Sommaire > Édito > Nouvelle édition de l’Eventail « soins des plaies » > page 1 L’image Vendée l’inauguration des urgences le 5 octobre 2016 > Les nouvelles urgences inaugurées > pages 2 et 3 > L’Unité Cognitivo-Comportementale > Classement 2016 du CHD VENDÉE au Palmarès du Point > page 4 > Ouverture d’une Permanence d’Accès aux Soins de Santé > Plateau de rééducation Résidence du Pont Rouge > Bienvenue / Au revoir > « Mardi clinique » > Chirurgie ambulatoire : classement du CHD VENDÉE > La reconstruction mammaire de retour sur le CHD > page 6 édito BRÈVES MÉDICALES La croissance démographique des Pays de la Loire est une des plus élevée de France avec 3,69 millions de personnes recensées en janvier 2014, dont 662.122 en Vendée. Si le département de Loire Atlantique est celui qui génère le plus de croissance, la Vendée se caractérise par un apport moyen annuel d’environ 7 200 habitants. Or l’attractivité démographique, tout comme le vieillissement de la population, accentuent les besoins en matière de santé. Malheureusement le département est confronté à une densité médicale inégale, avec des problématiques de pénurie sur certaines communes qui menacent aussi bien le secteur hospitalier public que le secteur de la médecine libérale. Le défi de la démographie médicale est à relever collectivement si nous voulons garantir à la population un accès de proximité à la santé. Il implique notamment de favoriser l’attractivité, l’innovation et les coopérations. Dans ce contexte, le CHD VENDÉE s’est engagé avec volontarisme dans son rôle d’établissement support du Groupement Hospitalier de Territoire. Un projet médical partagé est en cours d’élaboration jusqu’en juin 2017, avec la participation de tous les établissements publics concernés. Il organise des filières de prise en charge dans les disciplines et les activités suivantes : addictologie, biologie, cancérologie, cardiologie, chirurgie, diabétologie, douleur, gériatrie, gestion de crise, handicap, hémovigilance, hygiène, imagerie, infectiologie, neurologie, néphrologie, pédiatrie-gynécologie-obstétrique, pharmacie, prévention, qualité, soins critiques-unités de soins continus, soins palliatifs, urgences. L’établissement lui-même poursuit la modernisation de ses sites constitutifs, avec de belles réalisations en 2016 dont l’installation d’un scanner à Montaigu et l’inauguration des nouvelles urgences adultes en octobre dernier à La Rochesur-Yon. Le programme pour 2017 s’annonce assez dense avec notamment pour La Roche-sur-Yon l’ouverture des nouvelles urgences pédiatriques ; le chantier du plateau technique de cardiologie ; le projet de réaménagement des consultations externes ; le lancement des travaux d’extension de la radiothérapie ; la construction d’un nouveau service de néphrologie-hémodialyse ; et enfin la livraison de la petite aile réhabilitée du bâtiment principal d’hospitalisation prévue à la fin de l’année. Les équipes médicales confrontées à ces évolutions d’ampleur et aux désagréments des opérations de travaux font preuve au quotidien d’adaptabilité et de dynamisme ainsi que ce numéro des Brèves médicales le donne à constater. Qu’elles en soient remerciées. Très bonne année à toutes et à tous. Yvon RICHIR, Directeur Général numéro 49 > janvier 2017 Soins des plaies Manuel de bon usage des dispositifs médicaux BRÈVES MÉDICALES > Publication semestrielle > Directeur de publication : Y. RICHIR > Administration, rédaction : R. OUISSE - Direction des Usagers et de l’Accueil > n° ISSN : 1167-2072 > Dépôt légal : 1er trimestre 1992 > PAO : C. DUDIT > page 5 >Nouvelle édition de l’Eventail « soins des plaies » La nouvelle édition de l’Eventail « Soins des Plaies : Manuel de bon usage des dispositifs médicaux » vient d’être publiée par le Groupe Plaies et Cicatrisation du CHD. Elle se veut plus concise, plus synthétique et en adéquation avec les recommandations actuelles de prise en charge des plaies. Vendée Le Groupe Plaies et Cicatrisation met des exemplaires à disposition des intervenants libéraux intéressés (médecins, infirmiers, pharmaciens…) au prix de 5 euros (+ 3,20 euros de frais d’envoi), sur simple demande par mail aux Drs POIRAUD ([email protected]) ou HURLUPE (cecilia.hurlupe@ chd-vendee.fr). 