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UN CERTAIN NOMBRE
(19 visages)
D’après Copies de Caryl Churchill
Traduction Dominique Hollier
Spectacle imaginé et interprété par
Jean-Claude Bonnifait et Lucas Bonnifait
Mise en scène David Ayala
Production : Compagnie La Nuit Remue
Coproduction : Sortie Ouest (Béziers)
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Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier
Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31
Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris –
[email protected] - tel. : 06 17 29 42 53
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Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31
Administration de production : silvia Mammano - 17 rue de Douai 75009 Paris –
[email protected] - tel. : 06 17 29 42 53
Distribution
Mise en scène : David Ayala
Assistant à la mise en scène : Sophie Affholder
Comédiens : Jean – Claude Bonnifait, Lucas Bonnifait
Création sonore et musicien : Laurent Sassi
Création Lumières : Jean Michel Bauer
Régisseur général - scénographie :
Administration de production : Silvia Mammano
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Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier
Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31
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SYNOPSIS
La pièce est écrite pour deux acteurs: l'un joue le rôle du père, l'autre ses fils.
Un père donc a abandonné son fils à l'assistance publique; son éducation ne lui semblait pas
réussie. La mère s'est suicidée. De lui, il s'en ait fait créer un autre avec les mêmes gênes,
«une raclure des cellules, une poussière une miette», à l'identique. Malheureusement, le
clonage effectué par un scientifique malhonnête ne restera pas limité à un seul exemplaire, il y
en aura un certain nombre d'autres.
Chaque révélation du père faite à chacun des fils qu'il rencontre, la copie Bernard 2 et
l'original, Bernard, sort d'un mensonge que le père semble entretenir vainement.
Est-ce le mensonge? Ou bien plutôt l'accouchement d'une vérité que son inconscient
aurait occulté?
L'inéluctable surgit: Bernard, l'original, supprime sa copie, Bernard 2, et se tue après.
Le père, seul, accablé, rongé par la faute, rencontre alors Michael, une autre copie, plus
«éloignée» de l'original, comme neutre, qui lui, vit très bien sa condition d'orphelin.
Le fait d'avoir trente pour cent de gènes en commun avec la laitue, dit-il, le rassure
totalement. La science moderne lui a appris l'humilité.
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Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier
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REFLEXIONS
De quoi parle cette pièce?
Au bout de nombreuses lectures j'ai toujours l'impression de ne pas en voir le fond :
un sens protéiforme, un noeud de questions suivi d'un noeud de réponses, pelote inextricable
de courtes phrases inachevées se coupant, se chevauchant presque, que la voix d'un père et
celui d'un fils, multipliée par trois, s'assènent à la face, pour tenter d'élucider le mystère qui
les réunit, la parenté, la filiation, et comprendre un peu de ce qui a bien pu arriver qui dérégla
tout. La science est passée par là, et l'identité se retrouve à voler en éclats.
«Je ne suis plus ton unique fils, il y en a un bon nombre»
« Je suis ton père »
le problème est posé, le rapport est campé.
Et le texte, pris lui même à mal, ficelé comme une machination de plus en plus diabolique
va ouvrir une succession de béances tournant toujours autour de la même et vertigineuse
question : Que s'est-il passé, je veux savoir ce qui s'est passé. À un moment de mon existence
je veux comprendre ce que j'ai fait ou ce que l'on m'a fait faire. Le père et les fils, à l'unisson,
traquent une vérité. Leur vérité.
L'original, la copie, quelle valeur donner à cela? Y a t-il déperdition, comment l'évaluer, la
chiffrer même.
Dans l'empire du mensonge qui prolifère il faut coûte que coûte que père et fils trouvent un
interstice de vérité, d'accord, où le premier puisse encore dire au second qu'il a été voulu,
désiré, lui et pas un autre, lui avant tout autre.
Ce questionnement en roue libre – qu'est ce que ça me fait à moi, qu'est ce que je suis – le
fond de ce puits sombre où père et fils essaient de se regarder, de se parler, m'interroge à mon
tour de manière très aigüe.
