RappoRt d`activité 2008

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 RappoRt d'activité 2008

Impulser la recherche clinique
Sommaire

La lettre du Président
4
L’interview de la Directrice Scientifique
6
Bilan des inclusions en 2008
9
Groupe tumeurs
13
Groupe tumeurs ACCORD(Digestif)
14
Groupe tumeurs FEDEGYN
28
Groupe tumeurs GERICO(Oncogériatrie)
30
Groupe tumeurs GETUG(Urologie)
34
Groupe tumeurs poumon
44
Groupe tumeurs sarcome
48
Groupe tumeurs sein
58
Groupe des Essais Précoces 74
Pharmacovigilance
80
Publications
84
Collaborations
86
Activité Recherche Clinique des Centres
de Lutte Contre le Cancer (CLCC)
90
Observatoire du médicament
96
Recherche translationnelle
102
Fédération des Comité de patients
en Recherche clinique en Cancérologie (FCPRCC)
106
Organigramme et contacts
108
Le BECT
• ACCORD : Actions concertées
dans les cancers Colorectaux et
Digestifs
• AFSSAPS : Agence Française de
Sécurité Sanitaire des Produits de
Santé
• AMM : Autorisation de Mise sur
le Marché
• ARC : Assistant de recherche
clinique
• ASCO : American Society of
Clinical Oncology
• BECT : Bureau d’Études Cliniques
et Thérapeutiques
• BPC : Bonnes Pratiques Cliniques
• CADUSEIME : Cancer du sein
métastatique
• Carmina : Carcinome
mammaire innovation en
néo-adjuvant
• CLCC : Centre de Lutte contre
le Cancer
• CNIL : Commission Nationale de
• EIG : Evènement Indésirable
Grave
• EORTC : European Organisation
for Research and Treatment of
Cancer
• EMEA : European Agency for the
Evaluation of Medical Products
• ESMO : European Society for
Medical Oncology
• [18F]-FLT : 3’-désoxy-3’-
Fluoro[18F]-Fluoro-thymidine
• FCPRCC : Fédération des
Comités de Patients en Recherche
Clinique en Cancérologie
• FEC : Fluoro uracile, Epirubicine,
Cyclophosphamide
• FFCD : La Fédération
Francophone de Cancérologie
Digestive
• FNCLCC : Fédération Nationale
des Centres de Lutte contre le
Cancer
• GEP : Groupe Essais Précoces
l’Informatique et des Libertés
• GERICO : Gériatrie Oncologie
• COS : Comité d’orientation
• GETUG : Groupe d’Études des
• COPIL : Comité de pilotage
• GIST : Gastro Intestinal Stromal
stratégique
• CPP : Comité de Protection des
Personnes
• DHOS : Direction de
l’Hospitalisation et de
l’Organisation des Soins
Tumeurs UroGénitales
Tumors
• IDMC : Independant Data and
Monitoring Comittee
• INCa: Institut National du
Cancer
• DRC : Direction de la Recherche • IMRT : Intensity-Modulated
Clinique
• ITT : Intention de Traitement
Bureau d’Études Cliniques
et Thérapeutiques
• LNCC : Ligue Nationale contre
le Cancer
• MERRI : Missions de Recherche,
de Référence et d’Innovation
• PAC : Programme d’Actions
concertées
• PACS : Programme adjuvant
cancer du sein
• PEGASE : Programme
d’évaluation des greffes
autologues dans le cancer du
sein
• PHRC : Programme Hospitalier
de Recherche Clinique
• PRODIGE : Partenariat de
Recherche en Oncologie
Digestive
• SUSAR : Suspected Unexpected
Serious Adverse Reaction
• RE : Récepteur de l’Estradiol
• RP : Récepteur de la
Progestérone
• TEP : Tomodensitométrie par
émission de Positons
• TMA : Tissue Micro Array
• TGNS : Tumeurs germinales non
séminomateuses
• URC : Unité de recherche
Clinique
• VEGF : Vascular Endothelial
Créé en 1994, le Bureau d’Etudes Cliniques et Thérapeutiques
(BECT) est avant tout un opérateur de recherches cliniques
en cancérologie. Il fédère les unités de recherche clinique
des 20 Centres de lutte contre le cancer (CLCC). Il est
soutenu financièrement par un partenaire caritatif unique :
la Ligue nationale contre le cancer.
L’objectif du BECT est de développer une recherche clinique
et translationnelle, à la fois pertinente et rigoureuse, dans le
but d’améliorer les traitements contre le cancer et la prise en
charge des patients. Sa stratégie de recherche privilégie les
domaines moins exploités par l’industrie pharmaceutique
tels que les pathologies orphelines (sarcome, canal anal…)
ou ceux concernant certaines catégories de la population
telles que les personnes âgées atteintes d’un cancer.
En dehors de la recherche clinique proprement dite, le BECT
assure différentes missions auprès des centres. Ainsi il a créé
en 1998, en partenariat avec la Ligue nationale contre le
cancer, les Comités de Patients pour la Recherche clinique
en cancérologie (CPRCC) afin de favoriser l’implication
des malades dans la recherche clinique sur les cancers. Le
BECT a également mis en place en 2004 l’Observatoire du
médicament pour apprécier la pertinence des prescriptions
dans les CLCC.
Growth Factor
Radiation therapy

Principaux sigles
4 RappoRt d'activité 2008

Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer

RappoRt d'activité 2008 5

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
La lettre

Professeur Thomas Tursz,
D.R.
Président de la FNCLCC
et du BECT
Le BECT, l’innovation
“
au service des patients
”
Plus qu’un regroupement d’établissements, la Fédération Nationale
des Centres de Lutte Contre le Cancer regroupe avant tout des
professionnels de la cancérologie partageant une même vision de
leur discipline. Cette communauté de pensée et d’action au service
des malades repose sur des valeurs telles que la multidisciplinarité,
la prise en charge globale et la recherche permanente de
l’innovation. Ces mêmes valeurs président à la mise en œuvre de la
recherche clinique que nous menons au travers du Bureau d’Etudes
Thérapeutiques et Cliniques.
Le BECT est aujourd’hui un véritable
opérateur de recherches, à même
de répondre aux nombreux défis
scientifiques et médicaux auxquels
notre discipline doit répondre.
Avec l’arrivée des thérapeutiques
ciblées et des nouveaux outils que
sont la génétique moléculaire, la
génomique et la protéomique, les
méthodologies de la recherche ont
évolué. L’objectif d’un essai n’est
plus simplement de démontrer
que tel médicament est supérieur
ou équivalent à tel autre. Il est aussi
de mieux comprendre la biologie
des cancers afin de déterminer les
mécanismes qui conduisent à ce
qu’un médicament soit efficace
chez un patient et pas chez un
autre. L’essai thérapeutique est
ainsi devenu en soi, un outil de
recherche et de décryptage de
l’hétérogénéité des réponses
thérapeutiques observées chez
nos patients. Cette démarche
nous permet de faire évoluer
l’approche de la prise en charge :
de traitements standards, qui
conduisent dans un certain
nombre de cas à sur ou à sous-
6 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
traiter les patients, il nous faut
tendre vers une prise en charge
thérapeutique véritablement
individualisée qui tienne compte
à la fois des mécanismes
d’action des médicaments et des
caractéristiques des patients vis-àvis des critères identifiés de réponse
et de non-réponse. La recherche
translationnelle est la voie vers
cette approche. C’est pourquoi
nous nous sommes résolument
engagés à mettre en place et à
soutenir ce type de recherche
dans le maximum de nos essais.
Pour autant, les questions posées
sont complexes ; elles nécessitent
des moyens importants et des
engagements sur le long terme.
Chercher et si possible trouver des
réponses ne peut être le fait de
cliniciens ni même de centres isolés. De telles recherches reposent
inévitablement sur des équipes
structurées disposant de ressources
suffisantes en terme de recueil, de
validation et d’analyse des données. Le BECT est reconnu comme
étant pleinement opérationnel
pour coordonner des équipes de
recherche sur le terrain, tout en assurant le data management et le
contrôle qualité.
La recherche translationnelle
suppose également une utilisation
rationnelle des banques de
tumeurs et des centres de
ressources biologiques, lesquels
doivent disposer des outils
nécessaires pour réaliser les études
adéquates. Ainsi, l’infrastructure
de la recherche translationnelle
ne peut être disséminée sur tout le
territoire. Un nouveau maillage non
seulement des patients mais aussi
de la circulation des prélèvements
tumoraux et des outils de
diagnostic est indispensable. Le
BECT est clairement le nœud
qui doit permettre ce maillage
entre les patients, les ressources
biologiques, les plates-formes
technologiques et les équipes
cliniques. La qualité des études
cliniques ne repose plus aujourd’hui
uniquement sur celle du recueil des
données. Elle intègre également
la qualité des prélèvements, de
leur cheminement, des plateaux
techniques, des outils d’analyse. Les
ressources dont dispose le BECT et
le professionnalisme de ses équipes
sont en mesure de répondre à
ces nouvelles complexités dans la
réalisation des essais.
Enfin, à l’évidence, la coopération
est plus que jamais nécessaire.
Plutôt que la compétition et la
concurrence entre équipes et
groupes, ce sont de synergies
dont nous avons besoin. Ces
dernières années, nous avons mis
en place différents partenariats,
avec notamment la Fédération
de Cancérologie des CHU et
la Fédération Française de
Cancérologie
Digestive.
En
2008, les coopérations ont été
renforcées non seulement avec
ces deux fédérations, mais
aussi avec d’autres groupes
académiques tels que : l’Association
Française d’Urologie, l’Intergroupe
Francophone de Cancérologie
Thoracique et le Groupe Français
des Sarcomes. De même, le BECT
va devenir le bureau de liaison
de l’European Organisation for
Research and Treatment of Cancer
(EORTC) pour l’ensemble des
centres investigateurs français, qu’ils
soient ou pas des CLCC. Cela nous
permet d’assurer une meilleure
coordination et représentation des
centres qui participent aux essais
stratégiques de l’EORTC.
La mise en place de ces différentes
coopérations a contribué au saut
quantitatif de l’activité du BECT
en 2008. Les 52 études en cours de
réalisation représentent une population théorique de 21 000 patients à inclure. Surtout, le nombre
de patients réellement inclus a fait
un bond de 86%, passant de 1188
en 2007 à 2212 en 2008. Cela témoigne de la place acquise par le
BECT et la FNCLCC en tant qu’opérateur majeur de la recherche
clinique en France. Ces chiffres
indiquent aussi que nous avons
dépassé les 10% de patients de la
file active inclus dans des essais,
objectif affiché par le Plan Cancer.
Les CLCC sont actuellement les
seules structures qui, globalement,
présentent un tel taux d’inclusion.
Notre but est d’aller encore plus
loin, pour atteindre 15%.
Ces avancées sont également le
fruit du travail de toutes celles et de
tous ceux qui se sont impliqués, à un
titre ou un autre, dans les activités
du BECT. Pour les aider dans leur engagement, nous avons entrepris un
certain nombre d’évolutions structurelles. Ainsi, le Comité d’Orientation
Stratégique, qui impulse la politique
scientifique de la Fédération, a été
élargi et, dans une certaine mesure,
rajeuni, afin d’être encore plus représentatif des acteurs de la recherche
en cancérologie. De même, les
groupes coopérateurs seront rénovés dans leur organisation afin de
leur permettre d’être plus efficients.
Enfin, le BECT a été doté d’une
directrice scientifique, en la personne
du Dr Jocelyne Bérille. Sa double
culture académique et industrielle,
son parcours marqué par le souci
constant du professionnalisme et de
l’innovation sont autant de qualités
dont le BECT bénéficie désormais.
Toute notre démarche refonde la vision transversale de la cancérologie.
Celle-ci repose sur la multidisciplinarité mais aussi sur un continuum
qui va du soin à la recherche, et qui
renforce le concept dont les CLCC
ont voulu être les préfigurateurs
en France, les Comprehensive
Cancer Centers. A ce titre, le BECT
et tous les Centres jouent un rôle
essentiel pour faire que l’innovation
soit menée en France et en Europe
de façon utile, rationnelle et évaluée, et soit ainsi accessible le plus
rapidement possible et de manière
égalitaire aux patients.
En guise de conclusion, je tiens
à dire que je considère le BECT
comme l’un des plus beaux
enfants de la Fédération. C’est le
lieu où s’épanouissent toutes les
valeurs de celle-ci. Il m’apparaît
être l’incarnation de la Fédération
en action. C’est au sein du BECT
que se déclinent l’ensemble des
programmes de la Fédération
auprès des malades, autour des
bonnes pratiques, de la qualité, de
l’évaluation, de l’innovation, de la
prise en charge globale et de la
participation des patients à leur
propre prise en charge.
Professeur Thomas Tursz
RappoRt d'activité 2008 7

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Docteur Jocelyne Bérille

directrice scientifique de la FNCLCC et du BECT
L'interview

Docteur Jocelyne Bérille,
Il s’agit d’essais dans des
Directrice Scientifique
de la FNCLCC et du BECT
D.R.
l’une dans le traitement des
GIST (Gastro-Intestinal Stromal
Tumors) avec l’EORTC, qui a
inclus 908 patients, l’autre dans
celui du sarcome d’Ewing
incluant des enfants (EUROEWING), qui compte fin 2008,
2570 inclusions.
tumeurs rares ou des
pathologies orphelines.
C’est une des
priorités du
BECT ?
Des priorités de recherche
axées autour des patients.
Opérateur de recherches de la FNCLCC, le BECT a pour mission de
mener des études cliniques et translationnelles à la fois rigoureuses
et pertinentes afin d’améliorer le traitement des cancers et la prise
en charge des patients. L’année 2008 a été notamment marquée
par une forte augmentation des inclusions dans les essais, explique
le Dr Jocelyne Bérille, directrice scientifique.
Quel est le bilan chiffré de
Comment s’explique cette
ont
l’année 2008 ?
augmentation du nombre
rapport

• Nous avons promu cinq nou-
de patients inclus ?
cette pathologie. De même,
veaux essais, tout en poursuivant la réalisation de 52 essais
en cours d’activité, dont 30 sont
en phase de recrutement. Il faut
noter que le nombre de patients
inclus dans nos études a augmenté de 86 %, passant de 1188
en 2007, à 2212 en 2008.

• Le recrutement dans certaines
études
est
très
important.
un
an
au
d’avance
par
calendrier
initial,
ce qui est remarquable pour
dans
l’essai
ACCORD 12/
la
Fédération
Française
de

• Nous nous attachons à évaluer
des traitements demandant
une expertise particulière. Cela
a conduit à la mise en place en
2008 de l’étude ACCORD 15/
PRODIGE 5 qui étudie l’apport
de
la
chimio-hyperthermie
peropératoire, une technique

• C’est l’un des grands axes de
notre développement et nous
sommes fiers d’être le deuxième
recruteur de l’essai international
MINDACT qui compare, chez
des patientes avec un cancer
du sein opéré, deux modes de
prise en charge ; celui-ci est
radio-
598
patients ont été inclus,
dans
date prévue. Autres exemples,
du
groupe
PRODIGE. Ainsi, les inclusions
nous
de
environ 30 % des inclusions dans
l’étude
ACCORD 11/
avons
PRODIGE 4 dans le cancer
deux
du
auxquelles
8 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
pancréas
métastatique
Le BECT est également actif
translationnelle ?
par
néo-adjuvante
avec six mois d’avance sur la
cadre
un traitement préventif de ce
cancer par hormonothérapie
chez des femmes ménopausées
présentant une mutation
BRCA 1 ou 2. Nous participons
également à une large étude,
Oncogenesis, chez les femmes
dont une proche parente a
présenté un cancer du sein.
orientations du BECT ?
traitement
Cancérologie Digestive (FFCD)
le
”
d’un
dans le cancer du rectum,
avec
supplémentaires
et 30 études
en cours de recrutement
en matière de recherche
deux
réalisés

• Tout à fait et
nous suivons en
cela les orientations
stratégiques définies
dans le cadre
de notre partenariat avec la Ligue nationale
contre le cancer, qui est notre
partenaire caritatif unique.
Ces orientations prévoient
également de développer les
recherches sur les populations
dites orphelines. Le groupe
GERICO, consacré aux patients
âgés, a ainsi inclus 300 patients
dans 6 études ces dernières
années.
Quelles sont les autres
chimiothérapie
contribué
études
pour
internationales
nous
participons,
déterminé soit en fonction de
la signature génomique de la
tumeur, soit selon les facteurs pronostiques déjà connus et décrits.
Cette étude prévoit le recrutement de 6000 patientes dont
600 en France. Elle permettra
à terme de mieux sélectionner
les patientes qui bénéficieront
d’une chimiothérapie post-opératoire. Parallèlement, la mise
en place du Groupe d’Essais
Précoces (GEP) a permis d’établir des partenariats rapprochés
avec
différentes
firmes pharmaceutiques, ce qui nous
permet
d’avoir
accès à des molécules innovantes et
à de la recherche
de transfert.
“2008 : 86% d’inclusions
PRODIGE 2, qui étudie l’apport
C’est notamment le cas dans
essais
très pointue, dans le traitement
des carcinoses péritonéales
d’origine colorectale. De même,
le BECT participe à une étude
internationale de radiothérapie
adjuvante post-chirurgicale
chez des patientes de moins de
50 ans présentant des facteurs
pronostiques défavorables ;
et nous nous intéressons aux
traitements
de
prévention,
notamment dans le cancer
du sein. Ainsi, une étude a été
ouverte en 2008 pour proposer
L'interview
La comparaison
de stratégies
thérapeutiques n’est-elle
pas aussi l’une de vos
priorités ?

• C’est effectivement le cas.
Quatre études sont particulièrement représentatives de
la réactivité du BECT dans
ce domaine avec un taux
d’inclusion
nettement
en
avance sur le calendrier initial :
ACCORD 11 et ACCORD 12
dont j’ai déjà parlé ; GETUG 16,
une grande étude comparant
l’ajout d’une hormonothérapie
à la radiothérapie exclusive dans
les traitements de rattrapage
de rechute du cancer de la
prostate ; enfin, ACCORD 13
qui compare deux traitements
de chimiothérapie chez des
patients atteints d’un cancer
colorectal métastatique.
RappoRt d'activité 2008 9

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
L'interview
Docteur Jocelyne Bérille

directrice scientifique de la FNCLCC et du BECT
La mise en place de
partenariats se poursuit-elle ?

• Nombre
d’études
récentes
lancées par le BECT sont le fruit
de coopérations étroites avec
d’autres groupes académiques,
ce qui explique l’accroissement
remarquable des inclusions dans
nos essais en 2008. En particulier,
nous pouvons citer l’Association
Française d’Urologie, le Groupe
des Sarcomes Français et la
FFCD (partenariat PRODIGE). Par
ailleurs, nous avons poursuivi une
ouverture vers d’autres structures
de soins. A l’heure actuelle, 30 %
des patients inclus
dans nos essais
l’ont été en dehors
des CLCC. Enfin,
nous poursuivons
le développement
de
partenariats
à l’international,
notamment avec
l’EORTC dans le
cadre des essais
MINDACT pour le
cancer du sein
et LUNGART pour
le
cancer
du
poumon. De même, des centres
belges et américains ont rejoint
en 2008 l’essai PACS 08 qui
évalue un traitement adjuvant
séquentiel du cancer du sein
chez des patientes dites « triples
négatives ».
du BECT, notamment le pôle
pharmacovigilance qui compte
désormais 5 personnes, et la
création du poste de directeur
scientifique. Notre Comité
d’Orientation
Stratégique
a aussi été élargi pour être
plus représentatif de toutes
les spécialités, ce qui permet
d’avoir une vision plus globale
sur nos essais en cours ou à venir.
Ces évolutions témoignent de
notre volonté de toujours mieux
répondre à nos missions, mais
aussi d’une reconnaissance
accrue de la pertinence et
de l’efficacité du BECT en
matière de recherche clinique
par la DHOS comme centre
d’investigation clinique
éligible à la production et
au financement des MERRI
Comment définiriez-vous la
place du BECT, aujourd’hui,
dans
le
champ
de
la
cancérologie ?

• Tout d’abord, il faut souligner
le renforcement des équipes
”
10 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques

2008
Cinq nouveaux protocoles d’essais cliniques ont été mis en place en 2008

“ Le BECT a été reconnu
en
oncologie.
Rappelons,
par exemple, que le BECT a
été reconnu par la Direction
de
l’Hospitalisation
et
de
l’Organisation des Soins comme
un centre d’investigation clinique
éligible à la production et au
financement des Missions de
l’Enseignement, de Recherche,
de Référence et d’Innovation
(MERRI). Nos engagements de
plus en plus forts dans des essais
internationaux et l’implication
de centres européens ou
américains dans nos études
en sont une autre illustration.
Le bilan des
inclusions du BECT
D’ailleurs, la FNCLCC a donné
son accord pour héberger le
bureau de liaison de l’EORTC
(European
Organisation
for
Research and Treatment of
Cancer) dès 2009. Ce bureau
aura la charge de mettre en
place en France toutes les
études promues par l’EORTC. A
mon sens, le BECT est devenu un
acteur majeur de la recherche
en cancérologie, en sachant
que
notre
préoccupation
première reste les patients.
N°
PROTOCOLE
Titre
abrégée
ACCORD
15/0608
CHIP
ONCO
03/0701
(LIBER)
LIBER
ACCORD
17/0707
PRODIGE 5
GEP 04/0606
RADHER
PACS 09/0802 BEVERLY 1
N° EudraCT/
Réf AFSSAPS
2006006175-20
Titre essai
Produits
Essai de phase III évaluant la place de
la chimiohyperthermie intrapéritonéale
peropératoire (CHIP) après résection
maximale d’une carcinose péritonéale
d’origine colorectale associée à une
chimiothérapie systémique.
Eloxatine® (oxaliplatine)
Calcium lévofolinate (acide
folinique)
Fluorouracile
2007-000687- Prévention du cancer du sein par le Fémara® (létrozole)
24
Létrozole chez la femme ménopausée
porteuse d’une mutation BRCA 1/2
040756
Etude de phase II-III comparant la FOLFOX
radiochimiothérapie avec le Folfox 4 Fluorouracile
à la radiochimiothérapie à base de CISPLATINE
5FU-Cisplatine (schéma Herskovic) en
traitement de première ligne du cancer de
l’oesophage inopérable.
Date d'ouverture
de l'essai
(ou 1ère MEP)
4/02/08
8/02/08
12/03/08
2007-004098- A phase II, randomized, multi-center Herceptin® (trastuzumab)
24
study, assessing value of adding RAD 001 RAD 001 (everolimus)
to trastuzumab as peroperative therapy
of HER-2 positive primary breast cancer
amenable to surgery.
14/04/08
2008-001807- Essai de phase II d’évaluation de l’efficacité
53
et de la tolérance du bevacizumab
(AVASTIN®) dans les cancers du sein
inflammatoire HER2-.
17/12/08
Avastin® (bevacizumab)
Farmorubicine® (epirubicine)
Endoxan® (cyclophosphamide)
Taxotère® (docétaxel)
Fluorouracile
Le nombre total de patients inclus sur l’ensemble des programmes
de recherche du BECT, ouverts aux inclusions, a été de 2213 patients
pour l’année 2008.
RappoRt d'activité 2008 11

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
NOMBRE DE PATIENTS INCLUS par les clcc
évolutions des inclusions dans les essais promus par le bect de 2006 à 2008
2500
• L’évolution des inclusions sur les
trois dernières années est décrite
dans l’histogramme ci-contre.
SITES INVESTIGATEURS (CLCC)
2213
ANGERS
1500
Institut Bergonié
1489
BORDEAUX
1363
1188
Centre François Baclesse
1000
CAEN
926
Centre Jean Perrin
725
CLERMONT-FERRAND
500
Nbre total patients inclus
essais clinique
Centre Georges-François Leclerc
Nbre total patients inclus
par CLCC
DIJON
0
2006
2007
Centre Oscar Lambret
2008
LILLE
Centre Léon Bérard
LYON
• Félicitations à l’ensemble des centres ! Le nombre total des
inclusions dans les recherches biomédicales du BECT est en
augmentation de plus de 100 % (725 patients inclus en 2007
contre 1489 patients inclus en 2008) par rapport à l’année
2007 qui avait été une année en demi-teinte du fait de
l’absence d’ouverture d’essais dans les cancers du sein.
Institut Paoli-Calmettes
MARSEILLE
Centre Val d'Aurelle
MONTPELLIER
Centre Alexis Vautrin
NANCY
Centre René Gauducheau
 Forte participation des CLCC
Comme pour les années précédentes, la répartition des inclusions par
CLCC et par type de structure illustre toujours la forte participation des
CLCC, avec 67% d’inclusions dans les essais du BECT.
NANTES
Centre Antoine Lacassagne
NICE
Institut Curie
PARIS
NOMBRE DE PATIENTS INCLUS DANS UN ESSAI EN 2008 PAR TYPE DE STRUCTURES
%
Institut Jean Godinot
REIMS
Totaux
Groupes tumeurs
+ GEP
Patients
Groupes tumeurs
ACCORD
GERICO
GETUG
POUMON
Centre Eugène Marquis
SARCOME
SEIN
Dont
essai
GENESIS
GEP
RENNES
Centre Henri Becquerel
ROUEN
Centres de lutte
contre le cancer (CLCC)
1489
67,28 177
15
328
10
149
777
240
33
Centres hospitaliers
(CH, CHG, CHR, CHU,
CHRU)
328
14,82 106
0
75
6
65
72
38
4
Etablissements privés
(cliniques, polycliniques,
centres hors CLCC)
264
11,93 63
0
129
5
6
61
8
0
Assistance publique
89
4,02 25
0
28
4
14
13
12
5
Institut Gustave Roussy
Internationnal
43
1,94 0
0
6
0
0
37
0
0
VILLEJUIF
2213
100 371
15
566
25
234
42
Total
Total
Groupes tumeurs
ACCORD GERICO GETUG POUMON SARCOME SEIN
2000
Centre Paul Papin
SITES INVESTIGATEURS
Totaux
Groupes
tumeurs +
GEP
Centre René Huguenin
SAINT-CLOUD
Centre Paul Strauss
STRASBOURG
12 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
960
Institut Claudius Regaud
TOULOUSE
Dont essai
GEP
GENESIS
30
0
0
10
0
0
20
0
0
86
13
0
25
0
10
38
16
0
82
12
0
12
0
4
52
9
2
22
0
0
0
0
1
21
3
0
61
6
0
7
0
1
44
1
3
65
11
0
2
2
15
33
33
2
106
23
0
26
0
31
25
14
1
32
3
0
10
0
2
15
0
2
86
35
0
43
0
4
4
4
0
51
19
0
18
0
1
13
0
0
82
9
0
17
0
8
44
21
4
69
9
7
14
2
3
33
11
1
195
0
0
39
0
31
122
43
3
31
0
0
8
0
0
23
0
0
82
10
0
30
1
5
35
8
1
33
0
0
17
0
2
14
7
0
67
1
0
3
0
0
60
33
3
17
6
0
0
4
0
7
3
0
71
6
0
12
0
10
39
12
4
221
14
8
35
1
21
135
22
7
1489
177
15
328
10
149
777
RappoRt d'activité 2008 13

