Hépatite C - Dépistage, clinique, prise en charge et conseils

Hépatite
C
DOCUMENT À L’USAGE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ
Dépistage, clinique,
prise en charge
et conseils aux patients
Etat des connaissances : Août 2001
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Indications du dépistage
de l'hépatite C
Selon les recommandations de lAnaes (janvier 2001)
Présentation clinique
de l'hépatite C
Prise en charge des malades
atteints d'hépatite C
D'après les conclusions des conférences de consensus de
janvier 1997 (France) et de février 1999 (Europe)
Quelles sont les précautions
à prendre en cas d'hépatite C ?
Conseils aux patients
Liste des pôles de référence hépatite C
Sites Internet et numéros verts relatifs à l’hépatite C
Liste d’associations de lutte contre l’hépatite C
Table
matières
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Indications du dépistage
de l'hépatite C
On estime que 180 millions de personnes sont atteintes par le virus de l’hépatite C
(VHC) dans le monde. En France, selon les études conduites en 1994-1995, de
500 000 à 650 000 personnes seraient séropositives pour le VHC. Depuis la
découverte du VHC en 1989 et la mise à disposition des tests de dépistage des
anticorps anti-VHC en 1990, différentes mesures concernant le dépistage ont été
prises par les pouvoirs publics et des recommandations d’experts ont été
élaborées au fur et à mesure des progrès des connaissances :
recherche des malades transfusés en vue d’une proposition de dépistage
(mars 1993) ;
remboursement à 100 % des tests de dépistage (1993) ;
incitation au dépistage élargi en médecine générale par le directeur général de
la santé (février 1996) ;
recommandations des experts de la conférence de consensus française
(janvier 1997) de dépister les receveurs de transfusions, les usagers de drogues
par voie intraveineuse, la population carcérale.
En 1994-1995, on estimait que la proportion de personnes ignorant leur statut
sérologique était de 80 %. Elle était de 50 % en 1998 chez les assurés sociaux de
la Région Centre. En 2000, elle serait d’une personne sur trois au moins.
Afin de dépister un plus grand nombre de personnes atteintes et de permettre leur
prise en charge, une campagne d’incitation au dépistage auprès des médecins
généralistes a été lancée par la Direction générale de la santé et le Comité français
d’éducation pour la santé en juin 2000. Un comité d’experts réuni sous l’égide de
lAgence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (Anaes) à la demande
de la DGS a défini la liste des populations à qui proposer systématiquement un test
de dépistage et les modalités du dépistage (18 janvier 2001). Le principe d’un
dépistage ciblé est maintenu. Il n’est pas recommandé de pratiquer un dépistage
généralisé de la population ni de renouveler une recherche des transfusés. Ces
recommandations ont été incluses dans le programme d’information et de
communication sur l’hépatite C cofinancé par le ministère délégué à la Santé et la
CNAMTS, et mis en œuvre par le CFES en 2001. Les deux pages suivantes
résument les situations à risques et précisent à quels patients proposer
systématiquement un test de dépistage.
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[ ] Bibliographie
1. Agence nationale pour le développement de l’évaluation médicale : Conférence de
consensus hépatite C-dépistage et traitement 16 et 17 janvier 1997. Anaes/service
des recommandations et références professionnelles.
2. Agence nationale de l’accréditation et de l’évaluation en santé : Dépistage de
l’hépatite C, populations à dépister et modalités du dépistage. Recommandations
du Comité d’experts : Anaes/service des recommandations et références
professionnelles janvier 2001.
3. Desenclos JC. Épidémiologie de l’hépatite C. Revue du praticien 2000 ; 50 : 1066-
1070.
4. Ministère de la Santé et de lAction humanitaire : circulaire du 26 mars 1993 relative
à la recherche des malades transfusés. Journal officiel de la RF, 28 mars 1993 : 5443.
5. Réseau national de santé publique, Saint-Maurice : Action concertée sur
l’épidémiologie de l’hépatite C, résultats et propositions, octobre 1995. Institut
national de la veille sanitaire.
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Dépistage de l’hépatite C
Aborder le problème de l’hépatite C avec tous vos
De nombreux actes médicaux ou comportements sont à risque élevé
d’infection VHC
Avant 1990 : administration de fractions coagulantes dérivées du sang (facteurs
anti-hémophiliques, PPSB, Willebrand, fibrinogène, plasma sec, cryoprécipités,
anti-thrombine III).
Avant 1992 : transfusion de sang, «culots» globulaires, concentrés plaquettaires,
plasma, greffe de tissus, cellules, organes.
Avant 1997 : exposition nosocomiale lors d’actes invasifs (par exemple : endoscopie
avec biopsie…), compte tenu des risques résiduels encore incomplètement maîtrisés.
Quelle que soit la date : hémodialyse.
Quelle que soit la date :
partage ou mise en commun du matériel utilisé pour la préparation et l’injection
(seringue, cuillère, eau, coton, citron) d’héroïne, de cocaïne ou de médicaments détournés ;
• partage de paille pour la prise de drogue par voie nasale.
Quelle que soit la date : transmission materno-fœtale.
On doit tenir compte d’autres situations
Des actes avec effraction cutanée, le partage d’objets pouvant être souillés par du
sang peuvent comporter un risque de transmission du VHC. Il faut donc proposer un
dépistage, même si ce risque n’est pas, actuellement, totalement mesuré.
Les situations à risques
Avril 2001 : actualisation d’après les
recommandations de lAgence
nationale d’accréditation et
d’évaluation en santé (janvier 2001).
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