UN CERTAIN NOMBRE (19 visages) D’après Copies de Caryl Churchill Traduction Dominique Hollier Spectacle imaginé et interprété par Jean-Claude Bonnifait et Lucas Bonnifait Mise en scène David Ayala Production : Compagnie La Nuit Remue Coproduction : Sortie Ouest (Béziers) 1 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 2 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 Distribution Mise en scène : David Ayala Assistant à la mise en scène : Sophie Affholder Comédiens : Jean – Claude Bonnifait, Lucas Bonnifait Création sonore et musicien : Laurent Sassi Création Lumières : Jean Michel Bauer Régisseur général - scénographie : Administration de production : Silvia Mammano 3 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 SYNOPSIS La pièce est écrite pour deux acteurs: l'un joue le rôle du père, l'autre ses fils. Un père donc a abandonné son fils à l'assistance publique; son éducation ne lui semblait pas réussie. La mère s'est suicidée. De lui, il s'en ait fait créer un autre avec les mêmes gênes, «une raclure des cellules, une poussière une miette», à l'identique. Malheureusement, le clonage effectué par un scientifique malhonnête ne restera pas limité à un seul exemplaire, il y en aura un certain nombre d'autres. Chaque révélation du père faite à chacun des fils qu'il rencontre, la copie Bernard 2 et l'original, Bernard, sort d'un mensonge que le père semble entretenir vainement. Est-ce le mensonge? Ou bien plutôt l'accouchement d'une vérité que son inconscient aurait occulté? L'inéluctable surgit: Bernard, l'original, supprime sa copie, Bernard 2, et se tue après. Le père, seul, accablé, rongé par la faute, rencontre alors Michael, une autre copie, plus «éloignée» de l'original, comme neutre, qui lui, vit très bien sa condition d'orphelin. Le fait d'avoir trente pour cent de gènes en commun avec la laitue, dit-il, le rassure totalement. La science moderne lui a appris l'humilité. 4 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 REFLEXIONS De quoi parle cette pièce? Au bout de nombreuses lectures j'ai toujours l'impression de ne pas en voir le fond : un sens protéiforme, un noeud de questions suivi d'un noeud de réponses, pelote inextricable de courtes phrases inachevées se coupant, se chevauchant presque, que la voix d'un père et celui d'un fils, multipliée par trois, s'assènent à la face, pour tenter d'élucider le mystère qui les réunit, la parenté, la filiation, et comprendre un peu de ce qui a bien pu arriver qui dérégla tout. La science est passée par là, et l'identité se retrouve à voler en éclats. «Je ne suis plus ton unique fils, il y en a un bon nombre» « Je suis ton père » le problème est posé, le rapport est campé. Et le texte, pris lui même à mal, ficelé comme une machination de plus en plus diabolique va ouvrir une succession de béances tournant toujours autour de la même et vertigineuse question : Que s'est-il passé, je veux savoir ce qui s'est passé. À un moment de mon existence je veux comprendre ce que j'ai fait ou ce que l'on m'a fait faire. Le père et les fils, à l'unisson, traquent une vérité. Leur vérité. L'original, la copie, quelle valeur donner à cela? Y a t-il déperdition, comment l'évaluer, la chiffrer même. Dans l'empire du mensonge qui prolifère il faut coûte que coûte que père et fils trouvent un interstice de vérité, d'accord, où le premier puisse encore dire au second qu'il a été voulu, désiré, lui et pas un autre, lui avant tout autre. Ce questionnement en roue libre – qu'est ce que ça me fait à moi, qu'est ce que je suis – le fond de ce puits sombre où père et fils essaient de se regarder, de se parler, m'interroge à mon tour de manière très aigüe. Comment aborder sur le plateau ce séisme verbal à la fois si dense