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Le report de la retraite : choix ou nécessité?
Certains auront une retraite atypique par choix – ils choisiront en effet de travailler après
65 ans pour avoir un style de vie particulier.
Mais pour d'autres, le report de la retraite sera inévitable – ils devront travailler plus
longtemps pour régler leurs frais de subsistance de base ou pour avoir la retraite qu'ils
souhaitaient. La majorité des travailleurs canadiens ne pensent pas que les rentes de l'État
et les régimes de retraite d'employeurs leur procureront un revenu suffisant pour prendre
une retraite anticipée.
La situation des marchés et le contexte économique inquiètent :
44 % des travailleurs canadiens (dont 52 % de ceux âgés de 60 à 65 ans) s'attendent
désormais à ce que leur retraite ne soit pas aussi agréable qu'ils l'avaient espéré.
45 % s'attendent maintenant à travailler plus longtemps qu'ils ne l'avaient prévu au départ
(pour les travailleurs de 60 à 65 ans, cette proportion est de 50 %).(reportez-vous au
graphique 3.0)
En matière de retraite, l'avis d'un conseiller financier est précieux!
Les Canadiens qui font appel à un conseiller financier pour planifier leur retraite ont
beaucoup plus confiance que leur revenu de retraite suffira à couvrir :
les frais de subsistance de base
les frais reliés au mode de vie
les frais médicaux
les frais reliés aux passe-temps et aux intérêts personnels
Et les avantages sur le plan émotif sont importants (reportez-vous au graphique 2.0). Ils
croient :
qu'ils auront une meilleure retraite – 86 %
qu'ils prendront de meilleures décisions financières – 87 %
qu'ils seront plus confiants au sujet de leurs finances – 83 %
que leur conjoint aura davantage l'impression qu'ils font de leur mieux – 79 %
Les travailleurs plus âgés ont moins confiance
De tous les groupes d'âges interrogés, ce sont eux qui ont le moins confiance d'avoir
assez d'argent pour :
couvrir leurs frais de subsistance de base
s'adonner à leurs passe-temps et intérêts
jouir du style de vie auquel ils aspirent
Comparés aux personnes dans la trentaine, les Canadiens de 60 à 65 ans croient qu'ils ont
moins de chances de toucher un revenu de retraite provenant de sources autres que
l'État (biens immobiliers, REER, rente d'employeur, héritage, etc.)
Et puisqu'ils ne s'attendent pas à avoir assez d'argent pour une retraite confortable, ils
sont moins susceptibles (que les gens dans la trentaine) d'épargner davantage, de changer
d'emploi pour obtenir un meilleur salaire ou d'investir plus audacieusement