COP22 17 Novembre 2016

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‫المملكة المغـربية‬
‫وزارة الشــؤون الخــارجية و التعـــاون‬
Royaume du Maroc
Ministère des Affaires Etrangères
‫مديـرية الدبلومـاسـية العـامـة‬
‫والفاعـليـن غير الحكوميـين‬
et de la Coopération
Direction de la Diplomatie Publique
et des Acteurs non Etatiques
DG9/1
COP22
17 Novembre 2016
SM le Roi s'entretient avec le président Sierra léonais à Marrakech
Marrakech, - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, s’est entretenu en tête-à-tête,
mercredi au Salon Royal du Palais des Congrès à Marrakech, avec le président Sierra léonais, Ernest
Bai Koroma.
SM le Roi s’entretient avec le président togolais à Marrakech
Marrakech, - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, s’est entretenu en tête-à-tête,
mercredi au Salon Royal du Palais des Congrès à Marrakech, avec le président togolais, Faure
Ganssingbé.
SM le Roi s'entretient avec le secrétaire d’Etat américain à Marrakech
Marrakech, - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, s’est entretenu en tête-à-tête,
mercredi au Salon Royal du Palais des Congrès à Marrakech, avec le secrétaire d’Etat américain, M.
John Kerry.
La France veut que l'Afrique puisse être pleinement "la partie prenante" et "la priorité de la
COP22" (François Hollande)
Marrakech, – La France veut que l’Afrique puisse être pleinement, non seulement partie prenante de
la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(COP), mais la priorité de la COP de l’action et donc de la COP22, a indiqué, mercredi à Marrakech,
le président français, François Hollande.
"Nous sommes à Marrakech, au Maroc, et il y aura d’autres rendez-vous avec l’Afrique", a souligné le
chef de l’Etat français, au cours d’une conférence de presse à l’issue du Sommet africain de l'action,
présidé par SM le Roi Mohammed VI en marge de la COP22, relevant que si la représentation de
l’Afrique à Marrakech était au plus haut, c’est que "le continent a compris qu’il était au cœur du projet
climatique".
Après avoir mis en valeur les efforts déployés par SM le Roi pour l’accélération de la mise en œuvre
de l’Accord de Paris, il a indiqué que les travaux de Marrakech ont porté sur l’adaptation et la
précision de l’application des engagements de la COP, affirmant qu’en matière de financement,
l’ensemble des participants et des acteurs ont exprimé leur volonté d’atteindre le chiffre de 100
milliards convenus lors de la COP21.
"Notre soutien à l’Afrique n’est pas simplement un acte de solidarité", il s’inscrit dans une logique
d’intérêt commun, a-t-il dit, soulignant que la limitation ou l’empêchement de l’émigration, par
exemple, passe par la lutte contre le réchauffement climatique et l’instauration de la sécurité dans les
pays du continent. Aussi, a poursuivi M. Hollande, la France qui restera la gardienne de l’Accord de
Paris dans sa lettre et son esprit, ne ménagera aucun effort pour mettre en œuvre les engagements de
cet accord.
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Le chef de l’Etat français n’a pas omis de réitérer à cette occasion, l’irréversibilité de l’Accord de
Paris, notant que l’enjeu climatique est un "enjeu commun" qui concerne toute la planète.
John Kerry qualifie de "très exhaustif" et de “très positif” l'entretien en tête-à-tête avec Sa
Majesté le Roi
Marrakech, - Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a qualifié de “très exhaustif” et de “très
positif” l’entretien en tête-à-tête qu’il a eu avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mercredi au Salon
Royal du Palais des Congrès à Marrakech.
“Avec Sa Majesté le Roi nous avons eu une discussion très exhaustive et très positive”, a affirmé le
chef de la diplomatie américaine, dans une déclaration à la presse, en soulignant que “le Président
Barack Obama et moi-même sommes reconnaissants pour la qualité des relations que nous avons avec
Sa Majesté le Roi, le Maroc et le gouvernement”.
M. Kerry s’est, dans ce cadre, félicité de la “grande coopération” entre Rabat et Washington en
matière de lutte contre l’extrémisme violent et dans le domaine du changement climatique.
“Le Maroc a déployé des efforts extraordinaires en abritant la 22è session de la conférence des Parties
à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22), a fait observer M.
Kerry, se disant confiant que ce conclave mondial tenu à Marrakech sera sanctionné par “une
déclaration forte réaffirmant l’Accord de Paris sur le climat”.
Les Chefs d'Etat africains confient à SM le Roi la mise en oeuvre de la Déclaration du premier
sommet africain de l’action
Marrakech, - Les Chefs d’Etat africains, réunis mercredi à Marrakech, ont confié à SM le Roi
Mohammed VI la mise en oeuvre de la Déclaration du premier sommet africain de l’action en faveur
d’une co-émergence continentale.
Dans cette Déclaration, adoptée lors de ce sommet tenu en marge de la COP22, les Chefs d’Etat et de
Gouvernement africains ont invité Sa Majesté le Roi, "en relation avec le président en exercice de
l’Union africaine, à œuvrer pour la mise en œuvre de cette Déclaration, notamment au niveau de la
coordination et du suivi des initiatives prioritaires dans les domaines de la lutte contre les changements
climatiques et du développement durable, ainsi que de la mobilisation des partenaires du Continent,
bilatéraux ou multilatéraux".
Ils ont décidé, dans ce cadre, la création de trois commissions dédiées à la région du Sahel, la région
du Bassin du Congo et aux Etats insulaires présidées, respectivement, par la République du Niger, la
République du Congo et la République des Seychelles.
Tout en remerciant Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’avoir pris l’initiative de convoquer ce Sommet
de l’Action en faveur de la co-émergence de l’Afrique et en relevant la pertinence d’unir la voix du
continent pour mieux défendre ses intérêts, ils ont lancé un appel “à nos partenaires stratégiques pour
renforcer notre coopération dans le sens de l’ambition africaine pour un développement durable et
inclusif, et fournir un appui efficace et concret à la mise en œuvre de cette ambition, à travers
notamment, l’augmentation du financement public, la facilitation de l’accès au financement climatique
et son rééquilibrage en faveur de l’adaptation, le renforcement des capacités et le transfert de
technologies”.
Les Chefs d’Etat africains se sont également engagés à promouvoir les politiques et les mesures en
matière d’adaptation requises, qui soient aussi des catalyseurs pour une transformation structurelle
profonde sur les plans économique et social en Afrique, à consolider leurs engagements respectifs en
matière de lutte contre les effets du changement climatique pour donner davantage de cohérence à
leurs stratégies et avancer ensemble et à accélérer la réalisation des initiatives déjà identifiées ou
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lancées, en s’appuyant non seulement sur leurs ressources intrinsèques, mais également en mobilisant
les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux, ainsi que les acteurs non étatiques.
Il s’agit, à titre d’exemple, d’initiatives visant à renforcer la résilience du continent africain face aux
menaces du dérèglement climatique, en particulier “l’Initiative africaine pour l’adaptation”, l’Initiative
pour “l’adaptation de l’agriculture africaine”, connue sous l’acronyme “Triple A”, le projet de la
“Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel”, l’Initiative pour la “sécurité, la stabilité et la
soutenabilité”, celle pour la “résilience rurale, ou encore celle en faveur des “Forêts dans la région
Méditerranée et au Sahel”.
Ces initiatives, poursuit le document, sont en faveur d’une co-émergence durable africaine, notamment
“l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables”, celle relative à la “conservation de
l’écosystème du Bassin du Lac Tchad”, celle pour une “croissance bleue, ou encore celle portant sur la
réalisation d’un “couloir africain de l’énergie propre”, ainsi que le “Fonds bleu pour le bassin du
Congo”.
Les Chefs d’Etat africains se sont engagés aussi à encourager et à faciliter la participation du secteur
privé à la mobilisation de capacités et de financements supplémentaires pour relever le défi du
changement climatique.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains, réunis à l’invitation de Sa Majesté Mohammed VI,
ont souligné que l’Afrique, qui a le moins contribué aux émissions mondiales de gaz à effet de serre,
est le continent le plus touché par les changements climatiques et leurs effets sur ses territoires dont les
conséquences peuvent représenter une menace pour sa paix, sa sécurité et son développement durable.
Les régions africaines, ont-ils dit, ont volontairement lancé des initiatives en matière d’adaptation et
d’atténuation, visant à améliorer leur résilience et à promouvoir un développement durable.
Ils ont réaffirmé, dans ce cadre, l’importance d’une mise en œuvre adéquate des Objectifs de
Développement durable, fondés sur les principes de Rio, en particulier celui de "La responsabilité
commune mais différenciée", pour relever le défi du changement climatique et l’engagement concret
et substantiel des pays africains à contribuer à l’effort mondial de lutte contre les changements
climatiques.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont également réaffirmé l’”ambition de faire de
l’action pour le climat un levier d’émergence, en vue de construire un modèle de développement
inclusif et durable répondant aux aspirations légitimes des populations africaines et préservant les
intérêts des générations futures” et leur “volonté d’œuvrer collectivement et solidairement pour une
Afrique résiliente au changement climatique et qui façonne son destin, à travers des approches sous
régionales et régionales”.
Le chef du gouvernement tunisien : il y a beaucoup de possibilités d'extension des relations
maroco-tunisiennes
Marrakech, Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a souligné, mercredi à Marrakech,
qu’il y a beaucoup de possibilités d’extension des relations maroco-tunisiennes.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le chef du gouvernement Abdelilah
Benkirane, M. Chahed a relevé les grandes opportunités économiques offertes par les deux pays, que
ce soit au niveau des échanges commerciaux bilatéraux ou au niveau du partenariat avec les pays
africains.
Les entretiens ont porté aussi sur les moyens de renforcer les relations excellentes et de haut niveau
entre les deux pays, et la création d’un forum des hommes d’affaires tunisiens et marocains pour la
promotion de l’investissement dans les deux pays et l’échange des expériences et expertises, a-t-il
ajouté.
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Cette rencontre a constitué une occasion pour inviter le Maroc à participer à la conférence
internationale sur les investissements, prévue à Tunis à la fin de ce mois, a-t-il indiqué.
Les deux parties se sont entretenues également de l’échange et la coordination sécuritaire entre les
deux pays. Cette entrevue s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Maroc et du
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des affaires étrangères en Tunisie.
Le Congo propose un « Fonds bleu » pour la préservation et la sauvegarde du Bassin du Congo
(Denis Sassou-Nguesso)
Marrakech, - Le Congo qui appartient aux pays les plus vulnérables face au réchauffement
climatique, propose un «Fonds bleu pour le bassin du Congo » en vue de renforcer le développement
socioéconomique de cet immense espace africain, a indiqué, mercredi à Marrakech, le président
congolais, M. Denis Sassou-Nguesso.
Intervenant dans le cadre du Sommet africain de l'action, présidé par SM le Roi Mohammed VI en
marge la 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (COP22), le chef de l'Etat congolais a souligné l’importance de ce Fonds qui concerne une
zone commune à onze pays de la région, riche en biodiversité et couverte par 220 millions d’hectares
de forêts.
Le Fonds bleu s’appuie sur la mise en œuvre de microprojets touchant aux domaines liés au
développement durable et intégrés, a-t-il dit, notant que ce Fonds sera la contribution de l’Afrique
toute entière à la concrétisation des objectifs de développement durable contenus dans l’Accord de
Paris.
Pour sa part, le président sénégalais, M. Macky Sall, a mis en évidence l’importance du Sommet,
relevant que le changement climatique affecte, en Afrique, les secteurs-clés tels l’agriculture,
l’élevage, l’écosystème et la déforestation.
C’est à ces niveaux qu’il faut agir pour relever les défis, a-t-il dit, mettant en exergue les projets
entrepris au niveau de pays africains pour la promotion des énergies renouvelables, à l’image
notamment du projet « Nour » lancé au Maroc et des projets initiés au Sénégal pour la promotion du
mixte énergétique.
A cet effet, le chef de l’Etat sénégalais a également cité des projets telle la Grande muraille verte, qui
vise la lutte contre la désertification en Afrique subsaharienne, appelant au renforcement de la
coopération et au soutien au continent dans sa lutte contre les effets du réchauffement climatique.
Le Président nigérien, M. Mahamadou Issoufou a, de son côté, présenté le projet de sauvegarde et de
réhabilitation du Bassin du Tchad qui couvre une superficie de 14 millions de Km et souffre, a-t-il dit,
d’une triple crise : écologique, sécuritaire et socio-économique.
La crise écologique se manifeste notamment par la réduction drastique de la superficie du lac, a-t-il
indiqué, ajoutant que la menace terroriste de Boko haram a entrainé une crise sécuritaire qui a
engendré, pour sa part, une crise économique et sociale grave.
Le chef de l’Etat nigérien a lancé un appel au soutien humanitaire à cette zone du continent ainsi qu’au
renforcement des programmes et actions ciblant le développement de la région, la préservation de son
écosystème et la consolidation du développement durable des populations.
Dans son intervention, le président guinéen, Alpha Condé, a indiqué que les pays africains misent avec
force sur la concrétisation des objectifs de réduction du réchauffement climatique, mais oeuvrent
également pour l’éradication de la pauvreté et la généralisation de l’accès aux nouvelles technologies.
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L’Afrique regorge d’immenses ressources naturelles qui sont menacées actuellement sous le poids de
la pollution, du changement climatique et du déséquilibre des écosystèmes, a-t-il dit, soulignant la
nécessité de l’instauration d’une justice climatique dans le contient.
De son côté, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, s’est félicité du niveau élevé de la
représentation du continent à la COP22 de Marrakech, ce qui reflète, a-t-il dit, la gravité des défis
écologiques à relever par les pays du continent.
Les pays africains sont invités, plus que jamais, à doubler d’effort pour lutter contre le phénomène du
changement climatique, a-t-il dit, mettant l’accent sur l’importance de la coordination et de la
conjugaison des efforts pour réussir le challenge du développement durable.
Le Président soudanais, M. Omar El Bachir, qui a hautement salué l’initiative du Maroc d’organiser ce
Sommet de l’action pour l’Afrique, a souligné que l’implication de tous les intervenants pour la
concrétisation des objectifs du développement durable demeure le principal défi à relever par les
leaders africains.
L’atténuation du fléau de la famine, la promotion des secteurs de la santé et de l’enseignement et la
préservation des écosystèmes écologiques, doivent être les principales priorités pour les pays africains,
a-t-il dit faisant état des initiatives entreprises par son pays dans ce domaine.
Avec 2/3 des ressources naturelles de la planète encore disponibles, l'Afrique est au cœur des
défis de la sécurité alimentaire (ministre ivoirien)
Marrakech, - Avec plus des deux tiers des ressources naturelles de la planète encore disponibles,
l'Afrique est au cœur des défis de la sécurité alimentaire, a affirmé, mercredi à Marrakech, le ministre
ivoirien de l'Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
"Du fait de la croissance démographique, il nous faudra produire plus, avec de moins en moins de
ressources naturelles disponibles pour satisfaire les besoins sans cesse croissants", a souligné M.
