Les aspects théoriques du Commerce international

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LES ASPECTS THEORIQUES DU COMMERCE
INTERNATIONAL
ET DE LA PROTECTION
1
1
IE-PAU-
DIAL - 14, bd. Sahf-Marlin
7Sofo PARIS
- Tel. (1) 42 08 33 88 - Fax (1) 42 08 8 160
.
TABLE
DES MATIERES
INTRODUCTION
5
Equipe de redaction
7
CHAPITRE
I : LES THEORIES
DU LIBRE-ECHANGE
1. La theorie des avantages
comparatifs
a
de Ricardo (1772-l 823)
a
A) Le premier theoreme de Ricardo (1817)
B) Le second theoreme de Ricardo (1815)
2. La defense du libre-echange
a
11
selon les neo-classiques
13
A) Heckscher-Ohlin
(1919 ; 1933)
1) Version quantitative (Ethier)
2) Version prix (Ethier)
B) Samuelson (1943)
3. Critiques majeures de la theorie des avantages
13
14
15
16
comparatifs
(Ricardo et Heckscher-Ohlin)
A) Critiques generales
17
(i) Nombre de produits et de facteurs de production retenus
(ii) Sensibilite des echanges aux contraintes
(iii) Specialisation intersectorielle versus intra-industrielle
(iv) “Absence de prise en consideration des dimensions des économies dont decoulent des
rendements d’echelle et d’interdbpendance
des coûts ; -des structures des marches ;
-des differenciations par produit
-Les six propositions de E.Helpmann (1980-W)
(v) Existence de prix directeurs
(vi) Absence de traitement de la similitude à l’exportation
B) Critiques specifiques
4. Autres approches
de Ricardo et d’Heckscher-Ohlin
expliquant la structure des echanges
A) Les echanges
technologiques
B) Autres approches
1) Analyse gravitationnelle
2) Linder (1961)
17
18
ia
18
19
24
25
25
(i) Ricardo : immobilite des facteurs de production
. .
me de 1a&&,lrvrte reJ&ive de R. Jw
(1980)
(ii) Heckscher-Ohlin
I identite technologique entre pays produisant les mêmes biens
..
I 8 modele d m
et Soc&stron de trm
des diffbces
taçbnoio~
(iii) #eckscher-Ohlin
: validite generale
(i 983)
Les résultatsd ,
C) Equivalence
17
et leurs diffusions
25
(1981)
26
28
29
internationaux
internationales
d’un pays
29
29
30
30
30
.. .,
3
CHAPITRE
II : LA PROTECTION
1. Les arguments
DANS LES ECHANGES
COMMERCIAUX
31
du protectionnisme
32
A) La protection de defense sociale
B) L’argument conjoncturel
C) L’argument structurel
(i) Protectionnisme dit nourrtcier ou Qducateur
(ii) Apport de capitaux en provenance de l’etranger
(iii) Argument de la balance commerciale
(iv) Argument des recettes publiques
(v) Protectionnisme de zone
D) La prise en compte d’effets externes
E) Arguments non Economiques
F) Le protectionnisme comme politique de premier choix
G) Une autres vision du protectionnisme
32
33
34
34
35
35
36
36
37
37
37
39
2. Les formes du protectionnisme
(i) Barrieres tarifaires (B.T.)
(ii) Barrieres non tarifaires (B.N.T.)
39
40
40
3. Les resultats theoriques
42
A) Stolper-Samuelson
(1941)
B) Rybczynski (1955)
C) Svensson (1983)
D) Le theoreme du tarif optimal
(i) Taxation des importations
(ii) Taxation des exportations
42
45
46
48
48
49
CHAPITRE III : VERIFICATION
INTERNATIONAL
EMPIRIQUE
DES THEOREMES
DU COMMERCE
50
1) La theorie des avantages
comparatifs
: considérations
générales
50
2) La loi de Ricardo
3) Le theoreme
50
d’Heckscher-Ohlin
51
(version quantitative)
A) Echanges globaux
B) Commerce produit par produit
(i) Mesure de I’intensite des facteurs
(ii) Definition et echelle de la variable representant le commerce exterieur
(iii) Heteroscedasticite des residus
(iv) Equation en coupe transversale par pays versus en coupe geographique
par produit
51
51
52
52
52
52
d’Elpman
53
5) Influence de la technologie
53
6) Linder
53
4) Les propositions
7) M&ode
de G. Saxonhouse
8) Methode de Krueger
53
56
,- _
4
CHAPITRE
IV : MESURES RELATIVES
1. Coefficient
de la Protection
A LA PROTECTION
A)
B)
C)
D)
E)
58
dynamique
59
Effective (T.P.E.)
Definition et hypotheses
Calcul
Sensibilite du TPE aux taxes à la consommation
P.E. et Allocation des Ressources
Difficultes d’application
3. Coefficient
de protection veritable
59
et à la production
(P.V.)
A) Definition et hypotheses
B) Calcul
(i) Taxation des importations
(ii) Subvention des exportations
C) Derivation du parametre de glissement (w)
D) Specificite des PVD en termes de relations de substitution
4. Indicateur
de protection totale (P.i.)
A) Hypotheses
B) Determination
59
60
64
64
64
64
64
65
65
66
69
70
71
71
71
73
CONCLUSION
REFERENCES
du taux de P.E. net
58
58
Nominale (C.P.N.)
A) Calcul
B) Correction du CPN en perspective
2. Taux de Protection
DES ECHANGES
BIBUOGRAPHIQUES
75
5
INTRODUCTION
.
1. A l’oppose des theories de detd’interêt dans le cadre de la politique
developpement
.
d’ajustement
par les grands bailleurs
de chânge 8 qui ont trouve un regain
structure&
de fonds mondiaux,
recommande0
celles qui expliquent
(nature des produits exportes et importes, echanges
industriels , . ..) paraissent
Ceci
s’explique,
economiques
occuper I’arriere-scene
notamment,
par une
la structure
intersectoriels
en la regulation
de prix, ces derniers
automatique
etant consideres
des
versus intra-
de ce grand theâtre qu’est le commerce
croyance
au depart de mouvements
aux pays en voie de
mondial.
des systemes
comme
des forces
Economique
des pays,
naturelles siegeant hors marche et injectees dans celui-ci par une main invisible.
2. Une telle croyance
toutes zones
confondues,
deregulation
depuis
et la (re)privatisation.
à un developpement
soutenu
pensee
de
Qconomique
comportements
a particulierement
le premier
des modeles
contingences
Elle a eu comme
consequences
telles
les
general
et, ainsi, à une evacuation
structures.
du marche,
Dans
les modeles
les theories du commerce
En effet, lorsqu’il est recommande
ce
I’identit6
des technologies
par un différentiel
biens dont la production
La liberalisation
de coût-prix
Utilis$es
cadre
favorable
utilise intensivement
vis-à-vis
le (les) facteur(s)
de la
d’analyse
des
de taux de change se sont
international
fortement
pour produire
la
on a alors assiste
sont reparties à la
aux pays en voie de
de modifier leurs taux de change, <
* d IHBçhsCber-Ohl in, laquelle etablit que sous des hypotheses
la ver-
et, notamment,
caracterise
d’equilibre
sur base des prix revelateurs
de leur place legitime.
developpement
petrolier.
la politique
Au niveau des outils utilises par les economistes,
affirmés. Mais ainsi, aussi, indirectement,
conquête
choc
marque
les biens,
specifiques
chaque
de ses concurrents,
abondant(s)
CO-
pays
identifiant
se
les
dans le pays considere.
des Qchanges conduit, dans ce cas, les pays à se specialiser
dans la production
de
ces biens.
3. La theorie du commerce
compte des developpements
international
caracterisant
s’affirme
les echanges
aussi une seconde
mondiaux,
fois, si l’on tient
soit tout particulierement
de la
mobilite des facteurs de production. Dans ce cas, l’analyse de Jones (1
implique que la
.
.
. .
. .
8’
If sort remplacée par celle de I’at@&&L&We.
par Ilntermedralre
. .
.
I
la recherche r& loc&&.ons
presentant les a&&
les tn&feurs sur les marches
. .
.
.
.
. .
e en Avrdwce. II ne swI *
de Ve
pour em
pour 6w.
Toutes les contraintes
puisqu’il faut non seulement
de financement
arriver à accumuler,
de l’accumulation
paraissent
mais encore de façon attractive.
ainsi renforcees,
6
4. La theorie
echanges
(1983)
conjoints
indiquent
du commerce
international
de biens at de facteurs.
egalement
via I’effectivite
Dans ce cadre, les travaux theoriques
sont des substituts
des
de Svensson
en dot- .
que les relations antre
r-Ohlrn* .. verwtrve)
les Qchanaes de hie0.s et les differences
. .
.
8 .’
saffarbllssent.
tout deo-t
des relations
.
entre brgas et facw.
C’est, par exemple, parce que ceux-ci
u de CO-
qu’un pays riche en facteurs les exportera
moins intensifs en ces facteurs abondants.
comportement
s’affirme
des pays du Maghreb,
directement
et exportera
Dans ce cadre, on peut donc completement
de la Turquie, d’Afrique noire, exportant
des biens
rationaliser
le
leurs main-d’oeuvres
vers l’Europe et tentant d’exporter des biens moins intensifs en le facteur travail. A l’analogue
pour les
relations entre le Mexique et les U.S.A.
5. Et.enfin.
.
de certarnes
d’jj.&man
.
rbductlon
zones se developpent.
strm
d Iautres d Ientre elles . Les propositions
sont significatives en ce domaine, ales
.
sectobgls et rntra-me
I
de la dmarslon.
test le ccmrwce
Intra-lndustnelti
interindustriel.
CO-
les dynam&ues
Dans ce cadre, ce sont les Ecarts entre les coefficients
à la Mâcshall-l
libre-echange
enw,
effwtifs
repond analytiquement
.
A..
II as
c 8est un-a.ulm
soit s’ils sont exportateurs
. .
au-delà de la discuszjgn sur les r%@.~&&
. .a
qur dort etre 0uvert.i
est de savoir
.
des ~charxw
=d.neurs
dw--awi . La note proposee y
de la amure
‘
par un survol des theories du commerce
que de celui de la protection
l’allocation des ressources
productives
ete l’objet d’un enseignement
d’actualite
puisque
international,
tant le premier
à I’ENSAE
(chapitre
qui sont les negociations
Ill excepte),
apporte
du G.A.T.T. et les processus
Relativement
elements permettant
elle est un QU.GIde d6veloDDementiefaut
methodes
à appliquer
theorique,
pour tester les differents
Elle a donc une logique alliant investigation
point de vue de la politique economique.
la note proposee
theorémes
theorique
influencent
Ainsi, cette note, qui a
un eclairage
sur des
d’ajustement
structure1
aux P.A.S., cette note degage des
..
VIII~~
de comprendre que la Protection de olusm
.
.
t
s sur le twkmonde
n Iest pas à la -on
de reference
7. Par delà son survol
tant du point de vue du
que la seconde
et donc la nature des biens echanges.
(P.A.S.) dans les pays en voie de developpement.
Plus fondent.
de capital qui
nets de ceux-ci.
.
6. Fn co.@&ww.
les d~Wminmts
des
- saccrwsent
I
par tete
avec une
- I
à l’oppose de son
les positions nettes des pays en termes de biens manufactures,
nets ou importateurs
problemes
.
Inte-e
21 IIoppose
(1980-198lJ
homologue
definissent
du commerce
appelee
libre-echânge,
de façm
indique
adhuate
aussi quelles
de la theorie du commerce
et methodologie
d’applications
et
en
sont les
international.
significatives
du
.
.I
7
Equlpe de rbdactlon
8. La presente
note a ben&icie
de collaborations
exterieures
aidant à la redaction
du
chapitre IV, à savoir :
F.
TALENG
mathematiques
:
Ingenieur-Statisticien-Economiste
A. SOGODOGO
de
troisieme
cycle
en
;
: Section de la Protection
: Ingenieur-Statisticien-Economiste
e&ctjye
;
: Section de la Protection
v&&&&
et de
à certains
pays
tot&.
Les deux derniers
auteurs
ont, en outre, appJq&
les theories
Africains, ce qui a permis de clarifier les concepts et methodes
auteurs, quelles qu’aient et6 leurs collaborations,
9. Les resultats
de l’application
vraisemblablement
l’objet d’une publication
memoire
redige
ENSAE
d’application
Docteur
de la decision : Section de la Prote-
/. DEM : Ingenieur-Statisticien-Economiste
la Protection
;
pratique de la Protection.
de mesure analyses.
Que tous les co-
soient remercies pour leurs aides.
des theories
de la Protection
à l’Afrique
ulterieure de DIAL. Mais d’abord, ils apparaîtront
par 1. DEM et A. SOGODOGO.
sont ainsi invites à prendre
de la Protection
contact
Les lecteurs
avec ces auteurs
interessk
feront
dans un
par ce type
pour toute discussion
sur la
1
.-.
,
..”
“<
.__.
8
S DUJJBRE-FCHA&E
1.1 A THEORLEJIES
AVANTAGES
COMPARATIFS
10. En matiere de commerce
deux theoremes.
Le premier,
enonce
OF RICARD0
international,
(1777-18231
la Pens&e de Ricardo peut être resumee
dans “Principles
of Political Economy
and Taxation”
justifie le libre-echange
en termes de mes
de
.
. . .
les ec&ngfstes. sort arnsr de dr$velooDement . Le second, presente anterieurement
pour un abandon
colonies
des tarifs douaniers
(l), &&V&YJ
l’etat stationnaire
werise
s’exprime
au 20eme
Emmanuel,
S. Amin
d’antagonismes
centre sur la dynamique
siecle soit au depart
et leurs disciplines
entre celles-ci,
des echanges
du concept
contestant
d’echange
jn.&tl
11, Les hypotheses
une argumentation
relative. J a valeurabsolue
commerciaux
de la production
doit renoncer
les Nations
latine),
internationaux,
En consequence,
specialisee,
le rapport
(biens rares
fronw
.
ou
candidats aux
mobilite au sein des activites d’une economre* .9
des touts
dopportum
entre
I ceux-ci
son offre exterieure,
quel que soit le niveau
d’echange
soit
:
uni-
un pays qui specialise
comparatifs.
(A.
en un seul facteur (de production)
du facteur travajJ&-tdans le w
4. Qm&me
auxquelles
entre
lequel
Ces biens sont !%p&&
en w
absu
et non en celle d’echange
8
I
c est - à - dire à la m
de travail
correspond à celle d we.
3. -6
echanges
exclusivement,
ou
marxiste (E. Mandel, par exemple).
2. [Wlesbiensrebroductibles
exclus, en consequence).
. Dans ce
en Amenque
y relatives sont les suivantes
des ressources
et ses
le libre-echange,
commerciaux
; les neo-institutionnalistes
en reprenant
1. kgt?&@on
8. le travafl* .,
(1815), plaide
oar un taux de orofit
dernier cas, l’analyse de Ricardo jette les bases d’un mouvement
encore le developpement
(1817),
dans le cadre des relations du moment entre l’Angleterre
à repgusser
par
Btant les quantites
conformement
de production
les biens prevalant
avant
atteint
l’ouverture
de biens
aux avantages
par une Économie
des frontieres
est
1 II s’agissait d’un plaidoyer en faveur de 1‘abolition des “Com Laws”prot&eant l’agriculture britannique des blkr importés:
cf: Ricardo “Essayson the Influence of the Low Price of Corn on the Profit of Stock”, London, 1815.
.-
9
maintenu.
En termes
plus “modernes”,
de orockUct- .8
cette hypothese
s’exprime
.
5. yariabilite des technoloaies.aouts.es
*
Ioeuvre drspwt&* .
,
erne taille-d
6. Nombre
Ricardo se represente
d’echangistes
par pavs.der
des çaûts
en ce qui
(pays) egal à celui des biens, soit 2. Le modele
alors par la symbolique
12. t e raisonnement
par la constance
(2x2), soit m
de Ricardo
de
.
.
* .
se sy[
.
e et c&tt decoulent
.
.. 7s*
duc.tton
des avanlaw
$&tith,
pour le developpement
s absolus sur d’evs&.@ls
au SQIJI de c&tgue
laquelle
seules
survivent
(= cm
cara&usent
la
A .
I
de celle-ci. alors qu&&rMnddemaode et les sfrxentur
c&
,
. .
8 cms
ne rern6t
. .
.
..
c-x
technlaues LUIS&IS . A la difference d’Adam
pas en CâIlsBIâLQI
qui plaidait
.
des echanges
partenaires,
économ&
toutefois,
commerciaux
internationaux
Ricardo insiste sur l’avantage
En decoule
à long terme,
en termes de çaûts
une vision d’economies
les economies
au depart
spfk&&&,
dans
les plus competitives,
Ricardo
rejoignant ainsi A. Smith.
13. L’exemple
Portugal et l’Angleterre,
bien connu de Ricardo
au depart d’hypotheses
. . au Portugal,
a pour cadre les echanges
potentiels
entre le
sur la valeur d’usage du vin et du tissu, à savoir :
il faut 80 h de travail pour produire un tonneau
de vin et 90 h pour une
mesure de tissu ;
alors qu’
,. en Angleterre,
ces donnees
sont respectivement
Dans ce cadre, le Portugal a inter& à exporter vers l’Angleterre
le plus bas (80/90), soit le vin, tandis que l’Angleterre
(100/12O).Ces
specialisant
deux pays beneficieront
exterieurement
reste en autarcie
tonneaux
son produit au coût comparatif
livrera, sur le marche
en effet de rapports
d’echanges
portugais,
(120/100
contre
80/90
mesures
de tissu) et l’Angleterre
egalement,
de vin (90/80 contre 1 00/120). J.es possjMB% de c~h.ok des consomm&eurs
. .
.
oar des &&~I@X ex&.wurs ~U%&S&&
selon celles-ci
precedent,
apparaît
(Portugal : vin ; Angleterre
une specialisation
interne
sas tissus
plus favorables.
sur le vin, le Portugal reçoit plus de tissus que s’il n’echange
14. Dans l’exemple
differente
de 120 h et 100 h .
exterieure
En se
pas, soit
mais en
des deuxp&!zt
des economies
: tissu), ce qui n’est pas le cas en pratique,
c’est
10
alors, notamment,
la comparaison
I
eausetndechacune
absolue
des coûts entre les economies
qui Qtablit &&hno&&
I celles qui survivent à long terme.
I
les vojumes dechanaeses.
1
* d I&at
ceuwoaout.r
15. Dans le modele de Ricardo.
es. pm
w
t
. On peut cependant
En effet, si le Portugal n’obtenait
il resterait en autarcie et si l’Angleterre
tissus, elle n’echangerait
: de mQme sue les m
indiquer que ces derniers seront compris dans l’intervalle des coûts
relatifs internes des Qchangistes.
son vin en echangeant,
der>endant
pas au moins autant de tissu pour
etait dans la même position pour ses
pas non plus, toutes choses Btant toutefois par ailleurs egales.
16. L’immobilite
des facteurs de production
Ricardo. En effet, le Portugal y beneficie
est une hypothese
d’un avantage
cruciale dans l’exemple de
absolu sur l’Angleterre,
coûts de production
de vin at du tissu. Ainsi, si les facteurs de production
pêys,
beneficierait
le Portugal
d’une
les activites
délocalisation
caracterise
actuellement
d’échange
classiques,
soit de A. Smith à J.S. Mill, vont circonvenir
totale
etaient mobiles entre &
des productions.
at de production.
soit en termes de
Delocalisation
En fait, Ricardo,
une telle situation en considerant
qui
comme
les
que les prix
de marche des biens tendent à s’egaliser au niveau des coûts (salaires, profit, rente) des economies
les plus competitives
de façon absolue,
trculent librement
ces coûts etant les prix naturels
(regime de libre-echange).
Les contingences
des biens w
de la production
en termes
de prix de facteurs seront alors, ulterieurement precisees, par les neo-classiques,
dont Samuelson
I
f.
tout particulierement,
par le theo&me
de-ton
des prix des facteurs . Dans un tel cadre,
I’hypothese
de Ricardo d’immobilite
du facteur travail n’est donc pas gênante.
17. Dans le mocf&Je de Ricardo.
ent chacun acheter
recommande,
en consequence,
vin, à l’Angleterre
tout-à-fait
davar&ge
une specialisation
celle de tissu. Chypothese
determinante
.
les Achanaes em
bén6fir;ient
. .
.
en se spe&ant
na le Irbre-ecm
exterieure m
de constance
aux m
(2). Ricardo
: au Portugal, la production
des coûts marginaux
de production
de
est
dans ce cadre. Toutefois,
si ces coûts sont conjointement
croissants dans
. .
les deux pays, la loi de Ricardo reste valable. Un v
se de-t
le par&gQ
. .
2.
