LES ASPECTS THEORIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE LA PROTECTION 1 1 IE-PAU- DIAL - 14, bd. Sahf-Marlin 7Sofo PARIS - Tel. (1) 42 08 33 88 - Fax (1) 42 08 8 160 . TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 5 Equipe de redaction 7 CHAPITRE I : LES THEORIES DU LIBRE-ECHANGE 1. La theorie des avantages comparatifs a de Ricardo (1772-l 823) a A) Le premier theoreme de Ricardo (1817) B) Le second theoreme de Ricardo (1815) 2. La defense du libre-echange a 11 selon les neo-classiques 13 A) Heckscher-Ohlin (1919 ; 1933) 1) Version quantitative (Ethier) 2) Version prix (Ethier) B) Samuelson (1943) 3. Critiques majeures de la theorie des avantages 13 14 15 16 comparatifs (Ricardo et Heckscher-Ohlin) A) Critiques generales 17 (i) Nombre de produits et de facteurs de production retenus (ii) Sensibilite des echanges aux contraintes (iii) Specialisation intersectorielle versus intra-industrielle (iv) “Absence de prise en consideration des dimensions des économies dont decoulent des rendements d’echelle et d’interdbpendance des coûts ; -des structures des marches ; -des differenciations par produit -Les six propositions de E.Helpmann (1980-W) (v) Existence de prix directeurs (vi) Absence de traitement de la similitude à l’exportation B) Critiques specifiques 4. Autres approches de Ricardo et d’Heckscher-Ohlin expliquant la structure des echanges A) Les echanges technologiques B) Autres approches 1) Analyse gravitationnelle 2) Linder (1961) 17 18 ia 18 19 24 25 25 (i) Ricardo : immobilite des facteurs de production . . me de 1a&&,lrvrte reJ&ive de R. Jw (1980) (ii) Heckscher-Ohlin I identite technologique entre pays produisant les mêmes biens .. I 8 modele d m et Soc&stron de trm des diffbces taçbnoio~ (iii) #eckscher-Ohlin : validite generale (i 983) Les résultatsd , C) Equivalence 17 et leurs diffusions 25 (1981) 26 28 29 internationaux internationales d’un pays 29 29 30 30 30 .. ., 3 CHAPITRE II : LA PROTECTION 1. Les arguments DANS LES ECHANGES COMMERCIAUX 31 du protectionnisme 32 A) La protection de defense sociale B) L’argument conjoncturel C) L’argument structurel (i) Protectionnisme dit nourrtcier ou Qducateur (ii) Apport de capitaux en provenance de l’etranger (iii) Argument de la balance commerciale (iv) Argument des recettes publiques (v) Protectionnisme de zone D) La prise en compte d’effets externes E) Arguments non Economiques F) Le protectionnisme comme politique de premier choix G) Une autres vision du protectionnisme 32 33 34 34 35 35 36 36 37 37 37 39 2. Les formes du protectionnisme (i) Barrieres tarifaires (B.T.) (ii) Barrieres non tarifaires (B.N.T.) 39 40 40 3. Les resultats theoriques 42 A) Stolper-Samuelson (1941) B) Rybczynski (1955) C) Svensson (1983) D) Le theoreme du tarif optimal (i) Taxation des importations (ii) Taxation des exportations 42 45 46 48 48 49 CHAPITRE III : VERIFICATION INTERNATIONAL EMPIRIQUE DES THEOREMES DU COMMERCE 50 1) La theorie des avantages comparatifs : considérations générales 50 2) La loi de Ricardo 3) Le theoreme 50 d’Heckscher-Ohlin 51 (version quantitative) A) Echanges globaux B) Commerce produit par produit (i) Mesure de I’intensite des facteurs (ii) Definition et echelle de la variable representant le commerce exterieur (iii) Heteroscedasticite des residus (iv) Equation en coupe transversale par pays versus en coupe geographique par produit 51 51 52 52 52 52 d’Elpman 53 5) Influence de la technologie 53 6) Linder 53 4) Les propositions 7) M&ode de G. Saxonhouse 8) Methode de Krueger 53 56 ,- _ 4 CHAPITRE IV : MESURES RELATIVES 1. Coefficient de la Protection A LA PROTECTION A) B) C) D) E) 58 dynamique 59 Effective (T.P.E.) Definition et hypotheses Calcul Sensibilite du TPE aux taxes à la consommation P.E. et Allocation des Ressources Difficultes d’application 3. Coefficient de protection veritable 59 et à la production (P.V.) A) Definition et hypotheses B) Calcul (i) Taxation des importations (ii) Subvention des exportations C) Derivation du parametre de glissement (w) D) Specificite des PVD en termes de relations de substitution 4. Indicateur de protection totale (P.i.) A) Hypotheses B) Determination 59 60 64 64 64 64 64 65 65 66 69 70 71 71 71 73 CONCLUSION REFERENCES du taux de P.E. net 58 58 Nominale (C.P.N.) A) Calcul B) Correction du CPN en perspective 2. Taux de Protection DES ECHANGES BIBUOGRAPHIQUES 75 5 INTRODUCTION . 1. A l’oppose des theories de detd’interêt dans le cadre de la politique developpement . d’ajustement par les grands bailleurs de chânge 8 qui ont trouve un regain structure& de fonds mondiaux, recommande0 celles qui expliquent (nature des produits exportes et importes, echanges industriels , . ..) paraissent Ceci s’explique, economiques occuper I’arriere-scene notamment, par une la structure intersectoriels en la regulation de prix, ces derniers automatique etant consideres des versus intra- de ce grand theâtre qu’est le commerce croyance au depart de mouvements aux pays en voie de mondial. des systemes comme des forces Economique des pays, naturelles siegeant hors marche et injectees dans celui-ci par une main invisible. 2. Une telle croyance toutes zones confondues, deregulation depuis et la (re)privatisation. à un developpement soutenu pensee de Qconomique comportements a particulierement le premier des modeles contingences Elle a eu comme consequences telles les general et, ainsi, à une evacuation structures. du marche, Dans les modeles les theories du commerce En effet, lorsqu’il est recommande ce I’identit6 des technologies par un différentiel biens dont la production La liberalisation de coût-prix Utilis$es cadre favorable utilise intensivement vis-à-vis le (les) facteur(s) de la d’analyse des de taux de change se sont international fortement pour produire la on a alors assiste sont reparties à la aux pays en voie de de modifier leurs taux de change, < * d IHBçhsCber-Ohl in, laquelle etablit que sous des hypotheses la ver- et, notamment, caracterise d’equilibre sur base des prix revelateurs de leur place legitime. developpement petrolier. la politique Au niveau des outils utilises par les economistes, affirmés. Mais ainsi, aussi, indirectement, conquête choc marque les biens, specifiques chaque de ses concurrents, abondant(s) CO- pays identifiant se les dans le pays considere. des Qchanges conduit, dans ce cas, les pays à se specialiser dans la production de ces biens. 3. La theorie du commerce compte des developpements international caracterisant s’affirme les echanges aussi une seconde mondiaux, fois, si l’on tient soit tout particulierement de la mobilite des facteurs de production. Dans ce cas, l’analyse de Jones (1 implique que la . . . . . . 8’ If sort remplacée par celle de I’at@&&L&We. par Ilntermedralre . . . I la recherche r& loc&&.ons presentant les a&& les tn&feurs sur les marches . . . . . . . e en Avrdwce. II ne swI * de Ve pour em pour 6w. Toutes les contraintes puisqu’il faut non seulement de financement arriver à accumuler, de l’accumulation paraissent mais encore de façon attractive. ainsi renforcees, 6 4. La theorie echanges (1983) conjoints indiquent du commerce international de biens at de facteurs. egalement via I’effectivite Dans ce cadre, les travaux theoriques sont des substituts des de Svensson en dot- . que les relations antre r-Ohlrn* .. verwtrve) les Qchanaes de hie0.s et les differences . . . 8 .’ saffarbllssent. tout deo-t des relations . entre brgas et facw. C’est, par exemple, parce que ceux-ci u de CO- qu’un pays riche en facteurs les exportera moins intensifs en ces facteurs abondants. comportement s’affirme des pays du Maghreb, directement et exportera Dans ce cadre, on peut donc completement de la Turquie, d’Afrique noire, exportant des biens rationaliser le leurs main-d’oeuvres vers l’Europe et tentant d’exporter des biens moins intensifs en le facteur travail. A l’analogue pour les relations entre le Mexique et les U.S.A. 5. Et.enfin. . de certarnes d’jj.&man . rbductlon zones se developpent. strm d Iautres d Ientre elles . Les propositions sont significatives en ce domaine, ales . sectobgls et rntra-me I de la dmarslon. test le ccmrwce Intra-lndustnelti interindustriel. CO- les dynam&ues Dans ce cadre, ce sont les Ecarts entre les coefficients à la Mâcshall-l libre-echange enw, effwtifs repond analytiquement . A.. II as c 8est un-a.ulm soit s’ils sont exportateurs . . au-delà de la discuszjgn sur les r%@.~&& . .a qur dort etre 0uvert.i est de savoir . des ~charxw =d.neurs dw--awi . La note proposee y de la amure ‘ par un survol des theories du commerce que de celui de la protection l’allocation des ressources productives ete l’objet d’un enseignement d’actualite puisque international, tant le premier à I’ENSAE (chapitre qui sont les negociations Ill excepte), apporte du G.A.T.T. et les processus Relativement elements permettant elle est un QU.GIde d6veloDDementiefaut methodes à appliquer theorique, pour tester les differents Elle a donc une logique alliant investigation point de vue de la politique economique. la note proposee theorémes theorique influencent Ainsi, cette note, qui a un eclairage sur des d’ajustement structure1 aux P.A.S., cette note degage des .. VIII~~ de comprendre que la Protection de olusm . . t s sur le twkmonde n Iest pas à la -on de reference 7. Par delà son survol tant du point de vue du que la seconde et donc la nature des biens echanges. (P.A.S.) dans les pays en voie de developpement. Plus fondent. de capital qui nets de ceux-ci. . 6. Fn co.@&ww. les d~Wminmts des - saccrwsent I par tete avec une - I à l’oppose de son les positions nettes des pays en termes de biens manufactures, nets ou importateurs problemes . Inte-e 21 IIoppose (1980-198lJ homologue definissent du commerce appelee libre-echânge, de façm indique adhuate aussi quelles de la theorie du commerce et methodologie d’applications et en sont les international. significatives du . .I 7 Equlpe de rbdactlon 8. La presente note a ben&icie de collaborations exterieures aidant à la redaction du chapitre IV, à savoir : F. TALENG mathematiques : Ingenieur-Statisticien-Economiste A. SOGODOGO de troisieme cycle en ; : Section de la Protection : Ingenieur-Statisticien-Economiste e&ctjye ; : Section de la Protection v&&&& et de à certains pays tot&. Les deux derniers auteurs ont, en outre, appJq& les theories Africains, ce qui a permis de clarifier les concepts et methodes auteurs, quelles qu’aient et6 leurs collaborations, 9. Les resultats de l’application vraisemblablement l’objet d’une publication memoire redige ENSAE d’application Docteur de la decision : Section de la Prote- /. DEM : Ingenieur-Statisticien-Economiste la Protection ; pratique de la Protection. de mesure analyses. Que tous les co- soient remercies pour leurs aides. des theories de la Protection à l’Afrique ulterieure de DIAL. Mais d’abord, ils apparaîtront par 1. DEM et A. SOGODOGO. sont ainsi invites à prendre de la Protection contact Les lecteurs avec ces auteurs interessk feront dans un par ce type pour toute discussion sur la 1 .-. , ..” “< .__. 8 S DUJJBRE-FCHA&E 1.1 A THEORLEJIES AVANTAGES COMPARATIFS 10. En matiere de commerce deux theoremes. Le premier, enonce OF RICARD0 international, (1777-18231 la Pens&e de Ricardo peut être resumee dans “Principles of Political Economy and Taxation” justifie le libre-echange en termes de mes de . . . . les ec&ngfstes. sort arnsr de dr$velooDement . Le second, presente anterieurement pour un abandon colonies des tarifs douaniers (l), &&V&YJ l’etat stationnaire werise s’exprime au 20eme Emmanuel, S. Amin d’antagonismes centre sur la dynamique siecle soit au depart et leurs disciplines entre celles-ci, des echanges du concept contestant d’echange jn.&tl 11, Les hypotheses une argumentation relative. J a valeurabsolue commerciaux de la production doit renoncer les Nations latine), internationaux, En consequence, specialisee, le rapport (biens rares fronw . ou candidats aux mobilite au sein des activites d’une economre* .9 des touts dopportum entre I ceux-ci son offre exterieure, quel que soit le niveau d’echange soit : uni- un pays qui specialise comparatifs. (A. en un seul facteur (de production) du facteur travajJ&-tdans le w 4. Qm&me auxquelles entre lequel Ces biens sont !%p&& en w absu et non en celle d’echange 8 I c est - à - dire à la m de travail correspond à celle d we. 3. -6 echanges exclusivement, ou marxiste (E. Mandel, par exemple). 2. [Wlesbiensrebroductibles exclus, en consequence). . Dans ce en Amenque y relatives sont les suivantes des ressources et ses le libre-echange, commerciaux ; les neo-institutionnalistes en reprenant 1. kgt?&@on 8. le travafl* ., (1815), plaide oar un taux de orofit dernier cas, l’analyse de Ricardo jette les bases d’un mouvement encore le developpement (1817), dans le cadre des relations du moment entre l’Angleterre à repgusser par Btant les quantites conformement de production les biens prevalant avant atteint l’ouverture de biens aux avantages par une Économie des frontieres est 1 II s’agissait d’un plaidoyer en faveur de 1‘abolition des “Com Laws”prot&eant l’agriculture britannique des blkr importés: cf: Ricardo “Essayson the Influence of the Low Price of Corn on the Profit of Stock”, London, 1815. .- 9 maintenu. En termes plus “modernes”, de orockUct- .8 cette hypothese s’exprime . 5. yariabilite des technoloaies.aouts.es * Ioeuvre drspwt&* . , erne taille-d 6. Nombre Ricardo se represente d’echangistes par pavs.der des çaûts en ce qui (pays) egal à celui des biens, soit 2. Le modele alors par la symbolique 12. t e raisonnement par la constance (2x2), soit m de Ricardo de . . * . se sy[ . e et c&tt decoulent . .. 7s* duc.tton des avanlaw $&tith, pour le developpement s absolus sur d’evs&.@ls au SQIJI de c&tgue laquelle seules survivent (= cm cara&usent la A . I de celle-ci. alors qu&&rMnddemaode et les sfrxentur c& , . . 8 cms ne rern6t . . . .. c-x technlaues LUIS&IS . A la difference d’Adam pas en CâIlsBIâLQI qui plaidait . des echanges partenaires, économ& toutefois, commerciaux internationaux Ricardo insiste sur l’avantage En decoule à long terme, en termes de çaûts une vision d’economies les economies au depart spfk&&&, dans les plus competitives, Ricardo rejoignant ainsi A. Smith. 13. L’exemple Portugal et l’Angleterre, bien connu de Ricardo au depart d’hypotheses . . au Portugal, a pour cadre les echanges potentiels entre le sur la valeur d’usage du vin et du tissu, à savoir : il faut 80 h de travail pour produire un tonneau de vin et 90 h pour une mesure de tissu ; alors qu’ ,. en Angleterre, ces donnees sont respectivement Dans ce cadre, le Portugal a inter& à exporter vers l’Angleterre le plus bas (80/90), soit le vin, tandis que l’Angleterre (100/12O).Ces specialisant deux pays beneficieront exterieurement reste en autarcie tonneaux son produit au coût comparatif livrera, sur le marche en effet de rapports d’echanges portugais, (120/100 contre 80/90 mesures de tissu) et l’Angleterre egalement, de vin (90/80 contre 1 00/120). J.es possjMB% de c~h.ok des consomm&eurs . . . oar des &&~I@X ex&.wurs ~U%&S&& selon celles-ci precedent, apparaît (Portugal : vin ; Angleterre une specialisation interne sas tissus plus favorables. sur le vin, le Portugal reçoit plus de tissus que s’il n’echange 14. Dans l’exemple differente de 120 h et 100 h . exterieure En se pas, soit mais en des deuxp&!zt des economies : tissu), ce qui n’est pas le cas en pratique, c’est 10 alors, notamment, la comparaison I eausetndechacune absolue des coûts entre les economies qui Qtablit &&hno&& I celles qui survivent à long terme. I les vojumes dechanaeses. 1 * d I&at ceuwoaout.r 15. Dans le modele de Ricardo. es. pm w t . On peut cependant En effet, si le Portugal n’obtenait il resterait en autarcie et si l’Angleterre tissus, elle n’echangerait : de mQme sue les m indiquer que ces derniers seront compris dans l’intervalle des coûts relatifs internes des Qchangistes. son vin en echangeant, der>endant pas au moins autant de tissu pour etait dans la même position pour ses pas non plus, toutes choses Btant toutefois par ailleurs egales. 16. L’immobilite des facteurs de production Ricardo. En effet, le Portugal y beneficie est une hypothese d’un avantage cruciale dans l’exemple de absolu sur l’Angleterre, coûts de production de vin at du tissu. Ainsi, si les facteurs de production pêys, beneficierait le Portugal d’une les activites délocalisation caracterise actuellement d’échange classiques, soit de A. Smith à J.S. Mill, vont circonvenir totale etaient mobiles entre & des productions. at de production. soit en termes de Delocalisation En fait, Ricardo, une telle situation en considerant qui comme les que les prix de marche des biens tendent à s’egaliser au niveau des coûts (salaires, profit, rente) des economies les plus competitives de façon absolue, trculent librement ces coûts etant les prix naturels (regime de libre-echange). Les contingences des biens w de la production en termes de prix de facteurs seront alors, ulterieurement precisees, par les neo-classiques, dont Samuelson I f. tout particulierement, par le theo&me de-ton des prix des facteurs . Dans un tel cadre, I’hypothese de Ricardo d’immobilite du facteur travail n’est donc pas gênante. 17. Dans le mocf&Je de Ricardo. ent chacun acheter recommande, en consequence, vin, à l’Angleterre tout-à-fait davar&ge une specialisation celle de tissu. Chypothese determinante . les Achanaes em bén6fir;ient . . . en se spe&ant na le Irbre-ecm exterieure m de constance aux m (2). Ricardo : au Portugal, la production des coûts marginaux de production de est dans ce cadre. Toutefois, si ces coûts sont conjointement croissants dans . . les deux pays, la loi de Ricardo reste valable. Un v se de-t le par&gQ . . 2. Dans le cadre d’echanges monetaires, Ricardo indique alors que des desequilibres modifications ceux-ci. persistant à long terme, ne peuvent de prix et de salaires, soit dans le cadre de changements A titre d’exemple, qui degrade exterieurs, la competitivite en cas de balance excedentaire, avoir lieu du fait de de parite, soit en dehors de les prix et les salaires haussent et reduit le solde positif. A long terme, les activites (3), ce concurrencees 2 Les vertus de la division du travail akns les C~hangesinternationaux remontent cfPlaton (La Republique) I 3 Ricardo seplace, dans ce cas, aàns le cadre de la thkorie quantitative de la monnaie basée sur la cùculation a!el’or. Si un pays A exporte plus vers le pays B qu’il n’importe de ce dernier, celui-ci devra lui envoyer de 1‘or pour apurer son déficit. En consequence,la circulation monetaire augmente en A, entraînant haussesdesprix et des salaires, 0 l’opposepour le pays B. Les prix ayant baisse en B, celui-ci peut 0 nouveau Trter vers A jusqu’au moment où Mquilibre exterieur se retablit. 