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05/04/2016
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Les Lumières
•Des observations rationnelles permettent en agronomie de
nombreuses avancées. Duhamel du Monceau peut décrire en
1728 la maladie du Safran qui sévissait alors en gâtinais, qu’en
1753, Parmentier publie son « Traité de la conservation des
grains », qu’en 1777, l’abbé Teissier établit la responsabilité
de l’ergot du seigle (Claviceps purpurea) dans le mal des
ardents. En 1807, répondant à un concours lancé par la
société des sciences de Montauban, Abraham-Bénédict
Prevost publie enfin un célèbre mémoire sur la Carie du blé
(Tilletia caries). C’est le Directoire qui, le premier, rendra
obligatoire l’échenillage. Cette loi de l’an VI ne sera reprise et
amplifiée qu’en 1890.
Puis, vient l’ère des grands fléaux
L’allemand De Barye, « père » de la pathologie végétale,
montre en 1853 que les Urédinales et les Ustilaginales
sont bien la cause des charbons et caries, la même
chose à propos du mildiou de la pomme de terre. A la
même époque, en France, Prillieux commence à
enseigner la pathologie végétale.
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