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Journal
professionnels
No127
DÉCEMBRE 2015
FÉVRIER 2016
des
LES POINTS DE
PRESSE DE
L'ENTREPRISE
POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE
17
20
DOSSIER RETRAITE
& PRÉVOYANCE
LES ENTREPRISES
QUI BOUGENT
Comment bien se préparer ?
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11
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SOMMAIRE
REVUES DE PRESSE
des professionnels ..................... 3
des entreprises .......................... 4
Internationale ............................ 4
Europe ........................................ 5
DOSSIERS
ENVIRONNEMENT
& ENERGIE ................................. 6
• L’avenir de la planète
Bluff ou réalité
du développement durable ?
• Vers quelle transition énergétique ?
Crise économique et débat
sur le gaz de schiste
RETRAITE & PREVOYANCE .... 17
Pensions de retraite :
les raisons de s’inquiéter
• Les pistes pour se constituer
• La trajectoire idéale
• Focus sur le PEA-PME
ACTUALITÉS
Grande Région ......................... 11
Poitou-Charentes ..................... 11
Limousin ................................... 16
Vendée ..................................... 16
LES ENTREPRISES
QUI BOUGENT
Poitou-Charentes ..................... 20
Charente ................................... 20
Charente-Maritime .................. 20
Deux-Sèvres ............................ 21
Vienne ...................................... 22
Limousin ................................... 23
Vendée ..................................... 23
3
Revues de presse
des PROFESSIONNELS
PSYCHOLOGIE
POURQUOI SOMMES-NOUS
GLOBALEMENT MOINS HEUREUX
QU’HIER ?
Il existe un constat de fond expliquant
les nombreux problèmes d’anxiété, de
maladie, de stress, de mal-être et de
déprime rencontrés par une majorité
d’individus dans leur vie privée et profes-
sionnelle. Alors que le capitalisme triom-
phant domine majoritairement dans
le monde et que le niveau de vie des
gens a fortement progressé depuis les
années 50, la condition mentale et le
bien être intérieur se sont dégradés.
C’est l’un des grands paradoxes de la mo-
dernité qui ne relève pas de la décompo-
sition du tissu social ou d’une baisse de la
moralité au sein des communautés mais
d’un problème purement biochimique.
C’est du moins l’approche développée
par Oliver James, psychologue clinicien,
auteur du livre The Britain on the Couch
(La Grande-Bretagne sur le divan), pour
qui «Le capitalisme crée chez les indivi-
dus un défi cit de la sérotonine cérébrale,
une molécule associée à l’humeur et aux
émotions». Les gens sont aujourd’hui
globalement moins heureux qu’hier en
devenant relativement plus démunis
sur le plan affectif, alors même que le
niveau d’acquisition des biens matériels
dépasse de loin les rêves les plus opti-
mistes fait dans les années 50. Pour ce
psychologue, le constat est sans appel :
«La société capitaliste du chacun pour
soi (individualisme) et du tout pour soi
(égoïsme) fait que la dépression domine,
la violence explose et les compulsions
comme les troubles alimentaires et les
addictions sont devenues endémiques».
Les chiffres sont éloquents en indiquant
qu’un jeune de 25 ans est aujourd’hui
3 à 10 fois plus exposé à la dépression
qu’il y a 60 ans, que 20% des indivi-
dus souffrent à un moment de leur vie
d’une maladie mentale grave et que 20
à 40 % de la population en présente les
symptômes.
LA PLUS GRANDE PROBLÉMATIQUE
MONDIALE EST DANS LE DÉFICIT
DE SÉROTONINE
La clé de la problématique est dans
l’envolée de l’offre économique qui agit
dans le sens contraire de la biochimie du
cerveau humain. Les études montrent,
en effet, que la dépression, l’agressivi-
té et la compulsion sont liées à un bas
niveau de sérotonine, une substance
sécrétée naturellement par le cerveau.
Près de 50% de la population souffri-
rait, à un moment donné, d’un défi cit
en sérotonine sachant que celle-ci agit
directement sur la sociabilité du com-
portement et la régulation de l’humeur.
