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INTRODUCTION
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1. A l’oppose des theories de det- de chânge 8 qui ont trouve un regain
d’interêt dans le cadre de la politique d’ajustement structure& recommande0 aux pays en voie de
developpement par les grands bailleurs de fonds mondiaux, celles qui expliquent la structure des
(nature des produits exportes et importes, echanges intersectoriels versus intra-
industriels , . ..) paraissent occuper I’arriere-scene de ce grand theâtre qu’est le commerce mondial.
Ceci s’explique, notamment, par une croyance en la regulation automatique des systemes
economiques au depart de mouvements de prix, ces derniers etant consideres comme des forces
naturelles siegeant hors marche et injectees dans celui-ci par une main invisible.
2. Une telle croyance a particulierement marque la politique Economique des pays,
toutes zones confondues, depuis le premier choc petrolier. Elle a eu comme consequences la
deregulation et la (re)privatisation. Au niveau des outils utilises par les economistes, on a alors assiste
à un developpement soutenu des modeles d’equilibre general et, ainsi, à une evacuation de la
pensee Qconomique de contingences telles les structures. Dans ce cadre d’analyse des
comportements sur base des prix revelateurs du marche, les modeles de taux de change se sont
affirmés. Mais ainsi, aussi, indirectement, les theories du commerce international sont reparties à la
conquête de leur place legitime. En effet, lorsqu’il est recommande fortement aux pays en voie de
developpement de modifier leurs taux de change, < CO-
* I
la ver- d HBçhsCber-Ohl in, laquelle etablit que sous des hypotheses specifiques
et, notamment, I’identit6 des technologies Utilis$es pour produire les biens, chaque pays se
caracterise par un différentiel de coût-prix favorable vis-à-vis de ses concurrents, identifiant les
biens dont la production utilise intensivement le (les) facteur(s) abondant(s) dans le pays considere.
La liberalisation des Qchanges conduit, dans ce cas, les pays à se specialiser dans la production de
ces biens.
3. La theorie du commerce international s’affirme aussi une seconde fois, si l’on tient
compte des developpements caracterisant les echanges mondiaux, soit tout particulierement de la
mobilite des facteurs de production. Dans ce cas, l’analyse de Jones (1 implique que la
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If sort remplacée par celle de I’at@&&L&We. par Ilntermedralre
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la recherche r& loc&&.ons presentant les a&& les tn&feurs sur les marches
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pour 6w. Toutes les contraintes de financement de l’accumulation paraissent ainsi renforcees,
puisqu’il faut non seulement arriver à accumuler, mais encore de façon attractive.