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
33
Les groupes
tumeurs
D
ans son rôle de promoteur académique, le BECT
en collaboration avec la Ligue Nationale Contre le
Cancer, met en place et suit des études cliniques dans le
cadre de Groupes Tumeurs (anciens Programmes d’Actions
Concertées / PAC).
Ces groupes tumeurs correspondent à un portefeuille d’essais
définissant des approches stratégiques différentes dans une
pathologie d’organe. Ils sont en 2008 au nombre de sept :
• Groupe tumeurs ACCORD (Actions dans les Cancers
ColoRectaux et Digestifs) dans les cancers digestifs
• Groupe tumeurs GERICO (Programme Gériatrie en
Oncologie) pour les cancers du patient âgé
• Groupe tumeurs GETUG (Groupe d’Etudes des Tumeurs
Uro-Génitales) dans les cancers uro-génitaux
• Groupe tumeurs FEDEGYN pour les cancers gynécologiques
(ovaire, utérus)
• Groupe POUMON dans les cancers broncho-pulmonaires
• Groupe SARCOME dans les sarcomes
• Groupe SEIN dans les cancers du sein, subdivisé en groupes
d’études : PEGASE (Programme de Greffes Autologues
dans le cancer du SEin) – CARMINA (CARcinome
Mammaire Innovation NéoAdjuvant) – PACS (Programme
Adjuvant dans le Cancer du Sein), CADUSEIME (CAncer
DU SEIn MEtastatique).
s
upe
gro
Les eurs
tum
AN CIEN PAC ACCO RD
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)

Groupe tumeurs
ACCORD
 Etudes ouvertes aux inclusions en 2008
PRODIGE 7 : ACCORD 15/0608 : CHIP
(Digestif)
Investigateur coordonnateur :
Dr François Quenet,
Centre Val D’Aurelle, Montpellier.
L
e groupe « tumeurs digestives » de la FNCLCC, à travers
les études promues par le BECT, priorise les essais
pluridisciplinaires, qui associent les oncologues médicaux, les
gastro-entérologues, les radiothérapeutes, les chirurgiens, les
anatomopathologistes, etc. Il souhaite mener des études de
phases II innovantes susceptibles de servir secondairement
de base de discussion pour préparer des études de phase III
au sein de PRODIGE (partenariat FNCLCC-FFCD pour les
études randomisées). Le PRODIGE permet ainsi d’élaborer
et de mettre en œuvre de grandes études nationales et
internationales. Grâce à un rythme soutenu en matière
d’inclusions (exemples : Accord 11 et Accord 12), les réponses
à des questions stratégiques de cancérologie digestive
peuvent être publiées rapidement. Par ailleurs, le lancement
récent d’études de phase II ou III dans des pathologies plus
rares telles que le canal anal, les cholangiocarcinomes, ou
les carcinoses péritonéales, ou encore d’études associées à
de la recherche translationnelle, permettent d’accroître la
légitimité du groupe.
Coordonnateur du Groupe 

Pr Thierry CONROY,
CONTACTS au 1er JUIN 2009
Groupe tumeurs ACCORD
Chef de Projets
16 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Assistante de Projets
Anne-Chantal LE GALL
tél. 01 44 23 04 13
[email protected]
La carcinose péritonéale (CP) complique l’histoire naturelle du cancer
colorectal dans environ 10 % des cas de façon synchrone et 25 % de
manière métachrone. Bien que parfois associée à d’autres localisations
métastatiques, elle en est la seule émanation métastatique dans 25 à
35 % des cas.
Jusqu’à une période récente, seuls les symptômes liés à la carcinose
pouvaient être traités. Le traitement de référence était jusqu’alors la
chimiothérapie systémique et parfois la chirurgie, souvent simplement
employée à des fins symptomatiques. Jusqu’au début des années 90, les
traitements étaient donc uniquement palliatifs.
Un nouveau concept thérapeutique, développé en 1989 par
Paul H. Sugarbaker, a permis de parvenir à un traitement à visée curative
de la carcinose péritonéale. Il repose sur les progrès réalisés dans la
connaissance des mécanismes d’implantation des cellules tumorales
sur le péritoine ou sur les zones dépéritonisées. La fixation des cellules
cancéreuses sur la matrice extracellulaire se fait en quelques minutes
par le biais des intégrines pour lesquelles elles ont une forte affinité.
Cette liaison très forte ne peut être rompue par un lavage de la cavité
péritonéale, quelle que soit la solution utilisée.
Ce concept thérapeutique implique donc que le chirurgien retire complètement la maladie tumorale macroscopique, puis, qu’une chimiothérapie particulière soit mise en route pour traiter la maladie microscopique résiduelle qui est à l’origine des récidives quasi inéluctables de la
carcinose péritonéale.
Plusieurs protocoles de phases I et II ont permis d’établir un mode
opératoire parfaitement reproductible, utilisant l’oxaliplatine à la dose
maximale de 460 mg/m2., en y associant, juste avant une perfusion IV de
Fufol (Ac Fol : 20 mg/m² et 5-FU 400 mg/m²), afin de potentialiser l’action
de l’oxaliplatine.
Centre Alexis Vautrin, Nancy
Christine MONTOTO-GRILLOT
port. 06 11 44 59 47
tél. 01 44 23 55 67
[email protected]
• Essai de phase III évaluant la place de la chimiohyperthermie
intrapéritonéale peropératoire (CHIP) après résection
maximale d’une carcinose péritonéale d’origine colorectale
associée à une chimiothérapie systémique.
ARC
Michèle TORRES-MACQUE
port. 06 30 55 38 05
tél. 01 44 23 55 68
[email protected]
La faisabilité de ce mode thérapeutique est donc aujourd’hui établie.
La morbidité en est cependant encore importante puisqu’elle se situe
entre 30 % et 65 % de grade III, IV avec une morbidité chirurgicale
spécifique de l’ordre de 30 %.
RappoRt d'activité 2008 17

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
D
upe
o
R
r
G
ACCO
Gro
up
e tu
ACCO
me
urs
RD
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Au cours de la dernière décennie, plusieurs études de phase II ont
montré des résultats encourageants, permettant de penser que les effets
secondaires importants du traitement pourraient être considérés comme
acceptables en regard d’une amélioration significative de la survie.
Plusieurs études utilisant diverses combinaisons entre le 5-FU, le CDDP, la
bleomycine, la vindesine et l’etoposide ont été réalisées et ont montré
un taux de réponse de 35 %. D’autre part, l’association de ces 4 produits
en pré-opératoire a montré d’encourageants résultats.
Notre étude multicentrique de phase III a donc pour objet de définir
véritablement la place de la chimiohyperthermie intra-péritonéale en
la randomisant chez ces patients ayant pu bénéficier d’une réduction
tumorale chirurgicale maximale de leur carcinose, telle qu’elle est
réalisée et codifiée dans les procédures thérapeutiques de CHIP
(ventre ouvert et ventre fermé). A ce stade du développement de la
chimiohyperthermie, il est très important de connaître son impact face
à une chirurgie de réduction maximale seule des métastases péritonéales
pour confirmer les résultats obtenus en phase II.
Des études utilisant la radiothérapie seule ont également été réalisées et
ont montrées d’encourageants résultats notamment après un pré-traitement par chimiothérapie et grâce à de meilleures techniques d’irradiation.
La première mise en place et le premier patient randomisé ont eu lieu
en février 2008.
Cet essai prévoit d’inclure 264 patients en 53 mois.
Dans les cancers avancés de l’œsophage, des traitements par radiochimiothérapie ont été testés dans des phases II utilisant 5-FU et le CDDP
ou la mitomycine, associés à 40-60 Gy. Malgré l’absence de chirurgie, le
taux de réponse endoscopique complète varie entre 50 et 80 % avec un
taux de survie à 2 ans de 40 % et une médiane de survie de 11-12 mois,
mais ceci aux dépens de toxicités de grade 3-4 plus élevées.
250
Au 31 décembre 2008

- 14 centres ont été déclarés au CPP
- 10 centres sont ouverts aux inclusions
- 3 centres sont actifs (Montpellier, Lyon sud et Dijon)
- 31 patients ont été enregistrés
- 15 patients ont été randomisés sur les 264 attendus
re
mb
Le cancer de l’œsophage est plus fréquent en France que dans les autres
pays européens. L’incidence est de 16 pour 100 000 et 4500 nouveaux
cas sont diagnostiqués chaque année, avec un taux de mortalité de
94 % et une médiane de survie de 9 mois. Seules 26 % des tumeurs sont
opérables, et même pour ces patients, le taux de mortalité per-opératoire
est de 8 % et le taux de survie à 5 ans de 25 %.
De nombreux traitements de chimiothérapies ont été testés, seuls ou
combinés. Sept traitements ont montré une certaine efficacité dans le
cancer de l’œsophage, sur un petit groupe de patients : la mitomycine C
(26 % de réponses objectives), cisplatine (CDDP) (19 %), vindesine (20 %),
bleomycine (15 %), 5-fluorouracil (5-FU) (82 %), vinorelbine (20 %) et le
paclitaxel (34 %).
18 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
de
ie
at
n
tte
a
p
No
131
123
Cette étude de phase II/III
comparant la combinaison
97
97
97
97
97
97
97
97
97
5 F U - o x a l i p l a t i n e a c i d e
79
folinique à l’association
57
5FU-cisplatine en association
33
avec la radiothérapie a
2
démarré en octobre 2004 avec
9
2004
2005
une promotion du laboratoire
2006
2007
2008



oct
janv
oct






janv
oct
janv
oct
janv
dec
Sanofi-Aventis. Les résultats
Phase II
Phase III
Arrêt inclusions
Promotion Sanofi-aventis
Promotion FNCLCC PRODIGE
encourageants de cette
phase II ont été présentés à
cumul inclusions/semestre
l’ASCO 2008 en poster-discussion, et ont permis de poursuivre en phase III.
La promotion de cette phase III a donc été reprise par la FNCLCC fin 2007,
après 2 ans d’arrêt.
La réouverture des centres pour la phase III ainsi que les inclusions ont
débuté en mars 2008
100
50
Centre Alexis Vautrin, Vandœuvre les Nancy.
• Etude de phase II-III comparant la radiochimiothérapie avec
le schéma FOLFOX à la radiochimiothérapie par 5FU-cisplatine
(schéma HERSKOVIC) en traitement de première ligne du
cancer de l’œsophage inopérable.
nts
150
PRODIGE 5 : ACCORD 17/0707
Pr.Thierry Conroy,
s
du
100
Investigateur coordonnateur :
205
200
0
De nouvelles associations de
produits sont donc nécessaires
afin de diminuer la récidive
et le taux de métastases, et
de permettre de plus fortes
intensités de doses, ceci en
vue d’améliorer la survie de
cette maladie de mauvais
pronostic.
108
Au 31 décembre 2008

- 19 centres ont donné leur accord de participation et ont signé les
conventions pour la phase III.
- 19 centres ont été ré-ouverts aux inclusions
- 11 centres sont actifs
- 34 patients ont été inclus pour la phase III, soit un total de 131 patients
sur les 266 attendus pour la phase II/III.
RappoRt d'activité 2008 19

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
D
upe
o
R
r
G
ACCO
Gro
up
e tu
ACCO
me
urs
RD
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
 Etudes en cours en 2008
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
250
246
237
ACCORD 09/0201(Close aux inclusions)
Investigateur coordonnateur :
216
200
Pr. Michel Ducreux,
194
192
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
• Etude randomisée de phase II, évaluant l’association
(radiothérapie – docétaxel – 5 fluorouracile) et l’association
radiothérapie – docétaxel – cisplatine) dans les
adénocarcinomes du pancréas non résécables.
L’objectif de cette étude randomisée de phase II, était d’évaluer
l’efficacité de 2 associations de radio-chimiothérapie, [radiothérapie –
docetaxel – 5 fluorouracile] et [radiothérapie – docetaxel – cisplatine]
dans les adénocarcinomes du pancréas non resécables, en termes de
survie sans progression à 6 mois.
L’objectif de cet essai était d’inclure 80 patients, sur une période initiale
de 3 ans.
L’analyse intermédiaire sur les 40 premiers patients inclus a conclu à
l’inefficacité du bras 1 [Radiothérapie + Docetaxel + 5FU]. La randomisation
dans ce bras 1 a donc été interrompue en août 2005.
La phase II a été poursuivie en juin 2006 en incluant les patients uniquement dans le bras 2 [Radiothérapie + Docetaxel + Cisplatine].
Après l’inclusion de 20 patients supplémentaires, permettant d’obtenir
une meilleure estimation du taux de survie sans progression à 6 mois et
de la fréquence des principaux effets secondaires, une nouvelle analyse
intermédiaire a eu lieu.
Compte-tenu des critères d’arrêt du protocole (interruption de l’essai
si 19 non-progressions ou moins étaient observées pour les 40 premiers
patients du bras 2) et du faible rythme d’inclusion, il a été décidé de
clore cette étude aux inclusions.
Au total, 71 patients sur 80 prévus ont été inclus en 4 ans (décembre
2003 à avril 2005). Les plus gros centres inclueurs ont été les centres
de Marseille (Institut Paoli-Calmettes), Villejuif (Institut Gustave Roussy),
Montpellier (Centre Val D’Aurelle) et Nantes (Centre René Gauducheau).
PRODIGE 4 ACCORD 11/0402 : OXIPAN
Investigateur coordonnateur :
Pr.Thierry Conroy,
Centre Alexis Vautrin, Vandœuvre les Nancy.
165
150
us
nd
ts
en
100
e
d
bre
m
No
50
ti
pa
80
88
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att
140
105
88
91
66
51
42
0
0
2004

nov
7
20
27
2005
  

fev mai aout nov
cumul inclusions/semestre
Les mises en place de la phase
II ont débuté en novembre
2004 et les premières inclusions
en janvier 2005.
La phase II a inclus 88
patients de janvier 2005 à
octobre 2006. D’encourageants
résultats ont été présentés
à l’ASCO 2008 et ont permis
de reprendre les inclusions
de la phase III en mai 2007.
Les centres les plus gros
recruteurs sont : le Centre
Léon Bérard de Lyon, le Centre
Val d’Aurelle de Montpellier,
l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, l’Institut Claudius Regaud de Toulouse
et l’Hôpital Robert Debré de Reims.
2006
  

fev mai aout nov
Phase II
Promotion Groupe tumeurs ACCORD FNCLCC
ligne chez des patients atteints
d’un cancer du pancréas
métastatique, en comparant
les taux de réponses objectives.
2007
  

fev mai aout nov
2008
    
fev mai aout nov dec
Phase III
Promotion FNCLCC PRODIGE
En décembre 2008, s’est tenu un Independant Data Monitoring
Commitee (IDMC) qui a recommandé d’augmenter le nombre de
patients de 260 à 360, ceci aux vues du fort taux d’inclusion, le rythme
d’inclusions ayant 1 an d’avance sur le calendrier prévisionnel, et afin
de répondre avec une meilleure puissance statistique à l’hypothèse de
départ, qui était de passer le taux de survie globale à 6 mois de 50 % pour
le bras B (Gemcitabine) à 65 % pour le bras A (Folfirinox).
Au 31 décembre 2008

- 54 centres ont donné leur accord de participation et ont été déclarés
au CPP
- 54 centres ont été ouverts aux inclusions.
- 44 centres ont inclus au moins 1 patient
- 158 patients ont été inclus dans la phase III, soit un total de 246 sur les
360 attendus pour la phase II/III.
PRODIGE 2 : ACCORD 12/0405 : STEREO(ClosE aux inclusions)
Investigateur coordonnateur :
Pr. Jean Pierre Gérard,
• Etude randomisée de phase II/III comparant l’association
folfirinox (oxaliplatine/irinotécan/LV5FU) à la gemcitabine en
première ligne de chimiothérapie de patients atteints d’un
cancer du pancréas métastatique.
Cette étude randomisée de phase II/III, a pour objectif de comparer
l’association d’une trithérapie, Folfirinox, à la gemcitabine en première
20 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Centre Antoine Lacassagne, Nice.
• Essai randomisé de phase III comparant l’effet préopératoire
de deux schémas de radio-chimiothérapie concomitante
(45Gy vs 50 Gy + capécitabine + oxaliplatine) sur la stérilisation de la pièce opératoire dans les cancers résécables du
rectum T3-T4-N0-M0.
RappoRt d'activité 2008 21

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
D
upe
o
R
r
G
ACCO
Gro
up
e tu
ACCO
me
urs
RD
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Cette étude de phase III randomisée avait pour objectif de comparer une
radiochimiothérapie (45 Gy/5 semaines + capecitabine concomitant)
à une radiochimiothérapie (50 Gy/5 semaines + Xelox) avec comme
critère principal le taux de pièces opératoires stérilisées. Si le critère
de jugement principal est un critère de substitution (pièce opératoire
stérilisée), le véritable bénéfice espéré pour le patient est une
augmentation du taux de conservation sphinctérienne.
600
585
502
450
150
0
558
590 patients devaient être
inclus sur une période de 3 ans.
Les premières mises en place
ont
été
effectuées
dès
septembre 2005 et les inclusions
ont débuté en novembre 2005.
409
us
Des résultats sur les 300 premiers
patients ont été présentés à
sa
nt
tie
l’ASCO 2008 en poster. Celui-ci
a
p
282
de
a permis de confirmer le profil
e
br
m
226
de survie de l’étude FFCD 9203
No
(fluorouracil-RT 45 Gy) avec
152
le bras A (capécitabine-RT
45 Gy), mais aussi de montrer
106
des toxicités acceptables du
52
bras B (Capox –RT 50Gy), qui
7
30
0
2005
2006
2007
2008
ne compromettaient donc pas












sept
dec
mars
juin
sept
dec
mars juin
sept dec
mars
juil
la possibilité de tolérance à la
chirurgie.
La véracité de ces données
cumul inclusions/semestre
sera confirmée après analyse
sur les 590 patients.
Les inclusions se sont terminées le 22 juillet 2008 avec un total de
598 patients, avec 3 mois d’avance sur le calendrier prévisionnel.
Les plus gros centres recruteurs ont été: le Centre Val d’Aurelle de
Montpellier (53 patients), le Centre Léon Bérard de Lyon (36 patients),
l’Hôpital Saint Louis de Paris (32 patients), la Clinique Armoricaine de
St Brieuc (31 patients) et l’Hôpital St André de Bordeaux (30 patients).
nd
tte
300
598

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
ACCORD 13/0503 : mexico(Close aux inclusions)
Investigateur coordonnateur :
Pr. Michel ducreux,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
• Etude de phase II randomisée évaluant l’efficacité et la toxicité
de l’association (Bevacizumab + Folfiri) et de l’association
(Bevacizumab + Xeliri) en première ligne de chimiothérapie
des patients atteints d’un cancer colorectal métastatique.
150
145
144
120
120
345
L’étude biologique associée à cette étude de phase III a pour objectif
l’identification de biomarqueurs prédictifs de la réponse et de la
toxicité de la radiochimiothérapie dans le cancer du rectum. L’impact
des polymorphismes génétiques constitutionnels et des altérations
génétiques/épigénétiques somatiques sur la toxicité et la réponse à
la radiochimiothérapie dans le cancer du rectum seront également
recherchés.
Nous disposons pour cela :
- des prélèvements sanguins de 52 % des patients
- des prélèvements biopsiques de 8,7 % des patients
22 RappoRt d'activité 2008
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
100
90
s
t
60
e
br
de
m
No
30
pa
tte
sa
t
ien
u
nd
76
59
44
31
9
0

janv
2006

avril

juil
cumul inclusions/semestre

oct

janv

avril
2007

juil

oct
2008

janv
Cette étude de Phase II
avait pour but d’évaluer
la toxicité et l’efficacité de
deux combinaisons modernes
d e f l u o r o p y r i m i d i n e s e t
d’irinotecan, la combinaison
Folfiri et la combinaison Xeliri
associées toutes deux au
bevacizumab. Le bevacizumab
est un anticorps monoclonal
humanisé dont la cible est le
vascular endothelial growth
factor (VEGF ou VEGF-A) qui
est un ligand dont le rôle est
essentiel dans le contrôle du
développement et de la survie
des vaisseaux tumoraux chez
des patients ayant un cancer
colorectal métastatique traité
en première ligne.
Les premières mises en place
ont débuté en janvier 2006 et
les inclusions en mars 2006.
Les inclusions se sont terminées en janvier 2008 avec un total de
145 patients.
Cet essai comprend également une partie de recherche biologique sur
prélèvements sanguins.
Un des objectifs de cette étude biologique est de faire progresser les
connaissances sur le cancer colorectal avancé en effectuant un
rapprochement entre les résultats des analyses sur les prélèvements
sanguins (réalisés chez 91 % des patients) et l’évolution sous traitement
de la maladie.
RappoRt d'activité 2008 23

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
D
upe
o
R
r
G
ACCO
Gro
up
e tu
ACCO
me
urs
RD
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
ACCORD 14/0604 : raccer
Investigateur coordonnateur :
Dr David Azria ,
Centre Val d’Aurelle-Paul Lamarque, Montpellier.
• Essai de phase II multicentrique étudiant l’impact de la
séquence thérapeutique radiochimiothérapie pré opératoire
(50 Gy + capecitabine + oxaliplatine + cetuximab) suivie
d’une chirurgie TME puis d’une chimiothérapie post
opératoire (Folfox 4 + cetuximab) dans les cancers du
rectum localement avancés métastatiques synchrones avec
métastases résécables d’emblée (T3-4 Nx ou T2 N+ M1).
L’objectif de ce protocole de phase II non randomisé est donc
d’évaluer la faisabilité et l’efficacité d’un nouveau traitement de
radiochimiothérapie « optimale » à base de 5-FU oral et d’oxaliplatine
associée à un anticorps monoclonal chimérique antiHER1 (le cetuximab)
ayant montré son efficacité en pathologie colorectal métastatique et
ayant prouvé un effet radiosensibilisant en situation préclinique sur le
contrôle local des patients atteints d’une tumeur localement avancée.
La population concernée sera donc les patients à très haut risque
d’évolution dont ceux porteurs de tumeurs de type T3-T4 Nx ou T2N+ mais
associée à des métastases hépatiques synchrones résécables d’emblée.
La première mise en place a eu lieu en juillet 2007 et le premier patient
inclus en octobre 2007.
Cet essai prévoyait initialement d’inclure 103 patients en 18 mois.
Cependant, compte tenu des résultats de plusieurs études qui ont
montré que l’utilisation du cetuximab était sous tendu par le statut KRAS,
et qu’il existait une corrélation entre le statut KRAS, la réponse et le taux
de survie sans progression, un amendement a été apporté à cette étude
en juillet 2008.
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
 Résultats obtenus en 2008
ACCORD 03
Cet essai a fait l’objet d'une présentation ORALE à la SFRO en 2008
ainsi qu’à l’ESTRO en septembre 2008.
(pour en savoir plus, se référer à la page 85 de l’onglet publications).
PRODIGE 2 : ACCORD 12
Cet essai a fait l’objet d'un POSTER sur la tolérance présenté à l’ASCO en
2008, ainsi qu'une présentation ORALE à l’ESTRO en 2008.
(pour en savoir plus, se référer à la page 85 de l’onglet publications).
 en conclusion
Le Groupe tumeurs ACCORD a permis en 2008, l’ouverture de 2 études :
PRODIGE 7/ACCORD 15 et PRODIGE 5/ACCORD 17 (530 patients prévus),
de compléter les inclusions de 3 études : ACCORD 9, PRODIGE 2/
ACCORD 12 ; ACCORD 13 (soit 814 patients au total) et de poursuivre les
inclusions d’ACCORD 11 et ACCORD 14 (419 patients prévus).
Ainsi dorénavant, seuls les patients non mutés KRAS peuvent être inclus
dans l’essai.
Le nombre de patients à inclure a donc été recalculé et diminué de
103 à 59 patients.
Au 31 décembre 2008

- 7 centres ont donné leur accord de participation et ont été déclarés au CPP
- 7 centres sont ouverts aux inclusions
- 5 centres sont actifs
- 12 patients ont été inclus
Cette étude comporte également une étude biologique annexe qui
a pour objectif de développer une nouvelle génération de marqueurs
tumoraux pour une meilleure sélection des patients. En particulier,
l’objectif de cette étude est de mettre en évidence des facteurs
biologiques, en rapport avec la voie de signalisation de l’EGFR, prédictifs
de la réponse au traitement par radio-chimiothérapie (Capecitabine +
Oxaliplatine + Cetuximab) néoadjuvante dans les cancers du rectum.
24 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 25

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
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D
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G
ACCO
Gro
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ACCO
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RD
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Inclusions 2008 par type
d’établissement
Inclusions 2008 par type
d’établissement


CLCC
Nom établissement
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Hôpitaux Publics (suite)
TOTAL
Inclusions 2008
CH Louis Pasteur - Dole
0
CH M. Joffre - Perpignan
3
Centre Alexis Vautrin
19
CH Mont de Marsan
2
Centre Antoine Lacassagne
9
CH Oudot Bourgoin-Jallieu
3
Centre Eugène Marquis
10
CH Robert Boulin - Libourne
0
Centre François Baclesse
12
CH Valence
0
Centre Georges-François Leclerc
6
CHD Les Oudaries - La Roche sur Yon
0
Centre Léon Bérard
23
11
CHI Elbeuf-Louviers-Val de Reuil (St Aubin les
Elbeuf)
0
Centre Oscar Lambret
Centre Paul Papin
0
CHR Metz Thionville - Hôpital Bon Secours
0
Centre Paul Strauss
6
CHR Orléans - Hôpital la Source
3
Centre René Gauducheau
9
CHR R Morlevat - Semur en Auxois
0
Centre René Huguenin
1
CHR Reims
15
Centre Val d'Aurelle - Paul Lamarque
3
CHRU Brest
0
Institut Bergonié
13
CHRU Tours
0
Institut Claudius Regaud
6
CHU Amiens - Hôpital Nord
0
Institut Curie
0
CHU Besançon
1
Institut Gustave Roussy
14
CHU Clermont Ferrand
0
Institut Jean Godinot
0
CHU Côte de Nacre - Caen
2
Institut Paoli-Calmettes
3
CHU Dijon
11
CHU Hôpitaux de Bordeaux
14
CHU Limoges
0
CHU Nice
5
CHU Nimes
2
CHU Poitiers
0
CHU Rouen - Hôpital Charles Nicolle
7
CHU Toulouse
1
Hôpital Ambroise Paré - Marseille
0
Hôpital St Vincent de Paul à Lille
0
Hôpitaux Civils de Colmar
5
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
2
Total
177
Hôpitaux Publics
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
CH Avignon - Hôpital Henri Duffaut
2
CH Belfort Montbéliard - Hôpital André
Boulloche
1
CH Boulogne sur Mer
4
CH d'Abbeville
0
CH d'Altkirch
0
CH de Beauvais
1
CH de Blois
0
CH de la Région d'Annecy
1
CH de Pau
0
CH de Rodez
0
CH de Tarbes
0
CH du Hasenrain - Mulhouse
3
CH La Roche Sur yon
0
26 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Hospices Civils de Lyon
Total
23
106
RappoRt d'activité 2008 27

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
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D
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ACCO
Gro
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ACCO
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RD
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Coordonnateur du Groupe

Pr Thierry CONROY, Centre Alexis Vautrin, Nancy
Inclusions 2008 par type
d’établissement
Inclusions 2008 par type
d’établissement