Dans le cadre d’echanges monetaires, Ricardo indique
alors que des desequilibres
modifications
ceux-ci.
persistant
à long terme,
ne peuvent
de prix et de salaires, soit dans le cadre de changements
A titre d’exemple,
qui degrade
exterieurs,
la competitivite
en cas de balance excedentaire,
avoir lieu du fait de
de parite, soit en dehors de
les prix et les salaires haussent
et reduit le solde positif. A long terme,
les activites
(3), ce
concurrencees
2 Les vertus de la division du travail akns les C~hangesinternationaux remontent cfPlaton (La Republique) I
3 Ricardo seplace, dans ce cas, aàns le cadre de la thkorie quantitative de la monnaie basée sur la cùculation a!el’or. Si un
pays A exporte plus vers le pays B qu’il n’importe de ce dernier, celui-ci devra lui envoyer de 1‘or pour apurer son déficit.
En consequence,la circulation monetaire augmente en A, entraînant haussesdesprix et des salaires, 0 l’opposepour le pays
B. Les prix ayant baisse en B, celui-ci peut 0 nouveau Trter
vers A jusqu’au moment où Mquilibre exterieur se retablit.
11
disparaissent
references
âinsi, seules
mondiales.
subsistent
les activites
Dans ce contexte,
competitives
Ricardo presuppose
dont prix et coûts deviennent
que s’egalisent,
des salaires, soit les valeurs d’usage sous un regime de libre-échange.
des echanges
remarquer
egaux. Dans la realite, cela est loin de se produire.
que -13s
profit dans les economies
une delocalisation
connaissances
contraintes
developpees,
de certaines
techniques
lentes mais persistantes
en ceux-ci
permettant
et à acquerir.
du travail entre zones d’echanges
ils vont non seulement
concurrentielle
exemple,
au lieu de continuer
lesquels
en termes
de celles à bas salaires
plus elevees (et meilleures
de technologies
(et
possiblites
au sein d’une Économie
mondiaux.
C’est ainsi que certains
Ricardiens
ils peuvent
Pr&endre
Une experience
à une specialisation
les vêtements
et l’electronique.
sont
la position
pays d’Asie, par
à vendre des produits agricoles et des matieres premieres,
à savoir : les plastiques,
dragons asiatiques.
des migrations
modifier les coûts relatifs internes, mais également
des pays dans les Echanges
d’autres marches
que les
(l’Afrique vers la CEE ; le Mexique vers les USA, ...).
18. Dans un tel cadre, les changements
determinants,
et cela, d’autant
Reciproquement,
s’operent,
le taux de
utilisees. On assiste ainsi à
dans les pays à bas salaires
sont faciles à transferer
fera, par exemple,
.
est I, du fait de
de soutenir, voire d’accroître,
fortes sur l’emploi) vers celles aux remunerations
relatives d’embauche)
Emmanuel
quelles que soient les techniques
activites
à terme, les niveaux
Un tel regime genere ainsi
et en voie de develnppemaat
l’inegalite des salaires, le differentiel
les
exterfeure,
biens pour
ont penetre
Ces pays sont les cinq
de même nature est en cours à 1’118Maurice.
19. La loi des avantages
comparatifs
de Ricardo a ete etendue
au cas où le nombre de
biens exc&de deux par differents auteurs, dont R. Jones (1961), J.Z. Drabicki et Takayama
(1979). La
conclusion majeure de leurs recherches est qu’elle est non validee dans ce cas.
811e second théors20. II apporte une repense à la question de I’etat stationnaire
encore sans reinvestissement,
posee et redoutee
comporte deux secteurs, l’un agricole produisant
mesure que s’etend la production
avec des rendements
rente s 11ssont,
classiques.
du b@ sous des rendements
*
.
degre de fertilite des sols. La rente est consommee
Le modele utilise
decrolssants
sur de moins bonnes terres, l’autre produisant
constiants. Les agents Economiques
1.
. .
par les economistes
ou de taux de profit nul, soit
des m
au fur et à
de 1~x8,
reçoivent :
Celle-ci
est differentielle
en biens de luxe ;
soit varie selon le
12
.
.
af&&.&s
..
travail et la remun&ation
. Celui-ci
est I’ecart entre la productivite
marginale
du
du salarie. Le profit est reinvesti. Cela d’autant plus que le taux de profit soit
le rapport du profit au capital, assimile à un fonds de salaire, s’accroît.
.
rre de subsistance
..
moeurs et les coutumes
d’offre sur la demande
note que,
progressive
eleve la demande
le montant
de ble face à une offre aux rendements
moins fertiles (hypothese
marginaliste)
par suite de
decroissants.
de la population
En consequence,
au niveau du bl6 recolte sur les terres les
qui, sans cela, resteraient en frîche @arete des bonnes,
de bld, qui pourrait s’accroître
reclamant
par les
le taux de profit se reduit. L’explication
marginaux
du ble s’éleve, Qtant determine
Le revenu des producteurs
terriens,
total du profit augmente
des prix de vente et de la rente du ble. L’accroissement
le prix de revient marginal
proprietaires
quoique
du capital dans les entreprises,
repose sur les mouvements
determine
pays. En longue periode, le salaire baisse du fait d’un exces
*
toeuvre) .
de main-d
de travail -ce
21. Ricardo
l’accumulation
de chaque
(soit une ration de ble) pour un S&J&
dans ce contexte,
une rente s’elevant avec l’utilisation
est alors reduit par les
des terres les moins fertiles ou
soit, encore, avec le prix de vente marginal du ble. Dans le secteur qui produit du ble, le taux de profit
(apres paiement
marginale
des rentes) baisse du fait de la divergence
du salarie (par suite des rendements
des biens de luxe, du fait du rencherissement
des taux de profit sectoriels
22. Ricardo
l’agriculture
decroissants
propose
d’un État stationnaire,
l’abandon
des tarifs douaniers
de ble, les consequences
bld, -de la rente puisque
des terres peu fertiles
salariale.
le taux de profit se redressera
En consequence,
spectre de Mat
etant embauchee
stationnaire.
.
Pour RmrWrce
decroissant
(abondance
(rentable) de celui-ci
Dans ce cadre,
l’Angleterre
etant mieux dotee en main-d’oeuvre
en frîche,
De même, apparaît
la theorulite
-de la masse
repoussant
le
liberee de l’agriculture
permettra,
en
de main-d’oeuvre)
la theorie
(abondance)
rmrble
du prix du
dans les deux secteurs,
plus de main-d’oeuvre
8.
protegeant
par le secteur
de s’elever et de payer les importations
on peut dejà voir apparaître
elle se specialise sur un marche exigeant
* 4
r-Ohllnent
Laws)
en etant une diminution
* I8~MQD
extérieur est don.mmdgm
de corriger
.
. .
le sedaurpour
leeterre. celle-t3 se specrallsant
comDaratif.
R&u&.
soit au taux de profit
(Com
seront alors laissees
Dans ce cadre, la main-d’oeuvre
à coût marginal
biens de luxe, à la production
de la terre), de même que dans celui
sans reinvestissement.
alors
anglaise des importations
entre la rente et la productivite
des prix du ble et donc des salaires. II y a egalisation
dans le cadre d’apparition
sectoriel nul ou encore, en conséquence,
d’evolution
de ble.
du taux de prof&
a un ayab&g~
d’Heckscher-Ohlin
qu’en superficies
des
cultivables
puisque
(rarete),
que de terre. Binsi. on voit q,wJ~
.
avec la IOI des avades echues
d IF-e
le taux
13
. .
. VIS
. - à-uis
* dIYmarntenlrwdifférentiel
leme
etdelachue croissante
dekum&A moins
.. des revenus est donc dB
na laon
LES NEO-CL ASSIQU~
23. Ils suivent
possibilites
additionnelles
seul à prendre
s’interrogent
protection
la voie tracee par Ricardo de defense
de consommation,
en consideration
egalement
du libre-échange
tout en essayant d’etablir si l’argument
pour expliquer
la nature des flux commerciaux
sur ce qui justifie la permanence
des droits de douane
en termes de
de celui-ci est le
internationaux.
Ils
et/ou des mesures de
non tanfaire. Leurs reflexions en matiere de protection seront presentees
au chapitre II.
k? Heckscher-Ohb !1919.. 19331
24. La theorie est brievement
est complétee
Samuelson
et diffusee
dans les annees
en deduisit les conditions
s’avere parfaitement
esquissee
en 1919 dans un article d’Eli Heckscher
trente par Bertil Ohlin, Aleve d’Heckscher
mathematiques
verifiee. Celles-ci
sous lesquelles
sont les suivantes
; elle
(4). Paul
la prediction d’Heckscher-Ohlin
:
. Le
1)Umbresd’écbaW= !PQSLdetUans
et defadeursbaux 4 ~Q.M
modele d’Heckscher-Ohlin
se represente
alors par la symbolique
(2x2x2) ;
2) _Offres de facteurs (capital, travail) fixees par pays ;
3) ImmobUite des facteurs entre les w,
4) Jdenti& des pays (demande,
notamment)
sauf en matiere de dotations factorielles
5) Mêmes
sujettes
à des renversements
temques
dans
. .
goût, hpmothetrc&5
;
des fonctions
de oreférence 9
;
de production,
I’intensite
mobilite au sein de ceux-ci
à rendements
des facteurs
d’echelle
. .
(homothetrcrte
constants,
de la fonction
non
dQ
oroduction).
25. Heckscher
et Ohlin essayant
d’expliquer
different d’une Économie à l’autre, rejettent les differences
pourquoi
de demande
les prix relatifs d’un même
et de technologie
4 E. Ileckscher : “IIe Eflect of Fore&
Trade on the Distribution of Income~ 1919.
B. Ohlin : Vnterregional
and International Trade’: Cambridge, Hatward Univ. Press, 1933.
bien
et concluent
14
que ce sont m
des facteursses
re de plus ou moins ~BD.&
abondance
..
1
touts comparatifs
sui
de ces facteurs
dans chaque
&XMU&.
Dans la
filiation de Ricardo, mais sous des hypotheses specifiques, leur theorie s’enonce comme suit (5). &S
.
,..
.
,
.
.
dont la wtion
requiert U&&on
du.ne forte prcrpartion -facteurs
de om
.
abondance) et une fatble or-mon
(&j.ac&facteursrare-t 8
contre des
.
.
L
Ion requiert des m
InvaLSes des V
. Ainsi indirectement, ce sont les
. .
facteurs dont J’offre I& abon&n&
qui sont QXQQ&&, alors que les facteurs dont J’offre este
sont
..
.
jm~~&&. Ou, de façon plus succincte : St
les orovt
de fv
1,
de oromt
we les fac,&ws
definir precisr5ment
abondant
de pros
en ab&ce
.
et im
les pro&&
..
qui utlllsent de facm
eux. sont raras . Dans cet argument,
les termes abondance
il convient
de
et intensite. On dira alors qu’un facteur de production
est
dans un pays si son rapport aux autres facteurs disponibles
reste du monde. De même, un facteur de production
y est plus eleve que dans le
sera intensivement
utilise dans une production
les coûts de production y afferents ont une valeur plus elevee comparativement
si
dans cette production
(5).
26. Heckscher
et Ohlin ont egalement
etablit que sous les memes
hypotheses
differentiel
de coût-prix
production
utilise le facteur abondant
les pays à se specialiser
favorable
presente
une version “prix” de leur theorie. Elle
que precedemment,
vis-à-vis
de ses concurrents,
dans le pays considere.
dans la production
chaque
pays se caracterise
caracterisant
La liberalisation
par un
le bien dont
la
des Echanges conduit
de ce bien. Les prix sont, dans ce cadre, determines
par
la rarete et non la valeur d’usage comme chez Ricardo.
27. La theorie
d’Heckscher-Ohlin
a Ate formalisee
quelconque
de biens (n) et de facteurs (m) par W.J. Ethier (6).
1) Version
quantitative
et etendue
au cas d’un nombre
La formule proposee est :
I
(p’-p6) A-f
(w) (v’-v6) s 0 pour n z m
I
dans laquelle :
5 Cf: P. Lindert : “Econonde Internationale”,
Ecotwtnica, 1979, chapitre 14 p 40.
6 W.E. Ethier : “?he General Role ojFactor intensity in the Tfieorerns oflnternational
pp. 337-342, North-Holland
fiblishing
Company.
Trade”, Economies Letters 10 (J952)
15
PO, P’ : vecteurs
de prix des biens (uniquement
autarcie et en libre-echange
A-f
(w,
facteurs)
:
matrice
respectivement
(inverse)
en
;
des techniques
en cas de remunerations
fonction des prix des facteurs de production)
moyennes
les moins coûteuses
(dont decoule
l’utilisation
des
des facteurs : matrice de @Q&C&@
marginale
des
facteurs ;
v’ , VO : vecteurs des dotations factorielles
Elle etablit qu’a0 moywent
les olus
2) Version
domestiques
et etrangeres.
à beneflclervanîage
coropâcâtitdâns
.
en r@mg de libre-echânge *
les bisas
prix
La formule est :
(w’-WO) A 6)
M > 0 pour n, m quelconques
dans laquelle :
w’,M : vecteurs des prix des facteurs domestiques
A (w) : matrice de consommation
M : vecteurs d’importations
des facteurs sous remunerations
de I’konomie
Elle indique que les importations
prix des facteurs intensivement
et etrangers en autarcie ;
domestique
moyennes
de biens sont positivement
utilises dans la production
generale proposee
correlees avec les karts,
des biens. -cesse
n,m>2
en autarcie, de
. .
.
aw de produ
deux, ces deux formules sont
par W.J. Ethier (6) est alors :
[g (VF-vH) - VHI A (W) M r 0
dans laquelle :
;
en cas de libre-echange.
28. Lorsque les nombres de biens et de facteurs excedent
distinctes. La formule tout-à-fait
de ceux-ci
16
g : revenus domestiques
en regime de libre-echange
en % des revenus du monde (zsalaire) ;
VF,vH : vecteurs de dotations factorielles domestiques et etrangeres.
.
.
Elle indique qu’enmQyenmovenne
un aâys tend à impQ&w les bw
qui font rntensémwge
de ses
.
urs marete
de ces demlerssuree
w la comarson
(en v
,
r la valeure
de I offre de servrces des facen Yo de celle du monde .
29. La theorie d’Heckscher-Ohlin
a ete Etendue au cas où les ecs
.
.
ent à la fols sur des bw
et des farjaurs , par I’intermediaire du theoreme de Rybczynski
paragraphe
101 , travaux de Svensson
30. Ce theoreme
exterieur sur les differences
celles d’Heckscher-Ohlin
: 1983).
formule
dans les annees
internationales
quarante
etablit
dans les prix des facteurs.
en les completant.
1) Nombres d’echangistes
(cf.
Elles sont les suivantes
les effets du commerce
Ses hypotheses
reprennent
:
(pays), de biens et de facteurs egaux à deux : modele (2x2x2) ;
2) Offres des facteurs fixees par pays ;
3) Immobilite
des facteurs entre les pays ;
4) Concurrence
prevalant sur tous les marches ;
5) Plein emploi des facteurs qu’il y ait ou non echanges
6) Nullite des coûts de transport, d’information
exterieurs
;
7) Pas de droits de douane ni autres barrières aux echanges
8) Identite des fonctions de production
9)
a. Fonctions de production
non à des echanges
;
utilisees par secteur, quel que soit le pays ;
lineaires et homogenes,
b. Fonctions non sujettes à des renversements
10) Production
;
de deux biens identiques
donc rendements’d’echelle
constants ;
dans I’intensite des facteurs (homotheticite)
pour les deux pays consideres,
que ceux-ci
;
se livrent ou
avec I’exterieur.
31. Le theoreme
s’enonce
suit : sous les hypQt&$ses precedentes.
le l&@=
.
.
.
era QQD seulement le pru des -dises.
mals
celut des facteurs Pe
. .
.
les trava
oercevront un &ux de s&re rderQq,ue et que toutes les
a
de terre rappndacantlâmame
rente
les deux pays-quelles
que soient les quz~U&& de
eurs offertes et la conflauraon
de la d-de
verifie pas dans les faits, car l’ensemble
par rapport à la realite. Samuelson,
comme
dansun
des de-.
complet de ses hypotheses
tout comme
Heckscher
Ce theoreme
ne se
offre maints ecat-ts importants
et Ohlin, a presuppose
que toutes les
I
17
economies
ont un egal actes
producteur
maximisant
production
et/ou d’echanges
productivite
marginale
aux techniques,
ce qui est assez irrealiste.
son profit sous une fonction
Egalise necessairement
Dans un tel cadre, un
de cro_duction
(H8) aux zones de
et pour la production
de chaque facteur à son coût reel d’engagement
d’un meme bien (HlO) la
(puisque H6) et, ainsi, il y a
egalisation des coûts reels des facteurs entre zones. R. Jones (1970) a demontre
resultats
issus et lies à l’approche
disparaissent
3. CR~KWES
lorsque les techniques
d’Heckscher-Ohlin
(le theoreme
que les principaux
de Samuelson
notamment)
varient par pays.
3s
COMPARAm=S
PtLWUQQ
CKSCHER-OHUN)
32. Les critiques
majeures
se partagent
generale d’une part et de l’autre, celles qui concernent
et de fwurs
de productjon
33. Maigre des extensions
facteurs de production
(m), l’ensemble
en deux groupes,
specifiquement
à savoir : celles de portee
des theories precises.
retew
des theories à un plus grand nombre de produits (n) Wou de
de la theorie du commerce
internationalcontinue
d’être l’objet
d’une critique soulignant son invalidite dans ces cas. Les critiques mettent donc en evidence :
- la non validite de la loi de Ricardo au cas où n > 2 biens (travaux de R. Jones : 1961 ; de J.Z.
Drabicki et Takayama
: 1979) ;
et
- celle d’Heckscher-Ohlin
lorsqu’il y a plus de facteurs
de production
que de biens : m > n
(resultat d’Ethier) ;
- la sensibilite des resultats d’Heckscher-Ohlin
echanges
au cas où biens et facteurs de production
sont
(travaux de Svensson).
II faut ajouter, dans ce cadre, que les recherches
sur Ricardo et Heckschsr-Ohlin
connues,
de sorte que les efforts faits pour construire
une theorie
pertinente
par rapport à la realite ne peuvent pas toujours être apprecies.
ne sont pas toutes
du commerce
international
18
34. Plusieurs
protection
jamais
tarifaire sur la structure
integree
L’argument
certain
auteurs,
aux differentes
dont Travis
de pays
particulierement
ont insiste
des biens echanges
theories
sensiblement
internationalement,
de par un presuppose
de Travis est particulierement
nombre
(1964),
sur l’effet de la
cette contrainte
de domination
du libre-echange.
fonde si l’on prend en consideration
sur les marches
mondiaux.
L’exemple
n’etant
les perCees d’un
du Japon,
à long terme,
est
significatif de ce point de vue.
.
versus tntra-rndustnelle
35. La theorie n’identifie pas specialisations
la Premiere
s’analyse
similitudes
de dotations
factorielles
des Economies
produire
pojyvalen&s
indifferemment
l’oppose des economies
S&&&&IS
ceux qui ne font pas l’objet de transactions
concurrencent
economies
sur les marches
polyvalentes
internationales.
ou invalidite d’Heckscher-Ohlin)
alors expliquer
les flux d’echanges
Elle a pour cadre de
‘de production,
entre les Nations
à
par rapport à
ainsi caracterisees
Elles sont alors appelles
S.
specialisees.
: par des avantages
se
Des
de leurs ressources
que des economies
soit qui
sont ainsi amalgames,
Les économies
sont moins dependantes
(affaiblissement
d’autres façons (affaiblissement
Ceux-ci
Alors que
met en jeu les
12). Ce sont Jes bim
des biens echanges.
ou concurrencees
les appareils
ou importes.
(cf. paragraphe
la seconde
zona1 que mondial.
en ce qui concerne
des biens exportes
et intra-industrielle.
naturelles,
de revenu par tête. Elle est plus un concept
reference
peuvent
en termes
intersectorielle
Comment
absolus
naturelles
doit-on
de coûts eWou
ou invalidite de Ricardo) 7
üv! Absence
de priseen mnsid6ration
desdimensic3ns
desAconomies
,
dechelle
nts
ence/mnnnpnle)
d 1.
tn&&p69&nce
. ,
*. des drfferenv
et
*
touts
des
..
-des
strUrch&
36. La theorie prend pour cadre descriptif de la realite la concurrence
les imperfections
de celle-ci
traitant des echanges
gouvernements
rendements
dominent,
internationaux
soit le libre-echange
des pays à Économie
d’echelle
w&%&,
et ce, bien que le langage
de marche
lesquels
lançant à la conquiSte des marches mondiaux.
pays davantage
dependante
justifient
des organisations
internationales
et que la doctrine de la majeure
soit le liberalisme.
notamment
De même,
la transnationalite
II en decoule une structure d’echanges
des choix strategiques
naturelles ou valeurs d’usage comparatives.
parfaite, alors que
des firmes qui le dominent
partie des
elle ignore
les
des firmes
se
exterieurs
d’un
que de ses dotations
19
37. Les interrogations
d’introduire
de nouveaux
suscitees
en (iii) et (iv) vont conduire
facteurs dans la theorie souvent retenue,
les economistes
pour expliquer
à tenter
les structures
du
commerce
exterfeur des Nations, soit celle d’Heckscher-Ohlin.
Les recherches (7) sont dominees par
. .
I
les travaux de E. Helpman (1980-1981).
qui -@proche
d 8Hemcher-Ohlin
celle de
-.
