
 
 
 AMBASSADE DE FRANCE EN COTE D'IVOIRE 
SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL AFRIQUE DE L’OUEST  Février 2017 
 
Le Conseiller Economique Régional 
 
 INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN COTE D'IVOIRE  
 
La Côte d’Ivoire bénéfice depuis la fin de la crise en 2011 d’un flux croissant d’IDE. Ceux-ci ont 
atteint  445,5  M€  en 2015,  soit  une hausse de 17% par rapport à 2014 et de 35% par rapport à 
2012. Cette évolution reflète la dynamique et l’attractivité retrouvées de l’économie ivoirienne. Le 
volume d’IDE a atteint 7 Mds € à fin 2015. La France demeure le premier investisseur du pays en 
stock, avec près de 39% de part de marché. 
Les données utilisées pour les calculs proviennent de la Banque de France (données bilatérales), de 
la BCEAO (données autres que celles bilatérales) et de la CNUCED (total des IDE). 
 1. Le stock d’IDE est évalué à environ 7 Mds€ 
Le  stock  d’IDE  de  la  Côte  d’Ivoire  est  estimé  à  7  Mds€  en  2015  (chiffre  provisoire).  La  France 
dispose  d’environ  39%  des  actifs  étrangers  dans  le  pays,  soit  2,6  Mds€.  Selon  les  données  de  la 
BCEAO, elle est suivie par la Belgique (361 M€), l’Afrique du Sud (256 M€), la Suisse (114 M€), 
les Pays-Bas (100 M€), le Royaume-Uni (97 M€), le Canada (87 M€), le Togo (84 M€), le Maroc 
(78 M€) et le Luxembourg (76,8 M€). Les Etats-Unis, avec un stock de 54 M€, occupe le 12e rang, 
juste après le Liban (56 M€). 
Les investissements français sont très diversifiés (cf. point 3). Les investissements belges sont en 
revanche concentrés dans les télécommunications et ceux de l’Afrique du Sud dans les mines. Les 
opérateurs suisses sont présents dans l’exploitation minière, pétrolière (Glencore) et l’agro-industrie 
(Nestlé).  Le  stock  des  Pays-Bas  est  majoritairement  investi  dans  la  distribution  de  produits 
pétroliers  (Vivo  Energy  via  Shell),  celui  du  Royaume-Uni  dans  l’industrie  manufacturière,  le 
commerce et les mines. Le stock canadien se retrouve dans l’exploitation minière, quand ceux du 
Togo et du Maroc sont concentrés dans le secteur bancaire. 
 2. Les flux d’IDE entrants augmentent de 17% en 2015 (446 M€) 
 
En 2015, les IDE en Côte d’Ivoire ont augmenté de 17% et ont atteint 445,5 M€.  Cette évolution 
s’inscrit dans la tendance observée depuis la fin de la crise en 2011. Au total, les IDE vers la Côte 
d’Ivoire se sont accrus de 35% depuis 2012. 
Les deux premiers investisseurs en 2015 sont à égalité, la Belgique (91 M€) et la France (89 M€). 
Le  montant  exceptionnel  de  la  Belgique  porte  sur  un  investissement  dans  le  secteur  des 
télécommunications.  Les  investissements  français  sont  diversifiés,  dirigés  notamment  vers 
l’exploitation minière  (31%), l’industrie manufacturière  (27%), l’intermédiation  financière (17%), 
les transports et l’entreposage (10%). 
Elles sont suivies par le Canada (55 M€), le Maroc (49 M€), les Pays-Bas (31 M€),  le Royaume-
Uni (20 M€), le Togo (18 M€) et les Etats-Unis (17 M€). Les Canadiens ont exclusivement investi 
dans l’exploitation  minière avec notamment l’acquisition par  Endeavour mining de la société des 
mines d’or  d’Ity  situées dans l’Ouest  du  pays.  Les investissements provenant du Maroc ont  été 
essentiellement  orientés  vers  le  secteur  financier,  via  les  trois  filiales  des  groupes  bancaires