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05/04/2016
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fense sanitaire des
cultures et du bétail
6èmes Entretiens de l’AEI
ESA Angers- Mars 2016
Défense sanitaire des cultures et du bétail et AEI
futura sciences
Bioqis Fr
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LAEI peut-elle proposer des solutions
satisfaisantes face aux difficultés en matière de
défense sanitaire des cultures et élevages?
Les difficultés sont connues: Pollutions, réaction des
consommateurs,exposition des agriculteurs à des produits
présentant des dangers, réduction du nombre des
molécules (matières actives), etc.
Donc un présent difficile résultant
d’une longue histoire
Histoire résumée de la défense
des cultures, à grands traits
Textes extraits de -et d’après- Daniel
Lejeune SNHF. et Jean P. Deguine (CIRAD).
Résumé : M. Griffon. Février 2016
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Aux temps antiques
On signale fréquemment les attaques de
Chenilles
Criquets
Ergot de seigle
John Martin Les sept plaies d’Egypte- Boston
J. Bosh Tentation de Saint Antoine qui
guérissait le “mal des ardents” –le feu en
haut à gauche- ou ergot du seigle
Et même avant
Vers -3000: extraits de
plantes pour protéger
les stocks alimentaires
Des procédés de lutte
biologique étaient
utilisés en Chine
ancienne à partir
d’agrumes
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Pline l’ancien… à Rome
Pline, auteur romain du premier siècle de notre ère, a
compilé plus de 3000 textes de ses ancêtres et de ses
contemporains dans son « Histoire Naturelle ». Il écrit par
exemple: « En abattant à coups de bâton les branches de
la fougère quand elle bourgeonne, le suc qui s'en écoule
tue les racines. On dit encore qu'elle ne repousse pas. »
La technique, majoritairement utilisée était l’intervention
manuelle et elle demeure toujours d’actualité : Contre les
mauvaises herbes : arrachage, binage…
Contre les maladies on détruit les végétaux malades par
le feu. On crée des nuages de fumées avec du soufre
Pline écrit « Quand vous avez des craintes, brûlez dans
les vignes et dans les champs des sarments ou des tas de
paille, ou des herbes, ou des broussailles arrachées : la
fumée sera un préservatif. »
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Les Lumières
Des observations rationnelles permettent en agronomie de
nombreuses avancées. Duhamel du Monceau peut décrire en
1728 la maladie du Safran qui sévissait alors en gâtinais, qu’en
1753, Parmentier publie son « Traité de la conservation des
grains », qu’en 1777, l’abbé Teissier établit la responsabilité
de l’ergot du seigle (Claviceps purpurea) dans le mal des
ardents. En 1807, répondant à un concours lancé par la
société des sciences de Montauban, Abraham-Bénédict
Prevost publie enfin un célèbre mémoire sur la Carie du blé
(Tilletia caries). Cest le Directoire qui, le premier, rendra
obligatoire l’échenillage. Cette loi de l’an VI ne sera reprise et
amplifiée qu’en 1890.
Puis, vient l’ère des grands fléaux
Lallemand De Barye, « père » de la pathologie végétale,
montre en 1853 que les Urédinales et les Ustilaginales
sont bien la cause des charbons et caries, la même
chose à propos du mildiou de la pomme de terre. A la
même époque, en France, Prillieux commence à
enseigner la pathologie végétale.
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