l l I llllll l lll 1 1 1'! Il] 1 llltnlp™ lllilllllllIlllIiiiiTr lllllll 1 lllll1 (|™fff llllllllllllllllllllllll 1 lîililllllllrlill ~ — ^ — Il 1 1 |1 |il il H Il llllll 1 llll i H H H H l il il llll 1 II lllllllllllllll 11 Il I I 1 II llllllll I I I III 1 ' Il J t 11 l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l ll • llllllll i 1 1 III 1 1 II = Coefficient d e perméabilité K 0 e n :<m/seconde S Ai 04 0.5 0 6 0.1 0J 0.9 1 2 / 34 0.3 ..©."£v\ Ml 0.) 0« 0 J 0 6 0 ' Oi i)9 1 7 Prestion l'Illllll llllllllllll l l l l Il II 1 1 II l l l l l l l l l l 3 4 5 E J I ! 10 normale en k g / c m 2 4S ANT 6728