Conférence

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Programme
Territorial
de Santé N° 8
PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Années 2013-2016
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
ÉDITORIAL
Après un an de travail guidé par un principe de co-construction entre
les membres de la conférence et l’ARS et ayant associé plusieurs
centaines d’acteurs, nous avons l’immense satisfaction d’arrêter notre
programme territorial de santé (PTS).
Ces derniers mois, les conférences de territoire et l’ARS ont en effet
préparé, en lien avec l’ensemble des acteurs de la santé et au plus
près des besoins de la population, la mise en œuvre opérationnelle du
projet régional de santé (PRS), arrêté en mars 2012, au travers des PTS.
Ces programmes déclineront le PRS, sur chacun des huit territoires de
santé, de manière à répondre aux priorités identifiées sur ces territoires.
L’enjeu consiste à parvenir à une mise en œuvre territorialisée et
décloisonnée de la politique régionale de santé, ainsi qu’à fluidifier
le parcours de santé du patient.
Le PTS n’a pas vocation à mettre en œuvre de manière exhaustive
l’ensemble des thématiques développées dans le PRS, mais à traiter
les thématiques répondant aux priorités identifiées dans les territoires
et par le territoire. Il est le fruit d’une démarche ascendante.
Il s’est, en effet, agi de construire les PTS selon une méthode
participative, afin qu’ils soient la synthèse de l’ascendant (projets
émergents des territoires) et du descendant (orientations et
recommandations régionales prévues au PRS).
Le caractère participatif de l’élaboration des PTS s’est affirmé, tant
au travers de la mise en place et de la composition d’un comité de
pilotage PTS local, qu’au travers de la composition des groupes de
travail mis en place pour chacun des axes thématiques retenus pour
le PTS et qui se sont réunis d’avril 2012 à février 2013.
La composition du comité de pilotage local s’est voulue la plus
transversale possible afin d’y associer l’ensemble des acteurs de
santé : professionnels de santé libéraux, acteurs du sanitaire, de la
prévention, de l’accompagnement médico-social, les représentants des
usagers, etc. La participation des Conseils Généraux a été recherchée
et les travaux du PTS se sont articulés avec les travaux des schémas
départementaux.
Nous remercions vivement tous les acteurs du territoire pour leur
implication déterminée, en particulier les membres de la conférence
et les équipes de la délégation territoriale, qui ont participé à ces
travaux et ont contribué à l’élaboration du PTS…
…et leur donnons rendez-vous très régulièrement d’ici 2016 pour suivre
la mise en place des actions, l’évolution de problématiques, mais aussi
poursuivre, sans tarder, les travaux sur deux des thématiques de santé
que le calendrier n’a pas encore permis d’aborder : la promotion des
politiques vaccinales et la santé environnementale.
Afin de respecter ce principe, les deux grandes orientations suivantes
ont guidé la méthode de construction des PTS :
- une cohérence des PTS avec le PRS ;
- des PTS qui soient l’expression de projets portés par les territoires
et adaptés à leurs spécificités.
Le directeur général de l’Agence Régionale de Santé Bretagne
Alain Gautron
Le Président de la Conférence de Territoire 8
Henri Le Dorze
PROGRAMME TERRITORIAL DE SANTÉ
DU TERRITOIRE N° 8
PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
SOMMAIRE
PRÉAMBULE ........................................................................................................................................................................................... 6
I.
LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS À L’ENSEMBLE DES TERRITOIRES DE SANTÉ ..................................................................................12
Thématique n° 1. La prévention et la prise en charge des conduites addictives .........................................................................12
Thématique n° 2. La prise en charge des personnes âgées ........................................................................................................28
Thématique n° 3. La mise en œuvre d’une permanence des soins, articulée entre la ville et l’hôpital .........................................42
Thématique n° 4. La mise en œuvre d’une offre de soins territoriale en chirurgie, en obstétrique et en imagerie ........................44
Thématique n° 5. L’organisation des gardes et des astreintes en établissement de santé ..........................................................60
Thématique n° 6. Le développement des modes d’exercice collectifs et coordonnés ....................................................................64
Thématique n° 7. Le développement d’outils de coordination et de décloisonnement des acteurs de la santé ............................72
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES RETENUS PAR LA CONFÉRENCE ......................................................................................76
Thématique n° 8. L’amélioration de l’accompagnement du handicap, de la perte d’autonomie,
des dépendances et du vieillissement ............................................................................................................76
Thématique n° 9. La promotion de la santé mentale et la prévention du suicide ........................................................................92
Thématique n° 10. La prise en charge des maladies cardio-vasculaires ..................................................................................100
III. LE SUIVI ET L’ÉVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DU PTS .............................................................................................................116
ANNEXES ............................................................................................................................................................................................118
4
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
5
PRÉAMBULE
LE CADRE JURIDIQUE D’UN PROGRAMME TERRITORIAL DE SANTÉ
Les Programmes Territoriaux de Santé (PTS) sont une composante du Projet Régional de Santé (PRS). En effet, aux termes de l’article L. 1434-2
du code de la santé publique (CSP), le PRS « est constitué (…) de programmes déclinant les modalités spécifiques d’application des schémas
(…). La programmation peut prendre la forme de Programmes Territoriaux de Santé (…)».
Les PTS viennent donc décliner le PRS à l’échelle de chaque territoire de santé et ont vocation à répondre aux priorités de santé identifiées
sur ces territoires.
Le programme territorial de santé constitue la feuille de route du territoire de santé n° 7 pour les cinq années à venir.
LES OBJECTIFS D’UN PROGRAMME TERRITORIAL DE SANTÉ
Les PTS sont un élément de programmation de la mise en œuvre du PRS sur les territoires de santé. Ils n’ont néanmoins pas vocation à mettre
en œuvre de manière exhaustive l’ensemble des thématiques développées dans le PRS, mais à traiter les thématiques répondant à des priorités
identifiées sur le territoire, tout en s’inscrivant dans les orientations du PRS.
Ils ont donc pour enjeu de parvenir à une mise en œuvre territorialisée et décloisonnée de la politique régionale de santé et de fluidifier le
parcours de santé du patient.
Les PTS auront par conséquent pour objectifs de :
- programmer de manière transversale et territorialisée les actions à conduire pour atteindre la cible fixée dans les schémas et programmes
thématiques ;
- mettre en cohérence les démarches locales de santé existantes avec le PRS ;
- associer les instances de la démocratie sanitaire (rôle des conférences de territoire) à la mise en œuvre de la stratégie régionale de santé ;
- mettre en place le pilotage des thématiques dans un cadre méthodologique de co-construction ARS DT – Conférence de Territoire.
PRÉSENTATION DU TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
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La Roche-Bernard
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Le territoire de santé N° 8, à la fois costarmoricain et morbihannais, couvre une partie du pays Centre Bretagne Ouest, l’intégralité du pays de
Centre Bretagne et l’intégralité du pays de Pontivy. Il se compose de 104 communes, regroupées en 14 cantons, sur une superficie de 3 236 km².
D’après les données INSEE projections de population 2009 et 2016 (modèle OMPHALE 2010), le territoire de santé N° 8 représente 4.4 % de
la population bretonne. En 2016, cette proportion restera stable.
C’est un territoire plutôt âgé et la part de la population des personnes âgées de plus de 75 ans (12.2 %) restera supérieure à la moyenne
régionale (10.2 %).
Les 3 pays se caractérisent par une proportion de foyers fiscaux non imposés supérieure à la moyenne régionale et de nombreux cantons
comportent une part de bénéficiaires de minima sociaux supérieure aux moyennes régionales, même s’ils restent souvent en dessous des
chiffres nationaux.
La proportion des chômeurs de longue durée est plus élevée qu’en Bretagne (Pays du COB), ce constat s’applique aux femmes pour les pays
de Pontivy et Centre Bretagne et aux jeunes de moins de 25 ans pour le pays de Centre Bretagne.
D’après les données de l’INSERM-INSEE (Exploitation ORSB), le taux standardisé de mortalité générale pour 100 000 habitants en 2008 est de
908.2 pour le territoire contre 853 pour la Bretagne.
La surmortalité observée sur le territoire est essentiellement liée aux pathologies de l’appareil circulatoire en particulier les cardiopathies
ischémiques.
L’étude ORSB de mai 2010 met en évidence que dans ces 3 pays, les pathologies responsables du plus grand nombre de décès sont, chez
les hommes, les cancers, puis les maladies de l’appareil circulatoire ; à l’inverse chez les femmes, les maladies de l’appareil circulatoire
correspondent à la première cause de décès devant les cancers.
Concernant les décès prématurés liés à des pratiques ou des comportements à risque (consommation d’alcool, tabac, drogue, suicides, accidents
de la circulation…), le pays du COB se caractérise par un niveau de mortalité prématurée nettement supérieure à la moyenne française et
aux 1ers rangs des pays bretons en situation défavorable. Pour les hommes de Pontivy, la mortalité prématurée est également supérieure à
la moyenne nationale. Par contre, pour les femmes du pays de Pontivy et les hommes et femmes du pays de Centre Bretagne, la situation est
comparable à la moyenne nationale.
Le territoire de santé N° 8 est le territoire de santé le plus fragile en offre de soins de 1er recours, avec les densités les plus faibles de la
région dans de nombreuses spécialités médicales ou chirurgicales. De plus, il est faiblement attractif au regard des évolutions du nombre de
professionnels de santé sur les années 2007 à 2010.
Le point inquiétant est la répartition par âge avec un pourcentage élevé de médecins de plus de 40 ans, voire de plus de 60 ans. La répartition
des professionnels sur le territoire présente des situations de fragilité dans certains cantons ruraux.
La densité de médecins pour 100 000 habitants est la suivante
BRETAGNE
Anesthésie réanimation
TERRITOIRE 8
14.5
7.95
Cardiologues
8
5.8
Gastro-entérologie et hépatologie
5
2.9
Pneumologue
4
2.2
Neurologie
2.4
1.4
Médecine physique et de réadaptation
3.6
2.2
Pédiatrie
8.6
4.3
Psychiatrie adulte
17
12.9
Spécialités médicales
Spécialités chirurgicales
Chirurgie générale (y compris viscérale et digestive)
5
3.6
Chirurgie orthopédique et traumatologique
3.9
2.9
Chirurgie urologique
1.6
1.4
(Source : ARS, base DEMOPS au 1/03/2011)
1- La liste des communs composants le territoire de santé n° 8 tel qu’il a été défini à l’arrêté n° 2005/71 de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation est présentée en annexe 2.
7
PRÉAMBULE
La densité de médecins généralistes pour 100 000 habitants au 01/01/2011 est la suivante
BRETAGNE
Densité MG pour 100 000 habitants
TERRITOIRE 8
98
76
dont médecins âgés de 60 ans et plus (%)
26,5
40,6
dont médecins âgés de moins de 40 ans (%)
10,2
7,5
(Source : Assurance Maladie, FNPS-INSEE, recensement de la population 2007)
La densité des infirmiers libéraux (cabinets primaires) au 01/01/2011 est la suivante
BRETAGNE
TERRITOIRE 8
Densité Infirmiers libéraux pour 100 000 habitants
132
116
Dont infirmiers âgés de 55 ans et plus (%)
18,9
11,2
(Source : Bretagne FNPS, Assurance Maladie – Janvier 2011 / France : SNIR 2009, EcoSanté / Population : INSEE, RP 2007)
* pondéré sur l’âge des populations
Le territoire dispose d’un bon maillage en structures sanitaires et médico-sociale.
Néanmoins il présente des carences :
- en Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) (seul territoire dépourvu de la région) ;
- en Soins de suite et de réadaptation (SSR) (taux d’équipement les plus faible de la région) ;
- en Unité de Soins de Longue Durée (USLD) et en unité d’hébergement renforcée (taux d’équipement en USLD devenant le plus faible de
la région avec une absence d’UHR sur le territoire contrairement aux autres territoires) ;
- en soins palliatifs (taux d’équipement en lits identifiés en soins palliatifs (LISP) le plus faible de la région avec une absence d’unité de
soins palliatifs sur le territoire) ;
- en Équipe Spécialisée Alzheimer (seul territoire dépourvu de la région).
Le territoire a besoin de développer les prises en charge alternatives à l’hospitalisation.
Le territoire de santé N° 8 est partagé sur le sud des Côtes d’Armor et le nord du Morbihan nécessite de surcroît, par sa configuration, une
coordination des acteurs. Les acteurs du territoire, très conscients de ce besoin, ont travaillé en transversalité pour proposer des actions
concertées et coordonnées aux problématiques des usagers du territoire.
PRÉSENTATION DES AXES DE TRAVAIL DU PTS ET DE LEUR
MÉTHODOLOGIE D’ÉLABORATION
PRÉSENTATION DES AXES DE TRAVAIL DU PTS
Le PTS n’ayant pas vocation à mettre en œuvre de manière exhaustive l’ensemble des thématiques développées dans le PRS, le champ de travail
a été circonscrit à sept thématiques communes aux huit territoires de santé bretons, auxquelles s’ajoutent des thématiques complémentaires
choisies librement par la conférence, en fonction des priorités identifiées sur le territoire.
Les thématiques communes à tous les PTS sont les suivantes :
- la prévention et la prise en charge des conduites addictives ;
- la prise en charge des personnes âgées (dont la mise en œuvre des filières gériatriques et gérontologiques) ;
- la mise en œuvre d’une permanence des soins, articulée entre la ville et l’hôpital ;
- la mise en œuvre d’une offre de soins territoriale en chirurgie, en obstétrique et en imagerie ;
- l’organisation des gardes et des astreintes en établissement de santé ;
- le développement des modes d’exercice collectifs et coordonnés ;
- le développement d’outils de coordination et de décloisonnement des acteurs de la santé.
8
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
La conférence de territoire n° 8 a retenu les thématiques complémentaires suivantes :
- l’amélioration de l’accompagnement du handicap, de la perte d’autonomie, des dépendances et du vieillissement ;
- la promotion de la santé mentale et la prévention du suicide ;
- la prise en charge des maladies cardio-vasculaires.
MÉTHODOLOGIE D’ÉLABORATION DES PTS
Chaque PTS est co-élaboré par la Conférence de Territoire et la Délégation Territoriale de l’ARS concernée. Il est construit selon une méthode
participative, afin d’être la synthèse de l’ascendant (projets émergents du territoire) et du descendant (orientations et recommandations
régionales prévues au PRS).
Il est donc l’expression de projets co-construits avec les acteurs du territoire et adaptés aux spécificités de ce dernier.
Afin de respecter ce principe, deux grandes orientations ont guidé la méthode de construction des PTS :
- une cohérence des PTS avec le PRS ;
- des PTS qui soient l’expression de projets portés par les territoires et adaptés à leurs spécificités.
La structuration du projet vient illustrer la méthode de co-construction (cf. schéma ci-dessous). En effet :
- la maîtrise d’ouvrage du PTS a été co-pilotée par la Directrice de la Délégation Territoriale des Côtes d’Armor de l’ARS et le Président de
la Conférence de Territoire. Le PTS est donc la rencontre de leurs intérêts convergents ;
- la maîtrise d’œuvre du projet a été assurée par la coordonnatrice de territoire de la Délégation Territoriale de l’ARS et par la chargée de
mission de la Conférence de Territoire.
Afin d’accompagner les territoires dans l’élaboration de leur programme, un comité de pilotage régional des PTS a été mis en place.
L’élaboration de chaque axe thématique composant le PTS a été confiée à des groupes de travail, dont la composition a permis d’assurer le
principe de co-construction et de recherche de transversalité.
GROUPES
DE TRAVAIL
COMITÉ
DE PILOTAGE
LOCAL
COMPOSITION REPRÉSENTATIVE
DU TERRITOIRE, DES INSTANCES
ET DES DIFFÉRENTS CHAMPS
RÉGION
BRETAGNE
TERRITOIRE 8
Un comité de pilotage au niveau du territoire a été mis en place, afin de valider les travaux de ces groupes au fil de l’eau.
COMITÉ DE
PILOTAGE
RÉGIONAL
• Identifiés les forces et faiblesses sur le territoire pour chaque thématique
• Proposition d’orientations
• Rédaction des fiches-actions
Lieu de concertation sur le PTS avec les différents acteurs : ARS, Conseils Généraux,
DDCS, représentants des pays, membres du bureau, les pilotes ou co-pilotes des
groupes de travail
Composé des Présidents ou Vice-présidents des Conférences de Territoire, des
Coordonnateurs DT, des chargés de mission de chaque Conférence et des représentants
du siège de l’ARS Bretagne
9
PRÉAMBULE
COMITÉ DE PILOTAGE LOCAL POUR LE TERRITOIRE N° 8
• Composition du comité local (annexe I)
Ce comité est une composition représentative des instances, des territoires et des différents champs (Prévention – Social – Médico-social –
Sanitaire).
En pratique cette instance comprend :
- des membres du bureau ;
- des Pilotes ou co-pilotes des groupes de travail ;
- des représentants de la Délégation Territoriale des Côtes d’Armor (DT 22) de l’ARS ;
- des représentants des Conseils Généraux des Côtes d’Armor et du Morbihan ;
- des représentants de la Cohésion Sociale des Côtes d’Armor et du Morbihan ;
- l’Animatrice Territoriale de Santé du Pays Centre Ouest Bretagne et des représentants du Pays Centre Bretagne et du Pays de Pontivy.
• Mission du comité de pilotage local
Ce comité est un lieu de concertation sur les PTS avec les différents acteurs.
Il a pour mission de suivre l’élaboration des PTS au travers de la :
- validation des orientations proposées par les groupes de travail ;
- validation des actions figurant dans les fiches.
LES GROUPES DE TRAVAIL DE LA CONFÉRENCE DE TERRITOIRE
La Conférence de territoire a constitué six groupes de travail (addictions – filière gérontologique – urgences et démographie médicale –
handicap - gradation des soins – suicide) pour aborder l’ensemble des thématiques retenues. Elle s’est notamment appuyée sur les groupes
de travail préexistants qui avaient précédemment été sollicités sur le projet régional de santé.
• Composition des groupes de travail (cf. annexe 2 à 7) :
Des appels à candidature ont été effectués pour chaque groupe de travail afin que ceux-ci soient les plus représentatifs possibles :
- auprès des membres de la Conférence de Territoire 8 ;
- auprès des personnes « ressources » identifiées sur le territoire.
• Mission des groupes de travail :
- constatation partagée des atouts et manques du territoire dans chaque thématique ;
- définition des axes de travail prioritaires et des modalités de déclinaison :
- proposition d’orientations par le groupe ;
- déclinaison sous forme de fiches-actions (Enjeux – Actions – Moyens – Échéancier – Indicateurs).
10
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
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I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS
À L’ENSEMBLE DES TERRITOIRES DE SANTÉ
THÉMATIQUE N°1. LA PRISE EN CHARGE DES CONDUITES ADDICTIVES
PRÉAMBULE
Les conduites addictives sont un réel enjeu national, notamment pour la région Bretagne car elles sont la principale cause de mortalité
prématurée et ont de fortes incidences sur la consommation de soins ou encore les difficultés sociales.
Les addictions sont définies par l’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) comme : « des comportements de
consommation de substances psycho-actives (alcool, tabac, drogues) ou d’activités (jeu pathologique, achats compulsifs…) provoquant une
souffrance psychologique et des troubles physiologiques. Le sujet devient plus ou moins vite dépendant. »
Le Projet Régional de Santé 2012-2016 identifie cette thématique comme un enjeu de santé publique et l’aborde de façon transversale à travers
le champ de la prévention et de la promotion de la santé, de la réduction des risques, du repérage, de l’accompagnement médico-social, de
la prise en charge sanitaire hospitalière et hospitalière.
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE CONCERNÉE
QUELQUES DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES SUR LE TERRITOIRE
Le territoire n° 8 présente des données épidémiologiques défavorables concernant les décès prématurés et les décès prématurés évitables liés à
des comportements à risques (consommation d’alcool, tabac, drogues…), notamment chez les hommes, comme l’indique le tableau ci-dessous.
Taux de mortalité prématurée et taux de mortalité prématurée évitable liée aux comportements à risque sur la période 2007-2009
TAUX DE MORTALITÉ PRÉMATURÉE
CIRRHOSE ALCOOLIQUE OU
SANS PRÉCISION DE FOIE
PSYCHOSE ALCOOLIQUE
ET ALCOOLISME
Hommes T8
20,4
10,9
147,4
Hommes Bretagne
16,7
12,1
140,7
Femmes T8
4,7
2,4
38,9
Femmes Bretagne
5,1
2,2
38,5
Ensemble T8
12,5
9,7
94,3
Ensemble Bretagne
10,8
7,1
89,1
Source : Inserm, CépiDc, Insee (exploitation ORSB)
12
TAUX DE MORTALITÉ
PRÉMATURÉE ÉVITABLE LIÉE
AUX COMPORTEMENTS À RISQUE
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Taux de mortalité prématurée et taux de mortalité prématurée évitable liée aux comportements à risque sur la période 2007-2009
TOTAL
GÉNÉRAL DES
ACTES
DÉLAI
D’OBTENTION
MOYEN D’UN
RENDEZVOUS
(EN JOURS)
FILE ACTIVE
NOMBRE DE
PATIENTS
SUIVIS
DONT
SUBUTEX
DONT
MÉTHADONE
TOTAL
ENTRETIENS
MÉDECINS
NOMBRE
D’ENTRETIENS
MÉDECIN /
PATIENT
CHCB
Consultations externes
et services
Service d’hospitalisation
295
0
0
580
10
580
2
77
N.R
N.R
1 262
N.R
308
4
381
45
133
3 367
5
1 430
3,75
CSAPA de Pontivy
CH de Plouguernével
CMPS Pontivy
493
11
46
7 459
3,05
2 034
4,12
CMPS Loudéac
302
3
36
4 037
5
461
1,52
CMPS Rostrenen avec
antenne à Gourin
344
7
17
2 534
Non disponible
1 023
2,97
1 892
66
232
19 239
5,76
4 813
3,06
TOTAL sur le T8
Source : Enquête 2011 réalisée par le groupe de travail de la Conférence
N.R : Non renseigné
Ces données collectées par le groupe de travail « Addictions » permettent de mettre en avant :
- une file active de patients importante sur le territoire ;
- plus de 16 % des prises en charge concernent la substitution ;
- un nombre d’actes réalisés assez important.
ÉTAT DES LIEUX DE L’OFFRE DE SOINS EN ADDICTOLOGIE DU TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
Les éléments présentés ci-après sont extraits de l’enquête sur « l’offre de soins en addictologie du territoire » complété par les établissements
et d’une enquête élaborée par le groupe de travail « addictions ».
Les éléments de diagnostic permettent de mettre en avant une offre riche mais toutefois incomplète :
- un manque de places d’hôpital de jour ;
- l’absence de SSR spécialisée en addictologie sur le territoire ;
- le besoin de renforcer les équipes médicales prenant en charge les addictions.
• Les prises en charge ambulatoires sur le territoire
Les consultations hospitalières
Des consultations hospitalières en addictologie sont organisées à Pontivy par le CH du centre Bretagne et par le CH de Plouguernével via ses
différents Centres Médico-Psychologique Spécialisé répartis sur le territoire à Rostrenen, Gourin, Pontivy et Loudéac.
Le CSAPA
Le CSAPA est un Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) permettant :
- l’accueil, l’information, l’évaluation médicale, psychologique et sociale et l’orientation de la personne concernée ou de son entourage.
Ils peuvent également aider au repérage des usages nocifs ;
- la réduction des risques liés à la consommation ou au comportement en cause ;
- la prise en charge médicale (bilan de santé, sevrage) et psychologique (soutien, psychothérapie individuelle ou familiale, groupes de parole) ;
- la prescription et le suivi de traitements médicamenteux, dont les traitements de substitution aux opiacés ;
- la prise en charge sociale et éducative, qui comprend l’accès aux droits sociaux et l’aide à l’insertion ou à la réinsertion.
Source : www.drogues-info-service.fr
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I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
Sur le territoire, il y a un CSAPA basé à Pontivy, qui offre une prise en charge polyvalente.
Les Appartements de coordination thérapeutique
L’Appartement de Coordination Thérapeutique (ACT) est :
- un lieu assurant une prise en charge de la personne : coordination médicale et psychologique, suivi social ;
- un hébergement individuel de relais et à titre temporaire ;
- un accompagnement du résident par une équipe pluridisciplinaire ;
- l’orientation vers des partenaires sociaux, hospitaliers, associatifs…
Il s’adresse en priorité aux personnes en situation de fragilité psychologique et sociale, nécessitant des soins coordonnés et un suivi médical.
Sur le Territoire n° 8, le CSAPA de Douar Nevez gère quatre appartements situés à Lorient. Toutefois, il est à noter qu’une demande pour un
appartement thérapeutique peut provenir de tout le territoire français.
Le Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la réduction des Risques chez les Usagers de Drogues (CAARUD)
Le CAARUD s’adresse aux usagers de drogues dépendants les plus marginalisés, vivant dans des conditions sociales précaires et ne fréquentant
pas le dispositif de soins spécialisés.
Il propose :
- un accueil collectif et individuel ;
- une information et des conseils personnalisés ;
- l’accès aux soins : l’aide à l’hygiène, des soins de première nécessité sur place, l’orientation vers le système de soins spécialisés ou de
droit commun, l’incitation au dépistage des infections transmissibles ;
- la mise à disposition du matériel de prévention des infections ;
- récupération du matériel usager.
Sur le territoire, c’est la structure « Le Pare A Chutes » gérée par l’association Douar Nevez qui intervient. Elle effectue des permanences dans
un camping-car et dans les locaux du CSAPA de Pontivy.
• Prise en charge en hospitalisation sur le territoire
L’EHLSA
Les Equipes Hospitalières de Liaison et de Soins en Addictologie (EHLSA) interviennent dans un établissement hospitalier à la demande des
équipes soignantes d’un service de l’hôpital (services des urgences, service de psychiatrie, etc.). Elles sont chargées d’assister les équipes
soignantes dans la prise en charge des personnes présentant des conduites addictives.
Une équipe de liaison rattachée au CH de Plouguernével a été mise en place au CHCB depuis le 1er juin 2012. Toutefois, elle n’est actuellement
composée que d’un infirmier.
Les établissements reconnus de niveau 1 (sevrage simple)
NOM DE L’ÉTABLISSEMENT
Centre Hospitalier du Centre Bretagne
Centre hospitalier de Plouguernével
ADDICTIONS PRISENT EN CHARGE
Alcool
Tabac
Alcool
Tabac
Produits illicites
TYPE DE PRISE EN CHARGE
Consultations
Hospitalisation de jour en cours de réflexion
Hospitalisation complète
14
Consultations
Hospitalisation de jour
Hospitalisation complète
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
La prise en charge de niveau 2 (sevrage complexe)
NOM DE L’ÉTABLISSEMENT
Centre hospitalier de Plouguernével
ADDICTIONS PRISENT EN CHARGE
Alcool
Tabac
Produits illicites
Il n’y aucun SSR spécialisés dans les affections liées aux conduites addictives sur le territoire.
• Composition des équipes médicales du territoire
COMPOSITION DE L’ÉQUIPE MÉDICALE
ADDICTOLOGUE
PSYCHIATRE
PSYCHOLOGUE
ASSISTANTE
SOCIALE
INFIRMIERS
TOTAL
CHCB
Consultations externes
et services
0,4
-
-
-
-
0,4
Service d’hospitalisation
0,4
0,1
-
2,5
0,1
3,1
0,5
0,3
0,8
1
0,5
2,6
CSAPA de Pontivy
CH de Plouguernével
CMPS Pontivy
-
0,5
0,3
3
0,4
4,2
CMPS Loudéac
-
0,2
0,4
2
0,4
3
CMPS Rostrenen avec
antenne à Gourin
-
0,4
0,2
2
0,3
2,9
1,3
1,3
1,3
10,5
1,7
15,8
TOTAL sur le T8
Source : Enquête 2011 par le groupe de travail de la Conférence
En outre, le CSAPA de Pontivy à 1.25 équivalent temps plein (ETP) de secrétaire médicale et le service d’hospitalisation du CHCB met à
disposition un temps de 2h00 d’ergothérapeute, un temps de 1h00 de diététicienne et un temps de 5h30 d’éducatrice sportive.
LES POINTS D’EFFORTS IDENTIFIÉS ET PARTAGÉS PAR LES ACTEURS
• La prise en charge des addictions aux urgences
Un grand nombre de personnes alcoolisées se présentent aux urgences le week-end, ainsi que les soirs de semaine où sont organisées des
soirées étudiantes. Le CHCB dispose d’une équipe de liaison en addictologie depuis le 1er juin 2012, qui est composé actuellement d’un infirmier,
un recrutement de médecin est en cours pour compléter l’équipe. Toutefois, elle n’est pas présente le week-end. Le personnel des urgences
souhaite pouvoir prendre en charge ces personnes alcoolisées mais également toutes personnes sous l’emprise de substance psycho-actives en
développant des sensibilisations, des formations à la prise en charge des addictions auprès du personnel médical et paramédical. Cependant,
il est à noter qu’il y a un turn over important du personnel des Urgences du CHCB.
• Les addictions et la périnatalité
La consommation d’alcool des femmes enceintes est un sujet sensible. En cas d’excès occasionnels ou chroniques durant la grossesse, l’enfant
peut subir de nombreuses agressions susceptibles de provoquer un handicap durable. Dans la littérature scientifique, ces dommages sont
décrits en termes de syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), d’effets fœtaux alcooliques (EFA) et de « Fetal Alcohol Spectrum Disorder » (FASD).
Ces effets peuvent être évités. En informant systématiquement les femmes ainsi que leurs partenaires, on peut les encourager à la plus grande
prudence en matière de consommation d’alcool et autres produits. Les futures mères qui ont un problème d’alcool peuvent trouver un soutien
ainsi qu’une aide non stigmatisante auprès de spécialistes. En procédant à un dépistage précoce, le personnel médical et paramédical peut
notablement contribuer à la sensibilisation et à la réduction des risques.
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I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
Sur le territoire, une sage-femme du CHCB effectuant des consultations pour le réseau ADEPAFIN dispose d’un DU en addictologie et permet
de dépister et d’orienter les jeunes mamans.
• Les traitements de substitution
Le territoire n° 8 dispose d’une file active de patients sous substitution très importante, c’est pourquoi il apparaît important pour le groupe de
pouvoir sensibiliser les différents acteurs (médecins généralistes, élus, etc.) du territoire à cette thématique et également de faciliter l’accès
aux traitements de substitution, afin de pouvoir réduire le nombre de consommateurs de produits/stupéfiants.
• Les addictions en milieu scolaire et professionnel
En Bretagne en 2011, on constate une forte propension de jeunes de 17 ans consommant régulièrement de l’alcool, ainsi que le tabac et des
produits illicites, y compris en milieu scolaire et professionnel. Ce constat est partagé par les acteurs du territoire n° 8. Des actions de formation
ponctuelles sont organisées dans les établissements mais restent à être développées sur l’ensemble du territoire, et ce de façon plus régulières.
II. ENJEUX IDENTIFIÉS DÉCOULANT DU DIAGNOSTIC
Fort des différents constats du diagnostic, le groupe de travail a identifié les enjeux suivants :
- développer les formations sur les addictions auprès des acteurs du territoire ;
- prévenir et diminuer les conduites à risques liés à la consommation de substances psycho-actives (alcool, stupéfiants) auprès des
consommateurs du territoire ;
- améliorer la prise en charge des conduites addictives sur le territoire ;
- coordonner les acteurs du territoire par le biais d’un réseau.
III. OBJECTIFS ET ACTIONS
OBJECTIF 1 : DÉVELOPPER LES FORMATIONS SUR LES ADDICTIONS SUR LE TERRITOIRE
• Action n° 1 : Sensibilisation, formation et information des professionnels de santé à la thématique des conduites addictives en périnatalité.
• Action n° 2 : Sensibilisation, formation des professionnels et associations d’usagers à la thématique de la substitution.
• Action n° 3 : Développement des formations sur les conduites addictives auprès des professionnels du milieu scolaire.
OBJECTIF 2 : PRÉVENIR OU DIMINUER LES RISQUES LIÉS À LA CONSOMMATION DE SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES
(ALCOOL, STUPÉFIANTS) AUPRÈS DES CONSOMMATEURS DU TERRITOIRE
• Action n° 4 : Diminution des conduites à risques lors des soirées étudiantes sur Pontivy.
• Action n° 5 : Développement du projet « la Santé en Images » sur le territoire de santé N° 8
(Pontivy – Loudéac – Rostrenen).
OBJECTIF 3 : AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DES CONDUITES ADDICTIVES
• Action n° 6 : Prise en charge des conduites addictives aux urgences.
• Action n° 7 : Amélioration de l’accessibilité aux TSO (Traitements de Substitution aux Opiacés) sur le territoire de santé N° 8.
OBJECTIF 4 : COORDONNER LES ACTEURS DU TERRITOIRE
• Action n° 8 : Mise en place d’un réseau de professionnels en addictologie sur le territoire (en lien avec la périnatalité).
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PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE 1 : DÉVELOPPER LES FORMATIONS SUR LES ADDICTIONS SUR LE TERRITOIRE
ACTION 1 : SENSIBILISATION, FORMATION ET INFORMATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ
À LA THÉMATIQUE DES CONDUITES ADDICTIVES EN PÉRINATALITÉ
Enjeu(x)
• Pallier au manque de diagnostic et de repérage des femmes en situation d’addictions sur le Territoire de
santé n° 8.
• Réduire l’impact des produits absorbés ou consommées par la future maman sur l’enfant à naître.
• Accompagner les parents potentiels dans une démarche de soins.
• Mieux repérer et prendre en charges les nouveau-nés présentant des conséquences des consommations
de produits psychoactifs de leur mère pendant la grossesse.
Thèmes
• Réaliser une étude épidémiologique sur le Territoire de santé n° 8 auprès des pédiatres libéraux, CHCB,
PMI, CMPP, CMPEA, réseaux de périnatalité, CPEF… pour recenser le nombre de mères concernées par
la problématique sur le territoire et les produits concernés afin de pouvoir cibler au mieux les actions à
mettre en place.
• Recenser les difficultés de prises en charge des futures mères et enfants à terme élaboration protocole
de prise en charge médecins généralistes hôpital, définir tranche d’âge, zone géographique de personnes
concernées.
• Réduire les délais d’attente pour l’accès à une consultation en CAMPS (actuellement environ délai de 6
mois).
• Mieux identifier les acteurs de prévention de terrain : les maisons du département (dont les services PMI),
les territoires d’intervention sociale, les CHRS…
• Mieux se connaître et travailler ensemble.
• Sensibiliser et former les professionnels de santé sur la nécessité du dépistage afin :
- de repérer les futures mamans ayant des consommations de produits psychoactifs, pour les amener à
les arrêter ou à diminuer ;
- repérer les nouveau-nés avec un SAF ou des conséquences des consommations.
et développer ainsi l’orientation des parents et de l’enfant vers les structures adéquates.
• Améliorer le travail en commun des acteurs vers un travail en réseau.
Porteur(s) de l’action
• Centre Hospitalier du Centre Bretagne
• Association Hospitalière de Bretagne
Acteurs de l’action
ARS Bretagne – CG 56 et 22 – CPEF 56 et 22 – CHCB – AHB – Association Douar Nevez – ORS Bretagne
– CODES – ANPAA – Association Form/Alcool – Ensemble des professionnels libéraux concernés – CMPP –
CMPEA – Réseaux de périnatalité 56 et 22 – Les élus – IFSI de Pontivy géré par le CHCB – Les IDE scolaires
– le secteur sanitaire du territoire- les CAMSP des territoires voisins-les services des Conseils Généraux
(dont PMI) – les SESSAD – les CAF 22 et 56.
Plan d’actions
• Réaliser une étude épidémiologique au niveau du territoire sur la permettant de recenser :
- le nombre femmes concernés ;
- les tranches d’âges concernés ;
- les produits consommés ;
- les zones géographiques du territoire ;
- le nombre d’enfants impactés.
• Élaborer un plan de formation pour le personnel des structures du territoire prenant en charge des futures
mères et des jeunes enfants (ex : CHCB, Polyclinique…) / information en direction des professionnels
concernés par l’addictologie et la périnatalité.
• Sensibiliser les futurs professionnels de l’IFSI de Pontivy.
• Élaborer un dossier d’autorisation en lien avec le conseil général pour l’ouverture d’un CAMSP sur le
territoire de santé n° 8 (cf. fiche action N° 2 thématique handicap « le développement du dépistage
précoce et de l’accompagnement précoce des enfants du territoire) :
- meilleure identification des besoins du territoire et lisibilité de l’offre sur le territoire en coordination
avec le diagnostic régional (interdépartemental) ;
- acceptation de l’ARS et du CG de l’autorisation et du financement à venir ;
- consultation de l’ensemble des partenaires pour identifier les spécificités et y répondre au mieux ;
- promulgation d’un appel à projet CG56 et ARS ;
- rédaction commune de l’appel à projet ((CG 56 et ARS) et convention avec le CG22)) avec prise en
compte de l’étude du CREAI 2012 concernant les CAMSP
- inscription dans l’appel à projet des liens à avoir avec le champ sanitaire du territoire et les PMI 22 et 56 ;
- information sur le lancement de l’appel à projet ;
- lancement de l’appel à projet.
• Identifier les modalités de prise en charge des futures mamans présentant des conduites addictives auprès :
- sage-femme addictologue ;
- consultations famille ;
- entretien du quatrième mois ;
- centre de planification.
• Pérenniser et identifier les réunions transversales entre acteurs concernés (staff médico-social, réunions
locales des réseaux de périnatalité 56 et 22)
17
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
Mise en œuvre
• Élaborer un référentiel des données à collecter.
• Prendre contact avec les directions des établissements pour organiser la formation de leur personnel à la
prise en charge des addictions.
• Contact avec les acteurs pour l’élaboration de l’appel à projet du CAMPS.
• Contacts et réunions de coordination avec les acteurs concernés.
• Prendre contact avec la direction de l’IFSI de Pontivy.
• Formalisation des relations entre les différents acteurs / intervenants.
• Élaboration de protocole de prise en charge dans les établissements de santé en lien avec les acteurs de
l’addictologie (ex : CSAPA).
• Organisation de réunion d’échanges de pratiques s’appuyant sur les réunions des deux réseaux de
périnatalité.
> Cette action s’inscrit dans la constitution d’un réseau d’addictions informel entre les acteurs du territoire
(action 8 du groupe addiction)
Articulation avec d’autres démarches
• PRIAC
• Fiche action handicap n° 2 « Le développement du dépistage précoce et de l’accompagnement précoce
des acteurs du territoire »
Ingénierie/ étude de financement
• ARS Bretagne
• Cpam
• Pays
• Conseils généraux
• Conseil Régional
• Fondation de France (…)
Pour le CAMPS plus spécifiquement :
• ARS Bretagne et
• Conseils Généraux
Calendrier
• 2013 pour la décision d’autorisation du CAMPS
• 2013-2016
Indicateurs
• Production du diagnostic du territoire
• Nombre de consultations spécifiques réalisées
• Autorisation du CAMPS
• Nombre de formations réalisées
• Nombre de professionnels formés
• Nombre de réunions transversales
THÈMATIQUE 1 : DÉVELOPPER LES FORMATIONS SUR LES ADDICTIONS SUR LE TERRITOIRE
ACTION 2 : SENSIBILISATION, FORMATION DES PROFESSIONNELS
ET ASSOCIATIONS D’USAGERS À LA THÉMATIQUE DE LA SUBSTITUTION
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Diagnostic(s)
• Difficultés d’accès pour des usagers ayant besoin d’avoir recours à des traitements de substitution aux
opiacés caractérisés par :
- des difficultés à prescrire, à délivrer les traitements de substitution aux opiacés du fait de
représentations « hostiles » et/ou « inquiètes » quant à cette thématique ;
- des problématiques de non-payements de médecins cause également de refus de prescriptions/
médecins généralistes et /difficultés sociales de certaines personnes ayant besoin de produits de
substitution.
• Absence de réseau « Addictologies » sur le territoire malgré des acteurs de prévention et du soin sur le
territoire.
Enjeu(x)
• Sensibiliser les acteurs à l’intérêt des traitements de substitution.
• Former ces acteurs aux modalités de prescription et délivrances des TSO en lien avec les acteurs
spécialisés en addictologie.
• Mieux identifier les acteurs de prévention de terrain : les maisons du département (dont les services PMI),
les territoires d’intervention sociale, les CHRS…
• Mieux se connaître et travailler ensemble (possibilité de constituer un réseau ? 1ère étape).
Thèmes
• Apporter des réponses aux besoins des usagers nécessitant le recours à des traitements de substitution
aux opiacés et mieux les accompagner dans cette démarche de soin.
• Améliorer le travail en commun des acteurs (vers réseau ? 1ère étape, protocole de prise en charge,
formaliser via des conventions).
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Portage de l’action
et des acteurs de l’action
• ARS Bretagne et Comité Régional de Suivi des Traitements de Substitution
• Organisme extérieur pour préparation, organisation de la réunion et sensibilisation des acteurs quant à
cette formation
• Conseil Régional
• CG 56 et 22
• Communes, villes dont référents addictions (Mme Pedrono pour ville de Pontivy)
• Communautés de communes et pays dont animateurs territoriaux de santé (ATS)
• CPAM 56 et 22
• CHCB
• AHB et ses CMPS comme intervenant à cette formation
• Association Douar Nevez et ses CSAPA, CAARUD comme intervenant à cette formation
• ORS Bretagne
• IREPS/CODES
• ANPAA
• Association Form/Alcool
• Ensemble des professionnels libéraux concernés (médecins, pharmaciens, IDE et leurs conseils de l’ordre,
syndicats, organismes de formation, URML)
• Associations d’usagers
Plan d’actions
Organiser :
- une réunion de sensibilisation interprofessionnelle (médecins, pharmaciens, CMPS, CSAPA, CHCB) :
plus grand intérêt pour fédérer les acteurs du territoire ;
- une réunion de formation interprofessionnelle pour les acteurs du territoire le souhaitant ;
- une réunion d’information à destination de public concerné par la thématique des addictions (élus,
employeurs, travailleurs sociaux…) pour sensibiliser à l’existence de la problématique.
Moyens humains
Partenaires concernés.