Coulibaly dans une allocution à l'occasion de la présentation de l'initiative AAA (Adapatation de
l'Agriculture africaine), à l'occasion de la COP22 qui se tient au village de Bab Ighli du 7 au 18
novembre.
"Cette initiative vise non seulement la promotion de solutions d'adaptation à l’agriculture africaine,
mais bien plus, elle vise la répartition équitable des ressources annoncées entre l’atténuation et
l’adaptation", a indiqué le ministre. De son côté, le directeur général de l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, a fait observer que "dans bien
des pays, s'adapter au changement climatique et trouver les moyens d’assurer la sécurité alimentaire et
nutritionnelle font partie de la même problématique", arguant que l'adoption massive de pratiques
résilientes au climat stimulerait la productivité, les revenus des agriculteurs, et la baisse des prix de la
nourriture.
"C'est une initiative qui cherche à agir comme la voix de l’agriculture africaine dans l’arène
climatique", a déclaré pour sa part le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz
Akhannouch. L'initiative AAA vise à renforcer la résilience des agriculteurs africains en promouvant
une gestion durable des sols, une meilleure gestion de l'eau et une gestion des risques en même temps
qu'un développement personnalisé des capacités, de politiques et de mécanismes de financement. Les
bénéfices pour l’adaptation résultant d'une utilisation accrue des fonds climatiques et des projets
agricoles devraient avoir des incidences positives à l'échelle mondiale.
Harmonisée avec l'Initiative adaptation africaine (AAI), l'initiative Triple A jouit déjà du soutien actif
de 28 pays africains et de plusieurs entités à la fois publiques et privées, en plus de la FAO.
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COP 22 : Signature de la déclaration ministérielle sur la santé, l'environnement et les
changements climatiques
Marrakech- Les ministres de la Santé et/ou de l'Environnement de nombreux pays, dont le Maroc, ont
procédé, mardi à Marrakech en marge de la COP22, à la signature de la déclaration ministérielle sur la
santé, l'environnement et les changements climatiques.
Cette déclaration vise à reconnaître les liens entre les changements climatiques et leur effet sur la
santé, les impacts de la dégradation de l’environnement sur la santé, le besoin de développer des
mesures de protection de l’environnement et de lutte contre les changements climatiques pour prévenir
les problèmes de santé publique.
L’objectif est de lancer une initiative mondiale sur la santé, l’environnement et les changements
climatiques en vue de favoriser une meilleure gestion des risques environnementaux et climatiques
pesant sur la santé et de promouvoir un développement sobre en carbone, résilient aux changements
climatiques, durable et inclusif visant à garantir la bonne santé et le bien-être.
Ainsi, la déclaration invite les secteurs de la santé et de l’environnement à stimuler et accroître
l’échange de bonnes pratiques, de données d’expérience et de compétences techniques en vue de
renforcer la santé, d’améliorer le suivi de la santé et la protection de l’environnement, mais aussi à
investir les ressources nécessaires et à promouvoir la coopération dans ce domaine.
La déclaration relève que la protection et l’amélioration de la santé forment un pilier essentiel du
développement durable et de la riposte aux changements climatiques.
"Il faut, pour résumer, une approche plus intégrée et intersectorielle pour améliorer la santé, réduire les
inégalités, promouvoir une production et une consommation alimentaires durables et protéger
l’environnement, une démarche qui devrait promouvoir la cohérence des politiques, l’efficience et
l’équité", lit-on sur le document de la déclaration.
La déclaration reconnait que des politiques bien conçues de lutte contre les risques environnementaux
sont très profitables à la santé publique, notamment en réduisant la charge de morbidité mondiale, en
s’attaquant à l’augmentation des maladies non transmissibles telles que les cardiopathies, les accidents
vasculaires cérébraux, le cancer et les maladies respiratoires chroniques et en réduisant les pressions
environnementales qui pourraient contribuer aux migrations et à ses effets sur la santé et le bien-être.
Près d’un quart de la charge de morbidité mondiale, et environ 12,6 millions de décès chaque année,
sont imputables à des facteurs environnementaux modifiables.
Lancement à Marrakech d’un réseau d’investisseurs africains en faveur du climat
Marrakech, Un réseau d’investisseurs africains en faveur du climat, qui prendra la forme d’un
engagement à l’échéance 2020, a été lancé mercredi à Marrakech par la Caisse de dépôt et de gestion
(CDG).
Lancé avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), ce réseau vise l’intégration du
climat dans les décisions de financement et les stratégies de développement, la promotion de
l’adhésion des membres aux coalitions mondiales d’investisseurs (Partenariats Régionaux
d'Innovation-PRI- et le Groupe des investisseurs institutionnels sur le changement climatique-IIGC),
l’adaptation par les membres de mesures communes pour évaluer l’empreinte carbone de leurs
portefeuilles et aussi la participation à des programmes d’investissement pour l’Afrique.
Le lancement de cette initiative a pour but de mobiliser l’épargne domestique africaine et de créer "un
effet de levier pour pouvoir mobiliser d’autres fonds et financements auprès des autres banques et
institutions internationales", a souligné le Directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun, qui
s’exprimait à une rencontre tenue au Pavillon marocain de la Zone bleue, sous le thème : "L’épargne
domestique africaine au service d’un développement bas carbone et résilient du continent".
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Cette initiative marque, à travers la CDG, l’engagement du Maroc aux côtés des pays africains frères,
a noté M. Zaghnoun, affirmant que plusieurs Caisses africaines et européennes ont déjà adhéré à cette
initiative.
De son côté, le président d'Attijariwafa Bank, Mohamed El Kettani, a indiqué que sa participation à ce
panel exprime son engagement pour accompagner le financement de la transition énergétique au
niveau africain, mettant en exergue l’expérience de son institution bancaire en Afrique subsaharienne,
en vue de la dupliquer, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, dans d’autres pays africains.
La création de ce réseau vient compléter les dispositifs du secteur bancaire, car l’Afrique "a besoin de
tous les acteurs et du marché des capitaux pouvant contribuer aux financements des projets s’insérant
dans la transition énergétique du continent".
L’organisation de cet événement par la CDG témoigne de son engagement de longue date pour la
mobilisation des ressources financières en faveur du développement en Afrique et sa volonté
d’intégrer le climat dans les stratégies de développement, a indiqué, pour sa part, le président de la
COP22, Salaheddine Mezouar.
Dans ce cadre, il a noté que la mise en œuvre de ce réseau "signe une véritable borne en matière de
mobilisation de la finance climatique grâce à des différentes composantes clés", notamment la
mobilisation du financement public et privé et l’épargne domestique et l’adhésion adéquate du fonds
mondial d’investisseurs.
Le président du directoire de l’Agence marocaine pour l'énergie durable (Masen), Mutapha Bakkoury,
a, quant à lui, appelé à substituer et développer le maximum des nouvelles sources du Royaume à
travers les énergies renouvelables, ajoutant que "le Maroc est amené à devoir doubler les capacités
électriques tous les 10 ans pour pouvoir attirer 5 à 6% de croissance annuelle".
A son tour, le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations du Sénégal, Thierno Seydou
Niane, la mise en place de ce réseau a pour but d’imaginer des mécanismes de financement innovant,
pour accompagner cette grande révolution mondiale et pouvoir mettre en place toute une politique
d’énergies renouvelables, saluant, ainsi, cette grande initiative lancée par la CDG marocaine et
permettant d’engager toutes les caisses signataires à lever de fonds en faveur des énergies
renouvelables.
Le directeur général de la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC) du Gabon, Alain Ditona
Moussavou, a évoqué les problématiques dont souffre la CDC gabonaise, à savoir le défi
d’approvisionner les villages les plus reculés en électricité et de préserver l’environnement, ce qui
nécessite un partenariat public-privé.
Le réseau d’investisseurs africains en faveur du climat regroupe la CDG marocaine, la CDC du
Sénégal, la CDC gabonaise, la BAD, le fonds Africa 50, la CDC de France, la Caisse des Dépôts et de
Développement (CDD) de la Mauritanie, la CDC de la Tunisie, le Fonds de pension nigérian
(Pencom) et l’Agence française de développement.
Le secteur bancaire marocain s'engage en faveur du climat
Marrakech, - Le secteur bancaire marocain, conscient des enjeux du développement durable pour le
Royaume et de son rôle à jouer dans ce domaine, s'engage en faveur du climat et de la promotion de la
Finance-Climat.
"Le secteur bancaire s’engage à adopter définitivement une démarche de développement durable,
fondée sur l’intégration des enjeux environnementaux sociaux et de gouvernance (ESG) dans
l’exercice de ses activités de financement, d’investissement, de gestion d’actifs et de conseil", a
indiqué le PDG de BMCE Bank et président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc
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(GPBM), Othman Benjelloun, lors d’un atelier consacré à la présentation de la feuille de route du
secteur pour la finance climat, organisé en marge de la COP22.
"Notre deuxième engagement est d’œuvrer à ce que le secteur bancaire marocain devienne un acteur
connu et reconnu en matière de finance responsable, et ce, par le renforcement de la coopération sur le
plan international, régional et continental", a fait savoir M. Benjelloun.
Il s’agit également de mettre l'accent sur l'innovation, afin de mobiliser des ressources "vertes", issues
de l’épargne verte, de lignes de crédit internationales et multilatérales, outre les obligations vertes
"Green Bonds" pour financer les investissements utilisant des solutions et technologies bas-carbone, a
souligné M. Benjelloun.
"Notre 4è engagement est pris vis-à-vis de nos clients, afin de les conduire à intégrer dans leurs
stratégies, les risques et opportunités liés au risque carbone, à multiplier les financements d’énergies
renouvelables, de l'efficacité énergétique, de la gestion efficiente de l'Eau et des matières résiduelles,
de même qu'à promouvoir auprès d’eux les moyens de paiement moins générateurs de CO2", a noté
M. Benjelloun.
Et d’ajouter que le secteur bancaire s’engage à renforcer l’inclusion financière dans nos sociétés et à
contribuer aux causes d’intérêt général, à travers l’élargissement de l'accès des services bancaires et
financiers au plus grand nombre, en accompagnant les projets pouvant avoir un impact
environnemental, notamment ceux des TPME ou des Particuliers et en promouvant la formation et
l'éducation financière aux préoccupations environnementales et de Finance Durable.
"Le dernier engagement est un engagement d’éthique et de transparence, un engagement de garantir la
loyauté des pratiques, un engagement de dialogue constructif et permanent avec l’ensemble des parties
prenantes de la Finance Durable, plus particulièrement de la Finance-Climat, que sont la communauté
financière nationale et internationale, les autorités publiques, les entreprises, et les membres de la
société civile", a conclu M. Benjelloun.
Dans une allocution lue en son nom, le Wali de Bank Al Maghrib, Abdellatif Jouahri, a relevé le rôle
du secteur bancaire dans la transition vers une économie plus responsable et plus durable.
Selon M. Jouahri, certains établissements bancaires ont développé des produits spécifiques afin
d’accompagner les entreprises engagées dans un processus de développement durable, alors que
d’autres ont créé des fonds d’investissement dédiés aux entreprises socialement responsables et celles
engagées dans des processus d’efficacité énergétique.
"Il est temps d’harmoniser ces initiatives individuelles pour mobiliser plus de ressources financières en
faveur du climat", a indiqué le gouverneur de Bank Al Maghrib.
L'engagement du secteur bancaire en faveur du climat s'inscrit en droite ligne de la feuille de route
pour l’alignement du secteur financier marocain sur le développement durable visant à favoriser
l’émergence d’une finance verte sur le plan régional et continental et le positionnement de la place
financière de Casablanca en tant que hub pour la finance climat.
Cette rencontre était une occasion pour les banques afin présenter leurs actions et initiatives en faveur
de la finance climat, ainsi que les réalisations et les perspectives du secteur bancaire en matière de
développement durable.
Le Sommet africain conforte l'esprit de la COP22 de l’Action pour l’Afrique (eurodéputé)
Marrakech, - M. Gilles Pargneaux, eurodéputé démocrate socialiste français et rapporteur de la
COP21 pour le Parlement européen, a salué, mercredi à Marrakech, l’initiative de SM le Roi
Mohammed VI d’organiser un Sommet africain en marge la 22ème Conférence des parties à la
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Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) qui "doit celle de
l’action et de l’Afrique".
"Il est important que les Etats africains se fédèrent contre le changement climatique et parler d’une
seule voix pour ainsi aider au développement", d’où la pertinence de l’Initiative de SM le Roi, a-t-il
affirmé dans une déclaration à la MAP.
SM le Roi Mohammed VI a proposé devant le "Sommet Africain de l'Action", réuni mercredi à
Marrakech en marge de la COP 22, de dessiner une Afrique résiliente aux changements climatiques,
"une Afrique qui s’engage résolument sur la voie du développement durable".
M. Gilles Pargneaux considère que c’est important que la COP22 soit tenue au Maroc parce que SM le
Roi a une action très forte en direction de l’Afrique, notant que la décision du Maroc de réintégrer
l’Union africaine va dans ce sens.
"Le Maroc c’est le hub vers l’Afrique, c’est le lien idéal entre l’Afrique et l’Europe", a-t-il affirmé,
soulignant l’impératif d’œuvrer pour le rapprochement entre les rives nord et sud de la Méditerranée
dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.
Le député européen a souligné à cet égard l’importance de la COP22 qui doit opérationnaliser
l’Accord de Paris sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre, et accélérer l’action avant 2020 pour
réduire l’impact des changements climatiques.
"On a vu à Paris la COP de décision, ici à Marrakech on aura la COP de l’action", a-t-il dit.
Outre les actions en faveur de l’Afrique, M. Pargneaux a insisté sur l’impératif de garantir les
financements nécessaires pour aider les pays vulnérables qui ont besoin de lutter contre le changement
climatique, et de développer de projet d’agriculture durable, à l’instar de l’initiative "Triple A" du
Maroc.
L’initiative marocaine a érigé l'Adaptation, l'Afrique et l'Agriculture parmi les priorités à l'agenda de
la COP22.
La COP22, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 18 novembre, sera notamment l’occasion
d’examiner plusieurs thématiques relatives, notamment à l’agriculture, la sécurité alimentaire,
l’énergie, aux forêts, à l’industrie, au transport et à l’eau.
COP22 : Le président de la 71è AGNU exprime l'appréciation des Etats insulaires des efforts du
Maroc à leur égard
Marrakech, Le président de la 71è session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) et
ancien représentant de Fidji à l’ONU, Peter Thomson, a exprimé, mardi soir à Marrakech,
l’appréciation des Etats insulaires du Pacifique des efforts entrepris ces dernières années par le Maroc
à leur égard.