11 disparaissent references âinsi, seules mondiales. subsistent les activites Dans ce contexte, competitives Ricardo presuppose dont prix et coûts deviennent que s’egalisent, des salaires, soit les valeurs d’usage sous un regime de libre-échange. des echanges remarquer egaux. Dans la realite, cela est loin de se produire. que -13s profit dans les economies une delocalisation connaissances contraintes developpees, de certaines techniques lentes mais persistantes en ceux-ci permettant et à acquerir. du travail entre zones d’echanges ils vont non seulement concurrentielle exemple, au lieu de continuer lesquels en termes de celles à bas salaires plus elevees (et meilleures de technologies (et possiblites au sein d’une Économie mondiaux. C’est ainsi que certains Ricardiens ils peuvent Pr&endre Une experience à une specialisation les vêtements et l’electronique. sont la position pays d’Asie, par à vendre des produits agricoles et des matieres premieres, à savoir : les plastiques, dragons asiatiques. des migrations modifier les coûts relatifs internes, mais également des pays dans les Echanges d’autres marches que les (l’Afrique vers la CEE ; le Mexique vers les USA, ...). 18. Dans un tel cadre, les changements determinants, et cela, d’autant Reciproquement, s’operent, le taux de utilisees. On assiste ainsi à dans les pays à bas salaires sont faciles à transferer fera, par exemple, . est I, du fait de de soutenir, voire d’accroître, fortes sur l’emploi) vers celles aux remunerations relatives d’embauche) Emmanuel quelles que soient les techniques activites à terme, les niveaux Un tel regime genere ainsi et en voie de develnppemaat l’inegalite des salaires, le differentiel les exterfeure, biens pour ont penetre Ces pays sont les cinq de même nature est en cours à 1’118Maurice. 19. La loi des avantages comparatifs de Ricardo a ete etendue au cas où le nombre de biens exc&de deux par differents auteurs, dont R. Jones (1961), J.Z. Drabicki et Takayama (1979). La conclusion majeure de leurs recherches est qu’elle est non validee dans ce cas. 811e second théors20. II apporte une repense à la question de I’etat stationnaire encore sans reinvestissement, posee et redoutee comporte deux secteurs, l’un agricole produisant mesure que s’etend la production avec des rendements rente s 11ssont, classiques. du b@ sous des rendements * . degre de fertilite des sols. La rente est consommee Le modele utilise decrolssants sur de moins bonnes terres, l’autre produisant constiants. Les agents Economiques 1. . . par les economistes ou de taux de profit nul, soit des m au fur et à de 1~x8, reçoivent : Celle-ci est differentielle en biens de luxe ; soit varie selon le 12 . . af&&.&s .. travail et la remun&ation . Celui-ci est I’ecart entre la productivite marginale du du salarie. Le profit est reinvesti. Cela d’autant plus que le taux de profit soit le rapport du profit au capital, assimile à un fonds de salaire, s’accroît. . rre de subsistance .. moeurs et les coutumes d’offre sur la demande note que, progressive eleve la demande le montant de ble face à une offre aux rendements moins fertiles (hypothese marginaliste) par suite de decroissants. de la population En consequence, au niveau du bl6 recolte sur les terres les qui, sans cela, resteraient en frîche @arete des bonnes, de bld, qui pourrait s’accroître reclamant par les le taux de profit se reduit. L’explication marginaux du ble s’éleve, Qtant determine Le revenu des producteurs terriens, total du profit augmente des prix de vente et de la rente du ble. L’accroissement le prix de revient marginal proprietaires quoique du capital dans les entreprises, repose sur les mouvements determine pays. En longue periode, le salaire baisse du fait d’un exces * toeuvre) . de main-d de travail -ce 21. Ricardo l’accumulation de chaque (soit une ration de ble) pour un S&J& dans ce contexte, une rente s’elevant avec l’utilisation est alors reduit par les des terres les moins fertiles ou soit, encore, avec le prix de vente marginal du ble. Dans le secteur qui produit du ble, le taux de profit (apres paiement marginale des rentes) baisse du fait de la divergence du salarie (par suite des rendements des biens de luxe, du fait du rencherissement des taux de profit sectoriels 22. Ricardo l’agriculture decroissants propose d’un État stationnaire, l’abandon des tarifs douaniers de ble, les consequences bld, -de la rente puisque des terres peu fertiles salariale. le taux de profit se redressera En consequence, spectre de Mat etant embauchee stationnaire. . Pour RmrWrce decroissant (abondance (rentable) de celui-ci Dans ce cadre, l’Angleterre etant mieux dotee en main-d’oeuvre en frîche, De même, apparaît la theorulite -de la masse repoussant le liberee de l’agriculture permettra, en de main-d’oeuvre) la theorie (abondance) rmrble du prix du dans les deux secteurs, plus de main-d’oeuvre 8. protegeant par le secteur de s’elever et de payer les importations on peut dejà voir apparaître elle se specialise sur un marche exigeant * 4 r-Ohllnent Laws) en etant une diminution * I8~MQD extérieur est don.mmdgm de corriger . . . le sedaurpour leeterre. celle-t3 se specrallsant comDaratif. R&u&. soit au taux de profit (Com seront alors laissees Dans ce cadre, la main-d’oeuvre à coût marginal biens de luxe, à la production de la terre), de même que dans celui sans reinvestissement. alors anglaise des importations entre la rente et la productivite des prix du ble et donc des salaires. II y a egalisation dans le cadre d’apparition sectoriel nul ou encore, en conséquence, d’evolution de ble. du taux de prof& a un ayab&g~ d’Heckscher-Ohlin qu’en superficies des cultivables puisque (rarete), que de terre. Binsi. on voit q,wJ~ . avec la IOI des avades echues d IF-e le taux 13 . . . VIS . - à-uis * dIYmarntenlrwdifférentiel leme etdelachue croissante dekum&A moins .. des revenus est donc dB na laon LES NEO-CL ASSIQU~ 23. Ils suivent possibilites additionnelles seul à prendre s’interrogent protection la voie tracee par Ricardo de defense de consommation, en consideration egalement du libre-échange tout en essayant d’etablir si l’argument pour expliquer la nature des flux commerciaux sur ce qui justifie la permanence des droits de douane en termes de de celui-ci est le internationaux. Ils et/ou des mesures de non tanfaire. Leurs reflexions en matiere de protection seront presentees au chapitre II. k? Heckscher-Ohb !1919.. 19331 24. La theorie est brievement est complétee Samuelson et diffusee dans les annees en deduisit les conditions s’avere parfaitement esquissee en 1919 dans un article d’Eli Heckscher trente par Bertil Ohlin, Aleve d’Heckscher mathematiques verifiee. Celles-ci sous lesquelles sont les suivantes ; elle (4). Paul la prediction d’Heckscher-Ohlin : . Le 1)Umbresd’écbaW= !PQSLdetUans et defadeursbaux 4 ~Q.M modele d’Heckscher-Ohlin se represente alors par la symbolique (2x2x2) ; 2) _Offres de facteurs (capital, travail) fixees par pays ; 3) ImmobUite des facteurs entre les w, 4) Jdenti& des pays (demande, notamment) sauf en matiere de dotations factorielles 5) Mêmes sujettes à des renversements temques dans . . goût, hpmothetrc&5 ; des fonctions de oreférence 9 ; de production, I’intensite mobilite au sein de ceux-ci à rendements des facteurs d’echelle . . (homothetrcrte constants, de la fonction non dQ oroduction). 25. Heckscher et Ohlin essayant d’expliquer different d’une Économie à l’autre, rejettent les differences pourquoi de demande les prix relatifs d’un même et de technologie 4 E. Ileckscher : “IIe Eflect of Fore& Trade on the Distribution of Income~ 1919. B. Ohlin : Vnterregional and International Trade’: Cambridge, Hatward Univ. Press, 1933. bien et concluent 14 que ce sont m des facteursses re de plus ou moins ~BD.& abondance .. 1 touts comparatifs sui de ces facteurs dans chaque &XMU&. Dans la filiation de Ricardo, mais sous des hypotheses specifiques, leur theorie s’enonce comme suit (5). &S . ,.. . , . . dont la wtion requiert U&&on du.ne forte prcrpartion -facteurs de om . abondance) et une fatble or-mon (&j.ac&facteursrare-t 8 contre des . . L Ion requiert des m InvaLSes des V . Ainsi indirectement, ce sont les . . facteurs dont J’offre I& abon&n& qui sont QXQQ&&, alors que les facteurs dont J’offre este sont .. . jm~~&&. Ou, de façon plus succincte : St les orovt de fv 1, de oromt we les fac,&ws definir precisr5ment abondant de pros en ab&ce . et im les pro&& .. qui utlllsent de facm eux. sont raras . Dans cet argument, les termes abondance il convient de et intensite. On dira alors qu’un facteur de production est dans un pays si son rapport aux autres facteurs disponibles reste du monde. De même, un facteur de production y est plus eleve que dans le sera intensivement utilise dans une production les coûts de production y afferents ont une valeur plus elevee comparativement si dans cette production (5). 26. Heckscher et Ohlin ont egalement etablit que sous les memes hypotheses differentiel de coût-prix production utilise le facteur abondant les pays à se specialiser favorable presente une version “prix” de leur theorie. Elle que precedemment, vis-à-vis de ses concurrents, dans le pays considere. dans la production chaque pays se caracterise caracterisant La liberalisation par un le bien dont la des Echanges conduit de ce bien. Les prix sont, dans ce cadre, determines par la rarete et non la valeur d’usage comme chez Ricardo. 27. La theorie d’Heckscher-Ohlin a Ate formalisee quelconque de biens (n) et de facteurs (m) par W.J. Ethier (6). 1) Version quantitative et etendue au cas d’un nombre La formule proposee est : I (p’-p6) A-f (w) (v’-v6) s 0 pour n z m I dans laquelle : 5 Cf: P. Lindert : “Econonde Internationale”, Ecotwtnica, 1979, chapitre 14 p 40. 6 W.E. Ethier : “?he General Role ojFactor intensity in the Tfieorerns oflnternational pp. 337-342, North-Holland fiblishing Company. Trade”, Economies Letters 10 (J952) 15 PO, P’ : vecteurs de prix des biens (uniquement autarcie et en libre-echange A-f (w, facteurs) : matrice respectivement (inverse) en ; des techniques en cas de remunerations fonction des prix des facteurs de production) moyennes les moins coûteuses (dont decoule l’utilisation des des facteurs : matrice de @Q&C&@ marginale des facteurs ; v’ , VO : vecteurs des dotations factorielles Elle etablit qu’a0 moywent les olus 2) Version domestiques et etrangeres. à beneflclervanîage coropâcâtitdâns . en r@mg de libre-echânge * les bisas prix La formule est : (w’-WO) A 6) M > 0 pour n, m quelconques dans laquelle : w’,M : vecteurs des prix des facteurs domestiques A (w) : matrice de consommation M : vecteurs d’importations des facteurs sous remunerations de I’konomie Elle indique que les importations prix des facteurs intensivement et etrangers en autarcie ; domestique moyennes de biens sont positivement utilises dans la production generale proposee correlees avec les karts, des biens. -cesse n,m>2 en autarcie, de . . . aw de produ deux, ces deux formules sont par W.J. Ethier (6) est alors : [g (VF-vH) - VHI A (W) M r 0 dans laquelle : ; en cas de libre-echange. 28. Lorsque les nombres de biens et de facteurs excedent distinctes. La formule tout-à-fait de ceux-ci 16 g : revenus domestiques en regime de libre-echange en % des revenus du monde (zsalaire) ; VF,vH : vecteurs de dotations factorielles domestiques et etrangeres. . . Elle indique qu’enmQyenmovenne un aâys tend à impQ&w les bw qui font rntensémwge de ses . urs marete de ces demlerssuree w la comarson (en v , r la valeure de I offre de servrces des facen Yo de celle du monde . 29. La theorie d’Heckscher-Ohlin a ete Etendue au cas où les ecs . . ent à la fols sur des bw et des farjaurs , par I’intermediaire du theoreme de Rybczynski paragraphe 101 , travaux de Svensson 30. Ce theoreme exterieur sur les differences celles d’Heckscher-Ohlin : 1983). formule dans les annees internationales quarante etablit dans les prix des facteurs. en les completant. 1) Nombres d’echangistes (cf. Elles sont les suivantes les effets du commerce Ses hypotheses reprennent : (pays), de biens et de facteurs egaux à deux : modele (2x2x2) ; 2) Offres des facteurs fixees par pays ; 3) Immobilite des facteurs entre les pays ; 4) Concurrence prevalant sur tous les marches ; 5) Plein emploi des facteurs qu’il y ait ou non echanges 6) Nullite des coûts de transport, d’information exterieurs ; 7) Pas de droits de douane ni autres barrières aux echanges 8) Identite des fonctions de production 9) a. Fonctions de production non à des echanges ; utilisees par secteur, quel que soit le pays ; lineaires et homogenes, b. Fonctions non sujettes à des renversements 10) Production ; de deux biens identiques donc rendements’d’echelle constants ; dans I’intensite des facteurs (homotheticite) pour les deux pays consideres, que ceux-ci ; se livrent ou avec I’exterieur. 31. Le theoreme s’enonce suit : sous les hypQt&$ses precedentes. le l&@= . . . era QQD seulement le pru des -dises. mals celut des facteurs Pe . . . les trava oercevront un &ux de s&re rderQq,ue et que toutes les a de terre rappndacantlâmame rente les deux pays-quelles que soient les quz~U&& de eurs offertes et la conflauraon de la d-de verifie pas dans les faits, car l’ensemble par rapport à la realite. Samuelson, comme dansun des de-. complet de ses hypotheses tout comme Heckscher Ce theoreme ne se offre maints ecat-ts importants et Ohlin, a presuppose que toutes les I 17 economies ont un egal actes producteur maximisant production et/ou d’echanges productivite marginale aux techniques, ce qui est assez irrealiste. son profit sous une fonction Egalise necessairement Dans un tel cadre, un de cro_duction (H8) aux zones de et pour la production de chaque facteur à son coût reel d’engagement d’un meme bien (HlO) la (puisque H6) et, ainsi, il y a egalisation des coûts reels des facteurs entre zones. R. Jones (1970) a demontre resultats issus et lies à l’approche disparaissent 3. CR~KWES lorsque les techniques d’Heckscher-Ohlin (le theoreme que les principaux de Samuelson notamment) varient par pays. 3s COMPARAm=S PtLWUQQ CKSCHER-OHUN) 32. Les critiques majeures se partagent generale d’une part et de l’autre, celles qui concernent et de fwurs de productjon 33. Maigre des extensions facteurs de production (m), l’ensemble en deux groupes, specifiquement à savoir : celles de portee des theories precises. retew des theories à un plus grand nombre de produits (n) Wou de de la theorie du commerce internationalcontinue d’être l’objet d’une critique soulignant son invalidite dans ces cas. Les critiques mettent donc en evidence : - la non validite de la loi de Ricardo au cas où n > 2 biens (travaux de R. Jones : 1961 ; de J.Z. Drabicki et Takayama : 1979) ; et - celle d’Heckscher-Ohlin lorsqu’il y a plus de facteurs de production que de biens : m > n (resultat d’Ethier) ; - la sensibilite des resultats d’Heckscher-Ohlin echanges au cas où biens et facteurs de production sont (travaux de Svensson). II faut ajouter, dans ce cadre, que les recherches sur Ricardo et Heckschsr-Ohlin connues, de sorte que les efforts faits pour construire une theorie pertinente par rapport à la realite ne peuvent pas toujours être apprecies. ne sont pas toutes du commerce international 18 34. Plusieurs protection jamais tarifaire sur la structure integree L’argument certain auteurs, aux differentes dont Travis de pays particulierement ont insiste des biens echanges theories sensiblement internationalement, de par un presuppose de Travis est particulierement nombre (1964), sur l’effet de la cette contrainte de domination du libre-echange. fonde si l’on prend en consideration sur les marches mondiaux. L’exemple n’etant les perCees d’un du Japon, à long terme, est significatif de ce point de vue. . versus tntra-rndustnelle 35. La theorie n’identifie pas specialisations la Premiere s’analyse similitudes de dotations factorielles des Economies produire pojyvalen&s indifferemment l’oppose des economies S&&&&IS ceux qui ne font pas l’objet de transactions concurrencent economies sur les marches polyvalentes internationales. ou invalidite d’Heckscher-Ohlin) alors expliquer les flux d’echanges Elle a pour cadre de ‘de production, entre les Nations à par rapport à ainsi caracterisees Elles sont alors appelles S. specialisees. : par des avantages se Des de leurs ressources que des economies soit qui sont ainsi amalgames, Les économies sont moins dependantes (affaiblissement d’autres façons (affaiblissement Ceux-ci Alors que met en jeu les 12). Ce sont Jes bim des biens echanges. ou concurrencees les appareils ou importes. (cf. paragraphe la seconde zona1 que mondial. en ce qui concerne des biens exportes et intra-industrielle. naturelles, de revenu par tête. Elle est plus un concept reference peuvent en termes intersectorielle Comment absolus naturelles doit-on de coûts eWou ou invalidite de Ricardo) 7 üv! Absence de priseen mnsid6ration desdimensic3ns desAconomies , dechelle nts ence/mnnnpnle) d 1. tn&&p69&nce . , *. des drfferenv et * touts des .. -des strUrch& 36. La theorie prend pour cadre descriptif de la realite la concurrence les imperfections de celle-ci traitant des echanges gouvernements rendements dominent, internationaux soit le libre-echange des pays à Économie d’echelle w&%&, et ce, bien que le langage de marche lesquels lançant à la conquiSte des marches mondiaux. pays davantage dependante justifient des organisations internationales et que la doctrine de la majeure soit le liberalisme. notamment De même, la transnationalite II en decoule une structure d’echanges des choix strategiques naturelles ou valeurs d’usage comparatives. parfaite, alors que des firmes qui le dominent partie des elle ignore les des firmes se exterieurs d’un que de ses dotations 19 37. Les interrogations d’introduire de nouveaux suscitees en (iii) et (iv) vont conduire facteurs dans la theorie souvent retenue, les economistes pour expliquer à tenter les structures du commerce exterfeur des Nations, soit celle d’Heckscher-Ohlin. Les recherches (7) sont dominees par . . I les travaux de E. Helpman (1980-1981). qui -@proche d 8Hemcher-Ohlin celle de -. . . . . e fagon à pouvorr tram drrectement la ck.ff&enct&on pâr orodwt. les rem .. . . . .. H-r-Ohltn e et la comr>etltlonpoltsttque ** est uJl~6 pour emer le CO. - IIest aux fins des echjanaes utIra-rndu&t&. ectmn Les SIX propositions de E. Helpman 38. Les hypotheses Hypothèses (1980-1981) les plus importantes sur les consommateurs manufacture. consomme nourriture et un produit continuum de varietes (types) de biens manufactures. : w, soit de la (homogeneite), mais il y a un Parmi ces derniers, il y a un bien prefere par le ; sont representees par un Q&Q defini sur la nourriture et le bien ideal, dont decoule une fonction d’utilite. Celle-ci concave et homothetique est monotone croissante, du consommateur sont caracterisees h (v) definie sur la nourriture et les biens manufactures si v = distance entre un produit manufacture par une fonction non preferes, telle que : et le prefere du consommateur, h (0) = 1 et h (v) > 1 pour v > 0 ; h’(O) = 0 et h’(v) > 0 pour v > 0 ; (4) h”(v) > 0 pour v r 0 ; 4) m: a) choisir le produit qui lui plaît le plus ; b) allouer ses depenses Ce comportement strictement ; 3) Les preferences compensation deux types de biens II n’y a qu’un bien agricole 2) Les preferences manufacture sont les suivantes (8) 1) Un consommateur consommateur d’Helpman budgetaires entre la nourriture et le bien manufacture est resume par une fonction de demande. 