BV LBG Cours 4 2011

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IV-2 - Développement de la
tige
Mise en place et fonctionnement
du MAT
Croissance assurée par un méristème
végétatif (MAT)
• MAT → Ébauché dans l’embryon ou déjà
constitué et fonctel avant germination
• Capacité de se régénérer
• Production des feuilles, tiges, fleurs
• Double hétérogénéité (tunica-corpus et
mitotique)
Tunica
Tunica : monoseriée,
biseriée ou triseriée
Corpus
Zone
périphérique
Zone centrale
Zone médullaire
Zonation cytologique
• 3 territoires
• Zone axiale ou centrale → Zone la moins
active (Central Zone CZ)
• Zone périphérique → Zone la plus active
(Peripheral Zone PZ)
• Zone médullaire → Activité variable (Rib
Zone RZ)
• Des gènes sont impliqués dans la
délimitation des zones
MAT à tunica duplex (L1 et L2)
% anticline : accroissement en surface
% péricline : accroissement en couche
Zonation surface-profondeur
•
•
•
•
•
Arabidopsis → Tunica 2 assises L1 et L2
Zone profonde → Corpus
Corpus → % dans toutes les dirions
L1 → Épidermes (tiges, feuilles, fleurs)
L2 (L3) → Mésoderme et initiums
(feuilles, organes floraux…etc.)
• Corpus → Tissus vasculaire, cortex,
moelle → ¢ les plus profondes des tissus
MAT d’Elodea
MAT de
Lonicera
MAT de
Coleus
Zone périphérique
Zone centrale
Zone médullaire
Le MAT a deux activités ≠
• Maintien un pool de ¢ non différenciées
• Dirige le différenciation de ¢ initiales
→ Organes et tissus
• Activité organogène → Feuilles
(phyllotaxie) et entre noeuds (tige)
• Activité organogène → Méristèmes
d’inflorescence
• MAT → Site d’organogenèse perpétuelle
• MAT → Équilibre constant entre perte
de ¢ par ≠tion (zone périphérique) et
remplacement
• MAT → Équilibre et régulation
• Équilibre arbitré par un schéma spatial
de régulation et de signalisation
Une ¢ de la zone centrale se %
Elle est progressivement déplacée vers la
zone périphérique ou médullaire
≠tion et destin ¢aire
Un site d’équilibre et de
régulation
Arabidopsis
• Mutants à activité réduite du MAT
• Croissance réduite et difficulté à former des
organes latéraux
• Mutants à méristème hyperactif
• Méristème très élargi
• Des gènes qui restreignent l’activité du MAT
• Des gènes qui augmentent l’activité du MAT
Gène SHOOTMERISTEMLESS
(STM)
• Mutant stm → Pas de MAT fonctel
• Pas de dévent post embaire
• STM → Expression à la fin du stade
globulaire → Zone apicale (territoire
présomptif du MAT)
• STM → Expression dans le MAT pendant
toute la vie de la plante (zone centrale)
Embryon stm
→ Pas de
MAT
Embryon
normal
• STM → Formation et maintien du MAT
• STM → Empêche la ≠tion des ¢ du MAT et
des initiales en organes
• STM → Facteur de transcription à
homéodomaine (KNOX: Knotted1 like
Homeobox)
Expression de KNOX
chez le maïs
Gène KNAT1, 2
• KNAT1, 2 → Gènes KNOX
• Expression dans le MAT
• Expression ectopique dans feuille →
Méristème ectopique
• KNAT1, 2 → Régulateurs de production
d’Acide Gibbérellique (AG) et cytokinines
• AG et cytokinines → ≠tion
•STM réprime des gènes MYB du MAT qui
sont organes spécifiques
•STM → Réprime AS1 (MYB) (ASYMETRIC
LEAVE1)
•AS1 → Réprime KNAT1 et KNAT2
•Orthologues de AS1 chez maïs (RS2) et
Anthirrhinum (PHAN)
•Système conservé chez touts les
angiospermes
MAT → STM transcrit,
AS1 réprimé, KNAT1
exprimé
Primordium → STM non transcrit, AS1 exprimé,
KNAT1 réprimé
Rôle de STM
Expression dans zone centrale → ¢ filles
issues de ¢ souches se %
MAIS
Pas de différenciation → Pas d’organes
STM → Inhibe la formation d’organes
Gène WUSCHEL (WUS)
Mutant wus → Embryon sans MAT fonctel
(non organisé)
¢ apex se différencient (ne
restent pas ¢ de MAT)
WUS → Nécessaire pour alimenter le pool
de ¢ totipotentes du MAT et des
méristèmes floraux
• WUS → Protéine à homéodomaine
(facteur de transcription)
• Expression dans le noyau ¢aire
• WUS → Gouverne le destin ¢aire
• WUS → Maintenance d’un pool de ¢
génératives dans le centre du MAT
• WUS → Expression dans la zone
centrale de L3
• Expression de WUS → Dès le stade 16
¢
Les gènes CLAVATA (CLV)
• Arabidopsis → CLAVATA 1, 2 et 3
(CLV1, CLV2, CLV3)
• Mutant clv → MAT s’élargit
progressivement au cours du dévent
• Plus de régulation de la taille
• CLV1, CLV2 et CLV3 → Régulent ou
répriment l’activité du MAT
Zone de transcription de clv3
Mutant clv1
• Mutant clv → Bcp plus de ¢ que MAT
normal
• Gènes CLV → Affectent taux de % ¢
dans zone centrale et taux de sortie de
zone centrale
• Les ¢ de la zone centrale ne font pas la
transition en primordium
• Une mutation sur CLV1, CLV2 ou CLV3 →
Même phénotype mutant
• Les 3 gènes interagissent dans le même
schéma
•
•
•
•
CLV1 → Protéine kinase membranaire
CLV2 → Protéine récepteur
CLV3 → Protéine extracellulaire
CLV1 et CLV2 → Famille de protéines
récepteur membranaires: Protéine
kinase à LRR (Leucine Rich Repeats)
• Gènes CLV → Codent pour un récepteur
CLV complexe
• CLV1-CLV2 → Complexe hétérodimère =
Récepteur
CLV3 + X (?)