"De mon point de vue d’ancien représentant de Fidji auprès des Nations unies, j’ai exprimé combien
les îles du Pacifique apprécient tout ce que le Royaume du Maroc a fait pour eux ces dernières
années", a-t-il déclaré à la presse au terme d’un entretien avec le Chef du gouvernement Abdelilah
Benkirane, en marge de la COP22.
"De notre perspective d’une île du Pacifique, où l’on se préoccupe beaucoup pour la durabilité de
notre environnement, du fait de notre vulnérabilité à la montée des niveaux de la mer, nous admirons
le Maroc qui s’engage dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durables (ODD)", a
relevé M. Thomson.
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"Le Maroc a établi les standards les plus élevés dans le développement durable", s’est-il encore
félicité.
Il a ajouté avoir évoqué avec M. Benkirane notamment l’enseignement dans les écoles de chaque pays
du monde de l’importance des 17 ODD "pour que les enfants comprennent qu’il s’agit d’un agenda
pour eux qui est appelé à mûrir en 2030 et qui couvre plusieurs questions comme la sécurité
alimentaire, la santé, l’emploi, les infrastructures, l’environnement durable et l’éradication de la
pauvreté".
"C’est un agenda pour l’ensemble de l’humanité, un agenda universel qui a été adopté par tous les 193
pays du monde", a-t-il ajouté, en se disant "très reconnaissant au Maroc, pays qui a adopté les 17 ODD
et met en oeuvre les plans internationaux" pertinents.
Cop22 : L'initiative de partenariat pour un gouvernement ouvert au centre d'entretiens marocofrançais à Marrakech
Rabat, Le ministre de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire, ministre délégué auprès du chef
du gouvernement chargé de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'administration par
intérim, Driss Merroun, s'est entretenu, mercredi à Marrakech, avec le secrétaire d’État auprès du
Premier ministre français, chargé de la Réforme de l’État et de la Simplification, Jean-Vincent Placé,
sur l'initiative de partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).
Lors de cette réunion, qui s'est déroulée en marge des travaux de la 22ème Conférence des Parties sur
le climat (COP22) et en présence du vice-président de l'Institut mondial des ressources et du
représentant de la société civile au sein de l'initiative de partenariat pour le gouvernement ouvert,
Manish Bapna, les deux ministres ont évoqué plusieurs questions d’intérêt commun.
A cette occasion, le responsable français a invité le Maroc à prendre part aux travaux du Sommet
mondial de l'initiative de partenariat pour le gouvernement ouvert, qui se tiendra du 07 au 09
décembre à Paris, et qui est présidée par la France depuis septembre 2016, indique un communiqué du
ministère de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire.
M. Placé a également fait état du soutien de la France au Royaume en vue de rejoindre cette Initiative,
mettant en avant les réformes entreprises par le Maroc en matière de gouvernance globale, de
participation de la société civile à l'élaboration des politiques publiques, de transparence du budget, de
la lutte contre la corruption et de développement des nouvelles technologies.
Il a souligné dans ce sens que le Maroc est prêt et dispose des conditions nécessaires pour rejoindre
cette initiative.
De son côté, M. Manish Bapna a réitéré son soutien au Maroc pour rejoindre cette initiative,
soulignant que cette rencontre reflète la qualité des relations distinguées entre le Maroc et la France, et
traduit leur engagement à œuvrer de concert pour donner une nouvelle impulsion à ce partenariat et
élargir leur coopération dans les domaines social et économique, ajoute la même source. Le ministère
de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration préside et coordonne les travaux de
la commission chargée de la modalisation de la Fonction publique qui réunit des représentants des
secteurs ministériels, des instances de gouvernance, de la société civile et du secteur privé, ayant
élaboré le projet du programme d'action de l'initiative du gouvernement ouvert.
L'initiative de partenariat pour le gouvernement ouvert qui compte actuellement des représentants de
70 pays, vise à consolider la démocratie participative en plaçant le citoyen au cœur de ses intérêts, de
même qu'elle permet aux pays membres d'améliorer la qualité de leurs services publics, renforcer la
transparence, gérer les ressources publiques et relever la responsabilité des entreprises.
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Les États désirant rejoindre cette initiative sont soumis à une évaluation sur la base de critères relatifs
à la transparence du budget, l'accès à l'information, la lutte contre la transparence et à la participation
des citoyens à l'élaboration des politiques publiques.
Les partenaires de l’Afrique saluent la teneur de la Déclaration du Sommet africain de l’action
Marrakech Les représentants de haut niveau des partenaires de l’Afrique se sont hautement félicités
de la teneur de la Déclaration du ‘’Sommet africain de l’action’’, qui s’est tenu, mercredi à Marrakech,
sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, en marge de la Conférence mondiale sur le
climat (COP22), exprimant leur gratitude et leur estime au Souverain pour son initiative d’organiser ce
sommet.
Ainsi, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a mis l’accent sur l’importance de la tenue de ce
sommet à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, louant le leadership du Souverain dans le
cadre de ce sommet et celui de la COP22.
S’exprimant au terme de la lecture de la Déclaration du sommet africain de l’action, en présence des
représentants de haut niveau des partenaires africains, à savoir la France, les Etats-Unis, la Chine, le
Japon, l’Inde, le Conseil de Coopération du Golfe, l’Union européenne, les Nations unies, la Banque
mondiale et la Banque africaine de développement, le SG de l’ONU a fait savoir que ce sommet a
permis de mettre la lumière sur les enjeux à relever par le continent africain dans le sillage des efforts
internationaux visant à lutter contre le réchauffement climatique et à faire face au dérèglement
climatique à travers l’accord de Paris, qui est déjà entré en vigueur.
Il a fait part, dans ce cadre, de l’appui de l’ONU à l’initiative africaine relative aux énergies, annoncée
lors de la COP21 à Paris l’année dernière, appelant à s’engager avec force dans l’initiative relative au
renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques en Afrique et à nouer des
partenariats public-privé dans la perspective d’une économie et d’une énergie propres.
De son côté, le Président français, François Hollande, a salué l’initiative de SM le Roi Mohammed VI
de convoquer ce sommet africain en marge de la COP22 afin de débattre des défis auxquels le
continent africain fait face, soulignant que l’Afrique est le continent le plus impacté par les effets des
changements climatiques alors qu’il n’est pas responsable des émissions des gaz à effet de serre.
Il a relevé, dans ce sens, que l’Accord de Paris sur le climat, qui est entré en vigueur, se base sur une
justice climatique et requiert des Etats riches de soutenir les pays pauvres et de mobiliser les
financements promis à ce sujet (100 milliards de dollars), affirmant l’urgence d’œuvrer en vue de
permettre aux populations africaines d’accéder à l’énergie et à l’électricité, dans la dignité, d’autant
plus, poursuit-t-il, que le destin de l’Afrique est lié à celui de l’Europe et que son développement
contribue à renforcer la sécurité du vieux continent.
Et de noter que son pays veillera à favoriser l’accès de l'Afrique à l'énergie, à cet effet, à financer
quelque 240 projets prévus dans ce cadre, ajoutant qu’il s’agira également de soutenir la BAD dans le
financement de projets continentaux et de centres de formation pour la qualification et la promotion
des compétences, d’accorder un grand intérêt à la sécurité alimentaire et de soutenir l’action de
l'Agence française de coopération en Afrique.
Pour sa part, le ministre saoudien de l'Environnement, de l'eau et de l'agriculture, Abderrahmane bin
Abdelmohcine Al-Fadli, représentant du Conseil de Coopération du Golfe à ce sommet africain, a
salué la tenue du Sommet africain de l’action et de la COP22 sur le sol marocain, notant que le
Royaume constitue, de par ses succès, une source de fierté à la fois pour le monde arabe et pour le
continent africain.
Le sommet africain de l’action, a-t-il indiqué, est une opportunité de consolider les relations araboafricaines, de renforcer la coopération entre les deux parties et d'établir un partenariat bilatéral
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constructif, mais aussi d'échanger les points de vues autour des questions d’intérêt commun et sur
l'avenir de la coopération arabo-africaine, notamment avec les pays du Golfe.
M. Al-Fadli a réaffirmé, en ce sens, la disposition des Etats arabes du Golfe à contribuer à la mise en
œuvre de la Déclaration du sommet africain de l’action en vue d’atteindre les Objectifs du
développement durable (ODD) de l'ONU et ceux de l'Accord de Paris sur les changements
climatiques.
Il a également fait état de la conviction des pays du CCG que l’Afrique, de par son potentiel
économique et ses richesses naturelles, offre de réelles opportunités d’un partenariat de développement
économique et social, notant que les résultats du sommet africain de l’action ouvrent de nouveaux
horizons pour les relations avec le continent.
De son côté, le ministre chinois de l'Environnement, Chen Ji Ning, a tenu à remercier SM le Roi
Mohammed VI pour l’organisation réussie de la COP22, relevant que l'Afrique se trouve au cœur de la
problématique mondiale du climat.
Il a également mis en avant l’importance de la coopération Sud-Sud pour faire face aux défis
climatiques sur le continent africain, invitant à rejoindre la ‘’Green Initiative’’ lancée par son pays
pour faire face au problème du changement climatique.
A son tour, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina , a
adressé ses vifs remerciements à SM le Roi Mohammed VI pour l’initiative royale de la tenue d’un
Sommet africain de l’action, se félicitant du contenu de la Déclaration de cette rencontre de haut
niveau.
Il a également fait état du soutien de la BAD aux décisions du sommet, lesquelles devraient, a-t-il,
favoriser le développement durable en Afrique et l'accès à l'énergie, appelant à travailler avec les
différents partenaires pour la mise en œuvre de ces décisions.
L’IRESEN mobilise 22 MDH au profit de la R&D dans le domaine des énergies renouvelables et
du traitement de l’eau
Marrakech, L’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) mobilise 22
millions de dirhams (MDH) au profit de la recherche et développement dans le domaine des énergies
renouvelables et du traitement de l’eau, à travers des projets qui impliquent des entreprises et
universités nationales et internationales.
Il s’agit notamment de quatre conventions de financement de projets innovants, signées par l’IRESEN
mercredi à Marrakech, dans le cadre de la COP22, relatifs à des appels à projets INNO-projet et
MAGHRENOV pour un montant total de 22 MDH, alloué par le ministère de l’Energie, des Mines, de
l’Eau et de l’Environnement.
Le premier projet consiste au développement d’une unité de production simultanée d’électricité et
d’eau potable par couplage du solaire thermique à concentration (CSP) à un procédé de dessalement
d’eaux saumâtres par osmose directe, porté par l’Université Euromed de Fès, l’Ecole Mohammadia
d’ingénieurs de l’Université Mohammed V Rabat, le CTAER Espagnol et l’entreprise Azolis.
Quant au second projet, il concerne une chaudière solaire, utilisant des miroirs de Fresnel pour les
applications industrielles, porté par l’ENSAM de l’Université Moulay Ismail Meknès, l’Université
Polytechnique de Catalogne et les entreprises InterTridim, Aqylon et Azolis.
Un centre de calcul et de simulation photovoltaïque sera également développé, dans le même cadre,
par l’EST de l’Université Ibn Zohr Agadir, l’ENSA de l’Université Mohammed Premier Oujda,
l’Université Malay Kuala Lumpur de Malaisie et l’entreprise Eolane Maroc.
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Pour ce qui est du quatrième projet, il porte sur un système innovant de production de biogaz à partir
des déchets agricoles, développé par le Centre de recherche MASCIR et les entreprises Biodôme et la
COPAG.
Dans une déclaration à la MAP à l'issue de la cérémonie de signature, le Directeur général de
l’IRESEN, Badr Ikken, a indiqué que ces projets visent à développer des produits technologiques
innovants, à fort potentiel de valorisation.
Ces projets seront développés conjointement entre les universités marocaines et étrangères avec des
industriels fortement impliqués dans l’innovation, permettant de se doter d’infrastructures et de pilotes
de recherche spécifiques aux conditions climatiques et aux contextes socio-économiques marocain et
africain, a expliqué M. Ikken.
Durant cette cérémonie, IRESEN a également signé des mémorandums d’entente avec l’Institut PI
Berlin, spécialisé dans l’inspection et du contrôle qualité des installations solaires photovoltaïques,
pour un partenariat et un transfert de savoir-faire dans le domaine de l’ingénierie et de l’expertise des
installations et centrales photovoltaïques.
IRESEN a aussi signé un accord de coopération avec l’entreprise néerlandaise Eternal Sun, spécialisée
dans le développement et la production des équipements de laboratoires solaires.
Plusieurs experts de l’Agence de Coopération Internationale Coréenne, de l’Université de Berkeley et
de l’Université Hamad Ibn Khalifa du Qatar étaient également présents et ont partagé leurs
expériences dans le renforcement des capacités et le transfert de technologie.
COP22 : De Séville à Marrakech en bicyclettes pour sensibiliser à l'importance de la lutte contre
les changements climatiques
Marrakech, Un groupe d’une quarantaine de personnes, participant à un périple cycliste qui a pris le
départ la semaine dernière, de Séville (Sud de l’Espagne), est arrivé mercredi après-midi à Marrakech
qui abrite les travaux de la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur
les changements climatiques (COP22).
Composé de représentants d’organismes internationaux, de gouvernements, de la société civile,
d’universités et d’entreprises de différents pays (Espagne Etats-Unis, France, Maroc, GrandeBretagne), ce groupe a été accueilli, à l’entrée du site Bb Ighli, par plusieurs personnalités, notamment
Arias Canete, commissaire européen à l’énergie et au changement climatique, Isabel Garcia Tejerina,
ministre espagnole de l’Agriculture et de l’environnement, les représentants du Secrétariat général de
la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et José Ignacio
Sanchez Galan, directeur général du groupe énergétique espagnol Iberdrola, initiateur de ce périple
cycliste.
Organisée en collaboration avec le Réseau espagnol du pacte mondial des Nations unies, cette
initiative a pour but de sensibiliser sur les enjeux du changement climatique et de lancer un appel
citoyen urgent aux gouvernements pour prendre des mesures concrètes et efficaces afin de faire face à
ce fléau.
Les participants à cette initiative, intitulée "Moving for Climate Now" (Agir pour le climat
maintenant) et bénéficiant du label de la COP22, ont mené, durant les différentes étapes de leur
parcours, des actions de sensibilisation sur les dangers du réchauffement climatique et les moyens de
faire face aux effets de ce phénomène.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur du département du changement climatique du groupe
Iberdrola, Gonzalo Saenz de Miera, a indiqué que la quarantaine de participants ont parcouru la
distance de 1.200 km entre la capitale de l'Andalousie et Marrakech à l’aide d’un moyen de transport
écologique, soit des bicyclettes dotées de petits moteurs rechargeables.