1 >Les nouvelles urgences inaugurées C’est le mercredi 5 octobre 2016 qu’ont été inaugurées les urgences rénovées du site de La Roche-sur-Yon. L’achèvement de ce chantier marque une nouvelle étape du vaste programme d’extension et de restructuration des locaux dédiés à l’urgence, prévu en 3 phases : Le rapport de la Cour des Comptes sur les agences médicales rendues en 2016 différencie 4 types d’urgences : > les urgences vitales qui mettent en jeu le pronostic vital ; > les urgences vraies sans mise en jeu du pronostic vital, mais nécessitant des soins rapides ; > des urgences ressenties où le patient pense que son état nécessite des soins sans pour autant souffrir d’une pathologie grave ; Le projet Le positionnement du CHD VENDÉE en tant qu’hôpital de référence du département de la Vendée impose un dimensionnement du service des urgences du site de La Roche-sur-Yon qui permette de répondre aux besoins des patients du bassin de population, mais également en provenance du reste du département via les filières de prises en charge de certaines pathologies. Les locaux des urgences du site de La Roche-sur-Yon n’avaient jamais bénéficié d’une réelle restructuration depuis leur mise en service en 1977. Prévu pour accueillir 10 000 à 20 000 passages par an, le service était devenu totalement inadapté aux 40 000 passages annuels enregistrés aujourd’hui ; sa restructuration était nécessaire. Le projet de restructuration architecturale du service des urgences est issu du projet de service et a été fondé sur les recommandations professionnelles en matière d’architecture des services d’urgences. Le nouveau bâtiment « AA » regroupe sur 3 niveaux les services suivants, dédiés à l’urgence : niveau -2 - SAMU-SMUR, CESU - les salles de soins du service des urgences - les bureaux médicaux des urgences niveau -1 - la maison médicale de garde - la cellule de crise - l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD) qui a pour vocation d’accueillir des patients pour des séjours brefs avant un retour à dominiveau 0 cile ou une hospitalisation - la chambre sécurisée Le service des urgences rénové s’articule autour de 5 secteurs : > secteur d’accueil et d’orientation ; > secteur SAUV (Salle d’Accueil des Urgences Vitales) ; > secteur circuit court ambulatoire ; > secteur circuit long (circuit médico-chirurgical) ; > Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (pour les patients nécessitant une hospitalisation de moins de 24H). > phase 1 : de janvier 2013 à septembre 2015 : construction d’une nouvelle aile dédiée notamment au SAMU-SMUR et à l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée ; > phase 2 : de décembre 2015 à juillet 2016 : restructuration des urgences adultes ; > phase 3 : de septembre 2016 à avril 2017 : restructuration des urgences pédiatriques. > Le service d’accueil des urgences des hopitaux …pas toujours une évidence Fin XIXème siècle : il est fait référence pour la première fois aux urgences dans les règlements intérieurs des hôpitaux. A cette époque, le grand souci des administrateurs était surtout, hors cas d’urgence, de n’admettre à l’hôpital que les malades y ayant droit : « l’admission ne peut être accordée hors les cas d’urgences, que sur la présentation d’un certificat de l’autorité compétente attestant l’indigence du malade et d’un certificat d’un médecin connu dans la localité ». L’admission d’urgence était si rare qu’en 1899, le Ministre de l’Intérieur affirmait qu’« une admission d’urgence restait et devait rester une exception ». De 1941 à 1943, une loi, puis un décret créent une obligation pour l’hôpital qui doit mettre en place « un poste de secours comportant un poste de pansement, un matériel pour soins urgents (réanimation, oxygène, réserve de sang…) et « quelques chambres individuelles ». Un service qui se structure Le terme de « service d’urgence des hôpitaux » apparaît pour la première fois dans la circulaire du 13 août 1965 relative à l’instruction sur l’organisation des services d’urgence et de réanimation des hôpitaux. > 1975 : circulaire du 29/01/1975 qui officialise les services d’accueil et d’urgences et recommande l’ouverture des lits d’hospitalisation de courte durée ; > 1989 : premier rapport du Pr A. STEG sur les urgences ; > 1991 : circulaire du 14/05/1991 qui détaille les normes auxquelles doivent répondre les services d’urgence ; > 1993 : le Pr A. STEG au nom de la Commission Nationale de Restructuration des Urgences remet son « rapport sur la médicalisation des urgences » ; > 1994 : rapport du Pr G. BARIE sur la prise en charge effective des urgences médicales à tous les échelons, de la médecine de ville jusqu’à l’hôpital ; > 2004 : le Ministre de la Santé M. X. BERTRAND présente son « plan urgences 2004-2008 ». Les missions du service des urgences Les missions d’un service d’accueil d’urgences sont définies dans le décret n° 2006576 et 577 du 22 mai 2006 relatif aux conditions techniques de fonctionnement applicables aux structures de médecine d’urgence. Le service d’accueil d’urgence doit être en mesure : > d’assurer l’accueil des malades et des familles ; > de réduire au plus possible les délais d’attente ; > de maintenir les fonctions vitales et fonctionnelles du malade ; > d’identifier les problèmes médicaux ; > de mettre en route les traitements ; > d’orienter vers le bon endroit au bon moment ; > d’accueillir en permanence dans la structure d‘urgence toute personne en situation d’urgence via une zone d’accueil ; > d’assurer l’observation des soins et de surveillance : au sein de la structure d’urgence, en UHCD, dans une structure de l’établissement vers un autre établissement en assurant le transfert vers une consultation ou vers la médecine de ville ; > d’adapter rapidement son organisation pour accueillir et prendre en charge un nombre important de patient en cas d’afflux massif de victimes. > Qu’est-ce qu’une « urgence » ? M. René CAPITANT, juriste et homme politique définissait l’urgence comme le « caractère d’un état de fait susceptible d’entrainer un préjudice irréparable s’il n’a pas été porté remède à un bref délai ». Mais l’évolution sociétale et les évolutions de la médecine de ville ont contraint les services d’urgences à adopter d’autres définitions. 2 > les urgences de confort où le patient majore ses symptômes pour obtenir des soins dont l’urgence n’est pas justifiée. Une autorisation de fonctionnement L’activité des urgences est soumise à une autorisation de fonctionnement délivrée par l’Agence Régionale de Santé. Une professionnalisation de la discipline de médecine d’urgence La discipline de médecine d’urgence s’est professionnalisée en devenant une spécialité médicale en 2016. Le métier d’urgentiste est reconnu depuis 1979 aux USA et depuis 1993 en Belgique. La discipline de médecine d’urgence est basée sur : > des compétences médicales et paramédicales centrées sur l’urgence ; > l’évaluation des pratiques professionnelles ; > la capacité organisationnelle entre professionnels ; > la participation à des démarches qualités ; > la reconnaissance du travail à destination de l’amont et de l’aval des urgences ; > la connaissance des nouveaux risques (infectiologie, terrorisme, hyperterrorisme etc.) ; > l’adaptabilité aux évolutions sociétales (plan grand froid, plan canicule…) ; > la participation à la recherche clinique. Il existe actuellement en France plus de 620 structures d’urgences. > Activité du service des urgences du site de La Roche-sur-Yon Nombre de passages aux urgences – évolution depuis 1978 Nombre de passages aux urgences Année site de La Roche-sur-Yon 1978 9 770 2016* 40 000 *projection Nombre de passages aux urgences par jour – évolution depuis 2003 120 115 110 105 100 95 90 85 80 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 > Les nouveaux locaux des urgences 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Les filières de prise en charge La préoccupation du service des urgences est également de travailler avec l’ensemble des spécialités concernées par les urgences. Le service s’est donc également organisé en filières de prise en charge. Celles-ci sont déterminées selon : > les spécificités des patients pris en charge : travail avec la gériatrie court séjour pour les critères d’admission des personnes âgées, priorisation des enfants en attendant l’ouverture des prochains locaux des urgences pédiatriques à proximité, contrats avec l’association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales (ADAPEI) pour les personnes en situation de fragilité, etc. ; > les pathologies des patients pris en charge, avec des filières organisées : travail avec les cardiologues pour la prise en charge de l’infarctus du myocarde, travail avec les neurologues pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux. Exemple : La collaboration avec le CH G. Mazurelle de La Roche-sur-Yon permet depuis de nombreuses années d’accueillir des infirmières expérimentées en psychiatrie au sein des urgences de 8H à 0H, ce qui permet une réelle prise en charge pluridisciplinaire des patients relevant d’une évaluation psychiatrique. Des locaux conçus et dimensionnés pour répondre aux besoins actuels Le service des urgences rénové s’étend sur une surface de 896 m² et comprend : > 1 accès public (patients valides) ; > 1 accès ambulances (patients couchés) ; > 1 salle d’accueil et d’orientation ; > 3 SAUV (Salle d’Accueil des Urgences Vitales) ; > 13 places de soins médicaux-chirurgicaux ; > 9 places de circuit court ; > 13 lits d’UHCD ; > 1 zone attente permettant aux patients couchés d’attendre dans les meilleures conditions avant orientation dans les différents secteurs du service ; > 3 bureaux polyvalents de consultation (police, psychologue, gériatre, etc.) ; > 1 bureau dédié assistante sociale. Le service a doublé ses salles de soins ainsi que ses capacités d’hébergement au niveau de l’UHCD. Les « plus » de la restructuration > le service a été équipé d’éclairages plafonniers à leds permettant de réduire l’émission de chaleur et également de limiter la consommation énergétique de 80% par rapport aux éclairages conventionnels ; > il a été organisé en secteurs afin d’adapter la prise en charge à la fois au patient et à sa pathologie, respecter l’intimité des patients et limiter l’attente des brancards dans les couloirs ; > la sécurité a été augmentée : un système de vidéosurveillance a été mis en place aux endroits stratégiques et un verrouillage automatique des portes peut être activé sur certains créneaux horaires. Eclairage naturel, locaux spacieux, ergonomie des mobiliers contribuent à faire de ce nouvel espace un outil de travail respectueux du bien-être au travail du personnel qui intervient au quotidien aux urgences. > L’effectif des urgences Le service des urgences peut compter sur un effectif composé de : > 47 médecins ; > 8 internes ; > 3 cadres de santé ; > 70 infirmiers ; > 30 aides-soignants ; > 6 agents des services hospitaliers ; > 15 agents administratifs. Le chef de service des urgences est le Dr Philippe FRADIN - chef du service Urgences/SAMU/SMUR - chef du pôle soins critiques et post-urgence. > Coût de l’opération et financement Coût du programme des locaux dédiés à l’urgence Phase 1 7,2M€ Phases 2 et 3 5,1M€ Coût total du projet 12,3M€ Phase 2 – urgences : > Coût de l’équipement non médical : 49 500 € TTC > Coût de l’équipement informatique : 16 000 € TTC Financement Ce projet est la suite du projet d’extension du CHD VENDÉE - site de La Roche-sur-Yon. Il fait partie des plans prioritaires retenus par l’Etat : le Plan Hôpital 2012. Il est financé par le Fond d’Intervention Régional. Dr Philippe FRADIN Praticien hospitalier chef de service et chef du pôle soins critiques et post-urgence 3 >L’Unité Cognitivo-Comportementale Les Unités Cognitivo-Comportementales (UCC) sont nées du plan Alzheimer 2008-2012. L’UCC du CHD VENDÉE - site de la Roche-sur-Yon est une unité identifiée de 10 lits, dans un espace fermé au sein des Soins de Suite et de Réadaptation 4 au Pont Rouge. Cette unité est ouverte depuis juin 2012. On y accueille des patients déments présentant des troubles du comportement de type productif, démence de type Alzheimer ou maladies apparentées. > Le recrutement : > patients déments (par définition sont exclus les patients présentant des séquelles cognitives de traumatisme crânien ou sur pathologies cancéreuses) ; > démence diagnostiquée si possible (pas de démarche diagnostique durant l’hospitalisation) ; > patients valides donc mobiles ; > troubles du comportement à type d’agressivité, hallucinations avec retentissement, troubles moteurs aberrants, agitation, troubles graves du sommeil (la déambulation et le risque de « fugue » ne sont donc pas à eux seuls une indication d’hospitalisation au sein de l’UCC) ; > notion de « situation de crise » ; > patients venant du domicile (priorité pour notre recrutement), d’EHPAD ou de services hospitaliers ; > patients accessibles à une approche psychocomportementale (ateliers de type relaxation, gym douce, musicothérapie, cuisine, ateliers mémoire… par ergothérapeute, psychomotricienne, psychologue ou équipe soignante de l’unité (assistant(e)s de soins en gérontologie, infirmier(es)) dont le but est d’essayer de limiter le recours aux psychotropes sédatifs et à la contention. L’objectif : mettre en place des stratégies compensatoires des déficits, améliorer les troubles du comportement afin de permettre au patient de réintégrer son lieu de vie habituel. L’environnement : espace fermé, sécurisé et rassurant - espace de déambulation - chambres individuelles - espaces d’atelier et de repas (lieux communs de vie sociale et d’activités). > Modalités d’admission : Les demandes doivent émaner d’un médecin. Pour les services hospitaliers actuellement, nécessité de remplir également une demande Trajectoire et de compléter par un appel au médecin responsable de l’UCC (actuellement Dr PHILIBERT 26369). Chaque demande fait l’objet d’une « pré-admission » (fiche remplie par le médecin de l’UCC) avec des renseignements médicaux précis permettant de poser l’indication de l’hospitalisation ou de réfléchir à des alternatives à l’hospitalisation. Des propositions de prise en soin peuvent être faites alors (comportementales et/ou thérapeutiques). Les dossiers (demandes) sont suivis et, en cas d’indication à l’hospitalisation mais faute