La Cour aux ados #2 du 4 au 8 avril 2017 [Clermont-Fd]

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Une manifestation labellisée par le Ministère de la Culture et de la Communication
– Direction Générale de la Création Artistique – « Génération Belle Saison 2017 »
La Cour aux ados #2
du 4 au 8 avril 2017 [Clermont-Fd]
1 parrain
Dominique Bérody, Délégué général jeunesse, Conseiller
artistique – Théâtre de Sartrouville et des Yvelines - CDN
2 lieux
Cour des Trois Coquins & Espace Nelson Mandela
9 auteurs présents
Marine Auriol, Henri Bornstein, Jean-Pierre Cannet,
Claudine Galea, Ronan Mancec, Dominique Paquet,
Sabryna Pierre, Claire Rengade et Sabine Tamisier.
des centaines d'adolescents acteurs et spectateurs,
des créations théâtrales, des lectures, des rencontres,
des ateliers….
1 ouvrage publié
par les Editions Théâtrales Jeunesse qui regroupera les
9 textes des auteurs
Programme disponible sur
www.theatredupelican.fr
L’ÉDITO
Et si l’adolescence de la vie était la métaphore de la création, ce moment de doutes
et de certitudes où les embrasements du corps et les illuminations de l’âme
amorcent de nouveaux langages pour un théâtre de la vie qui cherche sa vérité dans
le jeu du simulacre.
À l’image d’Antigone, l’adolescence refuse la monstruosité d’un monde, que faute
d’avoir pu le transformer, les adultes lui laissent en héritage. Il importe alors que la
rugosité du passage de l’enfance à l’âge adulte trouve son apaisement dans la parole
qui s’écrie.
Les mythologies originaires convoquées par Le théâtre du Pélican sous la houlette de
son directeur artistique, Jean-Claude Gal, opiniâtre pionnier de l’adolescence de l’art,
rappellent que les mythologies de la jeunesse s’écrivent comme nous l’indique
Wajdi Mouawad dans « Le sang des promesses. »
Les auteurs réunis pour clore de leur texte le cycle des Nouvelles mythologies de
l’adolescence, attrapent de leurs mots la fulgurance des désirs adolescents. Et
l’écriture ne cesse de frotter ses doutes aux certitudes des rêves. Comme
l’adolescence d’un nouveau monde, une promesse de l’aube, dont je suis fier d’être
le parrain.
Dominique Bérody
LE PROGRAMME
Cinq jours de théâtre, de débats, de rencontres, de lectures, d’ateliers et de projections pour clore
notre cycle sur les Nouvelles mythologies de l’adolescence. Après avoir accompagné 9 auteurs
durant 3 années sur les routes d’Auvergne et d’ailleurs, organisé, avec eux, près de 25 résidences
et réuni plus de 600 adolescents et jeunes gens, voilà arrivé le temps d’une rencontre finale. Un
moment intense où le croisement des parcours rendra compte de la richesse d’une telle aventure
de médiation et d’action culturelle en direction de la jeunesse. Les auteurs se retrouveront durant
ces journées pour mettre en commun leur savoir faire en matière de résidences, réfléchiront sur
l’accompagnement à l’écriture, rencontreront à nouveau des adolescents, et dresseront un bilan de
ces Nouvelles mythologies qui les ont accompagnés.
Avec nos partenaires, ce sera une nouvelle fois l’occasion de nous interroger sur les liens qui
unissent la société et l’action culturelle en matière de formation éducative et de parcours
d’accompagnement artistique.
Avec les auteurs, des artistes, des universitaires, des étudiants, des bibliothécaires, des libraires,
des enseignants, des éducateurs, des collégiens, des lycéens…, nous poursuivrons notre réflexion
et viendront l’enrichir de leurs savoir-faire.
Plusieurs spectacles, avec des adolescents et jeunes gens, issus des commandes de textes faites
aux auteurs, et fabriqués avec nos partenaires dans le cadre de nos ateliers, seront présentés dans
les différentes salles de la Cour des Trois Coquins mais aussi à l’Espace Nelson Mandela, nouveau
lieu d’accueil du Festival.
Paraîtra, à cette date et aux Éditions Théâtrales jeunesse, le volume contenant l’ensemble des 9
textes des auteurs.
À nouveau cinq jours conviviaux pour porter haut et fort la parole de la jeunesse et profiter
d’ateliers, de rencontres, et surtout, partager nos sensibilités.
LE THÈME
Dire le monde mythique en le regardant depuis l’adolescence. Puiser, à la genèse, des histoires
contemporaines et les confronter aux racines de l’imaginaire humain. Rendre compte que nombre
de nos grands mythes restent source de notre imaginaire actuel, de nos angoisses comme de nos
idéaux, et de leur véritable souffle épique.
SPECTACLES ET LECTURES
> Tithon et la fille du matin de Ronan Mancec
> Sale hope de Marine Auriol
> Carnivore de Claire Rengade
> Survivant de Sabryna Pierre
> Défense d’entrer d’Henri Bornstein
> Lorsqu’au petit matin parut l’aurore aux doigts de rose de Sabine Tamisier
> Parce que tu vis de Claudine Galea
> Floue de Dominique Paquet
> Bella Korsky de Jean-Pierre Cannet
LES ATELIERS ET LES RENCONTRES
Durant ces journées, des ateliers de pratique artistique, des ateliers d’écriture au plateau seront
proposés et aussi des rencontres professionnelles.
PARTENAIRES
Service Université Culture, DAVA, DDSU, Espace Nelson-Mandela, Anef, PARQ et SDAP Adsea, Éditions
Théâtrales, ITSRA, FAL, Médiathèques de Clermont Auvergne Métropole, Bibliauvergne – Université
Clermont Auvergne, Radio Campus Clermont-Ferrand, Radio Arverne, Librairie Les Volcans, Centre de
documentation de La Jetée, Lycées Virlogeux et P.J. Bonté [Riom], Lycées R. Claustres, Lafayette et
Jeanne-d'Arc [Clermont-Fd], Collèges G. Philipe et Jeanne-d'Arc [Clermont-Fd], Collège T. de Chardin
[Chamalières], Collège B. Bascoulergue [St-Gervais d'Auvergne], Collège F. Villon [Yzeure], Collège J.