.
. .
.
e fagon à pouvorr tram drrectement la ck.ff&enct&on
pâr orodwt. les rem
..
.
.
.
.. H-r-Ohltn
e et la comr>etltlonpoltsttque **
est uJl~6 pour emer
le CO.
- IIest aux fins des echjanaes utIra-rndu&t&.
ectmn
Les SIX propositions
de E. Helpman
38. Les hypotheses
Hypothèses
(1980-1981)
les plus importantes
sur les consommateurs
manufacture.
consomme
nourriture
et un produit
continuum
de varietes (types) de biens manufactures.
:
w,
soit de la
(homogeneite),
mais il y a un
Parmi ces derniers, il y a un bien prefere par le
;
sont representees
par un Q&Q defini sur la nourriture et le bien
ideal, dont decoule une fonction d’utilite. Celle-ci
concave et homothetique
est monotone
croissante,
du consommateur
sont caracterisees
h (v) definie sur la nourriture et les biens manufactures
si v = distance entre un produit manufacture
par une fonction
non preferes, telle que :
et le prefere du consommateur,
h (0) = 1 et h (v) > 1 pour v > 0 ;
h’(O) = 0 et h’(v) > 0 pour v > 0 ;
(4)
h”(v) > 0 pour v r 0 ;
4) m:
a) choisir le produit qui lui plaît le plus ;
b) allouer ses depenses
Ce comportement
strictement
;
3) Les preferences
compensation
deux types de biens
II n’y a qu’un bien agricole
2) Les preferences
manufacture
sont les suivantes
(8)
1) Un consommateur
consommateur
d’Helpman
budgetaires
entre la nourriture et le bien manufacture
est resume par une fonction de demande.
7 Pami les auteurs, cilons Dlrit et Norman (IPSO), Luncasler (IPSO} et Krugman
8 Ce sont les travaux de Lancaster (1980) qui sont urilis& dons ce cas.
(1981).
prefere.
alors :
de
20
5) II existe un continuum
fonction d’utilite. Les preferences
Hypothèses
de consommateurs,
chacun d’eux a mêmes
sur le bien ideal sont uniformement
revenu et
distribuees.
sur les producteurs
1) La nourriture est produite en utilisant deux facteurs (travail et capital) associes
dans le cadre d’une fonction
(rendements
constants)
fonctions de demande
de production
deux fois differentiable,
et quasi-concave.
Lui est associee
croissante,
une fonction
lineaire homogene
de coût qui genere
des
;
2) La fonction
mesure des biens manufactures,
de production
de la technologie,
est independante
de la specification
des unit&
ainsi, l’équilibre assume pourra être symetrique
de
;
. t le prix est donc determine
prévaut c&ns le SectBcuLâilmBatâILB
3) Laence
au niveau du coût marginal ;
4) La fonction de production
deux fois differentiable,
croissante,
strictement
du secteur manufacturie
quasi-concave.
certarn volume de pCPductron. decroissants
5) Les prix des biens non preferes
biens preferes
par les consommateurs,
etablissent
les marches
pour les entreprises
rencontrent
les demandes
des consommateurs,
ainsi que du prix des biens courants
demande
consequence,
le revenu
marginal
en est nulle.
qui les produisent.
lesquelles
être trop eloignos
dependent
de ceux des
Les prix ainsi definis
Sur ceux-ci,
les producteurs
du prix, de la variete choisie,
(nourriture et biens manufactures
est connu8 par le producteur
6) Lala-t3rWure
f es rendements
d Qchelle sont
*
I
-*
I
ensurte. I horw&&.çrte
nest
&IIE
ne peuvent
sinon la demande
utilise deux facteurs et est
non preferes).
La fonction de
;
du marche
des blensmanufactures
egal le coût marginal
sur le marche
est le m,
en
de chaque
bien ainsi
caracterise;
7) Les biens manufacturés
Hypothéses
sur les échanges
1) Deux
-
(H.0) ;
.9
sont differencies
internationaux
pays
aux m
.
.
.
, mais
aux &Wgns
factorielles
21
compensation
distribuees
2) Même fonction
d’utilité pour tous les consommateurs,
3) Dans chaque
pays, les preferences
idem pour la fonction de
;
sur les biens manufactures,
des consommateurs
sont uniformement
selon leurs biens preferes ;
4) Equilibre assume aux proprietes suivantes :
. pas de specialisation
sectorielle : cha@& pays produit des biens agricoles & manufactures
;
. toutes les varietes d’un type de produit sont vendues au même prix (symetrie).
39. Sous les hypotheses
internationaux
sous-revues,
six propositions
caracterisant
les Echanges
sont etablies :
..
Proposltlon1L
Sous les conditions
d’equilibre
d’une identite
symetrique,
apparaît
des technologies,
la generalisation
.
t celle des niveaux de pro&ctton
de l’absence de specialisation sectorielle et
* * des prjx des facteurs &
du théorème d Ieaallsatlon
des entreprises &ns
le secteur m
.
..
Proposltlon
Sous les conditions
de la proposition 1 et I’hypothese d’un secteur manufacturfe intensif en capital, un
. .
. .
Ioeuvre pIus eleve que son vQIsLapIpQLllf
s cara&&&
par un coefficient de cap@l de la main-d
. .
L
1
moins de blensres
w tete rua&Ws
de vanetes (par te--fer.
Sr le coeff.w&
.
.
de w&al
est W
les quaniit~s de biens agrboles et les vari&&
de biens
1
..
. .
res par tete le sontaussr.
Cette mon
est u-on
du théorème
mIcf.
Produire plus de varietes par tête en cas de differenciation
du coefficient
de capital signifie qu’il y a plus de firmes manufacturieres
puisque les niveaux de production
sont identiques
et la differenciation
positivement
des variies
(proposition
1) ; le nombre
de celles-ci
correles. Dans ce cas. le changement
et w-w&smment
dans la dptâtion
celui des firWDIu161auela
par firme
des produits sont donc
des faeurs
modifie le no&
.
..
Propotilon
3,
Si les conditions
de la proposition
capital, alors quoique
1 sont satisfaites
et que le secteur manufacturie
est intensif en
que chacun des pays exporte et importe des biens manufactures,
m
.
l-travail
le olus eleve sera un expmeur
net de oro.
. .
de brens âgriçoles (intensits en travatf)- à IIoppo&r du pays vo.. *rmpc&&ur).
net .. blenstures
Dans ce con&xte. le cm
.
.
. .
.
.
tel. SI le coeW
de caf&4 est rdentrque par 9ays, tout le CO-
.
1) et un meur
.
et *II nvI a pas d’echâoaes
tn&stnel
theoreme
d’Heckscher-Ohlin
pour les pays developpes.
~ntersedoriels.
sous des hypotheses
Helpman
construit
Cette proposition
specifiques.
.
est une generalisation
Elle est particulierement
dans ce cadre un indice (1) permettant
du
significative
le test de la
proposition 3.
I = 0 : echanges
intersectoriels
I = 1 : echanges
*
: Btranger ;
intra-industriels
Ax
: consommation
uniquement
manufacturiere
;
n, n* : nombre de varietes sur les marches domestique,
etranger
..
ProposWnkL
Sous I’hypothese
d’une Économie
mondiale
caracterisee
facteurs sont egalises et d’un pays au coefficient
voisin, si on realloue
capital-travail.
de capital-travail
inferieur
dans lequel les prix des
(ou egal) à celui de son
les kteurs
de oroduction (caoital et travail) mondiaux de telle fw
.
-* saccro~sse.
8
du pavs votsrn
à I’~pp9se oour IIecollpmre nm.
lent de Ca$&l-travarl
.
.
Ier les onx des biens et les rémunératrons
trie1 mesuree
par un équilibre
oar (1) decm
Cette proposition
relations intra-industrielles
des facteurs.
(9) par accroissement
indique que la composition
eue k
alors la part du commerce
de disparite
du commerce
entre les coefficients
international
saaS
rntrade
en termes de
versus intersectorielles
est Ii& à la dispersion des dotations factorielles
.
.
.
relatives. Des similitudes &tns les rapports de dovent
les echwintra-tndm
.
se pour les flux-tntersecton&.
Dans ce cadre, comme les valeurs (relatives) Alevees du
9 C’est une telle t!voiution qui, dans les ann&s 70, fakait dire à certains kotwmistes que lespays en voie de dkveloppement
en cours de dhcollage etaient une menace industrielle pour lespays d&eloppt!s, leur poids relatif dans les khanges aè
produi& manufacturés devait passer de 7.6% en 1964 à 13.7% en 1985 (source GEPI - Croissance mondiale et stratégie de
sp&5alkation, 1976).
,
23
coefficient
de capital-travail
transversale)
cor&5
et du revenu
par tête sont positivement
le poids relatif d’un pays dans le commerce
avec la difference
Linder (cf. paragraphe
58) mais dans le cas des Qchanges intra-industriels
les Echanges mondiaux
..
intra-industriel
(en analyse
est negativement
absolue dans le revenu bilateral par tête. Ce resultat est proche de celui de
d’offre. De même, en analyse sur des chroniques,
P-on
bilateral
associees
est negativement
et d’un raisonnement
le poids relatif du commerce
intra-industriel
dans
correle à la dispersion des revenus par tête.
5,
Sous les hypotheses
precedentes
(equilibre, egalisation des prix des facteurs), si on accroît loar
. .
I
es ressources) le coeffrwt
de cap&al-travarl - d 1un oavsnche
à loppose
d Iun pâys
.
tout en preservant la dimensione
de ws
et en ne modifiant
les pnx des
.
1
s le cas ou dewpays
ont le meme colt
.
s -6.
40.
permettent
Des propositions
de predire
fonction de production
homothetique
la structure
d’echefk.
production
precedentes,
et le marche monopolistique.
A I’oppos6.
e.t que les fonctions
des facteurs egalement
que
les dotations
(proposition
d’echelle
les w
. .
aider a une telle pre&&n
lorsque les produits differencies
homothetique
du commerce.
intersectoriel
a des rendements
ne peuvent
Toutefois,
.
I 8 volume du commerce
on peut deduire
du commerce
des biens differencies
les ~CVx.
.
de cap&&travail.
une redlstnbutlon des ressources
a
.
-travail accrort le volume du commerce si elle redrut
3), même
un exportateur
lorsque
la
du fait des rendamaats
d’une fonction de
sont des Cobb-Douglas,
peuvent être utilises pour predire la structure
Un pays avec un prix relatif des facteurs (salaire/interêt)
factorielles
non constants et est non
.
ou des facteurs.
sont offerts par I’intermediaire
d’utilite des consommateurs
est IQ
intersectorielle
plus bas que son voisin sera
net de biens intensifs en travail. Même sous ces hypotheses specifiques, les prix
.
L
..
. .
des biens ne peuvent etre utrlrses comme tels augjins de pret&&on. Ils doivent être corriges
des rendements
d’echelle.
La formule à utiliser est :
Pi! 3 PX XIe
(X)
I
24
dans laquelle :
pz : vecteur des prix relatifs des biens corriges des effets des rendements
d’echelle
;
px : vecteur des prix relatifs des biens en autarcie ;
e (X) : composante
de la fonction de coût associee à celle de la production
;
X : echelle de la production.
Elle n’est valable
que si les fonctions
I’elasticite de substitution
d’utilite sont des Cobb-Douglas.
entre les biens consomm6s
vaut un et donc la demande
depend p11~ des prix relatifs des biens (donc pas des varietes offertes).
corriges indiquent la structure du commerce intersectoriel
.
. .
un bm sera eweur
net de cw - .
41. En conclusion,
(i) Le commerce
production,
les travaux d’Helpman
intersectoriel
tandis que le commerce
(ii) Le commerce
ni à celui des paiements
sous des conditions
Dans ce cas, les prix relatifs
du pays. Un pays avec un mrelatlf
se synthetisent
corri&
comme suit :
depend des differences
en facteurs de
dans le revenu par tête ;
ne peut etre predit, ni au depart des prix relatifs d’autarcie,
des facteurs de production
particulieres,
relative agregee ne
peut être predit au depart des dotations
intra-industriel
intersectoriel
En effet, dans ce cas,
les remunerations
(iii) Le volume global du commerce
par suite de l’existence de rendements
d’echelle ;
des facteurs peuvent être utilisees ;
d’un pays depend à la fois des differences
relatives
de son revenu par tête, ainsi que de ses dimensions.
. .
Iv! Man.ce dew directeurs
42. L’existence
contextes,
de prix directeurs a eté theoriquement
argumentde
a savoir :
(i) forme oligopolistique
du marche pour un produit considere
(ii) existence de producteurs
dominants
(iii) masse d’un pays (Wolf : 1934).
(Stigler : 1940) ;
;
dans le cadre de trois
25
De tels prix s’imposent
economies
dont
developpement
producteurs
les intensites
atteint.
nationaux
ces emprises
mondialement.
Ils exercent des emprises de structure’
dependent
de nombreux
De par la domination
exercee,
et ceux des producteurs
facteurs,
(Perroux : 1969) sur les
parmi
lesquels
une liaison asymetrique
“directeurs”
s’etablit, favorisant
I
pour d autras . A titre d’illustration,
exterieurs
.
illustrent cette situation. Cette dernrere
c-e. .
les politiques
le F.M.I. aux pays en voie de developpement
d’ajustement
de
entre les prix des
ces derniers. C’est de
de structure que resulte alors la structure des echanges
Les pays en voie de developpement
le niveau
de certains pays.
. .
de fêçM
structure1 recommandees
par la B.M. et
et que ceux-ci doivent accepter au risque à l’oppose de
voir tarir les flux financiers dont ils ont besoin pour se developper
et payer leurs dettes.
.. àI’e=tUm
hi! Absence
detraitement
dela&.uude
43. Pour beaucoup
sont donnes
en monnaie
des vendeurs
demandes
etrangeres
exterieure
si l’on veut croître.
developpement
de pays, les exportations
sont de même nature, leurs prix de vente
sur les marches
mondiaux
et les elasticites-prix
des
sont reduites. Où se trouve alors l’avantage à exporter ? II faut diversifier l’offre
Ce sont les possibilites
de diversification
des Nations et non plus les seuls determinants
d’offre
qui permettent
le
naturels des &Changes.
I
81 Crltitzues~QX&&NS
44. Elles concernent
celui d’egalisation
specifiquement
la loi de Ricardo, le theoreme
d’Heckscher-Ohlin,
et
des prix des facteurs de Samuelson.
..
rcardo .. *1-6
des facteurs de productron
45. La critique de la theorie peut être illustree par l’analyse de Jones (1980) prenant pour
cadre un modele dans lequel une partie des facteurs de production
plan international,
tandis que les autres sont independants
de se voir transferes
La doctrine
là où le profit maximum
de I’attractivité
relative
presentant
de leurs frontieres
sur le
et libres des lors,
de R. Jones
nationales,
les attraits les meilleurs
des frontieres nationales
immobiles
peut être realise.
46. Tandis que les facteurs de production
I’interieur
sont parfaitement
les facteurs
immobiles
mobiles,
sur les marches mondiaux.
visent l’emploi le meilleur possible à
eux, recherchent
Les elements
les localisations
economiques
et non-
26
economiques
qui determinent
vraisemblablement
le comportement
tres differents.
taxation par exemple,
de ces deux
II en decoule que l’importance
..,) qui influencent
la distribution
types
de facteurs
des mesures
internationale
peuvent
politiques
de la production
être
(niveau de
augmente
en
fonction de la part croissante des facteurs mobiles. Bien qu’en vertu de la loi de l’avantage comparatif,
il est concevable
est tout-à-fait
facteurs
pour chaque pays de se specialiser
possible que les secteurs
de production
donc &re com@tee
eurs de nW&telle
ctives moms.
mobiles emigrent
par une doctrine
industriels
dans une branche quelconque
dont l’activite est principalement
vers l’etranger.
. .
de IIl Iattractrvrte
Dans un cadre de reflexions
internationaux
47. C’est la critique majeure
pas en arriere comparee
an&g,ue.
Fthier et Svensson
pour les biens et les facteurs
de l’approche
international
d’ Heckscher-Ohlin
un nouveau developpement
de modeles
consideree
partage
comme
un
par d’autres
neo-ricardiens
dans la
qui n’ont pas epuise la question
**
modele-Ire
Le modèle
d’Hamllton
Les hypotheses
et S6denstrom
determinantes
en une fonction
globale)
de traitement
.
. la techm2bg.a.
des différences
technologiques
(1981)
du modèle sont :
1) Production
fonction
de oro-
et Iles th6or8mes
.
la versrQaplrx* d IHecbher-Ohh
.
à celle de Ricardo (R. Jones : 1970). Ce “jugement”
a eu pour consequence
(1985) ont m
du r6le des technologies dans les
..
mondiaux. Wton
et SodenstrQn (1981) ont tente de reconçrlter HecW-Ohlin
et les
.,
. .
des techniques entre les pays (lO).ur
modele est un essor d exP1IC;âtLOn de ces
8 * d ,un
r-Ohlrn.* *II sa@
echanges
homogene,
basee sur les
.
.
J a doctrine de l’avarelative * .. cette demiere
ant que le nombre total de f-les
restaient valables à IIexm
theorie du commerce
il
ne devant w
t
les données te-es
de dewnir
compte dm
. .
. .
ou non-matérielle
qut tt)f&?nt sur le choix de IQçiallSâtron & forces
SI le nombrermarches
chercheurs
de production,
representee
de production
et des entrees
par une fonction
de la technologie
de technologie.
deux fois differenciable,
nichee
La fonction
lineaire
(aux mêmes proprietes
de production
Mbe
que la
un pare
rew
de QKQ&QQD de base (production
10 D’autres auteurs avaient déjà travaillk
Findlay (1977).
d’atelier) ;
cette question. II s’agit notamment d’Harberler
et
(X961), d’Ohlin (1977), et de
27
2) i a technoloaleest
de basa. Sa fonction de production
3) La technologie
productivites
des facteurs.
tous less
ont accb en ce oui COest lineaire et homogene, commune à tous les pays ;
se definit
Elle ressemble
comme
une
activite
d’accroître
donc au resultat du travail du chef d’entreprise
coordonner
les activites, afin d’en maintenir ou accroître I’efficacite.
definissent
une frontiere de production
plus la productivite
permettant
Les techniques
par delà laquelle un surcroît d’intensite
les
qui doit
les plus avancees
technologique
n’accroît
des facteurs utilises par la production
de base. Cette frontière est commune
4) Le marche
est efficace,
à tous
les pays ;
*correctement”
l’exploitation
de la technologie
allouees que pour permettre
la production
des principes de base. En consequence,
n’ont pas egalement
actes. La production
5) La technologie
les ressources
de la technologie
donc
au dessus du niveau lie à
celle-ci est un bien prive auquel tous les pays
et I’intensite technologiques
peut
y sont
être utilisee
comme
varient donc selon ceux-ci ;
facteur
d’entree
pu echangee
internationalement.
48. Les resultats d’Hamilton
fert. les -relatifs
.
. .
rntermedlalres)
I
*
ségâlrsent
..
sont : Sous un 6qWre
et Sodenstrom”
entre les .w
de la production
En -ence.
(tous biens&&.
1.
cMlmelrntensrt6
technw
les pays riches en capital I exporteront.Enconséquence.
1
*
~chnologkws
séaallsentcleae.
les productionsoaie
. .
des pays se specL&sent en celles - .
49. Si la technologie
production,
de libre-echanae.
ne peut etre echangee,
alors les avantages
fin&
.
alors que les inten&,&
ne le sont ?a
comparatifs
et qui peuvent etre pris en compte via les dotations relatives defacteurs
. ,
ces &@,&her-Ohlin
revrst@ determineront
les techniques
issus de sa
les qualités
utilisees
dans la
production
de base. En particulier, sous I’hypothese d’une intensite technologique
donnee, w
..
.
e en car>ltal orodurra en utrlrsant des -es
proches de k&ntrere
techntgue à IIappose d 8un
1 ,..
.
vre en capttal. Tout effort vrsanj&ccroaccroltre I u-n
de technrm
tion optimâladascasspurces.
aboutira à un declin du revenu reel de
celui-ci.
50. Les resultats
“technologie”.
d’Hamilton et Sodenstrom dependent de la validite de leur concept
*
Des doutes, -es
d tarlleurs
oar ces auteurs , apparaissent si la technologie, à l’instar
28
d’être produite assez instantanement,
w
entrees passees des façtaurs travail et cw
a
. .
I
ene de
: ou encore ne peut etre QIQ&@ rndm
m,
ce qui en consequence
Heckscher-Ohlin
et Samuelson)
des valeurs
technologiques
peut modifier les ‘intensites relatives des facteurs (rendant caducs
. .
; pu est localisee soit modifie les proc&.ltvrtes des factu
dtnk%&$
de ceux-g ‘. Dans
entre les pays persisteront.
tous
ces cas,
De même, la production
les differences
de technologies
d’intensites
est consideree
comme ~Q&&Q,
alors qu’elle est &g&~,
envisagee en mes
concurrentiels alors que son marche
. .
se prêtant à des echanaes
alors que des mraintes
qm . .
est mmonooollstlaue,
.