CLV1
CLV2
Répression de
WUS
Cascade à
MAP kinase
WUS
Noyau
La population de ¢ souches est maintenue
par des signaux positifs et négatifs
opposés
B: Méristème normal
C: Mutant clv
D: Mutant wus
Zone WUS → Centre Organisateur
WUS acheminé vers zone sup. →
Production de CLV3
WUS dans zone sup. → Maintient des ¢
souches
CLV3 → Réprime WUS
Loop à feed back
Mutant clv3 → Domaine d’expression de
WUS s’étend latéralement vers L1 et L2
Mise en place du MAT au cours
de l’embryogenèse
• WUS → Expression apex embryon 16 ¢
(globulaire précoce)
• STM → Expression apex embryon (globulaire
tardif)
• CLV1 et CLV3 → Expression sur territoire
présomptif du MAT (stade cordiforme)
• Torpille : MAT histologiquement distinguable
(Expression STM, WUS, CLV1,3 région
caractéristique du MAT)
Système WUS-CLV et STM → Très
conservé chez les angiospermes
Des orthologues dans toute la phyllogénie
Le déterminisme du site
foliaire: La phyllotaxie
• Dévent végétatif : MAT élabore
continuellement des nelles feuilles
• Feuilles → Schéma régulier d’apparition
• Angles définis entre feuilles successives
• Phyllotaxie : Arrangement des organes
autour de l’axe de la tige
• Phyllotaxie : Élaborée par le MAT
• Schéma avec lequel le primordium
foliaire arrive dans la zone périphérique
Principaux types d’émergence des
feuilles
1 - Feuilles alternes réparties sur des lignes
parallèles et verticales → Orthostiques
2 - Feuilles alternes réparties sur 1 ou
plusieurs lignes courbes → Spirostiques
3 – Feuilles opposées ou verticillées
Alternes distiques → 2
orthostiques (Ulmus)
2 orthostiques
parallèles
• Alternes tristiques → 3 orthostiques
(Carex)
• Alternes pentastiques → 5 orthostiques
(Poirier, peuplier)
Spirostiques
• Spiromonostique → 1 spirale
• Sprirodistique → 2 spirostiques
• Spirodistique → 3 spirostiques
Costus (Zingiberaceae) :
Spiromonostique
Feuilles opposées ou verticillées
Opposées décussées → 4 orthostiques
1
2
2
1
Syringa vulgaris
(Asclepiadaceae) :
Verticillées par 3 → 3 ou 6 orthostiques
Nerium oleander (Apocyinaceae) :
Mécanismes moléculaires de la
phyllotaxie
• Arabidopsis : Spiromonostique
• Phyllotaxie spirale : Arrangement
descriptible en terme mathématique
• Angle des feuilles successives : Période
• Plastochrone : Intervalle de temps
entre deux primordiums successifs
• Angle de 137,5° à chaque plastochrone
Théorie des champs physiologiques
• Angles : MAT doit intégrer des infos
spatiales à partir des primordiums foliaires
• Hyp. : Primordiums relâchent des
inhibiteurs qui empêchent la formation
d’initiums
• La production d’inhibiteurs décroît avec la
maturité du primordium
• Pb: Aucune molécule signal actuellement
détectée
Rôle de l’auxine
• Au centre de la phyllotaxie
• Inhibiteurs de transport d’auxine sur zone
apicale : Production de feuilles stoppée
• Application locale d’auxine : Restauration
de la formation des feuilles
• L’auxine est produite dans les tissus qui
entourent le MAT
Modèle de Kuhlemeier et
Reinhardt (2001)
• La distribution d’auxine dans la zone apicale
régule la phyllotaxie
• Auxine : Produite dans feuilles et tige en
développement
• Transport vers MAT
• Flancs du MAT : Les plus jeunes primordiums
absorbent l’auxine
• Vide d’hormones dans les zones autour des
primordiums
• Inhibition par déplétion : Niveau min. d’auxine
pour initier la formation des feuilles
Vide
d’auxine
Accumulation d’auxine dans
la zone du MAT
Localisation des
transporteurs d’exflux
AtPIN1 dans L1 et L2 du
MAT
Accumulation d’auxine dans les
jeunes primordiums → Auxine
concentrée dans le centre du
primordium
Développement des feuilles