Comment aborder sur le plateau ce séisme verbal à la fois si dense et si ténu? Que faire, que
défaire, quel écueil éviter, comment débusquer les non-dits, le silence terrible de ce texte, sa
violence, le viol qu'il opère, l'effroi qu'il génère? Avant tout trouver un compagnon de travail,
un «metteur en jeu» qui veuille bien partir dans cette aventure; David est d'évidence celui-ci.
Ensuite, eh bien plonger.
Quelques phrases glanées au hasard de lectures qui placent le visage comme l' icône
ineffaçable de l'identité, et de cette pièce:
«le visage est en mouvement perpétuel» ORLAN
«il y a un risque mortel de perdre figure, de perdre toute visagéité» Paul VIRILIO
«l'intérêt de la visagéité c'est d'être un langage, d'être une vie, d'être un récit, (…) le visage est
une histoire, c'est un paysage» Gilles DELEUZE
Des livres nous éclairent sur le sujet du clonage et de son questionnement :
«Clones avez-vous une âme» de Nicolas ROBIN (ed. L'harmattan).
«Cloner l'homme ce n'est pas uniquement faire la copie conforme d'une personne.
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Le clonage humain c'est aussi fabriquer des embryons, les modifier, les retoucher, les
travailler dans le dessein de produire de L'homme de remplacement, en morceau, et de forcer
la nature dans le sens de la performance et de l'idéal, selon les impératifs eugéniques des
parents et de la société; progrès scientifique? Espoirs et applications thérapeutiques? Terrible
oeuvre infernale où l'homme risque peut-être sa vie dans une entreprise de modification de
lui-même et de ses frontières. Dans sa politique d'appropriation du vivant, en réléguant
l'homme au rang de chose, en bouleversant avec sa technique sans limite le processus de
l'évolution, l'homme en rupture grave avec ses principes moraux met l'humanité en péril»
dans «Totalement inhumaine» ( ed. Les empêcheurs de tourner en rond), pamphlet puissant,
le philosophe et chercheur en intelligence artificielle Jean Michel TRUONG met en
perspective l'histoire de la vie et de l'intelligence sur notre planète avec pour ligne de fuite
la mort de l'humanité. Avec «Reproduction interdite (éd. Orban), il écrit un essai
d'anticipation passionnant sur l'hypothèse d'une banalisation du clonage humain ( cf
interview dans revue Chronicart/ page sur google 100% clonage)
Jean Claude Bonnifait
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Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier
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NOTE DE MISE EN SCENE
Comment les textes nous parviennent – ils ? Comment « tombent – ils » entre nos mains, sous
nos yeux ? Quel est le déclencheur pour susciter le désir de les monter ?
Aujourd’hui, c’est un ami et acteur qui me dit « tiens lis ça ». Jean –Claude Bonnifait m’a fit
lire « Copies » de Caryle Churcill et m’a dit « j’aimerais le jouer avec mon fils ». J’ai trouver
ça très beau. Le texte d’abord, et la démarche. Le bon sujet, la belle forme, les bonnes
personnes, au bon endroit. Donc on y va, on le fait.
D’abord, c’est nouveau pour moi : une forme dramatique, une pièce.
Après les travaux sur Louis Ferdinand Céline et Guy Debord (précédents spectacles qui
étaient des adaptations de textes, récits, romans ou critiques : Scanner et Ma Peau sur la
Table) ou avant les adaptations avec Armatimon – Furie des nantis.
Ici la forme est circonscrite, achevée, précise : c’est la pièce de Caryle Churchill dans la
traduction de Dominique Hollier. Tout de suite, nouveauté : nouvelle forme, écriture
saisissante, en ellipse, dont les fondations sont comme secrètes, enfouies. Une mise à jour de
l’étrangeté du « quotidien » dan les rapports filiaux et paternels. Théâtre de l’intime et de
l’étrangeté totale de la simple « présence » humaine.
On pense tout de suite à la densité sensible, à la nervosité des personnages des films de John
Cassavetes et parfois à l’inquiétante étrangeté des films de David Lynch.
Ce qui est en jeu : Qui est là ? presque comme la référence hamletienne (Who is here ? du
début de la pièce) ou autrement dit qui sommes nous pour nous mêmes, pour soi et pour les
autres.