Mise en œuvre
Méthodologie :
- rechercher les financeurs quant à cette action de formation et à son intérêt en sensibilisant les financeurs
potentiels (collectivités territoriales, CPAM FMC : formation médicale continue ?) ;
- recruter l’organisme extérieur chargé de la préparation et financer la formation ;
- organiser cette formation avec les intervenants ;
- sensibiliser les professionnels et les associations d’usagers, collectivités locales, CPAM… à cette
formation par leurs conseils de l’ordre, syndicats, organismes de formation, URML, référents addictions
pour les villes et communes, ATS ;
- réunions de formations ;
- si fédération des acteurs suite à ces formations et volonté de réseau, besoin de reconnaissance et de
financement pérenne et pluriannuel de ce réseau/ ARS pour le faire vivre.
Articulation avec d’autres démarches
Travail des acteurs de prévention et de soins du territoire
Ingénierie / Étude de financement
• ARS Bretagne
• Autres porteurs complémentaires possibles : collectivités territoriales, CPAM…
Calendrier
• 2013 : Préparation, organisation de ces réunions de formation
• 2014 : réunions de formation
• Années suivantes fédération des acteurs en réseau « Addictologies » ? (dans ce cas, besoin de
reconnaissance et financement pérenne et pluriannuel / ARS pour le faire vivre)
Indicateurs
• Nombre de participants et leur typologie, leur origine géographique.
• fiches d’évaluation complétées par les participants à la fin de la réunion.
• Poursuite de dynamique/ réseau.
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I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE 1 : DÉVELOPPER LES FORMATIONS SUR LES ADDICTIONS SUR LE TERRITOIRE
ACTION 3 : DÉVELOPPEMENT DES FORMATIONS SUR LES CONDUITES ADDICTIVES
AUPRÈS DES PROFESSIONNELS DU MILIEU SCOLAIRE
Enjeu(x)
• Rendre fonctionnel un réseau Ville - Hôpital – Addictions et Adolescents et jeunes adultes pour l’évolution
favorable des jeunes sur le plan de leur santé et de leur avenir.
• Réagir plus rapidement aux situations de consommations qui se présentent sur le territoire quand celles-ci
posent problème.
• Mettre en place des actions adaptées de prévention aux problèmes en présence.
• Permettre aux professionnels d’être plus à l’aise sur cette thématique pour ne pas stigmatiser les jeunes
consommateurs mais leur donner l’occasion de pouvoir modifier leurs consommations, pour leur permettre
de ne pas mettre à mal leur scolarité.
• Permettre aux professionnels de mener des actions de prévention pour rendre chacun responsable de ses
comportements ou d’aider les jeunes à faire face aux situations difficiles qui se présentent à leur âge.
Schéma cible du PRS
Renforcer le repérage et l’orientation des jeunes ayant une conduite addictive.
Portage de l’action
Service intersectoriel d’addictologie AHB.
Plan d’actions
• Développer des outils de formations pour les professionnels des milieux scolaires sur tous types
d’addictions (avec et sans produit).
• 3 formations sont envisagées :
- connaissance de base addictions et adolescents/jeunes adultes ;
- formation : « Comment ? Quand ? Mener des actions de prévention. À destination de Qui ? Et par Qui ? » ;
- l’entretien motivationnel auprès de jeunes gens.
• Mise en place en janvier 2013 d’un groupe de pilotage du Réseau « Adolescents/jeunes Adultes et
Addictions »
Moyens humains :
Formateurs confirmés
Mise en œuvre
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Méthodologie :
- apports de connaissances actualisées et validées par un consensus scientifique ;
- valorisation et mise à disposition d’outils et de bonnes pratiques reconnues ou ayant fait preuve de
leur pertinence ;
- utilisation d’un outil fonctionnel dans l’entretien avec des personnes ayant des difficultés ou
s’opposant à changer de comportement, même quand ces comportements leurs sont préjudiciables ;
- expérimentation en formation de techniques pour favoriser les interventions et les actions sur site par
la suite.
Articulation avec d’autres démarches
• Protocole intervention auprès des jeunes consommateurs en milieu scolaire Loudéac puis Pontivy.
• Actions de la sous-commission « conduites addictives » du Réseau santé Citoyenneté ville de Pontivy.
• Partenariat existant avec de nombreux établissements scolaires du secteur.
• Collaboration entre Douar Nevez Pontivy, les CMPS de Loudéac et Pontivy et les établissements scolaires
pour une prise en charge rapide des jeunes.
• Consultations jeunes consommateurs.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• Tous les établissements scolaires du territoire 8 et les associations et organismes concernés par les
adolescents et les jeunes adultes.
• Ville de Loudéac - Ville de Pontivy et autres communes qui pourraient se montrer intéressées par ce
réseau.
• ANPAA (cf. CPOM de l’ANPAA qui est financé sur ces points).
Ingénierie/ étude de financement
ARS (financement obtenu pour la mise en place d’un réseau ville-hôpital-addictions-adolescents et jeunes
adultes).
Calendrier
1er semestre 2013.
Indicateurs
• Nombre de personnes formées.
• Nombre de jeunes adressées.
• Nombre d’actions de prévention réalisées dans les 2 années à venir.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE 2 : PRÉVENIR OU DIMINUER LES RISQUES LIÉS À LA CONSOMMATION DE SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES (ALCOOL,
STUPÉFIANTS) AUPRÈS DES CONSOMMATEURS DU TERRITOIRE
ACTION 4 : DIMINUTION DES CONDUITES À RISQUES LORS DES SOIRÉES ÉTUDIANTES SUR PONTIVY
Enjeu(x)
• Développer la collaboration des différents partenaires pour une réduction des risques de surconsommation
entre autres (rendre fonctionnel un réseau Ville – Hôpital – addictions et adolescents et jeunes adultes).
• Diminuer le risque d’accidents, de comportements à risques associés, de mise en danger de façon
générale des personnes ayant surconsommées ou de l’impact sur les personnes en proximité.
• Diminuer les conduites à risques des jeunes en soirées.
Schéma cible du PRS
Diminuer les conduites à risques et améliorer la prise en charge de l’alcoolisation aiguë des moins de 25 ans
aux urgences.
Portage de l’action
AHB avec le groupe de pilotage non encore constitué.
Plan d’actions
• Constitution d’un groupe de pilotage.
• Élaboration d’un recueil des attentes des partenaires.
• Mise en place d’action avec les étudiants.
• Mise en place d’action avec les débits de boissons.
Mise en œuvre
• Rencontre de l’ensemble des partenaires concernés.
• Constitution d’un groupe de travail.
• Sensibilisation et élaboration d’actions avec les étudiants.
• Formalisation de liaison entre les étudiants, la gendarmerie, les établissements scolaires et les structures
de soins (plaquettes d’adresses, contacts repérés ou référents, fiche de liaison pour les Ivresses Publiques
Manifestes, cellule de concertation… à définir).
Articulation avec d’autres démarches
• Existence du Réseau Santé Citoyenneté sur la Ville de Pontivy (commissions conduites addictives,
sécurité routière…) qui a déjà mené un travail sur ce thème (Charte sur les addictions, vente de
boissons alcoolisées, protocole d’intervention en milieu scolaire pour les jeunes consommateurs, soirées
d’intégration avec concert sans vente d’alcool…).
• Existence du dispositif Élus Référents Addictions, dont un ERA sur la commune de Pontivy (Madame
PEDRONNO, IFSI de Pontivy).
• Lien avec les états généraux de la prévention en milieu étudiants portant sur les addictions réalisées
dans le cadre du plan MILDT 56, avec un état des lieux très détaillé sur tout le territoire du Morbihan, dont
Pontivy (voir avec le CIRDD).
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
Responsables étudiants – chefs d’établissements post-bac – ERA-associations ou organismes de prévention
routière, des addictions, de soins – gendarmerie – élus de la Ville de Pontivy – Sous préfecture – Bars
– Discothèque – CHCB – Association ou fédération de parents – L’Orange Bleue, Le CAARUD, mutuelles
étudiantes
Ingénierie/ étude de financement
ARS (financement 2012 obtenu pour la mise en place du réseau ville-hôpital-addictions-adolescents et
jeunes adultes).
Prévoir financement complémentaire (Ville de Pontivy ?).
Calendrier
• Septembre à décembre 2012 recueil des attentes, sollicitations des partenaires.
• Constitution d’un groupe de pilotage début 2013.
• Actions de sensibilisation auprès des étudiants 1er trimestre 2013.
• Conception d’actions avec partenaires concernés dès septembre 2012 et à poursuivre sur l’année suivante
avec réalisations.
• Un point d’évaluation est prévu en juin 2013 pour dégager les perspectives de nouvelles perspectives à
venir sur les deux années scolaires qui vont suivre.
Indicateurs
• Plaintes des riverains.
• IPM.
• Les actions réalisées par les étudiants.
• La qualité et l’augmentation des collaborations entre partenaires.
• Les accidents de la voie publique.
• La gestion de la clientèle en débits de boissons.
21
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE 2 : PRÉVENIR OU DIMINUER LES RISQUES LIÉS À LA CONSOMMATION DE SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES (ALCOOL,
STUPÉFIANTS) AUPRÈS DES CONSOMMATEURS DU TERRITOIRE
ACTION 5 : DÉVELOPPEMENT DU PROJET « LA SANTÉ EN IMAGES » SUR LE TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
(PONTIVY - LOUDÉAC - ROSTRENEN)
Enjeu(x)
• La santé et le « bien-être » des jeunes sur ces territoires : collégiens 3ème et 4ème / Lycéens tout niveau /
Public étudiants (selon partenariat)/ Jeunes en insertion et formation (selon partenariat) :
- un principe fondateur du projet (Émotion/Analyse-réflexion /Appropriation) afin d’accompagner les
jeunes vers une compréhension et une assimilation d’idées forces ;
- le cinéma : un support attractif et adapté pour les publics jeunes.
• L’implication de la communauté enseignante autour d’un projet fédérateur :
- une approche transversale de la santé et des films qui présentent de multiples thèmes : les ressources
en santé, l’identité, la notion d’aide, les expérimentations (drogues, tabac…), le handicap, le droit à la
différence… ;
- un projet pluridisciplinaire : collaboration entre enseignants et avec d’autres membres de la
communauté éducative : membre de la direction, infirmière, CPE, animateur pastoral etc. ;
- un projet où l’enseignant peut être perçu comme un adulte ressource qui prend en considération la
santé des élèves : « votre santé m’intéresse » (notion de pari éducatif, de contrat moral) ;
- un projet qui peut renforcer l’ambiance de la classe et faire évoluer certaines représentations
enseignants/élèves.
• L’engagement institutionnel des établissements partenaires :
- un projet « clés en main » : des films et des dossiers pédagogiques, une démarche éprouvée (depuis
2001) et évaluée ;
- une démarche globale avec une méthodologie de projet aux différentes étapes et un engagement
« officiel » des établissements (convention signée) ;
- un « projet dont les fondements résonnent avec le projet de l’établissement et répondent aux attentes
et besoins des lycéens », un projet aux
Thèmes
• Favoriser une dynamique « santé » chez les spectateurs.
• Développer une approche globale de la santé sur le territoire.
• Développer une dynamique territoriale.
Portage de l’action
Mutualité Française Bretagne avec groupe de partenaires à constituer.
Acteurs de l’action
• L’éducation nationale.
• Les établissements scolaires du territoire.
• Les classes ULIS, CLIS et SEGPA.
Plan d’actions
• Recueil de « l’intérêt » et de l’engagement des établissements scolaires.
• Recueil de l’engagement des partenaires (collectivités, associations…).
• Mise en place d’un comité technique d’organisation chargé de la mise en œuvre du projet (du recueil initial
à la procédure d’évaluation).
Moyens humains
Associations ou organismes œuvrant dans la prévention.
Personnels des établissements scolaires (chefs d’établissements, enseignants, infirmiers…).
Villes et collectivités.
Mise en œuvre
Méthodologie
Rencontre des chefs d’établissements.
Rencontre de l’ensemble des partenaires concernés.
Constituer un Comité technique d’organisation.
Mise en œuvre des différentes étapes du projet :
- mise en place du partenariat avec chacun des établissements partenaires (direction et professionnels
relais) : signature d’un document d’engagement ;
- séances de formation avec les enseignants et formateurs investis, en amont des projections ;
- projections des films pour les jeunes et les enseignants (et formateurs) au CINÉMA ;
- animation de séquences pédagogiques par les enseignants et formateurs dans les établissements ;
- procédure d’évaluation à court terme et à moyen terme (groupes d’entretiens qualitatifs, à voir…).
22
Articulation avec d’autres démarches
• Lien avec les actions du Réseau Santé Citoyenneté sur la Ville de Pontivy (commissions conduites
addictives, sécurité routière…).
• Cohérence avec le plan d’actions de l’animation Territoriale de santé du Pays COB.
Ingénierie/ étude de financement
• Financement de l’action obtenu, en partie, par l’ARS Bretagne.
• Étude sur un cofinancement, à minima, des collectivités partenaires.
Calendrier
Premier semestre 2013 :
Rencontre de l’ensemble des partenaires concernés.
Rencontres du Comité technique d’organisation.
Second semestre 2013 :
Mise en œuvre des différentes étapes du projet (procédure d’évaluation courant 2014).
Indicateurs
Évaluation quantitative :
Nombre d’établissements engagés, nombre de jeunes et d’enseignants investis…
Évaluation qualitative :
Satisfaction des participants, impacts repérés en termes d’ambiance de classe, d’échanges entre jeunes et
enseignants, en termes de dynamique institutionnelle au sein des établissements.
Évaluation du processus :
Engagement et mobilisation des partenaires, participation à l’ensemble des étapes du projet, efficience du projet…
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE 3 : AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DES CONDUITES ADDICTIVES
ACTION 6 : PRISE EN CHARGE DES CONDUITES ADDICTIVES AUX URGENCES
Enjeu(x)
Pérenniser et affirmer le rôle de l’EHLSA en lien avec les acteurs du territoire.
Thèmes
Renforcer le repérage et l’orientation dans un dispositif de soins des personnes ayant une conduite
addictive.
Portage de l’action
• CHCB – Urgences
• AHB - EHLSA
Plan d’actions
• Rechercher des solutions de recrutement pour constituer l’équipe de liaison en addictions et permettre
l’élaboration du projet médical de l’équipe de liaison.
• Sensibilisation, formation du personnel des urgences.
• Élaboration de protocoles à destination du personnel médical et paramédical par rapport aux différentes
conduites addictives, précisant le rôle de chacun.
• Intégrer un référentiel addictologie au logiciel URQUAL et avoir une démarche statistique à long terme.
• Mieux identifier les acteurs de prévention de terrain : les maisons du département (dont les services PMI),
les territoires d’intervention sociale, les CHRS…
• Développer les partenariats extra-hospitaliers (fiche de liaison avec un plan d’action, relance à distance
type expérience sur Rennes, plaquette à donner après sortie des urgences) :
- CSAPA ;
- CMPS ;
- Gendarmerie ;
- Pompiers ;
- Education nationale ;
- Conseils généraux (…)
• Partage du répertoire des ressources du territoire (doct CSAPA).
Mise en œuvre
• Déterminer les attentes du personnel via un questionnaire de cadrage.
• Organisation de réunion de sensibilisation à la thématique des addictions à destination du personnel
médical et paramédical avec les acteurs du territoire en addiction.
• Déterminer les thèmes de formation.
• Intégrer les formations dans le projet de service.
• Élaboration de protocole de prise en charge (tranche d’âge, Ivresse publiques manifestes, problématique
addictive, condition d’adressage, orientation).
• Action de sensibilisation des médecins sur le codage en addictologie.
• Mise en place d’un recueil d’information via urqual (1er décembre 2012).
• Communication répertoire des ressources du territoire élaboré par le CSAPA aux acteurs.
Articulation avec d’autres démarches
Fiche action des autres sous-groupes addictions.
Acteurs
et / ou partenaires à mobiliser
• Service des maladies du foie et de l’appareil digestif et l’unité Thézac
• UMP
• CSAPA
• CMPS
• Gendarmerie
• Pompiers
• Education nationale
• Mairie de Pontivy
• Médecins généralistes
• Polyclinique de Kerio
Ingénierie/ étude de financement
Coût des formations et cout des supports d’information.
Calendrier
• 2013 : action de sensibilisation.
• Fin 2013 : plan de formation.
• 2014 : Action de formation.
• Mise en place du protocole de prise en charge.
Indicateurs
• Étude statistique du profil des patients.
• Nombre de personnes sensibilisées.
• Nombre de patients orientés vers l’équipe de liaison en addictologie suite à une prise en charge par de l’unité
médico-psychologique (compte-rendu de l’UMP).
• Nombre de formations.
• Nombre de personnels formés.
23
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE 3 : AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DES CONDUITES ADDICTIVES
ACTION 7 : AMÉLIORATION DE L’ACCESSIBILITÉ AUX TSO
(TRAITEMENTS DE SUBSTITUTION AUX OPIACÉS) SUR LE TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
24
Diagnostic(s)
• Difficultés d’accès pour des usagers ayant besoin d’avoir recours à des traitements de substitution aux
opiacés caractérisées par :
- des difficultés à prescrire, à délivrer les traitements de substitution aux opiacés du fait de
représentations « hostiles » et/ou « inquiètes » quant à cette thématique ;
- des problématique de non payements de médecins cause également de refus de prescriptions/
médecins généralistes et /difficultés sociales de certaines personnes ayant besoin de produits de
substitution.
• Un accompagnement pluri-professionnel (psychologue, infirmiers, médecins addictologues…) spécifique
et sécurisé en CSAPA et CMPS avec des temps d’écoute, d’accompagnement et de soutien plus long au
service des usagers que ceux possibles pour les médecins généralistes et pharmaciens.
• Absence de réseau « Addictologies » sur le territoire malgré des acteurs de prévention et de soin présents
sur le territoire.
Enjeu(x)
• Améliorer l’accès à la prise en charge.
• Assurer une meilleure prise en charge et suivi de ces personnes (sécurité, soutien psychologique,
accompagnement pluriprofessionnel).
• Mieux identifier les acteurs de prévention de terrain : les maisons du département (dont les services PMI),
les territoires d’intervention sociale, les CHRS…
• Mieux se connaître et travailler ensemble (en vue de la constitution d’un réseau en addictologie informel
sur le territoire, première étape).
Thèmes
• Apporter des réponses aux besoins des usagers nécessitant le recours à des traitements de substitution
aux opiacés et mieux les accompagner dans cette démarche de soin.
• Améliorer le travail en commun des acteurs pour renforcer la continuité des soins.
Portage de l’action et des acteurs de
l’action
• ARS Bretagne et Comité Régional de Suivi des Traitements de Substitution
• CHCB
• CPAM 56 et 22
• AHB et ses CMPS pour organiser des réunions biannuelles, et pour mettre en place les modalités pour
permettre une délivrance des TSO consultations avancées en MSP
• Association Douar Nevez et ses CSAPA, CAARUD pour organiser réunions des biannuelles et pour mettre
en place les modalités pour, consultations avancées en MSP
• Ensemble des professionnels libéraux concernés (médecins, pharmaciens, IDE et leurs conseils de l’ordre,
syndicats, organismes de formation, URML)
• associations d’usagers / présence réunions ?
• villes (référente addictions ville Pontivy notamment) / présence réunions ?
• communes / présence réunions ?
• communautés de communes / présence réunions ?
• pays (ATS COB notamment) / présence réunions ?
• CG 22 et 56 / présence réunions ?
• Conseil Régional / présence réunions ?
Plan d’actions
• Organiser une réunion spécifique 2 fois / an / le CSAPA, CMPS et CHCB avec les principaux acteurs de
« ville » du territoire (médecins généralistes, IDE libérales, pharmaciens) pour affiner le diagnostic du
territoire concernant la substitution, réduction des risques et réponses à apporter en la matière.
• Organiser des réunions à destination des associations d’usagers, villes (référent addictions ville Pontivy
notamment), communes, communautés de communes, pays (ATS COB notamment), CG 22 et 56, Conseil
Régional, CPAM ? pour sensibiliser à la thématique.
• Favoriser le tiers payant pour les prescriptions par médecins généralistes en raison de la fréquence des
consultations et du nombre important de bénéficiaires (problématique des non paiements de médecins,
cause également de refus de prescriptions/ médecins généralistes et /difficultés sociales de certaines
personnes ayant besoin de produits de substitution).
• Favoriser le tiers payant pour les médicaments de substitution par les pharmaciens, car actuellement cela
n’est pas fait par tous les praticiens du territoire. [en principe c’est le cas, quelle est la problématique
locale ?
• Mettre en place les modalités pour permettre une délivrance des TSO au CSAPA et CMPS (via la
Pharmacie à Usage Intérieur de l’établissement).
• Proposer des consultations avancées du CSAPA, CMPS, CAARUD dans des MSP du territoire.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Moyens humains :
Partenaires concernés.
Mise en œuvre
Méthodologie :
- voir avec CPAM/ tiers payant pour les prescriptions par les médecins généralistes et la délivrance de
produits de substitution par les pharmaciens ;
- sensibiliser les acteurs de « ville » du territoire et organiser la réunion 2 fois/ an/ CSAPA et CMPS ;
- organiser une réunion à destination des associations d’usagers, villes (référent addictions ville Pontivy
notamment), communes, communautés de communes, pays (ATS COB notamment), CG 22 et 56, Conseil
Régional, CPAM ;
- envisager de mettre en place les modalités pour permettre une délivrance des TSO au CSAPA et
CMPS ;
- envisager de financer et mettre en œuvre les consultations avancées des CSAPA et CMPS en MSP
(dont frais de déplacement, temps de coordination…) ;
- si fédération des acteurs suite à ces réunions et volonté de constituer un réseau, besoin de
reconnaissance et de financement pérenne et pluriannuel de ce réseau/ ARS pour le faire vivre, en
lien avec la fiche action n° 8 « mise en place d’un réseau de professionnel en addictologie sur le
territoire ».
Articulation avec d’autres démarches
Travail des acteurs de prévention et de soins du territoire.
Ingénierie/ étude de financement
• CPAM/ tiers payant
• ARS Bretagne
• Autres porteurs complémentaires possibles : collectivités territoriales, CPAM…
Calendrier
• mai 2013 : 1ère réunion avec acteurs de ville (médecins libéraux, IDE Libérales, pharmaciens du territoire) /
CSAPA et CMPS
• 2013-2015
Indicateurs
• Tiers payant ou non/prescriptions produits substitutions/ médecins généralistes.
• Comptes-rendus des réunions biannuelles.
• Nombre de participants et leur typologie, leur origine géographique/ ces réunions biannuelles.
• Fiches d’évaluation complétées par les participants a la fin de la réunion.
• Nombre de TSO délivrés en CSAPA et CMPS.
• Création ou non de consultations avancées de CSAPA et CMPS en MSP.
• Poursuite de dynamique/ réseau.
25
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE N° 4 : COORDONNER LES ACTEURS DU TERRITOIRE
ACTION 8 : MISE EN PLACE D’UN RÉSEAU DE PROFESSIONNELS EN ADDICTOLOGIE SUR LE TERRITOIRE
(EN LIEN AVEC LA PÉRINATALITÉ)
Nb : Suite à la mise en œuvre des actions précédentes et si les acteurs de terrain le souhaitent au regard des différentes rencontres organisées, ils
se proposent à terme de se fédérer autour d’un réseau en addictologie, sous reverse de financements disponibles.
26
Enjeu(x)
• Mutualiser les connaissances.
• Harmoniser les pratiques professionnelles.
• Optimiser les accompagnements.
• Suite à la mise en place des actions précédentes.
Thèmes
• Identifier les professionnels.
• Mieux se connaître.
• Travailler ensemble.
• Coordonner les actions du territoire.
Portage et acteurs potentiels
de l’action
ARS Bretagne – CG 56 et 22 – CPEF 56 et 22 – CHCB – AHB – Association Douar Nevez – ORS Bretagne –
CODES – ANPAA – Association Form/Alcool – Ensemble des professionnels libéraux concernés – CMPP
CMPEA – Réseaux de périnatalité 56 et 22 – Les élus – IFSI de Pontivy géré par le CHCB – Les IDE scolaires
Plan d’actions
• Identifier un ou des promoteurs du réseau.
• Identifier les acteurs potentiels.
• Recenser avec les professionnels leurs besoins spécifiques à la périnatalité, leurs attentes (en lien avec
étude épidémiologique de l’action 1).
• Recenser avec les professionnels leurs besoins spécifiques à la problématique de la substitution.
• Concertation avec les réseaux existants du territoire pour avoir une lisibilité des dispositifs.
• Définir les missions du réseau.
Mise en œuvre
• Organisation de réunions.
• Définir les objectifs et les missions du réseau.
• Définir les modalités de fonctionnement.
Articulation avec d’autres démarches
• Réseaux de périnatalité existants 22 et 56
Cf. Fiche 1 : « Sensibiliser, former et informer les professionnels de santé à la thématique des conduites
addictives en périnatalité ».
• CLS du Pays COB.
• Plaquette réactim.
• Plaquette addictologie du groupe de travail du territoire n° 7.
• FEAAA.
• Groupe référent thématique de l’ARS.
• SAF France.
Ingénierie/ étude de financement
Financement d’un temps de coordonnateur, voir mise en place d’un animateur/animatrice territorial de
santé :
- ARS Bretagne ;
- Cpam ;
- Pays ;
- Cg ;
- Conseil Régional.
Calendrier
2013-2016
Indicateurs
• Organisation d’une première réunion du réseau.
• Nombre de partenaires adhérant.
• Formalisation du réseau.
• Objectifs/missions retenus par le réseau.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
27
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÉMATIQUE N°2. LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES ÂGÉES
PRÉAMBULE
Le vieillissement de la population se poursuit sous l’effet conjugué de l’allongement de l’espérance de vie et de l’arrivée aux grands âges de
générations nombreuses. Il s’accompagne aussi d’une augmentation significative du nombre de personnes âgées dépendantes, malgré un
recul de l’âge auquel apparaissent les premiers signes de perte d’autonomie.
Le principe posé par la circulaire ministérielle du 28 mars 2007 est réaffirmé dans le Projet Régional de Santé de Bretagne 2012-2016 :
« Chaque personne âgée quel que soit son lieu de résidence doit pouvoir accéder à une prise en charge sanitaire, sociale et médico-sociale,
de proximité, graduée, assurant le recours à un plateau technique. »
Au regard des problématiques soulevées par la prise en charge des personnes âgées, notamment dans les zones rurales qui compose
une grande partie du territoire, la réflexion du groupe de travail s’est axée autour des axes suivants :
- la nécessité de fluidifier le parcours de la personne âgée sur le territoire ;
- la coordination et le décloisonnement des acteurs ;
- renforcer la prise en charge en soins palliatifs sur le territoire.
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE CONCERNÉE
QUELQUES DONNÉES DE CONTEXTE SUR LE TERRITOIRE N° 8
• Une population âgée
Sur le territoire de santé n° 8 (Pontivy, Loudéac), la population âgée de 75 ans et plus représente 5 % de l’ensemble de la population
âgée bretonne. Les cantons accueillant le plus grand nombre de personnes âgées sont ceux de :
- Pontivy : 2 600 personnes ;
- Loudéac : 1 600 personnes ;
- Baud : 1 500 personnes ;
- Locminé : 1 500 personnes.
28
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Entre 2008 et 2016, la population âgée de 75 ans et plus devrait augmenter en moyenne de 1 % par an.
• Mortalité
Taux de mortalité annuel moyen sur la période 2007-2009 (pour 100 000 habitants)
TERRITOIRE DE SANTÉ 8
TOUS ÂGES
75-84 ANS
BRETAGNE
85 ANS ET +
TOUS ÂGES
75-84 ANS
85 ANS ET +
Hommes
1 195
6 220
17 350
1 143
5 743
16 794
Femmes
694
3 545
13 602
645
3 160
13 273
Ensemble
908
4 586
14 670
853
4 144
14 248
Sources : Inserm-CépiDc et INSEE - production ORSB
Les taux de mortalité du territoire n° 8, hommes et femmes confondus, sont globalement plus élevés que les taux de mortalité régionale.
• Conditions de vie
Répartition des 60 ans et plus selon le type de logement en 2007 en Bretagne (en %)
Source : Insee, recensement de la population 2007
29
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
Comme dans le reste du pays, la majorité des personnes âgées en Bretagne vivent à domicile. Propriétaires à plus de 82 %, les ménages âgés
souhaitent rester dans le logement qu’ils occupent, souvent depuis plusieurs années : 44 % d’entre eux y vivent depuis plus de 30 ans. Le
recours à un habitat spécifique (foyer-logement, maisons de retraites) se fait plus tardivement.
Les bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée pour l’Autonomie (APA) en 2010
BRETAGNE
CÔTES-D’ARMOR
MORBIHAN
Taux de bénéficiaires de l’APA (pour 100 habitants de 75 ans et plus)
21,3
21,0
19,6
Part des bénéficiaires de l’APA qui résident en établissement (%)
51,0
54,1
50,3
Sources : DREES, Enquête annuelle sur les bénéficiaires de l’aide sociale départementale - Insee, population 2010 (projections Omphale)
Les schémas gérontologiques des Côtes-d’Armor et du Morbihan :
Les objectifs du schéma gérontologique « Bien vieillir en Côtes d’Armor (2009-2013) » sont les suivants : structurer le secteur de l’aide à
domicile, rénover les établissements, favoriser l’optimisation et la mutualisation des ressources matérielles et humaines ou la mise en valeur
du travail de coordination et de réseau à partir des 6 CLIC répartis sur 9 pays.
Le 3ème schéma gérontologique du Morbihan « Une question nationale, un défi engageant le département, un parcours de vie (2011-2015) » a
pour objectif d’agir sur l’environnement social, de disposer de services à domicile en adéquation avec les besoins, de favoriser les solutions
adaptant ou complétant le domicile, d’accompagner l’amélioration de l’offre en établissements en veillant à son accessibilité financière,
d’organiser la cohérence des actions d’information et de coordination et d’actions expérimentales sur le territoire de Pontivy Communauté.
LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LIBÉRAUX
Les professionnels de santé libéraux représentent un maillon important du dispositif de prise en charge des personnes âgées à leur domicile.
Le territoire de santé n° 8 est sans conteste le territoire le plus fragile en offre de soins de premier recours. Mise à part pour les infirmiers,
le territoire affiche les densités les plus faibles en professionnels de santé et elles sont largement inférieures aux autres territoires de santé.
L’évolution des effectifs montre également une faible attractivité du territoire sur ces quatre dernières années. Mais, le point le plus inquiétant
reste la répartition par âge avec un taux de médecins âgés de plus de 60 ans de l’ordre de 41 % et de 25 % pour les chirurgiens-dentistes.
La répartition des professionnels de santé sur les cantons du territoire met uniquement en évidence le canton de Mûr-de-Bretagne comme
relativement bien doté en professionnels de santé de premier recours. À l’inverse, cinq cantons ruraux, autour de Pontivy et Loudéac affichent
des situations de fragilité en offre de soins.
LES DISPOSITIFS DE MAINTIEN À DOMICILE
• Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD).
Le territoire n° 8 compte 8 SSIAD, correspondant à une capacité d’accueil de 17,5 pour 1 000 personnes âgées de 75 ans et plus. Ce taux
d’équipement est plus faible que le taux régional. À titre indicatif, le taux d’équipement national en places de SSIAD était de 19,8 pour 1 000
habitants de 75 ans et plus au 31 décembre 2010 (source : STATISS 2011, www.sante.gouv.fr/drees/statiss, données France métropolitaine).
Quatre communes du territoire de santé n° 8 ne sont desservies par aucun SSIAD : Plémy, Gausson, Saint-Hervé (au nord du territoire) et
Moustoir-Ac (à la pointe sud du territoire). Ces quatre communes se situent en zone de dotation en infirmiers libéraux de niveau intermédiaire,
selon le zonage arrêté par la Mission Régionale de Santé (MRS).
Dans le cadre du renforcement du soutien à domicile, le Plan Alzheimer et Maladies Apparentées 2008-2012 offrent la possibilité pour les
services de soins à domicile (SSIAD et SPASAD) de constituer une Équipe Spécialisée Alzheimer (ESA) ayant vocation à assurer la prise en charge
à domicile de malades d’Alzheimer. Aucune des 17 ESA existantes en Bretagne au 31 décembre 2011 ne se situe sur le territoire de santé n° 8.
• L’accueil temporaire en EHPAD
L’accueil temporaire (accueil de jour ou hébergement temporaire), mode de prise en charge alternatif à l’hébergement permanent, s’adresse
à la fois aux personnes âgées et aux personnes handicapées et fait partie des solutions visant à diversifier les options offertes aux publics en
perte d’autonomie. Pour les personnes handicapées comme pour les personnes âgées, l’accueil temporaire répond à 3 objectifs : 1/ prendre en
charge ponctuellement les personnes en perte d’autonomie qui souhaitent rester à domicile ; 2/ permettre une période de répit et de suppléance
de l’aidant ; 3/ répondre à des situations d’urgence en matière d’hébergement.
30
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Taux d’équipement en accueil de jour et hébergement temporaire
BRETAGNE
TERRITOIRE 8
Taux d’équipement en accueil de jour (pour 1 000 hab. de 75 ans et plus)
1,6
2,2
Taux d’équipement en hébergement temporaire (pour 1 000 hab. de 75 ans et plus)
2,3
2,0
Sources : ARS Bretagne - Compétence ARS - autorisé et installé au 31/12/2011 FINESS ; INSEE population municipale 2008
Il existe 36 places d’accueil de jour sur le territoire de santé n° 8. Le taux d’équipement en accueil de jour sur le territoire de santé n° 8 est
de 2,2 pour 1 000 personnes de 75 ans et plus, ce qui est plus élevé que le taux régional.
Il existe 33 places d’hébergement temporaire sur le territoire de santé n° 8. Le taux d’équipement en hébergement temporaire sur ce territoire
est similaire au taux régional. Il varie selon les cantons de 0,7 à 6,1 pour 1 000 personnes de 75 ans et plus. Toutefois, les structures sont
bien réparties sur le territoire : l’accès à une structure proposant de l’hébergement temporaire est possible en moins de 30 minutes pour toutes
les communes bretonnes (pas de zone « blanche »).
OFFRE D’HÉBERGEMENT EN ÉTABLISSEMENTS MÉDICO-SOCIAUX POUR PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES
Sur le territoire de santé n° 8, 49 sites d’EHPAD sont implantés. La capacité d’accueil de ces établissements est de 2 293 places, correspondant
à un taux d’équipement de 140 places pour 1 000 habitants de 75 ans et plus. Ce taux d’équipement est supérieur au taux régional (129 pour
1 000). À titre indicatif, le taux d’équipement national en EHPAD et unité de soins de longue durée était de 103 pour 1 000 habitants de 75
ans et plus au 31 décembre 2010 (source : STATISS 2011, www.sante.gouv.fr/drees/statiss, données France métropolitaine).
Sur le territoire de santé n° 8, les taux d’équipement varient considérablement d’un canton à l’autre (de 35 à 302 / 1 000). Les taux
d’équipement les plus faibles sont les suivants :
- 35 places pour 1 000 habitants de 75 ans et plus sur le canton de la Chèze ;
- 56 places pour 1 000 sur le canton de Mûr-de-Bretagne ;
- 66 places pour 1 000 sur le canton de Locminé ;
- 74 places pour 1 000 sur le canton de Cléguérec.
Les 49 sites d’EHPAD du territoire n° 8 sont gérés par 25 gestionnaires différents. Parmi les plus importants :
- le Centre hospitalier du centre Bretagne, qui gère 4 sites du territoire n° 8, d’une capacité totale de 412 places ;
- l’hôpital local de Guéméné-sur-Scorff, qui gère 1 site du territoire n° 8, d’une capacité totale de 170 places ;
- l’association la Miséricorde, qui gère 1 site du territoire n° 8, d’une capacité totale de 155 places.
Les Pôles d’activités et de Soins Adaptés (PASA), pour les résidents ayant des troubles du comportement modérés, et les Unités d’Hébergement
Renforcées (UHR), pour les résidents ayant des troubles sévères du comportement, sont des dispositifs prévus par le Plan Alzheimer et maladies
apparentées 2008-2012 et mis en place au sein des EHPAD afin d’adapter l’accueil en établissement à la spécificité de la maladie d’Alzheimer
et des maladies apparentées. Les EHPAD du territoire n° 8 comptent 7 PASA et aucune UHR médico-sociale.
31
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
Sur la carte, il manque l’EHPAD de Plumelin, qui dispose de 106 places d’hébergement permanent, 8 places d’accueil de jour et 4 places
d’hébergement temporaire.
LES DISPOSITIFS MÉDICO-SOCIAUX COMPLÉMENTAIRES : CLIC, MAIA, PLATEFORME DE RÉPIT
Les centres locaux d’information et de coordination gérontologique (CLIC), sous compétence des Conseils Généraux, constituent des lieux
d’accueil, d’écoute, d’information et d’orientation pour les personnes âgées et/ou leur entourage. Actuellement sur le territoire n° 8, il existe
3 CLIC situé à Rostrenen, Loudéac et Pontivy.
Expérimentées dans le cadre du Plan Alzheimer depuis 2009, les maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer (MAIA)
sont des dispositifs de proximité construits pour simplifier le parcours des personnes malades et de leurs aidants sur un territoire donné. Au
31 décembre 2011, il existe 2 MAIA en Bretagne : une à Morlaix, sur le territoire de santé n° 1, et une à Pontivy, sur le territoire de santé n° 8.
Initiées également par le Plan Alzheimer, les plateformes de répit ont pour rôle de proposer une offre diversifiée et coordonnée de répit et
d’accompagnement aux aidants familiaux des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Il existe 4 plateformes de répit en Bretagne,
dont une à Bréhan, sur le territoire n° 8.
LA PRISE EN CHARGE HOSPITALIÈRE
• Les hospitalisations en médecine
Sur le territoire de santé n° 8, le taux de recours en médecine est plus faible que sur l’ensemble de la région, y compris chez les plus de 75
ans. La majorité des hospitalisations en médecine (hospitalisation complète) des personnes âgées ne sont pas programmées car celles-ci
surviennent après un passage aux urgences. Cela est particulièrement fréquent sur le territoire de santé n° 8.
32
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
• Les hospitalisations en soins de suite et réadaptation (SSR)
Sur le territoire de santé n° 8, le taux de recours en SSR est moins fréquent que sur l’ensemble de la région, y compris chez les plus de 75 ans.
La quasi-totalité des enfants du territoire de santé n° 8 sont pris en charge à l’extérieur de leur territoire de santé. On constate également
une forte migration des adultes et des personnes âgées du territoire de santé n° 8 vers le territoire de santé n° 4.
• Les soins de longue durée
Il existe 2 sites de soins de longue durée sur le territoire de santé n° 8, d’une capacité de 60 lits (soit 4 % des 1 673 lits d’USLD de Bretagne).
Le taux d’équipement en lits d’USLD est de 3,6 pour 1 000 personnes de 75 ans et plus.
• L’hospitalisation à domicile (HAD)
Le territoire n° 8 comprend une structure d’HAD située au centre hospitalier du centre Bretagne. En 2011, l’activité de cette structure représente
4 830 journées, pour 136 patients pris en charge ; 43 % de ces patients étaient âgés de 75 ans et plus.
• L’activité intersectorielle de psychiatrie
Le développement de l’activité intersectorielle de psychiatrie était préconisé dans le SROS 3 pour optimiser les prises en charge dans des
domaines spécifiques, dont la géronto-psychiatrie. En 2009, la capacité des unités intersectorielles de géronto-psychiatrie était de 25 lits sur
le territoire de santé n° 8 et de 216 lits sur l’ensemble de la région (source : enquête spécifique effectuée dans le cadre du schéma auprès
des établissements de santé ayant une activité de psychiatrie).
• Les dispositifs sanitaires spécifiques
Il existe 17 filières de soins gériatriques en Bretagne. Sur le territoire de santé n° 8, 1 filière de soins gériatriques est identifiée à Pontivy et
couvre la totalité du territoire. De plus, les filières gériatriques de Lorient et Vannes interviennent sur quelques cantons au sud du territoire
n° 8 : Guéméné sur Scorff, Baud et Locminé.
Au 31 décembre 2011, 1 des 7 réseaux de soins palliatifs bretons (financés sur le FIQCS en 2009) est implanté sur le territoire de santé n° 8.
Il s’agit du réseau « Soins palliatifs du Centre Bretagne » qui couvre la totalité du territoire de santé n° 8.
Dans le cadre de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, les consultations-mémoire proposent à toute personne présentant des troubles
de la mémoire et/ou des troubles cognitifs une consultation d’évaluation de ces troubles. Les sites de consultations-mémoires se situent en
secteur hospitalier ou libéral. Deux des 34 sites de consultations-mémoire existants en Bretagne sont implantés sur le territoire de santé n° 8,
tous deux au CH Centre de Bretagne : l’un se situe sur le site de Bréhan et l’autre sur le site de Pontivy.
Le plan Alzheimer a initié au sein des services de soins de suite et de réadaptation polyvalents ou gériatriques des unités cognitivocomportementales (UCC). Au 31 décembre 2011, il existe 3 UCC en Bretagne : sur le territoire de santé n° 2 (Clinique des Glénan à Bénodet),
sur le territoire de santé n° 3 (CHBS de Lorient) et sur le territoire de santé n° 6 (Centre Hospitalier de Dinan). Aucune UCC n’existe sur le
territoire n° 8.
33
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
LA SYNTHÈSE DES ATOUTS ET FAIBLESSES DU TERRITOIRE 8
FAIBLESSES / CONTRAINTES
Démographie
Augmentation moyenne du nombre de PA d’ici
2016 : + 1,0 % / an
Professionnels de santé libéraux
Territoire le plus fragile en offre de soins de
premier recours.
SSIAD
• Taux d’équipement du TS8 inférieur au taux
régional (18 vs 22/1 000 hab. de 75 ans ou plus).
• 4 communes non desservies par un SSIAD.
Gestionnaires des SSIAD
Chacun des 8 SSIAD est géré par un gestionnaire différent
Densité très forte d’IDE libéraux sur le canton de
Mûr-de-Bretagne.
• AJ : taux d’équipement du TS8 supérieur au
taux régional (2,2 vs 1,6/1 000 hab. de 75 ans
ou plus).
• HT : taux d’équipement du TS8 identique au
taux régional (2/1 000 hab. de 75 ans ou plus).
Accueil de jour (AJ)
Hébergement temporaire (HT)
• Taux d’équipement du TS8 supérieur au taux
régional (140 vs 129/1 000 hab. de 75 ans ou
plus).
• Au moins un EHPAD par canton.