Feuille: 3 axes de polarité
Proximodistale
Centrolatérale
Adaxiale - abaxiale
Domaines adaxial et abaxial
• Coupe de feuille : Organisation des
tissus
• Épiderme + mésophylle
• Zone adaxiale : Épiderme adaxial,
parenchyme palisadique, xylème
• Zone abaxiale : Épiderme abaxial,
parenchyme aérifère, phloème
Épiderme
• Adaxial : Cuticule épaisse, trichomes, peu
ou pas de stomates
• Trichomes : Sécréteurs et non
sécréteurs
• Abaxial : cuticule peu épaisse, trichomes
éventuels, stomates abondant
• Trichomes : Peuvent être denses
• Tapis de trichomes : Réduit la
transpiration
Cuticule épaisse
Tapis de
trichomes
Trichomes d’A. thaliana
Mésophylle = Parenchyme
•
•
•
•
•
•
Parenchyme palissadique : ¢ columnaires
Une ou plusieurs assises : face adaxiale
¢ photosynthétiques
Parenchyme spongieux : Face abaxiale
Larges espaces intercellulaires
Échanges gazeux
Parenchyme palissadique
Parenchyme spongieux
Parenchyme spongieux
Nerium oleander (Apocynaceae)
Parenchyme spongieux très développé
Des espèces sans différenciation prononcée
Variation autour des feuilles
Bourgeon
Pétiole
Limbe
Feuilles des
monocotylées
Pétiole presque toujours largement engainant
Poaceae : gaine et limbe
Hedychium coronarium
Poaceae, Zingiberaceae : ligule (languette
adaxiale à la jonction limbe-pétiole)
Musa sp. (Musaceae) :
bananier
Enorme variation des formes foliaires
Feuilles simples : Un
seul limbe foliaire
insérées par un pétiole
et avec un bourgeon
axillaire
Feuilles composées :
plusieurs limbes
foliaires (folioles)
insérées sur un rachis
(ou non) et avec un
bourgeon axillaire
Stipules
Organes foliacés situés à la base d’une feuille
de part et d’autre de son pétiole
Monocots : dépourvus de stipules
Peuvent supplanter la feuille elle même
Feuilles composées pennées
Paripennée
Imparipennée
Bipennée : 2ème degré de %, folioles portées par des
ramifications (fines tiges) implantées sur la longueur du rachis
et parallèles entre elles.
Caryota urens (Arecaceae)
Feuilles composées palmées
Les folioles sont
toutes insérées au
même point
Feuilles palmées peltées
Les folioles forment
une ombrelle
(circonférence
entière du pétiole)
Arisaema taiwanensis (Araceae)
Feuilles palmées nonpeltées
Les folioles sont insérées sur
une portion du pétiole
Chorisia speciosa (Bombacaceae)
Les rues de Buenos
Aires
Feuille trifoliée
Feuilles épineuses
Ulex
Les épines des Cactaceae sont
des feuilles modifiées
Elles sont groupées en coussinets ou
aréoles : branches modifiées
Rhipsalis
sp.
Opuntia sp. (Cactaceae)
Des épines (feuilles) produite sur une
aréole
Glochidie : épine à pointes recourbées
Cladode (tige photosynthétique) aplatie
Quelques feuilles spéciales
Bout des feuilles différenciées en
outre
Nepenthes sp. (Nepenthaceae)
Domaties
Cavitées ménagées dans le limbe ou le pétiole
foliaire destinées à abriter des organismes
(acariens, termites, fourmis)
Melastomaceae
La morphogenèse de la
feuille
Morphogenèse de la feuille
• Feuilles → A partir d’un cloisonnement
péricline en L2
L1
L1
L2
Primordium foliaire
L2
Initium foliaire
Primordium
P1
Primordium
P2
Proximodistale
MAT
Initium
Symétrie
radiale
asymétrie
adaxiale
abaxiale
P1
P3
P2
L3
L1
L2
P4
Développement de l’initium
foliaire et établissement des
domaines de la feuille (polarité
adaxiale - abaxiale,
proximodistale)
Axe proximodistal
Feuilles dicots et monocots → Différences
proximodistales visibles au stade P3
Sens de la différenciation → Basipétale
Basipétale → Sommet de la feuille est - différencié que la
base
Caractère fondamental de la feuille →
Croissance déterminée
Pourquoi primordium déterminé et méristème
indeterminé?