La quantité de sérotonine est même
directement proportionnelle à la qualité
sociale et affective, ainsi qu’au niveau
du statut social atteint en société. Des
études menées sur le singe vert (ou ver-
vet) montrent que la production de séro-
tonine réagit très fortement aux chan-
gements de statut dans les espèces très
hiérarchisées comme l’homme. Ainsi, les
vervets mâles dominants ont des taux de
sérotonine plus élevés que les dominés
du fait de leur position sociale. Une série
d’expériences a montré qu’en retirant les
vervets dominants de leur groupe et en
laissant les ex-dominés entre eux durant
une quinzaine de jours afi n de pouvoir
accaparer le pouvoir, le niveau de séro-
tonine du vainqueur s’est accru considé-
rablement dès qu’il a assis son règne. De
la même façon, il a été démontré que
les étudiants qui réussissent produisent
davantage de sérotonine que les autres
alors que les personnes socialement su-
bordonnées, comme les femmes et les
personnes à faibles revenus, sont plus
sujettes aux problèmes liés à un faible
taux de sérotonine entraînant alors de
la dépression, de la compulsion chez
les femmes et de l’agressivité chez les
hommes.
LA RESPONSABILITÉ ÉCRASANTE
DU CAPITALISME
Pour Oliver James, des raisons sociolo-
giques expliquent l’aggravation de la
situation générale dans les pays occiden-
talisés en constatant que le capitalisme
débridé satisfait en permanence certains
besoins et en insatisfait d’autres. C’est le
différentiel entre l’infl ation des attentes
et des aspirations légitimes à vouloir at-
teindre pour soi et sa famille un niveau
de confort de vie avec, en face, une réa-
lité qui n’offre souvent que des désillu-
sions, des diffi cultés à vivre et/ou une
faible traduction matérielle, qui réduit
indirectement la production individuelle
de sérotonine. Ainsi lorsque l’individu se
sent minable à ne pas pouvoir assurer cet
équilibre, il a alors besoin de boire, de se
shooter, de se battre, de faire des folies
ou de se refermer sur lui-même. Selon le
clinicien : «Quand l’attente dépasse les
résultats réels, on devient soit agressif et
frustré, soit déprimé. Et ce sentiment ne
disparaît pas tant que la réalité n’a pas
rattrapé les aspirations». Dans les pays
développés ce sont les jeunes adultes et
les femmes qui sont le plus particulière-
ment touchés. Ces dernières souffrent
d’ailleurs 3 fois plus que les hommes de
dépression, de troubles de l’alimenta-
tion et de tentatives de suicide. Un autre
axe de comportement relevant directe-
ment des effets pervers du capitalisme
dominant produit également des effets
néfastes sur l’équilibre mental. C’est le
cas de la recherche de perfection phy-
sique selon les canons de la beauté, de
la jeunesse et de la santé. Pour ce spé-
cialiste, les médias en collusion avec les
annonceurs jouent un grand rôle dans
l’insatisfaction chronique des hommes et
des femmes tant vis-à-vis d’eux-mêmes
que de leurs partenaires. Il existerait là
un triple jeu dans la surenchère écono-
mique permanente entre des attentes
animées par la tentation et les aspira-
tions, les comparaisons critiques portées
sur soi-même et autrui et, une offre va-
riée destinée à activer le besoin de pos-
séder et d’être en phase avec les critères
de modes. La pression de l’offre écono-
mique en ce domaine serait à l’origine
de nombreux maux (frustration, addic-
tion, colère, obésité) à ne pouvoir jamais
atteindre les critères exigés, tout en pro-
posant à ceux qui n’y arrivent pas une
offre de réconfort (surconsommation,
nourriture, alcool, drogue, médicament,
tabac, thérapie…) laissant ainsi le soin à
chacun de régler seul la facture face à
son propre sentiment d’échec donc de
baisse de sérotonine. La boucle entre
économie et biochimie du cerveau serait
ainsi bouclée !
Principales sources : www.theguardian.com
N° 127 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
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économique régionale
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Sortie JdP N° 127 décembre 2015
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déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées
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Journal
professionnels
N
o
124
AVRIL - MAI
JUIN 2015
des
LES POINTS DE
PRESSE DE
L'ENTREPRISE
POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE
11
ACTUALITÉS RÉGIONALES
Grande région : ça se précise
DOSSIER : FINANCES
DOSSIER : SANTÉ
15
22
&
&
Économie
Les clés de la banque
Vaincre le stress.