EHPAD
Taux d’équipement faibles sur les cantons de
Mûr-de-Bretagne, Cléguérec et La Chèze.
Gestionnaires des EHPAD
25 gestionnaires de 49 sites d’EHPAD dont 4 sites d’EHPAD de 412 places pour le CH du centre
Bretagne.
Mesures Alzheimer
• Aucune ESA.
• Aucune UHR médico-sociale.
• Aucune UHR sanitaire.
• Aucune UCC.
• 7 PASA.
• 2 sites de consultations-mémoire.
• 3 CLIC ou antennes de CLIC.
• 1 MAIA.
• 1 plateforme de répit.
Hospitalisations en médecine
Part des séjours qualifiés médecine en
hospitalisation après passage en urgence chez
les plus de 75 ans : plus élevée sur le TS8 qu’en
Bretagne (71 % vs 63 %).
• Taux d’équipement en médecine du TS8 proche
du taux régional (1,9 vs 2/1 000 hab.).
• Taux de recours en médecine du TS8 inférieur
au taux régional (3 511 vs 4 114/10 000 hab. de
75 ans ou plus).
SSR
Taux de recours en SSR du TS8 inférieur au taux
régional (19 067 vs 27 514/10 000 hab. de 75 ans
ou plus).
HAD
1 HAD au CH du Centre Bretagne.
USLD
Taux d’équipement du TS8 inférieur au taux
régional (3,6 vs 5,4/1 000 hab. de 75 ans ou plus).
1 filière gériatrique sur le TS8, qui couvre
l’ensemble du territoire.
Filière gériatrique
Réseau gérontologique
Réseau soins palliatifs
34
ATOUTS / AVANTAGES
Aucun réseau gérontologique sur le TS8 sur 7
existants en Bretagne.
1 réseau sur le TS8 (sur 7 en Bretagne) qui
couvre l’ensemble du TS8.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
II. ENJEUX IDENTIFIÉS DÉCOULANT DU DIAGNOSTIC
Au regard du diagnostic, la conférence a identifié plusieurs enjeux pour le territoire, notamment de :
- fluidifier le parcours de la personne âgée sur le territoire ;
- coordonner et décloisonner les acteurs ;
- renforcer la prise en charge en soins palliatifs sur le territoire.
III. OBJECTIFS ET ACTIONS
1. OBJECTIF STRATÉGIQUE : FLUIDIFIER LE PARCOURS DE LA PERSONNE ÂGÉE SUR LE TERRITOIRE
• Action n° 1 : développement de structures dédiées à la prise en charge des pathologies Alzheimer et apparentées.
• Action n° 2 : développement de structures d’aval et les alternatives à l’hébergement.
• Action n° 3 : finalisation de l’organisation territoriale de la filière gériatrique.
• Action n° 4 : développement des offres de soutien aux aidants.
2. OBJECTIF STRATÉGIQUE : COORDONNER ET DÉCLOISONNER LES ACTEURS
• Action n° 5 : développement de nouveaux outils de coordination au sein de la filière et au service de l’usager.
• Action n° 6 : communication autour des compétences existantes dans la filière en coordination avec les acteurs du handicap.
3. OBJECTIF STRATÉGIQUE : RENFORCER LA PRISE EN CHARGE EN SOINS PALLIATIFS SUR LE TERRITOIRE
• Action n° 7 : consolidation et structuration de la prise en charge des soins palliatifs sur le territoire.
35
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE 1 : FLUIDIFIER LE PARCOURS DE LA PERSONNE ÂGÉE SUR LE TERRITOIRE
ACTION 1 : DÉVELOPPEMENT DE STRUCTURES DÉDIÉES À LA PRISE EN CHARGE
DES PATHOLOGIES ALZHEIMER ET APPARENTÉES
État des lieux
• Vieillissement de la population : entre 2008 et 2016, la population de plus de 75 ans et plus devrait
augmenter en moyenne de 1 % par an.
• Augmentation de l’occurrence des pathologies Alzheimer et apparentées en général dans les courts et
moyens séjours en particuliers
• Déficit constaté de certaines structures sur le territoire 8 :
- Aucune unité d’hébergement renforcée (UHR) sanitaire ou médico-sociale UHR en unité de soins longue
durée (USLD) proposent un hébergement, des soins et des activités adaptées à des personnes souffrant
de troubles sévères du comportement. Le territoire n° 8 est le seul territoire n’en possédant pas.
- Aucune unité cognitivo-comportementale (UCC)
- Aucune équipe spécialisée Alzheimer (ESA). Le territoire n° 8 est le seul territoire n’en possédant pas.
Enjeu(x)
Prise en charge des pathologies Alzheimer et apparentées
Objectifs / schéma cible
Encourager, suivre, accompagner et évaluer la mise en place du plan Alzheimer 2008-2012, dans un souci
de maillage du territoire : Unités cognitivo-comportementales, pôles d’activités et de soins adaptés (PASA),
unités d’hébergement renforcé (UHR) en EHPAD ou en USLD, maisons pour
l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer (MAIA)
Plan d’actions
• Conduire un audit des besoins dans le respect du plan Alzheimer.
• Inciter les acteurs à mettre en place les structures nécessaires en fonction des besoins identifiés et des
territoires non couverts dans le respect du plan Alzheimer.
Mise en œuvre
Organisation de réunion d’information et de concertation.
Articulation avec d’autres démarches
Rapprochement avec les établissements ayant déjà installés ces dispositifs.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
ARS – Conseils Généraux – Établissements – CLIC 22 – Plateforme de coordination Morbihannaise (MAIACLIC) - Les services (SSIAD, SPASSAD) – Les autres territoires – Les fédérations de service (UNA, ADMR…)
– l’HAD-associations
Calendrier
À partir de 2013
Indicateurs
• Nombre de structures misent en place.
• Nombre de patients pris en charge dans chaque structure.
• Le nombre d’orientations en HAD.
THÈMATIQUE 1 : FLUIDIFIER LE PARCOURS DE LA PERSONNE ÂGÉE SUR LE TERRITOIRE
ACTION 2 : DÉVELOPPEMENT DE STRUCTURES D’AVAL ET LES ALTERNATIVES À L’HÉBERGEMENT
36
État des lieux
• Vieillissement de la population : entre 2008 et 2016, la population de plus de 75 ans et plus devrait
augmenter en moyenne de 1 % par an.
• Incapacités de certains EHPAD à répondre à certaines demandes d’admission (émergence de nouveaux besoins
notamment l’augmentation de l’espérance de vie des personnes handicapées et demandes d’admission en
EHPAD pour ces personnes, syndrome de korsakov, maladie de Huntington, Sclérose en plaques…).
• Le taux d’équipement en accueil de jour est supérieur à la moyenne régionale (2,2 contre 1,6) ; pour autant :
9 cantons restent non couverts.
• Le taux d’équipement en hébergement temporaire approche le taux moyen régional (2 % contre 2,3 %).
Enjeu(x)
Adapter l’offre aux besoins de la population âgée du Territoire.
Schéma cible du PRS
Maillage du territoire.
Plan d’actions
• Mesurer les besoins en place sur le territoire (diagnostic).
• Conduire une étude des besoins sur le Territoire : Hébergements temporaires, accueil des personnes
handicapées vieillissantes, garde de nuit, SSIAD, accueil de jour, accueil de nuit, accueil familial
(reprendre sur diagnostic PA).
• Mettre en place un ou des accueils de jour sur les cantons non couverts.
• Identification de quelques places d’urgences dans le cadre de l’hébergement temporaire.
Mise en œuvre
• Étendre l’étude réalisée par Pondi-Clic à l’ensemble du territoire n° 8.
• En fonction des résultats de l’étude adapter l’offre aux besoins de la population.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• ARS
• CG
• CLIC 22
• Plateforme de coordination Morbihannaise (MAIA- CLIC)
• L’HAD
Calendrier
2013-2015
Indicateurs
• Évaluation annuelle du taux d’équipement du territoire.
• Nouvelle structure autorisée.
• Le nombre d’orientation en HAD.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE 1 : FLUIDIFIER LE PARCOURS DE LA PERSONNE ÂGÉE SUR LE TERRITOIRE
ACTION 3 : FINALISATION DE L’ORGANISATION TERRITORIALE DE LA FILIÈRE GÉRIATRIQUE
État des lieux
• Vieillissement de la population : entre 2008 et 2016, la population de plus de 75 ans et plus devrait
augmenter en moyenne de 1 % par an.
• La majorité des hospitalisations en médecine (hospitalisation complète) des personnes âgées ne sont pas
programmées et surviennent après un passage aux urgences.
• Une seule filière sur le Territoire et elle est incomplète.
• La filière gériatrique est constituée des différentes phases de la prise en charge en associant dans chaque
établissement de santé siège d’un service d’urgence : consultation mémoire à Pontivy et consultation
avancée à Barr Héol, MCO gériatrique, SSR Gériatrique, activités de consultation et/ou de bilan gériatrique
(HDJ), équipe mobile de gériatrie (EMG), USLD, l’ensemble en relation avec les médecins de ville, en
particulier dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, mais aussi avec le secteur médico-social et/ou des
structures de santé ou d’hébergement partenaires (hôpitaux locaux, SSR, USLD, EHPAD…).
• Sur le territoire, les éléments manquants sont :
- une équipe mobile de gériatrie ;
- un court séjour gériatrique labellisé ;
- un hôpital de jour gériatrique.
• Problématique de la démographie médicale notamment en gériatrie qui conditionne la finalisation de la
filière.
Enjeu(x)
• Fluidifier le parcours des personnes âgées et spécialiser leur prise en charge.
• Éviter le passage aux urgences.
• Écourter et éviter les hospitalisations.
Schéma cible du PRS
Disposer d’une structuration territoriale de la prise en charge des personnes âgées au sein de filières
gériatriques hospitalières et décrire les points d’articulation avec les établissements sociaux, médicosociaux et la médecine de ville.
Plan d’actions
• Mettre en place un projet médical de gériatrie pour favoriser le recrutement de gériatre notamment pour
l’équipe mobile de gériatrie.
• Favoriser la mise en place d’un court séjour gériatrique sur le territoire (procédure de labellisation
perspective 2013).
• Favoriser la mise en place d’un hôpital de jour gériatrique (procédure de labellisation perspective 2013).
• Favoriser le maintien à domicile avec l’HAD dans le cadre des maintiens à domicile lourds.
• Adapter les capacités de lits en ULSD aux besoins du territoire et en fonction du cahier des charges
national.
• Renforcer la présence IDE en EHPAD la nuit pour sécuriser la prise en charge des résidents et éviter les
hospitalisations de nuit.
Mise en œuvre
Moyens humains
Recrutement de gériatres
Portage de l’action
ARS – CHCB – l’HAD
Calendrier
Échéance 2014
Indicateurs
• Nombre de patients suivis en hôpital de jour, en court séjour.
• Nombre de patients pris en charge par l’équipe mobile.
• Le nombre d’orientation en HAD.
37
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE 1 : FLUIDIFIER LE PARCOURS DE LA PERSONNE ÂGÉE SUR LE TERRITOIRE
ACTION 4 : DÉVELOPPEMENT DES OFFRES DE SOUTIEN AUX AIDANTS
38
État des lieux
• Population vieillissante : entre 2008 et 2016, la population de plus de 75 ans et plus devrait augmenter en
moyenne de 1 % par an, soit 17 760 personnes sur le Territoire n° 8.
• Développement des pathologies Alzheimer et apparentées.
• Désarroi et vieillissement des aidants par rapport à la prise en charge de leur proche et épuisement
identifié par les CLIC 22 et la plateforme de coordination Morbihannaise (MAIA- CLIC).
• Les aidants sont devenus l’interface incontournable du maintien à domicile des personnes ayant perdu une
partie de leur autonomie.
• L’aide à un proche dépendant s’établit le plus souvent de manière progressive sans décision explicite,
souvent par devoir moral et social et par volonté de ne pas placer son parent en institution.
Habitués à apporter une aide à un membre de leur entourage en situation difficile, les aidants pensent
rarement à demander de l’aide pour eux-mêmes.
• Offre existante sur le territoire : 1 plate-forme de répit à Barr Héol, 3 CLIC, 1 MAIA (bientôt 2 sous
l’impulsion du CG 56).
Enjeu(x)
• Apporter une aide aux aidants dans la prise en charge des pathologies Alzheimer et apparentées.
• Aider les aidants à se repérer dans le système de soins et à trouver des réponses adaptées via la
plateforme de répit, la plateforme de coordination morbihannaise (MAIA- CLIC).
Objectifs / schéma cible
Suivre, accompagner et évaluer la mise en place du plan Alzheimer 2008-2012, dans un souci de maillage du
territoire.
Plan d’actions
• Développer l’accompagnement psycho-social de l’Aidant.
• Développer l’information-formation des Aidants :
- information générale dans la maladie ;
- les aides possibles ;
- accompagner au quotidien ;
- communiquer et comprendre la personne ;
- être l’aidant familial.
• Développer et encourager les outils des offres de soutien aux aidants (ex. : plate-forme de répit, bistrot
mémoire, café des aidants, halte répit en EHPAD ou à domicile, accueil de jour sur place ou itinérant
et hébergement temporaire, réunion d’information aux aidants, réunion d’échanges, les domiciles
partagés…).
• Favoriser le développement des passerelles entre les dispositifs (accueils de jour / hébergement
temporaire / PASA).
• Développer les équipes spécialisées Alzheimer (ESA).
• Formation des intervenants à domicile.
Mise en œuvre
• Plan de communication au grand public sur les dispositifs existants.
• Développer les permanences des CLIC sur le territoire.
• Développer des protocoles d’action médicale en lien avec les hôpitaux, EHPAD, services.
• Favoriser l’accès de l’aidant à différents professionnels spécialisés (psychologue, assistante sociale,
ergothérapeute…).
Articulation avec d’autres démarches
• Plate forme de répit.
• Plateforme de coordination Morbihannaise (MAIA- CLIC).
• Milieu associatif dont par exemple l’Association France Alzheimer.
• CLIC 22.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• CG
• Plate forme de répit
• Plateforme de coordination Morbihannaise (MAIA- CLIC)
• CLIC 22
• Associations
• ARS
• L’HAD
Calendrier
À partir de 2013
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE 2 : COORDONNER ET DÉCLOISONNER LES ACTEURS
ACTION 5 : DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX OUTILS DE COORDINATION AU SEIN DE LA FILIÈRE ET AU SERVICE DE L’USAGER
État des lieux
• Cloisonnement entre les différents acteurs de la filière.
• Hospitalisations fréquentes des personnes âgées à domicile ou en institution via les urgences notamment.
Enjeu(x)
• Fluidifier le parcours de la personne âgée.
• Éviter les hospitalisations.
• Anticiper les situations d’urgences.
Objectifs / schéma cible
• Développer des outils permettant de simplifier le parcours de prise en charge des personnes âgées.
• Mise en œuvre du programme régional de télémédecine et des systèmes d’information partagés.
Plan d’actions
• Développer la télémédecine entre les EHPAD et les centres hospitaliers.
• Développer des outils de coopération entre la ville-hôpital (fiche navette faite par Pondi-clic uniquement
pour le 56, évaluation en cours) afin de favoriser le partage des informations entre EHPAD, hôpitaux et
intervenants à domicile.
• S’appuyer sur l’équipe mobile de gériatrie.
• Améliorer la gestion des listes d’attente en EHPAD (réflexion autour de la mise en place d’un système de
gestion des listes d’attente informatisées par le CG 56).
Mise en œuvre
• Définir le type de télémédecine (page 548 du PRS).
• Élaborer des contrats et conventions de télémédecine (cf. programme régional de télémédecine et des
systèmes d’information partagés p 546 et suivantes du PRS).
Articulation avec d’autres démarches
Le Conseil Général 56.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
Le CG – Les assistantes sociales – ARS – CLIC 22 – Plateforme de coordination Morbihannaise (MAIA- CLIC)
– Établissements – L’HAD
Calendrier
À partir de 2013.
Indicateurs
• La mise en place de logiciel de télémédecine sur le territoire.
• Une fois mise en place, nombre d’interventions de l’équipe mobile de gériatrie.
• Le nombre d’orientation en HAD.
39
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE 2 : COORDONNER ET DÉCLOISONNER LES ACTEURS
ACTION 6 : COMMUNICATION AUTOUR DES COMPÉTENCES EXISTANTES DANS LA FILIÈRE EN COORDINATION AVEC LES ACTEURS DU HANDICAP
40
État des lieux
Manque de connaissance et de communication des acteurs intervenant au sein de la filière entre eux.
Enjeu(x)
• Mettre en relation les acteurs.
• Informer les différents acteurs sur les compétences existant au sein de la filière.
> pour favoriser les prises de contact directes dans la gestion des situations.
Objectifs / schéma cible
• Développer des outils d’information et de communication.
• Faire vivre la filière.
• Simplifier la gestion des situations individuelles.
Plan d’actions et mise en œuvre
• Mise en place d’un annuaire commun pour les professionnels (structures, professionnels libéraux et une
version plus aboutie avec les fonctions et missions des structures) et favoriser sa diffusion.
• Mise en place d’une réunion au moins annuelle de concertation et d’information des acteurs de la filière
pour mettre en commun les informations (communication autour des créations des places des nouvelles
structures, nouvelles activités et participation éventuelle de l’ARS et des conseils généraux pour
communication d’informations intéressant la filière).
• Faciliter la participation des professionnels libéraux à ces réunions (via des dispositifs d’indemnisation, la
prise en charge de certaines tâches administratives…).
• Mise en place d’un dispositif de coordination de type MAIA sur l’ensemble du territoire.
• Mise en place d’un numéro unique au niveau de la plateforme de coordination Morbihannaise (MAIACLIC), CLIC 22 pour détection des situations critiques par les services à domicile (portage de repas, SSIAD,
SAD…).
Articulation avec d’autres démarches
• CLIC 22
• Plateforme de coordination Morbihannaise (MAIA- CLIC) : actuellement la MAIA travaille sur un
recensement des missions de chacun et travaille également sur la notion d’un guichet intégré.
• Programme E-santé
• L’HAD
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• CLIC 22
• Plateforme de coordination Morbihannaise (MAIA- CLIC)
• ARS
• Conseils Généraux
Calendrier
2013-2014
Indicateurs
• Nombre d’acteurs référencés.
• Nombre de contacts par type de professionnel.
• Nombre de réunions de concertation et nombre de participants.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE 3 : RENFORCER LA PRISE EN CHARGE EN SOINS PALLIATIF SUR LE TERRITOIRE
ACTION 7 : CONSOLIDATION ET STRUCTURATION LA PRISE EN CHARGE DES SOINS PALLIATIFS SUR LE TERRITOIRE
État des lieux
• Vieillissement de la population : entre 2008 et 2016, la population de plus de 75 ans et plus devrait
augmenter en moyenne de 1 % par an.
• Taux de mortalité sur certaines pathologies supérieur à la moyenne régionale et incidence en termes de
recours aux soins palliatifs.
• Récapitulatif des sites de prise en charge :
- CHCB : 3 lits identifiés de soins palliatifs (site de Loudéac) et une équipe mobile de soins palliatifs ;
- Guémené sur Scorff : 6 lits identifiés de soins palliatifs (LISP) ;
- l’hospitalisation à domicile ;
- un réseau de soins palliatifs sur le territoire.
• Le taux d’équipement en lits de soins palliatifs est de 4,3 pour 100 000 habitants en 2009 (avant
labellisation des lits de Loudéac), contre 9 pour 100 000 en moyenne sur la région Bretagne.
Enjeu(x)
Offrir un maillage du territoire conforme aux besoins de la population.
Objectifs / schéma cible
Mettre en place les structures nécessaires dans le sens d’une gradation de la prise en charge.
Plan d’actions
• Mettre en place une Unité de soins palliatifs (USP) sur le territoire.
• Développer d’autres sites de prise en charge pour assurer un maillage du territoire en lits identifiés de
soins palliatifs (LISP).
• Communiquer sur les différents intervenants et missions : un numéro unique (le réseau de soins palliatifs).
• Développer l’accompagnement des EHPAD en matière de prise en charge de la fin de vie.
Moyens humains
Moyens nécessaires à la mise en place de l’USP et de LISP (conformément au cahier des charges).
Mise en œuvre
Méthodologie
Développer les formations dans les différentes structures (EHPAD…).
Structurer les interventions et définir les rôles de chaque dispositif.
Portage de l’action
ARS
Articulation avec d’autres démarches
Réseau de soins palliatifs – HAD – L’équipe mobile de soins palliatifs – Groupe de travail gradation des soins
et SSR
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• ARS
• Établissements
Calendrier
2013-2014
Indicateurs
• Nombre de patients pris en charge dans chaque unité.
• Nombre d’orientations en HAD.
41
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÉMATIQUE N°3. LA MISE EN ŒUVRE D’UNE PERMANENCE
DES SOINS ARTICULÉE ENTRE LA VILLE ET L’HÔPITAL
PRÉAMBULE
La permanence des soins est définie par la Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » comme une mission
de service public assurée en collaboration avec les établissements de santé, par les médecins exerçant dans des cabinets médicaux, maisons
de santé, pôles de santé et centres de santé ; ainsi que par les médecins exerçant dans les associations de permanence des soins sur la base
du volontariat.
Cette mission a pour objet de répondre aux besoins de soins non programmés des patients ne nécessitant pas de moyens lourds d’intervention,
tous les jours de 20 heures à 8 heures, les samedis à partir de midi, les dimanches et jours fériés de 8 heures à 20 heures, ainsi que le lundi
lorsqu’il précède un jour férié, le vendredi et le samedi lorsqu’ils suivent un jour férié.
L’organisation de la Permanence Des Soins Ambulatoires (PDSA) et ses modalités de financement concernant les astreintes et les forfaits de
la régulation libérale ne font pas partie du PRS mais relèvent d’un cahier des charges régional arrêté par le DG ARS.
Sur ces bases, le cahier des charges régional déterminant les nouveaux territoires de Permanence des soins ambulatoires, les modalités de
son organisation (effection et régulation), les modalités de financement des forfaits sont arrêtées en Bretagne depuis le 22 mars 2012 (mis
en ligne sur le site internet de l’ARS). Sa mise en œuvre est effective depuis le 1er juin 2012.
Le cahier des charges régional se décline par territoire de permanence des soins. La région Bretagne se découpe en 58 territoires de permanence
des soins auxquels s’ajoutent deux territoires en période estivale pour tenir compte des flux touristiques. Son évaluation est réalisée au niveau
régional et départemental en lien avec les préfets de départements qui co-président les Comités Départementaux de l’Aide Médicale Urgente
de la Permanence des Soins et des Transports sanitaires qui constituent des instances consultatives dans ce domaine.
Compte tenu du périmètre de la thématique, le diagnostic ne peut être établi qu’au niveau départemental. Le territoire de santé N° 8 étant
partagé entre le sud des Côtes d’Armor et le nord du Morbihan, le diagnostic ne peut être effectué au niveau du territoire de santé N° 8.
De plus, le découpage des territoires de permanence des soins ne correspond pas du tout aux limites des territoires de santé. Ainsi, à titre
illustratif, le territoire de permanence des soins N° 13 de Locminé est découpé à la fois sur le territoire de santé N° 8 et N° 4.
Cette thématique s’inscrivant dans le cadre régional et départemental, les acteurs du territoire de santé N° 8 n’ont pu réaliser de diagnostic
propre au territoire de santé N° 8 et n’ont pas formulé de fiche action pour le territoire de santé N° 8.
42
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Cartes des territoires de permanence des soins du territoire n° 8 :
43
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÉMATIQUE N°4. LA MISE EN ŒUVRE D’UNE OFFRE DE SOINS
TERRITORIALE EN CHIRURGIE, EN OBSTÉTRIQUE ET EN IMAGERIE
PRÉAMBULE
La thématique de la gradation des soins sur le territoire de santé concerne les volets du SROS (schéma régional d’organisation des
soins) suivants :
- médecine ;
- chirurgie ;
- obstétrique ;
- imagerie ;
- SSR (soins de suite et de réadaptation).
Cette thématique s’inscrit également dans les IPA (indices de pilotage d’activités) en médecine, chirurgie, activité interventionnelle et SSR.
Il s’agit ici de l’offre hospitalière et non du 1er recours.
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE CONCERNÉE
LES DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES, ÉPIDÉMIOLOGIQUES ET SOCIALES
Le territoire de santé N° 8 couvre le pays de Pontivy, le pays du Centre Bretagne et une partie du Centre Bretagne Ouest.
D’après les données INSEE projections de population 2009 et 2016 (modèle OMPHALE 2010), le territoire de santé N° 8 représente 4.4 % de
la population bretonne. En 2016, cette proportion restera stable.
C’est un territoire plutôt âgé et la part de la population des personnes âgées de plus de 75 ans (12.2 %) restera supérieure à la moyenne
régionale (10.2 %). La population des 3 pays est plus âgée que la population bretonne.
D’après les données de l’INSERM-INSEE (Exploitation ORSB), le taux standardisé de mortalité générale pour 100 000 habitants en 2008 est de
908.2 pour le territoire contre 853 pour la Bretagne. Pour les hommes, il est de 336.1 pour le territoire contre 320.5 pour la région. Pour les
femmes, il est de 140.6 pour le territoire contre 132.1 pour la région.
La surmortalité observée sur le territoire est essentiellement liée aux pathologies de l’appareil circulatoire en particulier les cardiopathies
ischémiques.
L’étude ORSB de mai 2010 met en évidence que dans ces 3 pays, les pathologies responsables du plus grand nombre de décès sont, chez
les hommes, les cancers, puis les maladies de l’appareil circulatoire ; à l’inverse chez les femmes, les maladies de l’appareil circulatoire
correspondent à la 1ère cause de décès devant les cancers.
L’analyse des indicateurs de mortalité sur la période 2000-2006 montre que 2 des 3 pays (Pontivy et COB) présentent un état de santé
défavorable vis-à-vis de la moyenne nationale chez les hommes comme chez les femmes ; pour le pays du Centre Bretagne, cet indicateur est
comparable à la moyenne nationale (hommes et femmes).
Concernant les décès prématurés liés à des pratiques ou des comportements à risque (consommation d’alcool, tabac, drogue, suicides, accidents
de la circulation…), le pays du COB se caractérise par un niveau de mortalité prématurée nettement supérieure à la moyenne française et
aux 1ers rangs des pays bretons en situation défavorable. Pour les hommes de Pontivy, la mortalité prématurée est également supérieure à
la moyenne nationale. Par contre, pour les femmes du pays de Pontivy et les hommes et femmes du pays de Centre Bretagne, la situation est
comparable à la moyenne nationale.
44
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Concernant les actions de prévention, la participation aux campagnes de dépistage du cancer du sein est inférieure au taux observé en Bretagne
pour la majorité des cantons du COB, pour 3 des 6 cantons du pays de Centre Bretagne et 2 des 6 cantons du pays de Pontivy.
Les 3 pays se caractérisent par une proportion de foyers fiscaux non imposés supérieure à la moyenne régionale et de nombreux cantons
comportent une part de bénéficiaires de minima sociaux supérieure aux moyennes régionales, même s’ils restent souvent en dessous des
chiffres nationaux.
La proportion des chômeurs de longue durée est plus élevée qu’en Bretagne (Pays du COB), ce constat s’applique aux femmes pour les pays
de Pontivy et Centre Bretagne et aux jeunes de moins de 25 ans pour le pays de Centre Bretagne.
LA DÉMOGRAPHIE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ
Le territoire de santé N° 8 est le territoire de santé le plus fragile en offre de soins de 1er recours avec des densités les plus faibles de la
région dans de nombreuses spécialités médicales ou chirurgicales.
De plus, il est faiblement attractif au regard des évolutions du nombre de professionnels de santé sur les années 2007 à 2010.
Le point inquiétant est la répartition par âge avec un pourcentage élevé de médecins de plus de 40 ans, voire de plus de 60 ans.
La répartition des professionnels sur le territoire présente des situations de fragilité dans certains cantons ruraux.
La densité de médecins pour 100 000 habitants est la suivante :
BRETAGNE
Anesthésie réanimation
TERRITOIRE 8
14.5
7.95
Cardiologues
8
5.8
Gastro-entérologie et hépatologie
5
2.9
Pneumologue
4
2.2
Neurologie
2.4
1.4
Médecine physique et de réadaptation
3.6
2.2
Pédiatrie
8.6
4.3
Psychiatrie adulte
17
12.9
Chirurgie générale (y compris viscérale et digestive)
5
3.6
Chirurgie orthopédique et traumatologique
3.9
2.9
Chirurgie urologique
1.6
1.4
Spécialités médicales
Spécialités chirurgicales
Source : ARS, base DEMOPS au 1/03/2011
Pour l’anesthésie réanimation, le territoire 8 présente la plus faible densité (7,9 médecins pour 100 000 hab.). Dans cette catégorie, sur ce
territoire, il existe une proportion de médecins libéraux plus élevée que la moyenne régionale (55 % vs 30 %).
Le territoire 8 se caractérise par une densité médicale inférieure à la moyenne régionale dans l’ensemble des spécialités médicales. En dehors
de la psychiatrie, la densité médicale du territoire 8 est la plus faible de tous les territoires bretons, quelle que soit la spécialité.
Dans ces mêmes spécialités, hors neurologie, la capacité de renouvellement est faible puisque l’ensemble des médecins est âgé de plus de
40 ans.
Les densités de chirurgien du territoire 8 sont inférieures aux moyennes régionales dans l’ensemble des spécialités chirurgicales.
Ce territoire connaît les plus faibles densités bretonnes en chirurgie générale et en chirurgie orthopédique et traumatologique. En revanche, il
est mieux doté que les territoires 1 et 4 en chirurgie urologique et que les territoires 1, 2 et 4 en chirurgie viscérale et digestive.
L’ensemble des chirurgiens de ce territoire est âgé de plus de 40 ans.
45
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
La densité de médecins généralistes pour 100 000 habitants au 01/01/2011 est la suivante :
BRETAGNE
TERRITOIRE 8
Densité MG pour 100 000 habitants
98
76
dont médecins âgés de 60 ans et plus (%)
26,5
40,6
dont médecins âgés de moins de 40 ans (%)
10,2
7,5
Source : Assurance Maladie, FNPS-INSEE, recensement de la population 2007
Le territoire 8 est largement moins bien doté en médecins généralistes que la moyenne régionale, Par ailleurs, la part des médecins généralistes
de 60 ans et plus est plus importante que la moyenne régionale, alors que celle de moins de 40 ans est inférieure à la moyenne régionale.
La densité des infirmiers libéraux (cabinets primaires) au 01/01/2011 est la suivante :
BRETAGNE
TERRITOIRE 8
Densité Infirmiers libéraux pour 100 000 habitants
132
116
Dont infirmiers âgés de 55 ans et plus (%)
18,9
11,2
* pondéré sur l’âge des populations
Source : Bretagne FNPS, Assurance Maladie – Janvier 2011 / France : SNIR 2009, EcoSanté / Population : INSEE, RP 2007
La densité d’infirmiers libéraux est inférieure à la moyenne régionale.
L’OFFRE SANITAIRE ET MÉDICO-SOCIALE
D’après les données SAE 2009, l’offre sanitaire en 2009 (hors HAD) est la suivante :
BRETAGNE
TERRITOIRE 8
Nombre de lits de médecine pour 100 000 habitants
195
176
Taux d’occupation en médecine (%)
88.9
98.9
Nombre de places en médecine pour 100 000 habitants
16
7
Nombre de lits de chirurgie pour 100 000 habitants
124
121
Taux d’occupation en chirurgie (%)
69.6
78.9
Nombre de places en chirurgie pour 100 000 habitants
21
17
Nombre de lits en SSR pour 100 000 habitants
150
113
Taux d’occupation en SSR (%)
87.6
96.2
D’après ces données, les capacités en hospitalisation complète et en hospitalisation de jour en médecine sont inférieures à la moyenne régionale,
avec un taux d’occupation très élevé. La durée moyenne de séjour en 2009 en médecine (7 jours) est supérieure à celle régionale (6.2 jours).
Les capacités en hospitalisation complète et en places de chirurgie ambulatoire sont inférieures à la moyenne régionale.
La durée moyenne de séjour en 2009 en chirurgie (5.8 jours) est proche de celle régionale (5.7 jours), avec des différences entre le CHCB (6.9
jours) et la Polyclinique (4.8 jours).
La part des séjours en ambulatoire sur ce territoire (39.1 %) est supérieure à la moyenne régionale (37.5 %) avec une part importante de
l’activité chirurgicale réalisée dans le secteur privé (56.6 %).
Le taux d’équipement en SSR dans ce territoire est le plus faible de la région et son taux d’occupation est un des plus élevé après le territoire 2.
Le territoire 8 comprend une structure d’HAD positionnée à Pontivy et gérée par l’AUB. Son activité en 2009 était de 4 323 journées de présence,
46
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
représentant 124 patients pris en charge, contre 13 692 en moyenne par structure d’HAD, représentant 278 patients pris en charge. Son activité
est majoritairement une activité de soins palliatifs à hauteur de 40 %, suivie par l’activité de pansements complexes et de soins de nursing
lourds.
Par ailleurs, le territoire compte une unité interrégionale pour malades difficiles dans l’établissement de psychiatrie de Plouguernével.
Le territoire 8 comprend 60 places d’USLD réparties sur 2 sites de 30 places sur les 2 départements à Rostrenen (22), géré par l’AHB, et à
Pontivy (56), géré par le CHCB.
Le taux d’équipement en USLD du territoire 8 est de 3.6 places d’USLD pour 1 000 habitants de 75 ans et plus, contre un taux régional de 5.4.
Avant les travaux des PTS, le taux d’équipement en USLD était le plus faible de Bretagne après le territoire 7.
Avec ces travaux, le taux d’équipement en USLD du territoire 8 devient le plus faible de la Bretagne, le territoire 7 ayant gagné des places d’USLD.
Au 1er novembre 2012, le taux d’équipement du territoire 8 en LISP et USP est le plus faible de la région : 8.6 places pour 100 000 habitants,
contre des taux par territoire s’échelonnant de 9.6 pour le territoire 2 à 13.3 pour le territoire 6. Le territoire de santé N° 8 ne compte que 9
LISP (6 en médecine à Guémené et 3 en SSR à Loudéac) et aucune USP.
ANALYSE DES FLUX
Au vu des données PMSI 2009, les taux de fuite du territoire 8 sont nettement supérieurs au taux d’attractivité dans l’ensemble des disciplines
(SSR, MCO) en dehors de la rééducation fonctionnelle.
SSR
SOINS
DE SUITE
MÉDICALISÉS
RÉÉDUCATION
FONCTIONNELLE
MCO
MÉDECINE
CHIRURGIE
OBSTÉTRIQUE
Taux de fuite
41,1 %
41,4 %
40,6 %
44,4 %
37,6 %
40,3 %
38,7 %
Taux
d’attractivité
24,3 %
11,9 %
40,5 %
11,8 %
11,8 %
13,3
9,1 %
-16,8 %
-29,5 %
0,0 %
-32,6 %
-25,8 %
-27,0 %
-29,6 %
Solde
Les migrations du territoire 8 se font au profit des établissements du territoire de santé N°4 et plus particulièrement vers le centre de
convalescence de Colpo.
Les établissements du territoire 8 sont peu attractifs. Le CHCB attire principalement des patients du territoire 7.
La quasi-totalité des enfants du territoire sont logiquement pris en charge à l’extérieur du territoire, puisqu’il n’y a pas d’offre spécialisée en
SSR. Une forte migration des adultes et personnes âgées du territoire en SSR vers le territoire N°4 est également constatée.
LES TAUX DE RECOURS
• EN SSR
Au vu des données de l’année 2009, le territoire se caractérise par une sous-consommation en SSR (4 802 journées pour 10 000 habitants) par
rapport à la région (5 279 journées en SSR) et à la moyenne nationale (5 279 journées pour 10 000 habitants).
On note une atypie de surconsommation sur les amputations. Les diagnostics principaux sont : maladies des artères, artérioles et capillaires
(Athérosclérose des artères distales). L’hypothèse la plus probable est épidémiologique puisqu’on retrouve une surmortalité des maladies de
l’appareil circulatoire. Il y a une activité de chirurgie vasculaire par la Polyclinique de Pontivy exercée par deux chirurgiens de St Brieuc, des
consultations sont organisées par la clinique mutualiste de Lorient et le CH Privé de St-Brieuc. Par ailleurs il serait intéressant de développer
une éducation à la santé (PPS à activer) avec une sensibilisation du corps médical.
Il existe plusieurs atypies de type sous consommation :
- le groupe sensoriel et cutané (CMC 14), dont les diagnostics principaux sont : les maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané ;
- la réadaptation spécialisée et/ou réinsertion (CMC 40), dont les diagnostics principaux sont : la maladie d’Alzheimer, sans précision, les
affections dégénératives systémiques affectant principalement le système nerveux central (Maladies du neurone moteur) et la fracture
du fémur (Fracture fermée du trochanter). À noter les 30 Lits de SSR PAPD du CHCB ;
- les soins nutritionnels (CMC 50), dont les diagnostics principaux sont : malnutrition (Malnutrition protéino-énergétique grave, sans
47
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
précision), 15,82 % des séjours ; obésité et autres excès d’apport, 9,54 % des séjours ; et diabète sucré insulino-dépendant, 8,08 %
des séjours. Le taux de fuite (58,39 %) est nettement supérieur au taux d’attractivité (0,8 %). Les patients du territoire de santé N° 8,
hospitalisés hors du territoire, sont principalement pris en charge dans les territoires n° 1 (centre de Perharidy à Roscoff ?), 5 (clinique
St Yves à Rennes ?) et hors Bretagne.
La faible offre en SSR, influe sur les taux de recours. A-t-elle également un impact sur la consommation des patients en séjours de médecine
ou sur la DMS des courts séjours ? Il y a, par ailleurs, nécessité à travailler en amont l’éducation à la santé de la population.
• EN MÉDECINE
Le territoire se caractérise par une surconsommation (1 111 séjours pour 10 000 habitants) par rapport à la région (1 014 séjours en médecine)
mais il demeure proche de la moyenne nationale (1 123 séjours).
Le taux de recours de la population du territoire de santé N° 8 à l’hospitalisation en médecine (1 111 séjours pour 10 000 habitants) est
supérieur à la moyenne régionale (1 041 séjours pour 10 000 habitants) et proche de la moyenne nationale (1 123 séjours pour 10 000 habitants).
C’est particulièrement vrai en hospitalisation complète, le deuxième (après le territoire 7) le plus important de Bretagne (951 contre 825 de
moyenne régionale, France 844).
On évoque l’hypothèse que l’offre est importante en nombre de lits de médecine et qu’elle vient compenser une offre moindre voire insuffisante
en SSR. Par ailleurs la DMS supérieure à celle de la région s’expliquerait par une population vieillissante et un manque de structures d’aval ?
Les atypies de type sur consommation portent sur :
- la cardiologie (GP M07 : 2 466 séjours), dont les diagnostics principaux sont : l’insuffisance cardiaque (401 séjours), autres formes de
cardiopathies (392 séjours), maladies hypertensives (225 séjours), douleur thoracique, sans précision (209 séjours). Ces 4 diagnostics
principaux représentent 56,36 % des séjours de ce GP.
Le taux de fuite est supérieur (27,5 %) au taux d’attractivité (11 %). Les patients vont principalement sur le TS n° 4.
L’activité de Cardiologie du TS n° 8 est essentiellement réalisée au CHCB.
La prise en charge tardive en cardiologie peut-être liée à des actions de prévention mal conduites ou mal assimilées ou mal acceptées, à
une filière à consolider pour pallier à la crainte d’aller vers des plateaux techniques éloignés et à une certaine fatalité dans l’acceptation
des complications des pathologies cardiaques ?
Le questionnement sur l’implantation d’une USIC sur Pontivy s’inscrit dans ce contexte, ainsi que le travail en filières avec Lorient,
Vannes, St-Brieuc et les actions à mener en matière d’ETP ;
- pneumologie (GP M09 : 2 365 séjours) dont les diagnostics principaux : Insuffisance respiratoire aiguë (302 séjours), Broncho-pneumopathie,
sans précision (216 séjours), Maladie pulmonaire obstructive chronique avec infection aiguë des voies respiratoires inférieures (179
séjours) représentent 29,52 % des séjours de ce GP.
Le taux de fuite est très important (35,3 %). Les patients partent principalement sur le TS n° 4 (CHBA). L’attractivité s’élève à 12,6 %.
L’activité de Pneumologie du TS n° 8 est essentiellement réalisée au CHCB ;
- diabète, maladies métaboliques, endocrinologie (hors complications) (GP M24 1 611 séjours), dont 5 diagnostics principaux « diabète »
représentent 67,49 % des séjours de ce GP. Les taux de fuite et d’attractivité sont proches (de l’ordre de 16 %), le TS n° 8 est notamment
attractif sur les patients résidents dans le TS n° 7.
L’explication pour le diabète se situe dans les modalités de prise en charge : certes le CHCB a un service d’endocrinologie très actif,
mais l’épidémiologie n’explique pas un taux de recours égal au double de la région. Une possible prise en charge avec ré-hospitalisation
pour suivi de la maladie est à confirmer ;
- endoscopies ORL, avec ou sans anesthésie (GP M12 : 69 séjours). L’offre libérale et hospitalière est de bonne renommée, ce qui n’exclut
pas de supposer que les pratiques de prise en charge soient à analyser. Toutefois, le nombre de séjours constaté est faible.
Les atypies de type sous consommation concernent :
- douleur et soins palliatifs (GP M29 : 201 séjours).
Le taux de fuite est très important (62,1 %), les patients partent principalement sur le TS n° 7 (CAR).
L’attractivité s’élève à 10,5 %.
Un défaut de codage suite aux contrôles PMSI peut être un facteur explicatif.
Le CHCB ne dispose pas de LISP ;
- médecine inter spécialités (GP M31 : 78 séjours) liée à une faiblesse de l’offre ? ;
- les chimiothérapies pour affection non tumorale (séjour ou séance) (GP M30/M21 : 293 séjours/séances).
48
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Le taux de fuite est très important (53,4 %), les patients sont hospitalisés principalement au CHBS, CHBA, CH St Brieuc, CAR et au
CRLCC et peut s’expliquer par la faiblesse de l’offre. L’attractivité s’élève à 11,2 %.
Il ressort des éléments ci-dessus la nécessité d’organiser un travail en filière en médecine cardiologique, de travailler plus en amont sur
l’éducation thérapeutique du patient et enfin de mettre en place des LISP au CHCB.
