MERCHIER
Maxime
Licence 3 environnementaliste
THYM COMMUN
THYMUS VULGARIS
I) Classification
1) Classification classique et phylogénétique
Classification classique :
Classification phylogénétique :
Règne : Eucaryote Règne :Plantae
Sous règne : Tracheobionta Embranchement : Spermatophyte
Division : Magnoliophyta Sous-embranchement : Magnoliophyta (Angiosperme)
Classe : Magnoliopsida Classe : Magnoliopsida (Dicotylédone)
Sous classe : Astéridae
/
Ordre : Lamiales Ordre : Lamiales
Famille : Lamiaceae Famille : Lamiaceae
Genre : Thymus Genre : Thymus
Espèce : Thymus vulgaris
Espèce : Vulgaris
2) Etymologie du nom latin
Le terme « thym » est apparu dans la langue française au XIII
e
siècle, d'abord sous la forme de
« tym ». Selon certaines sources, il est dérivé du latin Thymus, qui l'a emprunté au grec thumos,
signifiant « grosseur ou loupe » (par référence à la glande, le Thymus).
D'autres pensent plutôt que le mot vient du grec thymos ou thyein, qui signifie « fumée », en effet il
était jadis brûlé comme encens et on lui attribuait alors le pouvoir d'éloigner les créatures
venimeuses ; ou encore de « thio » qui signifie « je parfume ».
D'autres encore, enfin, font dériver le mot du grec thumus, qui signifie « courage », la plante étant
jadis considérée comme revigorante.
3) Généralité sur la famille
Il existe 3000 espèces de lamiacées
1
présentes surtout en région méditerranéenne (thym, lavande,
romarin…)
Les Lamiacées possèdent souvent des poils glanduleux et des glandes sous-épidermiques à huiles
essentielles les rendant très odorantes. La forme et la position des étamines
2
comme celles des lobes
de la corolle
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, jouent un rôle important dans la détermination et ne s’apprécient bien qu’à l’aide de
matériel frais. On notera tout particulièrement si les étamines dépassent nettement, ou non des lobes
de la corolle. La couleur de celle-ci et l’odeur de la plante au froissement doivent également être
notées sur des exemplaires frais. Chez diverses espèces de cette famille, il existe fréquemment dans
les populations naturelles, à côté d’individus hermaphrodites
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, des plantes dont toutes les fleurs (ou
parfois seulement une partie d’entre elles) sont exclusivement femelles ; celles-ci présentent des
étamines avortées ou rudimentaires.
II) Description
1) Appareil végétatif
Plante : herbacée
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, souvent velue. C’est un petit sous-
arbrisseau vivace
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, touffu dont les rameaux sont très
aromatiques, de 7 à 30 cm de hauteur qui ont un aspect
grisâtre ou vert grisâtre.
Tige : elle est généralement quadrangulaire, souvent
renflée aux nœuds. Elle est ligneuse
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à la base, et
herbacée supérieurement ou elle devient presque
cylindrique. Les tiges ligneuses et très ramifiées sont
groupées en touffe ou en buisson très dense. Elles
peuvent acquérir, vers leur base, une assez grande
épaisseur. Les tiges florifères ne produisent jamais de
racines adventives, et sont rampantes, dressées ou
redressées, tortueuses dans leur partie inférieure, velues
et blanches tout autour chez les jeunes rameaux.
Feuilles : elles sont très petites, ovales, lancéolées
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, à
bord roulé. En dessous les nervures latérales sont distinctes, obtuses au sommet, ponctuées
supérieurement, aux pétioles
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extrêmement courts, et blanchâtres à leurs faces inférieures opposées,
disposées en paire se croisant d’un nœud à l’autre, dépourvues de stipules
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et à limbe
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généralement denté.
Racines : les racines sont pivotantes, ce qui permet à la plante d’aller chercher l'eau en profondeur.
2) Appareil reproducteur
Inflorescence : fleurs en cymes
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, souvent réunies en faux-verticilles; les fleurs sont rarement
isolées.
Fleurs : généralement hermaphrodites, à symétrie bilatérale ou parfois presque
radiaire. Elles sont roses ou presque blanches, font de 4 à 6 mm de longueur, sont
pédicellées et réunies ordinairement au nombre de trois à l’aisselle
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des feuilles
supérieures.
Calice
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: à 5-12 lobes égaux ou disposés en 2 lèvres
15
.
Corolle : généralement caduque, constituée d’un tube se terminant par 4 ou 5 lobes, soit
subégaux
16
, soit formant une lèvre inférieure (la supérieure étant très réduite), soit le plus souvent
formant 2 lèvres. De taille variable, elle est un peu plus longue que le calice mais la partie tubulaire
de la corolle ne dépasse pas celle du calice. La lèvre supérieure est à peine échancrée
17
, l’inférieure
est à trois lobes égaux et obtus
18
.
Etamines : elles sont insérées sur le tube de la corolle, soit accompagnées parfois de 2 autres
étamines stériles et réduites, soit 4, en 2 paires souvent inégales.
Carpelles
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: 2, soudés entre eux ; l’ovaire est supère, à 4 ovules ; 1 style
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bifide
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, naissant le plus
souvent entre les lobes de l’ovaire.
Fructification : une fausse cloison divise chaque carpelle en 2, formant ainsi un tétrakène
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.
Étamine
Calice
Style bifide
Racines pivotantes
La partie tubulaire
de la corolle ne
dépasse pas celle
du calice
Corolle
Feuille
Tige ligneuse
à la base
Tige herbacée
3) Aire de répartition en France
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