ASSISTANCE PUBLIQUE
Nom établissement
Groupe tumeurs
ACCORD(Digestif)
etABLISSEMENTS PRIVES
TOTAL
Inclusions 2008
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
AP-HM Hôpital la Timone
3
Centre d'Oncologie Saint Yves - Vannes
3
AP-HM Hôpital Nord Marseille
6
15
AP-HP GIH Bichat Claude Bernard
0
Clinique Armoricaine de Radiologie - Saint
Brieuc
AP-HP Hôpital Ambroise Paré
3
Clinique Bourgogne - Lille
3
AP-HP Hôpital Avicenne
0
Clinique Charcot - Ste Foy Les Lyon
0
AP-HP Hôpital Bichat
1
Clinique Clementville
0
AP-HP Hôpital Européen Georges Pompidou
0
Clinique Générale - Valence
1
AP-HP Hôpital Henri Mondor
1
Clinique JB Denis - Macon
0
AP-HP Hôpital La Pitié Salpétrière
1
Clinique Saint Jean - Lyon
2
AP-HP Hôpital Saint Louis
10
Clinique Saint Pierre - Perpignan
1
AP-HP Hôpital Tenon
0
Clinique Saint Vincent - Epernay
0
25
Clinique Sainte Marguerite - Hyères
5
Clinique Sainte Marie - Chalons sur Saone
0
Clinique Tivoli - Bordeaux
4
Clinique Victor Hugo - Le Mans
8
CMC Les Ormeaux Vauban Le Havre
2
Groupe Hospitalier Paris St-Joseph
0
Institut de Cancérologie de la Loire - St Priest
en Jarrez
7
Institut Privé de Cancérologie de Grenoble
0
Institut Sainte Catherine - Avignon
0
PolyClinique Bordeaux Nord Aquitaine
4
Polyclinique des 4 pavillons - Bordeaux Rive
Droite
4
Polyclinique des Minguettes - Venissieux
0
Polyclinique du Parc - Caen
3
Polyclinique du Parc - Toulouse
0
Total
Polyclinique Francheville - Perigueux
Total
28 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
1
63
RappoRt d'activité 2008 29

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
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R
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G
ACCO
AN CIEN PAC gyneco
Groupe tumeurs
FEDEGYN
Coordonnateur du Groupe

Dr Paul Cottu. Institut Curie, Paris.
s
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N
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r
Y
G
EG
FED

Groupe tumeurs
FEDEGYN
L
e groupe FEDEGYN est un groupe en pleine restructuration
suite à une baisse d’activité notable durant ces 10 dernières
années.
Cependant, des points forts potentiellement très prometteurs
peuvent être identifiés. Les axes stratégiques de
développement en 2009 découlent de ces points forts :
1- La pluridisciplinarité : un rapprochement étroit avec le
groupe des chirurgiens des centres est notamment prévu
très prochainement.
2- La capacité à organiser la recherche de transfert. Cette
recherche existe déjà dans plusieurs centres (Caen, Paris,
Toulouse…). FEDEGYN est en position idéale pour développer
cette recherche et bâtir des essais stratégiques basés sur
la biologie, et participer au développement rationnel de
thérapies ciblées en collaboration avec le GEP.
3- La capacité à réaliser des essais de radiothérapie, idéalement
en association aux thérapies innovantes (ex : essai Cetuxicol).
4- La possibilité d’exploiter les bases de données clinicobiologiques des centres.
Coordonnateurs du Groupe 
• Depuis janvier 2007, le groupe gynécologie de la FNCLCC
a été refondé, et rebaptisé FEDEGYN. Le Pr Florence Joly
(Centre Baclesse, Caen) en a assuré la présidence jusqu’en
janvier 2009, aidée par un bureau. Un nouveau bureau a été
élu en 2009, le Dr Paul Cottu (Institut Curie, Paris) est devenu
le nouveau président.
 ORGANISATION GÉNÉRALE
Le bureau a pour mission d’organiser les réunions plénières, et d’assurer
les relations avec les autres groupes coopérateurs français (GEP,
PAC Sarcome, GINECO) et internationaux (EORTC, GCIG), ainsi qu’avec
l’industrie pharmaceutique. Les réunions plénières ont lieu 3 fois par an
et comportent systématiquement : un exposé scientifique ; le suivi des
projets en cours ; une présentation de compagnie pharmaceutique
(« pipe-line »).
Actuellement, le groupe est composé d’oncologues médicaux (70 %),
de radiothérapeutes (20 %), et de représentants des autres spécialités, et
reste ouvert aux hôpitaux non FNCLCC (ex : Tenon, Diaconesses).
En dehors de ses activités de recherche clinique, le Groupe a participé à
plusieurs travaux académiques :
• rédaction et validation des SOR ovaire : chirurgie en 2007 ; traitements
médicaux en 2008.
• Construction du site web tumeurs rares de l’ovaire, en collaboration
avec le groupe GINECO. Elargissement progressif du site à d’autres
tumeurs gynécologiques.
 Conclusions

Pr Florence Joly,
Centre François Baclesse, Caen
a laissé la présidence du groupe depuis janvier 2009 au
Le groupe FEDEGYN avec sa nouvelle organisation a pour but de
relancer une dynamique de recherche clinique en privilégiant les essais
cliniques incluant des études de transfert, en développant des études de
radiothérapie et des études médico-chirurgicales. Son succès dépend
de l’investissement de l’ensemble des investigateurs des CLCC dans
la proposition d’essais au groupe, dans leur participation active pour
inclure des patientes dans les essais.
Dr Paul Cottu,
Institut Curie, Paris
Le soutien fédéral et l’engagement institutionnel des centres seront à cet
égard déterminants.
La preuve en est de cette dynamique : la soumission au Comité
d’Orientation Stratégique de la FNCLCC de deux projets d’études
FEDEGYN fin d’année 2008.
CONTACTS au 1er JUIN 2009
Groupe tumeurs FEDEGYN
Chef de Projets
Assistante de Projets
Christine REGNAULT
Laurent DELLUC
tél. 01 44 23 55 77
[email protected]
tél. 01 44 23 04 68
[email protected]
tél. 01 44 23 55 72
[email protected]
Fabienne Gouttenoire
30 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
ARC
La validation de ces essais par le COS laisse envisager l’activation de ces
études par le BECT, courant 2009.
RappoRt d'activité 2008 31

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
AN CIEN PAC gerico
Coordonnateur du Groupe

Dr Etienne Brain, Centre René Huguenin, Saint-Cloud
Groupe tumeurs
GERICO(Oncogériatrie)

Groupe tumeurs
GERICO
 ETUDES en cours en 2008
GERICO 03(ClosE aux inclusions)
(Oncogériatrie)
Investigateur coordonnateur :
E
n 2008, le groupe GERICO n’a pas ouvert de nouvel essai.
Il a achevé avec succès les programmes encore ouverts.
Il a travaillé sur la communication et la publication de plusieurs
travaux : poster à ESMO et présentation orale au SIOG pour
GERICO 06, poster à ESMO et au SIOG pour GERICO 4/5,
finalisation de l’article de GERICO 01 et préparation de celui
de GERICO 02.
L’effort du groupe est désormais orienté sur la construction
de deux programmes explorant les thérapies innovantes
ciblées dans le cancer du sein ou du colon : association
lapatinib + capecitabine (GERICO 09), schéma XELOX (défini
dans GERICO 02) + bévacizumab (GERICO 08, perspectives
de phase II randomisée). Il participe à un intergroupe avec le
groupe GINECO sur l’essai DOGMES dans le cancer du sein.
Ses défis pour 2009 sont :
1- Faire évoluer les critères principaux de jugement pertinents
en recherche clinique oncogériatrique (autonomie,
qualité de vie, critères composites vs survie sans progression
et taux de réponse par exemple),
2- Affronter la question de l’espérance de vie (pronostic hors
cancer) et de son intégration dans les questions posées
(score de mortalité),
3- Développer la recherche en intervention gériatrique
spécifique,
4- Mieux interagir avec les autres groupes d’organes de la
Fédération.
Coordonnateur du Groupe 

Dr Etienne Brain,
Centre René Huguenin, Saint-Cloud
CONTACTS au 1er JUIN 2009
Groupe tumeurs GERICO
Chef de Projets
Assistante de Projets
Christine Regnault
Laurent Delluc
tél. 01 44 23 55 77
[email protected]
tél. 01 44 23 04 68
[email protected]
tél. 01 44 23 55 72
[email protected]
Fabienne Gouttenoire
32 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Dr Jean-Michel Hannoun-Levi,
Centre Antoine-Lacassagne, Nice.
• Traitement radio-chirurgical du cancer du sein sans
envahissement ganglionnaire de la femme âgée de plus
70 ans : étude de phase II multicentrique de la faisabilité
et de la reproductibilité d’une radiothérapie concentrée
et focalisée.
Cet essai de phase II a pour objectif d’étudier la faisabilité et la reproductibilité d’une irradiation partielle du sein par curiethérapie interstitielle
comme seul traitement post tumorectomie par les agents physiques,
dans le traitement radiochirurgical du cancer du sein de la femme âgée
de plus de 70 ans.
La curiethérapie réalisée en haut débit de dose, basée sur une
reconstruction scanner volumétrique, permet d’analyser avec précision
les volumes traités et irradiés ainsi que le volume cible (Histogrammes
dose-volumes).
Le critère principal d’évaluation permettant de juger la qualité technique
de l’implant repose sur des critères dosimétriques représentés par l’Index
Qualité (IQ) de l’application exprimé en %.
Cette qualité est jugée acceptable pour un IQ < 10 %, moyennement
acceptable entre 10 et 20 % et non acceptable si l’IQ ≥ 20 %.
L’essai avait été mis en place en juillet 2004 dans 9 centres (dont
7 CLCC).
Après une analyse intermédiaire en 2006, évaluant le nombre d’Index
Qualité jugé « non acceptable », l’étude avait pu reprendre progressivement pour atteindre l’objectif d’inclusion de 42 patientes.
Depuis mai 2008 : l’étude a été fermée aux inclusions avec un total
de 46 patientes incluses pour 80 patientes enregistrées dans l’essai par
7 centres actifs.
Les principaux centres recruteurs restent le Centre Antoine Lacassagne
de Nice et l’Institut Gustave Roussy de Villejuif avec respectivement 23 et
16 patientes incluses.
Un abstract sur les résultats de l’étude a été soumis pour le congrès de
l’ASTRO 2009.
Une étude médico-économique associée sera également analysée à
partir des questionnaires collectés.
ARC
RappoRt d'activité 2008 33

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
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o
r
G
R ICO
GE
Groupe tumeurs
GERICO(Oncogériatrie)
Gro
up
G E e tumeu
rs
R
ICO
Coordonnateur du Groupe

Dr Etienne Brain, Centre René Huguenin, Saint-Cloud
 Résultats obtenus en 2008
GERICO 06
Investigateur coordonnateur :
Dr Etienne Brain,
Centre René Huguenin, Saint Cloud.
• E ssai clinique multicentrique pilote de chimiothérapie
adjuvante chez les patientes de plus de 70 ans : impact
sur l’indépendance et la qualité de vie de l’administration
d’une chimiothérapie à base d’anthracyclines en situation
adjuvante chez des patientes présentant un cancer du sein
opérable d’emblée, récepteurs hormonaux négatifs (RH-),
avec envahissement ganglionnaire (pN+) ou pN0 mais de
grade SBR III et ≥ 2 cm.
Cet essai de phase II multicentrique et prospectif chez la femme âgée
de plus de 70 ans, opérée d’un cancer du sein non hormonosensible,
avait pour objectif principal d’évaluer l’impact sur l’indépendance et
la qualité de vie d’une chimiothérapie adjuvante standard de type
« Anthracyclines », doxorubicine + cyclophosphamide, la doxorubicine
lyposomale, Myocet® remplaçant dans cette association la doxorubicine
conventionnelle pour réduire le risque de cardiotoxicité.
Coordonnateur du Groupe

Dr Etienne Brain, Centre René Huguenin, Saint-Cloud
Groupe tumeurs
GERICO(Oncogériatrie)
administrée toutes les 2 semaines dans le traitement du cancer du sein
métastatique chez la femme âgée de plus de 70 ans.
Cette étude débutée en France en février 2005 avait été également
ouverte en Suisse et Italie et devait impliquer le Royaume-Uni.
Suite à la survenue de deux décès toxiques consécutifs à deux
pneumopathies (l’une infectieuse - pneumocystose - et l’autre
interstitielle), un Comité de surveillance a statué sur la suspension des
inclusions fin août 2006. Avec le recul et les données recueillies, l’essai
avait été définitivement clos aux inclusions en 2007.
27 patientes avaient été incluses par 4 centres français (Institut PaoliCalmettes, Institut Curie, Centre Henri Becquerel, Institut Gustave Roussy).
- Un poster a été présenté lors du Congrès de l’ESMO –Stockholm 2008
ainsi que lors du Congrès International d’Oncogériatrie de la SIOG Montréal 2008.
- Les résultats seront également présentés lors d’une session Poster au prochain
Congrès International de Gériatrie-Gérontologie IAGG - Paris 2009.
Inclusions 2008 par type
d’établissement

Le caractère innovant de cet essai est la mise en place d’une évaluation
gériatrique approfondie afin de corréler la faisabilité du traitement avec
l’état gériatrique des patientes.
Cette étude a démarré en janvier 2006 et a impliqué 17 centres parmi
lesquels 12 ont recruté des patientes.
La méthode d’analyse en 2 étapes selon Fleming a interrompu les
inclusions au seuil des 20 patientes, entre les 15 septembre et 17 novembre
2006, pour atteindre ensuite l’objectif final des 40 patientes incluses et
donc arrêt des inclusions le 2 novembre 2007.
- Un poster a été présenté lors du Congrès de l’ESMO - Stockholm 2008
(prix du meilleur poster)
- Les résultats de l’essai ont également donné lieu à une présentation orale
lors du Congrès International d’Oncogériatrie de la SIOG - Montréal 2008.
- Les résultats, avec mise à jour des suivis à un an, seront également
présentés lors d’une session orale au prochain Congrès International de
Gériatrie-Gérontologie IAGG - Paris 2009.
GERICO 04
CLCC
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Centre Alexis Vautrin
0
Centre Antoine Lacassagne
7
Centre Léon Bérard
0
Centre Oscar Lambret
0
Centre Paul Strauss
0
Institut Bergonié
0
Institut Gustave Roussy
8
Total
15
Hôpitaux Publics
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Hospices Civils de Lyon
0
Total
0
Investigateur coordonnateur :
Dr Suzette Delaloge,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
Cet essai international de phase II se proposait d’évaluer l’impact
sur l’autonomie des activités de la vie instrumentale et quotidienne
(définie selon l’indice IADL et ADL) d’une chimiothérapie par docétaxel
34 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
ASSISTANCE PUBLIQUE
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
AP-HP Hôpital La Pitié Salpétrière
0
AP-HP Hôpital Saint Louis
0
Total
0
RappoRt d'activité 2008 35

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
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r
G
R ICO
GE
AN CIEN PAC getug
Coordonnateur du Groupe

Pr Stéphane Culine, Hôpital Henri Mondor, Créteil
Groupe tumeurs
GETUG(Urologie)

Groupe tumeurs
GETUG
 ETUDES en cours d’inclusion en 2008
GETUG 13
(Urologie)
Investigateur coordonnateur :
Dr Karim Fizazi,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
L
e Groupe d’Etudes des Tumeurs Urogénitales maintient
son dynamisme sur les essais en cours d’inclusion. En effet,
pour l’année 2008, 565 patients ont été inclus dans le Groupe
GETUG, soit 69 % de patients de plus qu’en 2007.
• Cette étude de stratégie adaptée au pronostic chez des
patients atteints de tumeurs germinales non séminomateuses
disséminées (appelées TGNS) de mauvais pronostic s’est
poursuivie en 2008.
• De nouveaux centres se sont joints aux centres déjà actifs
prouvant l’intérêt scientifique de la question posée. Cette étude
est internationale puisque le MD Anderson à Houston (Etats-Unis)
et le NCI de Bratislava (Slovaquie) collaborent également.
La survie sans progression de patients atteints de TGNS de mauvais pronostic
est l’objectif de l’essai. Ces patients qui présentent une décroissance
lente du taux sérique des marqueurs tumoraux après 1 cycle du protocole
Bléomycine Etoposide Cisplatine (BEP) vont recevoir de manière aléatoire
soit 3 cycles supplémentaires de Bléomycine Etoposide Cisplatine (groupe
BEP) soit un protocole Taxol-BEP-Oxaliplatine/Cisplatine-IfosfamideBléomycine appelé dose-dense.
Suite au 3ème IDMC ayant eu lieu fin 2006, le schéma de traitement dosedense validé (sans oxaliplatine) et l’introduction systématique de facteurs
de croissance ont permis de poursuivre les inclusions et d’observer
l’absence de toxicité grave.
Au cours de cette année 2008, 328 patients ont été inclus
dans les CLCC et 232 dans les centres hospitaliers, les cliniques
et les hôpitaux de l’assistance publique. Ceci témoigne
d’une véritable collaboration inter-institutionnelle en terme
de recherche clinique dans la prise en charge des cancers
uro-génitaux.
Il est prévu d’inclure 240 patients au total sur une période de 6 ans
(l’incidence de ce cancer étant faible).
L’étude a été ouverte en novembre 2003 et au au 31 décembre 2008,
150 patients ont été enregistrés dont 25 aux Etats-Unis et 13 en Slovaquie.
Coordonnateur du Groupe 

Centre H. Becquerel, Rouen.
• Cette étude compare l’efficacité d’une hormonothérapie
courte préalable et concomitante à une radiothérapie
conformationnelle exclusive à visée curative, chez des
patients atteints d’un cancer localisé à la prostate de
pronostic intermédiaire.
Hôpital Henri Mondor, Ap-Hp Créteil
CONTACTS au 1er JUIN 2009
Groupe tumeurs GETUG
Chef de Projets
Assistante de Projets
Cécile LOUVET
Rachida ZANFONGNON
tél. 01 76 64 78 07
[email protected]
tél. 01 44 23 55 73
[email protected]
tél. 01 44 23 55 50
[email protected]
36 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Investigateur coordonnateur :
Pr Bernard Dubray,
Pr Stéphane Culine,
Muriel HABIBIAN
GETUG 14
ARC FNCLCC
L’objectif principal est de tester l'intérêt d'une hormonothérapie courte par
blocage androgénique complet de 4 mois chez des patients bénéficiant
de l'escalade de dose en radiothérapie externe.
450 patients doivent être inclus sur une période de 7 ans. Ouverte en 2003,
321 patients ont été inclus en 2008.
RappoRt d'activité 2008 37

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Pac g
u
Get
s
eur
tum
upe U G
o
r
G
T
GE
Groupe tumeurs
GETUG(Urologie)
Coordonnateur du Groupe

Pr Stéphane Culine, Hôpital Henri Mondor, Créteil
Coordonnateur du Groupe

Pr Stéphane Culine, Hôpital Henri Mondor, Créteil
Les patients inclus dans cet essai présentent un adénocarcinome de
type pT2, ou pT3 ou pT4 (par atteinte de col vésical) et traité préalablement par chirurgie.
Après randomisation, le patient reçoit :
- soit le bras A : radiothérapie exclusive
- soit le bras B : radiothérapie + Zoladex®
GETUG-AFU 15
Investigateur coordonnateur :
Dr Gwenaëlle GRAVIS,
Institut Paoli-Calmettes, Marseille.
Gro
up
G E e tumeu
rs
T
• Cet essai compare l’association d’un traitement hormonal +
docétaxel à un traitement hormonal seul, en première ligne
de traitement des patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique hormonosensible.
UG
400
385
368
343
317
300
295
s
du
n
100
66
50
0
3
2004

oct
19

jan
29
2005

oct
257
Un des objectifs secondaires
de cet essai est de réaliser
e
195
ed
deux études parallèles :
r
b
m
165
- Etude des profils d’expression
No
147
génique tumoraux à l’aide
120
de bio-puces à ADN et de
94
« tissue micro-arrays », ceci
dans le but de rechercher
des liens statistiques entre ces
profils d’expression génique
2006
2007
2008
2008







jan
oct
jan
oct
jan
oct
dec
tumoraux et les paramètres
pronostiques (survie globale, survie sans progression clinique ou biologique)
dans chacun des bras du protocole et sur l’ensemble des 2 bras.
- Etude exploratoire protéomique sérique en SELDI-TOF MS visant à
rechercher des corrélations avec les paramètres histocliniques et/ou
moléculaires déjà établis, identifier une ou des signature(s) protéique(s)
à valeur pronostique et ou prédictive de la réponse thérapeutique.
ts
ien
t
pa
200
te
at
270
350
L’objectif principal de cette
étude est de comparer le
bénéfice sur la survie globale
à 36 mois du docétaxel
+ hormonothérapie au
traitement hormonal seul.
429
400
382
327
300
311
us
nd
ts
ien
200
e
br
m
224
En décembre 2008, les 378 patients attendus étaient inclus. Cette étude
ouverte en 2004 est donc maintenant fermée aux inclusions et ce avant
la fin de la période d’inclusion qui était prévue en avril 2009.
Groupe tumeurs
GETUG(Urologie)
No
100
de
t
pa
te
at
257
202
152
108
77
0
4
2006

oct
28

jan
2007

oct

jan
2008

oct
2008

dec
Des objectifs secondaires
d’évaluation de la
survie globale, de
la survie spécifique
sans métastases, des
toxicités aiguës et tardives
et du taux d’obtention
du nadir du taux de PSA
sont prévus. Enfin, un
questionnaire de qualité
de vie est rempli par le
patient un an et cinq ans
après la radiothérapie ;
une évaluation de la
dépendance fonctionnelle
des patients de plus de
75 ans est aussi recueillie
un an et cinq ans après la
radiothérapie.
Cette étude a été ouverte aux inclusions en octobre 2006 avec 47 centres
et le rythme d’inclusion a d’emblée été soutenu. En effet, 429 patients
étaient déjà inclus sur les 466 attendus initialement. Fin 2008, un amendement
a été déposé afin d’augmenter le nombre de patients à inclure qui est
maintenant de 738.
GETUG-AFU 17
Investigateur coordonnateur :
Dr Pierre RICHAUD,
Radiothérapeute, Institut Bergonié, Bordeaux.
Investigateur co-coordonateur :
GETUG-AFU 16
Investigateur coordonnateur :
Dr Christian CARRIE,
Centre Léon Bérard, Lyon.
• L’étude a pour objectif de comparer l'efficacité d'une
hormonothérapie courte par Zoladex® concomitante à
une radiothérapie versus une radiothérapie exclusive, dans
le traitement de rattrapage des rechutes biologiques de
cancer de la prostate après chirurgie.
38 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Pr. Vincent RAVERY,
Urologue, Hôpital Bichat, ApHp, Paris.
• Etude randomisée multicentrique comparant une radiothérapie
adjuvante immédiate associée à une hormonothérapie
courte par un analogue LH-RH (Décapeptyl® LP) versus une
radiothérapie différée à la rechute biochimique associée
à une hormonothérapie courte par un analogue LH-RH
(Décapeptyl® LP) chez des patients opérés d’un cancer de la
prostate pT3 R1 pN0 ou pNx, de risque intermédiaire.
RappoRt d'activité 2008 39

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Pac g
u
Get
s
eur
tum
upe U G
o
r
G
T
GE
Groupe tumeurs
GETUG(Urologie)
Coordonnateur du Groupe

Pr Stéphane Culine, Hôpital Henri Mondor, Créteil
L’étude s’adresse aux patients opérés par prostatectomie radicale pour
un cancer de prostate pT3 R1 pN0 ou pNx et avec un PSA post-opératoire
indosable. Elle vise à comparer l’efficacité d’un traitement adjuvant postopératoire systématique par hormonothérapie courte et radiothérapie
de la loge de prostatectomie au même traitement délivré au moment
de la récidive biochimique (0,2 ng/ml < PSA < 2 ng/ml).
Gro
up
G E e tumeu
T U rs
G
La définition de la recidive biochimique est la suivante : le PSA > 0.2 ng/ml
est confirmé par un dosage en élévation à au moins 1 mois d’intervalle et
impérativement avant que le PSA soit > 2 ng/ml.
Coordonnateur du Groupe

Pr Stéphane Culine, Hôpital Henri Mondor, Créteil
• Le but de cet essai de phase III est de comparer un bras
radiothérapie 80 Gy versus un bras radiothérapie 70 Gy en
association avec une hormonothérapie longue (agonistes
de la LH-RH pendant 3 ans maximum) dans les cancers de
la prostate du groupe défavorable. La radiothérapie sera
réalisée par technique conformationnelle incluant ou non
l’IMRT. Cet essai multicentrique, sera mené en ouvert avec
une randomisation en 2 groupes parallèles.
L’objectif principal de cet essai est l’évaluation de l’impact d’une
augmentation de dose de 10 Gy sur la survie sans progression clinique ou
biochimique à 5 ans.
Après sélection et randomisation des patients, deux stratégies sont donc
comparées :
- Un bras A de traitement avec Décapeptyl® LP et radiothérapie
conformationnelle de la loge prostatectomie à 66 Gy (7 semaines
de traitement) mis en route uniquement au moment de la rechute
biochimique.
- Un bras B de traitement avec Décapeptyl® LP et radiothérapie
conformationnelle de la loge prostatectomie à 66 Gy mis en route dans
les 6 mois suivant la chirurgie.
Le critère de jugement principal est la survie sans évènement, calculée
de la date de randomisation jusqu’à la date de première mise en
évidence d’une progression documentée, ou de décès (quel qu’en soit
la cause), ou de dernières nouvelles.
Les autres critères évalués sont la survie globale, les toxicités aiguës ou
tardives ainsi que la qualité de vie et la dépendance fonctionnelle des
patients de plus de 75 ans.
Cette étude a été ouverte aux inclusions en décembre 2007 et doit
permettre d’inclure 718 patients en 5 ans. Au 31 décembre 2008,
30 patients étaient inclus. Afin de favoriser les inclusions, il a été décidé
de créer et de diffuser des documents d’aide aux inclusions dans tous les
centres participants.
 Etude autorisée en 2008
GETUG-AFU 18
Groupe tumeurs
GETUG(Urologie)
L’étude s’adresse aux patients qui présentent un adénocarcinome de la
prostate « groupe défavorable » défini par un des facteurs suivants : stade
clinique T3 ou T4 ou score de Gleason ≥ 8 ou un taux de PSA sérique ≥
20 ng/ml et ≤ 100 ng/ml.
Dans cet essai, 500 patients sont attendus dans une période d’inclusion
de 5 ans.
 Collaborations internationales
GETUG 13
Cette étude de phase III sur la stratégie adaptée au pronostic pour
l’usage d’une chimiothérapie dose-dense chez des patients atteints
de tumeurs germinales non séminomateuses disséminées de mauvais
pronostic, concerne des pathologies rares qui nécessitent une extension
internationale pour permettre un recrutement suffisant dans un délai
raisonnable.
Le centre du MD Anderson Cancer à Houston aux Etats-Unis participe
depuis 2004 à l’étude et a enregistré, fin 2008, 25 patients sur 150.
Le National Cancer Institute de Klenova à Bratislava en Slovaquie
a rejoint l’étude au cours de l’été 2005 et a enregistré 13 patients sur
150 patients enregistrés au total.
En résumé, le groupe GETUG a été très actif en 2008 avec la poursuite des
inclusions dans 4 larges études prévoyant plus de 2000 patients attendus,
la finalisation des inclusions de l’étude Getug 15 et l’approbation de
l’étude Getug 18 par le comité d’éthique.
L’autorisation de la DGS et l’avis favorable du CPP pour ce projet ont été obtenus en 2008 et
les mises en place auront lieu début 2009.
Investigateur coordonnateur :
Dr Christophe HENNEQUIN,
Hôpital St Louis, Paris.
40 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 41