Ferry [Brassac-les-Mines], Institutions St-Julien [Brioude] et St-Alyre [Clermont-Fd]
RENSEIGNEMENTS // RÉSERVATIONS
Théâtre du Pélican - Tél : 04 73 91 50 60 / [email protected] / www.theatredupelican.fr
ACCÈS
Cour des Trois Coquins – 12 rue Agrippa d’Aubigné – 63000 Clermont-Ferrand
Bus B, 4 et 3 arrêt « Deux Patriotes » Bus 10 arrêt « Aubigné »
Espace Nelson Mandela – 33 rue Tourette – 63000 Clermont-Ferrand
Tram arrêt « Les Pistes » / Bus 20 arrêt « Trioux »
LES SPECTACLES ET LECTURES
> Tithon et la fille du matin de Ronan Mancec
Création avec 6 adolescents
Mise en scène : Jean-Claude Gal et Thierry Robert
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 14h // Vendredi 7 avril – 14h et 20h // Samedi 8 avril – 20h à la
Cour des Trois Coquins
« Tithon est un berger. Il est beau, tellement beau que La fille du matin en tombe
amoureuse. La fille du matin, c'est l'aurore. Elle est immortelle. Elle fait se lever le
soleil depuis toujours.
Elle prend Tithon dans ses bras et l'emporte haut dans le ciel. Tithon formule un
vœu : il souhaite la vie éternelle.
Son vœu est exaucé. L'amour de Tithon et de la fille du matin dure des siècles et
des siècles, mais Tithon qui a oublié de demander la jeunesse, vieillit
inexorablement aux côtés d'une Aurore éternellement jeune. »
> Sale hope de Marine Auriol
Création avec 12 élèves du Conservatoire d’art dramatique de Lyon / Cop’spé 1ère année
Mise en scène : Jean-Claude Gal
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 15h // Vendredi 7 avril – 15h et 21h // Samedi 8 avril – 21h à la
Cour des Trois Coquins
« Dans un lycée, un chœur adolescent commente les comportements d’une jeune
fille. Tout au long de la pièce et tour à tour par provocation, par jalousie ou
perversité, ce sera le même scénario. Le chœur jouera son rôle de « tribunal des
mœurs » jusqu’à rendre coupables les comportements de la jeune fille, sans
chercher véritablement à savoir.
La jeune fille, au-delà des paroles d’une mère indifférente à ses appels, d’un «
copain » plus vengeur que complice et d’une amie plus commère que véritable
soutien, va, peu à peu, se sentir abandonnée par tous. Face à la pression
ambiante, aux jalousies, intrigues et aux comportements amplifiés par une
pression chorale ravageuse, elle dévoilera une réalité où domine un sentiment de
malaise.
Un texte sur les nouvelles menaces que subissent des adolescents, portées autant
par la rumeur que par les modes de transmission perverses que sont les photos et
vidéos sur les téléphones portables. Mythologie d’un temps ou/et actualisation
de l’éternelle victime expiatoire ? »
> Carnivore de Claire Rengade
Création avec les étudiants du Service Université Culture de Clermont-Ferrand
Mise en scène : Thierry Robert
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 20h // Samedi 8 avril – 17h30 à la Cour des Trois Coquins
« Avec son verbe ciselé et pointu, Claire Rengade dissèque les silences coupables de
l’âme.
Entre chien et loup, l’humain programme de façon inéluctable sa destinée, oscillant entre
identité, réalité et virtualité.
Projetés à coup de hache contre les murs, chaque scène révèle des paysages dévastés de
corps démembrés où la cruauté mais aussi l’amour sont mis à nu…
Du rouge colère au rouge sang, on en devient invisible, on se sent incompatible à l’autre,
emmêlé dans la « toile d’araignée planétaire ».
Un tour d’occident en 40 minutes où l’humour carnassier répand des larmes de sang.
Reste un appel à la nuit, à l’heure bleue, à l’espoir d’un lendemain : « m’abandonne
pas ».
> Survivant de Sabryna Pierre
Mise en lecture : Thierry Robert
Lecture dirigée par Jean-Claude Gal
Durée : 25 minutes
Représentations : Jeudi 6 avril – 21h // Samedi 8 avril – 18h30 à la Cour des Trois Coquins
« Un jeune homme, seul, sur la scène. Musicien, chanteur, il se dit hors du
système, différent du public qui vient l'acclamer. Le public fait des concessions. Il
est docile, prévisible, admiratif. Lui, il «échappe à la petitesse du réel», il est «une
anomalie», «un danger». Il est le «survivant». Mais au final, une fois les lumières
éteintes, il se peut qu'un sentiment de solitude se cache derrière tant de
certitudes… »
> Défense d’entrer d’Henri Bornstein
Création avec des adolescents et jeunes gens
Mise en scène : Thierry Robert et Jean-Claude Gal
Durée : 45 min.
Représentations : Mercredi 5 avril – 18h30 // Jeudi 6 avril – 14h // Vendredi 7 avril – 14h //
Samedi 8 avril – 14h à l’Espace Nelson Mandela
« Une bande d’adolescents sur un terrain informatique urbain. Leur jeu : trouver
une faille… pour cracker un programme.
Devant un grand écran, défilent alors un certain nombre de liens à pirater. A tour
de rôle, les adolescents vont réussir à s’y introduire et cracker chacun d’eux : du
secret militaire au monde de Disney, d’un secret d’état à une guerre. La
concurrence, le conflit, les commentaires euphoriques partagés et les pulsions
excitatrices, à la limite d’une certaine jubilation, gagnent le cœur du groupe. Jeux
excitants d’un pouvoir virtuel face à un monde à portée d’écran.
Mais comment s’y prendre quand on découvre, tout à coup, une rencontre
amoureuse d’où l’on est écarté ? L’amour échapperait-il à toute tentative de
piratage ? Serait-ce cela le véritable « secret défense » ? Comment réagir face à
la déception de ne pas avoir été choisi(e) ? Ne reste-t-il que la solitude ou
l’isolement ? »
> Lorsqu’au petit matin parut l’aurore aux doigts de rose de Sabine Tamisier
Création avec des adolescents et jeunes gens
Mise en scène : Marielle Coubaillon et Jean-Claude Gal
Durée : 45 min.