• EN CHIRURGIE
La consommation du territoire (774 séjours pour 10 000 habitants) est proche de la consommation régionale (740 séjours) et nationale (786
séjours). En chirurgie également, la population du territoire de santé N° 8 a un recours aux soins (774 séjours pour 10 000 habitants) supérieur
à la moyenne régionale (740 séjours pour 10 000 habitants) et proche de la moyenne nationale (786 séjours pour 10 000 habitants). La lettre
RAC relative au CPOM de la polyclinique de Pontivy en date du 11 avril 2011 relevait que le taux de fuite en chirurgie sur le territoire de santé
n° 8 était conséquent, de l’ordre de 42 % en 2009, et plus particulièrement dans certaines spécialités chirurgicales : vasculaires périphériques
(63,6 %), cardiologie (65,4 %), gynécologie (55,3 %), ophtalmologie (44,3 %), orthopédie traumatologie (42,9 %), uro-néphrologie (39,5 %),
ORL stomatologie (32,5 %), et digestif (30 %).
Les atypies de type sur consommation portent sur :
- la chirurgie viscérale autre : rate, grêle, hernies, occlusions (GP C07 1 346 séjours) dont les diagnostics principaux : hernie inguinale,
unilatérale ou sans précision, sans occlusion ni gangrène (266 séjours), appendicite aiguë, sans précision (202 séjours), occlusions
intestinales (132 séjours), représentent 44,58 % des séjours.
Le territoire de santé n° 8 se situe parmi les 10 % de territoires nationaux qui consomment le plus. Le taux de fuite est supérieur (25,7 %) au
taux d’attractivité (11,1 %), les patients partent sur les TS n° 7 et 4. Le CHCB et la polyclinique de Pontivy se partagent cette activité sur le T8 ;
- la chirurgie ORL, Stomatologie (GP C17 : 1 123 séjours) dont les diagnostics principaux : hypertrophie des végétations adénoïdes
(165 séjours), otite moyenne séreuse aiguë (161 séjours) représentent 29 % des séjours. Le territoire de santé n° 8 avec les territoires
1 et 6 se situe parmi les 10 % de territoires nationaux qui consomment le plus.
Le taux de fuite est supérieur (26,9 %) au taux d’attractivité (12,2 %), les patients partent sur le TS n° 4 principalement.
Le CHCB et la polyclinique de Pontivy se partagent cette activité sur le TS n° 8. Si l’offre libérale et hospitalière, de bonne renommée,
participe à un taux de recours élevé cela n’exclut pas de supposer que les pratiques de prise en charge seraient à analyser. On constate
néanmoins que le taux de fuite est important (44 %). Il conviendrait d’analyser les pratiques de prise en charge en distinguant
hospitalisation complète et ambulatoire, comme sur les endoscopies en ORL.
Les atypies de type sous consommation concernent :
- les chirurgies autres de l’appareil locomoteur (GP C12 : 1 713 séjours) dont les diagnostics principaux : syndrome du canal carpien (235
séjours), soins de contrôle impliquant l’enlèvement d’une plaque et autre prothèse interne de fixation (202 séjours), fracture fermée de
l’extrémité inférieure du radius (85 séjours), Hallux valgus (acquis) (81 séjours), lésion traumatique du muscle et du tendon extenseurs
d’un autre doigt au niveau du poignet et de la main (60 séjours) représentent 38 % des séjours.
Le taux de fuite est très important (45,8 %), les fuites sont réparties vers les TS n° 4, 5 et 6. L’attractivité s’élève à 14,1 %.
Le CHCB regroupe 69 % de cette activité sur le TS n° 8 ;
- la chirurgie du sein (GP C21 : 195 séjours).
Le taux de fuite (69,32 %) est très important comparé à un faible taux d’attractivité (10,6 %). Les patients du territoire n° 8 hospitalisés
hors du territoire sont principalement pris en charge dans le territoire de santé n° 4 et n° 7 (Vannes et CH Privé St-Brieuc).
Les actions de dépistage seraient sans doute à renforcer ;
- la chirurgie urologique (GP C22 : 336 séjours).
Le taux de fuite (43,45 %) est important et le taux d’attractivité (8,6 %) faible
Les patients du territoire n° 8 hospitalisés hors du territoire sont principalement pris en charge dans les établissements du territoire
n° 7 (CH Privé de St Brieuc) et du territoire°4.
Un diagnostic plus précis est à élaborer sur la Chirurgie viscérale (sur consommation).
Il conviendrait également d’analyser les pratiques de prise en charge avec comparaison HC/HDJ en ORL et chirurgie inter spécialités.
Le vieillissement du territoire n° 8 se confirme dans les années à venir. La part de population reste stable. La démographie médicale est
inquiétante et doit faire encourager les coopérations et les expérimentations de télémédecine. Le taux d’équipement médico-social paraît
favorable mais doit tenir compte de l’âge de la population.
49
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
L’activité hospitalière du territoire est peu stabilisée avec des fuites importantes. Paradoxalement, les recours aux soins hospitaliers de
médecine et chirurgie sont élevés. À l’inverse, on retrouve une sous-consommation en SSR (sauf amputation) qui suit l’offre mais qui doit
prendre en compte la création de 20 lits de SSR spécialisés en pneumologie à Loudéac.
Au vu de ce diagnostic du territoire, les hypothèses de travail ARS posées ont été les suivantes :
- réaliser un focus sur la chirurgie viscérale ;
- vérifier les codages des endoscopies en ORL et en diabétologie ;
- analyser des pratiques de prise en charge avec comparaison HC/HDJ en ORL et chirurgie inter spécialités ;
- étudier la pertinence d’une USIC au CHCB ? Création de LISP ? ;
- encourager les actions de dépistage et ETP.
II. ENJEUX IDENTIFIÉS DÉCOULANT DU DIAGNOSTIC
Au vu de ce diagnostic territorial, les acteurs du groupe de travail ont identifié les enjeux suivants :
- le renforcement et l’adaptation de l’offre de soins du territoire en cohérence avec les orientations du PRS ;
- le développement des coopérations et des partenariats entre acteurs du territoire de santé.
III. OBJECTIFS ET ACTIONS
OBJECTIF STRATÉGIQUE 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES
ORIENTATIONS DU PRS
• Action n° 1 : Le renforcement du maillage territorial en soins de suite et réadaptation.
• Action n° 2 : L’installation d’une filière AVC sur territoire avec désignation d’un animateur.
• Action n° 3 : Le développement de la pratique de la chirurgie ambulatoire sur le pôle de santé public-privé de Kério.
• Action n° 4 : L’amélioration de la place du SSR dans le parcours du patient.
• Action n° 5 : Le développement des alternatives à l’hospitalisation en SSR.
• Action n° 6 : La consolidation d’une offre de soins graduée et territorialisée en Soins Palliatifs.
• Action n° 7 : La reconnaissance d’une unité cognitivo-comportementale sur le territoire n° 8.
• Action n° 8 : L’identification d’un site de prise en charge en stomatologie et odontologie.
OBJECTIF STRATÉGIQUE 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS ET LES PARTENARIATS ENTRE ACTEURS DU TERRITOIRE
DE SANTÉ
• Action n° 9 : Conforter le positionnement du pôle de santé public-privé de Kério en tant que pôle de référence.
• Action n° 10 : L’amorce de la mise en place d’équipes médicales de territoire.
• Action n° 11 : La mise en place d’actions de communication autour de l’offre de soins du pôle de santé public-privé de Kério.
• Action n° 12 : Favoriser le fonctionnement en réseau des unités de réanimation et de surveillance continue.
• Action n° 13 : L’identification et la consolidation d’une filière cancérologie commune (chimiothérapie).
• Action n° 14 : L’optimisation de l’organisation de la filière chirurgicale (notamment en cancérologique sur le pôle).
• Action n° 15 : Le développement d’actions de partenariat en direction des professionnels libéraux du territoire.
50
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES ORIENTATIONS DU PRS
ACTION 1 : LE RENFORCEMENT DU MAILLAGE TERRITORIAL EN SOINS DE SUITE ET RÉADAPTATION
Enjeu(x)
Conformément au SROS IV, poursuivre le maillage SSR du territoire n° 8 dans le contexte d’un taux de
recours inférieur aux moyennes régionales (5 140 journées pour 10 000 habitants en moyenne régionale,
4 202 pour le territoire 8) et d’un taux d’équipement le plus faible de Bretagne (168 lits et places pour 100 000
habitants, 113 lits pour le territoire 8), afin de :
- répondre aux besoins de la population ;
- remédier au déficit de capacités d’hospitalisation en médecine ;
- renforcer l’attractivité du territoire dans le domaine de la prise en charge SSR ;
- offrir une réponse de proximité notamment sur le bassin pontivien et proche du plateau technique de
Kerio mais également sur les zones ouest du territoire.
Objectifs / Schéma cible du PRS
• Développer les capacités d’accueil en SSR (HJ et HC) sur le fondement d’un projet territorial articulant
tous les acteurs.
• Développer l’activité de l’HAD.
Portage de l’action
Les structures du territoire
Plan d’actions
• Diagnostic sur les besoins du territoire (analyse des besoins en termes de spécialités SSR sur le territoire).
• Élaboration d’un projet territorial de développement de l’offre en SSR (notamment projet médical) prenant
en compte les besoins de la population en soins de suite polyvalents, spécialisés respiratoires, PAPD et
SSRAA (Addictologie).
• Articulation avec les filières ; gériatrique, addictologique, chirurgicale et de médecine.
• Assurer la couverture géographique du territoire.
Mise en œuvre
• Analyse du diagnostic en vue de la rédaction d’un projet médical de territoire associant l’ensemble des
structures du territoire s’inscrivant dans les filières d’amont et d’aval.
• Élaboration des demandes d’autorisation en concertation et réflexion sur les modalités juridiques de
coopération.
• Généralisation du dossier unique d’admission en EHPAD.
Articulation avec d’autres démarches
Voir avec les fiches actions médecine, chirurgie, personnes âgées, addictions.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Les structures du territoire, dont l’HAD.
• Les médecins généralistes.
• Les médecins coordonnateurs d’EHPAD.
• L’ARS.
Ingénierie/ étude de financement
Formalisation des projets par les acteurs du territoire et l’ARS.
Calendrier
• Février 2013 : transmission du diagnostic détaillé écrit par l’ARS demandé par le groupe en octobre 2012.
• Avril 2013 : présentation d’un pré-projet de territoire.
• 2013 : dépôt des demandes autorisations.
• 2014-2015 : Mise en œuvre des autorisations.
Indicateurs
• Nombre de capacités autorisées, capacités installées.
• Taux d’équipement du territoire.
• Taux de fuite.
• Taux d’attractivité.
• Taux de recours.
51
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE N° 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES ORIENTATIONS DU PRS
ACTION 2 : L’INSTALLATION D’UNE FILIÈRE AVC SUR TERRITOIRE AVEC DÉSIGNATION D’UN ANIMATEUR
Enjeu(x)
Conforter la filière de prise en charge des AVC sur le territoire.
Schéma cible du PRS
Reconnaissance dans le SROS 4 d’une unité référente en neuro-vasculaire du territoire 8.
Portage de l’action
CHCB
Plan d’actions
Consolider l’activité de l’UNV dans la filière de prise en charge des AVC (Ouverture de l’UNV le 5 mars 2012).
Mise en œuvre (ce qui reste à faire)
• Désigner un animateur référent de la filière AVC.
• Confirmer la désignation du coordonnateur de l’UNV.
• Travailler sur le parcours patients AVC.
• Rédaction de protocoles de soins (éducation, prise en charge globale).
Articulation avec d’autres démarches
• Volet prévention : éducation thérapeutique du patient vasculaire.
• Consolider le maillage en SSR sur le territoire (projet SSR polyvalent sur le pôle Kério).
• L’HAD sur le territoire.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• ARS
• Groupe régional thématique
• Réseaux spécifiques
• Unités de neurochirurgie et UNV des CHU de Rennes et de Brest
• SAMU et services d’urgence
• Société française de neurologie
Ingénierie/ étude de financement
• Financements des actions de prévention et d’éducation thérapeutique.
• Campagnes de communication.
Calendrier
2013
Indicateurs
Indicateurs d’activité de la filière (AVC, attractivité de la filière, bilan d’activité de l’animateur, délai de prise en
charge, nombre d’orientations HAD, rééducations précoces…)
THÈMATIQUE N° 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES ORIENTATIONS DU PRS
ACTION 3 : LE DÉVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE DE LA CHIRURGIE AMBULATOIRE SUR LE PÔLE DE SANTÉ PUBLIC-PRIVÉ DE KÉRIO
52
Enjeu(x)
Ils sont à la fois organisationnels qualitatifs stratégiques et financiers.
Schéma cible du PRS
• Augmenter la part de la chirurgie ambulatoire au sein de l’activité chirurgicale.
• Étendre ce mode de prise en charge à l’ensemble de l’activité de chirurgie et des patients éligibles.
• Utiliser la chirurgie ambulatoire pour diminuer le taux de fuite du territoire.
• Soutenir la chirurgie ambulatoire innovante.
Portage de l’action
Pôle de santé public-privé de Kério
Plan d’actions
• Poursuivre la sensibilisation et les formations des opérateurs sur le développement de la chirurgie
ambulatoire.
• Actions de communication en direction des patients et des médecins adresseurs sur les pratiques de la
chirurgie ambulatoire.
• Mettre en place des organisations adaptées et coordonnées à cette prise en charge sur le pole
(consultation, programmation opératoire, anticipation de la sortie…).
Mise en œuvre
• Actions de communication.
• Mise en place de protocoles d’organisation.
• Analyses de dossiers patients et des pratiques.
Articulation avec d’autres démarches
Fiches actions « gradation des soins en chirurgie ».
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Chirurgiens et anesthésistes du pôle public privé de Kerio.
• Médecins généralistes.
• Coordinateurs médicaux et paramédicaux des UCA du pole.
• Paramédicaux de ville.
Ingénierie/ étude de financement
Analyse prévisionnelle de l’activité de chirurgie ambulatoire.
Calendrier
• Analyse de l’activité 2013.
• Autres actions 2013-2016.
Indicateurs
• Nombre d’actions de communication réalisées.
• Nombre de dossiers analysés.
• Nombre de protocoles rédigés.
• Taux d’activité (actes traceurs ambulatoires).
• Taux de répartition (ambulatoire/hospitalisation).
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES ORIENTATIONS DU PRS
ACTION 4 : L’AMÉLIORATION DE LA PLACE DU SSR DANS LE PARCOURS DU PATIENT
Enjeu(x)
• Favoriser le recours à la rééducation, la réadaptation et la réinsertion des patients du territoire dans les
structures adaptées.
• Améliorer l’orientation des patients tout au long de leur prise en charge.
Schéma cible du PRS
• Favoriser les admissions directes afin de limiter le recours aux services d’urgence et de court séjour, en
améliorant la communication auprès des médecins de ville.
• Fluidifier les sorties des patients.
Portage de l’action
• Les établissements du territoire.
• Filière aval et amont.
• Les médecins généralistes et modes d’exercices collectifs coordonnés.
Plan d’actions
• Communiquer autour de l’offre existante en SSR sur le territoire.
• Optimisation de la pertinence de l’adressage en amont avec les services de courts séjours.
• Conforter la participation des médecines de ville à la prise en charge de leur patient au sein des structures SSR.
• Anticiper les sorties dès l’admission des patients et plus particulièrement les personnes de moins de 60 ans.
Mise en œuvre
• Inventaire des structures du territoire (localisation, spécialisation, équipements disponibles).
• Engager des actions de sensibilisation de communication de partenariat avec les acteurs (structures de
soins, HAD, les services sociaux, les services à domicile, la médecine de ville).
• Systématiser un projet social au sein du projet personnalisé de soins (PPS) dès l’entrée et le réévaluer en
cours de séjour afin d’anticiper la sortie.
Articulation avec d’autres démarches
• Outil ORIS
• Fiche 1 SSR
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Les structures du Territoire.
• Les acteurs de la filière gériatrique.
• Médecine de ville.
Ingénierie/ étude de financement
Étudier les modalités de financement des actions de communication
Calendrier
2013-2014
Indicateurs
• Pourcentage d’admission directe en SSR.
• Taux de satisfaction des médecins généralistes via un questionnaire.
• Pourcentage de séjours en SSR supérieur à 30 jours hors raison médicale.
• Nombre d’orientations HAD.
THÈMATIQUE N° 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES ORIENTATIONS DU PRS
ACTION 5 : LE DÉVELOPPEMENT DES ALTERNATIVES À L’HOSPITALISATION EN SSR
Enjeu(x)
• Améliorer l’adéquation entre l’offre de soins et les besoins exprimés de la population.
• Limiter les hospitalisations complètes.
• Renforcer le maillage territorial à partir des structures existantes.
Schéma cible du PRS
Favoriser le développement des alternatives à l’hospitalisation complète en SSR en diversifiant l’offre de
soins du territoire.
Portage de l’action
L’ensemble des structures du territoire.
Plan d’actions
• Étudier l’opportunité de mise en œuvre de lit d‘hospitalisation de semaine au sein des lits de SSR existants
sur le territoire.
• Ouverture et reconnaissance des places de jour autorisées sur le territoire en SSR spécialisés
neurologique et locomoteur.
• Projet d’identification de places de jour au sein des lits spécialisés pour insuffisants respiratoires autorisés
sur le territoire.
Mise en œuvre
• Étude des besoins en hospitalisation de semaine recensés sur le territoire.
• Demande de visite de conformité des places de jour installées.
• Adapter les locaux à la prise en charge en hospitalisation de jour.
Articulation avec d’autres démarches
Voir fiche 1 du groupe
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
ARS
Ingénierie/ étude de financement
• Élaboration des plans de financement concernant les travaux.
• Adaptation des DAF.
Calendrier
2013-2014
Indicateurs
• Nombre de journées et de séjours.
• Taux de rotation en activité de jour et nombre de patients.
• File active de patients.
53
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE N° 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES ORIENTATIONS DU PRS
ACTION 6 : LA CONSOLIDATION D’UNE OFFRE DE SOINS GRADUÉE ET TERRITORIALISÉE EN SOINS PALLIATIFS
Enjeu(x)
• Répondre aux besoins de santé de la population du territoire.
• Améliorer le taux d’équipement en SP du territoire.
• Assurer le maillage territorial en soins palliatifs.
Schéma cible du PRS
• Poursuivre la mise en œuvre des reconnaissances et promouvoir la gradation des soins par l’action des
structures alternatives à l’hospitalisation.
• Consolider la filière palliative et l’organiser sur le territoire de manière graduée.
Portage de l’action
Établissements du territoire (sanitaires, personnes âgées, réseaux de soins palliatifs, HAD…).
Plan d’actions
• Élaboration d’un projet territorial de développement de l’offre en soins palliatifs (notamment projet médical)
prenant en compte les besoins de la population.
• Articulation avec les filières SSR, médecine.
• Reconnaître une unité de soins palliatifs sur le territoire.
• Renforcer l’offre de lits identifiés soins palliatifs sur le territoire.
• Consolider les interventions de l’EMSP y compris dans les EHPAD/
• Communication à destination des professionnels libéraux et des structures de soins : numéro unique
(réseau de soins palliatifs).
• Développer les formations communes entre les établissements du territoire.
Mise en œuvre
• Dépôt des projets et demande reconnaissance d’identification ou de création.
• Action de communication :
- réunion à thème ;
- publication de plaquette d’information (recensement des outils d’information), Alimentation des sites
internet des établissements ;
- numéro unique (réseau de soins palliatifs).
• Élaboration de plan de formation commun.
Articulation avec d’autres démarches
Fiche action SP groupe filière gérontologique et fiche action SSR.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
Équipe mobile de soins palliatifs.
Ingénierie/ étude de financement
Réflexion sur les modalités juridiques de coopération.
Calendrier
2013 – 2014
Indicateurs
• Taux d’équipement du territoire.
• Nombre de séjours avec CMC soins palliatifs.
• Nombre de conventions du territoire.
• Nombre de formations communes.
• Nombre de professionnels formés en partenariat.
• Nombre d’interventions de l’EMSP.
THÈMATIQUE N° 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES ORIENTATIONS DU PRS
ACTION 7 : LA RECONNAISSANCE D’UNE UNITÉ COGNITIVO-COMPORTEMENTALE SUR LE TERRITOIRE N° 8
54
Enjeu(x)
• Améliorer la prise en charge des personnes âgées du Territoire.
• Adapter l’offre aux besoins spécifiques de la population âgée du Territoire n° 8.
• Compléter la filière gériatrique existante.
Schéma cible du PRS
Améliorer la prise en charge pour les besoins non couverts.
Portage de l’action
Acteurs du territoire.
Plan d’actions
Réflexion sur la localisation géographique de l’unité.
Mise en œuvre
Mise en œuvre du cahier des charges national de l’UCC au sein de la structure porteuse.
Articulation avec d’autres démarches
Fiches action du groupe filière gériatrique.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
Acteurs de la filière gériatrique et géronto-psychiatrique.
Ingénierie/ étude de financement
Étude de financement.
Calendrier
2013-2014
Indicateurs
Cahier des charges national de l’UCC.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 1 : RENFORCER ET ADAPTER L’OFFRE DE SOINS DU TERRITOIRE EN COHÉRENCE AVEC LES ORIENTATIONS DU PRS
ACTION 8 : L’IDENTIFICATION D’UN SITE DE PRISE EN CHARGE EN STOMATOLOGIE ET ODONTOLOGIE
Enjeu(x)
• Proposer une prise en charge lourde en stomatologie et odontologie des patients dépendants du territoire.
• Favoriser l’accès aux soins des personnes âgées et handicapées.
Schéma cible du PRS
• Identifier un ou des sites pour des prises en charge spécifiques et formaliser certaines filières de soins.
• Identifier un site par territoire.
Portage de l’action
Le pôle de santé public-privé de Kério.
Plan d’actions
Structurer une filière territoriale de prévention d’accès aux soins dentaires et de prise en charge en
stomatologie et odontologie lourde notamment en direction des personnes âgées et handicapées.
Mise en œuvre
• Pérenniser et consolider l’activité du cabinet dentaire ouvert sur l’EHPAD de Kervénoel en lien avec
l’activité du plateau technique (chirurgie).
• Améliorer et coordonner la prise en charge médico-psycho-sociale.
• Favoriser l’accès par conventions des résidents des structures médico-sociales du territoire.
Articulation avec d’autres démarches
• Fiches actions du groupe de travail handicap.
• Fiche 4 « à compléter » chirurgie.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• ARS
• Assurance Maladie
• DDCS
• Structures médico-sociales
• Ordre des chirurgiens-dentistes
• Réseau spécifique dentaire
• Handicap22
Comité d’entente du handicap morbihannais
Ingénierie/ étude de financement
Étude de besoins de financement en cours (groupe travail ARS).
Calendrier
2013
Indicateurs
• Indicateurs classiques d’activité.
• Indicateurs qualités.
• Nombre de conventions signées.
• Bilan annuel financier.
THÈMATIQUE N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS ET LES PARTENARIATS ENTRE ACTEURS DU TERRITOIRE DE SANTÉ
ACTION 9 : CONFORTER LE POSITIONNEMENT DU PÔLE DE SANTÉ PUBLIC-PRIVÉ DE KÉRIO EN TANT QUE PÔLE DE RÉFÉRENCE
Enjeu(x)
• Répondre aux besoins de la population en proposant une offre de soins médicale graduée.
• Enjeux transversaux au-delà de la médecine (chirurgie).
Schéma cible du PRS
Consolider le maillage territorial gradué en favorisant les équipes de territoire.
Portage de l’action
• Pôle de santé public-privé de Kério
• AHB,
• L’hôpital de Guéméné,
• L’AUB santé
Plan d’actions
• Identifier les besoins du territoire.
• Identifier l’offre du territoire.
• Engager une réflexion et rédiger un projet médical commun vers des CPOM articulés.
Mise en œuvre
Groupe de travail spécifique Kério avec une composition élargie à l’AUB santé, l’AHB et l’hôpital de
Guéméné.
Articulation avec d’autres démarches
Toutes les démarches communes, transversales.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• ARS,
• Associations, réseaux
• Toutes les structures du territoire
Ingénierie/ étude de financement
N.R
Calendrier
2013-2016
Indicateurs
• Taux de recours.
• Taux d’attractivité.
55
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS ET LES PARTENARIATS ENTRE ACTEURS DU TERRITOIRE DE SANTÉ
ACTION 10 : L’AMORCE DE LA MISE EN PLACE D’ÉQUIPES MÉDICALES DE TERRITOIRE
DANS LE CADRE DU PROJET MÉDICAL DU PÔLE DE SANTÉ PUBLIC-PRIVÉ DE KÉRIO
56
Enjeu(x)
• Développer le partenariat public-privé du centre Bretagne.
• Renforcer l’attractivité du pôle de santé public-privé de Kério pour le recrutement médical et pour les
usagers.
• Améliorer le parcours de soins du patient du territoire.
Schéma cible du PRS
Encourager la constitution et la complémentarité des équipes médicales de territoire pour garantir l’égal
accès des soins à la population.
Portage de l’action
Le pôle de santé public-privé de Kério.
Plan d’actions
• Engager une réflexion et rédiger un projet médical commun vers des CPOM articulés.
• Conforter la filière chirurgicale sur Le pôle de santé public-privé de Kério notamment en cancérologie
(fiche 2).
• Communication des listes de gardes et/ou d’astreinte entre les deux structures pour envisager une
organisation commune dans le cadre de la continuité des soins sur la base du volontariat adossée à des
réunions par spécialité.
• Coordination avec le service d’urgence du CHCB dans le cadre de la continuité des soins (prévenir le
praticien référent – Polyclinique – du patient se présentant aux urgences du CHCB).
• Réflexion sur la permanence des soins sur la base du volontariat.
• Étude de faisabilité sur le fonctionnement d’un bloc commun le week-end (personnel médicaux,
paramédicaux, matériels, locaux du CHCB…).
Au regard des résultats de l’étude :
- formalisation d’une convention de partenariat entre le CHCB et la Polyclinique ;
- mise en place des protocoles d’organisation du bloc (charte de bloc) ;
- mise en place des protocoles d’organisation de la prise en charge des patients.
Mise en œuvre
• Identification d’un référent des listes de garde et/ou d’astreinte dans les deux structures.
• Élaboration de protocoles :
- de prise en charge pour le service des urgences (semaine et WE) ;
- d’organisation du bloc ;
- de prise en charge des patients.
• Réalisation de l’étude de fonctionnement d’un bloc commun le week-end.
• Concertation sur les politiques de recrutements médicaux (échanges d’informations coordonnés).
Articulation avec d’autres démarches
Fiche action N° 2 – Optimisation de l’organisation de la filière chirurgicale (y compris cancérologie).
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• ARS, réseaux de santé (cancérologie).
• Equipes médicales du pole.
Ingénierie/ étude de financement
Étude prospective de l’impact financier de ces mesures.
Calendrier
• Réalisation de l’étude 2013.
• Autres actions 2013-2016.
Indicateurs
• Réalisation et communication de l’étude.
• Nombre de protocoles élaborés.
• Nomination des référents.
• Nombre et qualité de recrutement médical sur le pole.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS ET LES PARTENARIATS ENTRE ACTEURS DU TERRITOIRE DE SANTÉ
ACTION 11 : LA MISE EN PLACE D’ACTIONS DE COMMUNICATION AUTOUR DE L’OFFRE DE SOINS
DU PÔLE DE SANTÉ PUBLIC-PRIVÉ DE KÉRIO
Enjeu(x)
Conforter l’attractivité du nouveau pôle de santé public-privé de Kério en lien avec les autres structures du
territoire.
Schéma cible du PRS
Améliorer le parcours de soins du patient.
Renforcer le lien médecine de ville / pole de santé / structures d’aval.
Portage de l’action
Le pôle de santé public-privé de Kério.
Plan d’actions
• Recenser les offres de soins du pôle.
• Identifier les actions mises en commun (coopération).
• Communiquer sur les projets à venir.
Mise en œuvre
Politique de communication concertée (article de presse, réunions d’information, supports d’information
formalisés, formation médicale…).
Articulation avec d’autres démarches
Ensemble des fiches « gradation des soins ».
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Tous les professionnels de santé libéraux.
• L’AUB santé.
• L’AHB.
• Toutes les structures du territoire (centre de santé, maisons de santé pluri-professionnelles, pôle de santé,
ex-hôpitaux locaux, USLD, EHPAD…).
Ingénierie/ étude de financement
Coût lié aux actions de communication.
Calendrier
2013 – 2016.
Indicateurs
• Nombre d’actions de communication.
• Nombre de professionnels concernés.
• Nombre de supports distribués.
THÈMATIQUE N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS ET LES PARTENARIATS ENTRE ACTEURS DU TERRITOIRE DE SANTÉ
ACTION 12 : FAVORISER LE FONCTIONNEMENT EN RÉSEAU DES UNITÉS DE RÉANIMATION ET DE SURVEILLANCE CONTINUE
Enjeu(x)
Fluidifier et organiser la filière réanimation et surveillance continue.
Schéma cible du PRS
Le volet SROS 4 du PRS prévoit qu’en cas d’établissements en site unique, il y ait regroupement des
capacités d’USC.
Portage de l’action
Pole de santé public - privé de Kério.
Plan d’actions
• S’assurer de lever la contrainte économique liée aux effets pénalisant de la tarification à l’activité (bornes
basses / acte chirurgical).
• Définir une organisation médicale coordonnée (continuité et permanence des soins, temps partagé…) en
lien avec le projet médical du pôle de santé public-privé de Kério.
• Implanter l’USC commune dans les locaux du CHCB.
• Renforcer et réactualiser les coopérations liées à l’activité de réanimation, et articulation avec les
urgences.
• Évaluer les besoins nécessaires en réanimation sur le territoire en adaptant les équipes en conséquence.
Mise en œuvre
• Groupe de travail spécifique Kério.
• En attente d’une solution technique apportée par l’agence sous l’angle du PMSI.
• Échanges formalisés entre l’agence et les 2 structures dans le cadre d’un groupe spécifique.
Articulation avec d’autres démarches
Articulation avec la fiche USIC du groupe urgence
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• CPAM 56
• ARS
• Services de réanimation partenaires
• SAMU 56 et 22
• Transporteurs
Ingénierie/ étude de financement
Lever impérativement la question financière d’une USC unique qui ne pénalise aucune des parties à la
coopération.
Calendrier
1er semestre 2013
Indicateurs
• Indicateurs d’activité (par file active, nombre de séjours…).
• Indicateurs financiers (recettes, dépenses).
• Indicateurs épidémiologiques (profil patients).
57
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS ET LES PARTENARIATS ENTRE ACTEURS DU TERRITOIRE DE SANTÉ
ACTION 13 : L’IDENTIFICATION ET LA CONSOLIDATION D’UNE FILIÈRE CANCÉROLOGIE COMMUNE (CHIMIOTHÉRAPIE)
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Enjeu(x)
• Apporter une réponse de proximité aux besoins de la population.
• Poursuivre la mutualisation des moyens et des compétences.
• Améliorer la qualité de la prise en charge (parcours de soins, sécurité…).
Schéma cible du PRS
• Garantir au patient un parcours de soins personnalisé et efficace.
• Favoriser les coopérations inter-établissements.
Portage de l’action
• Pôle de santé public privé de Kério.
• Partenariat avec la Clinique Océane (Centre Saint Yves).
Plan d’actions
• Définition d’une responsabilité unique de lieu et d’équipe unique avec des soins de support accessibles
sur place (dont assistantes sociales) pour qu’un site unique public-privé puisse être autorisé (et non plus 2
sites associés avec la clinique Océane).
• Assurer une unicité de lieu pour la préparation et l’administration des chimiothérapies au sein du pole par
voie conventionnelle.
• Maintenir l’identification des files actives de patients (CHCB, Polyclinique).
• Identifier un secteur dédié et adapté (CHCB Hôpital de jour).
• Éclairage juridique sur la faisabilité du projet (sous-traitance des préparations assurées par l’hôpital pour
le compte de la Polyclinique).
• Réflexion sur la mise en commun / projet médical commun, / qualité de parcours des patients, / moyens
(dispositif d’annonce).
• Rédiger des protocoles communs (prise en charge complications post-chimiothérapie…).
• À terme, engager une réflexion pour que le pole de santé soit autorisé en tant que tel.
Mise en œuvre
• Groupe de travail spécifique Kério.
• Articulation avec les fiches actions concernant la chirurgie, l’HAD et le SSR.
Articulation avec d’autres démarches
• Les fiches actions du groupe gradation des soins concernant la chirurgie et la cancérologie.
• Les fiches actions du groupe gradation des soins concernant les soins palliatifs.
• Projet SSR polyvalent du pôle de santé public privé de Kério.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Réseaux de santé spécifiques.
• HAD (suivi post chimiothérapie).
Ingénierie/ étude de financement
• Évaluer les coûts actuels des 2 entités.
• Estimer l’activité sur un site unique.
Calendrier
• Projets de conventions.
• Réalisation – 1er trimestre 2013.
• Autorisation du pôle – 2014.
Indicateurs
• Les files actives.
• Indicateurs d’activité (nombre de poches, de séances…).
• Indicateurs qualité (satisfaction, événements indésirables).
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS ET LES PARTENARIATS ENTRE ACTEURS DU TERRITOIRE DE SANTÉ
ACTION 14 : L’OPTIMISATION DE L’ORGANISATION DE LA FILIÈRE CHIRURGICALE (NOTAMMENT EN CANCÉROLOGIQUE SUR LE PÔLE)
Enjeu(x)
• Maintenir les autorisations de chirurgie carcinologique sur le pôle de santé public-privé de Kério.
• Améliorer l’attractivité chirurgicale en proposant une offre coordonnée au travers d’une filière organisée.
Schéma cible du PRS
Améliorer la prise en charge des patients du territoire.
Portage de l’action
Le pôle de santé public-privé de Kério.
• Analyser le potentiel de chaque structure par spécialité au regard des seuils d’autorisation pour l’activité
de cancérologie.
• Favoriser l’adressage réciproque sur le site de Kério.
• Conventionner des prestations croisées de chirurgiens.
• Mettre en œuvre une concertation sur les politiques de recrutements médicaux (échanges d’informations
coordonnés).
• Envisager des demandes d’autorisation commune en cancérologie.
• Analyser l’activité chirurgicale sur 3 ans par spécialité (données PMSI – 2010/2012).
• Analyser l’activité cancérologie (cf. dossiers évaluation des autorisations).
• Proposer une organisation de la filière chirurgicale (notamment cancérologie).
• Lien avec la fiche 3 Groupe Médecine – gradation des soins médecine (Chimiothérapie).
• Lien avec la fiche 3 Groupe Chirurgie – développement de la pratique de la chirurgie ambulatoire.
• Renouvellement des autorisations en 2013.
• ARS.
• Centre Saint Yves.
• Réseaux de cancérologie.
Plan d’actions
Mise en œuvre
Articulation avec d’autres démarches
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
Ingénierie/ étude de financement
• Étude activité 2013
• Autres actions 2013-2016
• Nombre d’interventions et de patients pris en charge.
• Nombre de recrutements de praticiens.
• Nombre de postes ou de temps chirurgicaux partagés.
• Seuils d’autorisation.
• Nombre et qualité des autorisations détenues par le pôle de santé public-privé de Kério.
Calendrier
Indicateurs
THÈMATIQUE N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS ET LES PARTENARIATS ENTRE ACTEURS DU TERRITOIRE DE SANTÉ
ACTION 15 : LE DÉVELOPPEMENT D’ACTIONS DE PARTENARIAT EN DIRECTION DES PROFESSIONNELS LIBÉRAUX DU TERRITOIRE
Enjeu(x)
Schéma cible du PRS
Portage de l’action
Plan d’actions
Mise en œuvre
Articulation avec d’autres démarches
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
Ingénierie/ étude de financement
• Fluidifier et améliorer le parcours de soins de l’usager.
• Renforcer l’attractivité du pole de santé.
• Améliorer les liens entre la médecine de ville et le pole pour développer l’organisation programmée.
• Diminuer les flux d’admissions aux urgences (notamment pour les personnes âgées).
Régulation des flux de patients (admissions et anticipation de sortie).
Pôle de santé public privé de Kério.
• Mettre en œuvre des actions de communication au nom du pôle (offre de soins).
• Accessibilité téléphonique directe avec des professionnels du pôle.
• Développer un projet d’ouverture de maison médicale de spécialistes adossée au pôle de santé.
• Favoriser le rôle d’interface de l’HAD entre secteurs hospitalier et ambulatoire.
• Groupe de travail Kério.
• Rencontres avec les professionnels de santé et les élus du territoire et des territoires voisins.
• Les fiches actions du groupe filière gérontologique.
• Les fiches actions sur les modes d’exercice collectifs et coordonnés.
• Professionnels libéraux
• Élus
• ARS
• HAD
• Projet immobilier de la maison médicale.
• Plan de communication.
Calendrier
2013-2016
Indicateurs
• Indicateurs d’activité du PRS.
• Indicateurs activité (taux de ré-hospitalisation, admissions directes, nombre de passages aux urgences,
attractivité).
• Enquête d’image.
59
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÉMATIQUE N°5. L’ORGANISATION DES GARDES ET DES ASTREINTES
EN ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ
PRÉAMBULE
La loi du 21 juillet 2009 HPST qualifie la permanence des soins de mission de service public à laquelle tout établissement de santé peut
contribuer (article L 6112-1) et donne compétence au directeur général de l’ARS, dans le cadre du schéma régional d’organisation des soins,
pour l’organisation territoriale et l’attribution de cette mission. Le CPOM est l’outil juridique pour contractualiser sur l’organisation de la
PDSES avec les établissements attributaires de cette mission pour une ou plusieurs disciplines médicales ou chirurgicales, dans le cadre de
la région ou d’un territoire de santé.
La Permanence des soins (PDSES) consiste en une mission d’accueil et de prise en charge de nouveaux patients, dans une structure de soins
d’un établissement de santé en aval et/ou dans le cadre des réseaux de médecine d’urgence, la nuit à partir de 20h jusqu’à 8h, les samedis
après-midi, les dimanches et jours fériés de 8h à 20h. La PDSES concerne le seul champ Médecine-Chirurgie-Obstétrique (MCO).
La permanence des soins inclut des activités médicales réglementées, non réglementées et médico-techniques.
Elle se distingue de la continuité des soins, qui peut se définir comme la prise en charge et la surveillance des patients déjà hospitalisés au
sein de l’établissement, aux horaires de permanence des soins (la nuit, le samedi après-midi, le dimanche ainsi que les jours fériés).
Pour le territoire de santé N° 8, est concerné par la PDSES le site de Pontivy.
À ce titre, la conférence de territoire de santé N° 8 n’a pas traité de cette thématique aux travers de fiches actions propres à celle-ci mais l’a
plutôt abordé dans le cadre du groupe de travail gradation des soins, notamment sur la chirurgie entre le CHCB et la Polyclinique de Pontivy :
les 2 établissements de santé du pôle de santé public-privé de Kério dans le cadre de la fiche action n° 10 concernant la thématique de la
mise en œuvre d’une offre de soins territoriale en chirurgie, en obstétrique et en imagerie : « l’amorce de la mise en place d’équipes médicales
de territoire ».
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE CONCERNÉE
Au niveau des astreintes, le schéma cible annexé au PRS ne mentionne que les gardes (G) et astreintes (A) sans différencier les astreintes
opérationnelles, de sécurité ou forfaitisées.
(*) : Astreinte de début de nuit ainsi que le samedi après midi, dimanches et jours fériés de 8h à 20h.
60
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Dans le territoire 8, les organisations prévues au schéma cible du PRS sont les suivantes :
SPÉCIALITÉS
LIGNES DE GARDES ET ASTREINTES PRÉVUES PAR LE SCHÉMA CIBLE DU PRS
ORGANISATION CIBLE 2016
ACTIVITÉS RÉGLEMENTÉES
Gynéco obstétrique et pédiatrie
Les maternités de niveau 1 et 2A
< à 1 500 naissances : 1 Astreinte Gynéco dédiée - 1
Astreinte anesthésiste et 1 Astreinte pédiatre
Niveau 2A < à 1 500 :
CHCB Pontivy
Unité de Surveillance
Continue
Activité liée à la continuité des soins
Elle est mutualisée en interne au sein des
établissements.
Ne fait pas l’objet d’un financement PDSES
spécifique
Unité de Soins
Intensifs
Cardiologiques (USIC)
1 Garde sur place par unité
Pas encore d’USIC sur le territoire (l’annexe
territoriale prévoit de 0 à 1 site)
Une Astreinte
Pontivy
Réanimation
Unité Neuro-vasculaire circulaire
ACTIVITÉS NON RÉGLEMENTÉES
L’organisation de la PDSES chirurgicale au sein d’un territoire de santé doit privilégier les mutualisations entre établissements
dans le cadre d’équipes médicales de territoire.
La chirurgie viscérale
et digestive
Le schéma de PDSES intègre la recommandation du
Conseil National de Chirurgie d’une ligne de PDSES
pour 400 000 à 600 000 habitants.
Une Astreinte = > Pontivy
La chirurgie
orthopédique et
traumatologique
Une seule ligne d’astreinte territoriale mutualisée
rémunérée avec une pondération selon des critères
populationnels, d’accessibilité géographique et de
distances entre centres.
À cet effet, inscription au schéma d’une astreinte
avec la notion de permanence de début de nuit, WE
et JF jours fériés de 8 h à 20h pour certains sites.
Une Astreinte = > Pontivy
ORL
1 astreinte
Pontivy
Permanence des soins liée aux activités non
réglementées des blocs opératoires
Une garde par établissement référent et Une demigarde + demi-astreinte pour les établissements de
proximité disposant d’urgences, de bloc opératoire
avec maternité < 1 500 accouchements et d’une USC
polyvalente.
Une garde = > Pontivy
Médecine polyvalente
1 astreinte rémunérée par structure autorisée
en médecine polyvalente disposant d’un site de
médecine d’urgence.
Une astreinte = > Pontivy
Endoscopie digestive
Une astreinte par site disposant d’une unité de
réanimation, pondéré pour raison d’accessibilité
géographique.
Une astreinte = > Pontivy
Cardiologie hors USIC
Permanence est mutualisée avec la garde de l’USIC
pour les centres de référence
Une astreinte dans les centres de proximité selon
activité, disponibilité médicale et accessibilité
géographique.