et si ténu? Que faire, que défaire, quel écueil éviter, comment débusquer les non-dits, le silence terrible de ce texte, sa violence, le viol qu'il opère, l'effroi qu'il génère? Avant tout trouver un compagnon de travail, un «metteur en jeu» qui veuille bien partir dans cette aventure; David est d'évidence celui-ci. Ensuite, eh bien plonger. Quelques phrases glanées au hasard de lectures qui placent le visage comme l' icône ineffaçable de l'identité, et de cette pièce: «le visage est en mouvement perpétuel» ORLAN «il y a un risque mortel de perdre figure, de perdre toute visagéité» Paul VIRILIO «l'intérêt de la visagéité c'est d'être un langage, d'être une vie, d'être un récit, (…) le visage est une histoire, c'est un paysage» Gilles DELEUZE Des livres nous éclairent sur le sujet du clonage et de son questionnement : «Clones avez-vous une âme» de Nicolas ROBIN (ed. L'harmattan). «Cloner l'homme ce n'est pas uniquement faire la copie conforme d'une personne. 5 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 Le clonage humain c'est aussi fabriquer des embryons, les modifier, les retoucher, les travailler dans le dessein de produire de L'homme de remplacement, en morceau, et de forcer la nature dans le sens de la performance et de l'idéal, selon les impératifs eugéniques des parents et de la société; progrès scientifique? Espoirs et applications thérapeutiques? Terrible oeuvre infernale où l'homme risque peut-être sa vie dans une entreprise de modification de lui-même et de ses frontières. Dans sa politique d'appropriation du vivant, en réléguant l'homme au rang de chose, en bouleversant avec sa technique sans limite le processus de l'évolution, l'homme en rupture grave avec ses principes moraux met l'humanité en péril» dans «Totalement inhumaine» ( ed. Les empêcheurs de tourner en rond), pamphlet puissant, le philosophe et chercheur en intelligence artificielle Jean Michel TRUONG met en perspective l'histoire de la vie et de l'intelligence sur notre planète avec pour ligne de fuite la mort de l'humanité. Avec «Reproduction interdite (éd. Orban), il écrit un essai d'anticipation passionnant sur l'hypothèse d'une banalisation du clonage humain ( cf interview dans revue Chronicart/ page sur google 100% clonage) Jean Claude Bonnifait 6 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 NOTE DE MISE EN SCENE Comment les textes nous parviennent – ils ? Comment « tombent – ils » entre nos mains, sous nos yeux ? Quel est le déclencheur pour susciter le désir de les monter ? Aujourd’hui, c’est un ami et acteur qui me dit « tiens lis ça ». Jean –Claude Bonnifait m’a fit lire « Copies » de Caryle Churcill et m’a dit « j’aimerais le jouer avec mon fils ». J’ai trouver ça très beau. Le texte d’abord, et la démarche. Le bon sujet, la belle forme, les bonnes personnes, au bon endroit. Donc on y va, on le fait. D’abord, c’est nouveau pour moi : une forme dramatique, une pièce. Après les travaux sur Louis Ferdinand Céline et Guy Debord (précédents spectacles qui étaient des adaptations de textes, récits, romans ou critiques : Scanner et Ma Peau sur la Table) ou avant les adaptations avec Armatimon – Furie des nantis. Ici la forme est circonscrite, achevée, précise : c’est la pièce de Caryle Churchill dans la traduction de Dominique Hollier. Tout de suite, nouveauté : nouvelle forme, écriture saisissante, en ellipse, dont les fondations sont comme secrètes, enfouies. Une mise à jour de l’étrangeté du « quotidien » dan les rapports filiaux et paternels. Théâtre de l’intime et de l’étrangeté totale de la simple « présence » humaine. On pense tout de suite à la densité sensible, à la nervosité des personnages des films de John Cassavetes et parfois à l’inquiétante étrangeté des films