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Pac g
u
Get
s
eur
tum
upe U G
o
r
G
T
GE
Groupe tumeurs
GETUG(Urologie)
Coordonnateur du Groupe

Pr Stéphane Culine, Hôpital Henri Mondor, Créteil
Coordonnateur du Groupe

Pr Stéphane Culine, Hôpital Henri Mondor, Créteil
Inclusions 2008 par type
d’établissement
Inclusions 2008 par type
d’établissement
Hôpitaux Publics
CLCC
Nom établissement
UG
TOTAL
Inclusions 2008
Centre Alexis Vautrin
18
Centre Antoine Lacassagne
14
Centre Eugène Marquis
30
Centre François Baclesse
12
Centre Georges-François Leclerc
7
Centre Henri Becquerel
17
Centre Jean Perrin
0
Centre Léon Bérard
26
Centre Oscar Lambret
2
Centre Paul Papin
10
Centre Paul Strauss
0
Centre René Gauducheau
17
Centre René Huguenin
3
Centre Val D'aurelle - Paul Lamarque
43
Institut Bergonié
25
Institut Claudius Regaud
12
Institut Curie
39
Institut Gustave Roussy
35
Institut Jean Godinot
8
Institut Paoli-Calmettes
10
Total
Pac g
u
Get


Gro
up
G E e tumeu
rs
T
Groupe tumeurs
GETUG(Urologie)
328
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
CH de Chambery
4
CH de Gap
0
CH de la Région d'Annecy
0
CH de Roanne
2
CH de Rodez
0
CH de Vichy
0
CH du Hasenrain - Mulhouse
2
CH La Roche Sur yon
6
CH Louis Pasteur - Chartres
0
CH Mont de Marsan
1
CHI de Créteil
0
CHP Saint Grégoire
0
CHR Metz Thionville - Hôpital Bon Secours
2
CHR Orléans - Hôpital la Source
0
CHRU Brest
0
CHRU Tours
5
CHU Besançon
16
CHU de Tours
0
CHU Hôpitaux de Bordeaux
5
CHU Limoges
2
CHU Nîmes
1
CHU Poitiers
17
HIA Val de Grâce - Paris
4
Hôpital Foch - Suresnes
6
Hôpitaux Civils de Colmar
0
Hospices Civils de Lyon
2
Total
75
ASSISTANCE PUBLIQUE
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
AP-HM Hôpital la Timone
1
AP-HP Hôpital Avicenne
0
AP-HP Hôpital Européen Georges Pompidou
6
AP-HP Hôpital Henri Mondor
17
AP-HP Hôpital La Pitié Salpétrière
1
AP-HP Hôpital Saint Louis
3
AP-HP Hôpital Tenon
0
Total
42 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
28
RappoRt d'activité 2008 43

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
upe U G
o
r
G
T
GE
Groupe tumeurs
GETUG(Urologie)
Coordonnateur du Groupe

Pr Stéphane Culine, Hôpital Henri Mondor, Créteil
Inclusions 2008 par type
d’établissement

Etablissements Privés
Nom établissement
Gro
up
G E e tumeu
rs
T
UG
TOTAL
Inclusions 2008
Centre Catalan d'Oncologie - Perpignan
6
Centre Catherine de Sienne - Nantes
2
Centre de Radiothérapie de la Robertsau Strasbourg
9
Centre d'Oncologie de la Theuillerie Ris Orangis
1
Centre d'Oncologie Saint Yves - Vannes
0
Centre Etienne Dolet
0
Clinique Armoricaine de Radiologie Saint Brieuc
25
Clinique de Valdegour - Nimes
0
Clinique d'Occitanie - Muret
0
Clinique du Parc - Toulouse
29
Clinique du Pont de Chaumes - Mautauban
4
Clinique Hartmann - Neuilly-sur-Seine
1
Clinique Saint Jean Languedoc - Toulouse
1
Clinique Sainte Marguerite - Hyères
1
Clinique Valdegour - Nimes
8
Groupe de Radiothérapie et d'Oncologie
des Pyrénées - Pau
2
Groupe Hospitalier Paris St-Joseph
6
Institut de Cancérologie de la Loire St Priest en Jarrez
23
Institut Privé de Cancérologie de Grenoble
6
Institut Sainte Catherine - Avignon
2
Oncodoc Centre Radiothérapie Oncologie
1
PolyClinique Bordeaux Nord Aquitaine
0
Polyclinique de la Louvière - Lille
0
Polyclinique de l'Ormeau
0
Polyclinique des 4 pavillons Bordeaux Rive Droite
0
Polyclinique du Parc - Caen
1
Polyclinique du Parc - Cholet
0
Polyclinique Marzet
Total
Pac g
u
Get
s
eur
tum
upe U G
o
r
G
T
GE
1
129
etranger
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Belgique - Clinique Saint Luc
0
Slovaquie - NCT Bratilava
3
USA - MDACC - Houston
3
Total
44 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
6
RappoRt d'activité 2008 45

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
AN CIEN PAC poumon
Coordonnateur du Groupe

Dr Cécile Le-péchoux, Institut Gustave Roussy, Villejuif.
Groupe tumeurs
POUMON

Groupe tumeurs
POUMON
 etude en cours d’inclusions en 2008
PROTEGE 01/0601 - IFCT05/03
« Lung ART »
D
epuis 1999, année de création de l’Intergroupe
Francophone de Cancérologie Thoracique (IFCT), le
groupe POUMON, qui a largement contribué à fonder les
bases de cet intergroupe, a eu des difficultés à maintenir
son activité. En effet, l’activité a été portée par le groupe
IFCT. Malgré une réunion annuelle d’une vingtaine de
participants, peu d’essais ont été mis en place : 4 essais
sur le cancer bronchique à petites cellules, un essai de
phase II randomisée sur le cancer bronchique non à petites
cellules, coordonné par Thierry Le Chevalier et enfin l’essai
LungART, soutenu par l’Institut National du Cancer (INCa) et
à ouverture internationale. Un groupe de personnes dédiées
a mis beaucoup d’énergie dans le lancement de la seule
étude active au sein du groupe poumon :
Lung ART PROTEGE 01/0601, un essai de phase III (monitoré
par l’IFCT), ouvert en juillet 2007. Cet essai pose une question
majeure pour la prise en charge des patients ayant bénéficié
d’une exérèse complète de leur Cancer bronchique non à
petites cellules. Cependant, le recrutement est lent notamment
en raison du retard à l’ouverture des centres. Ces ouvertures
étaient conditionnées par la validation d’un contrôle de la
qualité de la prise en charge de radiothérapie. Pour l’année
2008, il n’y a pas eu de réunion du groupe Poumon. Aucun
autre essai n’est à ce jour en discussion dans le groupe dont la
pérennité est donc remise en question en 2009.
Coordonnateur du Groupe 

Dr Cécile Le-péchoux,
Investigateur coordonnateur :
Dr Cécile Le-pÉchoux,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
• Essai de phase III comparant une radiothérapie médiastinale
conformationnelle post-opératoire à l’absence de
radiothérapie après chirurgie complète chez des patients
présentant un Carcinome Bronchique Non à Petites Cellules
(CBNPC) avec envahissement médiastinal N2.
Dans une pathologie aussi fréquente que le Carcinome Bronchique
Non à Petites Cellules (CBNPC), alors que le nombre de survivants
augmente grâce à l’amélioration de la prise en charge chirurgicale et à
la chimiothérapie (CT) adjuvante, il semble important, d’évaluer par une
nouvelle étude randomisée, une radiothérapie post-opératoire (RPO)
plus moderne.
Cet essai randomisé, multicentrique international a pour objectif principal
de comparer une radiothérapie médiastinale conformationnelle
post-opératoire (54 Gy en 27 à 30 séances) à l’absence de radiothérapie
après chirurgie complète chez des patients présentant un Carcinome
Bronchique Non à Petites Cellules (CBNPC) avec envahissement
médiastinal N2.
D’après la littérature, le taux de survie sans récidive à 3 ans étant de
30 %, et le risque de rechute locale atteignant également 30 % à 3 ans,
après exérèse complète d’un CBNPC avec envahissement médiastinal
(pN2 chirurgical en l’absence de traitement d’induction ou N2 prouvé
histologiquement avant chimiothérapie pré-opératoire), nous faisons
l’hypothèse que ces résultats pourraient être améliorés avec une
radiothérapie plus moderne et conformationnelle. Aussi, pour mettre en
évidence une différence de 10 % en terme de survie sans récidive à 3 ans
avec une radiothérapie conformationnelle post-opératoire, il faut inclure
un total de 700 patients (test bilatéral, puissance de 80 %, α=5 % ; analyse
avec une médiane de suivi de 3 ans).
Vue la toxicité rapportée dans les études précédentes, une étude de
recherche translationnelle est également associée à ce projet, afin
d’explorer de possibles facteurs prédictifs de toxicité, ainsi que des
facteurs prédictifs d’efficacité du traitement (analyse sur les blocs
tumoraux et prélèvements sanguins).
Institut Gustave Roussy, Villejuif
CONTACTS au 1er JUIN 2009
Groupe tumeurs POUMON
Un contrôle de qualité indépendant concernant la radiothérapie
conformationnelle est intégré à l’étude.
Chef de Projets
Assistante de Projets
Christine REGNAULT
Laurent DELLUC
ARC
De plus, une étude médico-économique spécifique est menée en
parallèle, pour les centres français uniquement.
tél. 01 44 23 55 77
[email protected]
tél. 01 44 23 04 68
[email protected]
tél. 01 44 23 55 72
[email protected]
Ce projet international est en collaboration avec plusieurs intergroupes
dont l’IFCT, l’EORTC (avec les groupes Radiotherapy Oncology Group et
Fabienne Gouttenoire
46 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 47

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
N
upe
o
r
G
MO
PO
U
Groupe tumeurs
POUMON
Coordonnateur du Groupe

Dr Cécile Le-péchoux, Institut Gustave Roussy, Villejuif.
Coordonnateur du Groupe

Dr Cécile Le-péchoux, Institut Gustave Roussy, Villejuif.
Lung Group) et autres groupes dont l’Espagne (LARS-G : Lung cancer
Adjuvant Radiotherapy Spanish Group).
Cette étude, portant sur 700 patients (dont environ 300 pour la France)
a reçu l’avis favorable du CCPPRB le 22 juin 2006 et retour de la DGS en
août 2006. Une version amendée au protocole a été validée par le CPP
et la DGS en octobre et novembre 2006.
Gro
up
PO e tumeur
U MO s
N
Groupe tumeurs
POUMON
Inclusions 2008 par type
d’établissement

CLCC (suite)
Centre René Gauducheau
0
Centre Val d'Aurelle - Paul Lamarque
0
La 1ère mise en place de l’essai a été réalisée le 8 février 2007.
Institut Claudius Regaud
0
Des amendements au protocole ont été proposés dernièrement afin,
entre autre, d’améliorer le recrutement.
Institut Curie
0
Institut Gustave Roussy
1
Total
10
 Etat d’avancement à Fin décembre 2008
Hôpitaux Publics
EN FRANCE

- 45 centres ont été déclarés aux Autorités Ethiques et règlementaires
- 38 ont eu une visite de mise en place
- 28 centres ouverts aux inclusions, c’est-à-dire, qui ont validé l’étape
indispensable de contrôle qualité de la radiothérapie qui consiste à
réaliser un plan de radiothérapie pour un patient virtuel (Dummy-run).
- 28 patients inclus par 13 centres (dont le 1er le 7 août 2007).
EN ESPAGNE

- 6 centres déclarés et ouverts aux inclusions sur les 8 centres
participants.
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
CHI de Créteil
0
CHRU Tours
0
CHU Clermont Ferrand
0
CHU Côte de Nacre - Caen
3
CHU Toulouse
2
Hôpitaux Civils de Colmar
1
Hospices Civils de Lyon
0
Total
6
EORTC

- 19 centres répartis sur 6 pays (Belgique, Pays Bas, Royaume-Uni,
Italie, Pologne, Slovénie) ont donné leur accord de participation. Les
démarches règlementaires sont en voie de finalisation.
En fin d’année 2008, il a été envisagé, de procéder à un transfert de
promotion de cet essai, de la FNCLCC vers l’IGR : des réunions en ce sens
ont eu lieu afin d’aboutir à ce changement de façon optimale pour tous.
Inclusions 2008 par type
d’établissement
ASSISTANCE PUBLIQUE
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
AP-HP Hôpital Avicenne
0
AP-HP Hôpital Européen Georges Pompidou
1
AP-HP Hôpital Saint Antoine
0
AP-HP Hôpital Saint Louis
0
AP-HP Hôpital Tenon
3
Total
4

CLCC
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
etABLISSEMENTS PRIVES
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Centre Antoine Lacassagne
2
Centre Eugène Marquis
1
Centre Catherine de Sienne - Nantes
0
Centre François Baclesse
0
0
Centre d'Oncologie et de Radiothérapie du
Parc - Dijon
0
Centre Georges-François Leclerc
Centre Henri Becquerel
0
0
Clinique Armoricaine de Radiologie - Saint
Brieuc
2
Centre Jean Perrin
Centre Oscar Lambret
2
Clinique Victor Hugo - Centre Jean Bernard
2
Centre Paul Papin
0
Institut Sainte Catherine - Avignon
1
Centre Paul Strauss
4
48 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Total
5
RappoRt d'activité 2008 49

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
N
upe
o
r
G
MO
PO
U
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
Groupe tumeurs
SARCOME
AN CIEN PAC sarcome

Groupe tumeurs
SARCOME
 Etudes en cours en 2008
SARCOME 01 EURO – EWING 99
L
e Groupe tumeurs Sarcome de la FNCLCC a débuté ses
activités en 1999 avec une grande étude internationale
dans une tumeur rare, le sarcome d’EWING. Grâce aux
collaborations étroites entre le Groupe Sarcomes Français
(GSF) et la Société Française d’Oncologie Pédiatrique
(SFCE), la France a contribué à l’inclusion de près de 30%
des 2570 patients inclus à ce jour dans cette étude.
Depuis 1999, 9 études ont été initialisées avec l’inclusion
de plus de 1300 patients. Elles ont déjà fait l’objet de
2 présentations orales à l’ASCO, et deux publications dans
le Journal of Clinical Oncology.
Cette forte activité du groupe est le fruit d’une collaboration
étroite avec les groupes académiques français mais
également internationaux tels que l’EORTC.
De plus, tous nos essais cliniques sont adossés à des études de
transfert, nos études ciblant des sous-groupes de tumeurs de
plus en plus homogènes sur le plan moléculaire. Les sarcomes
sont maintenant considérés comme un groupe de maladies
différentes en fonction de leurs biologies qui nécessitent
des prises en charge thérapeutiques différenciées, les GIST
(Gastro-Intestinal Stromal Tumours) en étant l’exemple type.
Notre groupe est dédié à l’amélioration du pronostic et de
la qualité de vie de nos patients grâce à son implication
dans la recherche clinique et translationnelle.
Coordonnateurs du Groupe 

Dr Odile Oberlin,
Coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay,
Coordonnateur adultes, Centre Léon Bérard, Lyon
CONTACTS au 1er JUIN 2009
Groupe tumeurs SARCOME
Chef de Projets
Assistante de Projets
tél. 01 44 23 55 58
[email protected]
tél. 01 44 23 04 15
[email protected]
Marta JIMENEZ
50 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Patricia NEZAN
ARC Coordonnateur
Céline MAHIER-AIT OUKHATAR
tél. 01 44 23 55 84
[email protected]
ARC Etude Sarcome 09
Bochra HACHANI
tél. 01 44 23 04 14
[email protected]
Investigateur coordonnateur :
Dr Odile Oberlin,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
• Protocole de traitement des tumeurs d’Ewing : essais
randomisés avec évaluation médico-économique.
Comparaison de chimiothérapies de consolidation :
- VAI versus VAC pour les tumeurs de risque standard
- Chimiothérapie à haute dose versus chimiothérapie
conventionnelle pour les tumeurs de haut risque.
L’année 2008 a vu la poursuite du recrutement dans les localisations
R1 (tumeurs localisées de risque standard), R2 loc (tumeurs localisées de
mauvais pronostic) et R2 pulm (tumeurs métastatiques aux poumons et
à la plèvre) avec respectivement 255, 60 et 58 patients inclus en France
pour un total, tous groupes confondus, de 2596 patients en base.
Le fait majeur a porté sur la mise au jour en France de cas de toxicités
post-radiques graves, létales dans certains cas, principalement
sur la moelle épinière et sur l’appareil digestif pour les patients de
mauvais pronostic recevant une radiothérapie après l’association
busulfan-melphalan (BUMEL). Certains de ces cas étaient connus et
déclarés aux autorités depuis 2003 et avaient d’ailleurs conduit à une
adaptation du protocole de radiothérapie en limitant la dose d’irradiation
reçue par la moelle épinière après une exposition au BUMEL. A la suite
de ces premiers cas, une étude a été menée directement sur les dossiers
hospitaliers par le groupe des radiothérapeutes de la SFCE. Cette étude a
permis de reclasser comme toxiques certains événements qui n’avaient
pas été considérés comme reliés au traitement auparavant.
Au total, 4 décès toxiques suite à une radiothérapie sur le tube digestif
et 3 toxicités médullaires majeures sont à déplorer en France en rapport
direct avec une potentialisation de la toxicité radique par le BUMEL.
Immédiatement, les autorités de santé et le CPP ont été informés de
ces cas, en même temps que les investigateurs de l’essai et les groupes
coopérateurs internationaux participants.
La toxicité de la chimiothérapie haute dose à base de BUMEL, dans
cette population de patients de mauvais pronostics, est connue depuis
longtemps et des règles d’arrêt avaient clairement été définies d’emblée
à la rédaction du protocole, le taux de décès toxiques ne devant pas
dépasser 5 %. Ce taux n’a pas été atteint dans la population générale
de l’étude, mais a été atteint dans la sous-population de patients de
mauvais pronostic avec des tumeurs axiales. La conséquence immédiate
a été la suspension de l’étude pour les patients R2 à risque, c’est-à-dire
ceux présentant une localisation tumorale pelvienne impliquant une
irradiation de tout ou partie du tube digestif.
L’analyse a également identifié que le risque d’apparition de ces toxicités
était associé à une dose élevée d’irradiation. Ces doses d’irradiations
plus élevées ne sont pas administrées dans les autres pays participants
RappoRt d'activité 2008 51

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
E
upe
o
r
G
COM
SA R
Groupe tumeurs
SARCOME
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
ce qui explique probablement pourquoi seule la France a déclaré ce
type d’événement.
Les investigateurs oncologues et radiothérapeutes ont été très largement
sensibilisés à ces risques et aux actions à mettre en œuvre pour les éviter.
Il leur a été également rappelé l’importance de respecter les procédures
et les délais de déclaration des événements indésirables graves (EIG)
auprès de la pharmacovigilance du promoteur qui joue le rôle primordial
de sentinelle de la sécurité des essais cliniques.
Les premiers résultats obtenus sur les localisations non
utérines ont été présentés oralement à la conférence
de l’ASCO en juin 2008 (Duffaud et al, J Clin Oncol
26: 2008 , abstr 10511).
On ne retrouve pas de différence en terme de réponse
objective (5 % dans les 2 bras), de survie sans progression
à 6 mois (46 % dans les 2 bras) et de survie globale (65 %
à 9 mois dans les 2 bras) alors qu’il existe une activité
intéressante des 2 traitements, notamment sur la survie
sans progression. Aucun argument ne permet donc de
privilégier la combinaison à la gemcitabine seule dans
les léiomyosarcomes non utérins.
Les résultats sur les léiomyosarcomes utérins sont
attendus pour 2009.
SARCOME 07 : LMS TAXOGEM
Investigateurs coordonnateurs :
Sarcomes de tissus mous :
Pr Florence Duffaud,
Hôpital de la Timone, Marseille.
Gro
up
SA R e tumeu
COMrs
Groupe tumeurs
SARCOME
Localisations utérines :
E
SARCOME 09 : OS 2006
Dr Patricia Pautier,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
Investigateurs coordonnateurs :
Enfants :
• Etude de phase II randomisée étudiant l'efficacité de la
gemcitabine et de l'association gemcitabine/docétaxel
en deuxième ligne dans les léiomyosarcomes utérins ou des
tissus mous métastatiques et/ou en rechute inopérables.
Dr Laurence Brugières,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
Adultes :
Dr Sophie Piperno-Neumann
Le traitement systémique des patients atteints de sarcomes des tissus
mous en phase avancée ou métastatique reste insatisfaisant avec peu
d’anticancéreux efficaces.
Pour les sarcomes des tissus mous évolués, il n’existe pas de chimiothérapie
de deuxième ligne de référence après échappement à une première
ligne de chimiothérapie à base d’anthracycline seule ou associée à
l’ifosfamide. Même si la stratégie thérapeutique a été la même pour tous
les sous-types histologiques de sarcomes, il devient maintenant évident
que chaque sous-type histologique distinct a un comportement clinique
différent et présente une chimiosensibilité différente. En 2004, la pratique
clinique passe d’une chimiothérapie indifférenciée pour tous les soustypes histologiques de sarcomes des tissus mous à une chimiothérapie
spécifique pour chaque sous-type histologique distinct de sarcome.
D’où le souhait d’étudier l’activité clinique de la gemcitabine et de
l’association gemcitabine et docétaxel dans le sous-type histologique
des léiomyosarcomes en phase métastatique ou inopérables.
Gemcitabine
D1
D8
D15
D1=D29
D8
D15
G
G
G
G
G
G
Randomization
Gemcitabine
+ Docetaxel
CYCLE N
CYCLE N+1
G
G+D
G
D1
D8
D1=D22
52 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Lenogastrim
D9-D15
G+D
D8
Lenogastrim
D9-D15
Institut Curie, Paris.
• Etude Intergroupe (SFCE/GSF-GETO) OS2006 ZoledronateOstéosarcome. Protocole de traitement des ostéosarcomes
de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte comportant un
essai randomisé et des études biologiques.
Les biphosphonates sont des analogues synthétiques des pyrophosphates
endogènes dont la fonction principale est d’inhiber la résorption osseuse.
Leur utilisation s’est imposée depuis une dizaine d’années pour le traitement
de l’ostéoporose, des pathologies ostéolytiques dans le traitement de
l’hypercalcémie et, plus récemment, dans la prévention des complications
des métastases osseuses.
In vitro, plusieurs publications montrent un effet bénéfique des biphosphonates
sur des lignées d’ostéosarcome par l’inhibition de la prolifération cellulaire,
l’induction d’apoptose, la réduction de l’invasion cellulaire.
Deux modèles animaux ont été étudiés et semblent indiquer que le
zolédronate peut avoir une efficacité sur la prolifération des cellules
d’ostéosarcome non seulement au niveau osseux mais également au
niveau des localisations pulmonaires.
L’ensemble de ces résultats pré-cliniques constitue une base solide pour
l’élaboration d’un protocole de recherche clinique afin de déterminer si les
N-Biphosphonates potentialisent l’effet anti-tumoral des agents alkylants.
L’objectif principal de cet essai de phase III est d’évaluer l’efficacité de
l’adjonction d’un traitement par zolédronate au traitement classique,
associant chimiothérapie et chirurgie, sur la survie sans événement des
malades adultes et enfants porteurs d’un ostéosarcome.
Il est prévu de randomiser 470 patients (235 dans le bras zolédronate +
235 dans le bras sans zolédronate).
RappoRt d'activité 2008 53

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
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E
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G
COM
SA R
150
127
126
100
 Etudes closes
SARCOME 08 : EORTC 62024
Investigateur coordonnateur :
Dr Axel Le Cesne,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
• Intermediate and high risk localized, completely resected,
gastrointestinal stromal tumors (GIST) expressing KIT receptor :
a controlled randomized trial on adjuvant Imatinib mesylate
(Glivec®) versus no further therapy after complete surgery.
Les GIST (Gastro-Intestinal Stromal Tumors) sont des tumeurs rares avec
une incidence qui reste assez imprécise à ce jour. Alors qu’il y a quelques
années l’incidence était estimée à moins de 0,5/100.000/an, aujourd’hui
elle est autour de 1,5/100.000/an. L’introduction de l’imatinib (Glivec®)
dans l’arsenal thérapeutique de l’oncologue est sans aucun doute à
l’origine de cette augmentation des cas diagnostiqués.
L’imatinib a effectivement démontré son efficacité dans le traitement
des GIST de stade avancé. Après en être devenu le traitement standard,
il était logique d’explorer son efficacité dans le traitement adjuvant des
GIST localisés, objet de cette étude.
Il s’agit d’un essai intergroupe coordonné par l’EORTC Soft Tissue and Bone
Sarcoma Group (EORTC STBSG) en collaboration avec plusieurs groupes
sarcomes européens incluant les groupes Italien (ISG), Espagnol (GEIS) et
Français (GSF-GETO) - avec le concours de la Fédération Francophone
de Cancérologie Digestive (FFCD) - et au total la participation de
12 pays dans le monde.
54 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
80
50
Espagne
GdeBretagne
Allemagne
0
Italie
E
84
France
La sécurité des patients reste un sujet d’actualité dans cette étude avec
la tenue de 2 sessions du Comité de Surveillance des Données (IDMC),
en juillet puis en décembre 2008, pour évaluer la balance bénéficerisque au regard des données de toxicités rapportées et tenues à jour.
Ce rapport reste favorable à la poursuite de l’étude en 2009, mais la
surveillance des hypocalcémies reliées au zolédronate est toujours de
rigueur, de même que toutes les autres toxicités non moins importantes
occasionnées par les chimiothérapies standards (rénales, hépatiques ou
neurologiques par exemple).
Gro
up
SA R e tumeu
COMrs
Singapour
200
Danemark
266
Nle-Zélande
250
Groupe tumeurs
SARCOME
La FNCLCC a joué le rôle de
promoteur délégué en France,
ce qui a permis au BECT de
mettre en place les centres
français et de monitorer les
données selon ses procédures
de contrôle qualité.
L’objectif initial de 400 patients
a très rapidement été revu
à la hausse pour aboutir à
900 patients, recrutés sans
difficulté fin 2008. La France,
représentée par le Groupe
Sarcome Français et la FFCD
67
63
60
a tenu la tête du recrutement
international avec l’inclusion
7
7
7
d’1/3
des
patients,
mais
14
également la pôle position de
la qualité des données avec le
taux le plus faible de demande
de corrections par observation
saisie.
Cette étude est devenue l’ultime opportunité d’évaluer l’impact sur
la survie de l’imatinib en situation adjuvante chez les patients ayant
bénéficié d’une résection complète du GIST. L’essai ACOSOG ne
répondra probablement pas à cette question pour cause de fermeture
prématurée et de proposition d’imatinib aux patients du groupe
« contrôle ».
Une analyse intermédiaire sera déclenchée lorsque 98 décès seront
constatés. Cette échéance a été repoussée au fil du temps en raison
d’une amélioration spectaculaire du pronostic des GIST, notamment
liée à la réintroduction de l’imatinib et à l’avènement des thérapies de
seconde ligne. Il faudra donc s’armer de patience pour attendre les
résultats finaux de cette très belle étude.
Belgique
300
Pologne
Depuis septembre 2007, l’étude est en phase active de recrutement
avec 67 patients inclus en 2008 soit un total de 97 patients, dont 48
participent à l’essai randomisé. Depuis la suspension temporaire de
l’étude en 2006 liée à l’apparition d’une hypocalcémie sévère chez un
jeune patient, le recrutement accuse un retard qui n’a pas été comblé
sur l’année 2008. Seuls 26 centres sur les 49 centres ouverts dans toute la
France sont réellement actifs sur 2008 et un nombre plus important que
prévu de patients présente des contre-indications au traitement. Il reste
que cette étude est difficile à proposer, et que le taux de refus est élevé,
aussi bien chez les adultes qu’en pédiatrie.
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
Hollande
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
Australie
Groupe tumeurs
SARCOME
SARCOME 02 : palsar ii
Investigateur coordonnateur :
Dr Binh N’Guyen Bui,
Institut Bergonié, Bordeaux.
• Protocole clinique multicentrique randomisé de phase III
comparant une consolidation par chimiothérapie à haute
dose à la poursuite de la chimiothérapie conventionnelle
dans les sarcomes des tissus mous de l’adulte avancés en
réponse partielle ou complète après 4 cures de MAID.
Pour cet essai démarré en 2000, et ayant randomisé en novembre 2008,
laborieusement, 87 patients sur 100 attendus, un Comité Indépendant de
revue des Données a été sollicité pour statuer sur la poursuite de l’étude.
Aussi bien sur la base des données de sécurité que sur celles d’efficacité,
l’IDMC a opté pour un arrêt de l’étude.
RappoRt d'activité 2008 55