Une astreinte = > Pontivy selon la mise en
œuvre de l’annexe territoriale (l’annexe
territoriale prévoit de 0 à 1 site).
L’imagerie médicale
Principe d’une garde mutualisée sur le territoire
s’appuyant sur la télémédecine dans le cadre
d’une mutualisation d’équipe médicale intégrant
des médecins publics et libéraux d’un ou plusieurs
territoires.
Une astreinte = > Pontivy
La biologie médicale
Le principe du schéma s’appuie sur la notion
d’équipe de biologiste territoriale : une permanence
par établissement référent ainsi que par structure
disposant d’urgences et/ou maternité pondérée
par la distance géographique entre 2 structures
permettant ces mutualisations (inférieure ou égale à
30 minutes). Une mutualisation au sein des grosses
structures notamment les CHU (2 astreintes par
CHU). T 8 : 1 astreinte.
1 astreinte mutualisée au sein des
établissements du Territoire : Pontivy.
Activités chirurgicales
Chirurgie spécialitée
Anesthésie liée aux activités non réglementées
Spécialités médicales
Activités médicotechniques
61
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
II. ENJEUX IDENTIFIÉS DÉCOULANT DU DIAGNOSTIC
Le Principal enjeu consiste en l’organisation de la permanence des soins à l’échelle du territoire, au regard du schéma cible inscrit au PRS et
des financements attribués, afin de garantir à la population du territoire l’accès aux soins et la qualité de la prise en charge.
Pour le territoire de santé N° 8, est concerné par la PDSES le site de Pontivy. À ce titre, la conférence de territoire de santé N° 8 n’a pas traité
de cette thématique aux travers de fiches actions propres à celle-ci mais l’a plutôt abordé dans le cadre du groupe gradation des soins,
notamment sur la chirurgie entre le CHCB et la Polyclinique de Pontivy : les 2 établissements du pôle de santé public privé de Kério dans le
cadre de la fiche action n° 10 concernant la thématique de la mise en œuvre d’une offre de soins territoriale en chirurgie, en obstétrique et
en imagerie : « l’amorce de la mise en place d’équipes médicales de territoire ».
III. OBJECTIFS ET ACTIONS
La fiche action N° 10 concernant la thématique de la mise en œuvre d’une offre de soins territoriale en chirurgie, en obstétrique et en imagerie :
L’amorce de la mise en place d’équipes médicales de territoire aborde cette thématique :
62
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 1 : GRADATION DES SOINS EN CHIRURGIE
ACTION 10 : L’AMORCE DE LA MISE EN PLACE D’ÉQUIPES MÉDICALES DE TERRITOIRE DANS LE CADRE
DU PROJET MÉDICAL DU PÔLE DE SANTÉ PUBLIC-PRIVÉ DE KÉRIO
Enjeu(x)
• Développer le partenariat public-privé du centre Bretagne.
• Renforcer l’attractivité du pôle de santé public-privé de Kério pour le recrutement médical et pour les
usagers.
• Améliorer le parcours de soins du patient du territoire.
Schéma cible du PRS
Encourager la constitution et la complémentarité des équipes médicales de territoire pour garantir l’égal
accès des soins à la population.
Portage de l’action
Le pôle de santé public-privé de Kério.
Plan d’actions
• Engager une réflexion et rédiger un projet médical commun vers des CPOM articulés.
• Conforter la filière chirurgicale sur le pôle de santé public-privé de Kério notamment en cancérologie (fiche 2).
• Communication des listes de gardes et/ou d’astreinte entre les deux structures pour envisager une
organisation commune dans le cadre de la continuité des soins sur la base du volontariat adossée à des
réunions par spécialité.
• Coordination avec le service d’urgence du CHCB dans le cadre de la continuité des soins (prévenir le
praticien référent – Polyclinique – du patient se présentant aux urgences du CHCB).
• Réflexion sur la permanence des soins sur la base du volontariat.
• Étude de faisabilité sur le fonctionnement d’un bloc commun le week-end (personnel médicaux,
paramédicaux, matériels, locaux du CHCB…).
Au regard des résultats de l’étude :
- formalisation d’une convention de partenariat entre le CHCB et la Polyclinique ;
- mise en place des protocoles d’organisation du bloc (charte de bloc) ;
- mise en place des protocoles d’organisation de la prise en charge des patients.
Mise en œuvre
• Identification d’un référent des listes de garde et/ou d’astreinte dans les deux structures
• Élaboration de protocoles :
- de prise en charge pour le service des urgences (semaine et WE) ;
- d’organisation du bloc ;
- de prise en charge des patients.
• Réalisation de l’étude de fonctionnement d’un bloc commun le week-end.
• Concertation sur les politiques de recrutements médicaux (échanges d’informations coordonnés).
Articulation avec d’autres démarches
Fiche action N° 2 – Optimisation de l’organisation de la filière chirurgicale (y compris cancérologie)
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• ARS, réseaux de santé (cancérologie).
• Equipes médicales du pole.
Ingénierie/ étude de financement
• Étude prospective de l’impact financier de ces mesures.
Calendrier
• Réalisation de l’étude 2013.
• Autres actions 2013-2016.
Indicateurs
• Réalisation et communication de l’étude.
• Nombre de protocoles élaborés.
• Nomination des référents.
• Nombre et qualité de recrutement médical sur le pole.
63
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÉMATIQUE N°6. LE DÉVELOPPEMENT DES MODES D’EXERCICE
COLLECTIFS ET COORDONNÉS
PRÉAMBULE
La démarche d’accompagnement des professions libérales dans leurs organisations est amorcée en Bretagne depuis 2005 avec comme pierre
angulaire l’élaboration de projets de santé entre les professionnels d’un territoire pour prendre en charge la population correspondante. Le
projet de santé doit développer deux axes, les modalités de travail collectif entre les professionnels et les modalités de prise en charge des
patients, en lien avec les autres acteurs de santé concernés.
Un plan national de développement des maisons de santé en milieu rural, toujours en cours, est venu en 2008 conforter les objectifs recherchés
en publiant un cahier des charges et en mettant l’accent également sur le projet de santé. Toute maison de santé pluri professionnelle ne peut
ainsi être financée par les services de l’État si le projet de santé n’est pas validé par l’ARS. L’objectif de ce plan est de faire émerger 250 MSP
sur le territoire national. Il est nécessaire de souligner que la construction de MSP n’est pas l’objectif premier de l’ARS mais l’organisation
structurée entre professionnels de santé.
Le volet ambulatoire du SROS est concentré sur ces évolutions organisationnelles de la médecine libérale et développe le schéma cible de
manière assez détaillée. Concernant les modalités des prises en charge, l’objectif est de s’appuyer sur ces modes d’exercice coordonné pour
conforter ou développer la prise en charge des patients sur les thématiques prioritaires figurant dans les schémas prévention (exemple des
addictions, de l’éducation thérapeutique) et médico-social (exemple des personnes âgées, de la santé mentale) et le volet hospitalier du SROS.
(exemple de la chirurgie ambulatoire).
Cette démarche est confortée par la récente décision ministérielle de création d’un « pacte territoire-santé » qui constitue un plan
global de lutte contre les déserts médicaux, composé de 12 engagements qui s’articulent autour de 3 objectifs :
- changer la formation et faciliter l’installation des jeunes médecins ;
- transformer les conditions d’exercice des professionnels de santé ;
- investir dans les territoires isolés.
64
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE CONCERNÉE
LA DÉMOGRAPHIE MÉDICALE DU TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
Niveau de dotations des cantons en professionnels de santé libéraux de 1er recours au 1er janvier 2011
MÉDECINS GÉNÉRALISTES
Densité de médecins généralistes pour 100 000 habitants au 01/01/2011
BRETAGNE
Densité MG pour 100 000 habitants
TERRITOIRE 8
98
76
dont médecins âgés de 60 ans et plus (%)
26,5
40,6
dont médecins âgés de moins de 40 ans (%)
10,2
7,5 %
Source : Assurance Maladie, FNPS-INSEE, recensement de la population 2007
65
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
Le territoire 8 est largement moins bien doté en médecins généralistes que la moyenne régionale. Par ailleurs, la part des médecins généralistes
de 60 ans et plus est plus importante que la moyenne régionale alors que celle de moins de 40 ans est inférieure à la moyenne régionale.
Infirmiers libéraux
Densité d’infirmiers libéraux (cabinets primaires) au 01/01/2011
BRETAGNE
TERRITOIRE 8
Densité Infirmiers libéraux pour 100 000 habitants
132
116
Dont infirmiers âgés de 55 ans et plus (%)
18,9
11,2
* pondéré sur l’âge des populations
Source : Bretagne FNPS, Assurance Maladie – Janvier 2011 / France : SNIR 2009, EcoSanté / Population :
INSEE, RP 2007
La densité d’infirmiers libéraux est inférieure à la moyenne régionale.
Globalement, avec des densités les plus faibles de la région dans de nombreuses spécialités médicales, le territoire de santé n° 8 est le territoire
le plus fragile en offre de soins de premier recours. De plus, il est faiblement attractif au regard des évolutions du nombre de professionnels
de santé sur les quatre dernières années.
Le point inquiétant est la répartition par âge avec un pourcentage élevé de médecins de plus de 40 ans, voire de plus de 60 ans. La répartition
des professionnels sur le territoire présente des situations de fragilité dans certains cantons ruraux.
LE ZONAGE DU TERRITOIRE
66
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Globalement sur la carte, à l’exception du canton de Rostrenen, l’ensemble des cantons du territoire n° 8 sont en zones prioritaires, fragiles
ou à surveiller.
Le schéma régional d’organisation des soins, dans son volet ambulatoire, définit cinq zones (prioritaires – fragiles – à surveiller – avec peu de
difficultés – sans difficultés) pour la mise en œuvre de mesures destinées à favoriser une meilleure répartition géographique des professionnels
de santé, des maisons de santé, des pôles de santé et des centres de santé.
Ces zones dites « prioritaires » bénéficient d’aides spécifiques encadrées par les textes réglementaires et se substituent au zonage défini par
la MRS (mission régionale de santé) en 2005.
De plus, outre ce zonage, l’Agence Régionale de Santé Bretagne a souhaité se doter d’une marge de manœuvre supplémentaire pour
anticiper les difficultés de certains territoires et propose de les accompagner :
- soit par un soutien méthodologique et financier sur le Fonds d’Intervention Régional (FIR) ;
- soit par des aides émanant des collectivités territoriales et des préfectures, dans le cadre d’un partenariat organisé.
PROJETS DE MAISONS DE SANTÉ PLURI-PROFESSIONNELLES (MSP)
La politique régionale d’accompagnement des maisons et pôles de santé pluri-professionnels se décline en 5 phases :
PHASES
OBJET
OBJECTIFS
ZONE CONCERNÉE
1
Réponse à une prise de contact
Mettre en relation les acteurs
Toutes les zones
2
Encadrement
(Coaching)/Fédération des
professionnels de santé
Évaluer la dynamique
des professionnels
(projet d’organisation,
d’axes de travail…)
Prioritaire
Fragile
À surveiller
3
Aide à la réflexion et à la
détermination d’axes de travail
Structurer le pré-projet de santé
Prioritaire
Fragile
À surveiller
4
Appui méthodologique pour la
formalisation d’un projet de santé
Finaliser le projet de santé
Prioritaire
Fragile
À surveiller
5
Accompagnement au démarrage de
la mise en œuvre du projet de santé
Mettre en œuvre
le projet de santé
Prioritaire
Fragile
Le territoire s’est fortement engagé dans le développement de ces modes d’exercice collectifs et coordonnés des professionnels de santé.
8 projets sont recensés à ce jour :
- Guémené / Plöerdut
- Plessala
- Interpole Centre Bretagne : Pôle de santé pluridisciplinaire de Réguiny et Pôle de santé pluridisciplinaire Ty Lan de Brehan
- La Chèze
- Cléguérec
- Mûr de Bretagne
- Pontivy
- Rostrenen
67
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
LES MAÎTRES DE STAGE SUR LE TERRITOIRE
La répartition des maîtres de stage sur le territoire est inégale et se concentre principalement autour de Pontivy.
II. ENJEUX IDENTIFIÉS DÉCOULANT DU DIAGNOSTIC
À partir du diagnostic réalisé et partagé par l’ensemble des acteurs du groupe, plusieurs enjeux majeurs se sont dégagés, notamment de :
- conforter l’accès aux soins de premier recours sur le territoire ;
- développer les coopérations avec les organismes de formation initiale.
III. OBJECTIFS ET ACTIONS
OBJECTIF N° 1 : CONFORTER L’ACCÈS AUX SOINS DE PREMIER RECOURS
• Action n° 1 : Le développement des modes d’exercice collectifs et coordonnés sur le Territoire de Santé n° 8.
• Action n° 2 : L’amélioration de l’accès aux logements des étudiants réalisant leur stage ou leur internat sur le Territoire de Santé n° 8.
OBJECTIF N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS AVEC LES ORGANISMES DE FORMATION INITIALE
• Action n° 3 : Le développement des stages auprès de professionnels de santé libéraux.
68
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 1 : CONFORTER L’ACCÈS AUX SOINS DE PREMIER RECOURS
ACTION 1 : DÉVELOPPEMENT DES MODES D’EXERCICE COLLECTIFS ET COORDONNÉES SUR LE TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
Enjeu(x)
• Renforcer l’offre de soins de 1er recours sur le territoire.
• Renforcer l’attractivité d’un exercice professionnel en zone déficitaire.
• Développer des modes de pratiques coopératives entre professionnels de santé et contribuer ainsi à
rompre leur isolement et à limiter la charge de leurs contraintes.
• Permettre l’innovation dans les modes de prises en charge à des fins de meilleure efficience du système
de soins.
Schéma cible du PRS
Cf. Schéma cible de l’offre de soins en ambulatoire
• Conforter l’accès aux soins de 1er recours
• 3.1.4 Les organisations cibles
Portage de l’action
• Les professionnels de santé
• ARS
• Les collectivités territoriales
• URPS
• CPAM
Plan d’actions
• Action de communication auprès des professionnels de santé et des collectivités territoriales (dispositifs :
maisons de santé pluri-professionnelles et pôles de santé, centre de santé, mode de financement…) dans
les zones définies comme prioritaires et fragiles.
• Encourager la mutualisation du temps de secrétariat (question de la responsabilité ?).
• Simplifier les démarches administratives des professionnels de santé.
• Arrêter un système d’information commun entre les professionnels de santé et développer à terme le
dossier médical personnalisé du patient (DMP).
Mise en œuvre
• Information sur les dispositifs par l’ARS et URPS à :
- conférence de Territoire ;
- aux communautés de commune et maires avec la participation des professionnels de santé ;
- CLS ;
- formation continue des professionnels de santé.
• Informer sur les dispositifs juridiques (SCM, SISA…) aux professionnels de santé.
• Attente d’une réponse régionale voir nationale sur le DMP.
Articulation avec d’autres démarches
Action 2 « Promouvoir les modes d’exercice collectifs et coordonnées par les stages auprès des
professionnels »
Ingénierie/ étude de financement
• Le fond d’intervention régional (FIR).
• Les crédits État.
• Les aides des collectivités territoriales ou leurs groupements.
• Des modes de financement complémentaires essentiellement axés sur les médecins généralistes
permettent également d’encourager ce dispositif :
- le contrat d’engagement de service public (CESP) ;
- les aides définies dans le cadre de la nouvelle convention médicale par :
- l’option Démographie destinée aux médecins libéraux conventionnés s’engageant à exercer sur
une zone prioritaire en contrepartie d’un forfait annuel comme aide à l’investissement et d’une
rémunération complémentaire annuelle comme aide à l’activité ;
- l’option Santé Solidarité Territoriale, destinée aux médecins conventionnés, dont l’objectif est
d’inciter les médecins exerçant en zone fortement dotée à donner du temps dans les zones
prioritaires (au moins 28 jours par an) en contrepartie d’une rémunération complémentaire
calculée sur l’activité réalisée sur le territoire prioritaire.
Calendrier
• 2013 Prises de contact avec les présidents des communautés de communes
• 2013-2016
Indicateurs
• Nombre de réunions d’information (annuelles).
• Nombre de participants aux réunions (annuelles).
• Nombre de projets de MSP, pôles de santé, centres de santé créés annuellement et pendant la durée du PTS.
69
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÈMATIQUE N° 1 : CONFORTER L’ACCÈS AUX SOINS DE PREMIER RECOURS
ACTION 2 : L’AMÉLIORATION DE L’ACCÈS AUX LOGEMENTS DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ EFFECTUANT
DES STAGES ET INTERNATS SUR LE TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
70
Enjeu(x)
• Renforcer l’offre de soins de 1er recours sur le territoire.
• Renforcer l’attractivité du territoire pour de jeunes praticiens.
Schéma cible du PRS
Cf. Schéma cible de l’offre de soins en ambulatoire
Conforter l’accès aux soins de 1er recours
Portage de l’action
• Collectivités territoriales et élus locaux
• Établissements hospitaliers
• Les maîtres de stage en médecine et professionnels de santé
Plan d’actions
• Recensement de référent logement pour les stagiaires et internes (gîtes, chambres, internat,
appartements…) et actualisation annuelle.
• Sensibilisation et inscription dans le projet de santé de la MSP, du pôle de santé de l’accès aux logements
pour les futurs professionnels.
• Communication du listing des référents logements aux maîtres de stages, aux facultés et écoles de
formation.
Mise en œuvre
• Prise de contact avec les collectivités territoriales et les centres hospitaliers pour établir un listing des
référents logements.
• Mise à jour du listing en avril de chaque année.
• Information lors de la réalisation du projet de santé de la MSP et pôle de santé afin de pérenniser l’offre de
soins du territoire (nouveaux professionnels).
• Envoi par mail et courrier de la liste des référents logements aux maîtres de stages, aux facultés et écoles
de formation.
Articulation avec d’autres démarches
• Promotion des maîtres de stage sur le territoire.
• Mise en place d’une plateforme d’appui aux professionnels de santé.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Les facultés de médecine de Brest et de Rennes
• Les écoles de formations
• ARS
• Collectivités territoriales et élus locaux
• Établissements hospitaliers
Calendrier
• Recensement des logements pour avril 2013
• 2013-2016
Indicateurs
• Mise en œuvre du listing.
• Nombre de listings adressés.
• Nombre de logements accordés suite à une prise de contact avec les référents logements.
• Nombre d’étudiants hors région.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 2 : DÉVELOPPER LES COOPÉRATIONS AVEC LES ORGANISMES DE FORMATION INITIALE
ACTION 3 : LE DÉVELOPPEMENT DES STAGES AUPRÈS DE PROFESSIONNELS DE SANTÉ LIBÉRAUX
Enjeu(x)
• Pérenniser l’offre de soins de premier recours.
• Encourager les professionnels de santé à se faire agréer comme maître de stage et à accueillir des
stagiaires, afin de leur faire découvrir tant l’exercice libéral que le territoire, et espérer ainsi inciter ces
derniers à venir par la suite exercer sur le territoire.
Schéma cible du PRS
Cf. Schéma cible de l’offre de soins en ambulatoire
Développer des coopérations avec les organismes de formation initiale.
Portage de l’action
• Ordre des médecins
• Facultés
• École de formation
• ARS
Plan d’actions
• Sensibilisation lors des projets de santé (MSP, du pôle de santé) à ce que les professionnels deviennent
maîtres de stage.
• Sensibilisation des professionnels exerçant en libéral.
• Inciter les écoles de formation, facultés à adresser également des stagiaires auprès des MSP, pôle de
santé du territoire.
Mise en œuvre
• Information lors de la réalisation du projet de santé de la MSP et pôle de santé afin de pérenniser l’offre de
soins du territoire (nouveaux professionnels).
• Organiser des temps d’information sur la maîtrise de stage afin d’encourager les professionnels de santé à
se faire agréer comme maître de stage.
• Prise de contact avec les écoles de formation et facultés.
Articulation avec d’autres démarches
Cf. fiche action « Favoriser l’accès aux logements des professionnels de santé effectuant des stages et
internats sur le territoire de santé n° 8 ».
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Les facultés de médecine de Rennes et Brest
• Les écoles de formations professionnelles (IFSI, Kinésithérapeute…)
• Ordre des médecins
• ARS
Ingénierie / Étude de financement
• Aides financières octroyées par les collectivités territoriales.
• Indemnité versée au professionnel suivant une formation de maître de stage.
Calendrier
2013-2016
Indicateurs
• Nombre de professionnels de santé agréés comme maîtres de stage.
• Nombre de stagiaires accueillis.
• Essai de bilan de satisfaction des stagiaires et des maîtres de stage.
71
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
THÉMATIQUE N°7. LE DÉVELOPPEMENT D’OUTILS DE COORDINATION
ET DE DÉCLOISONNEMENT DES ACTEURS DE LA SANTÉ
PRÉAMBULE
Cette thématique est par définition transversale et a donc irrigué toutes les réflexions conduites dans les différents champs traités par le
programme territorial.
De nombreuses fiches actions élaborées par les groupes de travail des conférences portent soit sur la mise en place d’instance destinées à
améliorer la coordination des acteurs, soit sur la mise en place d’outils favorisant le décloisonnement des interventions des professionnels
de santé.
Le tableau ci-après recense les outils et les instances projetées dans le programme d’actions du PTS :
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE
VOLET THÉMATIQUE
DU PTS
OBJECTIFS
PORTAGE DE L’ACTION
RENVOI VERS LA FICHEACTION
Réseau en addictologie
Permettre aux acteurs du
territoire de se coordonner
en appui avec les réseaux
existants
Les acteurs du territoire
souhaitant se fédérer en
réseau
N° 8
La prise en charge des
personnes âgées
Développer la télémédecine
entre les EHPAD et le
centre hospitalier
Développer des outils
permettant de simplifier le
parcours de prise en charge
des personnes âgées
Les EHPAD et le CHCB
N° 5
La prise en charge des
personnes âgées
Diffusion d’une fiche
navette
Favoriser le partage
d’information entre les
EHPAD, les hôpitaux et les
intervenants à domicile
Pondic-clic
N° 5
La prise en charge des
personnes âgées
Informer les acteurs du
Mise en place d’un annuaire
territoire sur les structures
commun
et professionnels existants
Plateforme de coordination
Morbihannaise (Pondi-clic
MAIA)
N° 6
La prise en charge des
personnes âgées
Mise en place d’un numéro
unique Clic-MAIA
Permettre aux services
à domicile d’informer
rapidement
Plateforme de coordination
Morbihannaise (Pondi-clic
MAIA)
N° 6
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
Projet territorial
Développer les capacités
d’accueil en SSR (HJ et HC)
sur le fondement d’un projet
territorial articulant tous les
acteurs. Développer l’HAD
Les structures du territoire
N° 1
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
Filière AVC
Conforter la filière de prise
en charge des AVC sur le
territoire
CHCB
N° 2
Actions de communication
Augmenter la part de la
chirurgie ambulatoire
au sein de l’activité
chirurgicale. Étendre ce
mode de prise en charge à
l’ensemble de l’activité de
chirurgie et des patients
éligibles. Utiliser la
chirurgie ambulatoire pour
diminuer le taux de fuite
du territoire. Soutenir la
chirurgie innovante.
Pôle santé public-privé de
Kério
N° 3
La prévention et la prise
en charge des conduites
addictives
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
72
TYPE D’INSTANCE OU
D’OUTIL FAVORISANT LA
COORDINATION OU LE
DÉCLOISONNEMENT
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
VOLET THÉMATIQUE
DU PTS
TYPE D’INSTANCE OU
D’OUTIL FAVORISANT LA
COORDINATION OU LE
DÉCLOISONNEMENT
Conférence
de Territoire n°8
RENVOI VERS LA FICHEACTION
OBJECTIFS
PORTAGE DE L’ACTION
Actions de sensibilisation,
de communication
Favoriser les admissions
directes afin de limiter
le recours aux services
d’urgence et de court
séjour en améliorant la
communication auprès des
médecins de ville. Fluidifier
les sorties des patients.
Établissements du territoire
Filière amont et aval
Médecine générale
et modes d’exercices
collectifs coordonnés
N° 4
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
Projet territorial de
développement de l’offre en
soins palliatifs
Poursuivre la mise en
œuvre des reconnaissances
et promouvoir la gradation
des soins par l’action des
structures alternatives à
l’hospitalisation. Consolider
la filière palliative et
l’organiser de manière
graduée.
Établissements du territoire
N° 6
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
Filière territoriale de
prévention d’accès aux
soins dentaires et de
prise en charge lourde en
stomatologie et ondotologie
Proposer une prise
en charge lourde en
stomatologie et odontologie
aux patients dépendants du
territoire. Favoriser l’accès
aux soins des personnes
âgées et handicapées.
Pôle de santé public-privé
de Kério
N° 8
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
Équipe médicale de
territoire
Développer le partenariat
public-privé du Centre
Bretagne. Renforcer
l’attractivité du pôle de
santé public-privé de
Kério pour le recrutement
médical et pour les usagers.
Améliorer le parcours de
soins du patient du territoire
Pôle de santé public-privé
de Kério
N° 10
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
Politique de communication
concertée
Conforter l’attractivité du
nouveau pôle de santé
public-privé de Kério en lien
avec les autres structures
du territoire
Pôle de santé public-privé
de Kério
N° 11
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
Organisation médicale
coordonnée, coopérations
Fluidifier, organiser la filière
réanimation et surveillance
continue
Pôle de santé public-privé
de Kério
N° 12
Filière cancérologie
commune (chimiothérapie)
Apporter une réponse de
proximité aux besoins de
la population. Poursuivre la
mutualisation des moyens
et des compétences.
Améliorer la qualité de la
prise en charge
Pôle de santé public-privé
de Kério
N° 13
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
Filière chirurgicale
Maintenir les
autorisations de chirurgie
carcinologiques sur le
pôle de santé publicprivé de Kério. Améliorer
l’attractivité en proposant
une offre coordonnée au
sein d’une filière organisée
Pôle de santé public-privé
de Kério
N° 14
Le développement des
modes d’exercice collectifs
et coordonnés
Référent logement
Permettre aux stagiaires
et internistes de se loger
facilement sur le territoire
en passant par un référent
Collectivités territoriales et
élus locaux
Établissements hospitaliers
N° 2
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
La mise en œuvre d’une
offre de soins territoriale en
chirurgie, en obstétrique et
en imagerie
73
I. LES AXES DE TRAVAIL COMMUNS A L’ENSEMBLE DES PTS
TYPE D’INSTANCE OU
D’OUTIL FAVORISANT LA
COORDINATION OU LE
DÉCLOISONNEMENT
OBJECTIFS
L’amélioration de
l’accompagnement
du handicap, de la
perte d’autonomie, des
dépendances et du
vieillissement
Plateforme de coordination
territorialisée
Améliorer la prise en
charge décloisonnée des
personnes handicapées
permettant la fluidité des
parcours de vie. Adapter
l’offre aux évolutions
des attentes du public.
Répondre à de nouveaux
besoins de prise en charge.
ARS et Conseils Généraux
Fiche outil
L’amélioration de
l’accompagnement
du handicap, de la
perte d’autonomie, des
dépendances et du
vieillissement
Formations partagées,
stages, échanges de
pratiques, échanges de
personnel
Apporter des solutions
alternatives aux aidants,
les soulager, éviter les
situations d’aggravation
ou d’urgence en cas de
défaillance des aidants
Plateforme
N° 1
Programmations de visites
interservices, organisation
de rencontres
Développer la qualité
de la prise en charge et
de l’accompagnement
médico-social. Améliorer
la fluidité des parcours des
personnes. Favoriser le
soutien aux aidants.
ARS - Conseils Généraux
N° 3
L’amélioration de
l’accompagnement
du handicap, de la
perte d’autonomie, des
dépendances et du
vieillissement
Formation initiale et
continue
Développer la qualité de
la prise en charge et de
l’accompagnement médicosocial pour les personnes
elles-mêmes et leurs
familles
ARS - Conseils Générauxassociations
N° 5
L’amélioration de
l’accompagnement
du handicap, de la
perte d’autonomie, des
dépendances et du
vieillissement
Formation, protocoles
d’accueil spécialisé aux
personnes handicapées,
référent handicap
Favoriser un accès équilibré
aux dispositifs de droit
commun sur le territoire
Plateforme
N° 7
Réseau local, partage
d’expériences, rencontres
et collectifs, sensibilisation,
information, formation
Réduire l’incidence du
suicide en optimisant les
dispositifs de soin et de
prévention sur le territoire.
Accompagner la mise
en œuvre de réseaux et
collectifs pluridisciplinaires
de proximité afin de
permettre aux acteurs de
1ère ligne de mieux repérer
les signes de souffrance
et favoriser l’accueil,
l’orientation et la prise en
charge
Groupe de travail territorial
Association Hospitalière
de Bretagne Mutualité
Française de Bretagne
N° 1
Fonction de personne
sentinelle, sensibilisation,
formation
Identifier la souffrance
psychique pour prévenir le
passage à l’acte suicidaire.
Sensibiliser à la fonction de
sentinelle toute personne
au contact du public et
permettre au plus grand
nombre de devenir acteur
de prévention du suicide.
Permettre aux participants
de mieux repérer et de
participer à la prise en
charge de la souffrance
psychique et de la crise
suicidaire.
Groupe de travail territorial
Association Hospitalière
de Bretagne Mutualité
Française de Bretagne
N° 2
VOLET THÉMATIQUE
DU PTS
L’amélioration de
l’accompagnement
du handicap, de la
perte d’autonomie, des
dépendances et du
vieillissement
La promotion de la santé
mentale et la prévention du
suicide
La promotion de la santé
mentale et la prévention du
suicide
74
PORTAGE DE L’ACTION
RENVOI VERS LA FICHEACTION
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
75
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES
PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
THÉMATIQUE N°8. L’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT
DU HANDICAP, DE LA PERTE D’AUTONOMIE, DES DÉPENDANCES
ET DU VIEILLISSEMENT
PRÉAMBULE
L’écriture de ce préambule et du diagnostic de cette thématique, comme les autres préambules et diagnostics des autres thématiques figurant
dans le présent PTS, n’a pas été effectuée en groupes de travail.
La thématique de l’accompagnement des personnes en situation de handicap s’inscrit dans le cadre du schéma régional d’organisation
médico-social du programme régional de santé de l’ARS mais aussi en lien avec les schémas départementaux des Conseils Généraux des Côtes
d’Armor et du Morbihan (du fait de la configuration du territoire de santé N° 8 partagé sur le sud des Côtes d’Armor et nord du Morbihan).
Cette thématique s’inscrit dans une logique de parcours de vie de la personne en situation de handicap ancrée sur le territoire.
Pour améliorer l’accompagnement de ces personnes, les axes de travail sont les suivants :
- repérer les points d’efforts et les manques du territoire concernant les axes priorisés ;
- repérer et analyser des expériences de terrain visant la prévention et la lutte contre les inégalités dans l’accès aux soins et l’accompagnement,
concernant la coordination des acteurs pour favoriser la fluidité des parcours et privilégier le maintien à l’autonomie dans les dispositifs
de droit commun en recherchant également des solutions alternatives organisées sur le territoire ;
- poursuivre le travail et le partenariat facilitant les coopération set les mutualisations à l’échelle du territoire en intégrant les processus de
concertation et d’évaluation par l’évolution vers des plateformes coordonnées de ressources à destination du public et des professionnels,
par les modes de gouvernance au sein des associations gestionnaires pour le partage des compétences, de coopérations et/ou mutualisations
dans le développement territorial. Cette thématique tient compte également des périodes de clés de vie constituant des points de fragilité
dans le parcours de vie : la découverte du handicap, l’entrée à l’école, la transition de l’adolescence à l’âge adulte, l’apparition des
signes de fatigabilité annonciateurs du vieillissement. Ainsi, la réflexion des acteurs du territoire s’inscrit dans les 4 axes suivants :
- favoriser la citoyenneté en développant l’information des usagers et des familles sur les ressources existantes en milieu ordinaire et
protégé, en facilitant l’accessibilité et la représentation des usagers et des familles à ces dispositifs et services ;
- optimiser la palette d’offre d’établissements et services médico-sociaux sur le territoire en structurant les services spécialisés de
prévention et de dépistage précoce, en développant des réponses attendues aux besoins et/ou innovantes ;
- développer les leviers d’actions possibles pour améliorer la fluidité des parcours en professionnalisant les services d’accompagnement
à domicile, en recherchant des solutions alternatives au tout établissement ;
- favoriser la synergie entre les champs de l’associatif, du sanitaire, du social et du médico-social en améliorant la complémentarité
des dispositifs et le travail en réseau, en œuvrant pour une meilleure information et connaissance mutuelle entre acteurs de terrain,
76
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
en développant des projets coordonnés et partagés entre les promoteurs du territoire. Les acteurs du territoire peuvent identifier des
besoins et proposer des éléments de réponse dans le cadre de la démarche stratégique conjointe ARS-Conseils Généraux concernant
l’accompagnement des personnes handicapées vieillissantes.
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE CONCERNÉE
Le diagnostic concernant les personnes en situation de handicap pour le territoire N° 8 s’effectue au vu des données des 2 départements des
Côtes d’Armor et du Morbihan puisque ce territoire a la particularité d’être partagé sur le sud des Côtes d’Armor et nord du Morbihan.
La politique d’accompagnement des personnes en situation de handicap est de surcroît partagée entre les partenaires institutionnels suivants
que sont en l’occurrence l’ARS et les Conseils Généraux des Côtes d’Armor et du Morbihan et au vu de leurs schémas respectifs. Les décisions
d’orientation des personnes du territoire 8 en situation de handicap sont prises par les MDPH des Côtes d’Armor et du Morbihan.
Les données concernant les personnes en situation de handicap sont donc essentiellement disponibles aux niveaux régional et départemental
et plus rarement aux échelons des territoires de santé plus récents.
En matière d’accompagnement des jeunes du territoire 8, il ressort une absence de CAMSP contrairement à tous les autres territoires et de
ce fait, des durées d’attente en CMPP plus longues pour ces jeunes. Il faut surtout indiquer que plus le dépistage et plus l’accompagnement
du handicap est précoce (rôle des CAMSP), plus grandes sont les chances pour les jeunes en matière d’évolution et d’accompagnement de
leur handicap, de parcours de vie et d’insertion dans le milieu ordinaire.
A contrario, ne peut-on pas alors évoquer une perte de chance pour les jeunes du territoire 8 en situation de handicap faute de CAMSP présent
sur le territoire ? Le territoire ne compte pas d’établissement spécifique à l’accompagnement des jeunes déficients sensoriels, pas plus
d’établissement d’accompagnement pour jeunes déficients moteurs. Par contre, il n’est pas le seul territoire dans ce cas de figure.
Le taux d’équipement du territoire en ITEP (0.3) est inférieur à la moyenne régionale (0.46).
Le territoire comprend un taux d’équipement en IME (5.99) quasi 3 fois supérieur à la moyenne régionale (1.99), ce taux d’équipement du territoire
en IME peut-il s’expliquer par une absence et un plus faible taux d’équipement des établissements spécifiques précités pour le territoire ?
Le taux d’équipement en SESSAD (2.49) est quant à lui un peu inférieur au taux moyen régional (2.88).
L’offre d’accompagnement des jeunes en situation de handicap sur le territoire 8 par comparaison avec les autres territoires et la
moyenne bretonne est la suivante (données FINESS au 31/12/2011) :
77
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
TYPE
D’ETAB.
OU
SERVICE
TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE
1*
2*
3*
4*
5*
6*
7*
TERRITOIRE
8
RÉGION
BRETAGNE
Nb d’Ets.. ou
services/
capacité
installée/
taux d’équipe
pour 1 000
jeunes de
– de 20 ans
(données INSEE
recensement
2007)
Nb d’Ets. ou
services/
capacité
installée/
taux d’équipe
pour 1 000
jeunes de
– de 20 ans
(données INSEE
recensement
2007)
CAMPS
3/155
1/50
1/50
2/75
7/100
1/0
3/110
0/0/0
18/540/0.67
CMPP
5/0
1/0
1/0
1
7/0
1/0
1/180
2/0/
0.06 CMMP
pour 1 000
jeunes
19/180/
0.24 CMPP
pour 1 000
jeunes
CENTRE
D’ACCUEIL
FAM
SPÉCIAL
-
-
-
1
2/21
-
-
-
3/21/
0.026
ET ACCUEIL
TEMPORAIRE
-
-
1/12
-
1/2
1/5
2/10
-
5/29/
0.036
ET
POLYVALENTS
2/36
1/11
1/20
-
3/42
2/18
2/25
1/1/0.03
12/153/
0.19
ET
EXPÉRIMENTAL
-
-
-
-
1/10
-
-
-
1/10/
0.012
IEM
1/25
-
1/30
-
2/28
-
1/20
-
5/103/
0.13
IME
8/249
3/65
4/93
6/135
14/476
6/211
4/169
7/200/
5.99
52/1 598/
1.99
ITEP
2/57
2/110
1/13
6/143
1/15
1/20
1/10/
0.3
14/368/
0.46
1/12
-
-
1/20
2/85
-
1/4
-
5/121/
0.15
1/6
-
-
-
1/25
1/7
-
3/38/
0.047
13/448
6/161
4/94
10/264
22/702
6/168
4/83/
2.49
77/2307/
2.88
INST DÉF
AUDITIFS
INST DÉF
VISUELS
SESSAD
12/387
* : (Nb d’Ets ou services / capacité installée)
Par ailleurs, concernant les jeunes dits « sous amendement creton » du territoire 8, au vu de l’étude de 2011 du CREAI Bretagne et ARS,
sur 437 jeunes adultes de plus de 20 ans en situation de handicap maintenus dans 48 établissements bretons pour jeunes au 31/12/2011,
63 jeunes adultes dans 6 établissements du territoire 8 de type IME étaient concernés (2 sur le 22 et 4 sur le 56) :
- IME de St-Bugan à Loudéac pour 13 jeunes,
- IME Bel Aire de Plémet pour 5 jeunes,
- IME de Kervihan de Bréhan pour 2 jeunes,
- IME de Kerdreineg de Crédin pour 23 jeunes,
- IME Ange Guépin de Pontivy pour 18 jeunes,
- IME de Tréleau de Pontivy pour 2 jeunes.
L’âge moyen de ces jeunes bretons est de 21 ans allant de 19 à 32 ans, l’âge moyen des jeunes adultes accompagnés dans les IME du territoire
8 est comparable allant de 19 à 26 ans.
Les orientations de ces jeunes bretons concernent les ESAT pour 38.4 %, les foyers de vie pour 27.9 %, les FAM pour 11.4 % et les MAS pour
10.1 %.
78
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Les orientations des jeunes adultes accompagnés par les IME du territoire 8 concernent les ESAT pour 42.9 %, les foyers de vie pour 12.7 %,
les FAM pour 14.3 %, les MAS pour 20.6 %, double orientation MAS/FAM pour 6.3 %, pas d’orientation hormis l’AAH pour 3.2 %.
121 de ces 437 bretons, soit 27.7 % ont trouvé une solution au 01/06/2012 : en ESAT pour 29.8 %, en foyer de vie pour 29.8 %, en FAM pour
9.9 %, par des sorties d’établissements pour 9.9 %.
14 de ces 63 jeunes du territoire 8, soit 22.2 % ont trouvé une solution au 01/06/2012 : en ESAT pour 42.88 %, en foyer de vie pour 14.28 %,
vers le soin pour 14.28 %, en SAMSAH pour 7.14 %, à domicile pour 7.14 %, en famille d’accueil pour 7.14 % et sans solution avec refus de
l’orientation pour 7.14 %.
En matière d’accompagnement des adultes en situation de handicap, comme d’autres territoires bretons, le territoire de santé N° 8 est
dépourvu de CPO, centre ressources, CRP, accueil temporaire et établissement expérimental.
Le territoire dispose d’un taux d’équipement en ESAT (6.57) quasi 2 fois supérieur à celui régional (3.53).
Le taux d’équipement du territoire en FAM (1.26) est supérieur à celui régional (1.06) alors que le taux d’équipement du territoire en MAS
(0.44) est inférieur à la moyenne régionale (0.70). Par contre, le taux d’équipement FAM/MAS du territoire (1.70) est quasi semblable à celui
de la région (1.76).
L’offre en établissements et services pour personnes adultes en situation de handicap par comparaison avec les autres territoires et
la moyenne régionale est la suivante (données FINESS au 31/12/2011, **corrigées sur les données SAVS et complétées sur les données
foyers d’hébergement en ESAT : sources Conseils Généraux) :
TYPE
D’ET OU
SERVICE
TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE TERRITOIRE
1*
2*
3*
4*
5*
6*
7*
TERRITOIRE
8
RÉGION
BRETAGNE
Nb d’Ets. ou
services/
capacité
installée/
taux d’équipe
pour 1 000
adultes de
20 à 59 ans
(données INSEE
recensement
2007)
Nb d’Ets. ou
services/
capacité
installée/
taux d’équipe
pour 1 000
adultes de
20 à 59 ans
(données INSEE
recensement
2007)
CPO
2/28
1/8
1/24
-
2/40
-
1/11
-
7/111/
0.069
CENTRE
RESSOURCES
1/5
-
1/5
-
1/15
-
-
-
3/25/
0.015
CRP
-
-
-
-
2/248
1/32
-
3/280/
0.17
ESAT
13/288
14/844
8/511
9/602
25/1 730
6/608
9/674
5/452/
6.57
89/5 709/
3.53
ET ACCUEIL
TEMPORAIRE
-
-
-
-
1/2
-
2/13
-
3/15/
0.009
ET
EXPÉR
-
-
-
-
1/6
-
-
-
1/6/
0.004
FAM
21/338
10/387
4/103
6/173
18/331
5/129
7/173
2/87/
1.26
73/1721/
1.06
MAS
4/107
3/68
2/30
4/171
4/343
3/67
9/320
1/30/
0.44
30/1136/
0.70
NR
NR
NR
NR
NR
NR
NR
2/83
NR
NR
NR
NR
NR
NR
NR
NR
2/57
NR
SAVS**
FOYERS
D’HÉBERGEMENT
EN ESAT **
79
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
Les données concernant l’AAH, la PCH et l’ACTP ne sont pas disponibles à l’échelon des territoires de santé. Le territoire étant partagé sur
2 départements : sud des Côtes d’Armor et nord du Morbihan, ces données disponibles aux échelons départemental, régional et national sont
indiquées pour ordre d’idée (sources : CNAF, CCMSA, DREES) :
ALLOCATAIRES
CÔTES D’ARMOR
MORBIHAN
FRANCE
MÉTROPOLITAINE
BRETAGNE
AAH (ALLOCATION ADULTE HANDICAPÉ)
Nombre d’allocataires au
31/12/2010
9 957
10 636
48 180
884 839
Allocataires de l’AAH/ 1 000
personnes de 20 à 64 ans
30.9
26
26.5
24.1
PCH (PRESTATION DE COMPENSATION DU HANDICAP) ET ACTP (ALLOCATION COMPENSATRICE POUR TIERCE PERSONNE)
Nombre d’allocataires PCH
+ ACTP au 31/12/2009
2 305
2 485
10 473
211 962
Nombre d’allocataires PCH
+ ACTP sur la population
générale
3.9
3.4
3.2
3.4
Comme indiqué précédemment, une grosse difficulté pour les acteurs du groupe de travail concernant cette thématique porte sur les éléments
de diagnostic non disponibles à l’échelon du territoire de santé.