7 Pami les auteurs, cilons Dlrit et Norman (IPSO), Luncasler (IPSO} et Krugman 8 Ce sont les travaux de Lancaster (1980) qui sont urilis& dons ce cas. (1981). prefere. alors : de 20 5) II existe un continuum fonction d’utilite. Les preferences Hypothèses de consommateurs, chacun d’eux a mêmes sur le bien ideal sont uniformement revenu et distribuees. sur les producteurs 1) La nourriture est produite en utilisant deux facteurs (travail et capital) associes dans le cadre d’une fonction (rendements constants) fonctions de demande de production deux fois differentiable, et quasi-concave. Lui est associee croissante, une fonction lineaire homogene de coût qui genere des ; 2) La fonction mesure des biens manufactures, de production de la technologie, est independante de la specification des unit& ainsi, l’équilibre assume pourra être symetrique de ; . t le prix est donc determine prévaut c&ns le SectBcuLâilmBatâILB 3) Laence au niveau du coût marginal ; 4) La fonction de production deux fois differentiable, croissante, strictement du secteur manufacturie quasi-concave. certarn volume de pCPductron. decroissants 5) Les prix des biens non preferes biens preferes par les consommateurs, etablissent les marches pour les entreprises rencontrent les demandes des consommateurs, ainsi que du prix des biens courants demande consequence, le revenu marginal en est nulle. qui les produisent. lesquelles être trop eloignos dependent de ceux des Les prix ainsi definis Sur ceux-ci, les producteurs du prix, de la variete choisie, (nourriture et biens manufactures est connu8 par le producteur 6) Lala-t3rWure f es rendements d Qchelle sont * I -* I ensurte. I horw&&.çrte nest &IIE ne peuvent sinon la demande utilise deux facteurs et est non preferes). La fonction de ; du marche des blensmanufactures egal le coût marginal sur le marche est le m, en de chaque bien ainsi caracterise; 7) Les biens manufacturés Hypothéses sur les échanges 1) Deux - (H.0) ; .9 sont differencies internationaux pays aux m . . . , mais aux &Wgns factorielles 21 compensation distribuees 2) Même fonction d’utilité pour tous les consommateurs, 3) Dans chaque pays, les preferences idem pour la fonction de ; sur les biens manufactures, des consommateurs sont uniformement selon leurs biens preferes ; 4) Equilibre assume aux proprietes suivantes : . pas de specialisation sectorielle : cha@& pays produit des biens agricoles & manufactures ; . toutes les varietes d’un type de produit sont vendues au même prix (symetrie). 39. Sous les hypotheses internationaux sous-revues, six propositions caracterisant les Echanges sont etablies : .. Proposltlon1L Sous les conditions d’equilibre d’une identite symetrique, apparaît des technologies, la generalisation . t celle des niveaux de pro&ctton de l’absence de specialisation sectorielle et * * des prjx des facteurs & du théorème d Ieaallsatlon des entreprises &ns le secteur m . .. Proposltlon Sous les conditions de la proposition 1 et I’hypothese d’un secteur manufacturfe intensif en capital, un . . . . Ioeuvre pIus eleve que son vQIsLapIpQLllf s cara&&& par un coefficient de cap@l de la main-d . . L 1 moins de blensres w tete rua&Ws de vanetes (par te--fer. Sr le coeff.w& . . de w&al est W les quaniit~s de biens agrboles et les vari&& de biens 1 .. . . res par tete le sontaussr. Cette mon est u-on du théorème mIcf. Produire plus de varietes par tête en cas de differenciation du coefficient de capital signifie qu’il y a plus de firmes manufacturieres puisque les niveaux de production sont identiques et la differenciation positivement des variies (proposition 1) ; le nombre de celles-ci correles. Dans ce cas. le changement et w-w&smment dans la dptâtion celui des firWDIu161auela par firme des produits sont donc des faeurs modifie le no& . .. Propotilon 3, Si les conditions de la proposition capital, alors quoique 1 sont satisfaites et que le secteur manufacturie est intensif en que chacun des pays exporte et importe des biens manufactures, m . l-travail le olus eleve sera un expmeur net de oro. . . de brens âgriçoles (intensits en travatf)- à IIoppo&r du pays vo.. *rmpc&&ur). net .. blenstures Dans ce con&xte. le cm . . . . . . tel. SI le coeW de caf&4 est rdentrque par 9ays, tout le CO- . 1) et un meur . et *II nvI a pas d’echâoaes tn&stnel theoreme d’Heckscher-Ohlin pour les pays developpes. ~ntersedoriels. sous des hypotheses Helpman construit Cette proposition specifiques. . est une generalisation Elle est particulierement dans ce cadre un indice (1) permettant du significative le test de la proposition 3. I = 0 : echanges intersectoriels I = 1 : echanges * : Btranger ; intra-industriels Ax : consommation uniquement manufacturiere ; n, n* : nombre de varietes sur les marches domestique, etranger .. ProposWnkL Sous I’hypothese d’une Économie mondiale caracterisee facteurs sont egalises et d’un pays au coefficient voisin, si on realloue capital-travail. de capital-travail inferieur dans lequel les prix des (ou egal) à celui de son les kteurs de oroduction (caoital et travail) mondiaux de telle fw . -* saccro~sse. 8 du pavs votsrn à I’~pp9se oour IIecollpmre nm. lent de Ca$&l-travarl . . Ier les onx des biens et les rémunératrons trie1 mesuree par un équilibre oar (1) decm Cette proposition relations intra-industrielles des facteurs. (9) par accroissement indique que la composition eue k alors la part du commerce de disparite du commerce entre les coefficients international saaS rntrade en termes de versus intersectorielles est Ii& à la dispersion des dotations factorielles . . . relatives. Des similitudes &tns les rapports de dovent les echwintra-tndm . se pour les flux-tntersecton&. Dans ce cadre, comme les valeurs (relatives) Alevees du 9 C’est une telle t!voiution qui, dans les ann&s 70, fakait dire à certains kotwmistes que lespays en voie de dkveloppement en cours de dhcollage etaient une menace industrielle pour lespays d&eloppt!s, leur poids relatif dans les khanges aè produi& manufacturés devait passer de 7.6% en 1964 à 13.7% en 1985 (source GEPI - Croissance mondiale et stratégie de sp&5alkation, 1976). , 23 coefficient de capital-travail transversale) cor&5 et du revenu par tête sont positivement le poids relatif d’un pays dans le commerce avec la difference Linder (cf. paragraphe 58) mais dans le cas des Qchanges intra-industriels les Echanges mondiaux .. intra-industriel (en analyse est negativement absolue dans le revenu bilateral par tête. Ce resultat est proche de celui de d’offre. De même, en analyse sur des chroniques, P-on bilateral associees est negativement et d’un raisonnement le poids relatif du commerce intra-industriel dans correle à la dispersion des revenus par tête. 5, Sous les hypotheses precedentes (equilibre, egalisation des prix des facteurs), si on accroît loar . . I es ressources) le coeffrwt de cap&al-travarl - d 1un oavsnche à loppose d Iun pâys . tout en preservant la dimensione de ws et en ne modifiant les pnx des . 1 s le cas ou dewpays ont le meme colt . s -6. 40. permettent Des propositions de predire fonction de production homothetique la structure d’echefk. production precedentes, et le marche monopolistique. A I’oppos6. e.t que les fonctions des facteurs egalement que les dotations (proposition d’echelle les w . . aider a une telle pre&&n lorsque les produits differencies homothetique du commerce. intersectoriel a des rendements ne peuvent Toutefois, . I 8 volume du commerce on peut deduire du commerce des biens differencies les ~CVx. . de cap&&travail. une redlstnbutlon des ressources a . -travail accrort le volume du commerce si elle redrut 3), même un exportateur lorsque la du fait des rendamaats d’une fonction de sont des Cobb-Douglas, peuvent être utilises pour predire la structure Un pays avec un prix relatif des facteurs (salaire/interêt) factorielles non constants et est non . ou des facteurs. sont offerts par I’intermediaire d’utilite des consommateurs est IQ intersectorielle plus bas que son voisin sera net de biens intensifs en travail. Même sous ces hypotheses specifiques, les prix . L .. . . des biens ne peuvent etre utrlrses comme tels augjins de pret&&on. Ils doivent être corriges des rendements d’echelle. La formule à utiliser est : Pi! 3 PX XIe (X) I 24 dans laquelle : pz : vecteur des prix relatifs des biens corriges des effets des rendements d’echelle ; px : vecteur des prix relatifs des biens en autarcie ; e (X) : composante de la fonction de coût associee à celle de la production ; X : echelle de la production. Elle n’est valable que si les fonctions I’elasticite de substitution d’utilite sont des Cobb-Douglas. entre les biens consomm6s vaut un et donc la demande depend p11~ des prix relatifs des biens (donc pas des varietes offertes). corriges indiquent la structure du commerce intersectoriel . . . un bm sera eweur net de cw - . 41. En conclusion, (i) Le commerce production, les travaux d’Helpman intersectoriel tandis que le commerce (ii) Le commerce ni à celui des paiements sous des conditions Dans ce cas, les prix relatifs du pays. Un pays avec un mrelatlf se synthetisent corri& comme suit : depend des differences en facteurs de dans le revenu par tête ; ne peut etre predit, ni au depart des prix relatifs d’autarcie, des facteurs de production particulieres, relative agregee ne peut être predit au depart des dotations intra-industriel intersectoriel En effet, dans ce cas, les remunerations (iii) Le volume global du commerce par suite de l’existence de rendements d’echelle ; des facteurs peuvent être utilisees ; d’un pays depend à la fois des differences relatives de son revenu par tête, ainsi que de ses dimensions. . . Iv! Man.ce dew directeurs 42. L’existence contextes, de prix directeurs a eté theoriquement argumentde a savoir : (i) forme oligopolistique du marche pour un produit considere (ii) existence de producteurs dominants (iii) masse d’un pays (Wolf : 1934). (Stigler : 1940) ; ; dans le cadre de trois 25 De tels prix s’imposent economies dont developpement producteurs les intensites atteint. nationaux ces emprises mondialement. Ils exercent des emprises de structure’ dependent de nombreux De par la domination exercee, et ceux des producteurs facteurs, (Perroux : 1969) sur les parmi lesquels une liaison asymetrique “directeurs” s’etablit, favorisant I pour d autras . A titre d’illustration, exterieurs . illustrent cette situation. Cette dernrere c-e. . les politiques le F.M.I. aux pays en voie de developpement d’ajustement de entre les prix des ces derniers. C’est de de structure que resulte alors la structure des echanges Les pays en voie de developpement le niveau de certains pays. . . de fêçM structure1 recommandees par la B.M. et et que ceux-ci doivent accepter au risque à l’oppose de voir tarir les flux financiers dont ils ont besoin pour se developper et payer leurs dettes. .. àI’e=tUm hi! Absence detraitement dela&.uude 43. Pour beaucoup sont donnes en monnaie des vendeurs demandes etrangeres exterieure si l’on veut croître. developpement de pays, les exportations sont de même nature, leurs prix de vente sur les marches mondiaux et les elasticites-prix des sont reduites. Où se trouve alors l’avantage à exporter ? II faut diversifier l’offre Ce sont les possibilites de diversification des Nations et non plus les seuls determinants d’offre qui permettent le naturels des &Changes. I 81 Crltitzues~QX&&NS 44. Elles concernent celui d’egalisation specifiquement la loi de Ricardo, le theoreme d’Heckscher-Ohlin, et des prix des facteurs de Samuelson. .. rcardo .. *1-6 des facteurs de productron 45. La critique de la theorie peut être illustree par l’analyse de Jones (1980) prenant pour cadre un modele dans lequel une partie des facteurs de production plan international, tandis que les autres sont independants de se voir transferes La doctrine là où le profit maximum de I’attractivité relative presentant de leurs frontieres sur le et libres des lors, de R. Jones nationales, les attraits les meilleurs des frontieres nationales immobiles peut être realise. 46. Tandis que les facteurs de production I’interieur sont parfaitement les facteurs immobiles mobiles, sur les marches mondiaux. visent l’emploi le meilleur possible à eux, recherchent Les elements les localisations economiques et non- 26 economiques qui determinent vraisemblablement le comportement tres differents. taxation par exemple, de ces deux II en decoule que l’importance ..,) qui influencent la distribution types de facteurs des mesures internationale peuvent politiques de la production être (niveau de augmente en fonction de la part croissante des facteurs mobiles. Bien qu’en vertu de la loi de l’avantage comparatif, il est concevable est tout-à-fait facteurs pour chaque pays de se specialiser possible que les secteurs de production donc &re com@tee eurs de nW&telle ctives moms. mobiles emigrent par une doctrine industriels dans une branche quelconque dont l’activite est principalement vers l’etranger. . . de IIl Iattractrvrte Dans un cadre de reflexions internationaux 47. C’est la critique majeure pas en arriere comparee an&g,ue. Fthier et Svensson pour les biens et les facteurs de l’approche international d’ Heckscher-Ohlin un nouveau developpement de modeles consideree partage comme un par d’autres neo-ricardiens dans la qui n’ont pas epuise la question ** modele-Ire Le modèle d’Hamllton Les hypotheses et S6denstrom determinantes en une fonction globale) de traitement . . la techm2bg.a. des différences technologiques (1981) du modèle sont : 1) Production fonction de oro- et Iles th6or8mes . la versrQaplrx* d IHecbher-Ohh . à celle de Ricardo (R. Jones : 1970). Ce “jugement” a eu pour consequence (1985) ont m du r6le des technologies dans les .. mondiaux. Wton et SodenstrQn (1981) ont tente de reconçrlter HecW-Ohlin et les ., . . des techniques entre les pays (lO).ur modele est un essor d exP1IC;âtLOn de ces 8 * d ,un r-Ohlrn.* *II sa@ echanges homogene, basee sur les . . J a doctrine de l’avarelative * .. cette demiere ant que le nombre total de f-les restaient valables à IIexm theorie du commerce il ne devant w t les données te-es de dewnir compte dm . . . . ou non-matérielle qut tt)f&?nt sur le choix de IQçiallSâtron & forces SI le nombrermarches chercheurs de production, representee de production et des entrees par une fonction de la technologie de technologie. deux fois differenciable, nichee La fonction lineaire (aux mêmes proprietes de production Mbe que la un pare rew de QKQ&QQD de base (production 10 D’autres auteurs avaient déjà travaillk Findlay (1977). d’atelier) ; cette question. II s’agit notamment d’Harberler et (X961), d’Ohlin (1977), et de 27 2) i a technoloaleest de basa. Sa fonction de production 3) La technologie productivites des facteurs. tous less ont accb en ce oui COest lineaire et homogene, commune à tous les pays ; se definit Elle ressemble comme une activite d’accroître donc au resultat du travail du chef d’entreprise coordonner les activites, afin d’en maintenir ou accroître I’efficacite. definissent une frontiere de production plus la productivite permettant Les techniques par delà laquelle un surcroît d’intensite les qui doit les plus avancees technologique n’accroît des facteurs utilises par la production de base. Cette frontière est commune 4) Le marche est efficace, à tous les pays ; *correctement” l’exploitation de la technologie allouees que pour permettre la production des principes de base. En consequence, n’ont pas egalement actes. La production 5) La technologie les ressources de la technologie donc au dessus du niveau lie à celle-ci est un bien prive auquel tous les pays et I’intensite technologiques peut y sont être utilisee comme varient donc selon ceux-ci ; facteur d’entree pu echangee internationalement. 48. Les resultats d’Hamilton fert. les -relatifs . . . rntermedlalres) I * ségâlrsent .. sont : Sous un 6qWre et Sodenstrom” entre les .w de la production En -ence. (tous biens&&. 1. cMlmelrntensrt6 technw les pays riches en capital I exporteront.Enconséquence. 1 * ~chnologkws séaallsentcleae. les productionsoaie . . des pays se specL&sent en celles - . 49. Si la technologie production, de libre-echanae. ne peut etre echangee, alors les avantages fin& . alors que les inten&,& ne le sont ?a comparatifs et qui peuvent etre pris en compte via les dotations relatives defacteurs . , ces &@,&her-Ohlin revrst@ determineront les techniques issus de sa les qualités utilisees dans la production de base. En particulier, sous I’hypothese d’une intensite technologique donnee, w .. . e en car>ltal orodurra en utrlrsant des -es proches de k&ntrere techntgue à IIappose d 8un 1 ,.. . vre en capttal. Tout effort vrsanj&ccroaccroltre I u-n de technrm tion optimâladascasspurces. aboutira à un declin du revenu reel de celui-ci. 50. Les resultats “technologie”. d’Hamilton et Sodenstrom dependent de la validite de leur concept * Des doutes, -es d tarlleurs oar ces auteurs , apparaissent si la technologie, à l’instar 28 d’être produite assez instantanement, w entrees passees des façtaurs travail et cw a . . I ene de : ou encore ne peut etre QIQ&@ rndm m, ce qui en consequence Heckscher-Ohlin et Samuelson) des valeurs technologiques peut modifier les ‘intensites relatives des facteurs (rendant caducs . . ; pu est localisee soit modifie les proc&.ltvrtes des factu dtnk%&$ de ceux-g ‘. Dans entre les pays persisteront. tous ces cas, De même, la production les differences de technologies d’intensites est consideree comme ~Q&&Q, alors qu’elle est &g&~, envisagee en mes concurrentiels alors que son marche . . se prêtant à des echanaes alors que des mraintes qm . . est mmonooollstlaue, . I peuvent caracteriser des pays, être -te de lâc;hilt de tuens qui l’incarnent alors que cela n’est pas necessairement . de ces biens, etc... me. le cas, auquel cas son allocation internationale depend des flux d’echanges . IVIntroWon de la technoloate daas le c&e d 8Heckscher-Ohfin u r8le des ts les echanaes techno,loaies un r8le determinant er-Ohltn .