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JUIN 2015
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Technologie
Journal
professionnels
N
o
126
OCTOBRE
NOVEMBRE 2015
des
LES POINTS DE
PRESSE DE
L'ENTREPRISE
POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE
17
20
ENTREPRENDRE
AUTREMENT
LES ENTREPRISES
QUI BOUGENT
Entrepreneuriat social,
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12
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ACTUALITÉS RÉGIONALES
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et les émotions
DOSSIER : SANTÉ
22
Vaincre le stress.
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Revues de presse
des ENTREPRISES
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4
RÉUNION
DE L’INUTILITÉ DE CE RITUEL
Une étude dirigée par John Tropman, pro-
fesseur de management à l’université du
Michigan, indique sans aucune ambiguïté
que l’organisation rituelle, voire cérémo-
niale, des réunions ne sert pas à grand-
chose et encourage même une forme
d’inaptitude au management. Selon lui, les
meilleures idées sont le plus souvent expri-
mées en tête à tête, au téléphone ou lors de
tours de table par e-mail. Pour ce chercheur,
«Au moins la moitié des réunions sont inu-
tiles... On pense que les réunions servent
à bâtir un consensus mais une réunion
mal menée peut détruire l’esprit d’équipe
menant à une logique de vainqueurs et
de vaincus». Le constat est identique dans
une autre étude réalisée par Amy Edmo-
ndson également professeur au sein de la
Harvard Business School, pour qui «Au lieu
de stimuler le débat, elles le tuent». Cette
spécialiste du management et du leader-
ship affirme notamment que «Lorsqu’ils
sont nombreux, les gens tendent à moins
s’exprimer car ils savent que le prix à payer
pour un mot déplacé est souvent plus
élevé que celui du silence». Pour elle, une
bonne réunion est utile si «Elle se termine à
l’heure fixée, voire quelques minutes avant
sachant que de toute façon, une durée
supérieure à une heure est humainement
insupportable». Il est vrai aussi comme le
confirme Roberto Vaccani, responsable de
l’université éponyme, que la plupart des
réunions «Ratifient le plus souvent des
décisions qui ont déjà été prises.»
CONTEXTE ÉCONOMIQUE
DES INDICES DE SORTIE DE CRISE
Dans le dernier baromètre d’Opinioway ré-
alisé début novembre 2015 «La confiance
des dirigeants de PME-ETI en leur propre
entreprise, dans l’économie française et
dans l’économie mondiale - à l’horizon de
6 mois - poursuit sa progression». C’est
notamment l’amélioration de la situation
financière en conformité avec les objectifs
fixés en début d’année, ainsi que l’horizon
qui s’éclaircit en matière d’emploi avec des
soldes d’intention d’embauche à 6 mois
positifs, y compris pour le recrutement de
cadres, qui font que la confiance progresse
chez près de 75% des patrons interrogés.
Cette progression confirme l’évolution du
PIB au 3
e
trim. dans l’analyse conjoncturelle
de l’INSEE (+0,3%), ainsi que la probable
sortie de «La phase de croissance extrême-
ment faible que traverse la France depuis
quatre ans» annoncée par le ministre du
budget. Pour Thierry Millon du groupe
Altares «La dynamique de l’économie fran-
çaise est aujourd’hui d’abord portée par
la consommation des ménages grâce à la
baisse du prix des matières premières en
général et du prix du pétrole en particu-
lier». Pour lui, «Un cercle vertueux est en
train de se mettre en place» d’autant plus,
que l’activité est aussi tirée par l’internatio-
nal avec un plus grand nombre de projets
à l’étranger à partir desquels les grands
groupes entraînent avec eux un bon
nombre de sous-traitants.
MAIS ENCORE DES POINTS NOIRS
Il existe toutefois un certain nombre de
points noirs. C’est le cas notamment dans
le domaine agricole avec une hausse des
défaillances dans les exploitations (+9 %)
ainsi que la difficulté à s’en sortir pour
des secteurs comme les loisirs, la santé ou
certains services aux particuliers. Au cours
des douze derniers mois, ce sont 62.900
entreprises qui ont été placées en redres-
sement, en liquidation judiciaire ou ont
opté pour une procédure de sauvegarde.
