Rap p o r t A n n u e l 1 Sommaire Le groupe CIC 2 6 8 10 12 - Éléments for ts de l’année 2001 Chiffres clés - L’action CIC Entretien avec les présidents Direction du groupe Organigramme simplifié du groupe Les métiers du groupe 14 22 26 30 38 - Banque de détail Banque privée H aut de bilan et capital-développement Activités de financement et de marché M oyens logistiques Les comptes consolidés 42 49 50 60 - Rapport de gestion du groupe CIC Perspectives 2002 Gestion des risques États financiers Les comptes sociaux 96 - Rapport de gestion sur les comptes sociaux 98 - États financiers résumés 102 - Filiales et participations Les éléments juridiques 114 128 133 140 - Assemblée générale mixte des actionnaires du 30 mai 2002 Autres éléments du document de référence Renseignements divers Responsable du document de référence et responsables du contrôle des comptes 142 - Coordonnées des banques régionales et du réseau international 144 - Table de concordance et dépôt à la COB 2 Éléments fo r t s de l’année 2001 Le CIC entre dans une nouvelle phase de développement Dans une conjoncture 2001 marquée par un net ralentissement de la croissance économique, par une baisse importante des marchés boursiers et une remontée des risques, le groupe CIC a pu continuer à élargir son fonds de commerce, poursuivre sa politique de développement, notamment dans la banque de détail, conforter ses résultats et renforcer ses fonds propres. La période 1998-2001 aura été marquée par le lancement de grands chantiers, aujourd’hui achevés ou largement engagés : voilà pourquoi le groupe CIC entre dans une nouvelle phase de son développement. 3 Dénouement des partenariats de bancassurance avec le GAN Le Crédit Industriel et Commercial, le Crédit Mutuel Centre-Est Europe, le GAN et Groupama ont conclu, le 11 septembre 2001, un accord par lequel ils mettent un terme aux liens et partenariats qui les unissaient. Cet accord est l’aboutissement des négociations entamées en 2000 ; il comporte les quatre éléments suivants : • la résiliation de l’ensemble des accords antérieurs, notamment le pacte d’actionnaire BFCM/GAN signé au moment de la privatisation du Crédit Industriel et Commercial et les accords de bancassurance GAN/CIC (protocole du 8 juillet 1997 et conventions spécifiques d’application relatives à l’assurance vie et l’assurance dommages), sans indemnité de part ni d’autre ; • l’acquisition des 23 % du capital du Crédit Industriel et Commercial détenus par le GAN ; • l’acquisition des participations du GAN dans Socapi, filiale commune d’assurance vie, et Sérénis, filiale commune d’assurance dommages ; En conséquence : • les 45 % de Socapi, acquis auprès du GAN, pour 203 millions d’euros l’ont été au travers du holding Adepi qui en détient désormais 100 % et dont le capital, jusque-là réparti entre les banques du groupe, a été intégralement repris par le Crédit Industriel et Commercial qui leur a racheté leurs participations ; • les 55 % de Sérénis acquis auprès du GAN l’ont été, à hauteur de 10 % par ACM IARD, et à hauteur de 45 % pour 15 millions d’euros par le holding Fidecic qui en détient désormais 90 % et dont le capital, jusque-là dispersé entre les banques du groupe, a été intégralement repris par le Crédit Industriel et Commercial qui leur a racheté leurs participations. Ces aquisitions ont été financées par le CIC sur ses fonds propres. • le désistement pur et simple de toutes instances et actions dans les litiges en cours entre les parties. L’acquisition des participations a été négociée pour un prix global de 1 372 millions d’euros (soit 9 milliards de francs) dont 1 151,4 millions d’euros pour les 23 % du Crédit Industriel et Commercial (soit 143 euros par action). Le comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement a autorisé le GAN à franchir à la baisse les seuils du cinquième et du dixième des droits de vote dans le capital du Crédit Industriel et Commercial le 23 octobre. La participation de 23 % détenue par le GAN a alors été acquise par la société de portefeuille VentadourInvestissement, elle-même filiale de la BFCM à 100 %. À cette occasion, il est apparu opportun de regrouper les lignes Socapi et Sérénis ainsi que d’unifier la participation du Crédit Industriel et Commercial dans les holdings de ces compagnies d’assurance. À la suite de ces opérations, les trois représentants de Groupama-GAN au conseil de surveillance du Crédit Industriel et Commercial ont démissionné le 1er octobre 2001. Le conseil de surveillance en a pris acte lors de sa réunion du 19 décembre 2001. Ces changements ont, en quelque sorte, mis un point final aux opérations de privatisation du Crédit Industriel et Commercial et à la rémanence des liens antérieurs qui avaient été maintenus pendant cette période transitoire qui s’était ouverte au mois d’avril 1998 avec la désignation du Crédit Mutuel Centre-Est Europe comme acquéreur du Crédit Industriel et Commercial. 4 Le passage à l’euro Préparé depuis deux ans, le passage à l’euro du groupe CIC s’est très bien déroulé, avec un taux de satisfaction des clients très élevé. L’anticipation des bascules des comptes et des contrats des clients à partir de l’été 2001 et la constitution de dispositifs de pilotage renforcés en fin d’année, ont permis de régler rapidement les quelques soucis inhérents à un projet de cette ampleur, sans entraîner de difficultés notoires pour les clients. Ce projet aura coûté 45 millions d’euros au groupe. Il a nécessité 41 000 jours/homme d’adaptations informatiques pour la gestion interne et l’euro scriptural et 16 000 jours/homme de renforts dans les agences entre décembre 2001 et février 2002. De plus, tout le personnel a été mobilisé en priorité sur l’euro pendant cette période. Le groupe CIC s’est très tôt positionné en accompagnement commercial de ses clients pour réussir ce passage historique. Dès le premier semestre 2001, des “guides euro” réalisés par type de marché (entreprises, professionnels, grande distribution, particuliers) ont été largement distribués pour sensibiliser les clients et répondre à leurs questions sur le passage à l’euro. Des outils conviviaux ont complété ces guides : grand jeu de l’euro avec Astrapi, calculettes, convertisseurs, affiches sur les pièces et les billets en euros dans le cadre du partenariat signé par le Crédit Industriel et Commercial avec la Banque de France. Pour les commerçants, un outil d’évaluation des besoins de fonds de caisse a permis d’optimiser la préparation fiduciaire. Enfin l’animation des agences en fin d’année autour de l’euro fiduciaire a facilité la compréhension des clients. Grâce aux actions de formation, les salariés ont pu jouer efficacement leur rôle vis-à-vis de la clientèle, en respectant les normes de sécurité. Les plates-formes téléphoniques ont aussi contribué à l’information au fil de l’eau des clients. Le groupe CIC n’a eu à déplorer aucune agression pendant la période critique du passage à l’euro ; ceci grâce au plan Vigie-Euro des pouvoirs publics, complété par des mesures internes, notamment pour sécuriser les valeurs stockées en agences. La gestion interne du groupe est tout euro depuis fin juin 2001 ; les tarifs clientèle sont passés à l’euro au premier semestre 2001. L’euro scriptural. Les 2 600 000 comptes à vue et les 6 100 000 contrats des clients du groupe étaient à plus de 80 % en euros dès octobre 2001 et les 2 100 000 chéquiers en euros nécessaires aux clients étaient fabriqués à cette date. Le retrait du franc dans les moyens de paiement s’est rapidement effectué : • dès le début janvier, les moyens de paiement électroniques étaient en euros ; • le 15 janvier 2002, les chèques présentés à l’encaissement étaient à plus de 90 % en euros, et à 98 % avant fin janvier (contre moins de 40 % fin décembre 2001) ; quasiment aucun chèque irrégulier (en francs début 2002) ou muté n’a été émis. Durant cette même période, le nouveau système d’échange d’images-chèques en euros (EIC) montait en charge progressivement, marquant la modernisation des compensations de chèques en France. 5 Pour le groupe CIC, la remontée des pièces en francs a représenté de nouveau 1 500 tonnes à manipuler en quelques semaines. Le commerce et les banques puis les transporteurs de fonds se sont trouvés saturés de francs dans les quinze premiers jours de janvier. Des dispositions ont été prises avec la Banque de France et les forces de l’ordre pour accélérer le dégagement de ces valeurs. L’euro fiduciaire Le groupe CIC a mis en œuvre des dispositifs adaptés afin que plus de 90 % de ses 1 400 GAB distribuent des billets de 10 et 20 euros dès le 1er janvier 2002 ; les autres GAB étant “euro” dans les premiers jours de janvier. La pré-alimentation réalisée par le groupe CIC pour ses clients a constitué une opération logistique d’une ampleur jusque-là inégalée. En effet, elle a représenté 312 millions d’euros dont 235 millions en billets ; 1 500 tonnes de pièces en euros ont transité par les agences, dont 1 400 000 sachets de premiers euros pour les particuliers, 87 000 fonds de caisse standards et le reste en vrac rouleauté pour les commerçants. Malgré les difficultés d’approvisionnement des banques dans certaines régions, la pré-alimentation des commerçants a été suffisante pour démarrer correctement le temps fort de l’euro fiduciaire début janvier 2002. L’euro a été plébiscité par les français au point que le retour du franc s’est fait à un rythme extrêmement soutenu dès le début de l’année. L’euro est devenu en moins de 15 jours la monnaie de transaction du pays. À la mi-janvier 2002, plus de 80 % des paiements en espèces s'effectuaient en euros et le ratio de progression de l’euro (part de la masse monétaire en euros) atteignait les 50 %. Jusqu’au 20 janvier 2002, était constatée une affluence trois à cinq fois supérieure à l’habitude dans toutes les agences. Celles-ci se sont organisées pour servir au mieux tous les clients dans ce contexte difficile, et les salariés ont déployé tous leurs efforts en ce sens. Pour accomplir ces travaux, le personnel des banques du groupe a été fortement mobilisé : d’abord pour assurer la préparation, tant du point de vue logistique et informatique, que du point de vue commercial, pour informer la clientèle et lui apporter l’assistance dont elle avait besoin ; ensuite pendant les semaines qui ont encadré le week-end de fin d’année, pour délivrer et récupérer les espèces, nouvelles et anciennes et pour assurer le passage harmonieux des systèmes et des paiements au “tout euro”. Cette mobilisation, conjuguée au renforcement des liens avec la clientèle, a été le gage du succès. 6 Év o l u t i o n d u c o u r s de l’action CIC 120 euros 100 euros 80 euros 60 euros J J A SON D J FM AM J J A SON D J FM AM J J A SON D J FM AM J J A SON D J FM 2002 2001 2000 1999 1998 La vie de l’action Les ch i f f r es clés e n m i l l i o n s d ’ e u ros 143 635 148 823 123 336 Jusqu’au mois de juin 2001, le cours de l’action CIC s’est établi aux alentours de 117 euros ce qui correspondait au prix garanti par la Banque Fédérative du Crédit Mutuel aux porteurs de certificats d’investissement privilégiés CIC qui avaient échangé leurs titres contre des actions CIC en 1998. 1999 4 233 4 314 2000 2001 3 564 2000 2001 Total du bilan 1999 Capitaux propres À l’issue de cette période de garantie, 722 707 actions CIC ont été rachetées par la BFCM et le public a conservé environ la moitié des titres qu’il détenait. 53 660 Le cours de l’action CIC a alors progressé pour atteindre 125 euros avant de baisser en septembre comme l’ensemble des valeurs. Il s’est ensuite repris pour terminer l’année aux alentours de 120 euros dans des volumes de transaction réduits. Sur l’année 2001, il a enregistré une légère progression (+ 2,6 %) alors que la plupart des bourses ont connu un recul marqué. Les transactions ont porté sur 959 160 titres en 2001 et ont permis à tous les porteurs de trouver en permanence une liquidité minimale. 55 563 45 859 1999 43 790 36 433 2000 2001 Crédits à la c lientèle (hor s pensions) 3 410 1999 38 806 2000 884 3 318 576 532 2 904 2001 D épôts de la c lientèle (hor s pensions) Par ailleurs, 211 158 actions ont été attribuées aux salariés dans le cadre de la tranche qui leur était réservée dans la privatisation, portant la part détenue par eux à 2,93 % du capital au 31 décembre 2001. 1999 2000 2001 Produit net bancaire 1999 2000 2001 Résultat d'exploitation 7 N OMBRE DE CLIENTS 31/12/2001 31/12/2000 Particuliers Professionnels Entreprises et divers 2 556 000 363 000 111 000 2 444 000 332 000 104 000 22 658 22 020 1 547 1 512 EFFECTIF (effectif temps plein moyen) AGENCES COMMERCIALES LE MARCHÉ DES PARTICULIERS consolidés du groupe 10,7 % 6 333 10,1 % Un nombre de clients en progression de 4,6 %, notamment patrimoniaux et jeunes. LE MARCHÉ DES PROFESSIONNELS 6 705 5 709 6,7 % 9,61 9,56 5,60 5,76 9,82 6,12 RES en % noyau dur en % Un professionnel sur 9 est client du groupe (professions libérales, commerçants, artisans et entreprises de moins de 10 salariés). LE MARCHÉ DES ENTREPRISES 1999 2000 2001 Rentabilité des capitaux propres 109 200 1999 2000 2001 Ratio européen de solvabilité 116 400 Près d’une PME sur 3 est cliente d’une banque du groupe CIC. 15 500 14 500 13 500 90 860 Ré p a r t i t i o n d e s r é s u l t a t s des activités opérationnelles ( h o r s m i n o r i t a i r e s e t h o r s FRBG) 1999 2000 2001 Épargne gér ée 1999 2000 2001 Assurance vie (actifs gér és) Banque de détail et assurance Banque privée 53,6 % 18,6 % 317 330 72,4 % 66,1 % 69,6 % 19,7 % 8,1 % Activités de financement et de marché 187 1999 2000 2001 Résultat net (par t du groupe) 1999 2000 2001 Coefficient d'exploitation Haut de bilan et capitaldéveloppement 8 E n t r e t i e n a ve c les présidents L’environnement économique 2001 a ét é nettement moins favorable que l’exercice 2000. Comment ont évolué les activités du CIC ? Etienne Pflimlin Président du conseil de surveillance Michel Lucas Président du directoire En présentant les résultats 2000, nous avions souligné qu’à bien des égards cet exercice était exceptionnel, notamment dans les métiers du capital-développement ou de l’intermédiation boursière. Dans le contexte de 2001, ces activités sont en net recul et les concernant, il convient de faire la comparaison également avec 1999. Les autres métiers se sont bien tenus et ont permis d’atteindre ou dépasser la plupart des objectifs d’activité que nous nous étions assignés. Mentionnons l’accroissement de 5,2 % de notre portefeuille de clientèle qui passe ainsi le cap des 3 millions, la monétique où le CIC poursuit sa percée avec 94 995 commerçants affiliés (+ 26,4 %) et un chiffre d’affaires qui croît de 19 %, les encours de crédits à la clientèle qui progressent de + 12,4 % et les dépôts de + 7,9 %. Ces quelques données démontrent que les activités du CIC ont été globalement satisfaisantes, notamment dans la banque de détail. Son développement a été favorisé par l'ouverture de 40 nouvelles agences et par l'augmentation de ses effectifs, avec dans le même temps, une forte dynamique de la banque à distance (+ 62 %). Si la dégradation économique a pesé sur les risques, elle est plus sensible dans le domaine des grandes entreprises et de l’international que dans la banque de détail. Globalement, le poids des créances douteuses, rapporté à l’encours de crédits, est demeuré constant au regard de l’année 2000. Au total, 2001 aura constitué sur le plan des activités une année plutôt positive. 9 O ù en êtes-vous des grands chantiers engagés depuis trois ans ? Sous différents aspects, nous pouvons dire que 2001 correspond à la fin d’une période transitoire qui s’était ouverte en 1998 avec la privatisation du CIC. Durant cette période, le groupe a été profondément réorganisé, ses structures simplifiées. Nous avons passé l’euro de manière satisfaisante, fusionné ou restructuré de nombreuses entités, constitué un outil national par métier spécialisé, regroupé et mis en commun les outils logistiques, mis en place une plate-forme informatique partagée, bâti un socle social commun, ouvert plus de 100 agences nouvelles, lancé une plate-forme assurances Crédit Mutuel/CIC après dénouement du partenariat GAN/CIC… Certes tout n’est pas achevé, mais ce qui reste à faire en matière de grands chantiers n’est plus de la même ampleur et de surcroît largement engagé. Soulignons que ces chantiers ne nous ont pas empêchés d’être en ligne avec notre tableau de marche en matière de développement et de rentabilité même s’ils ont pesé sur les performances du groupe. Désormais nous entrons dans une phase où le rythme de notre développement et celui de l’amélioration de nos résultats devraient s’accélérer. Dans quelles perspectives inscrivez-vous désormais votre démarche ? Si notre résultat net progresse en 2001 de + 4,1 % dans un environnement médiocre, nous constatons qu’entre 1998 et 2001, le résultat courant a été multiplié par quatre. Dans le même temps, les fonds propres de base ont progressé de 37 % et notre ratio européen de solvabilité de 1,3 point à 6,1 % fin 2001. Nous sommes convaincus, nous le redisons, que notre développement doit s’accélérer. La rationalisation logistique produit ses premiers effets, la bancassurance constitue pour le groupe CIC un important levier de développement. Nous poursuivons notre percée dans la monétique où la profitabilité s’accroît. Nous dynamisons notre collecte de l’épargne, domaine où le CIC était peu présent : cette activité est susceptible d’améliorer nos marges d’intermédiation tout en confortant notre bilan. Notre réseau se densifie, nos forces commerciales s’étoffent, notre notoriété se renforce, notre image s’affirme. Les métiers que nous développons sous-tendent des revenus largement récurrents. Une stratégie claire, de bons outils et surtout des équipes performantes : voilà pourquoi nous sommes confiants pour l’avenir. 10 La direction du groupe Le conseil de surveillance ETIENNE PFLIMLIN Président (1) PHILIPPE VASSEUR (à l’issue de la réunion du 7 mars 2002) Président de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel, du Crédit Mutuel Centre-Est Europe, et de la Banque Fédérative du Crédit Mutuel Président du Crédit Mutuel Nord Vice-président Membres du conseil de surveillance nommés par l’assemblée générale BANQUE FÉDÉRATIVE DU CRÉDIT MUTUEL représentée par CHRISTIAN KLEIN ERIC BARIOULET (2) GÉRARD BONTOUX MAURICE CORGINI Directeur des marchés financiers et de la trésorerie de la BFCM Directeur d’agence au CIO, représentant les salariés actionnaires Président du Crédit Mutuel Midi-Atlantique Administrateur de la Banque Fédérative du Crédit Mutuel GÉRARD CORMORÈCHE Président du Crédit Mutuel Sud-Est BERNARD DAURENSAN Directeur général du Crédit Mutuel Océan PIERRE FILLIGER Président du Crédit Mutuel Méditerranéen (3) JEAN-LOUIS GIRODOT (4) MICHEL LAGADU ANDRÉ MEYER BERNARD MORISSEAU JEAN-PIERRE SCHNEIDER (5) Président de la Fédération du Crédit Mutuel Ile-de-France Directeur général du Crédit Mutuel de Normandie Vice-président du Crédit Mutuel Centre-Est Europe Président du Crédit Mutuel Loire-Atlantique Centre-Ouest Directeur général du Crédit Mutuel Maine-Anjou, Basse-Normandie PAUL SCHWARTZ Vice-président de la BFCM ROLAND T RUCHE Directeur général du Crédit Mutuel du Centre Membres du conseil de surveillance élus par les salariés MICHEL CORNU JEAN-MARC CROSNIER PATRICK DEMBLANS Directeur à la Banque Scalbert Dupont Salarié à la Banque Scalbert Dupont Chargé de clientèle à la Société Bordelaise Assistent également aux séances du conseil de surveillance FRANÇOIS-X AVIER VERGE FRANÇOIS DE LACOSTE LAREYMONDIE Représentant du comité d’entreprise Secrétaire général du CIC, secrétaire du conseil de surveillance En 2001 le conseil de surveillance s’est réuni quatre fois (1) Coopté le 30 mai 2001 en remplacement de M. Gérard Agache, démissionnaire pour compter de la même date ; nommé vice-président le 7 mars 2002. Coopté le 7 mars 2002, en remplacement de M. Jacques Giraud démissionnaire pour compter du 1er octobre 2001. (3) Coopté le 19 décembre 2001 en remplacement de M. Jean Decker démissionnaire pour compter du 13 septembre 2001. (4) Coopté le 7 mars 2002 en remplacement de la société GAN Vie, démissionnaire pour compter du 1er octobre 2001. (5) Coopté le 7 mars 2002 en remplacement de M. Daniel Blanchard, démissionnaire pour compter du 1er octobre 2001. (2) 11 Le directoire MICHEL LUCAS Président JEAN H UET ALAIN FRADIN JEAN-JACQUES TAMBURINI Les membres du directoire sont les dirigeants responsables de la détermination effective de l’orientation de l’activité du groupe CIC au sens de l’article 17 de la loi n° 84-46 du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit. Le comité exécutif Compte tenu de la structure décentralisée du groupe CIC, les présidents des banques régionales sont associés au directoire pour en définir la stratégie au sein du comité exécutif. Chacun est chargé d’un domaine de compétence sur l’ensemble du groupe. Le comité exécutif se réunit en moyenne une fois par mois. Outre les membres du directoire, en sont membres : JEAN-PAUL ESCANDE BENOÎT DE LA SEIGLIÈRE MICHEL MICHENKO GÉRARD ROMEDENNE DENIS SAMUEL-LAJEUNESSE PHILIPPE VIDAL Président de la Société Bordelaise Président de la Banque CIO Président de la Banque Régionale de l’Ouest Président de la Banque CIN et de la Banque Scalbert Dupont Président de la Lyonnaise de Banque Président de la Banque CIAL et de la Banque SNVB 12 O r ganigramme simplifié du groupe Crédit Industriel et Commercial 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % Banque CIAL Banque CIN Banque CIO Banque Régionale de l’Ouest Banque Scalbert Dupont 100 % 90 % 100 % 100 % 50 % 99,9 % Socapi Sérénis CIC Asset Management Intersem Plan Gestion Bail Équipement 100 % 65,7 % 100 % 100 % 100 % 71 % Banque Transatlantique DublyDouilhet SA CIAL Suisse Banque Pasche BLC Gestion de Patrimoines Banque de Luxembourg 99,9 % 90,9 % 100 % CIC Finance Banque de Vizille CIC Securities 95 % 100 % 95 % 100 % 100 % 100 % CIC Information CIC Production CIC Développement CIC Investissement CIC Participations Cicotitres 13 Le groupe CIC est constitué : Crédit Industriel et Commercial (CIC), • du holding et banque de tête de réseau du groupe 100 % 100 % 100 % Banque SNVB Lyonnaise de Banque Société Bordelaise CIC, qui est également banque de réseau de la région parisienne et qui exerce les activités d’investissement, de financement et de marché du groupe ; 8 banques régionales dont chacune • de exerce son activité dans un périmètre géographique déterminé ; spécialisés par métier • d’établissements et de sociétés de moyens communes au groupe. 100 % 51 % CMCIC Lease Factocic Toutes les banques régionales, et désormais la plupart des filiales spécialisées ou de moyens, sont détenues à 100 % par le groupe. Le capital du groupe CIC est détenu à 93,4 % par le Crédit Mutuel Centre-Est Europe, à 1 % par la Caisse Centrale du Crédit Mutuel, à 2,93 % par les salariés, le solde étant réparti dans le public. Le groupe Crédit Mutuel/CIC constitue le quatrième groupe bancaire français. % Participations directes du CIC % Participations indirectes du CIC Les métiers du groupe La banque de détail La banque privée 82 % CT6 Le haut de bilan et le capital-développement Les activités de financement et de marché Les sociét és de moyens communes au groupe 14 La banque de détail Avec des activités et un PNB en croissance de 5,4 %, la banque de détail a pu atteindre la plupart de ses objectifs : franchissement du cap des 3 millions de clients, accroissement du réseau d’agences, accélération du r ythme d’acquisition de clientèle. L’harmonisation des systèmes d’information aura constitué une étape impor tante dans le processus de convergence vers un système d’information partagé entre le Crédit Mutuel et les banques CIC , avec en 2001 les migrations du CIC et du CIN. Des efforts importants ont ét é faits pour accompagner les clientèles particuliers, professionnels et entreprises pour le passage à l’euro. Les activités de bancassurance du CIC ont pu être repositionnées sur de nouvelles bases, en par tenariat avec les Assurances du Crédit Mutuel, premier bancassureur français. LES CHIFFRES CLÉS CL La banque de détail LE R ÉS E A U En millions d’euros 2001/2000 PNB 2 379 + 5,4 % Frais de fonctionnement (1 798) + 6,5 % RBE 581 + 2,1 % Coût du risque (272) + 13,8 % Résultat courant 309 – 6,4 % Résultat net total (hors FRBG) 205 – 3,3 % 15 Le marché des particuliers L’année 2001 a vu le groupe CIC accroître son rythme d’acquisition de clientèle ce qui demeure son objectif prioritaire. Ainsi le portefeuille de clients particuliers s’est accru de 4,6 % contre 4,5 % en 2000. Ceci a été possible grâce notamment à : • la poursuite d’un programme ambitieux d’ouverture d’agences ; • l’acquisition de clients par l’intermédiaire du financement de leur résidence principale ; • l’extension du programme Parcours J, en direction des jeunes ; • au développement de la communication publicitaire. Ainsi les jeunes de moins de 25 ans représentent désormais 16,3 % de la clientèle des particuliers (408 000) et 23,8 % de l’acquisition de clientèle. La collecte des ressources intermédiées constitue le deuxième axe prioritaire sur ce marché. Elle s’est faite de façon contrastée, dans un environnement devenu très concurrentiel notamment concernant les livrets d’épargne. L’ensemble des dépôts de la clientèle a progressé de 7,9 %, dont 5,8 % pour la clientèle des particuliers. L’épargne à régime spécial, après avoir régressé en 2000, a progressé de 1,3 % tandis que les ressources à taux de marché progressaient de 33,6 %. Le groupe CIC a mis en place en 2001 une nouvelle offre relative à l’épargne baptisée Epargne Evolutive qui inclut des produits réglementés comme l’épargne logement ou les Codevi mais aussi différents produits d’épargne originaux comme le Livret SUP, Capital Taux Progressif ou Capital Liberté. Ces nouveaux produits ont permis de relancer efficacement la collecte des ressources. À l’inverse, la collecte de l’épargne financière dans un contexte boursier perturbé a été marquée par une décrue de 13,5 % pour les OPCVM de moyen et long terme et de 5,1 % pour le chiffre d’affaires assurance vie (1 530 millions d’euros). Dans le domaine des crédits aux particuliers, les encours ont progressé de 13 % et l’encours de crédit habitat de 16 % contribuant ainsi à la politique d’acquisition de clientèle. Les encours de crédits à la consommation se sont accrus de 9,2 %. Dans ce domaine, l’année 2001 a permis la généralisation sur l’ensemble des banques CIC de Crédit Duo, prêt à la consommation permettant à l’emprunteur de se reconstituer une épargne au rythme de son remboursement de crédit. Dans le domaine des services, à noter : • une nouvelle progression des activités monétiques porteurs (chiffre d’affaires porteurs 49 188 millions d’euros + 9,5 %) ; • un reformatage intervenu en fin d’année de l’offre dommages particuliers en partenariat avec les ACM ; • le démarrage dans deux banques du groupe des contrats de services aux particuliers, les Contrats Personnels, dont le déploiement sur l’ensemble du groupe s’achèvera en 2002 ; • la forte progression des activités de banque à domicile Filbanque, 398 000 adhésions à fin 2001 contre 226 000 fin 2000 pour la clientèle particuliers. 16 Le marché d e s e n t r e p r ises Le groupe CIC est le partenaire de près d’une PME sur trois. Près de 1 000 spécialistes, proches des dirigeants d’entreprises, proposent des solutions fondées sur une compréhension globale de leurs attentes et un diagnostic précis de leurs besoins. En appui de l’action des chargés d’affaires entreprises, des experts (crédit-bail, flux, international, affacturage, ingénierie sociale) présents dans chaque région, apportent aux clients la compétence et les moyens de centres de métier nationaux et internationaux. Une technologie de pointe est placée au service de l’entreprise, pour répondre à son objectif de rationalisation et de simplification de sa gestion, d’optimisation de ses coûts, de renforcement de sa sécurité. Conquête et sélection des risques Le nombre d’entreprises clientes du groupe CIC a augmenté de 7 % en 2001 (110 000 au 31 décembre 2001). Dans une conjoncture dégradée, ce développement a été assorti d’une sélection rigoureuse des risques : fin 2001, 76 % (contre 73 % un an plus tôt) des entreprises clientes du groupe CIC disposaient d’une cotation A, B ou C selon le système de notation des entreprises, le Mégascore. Une technologie de pointe au service de l’entreprise : CIC Glob@l Flux Avec CIC Glob@l Flux, le groupe CIC propose à ses clients un ensemble de solutions leur permettant de satisfaire une exigence toujours croissante de productivité, d’efficacité, de sécurité. La gamme Filbanque (connexion à distance) a été enrichie. De plus en plus d’entreprises ont recours aux produits de télétransmission et à l’offre Web entreprises du groupe. À l’occasion du lancement, par le ministère de l’Économie et des Finances, de la nouvelle procédure TéléTv@, obligatoire pour les sociétés réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 15 millions d’euros, le groupe CIC a distribué, en partenariat avec Certinomis, plus de 800 certificats. Le nombre de groupes utilisateurs de CIC-Cash, service de cash management français et européen du groupe CIC, est passé de 430 au 31 décembre 2000 à 470 fin 2001. Avec P@iement CIC, le groupe CIC figure parmi les leaders en matière de paiement sécurisé par Internet. Le nombre de contrats atteignait 819 fin 2001 soit une progression de 26 % en un an. Les logiciels de la gamme Prodicic apportent aux entreprises, en temps réel, les informations nécessaires à leur gestion de trésorerie et permettent aux responsables financiers de gérer, depuis leur poste de travail, les encaissements et les paiements. Fin 2001, le nombre de licences s'élevait à environ 11 000. Le nombre de cartes business en circulation est passé de 76 017 en décembre 2000 à 89 833 en décembre 2001 ce qui représente une augmentation de 18 %. Un dynamisme affirmé dans le financement du cycle d’exploitation et des investissements Les encours des crédits bancaires distribués aux PME par les banques du groupe se sont accrus en un an de 12,4 % (13,8 milliards d’euros au 31 décembre). Le financement du cycle d’exploitation des entreprises est placé au cœur de l’offre commerciale du groupe. Ainsi, le chiffre d’affaires total d'affacturage, traité par Factocic, est en augmentation de 25,3 % (4,52 milliards d'euros). Le groupe a confirmé son dynamisme dans le domaine du financement des investissements des entreprises. La production nouvelle de crédit-bail mobilier a progressé de 18,1 % pour atteindre 1,4 milliard d’euros fin 2001. Un centre de métier national, CMCIC Lease, a été constitué dans le domaine du crédit-bail immobilier. Une compétence reconnue dans les produits spécialisés Une gamme rénovée de services aux PME en appui de leur action de prospection internationale, CIC Développement International, est désormais déployée. Cinquante spécialistes sur l’ensemble du territoire national, s’appuient sur les compétences de 39 représentants à l’étranger et l’expertise d’une filiale spécialisée, Aidexport. En matière d’ingénierie sociale, 626 nouveaux contrats ont été mis en place par Intersem, filiale spécialisée dans l’épargne salariale des PME ; 249 nouveaux contrats indemnités de fin de carrière ont été souscrits. 17 L'euro et la banque Cahier technique Des réponses concrètes pour les entreprises Passage à l’euro Tout au long du processus de passage à l’euro, le groupe CIC a choisi d’apporter une aide pratique et concrète aux entreprises. Un guide pratique permettait d’éclairer les choix techniques des clients dans les différentes fonctions de l’entreprise, un cahier technique apportait des réponses détaillées aux questions posées par les clients sur l’offre des banques CIC quant à la bascule de leurs comptes et de leurs contrats. Une revue bimestrielle, publiée en partenariat avec la Revue Fiduciaire, a été, en 2001, consacrée au thème de l’euro, apportant des précisions sur le contexte légal et réglementaire de l’introduction de la monnaie unique. Concernant les commerçants, de nombreuses initiatives ont été prises afin de leur faciliter le passage à l’euro. Le nombre de contrats TPE et les flux monétiques y afférant s’établissent respectivement à près de 95 000 (+ 26,4 %) et 10,2 milliards d’euros (+ 19 %). Les adhésions au service Paiement “n” Fois ont franchi le cap des 25 000 (+ 25 %). Les banques CIC ont également activement participé au lancement du porte-monnaie électronique Moneo. Le marché des pro fessionnels Le groupe CIC a poursuivi ses efforts d’accroissement de la clientèle des professionnels avec des approches ciblées par segment (professions libérales, commerçants, artisans et micro-entreprises). Cette clientèle s’est accrue rapidement en 2001 (+ 9 %) pour atteindre 363 000 clients professionnels en fin d’année. Ce développement s’est accompagné d’un accroissement du réseau de chargés d’affaires professionnels qui compte désormais 1 300 collaborateurs. Ces spécialistes sont susceptibles de conseiller les clients professionnels tant sur leurs intérêts professionnels que privés. Certains d’entre eux sont dédiés aux seules professions libérales. L’ouverture de points de vente et le lancement de nouveaux services ont contribué à cette dynamique : lancement d’un service de télésurveillance pour les professionnels : (Protection Vol Pros), sur un marché encore peu développé, lancement prometteur du nouveau plan d’épargne d’entreprise et, en exclusivité sur le territoire national, de la carte professionnelle BusinessCard Executive au dernier trimestre 2001. Des actions commerciales basées sur des offres spécifiques ont été menées en faveur de certaines professions comme le terminal de paiement électronique santé pour les professions médicales ou la télétransmission pour les experts-comptables. En vue de favoriser la création d’entreprise, le groupe CIC a signé fin 2000 une convention permettant aux banques du groupe CIC de distribuer des prêts à la création d’entreprise (PCE) accordés par la BDPME. Avec 13 % de l'ensemble des PCE accordés en 2001, le groupe CIC est en deuxième position sur le marché. Enfin, le groupe CIC a incité et aidé sa clientèle de professionnels à anticiper le passage à l’euro en offrant, dès la fin novembre, la possibilité d’accepter le paiement en euros sur la quasi-totalité du parc de terminaux de paiement électronique CIC et en distribuant à chaque commerçant des fonds de caisse euros correspondant à ses besoins, évalués sur la base d’un diagnostic personnalisé. Le dév e l o p p e m e n t d u r éseau Conformément à son plan de développement en vue d’accroître son portefeuille de clientèle et ses parts de marché, le groupe CIC a poursuivi et accéléré son programme d’implantation et de transformation de son réseau d’agences. Dans le même temps, le service de banque à distance Filbanque a connu une activité en forte croissance, de même que le réseau d’automates bancaires. Le cap des 1 500 agences dépassé 2001 constituait la troisième année du plan de développement des agences lancé en 1999. 106 agences nouvelles ont été ouvertes en trois ans. La barre des 1 500 agences est désormais largement dépassée pour atteindre 1 547 en fin d’année. 18 Si le plan de marche est quantitativement respecté, il l’est aussi qualitativement : les nouveaux points de vente sont ouverts en priorité dans les zones où les parts de marché du groupe CIC sont les plus faibles et correspondent le mieux à ses cibles de clientèle. Le suivi du modèle économique de ces nouvelles implantations est globalement en ligne avec les prévisions, tant en termes d’investissements que d’acquisition de clientèle, de produit net bancaire et de perspectives de point mort. À fin 2001, les nouvelles agences ouvertes dans le cadre de ce programme avaient permis d’attirer environ 58 000 nouveaux clients. Cette action se double d’une démarche de rénovation des points de vente existants et d’une accélération de l’équipement du réseau en matière d’automates, à la fois GAB et automates de dépôt, concourant ainsi à l’amélioration de la productivité et à la prise en compte de nouvelles exigences en matière de sécurité. Le réseau de GAB s’élève à 1 425, en progression de 9,1 %. Ce réseau est largement excédentaire en matière de retraits déplacés. Le programme d’ouvertures d’agences va se poursuivre et s’accélérer en 2002 avec l’ouverture prévue de 78 nouveaux points de vente. For te progression de la banque à domicile Dans le même temps, le groupe CIC a développé son offre originale de banque à distance multimédia baptisée Filbanque ainsi que les services de télétransmission Prodicic destinés aux entreprises. Filbanque permet d’accéder à sa banque et à ses comptes selon le média de son choix (Audiotel, Minitel, Internet, TV interactive, voire fax) et ce, grâce à un identifiant unique. Cette offre spécialisée par type de clientèle s’est enrichie en 2001, en direction des professionnels qui bénéficient d’un accès simultané à leurs comptes privés et professionnels, des entreprises qui disposent de différents sites Web spécialisés, dont un site de cash management. Le nombre d’adhérents à Filbanque a progressé en 2001 de plus de 62 % pour atteindre 538 000. Ces adhérents ont réalisé plus de 24 millions de connexions (+ 23 %). Les connexions via Internet ont connu un quasi doublement. À ces chiffres de banque à distance, il convient d’ajouter les activités des plates-formes téléphoniques bancaires regroupant 410 téléopérateurs, en augmentation de 36 %, ainsi que les plates-formes des métiers spécialisés, notamment l’assurance, l’épargne salariale et la monétique qui ont connu un fort accroissement de leurs activités. L ES M ÉT I E R S D ’ A P P U I D U R ÉS E A U L’ASSURANCE Après le dénouement des accords mentionnés précédemment entre le Crédit Mutuel, le Crédit Industriel et Commercial, le GAN et Groupama, une nouvelle démarche stratégique a été engagée, visant à mettre en place, dans les meilleurs délais, les bases nécessaires à une meilleure intégration des activités d’assurance dans le groupe CIC, à un développement plus rapide et à une amélioration de la rentabilité de ces activités. Socapi Dans un contexte économique défavorable à l’assurance vie, le chiffre d’affaires de Socapi (vie et capitalisation) a atteint 1 530 millions d’euros dont 73 % sous forme de contrats en euros à taux garanti. Au 31décembre 2001, les actifs gérés par Socapi représentaient 15,5 milliards d’euros, en augmentation de 7 %. La production nouvelle de l’activité prévoyance de Socapi s’élevait à 56 554 nouveaux contrats, représentant un chiffre d’affaires de 20,4 millions d’euros. Au total, l’encours en prévoyance atteignait 162 000 contrats fin 2001. Le déploiement du nouveau système d’information Isis, engagé en 1999, a été totalement achevé en 2001. Il permet la décentralisation d’un grand nombre d’opérations, offrant aux assurés et aux réseaux le bénéfice d’un service accru et d’une qualité améliorée. Il a également permis et facilité le passage à l’euro de l’ensemble des contrats d’assurance vie et de capitalisation. Les taux de rendement nets servis à la clientèle en 2001 (entre 5,03 % et 5,60 % pour les principaux contrats) ont pu être obtenus en privilégiant les placements obligataires qui représentent 87,4 % de l’actif général. 19 Le résultat net de Socapi s’établit à 35 millions d’euros après versement de 82 millions d’euros de commissions aux banques. L’année 2001 a été également marquée par la création et la commercialisation d’un nouveau contrat d’assurance hommeclé - Pérennité Entreprise - et d’un contrat d’assurance vie Assur Horizons. Il s’agit d’un contrat en unités de compte à trois formules de profils qui permet de s’adapter au besoin et à l’évolution de la situation du client. Lancé en fin d’année 2001, ce produit deviendra progressivement le pivot de l’offre assurance vie des banques CIC. CIC Assurances - Sér énis Au cours de l’année 2001, la production des contrats multirisque habitation, auto et deux roues a été de 54 800 contrats, Sérénis réalisant ainsi un chiffre d’affaires (primes brutes) de 22 millions d’euros. La gamme des produits s’est étoffée de deux nouveaux contrats d’assurance “deux roues” et “caravane”. L’activité IARD 2001 a été perturbée par les changements d’orientation intervenus dans le cadre de la résiliation des accords de bancassurance GAN/CIC, Sérénis étant jusqu’alors détenue majoritairement par le GAN. Cependant, la diffusion de nouveaux contrats d’assurance labellisés CIC Assurances, dont le lancement et la gestion sont opérationnels depuis le 1er octobre 2001, appuyés sur l’expérience des Assurances du Crédit Mutuel, ouvre de nouvelles perspectives à cette branche d’activité. Les commissions versées aux banques au titre de l’IARD se sont élevées à 5,2 millions d’euros en 2001. LA GESTION COLLECTIVE L’année 2001 a vu émerger chez CIC Asset Management une réelle identité d’entreprise, à partir d’équipes issues de structures différentes. Au cours de l’année, la recomposition d’une gamme de produits CIC unique et cohérente a été finalisée et adaptée à chaque cible de clientèle : particuliers, entreprises/associations, institutionnels/grandes entreprises. Les actifs gérés s’élèvent désormais à 24 milliards d’euros, dont 2,5 milliards d’euros correspondent aux délégations de gestion des filiales d’épargne salariale, Plan Gestion et Intersem. Ce dispositif de base a été complété par le lancement récurrent de produits spécifiques (fonds indiciels garantis) sous le sigle CIC Optimum, ouverts soit aux particuliers en format PEA ou Vie, soit aux entreprises. L’année 2001 a ainsi permis de lever dans le réseau des banques CIC plus de 120 millions d’euros, dont près de 90 millions d’euros lors de la campagne du mois de novembre ; est venu s’y adjoindre le succès du FCPI Innovation, dont la collecte a été voisine de 15 millions d’euros. En matière de création, il faut retenir la naissance d’une sicav internationale, répondant aux critères du développement durable, dénommée CIC Global, et gérée en partenariat avec la société SAM (Sustainable Asset Management). L’appui commercial de CIC Asset Management auprès des différentes équipes de vente des banques CIC (réseau, patrimoine, institutionnels et grandes entreprises, filiales d’épargne salariale) a fait l’objet d’un effort particulier. À cet égard, deux actions méritent d’être retenues : la finalisation du site Internet CIC Asset Management rénové, et la participation aux appels d’offres clientèle, couronnée en fin d’année par l’obtention d’un mandat de gestion diversifiée de la part d’une grande association de la place. De surcroît, le suivi des OPCVM a été standardisé par des supports établis aux normes de place AFTE. La réorganisation de la gamme des OPCVM, dans un contexte de marché difficile, a conduit à des performances contrastées, plus favorables en matière de gestion “taux” qu’en produits “actions”. Certaines récompenses ont néanmoins été attribuées à CIC Asset Management, telle une “Victoire” du magazine La Tribune pour CIC Finunion sur cinq ans ou “Les Lauriers” du magazine Investir pour CIC Valeurs Nouvelles sur cinq ans. La redéfinition des processus de gestion, le recours systématique aux indices de référence précis, et la mise en place d’une organisation nouvelle, ont d’ores et déjà conduit, dès la fin de 2001, à l’amélioration générale des performances des OPCVM de CIC Asset Management. Les traitements, socle d’une prestation efficace, sont désormais assurés par l’outil commun du Crédit Mutuel/CIC, évolution permettant de rationaliser et mutualiser les coûts. Enfin, à l’étranger, CIC Asset Management a capitalisé sur un de ses atouts traditionnels, la gestion d’actifs en Extrême-Orient. Le lancement d’une nouvelle filiale, CIC Asset Management Singapore Ltd, permet désormais de gérer l’ensemble des produits investis sur les marchés extrême-orientaux (Japon et autres pays de la zone) à partir de Singapour. Malgré la situation contrastée de ces marchés, le premier exercice de cette filiale est satisfaisant. 20 L’ÉPARGNE SALARIALE Pour les filiales d’épargne salariale du groupe CIC (Plan Gestion et Intersem), 2001 a été une année de transition. En effet, le Parlement a instauré de nouveaux dispositifs d’épargne salariale et a amélioré les dispositifs existants en votant la loi du 19 février 2001 dite loi Fabius. Les textes d’application ont été publiés tout au long de l’année. Dans l’attente de leur sortie et compte tenu des aléas des marchés boursiers, l’activité a été moins forte au premier semestre. Au second semestre, le groupe CIC a lancé début novembre un kit destiné au marché des professionnels et des petites entreprises qui, en deux mois de commercialisation sur trois régions, a séduit plusieurs centaines d’entreprises. Ce produit s’appuie sur l’une des dispositions de la loi Fabius qui ouvre le plan d’épargne entreprise (PEE) aux mandataires sociaux des entreprises de moins de 100 salariés. Le groupe CIC a commercialisé en fin d’année un autre nouveau produit, le plan partenarial d’épargne salariale volontaire (PPESV) d’une durée de 10 ans. Les deux sociétés ont travaillé à la refonte de leur outil informatique, prévue pour 2003, ainsi qu’à l’amélioration de la qualité des services de traitement administratif. Enfin la gamme des FCPE multi-entreprises proposée aux clients s’est enrichie de nouveaux produits de gestion financière. Le 13 février 2002, le Crédit Industriel et Commercial a racheté la totalité du capital de Plan Gestion, ouvrant ainsi la voie à une fusion entre les deux sociétés qui fera de la société fusionnée un acteur majeur de ce marché à très fort potentiel. L’AFFACTURAGE Factocic Dans un marché de l'affacturage qui progresse au rythme de 12,7 %, Factocic réalise un volume d'achat de factures de 4,52 milliards d’euros, en augmentation de 25,3 % par rapport à 2000. Factocic consolide ainsi sa place de cinquième société d’affacturage française avec une part de marché d’environ 8 % en nombre d'adhérents. Factocic a développé son offre produits en proposant aux grands comptes des solutions spécifiques, tout en accentuant sa promotion du produit Factorizon destiné aux très petites entreprises. L’important effort de valorisation du produit affacturage réalisé par les banques CIC, relayé par le développement de l’activité Crédit Mutuel Factor, a permis de générer une production de nouveaux contrats de 2,1 milliards d'euros, soit une augmentation de 34 % par rapport à 2000. L’exercice 2000 a également été marqué par la mise en place de Factocic Net qui offre aux clients une gestion à distance de leur relation affacturage. Malgré le contexte toujours très concurrentiel du marché et la dégradation de l’activité au dernier trimestre, l'activité a généré des produits d'exploitation de 57,1 millions d’euros en progression de 18,9 % et les risques ont été bien maîtrisés. Le résultat net après impôts progresse de 28,4 % à 11,7 millions d’euros. L’IMMOBILIER Crédit-bail immobilier La production nationale de crédit-bail immobilier s'élève en 2001 à 4,4 milliards d’euros (+ 9,3 %). La production de crédit-bail immobilier du groupe CIC, soit 260 contrats, a représenté un montant de 320 millions d’euros en 2001, en augmentation de 14,8 % sur celle de l’année 2000. La part correspondant à des dossiers d’un montant unitaire de moins de 1,5 million d’euros est de 43 %. Afin de promouvoir une offre crédit-bail immobilier du groupe Crédit Mutuel Centre-Est Europe et du groupe CIC, CMCIC Lease (société qui résulte de la fusion de Financière Gaillon et de Cicamur), en tant qu’outil commun, a noué des partenariats avec les banques chargées de la commercialisation du produit. Sa contribution est ainsi passée de 115 millions d’euros en 2000 à 177 millions d’euros en 2001, soit 55 % (contre 41 % en 2000) de la production groupe CIC. L’encours financier productif d'intérêt de l'activité s'élève à 1 240 millions d’euros. Celui de CMCIC Lease consolidé avec Bâticentre dont elle assure la gestion représente 72 % de ce montant. 21 Progressivement, des responsables crédit-bail immobilier ont été mis en place au sein des banques du groupe auxquelles revient désormais l’exclusivité de la fonction de commercialisation du produit. Au niveau du groupe CIC, la structuration en cours de l’activité crédit-bail immobilier se traduit par une amélioration des ratios de marge et de productivité. Filiales immobilières Dans le domaine des prises de participation aux tours de table de SCI, supports de programmes immobiliers, Soparim, devenue au cours de l’exercice filiale (CMCEE et CIC) à 48 % du CIC, est intervenue en tant qu’outil groupe dans une vingtaine d’opérations. Ces tours de table ont été apportés par la BECM et les banques régionales du groupe CIC. Afedim, société d’intermédiation dans le secteur de la commercialisation de logements, développe son activité pour le compte commun du CMCEE, CMSE, CMIDF et du CIC depuis le second semestre 2001. Cet outil groupe a pour cible prioritaire les clientèles investisseurs ou utilisateurs des banques régionales. Ces dernières participent par ailleurs activement à l’apport des programmes immobiliers sur lesquels sont pris les mandats de commercialisation. Afedim complète ainsi la gamme des outils groupe CMCEE/CIC. Elle a vocation à devenir un acteur majeur dans le secteur immobilier de l’intermédiation. LE CRÉDIT-BAIL MOBILIER L’exercice 2001 a été marqué par une augmentation de la production de Bail Équipement de plus de 15 %, celle-ci passant de 674 millions d’euros en 2000 à 779 millions d’euros en 2001. Deux tiers de cette production relèvent du crédit-bail et un tiers de la location financière. Cette production est apportée en quasi-totalité par les banques du groupe CIC ; il n’existe pas d’activité commerciale réalisée en direct par la société. Les interventions portent sur le financement de l’équipement des professionnels et des entreprises, les véhicules et l’informatique. L’encours des opérations passe de 1,05 milliard d’euros en début d’année à 1,36 milliard d’euros en fin d’année, ce qui représente une progression de près de 30 %. De même que la production, l’encours a pratiquement doublé au cours des trois derniers exercices. Ce développement de l’activité a été mené avec un souci constant d’amélioration de la qualité des opérations apportées par le réseau des banques et de la productivité ; ces progrès réalisés sont la conséquence directe d’actions de formation et de sensibilisation aux produits locatifs et de l’optimisation des procédures entre Bail Équipement et les banques du groupe CIC. De ce fait, le ratio frais généraux sur marge brute clientèle a continué à s’améliorer pour passer de 55 % en 1999 à 42 % en 2000 et à 30 % en 2001. Le résultat financier consolidé ressort à 5,6 millions d’euros contre 3,7 millions d’euros au titre de l’exercice précédent. Son amélioration tient à la fois à l’augmentation des produits nets après commissions versées au réseau, conséquence de la forte activité de la société et à la diminution des charges d’exploitation. Les commissions versées aux banques ont largement progressé. Elles ont représenté 13 millions d’euros en 2001 après 10 millions d’euros en 2000. Les objectifs pour l’exercice 2002 sont : • la poursuite d’une action de terrain offensive notamment sur les opérations de montants importants, la location longue durée à destination du grand public, les grands comptes nationaux sur des secteurs sélectionnés et sur les collaborations avec des fournisseurs ; • la migration vers un nouveau système d’information commun à toutes les sociétés de crédit-bail mobilier ; cette migration prévue initialement dans le courant du second semestre 2001 se réalisera fin 2002. Les autres sociétés de crédit-bail mobilier du groupe CIC : CIAL Équipement (filiale du CIAL), Bail Ouest (filiale du CIO) et SNVB Financements (filiale de la SNVB), ont réalisé une production qui s’élève à 590 millions d’euros, en progression de 22 % par rapport à la production de l’année 2000. L’encours de ces sociétés est de 1,03 milliard d’euros à la fin de l’exercice. La production de crédit-bail mobilier du groupe CIC de 1 369 millions d’euros a connu, cette année encore, une nouvelle et forte progression de + 18,1 % nettement supérieure au marché. Les encours de fin d’année du groupe CIC sont passés de 1,9 milliard d’euros à 2,4 milliards d’euros soit + 25,6 %. 