* forte intensite (1956), dans une etude celebre, a montre que la principale à savoir que les Etats-Unis, capitalistique, pays riche en capital, devraient Qtait dementie par les faits, D’autres etc. Les arguments faits sont les suivants : le r8le de la qualification que d’obstacles americaines, les fonctions aux echanges, de production même de secteur aux U.S.A. de ce type ont Ate forte aux Etats-Unis et ailleurs, et le Developpement beaucoup entre le coût des facteurs et I’intensite capitalistique, plus capitalistique. de invoques pour reconcilier la theorie aux sont differentes de produits requerant conclusion exporter des produits à paradoxes du travail, particulierement la place prise par la Recherche le r8le de la demande d’une interference en volume et nature . . . deceles pour le Japon, l’Inde, le Canada, implique les echanges File met en avant . valtcj&&&& 51. Leontief Heckscher-Ohlin, mondiaux. Les travaux de Leontief critiques portant sur la definition à donner à I’intensite d’utilisation et qui la presence dans les exportations de capital, enfin la possibilite qui rendrait ambigüe ont 6th approuves la notion at critiques, les des facteurs. Hamilton et Svensson (1983) ont eclaire cette question (11). Les résultats d’Hamliton et Svensson 52. Leurs resultats és intment (1983) sont les suivants. Si&&s les -(finis . . . et qu 8’II n 8y a pas de spec.t&%&on dawn et i- . . sont entre les QZQ& . rs les tnte&s directes des facteurs e)@ltq.uent l’a.l&&~~ de la productlpnbrute entre lesa . . . . dors que les fluxnetsysês vllnt les fm . . . 8. &?s entrb iB. Fn outre. sd y a des biens non Wacds. les kW.siGs des biens 11 C. Hamilton et L.E.O. Svensson: “Should direct or totalfactor intensitier be used in tests of the Faclor fioportions flypothcsis ?“, Institute for International Economie Studies, Univ. ofStock.hol~~r, no 219, 1983. 29 les mpées dtrectes .. utrkses dam I Ces rf%su&ats sm * de facteurs és par les biens.&chat-&s. facteurs t ux flux -que Lorsaue le nombre des m . . . e à la sp&&satron de v echanaes et au a* II n 8v a oas de biens non ec. la m totalaue i 8.In. . . que dans le cas ou‘. II n tv a pas de sm mol- eeaaux. (12). valence et d 0Hecmer-Ohm de Rlcardo 53. Les critiques des differentes suivant lesquelles les theoremes approches ont egalement de Ricardo et d’Heckscher-Ohlin conduit à poser les conditions sont equivalents (Lloyd, Ford, Neary : 1985). &LAutresa.procheswW&mn.tla structuredeséchannes internationauxPI I es@maes te&noloaiau~etodiffusionsales 54. Parmi les autres approches changements technologiques (1961) et sa formalisation l’avantage temporaire, procedes vis-à-vis d’innovation et leurs diffusions complete internationales. à Hufbauer dû au delai d’imitation, de ses partenaires 55. La principale il faut citer celle fondee avantage et futurs imitateurs L’accent est mis sur de produits potentiels. (coûts, dotations) vis-à-vis ce qui revient à admettre I’immobilite quand bien de ses concurrents. et production du facteur y ont meme capital dans un contexte où il existe des pays a plus bas coûts relatifs du travail que le pays innovateur. repenses à cette critique. Celle de Vernon du cycle de vie d’un produit. caracteristiques caracterise (innovation) l’exemple Un produit que le service qui l’accompagne par un certain niveau et une distribution marche (demande). Innovation type est celui des US. II y a daux (1966) met l’accent sur la liaison marche-produit répond à un besoin revéle eventuellement L’avantage par un marche au sein ; tant ses y sont lies. Ce marche de revenu que pour induire la dynamique et production comparatif et de Cet avantage des biens et des services “nouveaux”, critique du modele tient a ce qu’innovation le pays innovateur, (1982). que confere à un pays l’innovation commerciaux sur les Le Premiere modele est dû à Posner (1966) et Krugman permet au pays qui innove d’exporter même il ne serait pas comparativement localisation, non toutes formalisees, seront donc localisees doit être produit sur ce marche dont base sur le coût de production, donnant 12 La discussion d’Hamilton et Svcnsson rejoint celle du second, spécifïnt quel type de matrice Rybczynski utiliser au cas où biens et facteurssont utillrks et que l’on désire partir de Rybczynskipour t!tendre Heckscher-Ohlin (cf: chapitre I& paragraphe 102). eventuellement lieu à transfert des activites produisant vie du produit lorsque celui-ci est standardise l’innovation ne prevaut qu’à la fin du cycle de et que sa base technologique est stabilisee. Dans un papier plus recent, Vernon (1979) indiquait toutefois que le transfert d’activites pouvait être acc&&e le transfert des connaissances reprenant un argument d’oeuvre necessaires de Kuznets pour la production standardise 4 Autres pour produire etait aise. La repense (1953) met l’accent sur la qualification et le developpement d’un produit. de Jjj~& necessaire si (1967) de la main- Ce n’est que lorsque celui-ci est que l’avantage de coûts relatifs bas prevaut. âpgrpches 56. Les autres internationaux approches : polarisation intra-sectorielle se fondent du commerce plut81 qu’intersectorielle, sur des regularites international notees dans les echanges entre les pays industrialises, specialisation etc... Les deux plus connues sont l’analyse gravitationnelle et celle de Linder. 57. Les travaux les plus connus sont ceux de Tinbergen Linnemann (1966) et Aitken variables explicatives (1973). Ils expliquent le commerce (1962) et de Poyhonen bilateral en retenant (1963), parmi les une variable de distance entre les economies. Exemple : Yjb Xij = ---------t (1 + expDij) CTYia Xij : exportations Yi,Yj: Dij PNBde (7) du pays i vers le pays j ; i, j; : distance entre les pays i et j ; a, b : elasticites aux PNB i, j Ces modeles presentent l’analyse des avantages une grande flexibilite puisqu’on comparatifs peut y introduire les variables exclues de en même temps que ces derniers (Leamer : 1974). (1961) 58. L’accent est mis sur les similitudes des vecteurs de demande de base domestique differentes. relatives. aux echanges peut aisement internationaux s’exporter, Ce sont les differences des economies. Sous cette finale comme impulsion hypothese, la production ce qui n’est pas le cas des pays ayant des demandes de revenu par tête qui expliquent les modifications tres des demandes 31 CHAPITRE II - LA PROTECTION DANS LES ECHANGES 59. La pratique des Etats a et6 historiquement protection. COMMERCIAUX faite d’un degre plus ou moins eteve de Les formes de celle-ci ont varie selon les pays et les moments, avances pour la justifier. Tout d’abord conçue comme un instrument tout comme les arguments de regulation economique elle fusionne les idees de Nation et de marche. Ensuite, au fur et à mesure du deroulement et de la permeabilite zonale des economies, celui des pays-membres dans le cadre de processus en sont des illustrations. Par delà les arguments est une manifestation echanges comme elle a &n& de la puissance la monnaie, d’integration. Le Benelux, le Marche Commun dont la consequence .. . . le betail. San son evolut&n toujswj re est surtout L’integration europeenne lors de la Conference les de k et6 perw celui de la souvem (C.E.E.) en est la preuve. 60. Au fil du temps. sur un accord (transitoire), des echanges est que l’on marque ou --tement resent. nationale. du temps à se definir plut& au niveau des zones qu’à avances pour la justifier, la protection regalienne (l3), la theorie I sest du libre-echânge Je G.A.T.T. Celui-ci n’est pas l’institution comme thesa qui avait et6 initialement de Bretton Woods en 1944. C’est l’Organisation (O.I.C.) qui aurait dû voir le jour, parallèlement af&nee internationale conçue du Commerce à la creation du F.M.I. et de la B.M. Mais les statuts de I’0.I.C. ne furent jamais ratifies et le G.A.T.T. qui, au depart, ne devait être qu’un accord transitoire &&.t, de fait, apres la guerre, [ (14). Le libre- echange s’est ainsi “dote” d’une organisation le F.M.I. et la B.I.R.D. soumettent internationale leurs interventions aux moyens financiers importants puisque au respect de ses regles. Le G.A.T.T. repose sur deux principes : (i) m les mêmes conditions : les parties contractantes d’actes (ii) &jpLocite sont tenues de s’accorder mutuellement à leurs marches : à la difference aboutir à un Qquilibre des avantages : negociation des reductions à la ~ZQQ plut61 qu’à une reciprocite tarifaires d’actes de façon à perçue comme totale. 13 N’oublions pas que les pays aujourd’hui dkveloppks n’ont opté pour le libre-kchange qu’à un moment prkcis dc leur histoire. Ltingleterre le proclama vers 1846 alors qu’elle avait commencé sa rtwlution industrielle vers 1760, la France n’att.!nua son protectionnisme qu’en 1860 et le rktablit en 1881 ; les UU inaugurèrent en 1864 des tarifs hautement protectionnistes. 14 Cf J.Bhagwati : “Protectionnisme”, Dund 1950, p.23, 36-37. 32 61. ta C.N.U.C&Q, d’organiser un role dans le libre-echange : elle s’efforce les marches de façon à ce que les pays les plus pauvres ne soient pas leses. Elle admet donc un protectionnisme longues joue egalement annees, partiellement de la part de certains pays. A l’analogue a tenu compte de ce que l’industrialisation devait être qui, pendant de provisoirement et, du moins, protegee. 62. En dehors de toute reference auxquels pour I’O.N.U.D.I. certains se referent pour justifier à la theorie darwinienne le libre-echange, chantres de celui-ci et donc de l’apostasie certaines de la protection, de selection Nations des especes, sont devenues les pour des raisons de securite exterieure. L’exemple le plus pertinent est celui des U.S.A. dont les representants pensent qu’à terme, la securite des U.S.A. gagne à la poursuite d’une politique liberale. 1. Les arguments du protectionnisme 63. Ils sont BconomiquQs regroupes en trois ensemble A) La protection de défense . . . est lice la notion de tarif cQmpBI1Sâteur aur vise à em le pays et à I’etrangaC. II peut s’exprimer soit de coûts de fabrication, de contingentements est une façon de proteger homologues japonais, ses concurrents, toujours disjoints. soclale de proQ&n&ws l’imposition Les premiers peuvent être historiquement (G.D. de Bernis 1987 (15)) non necessairement 64. A cet argument competitivite, et IIQD economiaues. de répartition aux voitures japonaises via des preoccupation de des revenus et/ou autres. A titre d’exemple, sur les marches europeens et/ou americains les revenus des salaries du secteur qui sont moins productifs tout en tenant compte du differentiel qui est tel que le premier peut quasiment de progres technique que leurs entre le Japon et balayer les seconds de leurs marches. Dans ce cas, le protection rencontre trois objectifs, la croissance via la survie des secteurs europeens et americains, du secteur les revenus et l’emploi. Si l’on tient compte, en outre, de la localisation des voitures en Europe et aux USA, la protection contribue geographique également à l’equilibre regional. 65. A terme, cette politique de protection production qui sont directement liees à W zones. Dans le cas des voitures, les Japonais aux USA sur le territoire de ces deux ensembles il s’agit de l’Angleterre. du gouvernement 15 M. BYE et G-D. conduit à des relocalisations relw ont relocaliser (cf. paragraphe 46) des pays ou des leur production destinee à l’Europe et attracteurs. En Europe, en des lieux particulierement Dans ce dernier cas, leur relocalisation a rencontre anglais : cesser, ou du moins, moins subventionner de BERNIS : “Relations Economiques In(ernationales’~ des activites de Dalior, une des priorites politiques l’industrie anglaise sans devoir 1987. 33 (trop) accroître les transferts “accueilli” v sociaux aux sans-emplois. les initiatives japonaises britannique. Cela fut neanmoins et la production au prix d’un important du secteur et ainsi de licenciements En conséquence, mouvement japonaise differences de politiques severes. On voit donc ainsi que l’argument interventionnisme, des entreprises de defense l’Angleterre à differents ou un vibrant niveaux zonale, lice aux de la zone : la C.E.E., libre-echangisme sociale dans le cadre d’une attractivite dans cet exemple une des difficultes de la protection pratiquees a a remplace la production de restructuration peut &re contraint à terme par une mobilite des facteurs de production relative des pays. Remarquons le gouvernement soit un relatif (de I’ex-premier ministre Mme Thatcher). 66. On peut considerer notamment qu’à l’origine, la Politique Agricole une protection de defense sociale d’une structure, l’agriculture, du temps, elle est devenue capitalistiques. celle d’une sous-structure Commune au niveau europeen. de cette agriculture, Même dans ce cadre plus limite d’exploitations, (P.A.C.) les exploitations Atait Au fil les plus elle aussi se revele non satisfaisante terme, puisque la C.E.E. a dû introduire dans les outils de gestion de sa P.A.C., la demobilisation facteurs de production travail af terre (frîches) tout comme l’a fait le gouvernement 67. L’analyse ensemble d’arguments B) L’argument theorique de l’echange sont relativement de la production fiscale, et de S.Amin appartient d’un tarif douanier. à cet Tout d’abord, de celles-ci et lorsque les appareils de production des capacites de production, locale aux achats exterieurs. U suscite ment ure et d tempjpt ‘. Un exemple de ce type de protection accroît ce qui facilitera est donne l’investissement Angleterre et d’expansion commerce mondial par Cripps, (17) pour justifier la protection structurelle du commerce semble tout-à-fait celle qui lie accroissement donc le developpement avances du commerce coherente mondial. les taux d’inter& ou la et, en consequence, Godley et les economistes le de la en termes de retour au plein-emploi La dynamique avec les propositions intra-industriel le plein- ce qui dote le pays d’une plus interne : il pourra reduire à I’interieur Ce sont les elements Nouvelle Ecole de Cambridge de la balance commerciale, et mouvement la un anglais etabli en 1931 et que Keynes “aurait” inspire en vue d’assurer dans sa politique mondial. l’imposition et, qu’il y a sous-utilisation emploi. Ensuite, il permet une amelioration grande autonomie justifiant par rencherissement polyvalents par le tarif douanier commerce (16). conjoncturel e pression des justifiant la protection, 68. II s’appuie sur deux elements substitution inegal d’Emmanuel americain à avancee d’Helpman, comparatif en en matiere de particulierement du coefficient 16 Cf: notamment M-P. Verlaeten : “Lesfrîches sont-elles int%rctables datas la C.E.E. 7’: I.S.M.E.A. juillet 17 CJ F. Cripps et U! Godley dans Probltkes tfconorniques no 1627, juin 1979, pp. 25-30. 1989, 274. de 34 capital (propositions europeenne 4 et 5 au paragraphe 39). Ajoutons en cours, un pays conserve relativement les taux d’inter&. toutefois que, compte tenu de l’integration plus de marge de manoeuvre Dans ce cadre, la liberte des gouvernements depend toutefois via la fiscalite que de la situation des Finances publiques. C) L’argument structure1 69. C’est l’argument de developpement. le plus traditionnel du tarif douanier qui voit en celui-ci un instrument II se presente sous plusieurs formes, dont principalement celles du : li! Protectkmbmedit nourrlclerou kiumk~ . - Une industrie concurrents outre, installes. naissante Dans ce cadre, la protection dans le temps l’insuffisance du fait du caractere de production qui l’utilisent, ne pouvant provisoire de I’electronique puisque celle-ci des obstacles circonvient permet peuvent être “taillees’ à la mesure de la demànde 70. Cet argument egales jeunes. rencontres. Elle l’est, en Parmi cette argumentation la rentabilite dans de nombreuses de petites skies de consommateurs de production non tarifaires egalement. publiques A titre d’exemple, le developpement (18). Dans ce cadre, il est interessant de constater ce qui permet la protection de secteurs vers la defense Ajoutons du Japon. C’est sur base des efforts de prospection mesures de politique economique à haute valeur ajoutee tournes (protection pu se lancer dans la bataille des ordinateurs, Maintenant, les avantages le Japon continue notamment) specifiques d’lBM que dans nationales, nationale. du M.I.T.I. et de les petits tout d’abord, les grands et les logiciels ensuite. car capables d’inferer) sera vraisemblablement de se servir de barrieres II que le secteur prive japonais a de l’industrie japonaise sont tels que la cinquieme (les machines dites pensantes qui specifiques. des entreprises l’exemple ceux-ci, d’echelles ou lies à I’interdependance la plupart des pays, les marches publics restent du ressort quasi encore avec les a eté utilise par nombre de pays, quel que soit leur developpement. s’est exprime via des protections aux USA via des commandes lutter à armes est limitee aux industries que pour beneficier de rendements des coûts. Le developpement industries doit être protegee, tarifaires pour stopper generation d’ordinateurs japonaise, Maigre cela, I’entree du materiel informatique d’lBM sur son territoire ! 71. Le protectionnisme industrielles Educateur peut être difficile à identifier d’un pays sont portees par une adhesion propres, cette adhesion de sa population lorsque les performances à un ensemble etant telle qu’il en découle une forte cohesion sociale vis-à-vis 18 Le secteur prive n’y était pas intéressé ! C’est également retard en mati&e d’électronique. de cette façon que Mlemagne a rattrapk de valeurs de I’exterieur une partie de son 35 pour l’ensemble importe des biens et services produits par le pays. Dans ce cadre, c’est moins le tarif qui que ce qu’il symbolise protectionnisme (la cohésion dit nourricier ou éducateur interne). Le cas du Japon tend à devenir permanent en est l’illustration. Le du fait qu’il y a toujours des industries naissantes. (ii) Apport de capitaux en provenance 72. L’argument de l’étranger a été avancé lorsqu’un marché est fourni par une ou plusieurs grandes firmes qui ne veulent pas se voir coupées de leurs demandes une filiale dans le pays qui impose un droit de douane, entrées de capitaux dans l’économie considérée. Marché Commun (1960-1970), on a assisté à une vague d’investissements ce cadre que tant les USA que les pays-membres les revenus “communautaires”, de leurs populations. investissements de zone liée à la C.E.E. Remarquons de la CEE bénéficiaient technologique d’effets favorables. Un raisonnement analogue commerciale forte à l’importation bruts. Ces pays considèrent de pays en développement, dans le cadre d’une et d’une faible élasticité de la demande que durant leur phase Dans ce cadre, ils poursuivent extérieur trop croissant. industrielles de substitution ou indirectement des importations courante et est ensuite étendue de tarifs douaniers de l’industrie aux et ou ont poursuivi importations porte tout d’abord basées sur les biens de consommation aux biens durables et à ceux de capital. Les moyens conjointement partout accompagnée valeur externe réelle de l’unité monétaire. développement, ils doivent leurs balances des paiements locale avec l’extension locale. Cette politique a particulièrement latine. Elle a été quasiment pour sur l’aide de I’Etat et la protection du marché domestique. 