5 UPSI Rapport Annuel 2011
Chers Collègues,
Chers Amis,
L’année 2011, “annus horribilis” s’il en fut, est
derrière nous. J’écris pour la septième fois ce
“mot du Président”, censé paraître chaque année
en ouverture du rapport d’activités de l’Union
Professionnelle du Secteur Immobilier (UPSI). Mais
rarement retour vers le passé m’aura paru aussi riche
en événéments.
Cette année chaotique est, heureusement, enfin
terminée. Et 2012 sonne en outre – sans qu’il y ait
un lien de cause à effet - la fin de mon mandat en
tant que Président de votre Union professionnelle: le
2 février prochain déjà, je passerai officiellement le
flambeau à mon successeur.
Mon regard sur les sept années écoulées est, vous
vous en doutez, chargé de sentiments divers. Mais
je pense pouvoir être globalement satisfait de ce
‘septennat’. Pendant ce bail longue durée, j’ai eu
le privilège de présider un Conseil de Direction
composé des meilleurs professionnels du secteur
immobilier. Petit à petit, tous sont devenus des
collègues de travail performants et agréables à
côtoyer ; ils m’ont beaucoup appris et, surtout, ont
apporté amitié et appui à mes initiatives personnelles
et à celles de mes collaborateurs directs au sein de
l’Union professionnelle.
Laurent Wille, notre Administrateur Délégué, figure
de proue de l’UPSI, quittera en même temps que
moi le pont du navire. Il en a tenu les commandes
et a gardé le cap pendant plus de 25 ans, par beau
comme par gros temps. Nous aurons l’occasion de
revenir sur ce parcours d’un quart de siècle lors
d’une cérémonie à la hauteur de l’événement.
Je voudrais néanmoins revenir un instant sur la
tempétueuse année 2011... 365 jours avec un
gouvernement en affaires courantes, des crises
financières, non seulement pour les banques du
monde entier mais également pour différents pays
européens, et, last but not least, une profonde
crise de confiance en notre monnaie européenne.
Si cela ne suffisait pas, le ciel a encore été plombé
par la confirmation du caractère incontrôlable de
la dette publique américaine, par un cataclysme
environnemental profond au Japon et par une
situation particulièrement instable et mouvementée
dans plusieurs pays du Moyen-Orient et du Maghreb.
Malgré ces orages cumulés et ces vents contraires,
la terre continue à tourner. Quant au marché de
l’immobilier belge, il a relativement été épargné par
ce tsunami.
Le secteur du développment de bureaux a pourtant
marqué un solide coup d’arrêt. Et malgré la réaction
rapide et salutaire des développeurs actifs dans ce
segment, la suroffre résiduelle n’a pas entièrement
disparu ; l’horizon n’est toujours pas serein.
Le secteur du développement des commerces a lui
aussi connu un ressac. Non seulement à cause des
législations et réglementations trop complexes, mais
également suite à une baisse de la consommation
dans les Etats développés.
Les développements de grands parcs logistiques ont
également diminué suite à une mobilité exécrable et
aux incertitudes économiques pesantes ; les acteurs
majeurs de ce segment ont donc eux aussi ralenti ou
retardé leurs investissements.
Les développeurs sont de grands travailleurs; vous
ne me contredirez pas. Nous avons donc tous sondé
d’autres filons historiquement porteurs comme le
secteur résidentiel et avons porté notre attention
sur de nouvelles niches à valeur ajoutée, comme
le secteur hospitalier (avec les services adaptés au
troisième âge y liés) et le logement étudiant, en
plein essor dans certaines villes universitaires. Des
marchés certes importants, mais des marchés ciblés
sur lesquels nous sommes désormais nombreux !
A quelques semaines du terme de mon mandat
présidentiel, je me dois une dernière fois d’attirer
Mot du Président