> Plateau de rééducation
Résidence du pont rouge
Les travaux d’extension du plateau de ré-
éducation situé au rez-de-chaussée de
la Résidence du Pont Rouge sont ter-
minés et le service réaménagé a ouvert
le 12 juillet 2016. Il est désormais pos-
sible d’élargir l’offre de soins en hospita-
lisation à temps partiel débutée en 2013.
> LES ACTIVITÉS
> réadaptation cardio-vasculaire ;
> réhabilitation respiratoire ;
> rééducation de l’appareil
locomoteur ;
> rééducation du système nerveux ;
> consultation
périnéo-sphinctérienne.
Ces nouveaux locaux clairs et fonction-
nels vont permettre d’accueillir les pa-
tients dans de meilleures conditions et
d’accroître l’activité an de répondre aux
besoins de la population.
La réadaptation cardio-vasculaire est
destinée essentiellement à des patients
ayant présenté un syndrome coronarien
aigu et se déroule sur 6 semaines à raison
de 3 demi-journées par semaine. Chaque
patient bénécie d’un programme de ré-
entraînement à l’effort et d’un programme
d’éducation thérapeutique. Le réentrai-
nement associe des exercices de gym-
nastique segmentaire, du renforcement
musculaire, de la marche nordique, du
travail sur cycloergomètre et enn de la
relaxation. Le programme d’éducation
thérapeutique se déroule sous forme
d’ateliers collectifs dans différents do-
maines tels que :
> aide au sevrage tabagique ;
> gestion du stress ;
> connaissance de la maladie et des
traitements ;
> activité physique et vie quotidienne ;
> équilibre alimentaire, matières
grasses.
La réhabilitation respiratoire permet
d’accueillir des patients insufsants res-
piratoires chroniques pour un programme
de 8 semaines à raison de 3 demi-jour-
nées par semaine. Ces patients béné-
cient également d’un réentraînement à
l’effort ainsi que de l’éducation thérapeu-
tique. L’activité physique consiste en un
travail d’endurance et un travail de ren-
forcement musculaire. Il permet aussi
d’aborder des exercices de gymnastique
respiratoire. L’éducation thérapeutique
porte sur différentes spécialités et a lieu
en ateliers collectifs de 4 à 5 personnes
ou bien en individuel si nécessaire :
> connaissance de la maladie et des
traitements ;
> diététique : « bien manger pour
mieux bouger » ;
> gestion du soufe dans les actes de
la vie quotidienne ;
> apprentissage du désencombrement
bronchique par l’auto-drainage ;
> activité physique ;
> vie quotidienne et gestion de l’oxy-
gène ;
> appui psychologique.
La rééducation du système nerveux
permet de prendre en charge des pa-
tients présentant une maladie neurolo-
gique chronique comme une sclérose
en plaque, un syndrome parkinsonien ou
bien en post accident vasculaire cérébral,
traumatisme crânien, etc. Les patients
bénécient de 20 séances réparties sur
8 semaines. Chaque séance dure 2H et
comprend 2 activités d’une heure dans
les disciplines suivantes : ergothérapie,
kinésithérapie, orthophonie. Des entre-
tiens individuels avec une psychologue
sont également proposés.
Le suivi médical et la coordination de
la prise en charge sont assurés par un
médecin de Médecine Physique et Réa-
daptation (MPR).
La rééducation de l’appareil locomo-
teur propose des séances de rééducation
de 2H pour des patients avec des troubles
orthopédiques ou traumatologiques tels
que des amputations des membres infé-
rieurs, des polytraumatismes. Par ail-
leurs, il offre un programme de recondi-
tionnement à l’activité physique pour des
patients lombalgiques chroniques. Ce
programme dure 3 semaines à raison de
5 séances de 2H30 par séance et vise
à rompre le cercle du déconditionne-
ment à l’effort. Il comprend des séances
de kinésithérapie comportant du renfor-
cement musculaire, des étirements, de
l’endurance et de la relaxation ainsi que
des séances d’ergothérapie. En ergothé-
rapie, seront enseignés les bons gestes
et les bonnes postures an d’assurer les
manutentions en protégeant son rachis.
La consultation périnéo-sphincté-
rienne est réalisée par un kinésithéra-
peute spéciquement formé à cette pra-
tique. Elle a pour objectif la prévention
et le traitement de l’incontinence urinaire
chez la femme ou chez l’homme.
> LES NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS
> HTP Cardio-respiratoire
> Une centrale de surveillance Philips
des télémétries
> Une centrale de pilotage des efforts
reliés aux tapis et aux vélos ergo-
mètres - Schiller
> Des cardio-fréquencemètres
> HTP Neurolocomoteur
> Une plateforme de stabilométrie
> Un arthromoteur
> Une table de Bobath
> Plateau kiné-général
> Table de massage
> Matériel de rééducation Motomed
> Matériel de rééducation Biofeed Back
> Matériel de rééducation
> Tapis et ergomètres
Dr Dominique ADJAL HENAF
Dr Frédéric BONTEMPS
Dr Laurent ORION
> Ouverture d’une Permanence
d’Accès aux Soins de Santé
Le 1er décembre 2016, le CHD a ouvert une Permanence d’Accès aux
Soins de Santé (PASS) dans les locaux de la maison médicale de garde
située au sein du bâtiment des urgences. Des consultations de médecine
générale auront lieu tous les jeudis matin, avec ou sans rendez-vous.