Représentations : Mercredi 5 avril – 19h30 // Jeudi 6 avril – 15h // Vendredi 7 avril – 15h //
Samedi 8 avril – 15h à l’Espace Nelson Mandela
« Yoan est un garçon de 11 ans. Il vit avec sa mère. Il n'a jamais connu son père
qui était marin, et qui a péri en mer. Au collège, des garçons de son âge le
maltraitent. Yoan s'imagine alors qu'il est Télémaque et son père est Ulysse. Il
met tous ses espoirs dans le prochain retour de son père qui le délivrera de
l'emprise des quatre collégiens. Mais il arrive que l'on se trompe d'histoire et qu'il
faille repenser son arbre généalogique. »
> Parce que tu vis de Claudine Galea
Mise en espace avec les élèves de Première du Lycée Virlogeux
Enseignante : Stéphanie Miteran / Mise en espace : Marielle Coubaillon
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 18h30 et Samedi 8 avril 16h30 à l’Espace Nelson Mandela
« Rencontre éternelle de l'amour entre un garçon et une fille, mais aussi entre
une fille et une fille, un garçon et un garçon...Une rencontre qui va du premier
matin de la Vie, donc de l’Amour, jusqu’au soir de la Mort qui n’est en rien la fin
de l’Amour. Comme un poème contenant tous les poèmes d’amour, une variation
pour un cantique des cantiques d'aujourd'hui... »
> Floue de Dominique Paquet
Lecture théâtralisée avec Marielle Coubaillon et Chloé Pestana
Lecture dirigée par Jean-Claude Gal
Durée : 45 min.
Représentations : Vendredi 7 avril – 22h // Samedi 8 avril – 22h à la Cour des Trois Coquins
« Une jeune fille découvre les mots jusqu’à la boulimie, jusqu’à ce que son corps
n’ait plus besoin de manger, tellement ils emplissent son ventre. Elle rejette ainsi
tout ce qu’elle pouvait être plus jeune, au moment où les démons de son corps lui
donnaient des formes. Elle cherche et trouve dans les mots ce qu’elle souhaite,
s’en délecte et se transforme peu à peu en une vapeur légère qui enveloppe l’air
des pensées extrêmes d’une adolescente. »
> Bella Korsky de Jean-Pierre Cannet
Mise en lecture par les élèves de terminale option théâtre du Lycée Virlogeux
Enseignante : Nathalie Wacker / Lecture dirigée par Cheryl Maskel
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 17h30 // Vendredi 7 avril – 18h30 à la Cour des Trois Coquins
« Sur la rampe de sélection, un S.S. désigne la jeune Bella Korsky. Il faut qu’elle le
suive. Il vit dans un logement de fonction à la limite du camp. Elle sera sa femme
à tout faire. Elle devra, en toutes circonstances, se montrer disponible et
souriante. Mais elle se refuse à lui, ce qui a valeur de condamnation.
Bella Korsky n’a pas le droit de sortir. Elle voit passer une macabre charrette et il
y a ces fumées incessantes. Heureusement, Mémékorsky ne l’abandonne pas. Et
Violon lui rend visite, il est toujours joyeux.
Elle vit sous la constante menace d’un chien terrifiant. Il est sa seule présence et
elle se met à lui parler : « D’abord tu me mangeras, puis tu passeras sous les
barbelés. Et quand nous serons loin, dans la forêt, tu me recracheras vivante.
Alors, enfin, je serai libre. »
> Anissa / Fragments de écile Bernard
Texte découvert dans le cadre du prix lycéen de l’InédiThéâtre – Assoication Postures
Mise en lecture par les élèves de premières, op on théâtre, du lycée irlogeux à Riom.
Enseignante : Nathalie Wacker / ise en sc ne : Thierry Robert
Durée : 45 mn.
Représentation : jeudi 6 avril, 18h à l’Espace Nelson Mandela
Anissa est une élève presque ordinaire. Tous ceux qui l’ont croisée, protégée,
interrogée... recons tuent son parcours et se remémorent les circonstances de sa
disparition.
Anissa est coupable. Anissa a fuit la guerre. Anissa a quitté son pays. Anissa, une
lycéenne, est arrivée récemment en France. Anissa disparaît. Mais qui connaissait
vraiment Anissa ?
Autour d'elle, une bande d'adolescents qui vit, qui rit, qui rêve, qui a peur, qui
désire.
Sans elle, il faut reconstruire. La vérité d’abord. Si demain, Anissa revient.
Face au « délit de solidarité », un texte qui propose un combat : « l’humanité ».
LES RENCONTRES PROFESSIONNELLES
Mercredi 5 avril / 10h-17h
Rencontre régionale Auvergne-Rhône-Alpes : Quels projets artistiques pour les
adolescents des quartiers prioritaires ?
Cette rencontre sera l’occasion de renforcer et de repenser notre ancrage sur les territoires et de
mettre nos pratiques au service de tous les jeunes. L’occasion aussi de réfléchir sur la nécessité de
reconsidérer, d’améliorer, de nourrir les politiques culturelles dans les quartiers prioritaires en
direction de l’adolescence, en plus largement, en direction des jeunesses.
Dans cette période contrastée qui remet en question certaines valeurs citoyennes, nous souhaitons
nous questionner avec l’ensemble des acteurs impliqués :
> Comment la participation à une aventure culturelle peut-elle s’harmoniser avec une vie où le
quotidien – espoir d’un métier enrichissant, mise en valeur des compétences au service de tous…est de plus en plus difficile pour beaucoup de jeunes ?
> La rencontre avec l’apprentissage culturel peut-elle créer une "bascule", chez des jeunes en
errance, tout particulièrement pour ceux tentés par quelque radicalisme ?
> La symbolique d’une « métamorphose de soi » au sein d’une pratique culturelle peut-elle
participer à l’harmonisation d’une mixité sociale ?