22 La banque p r ivée Le groupe CIC déploie, au travers de ses réseaux et de ses filiales spécialisées, une offre étendue en matière de conseil et de gestion aux clients fortunés, en France et à l’international. Fort d’une importante base de clientèle en France, au Luxembourg et en Suisse, le groupe s’est donné des ambitions de développement accru sur ce métier, en pleine synergie avec ceux de la banque de détail et de haut de bilan et qui se trouve au cœur des stratégies patrimoniales des chefs d’entreprises. Après une année 2000, exceptionnelle sur le plan des activités boursières, qui avait permis une croissance de 25 % du produit net bancaire, l’exercice 2001 s’est déroulé dans un contexte nettement moins favorable. Les banques spécialisées dans la gestion privée ont néanmoins globalement pu consolider leurs bons résultats et poursuivre leur essor commercial. LES CHIFFRES CLÉS CL En millions d’euros 2001/2000 PNB 326 – 3,3 % Frais de fonctionnement (200) + 4,7 % RBE 126 – 13,7 % (5) – 28,6 % 121 – 12,9 % 80 – 7,0 % La banque privée Coût du risque Résultat courant Résultat net total (hors FRBG) 23 LA BANQUE T RANSATLANTIQUE L’exercice 2001 a été particulièrement important pour la Banque Transatlantique. Le Crédit Industriel et Commercial détenait près de 89 % des actions et droits de vote de la Banque Transatlantique. Le flottant ne suffisait pas à assurer une liquidité normale à la valeur : la fréquence des cotations était faible et le montant des transactions limité. Dans ces conditions, le Crédit Industriel et Commercial a lancé une offre publique d’achat sur le capital, suivie d’une offre publique de retrait et d’un retrait obligatoire. Lancée le 11 juin 2001 au prix de 120 euros par action (soit une prime de 43 % par rapport à la moyenne des cours des trois derniers mois), cette offre a permis au Crédit Industriel et Commercial de porter sa participation à 98,9 % ; elle a été immédiatement suivie de la procédure de retrait obligatoire. Depuis le 31 juillet 2001, le Crédit Industriel et Commercial détient 100 % du capital de la Banque Transatlantique. La Banque Transatlantique se voit ainsi confortée par un actionnaire lui donnant les moyens de son développement commercial. Grâce à un produit net bancaire en augmentation de près de 5 % en 2001, en dépit d’une conjoncture boursière très défavorable, la Banque Transatlantique a prouvé qu’en mobilisant ses collaborateurs, elle a séduit de nombreux nouveaux clients particuliers. L’activité La croissance significative des activités de la Banque Transatlantique en 2000 s’est poursuivie sur l’exercice 2001 en matière d’emplois et de ressources. Les emplois auprès de la clientèle ont en effet progressé en moyenne de 23 % pour atteindre 648 millions d’euros. De même, les ressources s’élèvent en moyenne à 657 millions d’euros, enregistrant ainsi une progression de plus de 9 %. Cependant, les actifs gérés, s’ils restent supérieurs à 4 milliards d’euros, sont en diminution de l’ordre de 7 %, après une progression en 2000 de plus de 31 %. Cette baisse est due à la forte diminution des marchés boursiers en 2001. En dépit d’une baisse de 21 % de l’indice CAC 40, les encours gérés de la Banque Transatlantique ont diminué dans de bien moindres proportions, en raison de l’arrivée d’importants montants confiés par la clientèle traditionnelle de la Banque ou grâce à l’acquisition de nouveaux clients. Ainsi, le produit net bancaire ressort à 57 millions d’euros, avec une progression de l’ordre de 4,4 %. La gestion rigoureuse des frais généraux s’est traduite par une stabilisation au niveau de l’an dernier, permettant de dégager un résultat brut d’exploitation de 23 millions d’euros, en hausse de 19,6 % par rapport à l’exercice 2000. Le résultat net après impôts de la Banque Transatlantique ressort pour 2001 à 11,5 millions d’euros. Gestion privée et stock-options Au cœur du repositionnement de la Banque Transatlantique en 2001, la gestion privée a connu un fort développement commercial. L’arrivée de nouveaux gestionnaires, l’élargissement de la gamme de produits commercialisés (produits structurés, FCPI, assurance vie, prêts sur titres…) et la montée en puissance du département d’ingénierie patrimoniale ont contribué à accroître les commissions financières et bancaires ainsi que le produit net d’intérêt (PNI). En proposant à sa clientèle une prestation haut de gamme, la Banque Transatlantique a pérennisé sa clientèle historique et accru le nombre de clients sur ce segment fort concurrentiel. Les salariés détenteurs de stock-options constituent une clientèle privilégiée d’une banque de gestion privée. Depuis une dizaine d’années, la Banque Transatlantique exerce un rôle majeur dans la tenue de plans de stock-options de filiales françaises de groupes anglo-saxons. En 2001, la Banque a élargi son fonds de commerce : elle gère aujourd’hui les comptes de 20 000 salariés titulaires de stock-options. Elle leur propose ses services d’optimisation financière et d’ingénierie patrimoniale. 24 Gestion patrimoniale internationale Très présente auprès des fonctionnaires en poste à l’étranger et plus particulièrement auprès des diplomates, la Banque Transatlantique a souhaité capitaliser sur cette compétence et cette notoriété pour étendre ses services aux salariés expatriés du secteur privé. De nouvelles équipes de collaborateurs sont ainsi venues renforcer les chargés de clientèles de cette direction. Ils négocient avec les directions des ressources humaines des grands groupes, des accords de partenariats particulièrement attrayants pour leurs collaborateurs détachés à travers le monde. Pour accompagner ce développement, la Banque Transatlantique a ouvert en 2001 une succursale à Singapour, complétant son dispositif de représentations à l’étranger (Washington, Londres, Sydney, Jersey) et a noué des liens de collaboration avec les implantations internationales du Crédit Industriel et Commercial. Enfin, un département Afrique et un département Japon ont été créés en 2001 au service d’une clientèle de cadres ayant un lien avec la France. Entreprises patrimoniales La Banque Transatlantique accompagne le développement d’entreprises familiales dont les dirigeants et actionnaires cherchent une personnalisation et une approche patrimoniale de la relation bancaire. Les synergies entre la gestion privée et le département entreprises sont ainsi optimisées et contribuent à enrichir l’offre globale de la Banque Transatlantique sur cette clientèle. Très sensible à l’évolution des volumes de transactions et aux grandes variations des marchés, l’activité de BLC est en régression significative en 2001 avec un chiffre d’affaires de 2 363 millions d’euros et un résultat proche de l’équilibre. En 2002, BLC redoublera d’effort pour tirer avantage d’une reprise des marchés et mettre son savoir-faire au service de clients nouveaux, tant en propre que dans le groupe CIC. D UBLY-DOUILHET SA Dubly-Douilhet SA, entreprise d’investissement qui a pour activité principale la gestion sous mandat de portefeuilles pour une clientèle haut de gamme du Nord et de l’Est de la France, a bien résisté à la mauvaise conjoncture boursière. La conservation s’élève à près de 760 millions d’euros et le résultat net de la société à 1,80 million d’euros. La société a renforcé ses équipes de gestion pour être à même de poursuivre dans les meilleures conditions ses activités. Avec 9,90 millions de capitaux propres avant répartition, elle est prête à saisir les opportunités pour poursuivre sa croissance. BANQUE DE LUXEMBOURG Banque à caractère privé, la Banque de Luxembourg entend offrir la sécurité d’une institution de tradition. Active sur toutes les grandes places financières mondiales, sa philosophie d’investissement basée sur le long terme, privilégie la protection du capital et l’optimisation du rendement. Après un exercice 2000 exceptionnel pour l’ensemble du secteur bancaire, le ralentissement conjoncturel et la forte volatilité des marchés ont, en 2001, freiné la croissance des résultats de la banque. Le résultat net social progresse toutefois de 4,3 % pour s’établir à 51 millions d’euros. L’activité commerciale est restée soutenue avec une progression de 18 % des dépôts de la clientèle inscrits au bilan. Celui-ci s’inscrit en hausse de 20 % à 10,6 milliards d’euros. La préparation de projets de développement commercial a pu être achevée : ils permettront à la Banque de poursuivre son essor dès le début de l’exercice 2002. Private banking BLC GESTION DE PATRIMOINES Basée à Paris, BLC Gestion de Patrimoines est une société de gestion de portefeuilles agréée par la COB. Elle a développé une offre spécifique pour les clients particuliers désireux d’approcher la bourse en direct avec un service de conseil et de gestion sous mandat ainsi qu’une exécution personnalisée des ordres. Face aux fluctuations des marchés, la Banque a maintenu les grandes orientations de sa politique d’investissement à long terme. Cette continuité a été bien comprise par la clientèle et a reçu un accueil favorable : la grande stabilité des dépôts en titres confiés à la Banque et l’augmentation des apports de la clientèle en témoignent. 25 La gestion de for tune La Banque CIAL (Suisse) offre à sa clientèle suisse et internationale des services personnalisés de conseils en placements et de gestion de portefeuilles sous mandat. L’établissement de relations stables dans le temps entre clients et gestionnaires, une politique de gestion prudente adaptée aux desiderata de chaque client et la mise à disposition de moyens techniques performants, sont les principaux atouts de la banque. Ils lui ont permis de développer, au fil des années, une clientèle fidèle, tant privée qu’institutionnelle, malgré la vive concurrence qui règne dans ce secteur d’activité. Les opérations de marché Deux récompenses sont venues confirmer la stratégie poursuivie par le département Asset Management de la Banque. Toutes deux ont trait à la performance de l’ensemble de la gamme de fonds d’investissement géré par la Banque qui s’est vu décerner le titre de “meilleur gestionnaire de fonds sur 5 ans” par deux publications financières françaises spécialisées : La Tribune et Investir. Complémentaire aux activités de la banque et lancé à Luxembourg en 1999, le concept Fund Market - spécialiste indépendant de la sélection et de la distribution de fonds d’investissement – a été étendu au travers de nouvelles agences à Düsseldorf et Strasbourg. Clientèle institutionnelle L’expertise développée par la salle des marchés et le savoir-faire acquis par la Banque en matière de gestion d’actifs ont permis de développer considérablement l’offre de produits et services à la clientèle institutionnelle. L’activité de prêt de titres securities lending a ainsi connu un bel essor. Actif dans le domaine de la création et de l’administration de fonds dédiés, le département Investment Fund Services a également élargi son activité ; au terme de l’exercice, le nombre de fonds domiciliés auprès de la banque a augmenté de près de 20 %. La Banque s’est dotée d’une infrastructure compétitive lui permettant de mettre à disposition de ces mêmes gestionnaires et promoteurs de fonds, un outil de reporting électronique. LA BANQUE CIAL (SUISSE) Depuis son origine, la Banque CIAL (Suisse) exerce les activités d’une banque universelle. Installée à Bâle en 1909, elle dispose de succursales à Genève, Lausanne, Locarno, Lugano et Zürich et emploie aujourd’hui près de 285 collaborateurs. Sous l’effet d’un fort ralentissement de l’activité boursière, les résultats 2001 sont en retrait par rapport à un exercice 2000 qui avait été tout à fait exceptionnel : le bénéfice net ressort à 10,3 millions de francs suisses. Le total du bilan s’élève à 2,2 milliards de francs suisses, stable par rapport à l’année précédente. La Banque CIAL (Suisse) opère pour le compte de sa clientèle, de ses correspondants et pour son propre compte sur les grands marchés boursiers, sur le marché interbancaire et sur le marché des changes. Les opérations pour compte propre sont limitées. La Banque CIAL (Suisse) est membre de la bourse électronique suisse Swissex, de la bourse européenne des options Eurex et de Virt-X, bourse électronique sur laquelle sont cotées les blue-ships européennes. L’activité commerciale En Suisse alémanique aussi bien qu’en Romandie, la Banque CIAL (Suisse) met à disposition d’entreprises domiciliées en Suisse, des crédits d’exploitation ou d’investissement, accorde des crédits immobiliers, traite des opérations de change et des opérations documentaires. Après la forte croissance enregistrée en l’an 2000, la banque a consolidé ses positions en 2001. LA BANQUE PASCHE Au cours de l’exercice 2001, dans un contexte économique, politique et boursier difficile, la Banque Pasche a connu un essor très important. Les avoirs confiés par une clientèle de qualité, et diversifiée dans plus de 70 pays, ont connu une croissance de 37 %. La Banque Pasche a fait mieux que les benchmarks sur l’ensemble de ses profils de gestion, offrant à sa clientèle des performances satisfaisantes. Son total de bilan est passé de 400 millions de francs suisses à 625 millions de francs suisses. Le résultat net consolidé a connu une croissance de 60 % grâce principalement à l’accroissement de sa base de clientèle. Il atteint 6 millions de francs suisses. 26 Le haut de bilan et le capital-développement Avec un portefeuille de par ticipations pour compte propre dont le montant net s’élève à 486 millions d’euros et le montant réévalué à 646 millions d’euros, le groupe CIC est un des tout premiers intervenant du capital-investissement en France. Il dispose dans chaque banque d’une entité spécialisée qui lui permet d’appor ter aux entreprises dans toutes les régions une capacité de conseil et d’investissement. Le groupe a investi 114 millions d’euros en 2001 contre 123 millions d’euros en 2000 et 86 millions d’euros en 1999. Le montant des plus-values réalisées dans l’année (hors CFI) est de 62 millions d’euros contre 102 millions d’euros en 2000. Dans un contexte difficile pour le métier, le groupe dépassait légèrement les 61 millions d’euros de plus-values en 1999. LES CHIFFRES CLÉS CL Le haut de bilan et le capital-développement En millions d’euros 2001/2000 PNB 66 – 65,8 % Frais de fonctionnement (22) + 4,8 % RBE 44 – 74,3 % Coût du risque (6) – Résultat courant 38 – 77,1 % Résultat net total (hors FRBG) 35 – 71,5 % 27 Les plus-values latentes fin 2001 sont de 160 millions d’euros et restent équivalentes à celles de fin 1999, malgré l’externalisation en t rois ans de 225 millions d’euros de plus-values. Le de 10 de por tefeuille net se répar t i t e n t re la Banque Vizille 41 %, CIC Finance 29 % et la SNVB %, les autres sociét és se répar tissent le solde 20 %. Dans un environnement peu propice, les activités de conseil sont restées soutenues : • 23 opérations boursières dont 5 introductions ont ét é menées à bien pour un montant total de 5,5 millions d’euros de commissions : a vec les commissions de placement et les autres commissions, les opérations de bourse ont généré un revenu de 9,3 millions d’euros en 2001 ; • les opérations de fusions-acquisitions ont rappor t é 6,1 millions d’euros de commissions, niveau équivalent à celui de 2000. CIC FINANCE À la faveur de la réorganisation intervenue fin 2000, en 2001 CIC Finance s’est redéployée autour de ses deux pôles d’activité, le capital-investissement et l’ingénierie financière. Les équipes, de nouveau renforcées, sont désormais constituées de vingt et une personnes et le développement de la gestion pour compte de tiers a été privilégié. L’accompagnement du fonds de commerce du groupe Crédit Mutuel/CIC est par ailleurs resté un axe stratégique majeur pour CIC Finance, avec une présence accrue auprès des réseaux CIC et de la BECM. L’activité d’investissement regroupe 240 millions d’euros d’actifs gérés et est exercée en direct par CIC Finance, par CIC Capital Développement, sa filiale à statut de SCR (75 millions d’euros d’actifs), et par la société de gestion de portefeuille CIC Capital Privé, elle aussi détenue à 100 % et spécialisée dans la gestion pour compte de tiers. CIC Capital Privé gère deux FCPI, le portefeuille Innovation et CIC Innovation 2, qui totalisent 24 millions d’euros. Les différents portefeuilles regroupent plus de quatre-vingts participations et ont été constitués autour de choix sectoriels forts, avec une présence marquée des secteurs de la distribution (36 %) et de la communication (14 %). Les montages LBO représentent de même une part significative des participations gérées (38 %), les investissements de capital risque étant pour la plupart, et sous réserve de leur éligibilité, réalisés par les FCPI. L’exercice 2001 s’est caractérisé, en gestion pour compte propre, par un moindre niveau d’investissement, avec 26 millions d’euros investis pour dix-sept prises de participations (contre 33 millions d’euros en 2000). Les principales d’entre elles ont concerné les sociétés Sebia International, Fenwick, Normatrans, RLD, Thermador, OneAccess et Finance Active. Plusieurs réinvestissements ont été effectués au capital de Sandinvest/Chantemur, Martin Belaysoud Expansion et Prévisite. Une baisse des désinvestissements a de même été observée avec un niveau de 19 millions d’euros pour 42 millions d’euros en 2000. Les principales cessions ont porté sur les participations Afibel, Eveil et Jeux et ESI Group. 28 En gestion pour compte de tiers, CIC Capital Privé a procédé à huit investissements dans le FCPI Le Portefeuille Innovation, qui compte désormais quinze participations. Un second FCPI CIC Innovation 2 a été levé en décembre pour un montant de 14 millions d’euros. Par ailleurs, CIC Finance a pour projet en 2002 le lancement d’un fonds de capital-transmission, dont elle serait sponsor à hauteur du tiers des capitaux levés. L’activité d’ingénierie financière a été porteuse en 2001 avec seize missions de conseil effectuées ; CIC Finance a en particulier conseillé la cession des sociétés Fabris (usinage) au groupe italien Euralcom, Retec (bureau d’études) au groupe Transiciel, et Faïenceries de Gien (arts de la table). Deux missions ont été conduites, l’une dans le cadre de la constitution d’Areva, l’autre pour le compte du groupe allemand Solvadis, portant sur sa filiale Safic Alcan cotée au premier marché. LES OPÉRATIONS FINANCIÈRES Ingénierie En dépit d’une conjoncture qui s’est progressivement dégradée et qui a été affectée par les événements du 11 septembre, le Crédit Industriel et Commercial a continué à se montrer actif sur le marché des actions, adaptant ses modes d’intervention aux évolutions du climat boursier. En s’appuyant sur CIC Securities, le Crédit Industriel et Commercial a dirigé l’introduction de Business & Décision sur le nouveau marché. Cette société lui a en outre confié la direction de l’offre publique d’échange sur les actions Com 6, intervenue au deuxième semestre. La banque a également dirigé les appels au marché des sociétés A Novo, cotée sur le nouveau marché (émission d’Océane) et Teamlog, cotée sur le second marché (augmentation de capital avec bons de souscription) qui ont permis de renforcer significativement les fonds permanents de ces affaires de croissance qui appartiennent au segment des valeurs technologiques d’Euronext. La banque a par ailleurs été conseil boursier de Butler Capital dans l’opération de recapitalisation du groupe Cesar coté sur le second marché, qui s’est traduite par une double opération d’offre publique assortie d’une augmentation de capital ouverte au public. Enfin, la banque a conseillé R2I Santé (nouveau marché) qui a procédé à une attribution gratuite de bons de souscription. S’agissant des grands groupes cotés, le Crédit Industriel et Commercial a participé à la plupart des émissions nouvelles de ses clients tels que Lafarge, Rallye/Casino et Artémis/PPR. Il a joué un rôle de premier plan dans le placement des actions Orange, lors de son introduction en bourse au début de l’année et dans l’élargissement du flottant d’Alstom. À l’issue d’une période de trois ans au cours de laquelle CIC Finance a dégagé un résultat avant impôts récurrent de l’ordre de 30 millions d’euros, la société a enregistré une baisse de sa rentabilité en 2001 ; en effet, malgré un premier semestre satisfaisant, l’exercice a été marqué, pour l’activité d’investissement et dans un environnement conjoncturel défavorable, par une moindre rotation du portefeuille et un niveau plus significatif de provisions. Le résultat net consolidé avant impôt de CIC Finance s’est établi à 6,8 millions d’euros et le résultat net consolidé après impôt à 2,8 millions d’euros. En dehors de l’univers boursier, la banque a poursuivi ses activités de conseil et d’assistance en restructuration patrimoniale auprès de trois groupes familiaux dans les domaines de l’agroalimentaire, de la distribution spécialisée et de la communication. En fusions-acquisitions, la banque conseille une équipe de management dans la reprise d’un laboratoire pharmaceutique européen. La banque a été également conseil d’actionnaires familiaux dans la cession d’une société spécialisée dans l’équipement médical. Enfin, la banque assiste une équipe de professionnels de la pharmacie dans le montage et la levée de fonds d’un FCPR dédié aux sciences de la vie. Au total l’activité ingénierie du Crédit Industriel et Commercial a dégagé un produit net bancaire de 12,2 millions d’euros en 2001 contre 11,3 millions d’euros en 2000. 29 LA BANQUE DE V IZILLE Malgré une conjoncture économique et boursière déprimée, la Banque de Vizille réalise un bel exercice 2001 avec un produit net bancaire de 32 millions d’euros et un résultat net de 24 millions d’euros soit un taux de rentabilité sur capitaux propres de 13 % avec un total de bilan de 253 millions d’euros. L’exercice 2001 a conforté la place de leader de la Banque de Vizille dans ses métiers de banque d’affaires dans le Grand Sud-Est de la France. En effet, la Société Régionale de Participations (SRP), filiale de l’ex-Banque Régionale de l’Ain (devenue aujourd’hui BRA Lyonnaise de Banque) dont le capital était partagé avec CIC Finance, a été recentrée en totalité sur la Banque de Vizille en juin 2001. Elle est consacrée désormais sur l’ensemble du Grand Sud-Est de la France, aux investissements dans les petites capitalisations. L’activité de l’exercice 2001 a été soutenue avec 40 millions d’euros d’investissements, dans une quinzaine de lignes principales et 36 millions d’euros de résultat sur cession. La valeur du portefeuille atteint 280 millions d’euros. Malgré un climat boursier particulièrement volatil et baissier, l’introduction en bourse de Tessi au second marché a été réalisée avec succès. Dans le métier des fusions-acquisitions, cinq transactions ont été menées en 2001, générant près de 2 millions d’euros de commissions. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle s’inscrit dans une année définie comme morose dans cette activité au niveau européen. L’ensemble de ces performances prouve à l’évidence le bon positionnement de la Banque de Vizille dans les métiers de banque d’affaires et la pertinence de son positionnement complémentaire à l’offre bancaire traditionnelle de sa maison mère, la Lyonnaise de Banque. CFI Au cours de l’exercice 2001, la CFI a poursuivi ses désinvestissements en cédant le solde de ses titres Entrelec et Liberty Surf pour un montant de 3,9 millions d'euros avec une plus-value de 3,6 millions d’euros ainsi que des titres non cotés (EPPE, France Pain...) pour un montant de 5,7 millions d’euros avec une plus-value de 1,7 million d’euros. Si le résultat 2000 s’était établi à 62,3 millions d’euros, celui de 2001 enregistre une perte minime de 238 000 euros dans le cadre de la poursuite des désinvestissements. Il faut noter par ailleurs que la CFI a réalisé au cours de l’exercice 2001, une nouvelle réduction de capital d’un montant de 15,24 millions d’euros, prime incluse, ce qui ramène ses capitaux propres à fin 2001 à environ 30 millions d'euros. Par ailleurs, le portefeuille détient des plus-values latentes pour un montant de 9 millions d'euros. SNVB PARTICIPATIONS Filiale à 100 % de la Banque SNVB et disposant d’un capital de 40 millions d’euros, SNVB Participations, qui détient un portefeuille de 70 lignes, est, dans son domaine, le leader incontesté sur le Grand-Est de la France. Avec des participations unitaires comprises entre 0,5 et 5 millions d’euros, ses activités de capital-développement et capital-transmission concernent plus spécifiquement les entreprises, tous secteurs d’activité confondus, réalisant des chiffres d’affaires de plus de 8 millions d’euros. L’année 2001 constitue un record en matière d’investissement avec 15,2 millions d’euros dans 15 entreprises dont les plus réputées sont : Ventilo, Fondasol, Voyageurs du Monde, Astoria, Tarifold, Manuloc. Le résultat net s’élève quant à lui à 3,4 millions d’euros ; il est en net retrait par rapport à 2000 qui était une année exceptionnelle, et ce en raison d’un contexte économique et boursier défavorable ainsi que de la crise particulièrement sévère qui a affecté les TMT (technologies, médias, télécommunications). 30 Les activités d e financement et de marché Les activités de financement et de marché sont désormais exercées, pour l‘essentiel et pour compte du groupe par le CIC à Paris et dans les trois succursales qu’il détient à Paris, Londres et Singapour. Si l’année 2001 a ét é marquée par un net ralentissement économique et un exercice difficile sur les marchés boursiers au regard de 2000, le groupe CIC a affirmé sa présence sur ces différents métiers tout en maintenant sa volonté de les exercer dans un souci d’économie des fonds propres consommés et de maîtrise des risques. Afin de mieux afficher la synergie de ses activités d’intermédiation bour sière avec celles du groupe et leur dimension internationale, la raison sociale de la sociét é de bourse EIFB est devenue CIC Securities. LES CHIFFRES CLÉS CL Les activités de financement et de marché L ES En millions d’euros 2001/2000 PNB 492 – Frais de fonctionnement (240) – 13,7 % RBE 252 – Coût du risque (165) + 275,0 % Résultat courant 87 – 58,5 % Résultat net total (hors FRBG) 85 – 40,1 % 31 7,5 % 0,8 % A C T I V I T ÉS DOMESTIQUES LES GRANDS COMPTES Les exercices 1999 et 2000 avaient été exceptionnels à bien des égards pour nombre des clients de la direction des grands comptes qui avaient majoritairement su tirer profit de la bonne tenue des différents marchés : forte progression des chiffres d’affaires et des résultats, importance des programmes d’investissement, multiplication des opérations de croissance externe... Dans ce contexte d’autant plus favorable que le taux de sinistralité était très réduit, le Crédit Industriel et Commercial avait largement développé ses encours de crédit afin de répondre aux attentes de ses clients. Cela s’était souvent fait à l’occasion des syndications qui avaient été très nombreuses et dont plusieurs avaient d’ailleurs été dirigées par le groupe. La banque avait aussi sensiblement développé le volume des moyens de paiement dont le traitement lui était confié, tout comme celui des actifs financiers dont elle assurait la gestion ou la conservation pour compte de tiers. De ce fait, le Crédit Industriel et Commercial avait pu dégager des résultats en forte hausse qui témoignaient du caractère positif des évolutions de structures qu’il venait de connaître. L’année 2001 s’est déroulée dans un contexte moins porteur, tant au plan de la conjoncture économique que de l’évolution des marchés financiers. Les activités de financement et de gestion d’actifs ont donc été placées sous le signe d’une sélectivité et d’une prudence accrues afin de répondre à de nouveaux impératifs : • poursuivre la politique engagée dans le but d’améliorer la rentabilité des fonds propres dévolus à ce type d’interventions qui portent généralement sur des montants élevés et souvent sur des durées longues ; • tenir compte de la sensible remontée des risques dans un certain nombre de secteurs économiques dont les technologies nouvelles, les télécoms, le transport aérien, l’hôtellerie et le tourisme ; • s’adapter à l’évolution de secteurs en rapide mutation : sidérurgie-métallurgie, informatique-bureautique, institutions de retraite et de prévoyance, sociétés foncières et financières, compagnies d’assurance et de réassurance ; • prendre en considération la baisse de la valeur comptable de nombreux actifs et, plus généralement, de la forte volatilité des marchés, en partie induites par les événements tragiques du 11 septembre. La progression des emplois au bilan a donc été volontairement freinée : les encours moyens annuels sont passés de 6 323 millions d’euros à 6 607 millions d’euros (+ 4,5 %). Calculée sur la base des encours moyens mensuels, la tendance a même été négative : – 3,4 % (6 608 millions d’euros en décembre 2001 contre 6 830 millions d’euros un an plus tôt). Dans le même esprit, les encours de crédits confirmés mais non utilisés ont pu être stabilisés aux environs de 5,5 milliards d’euros. Pour répondre aux besoins des clients, l’accent a été de nouveau porté sur les émissions de cautions - notamment de cautions export - et sur les opérations documentaires : leurs encours moyens annuels sont passés à 3 435 millions d’euros. Quant aux dépôts à vue et à terme, ils ont continué de croître rapidement : leur encours moyen a progressé de 705 à 1 114 millions d’euros d’une année sur l’autre (+ 58 %). Dans le domaine du traitement des moyens de paiement, la banque a élargi la gamme de ses services dont une part croissante fait appel aux techniques on line. C’est notamment le cas pour le cash management. Le groupe CIC a conforté sa place dans le cercle étroit des intervenants sur le marché concurrentiel des grands appels d’offres de place qui, dès que les enjeux sont importants, sont devenus systématiques en matière de gestion de flux mais aussi de gestion d’actifs ou de conservation de titres par exemple. 32 LES ACTIVITÉS DE MARCHÉ Avec une nouvelle progression des résultats, le dynamisme des activités de marché s’est confirmé en 2001. Exerçant à partir de Paris son activité sur l’ensemble des métiers de taux, change, dérivés d’actions et structuration, en vente à sa clientèle et trading, la salle des marchés a entretenu ses domaines d’excellence sur les métiers de marchés monétaires et de dérivés. Un nouvel élan a été donné au trading des valeurs du Trésor et les métiers de structuration et dérivés d’actions, ont connu une nouvelle croissance de leurs revenus. L’effort de développement sera poursuivi sur 2002 et 2003 dans les domaines à fort contenu technologique ou d’ingénierie. Marchés de taux et change Cette action s’est faite en liaison avec les banques régionales et les entités spécialisées de façon que l’ensemble du réseau CIC soit mis à la disposition des clients du groupe. Tout au long de l’année, la banque a accompagné ses clients dans leur préparation à la bascule euro selon le calendrier arrêté par chacun au cours de l’exercice. L’arrivée de l’euro fiduciaire s’est également bien passée, en particulier dans le secteur de la distribution où la banque est bien implantée. Le produit net bancaire des grands comptes est passé de 99,5 millions d’euros en 2000 à 106,6 millions d’euros en 2001 (+ 7,1 %) dont 51,3 millions d’euros, soit 48,1 % réalisés sous forme de commissions. De façon générale, les responsables de secteurs ont veillé à ce que leurs interlocuteurs aient accès à toutes les directions de la banque et à toutes ses filiales spécialisées (haut de bilan, gestion d’actifs, ingénierie sociale, intermédiation boursière, crédit-bail mobilier et immobilier, affacturage, monétique, assurance...). Cette approche globale et transversale (Cross selling) a permis d’enrichir le fonds de commerce en étoffant les relations entretenues avec les principaux clients. Elle a aussi permis de concrétiser plusieurs entrées en relation significatives qui sont venues enrichir un fonds de commerce diversifié d’entreprises et d'institutionnels de qualité. Pour de nombreux dossiers, l’action a été menée en concertation étroite avec les équipes du Crédit Mutuel afin d’optimiser les interventions du groupe Crédit Mutuel/CIC. En matière de syndications de crédits, le groupe CIC est ainsi intervenu dans 49 opérations durant l’année 2001, le plus souvent aux côtés de sa maison mère, comme c’est maintenant le cas pour toutes les grandes opérations de marché. Renouvelé par l’agence France Trésor comme SVT, le Crédit Industriel et Commercial, traditionnellement très actif sur le court terme, (parmi les trois premiers SVT), a réorganisé et renforcé ses équipes de trading pour améliorer durablement son classement sur la partie longue de la courbe. Cette ambition s’appuie sur un développement de la vente obligataire aux résidents et non-résidents (avec un objectif d’accroître fortement les volumes clientèle sur les titres d’État) en s’appuyant sur une équipe nouvelle de stratégistes et analystes-crédit. Doté d’une capacité accrue de prise ferme s’appuyant sur la signature Crédit Mutuel CIC et une équipe de cinq originateurs, CM/CIC a poursuivi son objectif de présence active auprès des émetteurs du secteur privé et des agences avec des mandats de lead ou joint lead sur une quinzaine d’émissions (PPR, CRH, Sophia…) et de co-manager telles que la SAGESS, la SNCF, l’EDF ou le CFF. Sur les marchés monétaires le produit net bancaire est à la hauteur du dynamisme de l’activité avec une croissance de 13 %. Le Crédit Industriel et Commercial a maintenu son rang d’acteur des plus actifs de la place en cash, dérivés de change et taux (numéro 4 sur les OIS toutes devises). Sur les billets de trésorerie, avec plus de 6 % de part de marché et une présence auprès de 60 émetteurs représentant 75 % des encours, le Crédit Industriel et Commercial a montré la forte capacité de placement du groupe. 33 Avec des moyens humains et techniques renouvelés, le Crédit Industriel et Commercial peut par ailleurs offrir à sa clientèle moyenne et grande, une gamme élargie d’options de change, simples, “exotiques” ou structurées. Produits structurés L’activité, en matière de produits structurés a enregistré en 2001 un nouvel essor. La commercialisation a porté principalement sur les produits d’actif, destinés en particulier au grand public sous forme de titres cotés comme les OBOS, dont le succès a été confirmé ou d’OPCVM. Comme l’année précédente, les indices boursiers ont été largement utilisés comme support à la rémunération de ces produits mais il convient également de noter le développement important des produits dont la rémunération dépend de l’évolution d’un panier d’actions. Ces produits ont été commercialisés auprès de différents réseaux de distribution d’épargne domestiques et européens ainsi que du groupe Crédit Mutuel/CIC. D érivés d’actions Les dérivés d’actions, qui sont le support des métiers d’Equity Finance, de Risk arbitrage et de Market Making ont maintenu leur rentabilité au niveau élevé atteint en 2000. Le Crédit Industriel et Commercial est teneur de marché sur plus de 30 valeurs du CAC et compte parmi les cinq intervenants les plus actifs de la place. Membre des bourses allemande et suisse, la banque compte développer sa couverture européenne sur les marchés britanniques, scandinaves et de l’Europe du Sud. Le Crédit Industriel et Commercial a fait une entrée remarquée auprès des collectivités locales en créant début 2001 une équipe dédiée aux besoins spécifiques de gestion de dette de l’ensemble du secteur public local : collectivités territoriales, structures intercommunales, organismes HLM, hôpitaux, chambres de commerce et d’industrie. Si le premier métier de cette équipe est d’assister cette clientèle dans l’optimisation de sa dette par l’utilisation des produits dérivés de taux simples ou complexes et la structuration de crédit, elle apporte aussi l’expertise de la salle des marchés dans le montage d’émissions obligataires ou de programmes de billets de trésorerie où la banque est un des premiers intervenants de la place. Le Crédit Industriel et Commercial a pu ainsi devenir un des interlocuteurs privilégiés de nombreuses collectivités locales dans l’assistance apportée à la gestion active de leur dette, prolongeant par l’expertise de marché le rôle déjà joué par le groupe Crédit Mutuel/CIC, en tant que l’un des quatre premiers prêteurs nationaux aux collectivités locales. La salle des marchés de la Banque CIAL à Strasbourg développe depuis 1987 une activité d’arbitrage pour compte propre qui est basée sur trois segments principaux : • l’arbitrage sur obligations convertibles tant européennes qu’américaines ; • l’arbitrage sur emprunts d’états des pays de l’OCDE ; • une activité d’arbitrage sur opérations sur titres. Cette expérience est mise au service des clients entreprises et particuliers au travers du service “libre-arbitre” qui combine accès direct aux marchés, conseils sur mesure et produits de placements innovants directement issus des arbitrages réalisés. Les succursales étrangères Commercial Dotée d’une équipe de trente-cinq vendeurs au service du réseau et de la clientèle des grands comptes, la salle des marchés a atteint son objectif d’être le “partenaire” reconnu des trésoriers d’entreprises et capté une nouvelle clientèle par l’extension de sa gamme produits (“exotiques” de change et de taux et “structurés”). Sur l’obligataire, le renforcement des équipes de trading et de recherche, par l’amélioration de l’offre et du conseil, a permis de resserrer les liens avec la clientèle des investisseurs institutionnels. Les implantations étrangères à New York (sur la gestion de portefeuille), Londres (sur les activités de taux et funding) et Singapour ont, avec des équipes renouvelées, également apporté une contribution significative aux résultats des activités de marché. L’activité d’Equity Finance de CIC Euro Securities a continué de se développer activement en liaison avec les équipes dérivés d’actions de la salle parisienne. 34 L’INTERMÉDIATION BOURSIÈRE La sociét é de bourse CIC Securities EIFB est devenue CIC Securities En 2001, EIFB a voulu signifier à sa clientèle et à ses partenaires son arrimage au groupe CIC et sa spécialisation, au sein de ce groupe, sur les métiers des titres dans un contexte international : c’est pourquoi la raison sociale de l’entreprise a été modifiée et l’année de son dixième anniversaire, EIFB est devenue CIC Securities. 2001 : une année difficile pour la bourse L’année boursière 2001 s’est inscrite dans la tendance de baisse des cours et des volumes de transactions amorcée au dernier trimestre de l’année 2000, avec le dégonflement de la bulle de la nouvelle économie. Au premier semestre, l’indice CAC 40 a évolué sur un trend baissier long terme, avec une forte volatilité à court terme, entraîné par le recul important des valeurs technologiques (télécommunications, informatique…). Les valeurs petites et moyennes ont également terriblement souffert, avec, en particulier, les sinistres intervenus dans le monde de l’Internet. Cette baisse générale avait, en toile de fond, les premiers signes du ralentissement de la croissance de l’économie américaine et ses possibles répercussions sur l’économie européenne, avant même les événements du 11 septembre. Après un été particulièrement difficile, les attentats subis par les États-Unis sont venus encore dégrader le climat, l’indice tombant en dessous des 3 500 points le 21 septembre, soit en recul de 40 % par rapport à la clôture de l’année 2000. Les anticipations de ralentissement de la croissance s’orientaient alors vers des hypothèses de récession généralisée, dans un climat d’inquiétude majeure sur les évolutions géopolitiques mondiales. Un tel contexte eut un impact très négatif sur les volumes de transactions, sur les actions notamment, tout au long de l’année : la clientèle particulière a considérablement réduit ses interventions ; la brutalité et l’ampleur du ralentissement de l’activité de traitement électronique des ordres de détail ont rompu l’équilibre économique encore très précaire du brokerage en ligne. Les gérants de fonds privés ou institutionnels ont également réduit le volume de leurs interventions, mais dans une moindre mesure. Au total, le mix-produits et le mix-clients de CIC Securities lui ont néanmoins permis de maintenir son équilibre économique, même si la rentabilité de l’entreprise s’est fortement dégradée d’une année sur l’autre : avec un produit net de 53 millions d’euros en 2001, contre 111 millions d’euros en 2000, le résultat net est resté positif, à 2,4 millions d’euros, contre 29 millions d’euros en 2000. Un positionnement stratégique confirmé Malgré un environnement difficile, le positionnement stratégique de CIC Securities reste fondamentalement inchangé ; les évolutions engagées au cours de l’an 2000 pour faire face à l’européanisation des marchés d’actions ont été poursuivies. Sur le marché secondaire, CIC Securities est resté positionnée dans le conseil aux investisseurs, dans l’intermédiation sur les marchés d’actions, d’obligations, de produits dérivés et de prêts et emprunts de titres, et dans l’arbitrage pour compte propre sur opérations sur titres. L’activité de dépositaire de sociétés de gestion privée a poursuivi son développement, les encours déposés restant globalement stables malgré la baisse des cours. En dépit de la très faible activité du marché primaire des actions, les orientations définies en 2000 pour les services aux émetteurs ont été confirmées et le fonds de commerce de l’entreprise s’est développé au cours de l’année 2001, tant pour les prestations d’assistance à la communication financière que pour l’animation du marché des valeurs moyennes, dans le contexte nouveau créé par la naissance d’Euronext. À l’international, CIC Securities a consolidé la démarche engagée dans le groupement ESN (European Securities Network), constitué désormais de dix brokers couvrant l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, et hors zone Euro, la Grande-Bretagne. Cette approche multi-locale permet à la clientèle de bénéficier d’une couverture européenne très large servie par 140 analystes harmonisant leurs méthodes et les formats de publications, aussi bien dans l’élaboration des conseils d’allocation stratégique (approche top-down) que dans l’approche des secteurs et des sociétés. En même temps, l’implantation locale de chacun des membres d’ESN lui permet de délivrer un service de proximité, qui intègre les particularités de chaque société replacée dans son contexte national. Le produit européen ainsi élaboré est d’ores et déjà distribué en Europe. Il sera prochainement également mis à la disposition des investisseurs d’Amérique du Nord à travers CICES (CIC Euro Securities) la filiale de CIC Securities implantée à New York qui, tout en continuant de se développer activement en liaison avec les équipes de la salle des marchés parisienne, spécialisées sur les dérivés d’actions, n’intervenait jusqu’à présent que sur les valeurs françaises. 35 Financements de projets Le secteur des financements de projets a développé son activité dans ses quatre secteurs prioritaires que sont l’électricité, le pétrole et le gaz, les infrastructures concédées et les télécommunications. Ses interventions ont été ciblées sur des acteurs clés dans leur domaine, sur la base d’analyses sectorielles strictes. Cette sélectivité a porté ses fruits au cours de l’année 2001, comme le montre le maintien de la qualité du portefeuille malgré les turbulences observées dans le domaine des télécoms et de la génération d’électricité. LES FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS Le Crédit Industriel et Commercial confirme sa place dans les financements spécialisés avec une progression de son activité. Malgré la détérioration brutale de l’environnement économique, le coût du risque aura été contenu. Ainsi, le Crédit Industriel et Commercial s’est tenu à l’écart des gros sinistres de place apparus au dernier trimestre. Financements d’acquisitions Le secteur des financements d’acquisitions a maintenu un rythme soutenu d’activité, tout en conservant une grande sélectivité compte tenu de l’évolution de la conjoncture économique, et confirmé son positionnement privilégié en arrangements de dette senior dans le segment du middle market. Le Crédit Industriel et Commercial a ainsi dirigé en 2001 douze financements de dette senior d’acquisitions et de prêts mezzanine. Par ailleurs, une organisation spécifique a été mise en place en liaison avec le réseau d’agences entreprises afin d’apporter à la clientèle PME une gamme élargie de services en matière de financements d’acquisitions. Financements d’actifs L’activité financements d’actifs a été caractérisée par une poursuite de la diversification en terme de secteur d’activité avec des opérations structurées et/ou fiscales dans le domaine des matériels roulants ferroviaires et du shipping industriel dans lequel plusieurs mandats ont été obtenus. Parallèlement, les opérations de titrisation au bénéfice des clients de la banque ont continué à se développer avec l’arrangement de plusieurs opérations. Un bureau dédié aux financements d’actifs a été ouvert au sein de la succursale CIC à New York afin de pouvoir profiter d’un contact direct avec la place la plus créative en termes de produits structurés. Financements immobiliers L’année 2001 s’est traduite par un renforcement des interventions en direction de grandes structures d’investissements françaises ou étrangères, dans le cadre de financements à moyen ou long terme et sur des actifs situés essentiellement à Paris ou en région parisienne. Les relations avec de grands opérateurs ont été consolidées. Enfin, les encours des banques régionales situés à Paris et en Ile-de-France sont en cours de reclassement au Crédit Industriel et Commercial. L’ I N T E R N A T I O N A L L’année 2001 a été caractérisée par le ralentissement de l’activité mondiale qui a affecté de manière concomitante, bien qu’à des degrés divers, les États-Unis, l’Europe, le Japon et la plupart des pays émergents. À la suite des attentats terroristes du 11 septembre, ce ralentissement mondial s’est accentué et s’est transformé en quasi-récession des pays de l’OCDE avec une forte remontée des taux de défaut des entreprises, notamment aux États-Unis. L’Asie du Sud-Est a également été fortement affectée par la détérioration de la conjoncture internationale du fait de l’importance des exportations dans l’économie de la plupart des pays de cette région. La crise argentine, qui a atteint son paroxysme à la fin de l’année 2001, n’a pas eu d’effet d’entraînement sur les autres pays émergents. 36 Toutefois, la vigoureuse riposte de politique économique mise en place par les États-Unis, la très forte détente des politiques monétaires, la baisse du prix du pétrole autour de 20 $ le baril, la relative résistance de la consommation aux États-Unis et en Europe, sont autant de signes de stabilisation laissant espérer une reprise au cours de l’année 2002. L’accompagnement de sa clientèle d’entreprises demeure la priorité à l’international du groupe CIC qui, dans ce contexte mondial difficile, a maintenu une grande vigilance dans le choix de ses contreparties à l’étranger, particulièrement en ce qui concerne les pays émergents. Financement des flux commerciaux à l’international Depuis les années 1997 et 1998 marquées par les crises en Asie et en Russie, le Crédit Industriel et Commercial a adopté une politique de recentrage de son activité de financements internationaux en faveur de la clientèle du groupe et de forte réduction de son exposition en risque sur les pays émergents. Ainsi, l’encours de crédits sur l’Amérique Latine a très sensiblement diminué, en particulier sur l’Argentine, et ne concerne que des emprunteurs privés, clients du groupe CIC. Dans le cadre de cette politique, des financements importants ont été conclus sur de nombreux pays, pour le compte de grandes entreprises industrielles clientes du groupe. Flux bancaires Le groupe CIC offre à sa clientèle de banques françaises et étrangères une palette de produits et services adaptés à leurs activités. À ce titre, les modifications des systèmes d’encaissement des chèques en France avec l’instauration des échanges d’images chèques ont nécessité l’élaboration et la promotion d’une offre de services totalement rénovée. La création en juin 2001 d’un code bancaire international avec une racine unique pour le Crédit Mutuel et les banques CIC, a permis de renforcer l’identité du groupe en France et à l’étranger. La bascule finale des comptes et des opérations en euros le 31 décembre 2001 a été réalisée de manière très satisfaisante grâce à une forte mobilisation des équipes du groupe. Analyses internationales Le Crédit Industriel et Commercial met à la disposition de la clientèle d’investisseurs du groupe et de celle de ses filiales spécialisées (CIC Asset Management, CIC Securities), un service d’analyse des grands émetteurs français et internationaux sur les marchés obligataires (marché du crédit) ainsi que des principaux secteurs économiques au niveau européen et mondial. La prospection a également été particulièrement active tant auprès des grands intervenants du commerce mondial que des correspondants bancaires dans le domaine des émissions de cautions de marchés avec réémission locale. Une grande proximité avec certaines banques étrangères sélectionnées pour leur qualité a permis au groupe CIC de mettre au service de sa clientèle une offre de services compétitive en matière de prix, ce qui s’est concrétisé par des avancées commerciales significatives. Le groupe CIC s’appuie sur son réseau constitué de trentecinq bureaux de représentation dans le monde ainsi que de trois succursales étrangères (Londres, New York, Singapour) pour offrir aux entreprises une gamme complète de prestations d’assistance à leur conquête de nouveaux marchés et à leur développement international. Les prestations d’études de marché et de recherche approfondie de partenariat sont réalisées par la filiale spécialisée du groupe, Aidexport. Au total, en 2001, le groupe CIC a organisé pour ses clients près de 400 missions commerciales de détection ou de prospection de marchés à l’étranger ainsi que des forums et journées pays au cours desquels ses représentants en Europe du Nord et du Sud, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique Latine ont pu présenter les opportunités commerciales offertes dans leur zone respective. LES SUCCURSALES INTERNATIONALES Londres La succursale de Londres a profité d’un marché toujours extrêmement actif pour renforcer ses positions dans le domaine des financements d’acquisition et des financements de projets (en particulier sur le secteur des infrastructures en Grande-Bretagne), ainsi que dans les relations avec la clientèle d’entreprises, notamment avec les groupes britanniques investissant en France et les filiales anglaises des grandes entreprises françaises. 