de place, le médecin ou la cadre du service rappelle la famille, le médecin traitant, la structure d’hébergement ou le service d’hospitalisation pour faire le point sur l’évolution des troubles. > Attention l’UCC n’est pas : > un simple lieu sécurisé permettant la déambulation de patients déments ; > une unité de psychiatrie pour les pathologies psychiatriques des sujets âgés ; > un service d’accueil de personnes « en urgence » ou provenant directement du service des urgences, sans bilan somatique préalable ou hospitalisation dans un service de court-séjour ; > un lieu de diagnostic des syndromes confusionnels (il est effectivement toujours demandé, en amont de l’entrée en UCC, un bilan somatique afin d’éliminer une pathologie organique responsable de la décompensation des troubles psycho-comportementaux) ; > une unité de bilan étiologique du syndrome démentiel ; > une Unité d’Hébergement Renforcé (UHR), accueil définitif de malades présentant des troubles psycho-comportementaux non gérables sur des pathologies démentielles de type Alzheimer ou apparentées. > Nos limites : > les troubles psycho-comportementaux à type de violence physique importante (lieu non adapté) ; > un stade sévère des troubles et un état de grabatisation avec des troubles comportementaux productifs ; > 10 places seulement pour la seule UCC du département 85 ; > les problèmes sociaux compliquant la sortie et « embolisant » les lits avec une stigmatisation des patients de l’UCC conduisant souvent au refus de certains EHPAD à accueillir ensuite ces patients ; > des pathologies démentielles telles que la démence fronto-temporale dont les troubles, par expérience, ne sont pas ou très peu accessibles aux approches psycho-comportementales. > La « concentration » de patients avec des troubles psycho-comportementaux sévères pouvant aggraver les troubles d’autres patients (environnement alors délétère) ; > un risque accru d’épuisement de l’équipe soignante confrontée à des troubles psycho-comportementaux sévères difficilement gérables (que ce soit par l’approche comportementale ou médicamenteuse) chez 10 patients ; > nous recherchons systématiquement l’adhésion du patient pour l’hospitalisation. En situation d’opposition ou de refus véhément, l’orientation pourra être une hospitalisation sous contrainte donc au sein d’un service de psychiatrie. On compte, en général, des hospitalisations au minimum de 3 à 4 semaines. Tous ces critères d’admission et modalités d’hospitalisation sont expliqués aux médecins demandeurs ainsi qu’aux familles et les indications sont mûrement réfléchies. Les familles sont accompagnées lors de l’hospitalisation par des rencontres avec la psychologue et le médecin du service. Dr Bénédicte PHILIBERT Médecin référent de l’Unité Cognitivo-Comportementale >Classement 2016 du CHD VENDÉE au Palmarès du Point Pour la quatorzième fois en 2016, le CHD VENDÉE figure dans le « Tableau d’honneur des 50 meilleurs hôpitaux de France » publié par l’hebdomadaire Le Point le 25 août. Le classement général, fondé sur l’analyse de 63 activités médicales et chirurgicales, fait apparaître l’établissement en 47 e position (50e en 2015). 5 centres hospitaliers généraux figurent dans le palmarès soit avec le CHD VENDÉE : les hôpitaux civils de Colmar, le CH du Mans, le CH intercommunal de Belford/Montbéliard et le CH d’Annecy. Le classement par activités retient 17 disciplines du CHD VENDÉE (idem en 2015), avec les évolutions suivantes : Note sur 20 Rang de classement Spécialités Évolution 2015 2016 2015 2016 Infarctus du myocarde 16,08 16,21 36 33 Stimulateurs 16,19 17,00 28 24 cardiaques Varices 16,75 16,35 14 19 Ligaments du genou 15,71 15,94 28 27 Prothèse de genou 16,17 16,46 32 28 Prothèse de hanche 17,31 17,62 20 17 Chirurgie du pied 16,22 16,02 18 24 Maladies infectieuses 15,11 15,17 50 49 du voyageur Cancer du sein 15,74 15,50 41 46 Non Non Cancer de la prostate 16,05 39 classé classé Cancer de la vessie 16,64 16,78 22 20 Cancer du côlon Non Non 17,07 17 ou de l’intestin classé classé Vésicule biliaire 16,87 17,52 15 6 Proctologie 15,99 16,76 30 22 Appendicite 17,10 17,20 19 18 Hernies de l’abdomen 18,07 18,33 5 5 = Adénome 16,74 15,77 29 44 de la prostate Amygdales 15,19 15,71 38 32 et végétations 4 >Ouverture d’une Permanence d’Accès aux Soins de Santé >Plateau de rééducation Résidence du pont rouge Le 1er décembre 2016, le CHD a ouvert une Permanence d’Accès aux Soins de Santé (PASS) dans les locaux de la maison médicale de garde située au sein du bâtiment des urgences. Des consultations de médecine générale auront lieu tous les jeudis matin, avec ou sans rendez-vous. Elles ont