> Comment la culture peut-elle être au service de la prévention de la délinquance mais aussi la
prévention de la récidive (PJJ, SPIP) ?
> Comment la pratique artistique, comme la mène le Théâtre du Pélican, et d’autres Compagnies - à
travers des récits de vies, des aventures portées par un désir de transmission, de passerelles
culturelles-, participe-telle à la citoyenneté ? Et comment améliorer ce travail ?
> Comment mieux impliquer la jeunesse dans la société en la rendant plus responsable, plus
accompagnée ?
> Comment aborder la question du « faire avec », de la place de l’éducation artistique dans
l’accompagnement culturel ?
Vendredi 7 avril / 10h-12h30
Les auteurs dramatiques et les adolescents :
Quelle médiation ? Quel accompagnement dans les ateliers d’écriture ?
La présence des auteurs est essentielle. Ils sont des témoins forts de notre démarche artistique, du
rassemblement de la jeunesse au sein de nos projets. Ils sont des éveilleurs d’esprit sur ces
territoires de l’adolescence, pour la plupart vierges de toute écriture, ces territoires de l’intime,
des utopies ou de l’engagement naissant. Ils doivent suivre le chemin intérieur de chacun et les
amener à un certain respect de soi, vers une confiance retrouvée et remise en valeur.
> Quels liens et quelles médiations à trouver, à améliorer, dans le triangle formé par l’accueillant
(médiathèque / établissement scolaire / associations..), l’auteur et la jeunesse ?
> Comment conduire, au-delà des ateliers une politique d’actions envers les adolescents ?
> Comment améliorer la visibilité d’un fonds théâtre contemporain au sein des médiathèques ?
> Comment accompagner les adolescents, les auteurs ?
> Quels liens créer avec les partenaires ?
> Comment mettre les ateliers au service de la lecture du théâtre contemporain ?
Modératrice : Marie Berne, Responsable de l’action culturelle – Médiathèque de Jaude – Clermont
Auvergne Métropole
Intervenants : Auteurs : Marine Auriol, Henri Bornstein, Jean-Pierre Cannet, Ronan Mancec,
Sabryna Pierre, Claire Rengade et Sabine Tamisier. Un représentant de la Médiathèque de Vaise et
d’un établissement scolaire
En partenariat avec : Clermont Auvergne Métropole et Bibliauvergne – Université ClermontAuvergne
Samedi 8 avril / 10h-12h30
Écrire pour le théâtre adolescent : de la table au plateau
Toujours la même question : Existe-t-il une écriture pour l’adolescence et quelle est-elle ?
Comment la mettre en valeur en travaillant sur l’immédiateté de son rapport ? Que proposer de
novateur à la jeunesse ? Quelle confrontation positive et constructive peut-on mettre en place
pour favoriser une plus grande dynamique des ateliers ?
Le travail sur les Nouvelles mythologies a-t-il été représentatif d’un lien possible avec l’écriture
contemporaine, et les thèmes diversement analysée ont-ils apportés une réponse à
l’éclaircissement du monde ? Comment la conduite d’un projet comme celui-ci peut-elle être
améliorée ? Comment garder à l’esprit que le travail à la table peut être / doit être source de
travail au plateau ? Ecrire en atelier relève-t-il de la même exigence que l’écriture en solitaire ?
LES AUTEURS PRÉSENTS AU FESTIVAL
Marine Auriol
Auteur de « Sale Hope », Marine Auriol sera présente le vendredi
7 et le samedi 8 avril 2017.
Elle participera aux rencontres professionnelles du vendredi et du
samedi, assurera des rencontres à l’issue des représentations de
sa pièce et participera à « l’after des auteurs » le vendredi soir.
Née en 1979, Marine Auriol a eu plusieurs vies. Elle n’est plus
metteur en scène, ni comédienne, ni marionnettiste, n’a plus de
compagnie mais souhaite toujours défendre les écritures
contemporaines et rencontrer des artistes du monde entier. Elle a
aujourd’hui découvert le web et réfléchit à comment s’en servir pour
continuer d’écrire et développer des partenariats en France et à
l’étranger. Sa saga théâtrale les Chroniques du Grand Mouvement a
reçu différentes aides et prix d’écriture (Beaumarchais, DMDTS,
CNT), le premier chapitre Zig et More est traduit en anglais,
allemand et roumain dans le cadre du programme TRAMES (Comédie de Saint-Etienne). Des
résidences et des commandes d’écriture lui permettent de sortir de l’univers futuriste du monde
du Grand Mouvement pour s’inspirer des territoires et des rencontres (le Kid, résidence d’écriture
francophone au Québec avec le CEAD, Il faut des ponts pour que l’eau coule dessous, résidence
d’écriture à la Ferté-sous-Jouarre, épisodes du feuilleton théâtral J’ai marché sous les pierres,
mythologie contemporaine et imaginaire de la Lozère de la Cie L’Hiver Nu…) Son premier texte à
destination des enfants, l’Ogre d’Aloïs a paru dans la collection « Théâtrales Jeunesse » en 2009.
Henri Bornstein
Auteur de « Défense d’entrer », Henri Bornstein sera présent le
vendredi 7 et le samedi 8 avril 2017.
Il participera aux rencontres professionnelles du vendredi et du
samedi, assurera une rencontre à l’issue de la lecture de sa pièce et
participera à « l’after des auteurs » le vendredi soir.
Après un diplôme d’ingénieur, Henri Bornstein suit des études
musicales et théâtrales. Il fonde à Toulouse en 1985 la compagnie de
théâtre Nelson Dumont avec laquelle il met en scène une quinzaine de
spectacles. Formateur au Centre de formation des musiciens
intervenants à l’université de Toulouse II – Le Mirail jusqu’en 1990, il
enseigne l’art dramatique au Conservatoire national de région de
Toulouse de 1984 à 1997.Depuis 2002, il est directeur artistique de « La
Manufacture des sons », un projet d’éducation artistique et de
sensibilisation au théâtre musical. De 2009 à 2014, il mène avec sa compagnie « Faire tomber les
murs »un projet qui implique les habitants du Mirail, à Toulouse, dans l’écriture et les
représentations de spectacles, dont seront tirés deux ouvrages aux éditions Érès (« Faire tomber
les murs », une expérience de théâtre au cœur de la cité, 2012, et « Ailleurs ». Le théâtre dans la
cité questionne l’exil, 2013). En 2014, un festival, Les Théâtrales de Desbals, prolonge le projet. En
2010, paraît dans la collection « Théâtrales Jeunesse » son premier texte de théâtre jeune public,
Mersa Alam, suivi en 2011 de Frère et sœur et en 2015 de Moi, Arcan (prix de littérature
dramatique des collégiens Collidram 2016).