Elles ont pour objectif le suivi médical, le dépistage et la prévention des
pathologies auprès des patients démunis.
Les PASS sont des dispositifs créés par la loi de lutte contre les exclusions
de 1998. Elles permettent de faciliter l’accès au système de santé pour les
personnes en situation de précarité et de les aider dans les démarches
nécessaires à la reconnaissance de leurs droits.
Elles ont pour mission :
> l’accueil, l’information et l’orientation des personnes en difculté dans
leur accès aux soins (absence ou méconnaissance de leurs droits,
désocialisation, migration…) ;
> le suivi médical et la délivrance de médicaments ;
> l’accompagnement social dans les démarches administratives an
d’obtenir une couverture sociale (Protection Universelle Maladie, CMU
complémentaire, Aide Médicale) qui permettra au patient d’être pris en
charge dans un circuit de soins de droit commun.
Aucun frais médical n’est à la charge du patient. Le nancement de la
PASS dépend d’une dotation de « Mission d’Intérêt Général » (MIG). Au
CHD - site de la Roche-sur-Yon, il existait jusqu’à maintenant un « compte
débiteur PASS » permettant de ne pas facturer les soins prodigués aux
patients sans couverture maladie. Cela concernait les consultations spé-
cialisées, la réalisation d’examens complémentaires et la délivrance de
médicaments. Il n’y avait jusqu’alors pas de consultations de médecine
générale ouvertes aux patients relevant de la PASS.
Dans cette nouvelle structure, les patients pourront venir de leur pro-
pre initiative ou être adressés par un professionnel de santé ou une
association. L’accueil et l’orientation seront effectuées par une inrmière
qui sera en lien avec les partenaires extérieurs (professionnels de santé,
structures sociales ou associatives). Une prise en charge sociale sera sys-
tématiquement réalisée an de permettre un retour dans un circuit de soins
coordonné par le médecin généraliste.
Dr Yves BLEHER
Chef du service de Médecine Post-Urgence - Infectiologie
Dr Delphine BOUCHER
Médecin du service de Médecine Post-Urgence
Infectiologie, référente médicale PASS
M. Christian BRECHET
Cadre de santé
Secrétariat : 02.51.08.05.66
5
> L’Unité Cognitivo-Comportementale
Les Unités Cognitivo-Comportementales (UCC) sont
nées du plan Alzheimer 2008-2012.
L’UCC du CHD VENDÉE - site de la Roche-sur-Yon
est une unité identiée de 10 lits, dans un espace fer-
mé au sein des Soins de Suite et de Réadaptation 4 au
Pont Rouge. Cette unité est ouverte depuis juin 2012.
On y accueille des patients déments présentant des
troubles du comportement de type productif, démence
de type Alzheimer ou maladies apparentées.
> Le recrutement :
> patients déments (par dénition sont exclus
les patients présentant des séquelles cognitives
de traumatisme crânien ou sur pathologies
cancéreuses) ;
> démence diagnostiquée si possible (pas de dé-
marche diagnostique durant l’hospitalisation) ;
> patients valides donc mobiles ;
> troubles du comportement à type d’agressivité,
hallucinations avec retentissement, troubles mo-
teurs aberrants, agitation, troubles graves du som-
meil (la déambulation et le risque de « fugue » ne
sont donc pas à eux seuls une indication d’hos-
pitalisation au sein de l’UCC) ;
> notion de « situation de crise » ;
> patients venant du domicile (priorité pour notre re-
crutement), d’EHPAD ou de services hospitaliers ;
> patients accessibles à une approche psycho-
comportementale (ateliers de type relaxation,
gym douce, musicothérapie, cuisine, ateliers
mémoire… par ergothérapeute, psychomotricienne,
psychologue ou équipe soignante de l’unité
(assistant(e)s de soins en gérontologie, inrmier(es))
dont le but est d’essayer de limiter le recours aux
psychotropes sédatifs et à la contention.
L’objectif : mettre en place des stratégies compensa-
toires des décits, améliorer les troubles du comporte-
ment an de permettre au patient de réintégrer son lieu
de vie habituel.
L’environnement : espace fermé, sécurisé et
rassurant - espace de déambulation - chambres
individuelles - espaces d’atelier et de repas (lieux
communs de vie sociale et d’activités).
> Modalités d’admission :
Les demandes doivent émaner d’un médecin.
Pour les services hospitaliers actuellement, nécessité
de remplir également une demande Trajectoire et de
compléter par un appel au médecin responsable de
l’UCC (actuellement Dr PHILIBERT 26369).
Chaque demande fait l’objet d’une « pré-admission »
(che remplie par le médecin de l’UCC) avec des
renseignements médicaux précis permettant de
poser l’indication de l’hospitalisation ou de
rééchir à des alternatives à l’hospitalisation. Des
propositions de prise en soin peuvent être faites alors
(comportementales et/ou thérapeutiques).