Bien que le nombre de défaillances se sta-
bilise avec une légère hausse de 0.4% sur
les neuf premiers mois de l’année, il reste
toujours supérieur aux niveaux de 2012.
De la même manière, les délais de paie-
ment s’allongent pour un grand nombre
de petites et moyennes entreprises. Pour
Thierry Million «Ce sont surtout les grandes
entreprises qui ont tendance à exiger de
leurs fournisseurs qu’ils les financent. Or
les fournisseurs doivent aussi payer les
consommations intermédiaires nécessaires
à la fabrication de leurs produits.»
CROISSANCE
DU RETARD À L’ALLUMAGE
Face à une croissance positive en 2015 et
2016 pour les pays limitrophes de la France
(Allemagne (+2%), Espagne (+3%), Italie
(+1.5%), la situation en France surprend
par la lenteur de sa remontée (1.2 ou
1.3% de croissance en 2015 et en 2016).
Pourtant malgré de nombreuses conditions
favorables au redémarrage de l’économie
française comme la hausse de la consom-
mation liée à la baisse du prix du pétrole,
la hausse des exportations grâce à la dé-
préciation de l’euro, l’amélioration de la
compétitivité-coût de l’industrie, une meil-
leure profitabilité grâce à la modération
salariale, les baisses d’impôts et du prix des
matières premières…, les perspectives de
production, d’investissement et d’emploi
restent néanmoins faibles. Il semble que
les entreprises ne réagissent pas suffisam-
ment au soutien de la demande et à l’amé-
lioration de leurs marges bénéficiaires.
Pour les experts, les principales explica-
tions concernent le manque de réformes
significatives dans les aspects qualitatifs de
l’offre, à savoir :
La pression scale sur les entreprises qui
reste nettement plus élevée que dans les
autres pays
• Le niveau du coût salarial unitaire de
l’industrie, corrigé du niveau de gamme,
qui reste plus élevé en France
Une faible modernisation du capital
des entreprises industrielles qui apparaît
encore trop peu robotisé par rapport aux
autres pays de l’OCDE participant ainsi
à la faiblesse du niveau de gamme de la
production
La nature des contrats de travail (choix
entre des contrats courts qui ne peuvent
pas être prolongés et des contrats longs
avec une protection de l’emploi trop forte)
Désajustement entre l’offre et la demande
de travail
Multiplication des normes et des régle-
mentations (sécurité, environnement…)
Insufsance de la concurrence dans les
services réduisant indirectement la compé-
titivité de l’industrie en accroissant les prix
des services consommés par l’industrie
Les problèmes d’éducation et de forma-
tion professionnelle.
Principales sources : Challenge - L’expansion -
Lesechos.fr
FISCALITÉ
UN TAUX D’IS MONDIAL
EN AUGMENTATION
Le taux mondial moyen d’impôt sur les
sociétés est en augmentation pour 2015.
C’est le résultat d’une étude menée par
le cabinet KPMG qui confirme que celui-ci
est passé de 23,57% en 2014 à 26.68%
cette année. Il s’agit certes d’une hausse
légère mais qui rompt avec vingt années
de baisse ininterrompue. Pour les auteurs,
cela traduit un accroissement de la pres-
sion fiscale en Europe lié aux exigences de
l’équilibre budgétaire. Outre-Atlantique,
ce sont les Etats-Unis qui sont devenus le
percepteur le plus important des pays de
l’OCDE avec un taux global de 40% suivi
ensuite par la Belgique et la France.
INNOVATION
3e PLACE MONDIALE POUR
LA FRANCE
La France s’est hissée au 3e rang mondial
pour le nombre d’entreprises et d’orga-
nismes innovants derrière le Japon et les
Etats-Unis. C’est ce que révèle le 5e clas-
sement annuel réalisé par Thompson
Reuters en matière de volume de brevets
déposés et de taux de brevets acceptés
en liaison avec leur portée géographique
et leur influence en aval. A l’intérieur du
Top 100 mondial se placent, derrière le
Japon (40 organisations) et les USA (35),
10 entreprises et organisations françaises
: Alcatel-Lucent, Alstom, Arkema, Safran,
Saint-Gobain, Thales, Valeo, CEA (Com-
missariat à l’énergie atomique et aux éner-
gies alternatives), CNRS (Centre national
de la recherche scientifique) et IFP Energies
nouvelles.