Jean-Pierre Cannet
Auteur de « Bella Korsky », Jean-Pierre Cannet sera présent le
vendredi 7 et le samedi 8 avril 2017.
Il participera aux rencontres professionnelles du vendredi et du
samedi, assurera une rencontre à l’issue de la lecture de sa pièce et
participera à « l’after des auteurs » le vendredi soir.
Auteur de poésie, romans, nouvelles, il se consacre aujourd’hui à
l’écriture théâtrale. Rien ne lui paraît plus extraordinaire que de voir
incarner ses propres chimères et l’on retrouve dans son théâtre un
thème essentiel à ses écrits : les personnages mis en danger. Une
poésie universelle se dégage de l’ensemble de son œuvre qui évoque
le monde moderne et ses blessures – guerre, pauvreté,
déracinement, terrorisme. En 2009, il écrit pour le Théâtre du Pélican
Yvon Kader, des Oreilles à la lune qui est publié en 2010 par l’école
des
loisirs
(lire
une
critique)
et
qui
est
toujours
en
tournée.
C’est la deuxième pièce créée par le Théâtre du Pélican suite à une commande d’écriture après La
Petite Danube en 2007. Il a également écrit pour le théâtre Little boy, la passion (2005, prix SACD)
et La Grande faim dans les arbres (2003). La plupart de ses pièces est publiée aux éditions
Théâtrales. Depuis plusieurs années, Jean-Pierre Cannet est sollicité pour des résidences
d’écrivain. Il apprécie ces temps de rencontres et de sensibilisation à la littérature contemporaine.
Claudine Galea
Auteur de « Parce que tu vis », Claudine Galea sera présente le
vendredi 7 et samedi 8 avril 2017 (sous réserve)
Elle participera aux rencontres professionnelles du vendredi et du
samedi, assurera des rencontres à l’issue des représentations de sa
pièce et participera à « l’after des auteurs » le vendredi soir.
Romancière et auteure de théâtre, Claudine Galea travaille avec des
illustratrices, des chorégraphes et des musiciens. Elle a consacré à la
chanteuse Patti Smith une fiction radiophonique et un récit, Le Corps
plein d’un rêve (Rouergue, 2011). Elle a reçu le Grand prix de
littérature dramatique pour Au bord (Espaces 34, 2010), texte écrit à
partir de la photo d’une soldate américaine tenant en laisse un
prisonnier irakien. A l’opposé de l’innommable, la pièce pour jeune
public Petite poucet (Espaces 34, 2009) trace un chemin onirique. Une petite fille y invente pour
une autre, blessée, une histoire de Petite Poucet, que sept cailloux magiques emmèneront très
loin. En 2009, elle reçoit le Prix Radio de la SACD. Boursière du CNL et de la Fondation
Beaumarchais. En résidence au Centre national des écritures du spectacle La Chartreuse de
Villeneuve les Avignon en 1993 et 1998, au CICV Pierre Schaeffer en 1996 et 1998, au Royal Court
Théâtre à Londres en 1999, et à la Villa Montoir en 2004.
Elle a fait partie du Bureau de Lecture de France-Culture de 2006 à 2008. Appartient au Comité de
Rédaction de la Revue Ubu, Scènes d’Europe. Elle a dirigé « Itinéraire d’auteur », Grand Entretien
avec Philippe Dorin, Centre national des écritures du spectacle, La Chartreuse, mars 2006, et «
Itinéraire d’auteur », Grand Entretien avec Jean Cagnard, Centre national des écritures du
spectacle, La Chartreuse, 2007.
Ronan Mancec
Auteur de « Tithon et la fille du matin », Ronan Mancec sera présent
le jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8 avril 2017.
Il participera à une rencontre avec des élèves, aux rencontres
professionnelles du vendredi et du samedi, assurera des rencontres à
l’issue des représentations de sa pièce et participera à « l’after des
auteurs » le vendredi soir.
Ronan Mancec est auteur de théâtre, publié aux éditions Théâtrales :
Azote et fertilisants, Je viens je suis venu (Journées de Lyon des
auteurs de théâtre)… Il s’intéresse au théâtre à partir de témoignages
et aux formes in situ. Ses pièces ont été sélectionnées par de
nombreux comités de lecture (Aneth, le Panta théâtre, l’Ephémère,
AficionAdos au Québec…) et mises en scène par Thierry Bordereau,
Cédric Gourmelon, Jean-Claude Gal, Laure Fonvieille… Il a bénéficié
de plusieurs aides du Centre National du Théâtre et de résidences
d’écriture en France et au Québec. Membre du comité anglophone de la Maison Antoine itez,
Centre international de la traduction théâtrale, il a notamment traduit des pièces de théâtre de
Duncan Macmillan et Annie Baker. www.ronanmancec.fr
Dominique Paquet
Auteur de « Floue », Dominique Paquet sera présente
le vendredi 7 et samedi 8 avril 2017 (sous réserve)
Elle participera aux rencontres professionnelles du vendredi et du
samedi, assurera des rencontres à l’issue des lectures de sa pièce et
participera à « l’after des auteurs » le vendredi soir.
