Diocèse de Nantes Communiquer, célébrer avec les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer Introduction La maladie d’Alzheimer est une épreuve : une épreuve pour la personne atteinte, mais aussi pour sa famille et ses proches, pour les soignants, pour les visiteurs bénévoles, et même pour la solidarité nationale. Alors que l’on définit souvent l’être humain comme un être doué de raison et d’autonomie (et productif), la maladie d’Alzheimer, atteint la mémoire, la pensée, la capacité de communiquer, de reconnaître un visage… Elle atteint ce qui nous semble être le propre de l’homme. Et par-dessus tout, c’est une maladie longue et inéluctable qui use les ressources des proches et des soignants. Malgré tout cela, la personne atteinte par la maladie d’Alzheimer demeure une personne humaine jusqu’à la fin. C’est sa situation de grande vulnérabilité et de dépendance qui appelle particulièrement un surcroît d’humanité, d’attention, de relation, d’amour, de la part de chacun. Le peuple des croyants, depuis l’Exode, a traversé bien des épreuves, en s’appuyant sur sa foi et sur la solidarité de la communauté. La vie du Christ et son attention envers les malades sont aussi pour les chrétiens un chemin à suivre. C’est le chemin qui nous est proposé aujourd’hui, avec nos frères et soeurs atteints de la maladie d’Alzheimer. Nous croyons que les tensions et les souffrances suscitées par cette maladie peuvent aussi être le lieu où nous ajuster, apprendre des autres et de nous-même, découvrir des ressources internes et externes, pour nous aimer les uns les autres. Nous espérons que ce petit document vous donnera quelques repères profitables pour une meilleure relation, un accompagnement ajusté de la personne malade, y compris dans sa vie de foi. 2 Comprendre la maladie Il y en a de plus en plus ! Ma mémoire me joue des tours, est-ce normal en vieillissant ? Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Est-ce que cela se soigne ? Communiquer avec la personne malade Il répète toujours la même chose ! Il ne parle plus ! Comment rester en relation lorsqu’il n’y a plus que le regard ? Prier et Célébrer Il se souvient bien de ses prières ! Chanter cela le réjouit ! Est-ce bien nécessaire qu’il aille à la messe maintenant ? 3 Ce sont des maladies neurodégénératives, c’est-à-dire des maladies qui détruisent progressivement et lentement certaines cellules cérébrales. Dans tous les cas, il s’agit bien d’une maladie, non contagieuse. Les sujets ne font donc pas “exprès” et il ne s’agit pas d’un processus normal de vieillissement. Selon la forme de démence, les lésions cérébrales impliquées vont être différentes. C’est pourquoi les symptômes ne sont pas les mêmes avec des atteintes possibles de la mémoire, (atteinte de l’hippocampe voir dessin), du langage, du comportement, de la perception de la réalité. Tous ces symptômes vont évoluer. Les modifications de l’affectivité et du comportement peuvent notamment rapidement changer. Ces différentes pertes vont entraîner progressivement une perte d’autonomie. Progression des symptômes de la maladie TROUBLES DE LA MEMOIRE (mnésiques) L’identité reste longtemps préservée • Difficultés pour se souvenir des événements récents, des Stade idées. de début • Oublie les rendez-vous, la date du jour, de transmettre les messages téléphoniques… La perte de mémoire s’accentue • N’enregistre pas de nouveaux souvenirs, ni de nouveaux visages. Stade • Désorientation spatiotemporelle : oublie l’année, modéré la saison, se perd dans les endroits familiers. • Grosses difficultés de concentration, pour suivre une conversation ou lire un roman par exemple. Stade sévère Comprendre la maladie Comprendre la maladie d’Alzheimer et les démences* apparentées Perte massive de la mémoire récente et ancienne. LANGAGE Stade Discrètement affecté, difficultés pour dire le mot juste. de début • Parle peu, plus lentement, répète des mots ou des phrases. Stade • Construit mal ses phrases, dit un mot pour un autre, invente des mots. modéré • Comprend mal ce qu’on lui dit. • Perd la capacité de lire. Stade sévère • Mutisme quasi-total. • Incapacité à comprendre ce qu’on dit. FONCTIONS EXECUTIVES Capacités d’organiser et réaliser une action Stade de Difficultés pour certaines activités de la vie courante : faire les comptes, remplir les chèques, rendre la monnaie, jouer début aux cartes, lire l’heure. * Le terme de “démence” ne veut pas dire “folie” ; c’est un terme médical précis qui désigne un stade avancé de la maladie d’Alzheimer, ainsi que d’autres maladies dont les symptômes sont proches. 