Les dossiers (demandes) sont suivis et, en cas d’in-
dication à l’hospitalisation mais faute de place, le mé-
decin ou la cadre du service rappelle la famille, le mé-
decin traitant, la structure d’hébergement ou le service
d’hospitalisation pour faire le point sur l’évolution
des troubles.
> Attention l’UCC n’est pas :
> un simple lieu sécurisé permettant la déambu-
lation de patients déments ;
> une unité de psychiatrie pour les pathologies
psychiatriques des sujets âgés ;
> un service d’accueil de personnes « en ur-
gence » ou provenant directement du service
des urgences, sans bilan somatique préalable
ou hospitalisation dans un service de court-sé-
jour ;
> un lieu de diagnostic des syndromes confu-
sionnels (il est effectivement toujours demandé,
en amont de l’entrée en UCC, un bilan soma-
tique an d’éliminer une pathologie organique
responsable de la décompensation des troubles
psycho-comportementaux) ;
> une unité de bilan étiologique du syndrome
démentiel ;
> une Unité d’Hébergement Renforcé (UHR),
accueil dénitif de malades présentant des
troubles psycho-comportementaux non
gérables sur des pathologies démentielles de
type Alzheimer ou apparentées.
> Nos limites :
> les troubles psycho-comportementaux à type de
violence physique importante (lieu non adapté) ;
> un stade sévère des troubles et un état de
grabatisation avec des troubles comportementaux
productifs ;
> 10 places seulement pour la seule UCC du dépar-
tement 85 ;
> les problèmes sociaux compliquant la sortie et
« embolisant » les lits avec une stigmatisation des
patients de l’UCC conduisant souvent au refus de
certains EHPAD à accueillir ensuite ces patients ;
> des pathologies démentielles telles que la dé-
mence fronto-temporale dont les troubles, par ex-
périence, ne sont pas ou très peu accessibles aux
approches psycho-comportementales.
> La « concentration » de patients avec des troubles
psycho-comportementaux sévères pouvant ag-
graver les troubles d’autres patients (environne-
ment alors délétère) ;
> un risque accru d’épuisement de l’équipe soi-
gnante confrontée à des troubles psycho-compor-
tementaux sévères difcilement gérables (que ce
soit par l’approche comportementale ou médica-
menteuse) chez 10 patients ;
> nous recherchons systématiquement l’adhésion
du patient pour l’hospitalisation. En situation d’op-
position ou de refus véhément, l’orientation pourra
être une hospitalisation sous contrainte donc au
sein d’un service de psychiatrie.
On compte, en général, des hospitalisations au
minimum de 3 à 4 semaines. Tous ces critères
d’admission et modalités d’hospitalisation sont
expliqués aux médecins demandeurs ainsi
qu’aux familles et les indications sont mûrement
rééchies. Les familles sont accompagnées
lors de l’hospitalisation par des rencontres avec la
psychologue et le médecin du service.
Dr Bénédicte PHILIBERT
Médecin référent
de l’Unité Cognitivo-Comportementale
> Classement 2016 du CHD VENDÉE au Palmarès du Point
Pour la quatorzième fois en 2016, le CHD VENDÉE gure dans le « Tableau
d’honneur des 50 meilleurs hôpitaux de France » publié par l’hebdomadaire
Le Point le 25 août.
Le classement général, fondé sur l’analyse de 63 activités médicales et
chirurgicales, fait apparaître l’établissement en 47e position (50e en 2015).
5 centres hospitaliers généraux figurent dans le palmarès soit avec le CHD
VENDÉE : les hôpitaux civils de Colmar, le CH du Mans, le CH intercommu-
nal de Belford/Montbéliard et le CH d’Annecy.
Le classement par activités retient 17 disciplines du CHD VENDÉE (idem en
2015), avec les évolutions suivantes :
Spécialités Note sur 20 Rang de classement Évolution
2015 2016 2015 2016
Infarctus du myocarde 16,08 16,21 36 33
Stimulateurs
cardiaques 16,19 17,00 28 24
Varices 16,75 16,35 14 19
Ligaments du genou 15,71 15,94 28 27
Prothèse de genou 16,17 16,46 32 28
Prothèse de hanche 17,31 17,62 20 17
Chirurgie du pied 16,22 16,02 18 24
Maladies infectieuses
du voyageur 15,11 15,17 50 49
Cancer du sein 15,74 15,50 41 46
Cancer de la prostate 16,05 Non
classé 39 Non
classé
Cancer de la vessie 16,64 16,78 22 20
Cancer du côlon
ou de l’intestin
Non
classé 17,07 Non
classé 17
Vésicule biliaire 16,87 17,52 15 6
Proctologie 15,99 16,76 30 22
Appendicite 17,10 17,20 19 18
Hernies de l’abdomen 18,07 18,33 5 5 =
Adénome
de la prostate 16,74 15,77 29 44
Amygdales
et végétations 15,19 15,71 38 32
4