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SM le Roi s'entretient avec le président Sierra léonais à Marrakech
Marrakech, - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, s’est entretenu en tête-à-tête,
mercredi au Salon Royal du Palais des Congrès à Marrakech, avec le président Sierra léonais, Ernest
Bai Koroma.
SM le Roi s’entretient avec le président togolais à Marrakech
Marrakech, - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, s’est entretenu en tête-à-tête,
mercredi au Salon Royal du Palais des Congrès à Marrakech, avec le président togolais, Faure
Ganssingbé.
SM le Roi s'entretient avec le secrétaire d’Etat américain à Marrakech
Marrakech, - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, s’est entretenu en tête-à-tête,
mercredi au Salon Royal du Palais des Congrès à Marrakech, avec le secrétaire d’Etat américain, M.
John Kerry.
La France veut que l'Afrique puisse être pleinement "la partie prenante" et "la priorité de la
COP22" (François Hollande)
Marrakech, La France veut que l’Afrique puisse être pleinement, non seulement partie prenante de
la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(COP), mais la priorité de la COP de l’action et donc de la COP22, a indiqué, mercredi à Marrakech,
le président français, François Hollande.
"Nous sommes à Marrakech, au Maroc, et il y aura d’autres rendez-vous avec l’Afrique", a souligné le
chef de l’Etat français, au cours d’une conférence de presse à l’issue du Sommet africain de l'action,
présidé par SM le Roi Mohammed VI en marge de la COP22, relevant que si la représentation de
l’Afrique à Marrakech était au plus haut, c’est que "le continent a compris qu’il était au cœur du projet
climatique".
Après avoir mis en valeur les efforts déployés par SM le Roi pour l’accélération de la mise en œuvre
de l’Accord de Paris, il a indiqué que les travaux de Marrakech ont porté sur l’adaptation et la
précision de l’application des engagements de la COP, affirmant qu’en matière de financement,
l’ensemble des participants et des acteurs ont exprimé leur volonté d’atteindre le chiffre de 100
milliards convenus lors de la COP21.
"Notre soutien à l’Afrique n’est pas simplement un acte de solidarité", il s’inscrit dans une logique
d’intérêt commun, a-t-il dit, soulignant que la limitation ou l’empêchement de l’émigration, par
exemple, passe par la lutte contre le réchauffement climatique et l’instauration de la sécurité dans les
pays du continent. Aussi, a poursuivi M. Hollande, la France qui restera la gardienne de l’Accord de
Paris dans sa lettre et son esprit, ne ménagera aucun effort pour mettre en œuvre les engagements de
cet accord.
COP22
17 Novembre 2016
Royaume du Maroc
Ministère des Affaires Etrangères
et de la Coopération
Direction de la Diplomatie Publique
et des Acteurs non Etatiques
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Le chef de l’Etat français n’a pas omis de réitérer à cette occasion, l’irréversibilité de l’Accord de
Paris, notant que l’enjeu climatique est un "enjeu commun" qui concerne toute la planète.
John Kerry qualifie de "très exhaustif" et de “très positif” l'entretien en te-à-tête avec Sa
Majesté le Roi
Marrakech, - Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a qualifié de “très exhaustif” et de “très
positif” l’entretien en tête-à-tête qu’il a eu avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mercredi au Salon
Royal du Palais des Congrès à Marrakech.
“Avec Sa Majesté le Roi nous avons eu une discussion très exhaustive et très positive”, a affirmé le
chef de la diplomatie américaine, dans une déclaration à la presse, en soulignant que “le Président
Barack Obama et moi-même sommes reconnaissants pour la qualité des relations que nous avons avec
Sa Majesté le Roi, le Maroc et le gouvernement”.
M. Kerry s’est, dans ce cadre, félicité de la “grande coopération” entre Rabat et Washington en
matière de lutte contre l’extrémisme violent et dans le domaine du changement climatique.
“Le Maroc a déployé des efforts extraordinaires en abritant la 22è session de la conférence des Parties
à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22), a fait observer M.
Kerry, se disant confiant que ce conclave mondial tenu à Marrakech sera sanctionné par “une
déclaration forte réaffirmant l’Accord de Paris sur le climat”.