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
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G
COM
SA R
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
Stabilité/RP
4 MAID
J1 = J22
Chir d’exérèse possible, dans
les 5 semaines suivant le 4ème
cycle de MAID
Si stabilité : exérèse complète
obligatoire pour randomisation
RC
Progression
BRAS A = TÉMOIN
RANDOMISATION
Groupe tumeurs
SARCOME
2 MAID (J1 = J22)
BRAS B = INTENSIFIÉ
MAID puis collecte CSP
(collecte possible au
décours de la 4ème cure
de MAID)
Sortie
MICE suivi d’autogreffe
En effet, l’analyse des données n’a montré aucun avantage à
l’intensification + greffe, aussi bien sur la tolérance que sur la survie sans
récidive ou survie globale. De plus, cette analyse a permis de déceler
que les hypothèses initiales n’étaient plus valables et n’auraient pas
permis de conclure avec l’effectif envisagé, d’où l’arrêt pour futilité.
Ces résultats seront présentés en session orale lors de la conférence
de l’ASCO 2009 avec comme message la confirmation de la fin
des polychimiothérapies prescrites indistinctement à tous les types
histologiques et l’ouverture à de nouveaux concepts.
Gro
up
SA R e tumeu
COMrs
E
Sarcome 04
Investigateur coordonnateur :
Dr Odile Oberlin,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
• Etude de Phase II de l'association Cis-platinum + VP16 chez
les patients atteints de tumeurs d'Ewing (ou apparentées)
réfractaire ou en rechute.
Cet essai de phase II s’adressait aux patients atteints d’une tumeur
d’Ewing réfractaire ou en rechute après un premier traitement. La
stratégie thérapeutique proposée à ces patients de très mauvais
pronostic consistait en l’administration d’une chimiothérapie à base de
cisplatine en perfusion et de VP16 par voie orale, de façon intensive sur
une courte durée, avec pour objectif principal d’évaluer l’activité antitumorale de cette association.
Au total, après 45 patients inclus, cet essai a été clos aux inclusions.
Le travail de relecture de l’imagerie tumorale s’est avéré compliqué avec
18 % des cas qui n’ont pas permis d’évaluer la réponse au traitement.
Avec un taux de réponses inférieur à 20 % sur une population évaluable
insuffisante, il ne sera donc pas possible de conclure convenablement
par rapport aux hypothèses fixées. Néanmoins, pour cette étude menée
dans une situation médicale où les alternatives thérapeutiques sont
extrêmement limitées, ces résultats à publier en 2009 seront utiles à la
communauté scientifique pour orienter de nouvelles recherches.
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
 Résultats obtenus en 2008
SARCOME 06 : ANGIOTAX
Investigateur coordonnateur :
Dr Nicolas PENEL,
Centre Oscar Lambret, Lille.
L’essai Angiotax a fait l’objet d’une publication dans le Journal of
Clinical Oncology (J. Clin. Oncol. 26 : 5269-5274, 2008).
SARCOME 07 : taxogem
Investigateur coordonnateur :
Dr Nicolas PENEL,

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
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G
COM
Centre Oscar Lambret, Lille.
L’essai Taxogem a fait l’objet d’une présentation orale à la conférence
de l’ASCO 2008 (Abstract 10511).
Inclusions 2008 par type
d’établissement

CLCC
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Centre Alexis Vautrin
1
Centre Antoine Lacassagne
3
Centre Eugène Marquis
5
Centre François Baclesse
4
Centre Georges-François Leclerc
1
Centre Henri Becquerel
2
Centre Jean Perrin
1
Centre Léon Bérard
31
Centre Oscar Lambret
15
Centre Paul Papin
0
Centre Paul Strauss
0
Centre René Gauducheau
8
Centre René Huguenin
0
Centre Val d'Aurelle - Paul Lamarque
4
Institut Bergonié
10
Institut Claudius Regaud
10
Institut Curie
31
Institut Gustave Roussy
21
Institut Jean Godinot
0
Institut Paoli-Calmettes
2
Total
56 RappoRt d'activité 2008
Groupe tumeurs
SARCOME
149
RappoRt d'activité 2008 57

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
SA R
Groupe tumeurs
SARCOME
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
Coordonnateurs du Groupe

Dr Odile Oberlin, coordonnateur pédiatrie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Jean-Yves Blay, coordonnateur adultes Centre Léon Bérard, Lyon
Inclusions 2008 par type
d’établissement
Inclusions 2008 par type
d’établissement


Hôpitaux Publics
Nom établissement
Gro
up
SA R e tumeu
COMrs
E
Groupe tumeurs
SARCOME
ASSISTANCE PUBLIQUE
TOTAL
Inclusions 2008
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
CH de Beauvais
0
AP-HM Hôpital la Timone
8
CH de Pau
1
AP-HP GIH Bichat Claude Bernard
0
CH du Mans
0
AP-HP Hôpital Ambroise Paré
1
CH Mont de Marsan
0
AP-HP Hôpital Avicenne
0
CH Robert Boulin - Libourne
2
AP-HP Hôpital Cochin
0
CH Versailles- Hôpital André MIGNOT(Le
Chesnay)
0
AP-HP Hôpital Européen Georges Pompidou
0
AP-HP Hôpital Hôtel Dieu
0
CHR Orléans - Hôpital la Source
0
AP-HP Hôpital Saint Antoine
0
CHR Reims
0
AP-HP Hôpital Saint Louis
1
CHR Rennes
0
AP-HP Hôpital Tenon
1
CHRU Brest
1
CHRU Lille
0
CHRU Tours
0
CHU Amiens - Hôpital Nord
3
CHU Angers
1
CHU Besançon
10
CHU Clermont Ferrand
0
CHU Côte de Nacre - Caen
2
CHU de Tours
2
CHU Dijon
0
CHU Grenoble
1
Croix Rouge Française - Margency
0
CHU Hôpitaux de Bordeaux
1
0
Institut de Cancérologie de la Loire - St Priest
en Jarrez
6
CHU Limoges
CHU Montpellier
5
CHU Nancy
2
CHU Nantes
10
CHU Nice
0
CHU Poitiers
0
CHU Rennes
7
CHU Rouen - Hôpital Charles Nicolle
3
CHU Toulouse
3
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
4
Hospices Civils de Lyon
3
Total
58 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
AP-HP Hôpital Trousseau
3
Total
14
etABLISSEMENTS PRIVES
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Total
6
65
RappoRt d'activité 2008 59

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
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E
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G
COM
SA R
Groupe tumeurs
SEIN
AN CIEN PAC sei n
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.

Groupe tumeurs
SEIN
 Etudes ouvertes aux inclusions en 2008
ONCO 03/0701 - LIBER
L
e Groupe Sein a su démontrer depuis sa naissance,
sa capacité à initier et conduire de grands essais adjuvants
de qualité (programmes PACS), mais aussi sa capacité
à être un groupe leader en terme de recrutement dans les
essais internationaux (essai MINDACT-PACS 07).
Depuis les premiers essais PACS, le champ de recherche du
Groupe s’est élargi et couvre maintenant un éventail très
large de problématiques liées au cancer du sein. Tous les
stades de la maladie sont dans son domaine d’investigation :
des cancers inflammatoires (essai PACS 09) aux carcinomes
intracanalaires (essai IBIS II). De même, les études portant
sur des populations spécifiques (femmes jeunes avec l’essai
RTS 01, femmes âgées avec les essais GÉRICO SEIN) se
développent.
La recherche de transfert est de plus en plus présente
et chaque nouveau projet porté par le Groupe est doté
dorénavant d’un volet spécifiquement dédié aux études
biologiques. Par ailleurs, de nouveaux projets portant sur des
populations définies par un critère biologique commencent
à voir le jour (essai PACS 08).
Il est à souligner enfin que le domaine de la prévention
est à l’honneur avec un portefeuille de 3 essais couvrant
l’ensemble des populations présentant un facteur de risque :
mutation BRCA1/2, risque intrafamilial et femmes porteuses
d’un cancer in situ.
Coordonnateur du Groupe 

« Prévention du cancer du sein chez les femmes porteuses de la mutation BRCA1/BRCA2 par
le Létrozole ».
Investigateur coordonnateur :
Pr Pascal PUJOL,
CHU Arnaud de VILLENEUVE, Montpellier.
• L’objectif principal de l’essai est d’évaluer la réduction
d’incidence des cancers du sein invasifs chez des femmes
ménopausées porteuses d’une mutation BRCA1/BRCA2
traitées par Létrozole.
- Autorisation initiale de l’AFSSAPS : 20/03/2007.
- Avis favorable initial émis par le CPP : 02/07/2007.
- Date d’ouverture : 08 Février 2008. La 1ère femme a été incluse en
Mai 2008.
- La durée globale de l’essai est de 13 ans :
• 3 ans d’inclusion,
• 5 ans de traitement,
• 5 ans de suivi.
- 724 patientes sont attendues.
- Au 31 décembre 2008 :
• 30 sites sont déclarés participants,
• 25 sites sont ouverts,
• 12 sites sont actifs,
- 22 femmes ont été incluses.
Cet essai est conduit conjointement par le Groupe Génétique et Cancer
et le Groupe SEIN.
À noter que cet essai a été retardé de presqu’un an dans son ouverture
en raison des difficultés de mise à disposition des traitements par le
partenaire industriel.
Dr Thierry DELOZIER
PACS 09/0802 - Beverly 1
Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
« Essai de phase II d’évaluation de l’efficacité et de la tolérance du bevacizumab (Avastin®)
dans les cancers du sein infllammatoire HER2- ».
Investigateur coordonnateur :
CONTACTS au 1er JUIN 2009
Groupe tumeurs SEIN
Assistantes de Projets
Chef de Projets
Christine PHILIPPE
tél. 01 44 23 04 72
[email protected]
tél. 01 44 23 55 56
[email protected]
Sara GARCIA
tél. 01 44 23 04 65
[email protected]
Anne-Laure MARTIN
60 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
ARC Coordonnateurs
Christel MESLEARD
tél. 01 44 23 55 51
[email protected]
Sylvie MIJONNET
tél. 01 44 23 04 75
[email protected]
Pr Patrice VIENS,
Institut Paoli-Calmettes, Marseille.
• L’objectif principal de l’essai est d’évaluer le taux de
réponses complètes histologiques sur pièce opératoire après
traitement par bevacizumab dans les cancers inflammatoires
du sein.
RappoRt d'activité 2008 61

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
pe
u
o
Gr
I N
S E
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
- Autorisation initiale de l’AFSSAPS : 11/07/2008.
- Avis favorable initial émis par le CPP : 09/07/2008.
- Les produits à l’étude n’ont pu être mis à disposition qu’en Décembre 2008.
- Date d’ouverture : 17 Décembre 2008.
- La durée globale de l’essai est de 9,5 ans :
• 18 mois d’inclusion,
• 24 semaines de traitement jusqu’à chirurgie/54 semaines de
traitement en tout,
- 5 ans de suivi après 1ère administration de traitement + 3 ans de suivi long terme.
- 100 patientes sont attendues.
- Au 31 décembre 2008 :
• 18 sites sont déclarés participants,
• 1 site est ouvert,
• Aucun site actif,
• Aucune patiente incluse.
PACS 07/0605 - MINDACT
I N
Investigateur coordonnateur :
Dr Suzette delaloge,
Institut Gustave Roussy, Villejuif.
• « Essai prospectif randomisé comparant la signature
génomique d’Amsterdam aux critères cliniques et anatomopathologiques usuels, pour la sélection des patientes présentant
un cancer du sein sans envahissement ganglionnaire ou
avec 1 à 3 ganglions envahis, susceptibles de bénéficier de
l’administration d’une chimiothérapie adjuvante ».
Ce vaste essai international est promu en Europe par l’EORTC qui en
a confié la gestion à la FNCLCC sur le territoire Français en tant que
Promoteur délégué.
L’objectif principal de l’essai est d’évaluer les taux de réponse clinique
complète et partielle à 6 mois dans les 2 bras.
Cet essai ambitieux pose une
question originale en testant
non pas un traitement, mais un
nouvel outil d’évaluation du
pronostic : la signature « 70 gènes »
d’Amsterdam. L’objectif de cet
essai est de démontrer que cette
signature génomique est plus
discriminante
pour
déterminer
305
les patientes à risque élevé de
rechute que les critères clinicopathologiques classiques, et par
là-même, mieux cibler les patientes
chez lesquelles l’emploi d’une
chimiothérapie
adjuvante
est
88
indiqué. Deux autres questions sont
également posées dans cet essai :
2008
une question de chimiothérapie
Nbre inclusions
Nbre R1
(Schéma à base d’anthracyclines
versus l’association docetaxel/capecitabine), et une question
d’hormonothérapie (tamoxifène 2 ans + létrozole 5 ans, versus létrozole 7 ans).
- Autorisation initiale de l’AFSSAPS : 12/02/2007.
- Avis favorable initial émis par le CPP : 03/04/2007.
- Date d’ouverture : Août 2007. La 1ère patiente a été incluse en octobre 2007.
- La durée globale de l’essai est de 5,5 ans :
• 2 ans d’inclusion,
• 6 mois de traitement,
• 3 ans de suivi.
- 116 patientes sont attendues.
- Au 31 décembre 2008 :
• 6 sites sont déclarés participants,
• 5 sites sont ouverts,
• 5 sites sont actifs,
• 36 patientes ont été incluses.
- Autorisation initiale de l’AFSSAPS : 04/08/2006.
- Avis favorable initial émis par le CPP : 07/07/2006.
- Date d’ouverture :
• Juillet 2007 pour les questions portant sur l’outil diagnostic (question
principale) et l’hormonothérapie,
• Mars 2008 pour la question de chimiothérapie.
- La 1ère patiente a été incluse le 04/09/2007.
- La durée globale de l’essai est de 10,5 ans :
• 3 ans d’inclusion,
• 6 mois environ de traitement par chimiothérapie,
• 7 ans de traitement par hormonothérapie.
- 6000 patientes sont attendues à l’échelle mondiale. La France s’est, en
premier lieu, engagée à réaliser 600 inclusions.
À noter qu’un protocole jumeau mais sous promotion Roche doit inclure une
cohorte de patientes présentant un cancer du sein inflammatoire HER2+.
Ces 2 projets ont été conçus avec un large objectif de recherche de
transfert (génomique, protéomique, cellules circulantes, imagerie) impliquant 4 plateformes des CLCC.
Gro
upe
S E tumeurs
Groupe tumeurs
SEIN
 Etudes en cours d’inclusion en 2008
CARMINA 02/0609 - NIMFEA
626
600
500
400
300
Investigateur coordonnateur :
Dr Florence LEREBOURS,
Centre René HUGUENIN, Saint-Cloud.
40
36
30
20
10
9
0
2007
2008
• « Étude multicentrique de phase II randomisée, évaluant
l’efficacité de l’anastrozole et du fulvestrant dans le
traitement néo-adjuvant du cancer du sein opérable
chez les femmes ménopausées et ayant pour objectif
l’identification de profils d’hormonosensibilité ».
62 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
200
100
41
0
17
2007
Nbre d’enregistrements
3
RappoRt d'activité 2008 63

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
pe
u
o
Gr
I N
S E
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
- Au 31 décembre 2008, en France/à l’échelle internationale :
• 23 sites français sont déclarés participants,
• 19 sites français sont ouverts dont 7 ouverts en 2008,
• 16 sites français sont actifs,
• 626 patientes ont été enregistrées/2174,
• 3 05 patientes ont été incluses/978, dont 81 à hauts risques,
88 à risques discordants et 136 de bas risques cliniques et génomiques.
- 88 patientes ont été randomisées dans R1_ Outil diagnostic/271,
- 59 patientes ont été randomisées dans R2_Chimiothérapie/180,
- 76 patientes ont été randomisées dans R3_Hormonothérapie/257
- 9 pays recruteurs dont la Slovénie, dernièrement ouvert. Bien que la
France n’ait pu ouvrir l’essai qu’un an après la Hollande en raison de
l’indisponibilité des produits de l’essai sur le territoire français, celle-ci
confirme son rôle prépondérant en s’imposant comme 2ème groupe
recruteur derrière la Hollande et en totalisant 31 % des inclusions.
Gro
upe
S E tumeurs
PACS 08/0610 – TavIx
Investigateur coordonnateur :
I N
Dr Mario campone,
Centre René GAUDUCHEAU, Nantes Saint-Herblain.
• « Essai ouvert, multicentrique, de phase III, randomisé,
évaluant l’efficacité d’un traitement séquentiel associant
FEC 100 et Ixabepilone en situation adjuvante chez des
patientes présentant un cancer du sein non métastatique,
avec ou sans envahissement ganglionnaire, de mauvais
pronostic (tumeurs triples négatives [HER2-/RE-/RP-] ou
tumeurs [HER2- et RP-]) ».
L’objectif principal de l’essai PACS 08-TavIx est d’évaluer le bénéfice sur
la DFS à 5 ans de l’administration séquentielle 3 FEC100 + 3 Ixabépilone
versus le traitement standard 3 FEC100 + 3 Docétaxel, l’ixabepilone
ayant fait la preuve de son efficacité en situation métastatique chez des
patientes multirésistantes, et en situation néo-adjuvante.
Un réseau de centres référents anatomo-pathologistes s’est structuré afin
de permettre une relecture régionalisée des paramètres RH et HER2 en
vue de confirmer l’éligibilité des patientes avant randomisation.
En France, les Centres Régionaux Référents identifiés sont membres
du GEFPICS (Groupe d’Évaluation des Facteurs Pronostiques Immunohistochimique dans le Cancer du Sein).
- La durée globale de l’essai est de 8 ans (critère principal) :
- 3 ans d’inclusion,
- 5 mois de traitement,
- 5 ans de suivi + 5 ans de suivi à long terme.
- 2500 patientes sont attendues à l’échelle internationale.
64 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
EN FRANCE

- Avis favorable initial émis par le CPP : 07/06/2007.
- Autorisation de l’AFSSAPS : 02/05/2007.
- Date d’ouverture : 24/09/2007. La 1ère patiente a été incluse le
17/10/2007.
EN BELGIQUE

- Autorisation de l’Autorité Compétente Belge : 23/08/2007.
- Avis favorable initial définitif émis par le Comité d’Éthique : en Avril 2008.
- Date d’ouverture : 17 Avril 2008. La 1ère patiente a été incluse en Juin 2008.
AUX ÉTATS-UNIS

- Autorisation initiale définitive de la FDA : Août 2008.
- 1er avis favorable émis par un IRB pour 3 centres investigateurs :
30 septembre 2008.
- Date d’ouverture : 21 Novembre 2008.
- Au 31 décembre 2008, à l’international
- 90 sites sont déclarés participants (dont 66 en France, 23 en Belgique
et 1 aux USA),
- 71 sites sont ouverts (dont 16 en Belgique et 1 aux USA),
- 52 sites sont actifs (38 en France et 14 en Belgique),
- 235 patientes ont été incluses. La part respective de recrutement par
pays actif est de 85 % (soit 199 patientes) pour la France et 15 % (soit
36 patientes) pour la Belgique.
D’autres contacts sont actuellement développés en Europe et OutreAtlantique afin d’étendre le territoire de cet essai.
Des études de recherche de transfert seront mises en œuvre dans le
cadre d’un partenariat avec les groupes étrangers. Un travail collégial
s’organisera pour discuter de ces études, à l’identique de ce qui s’est
déjà fait dans le cadre de l’essai PACS 05.
Les inventaires des prélèvements sanguins et des tumeurs congelées vont
être initiés au Printemps 2009. La collecte s’effectuera en prospectif par
un transporteur d’ores et déjà sélectionné. La 1ère collecte des échantillons et le transfert sur Toulouse pour les tumeurs congelées et sur Nantes
pour les prélèvements sanguins sont planifiés pour l’automne 2009. Par la
suite, ils s’effectueront sur la base de 2 collectes par an.
RappoRt d'activité 2008 65

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
pe
u
o
Gr
I N
S E
Groupe tumeurs
SEIN
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Les sociétés IASON et AAA, initialement autorisées à produire les lots de FLT
utilisés dans l’essai, rencontrant des problèmes de production réguliers,
de nouveaux travaux pour modification du process de fabrication ont
récemment été entrepris, notamment chez AAA. La modification du
dossier de médicament expérimental devrait en découler en 2009.
FLT 01/0505
Investigateur coordonnateur :
Pr Olivier COUTURIER ,
CHU Angers.
• « Intérêt de la Tomographie par Émission de Positons avec
la 3’-désoxy-3’-[18F]fluoro-thymidine ([18F]-FLT) pour l’évaluation de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante des
cancers du sein ».
IBIS II (DCIS)/0302
Investigateur coordonnateur :
Dr Thierry DELOZIER ,
Centre François BACLESSE, Caen.
L’objectif principal de l’essai est d’évaluer la capacité de la TEP à
la [18F]-FLT à identifier correctement la réponse à la chimiothérapie
néoadjuvante des cancers du sein localement avancés, par corrélation
avec la réponse complète histologique sur pièce opératoire selon les
critères anatomopathologiques de SATALOFF.
- Avis favorable émis par le CPP : 31/08/2006.
- Autorisation de l’AFSSAPS : 03/08/2006.
- Date d'ouverture : 28/11/2006.
- La durée globale de l’essai qui était initialement de 34 mois a été portée
à 58 mois :
• 2 ans d’inclusion, allongée en 2008 de 2 années
supplémentaires,
• 9 mois maximum de période de traitement,
• 1 mois de période de suivi.
- 100 patientes sont attendues. La 1ère patiente a été incluse le
15/02/2007.
- Au 31 décembre 2008, sur les 23 sites déclarés participants, regroupés
en 17 plateformes opérationnelles :
• 12 sont ouverts, soit 9 plateformes ;
• 6 plateformes (regroupant CHU
et CRLCC) sont actives ;
29
• 29 patientes ont signé leur
consentement de participation,
17 ont pu avoir le 1er examen
TEP (avant traitement).
Gro
upe
S E tumeurs
I N
30
25
20
15
17
15
10
11
5
0
2007
Nbre patientes enregistrées
2008
Nbre patientes ayant reçu 1ère dose FLT
66 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Tous les centres investigateurs
n’ont pas encore été ouverts, en
raison de contraintes logistiques
(livraison FLT) non encore résolues ;
Ce qui explique la prolongation
de la durée des inclusions.
Et pour ce qui est de la production
de la FLT, il est à noter que 3 sociétés
sont maintenant habilitées à
produire et à livrer de la FLT avec
l’arrivée de CISBIO qui a livré avec
succès la 1ère dose FLT en Juillet 2008.
• « Essai international randomisé, en double aveugle, contrôlé,
comparant le tamoxifène à l'anastrozole chez les femmes
ménopausées opérées d'un carcinome canalaire in situ du
sein ».
Cet essai d’hormonothérapie chez les femmes présentant un carcinome
canalaire in situ du sein vise à évaluer si l’efficacité de l’Anastrozole,
inhibiteur de l’aromatase, s’avère supérieure à celle du Tamoxifène
habituellement employé en situation adjuvante après chirurgie
conservatrice du sein, en termes de réduction du risque de survenue
d’un cancer du sein invasif chez les femmes porteuses d’un cancer
canalaire in situ.
325
321
300
275
250
239
225
200
175
150
155
125
100
75
82
50
25
0
La FNCLCC collabore étroitement
avec le Queen Mary Hospital dans
la conduite de cet essai initié en
2003 en Angleterre et en 2004 en
France.
21
2004
2005
2006
2007
2008
La France maintient son rôle prépondérant dans le recrutement
de patientes depuis l’ouverture de
l’essai (3ème groupe recruteur derrière l’Allemagne et l’Angleterre).
La forte implication du BECT dans
la gestion de cet essai a permis de
négocier des modifications dans
les procédures de l’essai, et notamment de pouvoir abandonner le
CRF électronique. Cet allègement
de la procédure de recueil des
données a permis d’envisager la
participation de nouveaux centres
français.
EN FRANCE
-A
vis favorable émis par le CCPPRB : 15/11/2003.
-D
ate d'ouverture en France : 11/05/2004. La 1ère patiente a été incluse
le 06/09/2004.
RappoRt d'activité 2008 67