Née à Bordeaux, Dominique Paquet a mené des études de philosophie
parallèlement à sa carrière de comédienne. Chargée de cours dans
plusieurs universités, elle travaille à des adaptations théâtrales de textes
littéraires (Colette, Dame seule, d’après Colette… Enquête sur Hamlet
d’après Pierre Bayard) et philosophiques (Au Bout de la plage…le
Banquet d’après Platon ; Le Boucher cartésien d’après Descartes ; Le
ventre des philosophes d’après Michel Onfray) avant d’écrire et de publier des textes de théâtre
destinées au jeune public : Les Escargots vont au ciel – Son Parfum d’avalanche – Un Hibou à soi –
Froissements de nuits -Terre parmi les courants, – Les Echelles de Nuages – Cérémonies, Passage
des hasards. La Consolation de Sophie… Lauréate de plusieurs bourses et prix, elle est
actuellement co-directrice du Groupe 3.5.81 et de L’Espace Culturel Boris ian des Ulis (Essonne).
Elle assume par ailleurs la délégation générale des Ecrivains Associés du Théâtre (EAT). Depuis
plusieurs années, elle anime partout en France des Cafés Philo pour adultes mais aussi des Chocophilo pour les enfants, montrant la nécessité et l’urgence d’un débat permanent et citoyen.
Sabryna Pierre
Auteur de « Survivant», Sabryna Pierre sera présente le vendredi 7
et samedi 8 avril 2017.
Elle participera aux rencontres professionnelles du vendredi et du
samedi, assurera des rencontres à l’issue des lectures de sa pièce et
participera à « l’after des auteurs » le vendredi soir.
Après des études de littérature et d’arts plastiques, Sabryna Pierre, née
en 1982, écrit son premier texte dramatique, STE, en 2007. Suivront
Personal Jesus ou la Nuit où Richey disparut sans laisser de trace, Unity
Walkyrie, et, pour le jeune public, Sara. Elle participe en 2012 au projet
Binôme Théâtre/Sciences avec Swan Song ou la Jeune Fille, la Machine et
la Mort (monté au Festival d’Avignon puis au Théâtre du Rond-Point), au Festival le Paris des
Femmes en 2013 avec Scandaleuse, et aux projets Si j’étais grand (Cie du réfectoire, 2013, avec
Ballerines) et Nouvelles Mythologies de la Jeunesse (Théâtre du Pélican, 2013-2016, avec
Survivant). Grâce à la bourse Partir en écriture du Théâtre de la Tête Noire de Saran, elle
commence à Stockholm la rédaction de Sagenhaft/Incroyable, achevée en 2015 à la Chartreuse de
Villeneuve lez Avignon. Sabryna Pierre a reçu des aides du Centre National du Théâtre (2010) et du
Centre National du Livre (2011 et 2016). STE a été texte finaliste du Grand prix de littérature
dramatique 2011, et Unity Walkyrie texte lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre en
2010. Après avoir participé à différents ateliers de l’ENOA (European Network of Opera
Academies), Sabryna Pierre travaille à son premier livret d’opéra, L’Inconnue de la Seine, avec le
compositeur Frederik Neyrinck. Un premier aperçu en a été présenté en juillet 2016, dans le cadre
du projet TOTEM à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. Unity Walkyrie suivie de STE et
Personal Jesus suivie de Swan Song sont publiées aux Éditions Théâtrales dans la collection
« Répertoire contemporain ». Sara et Ballerines (dans Si j’étais grand 3) à « Théâtrales Jeunesse ».
Scandaleuse est disponible dans De Bruit et de Fureur, aux éditions L’avant-scène théâtre.
Claire Rengade
Auteur de « Carnivore », Claire Rengade sera présente le jeudi 6,
vendredi 7 et samedi 8 avril 2017.
Elle participera à une rencontre avec des élèves, aux rencontres
professionnelles du vendredi et du samedi, assurera des rencontres à
l’issue des représentations de sa pièce et participera à « l’after des
auteurs » le vendredi soir.
Claire Rengade écrit pour la scène; Ses textes intéressent les
compositeurs (Opéra, chanson, rue) et les chorégraphes. Elle est
aussi comédienne, performeuse et metteuse en scène. Elle
travaille avec des comédiens, des musiciens et des acrobates. Elle
dit ou chante ses textes sur scène avec eux. Ses livres s’appellent par exemple « La prochaine fois
que je meurs j’arrête (Color Gang) ou « Et maintenant posez-moi des questions » (Ed Espaces 34)
Claire Rengade est lauréate des Journées de Lyon des auteurs de théâtre et du concours Du côté
des ondes de la RTBF. Sa performance-spectacle « Juste des Jeux" a reçu le Prix du public au
Festival international Eurotopiques de Tourcoing.
Sabine Tamisier
Auteur de « Lorqu’au petit matin parut l’aurore aux doigts de rose
», Sabine Tamisier sera présente le jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8
avril 2017.
Elle participera à une rencontre avec des élèves, aux rencontres
professionnelles du vendredi et du samedi, assurera des rencontres à
l’issue des représentations de sa pièce et participera à « l’after des
auteurs » le vendredi soir.
Après une Maîtrise d’études théâtrale, Sabine Tamisier est médiatrice du
théâtre contemporain en milieu rural pour le Centre Culturel CucuronVaugines. En 2003 elle intègre le département Écritures dramatiques de l'ENSATT et travaille pour
Montévidéo (Marseille). Elle se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture, à la lecture de ses
textes, à l'animation d'ateliers et joue plus ponctuellement. Elle écrit entre autres, aux Éditions
Théâtrales : Sad Lisa (Prix d’écriture théâtrale de la ille de Guérande et des Journées de Lyon des
auteurs de théâtre); Nina ? (Épilogue), Galino et dans la Collection Jeunesse : Anatole et Alma suivi
de L'Histoire d'Anna, ainsi que Où est la terre de Zimako, dans le recueil Divers Cités. La plupart de
ses pièces ont été créées par des compagnies de différentes régions.
© Laurent Solférino
LES METTEURS EN SCÈNE
Jean-Claude Gal
Directeur artistique et metteur en scène du Théâtre du Pélican depuis le 1er janvier 2001, JeanClaude Gal a dirigé de 1983 à 2000 le Théâtre de l’Ombre du Soir. Au sein des deux Compagnies, il
a mené et continue de mener, parallèlement à des créations professionnelles, des aventures
originales regroupant adolescents, jeunes gens et comédiens professionnels autour de thèmes liés
à la jeunesse.