Les Chefs d'Etat africains confient à SM le Roi la mise en oeuvre de la Déclaration du premier
sommet africain de l’action
Marrakech, - Les Chefs d’Etat africains, unis mercredi à Marrakech, ont confié à SM le Roi
Mohammed VI la mise en oeuvre de la Déclaration du premier sommet africain de l’action en faveur
d’une co-émergence continentale.
Dans cette Déclaration, adoptée lors de ce sommet tenu en marge de la COP22, les Chefs d’Etat et de
Gouvernement africains ont invité Sa Majesté le Roi, "en relation avec le président en exercice de
l’Union africaine, à œuvrer pour la mise en œuvre de cette Déclaration, notamment au niveau de la
coordination et du suivi des initiatives prioritaires dans les domaines de la lutte contre les changements
climatiques et du développement durable, ainsi que de la mobilisation des partenaires du Continent,
bilatéraux ou multilatéraux".
Ils ont décidé, dans ce cadre, la création de trois commissions dédiées à la région du Sahel, la région
du Bassin du Congo et aux Etats insulaires présidées, respectivement, par la République du Niger, la
République du Congo et la République des Seychelles.
Tout en remerciant Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’avoir pris l’initiative de convoquer ce Sommet
de l’Action en faveur de la co-émergence de l’Afrique et en relevant la pertinence d’unir la voix du
continent pour mieux défendre ses intérêts, ils ont lancé un appel “à nos partenaires stratégiques pour
renforcer notre coopération dans le sens de l’ambition africaine pour un développement durable et
inclusif, et fournir un appui efficace et concret à la mise en œuvre de cette ambition, à travers
notamment, l’augmentation du financement public, la facilitation de l’accès au financement climatique
et son rééquilibrage en faveur de l’adaptation, le renforcement des capacités et le transfert de
technologies”.
Les Chefs d’Etat africains se sont également engagés à promouvoir les politiques et les mesures en
matière d’adaptation requises, qui soient aussi des catalyseurs pour une transformation structurelle
profonde sur les plans économique et social en Afrique, à consolider leurs engagements respectifs en
matière de lutte contre les effets du changement climatique pour donner davantage de cohérence à
leurs stratégies et avancer ensemble et à accélérer la réalisation des initiatives déjà identifiées ou
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lancées, en s’appuyant non seulement sur leurs ressources intrinsèques, mais également en mobilisant
les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux, ainsi que les acteurs non étatiques.
Il s’agit, à titre d’exemple, d’initiatives visant à renforcer la résilience du continent africain face aux
menaces du dérèglement climatique, en particulier “l’Initiative africaine pour l’adaptation”, l’Initiative
pour “l’adaptation de l’agriculture africaine”, connue sous l’acronyme “Triple A”, le projet de la
“Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel”, l’Initiative pour la “sécurité, la stabilité et la
soutenabilité”, celle pour la “résilience rurale, ou encore celle en faveur des “Forêts dans la région
Méditerranée et au Sahel”.
Ces initiatives, poursuit le document, sont en faveur d’une co-émergence durable africaine, notamment
“l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables”, celle relative à la “conservation de
l’écosystème du Bassin du Lac Tchad”, celle pour une “croissance bleue, ou encore celle portant sur la
réalisation d’un “couloir africain de l’énergie propre”, ainsi que le “Fonds bleu pour le bassin du
Congo”.
Les Chefs d’Etat africains se sont engagés aussi à encourager et à faciliter la participation du secteur
privé à la mobilisation de capacités et de financements supplémentaires pour relever le défi du
changement climatique.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains, réunis à l’invitation de Sa Majesté Mohammed VI,
ont souligné que l’Afrique, qui a le moins contribué aux émissions mondiales de gaz à effet de serre,
est le continent le plus touché par les changements climatiques et leurs effets sur ses territoires dont les
conséquences peuvent représenter une menace pour sa paix, sa sécurité et son développement durable.
Les régions africaines, ont-ils dit, ont volontairement lancé des initiatives en matière d’adaptation et
d’atténuation, visant à améliorer leur résilience et à promouvoir un développement durable.