37 Singapour, Malaisie et Hong Kong Après la reprise économique intervenue en 2000, la croissance économique a fortement rechuté en Asie de l’Est, (à l’exception notable de la Chine), certains pays entrant même en récession (Singapour, Taiwan…), du fait du ralentissement des économies occidentales et de la persistance de la crise japonaise alors que les États-Unis, le Japon et l’Europe constituent un débouché vital pour les exportations asiatiques. Compte tenu de la situation économique dégradée constatée depuis le deuxième semestre, le choix des nouvelles contreparties a fait l’objet d’une grande sélectivité et la maîtrise du risque est restée une priorité constante. Dans le domaine des activités de marchés, la succursale a géré avec succès la baisse des taux d’intérêt et a continué de jouer un rôle de collecte de liquidités pour le groupe Crédit Mutuel/CIC. Les synergies avec le groupe en France ont été privilégiées pour toutes les activités de la succursale afin d’optimiser l’offre à la clientèle. Dans cet environnement, les résultats financiers de la succursale pour l’exercice 2001 ont été particulièrement satisfaisants. New York L’année 2001 aura été marquée par la fin de la plus longue période de croissance de l’économie américaine de l’après-guerre. La politique monétaire de la Réserve fédérale a certes contribué à diminuer l’impact du ralentissement global, mais les attentats du 11 septembre ont entraîné une baisse de la confiance du consommateur qui a pris le relais des ajustements boursiers et de la baisse des investissements. Le mouvement de repli de l’activité s’est étendu à l’ensemble des secteurs industriels et de services. Dans ce contexte, la succursale a néanmoins conservé un niveau d’activité et une rentabilité satisfaisants. Les efforts d’intégration et de synergie dans l’approche des besoins de la clientèle entrepris depuis quelques années portent leurs fruits des deux côtés de l’Atlantique. Le financement des sociétés américaines a été également maintenu à un niveau adapté à l’évolution de l’environnement économique et centré sur la sélectivité et la gestion resserrée des risques. La succursale a en outre entamé le redéploiement et la diversification de ses activités de trésorerie dans le cadre d’un plan triennal. Malgré les incertitudes caractérisant les marchés tout au long de l’exercice, les résultats ont été conformes aux prévisions budgétaires. Dans ce contexte, la succursale de Singapour a recentré ses activités dans la région avec deux actions de majeure importance : • La cession de l’intégralité des créances du Crédit Industriel et Commercial sur des contreparties asiatiques qui avaient été affectées par la crise de 1997. Cette cession a été effectuée en contrepartie de la remise d’une obligation à cinq ans, émise par le fonds acquéreur des créances et protégée par 25 % de fonds propres. Après cette opération, le reliquat de créances douteuses représente en valeur nette moins de 1 % du total du bilan de la succursale et est provisionné à près de 90 %. • La reprise des activités de banque privée de Bank Austria à Singapour et à Hong Kong. Pour ce faire, une société de conseil financier a été constituée à Hong Kong pour reprendre les équipes commerciales de Bank Austria et l’ensemble des opérations comptables a été centralisé à la succursale de Singapour. La quasi-totalité des actifs sous gestion a pu être transférée avant la clôture de l’exercice. Les résultats opérationnels de la succursale ont été modestement positifs, compte tenu de la cession du portefeuille de créances asiatiques décotées et de résultats décevants sur les marchés de capitaux. CIC Asset Management (Singapore) Ltd assure désormais la gestion des actions asiatiques des OPCVM du groupe. Enfin, la Banque Transatlantique, filiale du groupe spécialisée sur l’offre de services bancaires aux expatriés, a ouvert un bureau dans les locaux de la succursale de Singapour au mois de septembre 2001. 38 L e s m o ye n s l o g i s t i q u e s LES RESSOURCES HUMAINES Emploi-Formation En 2001, les entreprises du groupe CIC, engagées dans la poursuite d’une politique ambitieuse de développement, ont encore accentué leurs efforts de recrutement. Près de deux mille personnes ont été recrutées en contrat à durée indéterminée, permettant au groupe CIC de compter désormais plus de 24 000 salariés en progression de 3,4 % sur l’année 2000. Au cours des trois dernières années, ce sont plus de 4 000 nouveaux salariés qui ont rejoint le groupe CIC. Les engagements de maintien de l’emploi pris lors du rachat du Crédit Industriel et Commercial par le Crédit Mutuel sont tenus, les effectifs ayant progressé en trois ans de 1 400 personnes. Comme en 2000, la plupart des recrutements ont été effectués soit pour assurer le développement du réseau, soit pour renforcer les métiers de l’informatique. Parallèlement les mobilités internes, signes de l’adaptation permanente des salariés aux besoins se sont poursuivies, ainsi que les mobilités entre entreprises du groupe. Compte tenu du nombre de recrutements effectués depuis trois ans, pour la première fois depuis plus de 10 ans, l’âge moyen a commencé à baisser. Malgré la réduction effective du temps consacré au travail, la priorité donnée à la formation permanente ne s’est pas démentie, soit pour développer les compétences sur les produits et techniques bancaires, soit pour mieux maîtriser les nouveaux outils, soit pour effectuer les reconversions rendues nécessaires par l’évolution des métiers et des organisations. Des dispositions sociales, homogènes et de bon niveau pour tous Après la mise en place de la réduction du travail dans toutes les banques, sur la base de règles communes, identiques, “l’accord social groupe” signé par toutes les organisations syndicales en janvier 2001 s’est progressivement mis en place en concertation approfondie avec les partenaires sociaux. Définissant des principes généraux homogènes, en matière d’emploi, de formation, de promotion, de mobilité dans le groupe, d’intéressement, de plan d’épargne, cet accord a permis également de simplifier et d’harmoniser les avantages sociaux. Il prévoit la mise en place progressive d’un régime de protection sociale de très haut niveau, portant sur trois éléments essentiels : la complémentaire santé, la protection contre les accidents de la vie (décès, invalidité, incapacité), le renforcement des garanties retraite par l’augmentation substantielle des cotisations à la retraite surcomplémentaire par capitalisation. Un dialogue social riche et efficace Dans chacune des banques, les négociations engagées se sont traduites en 2001 comme les années précédentes par de nombreux accords. La concertation poursuivie avec les organisations syndicales au niveau du groupe a débouché sur plusieurs accords importants : • accord sur le socle social groupe signé par l’ensemble des organisations syndicales ; • accord-cadre sur la cessation anticipée d’activité ; • accord sur le régime de retraite surcomplémentaire par capitalisation ; • accord sur les salaires. Enfin la négociation sur la mise en place d’un régime homogène de complémentaire santé devrait aboutir rapidement. 39 LES FILIALES LOGISTIQUES La mise en commun des moyens informatiques au niveau du groupe CIC est réalisée au moyen de trois entités juridiques : • CIC Information, holding détenue à 95 % par le Crédit Industriel et Commercial et les banques régionales, le Crédit Mutuel possédant les 5 % restant au travers d’Euro-Information, finance les investissements informatiques du groupe ; • CIC Développement, filiale à 100 % de CIC Information, regroupe les équipes de développement (plus de 500 personnes) ; • et CIC Production qui est un GIE sans capital constitué entre le Crédit Industriel et Commercial, les banques régionales et CIC Information, regroupe les équipes des sites de production et compte près de 300 personnes. Ces équipes travaillent de manière complémentaire avec des sociétés correspondantes du Crédit Mutuel. Le chiffre d’affaires de CIC Information en 2001 s’élève à 43 millions d’euros, celui de CIC Développement à 54 millions d’euros et celui de CIC Production à 80 millions d’euros. Le GIE CT6, activité monétique, porteurs et commerçants des banques régionales et de quarante-sept banques sous participantes, a largement accru son activité en 2001. Il compte 95 000 commerçants, en augmentation de 26,4 % et a réalisé 207 millions d’opérations. Avec un effectif de 166 personnes, il a réalisé un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. LES INVESTISSEMENTS INFORMATIQUES En 2001, la mise en place d’une informatique commune Crédit Mutuel/CIC s’est poursuivie ; les équipes informatiques du groupe CIC travaillent en étroite collaboration avec celles du Crédit Mutuel ; 77 % des effectifs de CIC Développement sont désormais affectés à des projets communautaires CM/CIC (dit CIC 2002, Chantiers Informatiques Communs 2002). L’année 2001 a été marquée par les adaptations des systèmes d’information de l’ensemble des banques CIC et des centres de métier pour le passage à l’euro ; celui-ci s’est effectué dans de bonnes conditions tant pour le système communautaire cible que pour les systèmes privatifs des banques. Deux migrations sur le système cible communautaire ont été réalisées : celle du CIC au premier semestre et celle du CIN et du Crédit Fécampois en octobre 2001 ; les équipes informatiques et les utilisateurs concernés préparent les migrations de la Banque Scalbert Dupont et des fédérations de Crédit Mutuel Loire-Atlantique Centre-Ouest et du Centre. De nombreuses applications communautaires ont été développées en étroite concertation parmi lesquelles : • l’élaboration d’un nouveau poste de travail “CIC 2002”, utilisant les nouvelles possibilités techniques des matériels et logiciels ; • la mise en place d’un nouvel Intranet groupe, commun au Crédit Mutuel et au CIC : cette application Pixis est en cours de déploiement dans l’ensemble des banques CIC et des centres de métier. Cet outil qui permet à tout salarié du groupe d’avoir toute l’information nécessaire à l’exercice de sa fonction en ligne et en temps réel, permettra également dans une large mesure de supprimer la circulation du papier ; • un service complet de bourse en ligne sur Internet, Filbanque Bourse ; • le Pac Web, moniteur de vente unique, qui permet de faire coexister les produits individuels et les packages et de compléter plus aisément l’équipement des clients. Ce service, actuellement en phase de test, sera complété par de nouveaux produits : liaison avec l’épargne logement dès mars 2002, les lignes de crédits professionnels en mai, les titres en juin : début du déploiement en 2002 pour les banques sur système communautaire ; • le projet Isis, totalement déployé dans les banques du groupe, permet aux agences de distribuer l’ensemble des produits Socapi sur un modèle de traitement très décentralisé ; • la mise en place du même schéma pour les produits IARD démarré en 2001 et en cours de déploiement dans l’ensemble des banques ; • le traitement de l’ensemble des opérations internationales totalement maîtrisé par des équipes internes : transferts en provenance de l’étranger, transferts à destination de l’étranger, pensions, crédits documentaires et opérations papier (chèques et effets)… Une grande partie de ces opérations pouvant être traitée en décentralisé au niveau des agences ; 40 Au niveau du réseau de télécommunications Migrations de réseaux d’agences (CIN, SNVB, BRA), renforcement de la sécurité du réseau d’entreprise, refonte de l’architecture Internet… Au niveau matériel sièges et agences Renouvellement d’une partie significative des postes de travail et renouvellement et ajout de matériels libre service bancaire. LES INVESTISSEMENTS IMMOBILIERS La politique immobilière traduit les grands axes de la stratégie de développement du réseau, de modernisation et d’intégration des différents outils du groupe. • des développements plus spécifiques au marché des entreprises et permettant le traitement de ces opérations en agence ont été effectués dans le cadre des migrations ; citons principalement les refontes des IDC Entreprise et d’EPSD développées dans la technologie Web ; • des développements plus spécifiques au marché des patrimoniaux ont également été réalisés dans le cadre des migrations (relevé patrimonial, plan d’accumulation, compte patrimoine) et ils seront proposés à l’ensemble des utilisateurs de la plate-forme commune. Ces projets communautaires ont pour but : de disposer d’un système d’information unique, cohérent et maîtrisé par le groupe Crédit Mutuel/CIC, de diminuer les coûts, d’améliorer la qualité de service à la clientèle, d’innover dans l’offre “produits” par un support technologique réactif et performant. La production informatique et les matériels des agences et des sièges ont également évolué : Au niveau des sites centraux informatiques Évolution des ordinateurs des sites de Nantes, Strasbourg, Nancy, Lyon et Lille avec augmentation significative de puissance, augmentation de la capacité disques, évolution de la robotique mainframe avec installation de lecteurs haute capacité 9840 STK sur les sites de Lille et Nancy, mise en place d’outils de sauvegardes… Au niveau des ateliers de mise sous plis Conduite d’une étude visant à déterminer et optimiser le matériel et l’organisation permettant d’augmenter la capacité de production, de traiter les documents du système cible et d’améliorer le service apporté à la clientèle. Ce matériel sera par ailleurs harmonisé entre tous les sites de façon à pouvoir assurer un back up. En matière de points de vente, l’extension du réseau de succursales notamment dans les communes en forte croissance de la périphérie parisienne, s’est poursuivie et s’est accompagnée d’une modernisation des points de vente rendue nécessaire par la mise en place d’outils et services nouveaux et par de nouvelles exigences en matière de sécurité. Cette double action ira en s’accélérant dans les années à venir. Pour les immeubles abritant les services centraux et les outils groupe, un important programme de rationalisation et de modernisation est en cours. Cela concerne les filiales et organismes spécialisés qui sont progressivement regroupés dans l’ensemble Gaillon (Bail Équipement, CMCIC Lease, Intersem, CIC Asset Management, CIC Finance) et dans le centre administratif de Cergy-Pontoise (CIC Production, CIC Développement et CT6). Cette réorganisation est l’occasion de travaux de rénovation et d’acquisitions. Ce programme se poursuivra pour les sites parisiens des banques régionales. Dans ce contexte, l’immeuble de Cergy qui était loué par le Crédit Industriel et Commercial en crédit-bail auprès d’une Sicomi externe au groupe, a été racheté par la banque qui a fait jouer l’option d’achat par anticipation le 31 juillet 2001. L’investissement consenti, financé en fonds propres, s’est élevé à 32,5 millions d’euros. Les filiales immobilières ont poursuivi leur travail de rénovation et de rationalisation des mètres carrés mis à disposition du Crédit Industriel et Commercial en Ile-de-France : • la SA Ofimpar Gaillon qui dispose dans le “pôle Gaillon” de plus de 11 000 mètres carrés, a continué les travaux d’aménagement des locaux de manière à faciliter le regroupement des services ou des sociétés du groupe Crédit Mutuel/CIC ; • Foncic a procédé à la destruction d’un immeuble à Osny de manière à préparer la cession d’une immobilisation qui n’a plus de raison d’être. Par ailleurs la société a achevé un important programme de travaux dans l’hôtel Chantereine, avec notamment la mise à disposition de locaux adaptés à la clientèle haut de gamme du centre patrimoine et gestion de fortune. 41 Éléments financiers et juridiques Les comptes consolidés 42 Les comptes sociaux 96 Les éléments juridiques 114 42 Comptes consolidés Rappor t de gestion du groupe CIC Le ralentissement de la croissance économique qui s’était manifesté dès mars 2000 aux États-Unis, s’est accentué et les ÉtatsUnis ont connu une période de récession qui a débuté en mars 2001. Cette situation a conduit les autorités monétaires à réduire à plusieurs reprises les taux à court terme et notamment après les évènements du 11 septembre 2001. Ceux-ci sont ainsi passés de 6,50 % en début d’année à 1,75 % à la fin 2001. Diverses mesures budgétaires et un plan de relance massif ont été annoncées par les autorités américaines pour faire repartir l’économie. Dans la zone euro, le ralentissement a été un peu moins marqué grâce à une bonne résistance de la consommation des ménages, ce qui devrait permettre d’éviter une récession. La Banque centrale européenne qui avait longtemps hésité, en raison des craintes d’une reprise de l’inflation, a procédé à une première baisse des taux en juillet 2001. Puis, devant les perspectives d’un ralentissement plus marqué de l’activité, elle a procédé à de nouvelles baisses ramenant les taux à court terme à 3,25 % en fin d’année contre 4,50 % au début 2001. Les taux à long terme ont peu varié sur une plage allant de 5,5 % à 4,5 % et terminant l’année à 4,93 % pour l’OAT 10 ans. En 2001, la monnaie unique européenne a interrompu le cycle de baisse qui lui avait fait perdre près de 30 % depuis le 4 janvier 1999 et la parité euro/dollar a évolué entre 0,95 et 0,85 dollar pour un euro. Les principales bourses mondiales ont connu un nouveau recul en 2001 du fait du ralentissement économique et de la révision à la baisse des perspectives de bénéfice des sociétés. Après la chute consécutive aux attentats de New York et les baisses de taux intervenues, les valeurs se sont reprises en fin d’année mais terminent néanmoins à – 7 % à New York pour le Dow Jones, à – 21 % pour l’euro stoxx 50 et à – 25 % pour le CAC 40. En 2001, l’activité bancaire du CIC s’est déroulée dans une conjoncture économique moins favorable avec une certaine remontée des défaillances d’entreprises. Le niveau des taux a été relativement bas et les marchés financiers ont été beaucoup moins actifs que les années précédentes. ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DU GROUPE Les comptes consolidés des établissements de crédit, et ceux du CIC, sont établis et présentés conformément au règlement n° 99.07 du Comité de la réglementation comptable modifié par le règlement CRC 2000-04 relatif aux états de synthèse et par le règlement CRC 2000-05 relatif à la consolidation des entreprises d’assurance applicables à compter du premier janvier 2001. Les modifications découlant de la prise en compte de ces nouveaux règlements sont décrites dans les notes annexes aux comptes consolidés au paragraphe “principes comptables et méthodes d’évaluation”. Pour permettre une plus grande lisibilité, des comptes pro forma ont été établis pour l’exercice 2000.Les comptes 1999 donnés ci-après ont été préparés en intégrant globalement la société d’assurance Socapi mais sans tenir compte des modifications apportées par les règlements CRC 2000-04 et 2000-05. Les principes comptables n’ont pas varié. Le périmètre de consolidation du groupe CIC n’a pas connu de modification significative au cours de l’exercice 2001 ; quelques sociétés ont disparu à la suite de fusions destinées à simplifier les structures du groupe ; le pourcentage d’intérêt dans Socapi et dans Sérénis a été porté respectivement à 100 % et à 90 % au 31 décembre 2001 ; après avoir réalisé une OPA suivie d’une OPRO sur les titres de la Banque Transatlantique, le CIC en détient la totalité depuis juillet 2001. 43 Analyse du bilan consolidé 2001 % 2000 Pro forma % Variation Opérations interbancaires 24 960 16,8 31 345 21,8 - 20,4 % Opérations avec la clientèle 57 626 38,7 54 121 37,7 + 6,5 % Effets et titres 39 065 26,3 33 623 23,4 + 16,2 % Placements des entreprises d’assurance 13 446 9,0 12 482 8,7 + 7,7 % Autres opérations 12 127 8,1 10 454 7,3 + 16,0 % Actifs immobilisés 1 599 1,1 1 610 1,1 - 0,7 % En millions d’euros au 31 décembre TOTAL ACTIF 148 823 100,0 143 635 100,0 + 3,6 % Opérations interbancaires 41 885 28,1 44 303 30,8 - 5,5 % Dépôts de la clientèle 47 247 31,8 40 968 28,5 + 15,3 % Provisions techniques d’assurance 14 648 9,8 13 854 9,7 + 5,7 % Autres opérations 18 940 12,7 19 489 13,6 - 2,8 % Dettes représentées par un titre 19 122 12,9 18 305 12,7 + 4,5 % Dettes subordonnées et titres assimilés 2 667 1,8 2 483 1,7 + 7,4 % Capitaux propres et FRBG 4 314 2,9 4 233 3,0 + 1,9 % 148 823 100,0 143 635 100,0 + 3,6 % TOTAL PASSIF Les principales évolutions du bilan consolidé sont les suivantes : • Les crédits à la clientèle, y compris les opérations de créditbail, s’élèvent au 31 décembre 2001 à 57,6 milliards d’euros, en progression de 6,5 % par rapport au 31 décembre 2000. Cette évolution traduit : – la croissance des encours de crédits aux particuliers de 13,1 %, tirée par les crédits à l’habitat qui progressent de 16,1 % sur la période ; – une moindre progression des crédits aux entreprises en raison d’une plus grande sélectivité ; • L’encours des dépôts de la clientèle s’élève à 47,2 milliards d’euros au 31 décembre 2001. Il progresse de 15,3 % par rapport au 31 décembre 2000, avec une forte augmentation des dépôts à vue probablement en prévision du passage à l’euro fiduciaire ; • Les portefeuilles d’effets et de titres s’élèvent à 39,1 milliards d’euros au 31 décembre 2001, en augmentation en rapport au 31 décembre 2000 (+ 16,2 %). Les capitaux propres, y compris le FRBG, s’élèvent à 4,3 milliards d’euros contre 4,2 milliards d’euros au 31 décembre 2000, en progression de 1,9 %. Après la prise en compte des éléments complémentaires, les fonds propres globaux s’élèvent à 6,7 milliards d’euros au 31 décembre 2001. Ils contribuent à un ratio européen de solvabilité de 9,82 % au 31 décembre 2001. La part des fonds propres durs (Tier One) représente 6,12 % sur un total de 68,3 milliards d’euros d’engagements pondérés, en augmentation de 3 % par rapport au 31 décembre 2000. 44 Analyse du compte de résultat consolidé En millions d’euros 2001) 2000 (*) 1999 (**) %Variation 2001/2000 %Variation 2001/1999 Produit net bancaire 3 318) 3 410) 2 904) - 2,7 % 14,3 % Frais de gestion (2 308) (2 254) (2 102) 2,4 % 9,8 % Résultat brut d’exploitation 1 010) 1 156) 802) - 12,6 % 25,9 % Coût du risque (434) (272) (270) 59,6 % 60,7 % Résultat d’exploitation 576) 884) 532) - 34,8 % 8,3 % (10) (11) 30) - 9,1 % - 133,3 % Résultat sur actifs immobilisés Résultat des sociétés mises en équivalence (1) –) 5) – NS 565) 873) 567) - 35,3 % - 0,4 % Résultat exceptionnel (13) (25) (64) - 48,0 % - 79,7 % Amortissement des écarts d’acquisition (11) (4) (5) 175,0 % 120,0 % Impôts sur les sociétés (144) (276) (159) - 47,8 % - 9,4 % Résultat net global avant dotation au FRBG 397) 568) 339) - 30,1 % 17,1 % Dotation au FRBG (35) (196) (116) - 82,1 % - 69,8 % Résultat net global 362) 372) 223) - 2,7 % 62,3 % Résultat courant Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe 32) 55) 36) - 41,8 % - 11,1 % 330) 317) 187) 4,1 % 76,5 % (*) Pro forma. (**) Avec assurance vie intégrée globalement sans tenir compte des modifications apportées par les règlements CRC 2000-04 et 2000-05. Les résultats du groupe CIC en 2001 s’inscrivent dans une perspective d’amélioration tendancielle de la rentabilité amorcée en 1999, avec un résultat net part du groupe de 330 millions d’euros en hausse de 4 % par rapport à celui de 2000 et de 76 % par rapport à celui de 1999. L’analyse des résultats par métier fait également apparaître une forte progression des résultats des activités les plus récurrentes (banque de détail, assurance, banque privée) qui ont augmenté de 26 % par rapport à 1999. De plus leur contribution au résultat global s’est nettement accrue sur la même période. La banque de détail, qui ne représentait en 1999 que 35 % du résultat courant du groupe, en représente maintenant 55 % et a amélioré sa rentabilité nette qui est passée de 5,2 % en 1999 à 8,6 % en 2001 sur la base de capitaux propres normés à 6 % des risques pondérés. Les activités de banque privée ont fait preuve d’une très bonne résistance et ont maintenu une contribution tout à fait significative au résultat du groupe. Dans un contexte difficile pour ce métier, les activités de haut de bilan et de capital-développement qui avaient enregistré des cessions très importantes au cours des années précédentes avec la gestion extinctive de la CFI, affichent des performances en baisse, mais en ligne avec les normes de la profession. Les activités de marché ont maintenu leur résultat au niveau de celui de 2000, mais celui de l’intermédiation boursière a fortement baissé. Les activités avec les grandes entreprises et à l’international ont été pénalisées par une augmentation des risques alors que les financements spécialisés ont mieux résisté à la dégradation de la conjoncture. Néanmoins, sur la durée, ces activités complémentaires des métiers de base du groupe CIC continuent d’enregistrer des performances satisfaisantes. Après un exercice 2000, dont il faut rappeler le caractère exceptionnel tant du point de vue de l’activité bancaire et boursière qu’en raison du faible niveau de provisions enregistrées, l’exercice 2001 a été plus difficile avec un produit net bancaire en baisse de 2,7 % à 3 318 millions d’euros. Si les commissions financières ont connu un recul (– 7,9 %) lié à la baisse de la bourse et des transactions, les commissions bancaires ont progressé. Néanmoins, l’ensemble des commissions baisse de 3,3 % et leur part dans le PNB est de 35,8 %. Les frais généraux, à 2 308 millions d’euros, sont en hausse de 2,4 % du fait des frais de personnel (+ 3,3 %) alors que les autres frais administratifs et les amortissements sont stables en raison de la mise en commun plus poussée de tous les services de production, notamment informatique, et malgré les importants efforts accomplis pour le passage à l’euro. Ces évolutions ont entraîné un recul du résultat brut d’exploitation de 12,6 % à 1 010 millions d’euros. Il marque néanmoins une progression de 25,9 % par rapport à celui de 1999. Le coefficient d’exploitation remonte à 69,6 % en 2001 contre 66,1 % en 2000 et 72,4 % en 1999. 45 La dégradation de la conjoncture économique a conduit le groupe CIC à augmenter ses dotations aux provisions. Le coût du risque s’élève à 434 millions d’euros pour l’année 2001 (+ 59,6 %). Ce chiffre comprend une importante dotation de 112 millions d’euros destinée à compléter les provisions générales pour risques de crédit. Le stock de provisions générales pour risques de crédit s’établit ainsi à 292 millions d’euros au 31 décembre 2001 représentant 0,54 % des crédits sains du groupe. La part des créances douteuses dans le total des crédits est en légère hausse à 6,0 % contre 5,9 % à fin 2000. Le taux de couverture des créances douteuses par les provisions affectées revient à 60,8 % au 31 décembre 2001 contre 64,6 % à fin 2000. Le coût moyen du risque s’est élevé à 0,81 % des encours bruts de crédit (0,62 % hors provisions générales pour risque de crédit). Le résultat courant s’établit à 565 millions d’euros. Les charges exceptionnelles sont en baisse à 13 millions d’euros. L’impôt sur les sociétés s’élève à 144 millions d’euros. Après une nouvelle dotation au fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) de 35 millions d’euros qui a permis de porter celui-ci à 529 millions d’euros, le résultat net global ressort à 362 millions d’euros dont 330 millions d’euros pour la part du groupe contre 317 millions d’euros en 2000 (+ 4,1 %). La rentabilité des capitaux propres, part du groupe, atteint 10,1 % pour 2001. A NALYSE DE L’ACTIVITÉ ET DES RÉSULTATS DES DIFFÉRENTES BRANCHES Répartition des résultats par activité Le critère majeur d’analyse est celui des filières clientèle ; celui des métiers est retenu comme critère mineur d’analyse, au sein du premier. Cette approche est adaptée à la démarche stratégique du groupe CIC, dont l’axe est celui d’un réseau de distribution à l’intention duquel sont élaborés les divers produits fabriqués et gérés par des entités spécialisées. Principes d’affectation Par mesure de simplification, les sociétés consolidées sont directement affectées en totalité à leur métier principal, sur la base de leur contribution aux comptes consolidés du groupe CIC. Seules deux entités font exception, le CIC en raison de la palette étendue des activités parisiennes qui doivent être réparties sur tous les axes, et le CIAL dont seules les activités de marché sont isolées, les autres étant affectées au réseau. En ce qui concerne ces deux banques, la répartition est faite analytiquement par le contrôle de gestion à partir des comptes sociaux. Les écritures de consolidation sont ensuite affectées une par une à chaque activité. De même, une charge d’impôt théorique est calculée pour chaque activité. Les écritures constatées dans les seuls comptes consolidés et non affectées à une société sont également réparties par activité. L’amortissement des écarts d’acquisition est affecté aux sociétés détenues concernées. Les produits et charges exceptionnels sont répartis selon les métiers auxquels ils se rattachent. Cependant, quelques charges exceptionnelles non affectables de façon précise dont les coûts du passage à l’euro, restent dans la structure. De même, le gain net ou la charge nette d’impôt généré par l’intégration fiscale demeure dans la structure. L’analyse est effectuée sur le compte de résultat en descendant jusqu’au résultat net après impôt mais avant dotation/reprise au FRBG et avant répartition des minoritaires afin de mettre en évidence la capacité du groupe à générer du profit dans ses différentes composantes. Les bilans des différentes activités sont rééquilibrés en emplois/ressources pour leur donner une signification et dégager un résultat conforme à la réalité économique. Les fonds propres sont alloués à chacune des activités sur la base de leurs risques pondérés prudentiels. Il n’existe aucune réallocation de fonds propres entre les différentes activités. La rentabilité de chacune des activités est calculée en rapportant leur résultat net global (y compris intérêts minoritaires) après impôt mais avant dotation au FRBG, aux fonds propres calculés sur la base de 6 % des risques pondérés prudentiels. La présentation des résultats par activité est faite sur la base des comptes publiés dans le rapport annuel du CIC pour 2000. Il s’agit donc des comptes 2000 publiés non retraités au format de 2001 et des comptes 1999 présentés en intégrant globalement les activités d’assurance vie sans toutefois tenir compte des modifications apportées par les règlements CRC 2000-04 et 2000-05. Description des pôles d’activités Les activités retenues correspondent à l’organisation du groupe CIC. On pourra se reporter à l’organigramme donné en page 12 qui fait apparaître les regroupements retenus. • La banque de détail regroupe le réseau des banques régionales et celui du CIC en région parisienne ainsi que toutes les activités spécialisées dont la commercialisation des produits est assurée par le réseau : crédit-bail mobilier et LOA, créditbail immobilier, affacturage, gestion collective, épargne salariale, immobilier. 46 • Les activités de financement et de marché regroupe deux activités : • Les activités d’assurance (vie et non-vie) ont été isolées dans un pôle spécifique bien que la commercialisation soit – le financement des grandes entreprises, les financements à valeur ajoutée (financements de projets et d’actifs,financements export, etc.), l’international et les succursales étrangères ; effectuée par le réseau. • Les activités de banque privée regroupent les sociétés dont c’est la vocation principale, tant en France (Banque – les activités de marché au sens large, c’est-à-dire les activités sur taux, change et actions, qu’elles soient exercées pour le compte de la clientèle ou pour compte propre, y compris l’intermédiation boursière. Transatlantique, Dubly-Douilhet SA, BLC Gestion de Patrimoines) et qu’à l’étranger (Banque de Luxembourg, CIAL Suisse). • Le pôle “structure et holding” rassemble les éléments qu’il n’a pas été possible d’affecter à un autre pôle d’activité ainsi que les structures à vocation purement logistique dont en principe les charges sont intégralement refacturées aux autres entités, c’est-à- dire : les holdings intermédiaires, l’immobilier d’exploitation logé dans les sociétés spécifiques et les sociétés informatiques du groupe travaillant pour les différents métiers. • Les activités de haut de bilan et de capital-développement exercées pour compte propre constituent un pôle de résultat important. Les apports d’activité proviennent soit du réseau des banques régionales, soit du fonds de commerce qu’ont constitué CIC Finance et la Banque de Vizille. Par ailleurs, la CFI est entrée en gestion extinctive en 1999. RÉSULTATS PAR ACTIVITÉ Banque de détail En millions d’euros 2001 2000 publié 1999 %Variation 2001/2000 %Variation 2001/1999 Produit net bancaire 2 379 2 257 2 034 + 5,4 % + 17,0 % Résultat brut exploitation 581 569 415 + 2,1 % + 40,0 % Résultat courant 309 330 197 - 6,4 % + 56,8 % Résultat net total avant FRBG 205 212 106 - 3,3 % + 93,4 % L’activité de la banque de détail est exercée par l’intermédiaire des 1 547 guichets du CIC en région parisienne et des banques régionales en province. Elle s’est déroulée en 2001 dans une conjoncture favorable malgré les incertitudes grandissantes en fin d’année et un niveau de risques encore faible. Conformément aux objectifs, le portefeuille de clientèle – particuliers, professionnels et entreprises du groupe CIC – a passé le cap des 3 millions en 2001, en progression de 5,2 %. Le programme d’ouverture d’agences s’est poursuivi et a permis d’atteindre 1 547 points de vente dans l’hexagone. Dans le même temps, l’offre de banque à domicile multimédia Filbanque a connu un fort accroissement, pour atteindre 538 000 adhésions (+ 62 %). Les activités monétiques ont poursuivi leur forte croissance de 2000, avec une progression de 26,4 % du nombre de terminaux de paiement électronique et de 18 % pour le chiffre d’affaires commerçants. En 2001, le groupe CIC a poursuivi la rationalisation de ses sociétés de gestion autour de CIC Asset Management et finalisé la restructuration de sa gamme d’OPCVM. La baisse presque générale des marchés et la réduction des souscriptions ont entraîné une forte diminution des commissions encaissées par CIC Asset Management dont la plus grande partie est rétrocédée aux guichets du groupe qui assurent la commercialisation des produits. Le volume des factures achetées par Factocic à 4,5 milliards d’euros a connu en 2001 une nouvelle progression de 25,3 % notamment avec l’apport d’activité par Crédit Mutuel Factor. Dans un environnement concurrentiel, Factocic a accru sa part de marché et augmenté ses résultats. Le résultat net après impôt à 11,7 millions d’euros progresse de 28,4 % par rapport à 2000. La production de crédit-bail immobilier a représenté 320 millions d’euros en 2001 (+ 14,8 % par rapport à 2000) et l’encours géré atteint 1,2 milliard d’euros. La nouvelle société CMCIC Lease, qui a repris la gestion de Baticentre, va permettre d’élargir l’offre de produits de crédit-bail immobilier à l’ensemble du groupe. Le crédit-bail mobilier, commercialisé principalement par l’intermédiaire du réseau du CIC et proposé par les sociétés Bail Équipement, CIAL Équipement, Bail Ouest et SNVB Financement, a réalisé une production de 1,4 milliard d’euros en hausse de 18,1 % par rapport à 2000. Les résultats sont en amélioration malgré la pression concurrentielle. Les encours gérés atteignent 2,4 milliards d’euros (+ 25,6 %). 47 Globalement en capitaux moyens sur l’année 2001, les crédits à la clientèle portés par les banques régionales sont en hausse de 12,4 % à 36,3 milliards d’euros. Les dépôts de la clientèle à 31,1 milliards d’euros progressent de 7,9 % par rapport à la fin de l’année précédente. à celui de 1999. Le coefficient d’exploitation de la banque de détail ressort à 75,6 % contre 74,8 % en 2000 et 79,6 % en 1999. Dans une conjoncture économique encore favorable en France, le CIC a maintenu son niveau de dotations nettes aux provisions. Celles-ci s’élèvent globalement à 272 millions d’euros pour la banque de détail en 2001, dont 84 millions d’euros de provisions générales pour risques de crédit alors que le coût constaté du risque est resté à un niveau voisin de celui de 2000. Il a représenté 0,45 % des encours bruts de crédit. Le produit net bancaire des activités de banque de détail s’est élevé à 2 379 millions d’euros (+ 5,4 % par rapport à 2000). La marge d’intermédiation a continué de s’effriter et, en raison du niveau d’activité, le produit net d’intérêt clientèle progresse de nouveau. Le résultat courant de la banque de détail s’établit en 2000 à 309 millions d’euros contre 330 millions d’euros en 2000 et 197 millions d’euros en 1999.Le résultat net global avant dotation au FRBG s’élève à 205 millions d’euros contre 212 millions de francs en 2000 (– 3,3 %). L’évolution des frais de gestion a été de + 6,5 % pour l’activité banque de détail. Cette hausse découle des restructurations entreprises, des investissements réalisés notamment en nouvelles agences et du renforcement du personnel commercial du réseau. La rentabilité des activités de banque de détail, calculée sur la base de fonds propres normés à 6 % des risques pondérés, atteint 8,6 % en léger recul par rapport à 2000 mais en nette progression par rapport à 1999. Le résultat brut d’exploitation s’élève à 581 millions d’euros en hausse de 2,1 % par rapport à celui de 2000 et de 40 % par rapport Assurance En millions d’euros 2001 2000 publié 1999 %Variation 2001/2000 %Variation 2001/1999 Produit net bancaire 91 86 98 + 5,8 % - 7,1 % Résultat brut exploitation 56 53 68 + 5,7 % - 17,6 % Résultat courant 51 50 68 + 2,0 % - 25,0 % Résultat net total avant FRBG 26 32 32 - 18,7 % - 18,7 % Au CIC, les activités d’assurance sont exercées par 2 sociétés : Pour l’assurance dommages, la production a été de l’ordre de 39 000 contrats nouveaux souscrits (32 % en assurance automobile et 68 % en multirisque habitation). Néanmoins, l’activité n’ayant pas encore atteint sa maturité, le résultat de l’assurance dommages est resté déficitaire. Socapi, pour l’assurance vie et Sérénis, pour l’assurance dommages. En octobre 2001, le CIC a racheté au GAN les 45 % du capital que celui-ci détenait dans Socapi et 45 % du capital de Sérénis. Le CIC détient depuis cette date la totalité du capital Après déduction de la rémunération revenant au réseau des banques régionales commercialisant les produits d’assurance vie, le PNB des activités d’assurance ressort à 91 millions d’euros en légère augmentation par rapport à 2000. Malgré une nouvelle augmentation de la rémunération versée au réseau, le résultat brut d’exploitation s’élève à 56 millions d’euros (+ 5,7 %) et le résultat courant à 51 millions d’euros (+ 2,0 %). Le résultat net global atteint 26 millions d’euros. de Socapi et 90 % de celui de Sérénis au côté des Assurances du Crédit Mutuel. Dans un marché globalement en baisse de 7 %, le chiffre d’affaires assurance vie et prévoyance de Socapi a reculé de 5,2 % avec 1,5 milliard d’euros collectés, dont 73 % en unités de compte. Les capitaux gérés par Socapi progressent de 5,5 % à 15,5 milliards d’euros. Banque privée En millions d’euros 2001 2000 publié 1999 %Variation 2001/2000 %Variation 2001/1999 Produit net bancaire 326 337 270 - 3,3 % + 20,7 % Résultat brut exploitation 126 146 117 - 13,7 % + 7,7 % Résultat courant 121 139 117 - 12,9 % + 3,4 % 80 86 66 - 7,0 % + 21,2 % Résultat net total avant FRBG 48 net total avant FRBG atteint 80 millions d’euros en baisse de 7 % par rapport à 2000. Après une année 2000 exceptionnelle qui avait vu le PNB des activités de banque privée progresser de près de 21 % par rapport à 1999, l’exercice 2001 s’est déroulé dans un contexte de marché plus difficile qui a entraîné un recul du PNB de 3,3 % par rapport à 2000. Néanmoins, sur deux ans les activités de banque privée ont nettement augmenté leur contribution au PNB et fait preuve d’une très bonne capacité de résistance dans un marché particulièrement morose en 2001. Leur contribution au PNB et au résultat du groupe constitue un atout et renforce la part des activités récurrentes dans les résultats. La progression des frais généraux est attribuable aux recrutements et aux investissements réalisés en 2000. Le niveau de provisions est resté particulièrement faible malgré la diminution des valeurs données en garantie. Globalement le résultat Capital-développement et haut de bilan En millions d’euros 2001 2000 publié 1999 %Variation 2001/2000 %Variation 2001/1999 Produit net bancaire 66 193 97 - 65,8 % - 32,0 % Résultat brut exploitation 44 171 81 - 74,3 % - 45,7 % Résultat courant 38 166 83 - 77,1 % - 54,2 % Résultat net total avant FRBG 35 123 74 - 71,5 % - 52,7 % Au cours des années 1999 et 2000, le groupe CIC avait enregistré des performances exceptionnelles dans ces activités. Le niveau des valorisation atteint, la multiplicité des transactions et la gestion extinctive de la filiale de capital-développement CFI avaient permis au CIC de dégager d’importantes plusvalues au cours des deux derniers exercices. Le PNB de l’activité marque donc un net repli de 65,8 % ; le résultat net global ressort à 35 millions d’euros en baisse de 71,5 %. La performance de cette activité ne doit pas s’apprécier sur un seul exercice mais sur une plus longue période en tenant compte de l’évolution des plus-values latentes. Sur le moyen terme les activités de haut de bilan et de capital-développement exercées par les différentes filiales du groupe ont dégagé des rentabilités satisfaisantes en ligne avec le marché. En 2001, l’activité s’est déroulée dans un contexte moins favorable et la baisse de la bourse a conduit le groupe CIC à ajuster la valeur de ses portefeuilles au nouveau contexte économique. A c t i v i t é s d e f i n a n c e m e n t e t d e m a rché En millions d’euros 2001 2000 publié 1999 %Variation 2001/2000 %Variation 2001/1999 Produit net bancaire 492 532 361 - 7,5 % + 36,3 % Résultat brut exploitation 252 254 111 - 0,8 % + 127,0 % Résultat courant 87 210 95 - 58,5 % - 8,4 % Résultat net total avant FRBG 85 142 35 - 40,1 % + 142,9 % L’activité s’est déroulée en 2001 dans des marchés déprimés et avec une forte remontée du risque notamment dans des zones ou des activités assez délimitées. Pour ce qui est de l’activité de financement, la conjoncture et une grande sélectivité en matière de risque ont incité le groupe CIC à réduire ses encours de crédit, notamment ceux de sa succursale de New York. Après des années où le coût du risque avait été très bas, celui-ci a été particulièrement élevé en 2001 et a touché quelques clients dont certains jusque-là bien notés. Les activités de financement spécialisé ont enregistré une forte activité qui s’est traduite par une nouvelle augmentation du PNB. Malgré la détérioration de la conjoncture, l’évolution des risques n’a nécessité que des provisions un peu supérieures à celles des années passées. Les activités de marché ont enregistré en 2001 un PNB supérieur à celui de l’année précédente grâce notamment à une excellente contribution des produits structurés et des produits dérivés actions. 49 d’intermédiation boursière et de la baisse des succursales étrangères alors que les autres activités progressent. Le RBE est équivalent à celui de 2000 alors que la très forte hausse des provisions explique la baisse du résultat courant. Les activités d’intermédiation boursière ont vu leur PNB se réduire de moitié du fait de la baisse des volumes de transactions et de la diminution des opérations d’arbitrage pour compte propre. Elles terminent l’année avec un résultat proche de l’équilibre. La rentabilité des activités de financement et de marché calculée sur la base de fonds propres normés à 6 % des risques pondérés ressort à 6,4 % en baisse par rapport à 2000. Globalement, le PNB des activités de financement et de marché baisse de 7,5 % du fait du fort recul des activités Structure et Holding En millions d’euros 2001) 2000) publié) 1999 %Variation 2001/2000 %Variation 2001/1999 Produit net bancaire (36) (7) 44 NS NS Résultat brut exploitation (49) (46) 10 + 6,5 % NS Résultat courant (41) (26) 8 + 57,7 % NS Résultat net total hors FRBG (33) (28) 28 + 17,8 % NS Par construction, les résultats de l’ensemble structure et holding sont peu significatifs. De même, leur évolution d’une année à l’autre ne l’est pas plus. On peut néanmoins noter que l’économie globale d’impôt générée par l’intégration fiscale, qui s’est réduite, ne provient plus des déficits courants dans la mesure où la quasi-totalité des sociétés du groupe sont in bonis, mais de l’extériorisation de déficits ou moins-values de cessions qui avaient été antérieurement neutralisés. De ce fait, le résultat négatif de cet ensemble s’explique désormais principalement par le montant des charges de holding qui ne peuvent être réparties. Au cours de l’année 2001, la part des activités dont les résultats sont les plus récurrents (banque de détail, assurance, banque privée) s’est accrue. Per spectives 2002 Après un exercice 2001 marqué par une activité bancaire dynamique et par un résultat d’exploitation en recul en raison d’une conjoncture économique et boursière déprimée et d’un niveau de risque en hausse, le groupe CIC s’attend à une poursuite de la bonne tenue de son activité en 2002. Le meilleur maillage du réseau, l’élargissement du fonds de commerce et la plus grande efficacité commerciale devraient permettre au CIC d’accroître significativement son activité au cours des prochaines années. En 2002, les sociétés d’assurance du groupe CIC seront rapprochées du groupe des Assurances du Crédit Mutuel, afin de créer un grand pôle industriel de conception et de gestion de produits d’assurance destinés aux deux réseaux bancaires. La situation des risques devrait néanmoins rester tendue au cours de l’exercice 2002 et les perspectives d’amélioration ne pourront se faire jour que lorsque l’économie, notamment française, aura confirmé sa reprise espérée pour le second semestre 2002. Sous réserve de l’évolution de la situation économique générale et des risques, le groupe CIC devrait poursuivre l’amélioration de son résultat. 50 La gestion des r isques La gestion des risques est un élément essentiel du développement du groupe CIC. L’objectif du groupe est de vérifier que tous les risques sont correctement appréhendés, qu’ils restent compatibles tant avec la capacité bénéficiaire qu’avec les fonds propres du groupe et que la rentabilité des différentes activités est proportionnée aux risques pris. RISQUES DE CRÉDIT L’ o r g a n i s a t i o n g é n é r a l e de la filière risques Les risques de crédit sont de trois natures différentes : les risques Dans ce cadre, quatre familles de risques ont été identifiées : sur la clientèle, les risques sur les contreparties bancaires et les – risques de crédit ; risques pays. – risques de gestion de bilan ; Au sein du groupe CIC, la gestion des risques reflète son – risques des activités de marché ; organisation décentralisée où la démarche de sélection et de – risques opérationnels et juridiques. contrôle des risques comporte trois niveaux : d’une part celui La stratégie du groupe CIC est d’intégrer la dimension de gestion de ces risques dans l’ensemble des décisions prises à tous les niveaux. Ceci se traduit par une implication forte de la direction générale du groupe et de chacune des banques régionales dans les décisions individuelles et la surveillance globale des risques à travers la mise en place de règles et d’outils harmonisés. de chaque banque du groupe et de chaque établissement de En 2001, les travaux ont principalement porté sur le contrôle du respect des obligations réglementaires (CRBF 97-02) et la préparation de la mise en place du futur ratio de solvabilité McDonough. L’information des organes sociaux des établissements a par ailleurs été généralisée. CONNAISSANCE DU CLIENT DÉCISION La connaissance du client et le ciblage des prospects s’appuient sur les liens étroits qui ont été tissés par les banques du groupe CIC avec leur environnement économique régional. Un dossier de crédit clientèle complet est mis à jour régulièrement. Il comprend notamment les éléments suivants : – déclaration fiscale pour les clients particuliers ; – liasse fiscale pour tous les clients professionnels et entreprises ; – fiches patrimoniales des cautions ; – informations économiques et financières recueillies durant l’instruction du dossier ; – éléments prévisionnels pour les clients professionnels et entreprises. La segmentation de la clientèle et une répartition de celle-ci en plusieurs catégories au regard du risque orientent la prospection commerciale vers les clients cibles. crédit spécialisé, d’autre part celui du CIC et enfin celui de l’ensemble CIC/Crédit Mutuel. Au CIC, elle s’appuie sur un référentiel commun régulièrement mis à jour, le “référentiel des risques groupe”, qui fixe les règles en usage dans le groupe, sur des plafonds de compétence pour chacune des filiales et sur une consolidation par le CIC des risques individuels et globaux. L’organisation de la filière risques au sein du groupe CIC s’articule autour du schéma suivant : RÉALISATION SUIVI RECOUVREMENT L’évaluation du risque repose sur des analyses faites à plusieurs stades selon des processus formalisés. L’ensemble des collaborateurs dispose par ailleurs d’une formation à la maîtrise des risques régulièrement renouvelée. La matérialisation de la décision d’engagement est différenciée suivant les marchés et les cotations afin d’être en adéquation avec les besoins de la clientèle tout en minimisant la prise de risque. Elle se fonde sur des niveaux de délégations clairement identifiés et des systèmes spécifiques de cotation ainsi que le cas échéant sur des expertises sectorielles ou de métiers. La cotation des risques sert de base à la fixation de règles de plafonnement des autorisations en fonction des fonds propres de la banque prêteuse et de la qualité de l’emprunteur. Les comités des engagements de chacune des banques se prononcent sur les dossiers qui représentent les concours les plus importants. 