La majeure partie de ses créations font suite à des commandes d'écriture passées aux auteurs
contemporains : Marine Auriol, Michel Azama, Jeanne Benameur, Daniel Besnehard, Henri
Bornstein, Jean-Pierre Cannet, Enzo Cormann, Florent Couao-Zotti, Pierre Dembat, Françoise du
Chaxel, Claudine Galea, Fatima Gallaire, Nacer Khemir, Yves Lebeau, Ronan Mancec, Lise Martin,
Dominique Paquet, Sabryna Pierre, Claire Rengade, Dominique Richard, Fabienne Rouby, Jocelyne
Sauvard, Emmanuel Schaeffer, Karin Serres, Sabine Tamisier, Luc Tartar.
Depuis son arrivée au Théâtre du Pélican, il a conduit plusieurs triptyques sur les thèmes de
l’Intimité de la Jeunesse ou de la Mémoire des Origines, Jeunesse & Engagements. Il conduit
actuellement un triptyque sur le thème des Nouvelles Mythologies de la jeunesse.
Jean-Claude Gal participe activement à la réflexion sur l’art et la jeunesse et il a notamment publié un
ouvrage retraçant son parcours artistique de vingt-cinq ans auprès des adolescents, Un théâtre et des
adolescents. Ouvrage disponible aux Presses Universitaires Blaise-Pascal.
Thierry Robert
Sa devise : « Mettre un soupçon de lumière dans l’obscur, révéler les petits riens qui renouent le
monde, tresser entre les mots tout ce que le langage ne dit pas pour ouvrir une infinité de
possibles au bout de nos bras, de nos voix. »
En tant que comédien, Thierry Robert a notamment joué dans : Fabbrica d’Ascanio Celstini (2016),
Déjà la pierre pense…, Cie D.F. (2014), Une voix rien que pour vous, (2015), Lectures et chants
verticaux et horizontaux, Cie Tandem (2016), Nous autres d’Eugène Zamiatine (2013), Souriez, on
vous regarde, Lili label Cie (2012), On rayonnait tous, Cie En même temps (2011)
En tant que metteur en scène, il a travaillé pour la Compagnie Dramatique D. F. : avec la
participation d’une cinquantaine d’acteurs amateurs et professionnels, plus de 15 ans
d’expériences… pour les mises en scène de Belles et rebelles, En quête d’Anatolie, Sa maison est
elle en papier, Murmurs, Anatol’In, A la table d’Anatole… Pour le Théâtre du Pélican, il a collaboré
avec Jean-Claude Gal pour les mises en scène de Aux portes d’Hadès (2014), Tithon et la fille du
matin (2016), pour la Cie Tandem : Une Cuisine Littéraire et Théâtrale et Ubu Roi, pour Les frères
Maulus : Pour être heureux ! Il est également artisan de l’espace sonore et soundpainteur. Il a
suivi des formations auprès de Jean-Paul Denizon (collaborateur de Peter Brook), Les Scalzacanni
(comedia del’arte), Marc Feld (école Lecocq), Ligue d’improvisation Française, Günter Leschnik,
(école de théâtre corporel du Corbeau blanc), Le Royart Théâtre, Marie-Pierre Villermaux.
Marielle Coubaillon
Formée à l’école de théâtre de Bourges au sein de la maison de la culture, elle travaille notamment
avec Jean-Philippe Guerlais, Jean- Pierre Rossefelder, Jean-Louis Benoît, Geneviève Rosset,
Laurence Février, Jean-Claude Gal…
Comédienne dans de nombreux spectacles de compagnies de la région Auvergne sous la direction
de Dominique Freydefont, Bruno Castan, Dominique Touzé, Bruno Boussagol, Jean-Vincent
Lombard… Elle travaille avec Jean-Louis Hourdin sur : A l’aventure texte de Evelyne Pieller ; Benoît
Resillot : C’est pas la même chose, texte de Pierre Louÿs ; Christophe Léodey : L’humanité ordinaire
(C.D.N Caen).
Elle intervient dans de nombreux ateliers en milieu scolaire axant son travail sur l’écriture
contemporaine ; dans le cadre de rencontres internationales de jeunes, elle met en scène les : 31
petites pièces autobiographiques de Armando Llamas (travail bilingue français espagnol).
Elle participe à de nombreux stages : sous la direction de Jean-Louis Hourdin, Jean-Paul Wenzel,
François Cervantes, Didier-Georges Gabily, Christophe Huysman, Frédéric Fisbach. En écriture, elle
est stagiaire avec Sylvie Bruhat, Yves Reynaud.
LE PROJET DES NOUVELLES MYTHOLOGIES DE LA JEUNESSE
Les mythes, comme l'adolescence, constituent ce carrefour des rencontres, aujourd'hui si
nécessaire, entre toutes les perspectives et les savoirs, permettant d'appréhender l'univers dans
son extraordinaire complexité. La mythologie, qui donne du relief à notre présent, émerge quand
la réalité devient symbolique d'une époque. Elle ne s'écrit pas, elle s'impose et inscrit le
déroulement de nos vies dans l'Histoire de l'Humanité. Travailler sur cette thématique implique de
développer la connaissance des mythologies fondatrices. C'est la connaissance intime des mythes
fondateurs qui permettra à la jeunesse d'aujourd'hui de faire émerger sa propre mythologie. Car
les mythologies sont porteuses d'un sens qui vise à rendre intelligible les mondes visibles et
invisibles. En sortant l'imaginaire de ses référentiels habituels, elles constituent des marchepieds
offrant à chacun de se découvrir, de se construire.
Souvent, les mythes expriment des croyances, des doutes et des peurs. Une manière de regarder,
d’expliquer et de questionner un Monde qui nous englobe. Une manière, aussi, de préserver une
part de notre culture et de la confronter aux réalités de nos imaginaires collectifs. Car ce sont ces
imaginaires communs que nous souhaitons révéler, dans une société qui a tendance à tout
mélanger, des entreprises collectives aux interventions narcissiques.
