Magazine Madagascar 4°2 4°4

Mai-juin 2016
Édition spéciale !
Madagascar :
entre pauvreté
et perspectives de développement
Quartier pauvre (bidonville) des 67 ha (Tananarive) Développement avec le tourisme durable ?
Les questions posées par nos journalistes :
En quoi Madagascar est-elle une île pauvre ?
En quoi Madagascar est-elle dépendante vis-à-vis de l'étranger ?
Quelles activités se développent à Madagascar ? Pourquoi ?
En quoi ces activités peuvent-elles réduire la pauvreté à Madagascar ?
Quelles difficultés persistent ?
4ème 2 et 4ème 4
collège George Braque - Reims

Madagascar, un pays avec une importante pauvreté
Quartier du 67 hectares, Tananarive, Madagascar (juillet 2013)
Les signes de pauvreté visibles :
-habitations faites avec des éléments
de récupération
-mauvaise gestion des déchets
(rivière)
-absence d'infrastructures (pont,
trottoirs)
= c'est un bidonville
Les indicateurs montrant la pauvreté de la population à Madagascar :
-Espérance de vie faible → signe d'un accès difficile aux soins par exemple
-75% des habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour
-30% de la population ne sait ni lire ni écrire
-Pays endetté (= le pays doit de l'argent à des banques ou des pays étrangers).
La particularité politique de Madagascar ?
Il y a une instabilité politique (nombreux changements de présidents, de manifestations
violentes) qui n'aide pas au développement (peur des entreprises à s'installer, pas de
politique de développement sur le long terme)
En quoi Madagascar est-elle dépendante
vis-à-vis de l'étranger ?
-importations plus nombreuses que les
exportations
-IDE entrants assez importants : entreprises
étrangères s'installant à Madagascar
-aide internationale pour soutenir le
développement (ex : association française
Les enfants d'Ankasina aidant à la
scolarisation des enfants dans le bidonville
du 67 hectares à Tananarive).
Association française Enfants d'Ankasina
L'association française aide à la scolarisation d'enfants
dans un bidonville de Tananarive. Les associations
étrangères sont nombreuses à Madagascar pour
soutenir le développement.

Les perspectives de développement
Les activités qui se développent à Madagascar :
-aquaculture (culture de la crevettes) notamment à Mahajamba
→ Madagascar est une île, elle possède donc des littoraux à mettre en valeur
-le tourisme (durable) notamment dans la région d'Antsirabé
→ Madagascar possède une faune et une flore très riche (ex : lémuriens, orchidée,
baobabs...) qui peuvent attirer les touristes.
Une ferme aquacole à côté de Mahajamba
Les élevages de crevettes sont nourris de farine de
poissons pêchés en milieu naturel.
Madagascar mise sur le tourisme.
En quoi ces activités peuvent-elles réduire la pauvreté à Madagascar ?
Le développement de l'aquaculture et du tourisme (durable) permet de :
-développer des emplois pour les habitants et de fixer la population des campagnes (et
éviter qu'elle ne se retrouvent dans des bidonvilles)
-dynamiser des régions reculées en attirant des acteurs étrangers (IDE) →
développement économique
-réaliser des projets, construire des infrastructures pour améliorer les conditions de vie
(ex : l'entreprise Aqualma a construit une école, un dispensaire... à Mahajamba).
Malgré le développement d'activités, des difficultés restent :
-difficile intégration des paysans : pas de pouvoir de décision, salaires bas
-manque d'infrastructures (routes, écoles...)
-attention à l'environnement (ex : déforestation, pêche massive).
Bilan : Madagascar reste un PMA :
PMA (Pays les moins avancés) = Les PMA sont les pays les plus
pauvres du monde, d'après 3 critères de l'ONU faible revenu,
faible IDH, économie fragile.