I
peuvent caracteriser des pays, être -te
de lâc;hilt
de tuens qui l’incarnent alors que cela
n’est pas necessairement
. de ces biens, etc... me.
le cas, auquel cas son allocation internationale depend des flux d’echanges
.
IVIntroWon
de la technoloate daas le c&e d 8Heckscher-Ohfin
u r8le des ts
les echanaes
techno,loaies un r8le determinant
er-Ohltn
.*
forte intensite
(1956), dans une etude celebre, a montre que la principale
à savoir que les Etats-Unis,
capitalistique,
pays riche en capital, devraient
Qtait dementie
par les faits, D’autres
etc. Les arguments
faits sont les suivants : le r8le de la qualification
que
d’obstacles
americaines,
les fonctions
aux echanges,
de production
même de secteur
aux U.S.A.
de ce type ont Ate
forte aux Etats-Unis
et ailleurs,
et le Developpement
beaucoup
entre le coût des facteurs et I’intensite capitalistique,
plus capitalistique.
de
invoques pour reconcilier la theorie aux
sont differentes
de produits requerant
conclusion
exporter des produits à
paradoxes
du travail, particulierement
la place prise par la Recherche
le r8le de la demande
d’une interference
en volume et nature .
. .
deceles pour le Japon, l’Inde, le Canada,
implique
les echanges
File met en avant
. valtcj&&&&
51. Leontief
Heckscher-Ohlin,
mondiaux.
Les travaux de Leontief
critiques portant sur la definition à donner à I’intensite d’utilisation
et qui
la presence
dans les exportations
de capital,
enfin la possibilite
qui rendrait ambigüe
ont 6th approuves
la notion
at critiques,
les
des facteurs. Hamilton et Svensson
(1983) ont eclaire cette question (11).
Les résultats
d’Hamliton
et Svensson
52. Leurs resultats
és intment
(1983)
sont les suivants. Si&&s les -(finis
. . .
et qu 8’II n 8y a pas de spec.t&%&on dawn
et i-
. .
sont
entre les QZQ&
.
rs les tnte&s
directes des facteurs e)@ltq.uent l’a.l&&~~ de la productlpnbrute
entre lesa
.
.
. .
dors que les fluxnetsysês
vllnt
les fm
. .
.
8.
&?s entrb
iB.
Fn outre. sd y a des biens non Wacds.
les kW.siGs
des biens
11 C. Hamilton et L.E.O. Svensson: “Should direct or totalfactor intensitier be used in tests of the Faclor fioportions
flypothcsis ?“, Institute for International Economie Studies, Univ. ofStock.hol~~r,
no 219, 1983.
29
les mpées
dtrectes
..
utrkses
dam
I
Ces rf%su&ats sm *
de facteurs
és par les biens.&chat-&s.
facteurs
t
ux flux -que
Lorsaue le nombre des m
. . .
e à la sp&&satron
de v
echanaes et au a*
II n 8v a oas de biens non ec.
la m
totalaue i 8.In. . .
que dans le cas ou‘. II n tv a pas de sm
mol-
eeaaux.
(12).
valence
et d 0Hecmer-Ohm
de Rlcardo
53. Les critiques des differentes
suivant
lesquelles
les theoremes
approches
ont egalement
de Ricardo et d’Heckscher-Ohlin
conduit à poser les conditions
sont equivalents
(Lloyd,
Ford,
Neary : 1985).
&LAutresa.procheswW&mn.tla structuredeséchannes
internationauxPI I es@maes te&noloaiau~etodiffusionsales
54. Parmi les autres approches
changements
technologiques
(1961) et sa formalisation
l’avantage
temporaire,
procedes
vis-à-vis
d’innovation
et leurs diffusions
complete
internationales.
à Hufbauer
dû au delai d’imitation,
de ses partenaires
55. La principale
il faut citer celle fondee
avantage
et futurs imitateurs
L’accent est mis sur
de produits
potentiels.
(coûts, dotations) vis-à-vis
ce qui revient à admettre
I’immobilite
quand bien
de ses concurrents.
et production
du facteur
y ont meme
capital dans un
contexte où il existe des pays a plus bas coûts relatifs du travail que le pays innovateur.
repenses
à cette critique. Celle de Vernon
du cycle de vie d’un produit.
caracteristiques
caracterise
(innovation)
l’exemple
Un produit
que le service qui l’accompagne
par un certain niveau et une distribution
marche (demande).
Innovation
type est celui des US.
II y a daux
(1966) met l’accent sur la liaison marche-produit
répond
à un besoin revéle
eventuellement
L’avantage
par un marche
au sein
; tant ses
y sont lies. Ce marche
de revenu que pour induire la dynamique
et production
comparatif
et de
Cet avantage
des biens et des services “nouveaux”,
critique du modele tient a ce qu’innovation
le pays innovateur,
(1982).
que confere à un pays l’innovation
commerciaux
sur les
Le Premiere modele est dû à Posner
(1966) et Krugman
permet au pays qui innove d’exporter
même il ne serait pas comparativement
localisation,
non toutes formalisees,
seront donc localisees
doit être
produit
sur ce marche dont
base sur le coût de production,
donnant
12 La discussion d’Hamilton et Svcnsson rejoint celle du second, spécifïnt quel type de matrice Rybczynski utiliser au cas
où biens et facteurssont utillrks et que l’on désire partir de Rybczynskipour t!tendre Heckscher-Ohlin
(cf: chapitre I&
paragraphe 102).
eventuellement
lieu à transfert des activites produisant
vie du produit lorsque celui-ci
est standardise
l’innovation
ne prevaut qu’à la fin du cycle de
et que sa base technologique
est stabilisee.
Dans un
papier plus recent, Vernon (1979) indiquait toutefois que le transfert d’activites pouvait être acc&&e
le transfert
des connaissances
reprenant
un argument
d’oeuvre
necessaires
de Kuznets
pour la production
standardise
4 Autres
pour produire
etait aise. La repense
(1953) met l’accent sur la qualification
et le developpement
d’un produit.
de Jjj~&
necessaire
si
(1967)
de la main-
Ce n’est que lorsque
celui-ci
est
que l’avantage de coûts relatifs bas prevaut.
âpgrpches
56. Les autres
internationaux
approches
: polarisation
intra-sectorielle
se fondent
du commerce
plut81 qu’intersectorielle,
sur des regularites
international
notees
dans les echanges
entre les pays industrialises,
specialisation
etc... Les deux plus connues sont l’analyse gravitationnelle
et celle de Linder.
57. Les travaux les plus connus sont ceux de Tinbergen
Linnemann
(1966) et Aitken
variables explicatives
(1973).
Ils expliquent
le commerce
(1962) et de Poyhonen
bilateral
en retenant
(1963),
parmi les
une variable de distance entre les economies.
Exemple :
Yjb
Xij = ---------t
(1 + expDij)
CTYia
Xij
: exportations
Yi,Yj:
Dij
PNBde
(7)
du pays i vers le pays j ;
i, j;
: distance entre les pays i et j ;
a, b : elasticites aux PNB i, j
Ces modeles
presentent
l’analyse des avantages
une grande flexibilite puisqu’on
comparatifs
peut y introduire
les variables
exclues de
en même temps que ces derniers (Leamer : 1974).
(1961)
58. L’accent est mis sur les similitudes des vecteurs de demande
de base
domestique
differentes.
relatives.
aux
echanges
peut aisement
internationaux
s’exporter,
Ce sont les differences
des economies.
Sous
cette
finale comme impulsion
hypothese,
la production
ce qui n’est pas le cas des pays ayant des demandes
de revenu par tête qui expliquent
les modifications
tres
des demandes
31
CHAPITRE
II - LA PROTECTION
DANS LES ECHANGES
59. La pratique des Etats a et6 historiquement
protection.
COMMERCIAUX
faite d’un degre plus ou moins eteve de
Les formes de celle-ci ont varie selon les pays et les moments,
avances pour la justifier. Tout d’abord conçue comme un instrument
tout comme les arguments
de regulation
economique
elle fusionne les idees de Nation et de marche. Ensuite, au fur et à mesure du deroulement
et de la permeabilite
zonale des economies,
celui des pays-membres
dans le cadre de processus
en sont des illustrations.
Par delà les arguments
est une manifestation
echanges
comme
elle a &n&
de la puissance
la monnaie,
d’integration.
Le Benelux, le Marche Commun
dont la consequence
.. . . le betail. San
son evolut&n
toujswj
re est surtout
L’integration
europeenne
lors de la Conference
les
de k
et6 perw
celui de la souvem
(C.E.E.) en est la preuve.
60. Au fil du temps.
sur un accord (transitoire),
des echanges
est que l’on marque
ou --tement
resent.
nationale.
du temps
à se definir plut& au niveau des zones qu’à
avances pour la justifier, la protection
regalienne
(l3),
la theorie
I
sest
du libre-echânge
Je G.A.T.T. Celui-ci
n’est pas l’institution
comme
thesa
qui avait et6 initialement
de Bretton Woods en 1944. C’est l’Organisation
(O.I.C.) qui aurait dû voir le jour, parallèlement
af&nee
internationale
conçue
du Commerce
à la creation du F.M.I. et de la B.M. Mais les statuts de
I’0.I.C. ne furent jamais ratifies et le G.A.T.T. qui, au depart, ne devait être qu’un accord transitoire
&&.t,
de fait, apres la guerre, [
(14). Le libre-
echange s’est ainsi “dote” d’une organisation
le F.M.I. et la B.I.R.D. soumettent
internationale
leurs interventions
aux moyens financiers
importants
puisque
au respect de ses regles. Le G.A.T.T. repose sur
deux principes :
(i) m
les mêmes conditions
: les parties contractantes
d’actes
(ii) &jpLocite
sont tenues de s’accorder mutuellement
à leurs marches :
à la difference
aboutir à un Qquilibre des avantages
: negociation
des reductions
à la ~ZQQ plut61 qu’à une reciprocite
tarifaires
d’actes
de façon à
perçue comme
totale.
13 N’oublions pas que les pays aujourd’hui dkveloppks n’ont opté pour le libre-kchange qu’à un moment prkcis dc leur
histoire. Ltingleterre le proclama vers 1846 alors qu’elle avait commencé sa rtwlution industrielle vers 1760, la France
n’att.!nua son protectionnisme qu’en 1860 et le rktablit en 1881 ; les UU inaugurèrent en 1864 des tarifs hautement
protectionnistes.
14 Cf J.Bhagwati : “Protectionnisme”, Dund 1950, p.23, 36-37.
32
61. ta C.N.U.C&Q,
d’organiser
un role dans le libre-echange
: elle s’efforce
les marches de façon à ce que les pays les plus pauvres ne soient pas leses. Elle admet
donc un protectionnisme
longues
joue egalement
annees,
partiellement
de la part de certains pays. A l’analogue
a tenu
compte
de ce que
l’industrialisation
devait
être
qui, pendant
de
provisoirement
et,
du moins, protegee.
62. En dehors de toute reference
auxquels
pour I’O.N.U.D.I.
certains
se referent
pour justifier
à la theorie darwinienne
le libre-echange,
chantres de celui-ci et donc de l’apostasie
certaines
de la protection,
de selection
Nations
des especes,
sont devenues
les
pour des raisons de securite exterieure.
L’exemple le plus pertinent est celui des U.S.A. dont les representants
pensent qu’à terme, la securite
des U.S.A. gagne à la poursuite d’une politique liberale.
1. Les arguments
du protectionnisme
63. Ils sont BconomiquQs
regroupes en trois ensemble
A) La protection
de défense
. .
.
est lice la notion de tarif cQmpBI1Sâteur aur vise à em
le pays et à I’etrangaC. II peut s’exprimer
soit de coûts de fabrication,
de contingentements
est une façon de proteger
homologues
japonais,
ses concurrents,
toujours disjoints.
soclale
de proQ&n&ws
l’imposition
Les premiers peuvent être historiquement
(G.D. de Bernis 1987 (15)) non necessairement
64. A cet argument
competitivite,
et IIQD economiaues.
de répartition
aux voitures japonaises
via des preoccupation
de
des revenus et/ou autres. A titre d’exemple,
sur les marches europeens
et/ou americains
les revenus des salaries du secteur qui sont moins productifs
tout en tenant compte du differentiel
qui est tel que le premier peut quasiment
de progres technique
que leurs
entre le Japon et
balayer les seconds de leurs marches.
Dans ce cas, le protection rencontre trois objectifs, la croissance via la survie des secteurs europeens
et americains,
du secteur
les revenus et l’emploi. Si l’on tient compte, en outre, de la localisation
des voitures
en Europe
et aux USA, la protection
contribue
geographique
également
à l’equilibre
regional.
65. A terme, cette politique de protection
production
qui sont directement
liees à W
zones. Dans le cas des voitures, les Japonais
aux USA sur le territoire de ces deux ensembles
il s’agit de l’Angleterre.
du gouvernement
15 M. BYE et G-D.
conduit à des relocalisations
relw
ont relocaliser
(cf. paragraphe
46) des pays ou des
leur production
destinee
à l’Europe et
attracteurs.
En Europe,
en des lieux particulierement
Dans ce dernier cas, leur relocalisation
a rencontre
anglais : cesser, ou du moins, moins subventionner
de BERNIS : “Relations Economiques
In(ernationales’~
des activites de
Dalior,
une des priorites politiques
l’industrie anglaise sans devoir
1987.
33
(trop) accroître
les transferts
“accueilli” v
sociaux
aux sans-emplois.
les initiatives japonaises
britannique.
Cela fut neanmoins
et la production
au prix d’un important
du secteur et ainsi de licenciements
En conséquence,
mouvement
japonaise
differences
de politiques
severes. On voit donc ainsi que l’argument
interventionnisme,
des entreprises
de defense
l’Angleterre
à differents
ou un vibrant
niveaux
zonale, lice aux
de la zone : la C.E.E.,
libre-echangisme
sociale
dans le cadre d’une attractivite
dans cet exemple une des difficultes de la protection
pratiquees
a
a remplace la production
de restructuration
peut &re contraint à terme par une mobilite des facteurs de production
relative des pays. Remarquons
le gouvernement
soit un relatif
(de I’ex-premier
ministre
Mme
Thatcher).
66. On peut considerer
notamment
qu’à l’origine,
la Politique
Agricole
une protection de defense sociale d’une structure, l’agriculture,
du temps, elle est devenue
capitalistiques.
celle d’une sous-structure
Commune
au niveau europeen.
de cette agriculture,
Même dans ce cadre plus limite d’exploitations,
(P.A.C.)
les exploitations
Atait
Au fil
les plus
elle aussi se revele non satisfaisante
terme, puisque la C.E.E. a dû introduire dans les outils de gestion de sa P.A.C., la demobilisation
facteurs de production
travail af terre (frîches) tout comme l’a fait le gouvernement
67. L’analyse
ensemble d’arguments
B) L’argument
theorique
de l’echange
sont relativement
de la production
fiscale,
et de S.Amin appartient
d’un tarif douanier.
à cet
Tout d’abord,
de celles-ci et lorsque les appareils de production
des capacites
de production,
locale aux achats exterieurs. U suscite ment
ure et d tempjpt ‘. Un exemple de ce type de protection
accroît
ce qui facilitera
est donne
l’investissement
Angleterre
et d’expansion
commerce
mondial
par Cripps,
(17) pour justifier la protection
structurelle
du commerce
semble tout-à-fait
celle qui lie accroissement
donc le developpement
avances
du commerce
coherente
mondial.
les taux d’inter&
ou la
et, en consequence,
Godley
et les economistes
le
de la
en termes de retour au plein-emploi
La dynamique
avec les propositions
intra-industriel
le plein-
ce qui dote le pays d’une plus
interne : il pourra reduire à I’interieur
Ce sont les elements
Nouvelle Ecole de Cambridge
de la balance commerciale,
et mouvement
la
un
anglais etabli en 1931 et que Keynes “aurait” inspire en vue d’assurer
dans sa politique
mondial.
l’imposition
et, qu’il y a sous-utilisation
emploi. Ensuite, il permet une amelioration
grande autonomie
justifiant
par rencherissement
polyvalents
par le tarif douanier
commerce
(16).
conjoncturel
e
pression
des
justifiant la protection,
68. II s’appuie sur deux elements
substitution
inegal d’Emmanuel
americain
à
avancee
d’Helpman,
comparatif
en
en matiere de
particulierement
du coefficient
16 Cf: notamment M-P. Verlaeten : “Lesfrîches sont-elles int%rctables datas la C.E.E. 7’: I.S.M.E.A. juillet
17 CJ F. Cripps et U! Godley dans Probltkes tfconorniques no 1627, juin 1979, pp. 25-30.
1989, 274.
de
34
capital (propositions
europeenne
4 et 5 au paragraphe
39). Ajoutons
en cours, un pays conserve relativement
les taux d’inter&.
toutefois
que, compte tenu de l’integration
plus de marge de manoeuvre
Dans ce cadre, la liberte des gouvernements
depend toutefois
via la fiscalite que
de la situation des
Finances publiques.
C) L’argument
structure1
69. C’est l’argument
de developpement.
le plus traditionnel
du tarif douanier
qui voit en celui-ci un instrument
II se presente sous plusieurs formes, dont principalement
celles du :
li! Protectkmbmedit nourrlclerou kiumk~ .
- Une industrie
concurrents
outre,
installes.
naissante
Dans ce cadre, la protection
dans le temps
l’insuffisance
du fait du caractere
de production
qui l’utilisent,
ne pouvant
provisoire
de I’electronique
puisque
celle-ci
des obstacles
circonvient
permet
peuvent être “taillees’ à la mesure de la demànde
70. Cet argument
egales
jeunes.
rencontres.
Elle l’est, en
Parmi
cette argumentation
la rentabilite
dans de nombreuses
de petites skies
de consommateurs
de production
non tarifaires egalement.
publiques
A titre d’exemple,
le developpement
(18). Dans ce cadre, il est interessant
de constater
ce qui permet la protection
de secteurs
vers la defense
Ajoutons
du Japon. C’est sur base des efforts de prospection
mesures de politique economique
à haute valeur ajoutee tournes
(protection
pu se lancer dans la bataille des ordinateurs,
Maintenant,
les avantages
le Japon continue
notamment)
specifiques
d’lBM
que dans
nationales,
nationale.
du M.I.T.I.
et de
les petits tout d’abord, les grands et les logiciels ensuite.
car capables d’inferer) sera vraisemblablement
de se servir de barrieres
II
que le secteur prive japonais a
de l’industrie japonaise sont tels que la cinquieme
(les machines dites pensantes
qui
specifiques.
des entreprises
l’exemple
ceux-ci,
d’echelles ou lies à I’interdependance
la plupart des pays, les marches publics restent du ressort quasi
encore
avec les
a eté utilise par nombre de pays, quel que soit leur developpement.
s’est exprime via des protections
aux USA via des commandes
lutter à armes
est limitee aux industries
que pour beneficier de rendements
des coûts. Le developpement
industries
doit être protegee,
tarifaires
pour stopper
generation
d’ordinateurs
japonaise,
Maigre cela,
I’entree du materiel informatique
d’lBM sur son territoire !
71. Le protectionnisme
industrielles
Educateur peut être difficile à identifier
d’un pays sont portees par une adhesion
propres, cette adhesion
de sa population
lorsque les performances
à un ensemble
etant telle qu’il en découle une forte cohesion sociale vis-à-vis
18 Le secteur prive n’y était pas intéressé ! C’est également
retard en mati&e d’électronique.
de cette façon que Mlemagne
a rattrapk
de valeurs
de I’exterieur
une partie
de son
35
pour l’ensemble
importe
des biens et services produits par le pays. Dans ce cadre, c’est moins le tarif qui
que ce qu’il symbolise
protectionnisme
(la cohésion
dit nourricier ou éducateur
interne).
Le cas du Japon
tend à devenir permanent
en est l’illustration.
Le
du fait qu’il y a toujours
des
industries naissantes.
(ii) Apport de capitaux
en provenance
72. L’argument
de l’étranger
a été avancé lorsqu’un
marché est fourni par une ou plusieurs grandes
firmes qui ne veulent pas se voir coupées de leurs demandes
une filiale dans le pays qui impose un droit de douane,
entrées de capitaux dans l’économie considérée.
Marché Commun
(1960-1970),
on a assisté à une vague d’investissements
ce cadre que tant les USA que les pays-membres
les revenus
“communautaires”,
de leurs populations.
investissements
de zone liée à la C.E.E. Remarquons
de la CEE bénéficiaient
technologique
d’effets favorables.
Un raisonnement
analogue
commerciale
forte à l’importation
bruts. Ces pays considèrent
de pays en développement,
dans le cadre d’une
et d’une faible élasticité de la demande
que durant
leur phase
Dans ce cadre, ils poursuivent
extérieur trop croissant.
industrielles
de substitution
ou indirectement
des importations
courante et est ensuite étendue
de tarifs douaniers
de l’industrie
aux
et
ou ont poursuivi
importations
porte tout d’abord
basées
sur les biens de consommation
aux biens durables et à ceux de capital. Les moyens
conjointement
partout accompagnée
valeur externe réelle de l’unité monétaire.
développement,
ils doivent
leurs balances des paiements
locale
avec
l’extension
locale. Cette politique a particulièrement
latine. Elle a été quasiment
pour
sur l’aide de I’Etat et la protection du marché domestique.