de David Lynch. Ce qui est en jeu : Qui est là ? presque comme la référence hamletienne (Who is here ? du début de la pièce) ou autrement dit qui sommes nous pour nous mêmes, pour soi et pour les autres. - Breton disait plutôt quelque chose comme : « qui je hante ?.. » Référence au clonage évidemment, au double, à la « série » des doubles : Qui sommes nous si nous sommes plusieurs « identités identiques» clonées sur terre ? Le « centre » (comme dirait E. Bond), la préoccupation de la pièce de Churchill c’est l’identité, mais c’est aussi une variation poétique et ontologique sur le fait de vivre, de donner la vie, la reprendre, la manipuler, la dérégler. C’est une interrogation forte et puissante (dans une écriture d’une apparente et déconcertante simplicité) sur la possibilité scientifique et quasi réalisable de faire « muter » l’être humain, de le sérier, le démultiplier dans le système mimétique. La richesse et subtilité de l’écriture de l’Enfer du même, de Churchill réside d’abord dans sa structure musicale : rupture, peu de ponctuation, phrases « abandonnées », « ouvertes », utilisation peu commune de la césure, de la syncope (comme les tirets dans les pièces d’Ibsen) qui doivent produire du jeu, des tensions de regards, de silences, de « choses secrètes » mises à jour par l’acteur. A nous de les traquer, de les déceler et de les faire résonner, remonter à la surface. 7 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 Au contraire des dispositifs scéniques et scénographiques « complexes » de nos précèdents spectacles (Bond / Shakespeare ; Louis Ferdinand Céline ; Debord) je souhaiterais explorer avec ce texte la très grande simplicité d’un théâtre de l’intime et de la grande proximité avec le spectateur. Où seuls les visages et les corps des acteurs deviennent le « site », le cadre de la résolution du conflit, et celui du mystère absolu de la simple présence humaine. Il est beaucoup question de « visages » dans la pièce. Je pense à la phrase de Bond où il dit que c’est en scrutant le visage de ses contemporains (des gens dans la rue) qu’il peut commencer à se mettre à écrire un drame ; comme si les visages étaient autant de cartographies des séismes intérieurs, de « cartes du Temps » de nos vies contemporaines. - Polar – Triller psychologique – Avec Copies, on mène une enquête sur les personnages et sur nous même. C’est une introspection et un dévoilement par le mensonge et la manipulation du langage, où les « personnes » articulent les mots simples du langage parlé courrant mais dont la mise en ordre (ou désordre) par l’auteur dans la bouche des personnages fait sourdre des traumas et des commotions avec lesquels ils doivent vivre, se débattre, comprendre, élucider et… se consoler pour trouver du sens à leur vie(s) « copiées ». De cette mise en « mots secrets » des traumatismes, de ces dévoilements, de ces résolutions, va faire naître toujours chez le lecteur, une émotion profonde, diffuse, comme un profond tourment qui infuse tout. Evidement on pense à des duels, à des combats avec l’arme des mots. Ces mots mettent « à nu » l’esprit et le corps de l’acteur et « dévisagent » les êtres intérieurs. Et c’est en cela que les références au regard d’une caméra de cinéma qui vient « scruter » la magie du visage et du corps humain est quelque chose qui peut induire fortement des pistes de travail. J’ai redemandé à Laurent Sassi, créateur son et musicien d’accompagner ce travail comme il l’a fait précédemment sur Scanner (Debord) et sur Ma Peau sur la Table (L. F. Céline). Il me semble évident que son univers et ses propositions de véritables paysages sonores peuvent faire vivre et résonner ce texte d’une manière très forte et très personnelle. Laurent Sassi est