Selon Dominique Ducay, Directeur de la
stratégie et de la propriété intellectuelle
chez Thomson Reuters : «Du point de
vue des grandes évolutions, les secteurs
comme les semi-conducteurs ont tendance
à perdre du terrain tandis que l’automo-
bile, l’industrie pharmaceutique et l’indus-
trie chimique se développent». Il confirme
que pour faire partie de l’étude, les socié-
tés doivent avoir obligatoirement déve-
loppé «Au minimum 100 inventions réelles
au cours des cinq dernières années». L’Al-
lemagne (4 organisations) et la Corée du
Sud (3) détiennent respectivement les 4
e
et
5
e
places, alors que ni le Royaume-Uni et ni
la Chine ne figurent dans le «Top 100». A
noter que «Seulement 6% des inventions
chinoises donnent lieu à des dépôts de bre-
vets à l’international» selon D. Ducay. Dans
ce classement, la relation avec le niveau
des investissements en R&D est évidente :
si le Royaume-Uni atteint péniblement un
taux de 1,63% du PIB national, celui de la
France est de 2.23% derrière les Etats-Unis
(2.73%), l’Allemagne (2.85%) et le Japon
avec un taux record de 3,47%.
ATTRACTIVITÉ
TOUJOURS EN BONNE PLACE
Selon un récent sondage Ipsos réalisé à
l’occasion de l’événement Les Etats de la
France réunissant plus de 200 patrons de
filiales d’entreprises étrangères et multi-
nationales implantées sur le sol français, il
semble que leur jugement général se soit
infléchi positivement en évoquant l’écono-
mie française. La plupart des responsables
considèrent «Les réformes engagées posi-
tives même si encore trop faibles et trop
lentes». Une tendance optimiste confirmée
par le baromètre Ernst & Young sur l’attrac-
tivité de la France en 2014 lequel indique
que les investissements étrangers sont tou-
jours à la hausse avec 18% de plus (608)
par rapport à 2013 bien que les investis-
sements en Europe ne progressent que de
10%. Sur l’ensemble des projets d’investis-
sements, la France prend la 3
e
place der-
rière l’Allemagne et le Royaume-Uni qui
fait largement la course en tête. Comme
l’année dernière, la France demeure la
première destination européenne pour les
implantations industrielles avec 231 projets
dont 80% sont toutefois de petite taille
sous forme d’extensions d’unités exis-
tantes. D’après le baromètre, «Les inves-
tisseurs réaménagent par petites touches
leur supply chain et restent prudents sur
l’ampleur de leurs investissements». Les
emplois générés sont néanmoins en baisse
avec une chute de 11% (12 577 nouveaux
emplois) dans un contexte qui «demeure
pénalisé par le coût et la flexibilité du travail
et qui s’oppose au modèle de l’hyper-flexi-
bilité du marché du travail britannique».
Ainsi, par exemple dans l’industrie, lorsque
71 postes par projet industriel sont créés
Outre-Manche, 39 le sont Outre-Rhin et
seulement 25 en France.
AUTOMOBILE
2 FOIS PLUS DE TEMPS DE TRAVAIL
POUR S’ACHETER UNE VOITURE
Et si le marché automobile révélait l’état
réel de l’économie ? Aux Etats-Unis, par
exemple, un Américain qui devait travail-
ler 5 années en 1975 pour s’acheter une
voiture et une maison de base doit doréna-
vant travailler 11 ans pour la même chose,
soit 2 fois plus de temps de rembourse-
ment et/ou 2 fois moins de revenus. 50%
des jeunes adultes vivent encore chez leurs
parents et la durée d’un leasing moyen
pour une voiture neuve est passée de 3 ans
dans les années 90 à 7 ans aujourd’hui.
