
SELON MARX, IL Y A UNE INTERACTION CONSTANTE ENTE INFRASTRUCTURE ET
SUPERSTRUCTURE :
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1) L’INFRASTRUCTURE ÉCONOMIQUE DÉTERMINE LA SUPERSTRUCTURE
o Par exemple, une infrastructure capitaliste va favoriser un système juridique
répressif (système punitif) plutôt que de trouver des moyens d’éviter que des
crimes soient commis (système préventif). Ainsi, on pourra dépenser des
milliards à construire des nouvelles prisons plutôt que de mettre cet argent à
aider les gens pauvres à se sortir de la misère (par le soutien aux familles
défavorisées, l’embaûche de travailleurs sociaux, l’augmentation du salaire
minimum, etc. ).
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N.B. : La superstructure est déterminée, pas nécessairement consciemment, en
fonction
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des intérêts économiques de ceux qui profitent de l’infrastructure.
o Ainsi, les patrons n’ont pas à dépenser pour les pauvres si le salaire des gens
n’augmente pas et si leurs impôts restent faibles. Les prisons sont payées par
les taxes des employés. De plus, on contrôle davantage ceux qui menacent la
propriété privée (les voleurs, les contestataires, etc.).
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N.B. : La superstructure, déterminée par l’infrastructure, tend à croire que sa
manière de
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faire est la seule valable, sans se remettre en question.
o Les patrons finissent par être convaincus qu’un système juridique répressif est
non seulement valable pour eux mais pour l’ensemble de la société. Même les
ouvriers finissent par le croire.
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2 ) LA SUPERSTRUCTURE CONTRIBUE AU MAINTIEN DE L’INFRASTRUCTURE
ÉCONOMIQUE
o Par exemple, des médias (journaux, télévision, magazines, …) possédés par une
grand patron contribuent à conditionner ceux qui les lisent/regardent à adopter
certaines idées (que les syndiqués sont tous des profiteurs, qu’iil faut réduire la
taille de l’État, qu’il faut réglementer le moins possible les industries, etc.)
o
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N.B. : La superstructure vise, plus ou moins consciemment, à maintenir en place
les
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intêrets de ceux qui profitent d’un système économique.
o En critiquant les travailleurs syndiqués et ceux de l’État, les médias font croire
aux travailleurs que ce sont eux leurs véritables ennemis et non les patrons. On
finit par croire qu’il est pire que des employés aient une sécurité d’emploi plutôt
que des patrons cachent de l’argent dans des paradis fiscaux. Cela n’incite pas
àa le remise en question du système.
o
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N.B. : Cette influence de la superstructure sur l’économie tire son efficacité du fait
qu’on
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finit par croire que les idées qu’elle avance sont la vérité même.
o Par exemple, on croit tellement que l’entreprise privée est plus rentable que l’état
qu’on refuse de présenter le fait que les travaux publics faits par l’entreprise
privée coûtent souvent plus cher que ceux faits par la voirie publique à cause de
la corruption.
Il y a donc un mouvement circulaire:
superstructure
détermine contribue au maintien
infrastructure économique