De par la configuration de ce territoire, les données nécessaires relevant de l’accompagnement des personnes handicapées (offre en
établissements et services quel que soit l’autorité compétente en matière d’autorisation ARS et/ou CG, accompagnement en milieu ordinaire,
décisions d’orientations, listes d’attente, jeunes dits sous amendements cretons, personnes handicapées vieillissantes, allocataires des
prestations, adaptation architecturale des locaux aux handicaps…) concernent la partie sud des Côtes d’Armor et la partie nord du Morbihan.
Or, les données sont disponibles à l’échelon des départements dans leur globalité.
De par la configuration du territoire de santé, la politique d’accompagnement des personnes handicapées est décidée au niveau des départements
des Côtes d’Armor et du Morbihan ainsi que de l’ARS, ce qui représente pas moins de 3 schémas : les 2 schémas départementaux pour personnes
en situation de handicap et le SROSMS, pour une population globale du territoire 8 de 137 873 habitants, dont 33 365 jeunes de moins de 20
ans et 68 799 adultes de 20 à moins de 60 ans.
Les décisions d’orientations des personnes handicapées du territoire relèvent de deux maisons départementales des personnes handicapées
des deux conseils généraux.
Les prestations versées aux personnes handicapées du territoire relèvent des CAF des 2 départements. De même, les jeunes en situation de
handicap du territoire en milieu ordinaire relèvent des rectorats des 2 départements. Le lien avec le domaine social pour le territoire doit
s’effectuer avec les 2 DDCS.
La thématique de l’accompagnement des personnes en situation de handicap nécessite d’être traitée en transversalité des différents champs
(prévention, soins ambulatoires, soins sanitaires, médico-social (personnes âgées-personnes handicapées), social, éducation, travail, accessibilité
aux logements, aux transports, dans les villes et communes…) avec les différents acteurs et partenaires institutionnels pour apporter des
réponses concertées les plus complètes possibles aux problématiques des personnes en situation de handicap.
La configuration de ce territoire 8 partagée sur 2 départements nécessite donc une coordination des acteurs et des institutions au service de
l’accompagnement des personnes en situation de handicap.
80
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
II. ENJEUX IDENTIFIÉS DÉCOULANT DU DIAGNOSTIC
Au vu de la connaissance des acteurs de leur territoire et des données disponibles, les enjeux et réponses identifiés par les acteurs
sont les suivants :
- une proposition d’outil d’amélioration de l’accompagnement des personnes en situation de handicap : la plateforme de coordination
territorialisée ;
- un axe d’amélioration de l’accompagnement des personnes en situation de handicap du point de vue de l’entourage : le soutien aux aidants ;
- des axes d’amélioration de l’accompagnement des personnes en situation de handicap, tels que vus par ces personnes : le dépistage et
l’accompagnement précoce, la transversalité en santé mentale, les coopérations et coordinations au service des personnes handicapées
vieillissantes ;
- des axes d’amélioration de l’accompagnement des personnes en situation de handicap, tels qu’identifiés par les professionnels : le
développement de la qualité, l’identification et la valorisation des expériences et expérimentations, l’amélioration de l’accessibilité.
Le schéma suivant précise la vision des acteurs de ce groupe de travail :
POINT DE VUE
DES PROFESSIONNELS
POINT DE VUE
DE LA PERSONNE
Développer le
dépistage précoce et
l’accompagnement
précoce des enfants sur le
territoire
Améliorer la transversalité
en santé mentale entre
les différents secteurs
(prévention, social,
médico-social et sanitaire)
Développer des coopérations
et coordinations autour
de la problématique
d’accompagnement et de
prise en charge des PHV
Développer la qualité
de la prise en charge et
de l’accompagnement
médico-social
Identifier et valoriser
les outils existants et
expériences innovantes et
expérimentations
Améliorer l’accessibilité
aux différents services de
prise en charge
PLATE FORME DE COORDINATION
POINT DE VUE
DE L’ENTOURAGE
Développement des
coopérations et
coordinations autour de
la notion de soutien aux
aidants
81
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
III. OBJECTIFS ET ACTIONS
OBJECTIF STRATÉGIQUE 1 : UNE PROPOSITION D’OUTIL D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES
EN SITUATION DE HANDICAP : LA PLATEFORME DE COORDINATION TERRITORIALISÉE
• Fiche outil : La montée en charge de la plateforme de coordination territorialisée.
OBJECTIF STRATÉGIQUE 2 : UN AXE D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE
HANDICAP DU POINT DE VUE DE L’ENTOURAGE : LE SOUTIEN AUX AIDANTS
• Action n° 1 : Le développement des coopérations et coordinations autour de la notion des aidants.
OBJECTIF STRATÉGIQUE 3 : DES AXES D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION
DE HANDICAP TELS QUE VUS PAR CES PERSONNES : LE DÉPISTAGE ET L’ACCOMPAGNEMENT PRÉCOCE, LA
TRANSVERSALITÉ EN SANTÉ MENTALE, LES COOPÉRATIONS ET COORDINATIONS AU SERVICE DES PERSONNES
HANDICAPÉES VIEILLISSANTES
• Action n° 2 : Le développement du dépistage précoce et de l’accompagnement précoce des acteurs du territoire.
• Action n° 3 : L’amélioration de la transversalité en santé mentale entre les différents acteurs (prévention, social, médico-social, offre de soins).
• Action n° 4 : Le développement des coopérations et coordinations autour de la problématique d’accompagnement et de prise en charge des
personnes handicapées vieillissantes.
OBJECTIF STRATÉGIQUE 4 : DES AXES D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE
HANDICAP TELS QU’IDENTIFIÉS PAR LES PROFESSIONNELS : LE DÉVELOPPEMENT DE LA QUALITÉ, L’IDENTIFICATION
ET LA VALORISATION DES EXPÉRIENCES ET EXPÉRIMENTATIONS, L’AMÉLIORATION DE L’ACCESSIBILITÉ.
• Action n° 5 : Le développement de la qualité de la prise en charge et de l’accompagnement médico-social.
• Action n° 6 : L’identification et la valorisation des outils existants, expériences innovantes et expérimentations.
• Action n° 7 : L’amélioration de l’accessibilité aux différents services de prise en charge.
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PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 1 : UNE PROPOSITION D’OUTIL D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES
EN SITUATION DE HANDICAP : LA PLATEFORME DE COORDINATION TERRITORIALISÉE
FICHE OUTIL : LA MONTÉE EN CHARGE DE LA PLATEFORME DE COORDINATION TERRITORIALISÉE
NB : Les fiches actions relatives à l’organisation et au fonctionnement de la plateforme de coordination devront s’articuler avec le dispositif régional
d’appui à la fluidité des parcours des personnes en situation de handicap.
Enjeu(x)
Améliorer l’accompagnement du handicap, de la perte d’autonomie, des dépendances et du vieillissement.
Thèmes
• Améliorer la prise en charge décloisonnée des personnes handicapées permettant la fluidité des parcours
de vie.
• Adapter l’offre aux évolutions des attentes du public.
• Répondre à de nouveaux besoins de prise en charge.
Plan d’actions
Proposition de définition du cahier des charges de la plateforme de coordination :
• Mission par rapport à toute personne en situation de handicap et quel que soit son âge et leur famille :
- information et accompagnement dans les démarches de premier niveau et orientation vers les
associations ;
- orientation vers les dispositifs pouvant répondre à la problématique repérée ;
- identification des situations complexes ou sans réponses adaptées sur le territoire.
• Mission par rapport aux acteurs du territoire :
- identification des dispositifs existants sur le territoire ;
- identification des thématiques de formation ;
- rôle de veille sur certains dispositifs émergeant ou évoluant ;
- diffusion et communication et promotion des dispositifs émergeants ou évoluants ;
- collecte et diffusion des offres d’emploi du secteur ;
- organisation de réunion d’information ou d’événement thématique ponctuelle (ex : évaluation externe).
• Mission par rapport aux instances décisionnelles (tel que MDPH, MDA, les Conseils Généraux et l’ARS)
- permettre le lien entre MDA et MDPH sur le territoire n° 8 ;
- mise à jour des cartographies des dispositifs autorisés existants et identification des projets en
perspective ;
- communication des cartographies ;
- contribution à faire remonter les besoins identifiés sur le territoire dans la perspective des appels à projet ;
- lien avec les autres dispositifs qui s’articulent avec la problématique des personnes handicapées (ex :
CLIC, MAIA, CHRS…).
Mise en œuvre
Échange sur le dispositif plateforme de l’ADAPEI 22 et la transférabilité de ce dispositif sur le territoire et à
l’ensemble des personnes en situation de handicap.
• Échange avec le collectif handicap 22 et le comité d’entente 56.
Articulation avec d’autres démarches
• Réflexion régionale ARS sur les dispositifs de coordination
• Plateforme Adapei 22
• Collectif handicap 22
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• Intercommunalités, élus
• MDPH
• MDA
• Les associations
• Le Comité d’Entente HANDICAP BRETAGNE
• Le Comité d’Entente HANDICAP MORBIHANAIS
• Handicap 22
• Les Conseils généraux et l’ARS au travers de leurs dispositifs propres et des établissements sous leur
champ de compétence
Calendrier
À partir de 2013.
Indicateurs
Mise en place de la plateforme.
Portage de l’action
ARS et les conseils généraux (proposition du groupe).
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 2 : UN AXE D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
DU POINT DE VUE DE L’ENTOURAGE : LE SOUTIEN AUX AIDANTS
ACTION 1 : LE DÉVELOPPEMENT DES COOPÉRATIONS ET COORDINATIONS AUTOUR DE LA NOTION DE SOUTIEN AUX AIDANTS
NB : Les fiches actions relatives à l’organisation et au fonctionnement de la plateforme de coordination devront s’articuler avec le dispositif régional
d’appui à la fluidité des parcours des personnes en situation de handicap.
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Enjeu(x)
Améliorer l’accompagnement du handicap, de la perte d’autonomie, des dépendances et du vieillissement.
Thèmes
Apporter des solutions alternatives aux aidants, les soulager, éviter les situations d’aggravation ou
d’urgence en cas de défaillance des aidants.
Plan d’actions
• Élaboration d’un diagnostic de l’offre sur le territoire de santé n° 8 en coordination avec le diagnostic
régional (interdépartemental).
• Élaboration d’un diagnostic des besoins sur le territoire de santé n° 8 en lien avec les données régionales
(interdépartemental) en lien avec les MDPH et MDA.
• Améliorer la réactivité de prise en charge face aux situations d’urgence : mise en place d’un dispositif
d’urgence coordonné (notion de plateforme).
• Faciliter l’accès à la formation et l’information des aidants sur les différents dispositifs existants et aux
alternatives à l’hospitalisation (HAD, SSIAD, SAMSAH…).
• Mettre en place des solutions de relais des aidants naturels au travers de dispositifs de répit (accueil de
jour, dispositif de familles d’accueil…), essentiellement par transformation de places.
• Augmentation des alternatives d’accompagnement et de prise en charge temporaires extérieures au
domicile (personnes handicapées vivant à domicile).
• Offrir un accompagnement et une prise en charge temporaires à domicile.
• Favoriser la mobilité du personnel sur le territoire (formations partagées, stages, échanges de pratique,
échanges de personnel).
Mise en œuvre
Modification des agréments pour la mise en place des accueils temporaires
• Proposition de mission de la plateforme :
- identification des thématiques de formation ;
- mise en lien avec les associations ;
- identifier les établissements pour personnes handicapées susceptibles de mettre en place l’accueil
temporaire ;
- réalisation d’un questionnaire sur la qualité de vie des aidants ;
- bourse d’emploi pour les professionnels.
Articulation avec d’autres démarches
préexistantes
• Les associations
• Les CCAS - CIAS
• Association Atheol
• Dispositif d’accueil à domicile
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• Les associations
• Les CCAS - CIAS
• L’ARS
• Conseils généraux
• HAD
Calendrier
• Priorité d’action finalisation du travail de diagnostic du territoire
• 2013-2015
Indicateurs
• Nombre de personnes formées dont les aidants naturels.
• Nombre de places dédiées aux relais des aidants sur le territoire n° 8.
• Evolution des résultats de l’enquête.
• Autoévaluation de la plateforme.
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Pontivy
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Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 3 : DES AXES D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
TELS QUE VUS PAR CES PERSONNES : LE DÉPISTAGE ET L’ACCOMPAGNEMENT PRÉCOCE, LA TRANSVERSALITÉ EN SANTÉ MENTALE,
LES COOPÉRATIONS ET COORDINATIONS AU SERVICE DES PERSONNES HANDICAPÉES VIEILLISSANTES
ACTION 2 : LE DÉVELOPPEMENT DU DÉPISTAGE PRÉCOCE ET DE L’ACCOMPAGNEMENT PRÉCOCE DES ENFANTS SUR LE TERRITOIRE
Enjeu(x)
Favoriser le dépistage précoce et améliorer l’accompagnement des enfants sur le territoire.
Thèmes
• Pallier à l’absence de dispositif de type CAMSP sur le territoire.
• Désengorger les CMPP du territoire.
Portage de l’action
ARS et les conseils généraux dans la perspective d’un appel à projet pour le territoire 8.
Plan d’actions
• Meilleure identification des besoins du territoire et lisibilité de l’offre sur le territoire en coordination avec
le diagnostic régional (interdépartemental).
• Acceptation de l’ARS et du CG de l’autorisation et du financement à venir.
• Consultation de l’ensemble des partenaires pour identifier les spécificités et y répondre au mieux.
• Promulgation d’un appel à projet CG56 et ARS.
• Rédaction commune de l’appel à projet (CG 56 et ARS) et convention avec le (CG22) avec prise en compte
de l’étude du CREAI 2012 concernant les CAMSP.
• Inscription dans l’appel à projet des liens à avoir avec le champ sanitaire du territoire et les PMI 22 et 56.
• Information sur le lancement de l’appel à projet.
• Lancement de l’appel à projet.
Mise en œuvre
Porteur retenu en fonction de l’appel à projet.
Articulation avec d’autres Articulation
avec d’autres démarches préexistantes
• Fiche action périnatalité du groupe addiction.
• Les CMPP.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• Les CMPP du territoire
• Le secteur sanitaire du territoire
• Les CAMSP des territoires voisins
• Services Conseils Généraux (dont PMI 22 et 56)
• Les professionnels libéraux
• Les SESSAD
• Les réseaux Périnatalité 22 et 56
• Les CAF 22 et 56
Ingénierie /
Étude de financement
• Appel à projet
• PRIAC
Calendrier
• Dès 2013
• 2015 : année de financement prévu pour le CAMSP conformément au PRIAC.
Indicateurs
• Lancement de l’appel à projet.
• Installation du CAMPS.
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 3 : DES AXES D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
TELS QUE VUS PAR CES PERSONNES : LE DÉPISTAGE ET L’ACCOMPAGNEMENT PRÉCOCE, LA TRANSVERSALITÉ EN SANTÉ MENTALE,
LES COOPÉRATIONS ET COORDINATIONS AU SERVICE DES PERSONNES HANDICAPÉES VIEILLISSANTES
ACTION 3 : L’AMÉLIORATION DE LA TRANSVERSALITÉ EN SANTÉ MENTALE ENTRE LES DIFFÉRENTS SECTEURS (PRÉVENTION, SOCIAL,
MÉDICO-SOCIAL ET OFFRE DE SOINS)
NB : Les fiches actions relatives à l’organisation et au fonctionnement de la plateforme de coordination devront s’articuler avec le dispositif régional
d’appui à la fluidité des parcours des personnes en situation de handicap.
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Enjeu(x)
Améliorer l’accompagnement du handicap, de la perte d’autonomie, des dépendances et du vieillissement.
Thèmes
Développer la qualité de la prise en charge et de l’accompagnement médico-social, améliorer la fluidité des
parcours des personnes, favoriser le soutien aux aidants.
Portage de l’action
ARS, CG.
Plan d’actions
• Inviter les acteurs de proximité à se visiter (programme de visites inter-services), organiser les rencontres
dans un lieu différent à chaque fois.
• Associer des médecins psychiatres aux diagnostics initiaux et décisions d’orientation et de réorientation,
permettant d’identifier les aspects cliniques psychiatriques présentés par les patients.
• Encourager la coordination entre la MDPH 22 et la MDA 56, entre les deux conseils généraux ainsi qu’entre
les structures sanitaires et médico-sociales sur le territoire de santé n° 8 (instances partagées…).
• Constitution d’équipes pluridisciplinaires au cas par cas plutôt que par classification d’âge (enfants//
adultes//personnes âgées…) :
- pour une prise en charge globale des besoins de la personne en situation de handicap ;
- pour un travail en commun vers des Thèmes à travailler ensemble pour favoriser le réseau (pathologie,
alimentation, hygiène, prévention…).
• Mettre en place les moyens d’échange réguliers psychiatrie-Établissements et services pour la continuité
de la prise en charge des personnes dans les établissements (échanges de pratiques).
Mise en œuvre
Montée en charge de la plateforme.
Articulation avec d’autres démarches
préexistantes
• Le groupe de travail santé mentale du territoire n° 8.
• Le groupe thématique régional sur la santé mentale de l’ARS.
• La semaine nationale sur la santé mentale.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• Les établissements et les services psychiatriques
• Les établissements et services médico-sociaux
• Les associations dont les associations tutélaires et les associations de prévention et social
• GEM
• DDCS 22 et 56
• Les conseils généraux
• L’ARS
• La MDPH et la MDA
Calendrier
2012-2015
Indicateurs
• Ouverture de la plateforme.
• Évaluation du dispositif au vu du rapport d’activité de la plateforme.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
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Conférence
de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 3 : DES AXES D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
TELS QUE VUS PAR CES PERSONNES : LE DÉPISTAGE ET L’ACCOMPAGNEMENT PRÉCOCE, LA TRANSVERSALITÉ EN SANTÉ MENTALE,
LES COOPÉRATIONS ET COORDINATIONS AU SERVICE DES PERSONNES HANDICAPÉES VIEILLISSANTES
ACTION 4 : LE DÉVELOPPEMENT DES COOPÉRATIONS ET COORDINATIONS AUTOUR DE LA PROBLÉMATIQUE D’ACCOMPAGNEMENT ET DE
PRISE EN CHARGE DES PERSONNES HANDICAPÉES VIEILLISSANTES
NB : Les fiches actions relatives à l’organisation et au fonctionnement de la plateforme de coordination devront s’articuler avec le dispositif régional
d’appui à la fluidité des parcours des personnes en situation de handicap.
Enjeu(x)
Améliorer l’accompagnement du handicap, de la perte d’autonomie, des dépendances et du vieillissement.
Thèmes
Renforcer la coordination des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement.
Plan d’actions
• Élaboration d’un diagnostic de l’offre sur le territoire de santé n° 8 en lien avec le diagnostic régional
(interdépartemental).
• Élaboration d’un diagnostic des besoins sur le territoire de santé n° 8 en lien avec le diagnostic régional
(interdépartemental) et en lien avec les MDPH et MDA.
• Permettre l’accès à des places dédiées et spécifiques aux personnes handicapées au sein des structures
pour personnes âgées (petite unité adaptée à la double problématique vieillissement - handicap, à l’image
des unités spécifiques Alzheimer).
• Permettre l’accès à des places d’accueil médicalisées dédiées à la problématique du vieillissement au sein
de foyers de vie (prioritairement création de places d’accueil médicalisées dans les foyers de vie existants,
à défaut transformation ponctuelle de places de foyer de vie en foyer d’accueil médicalisé…) en lien avec
la réflexion régionale (interdépartemental).
• Développer les dispositifs d’accompagnement et de prise en charge des personnes handicapées
vieillissantes vivant à domicile et notamment l’HAD et la formation des professionnels.
• Montée en charge d’une plateforme de coordination entre les différents acteurs (extension du rôle du clic
aux problématiques des personnes handicapées vieillissantes sans notion d’âge).
Articulation avec d’autres démarches
préexistantes
• Maisons du département des Côtes d’Armor comme relais contact.
• Plateforme Adapei 22.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• ARS dans le cadre de l’élaboration du diagnostic.
• Autorité de contrôle
- des EHPAD (CG/ARS) pour extension ou modification des conventions tripartites ;
- ARS /CG pour modification des places de FDV en FAM.
• CLIC 22.
• Plateforme de coordination morbihannaise (CLIC-MAIA).
• HAD.
• Pôle retraite de l’ARESAT.
Calendrier
• Priorité d’action finalisation du travail de diagnostic du territoire de santé n° 8 2013-2014.
• Suite PTS pour autres actions.
Indicateurs
• Diagnostic réalisé et partagé à l’ensemble des partenaires.
• Nombre de places dédiées aux personnes handicapées vieillissantes.
• Nombre de personnes accueillies dans le cadre de la mise en œuvre de cette plate-forme.
• Nombre de professionnels du secteur de l’aide à domicile formés et répertoriés sur le territoire.
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 4 : DES AXES D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
TELS QU’IDENTIFIÉS PAR LES PROFESSIONNELS : LE DÉVELOPPEMENT DE LA QUALITÉ, L’IDENTIFICATION ET LA VALORISATION
DES EXPÉRIENCES ET EXPÉRIMENTATIONS, L’AMÉLIORATION DE L’ACCESSIBILITÉ.
ACTION 5 : LE DÉVELOPPEMENT DE LA QUALITÉ DE LA PRISE EN CHARGE ET DE L’ACCOMPAGNEMENT MÉDICO-SOCIAL
NB : Les fiches actions relatives à l’organisation et au fonctionnement de la plateforme de coordination devront s’articuler avec le dispositif régional
d’appui à la fluidité des parcours des personnes en situation de handicap.
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Enjeu(x)
Améliorer l’accompagnement du handicap, de la perte d’autonomie, des dépendances et du vieillissement.
Thèmes
Développer la qualité de la prise en charge et de l’accompagnement médico-social pour les personnes
elles-mêmes et leurs familles.
Portage de l’action
ARS, Conseils généraux, Associations…
Plan d’actions
• Mener une politique volontariste de formation des professionnels (formation initiale et continue) sur
l’évolution des besoins, des pathologies et l’accompagnement qui en découle.
• Constitution d’équipes pluridisciplinaires au cas par cas plutôt que par classification d’âge (enfants//
adultes//personnes âgées…) :
- pour une prise en charge globale des besoins de la personne en situation de handicap ;
- pour un travail en commun vers des Thèmes à travailler ensemble pour favoriser le réseau (pathologie,
alimentation, hygiène, prévention…).
• Education à la santé (hygiène quotidienne, etc.) pour les personnes en situation de handicap.
• Sensibiliser/former les professionnels à l’appréhension des facteurs déterminant l’émergence de situations
de violence
• Dès les diagnostics initiaux et décisions d’orientation et de réorientation, permettre l’association des
médecins et des psychiatres afin d’identifier les aspects cliniques présentés et permettre une bonne
adéquation entre les propositions envisagées et les besoins de la personne tout au long de son parcours.
• Communication du suivi des notifications et des réels besoins identifiés par la MDPH et la MDA.
• Favoriser l’accompagnement des structures dans la démarche d’évaluation interne et externe pour
l’identification des facteurs de qualité et l’amélioration des pratiques.
• Encourager la mutualisation de moyens sur le développement et la mise en œuvre d’une démarche
qualité pour coordonner les interventions et organiser l’échange de bonnes pratiques entre les acteurs :
méthodologie à mettre en œuvre, formation, animation au long court de la démarche.
Mise en œuvre
Montée en charge de la plateforme de coordination.
Articulation avec d’autres démarches
préexistantes
• Expérimentations sur d’autre département.
• Les groupes de travail « handicap » du territoire n° 7, du territoire n° 3 et n° 4.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
OPCA ; ARS ; CG ; les associations ; MDPH ; MDA.
Calendrier
2012-2015
Indicateurs
Ecarts évaluations interne et externe.
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de Territoire n°8
THÈMATIQUE N° 4 : DES AXES D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
TELS QU’IDENTIFIÉS PAR LES PROFESSIONNELS : LE DÉVELOPPEMENT DE LA QUALITÉ, L’IDENTIFICATION ET LA VALORISATION
DES EXPÉRIENCES ET EXPÉRIMENTATIONS, L’AMÉLIORATION DE L’ACCESSIBILITÉ.
ACTION 6 : L’IDENTIFICATION ET LA VALORISATION DES OUTILS EXISTANTS, EXPÉRIENCES INNOVANTES ET EXPÉRIMENTATIONS
NB : Les fiches actions relatives à l’organisation et au fonctionnement de la plateforme de coordination devront s’articuler avec le dispositif régional
d’appui à la fluidité des parcours des personnes en situation de handicap.
Enjeu(x)
Améliorer l’accompagnement du handicap, de la perte d’autonomie, des dépendances et du vieillissement.
Thèmes
Développer l’efficience et la qualité de la prise en charge et de l’accompagnement médico-social.
Portage de l’action
ARS, CG
Plan d’actions
• Réalisation d’un diagnostic des outils existants sur le territoire et communication aux acteurs.
• Identifier un moyen de collecte des pratiques innovantes (ex : Handiplanet…) et communiquer sur son
existence auprès des professionnels et des financeurs.
• Diffusion de pratiques innovantes et d’expériences, mutualisation de ressources entre acteurs du champ
médico-social d’une part et extérieur au champ médico-social d’autre part (exemple : coopération
et ressources mutuelles entre des IME et l’éducation nationale pour l’accompagnement en lycée
professionnel de jeunes à orientation mixte), etc.
• Identifier des sources de financement pour l’essaimage des expérimentations validées (ex : démarches
EQUAL projets fonds européens-Financements pour expérimentation + évaluation+essaimage).
• Généralisation progressive de la contractualisation des CPOM à l’ensemble des structures médico-sociales
avec un soutien aux petites structures, notamment associatives.
Mise en œuvre
• Étude sur les outils du territoire
• Mise en œuvre dépend de la création de la plateforme
• Développement d’un plan de communication sous l’égide de la plateforme de coordination :
- organisation de colloques ;
- organisation de réunions ;
- cartographie ;
- glossaires ;
- création d’un site internet.
Articulation avec d’autres démarches
préexistantes
Handiplanet.
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• Réseaux professionnels et associatifs
• ARS
• Les conseils généraux
• La MDPH et la MDA
• Pôle Formation des différentes Fédérations et Associations
Calendrier
2012-2015
Indicateurs
• Existence du recueil des expérimentations.
• Nombre d’expérimentations/témoignages déposés.
• Nombre d’expérimentations financées sur le territoire.
• Évaluation du dispositif de communication :
- nombre de colloques ;
- nombre de réunions ;
- nombre de documents diffusés ;
- nombre de visiteurs sur le site.
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 4 : DES AXES D’AMÉLIORATION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
TELS QU’IDENTIFIÉS PAR LES PROFESSIONNELS : LE DÉVELOPPEMENT DE LA QUALITÉ, L’IDENTIFICATION ET LA VALORISATION
DES EXPÉRIENCES ET EXPÉRIMENTATIONS, L’AMÉLIORATION DE L’ACCESSIBILITÉ.
ACTION 7 : L’AMÉLIORATION DE L’ACCESSIBILITÉ AUX DIFFÉRENTS SERVICES DE PRISE EN CHARGE
NB : Les fiches actions relatives à l’organisation et au fonctionnement de la plateforme de coordination devront s’articuler avec le dispositif régional
d’appui à la fluidité des parcours des personnes en situation de handicap.
NB : Concernant l’accès aux soins, cette fiche doit être analysée comme une contribution à la réflexion régionale impliquant les différents schémas du
PRS. Cette réflexion sera précisée dans le cadre des recommandations nationales à paraître.
90
Enjeu(x)
• Favoriser l’accès à des soins de qualité.
• Améliorer l’articulation entre l’ensemble des schémas.
Thèmes
Favoriser un accès équilibré aux dispositifs de droit commun sur le territoire.
Portage de l’action
À l’initiative de la plateforme.
Plan d’actions
• Reconnaître les besoins spécifiques des personnes en situation de handicap hospitalisées, notamment en
matière d’aide humaine, d’alimentation, de communication, de gestion de l’attente etc.
• Recenser les besoins et les difficultés des professionnels de santé du territoire.
• Identifier les professionnels de santé accessibles aux personnes handicapées et communication.
• Adapter la formation initiale et continue des professionnels médicaux et paramédicaux par un
développement de l’enseignement des handicaps (causes et conséquences des handicaps, expression et
prise en charge de la douleur, communication en cas de difficulté d’élocution).
• Former les professionnels administratifs de tous les lieux de soins à l’accueil des personnes en situation de
handicap avec ou sans difficulté d’élocution et de communication.
• Accéder à une offre de soins de qualité, de droit commun et à proximité du domicile tout en tenant compte
des besoins spécifiques des personnes en situation de handicap.
• Accompagner les professionnels responsables de la mise en accessibilité des lieux de soins et des
matériels nécessaires aux examens de santé.
• Élaborer et mettre en œuvre des protocoles d’accueil spécifiques aux personnes handicapées dans les
structures hospitalières non spécialisées (services des urgences…).
• Développer les moyens de transports adaptés notamment en zones déficitaires et/ou en termes de
périodes non scolaires afin d’améliorer l’accessibilité matérielle des personnes handicapées.
• Informer, communiquer dans les deux sens (patients, professionnels).
Mise en œuvre
• Organisation d’échange avec les professionnels de santé et les établissements de santé sur les besoins et
difficultés rencontrés.
• Communiquer sur l’existence de la plateforme de coordination via un numéro vert d’information.
• Mise en place de référent handicap dans les structures et organismes professionnels.
• Plan de formation des hôpitaux.
• Formation continue des professionnels de santé.
Articulation avec d’autres démarches
préexistantes
• Loi sur l’amélioration de la qualité de prise en charge des patients
• Loi HPST
• Loi 2002-02
• Groupe de travail addictions du T8
• Groupe de travail handicap du T7
• Groupes qualité (médecins libéraux)
• Fiche outil : mise en place d’une plate-forme de coordination
Acteurs et/ ou partenaires à mobiliser
• Les élus.
• Les professionnels de santé.
• Les établissements de santé et médico-sociaux du territoire.
• Les associations.
Ingénierie / Etude de financement
• Plan de financement de la plateforme.
• Plan de formation.
Calendrier
2013-2016
Indicateurs
• Mise en place de la plateforme.
• Nombre de formations réalisées.
• Nombre de référents identifiés.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÉMATIQUE N°9. LA PROMOTION DE LA SANTÉ MENTALE
ET LA PRÉVENTION DU SUICIDE
PRÉAMBULE
La thématique de la santé mentale est une thématique transversale au SROP, SROSMS, SROS.
L’objectif au niveau des territoires est de :
- repérer et analyser des expériences de terrain visant la prévention et la lutte contre les inégalités dans l’accès aux soins et à
l’accompagnement, la coordination des acteurs pour favoriser la fluidité des parcours et privilégier le maintien de l’autonomie dans des
dispositifs de droit commun, la promotion de la santé mentale et la prévention du suicide ;
- développer des pistes de travail et de partenariat facilitant les coordinations, les coopérations et les mutualisations à l’échelle d’un
territoire ;
- diversifier des réponses afin d’adapter l’offre de promotion, de soins et d’accompagnement à l’évolution des besoins en tenant compte
des spécificités des territoires.
Les chantiers du PRS en matière de santé mentale sont les suivants :
- dispositif de coordination des acteurs en santé mentale dans le cadre d’une politique de secteur rénovée ;
- circuit de l’urgence psychiatrique ;
- amélioration de la prise en charge des personnes ayant fait une tentative de suicide ;
- devenir des personnes hospitalisées au long cours ;
- adaptation de l’offre médico-sociale au handicap psychique ;
- formation des personnes en 1ère ligne à l’intervention de crise suicidaire ;
- renforcement de la postvention après un suicide ou une tentative de suicide ;
- accès et maintien dans le logement ;
- accompagnement de l’action des GEM ;
- information et sensibilisation de la population sur les questions de santé mentale ;
- accueil, écoute et orientation des personnes en souffrance psychique.
Chaque territoire doit décider au vu de ses éléments diagnostics et des priorités identifiées, le ou les chantiers qu’il souhaite lancer. Les
propositions élaborées doivent s’appuyer sur un diagnostic territorial objectivé.
Le travail fourni au sein de ce territoire a permis de rassembler des acteurs des différents champs transversaux en santé mentale dont certains
pouvaient se connaître mais pas tous. Des acteurs ont ainsi pu apprendre à se connaître. Ce travail a permis aux acteurs de réfléchir et
d’échanger ensemble sur cette thématique pour formuler des propositions d’actions à mettre ensuite en œuvre sur le territoire.
Le groupe de travail s’est davantage concentré sur la prévention du suicide à ce stade de rassemblement des acteurs et d’échanges. Le groupe
de travail a conscience que tous les acteurs ne sont pas encore forcément identifiés sur l’ensemble du territoire (notamment sur la zone de
Loudéac) et que les acteurs ont besoin de temps pour se connaître sur l’ensemble du territoire, se fédérer, échanger et travailler de la manière
la plus concertée possible dans le cadre d’une montée en charge pour la mise en œuvre d’actions au service des usagers dans le cadre de la
prévention du suicide ; mais aussi plus largement de la promotion de la santé mentale.
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PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE CONCERNÉE
En préambule aux données disponibles de diagnostic de la thématique sur le territoire, les acteurs mobilisés sur divers champs transversaux
en santé mentale dans le groupe de travail prévention du suicide et promotion de la santé mentale souhaitent indiquer l’intérêt de l’observation
du phénomène suicidaire en Bretagne : en cohérence avec les objectifs du PRS (pour une meilleure connaissance du phénomène suicidaire).
Ils souhaitent également souligner que devant la complexité du phénomène suicidaire et les difficultés de répertorier les passages à l’acte
suicidaire, se pose la question de la méthodologie à utiliser et la nécessité de faire porter toute démarche au niveau régional sous l’égide de l’ARS.
Les acteurs du territoire indiquent que dans ce cas, ils souhaitent pouvoir intégrer toute démarche d’enquête et de recherche.
Au vu des données disponibles (source : la santé dans les pays ORS Bretagne ARS Région Bretagne mai 2010), la mortalité par suicide
des habitants du territoire 8 par comparaison avec la moyenne nationale apparaissent défavorables :
• Pays COB indice comparatif de mortalité sur la période 2000-2006 (moyenne nationale 100) :
- pour les hommes 217 (34 décès par an dont 20 pour des hommes ayant moins de 65 ans) ;
- pour les femmes 162 (9 décès par an dont 6 pour des femmes ayant moins de 65 ans).
• Pays Pontivy indice comparatif de mortalité sur la période 2000-2006 (moyenne nationale 100) :
- pour les hommes 183 (20 décès par an dont 13 pour des hommes ayant moins de 65 ans) ;
- pour les femmes 166 (6 décès par an dont 4 pour des femmes ayant moins de 65 ans).
• Pays Centre Bretagne indice comparatif de mortalité sur la période 2000-2006 (moyenne nationale 100) :
- pour les hommes 143 (9 décès par an dont 5 pour des hommes ayant moins de 65 ans) ;
- pour les femmes 150 (3 décès par an dont 2 pour des femmes ayant moins de 65 ans).
Les données de santé du territoire 8 en matière de mortalité par suicide par comparaison avec la moyenne régionale apparaissent plus
défavorables sur 2 des 3 pays (source : la santé dans les pays ORS Bretagne ARS Région Bretagne mai 2010) :
• Pays COB indice comparatif de mortalité sur la période 2000-2006 :
- pour les hommes 217 (34 décès par an dont 20 pour des hommes ayant moins de 65 ans)
(moyenne régionale 158) ;
- pour les femmes 162 (9 décès par an dont 6 pour des femmes ayant moins de 65 ans)
(moyenne régionale 160).
• Pays Pontivy indice comparatif de mortalité sur la période 2000-2006 :
- pour les hommes 183 (20 décès par an dont 13 pour des hommes ayant moins de 65 ans)
(moyenne régionale 158) ;
- pour les femmes 166 (6 décès par an dont 4 pour des femmes ayant moins de 65 ans)
- (moyenne régionale 160).
• Pays Centre Bretagne indice comparatif de mortalité sur la période 2000-2006 :
- pour les hommes 143 (9 décès par an dont 5 pour des hommes ayant moins de 65 ans)
(moyenne régionale 158) ;
- pour les femmes 150 (3 décès par an dont 2 pour des femmes ayant moins de 65 ans)
(moyenne régionale 160).
Ainsi, le pays du COB (217) et le pays de Pontivy (183) ont respectivement les indices comparatifs de mortalité par suicide, pour les hommes,
les plus mauvais de la région Bretagne (158), après le pays de Guingamp (231) ; alors que la région Bretagne dénombre les écarts les plus
importants avec la moyenne française concernant la mortalité masculine par suicide (+58 %) et concernant la mortalité féminine par suicide
(+60 %). La région Bretagne est d’ailleurs la région la plus touchée de France par le suicide.
La mortalité par suicide en Bretagne comme en France est néanmoins en diminution depuis le début des années 1990, cette baisse a concerné
essentiellement les jeunes (15-34 ans) et les personnes de plus de 55 ans.
Les décès par suicide sont 3 fois plus nombreux chez les hommes que chez les femmes. La fréquence des décès par suicide augmente avec
l’âge. Chez les 25-34 ans, le suicide est la 1ère cause de mortalité.
Contrairement aux décès par suicide, il y a une prédominance féminine des tentatives de suicide surtout chez les jeunes.
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
Si ce recensement des données de mortalité par suicide et l’analyse a été faite par l’ORSB au niveau de chaque pays breton et identifie bien
la problématique, ce recensement est également mal aisé et sous estimé car sous déclaré.
Une autre des difficultés concernant le diagnostic du territoire en matière de promotion de la santé mentale et de la prévention du suicide
consiste dans l’identification des acteurs afin de tenter de les rassembler. Cette thématique étant par essence même transversale, les acteurs
sont multiples.
Le territoire compte 2 établissements de soins réalisant également des actions de prévention : le centre hospitalier de Plouguernével de l’AHB et
l’établissement de Ker Joie à Bréhan. L’EPSM de ST Avé présent sur le territoire de santé N° 4 est également présent dans le groupe de travail.
Des acteurs de prévention du territoire sont présents dans le groupe de travail : la Mutualité Française Bretagne, le PAEJ, l’animatrice de santé
du pays du COB. Des représentants des Conseils généraux se sont également associés à ce groupe de travail. Le directeur de Pondiclic, une
conseillère du CLIC de Loudéac sont également présents ainsi que le pilote de la MAIA de Pontivy. Les GEM du territoire ont également participé à
ce groupe de travail : Loudéac, Rostrenen, Pontivy ; à l’exception de celui de Locminé. En effet, si la ville de Locminé est présente sur le territoire
8, elle est tournée vers le territoire 4 en matière de santé mentale notamment avec l’EPMS de St Avé. Il est à noter que la ville de Locminé
a un projet depuis plusieurs années de conseil local de santé mentale et participe à la semaine de santé mentale depuis plusieurs années.
Tous les acteurs en matière de santé mentale ne sont pas forcément encore identifiés sur le territoire (notamment la zone de Loudéac). Or, le
travail en santé mentale nécessite la mise en réseau (au moins informel) des différents acteurs des divers champs transversaux de la santé
mentale pour un travail concerté des acteurs au service des usagers.
La MSA a également été invitée à ce groupe de travail « promotion de la santé mentale, prévention du suicide » du territoire de santé N° 8
du fait de la configuration rurale de ce territoire, car celle-ci a notamment le soin de mettre en œuvre un plan de prévention du suicide dans
le monde agricole pour le ministère de l’agriculture.
Cette démarche d’amorce de coordination des acteurs en santé mentale par ce groupe de travail sur le territoire de santé N° 8 doit s’inscrire
également avec le travail confié à l’association Convergence Bretagne par l’ARS Bretagne.
La finalité est de conduire une démarche d’élaboration d’une méthodologie régionale de mise en place et d’animation d’un dispositif de
coordination des acteurs de santé mentale sur l’année 2012 avec finalisation au 1er semestre 2013.
Des réunions départementales et régionales avec les acteurs en santé mentale ont été organisées en 2012 et sur le 1er semestre 2013 dans
le cadre de ce travail mené par l’association Convergence Bretagne.
Une fois que ce rapport final sera rédigé par cette association et remis à l’ARS au 1er semestre 2013, il s’agira de faire vivre les conditions et
modalités de coordinations et coopérations répondant aux besoins des usagers en santé mentale que ce soit aux niveaux local, départemental,
régional.
Il est à noter que le calendrier de mise en œuvre postérieure au 1er semestre 2013 est très proche de celui des PTS et que ces travaux de
l’association Convergence Bretagne alimenteront utilement les travaux du groupe de travail du territoire de santé N° 8.
En effet, la mise en œuvre des fiches actions des PTS s’effectuera après la signature des PTS fixée au 28 mars 2013.
La prochaine réunion du groupe de travail prévention du suicide, promotion de la santé mentale est dors et déjà fixée au 11 avril 2013 matin,
ce qui témoigne de la volonté dynamique des acteurs du territoire de santé N° 8 de faire vivre le PTS.
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PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
II. ENJEUX IDENTIFIÉS DÉCOULANT DU DIAGNOSTIC
Au vu de ces données diagnostic et de la montée en charge de la mise en réseau des acteurs du territoire en santé mentale, les acteurs du
groupe de travail ont choisi de traiter essentiellement de la prévention du suicide en améliorant le travail de prévention du suicide par un
travail coordonné des acteurs du territoire.