74. La restriction stimulants de la production étrangère de démarrage, ainsi éviter un endettement l’application et dans le cas américain, afin d’équilibrer directement Si les peut être tenu dans le cas des restreindre autant que faire se peut les importations, des stratéaies dans “jouent” cette carte plus que d’autres dans leur politique économique. de la balance leurs produits en Europe, les seconds voyaient ainsi croître l’emploi, l’accumulation 73. II a été avancé par beaucoup dépendance il y a conjointement américains directs du Japon aux USA et dans la CEE. Tout comme certains gouvernements (iii) Argument et, en conséquence, Elles creent alors Dans la première décennie qui a suivi la création du dont une des raisons était de se protéger de la protection premiers devenaient par un tarif douanier. de facilités de crédit caractérisé les pays d’Am&ique d’une politique de change tendant Au vu de différentes une telle politique n’a pas été temporaire et autres à surévaluer la études (19) sur les pays en voie de et s’est ainsi caractérisée croissant de I’Etat dans le système productif et une dette publique extérieure également 19 C’ ci ce propos, L. Banc1110: “Experts, Substitution 1990. utilises sont of irnports and Economie Development” Universify par un poids croissante. of Napoli, february 36 75. Depuis la fin de la décennie graduellement remplacée 1970, la politique de substitution par celle de la croissance impulsée aux importations par l’extérieur (exportation) appui sur un secteur privé opérant dans le cadre de marchés libres. En consequence, dérégulation sont devenus les deux thèmes-clés dévaluations recommandées fortement pays en voie de développement comparatifs des politique industrielles. dans le commerce mondial conformément naturels, soit ceux basés sur l’utilisation dans la production qui prend privatisation Ils sont accompagnes par les grands bailleurs de fonds mondiaux est et de afin de resituer les à leurs avantages des biens, des facteurs et/ou dotations naturelles abondants. (iv) Argument des recettes publiques 76. Dans un pays en voie de développement, avant d’être une source de protection on peut concevoir que les droits de douane de l’industrie, soit celle de constitution des recettes publiques. Cela d’une part parce qu’il est plus aisé de. taxer les flux extérieurs parce que ces flux sont plus certains que ceux des dépenses de la nécessité publique... de satisfaire certaines contraintes et de l’autre, et des revenus intérieurs, compte tenu telles l’alphabétisation, la gestion de la santé l’irrigation des terres... C’est en bonne partie pour ces raisons que de nombreux faible revenu tirent entre le quart et les trois cinquièmes douane. Cette dépendance (v) Protectionnisme est beaucoup de leurs recettes publiques pays à des droits de plus forte que dans les cas de pays à revenus élevés. de zone 77. Dans les années d’ordre structure1 justifiant ensemble (expert. et import.) 1980, J-M. un protectionnisme d’Etats souverains Jeanneney s’exerçant ayant établi un libre-échange (20) a proposé vis-à-vis une série d’arguments de pays tiers aux frontières entre eux. Le protectionnisme d’un de zone se justifie par la poursuite de trois objectifs : - tirer le meilleur parti des aptitudes naturelles et humaines - rendre fécondes les politiques de croissance - assurer l’indépendance économique de la zone ; et de plein-emploi en la protégeant ; des évènements surgissant dehors d’elle. 20 C’ fi fnssrrdrie-Dwhêne el J-I,. Rei'fers : “l,eprorecrionnisr,le’: Economicn, Paris, 1985, pp. 159-130. en . 37 Dans ce cadre, le concept de zone est requis, afin d’éviter que I’exiguite d’un marche ne soit nefaste à la productivite, competitivite concurrencer et croissance parce que le nombre des entreprises de s’y est trop restreint. D) La prise en compte d’effets externes 78. Aux arguments de la prise en compte macroeconomique precedemment (historiquement) sur les budgets publics et finalement sur la production des activites (21). Remarquons d’industries polluantes ces industries entre L’Allemagne s’ajoute maintenant sur la collectivite relevees poursuit les avan.taaes prives concevable à l’aide du m6me de la main-d’oeuvre. un objectif (emoloi au niveau d’imposer un droit de douane L entre COU~Sprives et argument, justifier la protection Dans ce cas, en effet, I’Etat en de formation du secteur) celui tout entiere. Tel est le cas de façon à reduire les dist&ons que l’on pourrait, jeunes à qualifications subventionnant avances, de coûts non integres à ceux du secteur prive, mais rejaillissant des coûts de pollution. II est dans cette situation tout-à-fait sociaux susceptibles de l’emploi, par reductron et savon a de tout temps pratique une telle politique en ce qui concerne des acQ&,(21). le recyclage de sa main- d’oeuvre. E) Arguments publique. non économiques 79. Ils mettent principalement Les deux premiers arguments en avant la fierte et/ou la defense sont les favoris des producteurs nationale, reclamant la sante une protection tarifaire. De 1959 à 1973, celui de la defense nationale s’est revele efficace aux USA dans le cas des limites imposees aux importations les USA (legislation anti-drogue) F) Le protectionnisme comme de petrole. L’argument de sante publique a et6 utilise à la fois par et la CEE (veau aux hormones venant des USA). politique de premier choix 80. Dans un ouvrage paru en 1980, le professeur certain nombre de cas où le tarif douanier problemes de l’emploi, de repartition manufacturieres australien Max Corden a recense un apparaît comme la politique souhaitable des revenus, de divergence et le coût social d’opportunite pour resoudre les entre le salaire dans les industries du travail dans le secteur rural. Ces cas sont : 21 Lu fht!orie de la politique commerciale, dnns un monde où exktent les dirtorsions, doit son origine à JMeade (1955). Les contribukm.s majeures sont dues d H.G. Johnson (1965) et J.N. Bhagwafi (1959). , 38 a) L’amélioration des termes de l’échange 81. Quand un pays est en monopole exportations pour restreindre Cette politique l’offre mondiale doit être emprunte sources d’approvisionnement. et, en con&quence, de prudence Madagascar de production, il peut lever des taxes sur ses am6liorer ses termes de I’khange. car les pays-clients a exp6riment6 peuvent rechercher d’autres une situation de ce type avec la vanille et le girofle, deux de ses produits d’exportations. b) Le soutlen d’une entreprise d’entreprlses dominante, c) L’argument locales produisant (potentielles ou effectives) face au monopole local moins que ceux des taxes non A l’étranger. des “Tarlfs factorles” Point trait6 en (ii) du point C). d) Coûts de perception des taxes commerclales élevés commerciales (objectif finances publiques - (iv) du point C) Cet argument commerce est particulikement ext6rieur est l’assise pertinent normale dans le cas des pays en voie d6veloppement des recettes fiscales face aux depenses où le et revenus intkieurs. e) La lutte contre la fraude fiscale Un droit de douane peut embarrasser biais de la dbtermination f) La facilité (objectif finances publiques h) La correctlon voulant se soustraire des prix de transfert ne reflbtant pas souvent la r6alit6. de perception g) L’autonomle des soci6t6s multinationales des recettes fiscales - (iv) du point C) nationale camouflée de la répartitlon du revenu national au fisc par le 39 1) L’avantage comparatif dynamique Un pays aura inter& à se specialiser demande sont relativement domestique perspectives le sont moins. dans les productions favorables. A cause pour lesquelles les perspectives II devra importer les produits de la priorite au marche qu’il soit necessaire de proteger interieur, de sa pour lesquels ces cet argument est protectionniste. Pour Corden, ces raisons expliquent les industries manufacturieres dans les pays en voie de developpement. G) Une autre vlsion du protectionnisme 82. Maigre les elements avances pour justifier le protectionnisme, J.Weiler ou encore G.D. de Bernis (22) defendent element des crises du mode de regulation repense à des desequilibres contraignant le fonctionnement en consequence, &mg~. intrinséquement de celui-ci. Dans un tel cadre, en poussant et du protectionnisme de prosperite, experts, hommes significativement liés âll système economique et medias celui-ci et non a des configurations Dans ce cadre, il est en&g&e au svst- par rapport à une norme, aux crises qu’aux de ceux-ci (23). le ou encore le marche, panacée universelle, le libre- le statut du libre-echange des faits et I’interpretation titre et, a-. on peut renverser A est un II serait alors une qu’ils sont l’un et l’autre autant les repenses selon la perception politiques dans le temps. d’exemple, depuis le premier choc petrolier et dont les pieces maîtresses la deregulation, apportee par quelques libre-echange prone sont la privatisation et par l’ouest à l’Est Europeen. du protectlonnlsme 83. restreindre d’où son alternance plus loin la speculation, en considerant periodes 2. Les formes une idee en vertu de laquelle, il ne peut plus être considere marginalement . . [es certains auteurs tels Les Etats les echanges theoriquement symetriquement modernes exterieurs en barriéres bon nombre au gre des circonstances tarifaires les exportations ont decouvert (B.T.) et non ta- et les importations, toutefois, de manieres et d’effets attendus. (B.N.T.). de Elles se partagent Elles traitent pratiquement, differentes certaines generalement s’appliquent plut& aux premieres qu’aux secondes ou vice-versa. J es effets attendus de la protectis!.n peuvent .. elaves via des bc&tq.ues sDAafiaues touchant au taux de change. à I1.rn&tne. etc... Cela rend . . . ”detricoter * la e et la mgsure de la protectton dlfflclle~dansemefautt ,. .. 6conQmjgue des Ftafs pour I rdew. 22 J. Weiler cité aàns M. BYE et G-D. de BERNIS : “Relations Ewnomiques Intematianales’~ Dal& 1987. 23 Dans ce cadre, le livre de WGreider : “lhe secrets of the temple : how the Federal ReserveRuns the Counhy” (Simon et Schuster,New-York, 1987) consacre d P. Volker, l’ancien president de la FED, est particulierement interessant. Il uplique comment celui-ci décùia, en 1979, qu’il.bU& une récessionaux US4 pour casser les anticipations d’inflation et modifier m la conduite de la politique monetaire americaine. La rhcession qui s’en suivit fit non seulement amt!n’caine mais mondiale. Depuis lors, on enseigne aux Ctudiants m des choira de P. Volker en tefn.&s de I!&LK 40 84. Les principales (i) Barrières tarifaires barrières aux échanges sont : (B.T.) JI s’agit essentiellement des droits de douane et asslmil&. date à laquelle les réductions tarifaires du Kennedy Ils ont sans cesse diminués depuis 1967, Round prirent effet. Depuis cette date, d’autres rounds (sept au total) ont eu lieu. Le dernier en date non encore terminé est l’Uruguay Round (début : fin de la décennie 80). La réduction des droits de douane n’a pas correspondu à une montée sensible du libre-échange car les barrières été substituées. non tarifaires n’est-il pas étonnant mesure des effets de la protection concernait, de constater le développement à l’origine, exclusivement I es subventions non tarifaire sur les échanges interdites par le G.A.T.T. étrangères pays consacrée à la (24), alors que cette mesure qui, en cas de violation. à riposter par des droits de douane compensateurs. commandes économique les droits de douane. la plupart des pays. A titre d’exemple, certains d’une littérature Aussi, à l’exportation Elles sont, en principe, Importateurs leur ont significativement d’avions du tiers-monde Pratiquement, autorise elles sont utlisées par aux USA, les aides à Boeing via I’Eximbank, ; dans la CEE, les productions ; au Japon, agricoles les subventions les oavs afin d’obtenir des bradées aux secteurs à l’URSS ou à des voitures et de l’électronique. (ii) Barrières non tarifaires (B.N.T.) 85. Les principales sont : , Le dumping C’est une discrimination des prix au niveau international, par laquelle moins cher sur un marché étranger que sur les autres marchés, dumping sauvage acheteurs fois la concurrence ont été accusées d’habitude intervient quand la firme effectue une discrimination étrangers dans le but d’éliminer disparue. I e dumping et convaincues principes du G.A.T.T. dumping s’est permettent significativement certains concurrents permanent de dumping dans le marche temporaire et d’augmenter se poursuit indéfiniment. vend intérieur. b au profit de certains ensuite ses prix, une Des firmes japonaises par les USA. Le cas de Sony est bien connu. la levée de mesures accrue une firme exportatrice anti-dumping. les décennies Malgré cela, la pratique 70 et 80, au point que Les du certains 24 Cf nofarr~r~~cnf C. ffamilfon : Y new approach IO esrirtrarion of fhe eflecrs of non-tariflbarriers to {rade : an application ïhe Instimre for International EconorGc Shtdies, Univerry of Sfockhoftn, ro the Swedish rcstife and cfolhing indw-“, working papcr nbcr 160. 41 . . . une nouvelle th&.& de C&I-CI. Celle-a ne trw . . . . . un cadre de drscumw&n de Q&&JQ à un reg&e de mpnopole. m . . Ion normale eW6s &m~&@@s des f@urs et I. . I * deetdâ (25) ; economistes n’ont pas hesite mer 1. le w 8. à I~mp~~Mron contingents . totale d’importations dans un pays via l’octroi de licences par le gouvernement I es vs regle de conduite l’entendent ; il s’agit d’une limite quantitative reservees internationale à cet egard. Les gouvernements des à I’entree ; natim aux entrws annuelle . . II n’existe sont libres de proceder aucune comme ils : . . . es em : celle de type volontaire cadre d’une montee du bilaterialisme (cf. paragraphe 8 normes (sanitaires, 88) ; sur le commerce . . . admlnlstratlfs de r&kments dans le par exemple) ; sement de mon-t . tend à se generaliser corr~@ues exteneu ., de-es à lasser les vendeurs de réaI- qui interferent etranaers. ,, ., e controles de chanae corno& . . dem-telsouautresw&mbs, etc... Ja constWn Nombre de ces barrieres eventuellement de cwtaines - sont liées à des fonctions avec les echanges r&les. exterieurs, concues essentiellement I&&X% &%Ires ne sont que des rnat&&&&s . . . . 8 8 en we dune dlscnmlnatlonàlencontre trav (26). 86. Les B.N.T. constituent soit ne supposant ce que les economistes pas fa sanction legislative les regles du G.A.T.T. en permettant de mesures de retorsion. dumping alors que les USA demandent la protection de chaque acte de protection. pervertissent Dans ce contexte, appellent la levee de droits de douane la CEE recourt le plus souvent le plus frequemment l’application 25 W. J. Ethier : “Dumping’: Journal of Political Ecorwmy, 1982, ~1.90 no 3. 26 C’ P.Lindert : “Economie Internationale”, Economica, 1989, chapitre 8. administree, Elles courcircuitent compensateurs à des actions de droits compensateurs. ou et/ou anti- 42 87. Le texte des articles du G.A.T.T. differencie actes des pays en voie de developpement élargi aux marches etrangers marches. A en croire les estimations 1986) largement de celle-ci leurs partenaires admet dans sa partie IV un traitement en venu duquel, ces pays peuvent sans avoir eux-mêmes de la C.N.U.C.E.D., industrialisks special et b&&icier à ouvrir davantage d’un leurs propres il semble que ces pays depassaient en termes de protection (en et ce, maigre l’augmentation (27). 88. La montee internationaux en fleche du bilateralisme pourrait &re une façon de promouvoir face au multilateralisme les traitements dans les accords preferentiels à l’instar des regles admises du G.A.T.T. Les USA plus que d’autres pays se sont affirmes de cette façon, qui permet une expansion volontaire cela, gen&alement 3.Les résultats des importations et/ou une restriction dans le cadre de “jeux” politiques pertinence pour les consommateurs decoulent ne soient pas limitees Et specifiques. quantitativement A) Stolper-Samuelson a savoir : le theoreme n’ont de qui en de diverses à inveQ,iguer pesant sur les m. façons. Ainsi. . la wone des droits de Trois resultats dominent de Stglper-Samuelson, celui de Bykyn&i, celui du (1941) 90. W. Stolper et P. Samuelson es rnomt en regime de libre-Achange et/ou rencheries les a --t elle conduits e des con&tntes l’analyse en ce domaine, de consommation des differents pays que pour autant que les importations des auteurs néo-ckw&ues un !eu a s0mmkw.l et d’autres perdants. les suivantes des exportations. théoriques 89. Les possibilites additionnelles gagnants qui l’est tout autant (28) ont demontre > dont decoule que sous certaines necessairement hypotheses, las que des pays soient FL Jones en a etabli la preuve complete en 1965. Les hypotheses sont : 1, Nombres de biens et de facteurs egaux à deux : (modele 2x2) (ble et toile, par exemple) 2. Nombre de producteurs Oigal à 1 ; 3. Offre de facteurs donnee ; 4. Plein-emploi des facteurs ; 5. Mobilite des facteurs au sein des secteurs du pays exclusivement 6. Aucun des deux biens n’est utilise comme intrant dans la production 27 J. Bhagwati : Protectionnisme, Dunod, 1990, p. 14. 28 WStolper et PSamuelson : “Price and Reaf wage”, Review Economie Studies, nov.1941 ; de l’autre ; (9), pp. 65-83. ; 43 7. Concurrence prevalant sur les marches ; 8. Specificite des biens en termes premier (ble) utilise beaucoup main-d’oeuvre d’utilisation des facteurs de terre, par exemple, independante des Qchanges, le alors que l’autre (le tissu) exige beaucoup de ; 9. Augmentation du prix d’un bien (le bld) en cas d’ouverture du pays au commerce international. 91. Le theoreme s’enonce comme suit : SQUS les t)y$othw precedetltes. le D. les r- epas) e les offreurs des deux facteurs impose un droit de douane commerce international, . A titre d’exemple, sur la production d’un secteur en cas d’ouverture le prix reel du facteur intensivement de l’autre facteur de production. si un pays de ses frontieres au utilise par ce secteur s’accroît a I’oppos6 Dans un secteur intensif en main-d’oeuvre, être ameliore à I’oppoSe de la remuneration . le salaire reel peut ainsi du capital. Dans le cas où le salaire reel est invariant, l’emploi peut être accru, 92. La demonstration second theoreme par exemple, due à Jones met en jeu un effet d’amplification de Ricardo, paragraphes 20 à 22) : une augmentation aboutit à une hausse en % plus importante intensivement, soit la terre, mesuree de l’autre facteur, à acheter dit, le changement d’ampleur que le changement ce qui presuppose est devenue relativement des facteurs a plus hypothese la rnme les termes ne sont pas sur de la parite monetaire. .. . en cas de modlflcatron des w revu le theorm des vw (29). Dans ce cadre, une devaluation du facteur relativement changement de prix relatif des facteurs, une substitution productivite marginale Comme accroît le au secteur abrite. Elle tend, par consequent, Le prix de celui-ci du capital s’accroît. de I’echange n’est faite sur la modification du secteur expose compare secteur, le capital, puisse s’accroître. C’est ainsi assez librement ses prix de vente m en accroître l’offre de bien pour autant que la demande 29 KLcvy-Garboua du facteur qu’il utilise diminue, que ce soit en termes de ble ou de toile. de Stolper-Samuelson, oua et R Wewont prix en monnaie nationale cette toile, alors qu’elle qu’un pays determine puisqu’aucune leur donnes de la remuneration dans le rapport des prix du ble et de la toile qui l’a provoque. 