51 Le suivi des engagements est assuré par les banques sur les principaux segments de clientèle du groupe, à travers des outils de détection avancée du risque, basés à la fois sur des critères externes et internes, notamment le fonctionnement des comptes. Ces indicateurs visent à permettre une identification et une prise en charge des dossiers à risque potentiel en amont de l’apparition d’impayés. La gestion et le recouvrement des créances s’appuient le cas échéant sur des unités spécialisées dans les banques du groupe. Les procédures de recouvrement sont clairement articulées selon trois phases : régularisation commerciale, recouvrement amiable puis recouvrement contentieux. Cette organisation repose sur l’existence, dans chacune des filiales, d’une direction des engagements, rattachée à la direction générale et indépendante des directions opérationnelles. Ses missions couvrent l’analyse des dossiers de crédit et le contrôle de deuxième niveau des engagements. Elle contrôle également les dossiers jugés en anomalie, définit et met à jour la politique de prise de risques ainsi que les règles de gestion qui l’accompagnent. Au niveau du CIC, dans son rôle de holding, une revue régulière des risques permet de mesurer l’évolution de la qualité globale du portefeuille et de vérifier la bonne diversification de celui-ci par secteur économique mais aussi par filière ou par rapport à tout autre critère qu’introduirait une dépendance entre des risques juridiquement distincts. Par ailleurs, les dossiers jugés sensibles, ceux communs à plusieurs banques du groupe ou dont les autorisations atteignent des plafonds fixés en fonction des fonds propres de chaque filiale sont examinés par le comité des risques groupe. Le comité Crédit Mutuel/CIC décide et oriente la politique de risques sur les clients communs aux deux établissements. Les systèmes de mesure e t d e s u r ve i l l a n c e d e s r i s q u e s Le CIC dispose d’outils diversifiés pour mesurer les risques consolidés du groupe : les déclarations Banque de France, un reporting sur les risques interbancaires, un reporting sur les risques immobiliers, un reporting des risques pays et un reporting des risques de crédit consolidés du groupe. Les risques de crédit Mesurées globalement, les variations des encours du groupe ont reflété le dynamisme de la distribution de crédits aux différents agents économiques et la volonté de maîtrise des équilibres bilantiels des banques, notamment sur les encours interbancaires Le total brut des créances clientèle est en progression de 3,4 % à 53 867 millions d’euros contre une progression de 16 % en 2000. La répartition par type de crédit est la suivante : Répartition des crédits à la clientèle Encours en milliards Nature de crédit d’euros Crédits court terme 21,5 – Comptes ordinaires débiteurs 4,6 – Créances commerciales 3,6 – Crédits de trésorerie 12,8 – Crédits exports 0,5 Crédits moyen et long terme 32,3 – Crédit d’équipement 9,6 – Crédit habitat 14,6 – Crédit-bail 3,8 – Divers 4,3 Total brut des créances clientèle 53,9 Poids Variation relatif - 3,9 % 40,0 % - 5,3 % 8,6 % - 7,2 % 6,7 % - 1,4 % 23,8 % - 22,1 % 0,9 % + 8,8 % 60,0 % + 8,0 % 17,8 % + 14,6 % 27,1 % + 20,1 % 7,1 % + 9,0 % 8,0 % + 3,4 % 100 % a) Répartition des crédits à la clientèle par cotation Banque de France Cotation Banque de France 07, 37 38, 47 57 67 ND 2001 64 % 16 % 12 % 4% 4% 2000 58 % 11 % 12 % 5% 14 % 1999 59 % 12 % 11 % 6% 12 % b) Les risques sectoriels Pour les crédits aux entreprises, les secteurs économiques qui représentent plus de 3 % des encours sont les suivants : Répartition des crédits aux entreprises par secteur d’activité % Secteurs économiques représentant individuellement moins de 2 % des encours Administration d’entreprises Location Commerce de gros Intermédiation financière Construction Commerce de détail Industrie alimentaire Promotion/marchands de biens Fabrication machines et équipement Auxiliaires financiers/assurances 43,1 % 17,4 % 9,6 % 7,4 % 4,4 % 4,0 % 4,0 % 2,7 % 2,7 % 2,4 % 2,3 % L’exposition du groupe CIC au 31 décembre 2001 était la suivante : Secteur des télécommunications Secteur des assurances Secteur du luxe Secteur du transport aérien Secteur du tourisme 494 millions d’euros 553 millions d’euros 299 millions d’euros 930 millions d’euros 739 millions d’euros 52 c) Les risques immobiliers d) Les risques interbancaires Le groupe CIC a élaboré avec son actionnaire un référentiel des opérations avec les professionnels de l’immobilier qui précise les cibles et les critères de sélection des opérateurs et des opérations et organise une approche quantitative et qualitative des risques immobiliers du groupe. Un suivi trimestriel est mis en place. À l’image du système de cotation adopté pour les risques clientèle, les risques interbancaires ont été classés en huit catégories communes au groupe CIC et au Crédit Mutuel. Celles-ci servent de base à la fixation des règles de plafonnement des risques sur un groupe bancaire en fonction de sa cotation, de ses fonds propres et des fonds propres du groupe CIC. Répartition des risques immobiliers 2001 2000 1 086 630 Engagements de hors bilan en millions d’euros 731 491 Total des provisions en millions d’euros 112 109 Amérique du Nord Couverture des crédits douteux 72 % 71 % Europe occidentale 49,0 % Immobilier d’entreprise 34 % 14 % France 28,1 % Logements 66 % 86 % Autres 7,4 % Encours bilan en millions d’euros Répartition des créances interbancaires du groupe CIC par zone géographique 15,5 % Promoteurs 47 % 57 % Marchands de biens 15 % 23 % Autres 38 % 20 % Ile de France 52 % 37 % B+ B- C+ C- D+ D- E Autres 48 % 63 % 18 % 43 % 29 % 9% 2% 0% 0% Répartition des crédits interbancaires par niveau de notation e) L’international Les pays à risques sont classés en cinq catégories à partir de critères essentiellement économiques. Des règles de plafonnement fixent un montant maximum d’engagements par banque et au niveau consolidé qui s’applique d’une part à l’ensemble des encours soumis à un risque pays systémique, ventilés par cotation et niveau de risque, et d’autre part aux encours portés par chacun des pays à risques. Les encours sur le Sud-Est asiatique s’élèvent à 361 millions d’euros contre 588 millions d’euros en 2000. Cette baisse s’explique principalement par la cession de créances douteuses de la succursale de Singapour à un fonds d’investissement. Encours sur le Sud-Est asiatique 2001 Au 31 décembre, en millions d’euros Encours 2000 Taux de Provisions couverture Encours Taux de Provisions couverture Indonésie 37,4 16,3 44 % 205,0 148,3 72 % Thaïlande 26,7 5,0 19 % 94,5 56,7 60 % Malaisie 131,4 9,0 7% 156,1 41,0 26 % Corée du Sud 131,9 1,4 1% 76,5 4,3 6% 33,7 4,0 12 % 56,1 10,7 19 % 361,1 35,3 10 % 588,3 261,0 44 % Philippines Total Les modifications des taux de couverture d’une année sur l’autre tiennent compte des évolutions dans la situation économique des pays considérés. Par ailleurs, au 31 décembre 2001, les encours du groupe CIC étaient les suivants : – Amérique Latine : 152 millions d’euros dont 17,6 millions d’euros sur l’Argentine. – Turquie : 19,6 millions d’euros 53 f) Ventilation des risques clientèle par zone géographique Répartition par pays Espace économique européen Amérique du Nord Autres pays d’Europe Asie et Océanie Autres pays Afrique et Moyen-Orient Amérique Latine % 68,2 % 19,8 % 8,1 % 2,3 % 0,7 % 0,6 % 0,3 % Les engagements du groupe CIC sur les États-Unis s’élèvent à 8 860 millions d’euros. Coût du risque En 2001, le coût du risque, hors provision générale pour risques de crédit, s’établit à 321 millions d’euros contre 188 millions d’euros en 2000 et 233 millions d’euros en 1999. Rapporté aux encours bruts, le groupe CIC est revenu à un coût du risque proche de celui de 1999 : Coût du risque hors provisions générales/encours brut 1998 1999 2000 2001 1,03 % 0,49 % 0,34 % 0,56 % De plus le CIC a renforcé ses provisions générales pour risques de crédit. Celles-ci s’élevaient à 176 millions d’euros au 31 décembre 2000 et ont été portées à 292 millions d’euros au 31 décembre 2001. Elles ont été alimentées par les dotations de l’exercice à hauteur de 112 millions d’euros. Depuis l’exercice 2000, Le CIC a entrepris de constituer sur 3 ans des provisions générales pour risques de crédit (PGRC). Elles sont destinées à couvrir des risques nés mais non encore avérés sur les crédits sains et les engagements donnés à la clientèle. Les PGRC à atteindre au 31 décembre 2002 sont déterminées : – pour les activités de crédit autres que les financements spécialisés, par un coût du risque moyen tel qu’il peut être appréhendé dans une perspective à long terme, soit 0,5 % de l’encours clientèle sain ; – pour l’activité de financements spécialisés ainsi que pour les succursales étrangères, par un coût du risque obtenu à partir de la notation des créances à laquelle est associé un coût moyen de défaillance. Cette méthode permet de tenir compte de la moindre dispersion des risques, de l’importance unitaire des dossiers et donc d’une volatilité plus importante. Après leur constitution, ces provisions générales pour risques de crédit feront l’objet de reprises si les occurences auxquelles elles sont destinées à faire face se concrétisent. Alors que les crédits à la clientèle et de crédit-bail hors pension progressent de 3,4 % au bilan entre fin 2000 et fin 2001, les encours de créances douteux du groupe CIC ont augmenté de 5,9 % à 3 488 millions d’euros au 31 décembre. De ce fait la proportion des créances douteuses dans les crédits a atteint 6,0 % à fin 2001 contre 5,9 % à fin 2000. Dans le même temps, le taux de couverture de créances douteuses par les provisions est revenu de 64,6 % à fin 2000 à 60,8 % à fin 2001. Contrôle des grands risques Le groupe CIC, comme tous les établissements bancaires, est tenu de respecter des règles prudentielles de division de ses encours de crédit : – le montant total des risques pondérés sur un groupe de clients considérés comme un seul bénéficiaire ne doit pas excéder 25 % des fonds propres nets consolidés du groupe ; – le montant total des risques encourus sur les bénéficiaires dont les risques dépassent pour chacun d’eux 10 % des fonds propres nets consolidés du groupe ne doit pas excéder 8 fois les fonds propres. Au 31 décembre 2001, le groupe CIC respectait le ratio des grands risques. Au-delà de ces ratios réglementaires, le groupe CIC s’est doté de limites propres par contrepartie et par secteurs économiques. RISQUES DE GESTION DE BILAN Fo n c t i o n Pour chacune des banques régionales et pour le CIC, le rôle et les principes de fonctionnement de la gestion de bilan sont clairement définis : – la gestion de bilan est identifiée comme une fonction distincte de la salle des marchés, disposant de moyens propres ; – la gestion de bilan a pour objectif prioritaire l’immunisation des marges commerciales contre les variations de taux et de change et la stabilisation des résultats ; – la gestion de bilan a aussi pour objectif d’assurer un niveau de liquidité instantané et dynamique permettant à la banque de faire face à ses obligations et la mettant à l’abri d’une crise éventuelle ; – la gestion de bilan n’est pas un centre de profit mais une fonction au service de la rentabilité et de la stratégie de développement de la banque. De plus, la cellule de gestion de bilan du CIC exerce un contrôle de second niveau sur le respect des normes et des limites groupe, sur les stratégies de couverture et les décisions de gestion mises en œuvre par les banques régionales. Les limites groupe de prise de risques en gestion du risque de liquidité et de taux doivent être respectées à la fois par chaque banque régionale et en consolidé. 54 Organisation de l’activité Le groupe CIC a opté pour une décentralisation contrôlée de la fonction de gestion de bilan. Les conventions groupe de gestion et de limites de risques ont été mises en place, en coordination entre l’ensemble des banques du groupe, pour la première fois en 1997. Elles sont référencées dans un “référentiel de gestion de bilan groupe”, périodiquement réactualisé. Le risque de liquidité Le groupe CIC attache une grande importance à la gestion du risque de liquidité. À cet effet le CIC suit différents indicateurs de liquidité : – le plus important est celui qui permet de vérifier la capacité de la banque à faire face à un “scénario de crise”. Ce scénario repose sur l’hypothèse d’un retrait de 30 % des ressources non échéancées de la banque et d’un maintien des emplois non échéancés. Au 31 décembre 2001 cette impasse était de 6,2 milliards d’euros ; – la situation globale de la banque à très court terme est également appréhendée par un scénario de “crise de liquidité instantanée”, confrontant le besoin de trésorerie global et immédiat de la banque à ses stocks de créances et de titres pondérés selon des coefficients établis en fonction de leur caractère plus ou moins immédiatement liquide. Au 31 décembre 2001 la trésorerie du groupe présentait, après application de ce scénario, un besoin de ressources de 0,7 milliard d’euros, le stock de titres et créances immédiatement mobilisables s’élevant à 7,9 milliards d’euros : – le coefficient de liquidité à un mois du groupe est représentatif de sa situation de liquidité à court terme. Il est calculé en pondérant les coefficients de liquidité de chaque banque par le total de leur bilan. Il s’établit au 30 juin 2001 à 110,8 % et au 31 décembre 2001 à 117,2 % pour une exigence réglementaire de 100 % ; – le coefficient de fonds propres et de ressources permanentes du groupe est représentatif de sa situation de liquidité à moyenlong terme. Il est calculé suivant les mêmes pondérations que le coefficient de liquidité. Le minimum réglementaire est de 60 %. Le coefficient du groupe s’établit au 30 juin 2001 à 114,7 % et au 31 décembre 2001 à 76,4 %. En 2001, l’augmentation de crédits à la clientèle du groupe CIC (banque de détail) a été un peu plus rapide que celle de la collecte des ressources clientèle. Les remboursements anticipés sont restés limités par rapport aux années de forte baisse des taux à long terme. Pour assurer son développement, le groupe doit ainsi faire face à un besoin régulier de ressources externes qu’il collecte sur les marchés financiers. Le groupe est attentif à la diversification de ses sources de refinancement. Il est régulièrement présent auprès d’organismes structurellement prêteurs tels que la Banque européenne d’investissement ou la Caisse de refinancement de l’habitat. Il a procédé au cours du 1er semestre 2001 à une opération de titrisation de crédits à la consommation. Il pourrait renouveler ce type d’opération à l’avenir. Le risque de taux Le risque de taux est généré par l’activité commerciale du groupe. Il résulte des différences de taux et d’index de référence entre les emplois et les ressources. L’analyse du risque de taux doit aussi tenir compte de la volatilité des encours de produits sans échéance contractuelle et des options cachées (options de remboursement anticipé de crédits, de prorogation, d’utilisation de droits à crédits...). La gestion du risque de taux sur l’ensemble des opérations issues des activités du réseau est analysée et couverte globalement sur la position résiduelle au bilan par des opérations dites de macro couverture. Les opérations d’un montant élevé ou de structure particulière peuvent faire l’objet de couvertures spécifiques par des opérations dites de micro couverture. Des limites de risques sont fixées par rapport au PNB annuel prévisionnel de chaque banque et du groupe. Dans l’analyse de son risque de taux, le groupe CIC a décidé d’écouler sur 15 ans sa production de dépôts à vue et sur 8 ans sa production d’épargne à régime spécial. Les impasses entre les emplois et les ressources à taux fixe sont stabilisées dans des marges étroites. Au 31 décembre 2001, l’impasse à taux fixe était de 1,8 milliard d’euros à 2 ans, de 0,9 milliard d’euros à 5 ans et à 7 ans. La sensibilité du produit net d’intérêt annuel au scénario standard dit “de hausse des taux” (+ 1 % à court terme ; + 0,50 % à long terme et pour l’épargne à régime spécial) était au 31 décembre une baisse de 0,28 % du PNB annuel du groupe. Le groupe CIC est donc modérément exposé négativement à une hausse des taux d’intérêt. Le risque de change La couverture en devises des opérations avec la clientèle est assurée par chaque banque. La position résiduelle en devises est très limitée. Le CIC ne détient pas de positions structurelles en devises à l’exception des dotations en capital de ses succursales étrangères. Celles-ci seront augmentées du fait du non-rapatriement intégral des résultats des succursales et contribueront ainsi à renforcer les fonds propres en devises du groupe. 55 Le risque actions Le risque actions couru par le CIC est de différentes natures. Les portefeuilles actions classés en titres de transaction (3 152 millions d’euros au 31 décembre 2001) relevant de l’activité de marché et les risques qui en découlent sont évoqués dans le paragraphe suivant relatif aux risques des activités de marché. Le risque est concentré sur les actions comptabilisées en titres de placement et en titres de l’activité de portefeuille pour des montants nets respectifs de 1 081 millions d’euros et 462 millions d’euros au 31 décembre 2001 contre 979 millions d’euros et 428 millions d’euros au 31 décembre 2000. Ce risque résulte pour l’essentiel des investissements dans le développement de sociétés clientes du CIC et est porté soit par les sociétés de capital-développement, soit par les banques elles-mêmes. Il est compensé par l’existence de plus-values latentes estimées à 279 millions d’euros à la fin de l’exercice 2001. LES RISQUES DES ACTIVITÉS DE MARCHÉ Description des positions – le contrôle financier des risques de marché (CFRM). Les services de contrôle interne et de contrôle des risques de premier niveau sont directement rattachés au directeur des activités de marché. Un comité des activités de marché élargi présidé par le président du directoire est chargé de suivre les activités de marché du groupe. La gestion des risques Le système de limites de risques de marché du CIC est basé sur : – une limite en pertes potentielles allouée par le comité des activités de marché ; – des règles et des scénarios internes validés par le comité des activités de marché permettant de convertir des indicateurs de premier niveau (par exemple des sensibilités) en pertes potentielles. Les limites couvrent les différents types de risques de marché (taux, change et actions) et sont divisées en sous-limites par type de risque pour chacun des périmètres. En outre, aucune compensation entre types de risques ne peut être effectuée. Au sein du groupe CIC les activités de marché sont exercées principalement par le CIC, au travers de ses salles de Paris, Londres, New York et Singapour, ainsi que par la Lyonnaise de Banque et le CIAL. Le suivi des risques a lieu tant au niveau des indicateurs de premier niveau (sensibilités, positions de change, encours en actions), principalement destinés aux opérateurs, que de second niveau (pertes potentielles), qui apportent une vision plus synthétique. En terme d’exigence de fonds propres au titre de la CAD à la fin de l’année 2001, le CIC, la Lyonnaise de Banque et le CIAL représentent 81 % des risques de marché globaux du groupe CIC. Les scénarios internes sont issus d’études trimestrielles ou semestrielles sur les historiques de données de marché. Les caractéristiques des historiques ont été homogénéisées fin 2001. La direction des activités de marchés du CIC est désormais organisée en trois pôles (taux et change, actions et structuration, commercial) et les activités de trading en quatre filières (trésorerie change, marchés de capitaux, actions et dérivés actions, structuration). La construction des outils de mesure des risques en VaR qui a débuté en 2000, a été finalisée au cours de l’année 2001. Ces mesures en VaR (value-at-risk ou valeur en risque) sont basées sur des simulations historiques. L’intégration de la VaR dans l’environnement middle-office, (risques et résultats), favorise la constitution de la base des historiques pour les facteurs de risques, ceci en parfaite homogénéité avec les données utilisées par les autres équipes de contrôle. D e s c r i p t i o n d e s s t r u c t u res de contrôle et des systèmes d’information Les équipes de contrôle ont poursuivi les efforts entamés les années précédentes, tant sur l’aspect méthodologique que vers une rationalisation supérieure des outils pour une meilleure efficacité et une plus grande sûreté. Au niveau des activités de marché, les fonctions de contrôle sont exercées par les 4 entités suivantes : – le back-office ; – le contrôle interne de la direction des activités de marché ; – le contrôle des risques (CdR) de la direction des activités de marché ; Des calculs quotidiens sont désormais disponibles sur l’ensemble des pôles d’activités (hors opérations structurées). L’ensemble des données ainsi obtenu fait l’objet de comptes rendus détaillés par filière et transmis selon un rythme quotidien à chaque responsable d’activité ainsi qu’au management de la salle. Des comparaisons avec la méthodologie en perte potentielle sont ainsi possibles et permettent l’exercice d’un contrôle de cohérence sur les différentes mesures ainsi administrées. En 2002, il est prévu d’optimiser et d’affiner encore les modèles d’évaluation concernant l’activité convertibles et dérivés d’action et d’élargir le périmètre produit de la VaR. 56 Évolution de la VaR sur l’année 2001 8 7 VaR Totale Millions d’euros 6 5 VaR Action 4 3 VaR Taux 2 1 VaR Change 0 Janv-01 Fév-01 Mars-01 Avril-01 Mai-01 Juin-01 Juil-01 Août-01 Sept-01 Oct-01 Nov-01 Déc-01 Les 3 succursales du CIC (Londres, New York et Singapour) ont également mis en place la méthodologie de mesure en VaR au cours de cette année 2001. Pour chaque entité, un reporting complet est produit et diffusé quotidiennement, tant auprès des responsables locaux qu’au niveau des responsables opérationnels à Paris (direction des activités de marché et contrôle des risques). L’année 2002 va voir se généraliser autant que possible l’approche en VaR. Le caractère encore plus opérationnel de la méthodologie va ainsi se renforcer par le biais de calculs sur des périmètres plus précis. Pour l’année 2001, les sensibilités (*) aux différents risques des principales salles de marché du groupe CIC (CIC, CIAL, et Lyonnaise de Banque) sont les suivantes : En millions d’euros 30/06/00 31/12/00 30/06/01 31/12/01 Risque de change – Sensibilité à une variation défavorable des cours de toutes les devises de 3 % – Sensibilité de la position à une variation relative de la volatilité de 20 % 8,50 0,52 8,20 0,25 7,10 0,20 2,54 0,36 Risque de taux (hors risque spécifique) – Sensibilité de la valorisation des positions au prix de marché à une évolution défavorable des taux de chacune des devises de 100 bp. – Sensibilité de la position à une variation relative de la volatilité de 20 %. 37,50 39,20 53,76 38,70 0,10 0,90 1,44 0,60 Risque boursier – Sensibilité à une hausse ou à une baisse des cours de 20 %, des indices de 10 %, et à une variation relative de la volatilité de 20 %. 52,60 68,40 47,70 23,10 (*) Données transmises par les services de contrôle de 1er niveau Tenant compte de la forte incertitude qui a perduré toute cette année sur les marchés d’actions, le groupe CIC a sensiblement réduit son exposition à ce type de risque. 57 RATIOS RÉGLEMENTAIRES DE SOLVABILITÉ Ratio global de couve r t u r e des risques (ratio européen de solvabilité) Depuis le 1er janvier 1996, les risques de marché, principalement de taux d’intérêt, de change, sur actions et de règlement/contrepartie afférents au portefeuille de négociation des banques sont soumis à des exigences de fonds propres spécifiques au titre de la directive européenne sur l’adéquation des fonds propres (CAD). L’exigence globale de fonds propres est donc égale à l’addition de celle afférente aux risques de crédit sur la totalité des risques pondérés, hors portefeuille de négociation, de celle afférente aux risques de marché pour le portefeuille de négociation et éventuellement de celle constituée au titre des grands risques. Le groupe CIC calcule l’exigence de fonds propres liée aux risques de marché à l’aide du modèle standard réglementaire. Exigence réglementaire de fonds propres En millions d’euros Au titre des risques de crédit 31 décembre 2000) 31 décembre 2001) 5 039) 5 221) dont activités clientèle 4 391) 4 622) dont activités interbancaires 458) 318) dont autres activités 190) 281) 263) 242) Au titre des risques de marché (CAD) dont risque de taux 142) 178) (dont risque spécifique) (98) (131) dont titres de propriété 106) 55) dont règlement/contrepartie 3) 7) dont risque de change 12) 2) 0) 0) Exigence totale de fonds propres 5 302) 5 463) Fonds propres 6 333) 6 705) Au titre des grands risques 3 817) 4 179) Ratio global de solvabilité dont fonds propres de base 119,4 % 122,7 % Noyau dur RES (base 8 %) 5,76 % 6,12 % Ratio total RES (base 8 %) 9,56 % 9,82 % Ainsi entre le 31 décembre 2000 et le 31 décembre 2001, l’exigence de fonds propres a augmenté de 3 % du fait principalement de la croissance des risques de contrepartie sur la clientèle (+ 5,3 %) qui représentent 84,6 % des risques totaux du groupe. La croissance plus forte des fonds propres (+ 5,9 %) et du noyau dur (+ 9,5 %) explique l’amélioration des ratios de solvabilité. Le ratio global de couverture s’exprime par rapport à l’exigence globale de fonds propres. Le ratio global de couverture du groupe CIC au 31 décembre 2001 était de 122,7 % de l’exigence réglementaire contre 119,4 % au 31 décembre 2000. 58 Ratio Cooke ou ratio international de solvabilité Ce ratio de solvabilité a été défini par les autorités de surveillance bancaire des principaux pays industrialisés réunis à Bâle dans le but d’harmoniser les conditions d’appréciation des fonds propres entre les banques ayant une activité significative à l’étranger. Au 31 décembre 2001, le ratio Cooke du groupe CIC était de 9,80 % dont 5,95 % pour le seul noyau dur contre respectivement 9,20 % et 5,64 % au 31 décembre 2000. Divers travaux auxquels le CIC participe sont en cours au plan international pour modifier les modalités de calcul de ce ratio. RISQUES – des dommages et fraudes avec les contrats d’assurance multirisque et globale de banque ; – des pertes de revenus consécutives à un dommage avec le contrat perte d’activité bancaire ; – des responsabilités civiles professionnelle, exploitation et dirigeants. Ainsi, le programme d’assurances groupe comporte des garanties cumulées de 275 millions d’euros par an pour une prime annuelle totale de 9 millions d’euros. Le groupe CIC engage dès maintenant les actions qui lui permettront d’optimiser les exigences de fonds propres liées au nouveau ratio de solvabilité défini par les textes réglementaires dits “Bâle II”. OPÉRATIONNELS ET JURIDIQUES Depuis plusieurs années, le groupe CIC a entrepris de gérer ces risques de manière systématique en procédant à leur identification, à leur évaluation, à leur réduction et à leur financement. Les risques opérationnels et juridiques comprennent, pour toutes les lignes de métiers du groupe : – les dommages aux biens et aux personnes consécutifs à un dysfonctionnement technique, à un accident, à un incendie ou à une catastrophe naturelle, à une erreur ou négligence humaine, à une malveillance ou à une fraude, ou à une soustraitance… ; – les responsabilités civiles ou pénales encourues dans l’exercice de l’activité (responsabilité civile professionnelle, responsabilité civile exploitation) ou pesant sur les mandataires sociaux (responsabilité civile dirigeants) ; – les pertes de revenus consécutives à un sinistre, dommage ou responsabilité (arrêt ou baisse sensible d’une activité pendant le temps nécessaire au retour à la normale). L’évaluation des risques a pour objectif de mesurer les conséquences humaines, techniques et financières des vulnérabilités identifiées (risques potentiels) et permet d’orienter les actions de réduction pour limiter les conséquences en cas de survenance d’un sinistre. L’accent a été porté en 2001 sur les actions de réduction des risques logistiques par la mise à jour des plans de prévention : référentiel sécurité, formation du personnel, contrôle interne. Les mesures de protection (plans de secours, plans de continuité) déjà mises en œuvre sur les métiers les plus sensibles, sont régulièrement vérifiées et complétées si nécessaire. En matière de financement des risques résiduels, le groupe CIC a modernisé dès l’an 2000 son programme d’assurances groupe qui porte sur la couverture : PASSIF SOCIAL E n g age m e n t s à l a c h a r g e d e s s o c i é t é s c o n s o l i d é es Les engagements suivants sont provisionnés dans les comptes du CIC : – indemnités de départ en retraite ; – compléments de retraite ; – médailles du travail. Les engagements sont évalués sur la base de l’actualisation des droits acquis pour l’ensemble du personnel en activité ou à la retraite, en fonction du taux de rotation du personnel spécifique aux sociétés consolidées et, depuis le 1er janvier 1998, des salaires futurs estimés qu’auront les personnels en activité lors de leur départ à la retraite. Le groupe CIC couvre une partie du montant des indemnités de fin de carrière par un contrat d’assurance. Le solde, non couvert par le contrat d’assurance, est provisionné dans les comptes. E n g age m e n t s d e s c a i s s e s de retraite du groupe CIC , v i s - à - v i s d e l a C R P B e t a u t r es e n g a ge m e n t s d e r e t r a i t e L’accord interprofessionnel du 13 septembre 1993 a mis à la charge des caisses de retraite bancaire le coût des abattements et des compléments de retraite bancaire par rapport aux régimes Agirc et Arrco assurés au personnel en retraite et en activité au 31 décembre 1993 (cf. page 72 - Principes comptables et méthodes d’évaluation - Engagements de retraite). À compter de cette date, seul reste assuré par les caisses de retraite bancaire un régime de retraite désormais fermé et ne comportant que des droits acquis au titre du passé. 59 Ces compléments de pension bancaire sont assurés par prélèvement sur les réserves existantes des caisses et, le cas échéant, par des cotisations, à la charge des banques, limitées à un pourcentage de la masse salariale. Certaines banques du groupe CIC étaient adhérentes à des caisses de retraite propres au groupe, d’autres à la caisse de retraite de la profession bancaire (CRPB) et à d’autres régimes surcomplémentaires. Au 1er janvier 1998, il a été décidé de provisionner pour un montant de 101 millions d’euros l’insuffisance d’actifs des caisses de retraite auxquelles les banques du groupe CIC sont affiliées. Globalement, le solde des engagements de passif social non assurés est couvert par une provision pour risques et charges pour un montant de 279 millions d’euros au 31 décembre 2001. CONTRÔLE INTERNE Le renforcement du dispositif de contrôle du groupe a été poursuivi en 2001 dans le prolongement des actions menées les années précédentes. Créée en 2000, la commission de contrôle qui réunit les membres du comité exécutif ainsi que l’inspecteur général du Les engagements de retraite font l’objet d’une estimation complète tous les deux ans. En 2001, il a été procédé à un calcul complet par un actuaire indépendant en utilisant des paramètres de calculs volontairement conservateurs : de contrôle réalisés au sein du groupe. Le programme de ces – revalorisation moyenne des retraites (Sécurité sociale, Arrco, Agirc) égale à 0,8 % par an ; en matière de contrôle. Le dispositif dans les banques a été – utilisation de la table de mortalité prospective par génération TPRV 93 ; – prise en compte d’un taux d’actualisation de 3,5 % s’appliquant à des francs constants et hypothèse de taux d’inflation de 1,6 % par an. La combinaison de ces deux éléments est équivalente au taux d’actualisation de 5,1 % retenu pour les engagements à la charge des banques qui sont calculés en francs courants. S’agissant de régimes maintenant fermés, il n’y a ni acquisition de nouveaux droits par les salariés, ni versement de cotisations par les employeurs. L’insuffisance des réserves des caisses de retraite du groupe a été recalculée au 31 octobre 2001 en comparant la valeur vénale des actifs qu’elles détiennent et les engagements réévalués. En 2001, à la suite de la baisse de la valeur des portefeuilles titres détenus, l’insuffisance globale de réserves des caisses de retraite s’est accrue par rapport au calcul effectué au 31 décembre 2000. Celle-ci se monte à 85 millions d’euros au 31 décembre 2001. La variation par rapport à l’insuffisance initiale est principalement constituée d’un écart actuariel ; c’est pourquoi a été retenue la méthode selon laquelle n’est prise en résultat que la part de ces variations dont le montant excède 10 % des engagements. En 2001, l’écrêtement effectué au-delà du corridor n’a donné lieu ni à reprise de provisions, ni à dotation complémentaire. Crédit Industriel et Commercial examine les principaux travaux travaux s’appuie sur des plans de couverture des risques mis à jour périodiquement et qui définissent les priorités à observer lui-même resserré à la faveur de la revue de l’organisation des contrôles intermédiaires. Les outils de l’inspection ont continué de leur côté à s’enrichir. Le module mis au point en 2000 à la banque pour faciliter les missions d’inspection auprès des succursales du réseau est désormais interfacé avec le nouveau de son système d’information. Il permet à chaque inspecteur de disposer des éléments nécessaires à l’accomplissement de sa mission directement sur son micro-ordinateur. Amélioré régulièrement, il est destiné à pouvoir être utilisé progressivement par l’ensemble des banques régionales au fur et à mesure de leur migration sur le nouveau système d’information du groupe “CIC 2002”. La base documentaire Intranet de l’inspection du Crédit Industriel et Commercial a été parallèlement développée. Reliée par Internet aux principaux sites réglementaires et alimentée par les inspecteurs dans le cadre de leurs travaux, cette base est un outil précieux pour l’organisation et le suivi des missions dans les grands services du siège ou auprès des filiales. En 2002, l’inspection générale du Crédit Industriel et Commercial a pour objectif à la fois de poursuivre les efforts engagés en vue de renforcer le système de contrôle interne du groupe, de développer la gamme de ses outils et de continuer ses missions sur place auprès des différents services et entités faisant partie de son champ d’intervention. 60 Ét a t s financier s BILAN (en millions d’euros) Notes 2001 31 décembre 2000 31 décembre Pro forma 2000 31 décembre Publié 1999 31 décembre Opérations interbancaires et assimilées 1 24 960 31 345 31 345 21 039 Effets publics et assimilés 2 17 712 16 190 16 190 15 150 Opérations avec la clientèle 3 53 751 50 898 50 898 44 248 Opérations de crédit-bail et assimilées 4 ACTIF Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable 3 875 3 223 3 223 2 603 21 353 17 433 17 010 16 584 – Obligations et autres titres à revenu fixe 5 16 658 14 192 14 197 14 749 – Actions et autres titres à revenu variable 6 4 695 3 241 2 813 1 835 7 13 446 12 482 12 482 10 941 Placements des entreprises d’assurance Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme 8 290 340 763 737 Immobilisations corporelles et incorporelles 9 1 279 1 245 1 245 1 254 Écarts d’acquisition 10 30 25 25 32 Comptes de régularisation et actifs divers 11 12 127 10 454 10 454 10 748 148 823 143 635 143 635 123 336 92 41 41 15 3 774 3 327 3 327 2 707 1 294 1 699 1 699 1 897 Total de l’actif Hors bilan (en millions d’euros) Engagements reçus Engagements de financement Engagements reçus d’établissements de crédit Engagements de garantie Engagements reçus d’établissements de crédit Engagements sur titres Autres engagements reçus 61 Notes 2001 31 décembre 2000 31 décembre Pro forma 2000 31 décembre Publié 1999 31 décembre Opérations interbancaires et assimilées 13 41 885 44 303 44 303 34 081 Opérations avec la clientèle 14 47 247 40 968 40 968 38 254 Dettes représentées par un titre 15 19 122 18 305 18 305 16 769 Provisions techniques d’assurance 16 14 648 13 854 14 004 12 873 Comptes de régularisation et passifs divers 11 18 019 18 636 18 636 14 645 Écarts d’acquisition 10 9 4 4 5 Provisions pour risques et charges 17 912 849 849 804 Dettes subordonnées 18 2 667 2 483 2 483 2 342 Fonds pour risques bancaires généraux 19 529 493 493 295 Capitaux propres - Intérêts minoritaires 19 187 392 324 276 Capitaux propres - Part du groupe 19 3 598 3 348 3 266 2 992 PASSIF – Capital souscrit 560 534 534 534 – Primes d’émission 712 738 738 734 1 996 1 759 1 678 1 537 330 317 316 187 148 823 143 635 143 635 123 336 1 223 1 470 1 470 1 333 11 952 9 697 9 697 9 066 896 749 749 1 044 8 041 8 392 8 392 5 622 542 709 709 1 214 – Réserves consolidées – Résultat consolidé Total du passif Hors bilan (en millions d’euros) Engagements donnés Engagements de financement Engagements en faveur d’établissements de crédit Engagements en faveur de la clientèle Engagements de garantie Engagements d’ordre d’établissements de crédit Engagements d’ordre de la clientèle Engagements sur titres Autres engagements donnés 62 COMPTES DE RÉSULTAT (en millions d’euros) Notes Exercice) 2001) Exercice) 2000) Pro forma) Exercice) 2000) Publié) Exercice) 1999) Intérêts et produits assimilés 26 9 190) 8 377) 8 371) 7 148) Intérêts et charges assimilées 26 (8 033) (7 159) (7 156) (5 956) Revenus des titres à revenu variable 27 34) 51) 51) 31) Commissions (produits) 28 1 480) 1 512) 1 502) 1 276) Commissions (charges) 28 (292) (284) (284) (238) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 29 754) 638) 638) 555) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 30 107) 211) 211) 96) Autres produits d’exploitation bancaire 31 66) 60) 117) 83) Autres charges d’exploitation bancaire 31 (21) (5) (56) (66) Marge brute des activités d’assurance 32 33) 9) 4) (25) 3 318) 3 410) 3 398) 2 904) (1 419) (1 374) (1 394) (1 293) Autres charges administratives (738) (728) (705) (657) Dotations aux amortissements (151) (152) (152) (152) Charges de fonctionnement (2 308) (2 254) (2 251) (2 102) Résultat brut d’exploitation 1 010) 1 156) 1 147) 802) (434) (272) (267) (270) 576) 884) 880) 532) Produit net bancaire Charges de personnel Coût du risque* 33 34 Résultat d’exploitation Quote-part dans le résultat des entreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur actifs immobilisés 8 (1) 35 (10) (11) (11) 30) Résultat Courant 5 565) 873) 869) 567) Résultat exceptionnel 36 (13) (25) (25) (64) Impôts sur les bénéfices 37 (144) (276) (273) (159) (11) (4) (4) (5) Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition Dotations/reprises de FRBG (35) (196) (196) (116) 362) 372) 371) 223) 32) 55) 55) 36) Résultat net - Part du groupe 330) 317) 316) 187) Résultat par action (en euros)** 9,43) 9,04) 9,03) 5,34) Résultat net global Intérêts minoritaires * y compris les dotations nettes aux provisions diverses pour les comptes publiés des années 1999 et 2000. ** Le résultat dilué par action est identique au résultat par action. Notes : • Les comptes 1999 et 2000 correspondent au tableau des soldes intermédiaires de gestion publié dans le rapport de gestion de l’exercice 2000. • Les comptes 1999 sont ceux des comptes pro forma publiés en 2000 qui intègrent Socapi par intégration globale. 63 A NNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS Les comptes consolidés du Crédit Industriel et Commercial (CIC) sont établis et présentés conformément au règlement 99-07 du Comité de la réglementation comptable modifié depuis le 1er janvier 2001 par le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse. Compte tenu des différences de présentation, les comptes de l’exercice précédent ont été retraités pour être conformes à ces nouvelles dispositions. Pér i m èt r e des comptes consolidés Méthodes utilisées Les comptes des sociétés contrôlées de manière exclusive sont consolidés par intégration globale si leur importance relative le justifie. Il y a présomption de contrôle exclusif lorsque le CIC détient, directement ou indirectement, une participation majoritaire en capital et, soit la majorité des droits de vote, soit le pouvoir de nommer la majorité des membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance, ou lorsque le CIC exerce une influence dominante. Une entreprise sous contrôle exclusif est incluse dans le périmètre de consolidation lorsque sa consolidation par intégration globale prise individuellement impacte les principaux postes du bilan consolidé et du compte de résultat consolidé d’au moins 1 %. Par ailleurs, l’ensemble des filiales maintenues en dehors du périmètre de consolidation doit représenter moins de 5 % des principaux postes du bilan et du compte de résultat consolidés. Toutefois, des entreprises de plus faible taille peuvent être incluses lorsque le CIC considère qu’il s’agit d’un investissement stratégique ou lorsqu’elles exercent un des métiers de base du groupe. Les titres des sociétés dans lesquelles le CIC exerce une influence notable, en détenant directement ou indirectement au moins 20 % des droits de vote, sont mis en équivalence. Lors de leur entrée dans le périmètre de consolidation, les résultats cumulés antérieurs des sociétés précédemment contrôlées sont constatés dans le résultat de l’exercice. Variations du périmètre de consolidation Au 31 décembre 2001, les changements concernant le périmètre de consolidation sont : – l’entrée de la Lyonnaise de Gestion et de Patrimoines, filiale à 100 % de la Lyonnaise de Banque ; – la sortie de CIC Gestion, sans activité ; – l’absorption de la Financière du Val de Loire par la Banque Régionale de l’Ouest ; – l’absorption de CIO Gestion par la banque CIO. Au cours du 4e trimestre 2001, le groupe CIC a acquis 45 % de Socapi et 45 % de Sérénis, portant son contrôle à respectivement 100 % et 90 %. L’entreprise d’assurances IARD Sérénis était précédemment mise en équivalence. Elle est consolidée à partir de la clôture de l’exercice par intégration globale. Le CIC a lancé en juin 2001 une OPR suivi d’un retrait obligatoire sur les titres qu’elle ne détenait pas de la Banque Transatlantique au prix de 120 euros. À la suite de cette opération, le CIC détient la totalité du capital de la Banque Transatlantique. 64 Liste des sociétés consolidées Sociétés Devise 31.12.2001 Pourcentage Contrôle Intérêt 31.12.2000 Méthode * Pourcentage Contrôle Intérêt Méthode * Société consolidante : Crédit Industriel et Commercial (CIC) A. Banques commerciales Banque CIAL (Suisse) CHF Banque de Luxembourg (BL) Banque Pasche CHF 100 100 IG 100 100 IG 71 71 IG 71 71 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG (i) Banque Régionale de l’Ouest (BRO) 100 100 IG 100 100 IG (i) Banque Scalbert Dupont (BSD) 100 100 IG 100 100 IG Banque Pasche Monaco Banque Transatlantique (BT) Banque Transatlantique-Jersey Banque de Vizille (i) Bonnasse Lyonnaise de Banque (BLB) Crédit Fécampois GBP 100 100 IG 88 88 IG 100 100 IG 100 88 IG 91 91 IG 89 89 IG 100 100 IG 100 100 IG 60 60 IG 57 57 IG (i) Crédit Industriel d’Alsace Lorraine (CIAL) 100 100 IG 100 100 IG (i) Crédit Industriel de Normandie (CIN) 100 100 IG 100 100 IG (i) Crédit Industriel de l’Ouest (CIO) 100 100 IG 100 100 IG (i) Lyonnaise de Banque (LB) 100 100 IG 100 100 IG (i) Société Bordelaise de CIC (SBCIC) 100 100 IG 100 100 IG (i) Société Nancéienne Varin Bernier (SNVB) 100 100 IG 100 100 IG (i) Union de Banques Régionales (UBR) 100 100 IG 100 100 IG (i) Bail Équipement 100 100 IG 100 100 IG (i) Bail Ouest 100 100 IG 100 100 IG Baticentre 100 100 IG 100 100 IG (i) CIAL Équipement 100 100 IG 100 100 IG (i) CIAL Finance 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 51 51 IG 51 51 IG 100 100 IG 100 100 IG 86 86 IG 74 74 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG B. Établissements de crédit spécialisés CMCIC Lease (ex Financière Gaillon) Factocic Laviolette Financement Lorbail (i) SNVB Financements Sodecco Solybail 100 100 IG 99 99 IG (i) Solycrédit 100 100 IG 100 100 IG 65 Liste des sociétés consolidées Sociétés Devise 31.12.2001 Pourcentage Contrôle Intérêt 31.12.2000 Méthode * Pourcentage Contrôle Intérêt Méthode * C. Sociétés de portefeuille, d’ingénierie financière et divers (i) Adepi 100 100 IG 100 100 IG (i) BLC gestion de patrimoine 100 100 IG 100 100 IG (i) Bourgtheroulde finance 100 100 IG 100 100 IG (i) Bourgtheroulde patrimoine 100 100 IG 100 100 IG (i) BRO Gestion 100 100 IG 100 100 IG (i) BSD Gestion 100 100 IG 100 100 IG (i) CIAL Gestion 100 100 IG 100 100 IG (i) CIC Asset Management 100 100 IG 100 100 IG (i) CIC Associés 100 100 IG 100 100 IG CIC Capital Développement 100 100 IG 100 100 IG CIC Développements SNC 100 95 IG 100 95 IG (i) CIC Finance (ex Fiord) 100 100 IG 100 100 IG CIC Finance USA corp USD 100 100 IG 100 100 IG CIC Funding USD 100 100 IG 100 100 IG – – NC 100 100 IG CIC Gestion (i) CIC Information 95 95 IG 95 95 IG (i) CIC Migrations 100 100 IG 100 100 IG (i) CIC Participations (ex CFCIC Participations) 100 100 IG 100 100 IG CIC Production GIE 100 100 IG 100 100 IG (i) CIC Securities (ex EIFB) 100 100 IG 100 100 IG (i) Cicotitres 100 100 IG 100 100 IG CIO Gestion FU FU NC 100 100 IG Compagnie de Finance pour l’Industrie (CFI) 93 93 IG 90 90 IG (i) Cie Immobilière Chantereine 100 100 IG 100 100 IG (i) Cie Immobilière et Commerciale de Provence 100 100 IG 100 100 IG Compagnie Lyonnaise du Bât d’Argent 100 100 IG 100 100 IG Cinindev 100 100 IG 100 100 IG Dione investissements 100 100 IG 100 88 IG 66 66 IG 66 66 IG (i) Fidecic 100 100 IG 100 100 IG Fidel 100 91 IG 100 89 IG 100 100 IG 100 100 IG FU FU NC 100 100 IG Dubly-Douilhet (i) Finances et Stratégies Financière du Val de Loire 66 Liste des sociétés consolidées Sociétés Devise 31.12.2001 Pourcentage Contrôle Intérêt 31.12.2000 Méthode * Pourcentage Contrôle Intérêt Méthode * C. Sociétés de portefeuille, d’ingénierie financière et divers (suite) (i) Financière Voltaire 100 100 IG 100 100 IG (i) Foncic 100 100 IG 100 100 IG (i) Gesteurop 100 100 IG 100 100 IG (i) Imofinance 100 100 IG 100 100 IG 23 23 ME 23 23 ME 100 100 IG 100 100 IG (i) Lyonnaise de Gestion et de Patrimoines 100 100 IG – – NC (i) Ofimpar 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG Institut de Participations de l’Ouest (IPO) Intersem Régions Expansion (i) Saint-Pierre SCI 28 avenue de l’Opéra SCI Champs de Mars 100 100 IG 100 100 IG SCI des Succursales 100 100 IG 100 100 IG Sérénis 90 90 IG 45 45 ME SNVB Participations 99 99 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 100 100 IG 55 55 IG 100 100 IG 100 100 IG Solyde 100 100 IG 100 100 IG Solydice 100 100 IG 100 100 IG Solyrep SNC 100 100 IG 100 100 IG SPIL 100 100 IG 100 100 IG SRP 100 91 IG 100 100 IG (i) SNVB Gestion Socapi (i) Sofim Sudinnova 49 46 IG 45 41 IG 100 100 IG 100 88 IG (i) Trinité Gestion 100 100 IG 100 100 IG (i) Zéfir 100 100 IG 100 100 IG Transatlantique Finance (ex Neptune Finance GTI) * M éthode : IG = intégration globale ; ME = mise en équivalence ; NC = non consolidée ; FU = fusionnée. (i) = sociét és membres du groupe fiscal constitué par le Crédit Industriel et Commercial. 67 Principes comptables et méthodes d’ é valuation Les comptes consolidés au 31 décembre 2001 sont établis et présentés conformément au règlement 99-07 du Comité de la réglementation comptable (CRC), modifié depuis le 1er janvier 2001 par le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse. Par rapport aux exercices antérieurs, les documents de synthèse sont modifiés avec comme principales modifications au niveau du compte de résultat : – les reclassements des dotations et reprises des provisions sur intérêts douteux parmi les postes d’intérêts du produit net bancaire ; – le reclassement des dotations et reprises de provisions pour risques et charges parmi les postes des charges concernés ; – le reclassement des produits d’exploitation et des produits accessoires ayant une nature de commissions parmi le poste de commissions ; – le reclassement des refacturations de frais généraux parmi les autres charges administratives. Les modifications du bilan portent sur le reclassement des titres de l’activité de portefeuille (TAP) du poste des titres immobilisés vers le poste actions et autres titres à revenu variable. Ces changements de présentation n’ont pas d’impact sur les capitaux propres ni sur le résultat. S’agissant d’un changement de méthode, des comptes pro forma ont été établis sur les périodes antérieures. De même, le CIC applique depuis le 1er janvier 2001 pour les entreprises d’assurance qu’il consolide les règles d’évaluation du règlement CRC 2000-05 relatif aux comptes consolidés des entreprises d’assurance. Le changement qui en découle est : – le retraitement de la réserve de capitalisation : le montant à l’ouverture de 150 millions d’euros est repris par la situation nette, réparti entre les minoritaires pour 67 millions d’euros et le groupe pour 83 millions d’euros. Ce changement de méthode comptable est pris en compte dans les comptes pro forma avec un impact de +1,3 million d’euros sur le résultat net global de l’exercice 2000 se répartissant entre 0,7 million d’euros pour le groupe et 0,6 million d’euros pour les minoritaires. Retraitements et éliminations Afin de présenter sur une même base économique les comptes des sociétés consolidées, ceux-ci font l’objet de divers retraitements conformément aux principes comptables exposés ci-après. Les comptes réciproques ainsi que les profits résultant de cessions entre les sociétés du groupe et ayant une incidence significative au niveau des comptes consolidés ont été éliminés. Toutefois, les placements des contrats en unités de compte des entreprises d’assurance effectués dans des instruments émis par les banques du groupe ne l’ont pas été en raison de la nature des contrats et des différences techniques d’évaluation entre les deux séries d’entités ; les montants en cause sont peu significatifs puisqu’ils s’élèvent à 628 millions d’euros. Les produits et charges y afférant n’ont également pas été éliminés. Les plus-values d’actifs résultant de fusions et opérations assimilées entre sociétés consolidées sont traitées comme des écarts de réévaluation. L’écart de réévaluation constaté directement dans les réserves consolidées est repris dans les résultats consolidés à hauteur du complément d’amortissement enregistré dans les comptes sociaux de la nouvelle société détentrice. En cas de cession hors groupe, le solde de l’écart de réévaluation peut être repris dans le résultat de l’exercice de cession. Conversion des comptes des entités étrangères Le bilan des entités étrangères exprimé en devises est converti sur la base du cours de change officiel, à la date de clôture. La différence sur le capital, les réserves et le report à nouveau est inscrite dans les fonds propres, dans le compte “Écart de conversion”. Le compte de résultat des entités étrangères exprimé en devises est converti sur la base du cours moyen de l’exercice. Les différences de conversion en résultant sont inscrites directement dans le compte “Écart de conversion”. Actifs et passifs libellés en devises Réévaluation des bilans Les actifs et passifs libellés dans une devise autre que la devise locale sont convertis au taux de change officiel à la date de clôture. Les gains ou pertes de change latents résultant de ces conversions sont comptabilisés dans le compte de résultat avec les différences de change réalisées ou subies sur les transactions de l’exercice. Les immobilisations et les titres de participation ont fait l’objet d’une réévaluation en 1978 selon les règles édictées par les lois de finances 1977 et 1978. L’effet de cette réévaluation a été maintenu dans les comptes consolidés. Cependant, conformément au règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et à l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, les écarts de conversion des titres d’investissement et des titres de participation et de filiales non 68 consolidés libellés en devises et financés en francs ne sont pas enregistrés en compte de résultat. Toutefois, si les titres doivent faire l’objet d’une cession ou d’un remboursement, une provision est constituée à hauteur de la perte de change latente. Titrisation de créances à la consommation Deux banques du groupe, la LB et la BSD ont cédé à la date du 30 avril 2001 un portefeuille de crédits à la consommation pour un total de 317,5 millions d’euros au FCC “CIC Conso”, 1er compartiment, sur la base de la valeur comptable résiduelle des créances cédées. Opérations sur les marchés de gré à gré Le groupe CIC applique le règlement n° 90-15 du Comité de la réglementation bancaire à l’ensemble des instruments de taux d’intérêt traités de gré à gré. À ce titre, sont notamment concernés les contrats d’échange de taux d’intérêt et/ou de devises, les contrats de taux futur (FRA), les contrats optionnels (CAP, Floor...). Conformément au règlement susvisé, les opérations sont affectées dès leur origine dans les différents portefeuilles (position ouverte, micro couverture, gestion globale du bilan et hors bilan, gestion spécialisée). Le FCC a émis des parts de deux natures : – 300 millions d’euros de parts dites ordinaires (A), notées Aaa (Moody’s) et AAA (Fitch), portant taux facial de 5,125 % l’an, et Les contrats classés dans les portefeuilles de position ouverte sont évalués au plus bas du prix d’acquisition ou de leur valeur de marché. – des parts dites subordonnées (B), notées A2 (Moody’s) et A (Fitch), portant un taux facial de 5,500 % l’an qui supportent en priorité le risque de défaillance. Les charges et produits relatifs aux contrats classés dans les portefeuilles de micro couverture sont inscrits en compte de résultat de façon symétrique à la comptabilisation de l’élément couvert. Les établissements cédants ont alimenté un fonds de réserve égal à 2,35 % du montant des parts émises qui permet de garantir les parts contre le risque de défaillance. Un mécanisme dit “de garantie de taux” a été mis en place pour assurer ponctuellement et dans une certaine limite, la rémunération des parts en cas de baisse du taux moyen des créances titrisées. Les banques ont provisionné au 31 décembre 2001 dans leurs comptes cette garantie de taux à hauteur 1 million d’euros. La durée de vie prévisionnelle du 1er compartiment Conso 1 du FCC “CIC Conso”est de 6 ans avec une vie moyenne de 4,2 années. Des rechargements auront lieu afin de maintenir le montant en capital du fonds à son niveau initial pendant trois ans. Le groupe CIC ne consolide pas ce fonds et ne détient pas de part de ce fonds. Opérations sur instruments à terme de taux d’intérêt et de change Le groupe CIC intervient pour son propre compte sur différents marchés organisés ou de gré à gré, d’instruments financiers à terme fermes et conditionnels de taux d’intérêt et de devises, en application de la stratégie de gestion des risques liés aux positions de taux d’intérêt et de change de ses actifs et passifs. Opérations sur les marchés organisés et assimilés Les contrats sur instruments à terme fermes ou conditionnels traités sur les marchés organisés et assimilés sont évalués conformément aux règles fixées par le Comité de la réglementation bancaire. Les contrats sont réévalués en fin d’exercice suivant leur cotation sur les différents marchés. Le gain ou la perte résultant de cette réévaluation est porté au compte de résultat. Les charges et produits relatifs aux contrats classés dans les portefeuilles de gestion globale du risque de taux sont inscrits prorata temporis dans le compte de résultat. Les contrats inscrits dans les portefeuilles de gestion spécialisée sont évalués en valeur de marché. Les variations de valeur sont portées dans le produit net bancaire après correction pour tenir compte du risque de contrepartie et des frais futurs de gestion. Valorisation des instruments financiers à terme non cotés Ces instruments sont réévalués à partir de prix observables dans le marché, selon la procédure dite de “flashage”. Cette dernière méthode consiste à relever chaque jour à la même heure les prix offerts et demandés de plusieurs contributeurs via les logiciels de flux de marchés. Un prix unique est retenu pour chaque paramètre de marché utile. Portefeuille de titres La comptabilisation des titres est décrite par le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire modifié par le règlement CRB 95-04 et par le CRC 2000-02, et l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, modifiée par l’instruction n° 2000-12. Conformément à ces textes, les effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe (titres de marché interbancaire, titres de créance négociables, valeurs mobilières) sont répartis en titres de transaction, de placement ou d’investissement et les actions et autres titres à revenu variable sont répartis en titres 69 de transaction, titres de placement, titres de l’activité de portefeuille, titres de participation, parts dans les entreprises liées ou autres titres détenus à long terme. Titres de transaction Il s’agit de titres acquis avec l’intention de les céder dans un délai maximum de six mois. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. À chaque arrêté comptable, les titres détenus sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat en produits ou en charges. Titres de placement Il s’agit de titres dont la durée de détention est supérieure à six mois sans intention toutefois de les conserver jusqu’à leur échéance. Les titres de placement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, à l’exclusion des frais d’achat. Les surcotes ou décotes éventuelles sont étalées sur la durée résiduelle des titres conformément à l’article 8 de l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire. À la clôture de l’exercice, chaque ligne de titres fait l’objet séparément d’une estimation et, pour les obligations, les titres sont regroupés par ensembles homogènes. Lorsque la valeur comptable apparaît supérieure à la valeur probable de négociation, une provision pour dépréciation est constituée pour le montant de la moins-value latente, ce calcul étant effectué valeur par valeur ou par ensemble homogène. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées et il n’y a pas de compensation entre les plus et moins-values latentes. La valeur probable de négociation est, pour les actions cotées à Paris, le cours moyen du dernier mois et pour les actions cotées à l’étranger et les obligations, le cours le plus récent du dernier mois. Titres d’investissement Il s’agit de titres acquis avec l’intention de les conserver jusqu’à leur échéance. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais d’achat exclus. La différence entre le prix d’acquisition des titres et la valeur de remboursement est étalée sur la durée résiduelle des titres conformément à l’article 8 de l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire. Ces titres font l’objet d’une couverture en ressources ou en taux. Une provision est constituée lorsque la dégradation de la situation financière des émetteurs est susceptible de compromettre le remboursement des titres à leur échéance. Titres de l’activité de portefeuille Ces titres proviennent d’investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme sans intention d’investir durablement dans le fonds de commerce ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Ces investissements sont réalisés dans le cadre de structures dédiées, de manière significative et permanente et la rentabilité provient essentiellement de la réalisation de plus-values de cession. Ces titres sont enregistrés à leur prix d’acquisition. À la clôture de l’exercice, chaque ligne de titre fait l’objet séparément d’une estimation. Lorsque la valeur comptable apparaît supérieure à la valeur d’utilité, une provision pour dépréciation est constituée pour le montant de la moins-value latente. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. La valeur d’utilité est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention. Pour les titres cotés, la moyenne des cours de bourse sur une période suffisamment longue peut être retenue. Autres titres détenus à long terme, titres de participation et parts dans les entreprises liées Les autres titres détenus à long terme sont des investissements réalisés sous forme de titres dans l’intention de favoriser le développement des relations professionnelles durables avec l’émetteur, sans exercer toutefois une influence dans sa gestion. Les titres de participation sont ceux dont la possession durable est estimée utile à l’activité du groupe, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur l’émetteur, ou d’en assurer le contrôle. Ils sont enregistrés à leur prix d’acquisition, éventuellement réévalué dans le cadre de la réévaluation légale de 1976 ou de fusions et opérations assimilées. À la clôture de l’exercice, chaque ligne de titre fait séparément l’objet d’une estimation. Lorsque la valeur comptable apparaît supérieure à la valeur d’utilité, une provision pour dépréciation est constituée pour le montant de la moins-value latente. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. La valeur d’utilité représente ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. La valeur d’utilité peut être estimée par différents critères tels que l’actif net éventuellement corrigé, la rentabilité et la perspective de rentabilité, les cours moyens de bourse des derniers mois. Titres donnés en pension livrée Les titres donnés en pension livrée sont maintenus à l’actif du bilan et la dette vis-à-vis du cessionnaire est inscrite au passif. Les principes d’évaluation et de prise en résultat des revenus de ces titres demeurent ceux applicables à la catégorie à laquelle les titres vendus appartiennent. 70 Placements des entreprises d’assurance – constructions : linéaire sur 20 ans à 30 ans * ; Les placements des entreprises d’assurance sont valorisés conformément aux règles propres aux entreprises d’assurance. – agencements, installations : linéaire sur 10 ans ; Les placements immobiliers sont comptabilisés à leur valeur d’acquisition. Une provision pour dépréciation est constituée en cas de dépréciation durable et significative de la valeur des immeubles. – autres immobilisations corporelles hors exploitation : linéaire sur 10 ans. Les titres à revenu fixe sont enregistrés à leur valeur d’acquisition. La différence entre le prix d’acquisition de ces titres et leur valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée résiduelle des titres. Une provision est constituée lorsque la dégradation de la situation financière des émetteurs est susceptible de compromettre le remboursement des titres à leur échéance. Les titres à revenu variable sont comptabilisés à leur valeur d’acquisition. À la clôture de l’exercice, il est procédé à une estimation sur la base du cours de bourse pour les actions cotées et de la valeur d’utilité pour les titres non cotés. Dans le cas où l’estimation est inférieure à la valeur d’acquisition, une provision égale à cet écart est comptabilisée. Les placements représentatifs des contrats en unités de compte sont évalués à leur valeur de réalisation. Écarts d’acquisition À la date de prise de contrôle d’une nouvelle société, les actifs, les passifs et le hors bilan d’exploitation sont évalués à leur valeur d’utilité et ceux qui ne sont pas destinés à l’exploitation sont évalués à leur valeur probable de réalisation. La différence entre le prix d’acquisition des titres et l’évaluation totale de l’actif, du passif et du hors bilan constitue l’écart d’acquisition. Il est inscrit à l’actif ou au passif et est amorti selon un plan d’amortissement ou repris au compte de résultat linéairement sur une durée n’excédant pas dix ans. Il peut être recalculé si dans l’exercice qui suit l’exercice d’acquisition, l’évaluation de la société doit être corrigé de variations imputables à des causes extérieures à l’acquisition. Les écarts d’acquisition inférieurs à 1 million d’euros sont amortis sur l’exercice. Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition, éventuellement réévalué conformément aux lois de finances pour 1977 et 1978, ou à leur valeur d’apport dans le cadre de fusions et opérations assimilées selon la norme du groupe CIC. Les amortissements sont calculés sur la durée de vie estimée des actifs concernés selon les modes et durées suivants : – matériel informatique : dégressif sur 3 à 5 ans ; * toutefois certains immeubles centraux peuvent être amortis sur des durées plus longues. Les immeubles d’exploitation actuellement utilisés par les banques du groupe figurent au bilan consolidé pour leur prix d’acquisition diminué des amortissements cumulés. Conformément à la lettre du secrétaire général de la Commission bancaire du 21 octobre 1997, ces immeubles d’exploitation s’inscrivant dans une logique de détention durable, leur valeur d’usage correspond à la valeur nette comptable et n’est pas corrigée lorsqu’elle apparaît supérieure à leur valeur de marché. En revanche, les immeubles de rapport sont estimés à leur valeur de marché, l’écart éventuel avec la valeur nette comptable faisant l’objet d’une provision. Immobilisations incorporelles Les droits au bail sont amortis linéairement sur la durée du bail. Les droits d’entrée sont pris en charge au cours de l’exercice d’acquisition. Les autres éléments d’un fonds commercial sont amortis linéairement sur 10 ans. Les logiciels informatiques acquis sont amortis linéairement sur une durée de 1 à 3 ans. Frais d’établissement Les frais d’augmentation de capital sont portés en diminution des primes d’émission lorsqu’ils sont engagés par le CIC, et directement pris en charge dans le cas contraire. Opérations de crédit-bail bailleur Les opérations de crédit-bail figurent au bilan consolidé pour leurs encours déterminés d’après la comptabilité financière. La réserve latente est inscrite dans les réserves consolidées pour un montant net d’impôt différé calculé sur la totalité de cette réserve latente. Opérations de crédit-bail immobilier locataire Les immobilisations sont inscrites à l’actif du bilan en contrepartie d’un emprunt auprès d’établissements de crédit au passif. Les loyers versés sont ventilés entre charges d’intérêt et remboursement du principal de la dette. 71 Comptes de régularisation Les frais d’émission d’emprunts émis jusqu’au 31 décembre 1999 sont amortis au cours de l’exercice d’émission et, pour les émissions postérieures à cette date, sont étalées sur la durée de vie de l’emprunt. Les primes de remboursement des obligations sont amorties, sur une base linéaire, en fonction de la durée de l’emprunt. Provisions Les intérêts échus impayés depuis plus de 3 mois (6 mois pour l’immobilier et 9 mois pour les collectivités locales) ainsi que les intérêts courus non échus correspondant aux mêmes dossiers, portés en produits bancaires, sont provisionnés à 100 %. Les dotations et reprises de provisions relatives au capital des créances douteuses sont comptabilisées dans le poste du coût du risque. Les dotations et reprises de provisions relatives aux intérêts des créances douteuses sont classées en moins du poste des intérêts reçus. Les dotations et reprises aux provisions pour risques et charges sont classées par nature dans les postes de charges correspondantes. Les provisions affectées à des postes d’actifs sont déduites des créances correspondantes qui apparaissent ainsi pour leur montant net. Les provisions relatives aux engagements hors bilan sont inscrites en provisions pour risques. Les provisions constituées pour couvrir les risques souverains ainsi que les risques sur les pays émergents, ont été déterminées en fonction de la situation économique des pays emprunteurs. La partie affectée de ces provisions est portée en déduction des actifs correspondants. moyen de défaillance. Cette méthode permet de tenir compte de la moindre dispersion des risques, de l’importance unitaire des dossiers et donc d’une volatilité plus importante. Après leur constitution, ces provisions générales pour risques de crédit feront l’objet de reprises si les occurences auxquelles elles sont destinées à faire face se concrétisent. Provisions techniques et réserve de capitalisation des entreprises d’assurance Les provisions techniques correspondent aux engagements des entreprises d’assurance vis-à-vis des assurés. Elles sont valorisées conformément aux règles propres aux entreprises d’assurance. Les provisions techniques vie sont principalement constituées de provisions mathématiques qui correspondent à la valeur actuelle des engagements respectivement pris par l’assureur et par les assurés, conformément à l’article R331-3 du Code des assurances. Les provisions techniques des contrats en unités de compte sont évaluées en fin d’exercice en fonction de la valeur de réalisation des actifs servant de support à ces contrats. La méthode préférentielle préconisée par le règlement CRC 2000-05 qui consiste à calculer les provisions techniques des activités d’assurance vie avec un taux d’actualisation inférieur ou égal au taux prudemment estimé du rendement des actifs affectés à leur représentation n’a pas été appliquée. En application du règlement CRC 2000-05, les dotations et les reprises à la réserve de capitalisation constituée par les entreprises d’assurance sont retraitées dans les comptes consolidés, le montant au 1er janvier 2001 de 150 millions d’euros a été repris pour sa totalité dans les capitaux propres consolidés. Marge brute des activités d’assurance Provisions générales pour risques de crédit (PGRC) Depuis l’exercice 2000, le CIC a entrepris de constituer sur 3 ans des provisions générales pour risques de crédit (PGRC). Elles sont destinées à couvrir des risques nés mais non encore avérés sur les crédits sains et les engagements donnés à la clientèle. Les PGRC à atteindre au 31 décembre 2002 sont déterminées : – pour les activités de crédit autres que les financements spécialisés, par un coût du risque moyen tel qu’il peut être appréhendé dans une perspective à long terme, soit 0,5 % de l’encours clientèle sain ; – pour l’activité de financements spécialisés ainsi que pour les succursales étrangères, par un coût du risque obtenu à partir de la notation des créances à laquelle est associé un coût Les charges et produits des activités d’assurance sont ventilés en fonction de leur nature. La marge brute des activités d’assurance est composée des charges et produits techniques et non techniques de l’activité d’assurance après élimination des éléments intragroupe et après reclassements en fonction de leur nature des charges de personnel, des charges externes, des impôts et taxes et des dotations aux amortissements et provisions relatives à l’exploitation. Fonds pour risques bancaires généraux En application de l’article 3 du CRB 90-02, le fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) a été créé par mesure de prudence pour couvrir les risques de caractère général et indéterminé, 72 inhérents à l’activité bancaire. Les dotations et reprises de l’exercice sont effectuées à la discrétion des dirigeants et figurent au compte de résultat. Intérêts et commissions Les intérêts sont comptabilisés au compte de résultat prorata temporis. Les commissions sont enregistrées selon le critère de l’encaissement à l’exception des commissions relatives aux opérations financières qui sont enregistrées dès la clôture de l’émission ou dès leur facturation. Les commissions comprennent les produits d’exploitation bancaire rétribuant les services fournis à des tiers, à l’exception de ceux ayant une nature d’intérêt, c’est-à-dire calculés en fonction de la durée et du montant de la créance ou de l’engagement donné. Impôts différés Des impôts différés sont constatés sur les différences temporaires entre la valeur fiscale et la valeur comptable des éléments du bilan consolidé, à l’exception des écarts d’acquisition et des écarts d’évaluation portant sur des actifs incorporels ne pouvant être cédés séparément de l’entreprise acquise. Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report variable par référence au taux de l’impôt sur les sociétés connu à la clôture de l’exercice, et applicable au cours des exercices suivants. Le calcul des impôts différés a tenu compte de la contribution sociale de 3,3 % et de la contribution fiscale de 6 % en 2001 ramenée à 3 % à partir de 2002. Le taux des impôts différés ressort à 35,43 % pour les retournements prévus à partir de 2002. Des actifs nets des passifs d’impôts différés sont constatés lorsque leur probabilité d’utilisation est élevée. Cette faculté est reconnue pour les sociétés membres du groupe d’intégration fiscale constitué par le CIC et est vérifiée chaque année pour les autres entités. – dans ce cas, les actifs nets d’impôts différés ne sont constatés que sur les seuls décalages temporaires ; – dans le cas contraire, les actifs d’impôts différés sont constatés à hauteur des passifs d’impôts différés arrivant à échéance dans l’exercice aux cours de laquelle ces actifs deviennent récupérables. Il est tenu compte des impôts non récupérables sur les distributions décidées ou probables des entreprises consolidées. Engagements de retraite L’accord d’étape AFB en date du 13 septembre 1993 a modifié les régimes de retraites des établissements bancaires. À compter du 1er janvier 1994, les banques adhèrent aux régimes nationaux Agirc et Arrco. Les quatre caisses de retraites auxquelles adhèrent, selon les cas, les banques du groupe, subsistent et assurent le paiement des différentes charges prévues dans l’accord d’étape, en premier lieu au moyen de leurs réserves, complétées en cas de besoin par un surcroît de cotisations annuelles à la charge des banques concernées et dont le taux moyen sur les dix prochaines années est plafonné à 4 % de la masse salariale. Certaines caisses de retraite disposent de réserves pour faire face à leurs engagements. Toutefois, ces réserves sont insuffisantes et plusieurs caisses ne sont pas à même d’assurer seules leurs engagements. Au 1er janvier 1998, l’insuffisance globale des réserves des caisses de retraite auxquelles adhèrent les banques du groupe, estimée à 101 millions d’euros, a été intégralement provisionnée. S’agissant d’un changement de méthode comptable, cette provision a été constituée par prélèvement sur les réserves. Elle a donné lieu à la constatation de 37 millions d’euros d’actifs d’impôts différés par les réserves. Les engagements des caisses de retraite font l’objet d’une estimation complète tous les deux ans par un actuaire. Au 31 décembre 2001, l’insuffisance des actifs de couverture s’élève à 81 millions d’euros. En ce qui concerne la variation de cette insuffisance de réserve, il a été retenue la méthode selon laquelle n’est constatée par le résultat que la part de cette variation qui excède 10 % des engagements. Au 31 décembre 2001, cette provision est de 85 millions d’euros. Les autres engagements sociaux sont provisionnés (indemnités de départ à la retraite, compléments de retraite, médailles du travail). Les engagements de départ en retraite sont évalués sur la base des droits acquis pour l’ensemble du personnel en activité, en fonction notamment du taux de rotation du personnel spécifique aux sociétés consolidées et du salaire futur estimé qu’aura le bénéficiaire lors de son départ à la retraite majoré des charges sociales. Depuis 1996, le taux d’actualisation utilisé est de 4,5 % pour les indemnités de départ à la retraite, les compléments de retraite et les médailles du travail. Depuis 1998, les engagements de départ en retraite sont couverts à au moins 50 % par une assurance. Depuis 1994, un accord d’entreprise a été conclu créant un régime de retraite par capitalisation collective au profit des personnels du groupe et notamment de l’ex-CIC Paris. Ce régime a été étendu aux personnels de l’exUnion Européenne de CIC à l’occasion de la fusion des deux établissements en 1999. Cessation anticipée d’activité des travailleurs salariés (CATS) Un accord cadre sur l’application dans le groupe CIC du dispositif professionnel de cessation d’activité des salariés d’entreprises du groupe a été signé le 27 juin 2001. Il sera proposé par les banques du groupe à leurs partenaires sociaux. Au 31 décembre 2001, trois banques du groupe, le CIAL, la SNVB et la Société Bordelaise de CIC ont signé et mis en place à leur niveau cet accord. Elles ont provisionné globalement 4 millions d’euros pour faire face aux départs volontaires acceptés avant le 31 décembre 2001. 73 I NFORMATIONS SUR LES POSTES DU BILAN , DU HORS BILAN ET DU COMPTE DE RÉSULTAT Les notes de l’annexe sont présentées en millions d’euros. Les montants présentés du 31 décembre 2000 sont ceux des comptes publiés. Les montants pro forma sont présentés lorqu’ils diffèrent de ceux publiés. NOTE 1 - Créances sur les établissements de crédit 31.12.2001 À vue) Caisse, banques centrales, CCP 31.12.2000 À terme) À vue) 2 550) À terme) 1 780) Comptes ordinaires 1 972) Prêts, valeurs reçues en pension 1 033) 6 067) 1 615) 9 086) 227) 12 355) 208) 14 139) 5) 752) 9) 386) Titres reçus en pension livrée Créances rattachées Créances douteuses Provisions pour dépréciation Total 4 129) 6) 23) 7) 40) (5) (25) (5) (49) 5 788) 19 172) 7 743) 23 602) Total des créances sur les établissements de crédit dont prêts participatifs dont prêts subordonnés 24 960) 31 345) 103) 76) 3) 1) NOTE 2 - Effets publics & valeurs assimilées 31.12.2001 Titres détenus 31.12.2000 Transaction Placement Invest. Total Transaction Placement Invest. Total 15 990 135 1 553 17 678 13 617 440 2 080 16 137 1 33 34 18 35 53 15 990 136 1 586 17 712 13 617 458 2 115 16 190 15 990 136 1 586 17 712 13 617 458 2 115 16 190 Titres prêtés Écarts de conversion Créances rattachées Montant brut Provisions Montant net Plus-values latentes 1 6 Aucun transfert entre portefeuille n’a eu lieu durant l’année 2001. Le montant des titres d’investissement vendus avant l’échéance a été de 341 millions d’euros. Les moins-values de cessions s’élèvent à 14 millions d’euros. En tenant compte de la partie de résultat de cession incluse sur le PNB, le résultat économique de cette cession est de + 9 millions d’euros. 74 NOTE 3 - Créances sur la clientèle 31.12.2001) 31.12.2000) 2 688) 3 105) 3) 4) 41 826) 40 192) 2 063) 451) – Affacturage 931) 793) – Créances rattachées 230) 257) Créances commerciales Créances rattachées Autres concours – Prêts et crédits – Titres reçus en pension livrée Comptes ordinaires débiteurs 4 585) 4 839) Créances rattachées 95) 118) Créances douteuses 3 355) 3 172) (2 025) (2 033) 53 751) 50 898) 4 431) 4 392) 5) 15) 46) 48) Provisions Total dont créances éligibles à la Banque de France dont prêts participatifs dont prêts subordonnés NOTE 4 - Opérations de crédit-bail 31.12.2000) Acquisitions) Dotations) Cessions) Reprises) Autres) variations) 31.12.2001) 4 193) 1 312) (515) (6) 4 984) 106) 15) (9) 5) 117) (1 434) (723) 415) 12) (1 730) Crédit-bail & location avec option d’achat Montant brut dont créances douteuses Amortissements Provisions sur créances douteuses Montant net (91) (24) 13) 11) (91) (1 525) (747) 428) 23) (1 821) 2 668) 565) (87) 17) 3 163) 856) 357) (127) 6) 1 092) 16) 1) (1) (1) 15) (296) (186) 104) 3) (375) (5) (2) 2) (301) (188) 106) 3) (380) 555) 169) (21) 9) 712) 3 223) 734) (108) 26) 3 875) Location simple Montant brut dont créances douteuses Amortissements Provisions sur créances douteuses Montant net Total (5) 75 NOTE 5 - Obligations & autres titres à revenu fixe 31.12.2001 31.12.2000 Pro forma Transaction Placement) Invest. Total) Transaction Placement) Invest.) Total) 1 296 4 062) 8 592 13 950) 1 626 2 530) 6 767) 10 923) 830) 1 629 2 459) 1 071) 1 956) 3 027) 61) 204 267) 54) 186) 240) 14) 14) 37) 42) 79) 4 967) 10 425 16 690) – Pour dépréciation (21) (21) (16) (5) (21) – Pour risques (11) (11) (27) (29) (56) 1 298 4 935) 10 425 16 658) 3 12) Titres détenus cotés Titres détenus non cotés Titres prêtés Créances rattachées 2 Créances douteuses Montant brut 1 298 1 626 3 692) 8 951) 14 269) Provisions Montant net Plus-values latentes dont obligations subordonnées 1 626 10) 3 649) 8 917) 14 192) 8) 247 dont titres émis par des organismes publics 262) 6) 235) 5 894) 241) 4 548) L’écart de 5 millions d’euros entre les comptes publiés du 31 décembre 2000 et les comptes pro forma provient d’un reclassement en autres titres détenus à long terme. Aucun transfert significatif entre portefeuille n’a eu lieu durant l’année 2001. Le montant des titres d’investissement cédés avant l’échéance a été de 484 millions d’euros et une plus-value de 3 millions d’euros a été dégagée durant l’exercice. Les différences positives ou (négatives) entre le prix de remboursement et le prix d’acquisition des titres de placement et des titres d’investissement sont respectivement de (5) millions d’euros et de (21) millions d’euros. NOTE 6 - Actions & autres titres à revenu variable 31.12.2001 Titres détenus cotés 31.12.2000 Pro forma Transaction Placement) T.A.P.) Total) Transaction Placement) T.A.P.) Total) 3 152 859) 87) 4 098) 1 834 742) 100) 2 676) 248) 455) 703) 263) 370) 633) 7) 7) 8) 8) 1 107) 549) 4 808) 1 005) 478) 3 317) (26) (87) (113) (26) (50) (76) 1 081) 462) 4 695) 979) 428) 3 241) 136) 143) 279) Titres détenus non cotés Titres prêtés Créances rattachées Montant brut 3 152 Provisions sur titres Total Plus-values latentes 3 152 1 834 1 834 Le passage des comptes publiés (2 813 millions d’euros) du 31 décembre 2000 aux comptes pro forma (3 241 millions d’euros) s’explique par : – la modification de classement comptable des T.A.P. (inclus dans les actions et non plus dans les titres de participation) pour 403 millions d’euros (dont 8 millions d’euros de créances rattachées) ; – le transfert de 25 millions d’euros d’autres titres détenus à long terme en T.A.P. Dans le cadre des activités de marché, 809 millions d’euros ont été transférés des titres de transaction vers les titres de placement. 76 NOTE 7 - Placements des entreprises d’assurance L’activité de l’assurance est celle de la société d’assurance vie Socapi à laquelle vient s’ajouter à la clôture Sérénis, sociétés d’assurance IARD du groupe. 31.12.2001 31.12.2000 196 189 Titres à revenu variable et OPCVM 1 243 1 127 Obligations et autres titres à revenu fixe 9 304 8 373 Immobilier net des provisions et des amortissements Dépôts, cautionnements, autres placements et autres prêts 112 134 Créances rattachées (y compris provisions pour dépréciation) 281 259 2 310 2 400 13 446 12 482 Actifs représentatifs des contrats en unités de compte Total NOTE 8 - Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme 31.12.2000) Publié) 31.12.2000) Acquisitions) Cessions) Pro forma) Dotations) Reprises) Autres) Transferts variations) 31.12.2001) Titres de l’activité de portefeuille – Cotés 100) – Non cotés 336) Autres titres détenus à long terme – Cotés – Non cotés 17) 17) 2) (7) 12) 130) 102) 4) (9) 11) 11) 138) 138) 11) (13) (39) 97) 119) 119) 24) (39) 23) 127) 32) 32) (6) 26) 883) 419) (23) 369) (1) (1) (1) 12) 4) 4) (1) 96) Titres de participation – Cotés – Non cotés 11) Parts dans les entreprises liées – Cotées – Non cotées Titres de sociétés mises en équivalence Sous-total Écarts de conversion 41) (68) Titres prêtés Créances rattachées Appels de fonds et avances en compte courant dans les S.C.I. Montant brut 31) 31) 29) 925) 453) 401) (23) (4) Provisions – Titres cotés 2) (2) – Titres non cotés (139) (109) (42) 37) 5) (109) Sous-total (162) (113) (42) 39) 5) (111) 763) 340) Montant net 290) 77 Le CIC et certaines de ses filiales participent en tant qu’associés indéfiniment responsables à plusieurs sociétés civiles immobilières, sociétés en nom collectif et groupements d’intérêt économique notamment dans le cadre de la gestion de l’épargne salariale, du financement d’actifs, du développement de projets communautaires au sein du groupe CIC et d’opérations dans le secteur de l’immobilier. Le CIC a comme seule participation significative 25 millions d’euros d’actions de la société Crédit Logement, ce qui représente moins de 5 % du capital. Société mise en équivalence Quote-part détenue IPO 23 % Total Réserves Résultat Total 22 4 26 22 4 26 La société Sérénis est intégrée globalement à partir du 31 décembre 2001, toutefois, sa quote-part de résultat figure dans le poste : “Quote-part dans le résultat des entreprises mises en équivalence” au niveau du compte de résultat pour (5) millions d’euros. NOTE 9 - Immobilisations corporelles et incorporelles Immobilisation corporelles 31.12.2000) Acquisitions) Dotations) Cessions) Reprises) 293) 2) (1) Autres) variations) 31.12.2001) Valeur brute – Terrains d’exploitation – Terrains hors exploitation – Constructions d’exploitation – Constructions hors exploitation 294) 5) 811) 5) 22) (13) 7) 827) 21) 2) (1) 1) 23) – Autres immobilisations corporelles 1 095) 166) (66) (10) 1 185) Montant brut 2 225) 192) (81) (2) 2 334) Amortissements – Terrains d’exploitation – Terrains hors exploitation – Constructions d’exploitation – Constructions hors exploitation – Autres immobilisations corporelles Montant des amortissements Montant net (11) (11) (1) (1) (287) (29) 8) (14) (2) 1) (13) (321) (15) (711) (105) 49) 11) (756) (1 024) (136) 58) (2) (1 104) 1 201) 1 230) 78 Immobilisation incorporelles 31.12.2000) Acquisitions) Dotations) 16) 3) Cessions) Reprises) Autres) variations) 31.12.2001) Valeur brute – Fonds commerciaux – Frais de recherche et de développement 19) 2) 4) 6) – Autres immobilisations incorporelles 202) 17) (6) 5) 218) Montant brut 220) 20) (6) 9) 243) (9) (1) Amortissements – Fonds commerciaux – Frais de recherche et de développement (10) (4) (6) – Autres immobilisations incorporelles (165) (18) 9) (4) (178) Montant des amortissements (176) (19) 9) (8) (194) Montant net (2) 44) 49) NOTE 10 - Écarts d’acquisition 31.12.2001 31.12.2000 Actif) Passif) Actif) Passif) 85) 14) 79) 8) Amortissements & reprises (55) (5) (54) (4) Montant net 30) 9) 25) 4) Valeur brute NOTE 11 - Comptes de régularisation et autres actifs et passifs 31.12.2001 31.12.2000 Actif Passif Actif Passif Comptes d’encaissement 3 834 3 126 2 778 1 540 Comptes d’ajustements devises et hors bilan 1 393 1 198 1 474 1 082 Autres comptes de régularisation 2 815 1 910 3 359 3 746 Sous-total 8 042 6 234 7 611 6 368 Primes sur options 690 590 941 1 107 Comptes de règlement d’opérations sur titres 484 801 365 1 052 Comptes de régularisation Autres actifs et passifs Dettes représentatives des titres empruntés Autres actifs et passifs d’assurance Impôts différés Débiteurs et créditeurs divers Créances et dettes rattachées Sous-total Total 8 291 8 801 25 354 23 81 289 215 253 230 2 593 1 528 1 257 987 4 6 4 10 4 085 11 785 2 843 12 268 12 127 18 019 10 454 18 636 79 NOTE 12 - Provisions pour risques de contrepartie 31.12.2000 Dotations Reprises) Autres) variations) 31.12.2001 54 7 (28) (3) 30 Actif Provisions sur créances sur les établissements de crédit Provisions sur créances sur la clientèle 2 033 702 (739) 29) 2 025 Provisions sur opérations de crédit-bail et de location simple 96 26 (15) (11) 96 Provisions sur obligations et autres titres à revenu fixe 61 4 (40) (14) 11 (31) 19) 105 4) 292 Passif Provisions sur engagements par signature 57 60 176 112 66 38 (56) (3) 45 2 543 949 (909) 21) 2 604 – Actif 68 1 (2) (13) 54 – Passif 14 12 (31) 11) 6 Provisions générales pour risques de crédit Provisions sur créances Total Dont au titre des risques pays Le total des créances douteuses sur la clientèle et sur les opérations de crédit-bail et assimilées est de 3 488 millions d’euros au lieu de 3 295 millions d’euros au 31 décembre 2000. Elles sont couvertes par des provisions d’actif à hauteur de 2 121 millions d’euros soit 60,8 % contre 64,6 % précédemment. Le taux de couverture des encours clientèle bruts par l’ensemble des provisions couvrant des risques de crédit s’établit à 4,3 % contre 4,2 % en 2000. Les créances douteuses sont couvertes par ces provisions à l’exception des provisions pour risques pays et des provisions générales pour risques de crédit qui concernent les créances saines. Le CIC a cédé en 2001 ses créances douteuses sur l’Asie du Sud-Est pour un prix de 97 millions d’euros. Cette cession n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat. NOTE 13 - Dettes envers les établissements de crédit 31.12.2001 À vue Banques centrales, CCP Comptes ordinaires Total Total des dettes envers les établissements de crédit À vue 72 15 4 882 Valeurs données en pension Dettes rattachées À terme 2 146 Comptes à terme Titres donnés en pension livrée 31.12.2000 À terme 15 631 18 449 403 636 219 22 533 789 18 961 6 875 13 558 2 443 39 442 5 699 38 604 41 885 44 303 80 NOTE 14 - Comptes créditeurs de la clientèle 31.12.2001 Comptes d’épargne à régime spécial Dettes rattachées 31.12.2000 À vue À terme À vue À terme 6 338 7 880 5 682 7 870 91 212 104 261 Total – Comptes d’épargne à régime spécial 6 429 8 092 5 786 8 131 Autres dettes 18 504 10 835 16 924 8 291 391 2 858 360 1 303 7 131 6 167 13 824 17 290 Titres donnés en pension livrée Dettes rattachées Total – Autres dettes Total des comptes créditeurs de la clientèle à vue et à terme 18 902 47 247 9 761 40 968 NOTE 15 - Dettes représentées par un titre Bons de caisse Titres du marché interbancaire & titres de créances négociables Emprunts obligataires 31.12.2001 31.12.2000 143 85 16 381 15 806 1 918 1 768 Autres dettes représentées par un titre 264 258 Dettes rattachées 416 388 19 122 18 305 31.12.2001 31.12.2000 Pro forma 31.12.2000 Publié Total NOTE 16 - Provisions techniques d’assurance Provisions techniques 11 867 11 031 11 031 Provisions pour sinistres à payer 118 92 92 Provisions pour participation aux bénéfices et ristournes 345 311 311 Provisions pour primes non acquises Autres provisions (dont provision de gestion et provision pour égalisation) Provisions techniques des contrats en unités de compte Total des provisions techniques 1 3 4 4 2 314 2 416 2 416 14 648 13 854 13 854 Réserve de capitalisation Total des provisions techniques et réserve de capitalisation 150 14 648 13 854 14 004 À partir du 1er janvier 2001 (ainsi que dans les comptes pro forma), la réserve de capitalisation est incluse dans les capitaux propres. 81 NOTE 17 - Provisions pour risques & charges 31.12.2000 Dotations Reprises) Autres) variations) 31.12.2001 – Sur engagements par signature 30 44 (16) 15) 73 – Sur engagements de hors bilan 27 16 (15) 4) 32 – Sur risques pays 14 12 (31) 11) 6 176 112 4) 292 – Autres provisions pour risques de contrepartie 52 26 (25) (14) 39 Provisions pour pertes sur instruments financiers à terme 66 30 (42) 2) 56 Provisions sur filiales et participations 23 5 (4) (1) 23 285 18 (24) Provisions pour risques de contrepartie – Provisions générales pour risques de crédit Provisions pour risques et charges hors risques de contrepartie – Provisions pour charges de retraite 279 – Provisions pour passage à l’euro 21 3 (17) (3) 4 – Provisions pour litiges (1) (3) 49 12 (12) (13) 36 – Autres provisions pour risques et charges (2) (3) 106 16 (54) 4) 72 Total 849 294 (240) 9) 912 (1) Hors litiges clientèle relatifs à des crédits. (2) Dont provisions pour restructuration : 1 million d’euros. (3) Les provisions non utilisées reprises cet exercice sont de 7 millions d’euros pour les litiges et de 17 millions d’euros pour les autres risques et charges. NOTE 18 - Dettes subordonnées Autres) variations) 31.12.2000 Émissions Remboursements) Dettes subordonnées 1 528 474 (279) Emprunts participatifs 145 (17) 128 Dettes subordonnées à durée indéterminée 732 19) 751 78 (13) 65 (11) 2 667 Dettes rattachées Total 2 483 474 (279) 31.12.2001 1 723 Au cours de l’année 2001, le groupe a racheté 17 millions d’euros de ses titres participatifs. Les autres variations concernant les dettes subordonnées à durée indéterminée sont dues à la variation de change sur la dette de 320 millions de US $. 82 Principales dettes subordonnées : Date émission TSR Montant émission Montant fin d’exercice 300 M€ 300 M€ * Taux Échéance 19.07.2013 Emprunt participatif 28.05.85 137 M€ 137 M€ ** *** TSDI 11.06.97 191 M€ 191 M€ **** * Taux Euribor 3 mois + 89.5 points de base ** Minimum 85 % (TAM+TMO)/2 Maximum 130 % (TAM+TMO)/2 *** Non amortissable, mais remboursable au gré de l’emprunteur à compter du 28.05.1997 à 130 % du nominal revalorisé de 1,5 % par an pour les années ultérieures **** Taux fixe à 6,60 % jusqu’en 2007, puis Euribor 3 mois + 2,25 % NOTE 19 - Capitaux propres et FRBG Capitaux propres, part du groupe Capital Primes) Solde au 1.1.2000 534 734) Écarts de Résultat) Réserves) Écarts de (1) conversion réévaluation exercice) 1 504) 23 10 Résultat consolidé de l’exercice 187) 2 992) 316) Affectation du résultat de l’exercice précédent 4) Distribution de dividendes 183) 6 Restructurations & cessions internes d’actifs 276) 295 316) 55) 196 (49) (30) (187) (49) Variations des taux de conversion Total) Fonds pour risques Intérêts) bancaires minoritaires) généraux 6) (1) (1) Effets des changements de périmètre 22) Autres variations Solde au 31.12.2000 publié 2 2) 534 738) Réserve de capitalisation 1 639) 29 10 81) 2) 1) 316) 3 266) 324) 1) 82) 68) 493 Solde au 31.12.2000 pro forma 534 738) 1 720) 29 10 317) 3 348) 392) 493 Solde au 1.1.2001 534 738) 1 720) 29 10 317) 3 348) Résultat consolidé de l’exercice 330) Affectation du résultat de l’exercice précédent 317) Distribution de dividendes (80) Conversion du capital en euros 26 392) 493 330) 32) 35 (80) (37) (317) (26) Variations des taux de conversion 7 7) Effets des changements de périmètre (200) Autres variations Solde au 31.12.2001 1 (7) 560 712) 1 950) (7) 36 10 330) 3 598) 187) 529 (1) Les réserves sont constituées par la réserve légale pour 53 millions d’euros, la réserve spéciale des plus-values à long terme pour 456 millions d’euros, le report à nouveau pour 6 millions d’euros, les autres réserves pour 83 millions d’euros, la réserve de capitalisation pour 151 millions d’euros et les réserves consolidées pour 1 201 millions d’euros. Le capital du CIC est constitué au 31 décembre 2001 de 35 008 836 actions d’une valeur nominale de 16 euros. 83 NOTE 20 - Ventilation de certains actifs/passifs selon leur durée résiduelle < 3 mois et à vue > 3 mois < 1 an > 5 ans À durée indéterminée Créances dettes rattachées Total Créances sur les établissements de crédit * 16 710 6 513 Créances sur la clientèle ** 17 426 5 356 358 467 156 757 24 961 16 555 12 645 9 328 52 319 1 283 2 356 8 261 3 211 2 265 15 378 Dettes envers les établissements de crédit 28 084 Comptes créditeurs de la clientèle 40 259 10 142 1 675 1 103 881 41 885 3 090 2 789 630 39 440 47 247 37 53 52 1 6 149 410 16 791 > 1 an < 5 ans ACTIFS Obligations et autres titres à revenu fixe *** PASSIFS Dettes représentées par un titre – Bons de caisse – Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 11 688 1 852 2 157 684 – Emprunts obligataires 424 505 793 196 – Autres 264 1 918 264 * À l’exception des créances douteuses et des provisions pour dépréciation. ** À l’exception des valeurs non imputées, de la promotion immobilière, des créances douteuses et des provisions pour dépréciation. *** Exclusivement pour les titres de placement et d’investissement (hors créances douteuses). NOTE 21 - Contre-valeur en euros des actifs & passifs en devises La contre-valeur en euros des actifs et passifs libellés en devises est respectivement de 19 614 millions d’euros et 19 380 millions d’euros. 84 NOTE 22 - Engagements sur instruments financiers à terme Opérations sur instruments financiers à terme (selon la notion d’opérations de micro/macro couverture et opérations de gestion position ouverte/gestion spécialisée sur les opérations fermes et conditionnelles). Couverture 31.12.2001 Opérations de gestion Total 3 50 555 50 558 Couverture 31.12.2000 Opérations de gestion Total 9 654 62 723 72 377 Opérations fermes Marchés organisés Contrats de taux Contrats de change Autres opérations 14 14 26 24 366 24 392 2 4 294 4 296 2 525 3 373 5 898 5 873 7 712 13 585 105 957 315 281 421 238 73 983 399 044 473 027 940 4 076 5 016 1 069 70 463 71 532 Marchés de gré à gré Accords de taux futurs Swaps de taux Swaps financiers Autres opérations 30 30 Swaps - autres Opérations conditionnelles Marchés organisés Options de taux Achetées 5 384 5 384 2 354 2 354 Vendues 8 969 8 969 1 891 1 891 Options de change Achetées 23 63 86 40 96 136 Vendues 21 50 71 41 98 139 Achetées 79 4 143 4 222 99 4 365 4 464 Vendues 79 3 232 3 311 99 4 249 4 348 Achetées 2 699 15 652 18 351 2 745 13 137 15 882 Vendues 2 472 17 154 19 626 1 792 12 675 14 467 Achetées 110 2 866 2 976 215 4 001 4 216 Vendues 86 3 298 3 384 145 4 835 4 980 458 462 573 512 95 771 Actions et autres options Marchés de gré à gré Contrats de taux plafonds et planchers Options de taux, change, actions et autres Total 115 050 591 937 687 708 85 Ventilation des contrats d’instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille Position ouverte isolée Micro couverture Gestion spécialisée Total Achats 382 910 1 349 2 641 Ventes 124 1 615 1 518 3 257 30 282 99 259 6 698 284 999 421 238 Achats 3 516 1 920 779 12 136 18 351 Ventes 3 182 1 939 533 13 973 19 627 Achats 687 2 006 2 705 5 398 Ventes 2 149 3 868 2 170 8 187 39 220 63 926 10 057 359 824 473 027 Achats 3 226 1 226 1 519 9 911 15 882 Ventes 2 328 1 523 269 10 347 14 467 31.12.2001 Risque global tx d’intérêt Opérations fermes Contrats d’échange Opérations conditionnelles 31.12.2000 Opérations fermes Contrats d’échange Opérations conditionnelles Au cours de l’année 2001, les transferts de contrats d’échange de taux d’intérêt effectués sur les opérations fermes de couverture s’élévent à : – 5 272 millions d’euros pour les mouvements de la catégorie “gestion spécialisée” vers la catégorie “micro couverture” ; – 5 454 millions d’euros pour les mouvements de la catégorie “micro couverture” vers la catégorie “position ouverte isolée” ; – 15 millions d’euros pour les mouvements de la catégorie “position ouverte isolée” vers la catégorie “micro couverture”. 86 NOTE 23 - Ventilation des autres opérations à terme non encore dénouées selon leur durée résiduelle < 1 an > 1 an < 5 ans Achats 20 569 5 192 25 761 Ventes 34 939 4 211 39 150 Achats 9 907 9 388 1 697 20 992 Ventes 11 943 9 627 1 313 22 883 321 223 72 987 27 028 421 238 Achats 74 12 86 Ventes 63 8 71 Achats 400 13 413 Ventes 391 13 404 4 687 329 5 016 Achats 12 541 348 12 889 Ventes 18 654 382 19 036 Achats 1 203 1 360 2 563 Ventes 1 096 1 797 117 3 010 437 690 105 667 30 155 573 512 31.12.2001 > 5 ans Total Instruments de taux Marchés organisés Marchés de gré à gré Swaps de taux Instruments de change Marchés organisés Marchés de gré à gré Swaps financiers Autres instruments financiers à terme Marchés organisés Marchés de gré à gré Total NOTE 24 - Instruments financiers à terme - Risque de contrepartie Le risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme est estimé selon la méthodologie retenue pour le calcul des ratios prudentiels. À ce titre, il tient compte de l’effet des contrats de compensation en vigueur à cette date. Risques de crédit sur instruments financiers à terme 31.12.2001 Coût de) remplacement) positif) 31.12.2000 Équivalent) risques) pondérés) Coût de) remplacement) positif) 3 981) 1 332) 4 504) 1 385) 410) 365) 422) 314) Total avant effet des accords de compensation 4 563) 1 697) 5 135) 1 699) Incidence des accords de compensation (2 620) (687) (2 778) (723) Total après effet des accords de compensation 1 943) 1 010) 2 357) 976) Risques sur les administrations centrales et assimilées Risques sur les établissements de crédit situés en zone A Risques sur les établissements de crédit situés en zone B et sur la clientèle 172) Équivalent) risques) pondérés) 209) 87 NOTE 25 - Autres engagements hors bilan 31.12.2001 31.12.2000 – Monnaies à recevoir 7 273 3 953 – Monnaies à livrer 7 257 4 028 254 359 192 253 46 449 7 164 940 1 058 4 075 70 463 3 6 Opérations en devises Engagements sur instruments financiers à terme Opérations effectuées sur marchés organisés et assimilés – Opérations de change à terme • De couverture • Autres opérations – Swaps de change financiers • Position ouverte isolée • Micro-couverture • Risque global de taux 41 • Gestion spécialisée Engagements de crédit-bail – Redevances restant à supporter sur contrats de crédit-bail immobilier (1) – Redevances restant à supporter sur contrats de crédit-bail mobilier (1) Le crédit-bail locataire immobilier est retraité dans les comptes consolidés et les actifs concernés sont comptabilisés à l’actif du bilan. NOTE 26 - Produits et charges sur intérêts Exercice 2001 Produits Charges Établissements de crédit Exercice 2000 pro forma Produits Charges 3 746 4 605 3 099 4 019 Clientèle 3 129 1 206 3 123 1 107 Crédit-bail et location simple 1 144 937 935 765 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 166 1 283 1 215 1 262 5 2 5 6 9 190 8 033 8 377 7 159 Autres dont charges sur dettes subordonnées Total 159 154 NOTE 27 - Revenus des titres à revenu variable Exercice 2001 Exercice 2000 4 4 Titres de l’activité de portefeuille 21 37 Titres de participation et ATDLT 6 6 Parts dans les entreprises liées 2 3 Revenus des parts de S.C.I. 1 1 34 51 Titres de placement Total 88 NOTE 28 - Commissions Exercice 2001 Produits Charges Opérations de trésorerie & interbancaires Exercice 2000 pro forma Produits Charges 14 12 15 13 432 2 420 3 Opérations sur titres 79 38 148 48 Opérations de change 33 7 38 4 Opérations avec la clientèle Opérations de hors bilan – Engagements sur titres 12 – Engagements financiers à terme – Engagements de financement et de garantie Prestations de services financiers 3 12 19 1 737 Commissions sur moyens de paiement Autres commissions Total 12 3 28 732 190 12 28 176 151 2 144 1 480 292 1 512 284 NOTE 29 - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation Exercice 2001) Exercice 2000) – Sur titres de transaction 732) 574) – Sur opérations de change 15) 35) (93) 47) – Sur instruments financiers à terme • De taux d’intérêt • De cours de change (4) (31) • Sur autres instruments financiers y compris actions 92) (16) 742) 609) (30) (12) Sous-total – Dotations aux provisions sur instruments financiers – Reprises de provisions sur instruments financiers Total 42) 41) 754) 638) 89 NOTE 30 - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés Exercice 2001) Exercice 2000) – Plus-values de cession 122) 118) – Moins-values de cession (46) (67) – Dotations aux provisions pour dépréciation (28) (24) 39) 52) 70) 144) – Moins-values de cession (18) (11) – Dotations aux provisions pour dépréciation (52) (16) 20) 15) 107) 211) Opérations sur titres de placement – Reprises de provisions pour dépréciation Opérations sur titres de l’activité de portefeuille – Plus-values de cession – Reprises de provisions pour dépréciation Total NOTE 31 - Autres produits et charges d’exploitation bancaire Exercice 2001 Produits Charges) Produits accessoires 19 Transferts de charges 1 Dotations nettes aux provisions pour risques et charges Exercice 2000 pro forma Produits Charges) 24 1 (25) (4) Autres produits et charges d’exploitation bancaire 46 46) 35 9) Total 66 21) 60 5) NOTE 32 - Marge brute des activités d’assurance Exercice 2001) Exercice 2000) Pro forma) Assurance vie Primes acquises Charges des prestations Variations des provisions Autres charges et produits techniques et non techniques Produits nets des placements Total 1 529) 1 608) (1 020) (951) (793) (1 142) 4) 4) 313) 490) 33) 9) 90 NOTE 33 - Charges de personnel Exercice 2001) Exercice 2000) Pro forma) Salaires & traitements 870) 858) Charges sociales 360) 360) Charges de retraite 43) 36) Intéressement et participation des salariés 74) 59) Impôts, taxes & versements assimilés sur rémunérations 77) 76) Dotation nette aux provisions pour retraite (6) (17) 1) 2) 1 419) 1 374) Exercice 2001) Exercice 2000) Pro forma) 684) 557) (751) (672) 359) 326) Autre dotation nette aux provisions pour risques et charges Total NOTE 34 - Coût du risque Dotations aux provisions sur créances douteuses Reprises de provisions sur créances douteuses Per tes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions Per tes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions 35) 26) (16) (15) Solde des créances 311) 222) Dotations aux provisions pour risques et charges (1) 210) 187) Récupérations sur créances amorties Reprises de provisions pour risques et charges (87) (137) Solde des risques 123) 50) Total 434) 272) (1) dont au titre de la provision générale pour risques de crédit (PGRC), des dotations nettes de 112 millions d’euros en 2001 et de 84 millions d’euros en 2000. NOTE 35 - Gains ou pertes sur actifs immobilisés Exercice 2001 Effets publics) & valeurs) Obligations) assimilées) & ATRF) Exercice 2000) Parts dans les) Participations) entreprises) & ATDLT) liées) Total) Total) Sur immobilisations financières – Plus-values de cessions 4) 17) 21) 42) 56) (1) (12) (20) (47) (67) (15) (33) (48) (68) 12) 31) 43) 77) 2) (1) (10) (2) – Plus-values de cessions 4) 3) – Moins-values de cessions (4) (12) Sous-total 0) (9) (10) (11) – Moins-values de cessions (14) – Dotations aux provisions – Reprises de provisions Sous-total (14) 3) Sur immobilisations corporelles et incorporelles Total 91 NOTE 36 - Résultat exceptionnel Exercice 2001) Exercice 2000) 14) (9) (22) (5) Reprises/dotations aux provisions euro-an 2000 Surcoûts euro-an 2000 pris en charge de l’exercice Fonds de garantie des dépôts – Cotisations versées (6) – Provisions des cotisations restant à payer 3) Engagements de retraite – Indemnité versée à la CGIS (4) Versements à la fondation pour la mémoire de la Shoah (5) (4) (13) (25) Autres éléments Total NOTE 37 - Impôts sur les bénéfices Exercice 2000) Pro forma) Exercice 2001 Groupe) d’intégration fiscale) Autres) sociétés) Total) Total) (152) (90) (242) (241) 2) 2) (1) 49) (9) Impôt courant Impôt courant - Hors effet de l’intégration fiscale Impôt courant - Régularisations sur exercices antérieurs Impôt courant - Effet de l’intégration fiscale (1) Sous-total - Impôt courant Impôts différés Total 49) (103) (88) (191) (251) 14) 33) 47) (25) (89) (55) (144) (276) (139) (267) Sur activités courantes Sur éléments exceptionnels (5) (9) Total (144) (276) Impôts à la charge du groupe (132) (252) (12) (24) (144) (276) Impôts à la charge des minoritaires Total (1) y compris les variations de provisions sur gains temporaires, qui représentent une dotation nette de 1 million d’euros. À compter de l’année 1995, l’ex-Union Européenne de CIC et certaines banques régionales et filiales détenues à plus de 95 % ont constitué un groupe d’intégration fiscale, élargi en 1996 à la totalité des principales filiales détenues directement ou indirectement à plus de 95 %. Cette convention a été reconduite en 2001. Chaque banque régionale membre du groupe intégré constitue avec ses propres filiales adhérentes un sous-groupe conventionnel. Les sociétés qui font partie de ce groupe d’intégration fiscale sont signalées dans la liste des sociétés consolidées à l’aide d’un (i) précédant leur nom. L’intégration fiscale du groupe fiscal constitué par le CIC génère un profit de 49 millions d’euros en 2001. Il comprend une dotation nette de provision pour gains temporaires de 1 million d’euros. 92 Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique Exercice 2001) Taux d’impôt théorique 36,4 %) Impact des régimes spécifiques des SCR et SICOMI - 2,5 %) Impact du taux réduit sur les plus-values à long terme 0,1 %) Impact des taux d’imposition spcécifiques des entités étrangères - 0,4 %) Impact des variations de taux sur les impôts différés - 0,4 %) Utilisation des déficits constatés lors des exercices antérieurs - 2,5 %) Impôts différés sur décalages temporaires précédemment non constatés (a) - 3,4 %) Autres - 1,3 %) Taux d’impôt effectif 26,0 %) Résultat taxable (b) 555) Charge d’impôt (144) (a) Les actifs nets des passifs d’impôts différés sont constatés lorsque leur probabilité d’utilisation est élevée. Cette faculté est reconnue pour les sociétés membres du groupe d’intégration fiscale et est vérifiée chaque année pour les autres entités. En 2001, cette faculté a été reconnue à la succursale de New York, ce qui a entrainé la constatation de 21 millions d’euros d’actifs nets d’impôts différés. (b) Le résultat taxable est égal à l’addition du résultat courant et du résultat exceptionnel des sociétés intégrées globalement. Répartition des impôts différés par grandes catégories Exercice 2001 actif – Reports fiscaux déficitaires Exercice 2001) passif) 11 – Autres décalages temporaires (4) – Différences temporaires sur : • Provisions 217 • Réserve latente de crédit-bail • Résultats des sociétés transparentes • Autres décalages temporaires (68) 2 (54) 59 (50) 289 (215) – Provisions pour gains temporaires dans l’intégration fiscale Total des actifs et des passifs d’impôts différés (33) (6) Les actifs d’impôts différés non comptabilisés s’élèvent à 5 millions d’euros sur les décalages temporaires, à 10 millions d’euros sur les déficits ordinaires et à 3 millions d’euros sur les amortissements réputés différés. Leur probabilité d’utilisation peut être considérée comme faible. 