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
pe
u
o
Gr
I N
S E
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
- La durée globale de l’essai qui était initialement de 14 ans, a été portée
à 17 ans :
• 4 ans d’inclusion, allongée en 2008 de 3 années supplémentaires,
• 5 ans de traitement,
• 5 ans de suivi.
- Au 31 décembre 2008,
EN FRANCE
• 26 sites déclarés participants et ouverts (dont 5 ouverts en 2008),
• 24 sont actifs,
• 321 patientes sont incluses sur les 400 attendues.
À l’échelle internationale
• 1792 patientes sont incluses sur les 4000 attendues,
• 15 pays sont recruteurs,
• Les 4 premiers pays recruteurs représentent 81 % des inclusions.
La France maintient sa place de 3ème pays recruteur, derrière
l’Allemagne et l’Angleterre.
Gro
upe
S E tumeurs
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Une analyse du profil proétomique est également prévue sur les
prélèvements sanguins avant et après chirurgie.
EN FRANCE
Date de début des inclusions : 11/12/2007
Au 31/12/2008 : 115 inclusions.
 Part de recrutement des centres
investigateurs dans les essais en 2008
Notre Groupe est composé d’un nombre très important d’établissements
appartenant à tous types de structure : les CLCC, bien évidemment,
qui l’ont fait naître, mais aussi des Centres Hospitaliers (CHU/CH/CHR/
CHI), et de nombreuses Cliniques Privées qui ont toujours apporté une
contribution de taille à tous les projets portés par le Groupe.
s
eur
tum
pe
u
o
Gr
I N
I N
S E
RTS 01/0704
Investigateur coordonnateur :
Dr Alain FOURQUET,
Institut Curie, Paris.
• Étude randomisée de phase III portant sur le complément
de dose de radiothérapie à délivrer au lit tumoral chez les
femmes jeunes (moins de 51 ans) traitées pour un cancer du
sein.
C’est un essai de radiothérapie randomisé, ouvert, multicentrique, Européen
et qui est coordonné par le Professeur H. Bartelink, au Netherlands Kancer
Institut, à Amsterdam. L’essai est déjà ouvert aux inclusions en Hollande et
en Allemagne depuis 2006. Fin 2007, la France a rejoint ces pays (les autorisations initiales de la DGS et du CPP ont été obtenus en Août et Octobre
2007) et 17 centres dont 9 CLCC et 5 CHU ont été initialement ouverts
avec pour objectif d’inclure 600 patientes sur 3 ans d’inclusions. Au total,
1200 patientes sont attendues dans cet essai.
L’objectif principal est de comparer l’effet sur la récidive locale d’une
dose de 26 Gy au lit tumoral à une dose de 16 Gy en boost, chez des
patientes âgées de 51 ans ou moins, traitées pour un cancer du sein
(adénocarcinome invasif unifocal stades pT1-2, pN0-2a, M0) par une
chirurgie conservatrice et une radiothérapie classique de 50 Gy.
Les objectifs secondaires sont l’évaluation des résultats esthétiques et
des séquelles sur 10 ans.
Des études annexes de recherche de facteurs pronostiques des cancers
du sein sont faites avec détermination des profils biologiques de ces
cancers. Des prélèvements tumoraux sont prévus avec ensuite une
analyse par puces à ADN des profils transcriptomiques et génomiques.
68 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 69

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Groupe tumeurs
SEIN
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
 Recrutement année 2008 par type de structure
 Part du groupe dans les essais internationaux
pour l’année 2008
ESSAIS ADJUVANTS PROMUS PAR LE BECT
ESSAI IBIS II
CLCC
CH/CHU
PRIVÉ
APHP
ÉTRANGER
Gro
upe
S E tumeurs
65 %
4%
15 %
0%
16 %
Total Groupe tumeurs Sein
Année 2008
18 %
Total autres groupes
Année 2008
82 %
AUTRES ESSAIS PROMUS PAR LE BECT
s
eur
tum
pe
u
o
Gr
I N
I N
S E
CLCC
94 %
CH/CHU
5%
PRIVÉ
1%
APHP
0%
ÉTRANGER
0%
ESSAI PACS 07/0605 - MINDACT
ESSAIS INTERNATIONAUX
70 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
CLCC
80,1 %
CH/CHU
10,2 %
PRIVÉ
9,3 %
APHP
0,4 %
Total Groupe tumeurs Sein
Année 2008
35 %
Total autres groupes
Année 2008
65 %
RappoRt d'activité 2008 71

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Groupe tumeurs
SEIN
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Inclusions 2008 par type
d’établissement
Inclusions 2008 par type
d’établissement


CLCC
Nom établissement
Gro
upe
S E tumeurs
I N
Hôpitaux Publics
TOTAL
Inclusions 2008
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Centre Alexis Vautrin
13
CH Belfort Montbéliard - Hôpital André Boulloche
Centre Antoine Lacassagne
22
CH Boulogne sur Mer
0
Centre Eugène Marquis
27
CH Bretagne Sud - Lorient
4
Centre François Baclesse
43
CH d'Angouleme
0
Centre Georges-François Leclerc
43
CH de Beauvais
0
Centre Henri Becquerel
7
CH de Dax
1
Centre Jean Perrin
18
CH de la Région d'Annecy
0
Centre Léon Bérard
11
CH de Lagny Marne la Vallée
0
Centre Oscar Lambret
0
CH de Niort
0
Centre Paul Papin
20
CH du Hasenrain - Mulhouse
1
Centre Paul Strauss
4
CH du Moenchsberg - EMILE MULLER (Mulhouse)
0
Centre René Gauducheau
23
CH Dubos - Pontoise
7
Centre René Huguenin
27
CH Fleyriat - Bourg en Bresse
1
Centre Val d'Aurelle - Paul Lamarque
0
CH Hôpital Réné Budos - Pontoise
0
Institut Bergonié
22
CH la Rochelle
0
Institut Claudius Regaud
27
CH Mont de Marsan
2
Institut Curie
79
CH Versailles - Hôpital André MIGNOT (Le Chesnay)
1
Institut Gustave Roussy
113
CHG Brive-La-Gaillarde
1
Institut Jean Godinot
23
CHI de Créteil
0
Institut Paoli-Calmettes
15
CHI Le Raincy-Montfermeil
0
CHR Metz Thionville - Hôpital Bon Secours
3
537
CHRU Brest
0
CHRU Tours
0
Total
2
CHU Angers
0
CHU Hôpital Nord - Saint Etienne
0
CHU Limoges
1
CHU Montpellier
6
CHU Nantes
0
CHU Nice
0
CHU Poitiers
0
Hôpitaux du Leman Thonon
1
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
0
Total
34
ASSISTANCE PUBLIQUE
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
AP-HP Hôpital Hôtel Dieu
0
AP-HP Hôpital Saint Louis
1
AP-HP Hôpital Tenon
0
Total
72 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
1
RappoRt d'activité 2008 73

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
pe
u
o
Gr
I N
S E
Groupe tumeurs
SEIN
Groupe tumeurs
SEIN
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Coordonnateur du Groupe

Dr Thierry DELOZIER, Oncologue, Centre François Baclesse, Caen.
Inclusions 2008 par type
d’établissement
Inclusions 2008 par type
d’établissement


etRANGER
etABLISSEMENTS PRIVES
Nom établissement
Gro
upe
S E tumeurs
I N
TOTAL
Inclusions 2008
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Centre Catherine de Sienne - Nantes
0
Belgique - AZ Klina Oncology
5
Centre de Radiothérapie et d'Oncologie
Saint Faron - Mareuil Les Meaux
0
Belgique - CH Jolimont Lobbes
1
Belgique - CHA Libramont
2
Centre d'Oncologie Saint Yves - Vannes
1
Belgique - CHC ST JOSEPH
1
Centre Grenoble
1
Belgique - CHR de la Citadelle
1
Centre Mutualiste de Saint Nazaire
1
Belgique - Clinique Notre Dame de Grace
1
Centre Radiothérapie Oncologie Moyenne
Garonne (CROMG)
1
Belgique - Clinique Sainte Elisabeth
1
Belgique - Imelda Ziekenhuis
2
Clinique Armoricaine de Radiologie - Saint
Brieuc
3
Belgique - ND Reine Fabiola
2
Belgique - Peltzer La tourelle
1
Clinique Calabet
3
Belgique - RHMS Tournai
2
Clinique Claude Bernard - Ermont
0
Belgique - UCL Saint Luc
7
Clinique Claude Bernard - Metz
3
Belgique - UZ GENT
1
Clinique de l'Union - Saint Jean
0
Belgique - UZ Leuven
10
Clinique des Cèdres - Cornebarrieu
0
Clinique d'Occitanie - Muret
0
Clinique du Pont de Chaumes - Mautauban
0
Clinique Hartmann - Neuilly-sur-Seine
1
Clinique Pasteur - Toulouse
1
Clinique Saint Jean Languedoc - Toulouse
4
Clinique Tivoli - Bordeaux
10
CMC Les Ormeaux Vauban Le Havre
2
Groupe Hospitalier Paris St-Joseph
1
Institut de Cancérologie de la Loire - St Priest
en Jarrez
4
Institut Privé de Cancérologie de Grenoble
0
Institut Sainte Catherine - Avignon
9
PolyClinique Bordeaux Nord Aquitaine
1
Polyclinique Courlancy - Reims
3
Polyclinique de l'Ormeau
0
Polyclinique des 4 pavillons - Bordeaux Rive
Droite
2
Polyclinique du Parc - Toulouse
1
Polyclinique Francheville - Perigueux
1
Total
74 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Total
37
53
RappoRt d'activité 2008 75

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
eur
tum
pe
u
o
Gr
I N
S E
GEP
Coordonnateur du Groupe

Dr Véronique Diéras, Institut Curie, Paris.
GEP
L
e Groupe des Essais Précoces est né sous l’impulsion
du Bureau d’Etudes Cliniques et Thérapeutiques et sous
la coordination de Pierre Fumoleau, puis, plus récemment
de Véronique Diéras et de Mario Campone. Il rend compte
de la volonté fédérale de participer activement au tournant
déjà amorcé que représente l’arrivée des thérapeutiques
ciblées dans le paysage de la cancérologie.
L’activité de ce groupe se concentre essentiellement sur
l’évaluation de nouveaux médicaments innovants dans des
essais précoces et dans des situations non explorées par
les laboratoires pharmaceutiques en y associant un volet
explicatif apporté par la recherche de transfert.
La réussite de ce Groupe passe par la construction d’un
partenariat de confiance et de proximité avec l’industrie,
qui sera à la fois fournisseur de molécules en développement
et fournisseur de soutien financier, et par la garantie d’un
pacte d’indépendance et de réactivité du GEP qui doit
rester maître de ses orientations.
Coordonnateur du Groupe 

Dr Véronique Diéras,
Institut Curie, Paris
CONTACTS au 1er JUIN 2009
GEP
Chef de Projets
Assistante de Projets
tél. 01 44 23 55 58
[email protected]
tél. 01 44 23 04 15
[email protected]
Marta JIMENEZ
76 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Patricia NEZAN
ARC Coordonnateur
Céline MAHIER-AIT OUKHATAR
tél. 01 44 23 55 84
[email protected]
ARC Etudes gep
Bochra HACHANI
tél. 01 44 23 04 14
[email protected]
Groupe des Essais Précoces
Le positionnement du GEP, dont l’activité se veut transversale, vis-à-vis des
groupes d’organes de la Fédération est également une clé majeure de
sa réussite. Le GEP se positionne avant tout comme un facilitateur dans
la captation précoce de nouvelles molécules avec pour objectif final de
transmettre la molécule pour des évaluations de phase II tardives ou de
phase III dans les groupes d’organes de la Fédération. Il est néanmoins
important de préciser que les développements précoces ne pourront se
faire qu’en collaboration étroite avec les Groupes tumeurs dans le cadre
de partenariats « gagnants-gagnants ».
L’accès à la recherche précoce est un moyen de donner à la Fédération
et à ses groupes d’organes une spécificité et une compétitivité qui
peuvent contribuer à conserver une attractivité française face aux autres
pays, notamment les Etats-Unis. C’est aussi pour les CLCC et les patients
l’opportunité de l’accès à l’innovation thérapeutique.
 Etudes en cours en 2008
LAPNAV GEP 01
Investigateur coordonnateur :
Pr Pierre Fumoleau,
Centre Georges-François Leclerc, Dijon.
• Phase I Study evaluating the combination of lapatinib +
vinorelbine in patients with locally advanced or metastatic
breast cancer overexpressing HER2.
De nombreuses publications ont montré l’efficacité de la vinorelbine
dans le cancer du sein. L’association de la vinorelbine au trastuzumab a
également démontré son efficacité dans les tumeurs surexprimant Her 2
après échec du trastuzumab seul ou associé à un taxane.
La vinorelbine dans sa forme IV est actuellement sur le marché en France
et dans plus de 80 pays dans le monde avec les indications dans le Cancer
bronchique non à petites cellules et le cancer du sein métastatique.
La forme orale de la vinorelbine est apparue plus récemment en France
en 2001 dans le traitement du cancer des bronches, puis étendue
au traitement du cancer du sein en 2005. De nombreuses études de
phases I et II ont démontré une équivalence d’efficacité et de tolérance
entre les deux formes galéniques de la vinorelbine.
L’association vinorelbine + trastuzumab est communément utilisée en
France pour le traitement du cancer du sein en situation métastatique,
parfois même en première ligne dans des situations où les taxanes et les
anthracyclines ne peuvent être réintroduits. Cependant, des alternatives
au trastuzumab sont indispensables dans les cas d’intolérance ou
d’échappement à ce médicament.
RappoRt d'activité 2008 77

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
P
GE
GEP
GEP
Groupe des Essais Précoces
Coordonnateur du Groupe

Dr Véronique Diéras, Institut Curie, Paris.
Le lapatinib est une petite molécule qui inhibe les récepteurs ErbB1 et
ErbB2 et qui montre des données prometteuses dans le cancer du sein de
stade avancé, en monothérapie (ASCO 2005) et associé au trastuzumab.
Depuis 2008, elle est commercialisée sous le nom de Tyverb® dans le
traitement du cancer du sein HER2 positif, avancé ou métastatique, en
progression après un traitement ayant comporté une anthracycline, un
taxane et un traitement incluant trastuzumab, et ceci uniquement en
association avec la capécitabine.
L’objectif est de mener une étude d’escalade de dose pour déterminer
la dose maximale tolérée (MTD) de vinorelbine IV, puis orale, associée à
une dose biologiquement active de lapatinib. Les résultats de faisabilité et
de tolérance de cette phase I pourraient permettre ensuite de conduire
une étude de phase II/III de comparaison de l’association vinorelbine +
trastuzumab versus vinorelbine + lapatinib chez les patientes réfractaires
au trastuzumab en situation métastatique.
Depuis son démarrage en 2007, 4 paliers ont été franchis sans aucune
DLT observée sur les 3 premiers paliers ; puis 2 DLT ont été observées sur
le 4ème palier qui associait 25 mg/m2 de vinorelbine à 1000 mg/jour de
lapatinib.
Le recrutement de 6 patientes au palier inférieur a donc permis de
confirmer la Dose Maximale Tolérée de cette association à 22,5 mg/m2
de vinorelbine et 1000 mg de lapatinib.
Néanmoins, l’origine hématologique des 2 DLT laisserait penser que
la vinorelbine seule pourrait être limitante et qu’une dose supérieure
de lapatinib pourrait être explorée. C’est pourquoi, afin d’affiner le
schéma thérapeutique, un nouveau palier intermédiaire a été proposé
(22,5 mg/m2 de vinorelbine et 1250 mg de lapatinib). Il est ouvert au
recrutement début 2009.
GE
P
Les études pharmacocinétiques qui sont en cours permettront de mieux
appréhender les interactions des 2 molécules en fonction de leur dose.
Les résultats préliminaires de cette étude vont être présentés à la
conférence de l’ASCO 2009.
78 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Coordonnateur du Groupe

Dr Véronique Diéras, Institut Curie, Paris.
Groupe des Essais Précoces
SUPAP GETUG – GEP 03
Investigateur coordonnateur :
Pr Alain RAVAUD,
Hôpital Saint-André CHU, Bordeaux.
• Phase II of sunitinib in first line for patients with locally advanced
or metastatic papillary renal cell carcinoma.
Le cancer du rein de forme papillaire (PRCC) représente 10 à 15 %
des cancers du rein. Le PRCC peut être séparé grâce à l’histologie en
2 entités d’évolutions différentes. Le type 1 contient de petites cellules
avec un cytoplasme basophile, alors que le type 2 comporte des cellules
volumineuses contenant un cytoplasme éosinophile.
La survie des formes métastatiques de PRCC de types 1 et 2 serait moins
favorable que celle des cancers du rein à cellules claires.
Il n’y a pas de traitement de référence reconnu pour le PRCC localement
avancé ou en phase métastatique. Si l’immunothérapie est toujours
considérée comme le traitement de référence de première ligne, elle
est significativement moins efficace dans le PRCC. Il existe de ce fait une
nécessité d’évaluer de nouveaux médicaments dans le PRCC.
L’angiogenèse est apparue comme une étape prépondérante dans
le développement et la progression du cancer du rein, permettant
l’approbation actuelle ou à venir de médicaments anti-angiogéniques
(bevacizumab, sorafenib, sunitinib) du fait d’un taux de réponse important
(sunitinib) ou d’un gain de maladie stabilisée (bevacizumab, sorafenib,
sunitinib) et de prolongation de survie sans progression (sorafenib).
Au cours des phases I et II du sunitinib dans le RCC, des réponses partielles
ont été rapportées pour le PRCC.
L’objectif principal de cette étude est donc de déterminer le taux de
réponses objectives chez les patients présentant un cancer du rein
papillaire de type 1 ou 2, localement avancé ou métastatique et traité
par sunitinib.
Depuis sa mise en place dans 23 centres du groupe GETUG, 28 patients
ont été recrutés au total fin 2008, avec 23 types 2 et 5 types 1. Avec
23 patients, l’effectif pour l’analyse intermédiaire des types 2 a été atteint.
Cependant, l’absence des 2 réponses au traitement, nécessaires pour la
poursuite du recrutement, a conduit à l’interruption momentanée des
inclusions en novembre 2008, dans l’attente de l’évaluation de tous les
patients.
L’interruption d’un essai n’est cependant jamais une très bonne mesure
pour le maintien de la dynamique de recrutement. A cela s’ajoute que
dans la situation de ces patients et pendant la durée de l’interruption,
ils peuvent se voir proposer la même thérapeutique dans le cadre de
l’AMM. C’est donc par le biais d’un IDMC qui doit être organisé en 2009,
qu’une décision devra être prise sur la reprise anticipée du recrutement.
Les résultats préliminaires de cette étude ont été retenus pour une
présentation à la conférence de l’ASCO en 2009.
RappoRt d'activité 2008 79

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
P
GE
GEP
GEP
Groupe des Essais Précoces
Coordonnateur du Groupe

Dr Véronique Diéras, Institut Curie, Paris.
Investigateur coordonnateur :
Dr Mario Campone,
Centre René Gauducheau, Nantes.
• A phase II, randomized, multi-center study, assessing value of
adding RAD001 to Trastuzumab as preoperative therapy of
HER-2 positive primary breast cancer amenable to surgery.
Le but de ce projet est d’étudier les corrélations biologico-cliniques
et d’identifier les marqueurs de diagnostic moléculaire permettant
de prédire la réponse thérapeutique à l’association d’un inhibiteur
de mTOR, l’everolimus ou RAD001, avec le trastuzumab. Ce projet est
proposé sous la forme d’une recherche biologique intégrée à une
étude clinique multicentrique nationale, prospective, randomisée, de
phase II dont l’effectif prévu est de 120 patientes (60 patientes par bras)
présentant toutes une tumeur du sein surexprimant HER2 et candidates à
une chirurgie conservatrice d’emblée.
L’étude présente la particularité d’être proposée en situation
pré-opératoire. Ce type d’approche a récemment été validé (Downsett
et al, JNCI, 2007) pour prédire la sensibilité à l’hormonothérapie par
tamoxifène et anti-aromatases. Ce concept est transposé dans l’étude
RADHER afin de déterminer les paramètres cliniques et biologiques
permettant de prédire la réponse au trastuzumab seul ou associé
à l’everolimus. Les résultats encourageants du RAD001 dans le sein
métastatique réfractaire au trastuzumab associé à des cytotoxiques avec
le trastuzumab ont été présentés à l’ASCO en 2008 dans 2 essais de phase I
(Jerusalem et al., André et al.), incitant d’autant plus à l’exploration
des mécanismes biologiques qui sous-tendent le rétablissement de la
sensibilité au trastuzumab.
R
A
N
D
O
M
I
Z
A
T
I
O
N
Neuf équipes de recherche sont impliquées dans ce projet, sept d’entre
elles se trouvant dans des CLCC. C’est à ce titre que l’essai RADHER
reflète parfaitement les orientations du Groupe des Essais Précoces en
permettant de valoriser les nombreux plateaux techniques présents dans
les centres.
En 2008, 5 centres ont été ouverts
ARM A : Trastuzumab (H) 4 mg/kg day 1,2 mg/kg thereafter
et ont permis le recrutement de
4 patientes. Quatre autres
centres ont manifesté leur
S
intérêt pour cette étude et
U
Week 1
Week 2
Week 3
Week 4
Week 5
Week 6
R
seront ouverts en 2009. Il n’en
G
reste pas moins qu’il s’agit
E
d’une étude difficile à mener
R
et à proposer aux patientes du
Y
fait des biopsies intératives. Un
R QD
important effort de recrutement
ARM B : T rastuzumab (H) 4 mg/kg day 1, 2 mg/kg thereafter
reste à faire pour atteindre
+ RAD001 (R) 10 mg/day Daily Continuous (QD)
l’objectif des 120 patientes.
H


H
H


H
H


H
H


H
H


H
H


H
Patients receive their last RAD001 treatment within 24 hours prior to surgery
80 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Groupe des Essais Précoces
Inclusions 2008 par type
d’établissement
RADHER GEP 04
GE
P
Coordonnateur du Groupe

Dr Véronique Diéras, Institut Curie, Paris.

CLCC
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
Centre Alexis Vautrin
0
Centre Antoine Lacassagne
1
Centre Eugène Marquis
1
Centre François Baclesse
2
Centre Georges-François Leclerc
3
Centre Léon Bérard
1
Centre Oscar Lambret
2
Centre Paul Papin
0
Centre René Gauducheau
4
Centre René Huguenin
3
Centre Val d'Aurelle - Paul Lamarque
0
Institut Claudius Regaud
4
Institut Curie
3
Institut Gustave Roussy
7
Institut Jean Godinot
0
Institut Paoli-Calmettes
2
Total
33
Hôpitaux Publics
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
CH de Grenoble
1
CHD Les Oudaries - La Roche sur Yon
0
CHR Metz Thionville - Hôpital Bon Secours
0
CHRU Brest
0
CHRU Tours
0
CHU Besançon
0
CHU Hôpitaux de Bordeaux
1
Hôpital Foch - Suresnes
2
Total
4
ASSISTANCE PUBLIQUE
Nom établissement
TOTAL
Inclusions 2008
AP-HM Hôpital la Timone
0
AP-HP Hôpital Européen Georges Pompidou
5
AP-HP Hôpital Saint Michel
0
Total
5
RappoRt d'activité 2008 81

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
P
GE
Pharmacovigilance
Pharmacovigilance
 Etudes Cliniques :
Recueil et Déclaration des évènements
indésirables graves
En 2008, la pharmacovigilance du BECT a recueilli 1720 notifications
d’événements indésirables graves (EIG) contre 1150 notifications en
2007 et 1348 notifications en 2006 ; ce qui montre le volume important et
croissant de l’activité de l’unité.
Outre cette évolution croissante d’enregistrement et de traitement des
EIG, la charge de travail a été augmentée du fait de la nécessité de
se conformer aux nouvelles exigences réglementaires (rédaction de
rapports de sécurité et déclaration des EIG inattendus dans les délais
impartis) mais également par le caractère international des études et
par l’exigence accrue des partenaires industriels quant à la qualité et la
précision des informations demandées.
L
a cellule de Pharmacovigilance du BECT est chargée de :
- centraliser les Evénements Indésirables Graves (EIG) notifiés
par les investigateurs et les déclarer à l'AFSSAPS,
- transmettre chaque mois une mise à jour de ces EIG aux
chefs de projets des Groupes tumeurs en charge de l’étude
ainsi qu'aux laboratoires pharmaceutiques,
- déclarer à l’EMEA, les EIG inattendus dans les délais impartis
et en informer les investigateurs,
- gérer une base de données de l'ensemble des EIG survenus
dans les études dont le BECT est promoteur.
Ces éléments ont conduit à la réorganisation complète de l’unité de
pharmacovigilance courant 2008, en renforçant le personnel dédié à
cette tâche afin de prendre en charge, à la fois, l’augmentation du
volume de travail et la mise en conformité à la nouvelle réglementation.
Deux nouvelles personnes ont ainsi été recrutées en tant que chargées
de pharmacovigilance, dans le but d’assumer cette charge de travail
supplémentaire.
Des tableaux de synthèse des EIG déclarés par étude sont maintenant
fournis aux équipes projets sur une base mensuelle, depuis octobre 2008.
Des informations ou des analyses complémentaires, nécessaires à la
rédaction d’abstracts ou de publications (réconciliation des EIG du BECT
avec la base de données de l’essai), peuvent être également réalisées
à la demande des chefs de projets.
 Effet Indésirable Grave Inattendu :
définition et modalités de déclaration
Définition
Un Effet Indésirable Grave Inattendu (EIG-I), appelé en anglais SUSAR
(pour Suspected Unexpected Serious Adverse Reaction), correspond à
un événement :
- Lié à l’administration ou à la prise d’un produit expérimental (il ne peut
donc s’agir, entre autre, d’événements en relation avec la progression
de la maladie ou avec des traitements non médicamenteux).
82 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 83

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
corma
Pha ance
il
Vig
Pharmacovigilance
- Répondant à l’un des critères habituels de gravité : décès, menace
vitale, hospitalisation ou prolongation d’hospitalisation, provoquant
une incapacité, un handicap important ou durable, une anomalie,
une malformation congénitale ou un autre cancer. Et s’agissant d’un
médicament expérimental, quelle que soit la dose administrée.
- Ne figurant pas comme effet indésirable connu dans les documents les plus
récents décrivant les caractéristiques du produit : brochure investigateur,
mise à jour pour les médicaments en cours de développement, EPAR
consultable sur le site de l’EMEA (http://www.emea.europa.eu) ou
libellé du Vidal pour les médicaments commercialisés.
ATTENTION : Inattendu ne signifie pas que l’on ne s’y attendait pas (on
s’attend rarement à un EIG) mais qu’il n’est pas connu comme
évènement lié à la prise d’un médicament en évaluation.
Modalités de déclaration
Dès réception d’un Effet Indésirable Grave Inattendu, le promoteur doit
en faire la déclaration initiale auprès de l’EMEA via le site EudraVigilance
(http://eudravigilance.emea.europa.eu), envoyer un double de cette
déclaration (le formulaire CIOMS, format légal européen) à l’AFSSAPS et
au CPP. L’ensemble des médecins investigateurs impliqués dans les essais
évaluant cette molécule (sous la responsabilité du même promoteur) est
informé de l’EIG-I.
Si nécessaire, un suivi de chaque EIG-I est assuré par l’unité de
pharmacovigilance du promoteur afin d’obtenir des informations
complémentaires et/ou de suivre l’évolution de l’effet indésirable. Ces
informations ont le même circuit de déclaration que la déclaration
initiale : EMEA, AFSSAPS, CPP et information aux investigateurs.
En 2008, l’unité de pharmacovigilance du BECT a déclaré 6 Effets
Indésirables Graves Inattendus.
Pha
rma
Vig coilan
ce
84 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
corma
Pha ance
il
Vig
RappoRt d'activité 2008 85