74. La restriction
stimulants
de la production
étrangère
de démarrage,
ainsi éviter un endettement
l’application
et
dans le cas américain,
afin d’équilibrer
directement
Si les
peut être tenu dans le cas des
restreindre autant que faire se peut les importations,
des stratéaies
dans
“jouent” cette carte plus que d’autres dans leur politique économique.
de la balance
leurs produits
en Europe,
les seconds voyaient ainsi croître l’emploi, l’accumulation
73. II a été avancé par beaucoup
dépendance
il y a conjointement
américains
directs du Japon aux USA et dans la CEE. Tout comme
certains gouvernements
(iii) Argument
et, en conséquence,
Elles creent alors
Dans la première décennie qui a suivi la création du
dont une des raisons était de se protéger de la protection
premiers devenaient
par un tarif douanier.
de facilités
de crédit
caractérisé
les pays d’Am&ique
d’une politique de change tendant
Au vu de différentes
une telle politique n’a pas été temporaire
et autres
à surévaluer
la
études (19) sur les pays en voie de
et s’est ainsi caractérisée
croissant de I’Etat dans le système productif et une dette publique extérieure également
19 C’ ci ce propos, L. Banc1110: “Experts, Substitution
1990.
utilises sont
of irnports and Economie Development”
Universify
par un poids
croissante.
of Napoli, february
36
75. Depuis la fin de la décennie
graduellement
remplacée
1970, la politique de substitution
par celle de la croissance
impulsée
aux importations
par l’extérieur
(exportation)
appui sur un secteur privé opérant dans le cadre de marchés libres. En consequence,
dérégulation
sont devenus les deux thèmes-clés
dévaluations
recommandées
fortement
pays en voie de développement
comparatifs
des politique industrielles.
dans
le commerce
mondial
conformément
naturels, soit ceux basés sur l’utilisation dans la production
qui prend
privatisation
Ils sont accompagnes
par les grands bailleurs de fonds mondiaux
est
et
de
afin de resituer les
à leurs
avantages
des biens, des facteurs et/ou
dotations naturelles abondants.
(iv) Argument
des recettes
publiques
76. Dans un pays en voie de développement,
avant d’être une source de protection
on peut concevoir
que les droits de douane
de l’industrie, soit celle de constitution
des recettes publiques.
Cela d’une part parce qu’il est plus aisé de. taxer les flux extérieurs
parce que ces flux sont plus certains que ceux des dépenses
de la nécessité
publique...
de satisfaire
certaines
contraintes
et de l’autre,
et des revenus intérieurs,
compte tenu
telles l’alphabétisation,
la gestion
de la santé
l’irrigation des terres... C’est en bonne partie pour ces raisons que de nombreux
faible revenu tirent entre le quart et les trois cinquièmes
douane. Cette dépendance
(v) Protectionnisme
est beaucoup
de leurs recettes
publiques
pays à
des droits de
plus forte que dans les cas de pays à revenus élevés.
de zone
77. Dans les années
d’ordre structure1 justifiant
ensemble
(expert. et import.)
1980, J-M.
un protectionnisme
d’Etats souverains
Jeanneney
s’exerçant
ayant établi un libre-échange
(20)
a proposé
vis-à-vis
une série d’arguments
de pays tiers aux frontières
entre eux. Le protectionnisme
d’un
de zone se
justifie par la poursuite de trois objectifs :
- tirer le meilleur parti des aptitudes naturelles et humaines
- rendre fécondes
les politiques de croissance
- assurer l’indépendance
économique
de la zone ;
et de plein-emploi
en la protégeant
;
des évènements
surgissant
dehors d’elle.
20 C’ fi fnssrrdrie-Dwhêne
el J-I,. Rei'fers
: “l,eprorecrionnisr,le’:
Economicn,
Paris,
1985, pp. 159-130.
en
.
37
Dans ce cadre, le concept de zone est requis, afin d’éviter que I’exiguite d’un marche ne soit nefaste à
la productivite,
competitivite
concurrencer
et croissance
parce que le nombre des entreprises
de s’y
est trop restreint.
D) La prise en compte
d’effets
externes
78. Aux arguments
de la prise en compte
macroeconomique
precedemment
(historiquement)
sur les budgets publics et finalement
sur la production
des activites
(21). Remarquons
d’industries
polluantes
ces industries
entre
L’Allemagne
s’ajoute maintenant
sur la collectivite
relevees
poursuit
les avan.taaes
prives
concevable
à l’aide du m6me
de la main-d’oeuvre.
un objectif
(emoloi
au niveau
d’imposer
un droit de douane
L
entre COU~Sprives et
argument,
justifier
la protection
Dans ce cas, en effet, I’Etat en
de formation
du secteur)
celui
tout entiere. Tel est le cas
de façon à reduire les dist&ons
que l’on pourrait,
jeunes à qualifications
subventionnant
avances,
de coûts non integres à ceux du secteur prive, mais rejaillissant
des coûts de pollution. II est dans cette situation tout-à-fait
sociaux
susceptibles
de l’emploi,
par reductron
et savon
a de tout temps pratique une telle politique en ce qui concerne
des
acQ&,(21).
le recyclage
de sa main-
d’oeuvre.
E) Arguments
publique.
non économiques
79. Ils mettent
principalement
Les deux premiers
arguments
en avant la fierte et/ou la defense
sont les favoris des producteurs
nationale,
reclamant
la sante
une protection
tarifaire. De 1959 à 1973, celui de la defense nationale s’est revele efficace aux USA dans le cas des
limites imposees
aux importations
les USA (legislation anti-drogue)
F) Le protectionnisme
comme
de petrole. L’argument
de sante publique a et6 utilise à la fois par
et la CEE (veau aux hormones venant des USA).
politique
de premier
choix
80. Dans un ouvrage paru en 1980, le professeur
certain nombre de cas où le tarif douanier
problemes
de l’emploi, de repartition
manufacturieres
australien
Max Corden a recense un
apparaît comme la politique souhaitable
des revenus, de divergence
et le coût social d’opportunite
pour resoudre les
entre le salaire dans les industries
du travail dans le secteur rural. Ces cas sont :
21 Lu fht!orie de la politique commerciale, dnns un monde où exktent les dirtorsions, doit son origine à JMeade (1955). Les
contribukm.s majeures sont dues d H.G. Johnson (1965) et J.N. Bhagwafi (1959).
,
38
a) L’amélioration
des termes de l’échange
81. Quand un pays est en monopole
exportations
pour restreindre
Cette politique
l’offre mondiale
doit être emprunte
sources d’approvisionnement.
et, en con&quence,
de prudence
Madagascar
de production,
il peut lever des taxes sur ses
am6liorer ses termes de I’khange.
car les pays-clients
a exp6riment6
peuvent
rechercher
d’autres
une situation de ce type avec la vanille et
le girofle, deux de ses produits d’exportations.
b) Le soutlen
d’une entreprise
d’entreprlses
dominante,
c) L’argument
locales
produisant
(potentielles
ou effectives)
face au monopole
local
moins
que ceux des taxes non
A l’étranger.
des “Tarlfs factorles”
Point trait6 en (ii) du point C).
d) Coûts
de perception
des taxes commerclales
élevés
commerciales
(objectif finances publiques - (iv) du point C)
Cet argument
commerce
est particulikement
ext6rieur
est l’assise
pertinent
normale
dans le cas des pays en voie d6veloppement
des recettes
fiscales
face aux depenses
où le
et revenus
intkieurs.
e) La lutte contre la fraude fiscale
Un droit de douane peut embarrasser
biais de la dbtermination
f) La facilité
(objectif finances publiques
h) La correctlon
voulant se soustraire
des prix de transfert ne reflbtant pas souvent la r6alit6.
de perception
g) L’autonomle
des soci6t6s multinationales
des recettes
fiscales
- (iv) du point C)
nationale
camouflée
de la répartitlon
du revenu national
au fisc par le
39
1) L’avantage
comparatif
dynamique
Un pays aura inter&
à se specialiser
demande
sont relativement
domestique
perspectives
le sont
moins.
dans les productions
favorables.
A cause
pour lesquelles
les perspectives
II devra importer les produits
de la priorite
au marche
qu’il soit necessaire
de proteger
interieur,
de sa
pour lesquels ces
cet argument
est
protectionniste.
Pour Corden,
ces raisons expliquent
les industries
manufacturieres
dans les pays en voie de developpement.
G) Une autre vlsion du protectionnisme
82. Maigre les elements
avances pour justifier le protectionnisme,
J.Weiler
ou encore G.D. de Bernis (22) defendent
element
des crises du mode de regulation
repense à des desequilibres
contraignant
le fonctionnement
en consequence,
&mg~.
intrinséquement
de celui-ci.
Dans un tel cadre, en poussant
et du protectionnisme
de prosperite,
experts,
hommes
significativement
liés âll système economique
et
medias
celui-ci
et non a des configurations
Dans ce cadre, il est en&g&e
au svst-
par rapport
à une norme,
aux crises qu’aux
de ceux-ci
(23).
le
ou encore le marche, panacée universelle,
le libre-
le statut du libre-echange
des faits et I’interpretation
titre
et,
a-.
on peut renverser
A
est un
II serait alors une
qu’ils sont l’un et l’autre autant les repenses
selon la perception
politiques
dans le temps.
d’exemple,
depuis le premier choc petrolier et dont les pieces maîtresses
la deregulation,
apportee
par quelques
libre-echange
prone
sont la privatisation
et
par l’ouest à l’Est Europeen.
du protectlonnlsme
83.
restreindre
d’où son alternance
plus loin la speculation,
en considerant
periodes
2. Les formes
une idee en vertu de laquelle,
il ne peut plus être considere marginalement
.
.
[es
certains auteurs tels
Les Etats
les echanges
theoriquement
symetriquement
modernes
exterieurs
en barriéres
bon nombre
au gre des circonstances
tarifaires
les exportations
ont decouvert
(B.T.) et non ta-
et les importations,
toutefois,
de manieres
et d’effets attendus.
(B.N.T.).
de
Elles se partagent
Elles traitent
pratiquement,
differentes
certaines
generalement
s’appliquent
plut& aux premieres
qu’aux secondes ou vice-versa. J es effets attendus de la protectis!.n peuvent
..
elaves via des bc&tq.ues sDAafiaues touchant au taux de change. à I1.rn&tne.
etc... Cela rend
. . .
”detricoter
* la
e et la mgsure de la protectton dlfflclle~dansemefautt
,.
..
6conQmjgue des Ftafs pour I rdew.
22 J. Weiler cité aàns M. BYE et G-D. de BERNIS : “Relations Ewnomiques Intematianales’~ Dal& 1987.
23 Dans ce cadre, le livre de WGreider : “lhe secrets of the temple : how the Federal ReserveRuns the Counhy” (Simon et
Schuster,New-York, 1987) consacre d P. Volker, l’ancien president de la FED, est particulierement interessant. Il uplique
comment celui-ci décùia, en 1979, qu’il.bU& une récessionaux US4 pour casser les anticipations d’inflation et modifier
m
la conduite de la politique monetaire americaine. La rhcession qui s’en suivit fit non seulement amt!n’caine
mais mondiale. Depuis lors, on enseigne aux Ctudiants m
des choira de P. Volker en tefn.&s de I!&LK
40
84. Les principales
(i) Barrières
tarifaires
barrières aux échanges
sont :
(B.T.)
JI s’agit essentiellement
des droits de douane et asslmil&.
date à laquelle les réductions
tarifaires
du Kennedy
Ils ont sans cesse diminués
depuis 1967,
Round prirent effet. Depuis cette date, d’autres
rounds (sept au total) ont eu lieu. Le dernier en date non encore terminé est l’Uruguay
Round (début :
fin de la décennie
80). La réduction des droits de douane n’a pas correspondu
à une montée sensible
du libre-échange
car les barrières
été substituées.
non tarifaires
n’est-il
pas étonnant
mesure
des effets de la protection
concernait,
de constater
le développement
à l’origine, exclusivement
I es subventions
non tarifaire
sur les échanges
interdites
par le G.A.T.T.
étrangères
pays
consacrée
à la
(24), alors que cette mesure
qui, en cas de violation.
à riposter par des droits de douane compensateurs.
commandes
économique
les droits de douane.
la plupart des pays. A titre d’exemple,
certains
d’une littérature
Aussi,
à l’exportation
Elles sont, en principe,
Importateurs
leur ont significativement
d’avions
du tiers-monde
Pratiquement,
autorise
elles sont utlisées par
aux USA, les aides à Boeing via I’Eximbank,
; dans la CEE, les productions
; au Japon,
agricoles
les subventions
les oavs
afin d’obtenir des
bradées
aux secteurs
à l’URSS ou à
des voitures
et de
l’électronique.
(ii) Barrières
non tarifaires
(B.N.T.)
85. Les principales sont :
, Le dumping
C’est une discrimination
des prix au niveau international,
par laquelle
moins cher sur un marché étranger que sur les autres marchés,
dumping sauvage
acheteurs
fois la concurrence
ont été accusées
d’habitude
intervient quand la firme effectue une discrimination
étrangers
dans le but d’éliminer
disparue. I e dumping
et convaincues
principes
du G.A.T.T.
dumping
s’est
permettent
significativement
certains concurrents
permanent
de dumping
dans
le marche
temporaire
et d’augmenter
se poursuit indéfiniment.
vend
intérieur. b
au profit de certains
ensuite ses prix, une
Des firmes japonaises
par les USA. Le cas de Sony est bien connu.
la levée de mesures
accrue
une firme exportatrice
anti-dumping.
les décennies
Malgré
cela, la pratique
70 et 80, au point
que
Les
du
certains
24 Cf nofarr~r~~cnf C. ffamilfon : Y new approach IO esrirtrarion of fhe eflecrs of non-tariflbarriers
to {rade : an application
ïhe Instimre for International
EconorGc Shtdies, Univerry of Sfockhoftn,
ro the Swedish rcstife and cfolhing indw-“,
working papcr nbcr 160.
41
. .
.
une nouvelle th&.& de C&I-CI. Celle-a ne trw
. . . .
.
un cadre de drscumw&n
de Q&&JQ à un reg&e de mpnopole. m
.
.
Ion normale eW6s
&m~&@@s
des f@urs
et I. .
I
*
deetdâ
(25) ;
economistes
n’ont pas hesite mer
1. le w
8.
à I~mp~~Mron
contingents
.
totale d’importations
dans un pays via l’octroi de licences par le gouvernement
I es vs
regle de conduite
l’entendent
; il s’agit d’une limite quantitative
reservees
internationale
à cet egard. Les gouvernements
des
à I’entree
;
natim
aux entrws
annuelle
.
. II n’existe
sont libres de proceder
aucune
comme ils
:
. .
.
es em
: celle de type volontaire
cadre d’une montee du bilaterialisme
(cf. paragraphe
8 normes (sanitaires,
88) ;
sur le commerce
. .
.
admlnlstratlfs
de r&kments
dans le
par exemple) ;
sement de mon-t
.
tend à se generaliser
corr~@ues
exteneu
.,
de-es
à lasser les vendeurs
de réaI-
qui interferent
etranaers.
,,
.,
e controles de chanae corno&
. . dem-telsouautresw&mbs, etc...
Ja constWn
Nombre
de ces barrieres
eventuellement
de cwtaines
-
sont liées à des fonctions
avec les echanges
r&les.
exterieurs,
concues essentiellement
I&&X%
&%Ires
ne sont que des rnat&&&&s
. . . .
8
8
en we dune dlscnmlnatlonàlencontre
trav
(26).
86. Les B.N.T. constituent
soit ne supposant
ce que les economistes
pas fa sanction legislative
les regles du G.A.T.T. en permettant
de mesures
de retorsion.
dumping alors que les USA demandent
la protection
de chaque acte de protection.
pervertissent
Dans ce contexte,
appellent
la levee de droits de douane
la CEE recourt le plus souvent
le plus frequemment
l’application
25 W. J. Ethier : “Dumping’: Journal of Political Ecorwmy, 1982, ~1.90 no 3.
26 C’ P.Lindert : “Economie Internationale”,
Economica, 1989, chapitre 8.
administree,
Elles courcircuitent
compensateurs
à des actions
de droits compensateurs.
ou
et/ou
anti-
42
87. Le texte des articles du G.A.T.T.
differencie
actes
des pays en voie de developpement
élargi
aux marches
etrangers
marches. A en croire les estimations
1986) largement
de celle-ci
leurs partenaires
admet dans sa partie IV un traitement
en venu duquel, ces pays peuvent
sans avoir eux-mêmes
de la C.N.U.C.E.D.,
industrialisks
special et
b&&icier
à ouvrir davantage
d’un
leurs propres
il semble que ces pays depassaient
en termes de protection
(en
et ce, maigre l’augmentation
(27).
88. La montee
internationaux
en fleche du bilateralisme
pourrait &re une façon de promouvoir
face au multilateralisme
les traitements
dans les accords
preferentiels
à l’instar des regles
admises du G.A.T.T. Les USA plus que d’autres pays se sont affirmes de cette façon, qui permet une
expansion
volontaire
cela, gen&alement
3.Les résultats
des importations
et/ou une restriction
dans le cadre de “jeux” politiques
pertinence
pour les consommateurs
decoulent
ne soient pas limitees
Et
specifiques.
quantitativement
A) Stolper-Samuelson
a savoir : le theoreme
n’ont de
qui en
de diverses
à inveQ,iguer
pesant sur les m.
façons. Ainsi.
.
la wone
des droits de
Trois resultats dominent
de Stglper-Samuelson,
celui de Bykyn&i,
celui du
(1941)
90. W. Stolper et P. Samuelson
es rnomt
en regime de libre-Achange
et/ou rencheries
les a --t elle conduits
e des con&tntes
l’analyse en ce domaine,
de consommation
des differents pays que pour autant que les importations
des auteurs néo-ckw&ues
un !eu a s0mmkw.l
et d’autres perdants.
les suivantes
des exportations.
théoriques
89. Les possibilites additionnelles
gagnants
qui l’est tout autant
(28) ont demontre
> dont decoule
que sous certaines
necessairement
hypotheses,
las
que des pays soient
FL Jones en a etabli la preuve complete en 1965. Les hypotheses
sont
:
1, Nombres de biens et de facteurs egaux à deux : (modele 2x2) (ble et toile, par exemple)
2. Nombre de producteurs
Oigal à 1 ;
3. Offre de facteurs donnee ;
4. Plein-emploi
des facteurs ;
5. Mobilite des facteurs au sein des secteurs du pays exclusivement
6. Aucun des deux biens n’est utilise comme intrant dans la production
27 J. Bhagwati : Protectionnisme, Dunod, 1990, p. 14.
28 WStolper et PSamuelson : “Price and Reaf wage”, Review Economie Studies,
nov.1941
;
de l’autre ;
(9), pp. 65-83.
;
43
7. Concurrence
prevalant sur les marches ;
8. Specificite
des biens en termes
premier (ble) utilise beaucoup
main-d’oeuvre
d’utilisation
des facteurs
de terre, par exemple,
independante
des Qchanges,
le
alors que l’autre (le tissu) exige beaucoup
de
;
9. Augmentation
du prix d’un bien
(le bld) en cas d’ouverture
du pays
au commerce
international.
91. Le theoreme
s’enonce
comme suit : SQUS les t)y$othw
precedetltes.
le D.
les r-
epas)
e les offreurs
des deux facteurs
impose un droit de douane
commerce international,
. A titre d’exemple,
sur la production
d’un secteur en cas d’ouverture
le prix reel du facteur intensivement
de l’autre facteur de production.
si un pays
de ses frontieres
au
utilise par ce secteur s’accroît a I’oppos6
Dans un secteur intensif en main-d’oeuvre,
être ameliore à I’oppoSe de la remuneration
.
le salaire reel peut ainsi
du capital. Dans le cas où le salaire reel est invariant,
l’emploi peut être accru,
92. La demonstration
second theoreme
par exemple,
due à Jones met en jeu un effet d’amplification
de Ricardo, paragraphes
20 à 22) : une augmentation
aboutit à une hausse en % plus importante
intensivement,
soit la terre, mesuree
de l’autre facteur,
à acheter
dit, le changement
d’ampleur que le changement
ce qui presuppose
est devenue
relativement
des facteurs a plus
hypothese
la rnme
les termes
ne sont pas
sur
de la parite monetaire.
.. .
en cas de modlflcatron des w
revu le theorm
des vw
(29). Dans ce cadre, une devaluation
du facteur relativement
changement
de prix relatif des facteurs, une substitution
productivite
marginale
Comme
accroît le
au secteur abrite. Elle tend, par consequent,
Le prix de celui-ci
du capital s’accroît.
de I’echange
n’est faite sur la modification
du secteur expose compare
secteur, le capital, puisse s’accroître.
C’est ainsi
assez librement ses prix de vente m
en accroître l’offre de bien pour autant que la demande
29 KLcvy-Garboua
du facteur qu’il utilise
diminue, que ce soit en termes de ble ou de toile.
de Stolper-Samuelson,
oua et R Wewont
prix en monnaie nationale
cette toile, alors qu’elle
qu’un pays determine
puisqu’aucune
leur donnes
de la remuneration
dans le rapport des prix du ble et de la toile qui l’a provoque.