- Breton disait plutôt quelque chose comme : « qui je hante ?.. » Référence au clonage évidemment, au double, à la « série » des doubles : Qui sommes nous si
nous sommes plusieurs « identités identiques» clonées sur terre ?
Le « centre » (comme dirait E. Bond), la préoccupation de la pièce de Churchill c’est
l’identité, mais c’est aussi une variation poétique et ontologique sur le fait de vivre, de donner
la vie, la reprendre, la manipuler, la dérégler. C’est une interrogation forte et puissante (dans
une écriture d’une apparente et déconcertante simplicité) sur la possibilité scientifique et quasi
réalisable de faire « muter » l’être humain, de le sérier, le démultiplier dans le système
mimétique.
La richesse et subtilité de l’écriture de l’Enfer du même, de Churchill réside d’abord dans sa
structure musicale : rupture, peu de ponctuation, phrases « abandonnées », « ouvertes »,
utilisation peu commune de la césure, de la syncope (comme les tirets dans les pièces d’Ibsen)
qui doivent produire du jeu, des tensions de regards, de silences, de « choses secrètes » mises
à jour par l’acteur. A nous de les traquer, de les déceler et de les faire résonner, remonter à la
surface.
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Compagnie La Nuit Remue – chez Nadège Samour - 11 , rue Alfred Bruyas – 34 000 Montpellier
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Au contraire des dispositifs scéniques et scénographiques « complexes » de nos précèdents
spectacles (Bond / Shakespeare ; Louis Ferdinand Céline ; Debord) je souhaiterais explorer
avec ce texte la très grande simplicité d’un théâtre de l’intime et de la grande proximité avec
le spectateur. Où seuls les visages et les corps des acteurs deviennent le « site », le cadre de la
résolution du conflit, et celui du mystère absolu de la simple présence humaine.
Il est beaucoup question de « visages » dans la pièce. Je pense à la phrase de Bond où il dit
que c’est en scrutant le visage de ses contemporains (des gens dans la rue) qu’il peut
commencer à se mettre à écrire un drame ; comme si les visages étaient autant de
cartographies des séismes intérieurs, de « cartes du Temps » de nos vies contemporaines.
- Polar – Triller psychologique –
Avec Copies, on mène une enquête sur les personnages et sur nous même. C’est une
introspection et un dévoilement par le mensonge et la manipulation du langage, où les
« personnes » articulent les mots simples du langage parlé courrant mais dont la mise en ordre
(ou désordre) par l’auteur dans la bouche des personnages fait sourdre des traumas et des
commotions avec lesquels ils doivent vivre, se débattre, comprendre, élucider et… se consoler
pour trouver du sens à leur vie(s) « copiées ».
De cette mise en « mots secrets » des traumatismes, de ces dévoilements, de ces résolutions,
va faire naître toujours chez le lecteur, une émotion profonde, diffuse, comme un profond
tourment qui infuse tout.
Evidement on pense à des duels, à des combats avec l’arme des mots.
Ces mots mettent « à nu » l’esprit et le corps de l’acteur et « dévisagent » les êtres intérieurs.
Et c’est en cela que les références au regard d’une caméra de cinéma qui vient « scruter » la
magie du visage et du corps humain est quelque chose qui peut induire fortement des pistes de
travail.
J’ai redemandé à Laurent Sassi, créateur son et musicien d’accompagner ce travail comme il
l’a fait précédemment sur Scanner (Debord) et sur Ma Peau sur la Table (L. F. Céline).
Il me semble évident que son univers et ses propositions de véritables paysages sonores
peuvent faire vivre et résonner ce texte d’une manière très forte et très personnelle.
Laurent Sassi est aujourd’hui un fidèle de la compagnie La Nuit Remue. Son travail n’est
jamais complémentaire, il fait partie intégrante de la recherche et de « l’objet théâtral »,
comme un personnage de la pièce.
Cette fois-ci pas de vidéo, mais de la photographie séquentielle.
A deux ou trois moments, comme le feuilleton rémanent (ou la réminiscence) de la vie cachée
des personnages hors-champs. Vraies vies ? Vies inventées ? Manipulées ? Simulacres ?