pour objectif le suivi médical, le dépistage et la prévention des pathologies auprès des patients démunis. Les travaux d’extension du plateau de rééducation situé au rez-de-chaussée de la Résidence du Pont Rouge sont terminés et le service réaménagé a ouvert le 12 juillet 2016. Il est désormais possible d’élargir l’offre de soins en hospitalisation à temps partiel débutée en 2013. tients présentant une maladie neurologique chronique comme une sclérose en plaque, un syndrome parkinsonien ou bien en post accident vasculaire cérébral, traumatisme crânien, etc. Les patients bénéficient de 20 séances réparties sur 8 semaines. Chaque séance dure 2H et comprend 2 activités d’une heure dans les disciplines suivantes : ergothérapie, kinésithérapie, orthophonie. Des entretiens individuels avec une psychologue sont également proposés. Le suivi médical et la coordination de la prise en charge sont assurés par un médecin de Médecine Physique et Réadaptation (MPR). > LES ACTIVITÉS >réadaptation cardio-vasculaire ; >réhabilitation respiratoire ; >rééducation de l’appareil locomoteur ; >rééducation du système nerveux ; >consultation périnéo-sphinctérienne. Ces nouveaux locaux clairs et fonctionnels vont permettre d’accueillir les patients dans de meilleures conditions et d’accroître l’activité afin de répondre aux besoins de la population. La rééducation de l’appareil locomoteur propose des séances de rééducation de 2H pour des patients avec des troubles orthopédiques ou traumatologiques tels que des amputations des membres inférieurs, des polytraumatismes. Par ailleurs, il offre un programme de reconditionnement à l’activité physique pour des patients lombalgiques chroniques. Ce programme dure 3 semaines à raison de 5 séances de 2H30 par séance et vise à rompre le cercle du déconditionnement à l’effort. Il comprend des séances de kinésithérapie comportant du renforcement musculaire, des étirements, de l’endurance et de la relaxation ainsi que des séances d’ergothérapie. En ergothérapie, seront enseignés les bons gestes et les bonnes postures afin d’assurer les manutentions en protégeant son rachis. Les PASS sont des dispositifs créés par la loi de lutte contre les exclusions de 1998. Elles permettent de faciliter l’accès au système de santé pour les personnes en situation de précarité et de les aider dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits. Elles ont pour mission : > l’accueil, l’information et l’orientation des personnes en difficulté dans leur accès aux soins (absence ou méconnaissance de leurs droits, désocialisation, migration…) ; > le suivi médical et la délivrance de médicaments ; > l’accompagnement social dans les démarches administratives afin d’obtenir une couverture sociale (Protection Universelle Maladie, CMU complémentaire, Aide Médicale) qui permettra au patient d’être pris en charge dans un circuit de soins de droit commun. Aucun frais médical n’est à la charge du patient. Le financement de la PASS dépend d’une dotation de « Mission d’Intérêt Général » (MIG). Au CHD - site de la Roche-sur-Yon, il existait jusqu’à maintenant un « compte débiteur PASS » permettant de ne pas facturer les soins prodigués aux patients sans couverture maladie. Cela concernait les consultations spécialisées, la réalisation d’examens complémentaires et la délivrance de médicaments. Il n’y avait jusqu’alors pas de consultations de médecine générale ouvertes aux patients relevant de la PASS. Dans cette nouvelle structure, les patients pourront venir de leur propre initiative ou être adressés par un professionnel de santé ou une association. L’accueil et l’orientation seront effectuées par une infirmière qui sera en lien avec les partenaires extérieurs (professionnels de santé, structures sociales ou associatives). Une prise en charge sociale sera systématiquement réalisée afin de permettre un retour dans un circuit de soins coordonné par le médecin généraliste. Dr Yves BLEHER Chef du service de Médecine Post-Urgence - Infectiologie Dr Delphine BOUCHER Médecin du service de Médecine Post-Urgence Infectiologie, référente médicale PASS M. Christian BRECHET Cadre de santé Secrétariat : 02.51.08.05.66 La réadaptation cardio-vasculaire est destinée essentiellement à des patients ayant présenté un syndrome coronarien aigu et se déroule sur 6 semaines à raison de 3 demi-journées par semaine. Chaque patient bénéficie d’un programme de réentraînement à l’effort et d’un programme d’éducation thérapeutique. Le réentrainement associe des exercices de gymnastique segmentaire, du renforcement musculaire, de la marche nordique, du travail sur cycloergomètre et enfin de la relaxation. Le