
 
manière au sein des familles. Ainsi, on socialise une petite fille pour qu’elle remplisse son futur rôle de femme et 
qu’il intériorise des statuts ce qui influencera son identité sociale et sa vie future lors de la socialisation secondaire 
qui se déroule tout au long de la vie. De la même manière, on ne socialise pas les individus de la même façon en 
fonction de leur milieu social. Ainsi, au sein des familles bourgeoises, il y a la transmission de valeurs telles que 
l’élégance, une certaine retenue, certaines pratiques culturelles comme les rallyes. A travers, cela les membres de la 
bourgeoise émettent le désir de rester dans ce que le couple de sociologues les Pinçon Charlot nomment cet « entre-
soi » bourgeoise qui va façonner l’identité des individus car le partage de traits sociaux et culturels communs leur 
donne un sentiment d’unité. 
Cependant,  parfois,  grâce  à  la  rencontre  entre  différents  milieux  sociaux,  l’identité  d’un individu peut évoluer. 
C’est  le  cas  lorsqu’un  individu  connaît  une  mobilité  sociale  grâce  à l’école.  Cette  instance  de  socialisation  lui 
donne alors à voir les normes et les valeurs de son groupe de référence qui ne sont pas forcément les mêmes que 
son groupes d’appartenance et de ce fait l’individu va connaître une socialisation anticipatrice qui peut conduire à 
une acculturation modifiant alors son identité sociale puisque  l’individu adoptera alors les normes et les valeurs 
d’un groupe social autre que celles de son groupe d’appartenance. Ainsi, socialisation primaire et secondaire sont 
souvent en adéquation et les normes et les valeurs reçues pendant l’enfance influencent grandement celles à l’âge 
adulte. 
Pourtant, B.Lahire montre que les pratiques culturelles évoluent au cours du temps tout comme le doc 1 montre que 
parfois,  les  enfants n’ont  pas  les  mêmes  opinions  que  leurs parents dans le domaine politique. Ainsi, 43 % des 
français déclarent de pas voter comme leurs parents (doc 1) Ceci s’explique par le fait que l’individu appartient à 
une multitude de groupes sociaux et qu’il  voit donc d’autres normes et valeurs. Ainsi, au contact des autres, par 
interaction, il va se forger sa propre personnalité. C’est ce que Lahire nomme l’homme pluriel qui va construire son 
identité au contact des autres. 
De plus, l’identité est souvent remodelée lorsqu’il existe des conflits de socialisation entre les différentes instances 
de  socialisation.  C’est  le  cas  par  exemple  à  l’école,  où  les  normes et les valeurs de certaines familles sont en 
inadéquation avec celles de l’école. Bourdieu montre en effet, que les individus sont inégalement dotés en capitaux 
économique, social et culturel (à définir) et que les enfants issus des milieux aisés s’adaptent mieux aux exigences 
de l’école que les enfants issus des familles populaires qui auront ce de fait du mal à construire leur identité au sein 
du  système  scolaire.  Ces  conflits  de  socialisation  peuvent  aussi  se  passer  entre  une  instance  de  socialisation 
primaire et secondaire. Par exemple, l’entrée dans le couple et l’expérience de la vie active peut venir chambouler 
les normes et les valeurs acquises durant la socialisation primaire. 
Ces conflits de socialisation peuvent alors conduire à des processus de déviance qui eux remodèleront l’identité des 
individus.  En  effet,  la  transgression  d’une  norme  qui correspond  à  une  déviance  primaire  d’après  Lemert  peut 
conduire à une déviance secondaire dès lors que ces écarts à la norme deviennent courants. L’individu est alors 
étiqueté et stigmatisé. D’après Becker, la déviance résulte des interactions et il considère que le déviant est celui 
auquel  a  été  attribué  l’étiquette  de  déviant.  Dès  lors,  cette stigmatisation  va  conduire  l’individu  à  modifier  ses 
comportements et à entrer dans une carrière de déviant modifiant ainsi son identité sociale. Il va alors adopter les 
normes et les valeurs de son groupe de référence qui dévient alors le groupe de déviant. Ainsi, d’après F.Dubet, les 
déviants se définissent conformément aux stigmates qui leur sont imposés.(doc 3) 
 
 
I] Le rôle de la socialisation primaire. 
 
1) Phase importante de la socialisation de l’individu où se transmettent les normes et les valeurs. Doc 1 : l’exemple 
de la  socialisation  familiale au  sein des familles avec une  certaines reproduction des opinions politiques entre 
parents et enfants. 
Présenter ici les mécanismes de transmission qui s’appuie sur la familiarisation et l’inculcation. 
2)  Ces  instances  de  socialisation  peuvent  entre  complémentaires  ou  en  conflits  ce  qui  a  un  impact  sur  la 
construction de l’identité de l’individu. Exemple de l’acculturation à l’école. 
Socialisation anticipatrice. 
 
II] Et de la socialisation secondaire 
Une certaine continuité entre les 2 : le rôle des pratiques culturelles doc 2 
Mais une évolution possible de l’identité : ce n’est pas parce que les parents de pratiquent pas que l’individu ne lit 
pas par exemple. Théorie de Lahire sur l’homme pluriel. Thèse de l’acquisition. 
Exemple des couples étudiés en cours qui montre que la socialisation secondaire peut contredire la primaire 
 
III] le rôle des interactions : l’exemple de la déviance : doc 3 : remodelage de l’identité : on entre dans une carrière