Les gènes KNOX sont responsables du dévt
proximodistal
Dès que les KNOX ne sont plus traduits
Différenciation
Polarité adaxiale-abaxiale
• Incision entre initium foliaire et MAT :
Dévent d’une feuille à symétrie radiale
• 1 couche d’épiderme abaxial
• 1 couche de parenchyme
• 1 zone centrale de tissus vasculaires
• Signaux du MAT : destin adaxial et
orientent l’axe adaxial - abaxial
• Incision : Empêche la transmission du
signal
Maintien de l’axe adaxial abaxial
• Clone ¢ de lignage épidermique dans la
zone palissadique → Destin ¢aire
palissadique
• Info de position le long de l’axe adaxial
abaxial est maintenue
• Primordium P1 placé en milieu de culture
→ Symétrie radiale
• Primordium P2 placé en milieu de culture
→ Feuille entièrement développée
• Info de position déjà contenue dans
primordium P2
Résumé
• Un signal du méristème induit l’identité
dorsale sur la face adaxiale de l’initium
• Tissus abaxiaux de l’initium ou primordium
ne sont pas touchés par le signal
• Un autre mécanisme induit l’identité
ventrale
M
A
T
Initium et P1
Développement des
trichomes
Destin cellulaire des ¢ épidermiques
¢ épidermiques
Trichomes
Stomates
Trichomes
Poils épidermiques uni¢ ou pluri¢
Polis branchés ou non branchés,
glandulaires ou non glandulaires
Zone adaxiale et abaxiale de la feuille
Nbses fonctions
Barrière physique aux herbivores
Sécrétions de substances toxiques
(métabolisme IIaire)
Diminution des pertes d’eau
Diminution des pertes en eau
Populus
Trichomes uni- ou pluri¢aires
(uni-, bi-, pluriseriés)
Trichomes étoilés, en T, en Y, écailles
peltées
Trichomes uni¢ ou pluri¢
Poils, épines ou glandes
Trichome pluri¢ glandulaire
Trichomes glanduleux
Secrétions de composés secondaires
Tête
Pied
Sessile
Tête et pieds uni- ou pluri¢aire
Souvent sécrétions stockées entre paroi et cuticule
Les trichomes sont à la base des
mécanismes de défenses
Barrières physiques
Sécrétion de substances toxiques
Mentha
Lavandula
Origanum
Canabis sp.
Plusieurs glandes ≠
THC: Tétrahydrocannabinol
THCV: Tétrahydrocannabivarine
CBD: Cannabidiol
CBN: Cannabinol
CBC: Cannabichromène
CBG: Cannabigérol
Les défenses peuvent être actives
Nymphe de sauterelle
engluée
Tibia
Trichome glandulaire de
luzerne
Poils urticants
Une aiguille
siliceuse
histamine, acetylcholine and 5hydroxytryptamine.
Trichome à toxine d’Urtica dioica
Dendrocnide (Laportea) excelsa, D. moroïdes
(Urticaceae)
Arbre à aiguilles (forêts primaire d’Australie,
Nelle Guinée)
Aiguille siliceuse qui
injecte un produit
extrêmement douloureux
(qqs semaines à qqs mois)
Cnidoscolus angustidens (Euphorbiaceae) (Méxique)
Trichomes extrêmement douloureux !!
Les poils glandulaires des Drosera (Droseraceae)
Les poils glandulaires
rouges → Sécrètent
des gouttelettes
mimant du nectar
Substance visqueuse +
enzymes
D. admirabilis
D. capensis
Croissance et ramification
de la tige
Quelques notions d'architecture
Type de croissance
Bourgeon terminal
Bourgeon axillaire
Tige monopodiale (type grappe): croissance exclusive à partir
du bourgeon terminal (chêne, hêtre)
Bourgeon terminal
Bourgeon axillaire
Croissance sympodiale (type cyme) : le bourgeon terminal
meurt et la croissance est alors assurée par le(s) bourgeon(s)
axillaire(s) (charme, tilleul, lilas)
Croissance sympodiale à un axe (1) : monochasiale
Croissance sympodiale à deux axes (2) : dichasiale
Croissance sympodiale : arrêt du fonctionnement du bourgeon
terminal par nécrose ou par transformation (épine, vrille, fleur,
inflorescence)
Rhamnus cathartica
Viburnum lantana
Inflorescence
Acrotonie : ramifications latérales
sommitales plus développée
Mésotonie : ramifications
latérales médianes plus développée
Basitonie : développement privilégié des axes
latéraux en partie basale
Croissance monopodiale basitone (1) : ramifications
latérales basales plus développée
Croissance monopodiale acrotone (2) : ramifications
latérales sommitales plus développée
Croissance orthotrope : croissance verticale
Croissance plagiotrope : croissance horizontale
Hypotonie et épitonie : le port des branches
Hypotonie (basitonie) : le
bourgeon IIaire de dessous se
dév plus
Absence de ramification : la monocaulie
Un végétal monocaule est formé par un axe unique terminé
par un seul bourgeon
La croissance des tiges peut être continue (A et B) vs. rythmique (C) : des
conséquences sur l'architecture
Le concept de modèle architectural
Modèle architectural : le schéma de croissance qui détermine les
phases architecturales d'un arbre ou d'une herbacée
La nature et la séquence des activité des processus morphogénétiques
endogènes d'un organisme
Programme de croissance fondamental par lequel l'architecture
entière est établie
Basé sur 4 groupes majeurs d'événements en interaction
(1) Le schéma de croissance
Déterminé vs. indéterminé