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L’objectif de ce voyage est de lancer un message alarmant de sensibilisation sur l’importance d’agir
pour faire face au changement climatique et l’urgence de prendre des décisions courageuses et
contraignantes lors de la COP22 en faveur du climat, a-t-il expliqué.
COP22 : Le projet marocain de récolte d'eau du brouillard reçoit le Prix des Nations unies
"Élan pour le changement"
Marrakech– Le Prix de l’initiative des Nations unies "Elan pour le changement" a été remis, mercredi
soir lors de la COP22 à Marrakech, au projet pilote marocain de récolte de l’eau du brouillard, porté
par Dar Si Hmad, une ONG menée par des femmes aux environs de Sidi Ifni, au côté de 12 projets
étrangers issus de quatre continents.
La cérémonie de remise des prix, qui s’est déroulée en présence du Secrétaire général des Nations
unies, Ban Ki-moon, et de Bertrand Piccard, PDG de Solar Impulse et Ambassadeur itinérant du
PNUE, ainsi que d’autres célébrités, a été l'un des événements les plus dynamiques et les plus
passionnants de la COP de Marrakech, avec des vidéos, des photographies et des spectacles musicaux
inspirants.
Dans une allocution à cette occasion, le Secrétaire général des Nations Unies, s’est dit
"particulièrement impressionné par la pérennité des initiatives", qualifiant les lauréats du soir de "rois
sans couronnes".
M. Ban a, par ailleurs, décrit l’initiative des femmes marocaines comme étant "incroyable" et une
source d’inspiration pour l’avenir.
Pour sa part, Bertrand Piccard, qui était le maître de cette cérémonie, a affirmé que "les énergies
renouvelables sont le marché du 21ème siècle, celui qui va générer de l’emploi, du profit et de la
croissance verte", ajoutant que "désormais nous n’avons plus besoins d’être écologiques, il nous suffit
d’être logiques".
En ce sens, il a estimé que "la COP peut être le promoteur de toutes les technologies qui rendront le
monde plus riche, pas seulement plus propre".
Outre le projet marocain, les autres activités primées comprennent, entre autres, un projet mené par
Google qui pourrait catalyser le marché du solaire sur les toits des maisons pour des millions de
personnes à travers les États-Unis; la première taxe de l'Amérique du Nord pour des revenus neutres
qui met un prix sur la pollution au carbone et un projet qui a mis en place la première norme
spécifique aux femmes pour mesurer et monétiser les bénéfices de l'autonomisation des femmes tirés
de l'action climatique.
Le projet de "récolte de l’eau de brouillard pour un écosystème résilient et durable" consiste à collecter
l’eau de rosée pour la transformer en eau potable au profit de la population de la commune Tnin
Amellou, dans les environs de Sidi Ifni.
Il est réalisé dans les montagnes de Boutmezguida où sont construits, à 1.225 m d’altitude vers le
Nord-Ouest, des filets en polypropylène qui servent à piéger l’eau contenue dans le brouillard.
Il comprend 600 m2 de filets capteurs (20 unités de 30 m2), deux citernes de stockage d’une capacité
totale de 500 m3, d’un puits de forage, 9.000 m linéaires de canalisation, 20 branchements
domiciliaires, 4 réservoirs et autant de stations de reprise, un système de filtration et de stérilisation et
d’un observatoire du brouillard, le premier du genre au monde.
Ce projet est destiné à produire de l’eau potable au profit de la population locale, ainsi que de l’eau
destinée aux besoins du bétail dans cette zone qui compte 5 villages, deux écoles rurales et une
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medersa. La quantité moyenne quotidienne d’eau de brouillard récoltée est de l’ordre de 6,3 m3 par
jour.
Le principe du captage de l’eau de brouillard doit obéir à trois paramètres. Premièrement, il faut être
dans une région avec beaucoup de brouillard, deuxièmement il faut être dans une zone avec
anticyclone et à côté d’un océan avec une eau froide et troisièmement il faut disposer d’un relief, un
obstacle naturel, généralement une montagne assez haute, entre 500 et 600 mètres au-dessus du niveau
de la mer.
La cérémonie, marquée par la présence de célébrités tels Asma Lmnawar, chanteuse marocaine, Lee
Pace, acteur de Hollywood, M. Sanjayan, scientifique en conservation, écrivain et vedette de télévision
des Emmy et Fernando Meirelles, réalisateur, producteur et scénariste, a été ponctuée par des
partitions musicales orientales.
La COP22 de Marrakech a posé les bases de "l'assurance vie" de l'Accord de Paris sur
le climat (Ségolène Royale)
Marrakech, La 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur
les changements climatiques (COP22) qui se tient actuellement à Marrakech "a posé les bases
de l'assurance vie" de l'Accord de Paris sur le climat, a affirmé jeudi la ministre française de
l'Environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des Relations internationales sur le climat,
Mme Ségolène Royal.
A la veille de la clôture de ce conclave mondial qui doit opérationnaliser l'Accord de Paris,
entré en vigueur le 4 novembre, Mme Royal qui assurait la présidence de la COP21, s’est
félicitée, dans une conférence de presse, des "avancées" réalisées jusqu’ici dans les échanges,
affirmant que cette conférence "a été beaucoup plus que la COP de l'action : la COP de la
confiance et de la détermination".
Pour Mme Royal, le fait que l’accord de Paris ait été ratifié à ce jour par 111 Etats constitue
"un bouclier de protection de l’accord que certains voudraient remettre en cause", en référence
aux craintes du retrait des Etats Unis de l’accord suscitées suite à l’élection de Donald Trump.
"C’est un grand acquis de l’accord de Paris car on a vu non seulement que les ratifications
continuaient, mais surtout que les forces vives dans chacun des pays se sont rassemblées pour
restructurer et accélérer leurs initiatives que ce soit les villes, les entreprises, les fonds
d’investissement, les territoires, les ONG", a-t-elle expliqué à la presse.
"L'Accord de Paris doit se concrétiser rapidement", a encore soutenu la ministre française,
convaincue que l'élan de Paris "ne peut pas être brisé par les actions engagées car l'action des
Etats s'est renforcée", d’autant plus que les villes et les Territoires à énergie positive pour la
croissance verte ont un rôle à jouer dans la transition énergétique et l'action climatique.
Aussi faut-il continuer à se pencher, selon elle, sur les priorités qui sont l’accélération de la
précision des règles de l’application de l’accord de Paris, l'augmentation de l'ambition en
matière de lutte contre les changements climatiques, en particulier de la part des pays
européens qui "doivent donner l’exemple" en matière de réduction des émissions à effet de
serre, en plus du respect des engagements financiers envers les pays les plus vulnérables, en
particulier les pays africains, pour faire face au réchauffement climatique.
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A cet égard, Mme Royal s’est réjouie que la COP22 a été aussi "une COP africaine" avec la
montée en puissance des projets en Afrique qui constitue "le point fort" de cette COP
(Initiative africaine pour les énergies renouvelables, alliance solaire internationale, alliance
mondiale pour la géothermie) confortée par l'organisation du Sommet africain de l'action à
l'initiative de SM le Roi Mohammed VI.
La COP22, dont les travaux prendront fin vendredi, doit opérationnaliser l’Accord de Paris
sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre, et accélérer l’action avant 2020 pour réduire
l’impact des changements climatiques, tout en respectant les droits humains énoncés dans
l’accord.
Cette Conférence est également une opportunité pour examiner plusieurs thématiques
relatives, notamment à l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’énergie, aux forêts, à l’industrie,
au transport et à l’eau.
Cet événement planétaire se déroule dans le village Bab Ighli, qui s'étend sur une superficie
de près de 300.000 m² et connaît la participation de 20.000 délégués de 197 Etats parties.
Marrakech : La COP22/CMP12 doivent poser les bases de la mise en œuvre de l'accord
de Paris (Parlementaires du monde)
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) et la
12ème Réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP12), tenues à Marrakech, doivent
poser les bases de la mise en œuvre de l’accord de Paris, ont plaidé des parlementaires du
monde entier, réunis dans la ville Ocre à l’occasion de cette grand-messe sur le climat.
'’En tant que première session faisant suite à la conclusion de l’Accord de Paris, la
COP22/CMP12 se tenant à Marrakech doit poser les bases de la mise en œuvre de cet
accord’’, ont affirmé les parlementaires du monde dans une déclaration parvenue jeudi à la
MAP.
Ils ont insisté, à ce propos, sur la nécessité de donner la priorité à certaines actions
particulières, telles que la concrétisation des contributions nationales, la mobilisation des
financements, le renforcement de l’adaptation et la promotion de mesures de soutien de la
croissance économique dans les pays où les effets des changements climatiques produisent de
graves crises humanitaires et génèrent de la pauvreté et des flux migratoires.
Il s’agit également du développement technologique, ainsi que l’appui aux zones touchées par
les flux migratoires générés par les changements climatiques.
Dans leur déclaration, ces parlementaires du monde entier, se félicitent de la tenue, dans de
conditions satisfaisantes, de la COP22et de la CMP12 à Marrakech.
Ils se réjouissent, également, que la présidence marocaine de la COP22 ait fixé pour cet
événement quatre priorités inhérentes à la concrétisation des contributions nationales, à la
mobilisation des financements, au renforcement de l’adaptation, et au développement
technologique.
Les parlementaires du monde se réjouissent, à ce propos, que la dimension humaniste de
l'Accord de Paris soit valorisée, au travers d'un nouveau "Sommet des consciences" se tenant
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à l’occasion de la COP22, que la reconnaissance de l'égalité entre les sexes acquière une
dimension fondamentale au regard des questions climatiques et que les actions à l'intention de
la jeunesse soient devenues une priorité.
Dans le même ordre d’idée, les parlementaires du monde mettent en avant la prise de
conscience grandissante de la communauté internationale de la réalité des changements
climatiques, de ses conséquences ainsi que de ses coûts humains et économiques potentiels.
Ils réaffirment, par ailleurs, le rôle fondamental et impératif des parlements dans la mise en
œuvre des objectifs de l’Accord de Paris et dans le renforcement de la riposte internationale
aux changements climatiques.
Ils appellent les Parties qui ne l’ont pas encore fait à engager le processus rapide de
ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion de l'Accord de Paris, et ce afin de
débuter la mise en œuvre de l’Accord de Paris dans les meilleurs délais et de renforcer l'action
dans la période pré-2020.
Ils exhortent, de même, tous les parlements et l’Union interparlementaire (UIP) à mettre en
œuvre le Plan d’action parlementaire sur les changements climatiques adopté à la 134ème
Assemblée de l’UIP à Lusaka et engagent les législateurs, conformément au Plan d’action
parlementaire sur les changements climatiques, à œuvrer en faveur de l’élaboration des lois
nationales, des directives et des mécanismes de contrôle nécessaires à la mise en œuvre
efficace de l’Accord de Paris.
Ils s’engagent également à appuyer l'inclusion, dans la législation nationale relative aux
changements climatiques, de mesures strictes en matière de reddition de comptes et de
transparence, ainsi qu'à mettre en œuvre tous les moyens parlementaires à notre disposition
pour veiller à ce que nos gouvernements respectent leurs obligations
Les parlementaires du monde prient, à ce égard, l’UIP de réaffirmer son engagement à
sensibiliser les parlementaires à l'importance des changements climatiques et à inciter tous les
groupes politiques à soutenir les mesures visant à atténuer les risques liés au climat à l'échelon
national.
Ils exhorte l’UIP à promouvoir et faciliter la mise en valeur des bonnes pratiques en matière
de législation et de contrôle, à renforcer les liens unissant les parlementaires aux Nations
Unies, notamment en accroissant l'interaction entre les parlementaires et les hauts
responsables des processus onusiens et en insistant pour que les parlementaires aient un accès
plus large aux négociations onusiennes.
Ils plaident pour que les parlementaires soient reconnus par les Nations Unies comme dixième
acteur officiel lors des négociations pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Ils recommandent aussi une activation efficace de l’alimentation du « Fonds vert pour le
climat », le mécanisme financier de l'Organisation des Nations Unies rattaché à la
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui a pour
objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays en
développement les plus vulnérables et gravement touchés par les effets des changements
climatiques.
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A Agadir, artistes et sportifs se mobilisent pour l’environnement
Agadir, Une brochette d’artistes marocains et nombre de joueurs de l’équipe première du
Hassania d’Agadir se sont joints mercredi à une opération de nettoyage de l’enceinte du stade
Al-Inbiaat et de ses environs, dans un élan citoyen qui traduit leur engagement écologique.
Cette campagne qui vise à promouvoir dans le sport des valeurs sociales, dont la préservation
de l'environnement, a été initiée par les parents d’élèves de l’école du club élite du Souss, qui
compte actuellement près de 400 adhérents, conjointement avec le comité dirigeant.
Elle s’inscrit parfaitement dans l’esprit de la COP22 qui se veut une COP orientée vers
l’action, ont expliqué les organisateurs.
Invités du Festival international " Cinéma et Migrations" qui se tient cette semaine à Agadir,
des comédiens comme Dounia Boutazout, El Bachir Ouakin, Miftah El-khir, Fayza Yahyaoui
et Majda Zabita ont donné "une belle leçon de civisme et d’engagement écologique à méditer
", s’est félicité un parent d’élève de l’école du Hassania.
Dans un élan d’enthousiasme, artiste et joueurs de la Gazelle du Souss, emmenés par
l’entraineur Abdelhadi Sektiou, ont joué avec brio leur rôle de modèles pour les enfants.
Une centaine d’entre eux, âgés de 5 à 12 ans, les ont accueillis dans une ambiance de joie et
d’excitation avant de se mettre tous au travail pour tenter de débarrasser ce monument du
sport à Agadir des ordures et des déchets et lui rendre tout l’éclat qu’il mérite.
"Il est important que les comédiens s’associent à pareille action citoyenne et mettent
bénévolement leur notoriété au service de l’intérêt général", a déclaré la comédienne, Dounia
Boutazout qui avait fait un carton avec la série "L’Couple " aux côtés de Hassan El Fad.
Même constat pour ses collègues Miftah El-khir et El Bachir Ouakin, fraîchement primé au
festival d’Agadir, pour lesquels la participation à cette action écologique est perçue comme
"un devoir citoyen".
Dans un hymne aux valeurs de bénévolat et de solidarité, cette initiative citoyenne a été
rendue possible grâce à une synergie des efforts des parents d’élèves, de la direction du club,
des entraineurs sous la direction du technicien argentin Miguel Angel Gamondi, avec l’appui
de la commune urbaine et de la Wilaya de la région, relèvent les organisateurs.