93. Dans le theoreme le marche mondial du 10% du prix relatif du bl6 dans le rapport des remunerations que le taux de salaire perçu par les travailleurs constants, du en unites du second bien (la toile) et une baisse de la capacite la main-d’oeuvre meilleur marche. Autrement (a l’analogue augmente les facteurs plus important dans ce avec sa demande. entre ceux-ci En raison du a lieu et, en consequence, sont payes à leurs productivites et B. Weymuller : “Le tiux de change à long terme: Revue Economique, à juillet 1979. la 44 marginales (sous les hypotheses capital augmente, sous-revues et une maximalisation du profit), la remuneration du à l’oppose de celle du travail. II p-directement 94. Lon rattache a celui d.I En effet, son assertion peut etre decomposee comme suit : m . . . . .. wx mlaitfb des biens mU.sent celles des facteurs uth& pour leurs ?~oWliw ttes relw 95. Le theoreme quelconque des facteurscher-Ohlrrt) de Stolper-Samuelson de biens (n), a l’analogue par W.J.Ethier dans un sens au sern desbiens. a ete formalise et etendu pour celui des facteurs de production à un nombre (m). La formule proposee (30 est : (w’ - w0) A (k) (p’ - p0) a 0 pour n , m quelconques dans laquelle : w6 , w’ : vecteurs de remunerations des facteurs avant le changement des prix des biens et apres celui-ci ; w : vecteur de remunerations moyennes des facteurs liees à une condition de minimisation des coûts (30) ; A(w) : matrice des techniques production sous remunerations les plus efficaces moyennes (c’est-à-dire de ceux-ci) p0 , p’ : prix des biens avant et apres la modification Ainsi, la variation des remunerations matrice de consommation wi0) tendent &pjO). des premiers. Des karts des prix. importants çorrelee à celle des prix, via une de remunerations a être associes à des valeurs elevees des coefficients techniques des facteurs (wi’- aij, ainsi que de “prix” soit en fonction du choix du vecteur de remunerations des facteurs (G). 96. Le theoreme remuneration le moins de facteurs de ; des facteurs est positivement Cette formule est valable en moyenne, moyennes consommant de Stolper-Samuelson du facteur rare intensivement n’etait pas necessairement rapport d’echange conduit à affirmer que la protection utilise dans la production. Metzler a montre eleve la que cela le cas dans celui d’un grand pays. En effet, si le tarif tend a elever le interne d’un bien importe, I’amelioration des termes de I’echange 30 -WJ.Ethier : “7he General Role of Factor intensity in the Theorernr of International (1982), pp. 337-342, North-Holland Fublishing Company. -Condition de minimisation des co&s : %i4($ = 0 ; dA($ : mafrice Hessienne de A, cf: Ethierp. 338 Trade”, l’abaisse. Ewnomics Des Setters 10 “. 45 lors, le rapport d’echange interne au grand pays s’eleve ou s’abaisse tarif en fonction de l’elasticite-prix . u latssera tn&tnaee B) Rybczynski de la demande oer-mon * la r&w&&on à la suite de l’imposition externe du produit qu’il exporte (31). w de 1-n survante .. la orotection . de faconwe reelle du facteur .. olue de w du bien uB . . bsolue de la wtron du bien . .. . une w de en dans 98. Ce theoreme etend l’application peut être exprime au cas d’un nombre production (m) : l A (~0) (xl- x0) 3 0 par la formule quelconque . à la . de ce faeur. . rewent suivante, et à une L fa&,le de ce meme . des facteurs Qe le plus due à W.J.Ethier, de biens (n), à l’analogue pour n , m quelconques . à m Soit encore de façon plus simple : sous les hypotheses mentionnees, B . .. s sont cQ11stiints à leur nweau ti un changement la d&&)n 1 . .. . . accrort celle du bient le olus totensrvement le facteur devmt I t à I’oppQ&pour I autre. (v’ - 8) . (1955) (33) 97. II est l’analogue de celui de Stolper-Samuelson : v . . .. . . I) I * I elles s ajoute celle d QconQDite dwerstie. le rna~&!~ du meme . I * d Iun fa-. ors de laccrolssement de la q.u.antlt6 doit conduire faclw~. d’un qui en pour les facteurs de l dans laquelle : vo,v’ : vecteurs de dotations factorielles A@@) : matrice des techniques initialement les moins coûteuses et apres modification sous les remunerations ; inchangees (~0) des facteurs ; x0,x’ : vecteurs de production correspondant aux dotations factorielles (VO, v’) via la matrice technique. 31 LAMeUler : “Tarri/s, the terms of trade and the distribution of national incorne: Journal of Political Economy, fev.1949, pp. l-29. 32 J.Bhagwati : “Protection, real wages and real incornes’, Il?aeEconomie Journal, 69, sept-195P, pp. 733-748. 33 TMRybczyruki : “Factor cndowment and relative commodity prices: Economica, 22, nov.1955. 57, 46 La formule indique d’accroissements sont accrues techniques que les changements dans la production : correlation des que celle-ci 99. La formule utilise intensivement induisent d’autant plus les facteurs dont les dotations plus forte que A(v&) specifie les les facteurs accrus. est valable si le nombre facteurs (m), soit n 2 m . En effet, I’egalisation cause la diversification factorielles positive entre (v‘-@) et (x1-x0), d’autant utilisant abondamment implique que les variations dotations des prix des facteurs [wO = d( d’où A@&) et non A($] des dotations factorielles de I’economie. de biens (n) est au moins egal à celui des ne soient pas trop élevees que pour remettre en Dans le cas où il y a plus de facteurs que de biens (m > n), les elements de (V-VO) ne sont pas librement choisis, n d’entre eux peuvent être sp6cifi6s arbitrairement, alors que les m-n qui restent doivent 6tre tels que les marches des facteurs soient en equilibre aux prix w0. 100. Le theor&ne de R-i tels que semi-r>ublics. 1/ n wurs .. es c-s à Hemer-Ohlin. sont echanges a 6th oeneralise ressources a &&&&&&pour le cas de LE-O. Svensson Sa &QJ& (1983) lorsque biens at facteurs (34). C) Svensson (1983) 101. Les hypotheses majeures de Svensson 1, Siens Q.$facteurs echanges : M , N fixes ; 2. Fonction d’utilite strictement quasi-concave, 3. Technologie production 1-1 . . . . conjQuties. - d IHecm non renouvelables ou prodraçfipns . . IIutlllsentcommecadreerl . . re.sUttves C’est, par exemple, . I- au cas de t&ns convexe, aux rendements sont : non necessairement d’echelle homothetique non necessairement ; constants, avec conjointe possible ; 4. Dotations factorielles respectivement N = Nk (biens échanges) + Nl (biens non echanges), dont les prix sont r et w ; 5. -nette et leurs e[ de facteurs Bchatlg$s . 34 L.E.O. Svensson : “Factor Trade and Goodr Trade: f .. dtfference entre les cf&&jons . 8 Journal of International Ewnomics fa&zielles . des ~XII& 16 (1984), pp. 365-378. ...l..“.. --“e 47 6. Fonction caracterisee de production deux fois differentiable utilisant la technologie precedemment (H3) ; 7. Existence de paiements de revenus de facteurs puisque ceux-ci sont echanges .* nette des blensence 8. mon 9. Fonctions d’exportations 10. Equilibre commercial entre la wtion - et la cons-, ; . nettes (biens, facteurs) bien definies et deux fois differentiable entre &.J,,u pays Bchangistes : la somme des exportations ; nettes (biens) des pays est nulle ; idem pour les facteurs ; 11. Identite des preférences, 12. Modifications des technologies compensees et des dotations factorielles au sein des dotations factorielles premieres n’ont pas d’impact sur le revenu national domestique ; nationales, de sorte que les et donc sur la consommation. rdk + wdl = 0 102. Sous ces hypotheses, * Cas où les facteurs de production les resultats sont les suivants : ne sont pas échangés La matrice donnant les effets sur mtion dotations factorielles est identique de l’Économie l’exportation à prix con&nts (H12) des modifications dans les à celle qui donne las effets des fârjeurs d IenJrees sur la fonctign (matrice des derivees, dite aussi matrice Rybczynski), dans ce cadre nette de biens est egale à la moiti6 de l’effet Rybczynski classique sur la production : equilibre à deux pays). Lamatrice * Cas où les facteurs de production (Ryhçzynsko (Hi0 des d&&ees de Iâfaaction de rXQd@tion ~&I&&B .. . . urs. I es denvees sont postttves SI un bten I est I. . orte des brens ntenslfs en ses murs abort&tc& sont échangés . s entre les pavs ont un effet direct SU un effet Rmrect es fmurs echw .. . sur IIect@ng,e des fadaurs, . Fn ce qulconcerne vta leur effet WA . les ~XXX%les drfferences . _ 48 . . n echan*ont un effet Rybczynskt drrect ~CIL . . un effet rndrrect via la Don des facteurs et l’effet R@czyn& . . 1 dtrect du auxA&urs echanges. I a JJ.B&IC~ Rvbs . siansce cas. le cuxxwt d1. ntensitetale desfxtwrs. f% est differentede celleQUI . facteurs de propas echang& . 103. La relation entre les echan.ges de biens et les differences en dotations facI des facteurs son&.ha~&s. Dans ce cadre. leffet des dos . . echaug$s sur la c-n de facteurs Qchâages est cr&I . es meurs ” vent. BD effet. etre coooeratrfs ou non coop&a& Si le travail et le capital sont cooperatifs exportera capital. et que le capital est echange, des biens moins intensifs en capital comparativement Dans ce cas, biens et facteurs echanges exterieurs CO-, sont en quelque des de alors un pays riche en capital au cas où il n’echangerait sorte des substituts pas du dans le cadre des ; * . Si le capital et le travail sont non cooperatifs, alors un pays riche en capital et pauvre en travail pourra importer du capital et accroître ses exportations facteurs sont complementaires. facteurs de production toujours intensivement car les fonctions de cooperation ou non cooperation que la relation entre les Echanges de biens et les dotations des facteurs qui Btaient utilises intensivement de production est affaiblie. dans la production sont les mêmes, qu’il s’agisse d’echanges la structure des echânges des un bien exporte au cas où biens et facteurs le sont, utilisera n’est donc plus ainsi fait reference à l’abondance D) Le théorème de biens intensifs en capital. Dans ce cas, biens et C’est à cause des proprietes 104. Maigre ces remarques, inteneurs domestique ou exterieurs. II ou la rarete des facteurs utilises. Fn&tqu~~& . , ces den$rees plut& aue celles des dot- des pays. du tarif optimal . . 105. Pour un pay&~~donne. II em sort suffisammentour (1) Taxation . niveau op$jmal des droits de douane . . tnfjuencer le nrv~al des prix . .. à condition des lmportatlons 106. Le tarif optimal ou taux de droit de douane optimal du bien est celui pour lequel les pertes et gains supplementaires t* exprime en % du prix initial d’une nation sont egalises. Les . ) 49 premieres proviennent des importations. l’etranger de la perte d’importations Celles-ci additionnelles valent t*MP de plus par unit6 pour les consommateurs (P) ; les seconds resultent de l’impact de la variation qui impose le droit de douane d’importations, sur les prix mondiaux. se reduisant du fait d’un presuppose monde. En consequence, (dM/dt) du fait du rencherksement de la demande que le prix fixe par domestique du pays Quand un tel pays est grand, sa demande d’élasticite aux prix de celles-ci, entraîne celle du sur le marche mondial, le prix du bien impose flechi (dP/dt). 107. Le tarif optimal sera calcule comme suit : Gains supplementaires M dP/dt - t* P dM/dt - Pertes supplementaires =0 = 0 M dP/dt t*M = _-_-_---- (10) P dM/dt soit, encore : t*M = 01) l/Sm où: Sm = Alasticite-prix Dans de l’offre Btrangere le cas où I’elasticite supplementaire, d’offre mondiaux via sa demande, soit que l’offre se modifie plus l’offre étrangere sans est inelastique coût et plus est eleve. Dans le cas d’un petit pays sans effet sur les prix le taux optimal est nul. des exportatlons 108. A l’analogue I’exportation. est infinie, le tarif optimal est nul. En consequence, le taux optimal de droit de douane (il) Taxation Btrangere des importations se deduit le taux optimal de droits de douane à Ce taux est : t3< = l/dx (12) où: dx = elasticite de la demande Btrangere (de produits nationaux) 109. Que ce soit dans le cas des exportations aux prix. ou des importations, aussi se formuler comme taux de marge optimal d’un cartel international, conduit aux mêmes formules que precedemment. le tarif optimal peut le gouvernement, ce qui 50 CHAPITRE III : VERIFICATION DU COMMERCE DES THEOREMES INTERNATIONAL comriaratifs .. considérations 1)Laes 110. II existe comparatifs à verification des [ expliquer EMPIRIQUE les avantages d’autarcie. Armington prix d’autarcie empirique. I comparatifs des avantages c& . Elle n’est pas insurmontable par des variables en faisant I’hypothese I observables (1980), Deardorff si l’on peut ou si l’on peut construire les prix et Steme (1981), ont construit des que les biens d’une marne industrie, produits dans differents comme des substituts imparfaits par les consommateurs. La seconde . . . . . . . te de ce qui SI la theorie des avaniages comr>aratlfse la dtrew I Cela veut dire que le simple test (regression) sont probants. difficultes pour soumettre la theorie . . ,* n Iextste * f~emtere tlant au fart QUJI -as (1969), Brown et Whalley pays, sont consideres [, de nombreuses d’une relation de specialisation Une des solutions à ce problème variable à une liste de variables explicatives. ne valide pas la theorie, même si les resultats est l’analyse de probabilite L’analyse de correlation 111. A la lumiere des considerations generales qui relie le signe d’une peut egalement qui precedent, être utilisee. les principales difficultes sont : - I’inobservabilite des coûts relatifs en autarcie ; - l’absence d’explication de la theorie vis-à-vis Malgr4 ces reserves, les principales Log essayees sont de la forme : PROD i Xi ---- = a -------- (13) PROD j w X regressions des quantites echangees. i, j : exportation d’un pays en termes de secteurs i , j PROD i, j : productivite de la main-d’oeuvre du pays pour les secteurs i, j a#0 (Mac Dougall et al : 1962 ; Stern : 1962 ; Balassa : 1963) Des analyses de cor-relation de rang ont également ete essayees entre les variables precedentes. 51 I d Heck=her-Ohlin 3) J e thhhe (verslon 112. C’est le theoreme quantitative) qui a reçu le plus d’attention, c’est-à-dire qui a ete le plus l’objet de verifications empiriques. Le theoreme d’Heckscher-Ohlin lie trois variables : Abondance . urs de productron. leur rrnuQ&nce dans la -on et la structure des eV w. La plupart des tests empiriques entre les deux derniers facteurs. y&jjj& ne concernent Ils ne doivent, cependant quasi exclusivement des lors, pas être consideres comme des . que le lien des tests de de la theorie. A. Echanges : analyse des importations des proportions de substitution des facteurs d’une économie de production substituts des facteurs importes. de production Cette methode au sein de paniers due à Leontief d’une Économie pour mesurer d’exportations (1956), mais reappliquee choisis et de leurs par d’autres (Baldwin : 1971 ; Mitchell : 1975 ; Stern et Markus : 1981), n’est pas un fast du theoreme aucune mesure reputation paradoxe de la dotation à l’analyse à celle-ci d’H-O., : plusieurs en facteurs n’est effectuee. car Elie doit cependant sa au fait qu’elle auteurs indique que les resultats 114. L’analyse de regression a ete consideree comme de Leontief un etaient : 1982). se base sur la version prix du theoreme retenues sont les suivantes auteurs d’H-0. ou plus exactement, vicies (Leamer : 1980 ; Brecher et Choudhui Les hypotheses de production ont toutefois et considérée 113. Ii s’agit de l’utilisation des tableaux d’entrees-sorties les proportions des exportations d’Heckscher-Ohlin. : - n biens et m facteurs de production ; - identite des fonctions de preference et de production entre les pays, structure Cobb-Douglas retenue pour ces fonctions ; - rendements d’echelle constants ; - plein emploi des dotations fixees des facteurs de production - competition Sous ces hypotheses, parfaite. les prix relatifs d’autarcie sont fonction de l’intensite des facteurs que de leur relative abondance sur les intensites ; (Li), ce qui justifie de regresser le commerce des facteurs de production. Tj = fil 01 j + . .. . + Pm Qmj t Uj j = 1 .. ..n (14) (Oij), ainsi exterieur du bien j (Tj) 52 Une telle equation pose les problemes suivants : (i) Mesure de I’intensite des fa- 115. Les i&r&$& des m facteurs de production totaux, c;est-à-dire des facteurs (Oij) sont des nombres dans la production non exclusivement representant les poids relat& de chaque bien. Ces poids sont ceux des facteurs lies aux effets directs de la production. ojk > 0 1 ojk = 1 k k = 1 .... m j fixe . (ii) PBfiaition de la vwble reoresen&rt 116. Les variables auteurs ont egalement (15) le commerce de commerce essaye les exportations (Tj) sont les ew>ortations et les importations considere le &ne considere est bilateral, mais il existe aussi des tentatives representant des exportations extm le commerce nettes exclusivement exterieur doit être normalisee du produit considere dans les echanges 117. La solution produit considere normalisees toutefois certains brutes. Harkness et Kyle (1975) ont comme variable dependante. fondees sur le commerce Le commerce total. La variable en tenant compte de la dimension du marche mondiaux. <. (iii) &&&osce~ les variables nettes, consiste et non seulement seront renormalisees par une variable à normaliser toute I’equation la variable dependante. une seconde caracterisant Si cette correction fois par division la production par le commerce nationale mondial du n’est pas suffisante, des variables precedemment du bien (valeur ajoutee, chiffre d’affaires). (iv) Equation en coupe transversws 118. Generalement, toutefois donne, utilise des techniques ceci permettant versus en COUD~ m il s’agit d’equation bayesiennes d’etablir sous quelles en 95~00 transversale pour estimer des equations conditions dans un produit donne. L’analyse en coupe transversale oar orodlllf par pays, Leamer (1974) a entre pays pour un produit un pays serait importateur a Ate s ou exportateur . . asse SOQ&&&J~ de e ces auteurs ts7 et a, sont 53 119. II existe quelques Ohlin. Elles se presentent facteurs caracterisant production. applications fondees sur la version nuantitative sous la forme de tests de correlation les biens Une correlation internationalement d’t-leckscher- de rang entre les proportions echanges et les dotations des en facteurs de positive est attendue. 4) LesosltlQnn 120. L’orientation precedemment echanges introduit du commerce (cf. paragraphe intra-industriels exterieur d’un pays peut être appreciee 39, proposition dans le commerce 3). Quant mondial, elle peut être Qtudiee distribution du revenu par tête entre les pays par l’analyse l’ecart-type de cette distribution correlation et I . Un coefficient negative entre les differences industriel dans le commerce Loertscher à I’evolution de la correlation Bleve, de valeur via l’indice I de la part des par rapport à la entre la variante negative, est attendu. ou Une absolues de revenu par tête et la part du commerce intra- bilateral a et6 obtenue pour les pays de I’OCDE au debut des annees 70. et Walter (1980) ont regresse un indice de type I sur les differences par tête entre autres variables, un parametre absolues de revenu de valeur negative different de zero, au niveau de l%, a 816 obtenu. 