Fausses visions ?
Le théâtre peut proposer la sienne. La photographie projetée et « scénarisée » peut brouiller
les pistes.
La lumière de Jean Michel Bauer viendra nous aider à faire ce « voyage » pour tenter de
retrouver les 19 visages de la pièce. A moins qu’il n’en y ait que deux… ou qu’un seul.
David Ayala
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Les curriculums :
David Ayala,
Comédien, metteur en scène
Formation :
Conservatoire National de Région de Montpellier, Atelier Jacques Bioulès (formation J.Lecocq),
Théâtre Ecole du Passage (Niels Arestrup), Licence de Lettres Modernes.
Stages : A. Françon, A. Mnouchkine, Edward Bond, Joël Jouanneau etc...
Comédien depuis 1990, travaille notamment sous la direction de Dan Jemmett dans Ubu (rôle du Père
Ubu), Jacques Bioulès dans Folianne, Rideau, La Vedette, Le roi Gordogane et Lionel Parlier dans
Toto le Momo, dont il est aussi le concepteur, Joël Dragutin dans le Mariage de Figaro (rôle Figaro),
La Baie de Naples, La Double inconstance (rôle Arlequin), Messieurs les ronds de cuir, Sandrine
Barciet dans La Mouette, Paul Golub dans Le Songe d’une nuit d’été (rôle Puck), MacBeth (rôle
Malcom), Hamlet sur la route (rôle Hamlet), Celle qui courait après la peur, Marie Montegani avec
Andromaque (rôle Oreste), Geneviève Rosset dans Britannicus (rôle Britannicus), L’Ecole des
femmes (rôle Horace).
En 2003 / 2004, il interprète le rôle de De Florès dans Dog Face mis en scène par Dan Jemmett, ainsi
que le rôle du Pére Ubu dans Ubu en tournée en France, à Paris (Théâtre de la Ville – Les Abbesses)
et à l’étranger.
En 2004 / 2005, interprète le rôle de Coriolan dans Coriolan de Shakespeare mis en scène par Jean
Boillot au TGP de Saint-Denis et en tournée.
En 2005, interprète le rôle de Fantomas dans Fantomas revient de Gabor Rassov mis en scène par
Pierre Pradinas avec Romane Borhinger au TEP Paris et en tournée.
Octobre 2005, reprise de Toto le Momo au Théâtre de la Ville.
En 2006, rôle de Jean dans Jean la chance de B. Brecht inédit (création mondiale) mis en scène par
Jean-Claude Fall (treize vents – CDN Montpellier)
En 2007, Hedda Gabler mis en scène par Richard Brunel au Théâtre de la Colline.
En 2007, Maldoror de Lautréamont mis en scène par P. Pradinas
En 2008, L’enfer (d’après Dante) de G. Rassov mis en scène par P. Pradinas
En 2009 et 2010 rôle d’Edgar dans Le Roi Lear de Shakespeare mis en scène par JC Fall
rôle de Richard dans Richard III mis en scène par JC Fall
rôle de Chantebise / Poche dans La
Puce à l’Oreille de Feydeau mise en scène de Paul Golub
En 2010 création de La Comédie des erreurs de Shakespeare, mise en scène de Dan Jemmett.
Mises en scènes au théâtre :
Armatimon – Furie des Nantis d’après Timon d’Athènes de Shakespeare et la Furie des Nantis
d’Edward Bond,
En attendant Godot de Samuel Beckett, Docteur Faustroll d’Alfred Jarry, Paradoxe sur le
comédien de Diderot, Nomen Nescio de Clarinval, Plume d’Henri Michaux, Moha le fou, Moha le
sage de Ben Jelloun, Sous le phare obsédant de la peur d’après Henri Michaux, Scanner – nous
tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu – d’après Guy Debord.