FINANCE
VERS UN ÉCHEC DE LA PLANCHE
À BILLET
Début novembre 2015, John Williams, le
patron de la Fed de San Francisco a invo-
lontairement reconnu que son institution
a perdu le contrôle de la situation, sous-
entendu que le recours à la planche à bil-
let américaine pour financer la relance de
l’économie conduit à une impasse, voire
à un échec. Même position plus nuancée
de la part du président de la BCE, Mario
Draghi, qui reconnaît dernièrement ne pas
savoir pourquoi les opérations de global QE
(émission en masses de liquidités en direc-
tion des banques) n’apportent pas les ré-
sultats escomptés. Certains experts voient
dans cette faillite de la relance par la créa-
tion monétaire et, la fuite en avant qu’elle
occasionne en fabriquant des taux zéro et
des taux négatifs, les signes avant-coureurs
de la ruine prochaine de l’épargne des po-
pulations. Selon eux, il suffit que les taux
montent pour que «le monde explose» ou
qu’ils continuent à se maintenir au taux 0
pour que celui-ci «s’étrangle» progressive-
ment. Il est vrai que face aux 20 trilliards
de monnaies créées grâce à l’usage de
planche à billets sans réelles contreparties
physiques, le système joue à la roulette
russe jusqu’au moment où la balle va en-
trer dans la chambre dans l’axe du canon
et alors… !
Principales sources : lentreprise.lexpress.fr
France info - www.jovanovic.com - Courrier
international
INTERNATIONALE
EUROPE
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N° 127 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
25 PAYS EUROPÉENS DANS
LE TOP 50 DES NATIONS
LES PLUS RICHES
Deux fois par an, le FMI publie le PIB par
habitant de 187 pays dans le monde. En
2015, dix « petits » pays aux caractéristiques
et ressources bien spécifiques occupent les
dix premières places. Le Quatar (133.000$/
hab) caracole en tête devant le Luxembourg
(107.800$), Singapour (84.900$), Brunei, le
Koweit ou La Norvège (67.700$).
Les Etats-Unis occupent la 11e place et la 1ère
des pays de plus de 50 millions d’habitants
avec un PIB par habitant de 55.900$. L’Alle-
magne et la France occupent les deux autres
places du podium des « grands » pays juste
devant le Royaume-Uni, le Japon, l’Italie ou
la Corée du Sud.
Rang / PIB en $ par habitant
1 Quatar 133.000
2 Luxembourg 100.800
3 Singapour 84.900
6 Norvège 67.700
9 Suisse 58.600
11 Etats-Unis 55.900
12 Irlande 53.800
15 Pays-Bas 49.100
17 Suède 47.300
18 Australie 47.300
19 Autriche 47.200
20 Allemagne 47.000
22 Canada 45.500
23 Danemark 45.400
25 Belgique 43.600
26 France
27 Finlande 41.100
28 Royaume-Uni 41.000
32 Italie 35.700
33 Espagne 35.300
L’Afrique en mauvaise posture
25 pays africains figurent dans la liste des 30
nations les plus pauvres de la planète. Le Ga-
bon (59e), l’Afrique du Sud (90e) et l’Egypte
(99e) s’en sortent moins mal que les autres.
LES EUROPEENS VIVENT PLUS
LONGTEMPS… MAIS POUR
COMBIEN DE TEMPS ?
Le dernier Rapport sur la santé en Europe
réalisé par l’OMS fait état de « progrès en-
courageants » et de « résultats concrets »
mais pointe le risque d’un retour en arrière
si le tabagisme et la consommation d’alcool
continuent au rythme actuel : « les Jeunes
ne vivront probablement pas aussi long-
temps que leurs grands-parents ».
De fait, l’UE enregistre les taux les plus éle-
vés au monde en termes de consommation
d’alcool (11 litres par personne et par an), de
tabagisme (30% d’européens fumeurs) et se
classe juste derrière les Etats-Unis en ce qui
concerne les taux de surpoids et d’obésité
dus à la « malbouffe » (59% de la popula-
tion). Or, ces trois facteurs de risque figurent
parmi les principales causes de mortalité
prématurée : maladies cardiovasculaires ou
respiratoires, cancer, diabète sucré...