Rythmique vs. continu
(2) Le schéma de branchement
Terminal vs. latéral vs. pas de branchement,
Branchement monopodial vs. sympodial,
Branchement rythmique vs. continu vs. diffus ,
Branchement immédiat vs. retardé
(3) Différenciation morphologique des axes
Orthotrope vs. plagiotrope vs. axes à caractères morphologiques
mixtes ou à caractères géométriques (à portions plagiotrope et
orthotrope)
(4) Type de floraison
Terminale vs. latérale
Chaque modèle architectural est défini par une
combinaison particulière de ces quatre groupes
(A) Modèle de Corner : Axe
monocaule et inflorescences
latérales
(C) Modèle de Rauh : croissance et
branchement rythmique, tous les axes
sont monopodiaux, sexualité latérale
(B) Modèle de Leeuwenberg : succession
sympodiale d'unité sympodiales équivalentes
chacune étant orthotrope et déterminée
Seulement 23 modèles recensés actuellement
Chaque modèle architectural s'applique des herbacées aux
arbres des régions tempérées à tropicales
Unité architecturale
Expression spécifique du modèle architectural à une espèce donnée
L'architecture est un système branché hiérarchisé (les axes peuvent
être groupés en catégorie en f(morphologie, anatomie ou caractères
fonctionnels distinctifs)
Modèle architectural + observations précises sur la structure et la
fonction de chaque catégorie d'axes
Résultats comme table et diagramme (unité architecturale) : décrit et définit
les éléments architecturaux spécifiques d'une plante
Unité architecturale de Cedrus atlantica
Pour chaque espèce l'unité architecturale est très stable
Araucaria araucana
Arbres unitaires et arbres coloniaires : réitération
Qqs plantes conservent leur unité architecturale pendant leur vie :
arbres unitaires (palmiers, pandanus, araucarias…)
La plupart des plantes répètent leur unité architecturale pendant leur
dévt tard dans leur ontogénie ou sous certaines conditions
Réitération : processus morphogénétique par lequel un
organisme duplique son architecture élémentaire (unité
architecturale)
Séquence architecturale de dévt chez Fraxinus excelsior
Unité architecturale (B), (C) début de duplication, (D) succession de
complexes réitérés dans une couronne mature
II-3 - La floraison
Introduction
• Floraison → transition dans la vie d’une
plante
• Annuelles, bisannuelles, monocarpiques
pérennes : Marque la fin de la vie
végétative
• Polycarpiques : Reproduction sur
certaines parties de la plante MAIS
croissance végétative sur d’autres
parties
Fréquence de la
reproduction
Deux grandes stratégies: Monocarpiques
(Semelpares) et polycarpiques (itéropares)
Monocarpiques (Semelpares)
• Une seule reproduction au cours de la
vie et mort
• Allocation des ressources végétatives
stockées vers la reproduction
• Mort est programmée
• Reproduction de type « big bang »
• Monocarpique annuelle: Une seule année
végétative
• Monocarpique vivace ou pérenne:
Plusieurs années de vie végétative (2 à
plusieurs dizaines d’années)
Polycarpiques (Itéropares)
• Organismes qui se reproduisent
plusieurs fois au cours de leur vie
Monocarpique annuelle
• Cycle de vie (germination → graines) < 1
an (4 à 8 mois)
• Conservation de l'espèce = Graine (pas
appareil végétatif)
• Annuelles d'hiver: Germent en automne
et fleurissent au printemps
• Annuelles d'été germent au printemps
et bouclent leur cycle avant l'hiver
Monocarpiques annuelles
d’hivers
Lamium purpureum (Lamiaceae)
Senecio vulgaris (Asteraceae)
Annuelles monocarpiques de printemps
Roemeria hybrida (Papaveraceae)
Monocarpiques à longues
durée de vie
•
•
•
•
•
Rares parmi les plantes
5 familles de monocots
10 familles de dicots
Bcp sp. à rosettes
Régions alpine et subalpines
tropicales
• Région désertiques
• Énorme investissement dans la
biomasse reproductive au
moment de la floraison
Puya sp.
(Andes)
Yuccas
Espeletia (Asteraceae)
(Andes)
Argyroxiphium
sandwicense (Asteraceae)
Echium
(Boraginaceae)
(Canaries)
Lobelia (Hawaï)
Quelques
exemples
Bambous
Agaves
Transition de la floraison
• MAT : Reprogrammé pour fabriquer des
inflorescences et/ou des organes
floraux
• Inflorescence : Système de tiges qui
sert à la formation des fleurs et qui est
modifié dans ce but
• Inflorescence : Se développe grâce à
l’activité d’un méristème d’inflorescence
• 2 types fondamentaux d’inflorescences
→ Grappe et cyme
Grappes
• Grappe (racème) → Modèle de base
• Fleurs → Échelonnées latéralement le
long de l’axe de l’inflorescence
Cyme
• Inflorescence fermée : Définie
• Le méristème terminant l’axe primaire
de l’inflorescence → Évolue très tôt en
méristème floral
• Les axes d’inflorescence latéraux →
Évoluent très tôt en méristème floral
1
1
1
3
3
2
2
2
2
3
Pendant toute la construction de la cyme → Méristème
terminant chaque axe produit une fleur précoce
3
La transition de la mise à
fleur
Arabidopsis thaliana comme
