DASS-NC > Guide des maladies à déclaration obligatoire
Réservoir :
Animal sauvage (rats, mulots, campagnols, cer
s…) et domestique
(c
iens, c
evaux,
ovins, ovins, porcs).
Transmission :
énétration
e
a peau, surtout s’i
y a a
rasion ou excoriation
es muqueuses (conjonctive, voies aériennes ou
igestives) par
e
’eau,
e
a terre
umi
e, ou
e
a végétation contaminée par
’urine d’animaux in
ectés. Transmission directe par contact animal
eu
réquente.
Incubation :
21 jours, en moyenne 10 jours
Contagiosité :
are transmission directe de
ersonne à
ersonne. Les le
tos
ires
euvent être excrétées
endant au moins 1 mois a
rès la maladie
i
uë.
Tableau clinique :
rès l’incubation, le début brutal est suivi d’une évolution
J
IBTJ
VF
epticémique puis immunolo
ique.
a forme anictérique pseudo-
rippale associe la èvre élevée, des
éphalées, m
algies, arthralgies. Le tableau est complété parfois
ar une in
ection con
onctivale ou un exanthème morbiliforme,
es si
nes ménin
és, une uvéite.
a forme ictéri
ue
luriviscérale a
araît si le
atient n’est
as
raité à tem
s, au 3
m
jour du s
ndrome fébrile et algique.
n observe une a
ravation de la maladie avec des manifestations
é
ati
ues (survenue d’un ictère, d’une insusance hé
ati
ue),
nales (insusance rénale), hémorra
iques (hémorra
ies
utanéo-mu
ueuses
u viscérales), neurolo
iques, cardiovascu
aires (m
ocardite,
éricardite),
ulmonaires (douleurs thoraci
ues,
hémopt
sies, s
ndrome de détresse respiratoire).
Critères de signalement et de notication :
ableau clini
ue évocateur et cas conrmé
ise en évidence de la bactérie à la culture, ou de son
énome
PCR) sur un échantillon
récoce, ou variation nette du titre du
est de micro-a
lutination (MAT) sur 2 prélèvements itératifs
séroconversion vraie ou séroascension)
our un sérovar
atho
ène.
as
robable
Contexte épi
émio
o
ique évocateur et avec un titre MAT>1/400
m
pour un sérovar pat
o
ène
Leptospira interrogans
LEPTOSPIROSE
LEPTOSPIROSE
Les leptospiroses sont des zoonoses à répartition mondiale, caractérisées par l’étendue du réservoir animal, une forte incidence
en milieu tropical, un grand polymorphisme d’expression clinique. Elles sont dues à des bactéries spiralées, hélicoïdales, mobiles.
Le genre leptospira comprend 2 espèces : L. biexa : saprophyte et L. interrogans, pathogène pour l’homme. La gravité de cette
maladie tient aux atteintes hépatiques, rénales.
Conduite à tenir concernant le malade,
les sujets-contacts et le milieu immédiat
1) Notication à la DASS-NC des cas probables et
conrmés.
2) *TPMFNFOU précautions dans la manipulation du sang
et des liquides organiques.
3) %ÏTJOGFDUJPO en cours de maladie des objets et du
linge souillés par l’urine.
4)2VBSBOUBJOFaucune.
5) 5SBJUFNFOUEFTTVKFUTDPOUBDUTaucun.
6) *OWFTUJHBUJPO EFT TVKFUTDPOUBDUT enquête sur les
contacts avec les animaux infectés ou sur les baignades
dans les eaux contaminées.
7) 5SBJUFNFOUTQÏDJöRVFantibiothérapie d’autant plus
ecace qu’elle est précoce (doxycycline, amoxicilline ou
ceftriazone).
8) 1SÏWFOUJPO EFT ÏQJEÏNJFT chercher la source de
l’infection,
la décontaminer ou l’éliminer. Dératisation.
Gestion des déchets. Eviter les plaies en contact avec
l’eau, les protéger. Se protéger (gants, bottes…).