programme d’éducation thérapeutique se déroule sous forme d’ateliers collectifs dans différents domaines tels que : > aide au sevrage tabagique ; > gestion du stress ; > connaissance de la maladie et des traitements ; > activité physique et vie quotidienne ; > équilibre alimentaire, matières grasses. La réhabilitation respiratoire permet d’accueillir des patients insuffisants respiratoires chroniques pour un programme de 8 semaines à raison de 3 demi-journées par semaine. Ces patients bénéficient également d’un réentraînement à l’effort ainsi que de l’éducation thérapeutique. L’activité physique consiste en un travail d’endurance et un travail de renforcement musculaire. Il permet aussi d’aborder des exercices de gymnastique respiratoire. L’éducation thérapeutique porte sur différentes spécialités et a lieu en ateliers collectifs de 4 à 5 personnes ou bien en individuel si nécessaire : > connaissance de la maladie et des traitements ; > diététique : « bien manger pour mieux bouger » ; > gestion du souffle dans les actes de la vie quotidienne ; > apprentissage du désencombrement bronchique par l’auto-drainage ; > activité physique ; > vie quotidienne et gestion de l’oxygène ; > appui psychologique. La rééducation du système nerveux permet de prendre en charge des pa- La consultation périnéo-sphinctérienne est réalisée par un kinésithérapeute spécifiquement formé à cette pratique. Elle a pour objectif la prévention et le traitement de l’incontinence urinaire chez la femme ou chez l’homme. > LES NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS > HTP Cardio-respiratoire > Une centrale de surveillance Philips des télémétries > Une centrale de pilotage des efforts reliés aux tapis et aux vélos ergomètres - Schiller > Des cardio-fréquencemètres > HTP Neurolocomoteur > Une plateforme de stabilométrie > Un arthromoteur > Une table de Bobath > Plateau kiné-général > Table de massage > Matériel de rééducation Motomed > Matériel de rééducation Biofeed Back > Matériel de rééducation > Tapis et ergomètres Dr Dominique ADJAL HENAF Dr Frédéric BONTEMPS Dr Laurent ORION 5 >Bienvenue Site de la roche-sur-yon Site de luçon > Dr Arthur BAILLY, assistant spécialiste en réanimation > Dr Pauline BELNOUE, assistante spécialiste au SAMU-SMUR-Urgences > Dr Alice BLERIOT, assistante spécialiste en ophtalmologie > Dr Claire BOIVINEAU, assistante spécialiste en cardiologie > Dr Kévin BUQUET, assistant spécialiste en ORL > Dr Mihaela Gabriela CONDURACHE, praticien contractuel en pneumologie > Dr Aurélien CONTINI, assistant spécialiste en médecine nucléaire > Dr Anne-Sophie DIDNEE, assistante spécialiste en chirurgie digestive > Dr Juliette FOUCHER, assistante spécialiste au SAMU-SMUR-Urgences > Dr Benjamin GICQUEL, assistant spécialiste au SAMU-SMUR-Urgences > Dr Joséphine GRANGE, assistante spécialiste en gynécologie obstétrique > Dr Damien HARANG, assistant spécialiste en neurologie > Dr Caroline HENNION, praticien contractuel aux soins palliatifs > Dr Bastien JAMET, assistant spécialiste en médecine nucléaire > Dr Mehdi LAKHSSASSI-CASTELAIN, résident contractuel au SAMU-SMUR-Urgences > Dr Cécile LOONIS, pharmacien coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins > Dr Julien LORBER, praticien hospitalier en réanimation > Dr Pierre-Gilles ROBIAL, praticien contractuel en pneumologie > Dr Benoit SAMAIN, assistant spécialiste en radiothérapie > Dr Franck TADDEI, praticien hospitalier au centre territorial d’évaluation et de traitement de la douleur > Dr Cécile TOANEN, assistante spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie > « Mardi clinique » Nous avons le plaisir de vous convier à la prochaine soirée « Mardi clinique » animée par le service de néphrologie. > Le programme est le suivant : > Introduction par Jean-Paul JAULIN > « L’Insuffisance rénale aigue, c’est pas sorcier ! » par Anne-Hélène QUERARD > « Les troubles ioniques, ce n’est pas problématique (à l’honneur, les dysnatrémies) » par Natalia TARGET > « Le Syndrome Cardio-Rénal : une interaction étroite et complexe entre Coeur et Reins » par Marion CHAPAL > « Néphropathie aux produits de contraste iodés, comment l’éviter ! » par Awena LE FUR > « En iatrogénie, rein n’est impossible ! » Par Grégoire COUVRAT-DESVERGNES > « Néphropathie diabétique, quoi de neuf ? » par Diab MAHMOUD Rendez-vous le mardi 31 janvier, 20 heures, au club médical au CHD site de La Roche-sur-Yon. Réservez dès maintenant la date de la prochaine réunion concernant l’addictologie, le 30 mai. Thomas GUIMARD Céline COZIC Carole POIRAUD François LE COUR-GRANDMAISON Aude-Hélène PAVAGEAU 6 > Dr Mohamed DAOUD, praticien