121. La theorie expliquant changements correlation technologiques la structure des echanges diffuses est verifiee empiriquement entre les performances efforts en R D. Les verifications à l’exportation être Utilis&es, à tout le moins dans le cas des innovations d’un pays par les par les analyses de regression des industries de la theorie des avantages internationaux d’un pays et des mesures comparatifs (coûts) peuvent et de de leurs egalement (prix relatifs d’autarcie connus). 6) Linder 122. Le test de Linder consiste a mettre les propensions d’un pays en relation correspondant 7) Méthode graphique opposee à un revenu par tête proche de celui du pays exportateur des producteurs peuvent être derivees de fonctions conduisent preferences un pic doit apparaître. de G. Saxonhouse des consommateurs explicatives à importer bilaterales avec le revenu par tête des pays importateurs, 123. Au depart d’un modele d’equilibre facteurs, moyennes de fonctions de preference homothetiques, de profit, la loi du prix unique et le theoreme à une equation sont les dotations des consommateurs general, dans lequel les équations d’exportations en facteurs nettes par produit, de production et de la technologie. d’une de demande celles d’offre d’egalisation dans laquelle Économie, du prix des les variables compte tenu des 54 K Xi(L) = 1 Ui3 as L3 s=l (16) i = I ( s, ,,., N les produits (109 retenus) ; s = 1 ) *.. . . .. K les facteurs de production as = parametres de technologie Uis = parametres de preference ; ; ; Ls = facteurs de production au nombre de 7 : le stock de capital ; la main-d’oeuvre ; le niveau d’Éducation ; la distance entre l’Économie et ses principaux marches ; les ressources petrolieres ; les ressources en fer, la terre arable ; Xi(L) = les exportations nettes des 109 produits en classification Pour chacun des 109 produits retenus, des donnees parametres en coupe transversale de preference, I’equation CTCI. (16) est estimee par les 2 MC (35) appliques par pays à une date fixee. Cela permet dans I’hypothese où les parametres de technologie l’estimation sur des (Uis) (as) sont identiques par pays (9 pays retenus). tapi tal 1 pays 9 pays 1 pays main d’oeuvre ,., 9 pays 1 lJag,s (7x1) : vecteur des paramètres estimes eag,s (9x1) : vecteur des residus de I’equation 124. L’hypothese d’identite des parametres de technologie (as) par pays se leve comme suit : pour chaque produit de chaque Qconomie, à une date fixee, on extrait le residus de I’equation (16), soit le vecteur vecteurs sont specifiques vi [lxN] utilises ; on forme ainsi neuf vecteurs transposes dans l’expression qui suit pour deriver par pays sur base desquels de nouveaux pourront être obtenus. ExemDle: [ûis LS]’ [ûiS LS] -1 [ûis Ls]’ (Vi] (17) 35 Dont les instruments sont les rangs des facteurs de production. parametres de vi : soient V [Nxl]. des parametres de preference Ces de technologie des consommateurs . I. -.. - 55 [ G s LS 1’ [U?s Ls] ‘9 possibilites [109x7 7x91 [109x9] * [ 9x109) [109x9] [9x109] c1 9x9 [109x11 I 9x1 1 9 vecteurs: as (9x1) Les vecteurs as seront utilis6s pour obtenir de nouvelles estimations des Uis par application des MC gh4ralish. fi U ag,s (7x1) = (X’ 7x9 fi” Xi’ x’ f2-’ Y (18) 9x9 7x9 9x7 9x9 9x1 7x1 X: matrice des facteurs de productions, Y: vecteur des exportations n à une date fixée nettes d’lun produit, à une date fixée matrice de variante kovariance dérivée n = E (as as’) (19) 56 B! Méthode de Kruegd3,6l 125. La premisse endowment de base est la suivante ranking Will tend to specialize in producing *. “Countries in the middle commodities in the middle of the factor- intensity ranking. They Will import labour intensive commodities and capital intensive commodities En vertu de cette premisse Ci from countries i : produit from more labour-abundant countries with relatively higher capital labour endowments”. : Xi -----CiXi (ki of the factor 1 3 Ci Mi -e---e (ki 1 (21) CiMi i ki : intensite capitalistique Xi : exportation de i Mi : importation de i du produit i pour un pays où le capital est abondant, commerçant avec un pays où le travail est abondant. Procédured’application 1)HmQ-l 126. Pour chaque pays, on calcule le rapport du contenu exportations à celui des importations pour chaque zone geographique . = Ci (ki Ajt en facteurs de production --X’--) d’echanges des retenue : . / Ci (ki --M’--) (22) CiMi CiXi t = temps j = zones geographiques On normalise d’echanges les rapport precedemment N Ajt -: retenues obtenus (A j t) par le commerce total de chaque pays. Ajt ----e (23) A-t A.t = contenu en facteurs de production 36 “Growfh, 1977. Distortions du commerce total de chaque pays and Patterns of Trade arnong many countries”, Princeton Studies in International Finance no 40, 57 On prend ensuite geographique. premisse la moyenne Ces moyennes de la periode analys6e des rapports classees par ordre croissant constituent normalises par zone la Premiere partie du test de la (Ri). Un rapport normalise moyen c 1 indique que le pays importe de la zone j des biens plus intensifs en capital que les biens qu’il exporte vers la zone j ; l’oppose est vrai si le rapport est > I. 2) Phase 127. On choisit une mesure de la dotation en capital valable pour toutes les Aconomies et on compare la dotation de chaque pays à celles des zones geographiques d’echanges A, B . . . . . pays dotation comparaison DOTA , DOTB , . . . . A : DOTA/DOTZONE . . . B: DOTB/DOTZONE . . . On range ensuite les rapports de chaque pays par ordre croissant, ils constituent test de la premisse pays A pays B etc... = = 1.00 1.00 DOTA/DOTZONE DOTB/DOTZONE S S 1 1 des rapports normalises moyens (Rl) et des rapports par pays (R2). Lorsque les premiers rapports (Rl) sont s 1, la premisse veut que les seconds (R2) le soient aussi intensifs en capital h 1. En effet, quand un pays importe d’une zone que ses exportations de la zone (j) sont mieux pourvus en capital que lui-même rapports et R2 permet internationalement donc d’indiquer si le contenu (cas de R2 c 1). La comparaison en facteurs de production Achanges par un pays est normal, compte tenu des dotations de production. Les rapports normalises peuvent faire apparaître l’evolution de la specialisation j des biens plus j (cas de RI c l), c’est parce que ses fournisseurs Rl la seconde partie du (R2). 128. Le test est une comparaison de comparaison retenues. être calcules sur differentes des differents pays. des des biens relatives en facteurs petiodes, de façon à 58 CHAPITRE IV : MESURES 129. Les économistes protection tarifaire des échanges. (i) coefficient de protection (ii) taux de protection (iii) coefficient RELATIVES A LA PROTECTION ont p&cipalement construit DES ECHANGES quatre indicateurs mesurant la II s’agit du (de) : nominale (C.P.N.) effective (T.P.E.) de protection véritable (P.V.) (iv) indicateur de protection totale (P.T.) 1 - Coefficient de la Protection Nominale (C.P.N.) A) Calcul 130. JI est éaal au rapport entre le prix que les producteurs nationaux recoivent pour lelu: I , produit et celui qu’ils recevraient si ce produit était librement échanae sur le marche mondial, le tayx de change de la monnaie du pays étant ajusté à sa valeur d’équilibre signifie que les producteurs du produit concerné sont protégés (37). Un C.P.N. supérieur à 1 par les mesures gouvernementales influant sur les prix. A l’opposé, si ce coefficient est inférieur à l’unité : CPNjt pjt m--e-p'jte = (24) pjt , p’jt : prix intérieur, extérieur (devises) du produit j d’un pays à l’instant t ; e : taux de change d’équilibre Ce coefficient, développé par la Banque mondiale pour l’étude de la protection des produits agricoles, est fragile du fait qu’il : (i) ne tient pas compte intrants, par exemple) d’autres mesures ; en conséquence, influençant la comparaison pays ayant des niveaux de revenus comparables (ii) suppose un ajustement prix réel (c’est-à-dire le bien-être des producteurs des CPNjt ne devrait (taxes sur les porter que sur des ; pour les coûts de transport, de façon à rendre vraiment reçu par les paysans) et hypothétique à la production comparables les ; 37 On peut considérer que cette valeur est celle du taux de change en régime deflottementpur sur un marchéparfait lorsque les pays échangent des biens conformément R la loi des avantages comparatifs découlant de la version-prix d’HecksherOhlin. 59 (iii) depend de la valeur hypothetique du taux de change d’equilibre ; (iv) fluctue en fonction des prix, de sorte que ce qui est protection I’annee suivante. En consequence, il a plutôt une signification une annee peut devenir taxation ponctuelle que tendancielle. 131. Dans le but de rendre compte de la politique des Etat dans un cadre dynamique, Taleng (membre de I’equipe de redaction de ce chapitre) a propos6 statique. Differentes corrections ont et6 envisagees formules presentees aient un intérêt certain, leurs interpretations formules avancees mêlent des considerations et analys6es de corriger la formule F. du CPN theoriquement. Bien que les posent problemes du fait que les de niveau de depart et d’evolution. C’est la raison pour laquelle ces formules ont ét6 omises de cette note. 2 - TAUX DF PROTECTION EFFECTIVE (T,p.E.) (38) A! DéUnitlon et hum 132. II synthetise en termes d’accroissement additionnel de valeur ajoutee par unit6 de produit d’une activite Aconomique, une industrie, les effets de l’ensemble de sa structure tarifaire . . .. comparativement à une mation sanstâclfs, dite de reference ou encore d’eamre Ihvpothese VI1 . . . De façon plus precise, le taux de protection effective se avec un taux de cs calcule en comparant libre-echange I’ecart entre les niveaux de valeur ajoutee unitaire en regime de protection et de rapport6 au niveau de libre-échange. - SIX hypothèses I) Les coefficients fondamentales techniques sont à retenir : permettant le C&~I de la valeur aj~&Je u tanf douw . . On admet ainsi que la fonction change pas. Même si cela ne met pas en cause la substituabilite des coefficients techniques paraît aujourd’hui difficilement d’une vaste gamme de procedes de fabrication Il) On est en presence influence sur les prix mondiaux d’un “QQUJSQ”, resw de production car les entreprises (licences, brevets...) substituables qui s’imposent à lui : çnmporteWlt du secteur ne des facteurs (Corden 1971), la fixité envisageable en entendant avant a ; ainsi une Bconomie de pnce tu disposent qui n’a aucune II ., 38 Lu contribution pioniére en celte mafiére est due à C.L. Barber : “Canadian Tariff Policy’: Canadian J. Econ and Pol. Sci., XXI, no 4, nov. 19.55, pp. 513-30. Une exposition compl&e des probkhes rencontrés par l’intermhliaire de ce concept est prksenté par W.M. Corden : “The S&uture ofa Tariff System and the effective proteclive rafe”, The J. of Pol. Eco., vol. m June 1966, n-3. 60 iii) Le droit de douane n’est pas prohibitif. II n’empêche iv) On suppose que Je pro- concurrents . Cette hypothese ents pour &tre drreckment PVD, les industrie permettent localement peut être discutee dans le cas des sont jeunes et n’ont pas encore acquis le savoir faire et la technologie de concurrencer stnrcturellement lesm . Les quelle que soit leur provenance vu JJYa are.. produits sont tax6.s de la même maniere ; surle mmh~desbms et sew!xS; les sont donc des consequences modifications de prix relatifs des droits de douanes. 133. La formule la plus simple, celle d’une production tj-aij =---------------- TPEj qui leur les produits importes ; VILe (d’equilibre) pas la realisation des echanges ; . . et le prodj&mporte sont suffisamment 1 - necessitant un intrant importe est : ti (2W aij dans laquelle : tj : tarif douanier nominal à la production j ; ti : tarif douanier nominal support6 par I’intrant importe ; aij : coût unitaire de I’intrant i dans le produit j en l’absence de tarifs (libre echange). Elle est obtenue dans un cadre de mesure des unit& tel que le prix du produit j en regime de libre- Echange soit egal à l’unit& Alors la definition de la valeur ajoutee unitaire conduit à : Vj=l-aij (25b) Vi = (l+tj) - aij (1 tti) avec Vj, Vj’ : valeur ajoutee unitaire en régime de libre-echange, de protection. Soit encore : TPEj = (Vj’-Vj)/Vj WC) dont decoule la formule (25a) Les implications de cette formule Si tj = ti alors TPEj = tj = ti tj > ti tj < ti tj < aij ti TPEj TPEj TPEj > tj < tj c 0 sont : . > ti < ti. (26) 61 tj = 0 TPEj aij ----l-aij = - ti < 0 et 1 6 xi = -------------6 tj > 0 1-aij avec aij < 1 6 gj -----6 ti = aij avec 6 gj m-w--_ Gaij aij --eV--l-aij - < 0 < 1 tj-ti ----____ (1-aij)2 = (sens de la variation dépendant de l’écart entre tj et ti) Dans le cas de plusieurs intrants importés, la formule est : - tj Ci = ------------d--- TPEj 1 Les formules aij ti (27) Ci aij (25a) et (27) indiquent que le taux effectif dépasse droit de douane nominal sur le produit dépasse le taux nominal la moyenne pondérée chaque fois que le des taux pesant sur les intrants. 134. Le taux de protection droit de douane ou un ensemble effective ne peut servir à quantifier de droits de douane engendre les gains ou pertes qu’un pour les différents groupes sociaux, car il confond les profits et les autres revenus dans la valeur ajoutée globale sans isoler la fraction de l’effet sur la valeur ajoutée qui profite aux dirigeants laquelle il convient d’accroître et aux propriétaires ou de réduire la production décidant de la mesure dans du secteur en réaction aux droits de douane. 135. Comme importé de même formule générale soient importés une subvention à l’exportation qu’une taxe à l’exportation est l’équivalent du TPEj est valable pour n’importe ou exportés. qu’ils ne supportent Lorsqu’aux est équivalente pas de taxes assimilables d’une subvention quel bien échangé intrants “échangés” à un tarif sur un produit s’ajoutent aux droit de douane, à l’importation, la que les intrants de celui-ci ceux qui ne le sont pas et la formule devient : 62 tj - C aij ti . 1-----------TPEj = ------lC aij - C6i.j i i (28) danslaquelle: 8 ij : quantite de biens et services non echanges par unite de bien j , 136. mIes presews ne s-les I SI* Ion a~ a st t,&$&&& Des auteurs ont donc c&che a mrer le TPEi du . . t de latron de protectim . Basevi (1966) partant du rapport de la valeur ajout& du regime de protection sur celle de libre echange a alors propose : (29) en remplacement de (27) 1 TpEj=-------l---------- _ 1 (29) ai’j --------(1 + ti) et (30) en remplacement de (28) 1-C a’ij- C 0 i i ij i 1 TPEj =--------------------1 ------ - - 1 a’ij c ------- - C à ij i (l+ti) L (1 + tj) dans laquelle les a’ij appartiennent au regime de protection. 137. La formule (29) s’obtient en deduisant (30) i la valeur ajoutee de libre-Echange de celle de protection de la façon suivante : (i) Soient : Pj, Pij, P*j et P*ij les prix de la production respectivement en situation de protection et de libre-echange j et de I’intrant i de celle-ci p). Les differents regimes de prix sont lies comme suit : Pj = (1 +tj)P*j (31) Pij = (1 tti)P*ij (ii) Dans ce cadre, implique que les coefficients l’hypothèse techniques d’equilibre soient lies aux prix. general (en situation de libre-échange) ““,. -- 63 P*ij aij = ----- (32) P*j II vient alors en remplaçant les prix de libre-echange par leurs expression de protection que : (33) Soit encore l+tj Vj = Pj* - aij P*j = P*j (1 -a’ijC _ J) (34) 1 tti en remplaçant protection les coefficients techniques de libre-echange par leur expression en termes de prix de (33). Alors : 1 a’ij (35) Vi = Pi C-------J 1 ttj en exprimant 1 tti les prix de libre-echange en ceux de protection (iii) En utilisant la valeur de Vj ainsi obtenue (31) dans la formule generale du TPEj, il vient que : En prenant en compte les biens locaux, de la formule (29) decoule (30). 138. Au fur et à mesure de l’utilisation du TPEj, des auteurs ont mis en evidence que la protection effective importe plus en termes de revenu du producteur ajoutee unitaire. On aboutit alors à une formule (T.E.P.T.E.F.) de protection effective, le fait qu’en celui de la valeur environnementale et fiscale du type T.E.P.T.E.F.= n n' n' n' n' n' l-CA'ij - Cpij - Csij - Caij - CCij - COij i i i i i i --------------------------------------------1 n A'ij n' -w-s- - c -------- C pij+ 5 ij+aij+Eij+eij (l+tj) i (l+ti) i dans laquelle : Soit A’j la quantite du bien intrant-materiel utilise dans la production d’une unit6 de j ; - 1 (36) 64 Soit Qij la dépréciation des machines et équipements i par unité de produit j ; Soit Eij la dépréciation des matériaux des locaux utilises par unit6 de j ; de construction Soit aij la charge salariale versée à i pour la production d’une unité de j ; Soit & ij la quantite des biens et services non échangés i utilisés pour produire une unite de j ; Soit flij la charge fiscale et sociale i, supportée C) Sensibilité du TPE aux taxes à la consommation 139. Une taxe à la consommation productrice, dans la production et à la production sur les biens finaux n’affecte car elle payée par les consommateurs Une taxe à la consommation d’une unite de j . par le TEP de l’industrie ; sur les inputs diminue le TEPj des industries utilisatrices, car elle renchérit leurs intrants ; Une taxe à la production car elle est payée par celles-ci Pour prendre considérer 0) celui des industries PEe . . t allocation productrices, mais formules et la consommation précédentes sur le TEPj, il faut sont les résultantes nettes et taxes. des ressources En ordonnant nomie. on oeut connaître les différents taux de protection le sens du déplacement des ressources de celle-ci. des activités à TEPj les plus faibles vers les plus élevés. TEPj intermédiaires, le sens du déplacement des ressources entre elles. La P.F. réalise donc une allocatron des ressources .., , des actrv rtes dune effective de facon privilégiée E) Difficultés productrices, utilisatrices. que tant les tj que les ti des différentes 140. , des intrants diminue le TEPj des industries en compte les effets des taxes à la production des tarifs, subventions le TEPj des industries ; Une taxe à la production n’affecte pas directement des biens finaux diminue Ces dernières vont Pour les industries à dépend des élasticités de substitution ,# I. , en deho rs de I eaurlrbre aenéraJ. (3% d’application 141. La protection effective est particulièrement coûteuse qualité. Cela en freine l’utilisation comme outil pour la politique économique 3) Coefficient de protection A) Définition et hvpothèses véritable 142. A la différence en données statistiques de (40). (P.V.) de la protection effective (P.E.), la protection niveau d’un secteur dans le cas où un pays pratique des politiques de substitution véritable se définit au à l’importation 39 C’err porqwoi IB prorecrion e/fecrh*e est éfrcdiée par rapport R ce cadre de ré/Érence. 40 Les Ieclertrs inréress& pnr les probléwes d’npp!icnrion de In P.E. pewven[ conracrer /es co-wfews DEM et A. SOGODOGO qui ont “frmnilk” sur In P. E. dons le contesle des pays n/ricnins. et de de cerre section, 1. 