93 NOTE 38 - Effectifs moyens Exercice 2001 Exercice 2000 14 994 14 936 7 664 7 084 22 658 22 020 31.12.2001 31.12.2000 Montant global des rémunérations versées 1 1 Montant global des jetons de présence 0 0 Techniciens de la banque Cadres Total NOTE 39 - Rémunérations versées aux membres du directoire et du conseil de surveillance Les rémunérations sont celles versées aux membres du directoire. NOTE 40 - Répartition des agrégats du compte de résultat par activités et par zones géographiques Le critère majeur d’analyse est celui des filières clientèle ; celui des métiers est retenu comme critère mineur d’analyse, au sein du premier. Cette approche est adaptée à la démarche stratégique du groupe CIC, dont l’axe est celui d’un réseau de distribution à l’intention duquel sont élaborés les divers produits fabriqués et gérés par des entités spécialisées. Les sociétés consolidées sont affectées en totalité à leur métier principal. Seules deux entités font exception, le CIC en raison de la palette étendue de ses activités et le CIAL pour ses seules activités de marchés. Dans ce cas, les comptes sociaux font l’objet d’une répartition analytique. Les sociétés sont directement affectées à leur activité sur la base de leur contribution aux comptes consolidés du groupe CIC. L’analyse est effectuée sur le résultat net avant dotation/reprise au FRBG et avant répartition des minoritaires. Répartition du compte de résultat de l’exercice 2001 par activités Banque) de réseau) Assurance) Banque) privée) Capital-) développement) Financement) Structure) et marché) et holding) PNB 2 379) 91) 326) 66) 492) (36) 3 318) RBE 581) 56) 126) 44) 252) (49) 1 010) Résultat courant 309) 51) 121) 38) 87) (41) 565) (104) (17) (38) (3) (2) (8) (3) 26) 80) Résultat exceptionnel Charges d’impôt Écarts d’acquisition Résultat net global avant FRBG 205) Total) (13) (13) 20) (144) (11) 35) 85) (34) 397) Dotation au FRBG (35) Part des minoritaires (32) Résultat net après FRBG 330) 94 Répartition du compte de résultat de l’exercice 2001 par zones géographiques France) Luxembourg) Suisse) USA) UK) Singapour Total) PNB 2 943) 183) 72) 66) 33) 21 3 318) RBE 833) 84) 20) 42) 21) 10 1 010) Résultat courant 450) 87) 18) (2) 12) 0 565) (27) (4) 22) (5) Résultat exceptionnel (13) Charges d’impôt (13) (130) Écarts d’acquisition (144) (11) Résultat net global avant FRBG (11) 296) 60) Dotation au FRBG (57) Part des minoritaires (15) (17) 224) 43) Résultat net 14) 20) 7) 0 22) 397) (35) (32) 14) 42) 7) 0 330) Répartition par activités du compte de résultat publié de l’exercice 2000 Banque) de réseau) Assurance) Banque) privée) Capital-) développement) PNB 2 257) 86) 337) 193) 532) (7) 3 398) RBE 569) 53) 146) 171) 254) (46) 1 147) Résultat courant 330) 50) 139) 166) 210) (26) 869) (4) (19) (25) (65) 17) (273) Résultat exceptionnel Charges d’impôt Écarts d’acquisition Résultat net global avant FRBG Financement) Structure) et marché) et holding) (2) (117) (16) (49) 1) (2) (3) 212) 32) 87) (43) Total) (4) 123) 141) (28) Dotation au FRBG 567) (196) Part des minoritaires (55) Résultat net après FRBG 316) Répartition du compte de résultat publié de l’exercice 2000 par zones géographiques PNB France) Luxembourg) Suisse) USA) UK) Singapour Total) 3 003) 191) 81) 64) 26) 33 3 398) RBE 941) 94) 31) 41) 15) 25 1 147) Résultat courant 673) 94) 30) 13) 13) 46 869) Résultat exceptionnel Charges d’impôt Écarts d’acquisition (25) (222) 422) Dotation au FRBG (196) Résultat net (35) (7) (5) (4) 59) 23) 8) 9) (273) (4) Résultat net global avant FRBG Part des minoritaires (25) (4) 46 567) (196) (38) (17) 188) 42) (55) 23) 8) 9) 46 316) 95 NOTE 41 - Comptes individuels de la société d’assurance vie Socapi Cette note présente les comptes sociaux provisoires de Socapi selon le format des entreprises d’assurance. Bilan de l’assurance 31.12.2001 31.12.2000 1 4 13 167 12 085 2 311 2 400 3 2 219 117 15 701 14 608 489 448 76 76 12 316 11 438 2 314 2 416 4 4 502 226 15 701 14 608 Exercice 2001) Exercice 2000) 1 526) 1 608) (615) (615) Actif Immobilisations corporelles et incorporelles Placements Placements représentant les provisions afférentes aux contrats en unités de compte Part des cessionnaires dans les provisions techniques Autres actifs et comptes de régularisation Passif Capitaux propres Emprunts subordonnés Provisions techniques Provisions techniques des contrats en unités de compte Provisions pour risques et charges Autres dettes et comptes de régularisation Compte de résultat de l’assurance Résultat technique Primes nettes Participation au résultat des assurés Produits nets des placements Plus values nettes non réalisées sur ACAV Autres produits nets techniques Charges des sinistres Charges des provisions d’assurances et autres provisions techniques 702) 707) (275) (79) 4) 3) (1 056) (998) (166) (502) Frais d’acquisition et d’administration (86) (89) Résultat technique 34) 35) 18) 18) Impôts sur les sociétés (17) (17) Résultat de l’exercice 35) 36) Résultat non technique Produits nets des placements Autres produits nets non techniques Résultat exceptionnel Participation des salariés La société d’assurance IARD Sérénis est consolidée par intégration globale depuis le 31 décembre 2001. Son bilan est peu significatif avec 18 millions d’euros de provisions techniques, 10 millions d’euros de capitaux propres et un total de bilan de 44 millions d’euros. Son résultat de l’exercice 2001 est négatif de 5 millions d’euros et les primes de l’exercice sont de 22 millions d’euros. 96 Comptes sociaux Rappor t de gestion sur les comptes sociaux de l’exercice 2001 FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICE Après la fusion de la Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne de CIC et du CIC Paris réalisée le 31 décembre 1999, le CIC a basculé au 1er janvier 2001 sur le système d’information du Crédit Mutuel. BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2001 Le total du bilan atteint 56 milliards d’euros, en diminution de 9 % par rapport à l’exercice précédent. À l’actif : Dans le même temps, le CIC a poursuivi son effort de maillage du réseau par l’ouverture de six nouvelles succursales. Deux agences parisiennes des banques du groupe (Crédit Industriel de l’Ouest et Crédit Industriel de Normandie) ont par ailleurs été reprises par le CIC depuis le mois de juin. – les crédits clientèle à 17,6 milliards d’euros progressent de 1,9 % ; Concernant la détention des filiales, le CIC est devenu l’unique actionnaire de la Société Adepi par souscription totale à l’augmentation de capital intervenue dans l’exercice et le rachat des titres détenus par les banques régionales. – dans les succursales étrangères, les crédits à la clientèle diminuent globalement de 652 millions d’euros, notamment à la succursale de New York (– 590 millions d’euros) suite à une décision de réduction des encours ; Sur le plan de la politique commerciale, l’effort de développement s’est traduit par des progressions significatives en terme de portefeuille “clientèle grand public” + 8,2 %, “clientèle entreprises” + 5,9 %. La production de contrats Filbanque grand public et entreprises étant passée de 7 292 en 2000 à 48 882 en 2001. – s’agissant des activités de trésorerie et de marchés, les créances sur les établissements de crédit affichent une baisse de 9,6 milliards d’euros à 13,3 milliards d’euros liée aux comptes à vue (– 3 milliards d’euros), comptes et prêts à terme (– 6,6 milliards d’euros). Les portefeuilles titres “effets publics” et “obligations” passent de 12 à 13,6 milliards d’euros, augmentation concernant principalement les titres d’investissement. Dans le cadre de la gestion de son parc immobilier, le CIC a acquis l’immeuble d’exploitation de Cergy pour une valeur de 32,5 millions d’euros par levée d’option anticipée d’un créditbail immobilier qui avait pris effet en juillet 1990. En fin d’année, la succursale de Singapour a cédé un portefeuille de créances asiatiques pour un montant de 89,5 millions de dollars US et reçu en contrepartie une obligation senior d’égal montant. – dans l’activité métropolitaine, alors que les crédits de trésorerie restent relativement stables, les crédits à l’habitat continuent de progresser (+ 236 millions d’euros) ; Au passif : – les comptes créditeurs de la clientèle à 10,8 milliards d’euros croissent de 36 % (+ 2,8 milliards d’euros), les comptes à terme progressent de 2,7 milliards d’euros, les comptes à régime spécial de 78 millions et les comptes à vue de 51 millions d’euros ; – les dettes envers les établissements de crédit, à 21,2 milliards d’euros, enregistrent une baisse de 24 % (– 6,8 milliards d’euros) se répartissant en comptes à vue (– 2,6 milliards d’euros) et comptes et prêts à terme (– 4,2 milliards d’euros). 97 Résultat au 31 décembre 2001 : – le PNB global s’établit à 940,4 millions d’euros en progression de 9,4 % ; – le PNB commercial, qui augmente de 6,7 %, atteint 727 millions d’euros dans lequel l’activité métropolitaine représente 616 millions d’euros. Le réseau grand public et entreprises y participe à hauteur de 314 millions d’euros soit + 0,5 %, les grandes entreprises 106,6 millions d’euros soit + 7,1 %, les financements spécialisés 45,7 millions d’euros soit + 17,8 %, l’international 17,6 millions d’euros, les commissions de l’ingéniérie financière 7,4 millions d’euros ; – les activités de marché s’établissent à 125 millions d’euros contre 118 millions d’euros en 2000 ; – les succursales étrangères voient leur PNB commercial augmenter de 28,7 % à 110,7 millions d’euros dont : financements spécialisés 54,3 millions d’euros ; international 24,4 millions d’euros ; grandes entreprises 8,3 millions d’euros ; activités de marché 23,7 millions d’euros ; – les dividendes reçus des filiales s’élèvent à 239 millions d’euros dont la part la plus importante provient des banques régionales ; – le coût du risque à 184,5 millions d’euros (+ 112 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent) se répartit entre la métropole (119,5 millions d’euros) et les succursales étrangères (65 millions d’euros) et se décompose en : • une dotation nette aux provisions clientèle en métropole à hauteur de 112,2 millions d’euros, • une dotation complémentaire des provisions générales pour risques clientèle à hauteur de 30 millions d’euros portant ainsi le stock à 161,5 millions d’euros ; – nettes des refacturations, les charges de fonctionnement à 561 millions d’euros augmentent de 4,6 %. Cette progression est liée notamment aux frais de personnel et au coût de migration et de passage à l’euro fiduciaire ; – les corrections de valeurs sur actifs immobilisés à + 3,1 millions d’euros sont constituées par une reprise nette aux provisions de 9,1 millions d’euros et des moins-values sur cessions de titres à hauteur de 6 millions d’euros ; – aucune charge exceptionnelle n’est constatée en 2001, les cotisations au fonds de garantie des dépôts étant reclassées en PNB ; – le total de l’impôt sur les bénéfices comporte l’impôt relatif au résultat propre du CIC ainsi que le gain net de l’intégration fiscale ; – le résultat a permis d’effectuer en métropole une dotation complémentaire au FRBG de 7 millions d’euros portant ainsi son stock à 220 millions d’euros. – les rémunérations versées par la société aux membres du directoire figurent à la page 135 du présent document. Comme indiqué à la page 139, le conseil de surveillance du CIC n’a pas attribué de jetons de présence à ses membres en 2001. Selon l’interprétation retenue par le directoire du CIC, il n’est pas tenu compte des rémunérations versées au titre de leur contrat de travail aux membres du conseil de surveillance salariés de la société ou de son groupe. 98 Ét a t s financier s BILAN (en millions d’euros) Notes ACTIF Caisse, Banques centrales, CCP 2001 31 décembre 2000 31 décembre 1999 31 décembre 1 248 911 541 Effets publics et valeurs assimilés 1 6 610 5 659 6 839 Créances sur les établissements de crédit 2 13 285 22 877 16 142 Opérations avec la clientèle 3 17 615 17 289 14 820 Obligations et autres titres à revenu fixe 4 7 014 6 349 7 074 Actions et autres titres à revenu variable 5 1 169 217 668 Participations et autres titres détenus à long terme 6 128 136 121 Parts dans les entreprises liées 7 2 261 1 778 1 662 Immobilisations incorporelles 8 17 11 19 Immobilisations corporelles 9 94 57 52 Autres actifs 10 2 218 1 603 1 993 Comptes de régularisation 11 4 628 5 035 5 087 56 287 61 922 55 018 Opérations de crédit-bail et assimilées Capital souscrit non versé Actions propres Total de l’actif Hors bilan (en millions d’euros) Engagements reçus Engagements de financement Engagements reçus d’établissements de crédit 11 Engagements de garantie Engagements reçus d’établissements de crédit 1 296 1 269 1 077 1 201 1 472 1 212 Engagements sur titres Autres engagements reçus Note : Le bilan pro forma 2000 est identique à celui publié. 99 Notes 2001 31 décembre 2000 31 décembre 1999 31 décembre Dettes envers les établissements de crédit 13 21 229 28 069 20 844 Opérations avec la clientèle 14 10 820 7 988 7 455 Dettes représentées par un titre 15 12 550 12 086 12 608 Autres passifs 10 2 875 4 934 4 429 Comptes de régularisation 11 3 769 4 164 5 322 Provisions pour risques et charges 16 397 351 339 Dettes subordonnées 17 2 285 2 125 2 011 Fonds pour risques bancaires généraux 18 220 211 120 Capitaux propres 18 2 142 1 994 1 890 – Capital souscrit 560 534 534 – Primes d’émission 712 738 741 – Réserves 592 525 497 43 43 41 - - - PASSIF Banques centrales, CCP – Écart de réévaluation – Provisions réglementées – Report à nouveau 6 5 1 229 149 76 56 287 61 922 55 018 Engagements en faveur d’établissements de crédit 1 393 1 470 1 387 Engagements en faveur de la clientèle 8 918 7 044 6 402 – Résultat de l’exercice Total du passif Hors bilan (en millions d’euros) Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Engagements d’ordre d’établissements de crédit 2 490 3 288 6 794 Engagements d’ordre de la clientèle 4 971 5 851 3 193 322 334 577 Engagements sur titres Autres engagements donnés Note : Le bilan pro forma 2000 est identique à celui publié. 100 COMPTES DE RÉSULTAT (en millions d’euros) Notes Exercice) 2001) Exercice) 2000) Pro forma) Exercice) 2000) Publié) Exercice) 1999) Intérêts et produits assimilés 25 4 520) 4 319) 4 323) 3 825) Intérêts et charges assimilées 25 (4 464) (4 184) (4 184) (3 644) Revenus des titres à revenu variable 26 246) 179) 179) 108) Commissions (produits) 27 301) 290) 286) 274) Commissions (charges) 27 (107) (82) (81) (95) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 28 455) 316) 316) 212) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 29 (17) 31) 31) 16) Autres produits d’exploitation bancaire 30 22) 14) 37) 18) Autres charges d’exploitation bancaire 30 Produit net bancaire Charges de personnel 31 Autres charges administratives Dotations aux amortissements (16) (24) (55) (45) 940) 859) 852) 669) (323) (287) (279) (281) (215) (220) (204) (164) (23) (29) (29) (31) Charges de fonctionnement (561) (536) (512) (476) Résultat brut d’exploitation 379) 323) 340) 193) (184) (72) (89) (28) 195) 251) 251) 165) 3) 30) 30) 198) 281) 281) 165) (13) (13) (95) Coût du risque* 32 Résultat d’exploitation Gains ou pertes sur actifs immobilisés 33 Résultat courant Résultat exceptionnel 34 Impôts sur les bénéfices 35 Dotations/reprises de FRBG 38) (28) (28) 46) (7) (91) (91) (40) 229) 149) 149) 76) Dotations/reprises aux provisions réglementées Résultat net * Y compris les dotations nettes aux provisions diverses pour les comptes publiés des années 1999 et 2000. Note : Les comptes 1999 et 2000 publiés correspondent au tableau des soldes intermédiaires de gestion publié dans le rapport de gestion de l’exercice 2000. 101 RÉSULTATS FINANCIERS SUR LES CINQ DERNIERS EXERCICES Nature des indications 1997 1998) 1999 2000) 2001 436 668 776 533 706 264) 533 706 264 533 706 264) 560 141 376 Nombre total d’actions émises 28 643 594 35 008 836) 35 008 836 35 008 836) 35 008 836 Actions « A » ou actions ordinaires 24 353 656 34 828 027) 34 860 901 35 008 836) 35 008 836 Actions « D » ou actions privilégiées 1 125 768 -) 147 935 -) - Certificats d’investissement privilégiés 3 164 170 147 935) - -) - Certificats d’investissement ordinaires - 32 874) - -) - 2 703 241 2 829 856) 4 540 485 5 184 219) 5 527 658 135 205 110 194) 218 012 326 595) 408 200 19 210 46 184) 50 327 (27 714) 37 810 Bénéfice 56 932 (145 468) 80 582 149 157) 228 673 Montants des bénéfices distribués 49 606 -) 48 770 80 056) 82 621 Résultat après impôt et participation des salariés, mais avant amortissements et provisions 5.39 5,46) 7,67 8,54) 12,58 Bénéfice net 1,99 (5,08) 2,30 4,26) 6,53 Dividende versé à chaque action « A » 1,73 -) 1,39 2,29) 2,36 Dividende versé à chaque action « D » et certificats d’investissement 1,73 -) 2,76 -) - 755 717) 4 142 3 955) 4 000 Montant de la masse salariale 34 841 013 36 512 995) 157 985 575 153 487 085) 165 177 777 Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, œuvres sociales…) 22 145 478 22 708 891) 97 390 945 92 907 463) 97 794 681 1. Situation financière de l’exercice Capital social 2. Résultat global des opérations effectives (en milliers d’euros) Produits bancaires Bénéfice avant impôts, participation des salariés, amortissements et provisions Impôt sur les bénéfices Participation des salariés due au titre de l’exercice 5 545 3. Résultats des opérations réduits à une action (en euros) 4. Personnel (Métropole) Nombre de salariés 102 I NFORMATIONS RELATIVES AUX FILIALES ET PARTICIPATIONS AU 31 DÉCEMBRE 2001 Capital Capitaux propres) moins capital,) hors résultat 2001) Banque CIAL - 31, rue Jean Wenger-Valentin, 67000 Strasbourg - Siren 548 502 392 26 755 660 148 961 000) 99.99 Banque CIN - 15, place de la Pucelle, 76000 Rouen - Siren 570 504 615 64 000 000 14 004 000) 100.00 Banque CIO - 2, avenue Jean-Claude Bonduelle, 44000 Nantes - Siren 855 801 072 44 992 160 156 278 000) 100.00 Banque Régionale de l’Ouest - 7, rue Gallois, 41000 Blois - Siren 595 520 255 34 752 000 56 669 000) 100.00 Sociétés et adresses Quote-part du capital détenue en % Renseignements détaillés concernant les participations détenues dans les sociétés françaises et étrangères dont la valeur d’inventaire excède 1% du capital du Crédit Industriel et Commercial A/FILIALES (plus de 50 % du capital détenu par le Crédit Industriel et Commercial) A.1 BANQUES DE RÉSEAU A.1-1 Réseau bancaire Banque Scalbert Dupont - 33, avenue Le Corbusier, 59800 Lille - Siren 455 502 096 80 000 000 65 752 000) 100.00 Banque SNVB - 4, place André Maginot, 54000 Nancy - Siren 754 800 712 60 000 000 106 622 000) 100.00 Banque Transatlantique - 26, avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris - Siren 302 695 937 18 529 350 46 659 000) 100.00 Société Bordelaise - Cité Mondiale - 20, quai des Chartrons, 33000 Bordeaux - Siren 456 204 809 61 248 128 18 311 000) 100.00 211 385 962 149 231 000) 100.00 9 118 668 51 450 000) 79.88 Lyonnaise de Banque - 8, rue de la République, 69001 Lyon - Siren 954 507 976 A.1-2 Crédit-bail mobilier Bail Équipement - 12, rue Gaillon, 75002 Paris - Siren 642 017 834 A.1-3 Crédit-bail immobilier CMCIC Lease - 48, rue des Petits Champs, 75002 Paris - Siren 332 778 224 9 840 000 3 073 000) 100.00 11 700 000 427 000) 100.00 14 778 498 17 734 000) 100.00 CIC Finance - 4 et 6, rue Gaillon, 75002 Paris - Siren 562 118 299 56 273 200 109 933 243) 99.94 Compagnie de Finance pour l’Industrie « CFI » 40, rue de Châteaudun, 75009 Paris - Siren 542 047 857 27 582 282 2 758 000) 81.72 Adepi - 6, rue Gaillon, 75002 Paris - Siren 331 618 074 189 892 608 131 193 995) 100.00 Fidecic - 6, rue Gaillon, 75002 Paris - Siren 394 482 988 32 447 595 241 422) 100.00 Sodecco - 5, rue Robert Bothereau, 45000 Orléans - Siren 758 500 698 A.2 ACTIVITÉS DE FINANCEMENT ET DE MARCHÉ A.2-1 Intermédiation boursière CIC Securities - 6, avenue de Provence, 75009 Paris - Siren 467 501 359 A.2-2 Capital-développement A.3 ASSURANCE A.4 HOLDING ET STRUCTURE CIC Participations - 4, rue Gaillon, 75002 Paris - Siren 349 744 193 26 800 000 7 728 320) 100.00 CIC Associés - 60, rue de la Victoire, 75009 Paris - Siren 331 719 708 19 470 000 (3 596 573) 100.00 CIC Information - 4, rue de Ventadour, 75002 Paris - Siren 423 974 385 27 000 000 (2 049 000) 67.00 Compagnie Immobilière de Chantereine 60, rue de la Victoire, 75009 Paris - Siren 379 007 206 64 000 000 17 145 000) 99.98 269 100 000 (300 000) 100.00 17 219 952 3 131 000) 100.00 Compagnie Immobilière et Commerciale de Provence 6, avenue de Provence, 75009 Paris - Siren 389 519 562 Ofimpar - 6, rue Gaillon, 75002 Paris - Siren 339 492 597 B/PA RTICIPATIONS (10 à 50 % du capital détenu par le Crédit Industriel et Commercial) RENSEIGNEMENTS GLOBAUX Filiales filiales françaises filiales étrangères Participations dans les sociétés françaises dans les sociétés étrangères CONCERNANT LES AUTRES FILIALES ET PARTICIPATIONS 103 Valeur comptable des titres détenus Brute Nette Avances consenties par le CIC Cautions et avals donnés par le CIC Chiffre d’affaires H.T. du dernier exercice Résultat net) du dernier) exercice) Dividendes encaissés en 2001 par le CIC 36 297 054 152 790 614 152 790 614 334 864 000 67 947 000) 63 170 637 63 170 637 107 996 000 13 262 000) 4 817 368 114 516 077 114 516 077 262 839 000 31 360 000) 27 211 270 145 340 097 127 973 238 107 670 000 16 435 000) 9 983 168 100 267 681 100 267 681 271 821 000 43 125 000) 14 177 735 87 519 956 87 519 956 301 441 000 33 753 000) 9 512 783 82 316 153 82 316 153 57 263 000 11 542 000) 1 342 870 95 668 907 95 668 907 112 539 000 14 386 000) 9 930 430 255 779 212 255 779 212 459 876 000 44 205 000) 38 016 976 41 335 808 41 335 808 11 987 000 5 398 000) 377 513 11 057 439 11 057 439 3 037 000 1 288 000) 2 625 107 12 719 730 12 128 907 4 875 000 81 000) 0 31 899 048 31 899 048 53 443 000 3 837 000) 29 042 740 150 609 800 150 609 800 23 888 203 7 057 372) 22 405 782 29 086 951 24 794 837 519 000 (238 000) 16 613 316 420 636 740 420 636 740 21 312 447 21 257 707) 3 936 431 20 875 688 10 988 036 4 000 (21 697 284) 0 58 692 765 42 635 463 3 992 000 20 078 554) 5 659 611 19 787 806 19 787 806 635 711 607 155) 0 18 090 000 18 090 000 4 2 248 000) 0 80 971 196 80 971 196 2 000 (46 000) 60 965 275 896 042 275 896 042 7 914 000 1 178 000) 0 16 833 775 16 833 775 1 501 000 524 000) 0 0 0 0 61 048 675 31 225 602 5 162 734 16 561 867 2 406 461 0 24 606 963 24 279 646 2 095 923 9 494 105 1 795 597 387 701 104 ACTIVITÉS ET RÉSULTATS FINANCIERS DES FILIALES ET PARTICIPATIONS Banques régionales Crédit Industriel d’Alsace et de Lorraine Capitaux en millions d’euros 31 décembre 2001 Social Consolidé 31 décembre 2000 Social Consolidé Gestion sous mandat 281 4 170 384 4 689 Nombre d’agences commerciales 168 180 170 182 Effectif inscrit 2 376 3 252 2 326 3 174 Total du bilan 29 535 41 414 23 675 33 677 268 731 235 675 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 3 585 12 267 3 288 10 714 Crédits clientèle Capitaux propres (part du groupe) y compris FRBG 4 182 6 694 3 794 5 993 Produit net bancaire 314 535 283 531 Résultat brut d’exploitation 108 187 77 189 69 90 36 83 Résultat net (consolidé en part du groupe) Le groupe CIAL consolide ses résultats à un haut niveau de rentabilité dans un environnement économique et financier fortement perturbé par les événements de septembre 2001, en tirant parti d’une politique ambitieuse et ciblée de développement pour chacun de ses pôles d’activité. Le PNB consolidé s’inscrit à 535 millions d’euros, soit sensiblement du même niveau qu’en 2000 qui avait bénéficié d’une conjoncture économique et boursière extrêmement favorable. Les frais généraux consolidés, en hausse de 0,80 % (hors participation et intéressement) témoignent de l’augmentation contrôlée des frais de gestion. Le résultat brut d’exploitation (RBE) atteint ainsi 186,6 millions d’euros en diminution de 1,4 % par rapport au 31 décembre 2000. La charge du risque (30,5 millions d’euros) est en hausse de 78,2 % par rapport à 2000. Cette évolution traduit la croissance des encours, mais aussi un niveau de risque domestique (0,66 % des encours) plus en rapport avec le niveau récurrent qui était constaté antérieurement à 2000. Après une provision générale pour risques de crédit de 12 millions d’euros en 2001, le résultat net part du groupe s’établit à 89,7 millions d’euros contre 83,0 millions d’euros en 2000, soit une progression de 8 %. La rentabilité des capitaux propres s’établit ainsi à 13,3 %. Ces résultats démontrent que le CIAL poursuit résolument son adaptation à un environnement dont l’évolution est en constante accélération. Crédit Industriel de Normandie Capitaux en millions d’euros Gestion sous mandat 31 décembre 2001 Social Consolidé 31 décembre 2000 Social Consolidé 226 226 273 291 88 96 87 95 Effectif inscrit 841 902 808 858 Total du bilan 2 676 2 895 2 574 2 781 Nombre d’agences commerciales Capitaux propres (part du groupe) y compris FRBG 84 111 93 106 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 1 635 1 690 1 446 1 588 Crédits clientèle 1 947 2 105 1 856 2 013 108 122 98 120 Résultat brut d’exploitation 31 38 28 40 Résultat net après FRBG 13 17 5 12 Produit net bancaire Le Crédit Industriel de Normandie affiche cette année un résultat net consolidé avant dotation au FRBG de 17,3 millions d’euros contre 17,3 millions d’euros en 2000. 105 La poursuite d’une dynamique commerciale forte inscrite dans un plan de développement ambitieux a permis de compenser le ralentissement de la croissance constaté sur 2001. Elle se traduit notamment par une augmentation des encours de crédits de 10,4 % avec une croissance toujours soutenue des crédits à l’habitat (16,5 %), des crédits d’équipement (11,3 %) des crédits à la consommation (8,1 %). L’épargne totale progresse de 11,2 % dont 6,2 % pour les dépôts à vue, 7 % pour l’épargne réglementée et 34 % pour les ressources à taux de marché. Les commissions sont légèrement en repli sur 2000 de 5,6 %, essentiellement du fait de la baisse des commissions financières (– 16,9 %) due à un environnement boursier défavorable en 2001. Cependant les commissions d’exploitation bancaire sont, elles, en progression de 4,8 %. Au total, ces actions ont permis de compenser le tassement des marges, en baisse de 19 points, et de porter le PNB à 121,5 millions d’euros. Le résultat a été en conséquence maintenu au niveau de celui de 2000 malgré la constitution de charges non récurrentes sur 2001 liées à la migration sur la nouvelle plate-forme informatique (6 millions d’euros). Le coefficient d’exploitation augmente légèrement pour s’afficher à 73,8 % traduisant l’investissement effectué dans le réseau pour accompagner son développement de parts de marché et la charge de migration informatique. Les dotations aux provisions clientèle s’élèvent à 0,48 % des encours de crédit et permettent de conserver une couverture satisfaisante des risques de crédit. Tous ces efforts permettent à la banque de présenter une rentabilité sur capitaux propres de 16 %. Crédit Industriel de l’Ouest Capitaux en millions d’euros 31 décembre 2001 Social Consolidé 31 décembre 2000 Social Consolidé Gestion sous mandat 527 527 636 636 Nombre d’agences commerciales 213 213 209 209 Effectif inscrit 2 427 2 449 2 366 2 388 Total du bilan 6 690 6 763 6 278 6 323 241 274 209 233 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 3 674 3 671 3 262 3 262 Crédits clientèle 4 597 4 931 4 211 4 452 Capitaux propres (part du groupe) y compris FRBG Produit net bancaire 263 267 259 267 Résultat brut d’exploitation 72 77 76 80 Résultat net (consolidé en part du groupe) 31 40 27 31 L’année 2001 se caractérise par une progression significative des résultats. Ceux-ci résultent, pour l’essentiel, de la poursuite du développement de l’activité clientèle sur les marchés des particuliers, des professionnels et des entreprises. Le dynamisme commercial de la banque s’est traduit par une croissance sensible des encours de crédits à la clientèle (+ 12,2 %) et des encours de dépôts de la clientèle (+ 8,1 %). Les évolutions les plus significatives proviennent des crédits à l’habitat (+ 21,2 %), du créditbail (+ 27,0 %), des dépôts à vue (+ 10,2 %) et des comptes sur livrets (+ 18,1 %). Le contexte concurrentiel a pesé fortement sur les marges de crédit (taux de marge 2001 à 1,05 % contre 1,29 %). Le produit net d’intérêt progresse cependant de 5,6 %. Les commissions financières régressent légèrement (– 3,3 %) malgré une conjoncture boursière très déprimée. L’ensemble des commissions d’exploitation bancaire progresse de 8,2 %. Le produit net bancaire ressort en hausse de 1,9 %. Les frais de fonctionnement (hors intéressement et participation) sont en hausse de + 3,1 %. Le déploiement du plan de développement du réseau s’est traduit par l’ouverture de 9 agences nouvelles. Le passage à l’euro s’est effectué sans difficulté majeure. Tous les guichets automatiques du CIO distribuaient des euros dès le 4 janvier. Ces résultats satisfaisants sont le fruit d’une préparation intensive sur l’année 2000 et d’une forte mobilisation de l’ensemble du personnel. Les dotations aux provisions d’exploitation ont régressé de 24,1 à 22,9 millions d’euros. Par ailleurs, la provision générale de risques de crédit a été portée à 14 millions d’euros (+ 9,4 millions d’euros). La banque a aussi continué à améliorer ses ratios de couverture des risques. La cession au CIC des participations du CIO dans les filiales assurance du groupe a engendré une plus-value de 8,5 millions d’euros. Le CIO a par ailleurs cédé son agence parisienne au CIC. (*) Ces commentaires tiennent compte du retraitement de l’agence de Paris sur l’exercice 2000. 106 Banque Régionale de l’Ouest 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social 105 124 82 80 Effectif inscrit 940 942 Total du bilan 2 599 2 337 116 104 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 1 598 1 498 Crédits clientèle 1 886 1 689 Capitaux en millions d’euros Gestion sous mandat Nombre d’agences commerciales Capitaux propres y compris FRBG Produit net bancaire 108 101 Résultat brut d’exploitation 28 24 Résultat net 16 10 L’année 2001 se caractérise par une activité commerciale soutenue, qui a permis d’enregistrer une progression des encours de ressources de 7,7 % et de crédits de 7,8 %. La production de nouveaux prêts a augmenté de 22,3 % pour dépasser 500 millions d’euros. Au final, le PNB progresse de 7,3 %. La maîtrise des frais généraux (+ 2,5 %) et le recul sensible des provisions clientèle (- 46 %) permettent à la banque de dégager un résultat net de 16,4 millions d’euros en hausse de 62,1 %, après une dotation au FRBG de 5,5 millions d’euros et le renforcement à hauteur de 4 millions d’euros de la provision générale pour risques clientèle. Les investissements à caractère commercial, le rajeunissement et l’augmentation de la force de vente, les ouvertures de nouvelles agences (2 en 2001), le développement de la plate-forme téléphonique BRO Contact ont été accélérés et permettent à la BRO d’aborder avec confiance son nouveau plan à moyen terme 2002-2004. Banque Scalbert Dupont Capitaux en millions d’euros 31 décembre 2001 Social Consolidé 31 décembre 2000 Social Consolidé Gestion sous mandat 637 637 719 719 Nombre d’agences commerciales 148 148 148 148 Effectif inscrit 2 107 2 107 2 088 2 088 Total du bilan 6 247 6 275 6 017 6 064 226 267 192 237 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 3 724 3 724 3 604 3 604 Crédits clientèle 4 514 4 509 4 411 4 406 Capitaux propres (part du groupe) y compris FRBG Produit net bancaire 272 271 247 272 Résultat brut d’exploitation 82 80 59 81 Résultat net (consolidé en part du groupe) 43 40 15 33 Dans le contexte économique de l’année 2001, l’activité et les résultats de la banque se sont caractérisés par : – des performances commerciales renouvelées, se traduisant par des gains de parts de marché sur les activités avec les particuliers, les professionnels et les entreprises ; 107 – un produit net d’intérêt clientèle en progression de 13 % grâce à la croissance significative des encours clientèle mais impacté par un coût de refinancement plus élevé. Afin de renforcer son ratio de solvabilité et sa liquidité à long terme, la banque a titrisé en avril 122 millions d’euros de crédit ; – une légère augmentation des commissions (1 %), résultant plus particulièrement des activités connectiques et bancaires ; – une stabilité des frais de fonctionnement, intégrant le renouvellement des effectifs (120 nouveaux collaborateurs recrutés en 2001) ainsi que les impacts financiers liés au chantier euro ainsi qu’à la préparation de la migration du système d’information sur la plate-forme informatique commune du CIC/Crédit Mutuel ; – un coût du risque en progression sensible, inhérent à la conjoncture économique et à la poursuite de la constitution d’un provisionnement général destiné à faire face aux effets d’une conjoncture dégradée (0,57 % contre 0,40 % en 2000) ; – Une contribution significative des filiales au résultat consolidé, notamment de l’activité de capital-risque. Dans ce contexte, le produit net bancaire et le résultat brut d’exploitation s’établissent à un niveau équivalent à celui de l’exercice précédent. Le bénéfice net avant dotation au fonds pour risques bancaires généraux augmente de 67 %. Société Nancéienne Varin Bernier Capitaux en millions d’euros 31 décembre 2001 Social Consolidé 31 décembre 2000 Social Consolidé Gestion sous mandat 815 815 960 960 Nombre d’agences commerciales 188 188 186 186 Effectif inscrit 2 463 2 465 2 384 2 386 Total du bilan 6 656 6 844 5 917 6 045 230 333 200 293 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 4 245 4 244 3 845 3 846 Crédits clientèle 5 164 5 157 4 641 4 627 Capitaux propres (part du groupe) y compris FRBG Produit net bancaire 301 314 278 302 Résultat brut d’exploitation 91 100 81 101 Résultat net (consolidé en part du groupe) 34 43 9 33 Dans un contexte économique moins porteur qu’en 2000, la SNVB a réalisé un nouvel exercice de haut niveau sur le plan commercial avec des encours de dépôt et de crédit en augmentation de 11 % en moyenne, entraînant de nouvelles progressions importantes des parts de marché. La croissance des commissions, supérieure à 10 % pour les activités bancaires et de service, a été freinée par la forte baisse des marchés boursiers. Au total le produit net bancaire a progressé de 9 % sur l’activité réseau pour la deuxième année consécutive et de 3,8 % en intégrant les résultats du capital-développement. Les charges de fonctionnement affichent un taux élevé de progression à + 6,3 %, mais la moitié de cette évolution est provoquée par des éléments à caractère exceptionnel et, en excluant ceux-ci, le coefficient d’exploitation s’établirait à 66,6 %, confirmant ainsi le gain de cinq points réalisé en 2000. La charge du risque clientèle est stable et reste modérée ; elle intègre une dotation complémentaire aux provisions générales pour risques de crédit. Le résultat net progresse fortement pour l’activité du réseau et permet de reconduire la performance de l’exercice 2000, qui avait été dopée par l’activité de capital-développement. Le rendement des capitaux propres peut ainsi être maintenu à niveau élevé, soit 17,4 %. 108 Lyonnaise de Banque Capitaux en millions d’euros 31 décembre 2001 Social Consolidé 31 décembre 2000 Social Consolidé Gestion sous mandat 599 1 249 825 1 318 Nombre d’agences commerciales 356 379 343 365 Effectif inscrit 3 797 4 244 3 591 4 024 Total du bilan 12 698 13 971 12 664 13 752 432 529 422 493 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 6 658 7 689 6 387 7 173 Crédits clientèle 7 526 8 304 7 411 8 189 Capitaux propres (part du groupe) y compris FRBG Produit net bancaire 460 583 446 569 Résultat brut d’exploitation 141 196 130 186 44 65 38 58 Résultat net (consolidé en part du groupe) Après une année 2000 marquée par une forte augmentation de son résultat, la Lyonnaise de Banque a connu en 2001 une nouvelle croissance de son activité et de sa rentabilité malgré un environnement économique moins favorable, les charges dues au passage généralisé à l’euro, et une dotation importante à la provision générale pour risques de crédit destinée dans une politique prudente, à couvrir les risques futurs éventuels. Soucieuse d’accélérer, avec le groupe CIC, l’augmentation de ses parts sur les marchés des particuliers et des professionnels et de les consolider sur celui des entreprises, la Lyonnaise de Banque a amplifié sa politique de conquête de clientèle dans une triple démarche : – poursuite et accélération de son plan d’ouverture et de transfert d’agences ; – appui élargi sur les plates-formes téléphoniques ; – nouvelle augmentation des effectifs commerciaux et développement des compétences spécialisées dans les directions régionales, au plus près de la clientèle. Dans cet environnement, les emplois de la clientèle atteignent 8 698 millions d’euros, en progression de 10,6 % alors que la collecte d’épargne s’élève à 19 291 millions d’euros en hausse de 6,7 %, le PNB s’établit à 583 millions d’euros en croissance de 2,3 % après l’augmentation de 13,6 % enregistrée en 2000. Avec des frais de fonctionnement qui restent maîtrisés le résultat brut d’exploitation atteint 196,4 millions d’euros en progression de 5,4 %. Il a presque doublé sur les trois derniers exercices. Le coefficient d’exploitation en constante amélioration s’élève à 64,3 %. Après une dotation de 29,7 millions d’euros à la provision générale pour risques de crédit et de 5 millions d’euros au fonds pour risques bancaires généraux, le résultat net consolidé part du groupe s’élève à 65 millions d’euros en progression de 11,6 %. Forte d’une présence commerciale élargie et de la confiance de sa clientèle, appuyée sur la dynamique du groupe CIC et sur des équipes disponibles et compétentes, la Lyonnaise de Banque a développé ses parts de marché sur ses trois marchés des particuliers, des professionnels et des entreprises. Sa rentabilité a continué de progresser, consolidant la forte augmentation de 2000. Toutes les filiales au premier rang desquelles, la Bonnasse Lyonnaise de Banque, la Banque de Vizille, et la Banque Pasche ont participé à cette évolution. La Lyonnaise de Banque poursuivra résolument en 2002 sa politique de croissance maîtrisée. 109 Société Bordelaise de CIC 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social Gestion sous mandat 175 217 Nombre d’agences commerciales 109 98 Effectif inscrit 925 869 Total du bilan 2 301 2 007 98 85 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 1 274 1 089 Crédits clientèle 1 764 1 464 Capitaux en millions d’euros Capitaux propres (part du groupe) y compris FRBG Produit net bancaire 113 104 Résultat brut d’exploitation 34 33 Résultat net 14 10 Malgré une conjoncture économique difficile, l’année 2001 a vu la poursuite du plan de développement (10 agences ouvertes en 2001, 11 agences en 2000 et 9 en 1999) se traduisant par une croissance soutenue des crédits (+ 19,4 %) et des dépôts (+ 13,1 %). La marge d’intérêts clientèle progresse de 11,7 %. En parallèle, les commissions ont augmenté de 9,5 % dont 13,1 % pour les commissions d’exploitation bancaire. Les frais de fonctionnement restent maîtrisés (+ 8,2 %) dans le cadre de l’ouverture de 10 agences et d’un accroissement net de 56 agents sur 2001. Le coefficient d’exploitation s’améliore à nouveau et atteint 70,8 % (contre 71 % pour 2000). La continuité de la maîtrise des risques se traduit par une diminution du ratio encours douteux sur le total des crédits à 6,1 % au 31 décembre 2001 (contre 7,2 %). À 14,4 millions d’euros le résultat net progresse de 37,6 %. Ainsi, sur la base d’un noyau dur de 5,03 %, la rentabilité des capitaux propres est de 17,4 %. C h i f f res clés des filiales spécialisées Banque Transatlantique Capitaux en millions d’euros 31 décembre 2001 Social Consolidé Total du bilan 1 027 999 930 912 86 95 73 83 Dépôts clientèle (hors CD clientèle) 692 728 643 678 Crédits clientèle 683 683 618 618 Capitaux propres (part du groupe) y compris FRBG Produit net bancaire Résultat net (consolidé en part du groupe) 31 décembre 2000 Social Consolidé 57 58 55 58 11,5 10,2 6,1 6,7 110 CIC Asset Management Capitaux en millions d’euros 31 décembre 2001 31 décembre 2000 Effectif inscrit 99 92 Capitaux propres y compris FRBG 10 8 Total du bilan 68 65 135 67 23 970 16 535 2 500 2 700 4,2 1,2 31 décembre 2001 31 décembre 2000 44 10 Capitaux propres 2 2 Total du bilan 5 5 Produits 7 7 Actifs gérés 964 820 Résultat net 0,3 0,3 31 décembre 2001) 31 décembre 2000 Chiffre d’affaires Actifs gérés Dont gestion déléguée par Intersem et Plan Gestion Résultat net Intersem Capitaux en millions d’euros Effectif inscrit Plan Gestion Capitaux en millions d’euros Effectif inscrit 54) 50 Capitaux propres 3) 3 Total du bilan 6) 6 Produits 9) 10 1 946) 2 292 (0,1) 0,8 31 décembre 2001 31 décembre 2000 Effectif inscrit 40 45 Capitaux propres y compris FRBG 66 60 Actifs gérés Résultat net Bail Équipement Capitaux en millions d’euros Total du bilan 1 489 1 154 Achat de matériels 779 674 Loyers facturés 516 399 1 362 1 055 5,6 3,7 Encours Résultat net (financier) 111 CMCIC Lease Capitaux en millions d’euros Total du bilan Capitaux propres Production 31 décembre 2001 31 décembre 2000 535 443 14 16 177 115 Loyers facturés 57 45 Encours totaux 475 411 Résultat net comptable 1,7 2,6 Résultat net (financier) 1,3 2,6 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social 158 132 53 43 4 520 3 607 Factocic Capitaux en millions d’euros Effectif inscrit Capitaux propres y compris FRBG Volume de créances achetées (chiffre d’affaires total) Résultat brut d’exploitation 23 20 11,7 9,0 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social 15 806 14 707 487 450 1 530 1 612 15 507 14 522 34 40 34,8 38,6 31 décembre 2001) Social) 31 décembre 2000) Social) Total de bilan 44) 42) Capitaux propres 11) 16) Primes brutes 22) 23) Résultat du compte technique (6) (7) (5,4) (6,7) Résultat net Socapi Capitaux en millions d’euros Total de bilan Capitaux propres Primes brutes Actifs gérés Résultat du compte technique Résultat net Sérénis Capitaux en millions d’euros Résultat net 112 CIC Finance 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social Capitaux propres 173 189 Total de bilan 185 208 45 38 Capitaux en millions d’euros Investissements* Désinvestissements** 62 52 Valeur du portefeuille 192 262 Résultat sur cessions 17 32 7,1 22,0 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social Capitaux propres 237 187 Total de bilan Résultat net * y compris une augmentation de capital de la filiale CIC Capital Développement ** y compris les reclassements de titres au sein du sous-groupe CIC Finance et au sein du groupe CIC Banque de Vizille Capitaux en millions d’euros 253 205 Investissements 40 47 Désinvestissements 28 22 280 205 Valeur du portefeuille Résultat sur cessions 36 37 24,2 29,9 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social Effectif inscrit 246 221 Total de bilan 859 923 53 111 Résultat net CIC Securities Capitaux en millions d’euros Produits Résultat courant 3 43 5 597 5 641 2 29 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social Effectif inscrit 38 36 Total de bilan 39 48 Actifs conservés (clientèle) Résultat net Dubly-Douilhet SA Capitaux en millions d’euros Capitaux propres Conservation Chiffre d’affaires Résultat net 10 10 756 919 8 10 1,8 2,3 113 CIAL (Suisse) 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social Effectif inscrit 285 295 Capitaux propres 118 115 Total de bilan 2 222 2 215 Dépôts 1 094 1 105 Conservation 4 755 5 334 84 101 10,3 14,0 31 décembre 2001 Consolidé 31 décembre 2000 Consolidé Capitaux en millions de francs suisses Produit net bancaire Résultat net Banque Pasche Capitaux en millions de francs suisses Effectif inscrit 75 73 Total de bilan 625 401 1 687 1 231 28 26 6,1 3,8 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social Capitaux clientèle (conservation + dépôts) Produit net bancaire Résultat net BLC Gestion de Patrimoines Capitaux en millions d’euros Effectif inscrit 17 17 Capitaux propres 1 3 Total de bilan 2 4 Chiffre d’affaires 2 4 Conservation 465 596 Résultat net - 0,1 0,9 31 décembre 2001 Social 31 décembre 2000 Social Effectif inscrit 591 549 Capitaux propres 419 390 10 654 8 857 Banque de Luxembourg Capitaux en millions d’euros Total de bilan Dépôts Conservation Produit net bancaire Résultat net 7 827 6 626 25 397 25 319 182 184 51,3 49,1 114 Éléments jur idiques Assemblée générale mixte des actionnaire s d u 3 0 m a i 2 0 0 2 RAPPORT DU DIRECTOIRE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES DU 30 MAI 2002 Nous vous avons convoqués en assemblée générale mixte pour délibérer sur les points qui figurent à l’ordre du jour et qui font l’objet des résolutions soumises à votre approbation. L’activité et les résultats de la société et du groupe CIC au cours de l’exercice 2001 sont décrits dans les rapports de gestion attachés aux comptes sociaux et aux comptes consolidés qui ont été mis à votre disposition ou vous ont été fournis. Ces rapports comportent également les indications requises sur la marche des affaires et les perspectives de l’exercice en cours, qui sont portées à votre connaissance. Résolutions re l ev a n t de la compétence de l’assemblée générale ex t r a o rdinaire Modification de l’article 10 des statuts (Première résolution) Pour faciliter l’organisation du groupe, il apparaît opportun d’élargir le directoire du CIC. À cette fin, il vous est proposé d’user de la faculté, offerte par le 1er alinéa de l’article L.225-58 du Code de commerce aux sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, de porter de cinq à sept le nombre maximal de ses membres. C’est l’objet de la première résolution. Modifications des statuts consécutives à diverses modifications législatives (Deuxième et troisième résolutions) L’année 2001 a été riche en modifications du cadre législatif applicable aux sociétés commerciales en général, et aux banques en particulier. Ces modifications ont été de trois ordres : d’une part, le vote et la publication de la loi n° 2001-420 du 15 mai 2001, relative aux “nouvelles régulations économiques”, qui a assez profondément modifié l’équilibre et le fonctionnement des organes sociaux ; d’autre part, la codification de la loi de 1966 relative aux sociétés dans le Code de commerce ; enfin, la codification de la loi bancaire de 1984 dans le Code monétaire et financier. Les deuxième et troisième résolutions ont pour seul objet de mettre les statuts en harmonie avec les nouvelles dispositions législatives, soit qu’il s’agisse de les retraduire dans le mode de désignation et de fonctionnement des organes de la société (deuxième résolution), soit qu’il s’agisse de modifier les références des textes (troisième résolution). Les modifications les plus notables des statuts concernent la réduction à 18 du nombre maximal de membres du conseil de surveillance nommés par l’assemblée générale, la faculté de recourir à des moyens de visioconférence pour faciliter la participation au conseil et à l’assemblée, le nouveau régime des conventions réglementées et la faculté pour le comité d’entreprise d’être représenté à l’assemblée générale. Modification de l’article 11 des statuts consécutive au passage à l’euro (Quatrième résolution) Le passage à la monnaie unique européenne conduit à convertir les montants en francs qui figuraient dans l’article 11 des statuts de la société en des montants en euros ; cette conversion est faite en arrondissant au million d’euros supérieur. C’est l’objet de la quatrième résolution. Résolutions re l ev a n t de la compétence de l’assemblée générale ordinaire : Approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2001 (Cinquième et sixième résolutions) Les comptes sociaux du Crédit Industriel et Commercial tels qu’ils ont été arrêtés par le directoire lors de sa séance du 4 mars 2002 font ressortir un bénéfice de 228 673 474,88 euros. 115 Le rapport de gestion qui accompagne les documents comptables vous expose les différents facteurs qui ont concouru à la formation de ce résultat. Les comptes consolidés du groupe CIC font apparaître un résultat net (part du groupe) bénéficiaire à hauteur de 330 072 000 euros. Le rapport de gestion y afférent montre comment ce résultat a été formé et quelle a été la contribution des différents secteurs d’activité et des différentes sociétés du groupe à sa constitution. Vous avez pu prendre également connaissance des rapports des commissaires aux comptes. Aussi, nous vous demandons de bien vouloir approuver les comptes sociaux et les comptes consolidés tels qu’ils vous sont présentés. C’est l’objet de la cinquième et de la sixième résolution. Affectation du résultat (Septième résolution) Le bénéfice de l’exercice s’élève à 228 673 474,88 euros ; après adjonction du report à nouveau créditeur dont le montant est de 6 269 538,11 euros, la somme à répartir s’élève à 234 943 012,99 euros ; le directoire vous propose de l’affecter ainsi qu’il suit : – affectation à la réserve légale ........................ € 2 643 511,17 – versement d’un dividende aux actions « A » au titre de l’exercice 2001............................... € 82 620 852,96 – inscription du reliquat disponible au report à nouveau pour un montant de .................... € 149 678 648,86 En conséquence, le directoire propose de verser en espèces un dividende de 2,36 euros, plus un avoir fiscal de 1,18 euro, sous réserve des dispositions du Code général des impôts applicables à la situation particulière des bénéficiaires. Le versement serait effectué dès le 6 juin 2002. Le dividende proposé à votre approbation correspond à un taux de distribution calculé par rapport au résultat net consolidé identique à celui des années précédentes. Conformément aux dispositions légales, il est rappelé que : – Pour 2000, un dividende de 525 132 540,00 francs (80 055 939,64 euros) a été distribué, soit 15,00 francs (2,29 euros) plus un avoir fiscal de 7,00 francs (1,07 euro) par action « A » ; – Pour 1999, un dividende de : 319 911 822,60 francs (48 770 242,96 euros), a été distribué, soit : • 18,10 francs (2,76 euros), plus avoir fiscal de 9,05 francs (1,38 euro) par action « D », • 9,10 francs (1,39 euro), plus avoir fiscal de 4,55 francs (0,69 euro) par action « A » ; – Pour 1998 : aucun dividende n’a été distribué. C’est l’objet de la septième résolution. Conventions mentionnées aux articles L.225-86 et L.225-90 du Code de commerce (Huitième et neuvième résolutions) Dans le rapport spécial qu’ils ont rédigé, les commissaires aux comptes énumèrent les conventions réglementées par les articles L.225-86 et L.225-90 du Code de commerce, qui ont été conclues ou qui se sont poursuivies au cours de l’exercice 2001. C’est l’objet des huitième et neuvième résolutions. Autorisation donnée au directoire d’émettre des obligations (Dixième résolution) Il appartient à votre assemblée de déléguer au directoire la possibilité d’émettre des obligations et tous autres titres de créance ne donnant pas accès au capital de votre société. Cette autorisation porte sur un montant nominal maximal de un milliard cinq cents millions d’euros ou son équivalent en devises à émettre en une ou plusieurs fois. Elle se substitue à celle, de même montant, précédemment donnée au directoire par l’assemblée générale mixte du 30 mai 2001 qui a été utilisée à concurrence de 121 535 000 euros. Cette nouvelle autorisation est valable pour une durée de cinq ans. C’est l’objet de la dixième résolution. 