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Publications

PublicationS 2008
Publications
META-ANALYSE MD ANDERSON
BREAST CANCER
Estrogen receptor expression and efficacy of
PACS 01
docetaxel-containing adjuvant chemotherapy in
A 38-gene expression signature to predict metastasis patients with node-positive breast cancer: results
risk in node-negative breast cancer after systemic from a pooled analysis.
adjuvant chemotherapy: a genomic substudy of Andre F, Broglio K, Roche H, Martin M, Mackey JR,
PACS01 clinical trial.
Penault-llorca F, Hortobagyi GN, Pusztai L.
Jézéquel P, Campone M, Roché H, Gouraud W, J Clin Oncol. 2008 Jun 1;26(16):2636-43.
Charbonnel C, Ricolleau G, Magrangeas F, Minvielle S,
Genève J, Martin AL, Bataille R, Campion L.
SARCOME 06
Breast Cancer Res Treat. Published on line: 20 November 2008.
Phase II Trial of Weekly Paclitaxel for Uniresectable
Angiosarcoma: The ANGIOTAX Study.
PEGASE 01
N. Penel, B. Nguyen Bui, J-O. Bay, D. Cupissol, I. RayThe PEGASE Group. Deterioration of quality of life of Coquard, S. Piperno-Neumann, P. Kerbrat, C. Fournier,
high-risk breast cancer patients treated with high- S. Taieb, M. Jimenez, N. Isambert, F. Peyrade,
dose chemotherapy: the PEGASE 01 quality of life C. Chevreau, E. Bompas, E. G.C Brain, and J-Y Blay.
study.
J Clin Oncol 2008: N°25 : 5269-5274.
Marino P, Roché H, Biron P, Janvier M, Spaëth D,
Fabbro M, Linassier C, Delozier T, Martin AL, Santin G,
Moatti JP.
Value Health. vol. 11, Issue 4, 2008, p.709-718.
PEGASE 01
Pub
lica
tion
s
The PEGASE Group. High-dose chemotherapy for
patients with high-risk breast cancer: a clinical and
economic assessment using a quality-adjusted
survival analysis.
Marino P, Roché H, Moatti JP.
Am J Clin Oncol. 2008 Apr; 31(2):117-24.
PEGASE 03
III. SIOG 2008 : Montréal (CANADA)
16-18 octobre 2008
GERICO 04 
poster
GERICO 06
46ème Colloque de Médecine
Nucléaire de Langue Française
(Tunisie)
26 avril-03 mai 2008
II. 
Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Impact on Autonomy as Main Endpoint of
Anthracyclines-Based Adjuvant Chemotherapy (CT)
in Women Over 70 Year-Old (yo) with Endocrine
Non Responsive Breast Carcinoma (BC): a French
Geriatric Oncology Group (GERICO) Phase II
Multicentre Program.
E. G. Brain, C. Mertens, F. Rousseau, V. Girre, E. Blot,
S. Abadie, E. Fourme, S. Luneau, F. Gouttenoire,
M. Debled.
Annals of Oncology 19, Supplement 8, 2008, Page viii208viii210, Abstract n°653 P.
poster
I. Pacs 01 pegase 01
86 RappoRt d'activité 2008
A FNCLCC French SARCOMA Group : GETO multicenter
randomized phase II study of Gemcitabine (G) versus
Gemcitabine and Docetaxel (G+D) in patients with
metastatic or relapsed leimyosarcoma (LMS).
F. Duffaud, B. Bui, N. Penel, A. Cioffi, N. Isambert,
J.Y. Blay, D. Cupissol, M. Jimenez, A. Rey, P. Pautier ;
Abstract n° 10511
http://www.asco.org/ASCOv2/Meetings/Abstracts

COMMUNICATIONS
ORALES ET POSTERS
Etude FLT 01/0505
Prediction of metastatic relapse in node-positive
breast cancer: establishment of a clinicogenomic
model after FEC100 adjuvant regimen.
Campone M, Campion L, Roché H, Gouraud W,
Charbonnel C, Magrangeas F, Minvielle S, Genève J,
Martin AL, Bataille R, Jézéquel P.
Breast Cancer Res Treat. 2008 Jun ; 109(3): 491-501. Epub 2007
Jul 21.
GERICO 06 
communication orale
Biweekly Docetaxel as first – line chemiotherapy (CT)
regimen in elderly metastatic breast cancer (MBC)
patients with impact on autonomy as main endpoint:
a FNCLCC Gerico Group Phase II multicentre trial.
V. Girre, F. Rousseau, E. Blot, S. Gourgou-Bourgade,
F. Gouttenoire, J. Geneve, S. Delaloge
Critical Reviews in Oncology/Hematology, Vol. 68,
Supplement 2, October 2008, page S 45.
A prospective randomized phase III trial of FEC with
or without high-dose thiotepa, cyclophosphamide
and autologous stem cell transplantation in first-line
treatment of metastatic breast cancer.
Biron P, Durand M, Roché H, Delozier T, Battista C,
Fargeot P, Spaëth D, Bachelot T, Poiget E, Monnot F,
Tanguy ML, Curé H.
Bone Marrow Transplant 2008 Mar; 41(6):555-62. Epub 2007
Nov 26.
publication commune
SARCOME 07
poster
Excrétion biliaire de conjugués glucoronides de
la 3’-Desoxy-3’-[18F]Fluoro-Thymidine (FLT) avant
leur élimination urinaire.
COUTURIER O.
Médecine nucléaire, Vol. 32, Issue 4, April 2008, pages 193-264.
ASCO 2008 : Chicago (USA)
1-5 Juin 2008
ACCORD 12/0405 PRODIGE 2 
poster
Randomized multicenter phase III trial comparing
neodjuvant RT45-Cap and RT50-Capox In patients
with locally advanced rectal cancer. Preliminary
safety results of the ACCORD 12/0405 – PRODIGE 2.
J.P. Gérard, D. Azria, S. Gourgou-Bourgade, L. MartelLafay, C. Hennequin, P. Etienne, G. De Laroche,
L. Mineur, V. Vendrely, C. Montoto-Grillot.
Abstract n°4089.
http://www.asco.org/ASCOv2/Meetings/Abstracts
communication orale
V. ESTRO 2008 : Göteborg (Suède)
14-17 sept 2008
ACCORD 03
communication orale
Induction chemotherapy (ICT) and dose intensification
of the radiation boost in locally advanced anal
canal carcinoma (LAACC) : definitive analysis of
the intergroup ACCORD 03 trial (Fédération National
des Centres de Lutte Contre le Cancer – Fondation
Française de cancérologie Digestive).
D. Peiffert, J.P. Gérard, M. Ducreux, C. Lemanski,
E. François, M. Giovannini, F. Cvitkovic, X. Mirabel,
O. Bouché, E. Luporsi.
Radiotherapy & Oncology, Vol. 88, Supplement 2,
September 2008, page S 20, Abstract n° 65.
Doxorubin-based adjuvant chemotherapy for elderly
patients with hormone receptors negative breast
carcinoma: a French geriatric oncology group
(GERICO) phase II multicentric program.
ACCORD 12/0405 PRODIGE 2
M. Debled, V. Girre, C. Mertens, E. Blot, F. Rousseau,
S. Abadie, L. Uwer, E. Bourbouloux, E. Fourme, communication orale
F. Gouttenoire, E. G. Brain
Preoperative chemoradiation for locally advanced
Critical Reviews in Oncology/Hematology, Vol. 68, rectal cancer. Preliminary safety results of the
ACCORD 12/0405 PRODIGE-2 randomized trial.
Supplement 2, October 2008, page S 24-S 25.
J.P. Gérard, D. Azria, S. Gourgou-Bourgade, I. MartelLaffay, C. Hennequin, P. L. Etienne, E. François, V. Vendrely, G. De Laroche, C. Montoto-Grillot.
Radiotherapy & Oncology, Vol. 88, Supplement 2,
ESMO 2008 : Stockholm (Suède) September 2008, page S 86, Abstract n° 270.
IV.
12-16 sept 2008
GERICO 04 
poster
Biweekly Docetaxel as first – line chemotherapy (CT)
regimen in elderly metastatic breast cancer (MBC)
patients with impact on autonomy as main endpoint:
a FNCLCC Gerico Group Phase II multicentre trial.
V. Girre, F. Rousseau, E. Blot, S. Gourgou-Bourgade,
F. Gouttenoire, J. Geneve, S. Delaloge.
Annals of Oncology 19, Supplement 8, 2008, page viii208viii210, Abstract n° 654 P.
RappoRt d'activité 2008 87

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
s
tion
lica
Pub
Collaborations
Collaborations
 collaborations nationales
Bilan fin 2008

12 essais Progige dont 5 promus par le Bect de la fnclcc
partenariat prodige
N° PRODIGE
Le groupe des tumeurs digestives de la FNCLCC collabore depuis des
années avec des groupes académiques tels que la FFCD, le GERCOR,
la SFRO, l’EORTC etc…
En juin 2006, la FFCD et le groupe des tumeurs digestives de la FNCLCC se
sont rapprochés pour créer le partenariat PRODIGE.
Statut
FFCD
En cours d’inclusion
PRODIGE 2
ACCORD 12/0405
FNCLCC
fermé
PRODIGE 3
Œso néoadj.
Marseille
En cours d’inclusion
PRODIGE 4
ACCORD 11/0402
FNCLCC
En cours d’inclusion
PRODIGE 5
ACCORD 17/0707
FNCLCC
En cours d’inclusion
PRODIGE 6
Œso M+
FFCD
En négociation
PRODIGE 7
ACCORD 15/0608
FNCLCC
Démarrage
PRODIGE 8
LAP07
GERCOR
Ouverture en cours
- d’élaborer et conduire de grandes études nationales et internationales
permettant de répondre rapidement à des questions stratégiques de
cancérologie digestive.
- d e rendre plus visibles les actions entreprises par les deux groupes
vis-à-vis des interlocuteurs institutionnels et industriels.
- d e conduire des essais stratégiques de phase III nationaux et
internationaux, et certains essais de phase II randomisés.
- d’impliquer en amont de la conception des essais tous les spécialistes
intéressés dans des groupes de travail.
PRODIGE 9
Côlon SUMAV
FFCD
Protocole finalisé
PRODIGE 10
Carcinome hépatocellulaire
Phase II GONEXT
CLCC Montpellier
Ouverture en cours
PRODIGE 11
Carcinome hépatocellulaire
Pravastatine versus placebo
FFCD
Protocole en écriture
PRODIGE 12
ACCORD 18/0308
FNCLCC
Protocole en écriture
FFCD
11 sous groupes et
1 Conseil scientifique
commun
Phases II randomisées / Phases III
 Les principes qui président au fonctionnement du
groupe PRODIGE sont :
- Des règles de publication communes et obligatoires pour toutes les
études Prodige.
- Des règles de fonctionnement précisées grâce à une charte de
partenariat.
- Une dynamique de recrutement des études randomisées très forte
permettant de clore les inclusions avant la date théorique.
- Une forte créativité des 11 sous-groupes : foie, colorectal métastatique,
côlon adjuvant, pancréas, rectum, œsophage, estomac, voies biliaires,
canal anal, tumeurs endocrines, tumeurs digestives rares.
- Deux conseils scientifiques communs par an, assurant la pérennité de ce
partenariat.
- Un poids et une visibilité croissante auprès de l’industrie comme
interlocuteur unique dans le monde de l’oncologie digestive.
- De fortes relations inter-personnelles qui permettent de faire avancer et
améliorer ce partenariat.
FNCLCC
2 Conseils Scentifiques
par an
Phases II
Promoteur
Côlon PETACC 8
 les objectifs sont :
 l’organisation :
Coll
abo
ratio
ns
Nom étude
PRODIGE 1
2 copil par an
Phases II
CCP : Promotion FFCD ou FNCLCC
Etude de phase II faites indépendamment par les deux groupes
Concurrence possible car ciblent parfois les mêmes patients
88 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 89

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
ns
ratio
abo
ll
o
C
Collaborations
Collaborations
 Collaborations internationales
Deux nouveaux essais dans le PACS SEIN vont être lancés dans un milieu
international :
Le PACS 07 (MINDACT)
Cet essai qui a bénéficié des fonds européen du 7ème PCRD (projet
Transbig) et qui est coordonné par l’EORTC avec une promotion française déléguée au BECT.
Le PACS 08 (TAVIX)
Cet essai qui concerne une population à risque de cancers du sein va
être lancée en France puis sa réalisation va s’étendre à d’autres pays tels
la Belgique, le Canada (NCI) et les Etats-Unis (groupe NCCTG dirigé par
Edith Perez). Un groupe espagnol serait également intéressé par cette
étude.
Cette étude débutée en France en février 2005 avait été également
ouverte en Suisse et Italie et devait impliquer le Royaume-Uni.
Suite à la survenue de deux décès toxiques consécutifs à deux pneumopathies (l’une infectieuse - pneumocystose - et l’autre interstitielle), un
Comité de surveillance a statué sur la suspension des inclusions fin août
2006. Avec le recul et les données recueillies, l’essai avait été définitivement clos aux inclusions en 2007.
27 patientes avaient été incluses par 4 centres français (Institut Paoli Calmettes, Institut Curie, Centre H. Becquerel, Institut Gustave Roussy).
- Un poster a été présenté lors du Congrès de l’ESMO - Stockholm 2008
ainsi que lors du Congrès International d’Oncogériatrie de la SIOGMontréal 2008.
- Les résultats seront également présentés lors d’une session Poster au prochain congrès international de Gériatrie-Gérontologie IAGG-Paris 2009.
L’étude PROTEGE 01 (Lung Art)
Cet étude de radiothérapie dans le cancer du poumon non à petites
cellules va concerner de nombreux pays : un groupe espagnol s’est joint
à cette étude ainsi que l’EORTC.
D’autres essais internationaux poursuivent leur recrutement tels EuroEwing et SARCOME 08 ; ce dernier est un essai intergroupe coordonné par
l’EORTC Soft Tissue and Bone Sarcoma Group (EORTC STBSG) en collaboration avec plusieurs groupes sarcomes européens incluant les groupes
Italien (ISG), Espagnol (GEIS) et Français (GSF-GETO) - avec le concours
de la FFCD - et au total la participation de 12 pays dans le monde.
Dans l’essai de chimioprévention IBIS 2, la FNCLCC collabore étroitement
avec le Queen Mary Hospital et maintient son rôle prépondérant dans les
inclusions de patientes depuis l’ouverture de l’essai (3ème groupe recruteur derrière l’Allemagne et l’Angleterre).
Coll
abo
ratio
ns
ns
ratio
abo
ll
o
C
Dans l’essai GETUG 13 de stratégie adaptée au pronostic chez des
patients atteints de tumeurs germinales non séminomateuses disséminées de mauvais pronostic, la participation du MDA Anderson et du NCI
de Bratislava (Slovaquie) permet un recrutement satisfaisant dans cette
pathologie orpheline.
GERICO 04
Cet essai international de phase II se proposait d’évaluer l’impact sur
l’autonomie des activités de la vie instrumentale et quotidienne (définie
selon l'indice IADL et ADL) d’une chimiothérapie par docétaxel administrée toutes les 2 semaines dans le traitement du cancer du sein métastatique chez la femme âgée de plus de 70 ans.
90 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 91

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
CLCC
Bilan de la recherche clinique au sein des CLCC en 2008

CLCC
 bilan d’activité de la recherche clinique pour
l’année 2008
10 356 patients au total (en moyenne 518 patients par CLCC) ont été
inclus dans un essai clinique (en moyenne 121 essais étaient ouverts par
les CLCC).
• tableau 1 : Description générale
Nombre de CLCC
évaluables : 20
L
es indicateurs mis en œuvre par le BECT, témoin de
l’évolution de la recherche clinique au sein des CLCC,
traduisent une augmentation de plus de 12 % de cette
activité pour l’année 2008 avec un taux global d’inclusion
des malades dans les recherches biomédicales, pour les
20 CLCC, de 11,29 % (3.17 % à 15.77 %).
Patients inclus
Essais ouverts
Patients par essais
Total
10 356
2 411
4,3
Moyenne/CLCC +/- SD
518
+/- 317
121
+/- 44
4
+/- 1
436
(63 - 1462)
114
(44 - 239)
4
(1 - 8)
Médiane/ CLCC
(extrêmes)
Ces patients représentent en moyenne 10,77 % (+/- 3.02 %) de la file active
des patients hospitalisés pour un cancer dans les CLCC.
• tableau 2 : Proportion de patients inclus dans un essai clinique
par rapport au nombre de patients hospitalisés pour cancer
Nombre de CLCC
évaluables : 20
Total
Moyenne/CLCC +/- SD
Médiane/ CLCC
(extrêmes)
File active des
patients hospitalisés
pour cancer
% inclus
dans un essai
91 764
11,29 %
4 588
+/- 2 010
10,77 %
+/- 3,02 %
4 293
(1 986 - 10 152)
10,23 %
(3,17 % - 15,77 %)
Le détail des patients inclus dans un essai clinique par les CLCC est
présenté dans le tableau 5.
72,6 % des 10 356 patients ont été inclus dans des essais dont le promoteur
est académique (voir tableau 4), représentant 7524 patients.
• L’activité de recherche clinique au sein des CLCC est suivie
au niveau du BECT à l’aide de trois types d’indicateurs.
L’évolution de ceux-ci démontre la très bonne évolution de
l’année 2008.
92 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 93

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
CC
CL
CLCC
CLCC
Bilan de la recherche clinique au sein des CLCC en 2008

Bilan de la recherche clinique au sein des CLCC en 2008

Indicateur n° 1
Le pourcentage de patients hospitalisés inclus dans un essai clinique
11,29 % des patients hospitalisés pour un cancer ont été inclus dans un
essai clinique en 2008 versus 10.2 % en 2007 et 8.5 % en 2006.
• tableau 3 : Suivi des indicateurs sur 3 ans
Indicateur n° 2
Nombre total
de patients inclus
dans un essai
clinique
Le pourcentage de patients inclus dans un essai institutionnel
72,6 % des patients ont été inclus dans un essai institutionnel en 2008 versus
74 % en 2007 et 70 % en 2006.
Année 2006
Indicateur n° 3
Nombre total
de patients inclus
dans un essai
institutionnel
Nombre total
de patients inclus
dans un essai
industriel
7 862
5 671
2 191
Année 2007
9 218
6 639
2 579
Année 2008
10 356
7524
2832
Le pourcentage de patients inclus dans un essai industriel
27,4 % des patients ont été inclus dans un essai clinique industriel en 2008
versus 26 % en 2007 et 30 % en 2006.
• tableau 4 : Typologie par promoteur d’essais thérapeutiques
réalisés dans les CLCC
 Les réunions biannuelles des responsables
d’unité de recherche clinique des CLCC :
En 2008, les thèmes abordés lors des deux réunions de l’année (le 15
janvier 2008 et le 07 juillet 2008), rassemblant les vingt responsables des
Unités de Recherche Clinique, ont été les suivants :
• Un point concernant la réglementation des collections d’échantillons
biologiques par Maître Thomas Roche.
• Les nouvelles réglementations pour les recherches biomédicales
– 1ère partie : portant sur les médicaments à usage humain
– 2nde partie : portant sur les dispositifs médicaux et pour les recherches
ne portant par sur des produits de santé par Mme Elisabeth Hulier
(BECT/FNCLCC).
• Les indicateurs MERRI de la recherche clinique par Mme Sandrine Boucher
(FNCLCC) et par le Dr Catherine Grenier (FNCLCC).
• Les conflits d’intérêts par le Pr François Eisinger (Institut Paoli-Calmettes)
• Le logiciel SIGREC par M. Emmanuel Reyrat (FNCLCC)
• Les actualités : Les inclusions des CLCC en 2007, Le Comité de Patients.
CL
CC
Nombre CLCC
évaluables (20)
TOTAL
Promoteur
académique
nbre
patients
inclus
nbre
essais
ouverts
Promoteur industriel
% patients inclus
dans un essai clinique
institutionnel
nbre
patients
inclus
nbre
essais
ouverts
7 524
1 569
2 832
842
MOYENNE/CLCC
+/- SD
376
+/- 205
78
+/- 25
73,5 %
+/- 12 %
142
+/- 135
42
+/- 22
MEDIANE/CLCC
(extrêmes)
306
76
75 %
102
36
CC
CL
94 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 95

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
CLCC
CLCC
Bilan de la recherche clinique au sein des CLCC en 2008

Bilan de la recherche clinique au sein des CLCC en 2008

• patients inclus dans les essais cliniques en 2008
Centres de Lutte
Contre le Cancer
(CLCC)
CL
CC
File active
Total
patients
patients
Total
cancéreux
inclus dans
essais
(source
un essai
PMSI)
clinique
ouverts
% patients
Promoteur
Total
hospitalisés
académique
patients/
et inclus
essai
dans un
nbre
nbre
ouvert
essai
patients
essais
clinique
inclus
ouverts
% patients
inclus dans un
essai clinique
institutionnel
Promoteur
industriel
nbre
nbre
patients
essais
inclus
ouverts
Centre Paul Papin
2 879
454
107
4,24
15,77 %
365
77
80,40 %
89
30
Institut Bergonié
4 872
759
160
4,74
15,58 %
639
101
84,19 %
120
59
Institut Gustave Roussy
10 152
1 462
239
6,12
14,40 %
826
132
56,50 %
636
107
Centre Léon Bérard
5 911
831
185
4,49
14,06 %
594
120
71,48 %
237
65
Institut Curie
8 117
1 056
131
8,06
13,01 %
744
75
70,45 %
312
56
Centre Antoine
Lacassagne
3 225
417
117
3,56
12,93 %
312
87
74,82 %
105
30
Centre François
Baclesse
5 680
733
134
5,47
12,90 %
606
91
82,67 %
127
43
Centre Eugène Marquis
2 703
314
71
4,42
11,62 %
251
52
79,94 %
63
19
Institut Jean Godinot
2 001
225
88
2,56
11,24 %
188
63
83,56 %
37
25
Centre G-François
Leclerc
3 261
340
95
3,58
10,43 %
236
57
69,41 %
104
38
Centre Val d'Aurelle
5 586
561
130
4,32
10,04 %
444
91
79,14 %
117
39
Centre Oscar Lambret
6 298
609
147
4,14
9,67 %
459
87
75,37 %
150
60
Centre René
Gauducheau
4 980
481
142
3,39
9,66 %
225
72
46,78 %
256
70
Institut Paoli Calmettes
5 497
505
169
2,99
9,19 %
405
115
80,20 %
100
54
Centre René Huguenin
3 132
287
100
2,87
9,16 %
197
75
68,64 %
90
25
Centre Alexis Vautrin
3 409
299
81
3,69
8,77 %
212
57
70,90 %
87
24
Centre Henri Becquerel
3 713
314
110
2,85
8,46 %
269
83
85,67 %
45
27
Centre Claudius Regaud
4 998
400
94
4,26
8,00 %
300
61
75,00 %
100
33
Centre Jean Perrin
3 364
246
67
3,67
7,31 %
224
47
91,06 %
22
20
Centre Paul Strauss
1 986
63
44
1,43
3,17 %
28
26
44,44 %
35
18
TOTAL
91 764
10 356
2 411
4,30
11,29 %
7 524
1 569
72,65 %
2 832
842
Moyenne/CLCC
4 588
518
121
4
10,77 %
376
78
73,53 %
142
42
+/-SD
2 010
317
44
1
3,02 %
205
25
11,91 %
135
22
Médiane
4 293
436
114
4
10,23 %
306
76
75,18 %
102
36
MIN
1 986
63
44
1
3,17 %
28
26
44,44 %
22
18
MAX
10 152
1 462
239
8
15,77 %
826
132
91,06 %
636
107
96 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
 Les programmes hospitaliers en recherche
clinique (PHRC) en 2008
En 2008, 2 PHRC ont été obtenus pour des essais promus par le BECT dans
le PAC Accord :
Deux par le ministère de la Santé publique :
- au Centre Alexis Vautrin (Pr Thierry CONROY) pour le projet ACCORD
17/0707 intitulé :
« Etude de phase II-III comparant la radiochimiothérapie avec le schéma
FOLFOX à la radiochimiothérapie par 5FU-cisplatine (schéma HERSKOVIC)
en traitement de première ligne du cancer de l’œsophage inopérable »
- au centre Eugène Marquis (Dr Eveline BOUCHER) pour le projet ACCORD
18/0803 intitulé :
« Essai de phase III multicentrique randomisé, comparant l’effet d’une
chimiothérapie adjuvante de 6 mois par gemcitabine-oxaliplatine à
85mg/m² (GEMOX 85) à une surveillance, chez des patients opérés d’un
cancer des voies bilaires ».
CC
CL
RappoRt d'activité 2008 97

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Observatoire
du médicament
Observatoire
du médicament
C
réé en 2004, l’Observatoire du médicament s’inscrit
dans une démarche qualitative qui vise à apprécier
la pertinence des prescriptions, l’objectif étant à la fois de
s’assurer le bon usage des médicaments anticancéreux
(hors GHS) les plus coûteux au sein des Centres de lutte
contre le cancer (CLCC) et de justifier leur usage auprès des
autorités de tutelle.
 Médicaments onéreux : le bon usage se consolide
L’Observatoire du Médicament a réalisé une enquête sur les prescriptions des molécules les
plus onéreuses dans les 20 CLCC. Les résultats montrent que, dans la grande majorité des cas,
les prescriptions sont conformes aux recommandations et aux connaissances scientifiques.
L’Observatoire du médicament réalise deux enquêtes tous les ans auprès
des pharmaciens de chaque CLCC. L’analyse des résultats obtenus est
effectuée par un collège d’experts réunissant des pharmaciens et des
médecins oncologues. Ces résultats sont également diffusés auprès des
directeurs et secrétaires généraux des centres, ainsi qu’aux présidents des
comités de médicaments. Ils peuvent donc alimenter, au sein de chaque
CLCC, les discussions sur le coût des molécules, leur remboursement et les
bonnes pratiques médicales.
Les enquêtes portent sur une période limitée de temps, une semaine,
pendant laquelle les pharmaciens sont chargés de remplir des fiches
décrivant la totalité des prescriptions des molécules étudiées. Ces fiches
renseignent sur les indications cliniques, la posologie et les modalités
d’administration. Elles comprennent également l’opinion du pharmacien
sur le bon usage de chaque prescription, en fonction des référentiels mis
à jour avant chaque sondage et de la grille d’analyse élaborée dans le
cadre de l’Observatoire.
Cette grille distingue trois catégories
d’utilisation des médicaments
1- Les prescriptions en « situation scientifiquement reconnue ». Elles
correspondent aux ordonnances en conformité avec les autorisations
de mise sur le marché (AMM) et aux anticipations d’extension d’AMM
sur la base de publications référencées.
2- Les prescriptions en « situation scientifiquement acceptables ». Celles-ci
sont concordantes avec des résultats d’essais de phase III publiés ou
présentés en congrès internationaux ; ou avec une indication validée
par une méta-analyse ; ou ayant fait l’objet d’un consensus d’experts.
3- Les prescriptions en « situation non reconnue », qui ne répondent pas
aux critères précédents. Parmi ces prescriptions, deux sous-catégories
(IIIA et IIIB) sont distinguées. Cela permet de différencier celles qui
sont « à justifier », aux vues des informations spécifiques du dossier
médical des patients concernés, de celles qui sont « non justifiables »
qui relèvent du mésusage. Chacune des fiches classées dans l’une
ou l’autre de ces sous-catégories est revue par le collège d’experts
qui a la possibilité, au regard des dernières connaissances scientifiques
disponibles, de les reclasser dans une autre catégorie.
98 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 99

