Thème 3B Communication nerveuse TP 3
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Correction :
Capacités et attitudes mises en œuvre : Recenser et exploiter des informations afin de mettre en
évidence la plasticité du cortex moteur.
L'exploration du cortex cérébral permet de découvrir les aires motrices spécialisées à l'origine des
mouvements volontaires.
La plasticité cérébrale explique les capacités de récupération du cerveau après la perte de fonction
accidentelle d’une petite partie du cortex moteur. Les capacités de remaniements se réduisent tout au
long de la vie, de même que le nombre de cellules nerveuses. C’est donc un capital à préserver et
entretenir
1) - Présence de l’AVC au niveau du cortex pariétal droit qui semble responsable de l’hémiplégie gauche.
Intérêt de l’utilisation d’un témoin (pas d’AVC) .
Le témoin sain montre que pour effectuer des mouvements volontaires de la main gauche, c’est une aire
au niveau du lobre pariétal doit qui est activé : c’est l’aire motrice de l’hémisphère droit.
AVC situé dans l’hémisphère droit (lobe pariétal droit = cortex) responsable de l’hémiplégie gauche du
patient a touché donc l’aire motrice droite.
2) Doc. 2 : L’homunculus apparaît curieusement disproportionné. En effet, l’étendue des différents
territoires du cortex moteur n’est pas proportionnelle à la surface des différentes parties du corps
correspondantes, mais correspond plutôt aux capacités motrices des parties du corps concernées. Par
exemple, le visage et les mains, doués de capacités motrices importantes, sont « surreprésentés », tandis
que la commande motrice des membres inférieurs, dont les mouvements sont moins diversifiés, occupe
un territoire cortical plus restreint.
3) Doc. 3 : Dans le cas de l’apraxie, l’exécution des mouvements est intacte. C’est la commande des
mouvements, leur planification qui est déficiente. Cette fonction apparaît imputable aux aires prémotrices.
Inversement, dans le cas de la maladie de Parkinson, c’est l’exécution des mouvements qui est perturbée.
Le territoire cérébral en cause est différent, il est situé plus en profondeur dans le cerveau.
4) Le cerveau commande un mouvement volontaire par activation du territoire de l’aire corticale motrice
correspondante. Les messages nerveux moteurs qui naissent à ce niveau cheminent par des neurones
qui se croisent et descendent dans la moelle épinière. Aux différents niveaux de la moelle, ces neurones
sont en connexion synaptique avec les motoneurones qu’ils commandent. Le cerveau commande la
motricité de la partie opposée du corps : ainsi, un accident vasculaire cérébral qui affecte une aire
motrice cérébrale se traduira par une hémiplégie du côté opposé du corps.
5).Les docs 1 et 2 p 384 : Le document 1 montre qu’après un AVC une récupération est souvent possible.
Même si la zone lésée n’est pas « remplacée », on constate une réorganisation fonctionnelle du cerveau.
Dans un premier temps, cette réorganisation implique différentes zones du cerveau, y compris des zones
situées dans l’hémisphère non lésé. Le document 2 relate une expérience étonnante puisque dans ce
cas, c’est un mouvement illusoire qui permet une réactivation du cortex moteur.
Activité 4 p 382 montre La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus montre des différences
importantes. Loin d’être innées, ces différences s’acquièrent au cours du développement, de
l’apprentissage des gestes et de l’entraînement.