plante modèle
Cycle d’Arabidopsis
Induction florale
• Induction florale: MAT : Méristème
d’inflorescence (MI)
• Contrôlé par des facteurs inductifs
(majorité des plantes) : Envt
• Facteurs inductifs : Photopériode et
vernalisation
Photopériode
• Plantes de jours longs : Floraison stimulée si
durée de jours > Photopériode critique
• Photopériode : Alternance jour/nuit
• Plante de jours courts : Floraison stimulée si
durée de jours < Photopériode critique
• Plantes indifférentes
• Organes de perception : Photorécepteurs
sur feuilles (phytochromes, cryptochromes)
Vernalisation
• Vernalisation : Espèces qui ont besoin
d’une certaine Qté de froid pour fleurir
• Généralement 1 à 7°C pendant qqs
semaines à 2-3 mois
• Perception du froid sur tissus
méristématiques (MAT ou méristèmes
axillaires)
• Mécanismes encore mal connus
Intégration et évocation florale
Méristème
végétatif
Évocation
florale
MI
Intégration
Induction
florale
Évocation florale: Séquence des évents
intervenant dans un MAT en réponse à
un processus inductif
Méristème et
primordium
floraux
Transition MAT → Méristème
d’inflorescence (MI)
• Élongation des entre nœuds
• Activité mitotique ↑ dans l’apex
• Taille et organisation de l’apex est
modifiée
• Activation du métabolisme énergétique
• Activation de la prolifération cellulaire
• Sinapis → Durée du cycle cellulaire ↓ de
moitié
Modifications histologiques
• (1) Dôme → + convexe et + bombé
• (2) ≠ion tunicale s’estompe
• (3) Manchon tunical → Devient triserié
(L1, L2, L3)
• (4) Corpus reste profond
• (5) Présence d’un territoire non sollicité
au sommet tunical
• (6) Latéralement → Méristèmes floraux
MI
Le méristème
d’inflorescence (MI)
produit des
méristèmes floraux
(MF)
Un processus hiérarchisé
Switch croissance végétative →
Reproduction (signaux envt ou endogènes)
Signaux du temps de floraison sont intégrés
→ Activation des gènes FMI
Gènes FMI → Activation locale des gènes
d’identité des organes floraux (OF)
OF → Activation réseaux de gènes
constructeurs d’organes
De multiples chemins d’induction
contrôlent le temps de la floraison
Arabidopsis → Plante de jours longs facultative
• Photopériode de
jours long LD
• Gibbérellines (GA)
• Vernalisation
• Chemin autonome
Chez Arabidopsis: induction de la floraison
= De multiples voies
Signaux environnementaux et endogènes
Gibb. (GA)
Chemin autonome
Photopériode de
jours long LD
Vernalisation
Intégration (LFY)
Signaux environnementaux et endogènes
Gènes du temps de floraison
Intégration des signaux (LFY)
Tous les chemins convergent
vers qqs gènes (intégrateurs)
Gènes d’identité des MI (TFL1, LFY, AP1,
CAL)
Gènes d’identité des organes (AP1, AP2…etc.)
Réseaux de gènes fabricateurs d’organes
Tous les chemins mènent à LFY
LFY a un rôle central
LFY nécessaire et suffisant pour
spécifier un méristème comme floral
LFY est un régulateur en amont des
gènes d’identité des organes floraux ABC
Orthologue présent chez ttes les
angiospermes mais aussi dans d’autres
groupes
Gènes d’identité des méristèmes
4 gènes FMI principaux → 2 sous classes
STMI → Shoot Meristem Identity Gene
(TFL1)
FMI → Floral Meristem Identity Gene (LFY,
AP1 et gènes secondaires CAL)
FMI → Les méristèmes latéraux se dévent en
fleur plutôt que tige
Gène TERMINAL FLOWER 1
(TFL1)
Mutant tfl → Floraison précoce + conversion
prématurée du MAT en méristème floral
Mutant tfl → Formation d’une fleur
terminale prématurée
TFL → MI croissance indéterminée (empêche de devenir
une fleur)
Mutant tfl → Transcription ectopique de LFY et AP1 (dans
l’apex de la tige)
TFL
LFY et AP1
TFL n’est pas un facteur de transcription → Il régule donc
LFY et AP1 indirectement
Mutant lfy → Transformation complète ou
partielle de la fleur en tige
Caractéristiques végétatives → Fleurs sans pétales ou
étamines (feuilles, sépales, carpelles)
LFY → Rôle majeur dans la régulation des
gènes d’identité des organes
Mutant lfy → ARN TFL1
ectopique dans tige
LFY
?
TFL
LEAFY (LFY)
LEAFY est exprimé dans les
méristèmes floraux
Perte d’activité LFY → Initiation
inflorescence et méristèmes floraux perdue
APETALA 1 (AP1)
Mutant ap1 → Conversion partielle
des fleurs en caractéristiques
végétatives
Gène AP1 → Gène d’identité du
méristème floral et gène homéotique
de la fleur
Gène AP1 → Facteur de
transcription à boite MADS
CAULIFLOWER (CAL)
Double mutant cal - ap1 → Prolifération de
méristèmes d’inflorescence
CAL → Gène boite MADS
CAL duplique une des fonction de AP1 → Identité du
méristème floral
Expression du gène CAULIFLOWER
Méristème d’inflorescence
Méristème floral
Résumé
LFY → Apex (primordium foliaire) à faible niveau
24 h après induction → LFY transcrit dans les MI
sur zone des primordiums floraux
LFY transcrit à fort niveau dans primordiums floraux
AP1 et CAL → ¢ des méristèmes floraux 72 h.