Ma Peau sur la Table (Féérie), d’après les derniers romans et interviews de Louis Ferdinand Céline
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Jean-Claude Bonnifait
Jean-Claude Bonnifait a suivi ses premiers cours à l’école Fr. Florent puis les ateliers de Robert
Cordier.Stages avec Fr.Rancillac, Elisabeth Chailloux,
Comédien depuis 1984, il commence à travailler avec Maurice Béjart et Robert Hossein, puis son
parcours artistique se diversifie dans plusieurs compagnies : Patrice Bigel, Joël Dragutin et Geneviève
Rosset au théâtre 95, Xavier Durringer dans Une petite envie de tuer sur le bout de la langue au
théâtre13 et le film La nage indienne, Robert Cantarella et Adel Hakim dans des mises en scènes de
pièces de Roland Fichet à La Ferme du Buisson, Quoi l'amour de Roland Fichet, mise en scène Adel
Hakim au théâtre des quartiers d'Ivry, Phaedra’slove de Sarah Kane.mise en scène de Renaud Cojo
au théâtre de la Bastille. Plus récemment il crée Comment j’ai mangé du chien de Evguéni
Grichkovets à Paris, qu’il tourne en France. Il joue dans La trilogie de la villégiature de Goldoni
mise en scène de Patrick Haggiag au théâtre Vidy/Lausanne avec tournée en France, Le Roi Lear et
Richard III créés au théâtre des treize vents/Montpellier et tournée en France, Scanner, nous
tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu, mis en scène David Ayala, et
dernièrement dans pluie d'été de Marguerite Duras mise en scène de Lucas Bonnifait à La Loge
(Paris)
Il travaille aussi pour la télévision avec Joyce Bunuel, Edwin Baily, Jean-Claude Flamand-Barny et
Raoul Peck et pour la radio avec Marguerite Gateau et juliette Heymann.
Lucas Bonnifait
Lucas Bonnifait, comédien, metteur en scène.
Il se forme aux conservatoires du 10 ème et 16 ème arrondissement de Paris.
Il co-fonde sa compagnie, le Club de la Vie inimitable, avec laquelle il crée des spectacles collectifs
tels que Cabaret Martyr qui s’est joué dans différents lieux (des théâtres, des bars, des salles de
concerts, des squats, des hôtels et des appartements) et Putsch (création à venir), tous les deux
soutenus par le dispositif de la mairie de Paris, « Paris Jeunes Talents ».
En parallèle à ces spectacles collectifs et toujours au sein du Club de la Vie inimitable, il crée ses
propres spectacles : 20 ans et alors ! de Don Duyns, avec la collaboration de Natalie Beder et La
Pluie d’été de Marguerite duras, un spectacle qui a reçu l’aide à la diffusion d’Arcadi.
En tant que comédien, il joue dans Enrico V de Pipo Delbono au théâtre du Rond-Point, dans
Erich Von Stroheim de Christophe Pellet à La Chartreuse et au TGP.
Il tourne également dans de nombreux téléfilms, courts et longs-métrages, tel que Ma vraie vie à
Rouen de Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Kennedy et moi de Sam Karmann, Faire avec
de Philippe Lasry
création son : Laurent Sassi
Laurent Sassi explore la pratique du son et sa restitution depuis 12 ans et n’a toujours pas trouvé de
méthode pour être efficace sans avoir du temps. Il vient de découvrir l’holophonie et a du mal à
revenir à la stéréo. Il pratique le son au théâtre et trouve cela difficile. Il a enregistré des voitures, de la
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Direction artistique : David Ayala - [email protected] _- Tél : 06 62 23 83 31
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pluie, et du vent. Il n’arrive toujours pas à définir son métier. Il n’a jamais travaillé avec Michel
Sardou. Il aime bien avoir le maximum de haut-parleurs placés partout dans la salle les jours de
concert et le maximum de microphones les jours d’enregistrement. Il adore les graves d’un orage ou
d’un orgue. Il se demande si quand il enregistre une contrebasse avec 8 microphones, c’est bien
sérieux. Il souhaiterait faire des prises de son sous l’eau, et enregistrer un groupe de rock dans une
fonderie sans devenir sourd.
Après Scanner – nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu – d’après
Guy Debord et Ma Peau sur la Table (Féérie), d’après les derniers romans et interviews de Louis
Ferdinand Céline, Un Certain nombre – (19 visages) sera sa troisième collaboration avec David
Ayala.