116 Ratification de la nomination de cinq membres du conseil de surveillance (Onzième,douzième,treizième quatorzième et quinzième résolutions) En application de l’article 12 des statuts, le directoire de votre société soumet à votre ratification les nominations en qualité de membres du conseil de surveillance de Monsieur Philippe Vasseur, coopté le 30 mai 2001 en remplacement de Monsieur Gérard Agache, de Monsieur Jean-Louis Girodot, coopté le 19 décembre 2001 en remplacement de Monsieur Jean Decker, et de Messieurs Gérard Bontoux, Michel Lagadu, et Roland Truche cooptés le 7 mars 2002 en remplacement respectivement de Monsieur Jacques Giraud, de la société GAN Vie et de Monsieur Daniel Blanchard, tous démissionnaires. Leurs mandats expireront à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002. C’est l’objet des onzième, douzième, treizième quatorzième et quinzième résolutions. Autorisation donnée au directoire d’acheter des actions « A » de la société (Seizième résolution) Nous vous demandons de mettre un terme avec effet immédiat aux autorisations précédemment données au directoire d’intervenir en bourse sur le marché des actions de la société, et de lui conférer une nouvelle autorisation lui permettant d’intervenir en bourse sur les actions « A» du CIC. Comme les années précédentes, le CIC entend intervenir en bourse sur ses propres actions dans les conditions suivantes : – ces interventions pourront être effectuées aux époques que le directoire appréciera, en vue d’assurer la liquidité, la cotation régulière et la régularisation des cours de bourse de l’action ; – elles se feront dans le cadre d’un groupement de liquidité constitué entre le CIC (45 %), la BFCM (50 %) et CIC Securities (5 %) ; – les actions détenues par le groupement ne seront pas annulées ; – le prix maximum d’achat reste fixé à 160 euros et le prix minimum de vente à 70 euros par action, comme précédemment ; – le nombre maximum d’actions susceptibles d’être acquises demeure inchangé à 100 000, soit 0,29 % du capital à la date de la présente assemblée. Au 31 décembre 2001, le groupement détenait 3 877 actions « A » du CIC après en avoir acquis 10 476 et vendu 7 339 au cours de l’exercice 2001. Au 28 février 2002, le nombre d’actions détenues s’élevait à 4 032. C’est l’objet de la seizième résolution. Résolution commune aux assemblées générales o r d i n a i r e s e t e x t r a o r d i n a i r es La dix-septième résolution concerne les pouvoirs. RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES DU 30 MAI 2002 Le conseil de surveillance s’est réuni régulièrement conformément à la loi ; il a pu exercer pleinement ses fonctions et ses responsabilités sur la base des rapports d’activité que le directoire lui a présentés à chaque réunion. Les principales caractéristiques de l’activité de votre société au cours de l’exercice 2001 ainsi que les différents facteurs qui ont concouru à la formation de ses résultats figurent dans les documents comptables sociaux et consolidés (bilan, compte de résultat, annexe, rapport de gestion) qui sont présentés par le directoire. Lors de sa réunion du 7 mars 2002, le conseil de surveillance a examiné ces documents et vérifié les comptes qu’ils retracent : il n’a aucune observation complémentaire à formuler. Il vous recommande d’approuver les résultats ainsi que les autres résolutions qui vous sont soumises. Le conseil de surveillance tient à remercier le directoire ainsi que tous les membres du personnel de votre société pour les travaux importants qu’ils ont accomplis, notamment à l’occasion du passage à l’euro et, tout au long de l’année, à la suite de la migration sur le système d’information commun. La qualité de leur activité dans un environnement devenu plus difficile explique la poursuite de la progression des résultats qui vous sont présentés aujourd’hui. Le conseil de surveillance 117 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS E xe r c i c e c l o s l e 3 1 d é c e m b r e 2 0 0 1 Aux actionnaires Crédit Industriel et Commercial 6, avenue de Provence - 75009 Paris Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Crédit Industriel et Commercial, relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2001, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables en France : ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés, établis conformément aux principes comptables généralement admis en France, sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode et de présentation exposés aux paragraphes “principes comptables et méthodes d’évaluation” et “provisions techniques et réserve de capitalisation des entreprises d’assurance” de l’annexe et qui concernent : – d’une part, les changements de présentation résultant de l’application du règlement n° 2000-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux états de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière ; – et d’autre part l’application à partir du 1er janvier 2001 du règlement n° 2000-05 du Comité de la réglementation comptable relatif aux règles de consolidation des entreprises d’assurance. Par ailleurs, nous avons procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Paris et Neuilly-sur-Seine, le 29 avril 2002 Les commissaires aux comptes Barbier Frinault & Autres Richard Olivier Coopers & Lybrand Audit Membre de PricewaterhouseCoopers Kevin Pilgrem 118 RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS E xe r c i c e c l o s l e 3 1 d é c e m b r e 2 0 0 1 Messieurs les actionnaires du Crédit Industriel et Commercial, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2001, sur : – le contrôle des comptes annuels du Crédit Industriel et Commercial, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; – les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. 1. Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de présentation exposés au paragraphe “principes comptables et méthodes d’évaluation”de l’annexe résultant de l’application du règlement n° 2000-03 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière. 2.Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes de la profession applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. S’agissant du rapport de gestion, nous attirons votre attention sur la mention relative à l’information prévue par les dispositions de l’article L 225-102 du Code de commerce sur les rémunérations des mandataires sociaux, pour laquelle votre directoire précise que, selon son interprétation, cette information ne prend pas en compte les rémunérations versées aux membres du conseil de surveillance salariés au titre de leur contrat de travail. Par ailleurs, nous n’avons pas d’autre observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Nous certifions que les comptes annuels, établis conformément aux principes comptables généralement admis en France, sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des Neuilly-sur-Seine et Paris, le 29 avril 2002 Les commissaires aux comptes Barbier Frinault & Autres Richard Olivier Coopers & Lybrand Audit Membre de PricewaterhouseCoopers Kevin Pilgrem 119 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES Il est consenti pour une durée de 10 ans et comporte une rémunération fixe de 1 % et une rémunération variable indexée sur le RBE jouant à partir de la 3e année. Administrateur concerné : Crédit Industriel et Commercial E xe r c i c e c l o s l e 3 1 d é c e m b r e 2 0 0 1 En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. En application de l’article 225-88 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil de surveillance. Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 117 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. 1. Conventions conclues au cours de l’exercice et préalablement autorisées 1.1 Prêt participatif consenti par le Crédit Industriel et Commercial au Crédit Industriel de l’Ouest Dans le cadre du plan de développement du Crédit Industriel de l’Ouest, votre conseil de surveillance du 8 mars 2001 a autorisé le directoire à accorder à la société un prêt participatif d’un montant de 200 millions de francs. Un prêt participatif en faveur du Crédit Industriel de l’Ouest a ainsi été mis en place en juillet 2001 pour un montant de 30,5 millions d’euros. 1.2 Convention conclue entre Factocic et les banques du groupe CIC En raison de l’importance déterminante du rôle joué par le réseau du Crédit Industriel et Commercial en tant qu’apporteur d’affaires, les actionnaires de Factocic ont convenu de la mise au point d’un nouveau système de rémunération, plus incitatif pour les apporteurs dans le cadre d’une stratégie de conquête fondée sur le développement des parts de marché, la fidélisation des clients et la rentabilité des opérations. Votre conseil de surveillance du 30 mai 2001 a autorisé le directoire à signer une convention à ce titre. La convention, signée le 4 juillet 2001, prévoit une surcommission progressive en fonction de l’avance constatée s’ajoutant à la commission ordinaire, ainsi qu’une commission de performance progressive en sus de la commission ordinaire de fidélisation calculée sur les contrats ayant une durée de vie supérieure à 12 mois. Au titre de l’exercice 2001, le Crédit Industriel et Commercial a perçu une rémunération de 453 739,24 euros HT. Administrateur concerné :Crédit Industriel et Commercial 1.3 Acquisition des participations des banques régionales et de CIC Participations dans Adepi et Fidecic Conformément aux orientations définies au moment de la conclusion des accords Crédit Mutuel/CIC/Groupama/GAN, le capital des holdings intermédiaires de contrôle de Socapi (Adepi) d’une part, et de Sérénis (Fidecic) d’autre part, devait être centralisé au Crédit Industriel et Commercial. Dans ce cadre, votre conseil de surveillance du 19 décembre 2001 a autorisé le directoire à faire procéder par le Crédit Industriel et Commercial auprès des banques régionales et de CIC Participations, à l’acquisition de : 120 – 4 611 319 actions Adepi au prix de 237,45 francs l’action, soit un investissement de 1 095 millions de francs ; – 1 122 695 actions Fidecic à un prix de 30,69 francs par action, soit un investissement de 34,5 millions de francs. Le même conseil de surveillance a également autorisé le directoire à faire souscrire par le Crédit Industriel et Commercial seul : – une augmentation de capital d’Adepi de 1 329 millions de francs ; – une augmentation de capital de Fidecic de 96 millions de francs. Administrateur concerné : Crédit Industriel et Commercial Deux prêts participatifs en faveur de la Lyonnaise de Banque et de la Société Bordelaise de CIC ont ainsi été mis en place le 15 juin 1999 pour des montants respectifs de 55 et 35 millions d’euros. Les montants de ces deux prêts participatifs sont restés inchangés au 31 décembre 2001. Ils sont consentis pour une durée de 10 ans et comportent une rémunération fixe de 1 % pendant les trois premières années et une rémunération variable indexée sur la progression du RBE jouant à partir de la troisième annuité. 2.3. Conventions de détachement des présidents des banques du groupe CIC 2. Conventions conclues au cours des exercices antérieurs et dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice Dans le cadre de la politique du groupe CIC, les présidents des banques du groupe sont salariés du Crédit Industriel et Commercial et sont détachés auprès desdites banques pour exercer les fonctions de mandataires sociaux. Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice. Votre conseil de surveillance du 15 septembre 1999 a autorisé la mise en œuvre de conventions de détachement des présidents entre le Crédit Industriel et Commercial et les banques. 2.1 Convention de répartition des primes et de mutualisation des sinistres des polices d’assurance du groupe CIC La “Convention de répartition des primes et de mutualisation des sinistres des polices d’assurance groupe” signée entre les banques du groupe CIC en mai 1997 et modifiée par avenant en décembre 1998 est remplacée dans tous ses effets à compter du 1er janvier 2000 par une nouvelle convention signée le 10 mai 2000 et autorisée par votre conseil de surveillance du 16 mars 2000. L’incidence de cette convention a représenté une charge de 159 173 euros pour le Crédit Industriel et Commercial au titre de l’exercice 2001. 2.2. Prêts participatifs consentis par le Crédit Industriel et Commercial à la Lyonnaise de Banque et à la Société Bordelaise de CIC Afin de participer au financement du plan de développement des deux banques, votre conseil de surveillance du 26 mai 1999 a autorisé l’octroi de prêts participatifs par le Crédit Industriel et Commercial à la Lyonnaise de Banque et à la Société Bordelaise de CIC pour des montants respectifs de 360 et 230 millions de francs. Au titre de l’exercice 2001, le Crédit Industriel et Commercial a refacturé à l’ensemble des entités concernées un montant total 2 397 106 euros (charges sociales et fiscales comprises). 2.4. Conventions de bancassurance conclues dans le cadre du protocole GAN-CIC Les accords de bancassurance GAN-CIC conclus en 1996 et révisés en juillet 1997 se sont poursuivis au cours de l’exercice 2001 jusqu’à l’accord du 11 septembre 2001 signé entre le GAN, le Crédit Industriel et Commercial et la BFCM qui prévoit la résiliation des accords de bancassurance à cette date sans indemnité de part ni d’autre. Il s’agissait : • du protocole général signé le 8 juillet 1997 fixant le cadre des rapports avec le GAN dans le domaine de la bancassurance, définissant les produits d’assurance, gérés par des Compagnies d’assurance communes, susceptibles d’être distribués par les banques du groupe CIC et organisant le pilotage stratégique de l’activité ; • de l’avenant du 8 juillet 1997 à la convention spécifique “Socapi” signée le 13 août 1996, d’une durée de 7 ans, définissant les principes d’organisation et de partenariat dans le cadre des opérations d’assurance vie individuelle et vie 121 collective et d’assurance capitalisation ; cette convention traite notamment de la répartition du capital de la société Socapi détenue à hauteur de 45 % par le GAN et à 55 % par le groupe CIC, de la suppression du dispositif de pénalités contractuelles en cas de résiliation anticipée, de la rémunération des banques ainsi que des conditions d’exclusivité relatives à la commercialisation par les banques des produits de bancassurance ; • de la convention spécifique “Sérénis” conclue le 8 juillet 1997, d’une durée de 10 ans, organisant la production et la commercialisation des contrats d’assurance dommages dans le réseau commercial du groupe CIC, la gestion des contrats et des sinistres étant assurée par la société “Sérénis” détenue à hauteur de 55 % par le GAN et de 45 % par le groupe CIC. Les deux conventions spécifiques, reconnaissant au groupe CIC la pleine propriété de sa clientèle, comportaient des clauses de non concurrence et de règlement des différends. 2.5. Conventions conclues dans le cadre de l’intégration fiscale • Conventions signées par le Crédit Industriel et Commercial en sa qualité de société mère du groupe intégré Suite à la convention d’intégration fiscale signée le 28 juin 1995 entre le CIC (ex-Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne), en sa qualité de société mère du groupe intégré, et huit banques régionales en leur qualité de société mère de sous-groupe, ont été signés les actes d’adhésion de trois autres banques régionales et cinq filiales communes qui sont entrées dans le périmètre d’intégration à compter du 1er janvier 1996. En 2001, a été signé l’acte d’adhésion de la Banque Transatlantique qui entre dans le périmètre d’intégration à compter du 1er janvier 2002. Au terme de ces conventions, chaque banque régionale et le CIC (ex-Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne) ont constitué un sous-groupe conventionnel. Les sous-groupes conservent à leur niveau l’éventuelle économie d’impôt réalisée. Le gain éventuel dégagé au niveau consolidé est affecté au renforcement des fonds propres des filiales ou au financement des projets communautaires. La convention principale d’intégration fiscale a ensuite été complétée par cinq avenants, deux d’entre eux (avenants n°1 et 3) étant relatifs à l’exigibilité et aux modalités de versement, au sein du groupe intégré CIC, des contributions exceptionnelles d’impôt sur les sociétés et deux autres portant sur le retrait de la Banque Bonnasse (en 1997) et de la Banque Régionale de l’Ain (en 1999) en tant que sociétés-mères de sous-groupes du fait de leur entrée dans le sous groupe intégré de la Lyonnaise de Banque. Un 5e avenant a été signé en 2001 et a eu pour objet la suppression de l’article II-2 de la convention principale qui traitait de la date de versement de l’impôt afférent aux cessions d’éléments d’actifs immobilisés internes au groupe. Par ailleurs, une convention spécifique aux “filiales communes” a été signée le 24 décembre 1996 et complétée en 1999 par un avenant relatif au retrait de l’UBR. En 2001, ont été signés un avenant n° 3 relatif au retrait de Adepi et Fidecic ainsi que les actes d’adhésion de Intersem et Aidexport. • Convention signée entre le Crédit Industriel et Commercial et ses filiales directes, en tant que société mère de sousgroupe. Le CIC (ex-Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne) a par ailleurs signé le 30 juin 1995 en tant que société mère de sous-groupe, une convention avec ses filiales directes autres que les banques régionales (filiales dites du “petit périmètre”). Cette convention a également été complétée en 1996 et en 1998 de deux avenants relatifs à l’exigibilité et aux modalités de versement des contributions exceptionnelles d’impôt sur les sociétés. Du fait de la fusion réalisée le 31 décembre 1999 entre la Compagnie Financière de CIC et de l’Union européenne et le CIC Paris,le périmètre d’intégration fiscale propre au sous-groupe du Crédit Industriel et Commercial a été étendu aux entités précédemment parties du sous-groupe d’intégration fiscale du CIC Paris. Un troisième avenant, dont la signature a été autorisée par votre conseil de surveillance du 19 décembre 2001, a pour objet la suppression de l’article I-2 de la convention principale qui traitait de la date de versement de l’impôt afférent aux cessions d’éléments d’actifs immobilisés internes au groupe. 2.6. Avance consentie par le Crédit Industriel et Commercial à la société CIC Migrations Dans le cadre du financement des développements informatiques du groupe CIC, la société CIC Migrations continue de bénéficier d’une avance d’actionnaire non rémunérée consentie par le Crédit Industriel et Commercial. 122 Au 31 décembre 2001, le montant de cette avance s’élevait à 10 331 608 euros. 2.7. Convention relative à l’affectation de Monsieur Jean Huet à un poste de directeur technique Par autorisation du conseil d’administration datant du 20 juin 1996, le directeur général du CIC Paris, également membre du directoire de la Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne, bénéficiait d’une affectation à un poste de directeur technique chargé des activités bancaires. Après la fusion intervenue à fin 1999 entre la Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne et le CIC Paris, l’affectation de Monsieur Jean Huet, membre du directoire du Crédit Industriel et Commercial, à un poste de directeur technique, a été maintenue dans l’entité fusionnée. 3. Convention conclue sans autorisation préalable Nous vous présentons également notre rapport sur les conventions visées à l’article L. 225-90 du Code de commerce. En application de l’article L. 225-240 du Code de commerce, nous vous signalons qu’une convention n’a pas fait l’objet d’une autorisation préalable de votre conseil de surveillance. et les modalités essentielles de cette convention, les circonstances en raison desquelles la procédure d’autorisation n’a pas été suivie. Convention conclue avec CIC Asset Management Dans le cadre du regroupement des activités de gestion collective au sein du groupe CIC une convention de commercialisation a été signée, le 20 décembre 2000 (avec un avenant n°1 signé le 14 février 2001), entre le Crédit Industriel et Commercial et CIC Asset Management. Selon cette convention, qui définit les conditions de la rémunération du Crédit Industriel et Commercial au titre de la commercialisation des OPCVM gérés par CICAM auprès de sa clientèle, la rémunération du Crédit Industriel et Commercial est fixée, à compter du 1er janvier 2001, à 85 % des commissions de gestion HT perçues par CICAM (sauf exception pour certains OPCVM). Le Crédit Industriel et Commercial a enregistré au titre de l’exercice 2001 un produit d’un montant HT de 22 319 869 euros. Pour des raisons administratives, cette convention n’a pas été approuvée à bonne date par votre conseil de surveillance. Administrateur concerné :Crédit Industriel et Commercial Il nous appartient, sur la base des informations qui nous ont été données, de vous communiquer, outre les caractéristiques Fait à Paris et à Neuilly-sur-Seine, le 29 avril 2002 Les commissaires aux comptes Barbier Frinault & Autres Richard Olivier Coopers & Lybrand Audit Membre de PricewaterhouseCoopers Kevin Pilgrem 123 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES PORTEURS DE TITRES PARTICIPATIFS DU 14 MAI 2002 Mesdames, Messieurs les porteurs de titres participatifs du Crédit Industriel et Commercial, En notre qualité de commissaires aux comptes du Crédit Industriel et Commercial et en exécution de la mission prévue à l’article L. 228-37 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Nous avons établi le 29 avril 2002 notre rapport général sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2001 et notre rapport sur les comptes consolidés. Nous rappelons brièvement les modalités de rémunération prévues lors de l’émission en mai 1985 des titres participatifs. La rémunération annuelle est déterminée de la manière suivante et comprend : – une partie égale à 40 % du TAM, et – une partie égale à 43 % du TAM multiplié par un coefficient de participation (CP) qui, pour la rémunération à échéance du 28 mai 2002, est le suivant : CP 2002 = CP 2001 x Le contrat stipule en outre que le coefficient de participation CP, représenté par le rapport des résultats consolidés 2001 et 2000 sera corrigé afin de tenir compte des modifications de capitaux propres, du périmètre du groupe, ou des méthodes de consolidation intervenues entre ces deux dates. Les résultats nets des exercices 2001 et 2000, part du groupe, obtenus à procédures comptables, structure et méthode de consolidation et capitaux propres comparables, conduisent à déterminer un coefficient de participation CP pour 2002 de 9,431 contre 9,023 pour 2001. Le taux de rémunération qui découle de l’application de la formule précédemment décrite ressort à 18,456 % avant plafonnement, tandis que les taux plancher et plafond s’établissent respectivement à 4,021 % et 6,150 %. Ainsi, selon les clauses prévues dans le contrat d’émission, la rémunération brute versée en 2002 sera de 9,38 euros par titre. Nous avons procédé à la vérification des éléments, en effectuant les diligences que nous avons estimées nécessaires selon les normes de la profession applicables en France. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les éléments de calcul servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Résultat consolidé retraité de l’exercice 2001 Résultat consolidé retraité de l’exercice 2000 Neuilly-sur-Seine et Paris, le 29 avril 2002 Le contrat d’émission prévoit deux limites à cette rémunération : – une rémunération plancher égale à 85 % x (TAM + TMO)/2, – une rémunération plafond égale à 130 % x (TAM + TMO)/2. Les commissaires aux comptes Barbier Frinault & Autres Richard Olivier Coopers & Lybrand Audit Membre de PricewaterhouseCoopers Kevin Pilgrem 124 PROJET DE RÉSOLUTIONS Résolutions re l evant de la compétence de l’assemblée générale ex t r a o rdinaire Première résolution : Modification de l’article 10 des statuts L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport du directoire et statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales extraordinaires, décide de modifier le premier alinéa de l’article 10 des statuts de la façon suivante : “La société est dirigée par un directoire composé de trois à sept membres qui exercent leurs fonctions sous le contrôle du conseil de surveillance.” Deuxième résolution : Modification des statuts consécutive à la loi du 15 Mai 2001 L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport du directoire et statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales extraordinaires, considérant qu’il y a lieu de mettre les statuts de la société en harmonie avec les dispositions de la loi n° 2001-420 du 15 mai 2001, décide de modifier comme suit les statuts. À l’article 10 relatif au directoire, il est ajouté un septième alinéa ainsi rédigé : “Les membres du directoire peuvent être révoqués par l’assemblée générale ainsi que par le conseil de surveillance.” Le premier alinéa du paragraphe I de l’article 12 relatif au conseil de surveillance est ainsi modifié : “Le conseil de surveillance est composé de quinze membres au moins et de dix-huit membres au plus, nommés par l’assemblée générale des actionnaires.” Au 2e paragraphe de l’article 13 relatif au fonctionnement du conseil de surveillance, entre les 2e et 3e alinéas, il est inséré un alinéa supplémentaire rédigé comme suit : “Dans le respect des dispositions légales et réglementaires, le règlement intérieur peut prévoir pour les décisions qu’il détermine, que sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les membres du conseil de surveillance qui participent à la réunion du conseil par des moyens de visioconférence.” L’article 15 est rédigé comme suit : “ Article 15 – Conventions réglementées 1. Toute convention intervenant directement ou par personne interposée entre la société et l’un des membres du directoire ou du conseil de surveillance, un actionnaire disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 5 % ou, s’il s’agit d’une société actionnaire, la société la contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, doit être soumise à autorisation préalable du conseil de surveillance. Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes visées ci-dessus est indirectement intéressée. Sont également soumises à autorisation préalable les conventions intervenant entre la société et une entreprise, si l’un des membres du directoire ou du conseil de surveillance de la société est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, membre du conseil de surveillance ou, de façon générale, dirigeant de cette entreprise. L’intéressé est tenu d’informer le conseil de surveillance dès qu’il a connaissance d’une convention soumise à autorisation. Il ne peut prendre part au vote sur l’autorisation sollicitée. Le président du conseil de surveillance donne avis aux commissaires aux comptes de toutes les conventions autorisées et soumet celles-ci à l’approbation de l’assemblée générale. 2. À peine de nullité du contrat, il est interdit aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance autres que des personnes morales de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la société, de se faire consentir par elle un découvert, en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner ou avaliser par elle leurs engagements envers les tiers. La même interdiction s’applique aux représentants permanents des personnes morales membres du conseil de surveillance. Elle s’applique également aux conjoint, ascendants et descendants des personnes ci-dessus, ainsi qu’à toute personne interposée. 3. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ci-dessus ne sont pas applicables aux conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales. Cependant, ces conventions sont communiquées par l’intéressé au président du conseil de surveillance. La liste et l’objet desdites conventions sont communiqués par le président aux membres du conseil de surveillance et aux commissaires aux comptes.” Le sixième alinéa de l’article 20 relatif à la composition des assemblées générales est modifié comme suit : “Tout actionnaire peut donner pouvoir à son conjoint ou à un autre actionnaire…” (le reste sans changement). Il est ajouté un huitième alinéa au même article 20, ainsi rédigé : “Deux membres du comité d’entreprise, désignés par le comité selon les modalités prévues par les lois et règlements en vigueur, peuvent assister aux assemblées générales sans toutefois prendre part aux votes.” À l’article 24 relatif aux conditions de quorum et de majorité de l’assemblée générale, il est ajouté un deuxième alinéa rédigé comme suit : “Tout actionnaire pourra également, si l’auteur de la convocation le décide au moment de la convocation de l’assemblée, participer et voter aux assemblées par visioconférence ou par tous moyens 125 de télécommunication permettant son identification, dans les conditions et suivant les modalités prévues par la réglementation en vigueur et par le règlement intérieur s’il y a lieu. En conséquence, il pourra être pris en compte dans le calcul du quorum et de la majorité.” À l’article 25 relatif aux décisions de l’assemblée générale ordinaire, le premier point du 2e alinéa est modifié de la façon suivante : “elle discute, approuve ou redresse les comptes, y compris les comptes consolidés, et fixe la répartition et l’affectation des résultats.” Au 2e alinéa du même article 25, il est ajouté un 4e point rédigé de la façon suivante : “elle révoque les membres du directoire.” Troisième résolution : Modification des statuts consécutive à diverses codifications de textes législatifs À la suite de l’intégration des dispositions de la loi du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit et de la loi de modernisation des activités financières du 2 juillet 1996 dans le Code monétaire et financier, l’assemblée générale statuant aux conditions de quorum et de majorité de l’assemblée générale extraordinaire, après avoir entendu la lecture du rapport du directoire, décide de mettre en conformité les statuts avec la nouvelle codification. En conséquence, le deuxième point du 1er alinéa de l’article 5 relatif à l’objet de la société est rédigé comme suit : “La réalisation de toutes opérations de banque et opérations connexes ainsi que de toutes prestations de services d’investissements et services connexes, tels qu’ils sont définis par le Code monétaire et financier et par les textes législatifs ou réglementaires qui viendraient à les compléter ou les modifier, le courtage d’assurance en toutes branches, et l’activité de marchand de biens ;” À la suite de l’intégration de la loi du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales dans le Code de commerce et de la nouvelle codification de ses articles, l’assemblée générale statuant aux conditions de quorum et de majorité de l’assemblée générale extraordinaire décide de mettre en conformité les statuts avec la nouvelle codification. En conséquence : À l’article 1 des statuts relatif à la forme juridique, le premier alinéa est remplacé par le texte suivant : “Il existe entre les propriétaires des actions dont il est question ci-après et celles qui pourraient être créées ultérieurement, une société anonyme à directoire et conseil de surveillance régie par les présents statuts, par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, notamment par le Code de commerce, et par tous les textes législatifs ou réglementaires qui viendraient à les compléter ou les modifier.” Dans l’article 6 relatif au capital social, aux 5e, 6e, 7e alinéas, les mots “les articles 378-1 de la loi du 24 juillet 1966” sont remplacés par : “l’article L 236-11 du Code de commerce”. Dans l’article 9 des statuts relatif aux droits des actionnaires, au 4e alinéa, les mots “les articles 356-1 et 356-2 de la loi du 24 juillet 1966” sont remplacés par : “les articles L 233-7 et L 233-12 du Code de commerce”. Dans l’article 12 des statuts relatif au conseil de surveillance, au paragraphe I, 4e alinéa, les mots “l’article 137-1 de la loi du 24 juillet 1966” sont remplacés par : “l’article L 225-79 du Code de commerce”, et au 5e alinéa, les mots “l’article 97-8 de la loi du 26 juillet 1966” sont remplacés par : “l’article L 225-34 du code de Commerce”. Au 1er alinéa du paragraphe IV du même article, les mots “l’article 157-2 de la loi du 24 juillet 1966” sont remplacés par : “l’article L 225-102 du Code de commerce”. Quatrième résolution : modification de l’article 11 des statuts consécutive au changement d’unité monétaire L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport du directoire et statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales extraordinaires, décide de modifier l’article 11 des statuts en substituant respectivement aux montants “50 millions de francs” et “100 millions de francs”, les montants “8 millions d’euros” et “16 millions d’euros”. Résolutions re l evant de la compétence de l’assemblée générale ordinaire Cinquième résolution : Approbation des comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2001 L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion, du rapport général des commissaires aux comptes, et des comptes annuels, approuve le bilan et les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2001 tels qu’ils lui sont présentés, faisant ressortir un bénéfice de 228 673 474,88 euros. Sixième résolution : Approbation des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2001 L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion, du rapport des commissaires aux comptes et des comptes consolidés au 31 décembre 2001, approuve ces comptes tels qu’ils lui sont présentés. 126 Septième résolution : Affectation du résultat L’assemblée générale, constatant que le bénéfice social de l’exercice s’élève à 228 673 474,88 euros après reprise du report à nouveau créditeur d’un montant de 6 269 538,11 euros décide de répartir la somme de 234 943 012,99 euros ainsi qu’il suit : – affectation à la réserve légale ........................ € 2 643 511,17 – dividende des actions « A » au titre de l’exercice 2001 ............................................. € 82 620 852,96 – inscription du reliquat disponible au report à nouveau pour un montant de .................... € 149 678 648,86 L’assemblée générale fixe en conséquence le dividende à verser à chaque action « A » à 2,36 euros, plus un avoir fiscal de 1,18 euro, sous réserve des dispositions du Code général des impôts applicables à la situation particulière des bénéficiaires. Toutefois, le dividende qui devrait revenir aux actions qui en sont privées en vertu de la loi sera versé au report à nouveau. Ce dividende sera versé le 6 juin 2002. Conformément aux dispositions légales, il est rappelé que : – pour 1998, aucun dividende n’a été distribué ; – pour 1999, un dividende de 319 911 822,60 francs (48 770 242,96 euros) a été distribué, soit : • 18,10 francs (2,76 euros), plus un avoir fiscal de 9,05 francs (1,38 euro) par action « D », • 9,10 francs (1,39 euro), plus un avoir fiscal de 4,55 francs (0,69 euro) par action « A » ; – pour 2000, un dividende de 525 132 540,00 francs (80 055 939,64 euros) a été distribué, soit 15,00 francs (2,29 euros) plus un avoir fiscal de 7,00 francs (1,07 euro) par action « A ». Huitième résolution : Conventions mentionnées à l’article L.225-86 du Code de commerce L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions mentionnées à l’article L 225-86 du Code de commerce, et statuant sur ce rapport, approuve les opérations qui y sont énoncées. Neuvième résolution : Conventions mentionnées à l’article L.225-90 du Code de commerce L’assemblée générale , après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions mentionnées à l’article L.225-90 du Code de commerce et statuant sur ce rapport, approuve dans le cadre des dispositions de l’article L.225-90 du Code de commerce, les opérations qui y sont énoncées. Dixième résolution : Autorisation donnée au directoire d’émettre des obligations L’assemblée générale autorise le directoire à procéder en une ou plusieurs fois à l’émission sur le marché français ou international, jusqu’à concurrence d’un montant nominal d’un milliard cinq cent millions d’euros ou son équivalent en devises sur la base des contre-valeurs en euros aux dates d’émission, d’obligations, de titres subordonnés, à durée déterminée ou indéterminée, de bons d’échange de titres de créance, de bons de souscription d’obligations, de bons d’option d’achat ou de vente et/ou de tous autres titres représentatifs de créance, directement ou indirectement, aux dates d’émission, dans les proportions, sous les formes, et aux époques, taux et conditions qu’il jugera convenables. Elle donne tous pouvoirs au directoire en vue de la réalisation de ces opérations dont il fixera les caractéristiques, conditions, modalités d’émission et d’amortissement. Le directoire aura ainsi toute latitude pour fixer les caractéristiques des obligations qui pourront notamment comporter un taux fixe ou un taux variable et, le cas échéant, une prime de remboursement au-dessus du montant nominal. Il pourra déléguer à son président ou à toute personne de son choix pourvu qu’elle soit membre du directoire, tous pouvoirs d’en déterminer les modalités conformément aux dispositions de l’article L 228-41 du Code de commerce. En cas d’émission d’obligations avec bons de souscription d’obligations, le montant à imputer sur la présente autorisation sera celui correspondant au montant nominal des obligations émises ainsi qu’au montant de celles susceptibles d’être émises du fait de l’exercice des droits attachés aux bons. En cas d’émission d’obligations en devises, avec bons de souscription d’obligations, le montant à imputer sur la présente autorisation sera celui correspondant à la contre-valeur en euros, au jour de l’émission, du nominal des obligations émises, ainsi que du montant nominal des obligations susceptibles d’être émises du fait de l’exercice des droits attachés aux dits bons. L’assemblée décide que le directoire pourra prendre l’engagement de ne pas conférer hypothèque, jusqu’à mise en remboursement effective de la totalité de ces obligations, sur les biens et droits immobiliers que la société peut ou pourra posséder au bénéfice d’autres bons ou obligations négociables, émis ou à émettre, sans consentir les mêmes garanties et au même rang aux dites obligations, cet engagement n’affectant en rien sa liberté de disposer de la propriété de ses biens. 127 Cette autorisation se substitue à celle précédemment donnée au directoire par la cinquième résolution de l’assemblée générale mixte du 30 mai 2001. Elle est valable pour une durée de cinq ans à compter de la présente assemblée. Onzième résolution : Ratification de la nomination d’un membre du conseil de surveillance En application de l’article 12 des statuts, l’assemblée générale ratifie la nomination de Monsieur Philippe Vasseur, coopté le 30 mai 2001 par le conseil de surveillance, en remplacement de Monsieur Gérard Agache démissionnaire ; son mandat expirera à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002. Douzième résolution : Ratification de la nomination d’un membre du conseil de surveillance En application de l’article 12 des statuts, l’assemblée générale ratifie la nomination de Monsieur Jean-Louis Girodot, coopté le 19 décembre 2001 par le conseil de surveillance, en remplacement de Monsieur Jean Decker démissionnaire ; son mandat expirera à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002. Monsieur Daniel Blanchard démissionnaire ; son mandat expirera à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002. Seizième résolution : Autorisation donnée au directoire d’acheter des actions « A » de la société L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du directoire : – met fin, avec effet immédiat, à l’autorisation donnée au directoire par la huitième résolution de l’assemblée générale mixte du 30 mai 2001 d’opérer en bourse sur les actions « A» de la société pour en régulariser le marché ; – autorise, avec effet immédiat, le directoire à intervenir en bourse sur les actions « A » de la société conformément à l’article L 225-209 du Code de commerce, dans les conditions suivantes : • ces opérations pourront être effectuées aux époques que le directoire appréciera, en vue d’assurer la liquidité, la cotation régulière et la régularisation du cours de bourse de l’action de la société ; • le prix maximum d’achat est fixé à 160 euros et le prix minimum de vente à 70 euros par action ; Treizième résolution : Ratification de la nomination d’un membre du conseil de surveillance • le nombre maximum d’actions susceptibles d’être acquises est fixé à 100 000 ; En application de l’article 12 des statuts, l’assemblée générale ratifie la nomination de Monsieur Gérard Bontoux, coopté le 7 mars 2002 par le conseil de surveillance, en remplacement de Monsieur Jacques Giraud démissionnaire ; son mandat expirera à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002. • en cas d’opération sur le capital, notamment par incorporation de réserves et attribution gratuite d’actions, division ou regroupement des actions, les prix indiqués ci-dessus seront ajustés en conséquence, de même que le nombre maximum d’actions. Quatorzième résolution : Ratification de la nomination d’un membre du conseil de surveillance En application de l’article 12 des statuts, l’assemblée générale ratifie la nomination de Monsieur Michel Lagadu, coopté le 7 mars 2002 par le conseil de surveillance, en remplacement de GAN Vie démissionnaire ; son mandat expirera à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002. Cette autorisation vaudra jusqu’au 30 septembre 2003 inclus. L’assemblée générale donne tous pouvoirs au directoire pour passer tous ordres en bourse, conclure tous accords, effectuer toutes formalités et généralement faire le nécessaire. Résolution commune aux assemblées générales o rdinaire et ex t r a o rdinaire. Dix-septième résolution : Pouvoirs. Quinzième résolution : Ratification de la nomination d’un membre du conseil de surveillance En application de l’article 12 des statuts, l’assemblée générale ratifie la nomination de Monsieur Roland Truche, coopté le 7 mars 2002 par le conseil de surveillance, en remplacement de L’assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente assemblée pour effectuer toutes les formalités légales ou administratives et faire tous dépôts et publicité prévus par la législation en vigueur. 128 Autres éléments du document de réf ér ence H ISTORIQUE La société actuelle a été créée le 7 mai 1859 sous la dénomination de “Société Générale de Crédit Industriel et Commercial”. Dès sa création, elle a présidé à la constitution de banques régionales dans les principales grandes villes de France. En 1895, elle a inauguré à Londres sa première succursale à l’étranger. En 1918 et 1927, elle est entrée dans le capital de plusieurs banques régionales ou locales (Banque Dupont - Banque Scalbert - Société Normande de Banque et de Dépôts - Crédit Havrais - Crédit Nantais - Crédit de l’Ouest - Banque Régionale de l’Ouest). Elle a constitué autour d’elle, un groupe de banques affiliées qui s’est élargi encore pendant la crise des années trente. En 1968, le groupe Suez - Union des Mines a pris le contrôle du groupe CIC. En 1982, la plupart des banques du groupe CIC et la Compagnie Financière de Suez ont été nationalisées. Après que l’État lui eût apporté la totalité du capital de la Banque de l’Union Européenne et le nombre d’actions des banques régionales nécessaire pour assurer leur détention à 51 %, en 1984, la société a filialisé ses activités bancaires qu’elle a transférées à une structure qui a pris le nom de CIC Paris. Elle est devenue ainsi la société mère du groupe et a pris alors le nom de Compagnie Financière de Crédit Industriel et Commercial. En 1985, le GAN est entré dans le capital de la Compagnie Financière de CIC avec une participation qui a augmenté au fur et à mesure que les participations du groupe Suez et de l’État ont diminué. En 1987, l’État a apporté le solde des actions des banques régionales à la Compagnie qui détient depuis lors 100 % du capital de ses filiales bancaires. En 1990, la Compagnie Financière de CIC a fusionné avec la Banque de l’Union Européenne pour donner naissance à la Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne qui a opéré sous le nom commercial de “Union Européenne de CIC”. Le 27 avril 1998, le GAN a cédé à la Banque Fédérative du Crédit Mutuel 67 % du capital de la Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne dans le cadre de la procédure de privatisation du groupe CIC engagée par l’État le 1er Août 1996. Le 31 décembre 1999, la Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne a absorbé avec effet rétroactif au 1er janvier 1999, le Crédit Industriel et Commercial, sa filiale à 100 %, selon la procédure de fusion simplifiée. Elle a pris le nom de Crédit Industriel et Commercial et transféré son siège social au 6, avenue de Provence, à Paris. CAPITAL BOURSE Renseignements de caractère général concernant le capital Montant du capital Au 31 décembre 2001, le capital du CIC s’élève à 560 141 376 euros et se compose de 35 008 836 actions ordinaires « A » de 16 euros nominal. Sur délégation de l’assemblée générale mixte réunie le 26 mai 1999, le directoire a exprimé le capital social en euros par décision du 19 juin 2001. À cette occasion et conformément à la délégation qui lui avait été donnée, le nominal de chaque action, qui était de 100 francs, a été porté à 16 euros, entraînant une augmentation de capital de 26 435 111,72 euros. Montant du capital autorisé et échéance de l’autorisation L’assemblée générale mixte des actionnaires réunie le 30 mai 2001 a autorisé le directoire, pour une durée de vingt-six mois à compter de cette date, à augmenter le capital social par l’émission d’actions assorties ou non de bons de souscription d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital ou de bons de souscription d’actions, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, par incorporation de bénéfices, réserves ou primes au capital et distribution d’actions gratuites ou élévation du nominal, ainsi que pour réaliser une offre publique d’échange, à concurrence d’un montant nominal maximal de capital de 1 milliard de francs. Aucune de ces autorisations n’a été utilisée. Titres non-représentatifs du capital Néant 129 Évolution du capital 1999 2000 2001 2001 Nombre d’actions et de CIP Montant en francs Nombre d’actions Montant en francs Nombre d’actions Montant en francs Nombre d’actions Montant en euros 28 643 594 2 864 359 400 35 008 836 3 500 883 600 35 008 836 3 500 883 600 35 008 836 533 706 264,28 (a) Situation au 1er janvier Augmentation en numéraire 6 365 242 dont prime d’émission 2 991 203 504 2 354 679 304 Augmentation par incorporation de réserves Capital total au 31 décembre 26 435 111,72 (a) 35 008 836 3 500 883 600 35 008 836 3 500 883 600 35 008 836 3 500 883 600 35 008 836 560 141 376 (a) (a) Contre-valeur en euros du capital au 31 décembre 2000 exprimé en francs. Composition du capital Le capital du CIC au 31 décembre 2001 se compose de 35 008 836 actions « A » de 16 euros nominal L’assemblée générale mixte des actionnaires réunie le 31 mai 2000 et l’assemblée spéciale des porteurs d’actions « D » réunie le 5 juin 2000 ont approuvé l’abandon du privilège dont jouissaient ces actions en matière de dividende après indemnisation des porteurs d’actions « D ». Le 13 juin 2000, les 147 935 actions « D » ont été échangées contre une même quantité d’actions « A », de sorte que le capital du Crédit Industriel et Commercial se compose depuis cette date d’une seule catégorie d’actions. RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE Répartition du capital et des droits de vo t e a u 3 1 d é c e m b re 2 0 0 1 Nombre d’actions % 24 657 221 70,43 % Ventadour Investissement 8 052 031 23,00 % Salariés et anciens salariés 1 025 896 2,93 % Public 745 198 2,13 % Caisse Centrale du Crédit Mutuel 350 088 1,00 % Crédit Mutuel Nord 178 422 0,51 % 35 088 836 100,00 % Banque Fédérative du Crédit Mutuel TOTAL Les interventions du CIC sur le marché de ses actions sont décrites page 131. L’assemblée générale mixte des actionnaires et titulaires de certificats de droit de vote réunie le 17 juin 1998 : – a autorisé les actionnaires à mettre leurs actions ordinaires « A » sous la forme au porteur ou nominative ; – a donné à la société la possibilité de demander à la Sicovam l’identification des porteurs de titres ; – a ajouté l’obligation de procéder à une déclaration de franchissement de seuils statutaires. M o d i f i c a t i o n s i n t e r ve n u e s dans la répartition du capital depuis 1998 Le 14 avril 1998, la Banque Fédérative du Crédit Mutuel a été désignée comme acquéreur de 67 % du capital du CIC par le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, sur avis conforme de la Commission de la privatisation. Le même jour, la Banque Fédérative du Crédit Mutuel a déposé une offre publique alternative d’achat ou d’échange des certificats d’investissement privilégiés de la Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne. À la clôture de l’offre publique, 1 539 826 certificats d’investissement privilégiés CIC ont été échangés contre des actions « A » CIC détenues par la Banque Fédérative du Crédit Mutuel ; le public détenait alors 5,38 % du capital de l’Union Européenne de CIC. Les 1 539 826 actions « A » remises en échange étaient accompagnées d’un bon de cession émis par la Banque Fédérative du Crédit Mutuel garantissant aux porteurs d’actions « A » CIC une valeur de 770 francs(117,39 euros) à l’échéance de juin 2001. Par ailleurs, une tranche d’actions ordinaires CIC a été proposée à la souscription des salariés dans le cadre de la privatisation du CIC. 77 % des salariés du CIC ont souscrit 917 098 actions CIC cédées par la Société Centrale du GAN, représentant, à la date de l’achat, 3,2 % du capital. Le 25 octobre 1999, la Banque Fédérative du Crédit Mutuel a cédé 350 088 actions « A » CIC, représentant 1 % du capital, à la Caisse Centrale du Crédit Mutuel. 130 En 2000, le GAN Vie a apporté à sa filiale à 100 % GAN Prévoyance 4,69 % du capital du CIC. Les actions détenues par la SGGP et destinées à être attribuées aux salariés, comme cela avait été prévu dans l’offre qui leur avait été faite au moment de la privatisation du CIC, leur ont été attribuées au mois d’août 2001. De ce fait, et compte tenu de la mise en œuvre de l’engagement de liquidité qui leur avait été accordé par la BFCM en 1998, et qui intervient deux fois par an, leur participation a été portée à un peu plus de 2,9 %. À la suite des accords conclus le 11 septembre 2001 entre le CIC, la BFCM, le GAN et Groupama, la participation de 23 % dans le CIC que détenait le GAN a été rachetée par la société Ventadour Investissement, filiale à 100 % de la BFCM. Enfin, le Crédit Mutuel Nord a franchi à la hausse le seuil de 0,5 % du capital du CIC au cours du mois de novembre 2001. d’activité : le secteur bancaire et financier, l’assurance, l’immobilier et la technologie ; – gestion financière, trésorerie et refinancement du groupe ; – service de crédits, montages financiers, gestion des flux et salle de marché à destination d’une clientèle de grandes entreprises et d’institutionnels. La stratégie du Crédit Mutuel Centre-Est Europe s’articule autour de quatre axes : la banque de proximité, la bancassurance, la banque technologique et la banque mutualiste. Elle est désormais conduite en liaison avec le CIC en exploitant les synergies et en optimisant les outils, tout en assurant à chacun des deux réseaux son identité propre dans sa démarche et son organisation. Accords entre la BFCM et le groupe GAN I n d i c a t i o n d e s p e r s o n n e s p h ysiques ou morales qui seules, conjointement ou de concert peuve n t e xe r c e r u n c o n t r ô l e sur le CIC Conformément au cahier des charges de la privatisation du CIC, publié le 2 décembre 1997, la cession du CIC avait fait l’objet d’un contrat de vente qui comprenait certaines garanties données par le GAN à la BFCM et définissait les conditions que devait respecter la BFCM, ainsi qu’un pacte d’actionnaire. La Banque Fédérative du Crédit Mutuel détient 70 % du capital du CIC et exerce donc un contrôle sur le CIC. Ces accords ont été détaillés dans la note d’information relative à l’offre publique simplifiée alternative d’échange ou d’achat des CIP CIC lancée par la BFCM en mai 1998 qui a reçu le visa n° 98-339 de la Commission des Opérations de Bourse en date du 7 mai 1998. Le groupe du Crédit Mutuel C e n t r e-Est Europe Avec le CIC, le Crédit Mutuel constitue le cinquième ensemble bancaire français par les dépôts (122 milliards d’euros au 31 décembre 2001) et par les crédits (133 milliards d’euros). Il sert 12,9 millions de clients par l’intermédiaire de 4 700 guichets. Il est un des premiers bancassureurs en France (1er en assurance dommages, 4e en assurance vie). Le Crédit Mutuel Centre-Est Europe est le plus important des 18 groupes régionaux du Crédit Mutuel. Il compte, avec le Crédit Mutuel du Sud-Est, 1 327 guichets dans les 21 départements de sa zone d’activité. Avec un total de bilan consolidé de 219 milliards d’euros à fin 2001, le groupe Crédit Mutuel Centre-Est Europe/CIC gère 207 milliards d’euros d’épargne (dont 71 milliards de dépôts comptables, 106 milliards d’épargne financière et 30 milliards d’épargne assurance). Le groupe CMCEE/CIC a par ailleurs distribué 87 milliards d’euros de crédits. La Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM), elle-même filiale à 94,9 % de la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel CentreEst Europe, détient au 31 décembre 2001, 70 % du capital du CIC. La Banque Fédérative du Crédit Mutuel organise son activité autour des pôles suivants : – société holding du groupe Crédit Mutuel Centre-Est Europe : les participations concernent pour l’essentiel quatre pôles L’accord conclu entre la BFCM, le CIC, le GAN et Groupama le 11 septembre 2001 a entraîné : – la résiliation de l’ensemble des accords antérieurs, notamment le pacte d’actionnaire BFCM/GAN et les accords de bancassurance CIC/GAN (protocole du 8 juillet 1997 et conventions spécifiques Socapi et Progress), sans indemnité de part ni d’autre ; – l’acquisition des 23 % du capital du CIC détenus par le GAN ; – l’acquisition des participations du GAN dans Socapi et Sérénis ; – le désistement pur et simple de toutes instances et actions dans les litiges en cours entre les parties. MARCHE DES TITRES DE L’ÉMETTEUR Les actions « A » CIC (Code 12005) Les actions ordinaires ou actions « A» du CIC ont été admises au premier marché de la Bourse de Paris le 18 juin 1998. Aucune clause des statuts ne limite la libre cession des actions « A» CIC. L’article 9 des statuts oblige néanmoins tout actionnaire à déclarer tout franchissement de seuil égal ou supérieur à 0,5 %. 