93. Dans le theoreme
le marche mondial
du 10% du prix relatif du bl6
dans le rapport des remunerations
que le taux de salaire perçu par les travailleurs
constants,
du
en unites du second bien (la toile) et une baisse de la capacite
la main-d’oeuvre
meilleur marche. Autrement
(a l’analogue
augmente
les facteurs
plus important dans ce
avec sa demande.
entre ceux-ci
En raison du
a lieu et, en consequence,
sont payes à leurs productivites
et B. Weymuller : “Le tiux de change à long terme: Revue Economique,
à
juillet
1979.
la
44
marginales
(sous les hypotheses
capital augmente,
sous-revues
et une maximalisation
du profit), la remuneration
du
à l’oppose de celle du travail.
II
p-directement
94. Lon
rattache
a celui
d.I
En effet, son assertion peut etre decomposee comme suit : m
.
.
.
.
..
wx mlaitfb des biens mU.sent celles des facteurs uth&
pour leurs ?~oWliw
ttes relw
95. Le theoreme
quelconque
des facteurscher-Ohlrrt)
de Stolper-Samuelson
de biens (n), a l’analogue
par W.J.Ethier
dans un sens
au sern desbiens.
a ete formalise
et etendu
pour celui des facteurs de production
à un nombre
(m). La formule proposee
(30 est :
(w’ - w0) A (k) (p’ - p0) a 0
pour n , m quelconques
dans laquelle :
w6 , w’ : vecteurs
de remunerations
des facteurs avant le changement
des prix des biens et apres
celui-ci ;
w
: vecteur de remunerations
moyennes
des facteurs
liees à une condition
de minimisation
des
coûts (30) ;
A(w)
: matrice des techniques
production
sous remunerations
les plus efficaces
moyennes
(c’est-à-dire
de ceux-ci)
p0 , p’ : prix des biens avant et apres la modification
Ainsi, la variation
des remunerations
matrice de consommation
wi0) tendent
&pjO).
des premiers.
Des karts
des prix.
importants
çorrelee
à celle des prix, via une
de remunerations
a être associes à des valeurs elevees des coefficients
techniques
des facteurs
(wi’-
aij, ainsi que de “prix”
soit en fonction du choix du vecteur de remunerations
des facteurs (G).
96. Le theoreme
remuneration
le moins de facteurs de
;
des facteurs est positivement
Cette formule est valable en moyenne,
moyennes
consommant
de Stolper-Samuelson
du facteur rare intensivement
n’etait pas necessairement
rapport d’echange
conduit
à affirmer que la protection
utilise dans la production.
Metzler
a montre
eleve la
que cela
le cas dans celui d’un grand pays. En effet, si le tarif tend a elever le
interne d’un bien importe, I’amelioration
des termes de I’echange
30 -WJ.Ethier
: “7he General Role of Factor intensity in the Theorernr of International
(1982), pp. 337-342, North-Holland
Fublishing Company.
-Condition de minimisation des co&s :
%i4($
= 0 ; dA($ : mafrice Hessienne de A, cf: Ethierp. 338
Trade”,
l’abaisse.
Ewnomics
Des
Setters 10
“.
45
lors, le rapport d’echange
interne au grand pays s’eleve ou s’abaisse
tarif en fonction de l’elasticite-prix
.
u latssera tn&tnaee
B) Rybczynski
de la demande
oer-mon
*
la r&w&&on
à la suite de l’imposition
externe du produit qu’il exporte (31). w
de 1-n
survante .. la orotection
.
de faconwe
reelle du facteur
..
olue de w
du bien uB
.
.
bsolue de la wtron
du bien
.
..
.
une w
de en
dans
98. Ce theoreme
etend l’application
peut être exprime
au cas d’un nombre
production
(m) :
l
A (~0) (xl- x0) 3 0
par la formule
quelconque
.
à la
.
de ce faeur.
.
rewent
suivante,
et à une
L
fa&,le de ce meme
.
des facteurs
Qe
le plus
due à W.J.Ethier,
de biens (n), à l’analogue
pour n , m quelconques
.
à m
Soit encore de façon plus simple : sous les hypotheses mentionnees, B
. ..
s sont cQ11stiints à leur nweau ti
un changement
la d&&)n
1
.
..
.
.
accrort celle du bient
le olus totensrvement le facteur devmt
I
t à I’oppQ&pour
I autre.
(v’ - 8)
.
(1955) (33)
97. II est l’analogue de celui de Stolper-Samuelson
: v
.
.
..
. .
I)
I
*
I
elles s ajoute celle d QconQDite dwerstie.
le rna~&!~ du meme
.
I
* d Iun fa-.
ors de laccrolssement
de la q.u.antlt6
doit conduire
faclw~.
d’un
qui en
pour les facteurs de
l
dans laquelle :
vo,v’ : vecteurs
de dotations factorielles
A@@) : matrice des techniques
initialement
les moins coûteuses
et apres modification
sous les remunerations
;
inchangees
(~0) des
facteurs ;
x0,x’ : vecteurs de production correspondant
aux dotations factorielles
(VO, v’) via la matrice
technique.
31 LAMeUler
: “Tarri/s, the terms of trade and the distribution of national incorne: Journal of Political Economy,
fev.1949, pp. l-29.
32 J.Bhagwati : “Protection, real wages and real incornes’, Il?aeEconomie Journal, 69, sept-195P, pp. 733-748.
33 TMRybczyruki
: “Factor cndowment and relative commodity prices: Economica, 22, nov.1955.
57,
46
La formule
indique
d’accroissements
sont accrues
techniques
que
les changements
dans la production
: correlation
des
que celle-ci
99. La formule
utilise intensivement
induisent
d’autant
plus
les facteurs dont les dotations
plus forte que A(v&) specifie les
les facteurs accrus.
est valable
si le nombre
facteurs (m), soit n 2 m . En effet, I’egalisation
cause la diversification
factorielles
positive entre (v‘-@) et (x1-x0), d’autant
utilisant abondamment
implique que les variations
dotations
des prix des facteurs [wO = d( d’où A@&) et non A($]
des dotations factorielles
de I’economie.
de biens (n) est au moins egal à celui des
ne soient pas trop élevees que pour remettre en
Dans le cas où il y a plus de facteurs que de biens (m > n), les
elements de (V-VO) ne sont pas librement choisis, n d’entre eux peuvent être sp6cifi6s arbitrairement,
alors que les m-n qui restent doivent 6tre tels que les marches des facteurs soient en equilibre aux
prix w0.
100. Le theor&ne
de R-i
tels que semi-r>ublics.
1/
n wurs
..
es c-s
à Hemer-Ohlin.
sont echanges
a 6th oeneralise
ressources
a &&&&&&pour
le cas de LE-O. Svensson
Sa
&QJ&
(1983) lorsque biens at facteurs
(34).
C) Svensson
(1983)
101. Les hypotheses
majeures de Svensson
1, Siens Q.$facteurs echanges
: M , N fixes ;
2. Fonction d’utilite strictement
quasi-concave,
3. Technologie
production
1-1
. .
. .
conjQuties.
- d IHecm
non renouvelables
ou prodraçfipns
.
.
IIutlllsentcommecadreerl
. .
re.sUttves
C’est, par exemple,
.
I-
au cas de t&ns
convexe,
aux rendements
sont :
non necessairement
d’echelle
homothetique
non necessairement
;
constants,
avec
conjointe possible ;
4. Dotations factorielles
respectivement
N = Nk (biens échanges)
+ Nl (biens non echanges),
dont les prix sont
r et w ;
5. -nette
et leurs e[
de facteurs Bchatlg$s
.
34 L.E.O. Svensson : “Factor Trade and Goodr Trade:
f
.. dtfference
entre les cf&&jons
.
8
Journal
of International
Ewnomics
fa&zielles
.
des ~XII&
16 (1984), pp. 365-378.
...l..“..
--“e
47
6. Fonction
caracterisee
de production
deux
fois differentiable
utilisant
la technologie
precedemment
(H3) ;
7. Existence de paiements
de revenus de facteurs puisque ceux-ci sont echanges
.*
nette des blensence
8. mon
9. Fonctions d’exportations
10. Equilibre
commercial
entre la wtion
-
et la cons-,
;
.
nettes (biens, facteurs) bien definies et deux fois differentiable
entre &.J,,u pays Bchangistes
: la somme
des exportations
;
nettes
(biens) des pays est nulle ; idem pour les facteurs ;
11. Identite des preférences,
12. Modifications
des technologies
compensees
et des dotations factorielles
au sein des dotations
factorielles
premieres n’ont pas d’impact sur le revenu national domestique
;
nationales,
de sorte que les
et donc sur la consommation.
rdk + wdl = 0
102. Sous ces hypotheses,
* Cas où les facteurs
de production
les resultats sont les suivants :
ne sont pas échangés
La matrice donnant
les effets sur mtion
dotations factorielles
est identique
de l’Économie
l’exportation
à prix con&nts
(H12) des modifications dans les
à celle qui donne las effets des fârjeurs d IenJrees sur la fonctign
(matrice des derivees,
dite aussi matrice Rybczynski),
dans ce cadre
nette de biens est egale à la moiti6 de l’effet Rybczynski classique sur la production
: equilibre à deux pays). Lamatrice
* Cas où les facteurs
de production
(Ryhçzynsko
(Hi0
des d&&ees
de Iâfaaction de rXQd@tion ~&I&&B
..
.
.
urs. I es denvees sont postttves SI un bten I est I.
.
orte des brens ntenslfs en ses murs
abort&tc&
sont échangés
.
s entre les pavs ont un effet direct SU
un effet Rmrect
es fmurs
echw
..
.
sur IIect@ng,e des fadaurs,
. Fn ce qulconcerne
vta leur effet WA
.
les ~XXX%les drfferences
. _
48
.
.
n echan*ont
un effet Rybczynskt drrect ~CIL
. .
un effet rndrrect via la Don
des facteurs
et l’effet R@czyn&
. .
1
dtrect du auxA&urs
echanges.
I a JJ.B&IC~ Rvbs
.
siansce cas. le cuxxwt d1.
ntensitetale desfxtwrs. f% est differentede celleQUI
.
facteurs de propas echang& .
103. La relation entre les echan.ges de biens et les differences en dotations facI
des facteurs son&.ha~&s.
Dans ce cadre. leffet
des dos .
.
echaug$s sur la c-n
de facteurs Qchâages est cr&I .
es meurs
”
vent. BD effet. etre coooeratrfs ou non coop&a&
Si le travail et le capital sont cooperatifs
exportera
capital.
et que le capital est echange,
des biens moins intensifs en capital comparativement
Dans ce cas, biens et facteurs
echanges exterieurs
CO-,
sont en quelque
des
de
alors un pays riche en capital
au cas où il n’echangerait
sorte des substituts
pas du
dans le cadre des
;
* .
Si le capital et le travail sont non cooperatifs,
alors un pays riche en capital et pauvre en travail pourra
importer du capital et accroître ses exportations
facteurs sont complementaires.
facteurs de production
toujours intensivement
car les fonctions
de cooperation
ou non cooperation
que la relation entre les Echanges de biens et les dotations
des facteurs qui Btaient utilises intensivement
de production
est affaiblie.
dans la production
sont les mêmes, qu’il s’agisse d’echanges
la structure des echânges
des
un bien exporte au cas où biens et facteurs le sont, utilisera
n’est donc plus ainsi fait reference à l’abondance
D) Le théorème
de biens intensifs en capital. Dans ce cas, biens et
C’est à cause des proprietes
104. Maigre ces remarques,
inteneurs
domestique
ou exterieurs.
II
ou la rarete des facteurs utilises. Fn&tqu~~&
.
,
ces den$rees
plut& aue celles des dot-
des pays.
du tarif optimal
.
.
105. Pour un pay&~~donne. II em
sort suffisammentour
(1) Taxation
.
niveau op$jmal des droits de douane
.
.
tnfjuencer le nrv~al
des prix .
..
à condition
des lmportatlons
106. Le tarif optimal ou taux de droit de douane optimal
du bien est celui pour lequel les pertes et gains supplementaires
t* exprime en % du prix initial
d’une nation sont egalises.
Les
. )
49
premieres
proviennent
des importations.
l’etranger
de la perte d’importations
Celles-ci
additionnelles
valent t*MP de plus par unit6 pour les consommateurs
(P) ; les seconds resultent de l’impact de la variation
qui impose le droit de douane
d’importations,
sur les prix mondiaux.
se reduisant du fait d’un presuppose
monde. En consequence,
(dM/dt) du fait du rencherksement
de la demande
que le prix fixe par
domestique
du pays
Quand un tel pays est grand, sa demande
d’élasticite aux prix de celles-ci,
entraîne
celle du
sur le marche mondial, le prix du bien impose flechi (dP/dt).
107. Le tarif optimal sera calcule comme suit :
Gains supplementaires
M dP/dt - t* P dM/dt
- Pertes supplementaires
=0
= 0
M dP/dt
t*M = _-_-_----
(10)
P dM/dt
soit, encore :
t*M
=
01)
l/Sm
où:
Sm = Alasticite-prix
Dans
de l’offre Btrangere
le cas où I’elasticite
supplementaire,
d’offre
mondiaux via sa demande,
soit que l’offre
se modifie
plus l’offre étrangere
sans
est inelastique
coût
et plus
est eleve. Dans le cas d’un petit pays sans effet sur les prix
le taux optimal est nul.
des exportatlons
108. A l’analogue
I’exportation.
est infinie,
le tarif optimal est nul. En consequence,
le taux optimal de droit de douane
(il) Taxation
Btrangere
des importations
se deduit le taux optimal
de droits de douane
à
Ce taux est :
t3< = l/dx
(12)
où:
dx = elasticite de la demande
Btrangere (de produits nationaux)
109. Que ce soit dans le cas des exportations
aux prix.
ou des importations,
aussi se formuler comme taux de marge optimal d’un cartel international,
conduit aux mêmes formules que precedemment.
le tarif optimal peut
le gouvernement,
ce qui
50
CHAPITRE
III
:
VERIFICATION
DU COMMERCE
DES THEOREMES
INTERNATIONAL
comriaratifs
.. considérations
1)Laes
110. II existe
comparatifs
à verification
des [
expliquer
EMPIRIQUE
les avantages
d’autarcie. Armington
prix d’autarcie
empirique.
I
comparatifs
des avantages
c&
. Elle n’est pas insurmontable
par des variables
en faisant I’hypothese
I
observables
(1980), Deardorff
si l’on peut
ou si l’on peut construire
les prix
et Steme (1981), ont construit des
que les biens d’une marne industrie,
produits dans differents
comme des substituts imparfaits par les consommateurs.
La seconde
. .
. . .
.
.
te de ce qui SI la theorie des avaniages comr>aratlfse
la dtrew
I
Cela veut dire que le
simple test (regression)
sont probants.
difficultes pour soumettre la theorie
.
.
,* n Iextste
*
f~emtere
tlant au fart QUJI
-as
(1969), Brown et Whalley
pays, sont consideres
[,
de nombreuses
d’une relation de specialisation
Une des solutions à ce problème
variable à une liste de variables explicatives.
ne valide pas la theorie, même si les resultats
est l’analyse de probabilite
L’analyse de correlation
111. A la lumiere des considerations
generales
qui relie le signe d’une
peut egalement
qui precedent,
être utilisee.
les principales
difficultes
sont :
- I’inobservabilite
des coûts relatifs en autarcie ;
- l’absence d’explication
de la theorie vis-à-vis
Malgr4 ces reserves, les principales
Log
essayees
sont de la forme :
PROD i
Xi
----
=
a
--------
(13)
PROD j
w
X
regressions
des quantites echangees.
i, j : exportation
d’un pays en termes de secteurs i , j
PROD i, j : productivite
de la main-d’oeuvre
du pays pour les secteurs i, j
a#0
(Mac Dougall et al : 1962 ; Stern : 1962 ; Balassa : 1963)
Des analyses
de cor-relation de rang ont également
ete essayees entre les variables precedentes.
51
I
d Heck=her-Ohlin
3) J e thhhe
(verslon
112. C’est le theoreme
quantitative)
qui a reçu le plus d’attention,
c’est-à-dire
qui a ete le plus l’objet
de verifications
empiriques. Le theoreme d’Heckscher-Ohlin
lie trois variables : Abondance
.
urs de productron. leur rrnuQ&nce dans la -on
et la structure des eV
w.
La plupart des tests empiriques
entre les deux derniers facteurs.
y&jjj&
ne concernent
Ils ne doivent,
cependant
quasi exclusivement
des lors, pas être consideres
comme
des
.
que le lien
des tests de
de la theorie.
A. Echanges
: analyse
des importations
des proportions
de substitution
des facteurs
d’une économie
de production
substituts
des facteurs
importes.
de production
Cette methode
au sein de paniers
due à Leontief
d’une Économie pour mesurer
d’exportations
(1956), mais reappliquee
choisis et de leurs
par d’autres
(Baldwin : 1971 ; Mitchell : 1975 ; Stern et Markus : 1981), n’est pas un fast du theoreme
aucune
mesure
reputation
paradoxe
de la dotation
à l’analyse
à celle-ci
d’H-O.,
: plusieurs
en facteurs
n’est effectuee.
car
Elie doit cependant
sa
au fait qu’elle
auteurs
indique que les resultats
114. L’analyse de regression
a ete consideree
comme
de Leontief
un
etaient
: 1982).
se base sur la version prix du theoreme
retenues sont les suivantes
auteurs
d’H-0.
ou plus exactement,
vicies (Leamer : 1980 ; Brecher et Choudhui
Les hypotheses
de production
ont toutefois
et
considérée
113. Ii s’agit de l’utilisation des tableaux d’entrees-sorties
les proportions
des exportations
d’Heckscher-Ohlin.
:
- n biens et m facteurs de production
;
- identite des fonctions de preference
et de production
entre les pays, structure Cobb-Douglas
retenue pour ces fonctions ;
- rendements
d’echelle constants
;
- plein emploi des dotations fixees des facteurs de production
- competition
Sous ces hypotheses,
parfaite.
les prix relatifs d’autarcie sont fonction de l’intensite des facteurs
que de leur relative abondance
sur les intensites
;
(Li), ce qui justifie de regresser le commerce
des facteurs de production.
Tj = fil 01 j + . .. . + Pm Qmj t Uj
j = 1 .. ..n
(14)
(Oij), ainsi
exterieur du bien j (Tj)
52
Une telle equation
pose les problemes suivants :
(i) Mesure de I’intensite des fa-
115. Les i&r&$&
des m facteurs de production
totaux, c;est-à-dire
des facteurs (Oij) sont des nombres
dans la production
non exclusivement
representant
les poids relat&
de chaque bien. Ces poids sont ceux des facteurs
lies aux effets directs de la production.
ojk > 0
1 ojk = 1
k
k = 1 .... m
j fixe
.
(ii) PBfiaition de la vwble
reoresen&rt
116. Les variables
auteurs ont egalement
(15)
le commerce
de commerce
essaye les exportations
(Tj) sont les ew>ortations
et les importations
considere
le &ne
considere
est bilateral, mais il existe aussi des tentatives
representant
des exportations
extm
le commerce
nettes exclusivement
exterieur doit être normalisee
du produit considere dans les echanges
117. La solution
produit considere
normalisees
toutefois
certains
brutes. Harkness et Kyle (1975) ont
comme variable dependante.
fondees sur le commerce
Le commerce
total. La variable
en tenant compte de la dimension
du marche
mondiaux.
<.
(iii) &&&osce~
les variables
nettes,
consiste
et non seulement
seront
renormalisees
par une variable
à normaliser
toute I’equation
la variable dependante.
une seconde
caracterisant
Si cette correction
fois par division
la production
par le commerce
nationale
mondial
du
n’est pas suffisante,
des variables
precedemment
du bien (valeur ajoutee,
chiffre
d’affaires).
(iv) Equation en coupe transversws
118. Generalement,
toutefois
donne,
utilise des techniques
ceci permettant
versus en COUD~ m
il s’agit d’equation
bayesiennes
d’etablir sous quelles
en 95~00 transversale
pour estimer des equations
conditions
dans un produit donne. L’analyse en coupe transversale
oar orodlllf
par pays, Leamer (1974) a
entre pays pour un produit
un pays serait importateur
a Ate s
ou exportateur
. .
asse SOQ&&&J~ de
e ces auteurs
ts7 et
a,
sont
53
119. II existe quelques
Ohlin. Elles se presentent
facteurs
caracterisant
production.
applications
fondees
sur la version nuantitative
sous la forme de tests de correlation
les biens
Une correlation
internationalement
d’t-leckscher-
de rang entre les proportions
echanges
et les dotations
des
en facteurs
de
positive est attendue.