65 promotion à l’exportation. prp&c&urs . des btm . . Ftle s’apprecre mfonctron du Elle s’exprime en termes . à cewqut ne font pas l t-objet d Ik.haoge. . on. subventron)ortee oar Ce&&s des m . oroducjeurs vers les am et consommateurs. Par ce transfert, la protection brute d’un secteur devient veritable soit . . a celles des autres secteurs . Elfe peut atns~ se tradulce par une &#,protecm est relativisee ce peut &re un flemt des ressources attirees Dar le secteur . Tout comme la P.E., la P.V. vehicule allocation des ressources en dehors du cadre de I’equilibre general. m I’idee d’une Elle doit donc être etudiee par rapport à ce cadre de reference. Les hypothèses rêel 1!Un . . . .. car lac sont : .. I de ce pays est 16q~al. .. (cf. t-f?) est en AqWbre . s de ses L anses dememee lerevenu dontles-defacteurs . . Fn celut-a. l&b.&nce et. en consequwce. Ce deru subsUable la fois dans la Production et la consommation . .. I Y= des non ~ckms@s m.uW Mulllbre determines domestiques par le marche. En consequence, le cwt&e . , car ils sont flexibles. le lieu des points d’equilibre des biens domestiques (ordonnee Ils sont, en outre, du marche est une courbe à pente negative dans un plan dont les coordonnees des biens echanges vis-à-vis des Uns . et ImDortables. . à I8un -moins des brtw . des biens ~chânsas vis - à - tens ( 2 biens echvles dit dome- commerciale des biens sont les prix relatifs prix relatif des imports ; abcisse prix relatif des exports) ; est dominant t les prix relatifs initiaux sont unitaires. 3) Le libre-Achw par l’imposition exportations. d’un tarif Sa consequence uniforme sur les importations,ou La protection une subvention est de modifier les prix relatifs d’equilibre uniforme des biens echanges vis des biens domestiques. (1) taxation des importations 143. La formule du taux de protection veritable est : t" PM = () (----) PH t-d L --l+d se traduit (37) sur les vis-à- 66 dans laquelle : t* : tarif véritable t : tarif nominal ; B I’importatlon; d : accroissement des prix des biens non échangeables PM : prix #I l’importation; PH : prix des biens non échangeables n : symbole ; de variation. Lorsque les biens importes sont vendus plus chers du fait du tarif douanier, interieurs peuvent l’importation s’accroître, ce qui soutient financierement. (but vise). A l’oppose les industries exportatrices celui de change reel negatif par rapport à celles qui produisent à l’importation. normalement En com&quence, leur attirees vers l’exportation (Il) Subvention protection les prix de leurs substituts l’offre des industries sont penalis6es de substitution à par un effet analogue à pour le marche interieur des substituts veritable se reduit et, ainsi, les ressources (soit à I’equilibre general). & l’exportation 144. La formule du taux de subvention veritable est : s-d ----l+d PH (38) dans laquelle : s* : taux de subvention véritable ; : taux de subvention nominale ; S PX : prlx & l’exportation. Dans ce cas, le secteur deprotection, exportateur est stimule, les importations de marne que les secteurs interieurs produisant Exemple : Impact d’une augmentation -. -..- - ._..-----m. I. --. relativement de 45 % _._--.~__~.- __-- .....___ +45% 0 ., OPM npx. f-35% 0 0 CIPH Glissement +45% 0 +30% 1 0.66 (=30/45) 1’ 0% 0 3s 9% S= -31% 0% -23% (=100/130) . une leurs substituts. du tarif nominal des importations .----_- i45% supportent 11.5% (=135/130) _~ 67 145. Dans l’exemple transferee negativement vers w vers producteurs interieurs les urs dans glissement) interieurs Le parametre et achanges quatre situations de ce damier des prix interieurs, l’importation. qui precede, la charge initialement payee par les importations est ont une pro-n . ver&&le re&& ’ et positivement biens non câs . Dans echanges, ce contexte, soit de leurs elasticites de glissement soit tout aussi ment depend sur de l’accroissement (offre at demande) par rapport est, en fait, un index de substituabilite dans la production et la demande de l’Économie. 1~ (= aux prix à entre les biens On peut ainsi distinguer : . (i) Biens do-es et importes at des subst&& parfaits. à I IogDose , pour les m . . Dans ce cas, l’imposition d’un tarif sur les importations ne modifie pas les prix relatifs s de celles-ci vis-a-vis des prix des biens domestiques, façon. Par contre, le prix relatif des exportations (ii) z importations-biens d’un tarif sur les importations, domestiques des biens domestiques Bimriortations. s’accroissent des biens domestiques . . flechit ; * . Les premiers s’accroissent mais d’une ampleur reduite. en Les prix relatifs vis-à-vis . a l’oagose des oremlers et exportes -les. des importations (iv) v et exoortes vis-à-vis des biens domestiques (tarif) ou de subvention des exportations sont imDarfaitement varient en cas de taxation des importations ou de subvention de ment !LIS des PW des blenséchanaés. sttques (H2). A titre d’exemple, plus cheres, la demande pour leurs substituts relative se reduit. II y a donc exces de demande compte tenu des prix relatifs des importations les prix domestiques reallocation des ressources). importations et les biens domestiques doivent s’accroître depend quand d6tfu.t les importations s’accroit sont alors que l’offre y en equilibre (hypothese 2) des biens domestiques. I’equilibre de ce marche (= de la substituabilite à la fois dans l’offre et la demande vis - à - des orix domesüques . .. de cmxdabf vis-à-vis pour restaurer qui precede peut être formalise ; des exportations. sur ce marche initialement Cet accroissement 147. Le raisonnement domestiques et des exportations sont inchanges . Les prix relatifs des , depend du comportement . . . dans un contexte moVe 146. Le parametre En consequence, de la m8me à l’oppose des prix relatifs des exportations Les prix relatifs des exportations en cas de rencherissement rendues s’accroissent ; . (iii) F exportations vis-à-vis des SF cas d’imposition car ces derniers nationales. comme suit : existant entre les __L _. 1..,- 68 (i) Une augmentation est necessaire proportionnelle de PH (biens domestiques) par une taxe t à l’importation pour restaurer I’equilibre sur le marche du bien H . Sur celui-ci, H et DH la demande en bien H (le symbole soit SH l’offre du bien n designe l’accroissement). (ii) L’equilibre sur le marche de H impose que : s A S& = h G-i =h hS et hD s A x P+h x P M D A DA x P+h x M s A H P H (39) DA P M +h H P H des offres et des demandes compensees en bien pour les prix Px (export) , PM (import) et PH (biens domestiques). La condition d’homogeneite = des elasticites entraîne que : D hi S hi M sont les Alasticites-prix respectivement Ci +h Ci = 0 (40) de (39) et (40) il vient que : P/H = W p/M + (l-w) l$ (41) soit encore : P/\H = Wt + (l-w) s (42) avec : D S h -h M M ----------w= S D h -h H H (43) H , 69 . A partir de la relation (4t), PLI voit donc que IIeffet de la taxe t sur PH dépend du facteur w qut . . t les reWiQ@j de sub.stUton ou de vtre H et les biens M et X .Cidem pr 2.) 148. Le parametre w ou glissement indice de mesure du degre de modification C’est une moyenne ponderee production et de la demande. des prix relatifs qui interviendra du degre de substitution = p . joue le role d’un par suite de la protection. entre les biens H et M du point de vue de la La relation (43) peut s’ecrire : D S w de la charge de la protection, h h M ---S h H M ---- + (1-P) (44) D h H où /3 est la fraction de la valeur absolue des elasticites-prix calculees pour l’offre. On doit avoir 0 4 /3 $1. (45) sont les indices de substituabilite de l’offre et de la demande. croisees (de H avec X et M respectivement), directes, la contrainte d’homogeneite Si l’on suppose que les elasticites-prix sont en valeur absolue inferieures aux Qlasticites-prix devient : 0 < US 6 1 et 04 aD s 1 . C) Dérivationdu paramétrede gllssement(w) 149. Si PM croît, alors PM/PX va augmenter PM impose aux exportateurs dependra et l’importance PH 0 (--me) px I’equation = que la taxe sur de la hausse de PH. Plus 12 (PH/PX) sera grand et plus la charge relative supportee En arrangeant du prejudice par les exportations sera grande. (41), il vient : PM w . n (----) px (46) . . . 70 Ogwgl ) w est l’indice de transfert ou de substituabilite w Qtant non negatif et compris entre imparfaits. Alternativement, H ne va pas chuter quand PM sera moins importante S’ils sont des substituts tarif impose sur les importations en (43). 0 et 1 , le prix du bien s’accroît du fait du tarif et son augmentation ainsi des substituts calcul& correspond que celle du prix PM : H et M sont parfaits, l’augmentation de PH/PX du fait du à celle de PM/PX, ce qui impose que w soit egal a 1. w tendra vers 0 si H et X sont des substituts parfaits (soit que H et M ne le soient pas), C’est donc la valeur de w qui donne directement des importations sur les exportateurs. esera rW sur le secteur expodateur. 150. Sur le plan pratique, PH Log (----) = l’incidence du transfert de charge de protection . Plus w est grand et plus le a- . de la m PM (----) + u suivante : O<bdl (47) px px dans laquelle est ainsi deprotege. w se mesure par la regression b log a + Celui-ci . Lorsque la substituabilite b est le a- zero à l’oppose. Plus b s’accroît et plus le transfert sont kres est forte, est “lourd” b tend vers l’unit6 ; en termes d’exportations. En et olus les exoa s masures du FJ!dJJ . Ce type de regression peut être utilise pour mesurer les effets de . . la protection non tarifaire lorsqu’un pays a aboli toute protection tarifaire. Pans le cas ou II y a deux . es de mn. b resume les effets de celles-a pour les exportateurs . Par suite de l’estimation de I’equation en dehors de I’equilibre general, des modifications visant à inclure le revenu (PW balance exterieure (BAL) reels doivent être opérees. Pratiquement, Ri Log (----) = PM (----) a + b log px disponibles l’importation operait comme indiquent + c BAL + d REV + u (48) une qu’avant 1980, dans les PVD, 53 à 95 % de la protection taxation à l’exportation des PVO, le parametre l’agriculture on testera donc : px Les etudes exterieure et la soit les exportations l’industrie : parametre b indique traditionnelles (41). Compte la discrimination tenu de la specialisation qui defavorise en termes d’allocation à des ressources, biaise toutefois par suite de l’utilisation de la regression principalement à l’oppose de non corrigee (equation 47) par la plupart des auteurs. D) Spécificité des PVD en termes de relatlons 151. A I’evidence, exportations par une subvention de substitution on peut compenser de ces demieres. 41 Pour des rku1tat.s sur les pays aji?cains paragraphes 8 et 9). spkcijïquement les effets d’une taxation des importations Le degre de compensation se re/érer au mtfmoire dependra de I.DEM sur les des taux de et ASOGODOGO (cf: ee. 71 taxation et de subvention ainsi que des relations de substitution ceux qui le sont (M et X). Dans ce contexte, locaux et exportations modernes le glissement exportations que modernes. l’intermédiaire d’une sensiblement s’il existe des possibilités de substitution des PVD, cela n’est pas le cas des exportations ces pays. En conséquence, traditionnelles entre les biens non échangés substituabilité de la protection Donc, la politique croissante l’allocation des ressources à l’importation des locaux en défaveur des exportations traditionnelles. substituant également du fait de la désincitation Certains auteurs font remarquer aux importations. conduirait non seulement secteur informel, de aux importations traditionnelles, par biaisera soit celles dont d’industries locales, à investir dans les exportations que le secteur informel des PVD produit des biens se Dans ce contexte, à réduire relativement à un coût alors croissant traditionnelles à l’importation dépend la croissance. Ainsi, s’il y a gains de croissance de par le développement il y a pertes potentielles entre biens pesera plus lourd sur les de protection produits (H) et toute politique de protection celle des exportations pour les Finances des importations mais, en outre, à renforcer le publiques et la politique de change lorsque la parité officielle est “contestée”. 4) Indicateur de protection totale 152. On dit qu’une activité économique protection combiné avec celui d’un ajustement approprié croître sa valeur ajoutée unitaire. La variation seulement de la protection est totalement (=Spécifique) consécutive protéaée, si l’effet net de la du taux de change global fait de la valeur ajoutée unitaire dépend par rapport aux biens non-échangeables, non mais aussi de celle par rapport aux autres biens échangeables. A) Hypothèses 153. Les hypothèses véritable, auxquelles échangeable à celles de la protection n’est intrant d’aucun bien (X ou M) et n’a pour intrant aucun de ces biens. Alors si le prix du bien non échangeable les ressources un T.P.E. et quitter positif consommation productives celles ayant fera le mouvement de plein emploi), déséquilibres sont identiques on ajoute celle-ci ; le bien H (bien non échangeable) (PH) est constant, niveau du modèle économique vont se déplacer du secteur H, vers les activités ayant un T.P.E. inverse à la production. l’équilibre sur les marchés (interne et externe). Un ajustement (on peut aussi utiliser le mouvement négatif pour aller vers H. Similairement, la Comme le revenu est constant (égal à son H et (X,M) sera modifié, du change devient donc nécessaire des prix pour résorber les déficits, lorsque ceux-ci Soit e = PH/PXM où PXM est un indice de prix pour les deux biens échangeables entraînant des pour les rétablir sont flexibles). X et M. Si, par exemple, on part d’une situation où il y a surplus de la balance des paiements, demande sur le marché de H, pour rétablir les équilibres (interne et externe), il faut que e s’apprkie, ce qui est équivalent à une subvention sur les importations B) Détermination (taxe négative). du taux de P.E. net 154. On définit le taux de protection effective net (TPEnet) comme : TPEnetj = TPEj - (6e) (49) avec un ex&s de 72 Où TPEj : taux de protection effective de j ; e : taux de change 68 : variation du taux de change. Si TPEnet ; est positif, alors I’activite l’oppose si TPEnet d’une entreprise son TPEnetj), (relativement j est protegee aux biens non echangeables, est negatif. Ainsi, selon la logique de la protection j depend mais non seulement aussi de ses degres de substitution avec a H) et donc de la position de TPEnetj dans Mchelle activites concurrentes. Cette protection, en effet, tous les problemes veritable, de son degre de substitution merite donc son nom par rapport à la protection y rencontre, relativement veritable, quoiqu’etant relativement les autres totale à H (donc de biens des TEPnet. echangeables La protection totale car elle prend en compte la protection des plus interessantes, statistiques la protection de la protection à des est difficile à calculer. On effective (42) en plus de ceux du (de) : (i) calcul &n indice de prix pour tous les biens echangeables (ii) la determination d’un taux de change d’equilibre (problemes (particulierement de ponderation) ; dans les cas des PVD où existe un marche noir des devises . ..) ; (iii) l’ajustement du taux de change (ii) selon le but vise. En outre, la determination echangeables de H selon I’hypothese utilisent des biens non Qchangeables 42 Les lecteurs inthxsts DEM et A. SOGODOGO par lesprobltbnes qui ont “travaillé” ajoutee est difficile car beaucoup de biens comme intrants et vice versa. d’application de la P.E. peuvent wntocter les CO-auteurs sur la P. E. dans le conterte des pays aj-icains. de cette section, I. CONCLUSIONS Llbre-échange 155. Du survol des theories visant à expliquer la structure des echanges exterieurs d’un pays, il ressort qu’ (que) : 1, Aucune d’entre elles ne saurait constituer une explication m 2. Le modele descriptive des avantages comparatifs souffre de graves du cadre reel ainsi que dans son operationalite. direction du commerce favorisant qui s’impose statistiques depuis et &conom&iques quelques qu’il indique la echangees ; sont w, c’est- de la theorie. Enfin, ils ; annees, un H-O Alargi, incluant des variables empruntees l’analyse gravitationnelle comparatifs donnee par le modele plut& que de ualidation donnent lieu à de serieux problemes exactement dans sa capacite d’un pays, mais ne permet pas d’en expliquer les quantites l’explication 4. L’orientation, deficiences En outre, il faut souligner 3. Les tests auxquels donne lieu le modele des avantages à-dire de cette structure ; favorise Heckscher-Ohlin à d’autres approches, ou plus la technologie, par exemple, dans la liste des dotations en facteurs de production. Protection 156. Contrairement à ce qui est souvent avance, la protection regulation à la marge du libre-echange. manier en respectant des politiques significativement protection des exigences economiques L’un et l’autre ont leurs dynamiques de coherence poursuivies. compte du “statut” des activites concurrentes de coherence, politique on peut donc proteger relativement d’accroissement. soit protegeant liberale, En conclusion, La protection veritable et la protection totale economiques poursuivies de celles que l’on veut proteger. réellement les activites, les secteurs nominalement il existe vraisemblablement illustrent via la en minimisant Dans un tel contexte d’une Économie les taux, a l’oppose via une en cas une structure optimale des taux par pays, les coûts, soit le transfert des charges y relatives. Cette structure varie dans le temps en fonction de la modification ses resultats. aux buts et logiques à I’export, mais pas les deux), la seconde par la prise en soit en reduisant le plus completement propres, qu’il convient de y relatives et conformement cela : la Premiere en termes de dualite de politiques (substitut à I’import ou promotion n’est pas un systeme de de l’allocation des ressources et de 74 Par son intermediaire, optimalise tendanciellement son allocation contexte, on pourrait definir le libre-echange des ressources le Protectionnisme protectionnisme seraient-ils sa structure tarifaire, compte comme un regime sous lequel chaque pays tenu des modifications at de l’acceptation par sa population serait une structure non optimale definis relativement des resultats de long terme de y relatifs. Dans ce des taux. Ainsi, libre-echange à chaque Économie et non plus à certaines elles qui, le plus souvent, ne doivent ce ‘statut” qu’à des circonstances du moment. et d’entre ._ ._ 75 BIBLIOGRAPHIE ARMINGTON P.S. “A theory of demand for products distinguished 16, March 1969. BACULQ L. ‘Exports, substitution of imports and Economie Development”, BAlASSA B. “An empirical demonstration Statistics, August 1963. BALDWIN R.E. ‘Determinants BARBER C-L. “Canadian by place of production”, of classical comparative of the Commodity I.M.F. Staff Papers, University of Napoli, feb. 1990 cost theory”, Review of Economies and Structure of U.S. Trade”, A.E.R. 61, March 1971. Tariff Policy”, Can. J. Econ. and Pol. Sci., XXI, no 4, nov. 1955. BHAGWATl J-N. “Protection, real wages and real incornes”, The Economie Journal, 69, sept. 1959. “Protectionnisme”, Dunod, 1990. BRECHER R.A. - CHOUDHI E.U. “The Leontlef paradox, continued”, Journal of Political Economy 90, August 1982. 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