L’impact de la logistique des médicaments dans un service sanitaire cas de l’hôpital principal de Dakar
Fatou GUEYE Master I Transport-Logistique 2011-2012
infirmiers pour environ 30 malades or la moyenne est de 5 à10 patients pour
donner des soins de qualité
Pourtant, une amélioration des activités de logistique hospitalière
permettrait des économies tout en libérant le personnel soignant de certaines
tâches administratives, ce qui leur permettrait de consacrer plus de temps
aux soins des patients dans un contexte où le temps semble être devenu la
ressource rare du réseau de la santé.
En effet, La haute direction de l’établissement de santé ne considère pas la
logistique hospitalière comme une composante du succès de l’organisation.
Dans cette optique, elle essaie de minimiser les effets négatifs provenant des
activités logistiques, par exemple en augmentant le niveau des stocks pour
assurer un bon service auprès des unités de soins.
On ne vise qu’une amélioration à court terme de la performance. Peu
d’investissements sont consentis dans la formation du personnel. En plus,
lorsque des problèmes majeurs surviennent, on fait appel à des experts
externes.
La gestion et l'utilisation des médicaments en milieu hospitalier posent
plusieurs défis tant sur le plan organisationnel que budgétaire. Aussi la
démarche qualité désormais incontournable dans le paysage hospitalier fait
de cet objet un déterminant de la qualité des soins. La qualité des soins est la
« Capacité de satisfaire de manière équitable aux besoins implicites et
explicites des patients, selon les connaissances professionnelles du moment
et en fonction des ressources disponibles ».
La réforme hospitalière initiée au Sénégal en 1998 met à point nommé un
accent particulier sur la qualité des soins.
S'inscrivant dans cette logique l'Hôpital Principal de Dakar (HPD) s'est
engagé dans une démarche qualité et à entamé actuellement une démarche
de certification. L'HPD est un établissement de 369 lits au 31 décembre
2010, où la distribution des médicaments y est effectuée une fois le patient
admis, contrairement à la plupart des hôpitaux du Sénégal où le patient
admis reçoit plutôt une ordonnance qu'il doit honorer avant l'administration
des soins.