Assistanat à la mise en scène : Sophie Affholder
Sophie Affholder élabore son parcours artistique en suivant les stages de : théâtre musical sur Georges
Aperghis dirigé par Valérie Philippin (A.T.E.M /Théâtre des Amandiers de Nanterre), travail sur Jean
Genet dirigé par Serge Tranvouez à la Comédie de Béthune, Atelier des « Fous à réaction », dirigé par
Vincent Dhelin à Armentières, Atelier et stages de la « Compagnie Jacques Fontaine », travail du
masque dirigé par Cesare Ronconi à la Rose des vents. Elle intervient sur diverses manifestations
dirigées par Dominique Trichet.
Depuis 2000 elle travaille notamment sous la direction de Marie Montegani et Jacques Fontaine dans
Andromaque de Racine (rôle Céphise), Cyril Viallon dans Les petits riens et Club, Club, Clubbing
Cabaret, Danilo Luna Florès dans Et ses yeux dessinent le chemin inverse d’après un texte de Marc
le Piouff.
En 2004/2005, elle participe au court métrage de Christophe Deram Messagerie rose.
Depuis 2003, elle collabore avec Fatiha Nacer de la Human Doe Compagnie à Roubaix, qui la dirige
dans Maudite soit cette terre qui engendre tant d’hommes et si peu d’amour, volet 2 (2004/2005),
La conférence des sorcière (2005/2006), A petit pas d’homme (2006/2007).
Elle joue dernièrement dans Scanner, nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés
par le feu – d’après Guy Debord, mis en scène par David Ayala (2008 à 2010) et Ma Peau sur la
Table (Féérie), d’après les derniers romans et interviews de Louis Ferdinand Céline, mis en scène de
David Ayala (2010-2011).
administration de production : Silvia Mammano
Après une maîtrise d’histoire contemporaine, se forme à l’administration dans le spectacle vivant et
travaille depuis 17 ans dans le secteur culturel. Elle travaille régulièrement avec des compagnies
comme Perdita Ensemble dirigée par Gérard Watkins, Théâtre de la Démesure dirigée par Benjamin
Abitan, Théâtre A Toi Pour Toujours dirigée par Claude Merlin, Migratori k. Merado dirigée par
Sébastien Derrey… Elle a fondé l’association selectron libre pour constituer des solidarités entre les
compagnies et tenter de susciter des rencontres entre les artistes qu’elle accompagne.
La compagnie La Nuit Remue dirigée par David Ayala s’inscrit dans cette perspective depuis 10 ans.
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PLANNING PREVISIONNEL
Répétitions :
Du 16 janvier au 16 février 2012 : Paris (La Loge) ou/et autres lieux
Du 1er au 8 mars 2012 : Béziers (Sortie Ouest) (Générales le 5 et 8 mars 2012)
17 mars 2012 : montage à la Loge (Paris)
18 mars 2012 : répétitions à la Loge (Paris)
Représentations :
Du vendredi 9 au samedi 10 mars 2012 : 2 représentations Sortie Ouest (Béziers)
Du lundi 12 au mercredi 14 mars 2012 : 3 représentations Sotie Ouest (Béziers)
Du 19 mars au 22 mars 2012 : 4 représentations à La Loge (Paris)
Du 27 au 29 mars 2012 : 3 représentations à La Loge (Paris)
Du 3 au 6 avril 2012 : 4 représentations à La Loge (Paris)
2011 – 2012 : 3 ou 4 représentations au Théâtre de l’Union Centre Dramatique de
Limoges
DEMANDES EN COURS :
ARCADI
DRAC Languedoc Roussillon
Région Languedoc Roussillon
…. ADAMI
CONTACTS EN COURS :
Théâtre Firmin Gémier – La Piscine (Antony – Châtenay Malabry)
Théâtre 95 (Cergy – Pontoise)
Théâtre National de Toulouse
Centre Dramatique National de Valence
Panta Théâtre (Caen)
Scène Nationale de Sète
La Passerelle (Saint Brieuc)
Théâtre du Jeu de Paume (Aix en Provence)
Le Trident (Cherbourg)
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