4 Stade • Difficultés pour les activités complexes comme prendre des décisions, faire des choix. modéré • Difficultés à reconnaître les proches, les lieux, les objets… Stade sévère Ne peut plus s’organiser seul, y compris pour des gestes simples comme se laver, s’habiller 5 • Irritabilité et “sautes d’humeur” (labilité émotionnelle) = ne comprend pas ce qui lui arrive, parfois déni Stade des troubles de début • Anxiété, dépression • Perte d’envie, d’initiative : “apathie” • Les symptômes peuvent s’accentuer • Peut devenir méfiant, soupçonneux, voire persécuté : “délire de préjudice” • Hallucinations avec agitation associée : Stade il “voit/ entend” des choses modéré • Troubles du sommeil : inverse son rythme veille/sommeil • Déambulations • Perte d’appétit Stade Les symptômes peuvent s’accentuer ou diminuer ou sévère alterner… AUTONOMIE DANS LA VIE QUOTIDIENNE Être attentif aux besoins de la personne Stade Pertes d’autonomie légères à modérées qui peuvent de début passer inaperçues • A besoin d’aide pour certains gestes courants comme choisir ses vêtements, s’habiller, se laver, aller aux Stade toilettes modéré • Difficultés de coordination : marche instable, chutes, difficultés pour écrire lisiblement • Incontinence urinaire puis fécale Stade sévère 6 • A besoin d’aide dans tous les gestes de la vie courante • Ne peut plus se lever ou marcher. • Peut perdre la capacité d’avaler… Au stade terminal • Détérioration de l’état général : la personne peut devenir comateuse. • Les troubles des conduites alimentaires et de la déglutition entraînent un amaigrissement important avec altération des défenses immunitaires. Ceci favorise les complications infectieuses souvent à l’origine du décès. Comprendre la maladie AFFECTIVITE ET COMPORTEMENT Trouble du lien à l’autre Affecte beaucoup l’entourage Sentiments longtemps préservés En résumé Tous les symptômes de la maladie viennent modifier le lien aux autres. Cependant, l’identité et l’affectivité restent longtemps préservées : la personne comprend les signaux émis par le corps. Entrer en relation avec la personne malade nécessite d’être soi-même : • Disponible, • Prêt à écouter, • Prêt à s’écouter soi-même. En cas de difficulté, ne pas insister et demander de l’aide ! Ces maladies restent actuellement incurables. Il faut donc accompagner l’entourage et se préparer à un deuil inévitable. er comme alade Alzheim m le s n ro ptôme, é Consid comme un sym on n t e e n de soin. une person simple objet n u ou , ie d la (P. POLI) une ma 7 Communiquer avec la personne malade ➜ P our communiquer avec la personne malade, il faut s’appuyer sur des règles de communication. (p 10-12) Jusqu’au bou t, la personne malade doit être digne d e rester un interlocuteur possible et, si elle ne pe ut plus nous parler, nous devons toujo adresser à ell urs nous e. tacte : identité est in n so , ie d t la a Malgré sa m a été ou plutô e ll ’e u q e c e st la personne re ujours. to st . Sa e ce qu’elle à son devenir e ll e ti n e ss e st laçable. Son histoire e le est irremp ia il m fa t e le out. place socia nt jusqu’au b re u e m e d s it Ses dro corps ndis que mon ta , s n a t n e c ouceur À presque vre que la d ou c é d je , lit t pas s’affaib mps ne peu te e L . re u eux d’aimer perd cret merveill e s le t s e l Te me l’enlever. . uelle) du grand Âge (Sœur Emman 8 Communiquer avec la personne malade ➜ Pour un accompagnement ajusté, il faut prendre appui sur l’histoire de vie de la personne, afin de répondre au plus près à ses besoins et ses attentes. (p 12-13) résent se, jusqu’à p s e n u je a m uit dès et des tu m’as instr la vieillesse e d r u jo u Mon Dieu, A es. … tes merveill , ô mon Dieu as p e j’ai proclamé n on d n 0) 17-18) (Psaume 71 (7 cs, ne m’abo cheveux blan 9 ➜ Quelques règles de communications Pour aborder la personne Près de la personne, tu te tiendras. Lentement et distinctement, tu parleras. Son nom tu diras. Des mots simples et concrets, des phrases courtes, tu emploieras. Son corps, tu toucheras. 