Améliorer les conditions de propreté et d’hygiène dans l’enceinte du plus ancien stade de la
ville et ses environs profitera incontestablement aux centaines de footballeurs des différentes
équipes locales qui s’y alternent pour leurs entrainements et matchs officiels ainsi que pour
les milliers de férus de football qui s’y rendent chaque semaine.
Mais au-delà, elle se veut, selon ses initiateurs, une contribution à rehausser l’image de
marque de la première destination nationale et refléter le savoir-vivre de ses habitants,
d’autant plus que le stade Al-Inbiaat se trouve au cœur de la ville.
Dans l’esprit de la COP22 qui se tient à Marrakech, la capitale du Souss a lancé une vaste
opération pour embellir la ville et sensibiliser à l’importance de la protection de
l’environnement.
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Par ailleurs, un village labellisé COP22 a été installé à la place Al-Wahda sur le front de mer
pour mettre en exergue l’effort écologique des différents acteurs locaux aussi bien
institutionnels que de la société civile pour faire face aux enjeux du réchauffement climatique
et de la protection de l’environnement
Nombreux ont été les comédiens nationaux et étrangers, hôtes du festival de l’immigration, à
s’y rendre mercredi à l’occasion d’une visite du Wali de la région Souss-Massa, Zineb El
Adaoui.
A l’heure où les enjeux environnementaux n’ont jamais été aussi cruciaux qu’aujourd’hui, les
festivals peuvent constituer un lieu de sensibilisation à un meilleur rapport à la nature,
souligne le président du festival "Cinéma et Migrations ", Driss Moubarik.
Tout au long des cinq jours de cette manifestation cinématographique, le public d’Agadir peut
admirer des œuvres signées par des femmes artistes de la région du Souss, à l’occasion d’une
exposition d’arts plastique sur le thème des changements climatiques.
UNESCO-CNDH : Programme de formation conjoint dans le domaine de l'Éducation à
la citoyenneté et aux droits de l'Homme
Rabat, L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation la science et la culture (UNESCO)
et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) ont conjointement mis en place un
programme intégré de formation de formateurs sur la base du Manuel d'éducation à la
citoyenneté et aux droits de l'Homme pour les jeunes au Maroc, édité en 2015.
Ce programme, sous forme de sessions de formations et qui se veut un référentiel
pédagogique de base à celles et ceux qui exercent ou voudraient exercer des activités en
rapport avec l'éducation à la citoyenneté et aux droits de l'Homme, notamment avec des
jeunes, vise à explorer les voies de pérennisation de l'Éducation à la citoyenneté et aux droits
de l'Homme (ECDH), sur les moyens et longs termes et à partager le bonnes pratiques,
indique un communiqué de l'UNESCO parvenu jeudi à la MAP.
Ce premier cycle de formation de formateurs, qui se tiendra du 21 au 24 courant à l'Institut
national de formation aux droits de l'Homme (INFDH) à Rabat, s'assigne pour objectif
d'outiller les professionnels de la formation, de l'éducation et de l'encadrement des jeunes
pour les former dans le domaine de l'éducation à la citoyenneté et aux droits de l'Homme,
précise-t-on de même source.
Ce premier cycle a aussi pour but de se familiariser avec le contenu du manuel d'éducation à
la citoyenneté et aux droits de l'Homme afin de tester son utilisation lors de futures formation
en ECDH pour les jeunes, ajoute le communiqué faisant savoir que la 2ème session de
formation aura lieu du 5 au 8 décembre 2016, tandis que la 3ème se tiendra du 19 au 20
janvier 2017.
Cette première session, de 60 heures, s'articule autour de quatre thématiques, à savoir
"l'appropriation des fondamentaux de l'activité de formateur en ECDH pour un public jeune",
"la conception et animation de sessions de formation en ECDH pour des jeunes",
"l'opérationnalisation en milieu réel d'une session de formation", et "la maîtrise des techniques
d'évaluation en ECDH.
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En vue de pérenniser les efforts dans ce domaine au Maroc, la formation de formateurs est
indispensable et représente une condition importante d'intégration de la culture de la
citoyenneté et des droits de l'Homme dans la société, souligne le communiqué, estimant que le
formateur doit disposer des capacités techniques et pédagogiques et des qualités sociales et
personnelles.
Selon Phinith Chanthalangsy, responsable du programme des Sciences sociales et humaines à
la représentation de l'UNESCO pour le Maghreb, "éduquer à la citoyenneté et aux droits de
l'Homme c'est d'abord former des femmes et des hommes à des valeurs hautement
humanistes", relève la même source, ajoutant qu'"il s'agit, en effet, de confier au formateur la
responsabilité de contribuer à préparer des citoyens capables de participer activement et de
manière critique à la construction d'une société démocratique, ouverte et tolérante".
L'Éducation à la citoyenneté et aux droits de l'Homme (ECDH) jour un rôle essentiel dans la
promotion des valeurs fondamentales que sont la démocratie et l’État de droit, ainsi que dans
la prévention de leurs violations. Cette forme d'éducation est de plus en plus souvent
considérée au Maroc, comme ailleurs, comme un moyen de combattre la montée de la
xénophobie, de la discrimination et de l'intolérance et d'éduquer aux hautes valeurs
humanistes.
COP22 : Le secteur privé international déterminé à anticiper les conséquences du
changement climatique sur la structure et le fonctionnement des entreprises
(Déclaration de Marrakech)
Marrakech, Le secteur privé, qui renforce l'intégration des considérations climatiques dans la
planification des entreprises et leurs activités conformément aux termes de l’Accord de Paris,
est déterminé à anticiper les effets et les conséquences des changements climatiques sur la
structure et le fonctionnement des entreprises et fournir des solutions.
Dans une "Déclaration de Marrakech", lancée par la Confédération générale des entreprises
du Maroc (CGEM) et signée par 43 patronats internationaux, les opérateurs privés s’engagent
à identifier les différentes opportunités d'affaires liées à l'émergence de nouveaux marchés
verts.
Selon les termes de la Déclaration signée lors du "High Level Business Summit on Climate
Change", organisé mercredi par la CGEM en marge de la COP22, le secteur privé s'engage
également à anticiper et à s'adapter aux risques et effets des changements climatiques et à
collaborer, à cet effet, avec les gouvernements et les autres partenaires.
Se réjouissant de l’adoption de l’Accord de Paris et de son entrée en vigueur rapide à la veille
de la COP22, les signataires soulignent l’importance de ce document qui donne plus de
visibilité aux divers acteurs du secteur, relevant, toutefois, que l’intégration des considérations
climatiques dans ses modèles de développement reste conditionnée par une mise en œuvre
réelle et concrète de l’Accord.
Les entreprises encouragent, ainsi, les gouvernements à adopter les actions prioritaires
nécessaires à la mise en œuvre de l’Accord de Paris et à intégrer les entreprises et déployer les
ressources nécessaires dans ce sens, lit-on dans la Déclaration qui souligne la disposition du
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secteur privé à assister les gouvernements dans la mise en œuvre de leurs Contributions
Déterminées au niveau National (NDC) prévues dans l’Accord.
Le secteur privé souhaiterait voir, en ce sens, plus d’importance accordée à l’adaptation, en
particulier dans des régions très vulnérables comme l’Afrique, l’Asie et les régions insulaires,
et ce à travers l’adoption de politiques climatiques fortes avec comme objectif de faire face à
la vulnérabilité et aux besoins d’adaptation, note le document.
Conscient du coût important qu’implique la mise en œuvre de l’Accord de Paris, les
signataires recommandent un recours à différentes formes de financement direct ou au
marché, relevant que l'utilisation d’approches de marché représente un élément important
pour mobiliser des investissements et financements des secteurs public et privé.
Abordant le volet coopération, la Déclaration de Marrakech appelle notamment à la mise en
place de mécanismes de coopération permettant la diffusion de technologies vertes et durables
dans les pays développés et les pays en développement.
Il est tout aussi important de promouvoir un échange Sud-Sud de ces technologies dans une
optique de partage de savoir- faire et de bonnes pratiques, soulignent les signataires, appelant
également au renforcement des capacités nationales en matière de changements climatiques.
COP22 : Tanger Med adopte une approche écologiquement responsable en faveur du
développement durable
Tanger, Le groupe Tanger Med s'est engagé dans une démarche volontariste en faveur du
développement durable, en adoptant une approche écologiquement responsable pour la
préservation et la protection de l’environnement, et ce en vue d’accompagner les efforts
déployés par le Maroc pour la concrétisation de l’objectif de lutte contre les changements
climatiques.
Ainsi, l’approche environnementale du groupe Tanger Med est basée sur la protection et la
préservation de la biodiversité, l’efficacité énergétique et la réduction des émissions carbone
et la gestion Eco-responsable, à même d’accompagner la présidence du Maroc de la COP22, a
précisé un communiqué de l’Agence spéciale Tanger Med (TMSA), notant que l’engagement
de Tanger Med dans le développement durable s’inscrit dans le cadre du programme de
développement Green Port et Green Zones.
Dans ce cadre, le groupe Tanger Med veille à travers l’ensemble des projets développés au
respect de la biodiversité locale et au maintien de l’équilibre écologique des territoires, en
particulier à travers des programmes de reboisement, de plages propres et d’efficacité
énergétique, qui inclut la généralisation de l’éclairage LED sur tout le complexe portuaire et
les zones d’activités, ainsi que le déploiement de parcs solaires pour la consommation
électrique.
"Tanger Med constitue aujourd’hui un hub intégré de compétitivité comprenant un pôle
portuaire de 1.000 Ha agrégeant le port TangerMed I, le port passagers et rouliers, le port
Tanger Med II et un pôle industriel constitué de zones d’activités développées sur 1.600 Ha",
a noté le communiqué, relevant que Tanger Med figure au rang des 10 ports européens
détenant la double certification ISOPERS sur près de 100 ports certifiés par l’European Sea
Ports Organization (ESPO).
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Tanger Med est également le premier port africain à avoir obtenu le label "ECOPORT", aux
côtés des certifications ISO 14001 pour l’activité "Accueil des navires et services associés",
ainsi que l’ISO 9001 et la RSE de ses zones d’activités qui constituent une référence à
l’échelle du continent africain, a ajouté la même source.
En termes de protection des océans, Tanger Med a pris l’initiative de mettre en place un projet
de station de traitement "MARPOL" dédiée aux eaux chargées en huiles et hydrocarbures
émanant des navires et différents opérateurs portuaires armateurs (13.000 navires par an), un
nombre qui est appelé à croitre davantage avec l’avènement et la mise en exploitation de
Tanger Med 2 qui permettra de porter la capacité de traitement du complexe portuaire Tanger
Med de 3 à 9 millions de conteneurs, a fait savoir la TMSA, notant que cette station, dotée
d’un investissement de 220 millions de dirhams (MDH), a obtenu le label "Projet COP22".
Le groupe Tanger Med veille également au développement du recyclage industriel au sein de
sa plateforme industrielle, qui compte plus de 700 entreprises en activité sur les secteurs
automobile, aéronautique, textile et logistique, à travers la mise en place d’unités industrielles
spécialisées dans le recyclage, dotées d’un budget de 300 MDH, pour la transformation des
déchets issus des différentes filières en matière première secondaire pour de nouvelles
activités industrielles dans le cadre d’une économie circulaire.
Le Canada annonce un investissement de près de 1,8 milliard de dollars pour favoriser
l'innovation propre dans les pays en développement
Montréal, Le Canada a annoncé, mercredi à Marrakech, qu'il va investir près de 1,8 milliard
de dollars afin de mobiliser le secteur privé pour soutenir les pays en développement dans
leurs efforts de transition vers une économie propre et plus durable.
Cet investissement s’inscrit dans l’engagement historique du Canada de verser 2,65 milliards
de dollars pour aider les pays et les collectivités du monde entier à moins polluer, à être mieux
outillés pour résister aux effets des changements climatiques et à contribuer de façon positive
à une économie mondiale respectueuse de l’environnement.
"L’économie mondiale prend un virage inexorable vers un avenir plus écologique et plus
durable. Ce virage nous donne l’occasion d’aider certaines des populations les plus
vulnérables du monde", a déclaré la ministre de l'Environnement et du Changement
climatique, Catherine McKenna, qui participe actuellement aux travaux de la COP22.
"Cet investissement aidera les collectivités des pays en développement à créer des emplois
verts et durables, ainsi qu’à réduire leur dépendance à l’égard des sources d’énergie
polluantes. Il permettra également de stimuler l’innovation et de créer de nouvelles
débouchées dans le secteur des technologies propres partout au monde", a-t-elle précisé dans
un communiqué.
De son côté, la ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude
Bibeau, a indiqué que le Canada, en soutenant un large éventail de partenaires et de
programmes, veille à ce que les pays les plus pauvres et les plus vulnérables aient accès aux
outils appropriés et aux possibilités qui leur permettront de faire la différence.
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"Grâce à cet investissement, le Canada peut non seulement aider les pays en développement à
effectuer une transition vers une économie sobre en carbone et résiliente au climat, mais il fait
également la promotion de l’autonomisation des femmes et des filles", a-t-elle souligné.
Selon Ottawa, ce montant mettra à profit les investissements du secteur privé dans les
domaines des technologies propres, de l’agriculture adaptée au climat, de la foresterie durable
et de l’infrastructure résiliente au climat.
Le Canada fournira cet appui par l’intermédiaire de divers partenaires de confiance, comme
des banques de développement multilatérales, qui ont démontré leur expertise dans les
solutions financières novatrices pour lutter contre les changements climatiques, a fait savoir la
même source.
Ce financement s’ajoute aux investissements du Canada dans les programmes bilatéraux qui
visent à aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à
s’adapter aux effets des changements climatiques.
Le soutien bilatéral du Canada sera axé plus particulièrement sur l’habilitation des femmes et
des filles et reflétera son engagement à l’égard des objectifs de développement durable des
Nations Unies.(MAP)
Présidence marocaine de la COP22, une nouvelle impulsion à l'opérationnalisation de
l’Accord de Paris (PM portugais)
Casablanca, La présidence marocaine de la 22ème session de la conférence des Parties à la
Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22) donnera une
nouvelle impulsion à l'opérationnalisation de l’Accord de Paris, a affirmé, le Premier ministre
portugais, António Luis Santos da Costa.
"L’humanité place de grands espoirs sur les décisions qui seront prises au cours de cette
conférence, et avec la présidence du Maroc, on aura une nouvelle impulsion pour la
concrétisation des objectifs fixés lors de la COP21", a souligné M. da Costa dans une
interview à la MAP.
Le Premier ministre portugais, qui a effectué une visite de travail dans le Royaume pour
prendre part à la COP22, a mis en relief la bonne organisation de cette conférence mondiale,
qui se tient du 07 au 18 novembre à la cité ocre, qualifiant d’"exceptionnel" ce Sommet
planétaire sur le climat.