4) LesosltlQnn
120. L’orientation
precedemment
echanges
introduit
du commerce
(cf. paragraphe
intra-industriels
exterieur
d’un pays peut être appreciee
39, proposition
dans le commerce
3). Quant
mondial,
elle peut être Qtudiee
distribution
du revenu par tête entre les pays par l’analyse
l’ecart-type
de cette distribution
correlation
et I . Un coefficient
negative entre les differences
industriel dans le commerce
Loertscher
à I’evolution
de la correlation
Bleve, de valeur
via l’indice I
de la part des
par rapport
à la
entre la variante
negative,
est attendu.
ou
Une
absolues de revenu par tête et la part du commerce
intra-
bilateral a et6 obtenue pour les pays de I’OCDE au debut des annees 70.
et Walter (1980) ont regresse un indice de type I sur les differences
par tête entre autres variables,
un parametre
absolues
de revenu
de valeur negative different de zero, au niveau de l%, a
816 obtenu.
121. La theorie expliquant
changements
correlation
technologiques
la structure
des echanges
diffuses est verifiee empiriquement
entre les performances
efforts en R D. Les verifications
à l’exportation
être Utilis&es, à tout le moins dans le cas des innovations
d’un pays par les
par les analyses de regression
des industries
de la theorie des avantages
internationaux
d’un pays et des mesures
comparatifs
(coûts) peuvent
et de
de leurs
egalement
(prix relatifs d’autarcie connus).
6) Linder
122. Le test de Linder consiste a mettre les propensions
d’un pays en relation
correspondant
7) Méthode
graphique
opposee
à un revenu par tête proche de celui du pays exportateur
des producteurs
peuvent être derivees
de fonctions
conduisent
preferences
un pic
doit apparaître.
de G. Saxonhouse
des consommateurs
explicatives
à importer bilaterales
avec le revenu par tête des pays importateurs,
123. Au depart d’un modele d’equilibre
facteurs,
moyennes
de fonctions de preference
homothetiques,
de profit, la loi du prix unique et le theoreme
à une equation
sont les dotations
des consommateurs
general, dans lequel les équations
d’exportations
en facteurs
nettes par produit,
de production
et de la technologie.
d’une
de demande
celles d’offre
d’egalisation
dans laquelle
Économie,
du prix des
les variables
compte
tenu
des
54
K
Xi(L) = 1 Ui3 as L3
s=l
(16)
i = I ( s, ,,., N les produits (109 retenus) ;
s = 1 ) *.. . . .. K les facteurs de production
as = parametres
de technologie
Uis = parametres
de preference
;
;
;
Ls = facteurs de production au nombre de 7 : le stock de
capital ; la main-d’oeuvre
; le niveau d’Éducation ;
la distance entre l’Économie et ses principaux marches ;
les ressources
petrolieres
; les ressources
en fer,
la terre arable ;
Xi(L) = les exportations
nettes des 109 produits en classification
Pour chacun des 109 produits retenus,
des donnees
parametres
en coupe transversale
de preference,
I’equation
CTCI.
(16) est estimee par les 2 MC (35) appliques
par pays à une date fixee. Cela permet
dans I’hypothese
où les parametres
de technologie
l’estimation
sur
des (Uis)
(as) sont identiques
par pays (9 pays retenus).
tapi tal
1 pays
9 pays
1 pays
main d’oeuvre ,.,
9 pays
1
lJag,s (7x1) : vecteur des paramètres
estimes
eag,s (9x1) : vecteur des residus de I’equation
124. L’hypothese
d’identite des parametres
de technologie
(as) par pays se leve comme
suit : pour chaque produit de chaque Qconomie, à une date fixee, on extrait le residus de I’equation
(16), soit le vecteur
vecteurs
sont
specifiques
vi [lxN]
utilises
; on forme ainsi neuf vecteurs transposes
dans l’expression
qui suit pour deriver
par pays sur base desquels de nouveaux
pourront être obtenus.
ExemDle:
[ûis LS]’ [ûiS LS]
-1
[ûis Ls]’ (Vi]
(17)
35 Dont les instruments sont les rangs des facteurs de production.
parametres
de vi : soient V [Nxl].
des parametres
de preference
Ces
de technologie
des consommateurs
. I.
-.. -
55
[ G s
LS 1’ [U?s
Ls]
‘9 possibilites
[109x7
7x91
[109x9]
*
[ 9x109) [109x9]
[9x109]
c1
9x9
[109x11
I 9x1 1
9 vecteurs: as (9x1)
Les vecteurs as seront utilis6s pour obtenir de nouvelles estimations des Uis par application des
MC gh4ralish.
fi
U ag,s
(7x1)
= (X’
7x9
fi”
Xi’
x’
f2-’
Y
(18)
9x9
7x9
9x7
9x9
9x1
7x1
X: matrice des facteurs
de productions,
Y: vecteur des exportations
n
à une date fixée
nettes d’lun produit,
à une date fixée
matrice de variante kovariance dérivée
n
=
E
(as
as’)
(19)
56
B! Méthode
de Kruegd3,6l
125. La premisse
endowment
de base est la suivante
ranking Will tend to specialize
in producing
*. “Countries
in the middle
commodities
in the middle of the factor-
intensity ranking. They Will import labour intensive commodities
and capital intensive
commodities
En vertu de cette premisse
Ci
from countries
i : produit
from more labour-abundant
countries
with relatively higher capital labour endowments”.
:
Xi
-----CiXi
(ki
of the factor
1
3
Ci
Mi
-e---e
(ki
1
(21)
CiMi
i
ki
: intensite capitalistique
Xi
: exportation
de i
Mi
: importation
de i
du produit i
pour un pays où le capital est abondant,
commerçant
avec un pays où le travail est abondant.
Procédured’application
1)HmQ-l
126. Pour chaque pays, on calcule le rapport du contenu
exportations
à celui des importations
pour chaque zone geographique
.
= Ci (ki
Ajt
en facteurs de production
--X’--)
d’echanges
des
retenue :
.
/
Ci (ki
--M’--)
(22)
CiMi
CiXi
t = temps
j = zones geographiques
On normalise
d’echanges
les rapport precedemment
N
Ajt
-:
retenues
obtenus (A j t) par le commerce
total de chaque pays.
Ajt
----e
(23)
A-t
A.t
= contenu en facteurs de production
36 “Growfh,
1977.
Distortions
du commerce
total de chaque pays
and Patterns of Trade arnong many countries”,
Princeton Studies in International
Finance no 40,
57
On prend
ensuite
geographique.
premisse
la moyenne
Ces moyennes
de la periode
analys6e
des
rapports
classees par ordre croissant constituent
normalises
par zone
la Premiere partie du test de la
(Ri). Un rapport normalise moyen c 1 indique que le pays importe de la zone j des biens
plus intensifs en capital que les biens qu’il exporte vers la zone j ; l’oppose est vrai si le rapport est >
I.
2) Phase
127. On choisit une mesure de la dotation
en capital valable pour toutes les Aconomies
et on compare la dotation de chaque pays à celles des zones geographiques
d’echanges
A, B . . . . .
pays
dotation
comparaison
DOTA , DOTB , . . . .
A : DOTA/DOTZONE . . .
B: DOTB/DOTZONE . . .
On range ensuite les rapports de chaque pays par ordre croissant, ils constituent
test de la premisse
pays A
pays B
etc...
=
=
1.00
1.00
DOTA/DOTZONE
DOTB/DOTZONE
S
S
1
1
des rapports normalises
moyens
(Rl) et des rapports
par pays (R2). Lorsque les premiers rapports (Rl) sont s 1, la premisse veut que les
seconds
(R2) le soient aussi
intensifs
en capital
h
1. En effet, quand un pays importe d’une zone
que ses exportations
de la zone
(j) sont mieux pourvus en capital que lui-même
rapports
et R2 permet
internationalement
donc d’indiquer
si le contenu
(cas de R2 c 1). La comparaison
en facteurs
de production
Achanges par un pays est normal, compte tenu des dotations
de production.
Les rapports
normalises
peuvent
faire apparaître
l’evolution de la specialisation
j des biens plus
j (cas de RI c l), c’est parce que ses
fournisseurs
Rl
la seconde partie du
(R2).
128. Le test est une comparaison
de comparaison
retenues.
être calcules sur differentes
des differents pays.
des
des biens
relatives en facteurs
petiodes,
de façon à
58
CHAPITRE
IV : MESURES
129. Les économistes
protection tarifaire des échanges.
(i) coefficient de protection
(ii) taux de protection
(iii) coefficient
RELATIVES
A LA PROTECTION
ont p&cipalement
construit
DES ECHANGES
quatre
indicateurs
mesurant
la
II s’agit du (de) :
nominale (C.P.N.)
effective (T.P.E.)
de protection véritable (P.V.)
(iv) indicateur de protection totale (P.T.)
1 - Coefficient
de la Protection
Nominale
(C.P.N.)
A) Calcul
130. JI est éaal au rapport entre le prix que les producteurs nationaux recoivent pour lelu:
I
,
produit et celui qu’ils recevraient si ce produit était librement échanae sur le marche mondial, le tayx
de change de la monnaie du pays étant ajusté à sa valeur d’équilibre
signifie que les producteurs
du produit concerné
sont protégés
(37). Un C.P.N. supérieur à 1
par les mesures
gouvernementales
influant sur les prix. A l’opposé, si ce coefficient est inférieur à l’unité :
CPNjt
pjt
m--e-p'jte
=
(24)
pjt , p’jt : prix intérieur, extérieur (devises) du produit j d’un pays à l’instant
t ;
e : taux de change d’équilibre
Ce coefficient,
développé
par la Banque mondiale pour l’étude de la protection
des produits agricoles,
est fragile du fait qu’il :
(i) ne tient pas compte
intrants, par exemple)
d’autres mesures
; en conséquence,
influençant
la comparaison
pays ayant des niveaux de revenus comparables
(ii) suppose
un ajustement
prix réel (c’est-à-dire
le bien-être
des producteurs
des CPNjt ne devrait
(taxes sur les
porter que sur des
;
pour les coûts de transport,
de façon à rendre vraiment
reçu par les paysans) et hypothétique
à la production
comparables
les
;
37 On peut considérer que cette valeur est celle du taux de change en régime deflottementpur
sur un marchéparfait
lorsque
les pays échangent des biens conformément R la loi des avantages comparatifs découlant de la version-prix
d’HecksherOhlin.
59
(iii) depend de la valeur hypothetique
du taux de change d’equilibre ;
(iv) fluctue en fonction des prix, de sorte que ce qui est protection
I’annee suivante. En consequence,
il a plutôt une signification
une annee peut devenir taxation
ponctuelle
que tendancielle.
131. Dans le but de rendre compte de la politique des Etat dans un cadre dynamique,
Taleng (membre
de I’equipe de redaction
de ce chapitre) a propos6
statique.
Differentes
corrections
ont et6 envisagees
formules
presentees
aient un intérêt certain, leurs interpretations
formules avancees mêlent des considerations
et analys6es
de corriger la formule
F.
du CPN
theoriquement.
Bien que les
posent problemes
du fait que les
de niveau de depart et d’evolution.
C’est la raison pour
laquelle ces formules ont ét6 omises de cette note.
2 - TAUX DF PROTECTION
EFFECTIVE
(T,p.E.) (38)
A! DéUnitlon et hum
132. II synthetise
en termes d’accroissement
additionnel
de valeur ajoutee
par unit6 de
produit d’une activite Aconomique,
une industrie, les effets de l’ensemble de sa structure tarifaire
.
.
..
comparativement
à une mation
sanstâclfs, dite de reference ou encore d’eamre
Ihvpothese VI1
.
.
. De façon plus precise, le taux de protection effective se
avec un taux de cs
calcule en comparant
libre-echange
I’ecart entre les niveaux de valeur ajoutee unitaire en regime de protection
et de
rapport6 au niveau de libre-échange.
- SIX hypothèses
I) Les coefficients
fondamentales
techniques
sont à retenir :
permettant
le C&~I
de la valeur aj~&Je
u tanf douw . . On admet ainsi que la fonction
change pas. Même si cela ne met pas en cause la substituabilite
des coefficients
techniques
paraît aujourd’hui
difficilement
d’une vaste gamme de procedes de fabrication
Il) On est en presence
influence sur les prix mondiaux
d’un “QQUJSQ”,
resw
de production
car les entreprises
(licences, brevets...) substituables
qui s’imposent à lui : çnmporteWlt
du secteur
ne
des facteurs (Corden 1971), la fixité
envisageable
en entendant
avant a
;
ainsi une Bconomie
de pnce tu
disposent
qui n’a aucune
II .,
38 Lu contribution pioniére en celte mafiére est due à C.L. Barber : “Canadian Tariff Policy’: Canadian J. Econ and Pol.
Sci., XXI, no 4, nov. 19.55, pp. 513-30. Une exposition compl&e des probkhes rencontrés par l’intermhliaire
de ce concept
est prksenté par W.M. Corden : “The S&uture ofa Tariff System and the effective proteclive rafe”, The J. of Pol. Eco., vol.
m
June 1966, n-3.
60
iii) Le droit de douane n’est pas prohibitif. II n’empêche
iv) On suppose que Je pro-
concurrents . Cette hypothese
ents pour &tre drreckment
PVD, les industrie
permettent
localement
peut être discutee
dans le cas des
sont jeunes et n’ont pas encore acquis le savoir faire et la technologie
de concurrencer
stnrcturellement
lesm . Les
quelle que soit leur provenance
vu JJYa are..
produits sont tax6.s de la même maniere
;
surle mmh~desbms et sew!xS; les
sont donc des consequences
modifications
de prix relatifs
des droits de douanes.
133. La formule la plus simple, celle d’une production
tj-aij
=----------------
TPEj
qui leur
les produits importes ;
VILe
(d’equilibre)
pas la realisation des echanges ;
. .
et le prodj&mporte
sont suffisamment
1 -
necessitant
un intrant importe est :
ti
(2W
aij
dans laquelle :
tj : tarif douanier nominal à la production j ;
ti : tarif douanier nominal support6 par I’intrant importe ;
aij : coût unitaire de I’intrant i dans le produit j en l’absence de tarifs (libre echange).
Elle est obtenue dans un cadre de mesure des unit&
tel que le prix du produit j en regime de libre-
Echange soit egal à l’unit& Alors la definition de la valeur ajoutee unitaire conduit à :
Vj=l-aij
(25b)
Vi = (l+tj) - aij (1 tti)
avec Vj, Vj’ : valeur ajoutee unitaire en régime de libre-echange,
de protection.
Soit encore :
TPEj = (Vj’-Vj)/Vj
WC)
dont decoule la formule (25a)
Les implications
de cette formule
Si
tj = ti alors TPEj = tj = ti
tj
> ti
tj
< ti
tj
< aij
ti
TPEj
TPEj
TPEj
> tj
< tj
c 0
sont :
.
> ti
< ti.
(26)
61
tj
= 0
TPEj
aij
----l-aij
= - ti
< 0
et
1
6 xi = -------------6 tj
> 0
1-aij
avec
aij
< 1
6 gj
-----6 ti
=
aij
avec
6 gj
m-w--_
Gaij
aij
--eV--l-aij
-
< 0
< 1
tj-ti
----____
(1-aij)2
=
(sens de la variation dépendant
de l’écart entre tj et ti)
Dans le cas de plusieurs intrants importés, la formule est :
-
tj
Ci
= ------------d---
TPEj
1 Les formules
aij
ti
(27)
Ci
aij
(25a) et (27) indiquent que le taux effectif dépasse
droit de douane
nominal
sur le produit
dépasse
le taux nominal
la moyenne
pondérée
chaque fois que le
des taux pesant
sur les
intrants.
134. Le taux de protection
droit de douane
ou un ensemble
effective ne peut servir à quantifier
de droits de douane
engendre
les gains ou pertes qu’un
pour les différents
groupes
sociaux,
car il confond les profits et les autres revenus dans la valeur ajoutée globale sans isoler la fraction de
l’effet sur la valeur ajoutée qui profite aux dirigeants
laquelle
il convient
d’accroître
et aux propriétaires
ou de réduire la production
décidant
de la mesure dans
du secteur en réaction
aux droits de
douane.
135. Comme
importé
de même
formule générale
soient importés
une subvention
à l’exportation
qu’une taxe à l’exportation
est l’équivalent
du TPEj est valable pour n’importe
ou exportés.
qu’ils ne supportent
Lorsqu’aux
est équivalente
pas de taxes assimilables
d’une subvention
quel bien échangé
intrants “échangés”
à un tarif sur un produit
s’ajoutent
aux droit de douane,
à l’importation,
la
que les intrants de celui-ci
ceux qui ne le sont pas et
la formule devient :
62
tj - C aij ti
.
1-----------TPEj = ------lC aij - C6i.j
i
i
(28)
danslaquelle:
8 ij : quantite de biens et services non echanges par unite de bien j
,
136. mIes
presews
ne s-les
I
SI* Ion
a~
a
st t,&$&&& Des auteurs ont donc c&che
a mrer
le TPEi du
.
.
t de latron
de protectim . Basevi (1966) partant du rapport de
la valeur ajout&
du regime de protection sur celle de libre echange a alors propose :
(29) en remplacement
de (27)
1
TpEj=-------l----------
_ 1
(29)
ai’j
--------(1 + ti)
et
(30) en remplacement
de (28)
1-C
a’ij-
C 0
i
i
ij
i
1
TPEj =--------------------1
------
-
- 1
a’ij
c -------
-
C à ij
i
(l+ti)
L (1 + tj)
dans laquelle les a’ij appartiennent au regime de protection.
137. La formule
(29) s’obtient en deduisant
(30)
i
la valeur ajoutee de libre-Echange
de celle
de protection de la façon suivante :
(i) Soient : Pj, Pij, P*j et P*ij les prix de la production
respectivement
en situation de protection
et de libre-echange
j et de I’intrant i de celle-ci
p). Les differents
regimes de prix sont
lies comme suit :
Pj = (1 +tj)P*j
(31)
Pij = (1 tti)P*ij
(ii) Dans ce cadre,
implique que les coefficients
l’hypothèse
techniques
d’equilibre
soient lies aux prix.
general
(en situation
de libre-échange)
““,.
--
63
P*ij
aij = -----
(32)
P*j
II vient alors en remplaçant
les prix de libre-echange
par leurs expression
de protection
que :
(33)
Soit encore
l+tj
Vj = Pj* - aij P*j = P*j (1 -a’ijC _ J)
(34)
1 tti
en remplaçant
protection
les coefficients
techniques
de libre-echange
par leur expression
en termes de prix de
(33). Alors :
1
a’ij
(35)
Vi = Pi C-------J
1 ttj
en exprimant
1 tti
les prix de libre-echange
en ceux de protection
(iii) En utilisant la valeur de Vj ainsi obtenue
(31)
dans la formule generale
du TPEj, il vient
que :
En prenant en compte les biens locaux, de la formule (29) decoule (30).
138. Au fur et à mesure de l’utilisation du TPEj, des auteurs ont mis en evidence
que la protection
effective importe plus en termes de revenu du producteur
ajoutee unitaire. On aboutit alors à une formule
(T.E.P.T.E.F.)
de protection
effective,
le fait
qu’en celui de la valeur
environnementale
et fiscale
du type
T.E.P.T.E.F.=
n
n'
n'
n'
n'
n'
l-CA'ij
- Cpij - Csij - Caij - CCij - COij
i
i
i
i
i
i
--------------------------------------------1
n
A'ij
n'
-w-s- - c -------- C pij+ 5 ij+aij+Eij+eij
(l+tj)
i
(l+ti)
i
dans laquelle :
Soit A’j la quantite du bien intrant-materiel
utilise dans la production
d’une unit6 de j ;
- 1
(36)
64
Soit Qij la dépréciation
des machines et équipements
i par unité de produit j ;
Soit Eij la dépréciation
des matériaux
des locaux utilises par unit6 de j ;
de construction
Soit aij la charge salariale versée à i pour la production
d’une unité de j ;
Soit & ij la quantite des biens et services non échangés
i utilisés pour produire une unite de j ;
Soit flij la charge fiscale et sociale i, supportée
C) Sensibilité
du TPE aux taxes à la consommation
139. Une taxe à la consommation
productrice,
dans la production
et à la production
sur les biens finaux n’affecte
car elle payée par les consommateurs
Une taxe à la consommation
d’une unite de j .
par le TEP de l’industrie
;
sur les inputs diminue
le TEPj des industries
utilisatrices,
car elle renchérit leurs intrants ;
Une taxe à la production
car elle est payée par celles-ci
Pour prendre
considérer
0)
celui des industries
PEe
. . t allocation
productrices,
mais
formules
et la consommation
précédentes
sur le TEPj, il faut
sont les résultantes
nettes
et taxes.
des ressources
En ordonnant
nomie. on oeut connaître
les différents
taux de protection
le sens du déplacement
des ressources
de celle-ci.
des activités à TEPj les plus faibles vers les plus élevés.
TEPj intermédiaires,
le sens du déplacement
des ressources
entre elles. La P.F. réalise donc une allocatron des ressources
..,
,
des actrv rtes dune
effective
de facon privilégiée
E) Difficultés
productrices,
utilisatrices.
que tant les tj que les ti des différentes
140.
,
des intrants diminue le TEPj des industries
en compte les effets des taxes à la production
des tarifs, subventions
le TEPj des industries
;
Une taxe à la production
n’affecte pas directement
des biens finaux diminue
Ces dernières
vont
Pour les industries
à
dépend
des élasticités de substitution
,# I.