10 Pour communiquer avec elle Avec des gestes et le toucher, tes paroles, tu complèteras. A sa hauteur et face à lui, tu te tiendras. Un message à la fois, tu donneras. Un contact visuel, tu établiras. Aux énoncés affirmatifs, tu recourras. Retenez son attention : Abordez la personne doucement en vous plaçant face à elle. Touchez-lui délicatement la main ou le bras de manière à attirer son attention. Ne commencez pas à lui parler avant qu’elle ne soit prête à vous écouter. Regardez-la droit dans les yeux : Si possible, asseyez-vous en face de la personne à son niveau sans perdre le contact du regard. Parlez doucement et clairement : Utilisez des mots simples et des phrases courtes. Parlez clairement et lentement. Si elle a du mal à entendre, n’élevez pas la voix, mais parlez lentement. Donnez un seul message à la fois : Evitez de donner plusieurs informations à la fois. Si vous l’interrogez, simplifiez ses choix. Les questions qui demandent un “oui” ou un “non” sont plus faciles que les questions ouvertes : Continuer à lui poser des questions, c’est continuer à voir en lui une personne à part entière. Répétez les informations importantes et montrez les choses en parlant. Communiquer avec la personne malade Les “Dix Commandements”... Soyez attentif, soyez rassurant : Ses réactions à ce que vous dites vous montrent ce que la personne malade comprend. Faites attention aux expressions de son visage… Plus vous semblerez apaisé et plus elle sera rassurée. Si la personne déambule : ne pas hésiter à la suivre calmement. Conjuguez au temps passé : L’utilisation du passé est une manière non menaçante d’orienter « Comme cela c’est vous qui faisiez à manger ? » 11 Ayez recours au langage écrit : la personne malade peut éprouver des difficultés pour comprendre ce que l’on dit. La compréhension des images et des symboles peut persister alors que la lecture des mots est perdue. Ayez recours à la communication non verbale : lorsque la communication verbale devient de plus en plus difficile, il faut avoir recours à un autre langage : celui du corps, (l’intonation de la voix, le contact visuel, l’expression du visage, l’attitude du corps). Soyez attentif aux signaux non verbaux. Le malade réagit positivement à un ton de voix doux, aux personnes familières et au toucher. Privilégier d’autres moyens d’expression : La musique, le chant, le dessin sont autant de moyens privilégiés qui favorisent l’expression personnelle. Ils aident à maintenir les contacts et les échanges jusqu’à un stade avancé. ➜ U n chemin pour communiquer : l’histoire de vie du malade Le projet de vie personnalisé est le document où l’histoire de vie du malade est consignée pour l’équipe soignante. A usage prioritairement des soignants, ceux-ci peuvent s’appuyer sur cet outil pour accompagner le malade dans ses projets, même simples. Cela nous invite a créer des liens avec la famille du malade et les soignants pour un meilleur soin global de la personne. 12 Lorsque l’on parle d’histoire de vie du malade, que veut-on dire ? Dans un profond respect de l’intimité de chacun, et dans le souci de la confidentialité des informations reçues, cela veut dire s’intéresser, à ce qu’a vécu et éclairé la vie de la personne malade. C’est reconnaître la singularité de tout homme et de son histoire personnelle. • Un malade qui aura toujours aimé jardiner, cuisiner, retrouvera les sensations du jardinage ou de la cuisine. Dans les visites, cette information relayée par les soignants ou la famille ouvre des perspectives de dialogue ou d’activité. • Un autre aura été à la messe et prié toute sa vie ; enfant de chœur, il servait la messe. Dans l’accompagnement, la présentation d’une icône, la répétition d’un chant ancien, le tintement d’une clochette feront appel aux souvenirs, aux émotions de cette personne. Et la famille ? Les sentiments éprouvés sont multiples et, au fil des jours, le sentiment de souffrance