hospitalier, réintégration aux urgences > Dr Thomas DOIZON, praticien contractuel en médecine polyvalente 1 > Mme Annie-Sandra MAHAVITA, faisant fonction d’interne sur le secteur EHPAD >Au revoir Site de la roche-sur-yon > Dr Catherine BAGUENIER DESORMEAUX, praticien hospitalier en neurologie > Dr Maël BELLIER, assistant spécialiste en pneumologie > Dr Guillaume BOULANGER, assistant spécialiste en chirurgie digestive > Dr Anne-Véronique BOURCIER, praticien hospitalier aux soins palliatifs > Dr Clotilde BUGE NEGRERIE, assistante spécialiste en gynécologie obstétrique > Dr Zakary CAHOUCH, praticien contractuel en imagerie médicale > Dr Anne-Charlotte CLEMENT-TOSTIVINT, assistante spécialiste en gynécologie obstétrique > Dr Audrey LAUNAY, praticien contractuel au SAMU-SMUR-Urgences > Dr Augustin REYNARD, assistant spécialiste en gynécologie obstétrique > Dr Jérémy SIMON, assistant spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie > Dr Audrey TANGUY, assistante spécialiste en diabéto-endocrinologie Site de luçon > Dr Patrice PERNOLLET, praticien contractuel en médecine polyvalente 1 > Dr Régis PROUST, praticien contractuel secteur EHPAD >Chirurgie ambulatoire : classement du CHD VENDÉE Le jeudi 29 décembre 2016, le Figaro a rendu public les résultats 2015 de l’Indicateur de Performance en Chirurgie Ambulatoire (IPCA) conçu par l’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP), en lien avec l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH). L’IPCA prend en compte pour chaque établissement le volume des pratiques (pour 50% du poids), l’organisation selon les spécialités chirurgicales (30% du poids) et les actes innovants réalisés en ambulatoire (20% du poids). Plus l’indicateur est élevé, plus l’établissement est déclaré performant en chirurgie ambulatoire. 992 établissements publics et privés ont ainsi été classés sur le plan national, avec des indices compris entre 1,27 et 65,02. Au final, la région des Pays de la Loire se trouve dans le trio de tête après la Corse et l’Ile de France, en affichant un taux de 54,2% de chirurgie ambulatoire en 2015 (soit 208 640 actes). Le CHD VENDÉE est classé au 107e rang avec un indice de performance de 36,82 (soit 6 052 actes). Il convient de préciser que ce résultat est le fruit d’une dynamique positive puisque ses IPCA 2013 et 2014 étaient respectivement de 31,6 et 35,2. Le défi est donc désormais de poursuivre la progression en développant les actes innovants et en améliorant les écarts à la moyenne nationale des gestes dont la pratique ambulatoire est moins fréquente à case-mix comparable. >La reconstruction mammaire de retour sur le CHD Le cancer du sein est une pathologie malheureusement fréquente chez la femme de nos jours sachant qu’environ 1 femme sur 8 aura à y faire face dans sa vie. Cette maladie, lorsqu’elle est dépistée à un stade précoce, présente souvent un bon pronostic. Le traitement chirurgical peut être conservateur ou radical (mastectomie) touchant de ce fait directement la féminité des patientes. La prise en charge du cancer du sein sur le CHD est multidisciplinaire et toutes les étapes de cette prise en charge étaient proposées à l’exception de la reconstruction mammaire. L’équipe chirurgicale de gynécologie pratique chaque année environ 200 actes de chirurgie mammaire dans le cadre de la prise en charge du cancer. Forte d’un renfort médical et de l’obtention de matériel adéquat, la prise en charge en reconstruction mammaire est désormais possible sur le CHD. Cela offre ainsi aux patientes la possibilité d’effectuer leur traitement de A à Z sur un même lieu sans nécessité de se déplacer sur Nantes. La prise en charge en reconstruction mammaire, qui peut être immédiate dans certains cas, clôt souvent le parcours de soin. Elle permet de recréer un volume suite à une mastectomie mais aussi la correction d’éventuelle séquelle esthétique faisant suite au traitement conservateur. Différentes techniques sont proposées (mise en place de prothèse, liporemodelage, lambeau de grand dorsal…) en ambulatoire ou en hospitalisation traditionnelle. Les patientes sont prises en charge de façon multidisciplinaire avec rencontre du chirurgien, de l’infirmière de consultation et d’une psychologue. Cette chirurgie réparatrice et esthétique est prise en charge à 100% dans le cadre de l’Affection de Longue Durée. Les rendez-vous sont directement à prendre auprès du secrétariat de gynécologie-obstétrique où des créneaux de consultation dédiés y sont réservés. L’équipe de gynécologie est à votre disposition pour toute information complémentaire. Dr Pascaline DE BLAY Praticien hospitalier - Gynécologie-obstétrique