Ils ont réaffirmé, dans ce cadre, l’importance d’une mise en œuvre adéquate des Objectifs de
Développement durable, fondés sur les principes de Rio, en particulier celui de "La responsabilité
commune mais différenciée", pour relever le défi du changement climatique et l’engagement concret
et substantiel des pays africains à contribuer à l’effort mondial de lutte contre les changements
climatiques.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont également réaffirmé l’”ambition de faire de
l’action pour le climat un levier d’émergence, en vue de construire un modèle de veloppement
inclusif et durable répondant aux aspirations légitimes des populations africaines et préservant les
intérêts des générations futures” et leur volonté d’œuvrer collectivement et solidairement pour une
Afrique résiliente au changement climatique et qui façonne son destin, à travers des approches sous
régionales et régionales”.
Le chef du gouvernement tunisien : il y a beaucoup de possibilités d'extension des relations
maroco-tunisiennes
Marrakech, Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a souligné, mercredi à Marrakech,
qu’il y a beaucoup de possibilités d’extension des relations maroco-tunisiennes.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le chef du gouvernement Abdelilah
Benkirane, M. Chahed a relevé les grandes opportunités économiques offertes par les deux pays, que
ce soit au niveau des échanges commerciaux bilatéraux ou au niveau du partenariat avec les pays
africains.
Les entretiens ont porté aussi sur les moyens de renforcer les relations excellentes et de haut niveau
entre les deux pays, et la création d’un forum des hommes d’affaires tunisiens et marocains pour la
promotion de l’investissement dans les deux pays et l’échange des expériences et expertises, a-t-il
ajouté.
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Cette rencontre a constitué une occasion pour inviter le Maroc à participer à la conférence
internationale sur les investissements, prévue à Tunis à la fin de ce mois, a-t-il indiqué.
Les deux parties se sont entretenues également de l’échange et la coordination sécuritaire entre les
deux pays. Cette entrevue s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Maroc et du
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des affaires étrangères en Tunisie.
Le Congo propose un « Fonds bleu » pour la préservation et la sauvegarde du Bassin du Congo
(Denis Sassou-Nguesso)
Marrakech, - Le Congo qui appartient aux pays les plus vulnérables face au réchauffement
climatique, propose un «Fonds bleu pour le bassin du Congo » en vue de renforcer le développement
socioéconomique de cet immense espace africain, a indiqué, mercredi à Marrakech, le président
congolais, M. Denis Sassou-Nguesso.
Intervenant dans le cadre du Sommet africain de l'action, présidé par SM le Roi Mohammed VI en
marge la 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (COP22), le chef de l'Etat congolais a souligné l’importance de ce Fonds qui concerne une
zone commune à onze pays de la région, riche en biodiversité et couverte par 220 millions d’hectares
de forêts.
Le Fonds bleu s’appuie sur la mise en œuvre de microprojets touchant aux domaines liés au
développement durable et intégrés, a-t-il dit, notant que ce Fonds sera la contribution de l’Afrique
toute entière à la concrétisation des objectifs de développement durable contenus dans l’Accord de
Paris.
Pour sa part, le président sénégalais, M. Macky Sall, a mis en évidence l’importance du Sommet,
relevant que le changement climatique affecte, en Afrique, les secteurs-clés tels l’agriculture,
l’élevage, l’écosystème et la déforestation.
C’est à ces niveaux qu’il faut agir pour relever les défis, a-t-il dit, mettant en exergue les projets
entrepris au niveau de pays africains pour la promotion des énergies renouvelables, à l’image
notamment du projet « Nour » lancé au Maroc et des projets initiés au Sénégal pour la promotion du
mixte énergétique.
A cet effet, le chef de l’Etat sénégalais a également cité des projets telle la Grande muraille verte, qui
vise la lutte contre la désertification en Afrique subsaharienne, appelant au renforcement de la
coopération et au soutien au continent dans sa lutte contre les effets du réchauffement climatique.
Le Président nigérien, M. Mahamadou Issoufou a, de son côté, présenté le projet de sauvegarde et de
réhabilitation du Bassin du Tchad qui couvre une superficie de 14 millions de Km et souffre, a-t-il dit,
d’une triple crise : écologique, sécuritaire et socio-économique.