Que sont-ils devenus, ces « nouveaux » mythes ? Comment se créent ces nouvelles mythologies,
face aux nouvelles idéologies ? N’aurait-on pas tendance, actuellement, à appeler mythe quelque
chose qui s’apparenterait plutôt à un simple phénomène de société, à une manifestation
médiatique de plus en plus généralisée, même universelle ? Véhiculés par les médias, on est loin,
de la poésie des anciens ! Quels rapports entretiennent ces nouveaux « mythes » avec la raison
profonde de notre existence ? Quelle importance, les mythes imagés, cryptés que nous
transmettent les films, bandes dessinées et autres séries télévisées ont-ils à apprendre à nos
adolescents, pour leur permettre de mieux vivre et construire leur devenir de citoyen ?
Autant de questions que nous avons posées à des auteurs et auxquels ils ont tenté de répondre.
Neuf auteurs, neuf textes, un thème qui provoquent, encore, nos regards sur l’adolescence. Cette
aventure de plateau en est à l’heure des devenirs : une convocation de la parole vivante que nous
souhaitons partager.
UN COMPAGNONNAGE, DES CRÉATIONS
Durant trois années, les neufs auteurs associés au projet ont accompagnés à l'écriture plus de 1000
adolescents et jeunes gens pour les sensibiliser aux enjeux de cette thématique et de l'écriture
dramatique contemporaine.
Ces auteurs ont également répondu à notre commande d'un texte dramatique court répondant à
cette même thématique. En rapport ou non avec leur présence sur le territoire, ces textes qui
seront publiés en 2017 aux éditions Théâtrales, offrent un panorama riche de l'écriture dramatique
contemporaine et de la diversité de son adresse à la jeunesse. Ils seront ainsi l'occasion de
multiplier les partenariats autour de leur création.
LA RONDE DES SURVIVANTS
Chaque auteur de nos Mythologies a rendu son texte. Autant de lectures insolites et de surprises.
Autant de visions plus ou moins accrochées à leurs temps de résidences. Un pari quelque peu
insensé mais qui, au final, justifie sa cohérence par la diversité, l’empreinte volontaire et ténue de
chacun. Par la pertinence des propos éclatés et une représentation aigüe, souvent juste, de leur
écriture vis-à-vis de « leur Mythologie ».
Comment s’exposer à vaincre et convaincre ses craintes, éviter d’être fragile et timide par rapport à
tout ce qui a déjà été écrit ? Et, surtout, s’octroyer l’arrogance d’une juste et décidée lecture
d’histoires nouvellement « héroïques » !
Où et comment se sont-elles posées dans le cœur de chacun ; où ont-elles déposé leurs fruits, leurs
épines et leurs ailes, ces paroles déployées ? Certains diront qu’elles se sont peut-être trop
enveloppées de l’infini méandre de l’histoire contemporaine, faite d’une chape de paradoxes et de
limites éclaboussées. D’autres diront qu’elles n’ont fait que reproduire ce qui pointait déjà dans les
feuillets d’antiques. D’autres, encore, diront et diront…
Démythification, mystère des ruptures avec des mythes fondateurs, mise en avant d’une
quotidienneté terrible liée à certains comportements de la jeunesse ; retrouvailles, au contraire,
avec des héros mutilés, généreux… autant de liens textuels sans réponse réelle à nos interrogations
mais qui donnent à lire, et bientôt à écouter et voir, une jeunesse bruyante, vivante, se tordre de
douleur ou de joie face à de nouveaux personnages ou à des images communes que nous n’avions
pas encore remarquées.
La force et l’inventivité de chacun des textes viennent de leur langue, bien entendu, mais surtout de
leur sens accroché aux paroles contemporaines, « vivantes » donc, de la mythologie.
Tous ces textes forment l’ossature d’un squelette de peau et de chair, de sang et d’eau que nous
avons à construire, et à voir prendre place dans les lectures et sur les plateaux.
Des images, des odeurs et des corps s’emparent de ces lignes et flottent, d’ores et déjà, dans la tête.
Elles cheminent dans les airs, poussées par des vents célestes, des lieux de mémoire ou dans les
couloirs d’un établissement scolaire. C’est là, et là encore, et bien ailleurs, que se construiront les
futures approches de notre mystère à faire chair les paroles des auteurs. Mais ce que nous savons,
c’est que nous avançons dans ce monde, poussés une nouvelle fois par l’éclairage des justes
écritures qui l’immortalisent pour un temps.
Jean-Claude Gal, metteur en scène
LA COMPAGNIE
Le Théâtre du Pélican, dirigé par Jean-Claude Gal, propose
aux adolescents et aux jeunes gens des aventures artistiques
singulières qui répondent à un double objectif d’éducation
artistique et de création professionnelle.
Accompagnées par des auteurs contemporains, ces
aventures permettent de construire de véritables cycles de
réflexions. Les thématiques abordées - Intimité,
Engagements, Origines, Nouvelles Mythologies questionnent la société et permettent à la jeunesse
d’expérimenter le monde.
Ainsi, des ateliers d’écriture au travail de mise en voix, de la sensibilisation à la pratique artistique
et théâtrale, les chemins empruntés par la jeunesse sont multiples et permettent au plus grand
nombre de s’inscrire dans un processus de réflexion et de création professionnelle.
Toutes les actions mises en place par le Théâtre du Pélican prônent un Théâtre accessible et
ambitieux. Un théâtre qui offre un espace de culture «enchanté», qui réinvente un Monde, pour
que la jeunesse s’en empare.
Jean-Claude Gal, Directeur artistique de la Compagnie, inscrit la jeunesse au cœur de sa démarche
depuis plus de trente ans. Il souhaite établir un dialogue de longue durée avec adolescents et jeunes
gens, leur donner la parole, un moyen spectaculaire de s'exprimer.
L’Équipe du Théâtre du Pélican
Jean-Claude Gal > Directeur artistique
Sébastien Castella > Administrateur de production
Stéphane Drozd > Chargé de l’action théâtrale
Marie Lavest > Assistante administrative
Georges Alves > Secrétaire-Comptable
Théâtre du Pélican
12 rue Agrippa d’Aubigné – 63000 Clermont-Ferrand
T. 04 73 91 50 60 / Fax 04 73 90 78 00 / N° Licence : 2-1065963
[email protected]
www.theatredupelican.fr
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