aujourd’hui un fidèle de la compagnie La Nuit Remue. Son travail n’est jamais complémentaire, il fait partie intégrante de la recherche et de « l’objet théâtral », comme un personnage de la pièce. Cette fois-ci pas de vidéo, mais de la photographie séquentielle. A deux ou trois moments, comme le feuilleton rémanent (ou la réminiscence) de la vie cachée des personnages hors-champs. Vraies vies ? Vies inventées ? Manipulées ? Simulacres ? Fausses visions ? Le théâtre peut proposer la sienne. La photographie projetée et « scénarisée » peut brouiller les pistes. La lumière de Jean Michel Bauer viendra nous aider à faire ce « voyage » pour tenter de retrouver les 19 visages de la pièce. A moins qu’il n’en y ait que deux… ou qu’un seul. David Ayala 8 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 Les curriculums : David Ayala, Comédien, metteur en scène Formation : Conservatoire National de Région de Montpellier, Atelier Jacques Bioulès (formation J.Lecocq), Théâtre Ecole du Passage (Niels Arestrup), Licence de Lettres Modernes. Stages : A. Françon, A. Mnouchkine, Edward Bond, Joël Jouanneau etc... Comédien depuis 1990, travaille notamment sous la direction de Dan Jemmett dans Ubu (rôle du Père Ubu), Jacques Bioulès dans Folianne, Rideau, La Vedette, Le roi Gordogane et Lionel Parlier dans Toto le Momo, dont il est aussi le concepteur, Joël Dragutin dans le Mariage de Figaro (rôle Figaro), La Baie de Naples, La Double inconstance (rôle Arlequin), Messieurs les ronds de cuir, Sandrine Barciet dans La Mouette, Paul Golub dans Le Songe d’une nuit d’été (rôle Puck), MacBeth (rôle Malcom), Hamlet sur la route (rôle Hamlet), Celle qui courait après la peur, Marie Montegani avec Andromaque (rôle Oreste), Geneviève Rosset dans Britannicus (rôle Britannicus), L’Ecole des femmes (rôle Horace). En 2003 / 2004, il interprète le rôle de De Florès dans Dog Face mis en scène par Dan Jemmett, ainsi que le rôle du Pére Ubu dans Ubu en tournée en France, à Paris (Théâtre de la Ville – Les Abbesses) et à l’étranger. En 2004 / 2005, interprète le rôle de Coriolan dans Coriolan de Shakespeare mis en scène par Jean Boillot au TGP de Saint-Denis et en tournée. En 2005, interprète le rôle de Fantomas dans Fantomas revient de Gabor Rassov mis en scène par Pierre Pradinas avec Romane Borhinger au TEP Paris et en tournée. Octobre 2005, reprise de Toto le Momo au Théâtre de la Ville. En 2006, rôle de Jean dans Jean la chance de B. Brecht inédit (création mondiale) mis en scène par Jean-Claude Fall (treize vents – CDN Montpellier) En 2007, Hedda Gabler mis en scène par Richard Brunel au Théâtre de la Colline. En 2007, Maldoror de Lautréamont mis en scène par P. Pradinas En 2008, L’enfer (d’après Dante) de G. Rassov mis en scène par P. Pradinas En 2009 et 2010 rôle d’Edgar dans Le Roi Lear de Shakespeare mis en scène par JC Fall rôle de Richard dans Richard III mis en scène par JC Fall rôle de Chantebise / Poche dans La Puce à l’Oreille de Feydeau mise en scène de Paul Golub En 2010 création de La Comédie des erreurs de Shakespeare, mise en scène de Dan Jemmett. Mises en scènes au théâtre : Armatimon – Furie des Nantis d’après Timon d’Athènes de Shakespeare et la Furie des Nantis d’Edward Bond, En attendant Godot de Samuel Beckett, Docteur Faustroll d’Alfred Jarry, Paradoxe sur le comédien de Diderot, Nomen Nescio de Clarinval, Plume d’Henri Michaux, Moha le fou, Moha le sage de Ben Jelloun, Sous le phare obsédant de la peur d’après Henri Michaux, Scanner – nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu – d’après Guy Debord. Ma Peau sur la Table (Féérie), d’après les derniers romans et interviews de Louis Ferdinand Céline 9 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 Jean-Claude Bonnifait