III. OBJECTIFS ET ACTIONS
OBJECTIF STRATÉGIQUE 1 : L’AMÉLIORATION DES ACTIONS DE PRÉVENTION DU SUICIDE PAR UN TRAVAIL
COORDONNÉ ET CONCERTÉ DES ACTEURS DU TERRITOIRE
• Action n° 1 : Le renforcement et l’optimisation des démarches de coopération et de coordination entre les différents acteurs du soin et de
la prévention.
• Action n° 2 : L’identification, le repérage des « personnes sentinelles » et la sensibilisation à la problématique suicidaire.
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 1 : L’AMÉLIORATION DES ACTIONS DE PRÉVENTION DU SUICIDE PAR UN TRAVAIL COORDONNÉ
ET CONCERTÉ DES ACTEURS DU TERRITOIRE
ACTION 1 : LE RENFORCEMENT ET L’OPTIMISATION DES DÉMARCHES DE COOPÉRATION ET DE COORDINATION
ENTRE LES DIFFÉRENTS ACTEURS DU SOIN ET DE LA PRÉVENTION
Enjeu(x)
• Réduire l’incidence du suicide en optimisant les dispositifs de soin et de prévention sur le territoire. En
effet, localement sur le territoire 8, les chiffres de mortalité par suicide sont plus élevés que la moyenne
régionale : « significativement plus de décès par suicide qu’en région ».
• Accompagner la mise en œuvre de réseaux et collectifs pluridisciplinaires de proximité, afin de permettre
aux acteurs de première ligne, de mieux repérer les signes de souffrance et de favoriser l’accueil,
l’orientation et la prise en charge.
Schéma cible du PRS
En lien avec la thématique transversale santé mentale, renforcer les modalités de coordination et de
coopération entre acteurs.
Portage de l’action
Le groupe de travail « prévention du suicide » et en particulier Association Hospitalière de Bretagne (AHB)
et Mutualité Française Bretagne (MFB).
Concernant la prévention du suicide :
1 - Faire un état des lieux des différents acteurs de prévention et du soin intervenant sur le territoire.
2 - En assurer la diffusion.
3 - Développer des actions de prévention dans les zones peu pourvues.
4 - Développer un réseau local favorisant la mise en relation de l’ensemble des acteurs (professionnels
du champ sanitaire, médico-social, social, éducatif, parents, bénévoles, élus…) pour un partage
d’expériences afin d’améliorer notamment la qualité et la continuité des prises en charge et la fluidité des
parcours des personnes en souffrance psychique.
Plan d’actions
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Mise en œuvre :
- organisation de rencontres des collectifs ;
- réalisation de revues de presse et de dossiers documentaires ;
- mise à disposition d’outils de prévention ;
- intervention de personnes ressources ;
- veille d’information sur les territoires de santé ;
- rencontres avec les interlocuteurs privilégiés de chaque territoire (Élus, Professionnels de santé, Acteurs
sociaux…).
5 - Encourager la concertation entre l’ensemble des acteurs autour des actions portant sur :
- la sensibilisation et l’information en direction du grand public, notamment du public jeune, des élus,
des bénévoles - dans l’idée que la prévention du suicide et de la souffrance psychique des jeunes est
l’affaire de tous ;
- la formation sur le thème de la souffrance psychique en direction des professionnels et bénévoles (cf
Fiche Action N° 2).
Articulation avec d’autres démarches
• Projets des Établissements de santé du territoire (CPOM et projet d’établissement).
• CPOM de la Mutualité portant sur les réseaux de proximité de prévention du suicide.
• Fiche action sur l’optimisation des formations des personnes sentinelles sur le territoire n° 8.
• Les actions menées par les réseaux et collectifs existants.
• Les dispositifs sociaux et médico-sociaux portés par d’autres acteurs tels que le PRAPS, la Plateforme
gérontologique…
• Articulation avec les dispositifs et les contrats locaux de santé : ATS du Pays COB, CLS de Pontivy
Communauté, Loudéac (demande en cours).
• Articulation avec les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) et pôles de santé.
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Membres des réseaux et collectifs du territoire, à ce jour.
• Professionnels et bénévoles intervenants dans le champ sanitaire, social, éducatif, judiciaire.
• Élus.
• Représentants politiques et institutionnels de chaque territoire concerné.
Ingénierie / Étude de financement
À déterminer par le groupe
Calendrier
2013-2016
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Évaluation du réseau :
- liste des membres adhérant au réseau et leurs statuts ;
- type d’institutions représentées et degré d’implication ;
- calendrier des rencontres, comptes rendus des rencontres…
Évaluations des actions destinées aux professionnels et/ou grand public :
- nombre de temps forts (manifestation, événement…) d’actions ;
- nombre et type de participants ;
- taux de satisfaction des participants ;
- mesure de l’évolution des pratiques professionnelles…
EFFETS ATTENDUS
Indicateurs
Au niveau du territoire :
- créer un maillage d’acteurs de prévention de la souffrance psychique et du phénomène suicidaire ;
- faire évoluer les acteurs dans leurs pratiques professionnelles ;
- encourager les membres du réseau à devenir référents de cette thématique au sein de leurs structures ;
- favoriser l’interconnaissance des différentes structures présente dans le réseau.
Au niveau des actions :
- faire prendre conscience que le suicide est l’affaire de tous, et que chacun peut jouer un rôle ;
- faire que les personnes formées deviennent de véritables « sentinelles » en mesure d’orienter au mieux les
personnes en état de crise suicidaire ou en situation de mal-être vers les structures du territoire.
THÈMATIQUE N° 1 : L’AMÉLIORATION DES ACTIONS DE PRÉVENTION DU SUICIDE PAR UN TRAVAIL COORDONNÉ
ET CONCERTÉ DES ACTEURS DU TERRITOIRE
ACTION 2 : L’IDENTIFICATION, LE REPÉRAGE DES « PERSONNES SENTINELLES »
ET LA SENSIBILISATION À LA PROBLÉMATIQUE SUICIDAIRE
Enjeu(x)
• Identifier la souffrance psychique pour prévenir le passage à l’acte suicidaire.
• Sensibiliser à la fonction de « Sentinelle » toute personne au contact du public et permettre au plus grand
nombre de devenir acteur de prévention du suicide.
• Permettre aux participants de mieux repérer et de participer à la prise en charge de la souffrance
psychique et de la crise suicidaire.
Schéma cible du PRS
• Prévenir le passage à l’acte des individus vulnérables ou en souffrance.
• Favoriser l’accueil, l’écoute et l’orientation et la prise en charge des personnes en souffrance psychique.
Portage de l’action
Le groupe de travail « prévention du suicide » et en particulier l’Association Hospitalière de Bretagne (AHB)
et la Mutualité Française Bretagne (MFB).
La fonction « SENTINELLE »
• Définir la notion de « Personne Sentinelle » : réflexion partagée au sein du groupe et apports théoriques.
• Identifier et répertorier les PERSONNES SENTINELLES sur le Territoire N° 8.
• Sensibilisation à leur fonction Sentinelle et leur proposer des outils adaptés.
Plan d’actions et mise en œuvre
Offre de FORMATION
• Reprendre l’état des lieux au NIVEAU LOCAL des acteurs de formation, leur champ d’intervention, la nature
de l’offre de formation (éléments qualitatifs et quantitatifs…) sur le territoire réalisées au sein des réseaux
et collectifs existants (Pays COB, Misaco Pontivy…), au sein des établissements de santé (projet Centre de
formation AHB) et autres acteurs importants du territoire au vu de l’étude régionale IREPS Bretagne sur le
dispositif TERRA.
• Développer et adapter l’offre de formation en tenant compte de l’état des lieux régional IREPS et des
formations proposées :
- Dans le cadre de la formation continue :
- Formation « Repérage de la crise suicidaire » (relais en local du dispositif national de formation
conduit par le Pr. TERRA à Lyon) ;
- Formations spécifiques à destination des professionnels intervenants auprès de public spécifique
(15-25 ans, personnes âgées, personnes en situation de précarité…) ;
- Projet de soirées de formation auprès de médecins généralistes (et autres professionnels libéraux)
sur les cantons de Pontivy (à partir des expériences de Guémené sur Scorff en 2009 et Locminé en
2011…).
- Dans le cadre de la formation initiale :
- Information/formation sur le repérage suicidaire à l’IFSI de Pontivy ;
- Autres organismes de formation du champ sociale, éducatif et médico-social (aide-soignante,
assistante sociale…).
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
Articulation avec d’autres démarches
• Étude régionale de l’IREPS Bretagne sur le dispositif de formation TERRA (État des lieux, évaluation…).
• Offres de formations proposées par les établissements de santé du territoire (AHB, CHCB…) et les acteurs
de prévention.
• Articulation avec les dispositifs et les contrats locaux de santé : ATS du Pays COB, CLS de Pontivy
Communauté, Loudéac (demande en cours).
Acteurs et / ou partenaires à mobiliser
• Les partenaires listés dans la fonction « sentinelle ».
• Les acteurs de prévention.
• Les membres du Réseau local.
Ingénierie / Étude de financement
Coût de l’ingénierie des formations.
Calendrier
2013 -2016
Modalités de suivi :
- cahiers des charges des formations ;
- évaluation des formations (questionnaires de satisfactions, bilans auprès des stagiaires et des formateurs…).
Indicateurs d’évaluation :
- nombre de personnes repérées et sensibilisées dans la fonction « Sentinelle » ;
- nombre de personnes formées ;
- satisfaction des stagiaires et des évaluateurs ;
- « appropriation » de la formation dans les pratiques professionnelles.
Indicateurs
EFFETS ATTENDUS
En fin de la formation, les participants seront en mesure de :
- repérer une crise suicidaire sous ses différentes formes et à ses différents stades ;
- conduire une entrevue pour aborder la souffrance de la personne en crise ;
- permettre l’expression des émotions et nouer une relation de confiance ;
- évaluer l’urgence, l’existence d’un scénario et la dangerosité suicidaire ;
- intervenir, alerter et orienter selon le degré d’urgence et de dangerosité ;
- connaître les ressources locales.
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PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
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II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÉMATIQUE N°10. LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES
CARDIO-VASCULAIRES
PRÉAMBULE
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde : il meurt chaque année plus de personnes en raison de
maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause.
Les maladies cardio-vasculaires recouvrent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, qui comprennent :
- les cardiopathies coronariennes (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque) ;
- les maladies cérébro-vasculaires (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau) ;
- les artériopathies périphériques (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent les bras et les jambes) ;
- les cardiopathies rhumatismales, affectant le muscle et les valves cardiaques et résultant d’un rhumatisme articulaire aigu, causé par
une bactérie streptocoque ;
- les malformations cardiaques congénitales (malformations de la structure du cœur déjà présentes à la naissance) ;
- les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires (obstruction des veines des jambes par un caillot sanguin, susceptible
de se libérer et de migrer vers le cœur ou les poumons).
La loi de santé publique de 2004 a préconisé, à un horizon quinquennal, de réduire la mortalité associée aux maladies cardiovasculaires de 13 %.
Cet objectif vise à diminuer les décès par cardiopathie ischémique (de 13 % chez les hommes et de 10 % chez les femmes) et par thrombose
veineuse profonde (de 15 % globalement).
Les accidents vasculaires cérébraux et l’insuffisance cardiaque sont traités dans le cadre d’objectifs spécifiques. Les indicateurs principaux
de suivi de cet objectif proviennent de l’exploitation des certificats de décès par le CépiDc de l’lNSERM.
Les décès par cardiopathie ischémique représentent une proportion importante des décès cardiovasculaires (25,8 % en 2008).
Ils seraient toutefois sous-estimés dans la statistique nationale des causes de décès, en raison du peu d’informations dont disposent les
médecins certificateurs, en cas notamment de mort subite coronaire 1.
Compte tenu de la gravité et de la fréquence des cardiopathies ischémiques, un indicateur d’hospitalisation pour cardiopathie ischémique a été ajouté.
L’indicateur présenté pour le suivi de la mortalité associée aux thromboses veineuses profondes comptabilise les décès ayant pour cause
initiale une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire.
En région Bretagne, le territoire n° 8 est le territoire présentant le plus fort taux de mortalité sur cette affection. C’est pourquoi, la Conférence
de territoire a souhaité constituer un groupe de travail pour aborder spécifiquement cette thématique.
I. DIAGNOSTIC DE LA THÉMATIQUE CONCERNÉE
QUELQUES DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES
• Sur le plan national et régional (source : « l’état de santé de la population en France – Suivi des objectifs annexés à la loi de santé
publique – Rapport 2011 »)
Le poids des décès cardiovasculaires dans la mortalité totale reste important, mais a diminué progressivement (de 33,2 % en 1990 à 27,5 % en 2008).
100
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Les décès par cardiopathie ischémique représentent une proportion importante des décès cardiovasculaires (25,8 % en 2008).
Les taux standardisés de décès par cardiopathie ischémique ont diminué de 44 % entre 1990 et 2008.
Cette diminution s’inscrit dans une tendance à la baisse plus ancienne, qui a débuté à la fin des années 1970 pour les personnes de moins
de 75 ans et au milieu des années 1990 pour les plus âgées.
Ces évolutions sont attribuées aux améliorations progressives tant de la prévention primaire, individuelle mais aussi collective, que de la prise
en charge des malades lors de la phase aiguë et de la prévention secondaire.
Pour la période 2004-2008, la mortalité par cardiopathie ischémique a diminué de 15 % chez les hommes et de 18 % chez les femmes.
La diminution des taux standardisés d’hospitalisation est moins marquée.
En 2008, 4 822 décès avaient pour cause initiale une thrombose veineuse ou une embolie pulmonaire.
Les taux standardisés de décès ont fluctué entre 1990 et 2004, puis diminué.
Le niveau atteint en 2008 était inférieur de 17 % à celui de 1990.
- CONCERNANT LES CARDIOPATHIES ISCHÉMIQUES :
• L’indicateur principal : le nombre et taux de décès par cardiopathie ischémique
En 2007, comme les années précédentes, le taux de mortalité coronaire relevé sur les certificats de décès était relativement faible en France2 :
parmi les 27 pays de l’Union européenne (UE), c’est en France que l’on observe la mortalité la plus basse en 2007.
En 2008, 146 127 décès cardiovasculaires ont été enregistrés en France métropolitaine, dont 37 744 par cardiopathie ischémique : 5 115 ont
concerné des personnes de moins de 65 ans, 17 420 des personnes ayant entre 65 et 84 ans et 15 209, des personnes âgées de 85 ans ou plus.
Le taux de mortalité par cardiopathie ischémique augmente fortement avec l’âge.
En 2008, les taux bruts de décès étaient de 9,7 pour 100 000 chez les personnes de moins de 65 ans, de 194,3 chez celles ayant entre 65 et
84 ans et de 1 082,8 chez celles ayant 85 ans ou plus.
Le nombre de décès était plus élevé chez les hommes et leur taux de décès standardisé sur l’âge était 2,6 fois celui des femmes.
Entre 1990 et 2008, le nombre et le taux de décès par cardiopathie ischémique ont connu une baisse importante. Le nombre de décès a diminué
de 23 % et le taux standardisé, de 44 % (40 % pour les hommes et 48 % pour les femmes).
Cette diminution a concerné aussi bien les personnes de moins de 65 ans (-46 %) que celles ayant 65 ans ou plus (-43 %).
Entre 2000 et 2008, le taux standardisé de mortalité a diminué de 28 % pour les hommes et de 31 % pour les femmes, et de respectivement
15 et 18 % entre 2004 et 2008 (graphique 1).
Le niveau de la mortalité varie fortement selon les régions françaises.
En 2008, le Nord – Pas-de-Calais présentait le taux standardisé de décès le plus élevé, dépassant de plus de 20 % le taux moyen de France
métropolitaine (tableau 2).
En Basse-Normandie, Champagne-Ardenne, Alsace, Picardie, Corse, Bretagne, Haute-Normandie et Franche-Comté, les taux de décès dépassaient
de 10 % le taux moyen de France métropolitaine.
Pour les taux de décès prématurés (avant 65 ans), c’est dans les régions Nord – Pas-de-Calais, Corse, Champagne-Ardenne, Franche-Comté,
Picardie et Haute-Normandie que les taux de décès par cardiopathie ischémique étaient les plus élevés (supérieurs d’au moins 20 % au taux
moyen en France métropolitaine) ainsi que les régions Languedoc-Roussillon et Lorraine (supérieurs de plus de 10 % au taux moyen en France
métropolitaine).
101
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
Les régions présentant les taux (tous âges) les plus faibles étaient l’Île-de-France, Poitou-Charentes et Paca. Entre 2000-2002 (période de
référence) et 2008, la baisse des taux de décès a concerné toutes les régions.
• L’indicateur complémentaire : Le nombre et taux d’hospitalisation en MCO pour cardiopathie ischémique
Selon les données 2007 de la base HFA-DB de l’OMS4, Malte, Chypre, l’Espagne, le Portugal, la Roumanie, l’Irlande, la Slovénie, le Royaume-Uni
et la France enregistraient les taux d’hospitalisation pour cardiopathie ischémique les plus faibles de l’Union européenne.
En 2008, 214 000 personnes ont été hospitalisées au moins une fois pour cardiopathie ischémique à temps complet (au moins une « hospitalisation
complète »).
Parmi elles, 109 000 ont été hospitalisées pour syndrome coronaire aigu et 56 000, pour infarctus du myocarde. Les taux standardisés
correspondants s’élevaient respectivement à 268,5, 132,4 et 67,2 pour 100 000 habitants.
102
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Entre 2002 et 2008, les taux standardisés ont diminué de 7,6 % pour l’ensemble des personnes hospitalisées pour cardiopathie ischémique,
de 11,3 % pour les personnes hospitalisées pour syndrome coronaire aigu et de 15,9 % pour les infarctus du myocarde.
Au total, les services de soins de courte durée en médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO) ont enregistré 309 000 séjours motivés
par une cardiopathie ischémique en 2008, soit un taux brut d’hospitalisation de 483 séjours pour 100 000 habitants.
Ce taux augmente fortement avec l’âge jusqu’à 85 ans, mais il était un peu moins élevé chez les 85 ans ou plus que chez les 65-84 ans
(respectivement 1 623,9 et 1 753,8 séjours pour 100 000 habitants en 2008).
Ces séjours ont surtout concerné des hommes (71 %) : 41,7 % des séjours ont été effectués par des hommes de 45-64 ans, 48,7 % par les
65-84 ans et 4,5 % par ceux de 85 ans ou plus.
Ces proportions étaient respectivement de 23,8 %, 58,3 % et 14,9 % pour les femmes.
Les taux d’hospitalisation étaient plus élevés pour les hommes que pour les femmes dans tous les groupes d’âges, en particulier pour les
45-64 ans (avec un taux 4,5 fois supérieur chez les hommes) et les 65-84 ans (avec un taux près de trois fois supérieur).
Entre 1997 et 2008, le taux standardisé d’hospitalisation a diminué de 12,9 % pour les hommes et de 10 % pour les femmes, soit une baisse
globale de 12,4 % (-9,8 % entre 2000 et 2008).
Les disparités régionales des taux standardisés d’hospitalisations ne sont pas superposables à celles observées pour la mortalité.
En particulier, le taux d’hospitalisation pour cardiopathie ischémique est très inférieur à la moyenne nationale en Bretagne, où la mortalité
est relativement élevée (tableau 6).
Pour les femmes, les régions Guadeloupe, Martinique, Bretagne, Pays de la Loire et Guyane présentaient des taux d’hospitalisation faibles
(inférieurs d’au moins 18 % à la moyenne nationale).
103
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
- CONCERNANT LES THROMBOSES VEINEUSES PROFONDES
• L’indicateur principal : Le nombre et taux de décès par thrombose veineuse et embolie pulmonaire
Les thromboses veineuses et les embolies pulmonaires peuvent constituer la cause terminale de décès ayant pour origine diverses pathologies.
En l’absence d’étude de validation, nous avons choisi de présenter un indicateur uniquement basé sur la cause initiale de décès.
En 2008, 4 822 décès avaient une thrombose veineuse ou une embolie pulmonaire pour cause initiale.
Le taux de décès standardisé correspondant s’élevait à 4,5 pour 100 000 (4,9 chez les hommes et 4,1 chez les femmes).
Les taux de décès augmentent fortement avec l’âge.
Les taux standardisés sur l’âge ont fluctué entre 1990 et 2004 puis diminué.
Le taux observé en 2008 étant inférieur de 17 % à celui de 1990.
Pour la période 2000-2002, comme en 2008, les régions Nord – Pas-de-Calais, Limousin, Alsace, Picardie, Bourgogne et Lorraine présentaient
les taux standardisés les plus élevés.
• sur le territoire
Le territoire n° 8 est celui des 8 territoires bretons qui a le plus fort taux de mortalité par cardiopathie ischémique, traduisant ainsi un manque
de prise en charge précoce et adaptée sur le territoire.
104
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
ÉTAT DES LIEUX DE L’OFFRE
• Précisions sur l’offre de soins hospitalière
Le CHCB ne dispose pas d’un service de cardiologie mais d’un service de médecine à orientation cardiologique de type 1. Ce service comprend
29 lits classiques et 6 lits de soins continus. Il existe une astreinte opérationnelle de cardiologie.
L’équipe médicale se compose de 2,5 ETP praticiens hospitaliers cardiologues, et d’un praticien contractuel.
Le service pratique les examens courants de cardiologie (dont les échocardiographies transœsophagiennes), ainsi que les scanners coronaires
et la pose de pacemakers.
• Précisions sur les cabinets libéraux de cardiologie du territoire
Deux cabinets libéraux de cardiologie sont présents sur le territoire de santé n° 8
- 1 situé à Loudéac (1 cardiologue)
- 1 situé à Pontivy (3 cardiologues)
Le cardiologue de Loudéac n’est présent que deux demi-journées par semaine à Loudéac ; le reste du temps, il est à Saint-Brieuc.
Deux des trois cardiologues de Pontivy ont plus de 60 ans ; parmi les deux autres, l’un est à mi-temps à l’hôpital.
Les cardiologues de Pontivy assurent également des consultations à l’hôpital local de Guémené-sur-Scorff et à l’hôpital spécialisé de Plouguernével.
La densité en cardiologues libéraux est particulièrement faible sur le territoire de santé n° 8.
Le risque de perte de compétences spécialisées (essentiellement en raison de départs en retraite non remplacés faute de candidat) est donc
important. Sauf à ce que ces pertes soient compensées par de nouvelles installations, cela risque de conduire, de plus en plus, à une prise
en charge cardiologique des patients assurée par des médecins généralistes.
• Précisions sur médecins généralistes du territoire
Densité de médecins généralistes pour 100 000 habitants au 01/01/2011
BRETAGNE
Densité MG pour 100 000 habitants
TERRITOIRE 8
98
76
dont médecins âgés de 60 ans et plus (%)
26,5
40,6
dont médecins âgés de moins de 40 ans (%)
10,2
7,5
(Source : Assurance Maladie, FNPS-INSEE, recensement de la population 2007)
Le territoire 8 est largement moins bien doté en médecins généralistes que la moyenne régionale. Par ailleurs, la part des médecins généralistes
de 60 ans et plus est plus importante que la moyenne régionale alors que celle de moins de 40 ans est inférieure à la moyenne régionale.
105
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
II. ENJEUX IDENTIFIÉS DÉCOULANT DU DIAGNOSTIC
Les principaux enjeux identifiés par la Conférence sont :
- d’assurer une meilleure prise en charge des maladies cardio-vasculaires sur le territoire ;
- d’engager une réflexion sur les perspectives à venir pour le territoire.
III. OBJECTIFS ET ACTIONS
OBJECTIF STRATÉGIQUE 1 : ASSURER UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES POUR
LE TERRITOIRE
• Action n° 1 : Développement des modalités de coopération dans la filière cardiologique.
• Action n° 2 : Redensification du territoire de santé n° 8 en cardiologues.
• Action n° 3 : Développement de la prévention et de l’éducation thérapeutique du patient en cardiologie sur le territoire de santé n° 8.
• Action n° 4 : Mise en place d’une Unité de Soins Intensifs en cardiologie (USIC) sur le pôle de santé public-privé.
OBJECTIF STRATÉGIQUE 2 : ENGAGER UNE RÉFLEXION SUR LES PERSPECTIVES À VENIR/FUTURES POUR LE TERRITOIRE
• Action n° 5 : Réalisation d’une étude épidémiologique sur le parcours de soins en cardiologie des patients du territoire de santé n° 8.
THÈMATIQUE N° 1 : ASSURER UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES POUR LE TERRITOIRE
ACTION 1 : DÉVELOPPER LES MODALITÉS DE COOPÉRATION DANS LA FILIÈRE CARDIOLOGIQUE
106
Enjeu(x)
Réduire la mortalité par cardiopathie ischémique, la plus forte de la région Bretagne dans le territoire de
santé n° 8 (SROS IV 2006-2010).
Thèmes
• Mettre en œuvre une prise en charge précoce et adaptée sur le territoire de santé n° 8 en vue de réduire
les pertes de chance des patients souffrant :
- d’insuffisance coronaire aigue et d’infarctus du myocarde ;
- d’insuffisance cardiaque sévère ;
- de troubles graves du rythme et de la conduction ;
- d’arrêt cardiaque, collapsus et choc cardiogénique ;
- d’embolie pulmonaire ;
- d’accidents cardiaques des intoxications et intolérances médicamenteuses ;
- de pathologie aigue des gros vaisseaux.
• S’inscrire dans la graduation de la filière de prise en charge en cardiologie interventionnelle avec les
partenaires détenteurs des autorisations que ce soit de type 1,2 ou 3.
• Contribuer à la redensification de l’offre de soins en matière de cardiologie dans le territoire de santé n° 8
en favorisant :
- l’attractivité et l’installation des médecins libéraux en ville ;
- le recrutement de praticiens hospitaliers au Centre Hospitalier du Centre Bretagne.
• Chaque habitant du territoire doit pouvoir accéder à une filière complète de prise en charge en cardiologie
(hospitalisation conventionnelle, Soins de suite et de réadaptation, cardiologie interventionnelle, éducation
thérapeutique du patient) par contractualisation avec les partenaires du territoire et hors territoire
• Renforcer les coopérations déjà existantes et en développer de nouvelles en matière de cardiologie avec
les centres hospitaliers de Vannes, Lorient, Saint Brieuc et le CHU de Rennes afin de permettre la mise en
place de temps partagé médical au Centre Hospitalier du Centre Bretagne en vue d’accroître ses effectifs
de cardiologues
• Optimiser :
- la prise en charge des patients nécessitant un transfert par le SAMU vers les centres de cardiologie
interventionnelle ;
- les transports inter-établissements en cas de nécessité de transfert de patients.
• Développer des activités nouvelles au Centre hospitalier du Centre Bretagne afin de consolider sa position
d’établissement de référence du territoire de santé n° 8.
• Favoriser l’équilibre financier du Centre hospitalier du Centre Bretagne à horizon 2013.
• Favoriser la mise en place de l’USIC au Centre Hospitalier du Centre Bretagne.
• Réaliser les programmes d’éducation thérapeutique du patient en cardiologie.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Portage et acteurs de l’action
• Agence Régionale de Santé
• Centre Hospitalier du Centre Bretagne
• Établissements hospitaliers des territoires de santé voisins
• Cardiologues libéraux du territoire de santé n° 8
• Polyclinique de Kério
• Professionnels de santé libéraux
• SAMU 22 et 56
Plan d’actions
• Contacter les établissements de santé des territoires voisins en vue de connaître leur position quant à une
coopération élargie en matière de cardiologie.
• Contacter la polyclinique de Kério en vue d’établir un projet de coopération en cardiologie.
• Contacter les professionnels de santé libéraux en vue de connaître leur volonté d’intégrer le dispositif de
coopération en cardiologie.
• Finaliser les conventions d’adressage des patients du CHCB nécessitant une prise en charge de
cardiologie interventionnelle vers les centres de coronarographie et d’angioplastie.
• Établir une procédure de transfert par les SAMU des patients du territoire de santé n° 8 nécessitant une
prise en charge de cardiologie interventionnelle à l’image de la procédure existant pour l’UNV du CHCB.
• Mettre en place les dispositifs résultant des coopérations acceptées et formalisées par conventions.
Moyens humains :
Praticiens hospitaliers ayant accepté un temps médical partagé ou une activité d’intérêt général au Centre
Hospitalier du Centre Bretagne.
Mise en œuvre
Méthodologie :
Organisation et planification des activités intégrant les praticiens hospitaliers concernés et éventuellement
de la garde sur place par le service de cardiologie et la Direction des affaires médicales du Centre
Hospitalier du Centre Bretagne.
Articulation avec d’autres démarches
• Fiche action « Prévention et éducation thérapeutique en cardiologie ».
• Fiche action « Mise en place d’une Unité de Soins Intensifs en cardiologie (USIC) au Centre Hospitalier du
Centre Bretagne ».
• Groupe de travail « Gradation des soins ».
Ingénierie/ étude de financement
Estimation financière de l’activité résultant des coopérations mises en œuvre (bilan prévisionnel).
Calendrier
• Contact avec les établissements de santé des territoires voisins : quatrième trimestre 2012.
• Formalisation des conventions :
- concernant les coopérations nouvellement engagées : premier semestre 2013
- concernant les coopérations relatives au transfert de patients du territoire de santé n° 8 ayant besoin d’un
recours à la cardiologie interventionnelle : premier semestre 2013
• Élaboration et formalisation de procédures en vue d’optimiser le transfert des patients du territoire de
santé n° 8 dont l’état de santé nécessite le recours à la cardiologie interventionnelle vers les centres
hospitaliers des territoires voisins : premier semestre 2013
• Mise en œuvre des dispositifs et des activités résultant des coopérations engagées : second semestre 2013
– année 2014
Indicateurs
• Nombre d’établissements contactés.
• Nombre d’établissements ayant répondu positivement à une demande de coopération du CHCB.
• Nombre de conventions de coopération signées.
• Nombre de praticiens hospitaliers ayant accepté une coopération avec le CHCB.
107
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 1 : ASSURER UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES POUR LE TERRITOIRE
ACTION 2 : REDENSIFICATION DU TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8 EN CARDIOLOGUES
108
Enjeu(x)
• Réduire la mortalité par cardiopathie ischémique, la plus forte de la région Bretagne dans le territoire de
santé n° 8.
• Mettre en œuvre une prise en charge précoce et adaptée sur le territoire de santé n° 8 en vue de réduire
les pertes de chance des patients souffrant :
- d’insuffisance coronaire aigue et d’infarctus du myocarde ;
- d’insuffisance cardiaque sévère ;
- de troubles graves du rythme et de la conduction ;
- d’arrêt cardiaque, collapsus et choc cardiogénique ;
- d’embolie pulmonaire ;
- d’accidents cardiaques des intoxications et intolérances médicamenteuses ;
- de pathologie aigue des gros vaisseaux.
• Contribuer à la redensification de l’offre de soins libérale en matière de cardiologie dans le territoire de
santé n° 8 en favorisant l’attractivité et l’installation des médecins libéraux en ville.
• Développer les coopérations avec les établissements hospitaliers des territoires voisins (CH Saint Brieuc,
Vannes, Lorient, CHU de Rennes) et la polyclinique de Pontivy.
• Apporter une réflexion sur la mise en place sur le pôle de santé d’une filière complète de prise en
charge en cardiologie (hospitalisation conventionnelle, Soins de suite et de réadaptation, cardiologie
interventionnelle, éducation thérapeutique du patient).
• Répondre aux recommandations de la Société française de cardiologie préconisant que tout service de
médecine à orientation cardiovasculaire dispose d’une USIC.
• Favoriser l’équilibre financier du Centre hospitalier du Centre Bretagne à horizon 2013.
• Permettre au professionnel paramédical de s’inscrire dans la prise en charge des phénomènes aigus en
cardiologie.
Diagnostic(s)
• La densité en cardiologues libéraux du territoire de santé n° 8 est la plus faible de toute la Bretagne :
- il y a une densité de 3 cardiologues libéraux pour 100.000 habitants dans le territoire de santé n° 8, pour
une moyenne de 8 pour 100.000 habitants en Bretagne ;
- il y a 4 cardiologues libéraux (3 à Pontivy et 1 à Loudéac), dont deux à mi-temps et un dont c’est la
dernière année d’activité (départ en retraite).
• Le service de cardiologie du Centre hospitalier du Centre Bretagne (CHCB) est composé de 2,5 praticiens
hospitaliers à temps plein et d’un praticien contractuel.
• Délai d’attente pour un premier rendez-vous est de 4 mois sur le territoire.
Thèmes
• Adapter l’offre de soins cardiologique aux besoins de santé du territoire.
• Limiter les fuites de patients vers les autres territoires de santé et répondre ainsi aux besoins de santé de
la population du territoire de santé n° 8.
• Mener des actions visant à augmenter la densité en cardiologues libéraux :
- renouvellement du cardiologue sur le départ ;
- recrutement d’autres cardiologues, travaillant à temps plein ou à temps partagé dans le territoire de
santé n° 8.
• Mener des actions visant à augmenter les effectifs de cardiologues hospitaliers sur le pôle de santé :
- publication d’annonces de recrutement dans la presse spécialisée ;
- recours éventuel à des sociétés spécialisées dans le recrutement de personnels médicaux ;
- coopération avec les établissements hospitaliers références des territoires de santé voisins.
Portage et acteurs de l’action
• Agence Régionale de Santé
• Cardiologues libéraux du territoire de santé n° 8
• Pôle de santé public-privé (CHCB et Polyclinique de Kério)
• Communautés de communes concernées
• CHU et hôpitaux des autres territoires
• Maisons de santé pluridisciplinaires
Plan d’actions
• Utiliser l’espace existant de consultation, afin de faire venir des cardiologues libéraux ou des cardiologues
hospitaliers d’autres territoires, pour une à deux journées par semaine :
- à l’hôpital ;
- à la Polyclinique (loué par le cabinet de cardiologie de Pontivy) ;
- à la maison médicale de Loudéac (cabinet loué deux demi-journées par semaine par un cardiologue).
• Ouvrir le plateau technique à des praticiens du territoire ou des territoires voisins.
• Poursuivre la publication régulière d’annonces de recherche de cardiologues libéraux et hospitaliers dans
la presse spécialisée et auprès de la Société Française de Cardiologie.
• Contacter les mairies des communes qui ont recouru aux services de sociétés de recrutement spécialisées
en personnel médical pour le recrutement de médecins généralistes.
• Contacter les mairies de Pontivy et Loudéac, au sujet des locaux disponibles et les projets de maison
médicale pluridisciplinaire.
• Renforcer les liens avec les filières existantes en cardiologie.
• Renforcer les coopérations avec les CHU, pour permettre aux jeunes cardiologues de découvrir le territoire
de santé n° 8.
• Demander l’agrément pour l’accueil d’un interne par le service de médecine à orientation cardiologique du
Centre hospitalier du Centre Bretagne.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Moyens humains
• Recours aux cardiologues public et privé.
• Praticiens hospitaliers cardiologues.
Mise en œuvre
Méthodologie
• Demander à l’ARS Bretagne un accompagnement dans les contacts avec les territoires et les
établissements de santé voisins pour prise de contact avec les cardiologues.
• Établir un plan de communication à l’attention des médecins cardiologues libéraux de la région sur les
activités du CHCB et la possibilité qui leur est offerte d’utiliser l’espace consultation une à deux journées
par semaine.
• Contacter les établissements de santé publics et privés de la région afin de leur indiquer la possibilité qui
leur est offerte d’utiliser l’espace consultation une à deux journées par semaine ; en cas d’accord d’un ou
plusieurs de ces établissements, établissement d’une convention de coopération en cardiologie.
• Contacter les mairies des communes du territoire de santé n° 8 désirant implanter une maison médicale
de garde ou une maison de santé pluridisciplinaire pour des cardiologues qui pourraient être intéressés de
s’installer en MSP.
Articulation avec d’autres démarches
• Projets des communautés de communes du territoire de santé n° 8 désirant implanter une maison médicale
de garde ou une maison pluridisciplinaire de santé.
• Rapprochement avec les maisons de santé pluridisciplinaires existantes ou en cours d’installation dans le
territoire de santé n° 8.
Ingénierie/ étude de financement
• Élaboration préalable du plan de communication à l’égard des différents acteurs :
- cardiologues libéraux du territoire de santé n° 8 ;
- cardiologues libéraux des autres territoires de santé (1 à 7) ;
- communautés de communes concernées (mairies du territoire de santé n° 8 et mairies des communes
disposant d’un projet de maison pluridisciplinaire de santé) ;
- CHU de Rennes et Brest et hôpitaux des autres territoires de santé.
• Coût prévisionnel des annonces d’offres d’emploi dans la presse spécialisée ou dans une société de
recrutement de médecins.
Calendrier
• Quatrième trimestre 2012 : contacts avec les établissements publics de santé des territoires voisins et
établissement de conventions de coopération en cardiologie.
• Quatrième trimestre 2012 : contact avec les communautés de communes du territoire de santé n° 8 et
souhaitant mettre en œuvre un projet de maison pluridisciplinaire de santé.
• Quatrième trimestre 2012 : contact avec les cardiologues libéraux.
• Premier trimestre 2013 : ouverture de l’espace consultation du CHCB aux cardiologues libéraux et aux
praticiens hospitaliers :
Indicateurs
Dans le cadre de la mise en œuvre des actions ci-avant développées :
- nombre de cardiologues libéraux contactés ; taux de réponses ;
- nombre de mairies contactées du territoire de santé n° 8 et des territoires de santé voisins ; nombre et taux
de réponses ;
- nombre de cardiologues libéraux répondant positivement et s’engageant dans la démarche de
collaboration avec le pôle de santé public-privé ;
- nombre de mairies contactées du territoire de santé n° 8 et des territoires de santé voisins et s’engageant
dans la démarche de collaboration avec le pôle de santé public-privé.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet au pôle de santé public-privé :
- nombre de plages de consultations de cardiologie réalisées dans l’espace de consultation du pôle de
santé public-privé par des cardiologues libéraux ou des praticiens hospitaliers d’établissements d’autres
territoires de santé et éventuellement la polyclinique de Kério ;
- nombre de consultations de cardiologie réalisées mensuellement et annuellement par des cardiologues
libéraux ou des praticiens hospitaliers d’établissements d’autres territoires de santé dans l’espace de
consultation du pôle de santé public-privé.
109
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 1 : ASSURER UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES POUR LE TERRITOIRE
ACTION 3 : DÉVELOPPER LA PRÉVENTION ET L’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT
EN CARDIOLOGIE SUR LE TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
Enjeu(x)
• La prise en charge d’un patient globale admis en cardiologie ne se limite pas au traitement du phénomène
aigu.
• Afin d’éviter la récidive, la prise en charge des facteurs de risque du patient et l’éducation thérapeutique
sont partie intégrante du traitement de la maladie cardiovasculaire.
Thèmes
• Que tout patient de moins de 65 ans sortant du service de cardiologie (ou du pôle) ait des facteurs de
risque évalués, expliqués, corrigés ou en voie de correction ;
• Que le patient à la sortie du service ait compris :
- sa maladie ;
- son traitement, les éventuels effets secondaires, l’importance de l’observance ;
- les signes d’alerte de déstabilisation de la maladie (coronaropathie et insuffisance cardiaque) ;
- les efforts de la vie courante possibles.
Portage et acteurs de l’action
• Agence Régionale de Santé
• Centre hospitalier du Centre Bretagne, service de cardiologie et pôle de médecine 2
• Associations de patients
• Médecine de ville
• Services de Soins de Suite et de Réadaptation
• Maisons de santé pluridisciplinaires
• Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS)
• Rédiger un programme d’éducation thérapeutique du patient conforme à la réglementation.
• Identifier, dans le pôle de Médecine 2, une infirmière d’éducation thérapeutique.
• Lister les infirmières de cardiologie (et du pôle) et un ou deux médecins motivés pour participer à l’équipe
d’éducation thérapeutique.
L’infirmière d’éducation thérapeutique aura un rôle de coordination entre patient, médecins, infirmières,
diététicienne, les associations de patients et éventuellement le centre de réadaptation où le patient sera
adressé ;
Plan d’actions
1. AUPRÈS DU PATIENT :
Cibler trois types de patients :
1. tout patient de moins de 65 ans, hospitalisé dans le service de cardiologie (et si possible dans le pôle) :
remplir une fiche concernant les facteurs de risque cardiovasculaire, afin de déterminer son risque
cardiovasculaire ;
Dès qu’il a un facteur majeur ou deux mineurs, consultation auprès de l’IDE d’éducation thérapeutique et
auprès de la diététicienne ;
Fiche de suivi donné au patient en avertissement du médecin généraliste ;
2. tout patient ayant présenté un syndrome coronaire aigu, ou de retour d’angioplastie ou de pontages
coronaires : consultation systématique par l’IDE d’éducation thérapeutique (+/- la diététicienne) :
a. vérification de la compréhension et de la maîtrise des facteurs de risque ;
b. vérification de la compréhension de la maladie et des traitements ;
c. mise en lien avec une association de type Club Cœur et Santé.
3. tout patient insuffisant cardiaque : consultation auprès de l’IDE d’éducation thérapeutique et de la
diététicienne :
a. vérification de la compréhension de la maladie et de ces traitements ;
b. vérification de la compréhension des premiers signes de décompensation ;
c. information donnée sur les efforts de la vie courante ;
d. lien avec les associations de patients.
2. AUPRÈS DU PERSONNEL INFIRMIER ET AIDE-SOIGNANT :
- information régulière délivrée par l’IDE d’éducation thérapeutique ou un médecin sur les facteurs de
risque, leurs maîtrises et sur l’éducation thérapeutique, afin que le personnel soit sensibilisé et informe le
patient le temps de son hospitalisation ;
- mise en place dans le pôle de pancartes et d’information écrite.
110
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Moyens humains
UNE INFIRMIÈRE D’EDUCATION THÉRAPEUTIQUE pour le service ou le pôle
Mise en œuvre
Méthodologie
• Identifier et former les personnels médicaux et soignants pouvant intervenir en éducation thérapeutique du
patient.
• Établir un dossier de reconnaissance du programme d’éducation thérapeutique du patient en cardiologie.
• Réflexion sur la mise en place au CHCB d’une plate-forme d’éducation thérapeutique intégrant l’ensemble
des programmes d’éducation thérapeutique du patient.
> recours au temps de coordination régional
Articulation avec d’autres démarches
• Reconnaissance des programmes d’activités d’éducation thérapeutique par l’Agence Régionale de Santé.