S’agissant des relations maroco-portugaises, M. da Costa a souligné la dimension historique
des relations bilatérales, tout en qualifiant d’"excellentes" les relations de coopération liant les
deux pays qu'il importe, selon lui, de renforcer davantage dans les domaines économiques.
"Les relations d’amitié et de coopération entre le Maroc et le Portugal sont anciennes et
méritent une nouvelle cadence pour booster la coopération bilatérale, renforcer les échanges
commerciaux et développer des projets communs, notamment en matière des énergies
renouvelables, un domaine où le Maroc se positionne comme un pays pionnier", a-t-il dit.
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Il a appelé à saisir les opportunités d’investissement qui s’offrent de part comme de l'autre,
faisant remarquer que le champ de coopération entre les deux pays est très diversifié, en
particulier dans les secteurs de l’énergie et du tourisme.
Le Maroc constitue une porte d’entrée vers le continent africain, a-t-il noté, mettant l’accent
sur l’importance de tirer profit de la proximité géographique entre les deux pays de façon à
contribuer à l'approfondissement et au renforcement des relations bilatérales.
Il a, par ailleurs, indiqué avoir mis à profit sa visite au Maroc pour se réunir à Casablanca
avec les entreprises portugaises opérant dans le Royaume lors d’une rencontre organisée par
la Chambre de commerce, d’industrie et des services du Portugal.
M. da Costa a aussi fait constater que les échanges entre les deux pays ont connu un
accroissement remarquable au cours des dernières années, précisant que le Maroc est le 11è
client du Portugal.
Et de rappeler qu’il s’est entretenu, mardi à Marrakech en marge de la COP22, avec le chef du
gouvernement, Abdelilah Benkirane, des moyens devant permettre de consolider les relations
de coopération entre les deux pays amis.
COP22: Les objectifs atteints ont dépassé nos attentes (présidence de la Conférence)
Marrakech, La COP22 qui se tient du 7 au 18 novembre est allée "au-delà des attentes", a
indiqué, jeudi à Marrakech, le président de la COP22, Salaheddine Mezouar.
"Cette COP est différente de toutes celles qui l'ont précédées et une démonstration
d'engagement à tous les niveaux, comme cela a été confirmé par la présence de plus de 70
chefs d'Etats et de gouvernements" lors de Séance solennelle de Haut Niveau de la COP22, a
affirmé M. Mezouar à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général des Nations-unies, Ban
Ki-moon, se félicitant également de l'engagement des acteurs non-étatiques et des "avancées"
réalisées depuis l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris.
"C'est aussi la traduction sur le terrain de ce que nous avons porté depuis le début pour faire
de cette COP celle de l’action", a-t-il dit, ajoutant que cette conférence "marque un tournant
dans le sens de la mise en œuvre des engagements de la communauté internationale et de la
mobilisation des initiatives". La présidence marocaine va poursuivre, tout au long de l'année
prochaine, son travail en faveur de la mobilisation et de la facilitation de l'accès aux
financements pour aider à la mise en œuvre des projets, a promis le président de la COP22. La
COP22/CMP12/CMA1, qui se poursuivra jusqu'au 18 novembre, doit opérationnaliser
l'Accord de Paris sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre, et accélérer l’action avant
2020 pour réduire l’impact des changements climatiques, tout en respectant les droits humains
énoncés dans l’accord.
Ladite conférence est l’occasion de traiter de plusieurs thématiques relatives notamment à
l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’énergie, les forêts, l’industrie, le transport et l’eau.
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Cet événement planétaire se déroule au village Bab Ighli, qui s'étend sur près de 300.000 m²
et connaît la participation de 20.000 délégués de 196 pays (197 parties).
COP22 : Ban ki-moon dit admirer le leadership de SM le Roi dans la mobilisation de
l'action internationale contre les changements climatiques
Marrakech, Le secrétaire général des Nations unies, Ban ki-moon, a exprimé, jeudi à
Marrakech lors de la COP22, son "admiration" et sa "reconnaissance" du leadership et de
l'engagement de SM le Roi Mohammed VI dans la mobilisation des efforts internationaux et
régionaux pour faire face aux changements climatiques.
"Je suis reconnaissant, j’admire et je respecte le leadership et l’engagement de SM le Roi
Mohammed VI pour avoir mobilisé une telle action mondiale et régionale autour des
changements climatiques", a déclaré le secrétaire général de l’ONU lors d’un événement de
haut niveau, intitulé "Accélérer l’action climatique".
"Notre pays hôte, le Maroc, a œuvré avec une alliance de quelque 30 pays africains et
d'organisations de développement majeures, pour lancer l’initiative de l’Adaptation de
l’Agriculture africaine (AAA)", a souligné M. Ban.
"Ce partenariat permettra de créer des systèmes alimentaires plus résilients sur le continent et
de promouvoir les Objectifs de Développement Durable", a-t-il ajouté.
L’initiative Adaptation de l’Agriculture Africaine, qui a recueilli l’engagement des Chefs
d’Etat africains lors du Sommet africain de l’action, organisé mercredi à Marrakech, est un
dispositif innovant qui favorise l’adoption et le financement de solutions, destinées à la
productivité et à la sécurité alimentaire.
M. Benkirane s'entretient avec le Premier ministre palestinien des moyens de
promouvoir les relations de coopération bilatérale
Marrakech, Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, s’est entretenu, mercredi soir à
Marrakech, avec le Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah, des moyens de
promouvoir les relations de coopération bilatérales et la mise en œuvre des recommandations
de la commission mixte maroco-palestinienne.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue de ces entretiens, M. Hamdallah a indiqué que ses
discussions avec M. Benkirane ont été axées sur plusieurs questions, notamment la possibilité
d’augmenter le nombre d’étudiants palestiniens dans les universités marocaines.
Il a, par ailleurs, exprimé sa reconnaissance et sa gratitude à SM le Roi Mohammed VI et aux
efforts consentis par le Souverain, président du Comité d’Al Qods, qui soutient la ville d’Al
Qods Acharif dans les secteurs de l’enseignement, la santé et de l’habitat, et contribue de
façon efficace à lever le blocus imposé aux populations des territoires occupés.
Ces entretiens, tenus en marge des travaux de la 22ème Conférence des parties à la
convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), se sont
déroulés en présence de l’ambassadeur de Palestine au Maroc.
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Le Directeur général de l'ONUDI soutient le plan d’accélération industrielle au Maroc
Marrakech, Le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement
industriel (ONUDI), Li Yong, a exprimé l’entière disposition de cette organisation onusienne
à appuyer le plan d’accélération industrielle au Maroc.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le chef du gouvernement,
Abdelilah Benkirane en marge de sa participation à la COP22, M. Li Yong a souligné que
l’ONUDI est disposée à soutenir le Maroc dans sa mise en œuvre de ce plan, qui fera du
Royaume un modèle dans la région et un pays qui fera bénéficier les pays africains de son
expertise dans le domaine industriel.
Dans ce cadre, il a loué les efforts consentis par le Royaume, un pays qui jouit de la stabilité,
afin d’attirer davantage d’investissements pour la promotion des secteurs de l’aéronautique et
de l’automobile.
Le responsable onusien a mis en relief le leadership du Maroc dans le domaine de l’efficacité
énergétique et l’importance accordée au développement de l’utilisation des énergies propres
pour lutter contre les impacts des changements climatiques.
COP22: signature du nouveau mémorandum d`entente relatif à la coordination de la
Réserve de Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée (RBIM)
Marrakech, Le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification
(HCEFLCD), le ministère de l'Agriculture, l’alimentation et l’environnement du Royaume
d’Espagne et le ministère régional de l’Environnement et l’aménagement du territoire du
gouvernement régional de l’Andalousie, ont procédé mercredi à l’occasion de la tenue de la
COP22, à la signature d'un nouveau mémorandum d'entente relatif à la coordination de la
Réserve de Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée (RBIM).
L'accord vise à mettre en place les bases générales de coordination de la gestion de la RBIM
entre le Maroc et l’Espagne, à fixer le cadre de coopération entre les partenaires des deux
rives et à déterminer les conditions et les modalités de l’action menées conjointement par les
deux pays, pour atteindre leurs objectifs communs de gestion de cette réserve.
Pour permettre à la RBIM de jouer pleinement ses fonctions, au même titre que les autres
réserves de Biosphère du Maroc, notamment en matière de conservation et de développement
territorial, un Plan d’Action de 2016 à 2025 a été élaboré.
Ce nouveau mémorandum d’entente, en plus de la mise en œuvre dudit Plan d’Action, vise à
établir la mise en place des instances de gouvernance : Organes de gestion, Organes de
participation et Organes scientifiques.
Cela permettra aux deux pays de lancer une nouvelle phase de développement de la RBIM
après l’évaluation décennale prévue par l’UNESCO en septembre 2017.
La RBIM a été officiellement créé en octobre 2006 par l’UNESCO dans le cadre de son
programme MAB (Man and Biosphere). Elle est le fruit d’une coopération entre le
HCEFLCD et le ministère de l’Environnement du gouvernement autonome d’Andalousie
(Espagne).
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Sur les 450 réserves de Biosphère du réseau mondial, la RBIM est unique au monde du fait
qu’elle relie deux continents et qu’elle englobe une partie des eaux internationales sur son
territoire. Elle s’étend sur un espace de près d’un million d’hectares, partagé à peu près à
égalité entre le Maroc et l’Andalousie et regroupe les aires protégées des deux rives
marocaine et espagnole.
La République des Seychelles, intéressée par l'expérience marocaine dans le domaine de
la médecine
Marrakech, Le président de la République des Seychelles, M. Danny Faure, a exprimé,
mercredi à Marrakech, la volonté de son pays de tirer profit de l’expérience marocaine dans le
domaine de la médecine.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le chef du gouvernement,
Abdelilah Benkirane, M. Faure a mis en relief le niveau de coopération excellente liant le
Royaume du Maroc et la République des Seychelles, afin de relever les défis dont fait face le
continent noir.
Cette rencontre a été axée sur les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans
le domaine touristique, a-t-il précisé, appelant, dans ce cadre, les hommes d’affaires
marocains à explorer les potentialités touristiques de ce pays touristique par excellence.
Le président des Seychelles a, par ailleurs, exprimé sa fierté de participer à la COP22, qui se
tient à Marrakech.
La COP22, le sommet de la mobilisation (ministre espagnole)
Madrid, La 22ème Conférence sur les changements climatiques (COP22) qui se tient à
Marrakech est un sommet de la mobilisation marqué par une forte implication des
gouvernements pour la mise en place de mesures concrètes visant à lutter contre ce
phénomène, a souligné jeudi la ministre espagnole de l’Agriculture, de l’alimentation et de
l’environnement, Isabel Garcia Tejerina.
L’autre aspect important qui caractérise la COP de Marrakech "c’est cette multitude
d’événements parallèles initiés par des organisations non gouvernementales pour mobiliser en
faveur de la lutte contre les changements climatiques", a ajouté Mme Tejerina depuis la cité
ocre, dans une déclaration en directe pour l’émission "Los desayunos" de la télévision
publique espagnole TVE.
"Nous voyons à Marrakech que la société civile, les entreprises, les gouvernements locaux et
d’autres administrations, ainsi que différents groupes d’intérêt sont en train de se mobiliser en
faveur de la lutte" contre les changements climatiques, a-t-elle insisté.
Mme Tejerina a qualifié cet élan en faveur de l’environnement, d’"inarrêtable", soulignant
que la mobilisation constatée à Marrakech montre que le changement climatique et "une
question de tous".
Elle a fait observer, dans le même sens, que la COP22 est aussi importante que la Conférence
de Paris, étant donné que sans règles de fonctionnement, on ne parviendra jamais à concrétiser
les objectifs et honorer les engagements pris lors de la COP21.
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"Paris a été un succès parce que nous avons réussi à signer un accord international
contraignant juridiquement et très ambitieux et qui est entré en vigueur en un temps record.
Maintenant, nous avons besoin de normes et de règles de fonctionnement sans lesquelles nous
ne pouvons pas concrétiser les objectifs de l’Accord de Paris et c’est que nous sommes en
train de définir à Marrakech", a-t-elle conclu.
Le gouvernement espagnol va soumettre très prochainement l’Accord de Paris sur le climat au
Congrès des députés (chambre basse) pour ratification. Une décision a été adoptée dans ce
sens vendredi dernier par le Conseil des ministres.
Après la ratification de l’Accord de Paris par le parlement, l’Espagne devrait adopter un
nouveau cadre législatif en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de
transition vers une économie sobre en carbone.(MAP)
COP22 : Accord sur l’échange durable d’électricité entre le Maroc, l’Allemagne,
l’Espagne, la France et le Portugal
Marrakech, Le Maroc, l’Allemagne, l’Espagne, la France et le Portugal ont réitéré, jeudi à
Marrakech, leur ferme détermination d’aller de l’avant dans leur coopération énergétique.
A ce titre, un accord sur l’échange durable d’électricité a été conclu entre les cinq pays dans le
cadre des travaux de la COP22, qui se déroule du 07 au 18 dans la cité Ocre.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et
de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, s’est félicité de la signature de cet accord
"stratégique" qui donne une nouvelle impulsion au partenariat entre le Maroc et l’Europe en
matière des énergies renouvelables, mettant l’accent sur l’importance de développer
davantage les sources d’énergies vertes pour réduire les émissions à effet de serre et
contribuer au développement durable.
Le Maroc produira 40 pc de l'énergie propre à l'horizon 2020 et portera à 52 pc la part des
énergies renouvelables de la capacité électrique en 2030 grâce à une approche globale et
efficace, a rappelé M. Elalamy.
De son côté, Rainer Baake, secrétaire d’Etat allemand chargé des affaires économiques et de
l’énergie, a souligné que le Maroc est un "leader" en matière des énergies renouvelables en
Afrique et dans le monde, ajoutant qu’à travers ses projets et ses initiatives, le Maroc s’érige
en "modèle" dans ce domaine.
Le responsable allemand a, à cet égard, mis en avant l’importance de l’interconnexion entre
les deux rives de la Méditerranée, faisant observer que cet accord qui revêt une importance
"extrême" sera bénéfique pour le Maroc et l’Europe.
Dans le même sillage, le ministre espagnol de l’énergie et du tourisme, Alvaro Nadal, a relevé
l’importance de la signature de cette convention "stratégique" pour le développement durable
des pays signataires, ajoutant que l’interconnexion électrique est un outil indispensable pour
mettre en place des stratégies de développement dans divers domaines.
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Le Maroc, acteur "important" dans la région méditerranéenne, est un partenaire "stratégique"
de l’Europe et cet accord ne fera que consolider le partenariat entre les deux parties, a-t-il dit.
Le secrétaire d’Etat portugais à l’énergie, Jorge Seguro Sanches, a, à son tour, indiqué que cet
accord est un instrument "innovant" pour produire et utiliser des énergies vertes au Maroc, en
Europe, mais aussi en Afrique eu égard à la forte présence du Maroc dans ce continent.
