Et devant cette anorexie ou le refus du malade n'es pas patent, pensons à une
cascade d'actions indispensables et de moyens petit et grands ; c'est un inventaire à
la Prévert :
Trouver la cause, traiter l'infection, enlever le dentier coincé au fond de la gorge,
bricoler les chicots branlants, laver le dentier, traiter la mycose et les aphtes, bien
installer le malade, arrêter les régimes idiots, ne pas être obessionel sur la glycémie
des diabétiques, arrêter les médicaments inutiles, les psychotropes l'on peut
rarement, dédramatiser les blocages comportementaux, varier les repas splatch-
splactch, fractionner les repas, laisser apporter des aliments de l'extérieur, varier les
textures, les odeurs, les températures , les couleurs avec l'aide des diététicienne s'il
le faut, utiliser l'eau gélifié le coca gélifié, les sirops gélifiés, utiliser les compléments
diététiques , accepter le verre de vin, de bière, faire boire, mettre tout le monde à la
salle à manger, en évitant l'agitation, donner des antidépresseurs, des corticoïdes,
les thérapeutiques adjuvants et les acides aminées, organiser des fêtes gustatives,
des foires aux desserts, des réchauffements des plats au micro-onde , ré-installer le
malade qui a glissé depuis tout à l'heure , veiller à ce que les soignants soient
vivants et désirants pour aider les malade, et qu'ils aient le temps ......!
Le refus volontaire d’alimentation et surtout de boisson, est encore plus signifiant : .
Encore faut-il que l’on soit sur qu’il s’agit d’un refus, et non pas d’un plateau
intouchable sur la table, d’une main attentionnée et patiente qui manque qui n’a pas
donné la crème ou la purée...ou bien d’un pathologie ORL ou musculaire négligée,
voire d’une simple mycose.
Mais le fameux principe net : quand on ne mange pas et que l’on ne boit pas, on a
faim et soif .. n'est pas applicable systématiquement en gériatrie. De même que
l'osmolarité supérieure à 295 qui déclencherait forcément la soif. A l'approche de sa
fin de vie, ou même dans ces états ralentis, chronicisés, durant des mois voire des
années , la force du psychisme, si diminuée soit-elle reste un élément majeur de la
vie et de la survie.
Faut-il encore que le fonctionnement cortical soit capable de faire parvenir ce
message de manière « entendable » et "transmissible" aux professionnels du soins.
Nous connaissons tous des patients cachectiques, desyhdraté selon les standards
biologique dits scientifiques, qui ne se plaignent jamais de soif et de faim, et, qui
survivent pendant des semaines ou des mois.
GOMAS 2