s’accompagne d’un travail de deuil blanc : deuil de l’espérance de guérison, de la relation perdue, de l’estime de soi face à l’agressivité, de la possibilité de prévoir l’avenir. Communiquer avec la personne malade La parole est difficile ? Le deuil nous transforme et nous fait advenir à une autre fécondité Notre accompagnement ne doit pas oublier la famille, conjoint en particulier, dans son besoin d’écoute, d’encouragement… rolongent s jours se p te e qu n fi a mère, père et ta ton Dieu. Honore ton le Seigneur e n (Exode 20,12) on d te que sur la terre 13 Prier et Célébrer Préparer à l’avance, pour être capable d’accueillir l’imprévu et d’improviser. Accueillir et placer les résidents le plus judicieusement possible, en fonction de ce que l’on connaît d’eux. Collaborer avec le personnel soignant pour que la célébration soit intégrée dans l’agenda de la maison. Simplifier, adapter, clarté et brièveté dans les prises de paroles : • Le vocabulaire : utiliser des mots simples. Exemple “Jésus” sera mieux compris que “le corps du Christ” • Le déroulement : dans le déroulement de la messe, tout n’est pas obligatoire : la prière universelle, l’homélie, des lectures peuvent être omises ou simplifiées. Privilégier les prières rituelles (apprises depuis l’enfance) : Notre Père, Je confesse à Dieu, Je vous salue Marie, Credo… Elles font d’ailleurs parfois l’objet de répétition de la part de certaines personnes. nt, ux qui pleure Heureux ce solés ils seront con thieu 5, 4) Parfois pour des personnes dans un “cantou” (unité de vie), le choix est fait d'une célébration en plus petit nombre, moins longue, moins fréquente (par exemple pour les grandes fêtes de l’année liturgique). Prier et Célébrer Répéter : Choisir une phrase de l’Evangile, une idée que l’on répètera plusieurs fois dans la célébration. Choisir un fil directeur. Exemple : le mot bienheureux pour la Toussaint ! (Mat 14 15 La musique : calme, apaisante. Elle a bien sa place au début pour l’arrivée des personnes. Les chants : ils doivent être choisis dans le répertoire ancien pour permettre la participation des personnes. Un même refrain peut-être dit une première fois, puis chanté, puis rechanté… Le silence : il est possible, mais pas avec tous les groupes. Savoir le rompre si l’on voit qu’il devient intenable. Faire du lien : avec la vie de la paroisse, de l’Eglise, du monde… 16 Questions entendues Toucher : Possible ou pas ? Notre père, baiser de paix… ces gestes peuvent être bien reçus, mais certaines personnes peuvent les refuser. Le mieux dans ce cas sera de connaître ces personnes et de ne pas toujours le leur proposer. Que faire s’il refuse de venir assister à la prière commune ? Accepter le refus, mais savoir re-proposer, si on sait que cette personne était pratiquante. Parfois, donner le bras, dire une parole rassurante, accompagner la personne en se tenant à ses cotés, permet d’avoir son assentiment. Il interrompt la prière, que faire ? Paroles répétitives, déambulations… parfois rien, continuer ou rebondir avec humour éventuellement. Un bénévole peut s’asseoir à coté pour apaiser. En cas de perturbation trop importante, il faudra parfois voir la personne seule dans sa chambre. ➜ Les sacrements Dans tout sacrement, il y a un geste et une parole : Quand la parole n’est pas comprise, reste le geste. L’onction des malades La situation normale de réception de l’onction des malades est que la personne malade en fasse elle-même la demande. Cependant « Certains malades sont inconscients ou ont perdu l’usage de la raison. Ils peuvent recevoir le sacrement si l’on estime que, conscients, ils l’auraient demandé, avec leur foi telle qu’on la connaît (CIC. Can. 943). On ne présumera pas systématiquement cette demande. » Prier et Célébrer Donner à voir : • La personne qui conduit la prière : si c’est un prêtre ou un diacre, il sera bien visible de par son aube. Si ce n’est pas le cas, la personne doit être bien repérable. • Des symboles : fleurs, lumières, veilleuses électriques, couleurs liturgiques, cierge pascal, crèche, croix, visuel… Ne pas hésiter parfois à utiliser ces objets symboliques d’une manière autre qu’en paroisse : par exemple