Lundi 19 janvier 2015 Grand Paris
■
■■
3
JUSTICE
Des mises en examen pour
le vol de cocaïne au « 36 »
L’enquête sur le vol de 52 kg
de cocaïne en juillet à la PJ
parisienne s’est accélérée
avec la mise en examen
de quatre personnes. Il s’agit
de proches de l’ex-brigadier
soupçonné d’avoir dérobé
ces scellés. La drogue volée,
d’une valeur de 2 millions
d’euros, n’a pas été
retrouvée.
FAITS DIVERS
Une femme poignarde
son compagnon
Une habitante de Meaux
(Seine-et-Marne) a donné
un coup de couteau à son
compagnon samedi soir.
Les jours de la victime,
opérée dans la nuit, ne sont
pas en danger. Selon
Le Parisien, ce serait une
dispute pour « une broutille »
qui aurait mal tourné.
secondes
20
Mathieu Gruel
Les attentats qui ont éprouvé la
capitale il y a dix jours et les me-
sures de sécurité mises en place
depuis auraient-elles un impact sur la
fréquentation touristique en Ile-de-
France ? Selon un baromètre du cabi-
net MKG Hospitality, le taux d’occupa-
tion des hôtels de la capitale aurait
plongé. Entre le 9 et le 12 janvier, il
aurait ainsi oscillé entre - 3 et - 4,7
points. Une chute qui est même jugée
« globalement plus sensible dans l’hô-
tellerie haut de gamme parisienne (4
étoiles, 5 étoiles et palaces), fréquen-
tée par une clientèle internationale
plus sensible aux événements géopo-
litiques », précise MKG Hospitality.
Georges Panayotis, président de la
structure, assure que « l’émotion est
naturelle et la crainte de visiteurs
étrangers justifie le report ou l’annu-
lation de séjour dans ces circons-
tances ». Mais selon lui, « l’expérience
– malheureuse – des attentats de
Londres ou de Madrid, il y a seulement
quelques années, montre que les ef-
fets négatifs s’estompent plus rapide-
ment que dans les décennies précé-
dentes ».
Les militaires rassurent
Du côté du comité régional du tou-
risme en Ile-de-France (CRT), on se
veut d’ailleurs rassurant. « Pour l’ins-
tant, nous n’avons eu aucun signe
d’annulation de la part de tours-opé-
rateurs étrangers, affirme François
Navarro, le directeur général. Pas
question de céder à la panique. »
D’après le comité, au cours d’un mois
de janvier « historiquement plus calme
que les autres », la destination Paris
continue à « fonctionner ». « On a de
très bons relais à l’étranger, où le
message que l’on passe est de rassu-
rer quant à la sécurité », prévient
François Navarro.
Les quelque 10 500 militaires déployés
en France dans le cadre du plan Vigi-
pirate sont là pour calmer les an-
goisses. « Notamment dans les lieux
de tourisme, qui restent ouverts »,
même si « l’attente peut être parfois
plus longue », détaille François Na-
varro. Et puis, « Paris reste la ville
symbole de la liberté », rappelle le
directeur du CRT, qui témoigne « de
nombreux messages de solidarité et
de soutien reçus par la ville ».
D’ailleurs, selon lui, aucun signe d’une
baisse de fréquentation des touristes
étrangers n’a été enregistré pour l’ins-
tant. En 2014, en Ile-de-France, ce sont
47 millions de personnes qui étaient
venues visiter Paris et ses environs.
W
ÉCONOMIE Selon une étude, la fréquentation des hôtels aurait baissé
Le tourisme parisien
à l’épreuve du terrorisme
J. Brinon /AP/Sipa
Dans les musées, le renforcement des contrôles augmente le temps d’attente.
A. Gelebart/20 Minutes
Très actif sur Internet, où il diffusait
ses diatribes djihadistes, un Marocain
de 36 ans, accusé d’avoir projeté de
mettre sur pied des actions violentes
dans son pays, comparaît ce lundi et
mardi devant le tribunal correctionnel
de Paris. Poursuivi pour association de
malfaiteurs en vue de la préparation
d’actes de terrorisme, Fahd Jobrani
encourt dix ans de prison. Identifié en
2012 lors d’une enquête dans une autre
affaire, cet habitant d’une petite com-
mune près de Rouen s’était vanté de
créer une « katiba », une brigade d’une
centaine de personnes pour Al-Qaida
au Maroc. Enturbanné, il se mettait par-
fois en scène sur YouTube, en se livrant
à de longues diatribes contre le roi du
Maroc et en souhaitant l’avènement de
groupes terroristes armés. Lors de l’en-
quête, Jobrani a tenté de minimiser,
assurant avoir simplement voulu « faire
peur » aux services secrets marocains
et « faire croire qu’il y avait quelque
chose alors qu’il n’y avait rien ». L’ana-
lyse de ses communications laisse ap-
paraître que ses propos étaient pris au
sérieux par ses correspondants et qu’il
avait même acquis auprès d’eux une
certaine crédibilité.
W
JUSTICE
Un « cyberdjihadiste » jugé
L’homme se vantait de vouloir créer
un groupe terroriste au Maroc.
Tous les jours,
24 heures sur 24,
suivez et réagissez
à l’actualité de
votre région sur
Grand
Paris
Notre site
dédié
www.20minutes.fr/paris
Facebook
fb.
com/20MinutesParis
Twitter
@20minutesparis