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
ire
ato
serv
Ob
du nt
me
dica
é
m
Observatoire
du médicament
Observatoire
du médicament
L’Enquête 2008
• Figure 1
100%
médiane :
89,9 %
Cette enquête a porté sur six molécules : Gemzar®, Herceptin®, Taxotère®,
Avastin®, Erbitux® et Alimta®.
Dans les 20 centres, les pharmaciens ont colligé un nombre total de
2 392 fiches. Ceci monte à environ 15 000 le nombre de fiches collectées
depuis le début de ces enquêtes , en avril 2005 (voir tableau 1) :
167
230
188
212
ELOXATINE
267
237
219
216
GEMZAR®
359
424
365
HERCEPTIN
307
483
TAXOTERE®
414
CAMPTO®
®
Ob
serv
ato
ire
d
mé u
dica
me
nt
®
ERBITUX
®
Mai
2007
Novembre
2007
Juin
2008
356
408
383
369
589
670
602
610
631
450
505
501
552
504
525
144
133
159
145
175
222
87
83
125
216
384
AVASTIN®
43
ALIMTA
®
TOTAL
N=1514
N=1968
100 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
N=2046
N=2197
N=1832
N=1888
N=2174
ire
ato
serv
Ob
du nt
me
dica
é
m
0
RappoRt d'activité 2008 101

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Centre 20
Novembre
2006
Centre 6
Juin
2006
Centre 4
Novembre
2005
100
50%
Centre 15
Avril
2005
93,6 94,5
98,7
79,6
Centre 10
Molécules
étudiées
87,9
93
97,5
75,3 76,2
73,9 74,8
Centre 11
• tableau 1 : Liste des sondages et des molécules étudiées pour
la fnclcc entre 2005 et 2006
87
90,2 90,9 91,1
89,1 89,5
96,1
84,1
Centre 18
Une seule enquête a été réalisée en juin 2008, durant la semaine du
9 au 14 juin 2008. Plusieurs modifications sont intervenues dans la réalisation
de celles-ci. Ainsi, une nouvelle molécule a été ajoutée : le premetrexed
(Alimta®). Par ailleurs, les référentiels établis par l’Inca, sur la cancérologie
digestive, l’oncologie thoracique et les cancers du sein ont été utilisés par
les pharmaciens pour évaluer l’usage des médicaments. Enfin les fiches
produits ont été actualisées par les experts en fonction des nouvelles
indications AMM et des nouvelles données de la littérature.
Centre 14
- Autre organe sans étude de
phase III publiée.
Centre 16
- Posologie hors AMM si avis
d'experts.
La Figure 1 présente le pourcentage de prescriptions jugées
scientifiquement reconnues ou acceptables (classement des centres sur
les valeurs brutes)
Les centres sont classés à partir des valeurs brutes obtenues de ces
pourcentages. La ligne horizontale représente la médiane de la
distribution observée parmi les 20 centres.
Centre 5
- Ligne x+n : avis d'experts.
Centre 19
- Autre ligne que l'indication
AMM.
Un premier critère de qualité concerne le pourcentage de prescriptions
jugées « scientifiquement reconnues » ou « acceptables » : 87,5 % des
prescriptions rentrent ainsi dans les catégories 1 et 2 du classement ce
qui représente un bon chiffre global de bon usage de ces médicaments.
Centre 2
- Ligne x-1 : si phase II
randomisée concluante.
- Indication pour laquelle
une étude de phase III
randomisée, publiée dans
une revue internationale
avec comité de lecture avec
un rapport bénéfice / risque
inférieur au traitement de
référence.
Centre 17
- Adjuvant si li médicament
a l'AMM en situation
métastatique.
Centre 7
- Association autre que
prévue dans l'AMM : phase III
randomisée ou avis d'experts.
- Traitement ciblé sans mise en
évidence de l'expression de
la cible (ex : Herceptin®).
Centre 12
- Association / posologie
différente non validée.
Centre 1
- Au moins une étude de
phase III randomisée,
publiée dans une revue
internationale avec comité
de lecture avec un rapport
bénéfice/risque non inférieur
au traitement de référence.
- Indication validée par une
méta-analyse.
- Poster présenté à un congrès
international.
En juin 2008, les 218 fiches concernant des prescriptions réalisées hors
du cadre d’un essai thérapeutique (ce qui représente environ 9% de
l’ensemble des fiches colligées) n’ont pas été retenues pour l’analyse. Sur
les 2 163 fiches renseignées, 1 219 (soit 56,4%) concernent une situation
scientifiquement reconnue, 672 (soit 31,1%) une situation considérée
comme acceptable selon le référentiel de bon usage, et 272 fiches
(soit 12,6%), des prescriptions non reconnues dont 59 (2,7%) jugées non
justifiables. Pour 11 fiches, cette donnée est manquante.
- Utilisation relevant d'une
contre-indication ou d'une
mise en garde / précaution
d'emploi.
Centre 3
- Anticipation d'extension
d'AMM sur données motivées.
- Une étude de phase II
publiée.
Centre 9
- AVIS FAVORABLE DE LA
COMMISSION D'AMM DE
L'AFASSPS SUR L'EXTENSION
D'INDICATION.
- Etude de phase III présentée
oralement à un congrès
international, avec comité
scientifique de lecture (ASCO,
ESMO, ASTRO, San Antonio,...).
Centre 13
- AMM.
III
Situation
non reconnue
II
Situation scientifiquement
acceptable
Centre 8
I
Situation scientifiquement
reconnue
Observatoire
du médicament
Il apparaît qu’au cours de cette enquête, la médiane de l’indicateur
(chiffre intermédiaire autour duquel se répartissent autant de centres au
dessus qu’en dessous) est située à 89,9% (moyenne = 88,1%).
Le second critère de qualité concerne les pourcentages de prescriptions
III B considérées comme du « mésusage ». C’est pour bien préciser la
pertinence de l’évaluation de ces cas que les fiches appartenant aux
catégories III A et III B ont été revues par les experts oncologues ( soit pour
cette enquête, 272 fiches ).
Le tableau ci-dessous montre que seuls 3 centres dépassaient la barrière
des 5 % de prescriptions jugées « non justifiables ».
• tableau 2 : Prescriptions classées III A et III B
(NR)
Centre 1 (4)
Centre 2
Centre 3
Centre 4
Centre 5
Centre 6
Centre 7 (1)
Centre 8
Centre 9 (3)
Centre 10
Centre 11
Centre 12
Centre 13
Centre 14
Centre 15
Centre 16
Centre 17
Centre 18 (3)
Centre 19
Centre 20
TOTAL
Situation à justifier
Situation non justifiable
Sous-total
Total
n
n
%
n
%
n
%
n
%
86
14
11,7 %
-
-
14
11,7 %
120
100 %
67
83
32
51
51
10
19
6
1
8,3 %
12,3 %
7,0 %
1,3 %
1
1
1
-
0,8 %
0,6 %
2,5 %
-
11
20
1
6
1
9,1 %
13,0 %
2,5 %
7,0 %
1,3 %
121
154
40
86
78
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
58
8
8,3 %
2
2,1 %
10
10,4 %
96
100 %
36
81
34
44
55
16
16
24
18
11
19,0 %
11,3 %
24,7 %
16,8 %
10,0 %
4
6
9
1
4,8 %
4,3 %
8,4 %
0,9 %
20
22
24
27
12
23,8 %
15,6 %
24,7 %
25,2 %
10,9 %
84
141
97
107
110
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
39
14
15,1 %
5
5,4 %
19
20,4 %
93
100 %
70
76
71
69
3
3
9
12
3,3 %
2,9 %
6,4 %
7,3 %
2
1
4
2,2 %
1,0 %
2,4 %
5
4
9
16
5,5 %
3,9 %
6,4 %
9,8 %
91
103
141
164
100 %
100 %
100 %
100 %
80
16
10,3 %
19
12,2 %
40
25,6 %
156
100 %
89
47
8
-
6,5 %
-
3
-
2,4 %
-
11
-
8,9 %
-
124
68
100 %
100 %
1219
208
9,6 %
59
2,7 %
272
12,5 %
2174
100 %
Les résultats de cette enquête consolident la notion de bonne prescription
des molécules onéreuses dans les Centres de lutte contre le cancer
ire
ato
serv
Ob
du nt
me
dica
é
m
Ob
serv
ato
ire
d
mé u
dica
me
nt
102 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 103

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Recherche
translationnelle
Recherche
translationnelle
 Recherche de transfert
Essai ACCORD 13
Cette étude annexe avait pour objectif :
• De déterminer l’influence des polymorphismes des gènes impliqués
dans le métabolisme du fluorouracile (5FU), de la capécitabine et de
l’irinotecan, et du gène HER-1 (EGFR) (variant R497K, polymorphisme de
répétition (CA)n de l’intron 1), sur la toxicité et la réponse au traitement
chez des patients traités pour un Cancer colo-rectal métastatique
(CCRM) en première ligne ;
L
a recherche translationnelle est le deuxième grand axe
de développement du BECT. Il s’agit d’une recherche
de laboratoire qui permet une application rapide des
techniques innovantes au lit du malade.
Toutes les études promues par le BECT doivent maintenant
prévoir une collecte de tumeurs et/ou de prélèvements
sanguins qui permettront la mise en place de programmes
de recherche translationnelle.
• D’évaluer l’intérêt de la mesure, avant et au cours du premier cycle
de traitement, du taux de cellules endothéliales circulantes (CEC) et
du taux d’ARNm [CD146] circulant, pour la prédiction précoce de l’efficacité du traitement (taux de réponse, survie globale et survie sans
progression).
• De constituer une banque d’ADN, d’ARN et de cellules mononucléées
circulantes ;
• D’identifier de façon prospective, sur une cohorte homogène de
patients atteints de CCRM non pré-traités, des biomarqueurs pharmacogénétiques et pharmacodynamiques prédictifs de l’efficacité et de
la tolérance de deux schémas de biochimiothérapie modernes, associant fluoropyrimidine, irinotecan et bevacizumab. En particulier, les
biomarqueurs candidats à la prédiction de la réponse pourront être
évalués sur deux groupes de patients (répondeurs versus non répondeurs) escomptés équilibrés puisque le taux de réponses attendues est
de l’ordre de 50 % avec les deux schémas.
Dans les centres participants et chez les patients consentants, ont été
réalisés :
• Pour l’étude pharmacogénétique : un prélèvement de 10 ml sang
veineux périphérique à J1 avant une cure de chimiothérapie.
• Pour les CEC, un prélèvement de 10ml de sang veineux à J1 (avant traitement), à J8 (facultatif) et avant le début de la 2e cure (J15 [FOLFIRI]
ou J22 [XELIRI]).
Les CEC, identifiées par le phénotype CD45 -, CD31 +, CD146 +, 7-aminoactinomycine -, ont été quantifiées en cytométrie de flux 4 couleurs dans
1 ml de sang total, afin d'accumuler un grand nombre d'événements
(jusqu'à 5 x 106 par test), selon une méthode validée antérieurement
(J Immunol Methods 2008). Les résultats ont été corrélés aux caractéristiques
des patients et au critère de jugement principal (tests de Wilcoxon, de
Fisher et de tendance).
104 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
RappoRt d'activité 2008 105

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
he
erc n
ch
R e latio
ns
a
r
t
le
nel
Recherche
translationnelle
Recherche
translationnelle
Essai ACCORD 14
• L’objectif de cette étude translationnelle est d’identifier, dans le cadre
de cet essai prospectif, les facteurs prédictifs biologiques de la réponse
(réponse histologique complète) et de la toxicité de la radiochimiothérapie associée à un anticorps monoclonal, le cetuximab.
Cette étude des facteurs prédictifs biologiques de réponse aux traitements
est optionnelle dans tous les centres investigateurs. Elle est composée de
trois parties :
Cette étude des caractéristiques de l’individu potentiellement prédictives
de l’efficacité et de la toxicité de la radiochimiothérapie était optionnelle
pour tous les centres participants.
Elle a consisté en un prélèvement de 10ml de sang veineux périphérique.
311 patients ont été prélevés.
L’extraction des ADN est déjà bien avancée, et le passage sur les puces
pharmacogénétiques est prévu l’an prochain.
• Pour chaque patient inclus dans le protocole, lors d’un prélèvement
sanguin effectué pour le contrôle des paramètres biologiques standards avant l’administration d’une chimiothérapie, il sera également
prélevé 10 ml de sang veineux périphérique.
Pour chaque patient, lors de l’endoscopie digestive basse entrant dans
le cadre du staging pré thérapeutique et/ou de la détermination du
statut KRAS, il sera réalisé huit prélèvements biopsiques endoscopiques
pré-thérapeutiques sur le tissu tumoral (2 pour l'inclusion en paraffine
et 6 pour l’immersion en RNA later) et trois prélèvements biopsiques
endoscopiques pré-thérapeutiques en muqueuse saine :
• Deux des huit prélèvements sur le tissu tumoral et un des 3 prélèvements
en muqueuse saine seront inclus en paraffine.
• Six des huit prélèvements sur le tissu tumoral et deux des 3 prélèvements
en muqueuse saine seront immergés en RNA later.
Essai ACCORD 12
• L’objectif de cette étude biologique est d’identifier, dans le cadre de
cet essai prospectif randomisé, les facteurs prédictifs biologiques de
réponse et de toxicité de la radiothérapie et de la radiochimiothérapie.
Cette étude permettra :
• De sélectionner sur un grand nombre de patients les facteurs constitutionnels et tumoraux les plus discriminants pour prédire la toxicité et la
réponse au traitement.
• Une meilleure compréhension des mécanismes de sensibilité et de résistance à la radiochimiothérapie qui constituera une première approche
vers un traitement plus individualisé. A terme, le but serait de proposer
un traitement « à la carte » pour chaque patient en fonction des facteurs génétiques et épigénétiques considérés, à l’issue de cette étude,
comme pertinents pour prédire l’efficacité et la toxicité de la radiochimiothérapie. Ce travail pourrait en particulier permettre de mieux orienter le choix du traitement préopératoire optimal définissant les malades
à qui il faudrait proposer une radiothérapie préopératoire intensifiée par
une chimiothérapie et ceux chez qui une radiothérapie seule suffirait.
Re
ch
er
tra
nsl c h e
ati
nel onle
106 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
he
erc n
ch
R e latio
ns
a
r
t
le
nel
RappoRt d'activité 2008 107

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
FCPRCC
Fédération
des Comités de patients
en Recherche Clinique
en Cancérologie (FCPRCC)
 Bilan de 10 ans de consultations des comités
sur les protocoles d’essais
• Depuis la création du premier Comité de patients, pas moins
de 152 protocoles d’essais ont été relus. Au total, les membres
des Comités ont émis 1149 commentaires à l’attention des
investigateurs.
Nombre de protocoles relus entre 2000 et 2008
I
nitiative commune de la Ligue nationale contre le cancer
et de la Fédération nationale des centres de lutte contre
le cancer, les Comités de patients en Recherche Clinique en
Cancérologie ont fêté leur dix années d’existence.
30
29
20
17
La création de la Fédération des Comités de patients en
Recherche Clinique en Cancérologie en 2002 a élargi la
portée de ce mouvement à la quasi-totalité des CLCC ainsi
qu’à des partenaires industriels qui ont voulu se lancer dans
cette démarche.

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
5
2000
2001
janvier 2008 - n° 12
[ Les résultats de l’enquête SATIS 04 ]
Les femmes ayant participé à un
essai tendent à être globalement
plus satisfaites de leur prise en
charge médicale, notamment
dans la communication avec
leur médecin. Tel est le principal
résultat d’une importante enquête
sur la perception des patientes visà-vis des essais thérapeutiques,
enquête réalisée avec le concours
de la Fédération des Comités de
patients et du BECT.
Q
La lettre d'information aux patients
Conception-Rédaction :
Franck FONTENAY, RCP Communication
Comité Editorial :
Sylvia ACHIN,
Nicole ALBET,
Corinne DENONFOUX,
Jean-Pierre ESCANDE,
Dr Jean GENEVE,
Marta JIMENEZ,
Dr Françoise MAY-LEVIN,
Impression :
IDEM 41
uelles sont les raisons qui conduisent
à accepter de participer à un essai
thérapeutique ? Quel est l’impact de
cette participation sur la satisfaction des
patients vis-à-vis de leur prise en charge ?
Telles sont les deux principales questions
explorées par l’enquête SATIS 04 qui a été
réalisée par l’unité UMR 379 de l’Inserm
(Institut Paoli Calmette, Marseille), en
partenariat avec le Comité de Patients
de la Fédération Nationale des Centres
de Lutte Contre le Cancer (FNCLCC) et
de la Ligue Nationale Contre le Cancer.
Les résultats de cette enquête ont été
récemment publiés dans deux importantes
revues médicales (1, 2).
SATIS 04 a été conduite entre février 2002
et août 2004 auprès de 455 femmes
suivies pour un cancer du sein et qui
recevaient toutes la même chimiothérapie
(le protocole FEC100). Ces femmes étaient
prises en charge dans seize Centres de
Lutte Contre le Cancer et ont été réparties
en trois groupes :
• Un groupe “essai”, comprenant 201
patientes ayant accepté de participer à
l’essai PACS 04 ou PACS 05 (3), essais mis
en œuvre par le BECT (Bureau d’Etudes
Cliniques et Thérapeutiques) ;
• Un groupe “témoin”, réunissant 188
femmes auxquelles leur médecin n’avait
pas proposé d’entrer dans un essai ;
• Un groupe “refus”, regroupant 66 patientes qui n’avaient pas accepté d’entrer
dans un des essais PACS 04 ou PACS 05.
Les femmes qui ont participé à l’enquête
SATIS 04 étaient âgées en moyenne de
50 ans. 80 % d’entre elles vivaient en
couple et 74 % exerçaient une activité
professionnelle.
Les informations ont été recueillies à
l’aide d’auto-questionnaires adressés à
trois reprises au domicile des patientes :
au cours du mois suivant la première
cure de chimiothérapie, au septième
mois de leur traitement, enfin un an
après le début de la chimiothérapie. Les
questionnaires portaient essentiellement
sur l’état psychologique, le soutien social
et familial, l’attitude vis-à-vis des essais
cliniques et la satisfaction à l’égard des
modalités de la prise en charge médicale.
Une communication de meilleure qualité
Le premier volet de l’enquête a porté
sur la satisfaction des femmes vis-à-vis
de leur prise en charge, selon qu’elles
participaient ou non à un essai. Les
patientes ont dans un premier temps été
interrogées au début de leur traitement.
Il ressort que celles auxquelles un essai
a été proposé (qu’elles aient ensuite
Trait d'union, n° 12, janvier 2008.
Côté Patients
L’actUaLité des coMités de Patients PoUr La recherche cLiniqUe en c ancéroLoGie
19
octobre
2008
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
24 protocoles de recherche ont été relus par les membres de la Fédération
des Comités de patients en Recherche Clinique en cancérologie pour
l’année 2008.
5 essais promus par le BECT de la FNCLCC (cancer du sein - inflammatoire
et avec métastases cérébrales, cancer de la prostate, cancer anal et
sarcome).
17 protocoles ont été soumis par les CLCC (Institut Curie,
Institut Paoli-Calmettes, Institut G. Roussy, Centre L. Bérard,
Institut Bergonié, Centre V. D’Aurelle, Centre. GF Leclerc).
2 essais industriels (ROCHE) ont également été relus : 1 essai dans
le cancer du sein inflammatoire (Beverly2), et 1 étude dans le cancer du
sein localement avancé ou métastatique (HAX). Ceci conforte l’intérêt
de l’industrie dans la collaboration avec le Comité de patients dans son
rôle d’expertise pour la relecture des protocoles.
Le temps moyen de relecture est d’environ 12 jours sur l’ensemble des
protocoles, ce qui reste conforme au circuit de relecture prévue dans la
procédure de fonctionnement du comité.
• anniversaire
Les 10 ans des Comités de
Patients.
• interview
A l’origine du premier
Comité, le Dr Françoise
May-Levin explique le sens
de sa démarche.
• ProtocoLes
Bilan de 10 ans de
consultations des Comités
sur les protocoles d’essais.
• téMoiGnaGes
Des membres de Comités
expliquent pourquoi ils se
sont engagés et quel bilan ils
tirent de leur expérience.
Les dix ans des Comités de Patients
Une aventure en marche
Initiative commune de la Ligue Nationale Contre le Cancer et de la
Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer, les Comités de
Patients ont dix ans cette année. C’est l’occasion de revenir sur le travail
accompli par les membres de ces comités en faveur des patients participant
à des essais thérapeutiques.
C’est en 1998 que le premier
Comité de Patients pour la
recherche clinique en cancérologie a vu le jour. Avec pour
objectif général de favoriser
l’implication des patients
dans la recherche clinique sur
les cancers et de faire en sorte qu’ils soient de véritables
partenaires des médecins.
Pour cela, les membres du
Comité ont estimé que l’information délivrée aux patients
était un élément crucial dans
la relation d’un malade avec
un médecin lui proposant de
participer à un essai.
Le Comité a donc mis en place une procédure de relecture
des protocoles d’essais qui
s’attache notamment à améliorer la note d’information
remise aux patients avant
toute entrée dans un essai.
Grâce à ce travail d’échange
avec les promoteurs et les investigateurs d’essais, l’information des patients a connu
une amélioration sensible. De
plus, cet échange a contribué
à davantage sensibiliser le
corps médical aux problématiques propres aux patients.
côté patients, octobre 2008.
108 RappoRt d'activité 2008
5
Les bénéfices associés à la participation
à un essai thérapeutique
sommaire
Grâce à ce travail d’échange entre les promoteurs et les
investigateurs d’essais, l’information des patients a connu une
amélioration sensible. De plus, cet échange a contribué à
davantage sensibiliser le corps médical aux problématiques
propres aux patients.
0
La lettre d'information aux patients
19
14
10
C’est en effet en 1998 que le premier Comité de patients
pour la Recherche Clinique en Cancérologie a vu le jour,
avec pour objectif général de favoriser l’implication des
patients dans la recherche clinique sur les cancers et de faire
en sorte qu’ils soient de véritables partenaires des médecins.
Pour cela, les membres du Comité ont estimé que l’information
délivrée aux patients était un élément crucial dans la relation
d’un malade avec un médecin lui proposant de participer à
un essai. Le Comité a donc mis en place une procédure de
relecture des protocoles d’essais qui s’attache notamment
à améliorer la note d’information remise aux patients avant
toute entrée dans un essai.
24
22
Documents publiés en 2008 :
• Deux nouveaux Trait d’Union ont été édités :
- N° 12 : présentation des résultats de l’enquête de satisfaction patients
SATIS 04
- N°13 : cancer du sein, présentation des résultats de l’essai PACS 04
Des réunions plénières biannuelles ont permis notamment de rappeler
aux patients les nouvelles réglementations relatives au prélèvement, à la
collection et à l’utilisation d’échantillons tissulaires au cours des études
cliniques.
• Ainsi que deux numéros de Côté Patients
- Mai 2008
- Octobre 2008
RappoRt d'activité 2008 109

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
é
mit
Co
e
d
nts
tie
pa
Organigramme
Organigramme
EQUIPE DIRECTION SCIENTIFIQUE - BECT

Dr Jocelyne Bérille
Directrice Scientifique
tél. 01 44 23 04 19
[email protected]
tél. 01 44 23 55 52
[email protected]
Corinne GAMET
Assistante de Direction
tél. 01 44 23 55 62
[email protected]
Narges BEN YOUNES
Assistante au BECT
tél. 01 76 64 78 03
[email protected]
Dr Jean GENEVE
Directeur du BECT
EQUIPE DIRECTION SCIENTIFIQUE - BECT

Groupe tumeurs
Groupe tumeurs
Groupe tumeurs
Groupe tumeurs
Groupe tumeurs
ACCORD Digestif
FEDEGYN
GETUG Urologie
SARCOME
SEIN
Christine
MONTOTO-GRILLOT
Christine REGNAULT
Assistante
Chef de Projets
tél. 01 44 23 55 67
[email protected]
tél. 01 44 23 04 68
[email protected]
GERICO Oncogériatrie
poUmon
Muriel HABIBIAN
Chef de Projets
tél. 01 76 64 78 07
[email protected]
Fabienne GOUTTENOIRE
Chef de Projets
Anne Chantal LE GALL
Assistante de Projets
tél. 01 44 23 55 77
[email protected]
tél. 01 44 23 04 13
[email protected]
Affaires
Réglementaires
et Assurance
Qualité
Michèle TORRES-MACQUE
ARC ACCORD
tél. 01 44 23 04 68
[email protected]
tél. 01 44 23 55 68
[email protected]
Laurent DELLUC
ARC
Elisabeth HULIER
Responsable Affaires Réglementaires et
Assurance Qualité
tél. 01 44 23 55 53
[email protected]
tél. 01 44 23 55 72
[email protected]
Carole DELAVAULT
Chargée de la Pharmacovigilance
du BECT
tél. 01 44 23 04 16
[email protected]
Elisabete MENDES
Assistante Affaires Réglementaires et
Assurance Qualité
tél. 01 44 23 04 62
[email protected]
Rida ATMI
Technicien Affaires Réglementaires
tél. 01 44 23 04 79
[email protected]
org
anig
ram
me
Karine KOUAKOU
Assistante Pharmacovigilance
Laurence OLIVIER
Assistante Pharmacovigilance
tél. 01 44 23 55 86
[email protected]
tél. 01 44 23 55 63
[email protected]
110 RappoRt d'activité 2008

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
Didier VENIGER
Opérateur de saisie
Pharmacovigilance
tél. 01 44 23 04 73
[email protected]
Anne-Laure MARTIN
Marta JIMENEZ
Chef de Projets
tél. 01 44 23 55 58
[email protected]
Rachida ZANFONGNON
ARC
tél. 01 44 23 55 50
[email protected]
Chef de Projets
tél. 01 44 23 55 56
[email protected]
Christine PHILIPPE
Assistante de Projets
Cécile LOUVET
Assistante de Projets
tél. 01 44 23 55 73
[email protected]
Christine REGNAULT
Assistante de Projets
GEP
Patricia NEZAN
Assistante de Projets
tél. 01 44 23 04 15
[email protected]
Céline MAHIER-AIT OUKHATAR
ARC Coordonnateur
tél. 01 44 23 55 84
[email protected]
Bochra HACHANI
ARC
tél. 01 44 23 04 14
[email protected]
tél. 01 44 23 04 72
[email protected]
Sara GARCIA
Assistante de Projets
tél. 01 44 23 04 65
[email protected]
Christel MESLEARD
ARC Coordonnateur
tél. 01 44 23 55 51
[email protected]
Sylvie MIJONNET
ARC
tél. 01 44 23 04 75
[email protected]
RappoRt d'activité 2008 111

Bureau d’Études Cliniques et Thérapeutiques
me
ram
anig
g
r
O
Nous remercions celles et ceux qui, par leur
contribution et leur investissement, ont permis de
mener à bien la réalisation du rapport d’activité
du BECT.
La Direction de la Communication de la FNCLCC.
 Responsable de la publication

Dr Jocelyne Bérille
 Conception graphique

Pour les photographies documentaires (droits réservés).
Interviews réalisées par Franck Fontenay.
Imprimé en France sur du papier recyclé.
© FNCLCC - Juin 2009
 FNCLCC

Fédération nationale des Centres de lutte contre le cancer
101, rue de Tolbiac
75654 Paris Cedex 13
Tél : 01 44 23 04 04 / Fax : 01 45 84 66 82
[email protected]
www.fnclcc.fr
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