Jean-Claude Bonnifait a suivi ses premiers cours à l’école Fr. Florent puis les ateliers de Robert Cordier.Stages avec Fr.Rancillac, Elisabeth Chailloux, Comédien depuis 1984, il commence à travailler avec Maurice Béjart et Robert Hossein, puis son parcours artistique se diversifie dans plusieurs compagnies : Patrice Bigel, Joël Dragutin et Geneviève Rosset au théâtre 95, Xavier Durringer dans Une petite envie de tuer sur le bout de la langue au théâtre13 et le film La nage indienne, Robert Cantarella et Adel Hakim dans des mises en scènes de pièces de Roland Fichet à La Ferme du Buisson, Quoi l'amour de Roland Fichet, mise en scène Adel Hakim au théâtre des quartiers d'Ivry, Phaedra’slove de Sarah Kane.mise en scène de Renaud Cojo au théâtre de la Bastille. Plus récemment il crée Comment j’ai mangé du chien de Evguéni Grichkovets à Paris, qu’il tourne en France. Il joue dans La trilogie de la villégiature de Goldoni mise en scène de Patrick Haggiag au théâtre Vidy/Lausanne avec tournée en France, Le Roi Lear et Richard III créés au théâtre des treize vents/Montpellier et tournée en France, Scanner, nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu, mis en scène David Ayala, et dernièrement dans pluie d'été de Marguerite Duras mise en scène de Lucas Bonnifait à La Loge (Paris) Il travaille aussi pour la télévision avec Joyce Bunuel, Edwin Baily, Jean-Claude Flamand-Barny et Raoul Peck et pour la radio avec Marguerite Gateau et juliette Heymann. Lucas Bonnifait Lucas Bonnifait, comédien, metteur en scène. Il se forme aux conservatoires du 10 ème et 16 ème arrondissement de Paris. Il co-fonde sa compagnie, le Club de la Vie inimitable, avec laquelle il crée des spectacles collectifs tels que Cabaret Martyr qui s’est joué dans différents lieux (des théâtres, des bars, des salles de concerts, des squats, des hôtels et des appartements) et Putsch (création à venir), tous les deux soutenus par le dispositif de la mairie de Paris, « Paris Jeunes Talents ». En parallèle à ces spectacles collectifs et toujours au sein du Club de la Vie inimitable, il crée ses propres spectacles : 20 ans et alors ! de Don Duyns, avec la collaboration de Natalie Beder et La Pluie d’été de Marguerite duras, un spectacle qui a reçu l’aide à la diffusion d’Arcadi. En tant que comédien, il joue dans Enrico V de Pipo Delbono au théâtre du Rond-Point, dans Erich Von Stroheim de Christophe Pellet à La Chartreuse et au TGP. Il tourne également dans de nombreux téléfilms, courts et longs-métrages, tel que Ma vraie vie à Rouen de Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Kennedy et moi de Sam Karmann, Faire avec de Philippe Lasry création son : Laurent Sassi Laurent Sassi explore la pratique du son et sa restitution depuis 12 ans et n’a toujours pas trouvé de méthode pour être efficace sans avoir du temps. Il vient de découvrir l’holophonie et a du mal à revenir à la stéréo. Il pratique le son au théâtre et trouve cela difficile. Il a enregistré des voitures, de la 10 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 pluie, et du vent. Il n’arrive toujours pas à définir son métier. Il n’a jamais travaillé avec Michel Sardou. Il aime bien avoir le maximum de haut-parleurs placés partout dans la salle les jours de concert et le maximum de microphones les jours d’enregistrement. Il adore les graves d’un orage ou d’un orgue. Il se demande si quand il enregistre une contrebasse avec 8 microphones, c’est bien sérieux. Il souhaiterait faire des prises de son sous l’eau, et enregistrer un groupe de rock dans une fonderie sans devenir sourd. Après Scanner – nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu – d’après Guy Debord et Ma Peau sur la Table (Féérie), d’après les derniers romans