DASS-NC > Guide des maladies à déclaration obligatoire
>
>
>
38
Réservoir :
Animal sauvage (rats, mulots, campagnols, cer
f
s…) et domestique
(c
h
iens, c
h
evaux,
b
ovins, ovins, porcs).
Transmission :
P
énétration
d
e
l
a peau, surtout s’i
l
y a a
b
rasion ou excoriation
d
es muqueuses (conjonctive, voies aériennes ou
d
igestives) par
d
e
l
eau,
d
e
l
a terre
h
umi
d
e, ou
d
e
l
a végétation contaminée par
’urine d’animaux in
ectés. Transmission directe par contact animal
p
eu
f
réquente.
Incubation :
2
à
21 jours, en moyenne 10 jours
.
Contagiosité :
R
are transmission directe de
p
ersonne à
p
ersonne. Les le
p
tos
p
ires
p
euvent être excrétées
p
endant au moins 1 mois a
p
rès la maladie
a
i
g
uë.
Tableau clinique :
Ap
rès l’incubation, le début brutal est suivi d’une évolution
C
J
Q
IBTJ
R
VF
s
epticémique puis immunolo
g
ique.
L
a forme anictérique pseudo-
g
rippale associe la èvre élevée, des
c
éphalées, m
y
algies, arthralgies. Le tableau est complété parfois
p
ar une in
j
ection con
j
onctivale ou un exanthème morbiliforme,
d
es si
g
nes ménin
g
és, une uvéite.
L
a forme ictéri
q
ue
p
luriviscérale a
pp
araît si le
p
atient nest
p
as
t
raité à tem
p
s, au 3
è
m
e
jour du s
y
ndrome fébrile et algique.
O
n observe une a
gg
ravation de la maladie avec des manifestations
h
é
p
ati
q
ues (survenue d’un ictère, d’une insusance hé
p
ati
q
ue),
r
é
nales (insusance rénale), hémorra
g
iques (hémorra
g
ies
c
utanéo-mu
q
ueuses
o
u viscérales), neurolo
g
iques, cardiovascu
-
l
aires (m
y
ocardite,
p
éricardite),
p
ulmonaires (douleurs thoraci
q
ues,
hémopt
y
sies, s
y
ndrome de détresse respiratoire).
Critères de signalement et de notication :
T
ableau clini
q
ue évocateur et cas conrmé
M
ise en évidence de la bactérie à la culture, ou de son
g
énome
(
PCR) sur un échantillon
p
récoce, ou variation nette du titre du
t
est de micro-a
gg
lutination (MAT) sur 2 prélèvements itératifs
(
séroconversion vraie ou séroascension)
p
our un sérovar
p
atho
g
ène.
C
as
p
robable
Contexte épi
d
émio
l
o
g
ique évocateur et avec un titre MAT>1/400
è
m
e
pour un sérovar pat
h
o
g
ène
.
Leptospira interrogans
LEPTOSPIROSE
LEPTOSPIROSE
Les leptospiroses sont des zoonoses à répartition mondiale, caractérisées par l’étendue du réservoir animal, une forte incidence
en milieu tropical, un grand polymorphisme d’expression clinique. Elles sont dues à des bactéries spiralées, hélicoïdales, mobiles.
Le genre leptospira comprend 2 espèces : L. biexa : saprophyte et L. interrogans, pathogène pour l’homme. La gravité de cette
maladie tient aux atteintes hépatiques, rénales.
Conduite à tenir concernant le malade,
les sujets-contacts et le milieu immédiat
1) Notication à la DASS-NC des cas probables et
conrmés.
2) *TPMFNFOUprécautions dans la manipulation du sang
et des liquides organiques.
3) %ÏTJOGFDUJPO  en cours de maladie des objets et du
linge souillés par l’urine.
4)2VBSBOUBJOFaucune.
5) 5SBJUFNFOUEFTTVKFUTDPOUBDUTaucun.
6) *OWFTUJHBUJPO EFT TVKFUTDPOUBDUT  enquête sur les
contacts avec les animaux infectés ou sur les baignades
dans les eaux contaminées.
7) 5SBJUFNFOUTQÏDJöRVFantibiothérapie d’autant plus
ecace quelle est précoce (doxycycline, amoxicilline ou
ceftriazone).
8) 1SÏWFOUJPO EFT ÏQJEÏNJFT  chercher la source de
l’infection,
la décontaminer ou l’éliminer. Dératisation.
Gestion des déchets. Eviter les plaies en contact avec
l’eau, les protéger. Se protéger (gants, bottes…).
1 / 1 100%