L’interconnexion entre l’Afrique et l’Europe sera renforcée à travers cette convention qui
constitue une véritable feuille de route pour aller de l’avant dans la coopération bilatérale.
La ministre française de l'Environnement, de l'énergie et de la mer, Mme Ségolène Royal, a,
pour sa part, salué cette initiative menée par le Maroc, pays qui constitue un "modèle" en
matière de développement des énergies renouvelables dans la région méditerranéenne, a-t-elle
martelé.
Cet accord est un "outil important pour le développement de nos économies" et permettra
l’échange électrique entre les pays des deux rives de la Méditerranée, a poursuivi Mme Royal
dans une allocution lue en son nom.
Le commissaire européen à l’énergie et au changement climatique, Arias Canete, a fait
observer, à cette occasion, que le Maroc est à "l’avant-garde" en matière énergétique grâce à
la mise en place et au développement de plusieurs projets dans les domaines éolienne et
solaire, ajoutant que l’expérience du Royaume est un exemple à suivre.
De son côté, Fathallah Sijilmassi, secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM),
a exprimé le soutien de l’UpM à cette initiative qui s’inscrit en droite ligne avec la logique de
la COP22, notant que cet accord est la traduction de l’intégration opérationnelle entre les deux
rives de la Méditerranée.
Le président du comité scientifique de la COP 22, Nizar Baraka, a, à cette occasion, indiqué
que l’accord conclu entre les cinq pays contribue, de manière effective, à la réalisation des
objectifs de la COP22 et à l’intégration électrique entre l’Europe et l’Afrique.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue de la cérémonie de signature de cet accord, le
président du directoire de MASEN, Mutapha Bakkoury, a souligné que la convention signée
aujourd’hui, qui revêt une "grande importance", ouvre une "nouvelle étape d’intégration
régionale avec l’Europe à travers les interconnexions et le développement des énergies
renouvelables comme perspective de renforcement de cette intégration régionale".
Cette convention exprime également "la convergence non seulement des points de vue et des
visions mais la convergence d’actions pour implémenter un processus qui permet de renforcer
les interconnexions électriques entre le sud de la Méditerranée et le nord de la Méditerranée à
travers le Maroc", a expliqué M. Bakkoury, précisant qu’il s’agit d’une "étape qui va ouvre de
nouvelles perspectives aussi d’intégration plus large parce qu’elle va nous encourager aussi à
accélérer le travail sur l’interconnexion avec la Mauritanie et par conséquent l’Afrique de
l’Ouest toute entière".
La cérémonie de signature de cette convention s’est déroulée en présence de plusieurs
responsables et responsables, notamment l’ambassadeur de l'Union européenne au Maroc,
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Rupert Joy, et du Directeur général de l’Office national de l’Electricité et de l’Eau potable
(ONEE), Ali Fassi Fihri.
Annonce à Marrakech du lancement du "Prix international pour le climat et
l'environnement", à l’initiative de SM le Roi (présidence COP22)
Marrakech, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a bien voulu instituer le "Prix international
pour le Climat et l'Environnement", doté annuellement d’un million de dollars, a annoncé,
jeudi à Marrakech, le président de la COP22, Salaheddine Mezouar.
Ce prix, destiné à "récompenser une action particulièrement innovante et à fort impact de
changement, sera remis lors de la tenue de chaque COP", a déclaré M. Mezouar, lors d’un
événement de Haut niveau de la COP22, sous le thème "Accélérer l’action climatique".
L’annonce a été faite en présence d’une pléiade de hautes personnalités internationales, dont
le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et la présidente de la République des
Iles Marshall, Mme Hilda Heine.
Cette initiative royale vise à soutenir la dynamique enclenchée à la COP22, a souligné le
président en exercice de la COP, notant que "ce qui se noue, ici à Marrakech, est une mutation
profonde et, en vérité, la gestation d’une conception de l’avenir qui se veut inclusive, sobre,
durable, créative, solidaire et juste".
De par son appartenance africaine et animé par le devoir de solidarité agissante envers les
pays africains sévèrement touchés par les effets ravageurs des changements climatiques, le
Royaume du Maroc, à l’initiative de SM le Roi, a organisé, mercredi en marge de la COP22,
le premier Sommet Africain de l’Action, a rappelé M. Mezouar.
Ce Sommet, auquel ont pris part de nombreux Chefs d’Etat et de gouvernement africains,
ainsi que les dirigeants de pays et organisations internationales partenaires du continent, a été
couronné par l’adoption d’une Déclaration consacrant une vision commune pour renforcer la
résilience du continent face aux effets néfastes du changement climatique et favoriser
l’émergence durable africaine, a-t-il ajouté.
Ménara holding et le Groupe Brunet France renforcent leur partenariat dans les
techniques des nouvelles autonomies d’énergie
Marrakech, Les groupes marocain Menara holding et français Brunet ont procédé, mercredi
à Marrakech, à la signature d’une convention de partenariat baptisée "Zest Maroc", qui vise le
renforcement de la coopération bilatérale dans les techniques des nouvelles autonomies
d’énergie.
Signé dans le cadre de la COP22 par le PDG du Groupe Menara Holding, Mohamed Zahid, et
le PDG de Brunet, Jean Pierre Brunet, le partenariat Zest Maroc a pour objet principal
l’ingénierie, la réalisation d’études, la production et commercialisation d’objets connectés et
de bâtiments autonomes.
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Zahid a fait savoir que ce partenariat
"vise à industrialiser et commercialiser le bâtiment autonome, un concept innovant qui offre
de l’autonomie de l’énergie, de l’eau et de la connectivité (wifi, internet et téléphone)".
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Il a également relevé que "Zest Maroc" ambitionne également "d'équiper des infrastructures
pour les rendre autonomes en eau et en énergie, en traitement des eaux usées et des réseaux
d’internet, et ce dans la cadre d’une approche respectueuse de l'environnement".
"Nous visons comme objectif la commercialisation et l’industrialisation de ces nouvelles
technologies d’infrastructures et conquérir le marché aussi bien national que celui africain", a
précisé le PDG de Manara Holding.
Il a de même noté que ce projet, qui constitue une solution innovante et intelligente pour
pouvoir résoudre l’ensemble des problèmes d’infrastructure, permettra à terme de créer 250
postes d’emploi et réaliser un chiffre d’affaires de 650 millions de dirhams.
L’innovation de ce bâtiment réside dans ses modules techniques "anywhere zest" qui
fonctionnent de manière harmonieuse et dialoguent entre eux grâce à l’électronique dont il est
doté. Ce système permet de vivre en autosuffisance avec une totale autonomie par rapport aux
réseaux traditionnels (eau, électricité, sanitaires, connexion), apportant ainsi un maximum de
confort avec un minimum d’empreinte écologique.
Le module "anywhere energy" produit, quant à lui, l’énergie en captant l’énergie solaire et
éolienne, en la stockant et en la distribuant à l’espace de vie. Ce procédé intelligent offre des
modalités de gestion et de programmation de la consommation en temps réel.
Le module anywhere water permet, pour sa part, une alimentation en eau sanitaire et en eau
potable, en captant l’eau de pluie, les points d’eau naturels, le puisage et même l’eau contenue
dans l’air, et en associant toutes les sources disponibles à une filtration multiple et une gestion
hydraulique fiable et efficace.
Pour ce qui est du module anywhere clean, il permet de recycler les déchets par phytoépuration, toilette sèche, compostage, micro STEP et micro méthanisation.
Zest Maroc est un partenariat qui partage comme valeur commune la préservation de
l’Homme et de l’environnement, tout en étant conscient de la rareté grandissante des
ressources en eau et énergie, ainsi que du coût de plus en plus élevé des raccordements aux
réseaux existants (eau, électricité, télécommunications).
Il s’inscrit également dans l’esprit d’améliorer le confort de vie des personnes résidant dans
des zones enclavées et isolées au Maroc et dans le reste de l'Afrique.
Le Président de la 71ème AG des Nations-unies félicite le Maroc pour une COP "très
réussie"
Marrakech, Le Président de la 71ème Assemblée générale des Nations-unies, Peter Thomson
a félicité, jeudi à Marrakech, le Maroc pour une COP "très réussie".
S'exprimant à l'issue d'un entretien avec le président de la COP22, ministre des Affaires
étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, M. Thomson a estimé que le défi de
tenir une COP de l'action a été relevé ces deux derniers jours, réitérant ses félicitations aux
gouvernement et peuple marocains pour avoir abrité "un sommet mondial très important". M.
Thomson s'est dit particulièrement satisfait de l'engagement du secteur privé et des grandes
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entreprises au cours de cette COP dans la lutte contre les changements climatiques et la
réduction des gaz à effet de serre (GES), faisant observer que les entreprises sont désormais
"en avance" sur les gouvernements car elles réalisent que les investissements intelligents
portent sur la nouvelle économie verte et les énergies renouvelables. M. Thomson a également
qualifié de "magnifique" le discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la Séance
solennelle de Haut Niveau de la 22eme session COP22 qui se tient à Marrakech du 07 au 18
novembre, affirmant que le Maroc "a donné le ton à suivre pour les autres pays". Le Président
de l'Assemblée générale de l'ONU a également indiqué avoir sollicité le soutien M. Mezouar
lors du passage de témoin de la présidence de la COP l'année prochaine aux Iles Fidji,
ajoutant avec satisfaction que le Maroc et les Iles Fidji allaient collaborer étroitement au cours
des mois prochains dans ce sens. Cette entretien a aussi été l'occasion d'aborder des sujets
importants comme la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), a-t-il
relevé, précisant que les ODD sont "le schéma directeur de l'humanité".
L'organisation à Marrakech du Sommet africain de l'action permet au Maroc de se
positionner en tant qu’acteur incontournable du développement du continent (site
français)
Paris, L’organisation à Marrakech du Sommet africain de l'action, dont la cérémonie
d'ouverture a été présidée mercredi par SM le Roi Mohammed VI, en marge de la 22ème
Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (COP22), permet au Maroc de se positionner en tant qu’acteur incontournable du
développement du continent, notamment en matière environnementale, écrit le site français
"Enjeux.Info".
Dans un article intitulé "Africa Action Summit : l’Afrique unie face aux dérèglements
climatiques", le site français souligne que le Maroc a décidé d’aller plus loin dans son
initiative environnementale en organisant ce Sommet, qui réunit les dirigeants africains dans
le but de parler d’une seule voix face aux défis posés par les dérèglements climatiques et dont
l’Afrique est la principale victime.
"L’enjeu de cet événement pour l’Afrique est double. Il s’agit d’abord de réunir les dirigeants
africains sur l’importance de la thématique climatique afin qu’ils puissent faire entendre leur
voix au niveau international, les pays qui ont une ouverture sur la mer étant les plus touchés
par les changements climatiques, c’est donc tout naturellement que leurs chefs d’État
respectifs ont été les plus nombreux à faire le déplacement à Marrakech pour participer à
l’Africa Action Summit", relève l’auteur de l’article.
Et d’ajouter que le second enjeu que revêt ce Sommet spécialement dédié au continent
africain, concerne le Maroc lui-même, qui a récemment décidé de réintégrer l’Union
Africaine (UA) après plus de 32 ans d’absence à cause du différend autour du Sahara qui
l’oppose à l’Algérie, laquelle soutient le mouvement séparatiste du polisario.
Le site français observe en outre que la majorité des dirigeants africains ont répondu présents
à l’invitation lancée par SM le Mohammed VI pour ce sommet sur l’Afrique et les
changements climatiques, dont des pays historiquement proches du Maroc tels que le Sénégal,
le Gabon ou la Côte d’Ivoire, mais aussi de nouveaux alliés diplomatiques comme le Rwanda
et le Nigeria qui ont récemment acté leur rapprochement avec le Royaume.
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"Leur présence à ce sommet africain traduit en quelque sorte leur volonté de dépasser les
désaccords inter africains pour faire face ensemble aux grands défis des dérèglements
climatiques et du développement durable sur le Contient" note "Enjeux.Info".
La cérémonie d’ouverture du Sommet africain de l'action a été marquée par un Discours
prononcé par le Souverain dans lequel SM le Roi a souligné que le Maroc, un acteur engagé
dans la consolidation de la sécurité et de la stabilité régionales, est déterminé à défendre les
intérêts vitaux de l'Afrique.
Après avoir indiqué que l’Afrique constitue un concentré de toutes les vulnérabilités, le
Souverain a proposé de dessiner une Afrique résiliente aux changements climatiques, une
Afrique qui s’engage résolument sur la voie du développement durable.
Le Souverain a mis également l’accent sur l’importance pour le continent africain de
s’exprimer d'une seule voix, qu’il exige justice climatique et mobilisation des moyens
nécessaires et qu’il émette des propositions concertées en matière de lutte contre les
changements climatiques.
Le Maroc porteur d’une vision prometteuse pour le développement de l’Afrique
(Académicien grec)
Athènes, Le Maroc est porteur d’une vision prometteuse pour le développement de l’Afrique,
affichant une réelle volonté de contribuer à son essor, a affirmé l’universitaire grec, Nikos
Lygeros.
Dans une interview accordée à la MAP, à l’occasion du sommet africain de l’action présidé,
mercredi, par SM le Roi Mohammed VI, en marge de la conférence internationale sur les
changements climatiques COP22 à Marrakech, il a souligné que le Maroc s’inscrit depuis des
années dans une perspective d’ouverture sur le continent africain, saluant la vision du
Souverain qui cherche à redorer le blason de l’Afrique.
Et de noter que ce premier sommet africain de l’action ainsi que la dernière visite Royale en
Afrique montrent clairement que le Maroc dispose d’une réelle vision pour l’Afrique, ne se
contentant point du confort de sa situation géographique stratégique mais s’employant
toujours à tendre la main aux pays africains pour les accompagner dans leur élan de
développement.
Preuve de cette réelle volonté de contribuer au développement des pays africains, le Maroc
opte pour des partenariats et des alliances durables et non conjoncturelles, a relevé ce
chercheur multidisciplinaire, ajoutant que le retour annoncé du Royaume à l’Union africaine
n’est pas une tactique mais une démarche stratégique reflétant la détermination du Maroc de
relancer l’action de cette organisation panafricaine.
Pour M. Lygeros, ce choix stratégique en faveur de l’Afrique permet au Maroc de jouer un
rôle de passerelle entre la Méditerranée et l’Atlantique Nord, d’une part, et entre l’océan
pacifique (Tanzanie, Ethiopie et le Rwanda) et le sud de l’Atlantique (Gabon, Côte d’Ivoire et
le Niger), d’autre part, ce qui ouvre de larges perspectives de développement pour l’Afrique,
d’autant que le Maroc dispose de toutes les infrastructures aéroportuaires et maritimes
nécessaires ainsi qu’une industrie solide.