après induction
LFY → Facteur de transcription → Site promoteur
de AP1 et CAL
TFL1 versus LFY and AP1
35S-TFL1
LFY ↓
AP1 ↓
35S-LFY
35S-AP1
TFL1 ↓
MI → Organisé de façon voisine du MAT (exprime CLV1,
CLV2, CLV3 et WUS) = Système de régulation de la taille
MAIS il génère des organes différents
Méristème d’inflorescence → TFL
réprime LFY, AP1 et CAL
Zone du prochain
primordium floral
LFY, AP1,
CAL
Primordium floral = fort taux
de LFY, AP1 et CAL →
Déclenchent les gènes ABC
TFL
LFY,
AP1,
CAL
TFL
LFY,
AP1,
CAL
Gènes d’identité des organes
Méristème Floral (MF) → 4 cercles
concentriques → 4 types différents
d’organes
Carpelle
Pétale
Sépale
Réceptacle
Étamine
Le MF fonctionne comme un MAT MAIS…
(1) Entre nœuds très courts
(2) Organes produits ≠
Sépales, pétales, étamines et carpelles (feuilles modifiées)
(3) Croissance déterminée
(4) Phyllotaxie ≠ (verticille)
≠ formes de fleurs = Variations autour de: Identité
des organes, Longueur des entre nœuds, phyllotaxie
et déterminisme de croissance
Mutants homéotiques
Un organe se développe correctement à la
place d’un autre
L’identité habituelle des organes n’est pas
respectée
3 classes de mutants homéotiques chez
Arabidopsis
Fleur normale
Mutant A
Mutant B
Mutant C
Classe A → APETALA1 et APETALA 2 (AP1,
AP2)
Classe B → PISTILLATA (PI) et APETALA3
(AP3)
Class C → AGAMOUS (AG)
Mutant ap2 (A)
Mutant ap3 (B)
Mutant ag1 (C)
On retrouve les mêmes classes de mutants
chez Antirrhinum
Classe B → DEFISCIENS (DEF),
GLOBOSA (GLO)
Classe A → SQUAMOSA
(AP1), LIPLESS1,2 (AP2)
Class C → PLENA (PLE)
Le modèle ABC
Coen et Meyerowitz (1991)
Gènes de classes A, B, C contrôlent la
morphogenèse des pièces florales
Classe A → Contrôlent verticille 1 et 2
Classe B → Verticille 2 et 3
Classe C → Verticille 3 et 4
Les trois groupes de gènes agissent de façon
combinée
Chevauchement d’activité des trois fonctions
A → Sépales
A + B → Pétales
B + C → Étamines
C → Carpelle
A et C mutuellement antagonistes
A déficient → C s’exprime dans toute la fleur
C déficient → A s’exprime dans toute la fleur
Expression cadastrale des
gènes dans le MF
AGAMOUS (C)
APETALA3 (B)
Expression domains of ABC MADSbox genes correlate with their
function
AGAMOUS
APETALA3
Primordium floraux P1, P2, P3, P4
Méristème d’inflorescence (MI)
P4
P2
P
Expression de AP1
Expression de AG
AP1 → P1, P2 = Tt le primordium
AG → P1 = Pas d’expression
P3, P4 = Dans la zone externe
P2, P3, P4 = Dans la zone interne
Classe A
Classe C
Carpelle
Fleur prémature
Etamine
AG
AP1
AP1 chez mutant ag
AG réprime l’expression de
AP1 dans la zone centrale
(étamine, carpelle) de la
fleur
LFY contrôle AP1, AP3, PI
et AG
LFY
WUS
AG
AP1
UFO
AP3 PI
AP2
AG
Le modèle ABC → ABCD
1995 → Fonction D ajoutée
Mutant de classe D → Ovules transformés en
carpelles
SHATERPROOF1,2 (SHP1,2) et SEEDSTICK
(STK)
Triple mutant shp1-shp2-stk → Carpelles à la
place d’ovules
Ovule → Organe séparé
Le modèle ABCD → ABCDE
2000 → Fonction E ajoutée au modèle ABCD
Gène MADS de classe E → SEPALLATA 1, 2
et 3 (SEP1, SEP2, SEP3)
Gènes de classe E interagissent avec les
gènes ABC
Autofécondation versus
allofécondation
Fleurs hermaphrodite
Autocompatible → Capable d’auto- et d’allo
fécondation
Autoincompatible → Seulement Capable
d’allofécondation
Autoincompatible → Incapacité des
plantes hermaphrodites à produire un
zygote avec de l’autopollen
Différents types de selfing
Autogamie
(intrafleur)
Geitonogamie
(interfleur)
Consanguinité
biparentale (inbreeding
apparent)
20% des angio. → Autogames exclusifs
40% des angio. → Systèmes mixtes
40% des angio. → Allogames strictes
Les systèmes de reproductions peuvent
évoluer!