131 Données boursières - Actions ordinaires « A » CIC (Code 12005) Nombre Capitaux d’actions moyens échangées mensuels Cours extrêmes + bas + haut Euros 112,00 Euros 115,00 Juillet 2000 21 462 Millions d’euros 2,421 Août 2000 59 670 6,739 112,00 115,00 Septembre 2000 73 385 8,338 111,60 119,00 Octobre 2000 43 751 4,938 112,00 114,00 Novembre 2000 9 717 1,103 112,80 116,50 Décembre 2000 45 198 5,283 113,40 119,00 Janvier 2001 6 444 0,757 114,00 118,30 Février 2001 54 543 8,498 116,00 118,00 Mars 2001 106 545 12,551 108,00 123,00 Avril 2001 129 969 15,277 115,00 119,40 Mai 2001 281 696 33,315 117,00 119,60 Juin 2001 81 213 9,568 116,00 121,80 Juillet 2001 57 730 7,951 115,60 123,00 Août 2001 86 107 10,707 121,00 125,40 Septembre 2001 62 648 7,536 112,60 126,50 Octobre 2001 51 887 6,222 117,50 121,90 Novembre 2001 15 409 1,858 120,00 122,50 Décembre 2001 24 969 2,996 118,00 121,00 Janvier 2002 48 810 6,133 118,70 125,00 Février 2002 9 083 1,093 119,10 122,50 45 516 5,525 119,90 124,00 Mars 2002 D IVIDENDES L’assemblée générale mixte des actionnaires réunie le 30 mai 2001 a, par sa huitième résolution, renouvelé l’autorisation donnée à la société d’intervenir en bourse afin de régulariser le cours de ses propres actions ordinaires « A ». Dans le cadre d’un groupement de liquidité auquel participe le CIC pour 45 %, ce dernier a, au cours de l’année 2001 : – acquis 10 476 actions « A » CIC (prix moyen unitaire d’acquisition 116,20 euros) ; – vendu 7 339 actions « A» CIC (prix moyen unitaire de cession 118,77 euros) ; et détenait au 31 décembre 2001, 3 877 actions « A » CIC de 16 euros nominal pour un prix d’achat moyen unitaire de 118,69 euros. Il est demandé à l’assemblée générale mixte des actionnaires convoquée pour le 30 mai 2002 de renouveler l’autorisation donnée à la société d’intervenir en bourse afin de régulariser le cours de ses propres actions ordinaires « A ». Actions « D » Les actions « D » du Crédit Industriel et Commercial ont été échangées en totalité le 13 juin 2000 contre des actions « A ». ET POLITIQUE DE DISTRIBUTION L e s t i t res composant le cap i t a l Nombre d’actions « A » 1997 1998 (*) 1999 2000 2001 24 353 656 28 495 659 34 860 901 35 008 836 35 008 836 Dividende net des actions « A » € 1,73 €0 € 1,39 € 2,29 € 2,36 Nombre de CIP et actions « D » 4 289 938 147 935 147 935 - - € 1,73 €0 € 2,76 - - Dividende net des CIP et actions « D » Total distribué (en millions d’euros) 49,3 0 48,9 80,2 82,6 Résultat net consolidé part groupe (en millions d’euros) 171,2 62,0 187,1 316 330 28,8 % 0% 26,1 % 25,4 % 25,0 % Taux de distribution (*) Les 6 332 368 actions nouvelles de catégorie « A » et les 32 874 certificats d’investissement ordinaires émis en décembre 1998 ont été créés jouissance du 1er janvier 1999. 132 Au titre de l’exercice 1998, la Compagnie Financière de CIC et de l’Union Européenne a enregistré un résultat social déficitaire qui n’a pas permis de distribuer un dividende au titre de cet exercice. En conséquence, le droit au dividende des CIP et des actions « D » a été reporté sur la distribution de l’exercice 1999. Les titres participatifs Les titres participatifs émis en 1985 par la Compagnie Financière de Crédit Industriel et Commercial, devenue depuis Crédit Industriel et Commercial, bénéficient d’une rémunération annuelle composée d’une partie fixe et d’une partie variable. Cette rémunération, payable le 28 mai de chaque année et donc, pour l’année en cours, le 28 mai 2002, ne peut en aucun cas être inférieure à 85 % ou supérieure à 130 % de la moyenne (TAM + TMO)/2. – Le taux moyen obligataire (TMO) est la moyenne arithmétique des taux moyens mensuels de rendement à la date de règlement des souscriptions des emprunts garantis par l’État et assimilés, établis par l’INSEE pour la période du 1er avril au 31 mars précédant chaque échéance. – Le taux annuel monétaire (TAM) est le taux de rendement d’un placement mensuel renouvelé chaque fin de mois, à intérêts composés, pendant les douze mois précédant le mois de mars au taux moyen mensuel du marché monétaire tel que calculé par l’AFB. Depuis le 1er janvier 1999, le TAM est calculé en capitalisant le TEMPE (taux européen moyen pondéré) à la place du taux moyen mensuel du marché monétaire. La partie fixe de la rémunération est égale à 40 % du TAM tel que défini ci-dessus. La partie variable est égale à 43 % du TAM tel que défini ci-dessus, multiplié par le “coefficient de participation” (CP). Le coefficient de participation utilisé pour le calcul de la partie variable de la rémunération versée en mai 2002 - CP 2002 - est égal à : CP 2001 x Résultat 2001 au sens du contrat d’émission Résultat 2000 au sens du contrat d’émission Le contrat stipule que les résultats consolidés sont corrigés pour tenir compte des modifications des capitaux propres, du périmètre de consolidation du groupe CIC et des méthodes de consolidation. Le résultat net corrigé du groupe CIC pour l’exercice 2001, obtenu à procédures comptables, structures et méthodes de consolidation identiques s’élève à 330 054 milliers d’euros contre 315 765 milliers d’euros pour 2000. Le CP 2002 est ainsi égal à : CP 2001 x 330 054 milliers de francs 315 765 milliers de francs soit 9,023 x 1,045252 = 9,43131 arrondi à 9,431 Rémunération payée en 2002 L’ensemble des rémunérations, fixe et variable, calculé sur la base des résultats indiqués ci-dessus, s’établit à 18,456 %, soit à un niveau supérieur au plafond de rémunération prévu dans le contrat d’émission. En conséquence, conformément aux dispositions du contrat d’émission, la rémunération servie en mai 2002 aux porteurs de titres participatifs sera plafonnée à 130 % (TAM+TMO)/2. Le taux sera égal à 6,15 % avec un TAM de 4,1425 % et un TMO moyen de 5,3192 %. Ainsi pour l’échéance de mai 2002, le coupon brut est de 9,38 euros par titre de 152,45 euros de nominal. Rémunération payée depuis 1999 (année de paiement) CP TAM % TMO % Taux servi % Coupon brut versé 1999 1,869 3,3677 4,5458 4,054 FRF 40,54 2000 5,347 2,8813 5,2925 5,313 € 18,10 2001 9,023 4,6686 5,7642 6,781 € 10,34 2002 9,431 4,1425 5,3192 6,150 € 19,38 Cours du titre participatif depuis 1999 + Haut Euros + Bas Euros Dernier cours Euros 1999 156,36 143,30 150,05 2000 147,90 136,80 144,89 2001 146,00 136,00 140,00 Depuis le 18 octobre 1999, les titres participatifs CIC de 1 000 francs nominal ont été convertis en titres de 152,45 euros nominal. 133 Renseignements divers RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE JURIDIQUE CONCERNANT LE CRÉDIT INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Dénomination et siège social La dénomination sociale de la société est : Crédit Industriel et Commercial en abrégé : CIC cette abréviation pouvant être utilisée de manière indépendante. Son siège social est : 6, avenue de Provence PARIS 9e Législation relative à l ’ é m e t t e u r e t forme juridique Banque, société anonyme française régie par la loi n° 66-537 du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales, et par la loi n° 84-46 du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit. La société est dotée d’un conseil de surveillance et d’un directoire. Société soumise à la législation française Date de constitution et date d’expiration La société, créée le 7 mai 1859, prendra fin le 31 décembre 2067, sauf dissolution anticipée ou prorogation. Objet social (résumé de l’article 5 des statuts) La société a pour objet la prise, la détention et la gestion de participations dans toutes entreprises bancaires, financières, immobilières, industrielles ou commerciales en France et à l’étranger. L’activité de la société consiste à réaliser toutes opérations de banque ainsi que toutes prestations de services d’investissement et services connexes, tant pour elle-même que pour le compte de tous tiers, ainsi que le courtage d’assurance. Registre d u c o m m e rc e e t des sociétés, et code APE 542 016 381 RCS PARIS APE : 651 C. Documents juridiques relatifs à la société Les statuts, les procès-verbaux d’assemblées générales, et les rapports peuvent être consultés au siège social : 6, avenue de Provence à Paris 9e (secrétariat général). E xe r c i c e s o c i a l Du 1er janvier au 31 décembre. Affectation du résultat (article 30 des statuts) Le bénéfice de l’exercice est constitué par les produits de l’exercice, déduction faite des frais généraux et autres charges de la société, y compris tous amortissements et provisions. Sur ce bénéfice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est prélevé 5 % au moins pour constituer le fonds de réserve légale. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le fonds de réserve atteint le dixième du capital social. Le solde, après déduction et affectation du montant des plusvalues à long terme, augmenté des reports à nouveau bénéficiaires constitue le bénéfice distribuable. Sur ce bénéfice, l’assemblée générale peut prélever toutes sommes qu’elle juge à propos d’affecter à la dotation de tous fonds de réserve facultative ou de reporter à nouveau. Le solde, s’il en existe, est réparti entre tous les actionnaires proportionnellement au nombre d’actions qu’ils possèdent. Le paiement des dividendes est effectué à la date fixée par l’assemblée générale ou à défaut à la date fixée par le directoire. L’assemblée générale a la faculté d’accorder à chaque actionnaire une option entre le paiement en numéraire ou le paiement en actions pour tout ou partie du dividende ou des acomptes sur dividende mis en distribution. Assemblées générales (résumé des articles 20 à 27 des statuts) L’assemblée générale est composée de tous les actionnaires. Il n’existe pas de droit de vote double. 134 SCHÉMA D ’INTÉRESSEMENT S e u i l s s t a t u t a i r es (résumé de l’article 9 des statuts) DU PERSONNEL DES BANQUES Outre ce qui est prévu par la loi, une obligation statutaire d’information s’applique pour tout franchissement, à la hausse ou à la baisse, du seuil de 0,5 % du capital social, puis de toute fraction du capital social au moins égale à 0,5 %. À défaut de respecter celle-ci, l’actionnaire défaillant pourra être privé du droit de vote pour les actions excédant la fraction non déclarée, sur demande consignée dans le procès-verbal de l’assemblée générale d’un ou plusieurs actionnaires détenant une fraction du capital ou des droits de vote au moins égale à la plus petite fraction du capital ou des droits de vote dont la détention doit être déclarée. DU GROUPE CIC SITUATION DE DÉPENDANCE Le groupe CIC n’est dépendant d’aucun brevet ou licence ni d’aucun contrat d’approvisionnement industriel, commercial ou financier. ACCORDS COMMERCIAU X À LONG TERME Au cours de l’année 1996, le GAN et le CIC ont signé un ensemble d’accords sur les produits d’assurance commercialisés par le réseau bancaire, constitué d’un protocole général, d’un protocole sur l’IARD et d’un protocole sur l’assurance vie. Ces accords ont été réaménagés en 1997. L’accord conclu entre la BFCM, le CIC, le GAN et Groupama le 12 septembre 2001 a entraîné la résiliation de ces accords de bancassurance sans indemnité de part ni d’autre, ainsi que le désistement pur et simple de toutes instances et actions dans les litiges en cours entre les parties sur leur application. FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES Il n’existe actuellement aucun fait exceptionnel ni aucune affaire contentieuse qui soit susceptible d’affecter de façon significative l’activité, les résultats et la situation financière du CIC et de son groupe. EFFECTIFS (ETP inscrits en moyenne annuelle) Années 1998 1999 2000 2001 Groupe CIC 21 192 21 501 22 020 22 658 L’ensemble des salariés des banques du groupe CIC ainsi que ceux des principales filiales bénéficieront en 2002, au titre de l’année 2001, de l’intéressement et/ou de la participation pour un montant global de plus de 70 millions d’euros, dont près de 65 millions d’euros pour les seules banques soit plus de 9 % de la masse salariale . En 2001, au titre de 2000, il a été versé 51,2 millions d’euros aux salariés des banques. En 2002, il y aura donc une progression de l’intéressement et/ou de la participation de 26 % au regard de l’année précédente. Cette augmentation est bien entendu liée au maintien ou à l’amélioration de la performance des banques du groupe, mais aussi au renouvellement de plusieurs accords qui, en application du socle social groupe, ont relevé le plafond maximum d’intéressement. Par ailleurs, au 31 décembre 2001, on dénombre 1 025 896 actions ordinaires CIC, représentant 2,93 % du capital, acquises ou attribuées à des salariés ou anciens salariés du groupe dans le cadre de la privatisation. Il n’existe pas de plan d’option de souscription ou d’achat d’actions au profit des dirigeants ou des salariés du groupe CIC. COMMUNICATION FINANCIÈRE Le directoire du CIC a prévu d’arrêter les comptes du premier semestre 2002 le 12 septembre 2002. Un communiqué financier sera publié à cette occasion dans la presse financière. Les comptes de l’exercice 2002 devraient être arrêtés en mars 2003. Le CIC publie chaque semestre une lettre aux actionnaires, principal support d’information à destination des actionnaires individuels et notamment des salariés. Les personnes souhaitant recevoir cette lettre peuvent en faire la demande en appelant le 01 42 66 74 47. Le site Internet du CIC (www.cic-banques.fr)reprend les communiqués et le rapport annuel du groupe. Ce dernier est également disponible en ligne sur le site de la COB (www.cob.fr) dans la rubrique SOPHIE. 135 RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES MEMBRES DU DIRECTOIRE Michel Lucas Président du directoire Né le 4 mai 1939 à Lorient (56) est également : Directeur général : Confédération Nationale du Crédit Mutuel (Paris) • Caisse Centrale du Crédit Mutuel (Paris). Président-directeur général : Groupe des Assurances du Crédit Mutuel (Strasbourg) • Assurances du Crédit Mutuel Vie et IARD SA (Strasbourg) • ACM Retraite (Strasbourg). Président : Assurances du Crédit Mutuel Vie SFM (Strasbourg) • Secab Reinsurance SA (Luxembourg) • ICM Finance (Bâle). Président du conseil de surveillance : Groupement technique des organismes du Crédit Mutuel (Strasbourg). Vice-président : Europay France (Paris). Membre du conseil d’administration - Directeur général : Banque Fédérative du Crédit Mutuel (Strasbourg). Administrateur - Directeur général : Fédération du Crédit Mutuel Centre-Est Europe (Strasbourg) • Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Centre-Est Europe (Strasbourg). Administrateur : Assurances du Sud (Valence) • Assurances Générales des Caisses Desjardins (Québec) • Banque de Tunisie (Tunis) • Banque Régionale de l’Ouest (Blois) • Banque Transatlantique (Paris) • Crédit Mutuel Paiements Electroniques (Paris) • CIC Capital Développement (Paris) • CIC Information (Paris) • CIC Finance (Paris) • Euro-Information (Strasbourg) • Europay International (Waterloo) • European Payment System Services (Waterloo) • Lyonnaise de Banque (Lyon) • Maestro International (New York) • Mastercard International (New York) • MCI - Cirrus System Inc. (New York) • Société Nancéienne Varin Bernier (Nancy) • SOFEDIS (Strasbourg). Membre du conseil d’administration : Caisse de Crédit Mutuel “Cronenbourg” (Strasbourg). Membre du conseil de surveillance : Fonds de Garantie des Dépôts (Paris) • Banque de l’Economie du Commerce et de la Monétique (Strasbourg) • Crédit Mutuel Finance (Paris) • Société Alsacienne de Publications “L’Alsace”(Mulhouse) • GIE CIC Production (Paris) • Fiducia Cash (Saarebrücken) • Manufacture Beauvillé (Sainte-Marie-aux-Mines). Rémunérations versées en 2001* : 335 989 euros. Alain Fradin Membre du directoire Né le 16 mai 1947 à Alençon (61) est également : Président-directeur général : Fédébail (Société fédérative de crédit-bail mobilier) • Bail Equipement • CIC Migrations. Président du conseil d’administration : CIC Pegase. Directeur général : Fédération du Crédit Mutuel AntillesGuyane • Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Antilles-Guyane • Fédération des Caisses du Crédit Mutuel du Sud-Est • Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Sud-Est. Directeur général adjoint : CFCMCEE (Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Centre-Est Europe). Membre du conseil d’administration : Bischenberg SA • Boréal • Sofémo • GMT (Groupement Mutuel Titres) • Sicav Gestion 365 • CNCM. Représentant permanent : CFCMCEE (Vice-président de CCCM) • CIC (Administrateur BMS Développement, CIC Information) • CIC Participations (Administrateur de Banque Scalbert Dupont, Crédit Industriel de l’Ouest, Crédit Industriel de Normandie). Rémunérations versées en 2001* : 293 573 euros. Je a n H u e t Membre du directoire Né le 29 octobre 1941 à Saint-Jeanvrin (18) est également : Président-directeur général : Gesteurop. Président du conseil de surveillance : Compagnie de Finance pour l’Industrie. Administrateur : Socapi Gestion. Représentant permanent : CIC (Administrateur de Bail Equipement, Groupe Trinité, Union pour la Valorisation du Patrimoine,Paris Capitale Economique) • Gesteurop (Administrateur de Factocic) • EFSA (Administrateur de Banque Transatlantique). Rémunérations versées en 2001* : 302 051 euros. Je a n - J a c q u e s Ta m b u r i n i Membre du directoire Né le 9 décembre 1947 à Chambéry (74) est également : Président-directeur général : CIC Participations • Adepi. Président du conseil de surveillance :CIC Gestion • CIC Capital Privé. Administrateur : CIC Capital Développement • CIC Finance. Représentant permanent : CIC (Administrateur de Banque de Vizille, CIC Asset Management, Socapi) • CIC Participations (Administrateur de Banque Régionale de l’Ouest, Banque CIAL, Lyonnaise de Banque, Société Nancéienne Varin Bernier, Société Bordelaise de CIC). Rémunérations versées en 2001* : 292 166 euros. * Montant brut fiscal de l’ensemble des remunérations fixe et variable, versées en 2001. 136 RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Etienne Pflimlin Président du conseil de surveillance Né le 16 octobre1941 à Thonon-Les-Bains (74) est également : Président du conseil d’administration : Confédération Nationale du Crédit Mutuel • Caisse Centrale du Crédit Mutuel • Fédération du Crédit Mutuel Centre-Est Europe • Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Centre-Est Europe • Banque Fédérative du Crédit Mutuel • Caisse de Crédit Mutuel “Esplanade”• Le Monde Entreprises • Société Française d’Edition de Journeaux et d’Imprimés Commerciaux “L’Alsace”. Président du conseil de surveillance : Banque de l’Economie du Commerce et de la Monétique • Editions Coprur • Soderec (Société d’Etudes et de Réalisation pour les Equipements Collectifs) • Société Alsacienne de Publications “L’Alsace”. Administrateur : Groupe des Assurances du Crédit Mutuel • Assurances du Crédit Mutuel Vie et IARD SA • Assurances du Crédit Mutuel Vie (SFM) • ACM Retraite • Financière du Crédit Mutuel. Membre du conseil de surveillance : Journal “Le Monde”. Représentant permanent : Banque Fédérative du Crédit Mutuel (Administrateur de Crédit Mutuel Finance, Fimalac) • Fédération du Crédit Mutuel Centre-Est Europe (Administrateur de Euro Information, SOFEDIS) • CIC (Administrateur de Banque CIAL, Banque Scalbert Dupont, Crédit Industriel de l’Ouest, Crédit Industriel de Normandie, Société Bordelaise de CIC). Banque Fédérative du Crédit Mutuel Membre du conseil de surveillance Adresse : 234, rue du Wacken - 67000 Strasbourg est également : Administrateur : Assurances du Crédit Mutuel IARD SA • Assurances du Crédit Mutuel Vie SA • Banque de Vizille • Batigere • Bischenberg SA • Boréal • Caisse Centrale du Crédit Mutuel • CIC Securities • Crédit Mutuel Habitat Gestion • Crédit Mutuel Immobilier Gestion • Crédit Mutuel Paiements Électroniques • Critel • Euro Information • Euro Information Direct Service • Euro Protection Surveillance • Euro Traitement Services • Fédébail • Fimalac • Financière du Crédit Mutuel • Forêts Gestion • France Forêts II • Groupe des Assurances du Crédit Mutuel • Groupe Sofémo • Institut Lorrain de Participations • SA D’HLM Alsace Habitat • SA d’HLM de Franche-Comté • SA D’HLM le Nouveau Logis de l’Est • SA D’HLM Logi Est • Sarest • SEM Action 70 • SEM Caeb • SEM de la Haute Vallée du Doubs • SEM E Puissance 3 • SEM Euro Moselle Développement • SEM Forbach Sud • SEM Hoenheim Développement • SEM Nautiland • SEM Patinoire Les Pins • SEM Semibi (Biesheim) • SEMDEA • SERM Mulhouse • Société de Gestion du Crédit Mutuel • Société Française d’Édition de Journaux et d’Imprimés Commerciaux “L’Alsace” • Sofébail • Sofédim • SOFEDIS • Soparim • UES PACT ARIM • Ventadour Investissement. Membre du conseil de surveillance : Crédit Industriel et Commercial • SCPI Crédit Mutuel Habitat 2 • SCPI Crédit Mutuel Habitat 3 • SCPI Crédit Mutuel Habitat 4 • SCPI Finance Habitat 1 • SCPI Finance Habitat 2 • Soderec Censeur : Compagnie Laitière Européenne. Christian Klein Membre du conseil de surveillance, représentant la Banque Fédérative du Crédit Mutuel Né le 9 janvier 1951 à Metz (57) est également : Membre du conseil d’administration : Mutuel Bank (Luxembourg). Membre du conseil de surveillance : Crédit Mutuel Finance. Représentant permanent : Banque Fédérative du Crédit Mutuel (Administrateur de CIC Securitises, Fédébail, Sarest, Financière du Crédit Mutuel, Sofébail (Société fédérative du Crédit-Bail Immobilier), Groupe Sofémo). Maurice Corgini Membre du conseil de surveillance Né le 27 septembre 1949 à Beaume-Les-Dames (25) est également : Président du conseil d’administration : Caisse de Crédit Mutuel de Baume-Valdahon-Rougemont. Directeur : Agence Foncière du Département du Doubs. Administrateur : Banque Fédérative du Crédit Mutuel • Fédération du Crédit Mutuel Centre-Est Europe. Gérard Cormorèche Membre du conseil de surveillance Né le 3 juillet 1957 à Lyon (69) est également : Président : Caisse de Crédit Mutuel de Neuville-sur-Saône • Caisse Fédérale de Crédit Mutuel du Sud-Est • CECAMUSE • Fédération du Crédit Mutuel du Sud-Est. Membre du conseil d’administration : Banque Fédérative du Crédit Mutuel • Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Centre-Est Europe • Confédération Nationale du Crédit Mutuel • Société des Agriculteurs de France. Administrateur : Assurances du Crédit Mutuel Vie et IARD SA. Gérant : SCEA Cormorèche Jean-Gérard • SARL Cormorèche. 137 B e r n a r d D a u r ensan Membre du conseil de surveillance Né le 31 octobre 1943 à Lyon (69) est également : Président-directeur général : Sicav Crédit Mutuel Cash. Directeur général : Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Océan • Crédit Mutuel Agricole et Rural Océan • LLD Participations. Président du conseil d’administration : Financière du Crédit Mutuel. Administrateur : Europay France • Holding Eurocard • Océan Participations. Membre du conseil de surveillance : CMO Gestion SA. Représentant permanent : CFCMO (Administrateur de ACM Vie, ARLI Participations, Groupe des ACM, Crédit Mutuel Paiements Electroniques, Crédit Mutuel Option Dynamique, Factocic • Membre du conseil de surveillance de Crédit Mutuel Finance, SODELEM, VERITE SA). Pierr e Fillige r Membre du conseil de surveillance Né le 27 novembre 1943 à Rixheim (68) est également : Président du directoire : Caisse Méditerranéenne de Financement (CAMEFI). Président : Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Méditerranéen • Caisse de Crédit Mutuel Marseille-Prado • Sicav France Luxembourg Invest (jusqu’au 31.12.2001). Président du conseil d’administration : CAMEFI Gestion SA. Président du conseil de surveillance : ACTIMUT SA. Vice-président : Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Agricole et Rural Provence Languedoc. Administrateur : France Luxembourg Invest Advisory. Co-gérant : SCI pour le Développement du Crédit Mutuel Méditerranéen. Je a n - L o u i s G i r o d o t Membre du conseil de surveillance Né le 10 février 1944 à Saintes (17) est également : Président du conseil d’administration : Caisse du Crédit Mutuel Paris Montmartre Grands Boulevards • Fédération du Crédit Mutuel Ile-de-France • Caisse Régionale de Crédit Mutuel Ile-de-France • BCMI. Censeur : Caisse Fédérale Centre-Est Europe • BFCM. Représentant permanent : Caisse Régionale CMIDF (Administrateur de GACM). Membre du conseil de surveillance : GTOCM. Président : GTCM. Vice-président du conseil de surveillance : SIBE. Président-directeur général : CODLES. Associé : Compagnie de Presse et d’Édition Spécialisée (CPES). Administrateur : Messageries lyonnaises de presse • Coopérative d’information et d’édition mutualiste. Président : Syndicat de la Presse d’Information Spécialisée (SPIS). Vice-président : Mutuelle de la Presse et du Livre (MNPL). Président : Groupe IPS Bellini Gutenberg • Chambre Régionale de l’Économie Sociale (CRES) • Conférence nationale des CRES. Vice-président : Conseil économique et social d’Ile-de-France • Conseil des Entreprises et Groupements de l’Economie Sociale (CEGES). Membre : Conseil National de la Vie Associative (CNVA) • Comité consultatif de l’économie sociale. A n d r é M e ye r Membre du conseil de surveillance Né le 31 mars 1934 à Stotzheim (67) est également : Membre du conseil d’administration : BFCM. Président : Union des Caisses de Crédit Mutuel du district de Sélestat. Président du conseil d’administration : Caisse de Crédit Mutuel de l’Ongensberg. Vice-président du conseil d’administration : Fédération du Crédit Mutuel Centre-Est Europe Strasbourg. Administrateur : Confédération Nationale du Crédit Mutuel Paris. Bernard Morisseau Membre du conseil de surveillance Né le 07 août 1943 à Grand Fougeray (35) est également : Vice-président : Confédération Nationale Crédit Mutuel. Président du conseil d’administration : SURAVENIR Assurances • FICM. Vice-président du conseil d’administration : SURAVENIR Assurances Holding. Vice-Président du conseil de surveillance : BCME • INFOLIS. Administrateur : Atlancourtage Entreprise • Fédéral Courtage • Immoprix • Sefitec • Société Suisse Banque • Caisse Fédérale (Représentant permanent SELACO Bail (en cours de dissolution), Atlancourtage Ouest-Atlantique, Société Suisse) • Sefitec (Représentant permanent BEDE, Filaction) • Atlancourtage Entreprise (Représentant permanent SOGEPP). Membre du conseil de surveillance : Caisse Fédérale (Représentant permanent Suravenir SA). 138 Je a n - P i e r r e S c h n e i d e r Membre du conseil de surveillance Né le 3 juillet 1943 à Place (53) est également : Directeur général : Fédération du Crédit Mutuel de Maine-Anjou et Basse-Normandie • Caisse Fédérale du Crédit Mutuel de Maine-Anjou et Basse-Normandie • MABN Participations. Directeur : CAGEFI (Caisse Générale de Financement). Président du directoire : SOCREAL SA (Société de Réassurance Lavalloise). Président du conseil d’administration : Télévie SA (Société d’assurance vie). Membre du directoire : ACMAN SA (Assurances du Crédit Mutuel Maine-Anjou-Normandie). Administrateur : Assurances du Crédit Mutuel Vie SAM • GTMO. Membre du conseil de surveillance : GTOCM. Représentant permanent : Caisse Fédérale du CM-MABN (Administrateur de Financière du Crédit Mutuel SA, Euro Information SA, Groupe des Assurances du Crédit Mutuel SA, Assurances du Crédit Mutuel IARD SA) • Caisse Fédérale du CM-MABN (Membre du conseil de surveillance de Crédit Mutuel Finance SA, Sodérec SA (Société d’Etudes et de Réalisations pour les Equipements Collectifs) • Caisse Fédérale du Crédit Mutuel MABN (co-gérante de SIDEL SNC (Société Immobilière de Développement des Environs de Laval) • Caisse Centrale du Crédit Mutuel (Administrateur de Crédit Logement). Représentant permanent : Banque Fédérative du Crédit Mutuel (Administrateur de Soparim (Société de Participation Immobilière), Sofédim, Caisse Centrale du Crédit Mutuel) • Caisse Fédérale Crédit Mutuel Centre-Est Europe (Administrateur de Groupe des Assurances du Crédit Mutuel) • Groupe des Assurances du Crédit Mutuel (Administrateur de Assurances du Crédit Mutuel Vie et IARD SA). P h i l i p p e Va s s e u r Membre du conseil de surveillance Né le 31 août 1943 à Le Touquet (62) est également : Président du conseil de surveillance : Banque Coopérative et Mutuelle Nord • Crédit Mutuel Nord Holding • Crédit Mutuel Nord Immobilier. Président : Société de Développement Régional de Normandie. Administrateur : SEM Lille Grand Palais • Société Générale de Brasserie. Membre du conseil de surveillance : Saint-Louis Sucre SA. Michel Cornu Membre du conseil de surveillance Représentant les salariés Né le 2 juillet 1947 à Marcq-en-Barœul (59) est également : Administrateur : Banque Scalbert Dupont (représentant le personnel salarié). Je a n - M a r c C r o s n i e r Pa u l S c h w a r t z Membre du conseil de surveillance Né le 29 janvier 1937 à Bitche (57) est également : Vice-président du conseil d’administration : Banque Fédérative du Crédit Mutuel • Fédération du Crédit Mutuel Centre-Est Europe. Président : Union des Caisses de Crédit Mutuel du district de Sarreguemines • SA Paul Schwartz. Président du conseil d’administration : Caisse de Crédit Mutuel de Bitche. Administrateur : Confédération Nationale du Crédit Mutuel • Mutuel Bank Luxembourg. Membre du conseil de surveillance : Banque de l’Economie du Commerce et de la Monétique. Membre du conseil de surveillance Représentant les salariés Né le 30 septembre 1950 à Eragny-sur-Oise (95) est également : Administrateur : Banque Scalbert Dupont (représentant le personnel salarié). Pa t r i c k D e m b lans Membre du conseil de surveillance Représentant les salariés Né le 30 mars 1950 à Blagnac (31) est également : Administrateur : Société Bordelaise de CIC (représentant le personnel salarié). Co-gérant : SCI EMDAMA. 139 Eric Barioulet Membre du conseil de surveillance Représentant les salariés actionnaires Né le 11 avril 1966 Jacques Giraud Vice-président et membre du conseil de surveillance jusqu’au 01.10.2001 Né le 02 août 1947 est également : Directeur général délégué : Caisse Centrale des Assurances Mutuelles Agricoles. Membre du directoire : Groupama SA • Groupama Finance • Groupama Réassurance • Groupama International • Groupama Assurances et Services • GAN SA. Président du conseil d’administration : Fondation d’entreprise GAN pour le cinéma. Vice-président et membre du conseil de surveillance : Finama Asset Management. Administrateur : ACMA • Rampart Insurance Company • SCOR • Groupama Seguror y Rensoguros SA. Membre du conseil de surveillance : Locindus. Représentant permanent : GAN SA (Membre du conseil de surveillance Lagardère Groupe) • Cofintex (Administrateur Le Monde Entreprises). Censeur : Gimar Finance & Cie. Président du directoire :GAN Capitalisation • GAN Prévoyance • Groupama Vie. Membre du directoire : GAN Assurances IARD • GAN SA. Administrateur :GAN Santé • Groupama Seguros y Reaseguros SA. Membre du conseil de surveillance : Banque Finama • Finama Asset Management. Représentant permanent : GAN Assurances Vie (Administrateur Nippon-GAN, C.F.V.) • GAN Patrimoine (Administrateur FranceGAN, GAN Rendement, Améri-GAN, Soleil Investissement) • GAN SA (Administrateur ASSU-Vie) • C.F.V. (Administrateur C.F.F.). Gérant : Société de Gestion de Prestations Santé. Pa t r i c e C h é r eau Représentant GAN Vie Membre du conseil de surveillance Jusqu’au 01.10.2001 Né le 26 octobre 1943 est également : Directeur général : CRAMA des Pays de la Loire. Administrateur : Groupama Transport • GAN Espana Seguros Generales y Vida • Groupama Seguros y Reaseguros. Membre du conseil de surveillance : GAN Assurances Vie • GAN SA • Groupama International. Représentant permanent : Groupama (Membre du comité exécutif Fondation Groupama). Daniel Blanchard Membre du conseil de surveillance Jusqu’au 01.10.2001 Né le 25 juin 1946 est également : Président : Euro-GAN • Gie GAN SI • Industrie Française Court Terme • Securi GAN • Techno-GAN. RÉMUNÉRATIONS DES MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE : Le conseil de surveillance du CIC n’a pas attribué de jetons de présence à ses membres en 2001. 140 Responsable du document de réf érence e t responsables du contrôle des comptes RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE M. Michel Lucas, président du directoire ATTESTATION DU RESPONSABLE Nom : Barbier, Frinault et Autres Adresse : 41, rue Ybry - 92576 Neuilly-sur-Seine Représenté par M. Richard Olivier Début du premier mandat : 26 mai 1999 Durée du mandat en cours : 6 exercices à compter du 26 mai 1999. Expiration de ce mandat : à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004. DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE À notre connaissance, les données du présent document de référence sont conformes à la réalité ; elles comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de la société ; elles ne comportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée. Le président du directoire, Michel Lucas Commissaires aux comptes suppléants M. Yves Nicolas, M. Aldo Cardoso ATTESTATION DES RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES En notre qualité de commissaires aux comptes de la société CIC et en application du règlement COB 98-01, nous avons procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes historiques données dans le présent document de référence. RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES C o m m i s s a i re s a u x c o m p t e s t i t u l a i r es Nom : Coopers & Lybrand Audit Adresse : 32, rue Guersant - 75816 Paris Cedex 17 Représenté par M. Kevin Pilgrem Début du premier mandat : 25 mai 1988 Durée du mandat en cours : 6 exercices à compter du 31 mai 2000. Expiration de ce mandat : à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2005. Ce document de référence a été établi sous la responsabilité de Michel Lucas, président du directoire. Il nous appartient d’émettre un avis sur la sincérité des informations qu’il contient portant sur la situation financière et les comptes. Nos diligences ont consisté, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à apprécier la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes, à vérifier leur concordance avec les comptes ayant fait l’objet d’un rapport. Elles ont également consisté à lire les autres informations contenues dans le document de référence, afin d’identifier le cas échéant les incohérences significatives avec 141 les informations portant sur la situation financière et les comptes, et de signaler les informations manifestement erronées que nous aurions relevées sur la base de notre connaissance générale de la société acquise dans le cadre de notre mission. S’agissant de données prévisionnelles isolées résultant d’un processus d’élaboration structuré, cette lecture a pris en compte les hypothèses retenues par les dirigeants et leur traduction chiffrée. Les comptes annuels et les comptes consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 1999, 31 décembre 2000 et 31 décembre 2001 arrêtés par le directoire, ont fait l’objet d’un audit par nos soins, selon les normes professionnelles applicables en France, et ont été certifiés sans réserve avec les observations suivantes : – une observation figurant dans le rapport sur les comptes consolidés au 31 décembre 2000 relative au changement de méthode résultant de l’application des nouvelles règles de consolidation définies par le règlement CRC 99-07 ; changements de présentation résultant de l’application des nouvelles règles de présentation des états de synthèse consolidés définies par le règlement CRC 2000-04 et d’autre part au changement de méthode résultant de l’application à partir du 1er janvier 2001 du règlement CRC 2000-05 relatif aux règles de consolidation des entreprises d’assurance ; – une observation figurant dans le rapport sur les comptes annuels au 31 décembre 2001 relative aux changements de présentation résultant de l’application des nouvelles règles de présentation des états de synthèse individuels définies par le règlement CRC 2000-03. Sur la base de ces diligences, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes, présentées dans ce document de référence. Fait à Paris et Neuilly-sur-Seine, le 13 mai 2002 – deux observations figurant dans le rapport sur les comptes consolidés au 31 décembre 2001 relatives d’une part aux Les commissaires aux comptes Barbier Frinault & Autres Richard Olivier RESPONSABLE DE L’INFORMATION M. Jean-Jacques Tamburini, membre du directoire. Téléphone : 01 45 96 96 96 Coopers & Lybrand Audit Membre de PricewaterhouseCoopers Kevin Pilgrem 142 Les coordonnées des banques régionales e t d u r éseau international France Crédit Industriel et Commercial 6 avenue de Provence 75009 Paris Téléphone : 01 45 96 96 96 Télécopie : 01 45 96 96 66 http://www.cic.fr Président du conseil de surveillance : Etienne Pflimlin Président du directoire : Michel Lucas Alain Fradin : membre du directoire Jean Huet : membre du directoire Jean-Jacques Tamburini : membre du directoire Banque CIAL 31 rue Jean Wenger-Valentin 67000 Strasbourg Téléphone : 03 88 37 61 23 Télécopie : 03 88 37 71 81 http://www.banquecial.fr Président-directeur général : Philippe Vidal Directeur général : Pierre Jachez Banque CIN 15 place de la Pucelle 76000 Rouen Téléphone : 02 35 08 64 00 Télécopie : 02 35 08 64 38 http://www.cin.fr Président-directeur général : Gérard Romedenne Directeur général : Jérôme Guillemard Banque CIO 2 avenue Jean-Claude Bonduelle 44000 Nantes Téléphone : 02 40 12 91 91 Télécopie : 02 40 12 93 80 http://www.cio.fr Président-directeur général : Benoît de La Seiglière Directeur général : Gérard Goulet Banque Régionale de l’Ouest 7 rue Gallois 41000 Blois Téléphone : 02 54 56 54 56 Télécopie : 02 54 56 54 00 http://www.bro.fr Président-directeur général : Michel Michenko Directeur général : Jean-Pierre Bichon Banque Scalbert Dupont Europe 33 avenue Le Corbusier 59800 Lille Téléphone : 03 20 12 64 64 Télécopie : 03 20 12 64 00 http://www.bsd.tm.fr Président-directeur général : Gérard Romedenne Directeur général : Jérôme Guillemard Barckhausstrasse n° 4 D 60325 Frankfurt Tél. : (49-69) 97 14 61 - 0 Fax : (49-69) 97 14 61 13 E-mail : [email protected] André Wurtz Banque SNVB Belgique et Pays-Bas 4 place André Maginot 54000 Nancy Téléphone : 03 83 34 50 00 Télécopie : 03 83 34 50 99 http://www.snvb.fr Président-directeur général : Philippe Vidal Directeur général : Luc Dymarski 37 square de Meeûs 1000 Bruxelles Tél. : (32-2) 511 23 58 Fax : (32-2) 514 10 31 E-mail : [email protected] Yolande van der Bruggen Banque Transatlantique 26 avenue Franklin D. Roosevelt 75008 Paris Téléphone : 01 56 88 77 77 Télécopie : 01 42 25 33 33 http://www.transat.tm.fr Président-directeur général : Guy-Vincent Audren de Kerdrel Directeur général adjoint : Bruno Julien-Laferrière Bonnasse Lyonnaise de Banque 448 avenue du Prado 13008 Marseille Téléphone : 04 91 23 67 67 Télécopie : 04 91 23 67 99 http://www.blb.fr Président-directeur général : Jean-Claude L’Arnaud Directeur général : Yves Minssieux Lyonnaise de Banque 8 rue de la République 69001 Lyon Téléphone : 04 78 92 02 12 Télécopie : 04 78 92 03 00 http://www.lyonnaisedebanque.fr Président-directeur général : Denis Samuel-Lajeunesse Directeur général : Rémy Weber Société Bordelaise Cité Mondiale 20 quai des Chartrons 33000 Bordeaux Téléphone : 05 57 85 55 00 Télécopie : 05 57 85 55 08 http://www.sb.cic.fr Président-directeur général : Jean-Paul Escande Directeur général : Jean-Philippe Brinet Allemagne Espagne Calle Marques de la Ensenada N° 2-3° 28004 Madrid Tél. : (349-1) 310 32 81/82 Fax : (349-1) 308 29 83 E-mail : [email protected] Rafael Gonzalez-Ubeda Grande-Bretagne Crédit Industriel et Commercial Veritas House 125 Finsbury Pavement Londres EC2A 1HX Tél. : (44-20) 7454 54 00 Fax : (44-20) 7454 54 54/66 Télex : (051) 886 725 CIC LDN G Ubaldo Bezoari Grèce 4 rue Ploutarchou 106 76 Athènes Tél. : (30-10) 72 90 641/72 58 760 Fax : (30-10) 72 35 929 E-mail : [email protected] Nicolas Prokhoris Luxembourg Banque de Luxembourg 14 boulevard Royal 2449 Luxembourg Tél. : (352) 49 92 41 Fax : (352) 47 26 65 E-mail : [email protected] Pierre Ahlborn Hongrie CIC Banques Budapesti Képviseleti Iroda Fö utca 10 H-1011 Budapest Tél. : (36 - 1) 489 03 40 Fax : (36 - 1) 489 03 41 E-mail : [email protected] Kalman Marton Italie Via Turati 3 20121 Milano Tél. : (39-02) 29 00 30 50/24 41 Fax : (39-02) 65 90 460 E-mail : [email protected] Hubert de Saint Paul Pologne Ul Stawki 2 Varsovie 00 - 193 Tél. : (48 - 22) 860 65 01/02/03 Fax : (48 - 22) 860 65 04 E-mail : [email protected] Krzysztof Potocki Portugal Avenida de Berna n°30, 3 A 1050-042 Lisbonne Tél. : (351-21) 790 68 43/44 Fax : (351-21) 790 68 45 E-mail : [email protected] Henrique Real République Tchèque Vodickova 17 11000 Prague 1 Tél. : (420-2) 24 94 75 79/87 64 Fax : (420-2) 24 94 69 66 E-mail : [email protected] Suède Grev Turegatan 13.a 114.46 Stockholm Tél. : (46-8) 611 47 11 Fax : (46-8) 611 97 11 E-mail : [email protected] Martine Wahlström Suisse Bank CIAL (Schweiz) 11-13 place du Marché 4001 Bâle Tél. : (41) 61 264 1200 Fax : (41) 61 264 1201 E-mail : [email protected] Paul Maibach Turquie INÖNÜ Cadessi N°26 Kat : 3 D : 5 80280 Gümüssuyu Istanbul Tél. : (90-212) 249 40 06 Fax : (90-212) 245 47 94 E-mail : [email protected] Mehmet Bazyar C.E.I. New Arbat street, 7 (6th floor) 121019 Moscou Tél. : (7-095) 956 75 51 (3 lignes) Fax : (7-095) 956 19 37 E-mail : [email protected] Jean-Jacques Vrignaud 143 États-Unis - Grand Cayman Crédit Industriel et Commercial 520 Madison Avenue New York, N.Y. 10022 Tél. : (1-212) 715 44 44 Fax : (1-212) 715 44 41 Télex : (023) 62160 CIC NY E-mail : [email protected] Serge Bellanger Asie Chine/Pékin Amérique Latine Room 1022, Tower 2, Bright China Chang An Building N° 7, Jianguomennei Dajie Dong Cheng District Beijing 100005 Tél. : (86-10) 65 10 21 67/68 Fax : (86-10) 65 17 12 02 E-mail : [email protected] Wen Long Bian Argentine Chine/Hong Kong Av. Callao 1870 - Piso 4 1024 Buenos Aires Tél. : (54-11) 4 806 88 77 Fax : (54-11) 4 806 83 83 E-mail : [email protected] Miguel de Larminat Crédit Industriel et Commercial Suite 1104, CITIC Tower 1 Tim Mei Avenue Hong Kong Tél. : (85-2) 25 21 61 51 Fax : (85-2) 28 10 62 35 E-mail : [email protected] David Ting Brésil Avenida Paulista 2073 Horsa II 17° Andar-cj. 1702 01311 940 Sao Paulo - SP - BRASIL Tél. : (55-11) 251 14 21 Fax : (55-11) 288 74 68 E-mail : [email protected] Alain Costilhes CIC Investor Services Ltd 2904A-7 One Exchange Square 8 Connaught Place, Central Hong Kong Tél. : (85-2) 21060 388 Fax : (85-2) 2526 7873 E-mail : [email protected] Paul Giles Chili Chine/Shanghai Edificio World Trade Center Santiago Av. Nueva Tajamar 481 - Torre Norte Oficina 704 Las Condes - Santiago de Chile Tél. : (56-2) 203 60 60 Fax : (56-2) 203 60 48 E-mail : [email protected] Pedro Walker Prieto Room 6011-6012 Shanghai Overseas Chinese Mansion N° 129 Yan’an Road (w) Shanghai 200040 Tél. : (86 21) 62 49 66 90/69 27 Fax : (86 21) 62 49 28 29 E-mail : [email protected] Shan Hu Mexique Inde World Trade Center Montecito n° 38 – Piso 8 – Oficina 24 Col. Napoles C. P. 03810 Mexico D. F. Tél. : (52) 5488 26 93/95 Fax : (52) 5488 26 91 E-mail : [email protected] Santiago de Leon Trevino A-58 Nizamuddin East New Delhi - 110 013 Tél. : (91-11) 435 59 01/10/20 Fax : (91-11) 435 11 12 E-mail : [email protected] Francis Wacziarg Vénézuela Centro Plaza-Torre A - Piso 12 Oficina 1 Avenida Francisco de Miranda Caracas Adresse postale : Apartado Postal 60583-Caracas 1060 Tél. : (58-2) 285 45 85/286 25 03 Fax : (58-2) 286 36 63 Télex : (031) 24246 NOMAR CV E-mail : [email protected] Pierre Roger Japon D.F. Building 4F 2-2-8 Minami Aoyama Minato-Ku Tokyo 107 Tél. : (81-3) 3402 66 23 Fax : (81-3) 3423 34 46 Télex : (072) 22728 NORBANK J E-mail : [email protected] Nobumitsu Someki Malaisie CIC Labuan Branch Level 11 (C2) Main Office Tower Financial Park Labuan Jalan Merdeka - 87000 Labuan F.T. Tél. : (087) 452 008 Fax : (087) 452 009 Télex : MA 85068 CICLAB Kuala Lumpur Marketing Office Suite 13-01 Level 13 Wisma Kiapeng, N° 3 Jalan Kia Peng 50450 Kuala Lumpur Malaysia Tél. : (03) 2166 8292 Fax : (03) 2166 8293 E-mail : [email protected] Yeow Tiang Hui Singapour Crédit Industriel et Commercial 9, Raffles Place #23 01/02 Republic Plaza Singapore 048619 Tél. : (65) 6 536 60 08 Fax : (65) 6 536 70 08 Télex : RS 29070 CIC SGP E-mail : [email protected] Website : www.cic.com.sg Jean-Luc Anglada Afrique Algérie 7, chemin Beauregard Colonne Voirol Alger Tél. : (213-21) 60 94 27 Fax : (213-21) 60 94 27 E-mail : [email protected] Rachid Sekak Maroc Tour Atlas - 14e étage Place Zallaga Casablanca Tél. : (212-22) 44 13 64/65/66/67 31 03 79 Fax : (212-22) 31 71 64 E-mail : [email protected] Mahmoud Belhoucine Tunisie CIC Asset Management Singapore Ltd 9, Raffles Place #23 01/02 Republic Plaza Singapore 048619 Tél. : (65) 6 536 60 08 Fax : (65) 6 532 05 36 E-mail : [email protected] Website : www.cicfg.com Pierre Guyonvarch Immeuble Carthage Center Rue du Lac de Constance 2045 Les Berges du Lac - Tunis Tél. : (216-71) 96 23 33/96 30 78 Fax : (216-71) 96 10 24 E-mail : [email protected] Emna Ben Amor - Dimassi Afrique du Sud Banque Transatlantique 9, Raffles Place #23-02 Republic Plaza Singapore 048619 Tél. : (65) 6 536 60 08 Fax : (65) 6 438 57 89 E-mail : [email protected] Véronique Simonin Portofino 302 30, 9th Street Killarney 2193 Johannesburg Tél. : (27-11) 646 09 30/47 Fax : (27-11) 646 66 24 E-mail : [email protected] Philippe Uzac Taiwan Proche-Orient N° 380 Linshen North Road 10 F (101 room) Taïpeh Tél. : (886-2) 2543 26 62/63 Fax : (886-2) 2560 46 79 E-mail : [email protected] Henri Wen Thaïlande 622 Emporium Tower, 14th floor, Sukhumvit 24 road, Klongton, Klongtoey Bangkok 10110 Tél. : (662) 664 9270/2 Fax : (662) 664 9273 E-mail : [email protected] Abhawadee Devakula Vietnam c/o Openasia Group 5/F Jardine House 58 Dong Khoi D.I. Ho Chi Minh Ville Tél. : (84-8) 825 80 11 Fax : (84-8) 825 80 30 E-mail : [email protected] Daitu Doan Viet Egypte 28 rue Cherif 11 111 Le Caire Tél. : (20-2) 393 60 45 Fax : (20-2) 393 07 48 E-mail : [email protected] Mohamed H. Lotfy Israël Y.S. Consulting Beit Hatasiya (Industry House) 29 Hamered Street, Suite 1028 P.O.B. 50156 Tel Aviv 61500 Tél. : (972-3) 517 22 71 Fax : (972-3) 517 34 48 E-mail : [email protected] Jacob Shtofman Liban et Moyen-Orient Achrafieh Avenue Fouad Chehab Centre Sole Beyrouth Tél. : (961-1) 33 12 91 Fax : (961-1) 33 12 83 E-mail : [email protected] Blanche Ammoun 144 Table de concordance Rubriques COB P a ge s d u d o c u m e n t d e r é f é r e n c e 1.1 Nom et fonction des responsables du document ............................................................................. 140 1.2 Attestation des responsables ............................................................................................................. 140 1.3 Nom et adresse des contrôleurs légaux ............................................................................................ 140 3.1 Renseignements de caractère juridique concernant l’émetteur . ..................................................... 133 3.2 Renseignements de caractère général concernant le capital ............................................................ 128 3.3 Répartition actuelle du capital et des droits de vote ........................................................................ 129 3.4 Marché des titres de l’émetteur ......................................................................................................... 130 3.5 Dividendes ......................................................................................................................................... 131 4.1 Présentation de la société et du groupe ............................................................................................ 128 4.3 Faits exceptionnels et litiges .............................................................................................................. 134 4.4 Effectifs ............................................................................................................................................... 134 4.5 Politique d’investissement .................................................................................................. 3, 23, 27, 39 4.6 Chiffres clés des sociétés du groupe .................................................................................................. 104 4.7 Risques de l’émetteur ........................................................................................................................... 50 5.1 Comptes de l’émetteur ........................................................................................................................ 60 6.1 Conseil de surveillance et directoire ...................................................................................... 10 et 135 6.2 Intérêts des dirigeants dans le capital ............................................................................................... 134 6.3 Schéma d’intéressement du personnel ............................................................................................. 134 7 Évolution récente et perspectives d’avenir .......................................................................................... 49 Ce document de référence a été déposé auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 16 mai 2002, conformément au règlement n° 98-01. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par la Commission des Opérations de Bourse. Le présent document est mis en ligne sur le site de la Commission des Opérations de Bourse (www.cob.fr) dans la rubrique SOPHIE. Édition Direction Commerciale, Marketing et Communication Conception - réalisation TroisQuatorze Le rapport annuel est disponible en version anglaise. Crédits photos GettyImages - Photonica Pictor - Stock Image Crédit Industriel et Commercial – Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 560 141 376 euros 6, avenue de Provence – 75009 Paris –Tél. :01 45 96 96 96 – Télécopie : 01 45 96 96 66 – Télex : 688314 CICP – swift cmcifrpp – http://www.cic-banques.fr Banque régie par les articles L.511-1 du Code monétaire et financier – RCS Paris 542 016 381 – Adresse postale 75452 Paris Cedex 09