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Véritable locomotive de développement de tout le continent africain au vu de son potentiel, sa
position stratégique et ses relations multilatérales en Europe, en Asie et en Amérique, le
Maroc est le premier investisseur africain en Afrique de l’ouest et le deuxième en Afrique et
ce, dans des domaines à fort potentiel, notamment les assurances, les banques, les mines, la
pêche maritime, le transport aérien, les télécommunications, le logement social, l’électricité
ou encore l’industrie pharmaceutique.
Le Maroc contribue efficacement aussi aux opérations de maintien de la paix en Afrique et
apporte une contribution majeure en matière d’assistance humanitaire dans les zones sinistrées
tout en accordant pas moins de 6.500 bourses pour les étudiants africains qui poursuivent
leurs études dans les universités marocaines.
M. Lygeros n’a pas manqué, par ailleurs, de s’interroger sur les motivations de l’Algérie qui
cherche par tous les moyens à freiner la dynamique africaine impulsée par le Maroc, disant
qu’il existe deux visions opposées, celle du Maroc en faveur du développement de l’Afrique
et celle de l’Algérie qui cherche à servir ses intérêts et ses velléités.
Et de relever encore une fois la portée de la politique africaine du Maroc qui promeut un
partenariat gagnant-gagnant comme cela a été salué dans les multiples visites Royales en
Afrique qui consolident les liens d’une coopération sud-sud sous le signe de la durabilité,
contrairement à l’Algérie qui privilégié une démarche étriquée et opportuniste basée sur les
alliances conjoncturelles.
D’où, pour lui, l’importance capitale du retour du Maroc au sein de l’Union africaine, sa place
légitime à même d’insuffler une nouvelle dynamique de développement en Afrique.
"Nous assistons au retour d’un allié fort et crédible au sein de l’Union africaine, et qui plus
est, porteur de grands projets pour le développement de l’Afrique’’, a-t-il affirmé, réaffirmant
avoir eu l’occasion à maintes fois d’entendre les délégations africaines défendre ce retour du
Maroc dans leurs interventions à l’Assemblée générale des Nations-Unis.
Nikos Lygeros, 48 ans, est responsable des cours de théorie des groupes et d’histoire et
philosophie des mathématiques à l’université de Thrace à Komotini. A l’université d’Athènes,
il est chargé des cours de bioéthique, d’épistémologie et de cybernétique et à l’école
Polytechnique de Xanthe, il enseigne le management stratégique. Il est aussi responsable des
cours de mathématiques à l’école nationale de sécurité de Grèce et des cours de géostratégie
des Balkans et politique de défense grecque à l’Académie de police de Grèce.
Nikos Lygeros est également linguiste, poète, dramaturge, librettiste, parolier ou encore
metteur en scène. Il préside la Fondation Altruismes qui milite pour les droits des réfugiés.(MAP)-.
L’Africa Action Summit a permis aux pays africains de faire entendre leur voix (La
Lettre Med-Afrique)
Bruxelles, L’organisation, mercredi en marge de la COP22 de Marrakech, de l’Africa Action
Summit, à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI a permis aux pays africains de faire
entendre leur voix, écrit jeudi «La Lettre Méditerranée et Afrique».
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Ce mini-sommet, qui a réuni uniquement les dirigeants africains, a permis de soulever les
problèmes liés aux effets pervers du réchauffement planétaire sur l’Afrique, avec une série de
décisions visant à lutter au plus vite contre les conséquences des changements climatiques,
rappelle la publication.
Longtemps marginalisée du fait des nombreuses dissidences entre les pays africains, l’Afrique
a réussi durant ce sommet à changer de ton en faisant front commun dans la lutte contre les
changements climatiques, souligne « la Lettre Méditerranée et Afrique».
Cette initiative, poursuit la publication, illustre la prise de conscience de la communauté
internationale concernant les retombées catastrophiques du réchauffement planétaire sur les
populations en Afrique, notant que lors du discours inaugural de ce sommet africain, SM le
Roi Mohammed VI a longuement plaidé la cause de l’Afrique, rappelant chiffres à l’appui, les
conséquences néfastes des changements climatiques sur le continent.
La COP 22 a connu «un franc succès qui honore le Maroc et consolide la confiance et la
crédibilité dont jouit le Royaume au niveau international» (Cabinet Royal)
Rabat, La 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (COP22), tenue du 07 au 18 novembre à Marrakech, a connu «un
franc succès qui honore le Maroc et consolide la confiance et la crédibilité dont jouit le
Royaume au niveau international», indique un communiqué du Cabinet Royal, dont voici la
traduction :.
«La 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (COP22) qui s'est déroulée à Marrakech, a connu un franc succès
qui honore le Maroc et consolide la confiance et la crédibilité dont jouit le Royaume au
niveau international.
Le Royaume a fait montre de sa capacité à mener à bien l’organisation de cette grande
manifestation internationale, qui a été marquée par l’accueil et la présence de plusieurs Chefs
d’Etat et de gouvernement, ainsi que de nombreuses personnalités, en particulier des hommes
de la politique, des médias et des organisations de la société civile. Tous les regards du monde
étaient braqués sur Marrakech, et le Maroc a pu relever ce défi. Il s’agit d’un évènement sans
précédent dans notre pays, du fait qu’il concerne l’avenir de l’humanité, et eu égard au
nombre et à la qualité des participants, ainsi qu’aux résultats réussis de cette conférence.
A cette occasion, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a exprimé Ses
remerciements et Sa Haute considération, pour les efforts louables entrepris par le Comité
d’organisation et le Comité de pilotage, ainsi que par les différentes autorités locales et
territoriales, la sûreté nationale, les forces militaires et auxiliaires, les acteurs du secteur privé,
les organisations de la société civile et les habitants de la ville de Marrakech en général.
SM le Roi a également salué l’esprit de responsabilité, d’engagement, de forte mobilisation et
d’adhésion positive dont ont fait preuve tous les acteurs concernés pour la réussite de ce
sommet mondial.
C’est un motif de fierté que les mesures prises et l’organisation rigoureuse de ce grand
congrès mondial n’ont pas affecté la vie quotidienne des Marrakchis. Bien au contraire, ils ont
fait montre d’ouverture et d’adhésion, à leur manière, à cet événement sans précédent. Il n’a
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pas affecté, non plus, la quiétude des touristes hôtes de la ville ocre, qui a gardé son calme et
maintenu la fluidité de la circulation, dans le cadre de la sécurité, la quiétude et le bien-être ».
L'ambassadeur du Maroc en Roumanie s’enquiert de la situation des étudiants
marocains à Iasi
Bucarest, L’ambassadeur du Maroc en Roumanie, Mme Faouz El Achchabi s’est rendue,
mercredi, à Iasi, ville roumaine située à 400 KM au Sud de Bucarest où des dizaines
d’étudiants marocains poursuivent leurs études supérieures et ce pour s’enquérir de leur
situation et du déroulement de leur cursus universitaire.
Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action établi par l’Ambassade du Maroc à
Bucarest qui vise à renforcer la coopération entre le Maroc et les différentes régions de la
Roumanie, à densifier le partenariat universitaire maroco-roumain et accompagner de manière
permanente les étudiants marocains présents sur le territoire roumain.
Mme El Achchabi, a tenu une série de réunions avec les autorités du département de Iasi
notamment avec le préfet et le maire de la ville respectivement MM. Marian Grigoras et
Mihai Chirica, ainsi qu'avec M. Viorel Scripcariu, Recteur de l’Université de Médecine et de
Pharmacie "Grigore T.Popa" de Iasi. Elle a également rencontré les étudiants marocains
résidents dans cette ville, relevant des différentes branches d’études.
Au cours de ses entretiens, la diplomate marocaaine, a souligné l’importance accordée par le
Maroc pour renforcer davantage la coopération avec la Roumanie dans les domaines d’Intérêt
commun, notamment la coopération décentralisée et les Universités, au vu du nombre
important d’étudiants marocains présents en Roumanie.
Elle s’est félicitée, à cet effet, des efforts déployés par les autorités et l’Université de
Médecine de la ville de Iasi pour dépasser certaines difficultés et dysfonctionnements ayant
entravé l’inscription des étudiants marocains lors des dernières années. Elle a également
estimé que la prochaine organisation d’un forum universitaire, fin mars 2017, en partenariat
avec la Mairie de la ville de Iasi, est de nature à apporter un élan à la coopération universitaire
entre les deux pays.
Les différents responsables roumains ont salué l’initiative de cette visite et se sont déclarés
ouverts à toutes propositions de collaboration. À cet effet, un ensemble de projets de
coopération ont été soumis à étude en perspective de leur concrétisation.
La rencontre avec les étudiants marocains établis à Iasi, qui a connu la présence d’un
représentant de la préfecture du Département de Iasi, ainsi que des représentants de ladite
Université, a été l’occasion pour la responsable marocaine, de s’enquérir de leur situation,
ainsi que de soulever les difficultés rencontrées au cours de leur séjour en Roumanie.
L’ensemble des étudiants présents ont fait part de leur satisfaction quant au contenu de cette
rencontre et de la présence et de l’accompagnement permanent de l’Ambassade.-(MAP)-.
La COP22, une success story logistique et organisationnelle
Marrakech, La 22è Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (COP22), tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre, a été de l'avis
des observateurs une success story logistique et organisationnelle, une success story
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marocaine qui témoigne de la grande capacité de déploiement dans le temps et l’espace de
l’expertise et du savoir-faire marocains.
"En tant que Marocains, nous n’avons jamais douté de notre capacité à organiser, dans les
délais impartis, un tel événement d’envergure mondiale", s’est réjoui Adil Lazrak, président
de CapitalEvents, qui fait partie du groupement ayant œuvré à la construction du site de Bab
Ighli abritant les travaux de la COP22.
Il a confié, dans un entretien à la MAP, que "les partenaires étrangers, qui se posaient des
questions, sont aujourd’hui un peu gênés, dans la mesure où ils ont été bluffés par le savoirfaire et l’expertise marocains dans des métiers très techniques et très pointus”.
M. Lazrak s’est également félicité des "feedbacks très positifs, que ce soit de la part de l’ONU
ou du ministère de l’Intérieur, qui nous a accompagné dans la partie logistique, et en tant que
donneur d’ordre".
"De l’avis général, l’on avance que sur les six dernières COP, celle de Marrakech fait partie
des meilleures", a-t-il lancé avec fierté.
Revenant sur les aspects techniques de cette grande opération, M. Lazrak a rappelé
l’aménagement du site sur une superficie de 27 hectares, qui était un terrain nu, ce qui a
nécessité la mise en oeuvre des travaux de VRD (voirie et réseaux divers). Il s’en est suivi la
construction proprement dite du site sur pas moins de 25 hectares, dont 12 sont couverts.
Les espaces couverts, a-t-il précisé, comprennent une zone bleue et une autre verte, la
première est placée sous l’égide des Nations Unies, alors que la deuxième est sous pavillon
marocain, en faisant observer que la zone bleue renferme quelque 50 salles de plénières avec
une capacité d’accueil de plus de 3.000 personnes, un centre de presse, un quartier de
négociations, d’autres réservés aux délégations, ainsi que des espaces pour les événements
parallèles, les VIP, entre autres aménagements qui se démarquent pour leur ergonomie et une
grande fluidité de circulation.
La zone verte, quant à elle, est composée de deux espaces: le premier est réservé à
l’innovation et un autre à la société civile, outre des espaces de sécurité et d’autres pour les
événements parallèles, a-t-il poursuivi, en notant que la zone verte comprend, entre autres, des
parkings et des espaces pour la restauration.
"Il est important d’insister sur le fait que le nombre de travailleurs sur le site de la COP22 sont
au nombre de 600 personnes à plein temps, dont pas moins de 76% sont des Marocains. Une
vraie main d’oeuvre marocaine pour une expertise marocaine", a tenu à préciser Adil Lazrak,
en se félicitant de l’empreinte éminemment marocaine de cette réalisation qui répond aux
normes et exigences internationales. Cet aspect de la COP22 se reflète également à travers pas
moins de 187 sous-traitants, dont 88% sont des Marocains représentant 60% du coût de ce
marché.
L’expertise et le savoir faire marocains, a-t-il expliqué, se sont déployés pour la préparation
du terrain de 27 hectares et construire quelque 120.000 mètres carrés de structures
temporaires autour d’une canopée de 700 mètres de long et de 18 mètres de large, ajoutant
que l’aménagement intérieur a porté sur tout ce qui est moquette, cloison, mobilier,
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audiovisuel, production et distribution électriques, en plus des éclairages d’ambiance,
sanitaires, paysagerie, réseau IT etc.
COP 22: La BEI et le Green for Growth Fund mobilisent 25 millions d’euros pour la
région MENA
Marrakech, La Banque européenne d'investissement (BEI) et le Green for Growth Fund
"GGF" ont annoncé, jeudi à Marrakech en marge de la COP22, l'octroi d'un nouvel accord de
25 millions d’euros pour renforcer leur action sur le changement climatique dans la région du
Moyen Orient et d'Afrique du Nord (MENA).
Le GGF, premier fonds spécialisé dont la mission est de promouvoir l’efficacité énergétique
et les énergies renouvelables en Europe du Sud-Est, compte s’élargir pour financer des projets
verts dans la région MENA.
"Le Fonds offre des lignes de crédit pour les sociétés de financement, les banques
commerciales, les institutions de microfinance pour financer des projets d’énergie
renouvelable et d’efficacité énergétique à travers des partenaires locaux, notamment les
municipalités", a déclaré à la MAP, le chef des opérations climatiques à la BEI, Christopher
Knowles.
"Le Fonds offre également une assistance technique aux banques, à travers notamment la
formation des cadres en finance-climat", a précisé M. Knowles.
Mettant l’accent sur les avancées réalisées par le Maroc en matière d'énergies renouvelables et
d’efficacité énergétique, M.Knowles a relevé l’importance pour le Fonds de commencer ses
opérations à partir du Royaume.
Pour sa part, le conseiller au GGF, Florian Meister, a relevé les atouts dont dispose la région
MENA, en particulier le Maroc, notant que le GGF compte collaborer avec des acteurs
économiques locaux pour développer davantage l’efficacité énergétique.
Mis en place par la BEI et la KfW Banque de Développement, le GGF fonctionne selon un
schéma de partenariat public-privé novateur, créé pour réduire la consommation énergétique
et les émissions de CO2.
Le GGF propose un refinancement aux Institutions Financières afin de leur permettre de
renforcer leurs activités dans les secteurs de l'efficacité énergétique et des énergies
renouvelables. Le GGF réalise également des investissements directs dans des Institutions
Non-Financières développant des projets dans ces domaines. Les activités du GGF sont
soutenues par une Facilité d’Assistance Technique.
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