donner ou faire toucher l’enfant de la crèche… • Tous les gestes : ne pas hésiter à en faire “un peu plus” qu’à la normale. Lever les mains, les joindre pour inviter à la prière… 17 S i cela a été fait, il ne semble pas souhaitable de le réitérer dans les stades avancés de la maladie, sauf aggravation importante de l’état de santé pour d’autres raisons. Si la demande est faite par la famille ou les proches, on discernera la signification et le sérieux de leur démarche. On évitera de provoquer surprise ou scandale en donnant ou refusant le sacrement sans explications acceptables. D ans tous les cas, il est très important d’associer la famille et les proches à la célébration. L’Eucharistie : porter la communion Une personne qui a participé régulièrement à l’Eucharistie devrait pouvoir continuer, (dans la mesure du service rendu dans la maison de retraite ou à domicile), à communier. C’est son histoire de pratiquant(e) qui fait foi, ainsi que son désir de recevoir le corps du Christ qui lui est présenté. • Risques liés à la déglutition : des troubles de l’alimentation sont souvent associés à des désorientations. S’informer préalablement auprès des soignants. On peut toujours prier, s’il n’est pas possible de communier. • Il arrive, pendant un temps plus ou moins long, que la personne désorientée puisse participer à la messe paroissiale (avec l’aide du conjoint le plus souvent) Veillez à l’accueil de ces personnes et de leurs proches. Le sacrement de réconciliation • S’il y a une demande du malade elle doit être honorée, même si la personne “mélange un peu tout”. • Les aidants d’une personne malade traversent souvent des moments difficiles… Le sacrement de réconciliation peut être un lieu important pour écarter toute fausse culpabilité, (« Est-ce que j’en fais assez ? »), pour prendre du recul, pour recevoir des encouragements… Autres propositions de l’Eglise pour les malades • La prière de bénédiction des malades est toujours possible et souhaitable pour tous les malades (désorientés ou pas). Elle peut être individuelle ou lors d’une célébration communautaire. • Souvent en fin de vie, la prière de recommandation des mourants est plus indiquée que l’onction des malades. Cette prière peut être dite par un laïc. (Cf. rituel “Des sacrements pour les malades”) Pour finir… … comme accompagnant se rappeler : • Qu’aider l’autre n’est ni naturel, ni facile, • Qu’aider autrui n’est pas la solution à ses propres problèmes, • Vulnérables, nous avons le droit d’être bouleversés, 18 « On fera découvrir l’importance des sacrements de la foi, mais on évitera aussi de majorer, par zèle intempestif, l’obligation de recevoir un sacrement. » (Des sacrements pour les malades, n°13) Prier et Célébrer P roposer ce sacrement au début de la maladie, lorsque la personne malade est encore capable de le demander. • Il est toujours dangereux de rester seul dans l’accompagnement, • Seul le Seigneur connaît le fond des cœurs. 19 Réalisation Service Evangélique des Malades et personnes âgées du diocèse de Nantes, avec l’aimable participation et nos remerciements à : • Mme Jennyfer Augy, Psychiatre, • Mme Marie-Françoise David, • Mme Françoise Doucet, infirmière, • Mme Magalie Franchet, psychologue, • M. Régis Hasting, diacre. Quelques adresses utiles Service diocésain de la pastorale santé 7, rue du Cardinal Richard - BP. 52204 - 44322 Nantes Cedex 3 [email protected] Tél. 02 40 76 38 74 Site diocésain nantes.cef.fr/service_mvt/les-servicesdiocesains/serviceevangelique-des-malades-sem Alzheimer 44 4 rue Désiré Colombe - 44100 Nantes Tél. 02 40 12 19 19 alzheimer44.perso.sfr.fr • www.francealzheimer.org Vous pouvez aussi contacter votre mairie, ou le CLIC (Centre Local de Coordination et d’Information) le plus proche. libérée e elle aussi tr ’ê d , e c n ra spé onnaître n a gardé l’e table, pour c vi é in n … la Créatio io at d , de la dégra ieu. ) de l’esclavage nfants de D e s (Romain 8, 21 e d re oi gl la liberté, la Réalisation : Marie-Pierre Rousseau • ipamapi.com Photos : © DR - 123rf.com • Décembre 2012 Coderpa 44 Comité départemental des retraités et personnes âgées www.loire-atlantique.fr/jcms/sri_5042/le-coderpa