• Réflexion sur la création d’une plate-forme d’éducation thérapeutique au CHCB intégrant l’éducation
thérapeutique en cardiologie.
Ingénierie/ étude de financement
• Étude du coût prévisionnel de l’activité à réaliser en vue du dépôt du dossier :
- moyens humains ;
- moyens matériels.
Calendrier
• Étude du coût prévisionnel de l’activité à réaliser : quatrième trimestre 2012 (moyens humains, moyens
matériels).
• Formation des personnels, finalisation du projet, demande de reconnaissance du programme d’éducation
thérapeutique : premier semestre 2013.
• Démarrage du programme d’éducation thérapeutique : second semestre 2013.
Indicateurs
• Évaluation chiffrée du nombre de consultations (mois, semestre, année).
• Périodicité des consultations.
• Nombre d’entrées et de sorties annuelles du programme d’éducation thérapeutique.
• Questionnaire de satisfaction.
• Enquêtes de satisfaction ciblée (exemple : régimes alimentaires).
• Degré d’insuffisance coronarienne à l’entrée et à la sortie du programme.
• Nombre de réintégrations nécessaires et cause de l’échec.
• Nombre de personnels formés.
• Nombre de formations dispensées sur le territoire.
• Taux de réhospitalisation chez les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque.
• Nombre de patients dans l’année qui ont bénéficié du programme d’éducation thérapeutique du patient.
111
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 1 : ASSURER UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES POUR LE TERRITOIRE
ACTION 4 : MISE EN PLACE D’UNE UNITÉ DE SOINS INTENSIFS EN CARDIOLOGIE (USIC)
SUR LE PÔLE DE SANTÉ PUBLIC-PRIVÉ
Enjeu(x)
• Réduire la mortalité par cardiopathie ischémique, la plus forte de la région Bretagne dans le territoire de
santé n° 8.
• Mettre en œuvre une prise en charge précoce et adaptée sur le territoire de santé n° 8 en vue de réduire
les pertes de chance des patients souffrant :
- d’insuffisance coronaire aigue et d’infarctus du myocarde ;
- d’insuffisance cardiaque sévère ;
- de troubles graves du rythme et de la conduction ;
- d’arrêt cardiaque, collapsus et choc cardiogénique ;
- d’embolie pulmonaire ;
- d’accidents cardiaques des intoxications et intolérances médicamenteuses ;
- de pathologie aigue des gros vaisseaux contribuer à la redensification de l’offre de soins libérale en
matière de cardiologie dans le territoire de santé n° 8 en favorisant l’attractivité et l’installation des
médecins libéraux en ville.
• Développer les coopérations avec les établissements hospitaliers des territoires voisins (CH Saint Brieuc,
Vannes, Lorient, CHU de Rennes) et la polyclinique de Pontivy.
• Répondre aux recommandations de la Société française de cardiologie préconisant que tout service de
médecine à orientation cardiovasculaire dispose d’une USIC.
• Favoriser l’équilibre financier du Centre hospitalier du Centre Bretagne à horizon 2013.
• Permettre au professionnel paramédical de s’inscrire dans la prise en charge des phénomènes aigus en
cardiologie.
Thèmes
Transformer les 6 lits d’USC à vocation cardiologique en USIC au Centre hospitalier du Centre Bretagne à
horizon 2013.
Portage et acteurs de l’action
• Agence Régionale de Santé
• Pôle de santé public-privé (CHCB et Polyclinique de Kério)
• Établissements hospitaliers des territoires de santé voisins
• Cardiologues libéraux du territoire de santé n° 8
Plan d’actions
• Mettre en place la garde médicale en cardiologie.
• Identifier parmi les personnels infirmiers et soignants de l’USC actuelle l’équipe qui sera dédiée à l’USIC.
• Élaborer et mettre en œuvre les procédures qualité relatives à la prise en charge des patients en USIC.
• Élaborer et mettre en œuvre un plan de formation des personnels intervenant à l’USIC en lien avec les
établissements de santé des territoires de santé voisins.
• Finaliser la coopération en cardiologie avec les établissements hospitaliers des territoires de santé
périphériques (Saint-Brieuc, Vannes, Lorient) par l’élaboration de conventions relatives à la formation des
personnels, au transfert de patients.
• Élaborer les besoins en matériels et procéder aux acquisitions nécessaires en vue de l’obtention de la
conformité.
• Mettre en œuvre un plan de communication à l’attention des établissements de santé publics et privés de
la région, des SAMU, des professionnels de santé libéraux et de la population du territoire de santé n° 8.
• Ouvrir l’USIC au second semestre 2013.
Mise en œuvre
Moyens humains
Le point fort du projet, s’il est porté par le CHCB, est l’installation de 6 lits d’USIC à immédiate proximité au
niveau 3, face à l’entrée de l’USC.
Personnel médical
Une garde sur place sera organisée 24h/24, 7j/7, à la place de l’astreinte opérationnelle
Personnel paramédical
> cadre de santé : le cadre de santé du service de cardiologie partagera son temps entre l’unité
fonctionnelle de cardiologie à raison de 60 % et l’USIC à raison de 40 %, vu la proximité des deux unités.
Concernant les personnels infirmiers (IDE) et aides-soignants (AS), le projet du Centre Hospitalier du Centre
Bretagne sera établi conformément à la réglementation.
Les personnels IDE et AS sont formés aux gestes et soins d’urgence de niveau 2.
> autres personnels spécialisés :
Intervention d’un masseur-kinésithérapeute et d’une psychologue à la demande.
Méthodologie
Personnel médical
> organisation et planification de la garde sur place par la Direction des affaires médicales du CHCB.
Personnel paramédical
> mise à jour des effectifs par la Direction des Soins, Infirmiers, de Rééducation et médico-techniques.
> élaboration du calendrier de formation des personnels intervenant dans l’USIC.
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PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
Articulation avec d’autres démarches
• Fiche action « Prévention et éducation thérapeutique en cardiologie »
• Groupe de travail « Gradation des soins »
• Fiche action « redensification du territoire de santé n° 8 en cardiologues »
Ingénierie/ étude de financement
• Étude de financement à réaliser par la Direction des Finances et le DIM du CHCB sur la base d’un taux
d’occupation de 80 %.
• Estimation des besoins en matériels et coût des équipements à réaliser par le service biomédical.
Calendrier
• Étude de financement : quatrième trimestre 2012.
• Estimation des besoins en matériels et coût des équipements à réaliser par le service biomédical :
quatrième trimestre 2012.
• Organisation de la garde médicale : premier trimestre 2013.
• Dépôt du dossier de reconnaissance : premier trimestre 2013.
• Mise à jour des effectifs paramédicaux (recrutement, formation) : premier semestre 2013.
• Ouverture de l’USIC après visite de reconnaissance.
Indicateurs
• Taux d’occupation de l’USIC avec périodicité mensuelle et annuelle.
• Nombre de patients pris en charge en USIC (périodicité mensuelle et annuelle).
• Nombre de transferts réalisés vers d’autres établissements de santé (USIC).
• Durée moyenne de séjour en USIC.
• Nombre de patients pris en charge en cardiologie interventionnelle après séjour en USIC.
• Taux de réhospitalisation après sortie d’USIC.
• Nombre de personnel formés.
• Nombre de formation.
• Nombre de médecins extérieurs au pôle de santé participants aux gardes.
113
II. LES AXES DE TRAVAIL COMPLÉMENTAIRES PROPRES AU TERRITOIRE DE SANTÉ N°8 « PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN »
THÈMATIQUE N° 2 : ENGAGER UNE RÉFLEXION SUR LES PERSPECTIVES À VENIR/FUTURES POUR LE TERRITOIRE
ACTION 5 : RÉALISATION D’UNE ÉTUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE SUR LE PARCOURS DE SOINS
EN CARDIOLOGIE DES PATIENTS DU TERRITOIRE DE SANTÉ N° 8
114
Enjeu(x)
• Réduire la mortalité par cardiopathie ischémique, la plus forte de la région Bretagne dans le territoire de
santé n° 8
• Mettre en œuvre une prise en charge précoce et adaptée sur le territoire de santé n° 8 en vue de réduire
les pertes de chance des patients souffrant :
- d’insuffisance coronaire aigue et d’infarctus du myocarde ;
- d’insuffisance cardiaque sévère ;
- de troubles graves du rythme et de la conduction ;
- d’arrêt cardiaque, collapsus et choc cardiogénique ;
- d’embolie pulmonaire ;
- d’accidents cardiaques des intoxications et intolérances médicamenteuses ;
- de pathologie aigue des gros vaisseaux.
Thèmes
Recherche et analyse des dysfonctionnements qualitatifs dans l’acheminement et la prise en charge des
patients résidant dans le territoire de santé n° 8 en s’appuyant sur le diagnostic de l’ORS Bretagne.
Portage et acteurs de l’action
• Agence Régionale de Santé
• Pôle de santé du Centre Bretagne
• Établissements hospitaliers des territoires de santé voisins
• Cardiologues libéraux du territoire de santé n° 8
• SAMU 22 et 56
Plan d’actions
• Recenser, à partir de la base régionale PMSI des années 2010 à 2012, les patients pris en charge pour
des coronarographies et des angioplasties coronaires dans l’ensemble des établissements de santé de la
région.
• Déterminer les modalités de l’acheminement et de la prise en charge de ces patients dans les
établissements de santé de la région disposant d’une autorisation de cardiologie interventionnelle.
• Procéder à une étude médico-économique comparative sur le coût de la prise en charge dans les
établissements de santé de la région disposant d’une autorisation de cardiologie interventionnelle et le
Centre hospitalier du Centre Bretagne s’il était autorisé à la pratique de la cardiologie interventionnelle.
• Déterminer la proportion de patients réintégrant le Centre hospitalier du Centre Bretagne après
intervention.
Mise en œuvre
• Analyse des bases régionales PMSI des trois dernières années.
• Réalisation de l’étude dans ses aspects médicaux, économiques et financiers.
Articulation avec d’autres démarches
• Fiche action « Prévention et éducation thérapeutique en cardiologie ».
• Groupe de travail « Gradation des soins ».
• Fiche action « redensification du territoire de santé n° 8 en cardiologues ».
Ingénierie/ étude de financement
• Étude financière comparative du coût du traitement des patients dans des établissements hospitaliers
situés dans les autres territoires de santé de la région et au Centre Hospitalier du Centre Bretagne.
• Estimation des pertes de chance des patients du territoire de santé n° 8 à partir de l’analyse des bases
régionales du PMSI sur trois années consécutives.
Calendrier
2013-2016
Indicateurs
Indicateurs résultant de l’étude financière et médico-économique à réaliser non encore connus.
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
115
III. LE SUIVI ET L’ÉVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE
DU PTS
Pour chaque thématique le COPIL a décidé de maintenir, sur toute la durée du PTS, les groupes de travail afin de
poursuivre et renforcer la dynamique territoriale.
La démarche programme territorial de santé se compose de deux phases :
- l’une d’élaboration de ce programme ;
- l’autre de mise en œuvre concrète des fiches actions composant ce programme.
Tout au long de l’année 2012 et début 2013, les groupes de travail ont élaboré des fiches actions au vu des diagnostics
thématiques territoriaux, voire départementaux quand les données n’étaient pas disponibles par territoire. Ces fiches
actions ont été soumises et validées en COPIL territorial.
La conférence de territoire N° 8 a pris connaissance puis s’est prononcée le 15 mars 2013 sur le programme territorial
de santé, composé notamment de ces fiches actions et diagnostics.
Il n’en demeure pas moins qu’après la signature le 28 mars 2013 des programmes territoriaux de santé votés favorablement,
la phase la plus importante va commencer, à savoir la phase opérationnelle de mise en œuvre de ces fiches actions
sur le territoire au bénéfice de ses usagers. Cette phase opérationnelle est donc appelée à s’engager dès fin mars 2013
jusque 2016. Cette phase comprendra également le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de ces fiches actions.
Pour se faire, les groupes de travail thématiques continueront à œuvrer. Le COPIL continuera à se réunir au moins deux
fois par an. La conférence de territoire continuera de se tenir sur un rythme d’au moins 2 fois par an.
Les groupes de travail thématiques seront chargés de la mise en œuvre opérationnelle des fiches actions sur le territoire.
La mise en œuvre de ces fiches actions sur le territoire s’effectuera en lien avec les réflexions régionales des groupes
régionaux thématiques, avec les réflexions nationales, régionales à décliner par territoire (exemple : les pactes territoriaux
de santé ont lieu courant mars 2013), avec l’évolution de la législation et les mesures concernant la politique de santé
(exemple : futur projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement devant être présenté fin 2013).
Le COPIL sera chargé d’assurer le suivi et l’évaluation de cette mise en œuvre. La conférence de territoire connaîtra la
mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de ces fiches actions composant le programme territorial de santé.
Un bilan annuel pourra utilement faire le point sur l’avancée dans la mise en œuvre des fiches actions afin d’assurer
leur suivi et évaluation. Ce bilan annuel permettra également d’essayer d’apporter réponses aux points d’achoppement
concernant les problématiques de mise en œuvre de ces fiches actions de manière à mettre en œuvre les fiches actions
du programme territorial de santé.
Un bilan final de la mise en œuvre de ces fiches actions permettra de mesurer si toutes les fiches actions ont bien été
réalisées, si non en raison de quels points d’achoppement n’ayant pas pu trouver réponse.
Ce bilan final permettra d’élaborer un nouveau projet régional de santé et programme territorial de santé tenant compte
de cette évaluation de la mise en œuvre opérationnelle du présent programme territorial de santé.
116
PTS
PTS
N°8
N°-8PONTIVY
- PONTIVY/LOUDÉAC/ROSTRENEN
/ LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
117
ANNEXES
TABLE DES ANNEXES
• ANNEXE N° 1 : composition du COPIL
• ANNEXE N° 2 : organisation du groupe de travail sur « La prévention et la prise en charge des conduites addictives »
• ANNEXE N° 3 : organisation du groupe de travail sur « La prise en charge des personnes âgées »
• ANNEXE N° 4 : organisation des groupes de travail sur « la mise en œuvre d’une offre de soins territoriale en chirurgie, en obstétrique
et en imagerie »
• ANNEXE N° 5 : organisation des groupes de travail sur « Le développement des modes d’exercices collectifs et coordonnés »
• ANNEXE N° 6 : organisation des groupes de travail sur « La mise en œuvre d’une offre de soins territoriale en chirurgie, en obstétrique
et en imagerie »
• ANNEXE N° 7 : organisation du groupe de travail sur « La prise en charge et l’accompagnement des personnes en situation de handicap »
• ANNEXE N° 8 : organisation du groupe de travail sur « La promotion de la santé mentale et la prévention du suicide »
• ANNEXE N° 9 : étude sur l’offre de soins en addictologie du territoire
118
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
ANNEXE N° 1
COMPOSITION DU COPIL
• Des membres du bureau
> M. LE DORZE Henri Président de la Conférence de la Territoire
> Mme ABREU-LELIEVRE, Vice-présidente de la Conférence et Directrice Adjointe d’ESAT
> Dr JOUSSET, Président de la CME du CHCB
> Dr LE GRU, Gynécologue-obstétricien libéral à la Polyclinique de Pontivy
> M. LE RUN, Représentant France Alzheimer
> Dr MORVANT, Réseau Palliatif Centre Bretagne
> M. STEPPE, Directeur du CH de Plouguernével
• Pilote ou Co-pilote des groupes de travail
> Pilote :
> Dr SEBBE (Médecin au CHCB),
> Mme LE BIHAN (Directrice de l’Association Douar Nevez),
> Mme MEUNIER (Directrice adjointe chargée de la gériatrie au CHCB et gestion déléguée de l’hôpital et de la MAS de Guéméné),
> M. GOUPIL (Directeur de l’ESAT les ateliers du Marais)
> M.BOURGEAT (Président de la CME du CH de Plouguernével)
> M.MEUNIER (Directeur CHCB) – Représentant de la Polyclinique – Représentant de Plouguernével
> Co-pilote :
> Dr LE MOUROUX (Cardiologue au CHCB),
> M.STEPPE (Directeur du CH de Plouguernével),
> Mme GASCHARD (Directrice de l’EHPAD le Quillio)
> M. COSTE Guy (Président de l’association Trisomie 21 du Morbihan)
> M.RIGUIDEL Nicolas (Mutualité Française)
> Dr JOUSSET (CHCB) – Représentant de la Polyclinique – Représentant de Plouguernével
• Représentants de la DT
> Mme VIVIER et Mme GESTIN
• Représentants du Conseil Général
> M. GUEGUEN (22)
> M. BOUGEARD (56)
• Représentants de la Cohésion Sociale
> Mme DENIS et M. RENARD (22)
> Mme MUZELLEC Claire, Mme POMARIEGA Valérie, VIELLE-BOUSSION Aline (56)
• L’Animatrice Territoriale de Santé et des représentants des Pays
> Mme LE FAUCHEUR (Pays du Centre Bretagne) ou sa représentante
> M. ODIC Wilfried, Directeur du Pays Centre Bretagne
> Mme POHARDY Fanny, Directrice du Syndicat Mixte du Pays de Pontivy
119
ANNEXES
ANNEXE N° 2
Organisation du groupe de travail sur « La prévention et la prise en charge des conduites addictives »
• Pilote : Mme LE BIHAN Sandrine
Directrice DOUAR NEVEZ
• Co-pilote : M. STEPPE Georges
Directeur CH PLOUGUERNEVEL
DATES DES RÉUNIONS SÉANCE PLÉNIÈRE
14/03/2012
25/04/2012
30/05/2012
11/01/2013
Composition du groupe de travail
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
DUPONT Jean-Pierre
Directeur CH
CHCB
GEROT Françoise
Médecin Alcoologue
CHCB
KERVOEL Annick
Chargée de mission « territoires »
Conseil Général 22
GUEDES Jean-Marie
Inspecteur
Direction Départementale Cohésion Sociale
LATIMIER Christine
Coordonnateur Médical
DOUAR NEVEZ
LAVOLE Fabienne
Chargée de Prévention
CH PLOUGUERNEVEL
LE BIHAN Sandrine
Directrice
DOUARD NEVEZ
LE FAUCHEUR Pauline
ATS
PAYS COB
MENGUY Jo
Représentant usagers
CROIX D’OR Région OUEST
ROY Guy
Médecin Alcoologue
CH PLOUGUERNEVEL
STEPPE Georges
Directeur Général
CH PLOUGUERNEVEL
ZARELLA André-Dominique
Directeur Adjoint
CHCB
GUILLO Anne-Marie
Attachée d’Administration
CHCB
LE PRIOL Yvette
Représentant usagers
CROIX D’OR Région OUEST
RIGUIDEL Nicolas
Responsable d’activité
Mutualité française
THOMAS DE GIGOU Florence
Cadre de Santé
CHCB
• Composition des sous-groupes de travail :
SOUS-GROUPE DE TRAVAIL PÉRINATALITÉ
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
02/07/2012
17/09/2012
22/10/2012
12/11/2012
NOM - PRÉNOM
120
FONCTION
INSTANCE
ANTENEN Lilas
Infirmière
CSAPA DOUAR NEVEZ
THOMAS DE GIGOU Florence
Cadre de Santé
CHCB
BOTREL Ghyslaine
Sage femme addictologue
CHCB
OGE Gaël
Infirmier addictologue
CHCB/AHB
GUILLEMAIN Michèle
Sage femme – Conseille conjugale
CHCB
BERNICOT Marie-Paule
Coordinatrice
Périnatalité 56
ODIER Clémence
Médecin PMI alcoologue
CG 56
BOISRAME Marie-Renée
Chargée de prévention
ANPAA
POURADE Anne
Sage femme – Coordinatrice PMI
CG 56
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
SOUS-GROUPE DE TRAVAIL SUBSTITUTION
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
25/10/2012
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
TRUBUILT Bernard
Cadre Infirmier
CH PLOUGUERNEVEL
LE CLERC Denis
Médecin généraliste
URPS
LATIMIER Christine
Addictologue
CSAPA DOUAR NEVEZ
LE MOIGNE Micheline
Médecin
DOUAR NEVEZ
ZARELLA André Dominique
Directeur Adjoint
CHCB
SOUS-GROUPE DE TRAVAIL : addictions aux urgences
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
04/10/2012
27/11/2012
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
GUILLO Anne-Marie
Attachée d’Administration
CHCB
HABERT Daniel
Médecin urgentiste
CHCB
FRANCOIS Corinne
Aide soignante
CHCB
STEPPE Georges
Directeur Général
AHB CH PLOUGUERNEVEL
MONNIER Cyril
Infirmier Urgences
CHCB
GOUAULT Emeline
IDE CSAPA
CSAPA PONTIVY
OGE Gaël
Infirmier addictologie
CHCB/AHB
LETELLIER Amandine
Assistante sociale
CHCB
LE MAGUER Mégane
Stagiaire ASS 1
CHCB
LE TALLEC Caroline
IADE FF Cadre de santé urgences
ère
année
CHCB/AHB
SOUS-GROUPE DE TRAVAIL Intervention en milieu scolaire et professionnel
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
18/10/2012
18/12/2012
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
RIGUIDEL Nicolas
Responsable d’activité
Mutualité française
LE COZ Annie
Médecin EN22
Direction Académique 22
MENGUY Jo
Représentant usagers
CROIX D’OR Région OUEST
LE PRIOL Yvette
Représentant usagers
CROIX D’OR Région OUEST
PEDRONO Elisabeth
Formatrice Référente Alcoologie
IFSI PONTIVY
LAVOLE Fabienne
Chargée de Prévention
CH PLOUGUERNEVEL
121
ANNEXES
ANNEXE N° 3
Organisation du groupe de travail sur « La prise en charge des personnes âgées »
• Pilote : Mme MEUNIER Stéphanie
Directrice Adjointe CHCB
• Co-pilote : Mme GASCHARD Sylvie
Directrice EHPAD LE QUILLIO
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
02/02/2012
27/04/2012
08/06/2012
20/09/2012
26/10/2012
Composition du groupe de travail
NOM - PRÉNOM
122
FONCTION
INSTANCE
AMESTOY Isabelle
Chargée de mission
CG 56
BERNARD Francis
Infirmier retraité
Conseil Municipal
BESNIER JEBLI Fanny
Médecin Généraliste
LOUDEAC
CABRIERES Laurent
Directeur
EHPAH ST-JOSEPH GOUAREC
CADORET Ange
Représentant
CODERPA 22
CALVARY Odette
Cadre supérieur
EHPAD PONTIVY
FOURMOND Caroline
Pilote MAIA
Plateforme de coordination morbihannaise (CLIC
MAIA) à Pontivy
GASCHARD Sylvie
Directrice
EHPAD LE QUILLIO
JOUANNIGOT martine
Gériatre
ROSTRENEN
KERVOEL Anick
Chargée de mission « territoires »
CG 22
LE BOULH Colette
-
JAMALV
LE BUHAN Anne
Coordinatrice
CLIC ROSTRENEN
LE CLERC Denis
Médecin généraliste
URGPS
LE DANVIC Christiane
Cadre supérieur de santé
H.L. GUEMENE
LE GUEVEL Annie
Directrice
EHPAD TY MEM BRO CREDIN
LE NOAN Elisabeth
Conseiller ordinal
CROM Bretagne
LE POTTIER Huguette
Représentante des usagers au Conseil de
surveillance
CHCB
LE RUN Roger
Représentant des usagers
France Alzheimer
MEUNIER Stéphanie
Directrice-Adjointe
CHCB
MORVAN Yves
Médecin
Réseau Palliatif Centre Bretagne
ROLLAND Gwendal
Directeur PONDI-CLIC
Plateforme de coordination morbihannaise (CLIC
MAIA) à Pontivy
ROPERS Marc
Maire
GLEGUEREC
VITROUIL Chantal
-
CG 22
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
ANNEXE N° 4
Organisation du groupe de travail sur « La mise en œuvre d’une offre de soins territoriale en chirurgie, en obstétrique et en imagerie »
• Pilotes : M. MEUNIER Jérôme - M. TROLIO Raphaël - M. STEPPE Georges
• Co-pilote : Dr JOUSSET
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL - MÉDECINE - USC
05/09/2012
13/11/2012
23/01/2013
Composition du groupe de travail
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
BENNAZZOUZ Mohammed
Psychiatre
KERJOIE
BERTHELOT Anne
Responsable des opérations
Polyclinique PONTIVY
BOURGEAT Philippe
Président CME
AHB
DUPONT Jean-Pierre
Directeur
CHCB
GEST Denis
Psychiatre
KERJOIE
GUILLO Anne-Marie
Attachée d’administration
CHCB
JOUSSET Philippe
Président CME KERIO
CHCB
LE DENMAT Céline
Chargée de mission
Polyclinique PONTIVY
LEGRU Alain
Gynécologue
Polyclinique PONTIVY
LE ROUX Jean-Michel
Médecine polyvalente
CHCB
LE TOUZIC-MEUNIER Stéphanie
Directrice-adjointe
HL GUEMENE
MEUNIER Jérôme
Directeur Adjoint
CHCB
TROLIO Raphaël
Directeur
Polyclinique PONTIVY
• Composition des sous-groupes de travail :
Sous-groupe : SSR - Soins Palliatifs
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
04/10/2012
20/11/2012
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
GUILLO Anne-Marie
Attachée d’administration
CHCB
JOUSSET Philippe
Président CME KERIO
CHCB
LE DENMAT Céline
Chargée de mission
Polyclinique PONTIVY
STEPPE Georges
Directeur Général
AHB/CH PLOUGUERNEVEL
CHEVASSU Xavier
Directeur adjoint
idem
MEUNIER Jérôme
Directeur Adjoint
CHCB
TROLIO Raphaël
Directeur
Polyclinique PONTIVY
ROLLAND Philippe
Directeur
AUB SANTÉ
123
ANNEXES
Sous-groupe : Chirurgie - Cancérologie
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
08/10/2012
23/11/2012
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
TROLIO Raphaël
Directeur
Polyclinique PONTIVY
MEUNIER Jérôme
Directeur Adjoint
CHCB
JOUSSET Philippe
Président CME KERIO
CHCB
BERTHELOT Anne
Responsable des opérations
Polyclinique PONTIVY
LE DENMAT Céline
Chargée de mission
Polyclinique PONTIVY
LE ROUX Jean-Michel
Médecine polyvalente
CHCB
VALLEE Patrick
Médecin responsable pôle femme-enfant
CHCB
GUILLO Anne-Marie
Attachée d’administration
CHCB
ANNEXE N° 5
Organisation du groupe de travail sur « Le développement des modes d’exercices collectifs et coordonnés »
• Pilote : Dr SEBBE Dominique
Médecin CHCB
• Co-pilote : Dr LE MOUROUX Alain
Cardiologue CHCB
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL - SÉANCE PLÉNIÈRE
09/02/2012
12/04/2012
20/06/2012
SOUS-GROUPE SUR LES MODES D’EXERCICES COLLECTIFS ET COORDONNÉS
10 octobre 2012
28 novembre 2012
Composition du groupe de travail
NOM - PRÉNOM
124
FONCTION
INSTANCE
ANGEE Régine
Maire
MERDRIGNAC
BERNARD Françis
Infirmier en retraite
Conseil Municipal
BESNIER-JEBLI Fanny
Médecin Généraliste
LOUDEAC
CADORET Ange
Représentant
CODERPA 22
DALLA VALLEE Thérèse
Représentante usagers
UFC QUE CHOISIR
DE BRUYN Xavier
Médecin
CHCB
GAUTIER Joseph
Représentant usagers
DIAB’ARMOR
HEMON Jean-Pierre
Président Commission santé Conseil
Développement COB
CAT GLOMEL
LE LOIR Noël
Conseiller Général
Mairie GUENIN
LE MOUROUX Alain
Cardiologue
CHCB
LE NOAN Elisabeth
Médecin Généraliste
CROM Bretagne
LE CLERC Denis
Médecin Généraliste
URPS
LEGRU Alain
Gynécologue
Polyclinique PONTIVY
ROPERS Marc
Maire
CLEGUEREC
SEBBE Dominique
Médecin
CHCB
TILLY Georges
Président
Communauté communes GUERLEDAN
TROLIO Raphaël
Directeur
Polyclinique PONTIVY
VALLEE Patrick
Médecin responsable pôle femme-enfant
CHCB
ZARELLA André Dominique
Directeur Adjoint
CHCB
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
ANNEXE N° 6
Organisation du groupe de travail sur « La prise en charge et l’accompagnement des personnes en situation de handicap »
• Pilote : M. GOUPIL
Directeur ESAT Les Ateliers du Marais
• Co-pilote : M. COSTE
Président Trisomie 21 Morbihan
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
19 juin 2012
21 septembre 2012
16 octobre 2012
7 novembre 2012
4 décembre 2012
15 janvier 2013
Composition du groupe de travail
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
BLANCHARD Maurice
Administrateur
PEP 22
BOURGEAT Philippe
Président CME
Centre Hospitalier
CABRIERES Laurent
Directeur
Maison de retraite St Joseph
COSTE Guy
Président
Trisomie 21 Morbihan
DESSENES Jacques
Directeur
APF 22
ETIEMBLE Lucien
Membre CD APF22
APF 22
GAUTIER Jean-Louis
Directeur
EPMS Belna
GOUPIL François
Directeur
ESAT Ateliers du Marais
JOSSELIN Monique
Représentante des associations des personnes
handicapées et des associations de retraités et
personnes âgées
UDAPEI
KERVOEL Annick
Chargée de mission "Territoires"
Conseil Général
des Côtes d’Armor
LE BOURVELLEC Gérard
Directeur IME
AMISEP
LECOCQ Daniel
Responsable de l'hébergement
Association Adapei du Morbihan-Les Papillons
blancs
LELIEVRE- ABREU Paula
Représentante des personnes morales
gestionnaires des services et établissements
sociaux et médicosociaux
FEGAPEI-URAPEI
MAILLARD Sébastien
Directeur général
Association Kervihan
MARCILIAT Monique
Directrice Foyer St Georges
AMISEP
125
ANNEXES
ANNEXE N° 7
Organisation du groupe de travail sur « La promotion de la santé mentale et la prévention du suicide »
• Pilote : Docteur Philippe BOURGEAT
Président CME - AHB
• Co-pilote : M.Nicolas RIGUIDEL
Responsable Prévention - Mutualité Française Bretagne
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
05/09/2012
23/10/2012
14/11/2012
10/01/2013
Composition du groupe de travail
NOM - PRÉNOM
126
FONCTION
INSTANCE
ANGOUJARD Evelyne
Présidente
Vivre ensemble 22
BAILLY Morgane
Chargée de Mission
MISACO
BENAZZOUZ Mohammed
Psychiatre
KERJOIE
BLOUIN Caroline
Coordinatrice GEM
L’arbre de vie GEM LOUDEAC
BOILET Pascale
idem
Idem
BOURGEAT Philippe
Président CME - AHB
AHB
CORDEBAR Régis
Médecin Sapeur-Pompier
SDIS 56
DEROCHE Vivier
Animateur
Le Passage GEM PONTIVY
GEST Denis
Psychiatre
KERJOIE
GOURLAOUEN Muriel
Responsable de territoire
Conseil Général 56
LE BRUN Maela
Conseillère CLIC LOUDEAC
Conseil Général 22
LE FAUCHEUR Pauline
Animatrice Territoire de santé
PAYS COB
MANDARD Jean-Charles
Psychologue
AHB
OGE Nicolas
GEM ROSTRENEN
ROSTRENEN
PETIT Nathalie
Cadre de Santé EPMS
ST AVE
RAULIC Isabelle
Adhérente
L’arbre de vie GEM LOUDEAC
RIGUIDEL Nicolas
Responsable Prévention
Mutualité Française Bretagne
COHONNER Nathalie
Commission santé Centre Ouest Bretagne
CG 56
KERVOEL Annick
Chargée de mission « territoires »
CG 22
MENORET Vincent
Responsable PAEJ
Association SESAM Bretagne
FOURMOND Caroline
Pilote dispositif MAIA
Plateforme de coordination morbihannaise (CLIC
MAIA) à Pontivy
ROLLAND Gwendal
Direction Pondiclic et sa région
Plateforme de coordination morbihannaise (CLIC
MAIA) à Pontivy
STEPPE Georges
Directeur Général
AHB
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
ANNEXE N° 8
Organisation du groupe de travail sur « La prise en charge des maladies cardio-vasculaire »
• Pilote : Dr SEBBE Dominique
Médecin CHCB
• Co-pilote : Dr LE MOUROUX Alain
Cardiologie CHCB
DATES DES RÉUNIONS DU GROUPE DE TRAVAIL - SÉANCE PLÉNIÈRE
09/02/2012
12/04/2012
20/06/2012
SOUS-GROUPE : CARDIOLOGIE
31/07/2012
19/09/2012
02/10/2012
06/11/2012
Composition du groupe de travail
NOM - PRÉNOM
FONCTION
INSTANCE
ANGEE Régine
Maire
MERDRIGNAC
BERNARD Françis
Infirmier en retraite
Conseil Municipal
BESNIER-JEBLI Fanny
Médecin Généraliste
LOUDEAC
CADORET Ange
Représentant
CODERPA 22
DALLA VALLEE Thérèse
Représentante usagers
UFC QUE CHOISIR
DE BRUYN Xavier
Médecin
CHCB
GAUTIER Joseph
Représentant usagers
DIAB’ARMOR
HEMON Jean-Pierre
Président Commission santé Conseil
Développement COB
CAT GLOMEL
LE LOIR Noël
Conseiller Général
Mairie GUENIN
LE MOUROUX Alain
Cardiologue
CHCB
LE NOAN Elisabeth
Médecin Généraliste
CROM Bretagne
LE CLERC Denis
Médecin Généraliste
URPS
LEGRU Alain
Gynécologue
Polyclinique PONTIVY
ROPERS Marc
Maire
CLEGUEREC
SEBBE Dominique
Médecin
CHCB
TILLY Georges
Président
Communauté communes GUERLEDAN
TROLIO Raphaël
Directeur
Polyclinique PONTIVY
VALLEE Patrick
Médecin responsable pôle femme-enfant
CHCB
ZARELLA André Dominique
Directeur Adjoint
CHCB
127
ANNEXES
LISTE DES ACRONYMES ET AUTRES ABRÉVIATIONS
A
A : Astreintes
AAH : Allocation Adulte Handicapé
ACT : Appartement de Coordination Thérapeutique
ACTP : Allocation Compensatrice Tierce Personne
ADEPAFIN : Association Départementale pour l’Étude et la Prévention des Affections Fœtales et de leurs Incidences Néonatales
ADMR : Association à Domicile en Milieu Rural
AJ : Accueil de Jour
ANPAA : Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie
APA : Allocation Personnalisée d’Autonomie
ARS : Agence Régionale de Santé
AHB : Association Hospitalière de Bretagne
ARESAT : Association Régionale des Établissements et Services d’Aide par le Travail
ATS : Animatrice Territoriale de Santé
AUB : Association des Urémiques de Bretagne
AVC : Accident Vasculaire Cérébral
C
C : Chirurgie
CAARUD : Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la réduction des Risques pour les Usagers de Drogues
CAMSP : Centre d’Action Médico-Sociale Précoce
CAR : Clinique Armoricaine de Radiologie (ST BRIEUC)
CARSAT : Caisse d’Assurance Retraite et Santé au Travail
CCAS : Centre Communal d’Action Sociale
CCMSA : Caisse Centrale de la Mutualité Sociale Agricole
CESP : Contrat d’Engagement de Service Public
CG : Conseil Général
CH : Centre Hospitalier
CHBA : Centre Hospitalier Bretagne Atlantique (VANNES)
CHBS : Centre Hospitalier Bretagne Sud (LORIENT)
CHCB : Centre hospitalier du Centre Bretagne (LOUDEAC-PONTIVY)
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
CIAS : Centre Intercommunal d’Action Sociale
CIRDD : Centre d’Informations Régionales sur les Drogues et les Dépendances
CLIC : Centre Local d’Information et de Coordination
CLIS : Classe d’Intégration Scolaire
CLS : Contrat Local de Santé
CMC : Catégorie Majeure Clinique
CMP : Centre Médico Psychologique
CMPEA : Centre Médico Psychologique Enfants et Adolescents
CMPP : Centre Médico-Psycho-Pédagogique
CMPP : Conseil de Modernisation des Politiques Publiques
CMPS : Centre Médico-Psychologique Spécialisé
CMU : Couverture Médicale Universelle
CMU-C : Couverture Maladie Universelle – Complémentaire
CNAF : Caisse Nationale d’Allocations Familiales
COB : Centre Ouest Bretagne
CODES : Comité Départemental d’Education pour la Santé
128
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
COPIL : COmité de PILotage
CPAM : Caisse Primaire d’Assurance Maladie
CPEF : Centre de la Petite Enfance et de la Famille
CPO : Centre de Pré Orientation
CPOM : Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens
CREAI : Centre Régional d’Études, d’Actions et d’Informations
CRLCC : Centre Régional de Lutte Contre le Cancer
CRP : Centre de Reclassement Professionnel
CSAPA : Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie
D
DAF : Dotation Annuelle de Fonctionnement
DDCS : Direction Départementale Cohésion Sociale
DG : Directeur Général
DMP : Dossier Médical Personnel
DMS : Durée Moyenne de Séjour
DREES : Direction de la Recherche, des Études, de l’Evaluation et des Statistiques
DU : Diplôme Universitaire
E
EFA : Effets Fœtaux Alcooliques
EHLSA : Équipe Hospitalière de Liaison et de Soins en Addictologie
EHPA : Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées
EHPAD : Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes
EMG : Équipe Mobile de Gériatrie
EMSP : Équipe Mobile de Soins Palliatifs
EPMS : Établissement Public Médico-Social
ERA : Élu Référent Addictions
ESA : Équipe Spécialisée Alzheimer
ESAT : Établissement et Service d’Aide par le Travail
ETP : Education Thérapeutique du Patient
ETP : Effectif Temps Plein
F
FAM : Foyer d’Accueil Médicalisé
FASD : Fetal Alcohol Spectrum Disorder
FDV : Foyer De Vie
FINESS : Fichier National des Établissements Sanitaires et Sociaux
FIQCS : Fond d’Intervention pour la Qualité et la Coordination des Soins
FIR : Fond d’Intervention Régional
FMC : Formation Médicale Continue
FNPS : Fichier National des Professionnels de Santé
G
G : Gardes
GEM : Groupements d’Entraide Mutuelle
GP : Groupes de Patients
H
HAD : Hospitalisation A Domicile
HC : Hospitalisation Complète
HDJ : Hôpital De Jour
129
ANNEXES
HJ : Hôpital de Jour
HPST : Hôpital Patients Santé Territoire
HT : Hébergement Temporaire
I
IDE : Infirmier Diplômé d’État
IFSI : Institut de Formation et de Soins Infirmiers
IME : Institut Médico-Educatif
INSEE : Institut National de la Statistique et des Études Economiques
INSERM : Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale
IPA : Indice de Pilotage de l’Activité
IPM : Ivresse Publique Manifeste
IREPS : Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé
ITEP : Institut Thérapeutique Educatif Pédagogique
J
JF : jour férié
L
LISP : Lits Identifiés de Soins Palliatifs
M
M : Médecine
MAIA : Maison pour l’Autonomie et l’Intégration pour les malades d’Alzheimer
MAS : Maison d’Accueil Spécialisée
MCO : Médecine, Chirurgie, Obstétrique
MDA : Maison Départementale de l’Autonomie
MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées
MFB : Mutualité Française de Bretagne
MG : Médecins Généralistes
MSA : Mutualité Sociale Agricole
MSP : Maison de Santé Pluriprofessionnelle
N
NR : Non Renseigné
O
OMPHALE : Outil Méthodologique de Projection d’Habitants, d’Actifs et d’Élèves
OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé
ORL : Oto-Rhino-Laryngologie
ORS : Observatoire Régional de la Santé
ORSB : Observatoire Régional de la Santé en Bretagne
P
PA : Personne Âgée
PAPD : Personnes Âgées Personnes Dépendantes
PASA : Pôles d’Activité et de soins Adaptés
PCH : Prestation Compensatrice du Handicap
PDSA : Permanence Des Soins Ambulatoires
PDSES : Permanence Des Soins en Établissements de Santé
PH : Personne Handicapée
PMI : Protection Maternelle et Infantile
PMSI : Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information
130
PTS N°8 - PONTIVY / LOUDÉAC / ROSTRENEN
Pontivy
Loudéac
Conférence
de Territoire n°8
PPS : Prévention Promotion de la Santé
PPS : Projet Personnalisé de Soins
PRIAC : PRogramme Interdépartemental d’ACcompagnement des handicaps et de la perte d’autonomie
PRS : Programme Régional de Santé
PTS : Programme Territorial de Santé
R
RAC : Revue Annuelle de Contrat
RP : Recensement de la Population
S
SAE : Statistique Annuelle des Établissements de santé
SAF : Syndrome d’Alcoolisation Fœtale
SAMSAH : Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés
SAMU : Service d’Aide Médicale Urgente
SAVS : Service d Accompagnement à la Vie Sociale
SCM : Société Civile de Moyens
SEGPA : Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté
SESSAD : Service d’Education Spécialisé et de Soins à Domicile
SISA : Société Interprofessionnelle de Soins Ambulatoires
SNIR : Système National Inter-Régimes
SPASAD : Service Polyvalent d’Accompagnement et de Soins A Domicile
SROP : Schéma Régional de l’Organisation en Prévention
SROS : Schéma Régional de l’Organisation des Soins
SROSMS : Schéma Régional de l’organisation Médico-Sociale
SSIAD : Services de Soins Infirmiers A Domicile
SSR : Soins de Suite et de Réadaptation
SSRAA : Soins de Suite et de Réadaptation Addictologique orienté en Alcoologie
STATISS : STATistiques et Indicateurs de la Santé et du Social
T
T : Territoire
TS : Territoire de Santé
TSO : Traitement de Substitution aux Opiacées
U
UCA : Unité de Chirurgie Ambulatoire
UCC : Unité Cognitivo-Comportementale
UHR : Unité d’Hébergement Renforcé
ULIS : Unité Localisée pour l’Insertion Scolaire
UMP : Unité Médico Psychologique
UNA : Union Nationale de l’Aide, des soins à domicile
UNV : Unité Neuro-Vasculaire
URML : Union Régionale des Médecins Libéraux
URPS : Union Régionale des Professionnels de Santé
USC : Unité de soins continue
USIC : Unité de Soins Intensifs Cardiologiques
USLD : Unité de Soins de Longue Durée
USP : Unité de soins palliatifs
W
WE : Week-End
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