et interviews de Louis Ferdinand Céline, Un Certain nombre – (19 visages) sera sa troisième collaboration avec David Ayala. Assistanat à la mise en scène : Sophie Affholder Sophie Affholder élabore son parcours artistique en suivant les stages de : théâtre musical sur Georges Aperghis dirigé par Valérie Philippin (A.T.E.M /Théâtre des Amandiers de Nanterre), travail sur Jean Genet dirigé par Serge Tranvouez à la Comédie de Béthune, Atelier des « Fous à réaction », dirigé par Vincent Dhelin à Armentières, Atelier et stages de la « Compagnie Jacques Fontaine », travail du masque dirigé par Cesare Ronconi à la Rose des vents. Elle intervient sur diverses manifestations dirigées par Dominique Trichet. Depuis 2000 elle travaille notamment sous la direction de Marie Montegani et Jacques Fontaine dans Andromaque de Racine (rôle Céphise), Cyril Viallon dans Les petits riens et Club, Club, Clubbing Cabaret, Danilo Luna Florès dans Et ses yeux dessinent le chemin inverse d’après un texte de Marc le Piouff. En 2004/2005, elle participe au court métrage de Christophe Deram Messagerie rose. Depuis 2003, elle collabore avec Fatiha Nacer de la Human Doe Compagnie à Roubaix, qui la dirige dans Maudite soit cette terre qui engendre tant d’hommes et si peu d’amour, volet 2 (2004/2005), La conférence des sorcière (2005/2006), A petit pas d’homme (2006/2007). Elle joue dernièrement dans Scanner, nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu – d’après Guy Debord, mis en scène par David Ayala (2008 à 2010) et Ma Peau sur la Table (Féérie), d’après les derniers romans et interviews de Louis Ferdinand Céline, mis en scène de David Ayala (2010-2011). administration de production : Silvia Mammano Après une maîtrise d’histoire contemporaine, se forme à l’administration dans le spectacle vivant et travaille depuis 17 ans dans le secteur culturel. Elle travaille régulièrement avec des compagnies comme Perdita Ensemble dirigée par Gérard Watkins, Théâtre de la Démesure dirigée par Benjamin Abitan, Théâtre A Toi Pour Toujours dirigée par Claude Merlin, Migratori k. Merado dirigée par Sébastien Derrey… Elle a fondé l’association selectron libre pour constituer des solidarités entre les compagnies et tenter de susciter des rencontres entre les artistes qu’elle accompagne. La compagnie La Nuit Remue dirigée par David Ayala s’inscrit dans cette perspective depuis 10 ans. 11 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53 PLANNING PREVISIONNEL Répétitions : Du 16 janvier au 16 février 2012 : Paris (La Loge) ou/et autres lieux Du 1er au 8 mars 2012 : Béziers (Sortie Ouest) (Générales le 5 et 8 mars 2012) 17 mars 2012 : montage à la Loge (Paris) 18 mars 2012 : répétitions à la Loge (Paris) Représentations : Du vendredi 9 au samedi 10 mars 2012 : 2 représentations Sortie Ouest (Béziers) Du lundi 12 au mercredi 14 mars 2012 : 3 représentations Sotie Ouest (Béziers) Du 19 mars au 22 mars 2012 : 4 représentations à La Loge (Paris) Du 27 au 29 mars 2012 : 3 représentations à La Loge (Paris) Du 3 au 6 avril 2012 : 4 représentations à La Loge (Paris) 2011 – 2012 : 3 ou 4 représentations au Théâtre de l’Union Centre Dramatique de Limoges DEMANDES EN COURS : ARCADI DRAC Languedoc Roussillon Région Languedoc Roussillon …. ADAMI CONTACTS EN COURS : Théâtre Firmin Gémier – La Piscine (Antony – Châtenay Malabry) Théâtre 95 (Cergy – Pontoise) Théâtre National de Toulouse Centre Dramatique National de Valence Panta Théâtre (Caen) Scène Nationale de Sète La Passerelle (Saint Brieuc) Théâtre du Jeu de Paume (Aix en Provence) Le Trident (Cherbourg) 12 Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31 Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris – [email protected] - tel. : 06 17 29 42 53