,
en deho rs de I eaurlrbre aenéraJ. (3%
d’application
141. La protection
effective
est particulièrement
coûteuse
qualité. Cela en freine l’utilisation comme outil pour la politique économique
3) Coefficient
de protection
A) Définition
et hvpothèses
véritable
142. A la différence
en données
statistiques
de
(40).
(P.V.)
de la protection
effective (P.E.), la protection
niveau d’un secteur dans le cas où un pays pratique des politiques de substitution
véritable
se définit au
à l’importation
39 C’err porqwoi IB prorecrion e/fecrh*e est éfrcdiée par rapport R ce cadre de ré/Érence.
40 Les Ieclertrs inréress& pnr les probléwes d’npp!icnrion
de In P.E. pewven[ conracrer /es co-wfews
DEM et A. SOGODOGO qui ont “frmnilk”
sur In P. E. dons le contesle des pays n/ricnins.
et de
de cerre section, 1.
65
promotion
à l’exportation.
prp&c&urs
.
des btm
.
.
Ftle s’apprecre mfonctron
du
Elle s’exprime en termes
.
à cewqut ne font pas l t-objet d Ik.haoge.
.
on. subventron)ortee
oar Ce&&s
des m
.
oroducjeurs
vers les am
et consommateurs.
Par ce transfert, la protection brute d’un secteur devient veritable soit
. .
a celles des autres secteurs . Elfe peut atns~ se tradulce par une &#,protecm
est relativisee
ce peut
&re
un flemt
des
ressources
attirees
Dar le secteur
. Tout comme la P.E., la P.V. vehicule
allocation
des ressources
en dehors du cadre de I’equilibre general.
m
I’idee d’une
Elle doit donc être etudiee par
rapport à ce cadre de reference.
Les hypothèses
rêel
1!Un
. . . ..
car lac
sont :
..
I
de ce pays est 16q~al.
..
(cf. t-f?) est en AqWbre
.
s de ses
L
anses dememee
lerevenu
dontles-defacteurs
. .
Fn celut-a. l&b.&nce
et. en consequwce.
Ce deru
subsUable
la fois dans la Production et la consommation
.
..
I
Y= des
non ~ckms@s m.uW
Mulllbre
determines
domestiques
par le marche.
En consequence,
le cwt&e
.
, car ils sont flexibles.
le lieu des points d’equilibre
des biens domestiques
(ordonnee
Ils sont, en outre,
du marche
est une courbe à pente negative dans un plan dont les coordonnees
des biens echanges vis-à-vis
des Uns
.
et ImDortables.
.
à I8un -moins
des brtw
.
des biens ~chânsas vis - à -
tens ( 2 biens echvles
dit dome-
commerciale
des biens
sont les prix relatifs
prix relatif des imports ; abcisse prix
relatif des exports) ;
est dominant t les prix relatifs initiaux sont unitaires.
3) Le libre-Achw
par l’imposition
exportations.
d’un tarif
Sa consequence
uniforme
sur les importations,ou
La protection
une subvention
est de modifier les prix relatifs d’equilibre
uniforme
des biens echanges
vis des biens domestiques.
(1) taxation
des importations
143. La formule du taux de protection veritable est :
t"
PM
= () (----)
PH
t-d
L --l+d
se traduit
(37)
sur les
vis-à-
66
dans laquelle :
t* : tarif véritable
t : tarif nominal
;
B I’importatlon;
d : accroissement
des prix des biens non échangeables
PM : prix #I l’importation;
PH : prix des biens non échangeables
n : symbole
;
de variation.
Lorsque les biens importes sont vendus plus chers du fait du tarif douanier,
interieurs
peuvent
l’importation
s’accroître,
ce qui soutient financierement.
(but vise). A l’oppose les industries exportatrices
celui de change reel negatif par rapport à celles qui produisent
à l’importation.
normalement
En com&quence,
leur
attirees vers l’exportation
(Il) Subvention
protection
les prix de leurs substituts
l’offre des industries
sont penalis6es
de substitution
à
par un effet analogue
à
pour le marche interieur des substituts
veritable
se reduit
et, ainsi,
les ressources
(soit à I’equilibre general).
& l’exportation
144. La formule du taux de subvention
veritable est :
s-d
----l+d
PH
(38)
dans laquelle :
s* : taux de subvention
véritable
;
: taux de subvention
nominale
;
S
PX : prlx & l’exportation.
Dans ce cas, le secteur
deprotection,
exportateur
est stimule,
les importations
de marne que les secteurs interieurs produisant
Exemple : Impact d’une
augmentation
-. -..- - ._..-----m.
I.
--.
relativement
de 45 % _._--.~__~.-
__-- .....___
+45%
0 .,
OPM
npx.
f-35%
0
0
CIPH
Glissement
+45%
0
+30%
1
0.66 (=30/45)
1’
0%
0
3s 9%
S=
-31%
0%
-23% (=100/130)
.
une
leurs substituts.
du tarif nominal des importations
.----_-
i45%
supportent
11.5% (=135/130)
_~
67
145. Dans l’exemple
transferee
negativement
vers w
vers
producteurs
interieurs
les
urs dans
glissement)
interieurs
Le parametre
et achanges
quatre situations
de
ce damier
des prix interieurs,
l’importation.
qui precede,
la charge initialement payee par les importations est
ont une pro-n . ver&&le re&& ’ et positivement
biens
non
câs . Dans
echanges,
ce contexte,
soit de leurs elasticites
de glissement
soit
tout
aussi
ment
depend
sur
de l’accroissement
(offre at demande)
par rapport
est, en fait, un index de substituabilite
dans la production
et la demande
de l’Économie.
1~
(=
aux prix à
entre les biens
On peut ainsi distinguer
:
.
(i) Biens do-es
et importes at
des subst&& parfaits. à I IogDose , pour les m
.
. Dans ce cas, l’imposition d’un tarif sur les importations ne modifie pas les prix relatifs
s
de celles-ci
vis-a-vis
des prix des biens domestiques,
façon. Par contre, le prix relatif des exportations
(ii) z
importations-biens
d’un tarif
sur les importations,
domestiques
des biens domestiques
Bimriortations.
s’accroissent
des biens domestiques
.
.
flechit ;
* . Les premiers s’accroissent
mais d’une
ampleur
reduite.
en
Les prix relatifs
vis-à-vis
.
a l’oagose des oremlers
et exportes -les.
des importations
(iv) v
et exoortes
vis-à-vis
des biens domestiques
(tarif) ou de subvention
des exportations
sont imDarfaitement
varient en cas de taxation des importations
ou de subvention
de ment
!LIS des PW des blenséchanaés.
sttques (H2). A titre d’exemple,
plus cheres, la demande
pour leurs substituts
relative se reduit. II y a donc exces de demande
compte tenu des prix relatifs des importations
les prix domestiques
reallocation
des ressources).
importations
et les biens domestiques
doivent s’accroître
depend
quand
d6tfu.t
les importations
s’accroit
sont
alors que l’offre y
en equilibre
(hypothese
2)
des biens domestiques.
I’equilibre de ce marche (=
de la substituabilite
à la fois dans l’offre et la demande
vis - à -
des orix domesüques
. ..
de cmxdabf
vis-à-vis
pour restaurer
qui precede peut être formalise
;
des exportations.
sur ce marche initialement
Cet accroissement
147. Le raisonnement
domestiques
et des exportations
sont inchanges
. Les prix relatifs des
,
depend du comportement
.
.
.
dans un contexte
moVe
146. Le parametre
En consequence,
de la m8me
à l’oppose des prix relatifs des exportations
Les prix relatifs des exportations
en cas de rencherissement
rendues
s’accroissent
;
.
(iii) F
exportations
vis-à-vis
des SF
cas d’imposition
car ces derniers
nationales.
comme suit :
existant
entre
les
__L
_.
1..,-
68
(i) Une augmentation
est necessaire
proportionnelle
de PH (biens domestiques)
par une taxe t à l’importation
pour restaurer I’equilibre sur le marche du bien H . Sur celui-ci,
H et DH la demande
en bien H (le symbole
soit SH l’offre du bien
n designe l’accroissement).
(ii) L’equilibre sur le marche de H impose que :
s A
S& = h
G-i =h
hS
et
hD
s A
x
P+h
x
P
M
D
A
DA
x
P+h
x
M
s A
H
P
H
(39)
DA
P
M
+h
H
P
H
des offres et des demandes
compensees
en bien
pour les prix Px (export) , PM (import) et PH (biens domestiques).
La condition d’homogeneite
=
des elasticites entraîne que :
D
hi
S
hi
M
sont les Alasticites-prix
respectivement
Ci
+h
Ci
=
0
(40)
de (39) et (40) il vient que :
P/H
=
W
p/M
+
(l-w)
l$
(41)
soit encore :
P/\H = Wt + (l-w)
s
(42)
avec :
D
S
h -h
M
M
----------w=
S
D
h -h
H
H
(43)
H ,
69
.
A partir de la relation (4t), PLI voit donc que IIeffet de la taxe t sur PH dépend du facteur w qut
. .
t les reWiQ@j de sub.stUton ou de vtre
H et les biens M et X .Cidem pr 2.)
148. Le parametre
w ou glissement
indice de mesure du degre de modification
C’est une moyenne
ponderee
production et de la demande.
des prix relatifs qui interviendra
du degre de substitution
=
p
.
joue le role d’un
par suite de la protection.
entre les biens H et M du point de vue de la
La relation (43) peut s’ecrire :
D
S
w
de la charge de la protection,
h
h
M
---S
h
H
M
----
+
(1-P)
(44)
D
h
H
où /3 est la fraction de la valeur absolue des elasticites-prix
calculees pour l’offre. On doit avoir 0 4 /3
$1.
(45)
sont les indices de substituabilite
de l’offre et de la demande.
croisees (de H avec X et M respectivement),
directes, la contrainte d’homogeneite
Si l’on suppose
que les elasticites-prix
sont en valeur absolue inferieures
aux Qlasticites-prix
devient : 0 < US 6 1 et 04 aD s 1 .
C) Dérivationdu paramétrede gllssement(w)
149. Si PM croît, alors PM/PX va augmenter
PM impose aux exportateurs
dependra
et l’importance
PH
0 (--me)
px
I’equation
=
que la taxe sur
de la hausse de PH.
Plus 12 (PH/PX) sera grand et plus la charge relative supportee
En arrangeant
du prejudice
par les exportations
sera grande.
(41), il vient :
PM
w . n (----)
px
(46)
.
. .
70
Ogwgl
) w est l’indice de transfert ou de substituabilite
w Qtant non negatif et compris entre
imparfaits.
Alternativement,
H ne va pas chuter quand PM
sera moins importante
S’ils sont des substituts
tarif impose sur les importations
en (43).
0 et 1 , le prix du bien
s’accroît du fait du tarif et son augmentation
ainsi des substituts
calcul&
correspond
que celle du prix PM : H et M sont
parfaits, l’augmentation
de PH/PX du fait du
à celle de PM/PX, ce qui impose que w soit egal a 1.
w tendra vers 0 si H et X sont des substituts
parfaits (soit que H et M ne le soient
pas), C’est donc la valeur de w qui donne directement
des importations
sur les exportateurs.
esera rW
sur le secteur expodateur.
150. Sur le plan pratique,
PH
Log (----)
=
l’incidence du transfert de charge de protection
.
Plus w est grand et plus le a- .
de la m
PM
(----)
+ u
suivante :
O<bdl
(47)
px
px
dans laquelle
est ainsi deprotege.
w se mesure par la regression
b log
a +
Celui-ci
. Lorsque la substituabilite
b est le a-
zero à l’oppose.
Plus
b
s’accroît
et plus le transfert
sont kres
est forte,
est “lourd”
b tend vers l’unit6 ;
en termes
d’exportations.
En
et olus les exoa
s masures du FJ!dJJ . Ce type de regression
peut être utilise pour mesurer les effets de
. .
la protection non tarifaire lorsqu’un pays a aboli toute protection tarifaire. Pans le cas ou II y a deux
.
es de mn.
b resume les effets de celles-a pour les exportateurs . Par suite de l’estimation
de I’equation en dehors de I’equilibre general, des modifications
visant à inclure le revenu (PW
balance exterieure
(BAL) reels doivent être opérees. Pratiquement,
Ri
Log (----)
=
PM
(----)
a + b log
px
disponibles
l’importation
operait comme
indiquent
+ c BAL + d REV + u
(48)
une
qu’avant
1980, dans les PVD, 53 à 95 % de la protection
taxation
à l’exportation
des PVO, le parametre
l’agriculture
on testera donc :
px
Les etudes
exterieure
et la
soit les exportations
l’industrie : parametre
b
indique
traditionnelles
(41).
Compte
la discrimination
tenu de la specialisation
qui defavorise
en termes d’allocation
à
des ressources,
biaise toutefois par suite de l’utilisation de la regression
principalement
à l’oppose de
non corrigee
(equation
47) par la plupart des auteurs.
D) Spécificité
des PVD en termes de relatlons
151. A I’evidence,
exportations
par une subvention
de substitution
on peut compenser
de ces demieres.
41 Pour des rku1tat.s sur les pays aji?cains
paragraphes 8 et 9).
spkcijïquement
les effets d’une taxation des importations
Le degre de compensation
se re/érer
au mtfmoire
dependra
de I.DEM
sur les
des taux de
et ASOGODOGO
(cf:
ee.
71
taxation et de subvention
ainsi que des relations de substitution
ceux qui le sont (M et X). Dans ce contexte,
locaux et exportations
modernes
le glissement
exportations
que modernes.
l’intermédiaire
d’une
sensiblement
s’il existe des possibilités
de substitution
des PVD, cela n’est pas le cas des exportations
ces pays. En conséquence,
traditionnelles
entre les biens non échangés
substituabilité
de la protection
Donc, la politique
croissante
l’allocation des ressources
à l’importation
des
locaux
en défaveur des exportations
traditionnelles.
substituant
également
du fait de la désincitation
Certains auteurs font remarquer
aux importations.
conduirait non seulement
secteur informel,
de
aux
importations
traditionnelles,
par
biaisera
soit celles dont
d’industries
locales,
à investir dans les exportations
que le secteur informel des PVD produit des biens se
Dans ce contexte,
à réduire relativement
à un coût alors croissant
traditionnelles
à l’importation
dépend la croissance. Ainsi, s’il y a gains de croissance de par le développement
il y a pertes potentielles
entre biens
pesera plus lourd sur les
de protection
produits
(H) et
toute
politique
de protection
celle des exportations
pour les Finances
des importations
mais, en outre, à renforcer le
publiques
et la politique de change
lorsque la parité officielle est “contestée”.
4) Indicateur
de protection
totale
152. On dit qu’une activité économique
protection
combiné avec celui d’un ajustement
approprié
croître sa valeur ajoutée unitaire. La variation
seulement
de la protection
est totalement
(=Spécifique)
consécutive
protéaée,
si l’effet net de la
du taux de change global fait
de la valeur ajoutée unitaire dépend
par rapport aux biens non-échangeables,
non
mais aussi de celle par rapport
aux autres biens échangeables.
A) Hypothèses
153. Les hypothèses
véritable,
auxquelles
échangeable
à celles de la protection
n’est intrant d’aucun bien
(X ou M) et n’a pour intrant aucun de ces biens. Alors si le prix du bien non échangeable
les ressources
un T.P.E.
et quitter
positif
consommation
productives
celles ayant
fera le mouvement
de plein emploi),
déséquilibres
sont identiques
on ajoute celle-ci ; le bien H (bien non échangeable)
(PH) est constant,
niveau
du modèle économique
vont se déplacer du secteur H, vers les activités ayant
un T.P.E.
inverse à la production.
l’équilibre
sur les marchés
(interne et externe). Un ajustement
(on peut aussi utiliser le mouvement
négatif
pour aller vers H. Similairement,
la
Comme le revenu est constant (égal à son
H et (X,M) sera modifié,
du change devient donc nécessaire
des prix pour résorber les déficits, lorsque ceux-ci
Soit e = PH/PXM où PXM est un indice de prix pour les deux biens échangeables
entraînant
des
pour les rétablir
sont flexibles).
X et M. Si, par
exemple,
on part d’une situation où il y a surplus de la balance des paiements,
demande
sur le marché de H, pour rétablir les équilibres (interne et externe), il faut que e s’apprkie,
ce qui est équivalent à une subvention sur les importations
B) Détermination
(taxe négative).
du taux de P.E. net
154. On définit le taux de protection effective net (TPEnet) comme :
TPEnetj = TPEj - (6e)
(49)
avec un ex&s
de
72
Où
TPEj : taux de protection
effective de j ;
e
: taux de change
68
: variation du taux de change.
Si TPEnet
;
est positif, alors I’activite
l’oppose si TPEnet
d’une entreprise
son TPEnetj),
(relativement
j
est protegee
aux biens non echangeables,
est negatif. Ainsi, selon la logique de la protection
j depend
mais
non seulement
aussi de ses degres
de substitution
avec
a H) et donc de la position de TPEnetj dans Mchelle
activites concurrentes.
Cette protection,
en effet, tous les problemes
veritable,
de son degre de substitution
merite donc son nom par rapport à la protection
y rencontre,
relativement
veritable,
quoiqu’etant
relativement
les autres
totale
à H (donc de
biens
des TEPnet.
echangeables
La protection
totale
car elle prend en compte la protection
des plus interessantes,
statistiques
la protection
de la protection
à
des
est difficile à calculer. On
effective
(42) en plus de ceux
du (de) :
(i) calcul &n
indice de prix pour tous les biens echangeables
(ii) la determination
d’un taux de change d’equilibre
(problemes
(particulierement
de ponderation)
;
dans les cas des PVD où existe
un marche noir des devises . ..) ;
(iii) l’ajustement
du taux de change (ii) selon le but vise.
En outre, la determination
echangeables
de
H
selon I’hypothese
utilisent des biens non Qchangeables
42 Les lecteurs inthxsts
DEM et A. SOGODOGO
par lesprobltbnes
qui ont “travaillé”
ajoutee
est difficile car beaucoup
de biens
comme intrants et vice versa.
d’application de la P.E. peuvent wntocter les CO-auteurs
sur la P. E. dans le conterte des pays aj-icains.
de cette section, I.
CONCLUSIONS
Llbre-échange
155. Du survol des theories visant à expliquer
la structure des echanges
exterieurs
d’un
pays, il ressort qu’ (que) :
1, Aucune d’entre elles ne saurait constituer une explication m
2. Le modele
descriptive
des avantages
comparatifs
souffre
de graves
du cadre reel ainsi que dans son operationalite.
direction du commerce
favorisant
qui s’impose
statistiques
depuis
et &conom&iques
quelques
qu’il indique la
echangees
;
sont w,
c’est-
de la theorie.
Enfin, ils
;
annees,
un H-O Alargi, incluant des variables empruntees
l’analyse gravitationnelle
comparatifs
donnee par le modele plut& que de ualidation
donnent lieu à de serieux problemes
exactement
dans sa capacite
d’un pays, mais ne permet pas d’en expliquer les quantites
l’explication
4. L’orientation,
deficiences
En outre, il faut souligner
3. Les tests auxquels donne lieu le modele des avantages
à-dire
de cette structure ;
favorise
Heckscher-Ohlin
à d’autres approches,
ou plus
la technologie,
par exemple, dans la liste des dotations en facteurs de production.
Protection
156. Contrairement
à ce qui est souvent avance, la protection
regulation à la marge du libre-echange.
manier en respectant
des politiques
significativement
protection
des exigences
economiques
L’un et l’autre ont leurs dynamiques
de coherence
poursuivies.
compte du “statut” des activites concurrentes
de coherence,
politique
on peut donc proteger
relativement
d’accroissement.
soit protegeant
liberale,
En conclusion,
La protection
veritable
et la protection
totale
economiques
poursuivies
de celles que l’on veut proteger.
réellement
les activites, les secteurs
nominalement
il existe vraisemblablement
illustrent
via la
en minimisant
Dans un tel contexte
d’une Économie
les taux,
a l’oppose
via une
en cas
une structure optimale des taux par pays,
les coûts, soit le transfert des charges y relatives.
Cette structure varie dans le temps en fonction de la modification
ses resultats.
aux buts et logiques
à I’export, mais pas les deux), la seconde par la prise en
soit en reduisant
le plus completement
propres, qu’il convient de
y relatives et conformement
cela : la Premiere en termes de dualite de politiques
(substitut à I’import ou promotion
n’est pas un systeme de
de l’allocation des ressources
et de
74
Par son intermediaire,
optimalise
tendanciellement
son allocation
contexte,
on pourrait definir le libre-echange
des ressources
le Protectionnisme
protectionnisme
seraient-ils
sa structure
tarifaire,
compte
comme un regime sous lequel chaque pays
tenu des modifications
at de l’acceptation
par sa population
serait une structure
non optimale
definis relativement
des resultats
de long terme de
y relatifs.
Dans ce
des taux. Ainsi, libre-echange
à chaque Économie et non plus à certaines
elles qui, le plus souvent, ne doivent ce ‘statut” qu’à des circonstances
du moment.
et
d’entre
._ ._
75
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F. ENSEIGNE
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