3 types de systèmes mixtes :
Polymorphisme génétiquement codé : 1 pop contient des
individus autoI et autoC (rare)
Système floral hétéromorphique : ex. fleurs cléistogames
et chasmogames
Proportion variable dans une fleur d’autoF et d’alloF (le
plus courrant)
Fleurs cléistogames (≠ chasmogames)
Feurs qui ne s’ouvrent jamais → Autofécondation
obligatoire
Ressemblent à des bourgeons → Donnent des graines
50 familles, 200 genres et 500 sp. → Violaceae, Fabaceae,
Poaceae
Toujours système mixte → Fleurs cleistogames et
chasmogames
Fleurs cleistogames après floraison → Assurance de la
reproduction
Viola pubescens (Violaceae)
Viola canadensis (Violaceae)
Fleurs chasmogames
Fleurs
cléistogames
Epifagus virginiana
(Orobanchaceae)
Salvia roemeriana
(Lamiaceae)
Arachis hypogaea cacahuète
Autogamie facilitée
Un vecteur du pollen est nécessaire ou accroît l’efficacité
de l’autoF
Autogamie autonome
AutoF sans vecteur
Mécanismes pour réduire ou
empêcher les autopollinisation
Séparation physique entre parties
reproductives : Herchogamie
Intrafleur → Séparation stigmate anthère
Si herchogamie < 1.5 mm ⇒ Pas d'évitement des
autoinférences
Si herchogamie trop importante ⇒ Pas de fécondation
Herchogamie interfleur → Hétérostylie,
monoécie et dioécie
Enanthiostylie chez Chironia
Hétérostylie (hétéromorphie)
Deux (ou trois) morphes floraux existent à
fréquence égale dans une population
Distylie → 2 morphes
floraux
Tristylie → 3
morphes floraux
Compatibilité inter morphe mais incompatibilité intra
morphe
25 familles et 155 genres
Distylie
Primulaceae,
Boraginaceae
Style court, filet
long
Style long, filet
court
Fécondation
intermorphe
Une espèce tristyle: Lithrum salicaria
Tristylie connue dans trois
familles uniquement
Monoécie, dioécie et polygamie
Des fleurs unisexuées sont formées
Fleur ♂ → Étamines produisant du pollen viable capable
de féconder un ovule
Fleur ♀ → possède un gynécée contenant des ovules
fertiles
Diclinie → Tous les individus d'une pop ne sont pas tous
régulièrement hermaphrodites
Monoécie: fleurs ♂ et fleurs ♀ sur la même plante
(ex. Fagaceae, Betulaceae, Carex, Euphorbia)
Monoécie chez Allophylus
(Sapindaceae)
Dioécie: fleurs ♂ et fleurs ♀ sur plante ≠ (ex.
Salicaceae, Urtica, Ilex)
Attention fleur pouvant être fonctionnellement
femelle ! → Dioécie fonctelle
Polygamie: fleurs unisexuées et
hermaphrodites en proportion variée
Andromonoécie: fleurs ♂ et hermaphrodites sur la
même plante (ex: Apiaceae, Filipendula ulmaria)
Gynomonoécie: fleurs ♀ et hermaphrodites sur la
même plante (ex. beaucoup d'Asteraceae, avec fleurs
ligulées ♀ et fleurs sans ligules hermaphrodites)
Androdioécie: fleurs ♂ et hermaphrodites sur des
plantes ≠
Fraxinus lanuginosa
♂
Androdioécie vraie → Très rare (trois genres seulement)
♂
Datisca glomerata
Gynodioécie: fleurs ♀ et hermaphrodites sur des plantes ≠
(7%) (ex. Lamiaceae Thymus vulgaris, Plantago, Saxifraga)
♀
Geranium richardsonii
Wurmbea biglandulosa (Colchicaceae)
Des populations gynodioïques (envt secs) et des pop.
totalement hermaphrodites (envt humide)
Trioécie: fleurs ♂ , ♀ et hermaphrodites sur des plantes
≠ (très rare) (ex. Pachycereus pringlei, Cactaceae)
Silene acaulis (Caryophyllaceae) → Expression du sexe
instable (populations gynodioïques, dioïques ou trioïques
Toutes les espèces dioïques → Expression du sexe
contrôlée par un chromosome sexuel.
Plupart des espèces → ♂ est hétérogamètique XY , ♀
homogamètique XX
Dioécie est d'origine IIaire → Unisexualité causée par
suppression d'une des fonction (♂ ou ♀) de la fleur
hermaphrodite
La dioécie peut être cryptique
Dioécie cryptique
Morphologiquement androdioïque → Fonctment dioïque
Les plantes ♀ fabriquent des
étamines à pollen stérile
Thalictrum pubescens
Séparation temporelle entre parties
reproductives : Dichogamie
Dichogamie intraflorale → Dans une même
fleur
Protandrie → Maturation des anthères avant la
réceptivité stigmatique
Dispersion autopollen avant réception allopollen
Le plus fréquent chez les plantes zoogames
Protogynie → Réceptivité stigmatique avant
maturation des anthères
Fréquent chez les plantes anémogames
Les systèmes
d’autoincompatibilité
Autoincompatibilité = incapacité pour une
plante hermaphrodite fertile de produire
un zygote par autopollinisation
Incapacité de l'autopollen à adhérer ou germer sur le
stigmate
Incapacité du tube pollinique de l'autopollen à pénétrer
ou croître dans le style
L'autoincompatibilité opère avant la fertilisation
Au moins 78 familles d'Angiospermes
Réaction physiologique codée par des gènes simples
Germination, croissance du tube et fertilisation →
Réactions antigène-anticorps multiples ⇒ Site d’action
de l’autoincompatibilité
Substances d’autoincompatibilité peuvent être sécrétées
par le tapis staminal (diploïde) → Exine
Substances d’autoI → Sécrétée par noyau spermique
(haploïde) → Intine
2 grandes catégories: Gamétophytique et
sporophytique
Gamétophytique → Génotype (haploïde) des noyaux du
grain de pollen qui détermine l'autoincompatibilité
Sporophytique → Génotype (diploïde) du tapetum
(sporophyte mâle) qui détermine l'autoincompatibilité
Toujours 1 supergène S multiallélique S1, S2, S3, S4, ...Sn
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