La crise écologique se manifeste notamment par la réduction drastique de la superficie du lac, a-t-il
indiqué, ajoutant que la menace terroriste de Boko haram a entrainé une crise sécuritaire qui a
engendré, pour sa part, une crise économique et sociale grave.
Le chef de l’Etat nigérien a lancé un appel au soutien humanitaire à cette zone du continent ainsi qu’au
renforcement des programmes et actions ciblant le développement de la région, la préservation de son
écosystème et la consolidation du développement durable des populations.
Dans son intervention, le président guinéen, Alpha Condé, a indiqué que les pays africains misent avec
force sur la concrétisation des objectifs de réduction du réchauffement climatique, mais oeuvrent
également pour l’éradication de la pauvreté et la généralisation de l’accès aux nouvelles technologies.
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L’Afrique regorge d’immenses ressources naturelles qui sont menacées actuellement sous le poids de
la pollution, du changement climatique et du déséquilibre des écosystèmes, a-t-il dit, soulignant la
nécessité de l’instauration d’une justice climatique dans le contient.
De son côté, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, s’est félicité du niveau élevé de la
représentation du continent à la COP22 de Marrakech, ce qui reflète, a-t-il dit, la gravité des défis
écologiques à relever par les pays du continent.
Les pays africains sont invités, plus que jamais, à doubler d’effort pour lutter contre le phénomène du
changement climatique, a-t-il dit, mettant l’accent sur l’importance de la coordination et de la
conjugaison des efforts pour réussir le challenge du développement durable.
Le Président soudanais, M. Omar El Bachir, qui a hautement salué l’initiative du Maroc d’organiser ce
Sommet de l’action pour l’Afrique, a souligné que l’implication de tous les intervenants pour la
concrétisation des objectifs du développement durable demeure le principal défi à relever par les
leaders africains.
L’atténuation du fléau de la famine, la promotion des secteurs de la santé et de l’enseignement et la
préservation des écosystèmes écologiques, doivent être les principales priorités pour les pays africains,
a-t-il dit faisant état des initiatives entreprises par son pays dans ce domaine.
Avec 2/3 des ressources naturelles de la planète encore disponibles, l'Afrique est au cœur des
défis de la sécurité alimentaire (ministre ivoirien)
Marrakech, - Avec plus des deux tiers des ressources naturelles de la planète encore disponibles,
l'Afrique est au cœur des fis de la sécurité alimentaire, a affirmé, mercredi à Marrakech, le ministre
ivoirien de l'Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
"Du fait de la croissance démographique, il nous faudra produire plus, avec de moins en moins de
ressources naturelles disponibles pour satisfaire les besoins sans cesse croissants", a souligné M.
Coulibaly dans une allocution à l'occasion de la présentation de l'initiative AAA (Adapatation de
l'Agriculture africaine), à l'occasion de la COP22 qui se tient au village de Bab Ighli du 7 au 18
novembre.
"Cette initiative vise non seulement la promotion de solutions d'adaptation à l’agriculture africaine,
mais bien plus, elle vise la répartition équitable des ressources annoncées entre l’atténuation et
l’adaptation", a indiqué le ministre. De son côté, le directeur général de l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, a fait observer que "dans bien
des pays, s'adapter au changement climatique et trouver les moyens d’assurer la sécurité alimentaire et
nutritionnelle font partie de la même problématique", arguant que l'adoption massive de pratiques
résilientes au climat stimulerait la productivité, les revenus des agriculteurs, et la baisse des prix de la
nourriture.
"C'est une initiative qui cherche à agir comme la voix de l’agriculture africaine dans l’arène
climatique", a déclaré pour sa part le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz
Akhannouch. L'initiative AAA vise à renforcer la résilience des agriculteurs africains en promouvant
une gestion durable des sols, une meilleure gestion de l'eau et une gestion des risques en même temps
qu'un veloppement personnalisé des capacités, de politiques et de mécanismes de financement. Les
bénéfices pour l’adaptation résultant d'une utilisation accrue des fonds climatiques et des projets
agricoles devraient avoir des incidences positives à l'échelle mondiale.
Harmonisée avec l'Initiative adaptation africaine (AAI), l'initiative Triple A jouit déjà du soutien actif
de 28 pays africains et de plusieurs entités à la fois publiques et privées, en plus de la FAO.
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