LES CHAMPS-ELYSEES : L’ARTERE
LA PLUS CHERE D’EUROPE
Selon le cabinet conseil Cushman & Wake-
field, les Champs Elysées restent l’artère
commerçiale européenne la plus presti-
gieuse, donc la plus chère (13.255/m2/
an en moyenne), devant New Bond Street
à Londres (12.76 ), Via Monte Napoleone à
Milan (10.000) ou encore Bahnhofstrasse à
Zurich. Pour autant, les écarts se resserrent :
« la plus belle avenue du monde » plafonne
depuis 2013 tandis que ces deux concur-
rentes directes ont respectivement progressé
de 12 et 25% sur un an.
La 5e Avenue à New York, loin devant
Au niveau mondial, la 5e Avenue à New
York reste l’artère la plus prisée de la pla-
nète (33.81 /an/m2). Elle devance Causeway
Bay à Hong Kong (23.178) qui a régressé
de 14% en 2014, plombé par un recul de la
consommation des riches chinois tandis que
les Champs-Elysées occupe la 3e place.
ARTE IN ENGLISH ET EN ESPAÑOL
Depuis le 17 novembre 2015, la chaîne de
télévision franco-allemande Arte diffuse
une sélection de programmes sous-titrés en
anglais et en espagnol, accessibles via inter-
net. Une douzaine d’heures de programmes
sont disponibles chaque semaine, dont les
magazines emblématiques de la chaine :
« Arte Reportage » consacré à l’actualité
européenne et internationale, « Metropolis »,
le magazine culturel ou « Tracks », le rendez-
vous des contre-cultures & des arts.
Cofinancée par la Commission européenne,
cette nouvelle offre permet à Arte de four-
nir ses programmes à plus de la moitié des
Européens, dans leur langue maternelle.
Les programmes sont disponibles sur arte.tv/en
ou arte.tv/es et via les plateformes arte.tv
et Arte+7.
Une chaîne «en polonais» et une autre
«en italien», seraient dans les tuyaux.
APPRENTISSAGE DES LANGUES :
L’ANGLAIS TOUJOURS LOIN
DEVANT
L’anglais est étudié par plus de 95% des
élèves du premier cycle de l’enseignement
secondaire (11-15 ans), soit 17,1 millions
d’élèves dans l’UE. Le français arrive en 2e
position des langues étrangères les plus
enseignées : 4,9 millions d’élèves (27,4%),
devant l’allemand (16,3%), l’espagnol
(11,6%), le russe (2,7%) et l’italien (1%).
Le français est particulièrement enseigné au
Luxembourg (100% des élèves), à Chypre
(90%), en Roumanie (85%) et en Italie. L’al-
lemand est plutôt plébiscité au Danemark
(73,6%), en Pologne (69%), en Slovaquie et
aux Pays-Bas. Quant au russe, il est couram-
ment enseigné dans les pays baltes: Lettonie
(67%), Estonie et Lituanie.
Langues officielles : des spécificités
Rappelons que 24 langues officielles sont
reconnues au sein de l’UE, sans compter
les langues régionales et les langues parlées
par les populations migrantes. Certains
pays comptent plusieurs langues nationales
officielles. C’est le cas de la Belgique avec
le néerlandais, le français et l’allemand,
du Luxembourg avec le luxembourgeois,
le français et l’allemand, de Malte avec
le maltais et l’anglais, et de la Finlande avec
le finnois et le suédois.
ACCELERATION DE LA CROIS-
SANCE DANS LA ZONE EURO
Selon l’Indice des acheteurs « PMI Flash
Composite », établi en novembre 2015 par
Markit, l’un des leaders de l’information
financière, les entreprises privées de la
zone euro enregistrent leurs plus fortes
croissances d’activité et d’emploi depuis
quatre ans et demi.
L’activité progresse surtout dans le secteur
des services où les créations de postes
affichent un plus haut depuis 5 ans. Idem
dans l’industrie manufacturière avec des
carnets de commandes au plus haut depuis
avril 2014 et une hausse des effectifs.
Si les faibles performances de la France,
tant dans les services que dans l’industrie,
continuent de peser sur la croissance globale
de la zone euro, la poussée allemande
continue de performer. C’est même en
dehors du noyau franco-allemand que l’on
a enregistré le plus fort taux de croissance
en novembre 2015.
Principales sources : Les Echos, Fondation
Robert Schuman
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