CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL RÉGIONAL D'AQUITAINE ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES SUR LA CONJONCTURE RÉGIONALE Réunion de Bureau du 10 février 2009 ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES DE CONJONCTURE RÉGIONALE Pages - COMMUNICATION du Conseil Économique et Social Régional d'Aquitaine, adoptée au cours de sa réunion de Bureau du 10 février 2009, sur les propositions de la Commission « Développement économique et programmations » Président : Patrick de STAMPA Rapporteur : Jean-Michel GAUTHERON - DOSSIER TECHNIQUE établi par l’INSEE Aquitaine pour le Conseil Économique et Social Régional d'Aquitaine (convention signée avec le Conseil Régional d'Aquitaine) - CONTRIBUTIONS des Conseillers du Conseil Économique et Social Régional d’Aquitaine : opinions sur les tendances récentes 5 13 69 - DOSSIER D’INDICATEURS STATISTIQUES « Indicateurs de développement durable » 147 - COMPOSITION du Bureau et de la Commission « Développement économique et programmations » 203 TOUS DROITS DE REPRODUCTION RÉSERVÉS COMMUNICATION Adoptée par le Bureau du Conseil Économique et Social Régional d'Aquitaine au cours de sa séance du 10 février 2009 L’introduction de la dernière note de conjoncture du Conseil Économique et Social Régional d’Aquitaine commençait par cette crainte : « Pour la première fois depuis le début de ce millénaire, l’économie mondiale affronte une crise susceptible d’infléchir sa trajectoire de croissance … » Néanmoins, il était difficile d’en apprécier l’ampleur. La crise exceptionnelle à laquelle l’économie est désormais confrontée fait redécouvrir une notion centrale : la confiance ; non seulement comme levier majeur de fluidité et de développement des échanges, à fortiori dans une économie ouverte et globalisée, mais surtout et d’abord comme pré requis fondamental. La défaillance du système illustrée par la faillite de Lehman Brothers, sanctuaire que l’on croyait inébranlable de la finance mondiale, a entraîné le « tsunami » que l’on connaît tant la vitesse de propagation à l’économie réelle apparaît stupéfiante. La finance mondiale a subitement été paralysée et l’évolution des tensions financières dans les prochains mois constitue aujourd’hui la principale source d’inquiétude à la mesure de la gravité de cette crise devenue mondiale. L’incertitude est grande également quant à l’impact au niveau mondial des plans de relance à destination des ménages et des entreprises. En outre, leur efficacité est plus délicate encore à pronostiquer qu’à l’accoutumée : elle peut être affaiblie si les ménages et les entreprises conservent un comportement de dépense frileux ; elle peut être au contraire renforcée si ces plans de relance permettent une restauration de la confiance et ramènent ainsi les ménages et les entreprises à un comportement de dépenses plus habituelles. Les prix du pétrole constituent une autre source d'aléa. En effet, un recul plus marqué des prix énergétiques viendrait soutenir le pouvoir d’achat des ménages. A l’opposé, un rebond des cours du pétrole ne peut être exclu, par exemple si l’OPEP réussissait à mettre en œuvre une baisse prononcée de ses quotas de production ce qui constituerait un facteur aggravant. En tout état de cause, les prévisions de croissance se situent toutes sensiblement en dessous de 1% à l’échelle mondiale ; seul le dynamisme des « BRIC1 » et notamment la Chine (avec une croissance qui, bien que ralentie, reste de l’ordre de 8%) permet en 2008 d’échapper à une récession mondiale. Inévitablement, la situation de l’emploi se trouve pleinement impactée par ce contexte économique ; à ce titre la destruction de plus de 600 000 postes la dernière semaine de janvier aux États-Unis (imaginons toute la population active de la Gironde privée d’emploi en une semaine !) augure de situations sociales douloureuses dans les mois à venir. L’espoir d’une reprise semble s’éloigner de jour en jour et apparaît peu envisageable à court terme, et ce à condition que la coordination des plans de relance soit réellement effective et que les dérives « protectionnistes » à travers la réapparition d’obstacles commerciaux ou de restriction d’échanges demeurent au stade velléitaire. En France La situation mondiale frappe l’économie nationale de plein fouet et le troisième trimestre a déjà marqué un fléchissement net de l’activité économique. Pour 2009, la Commission européenne et le FMI prévoient une baisse d’activité allant de 1,8 à 1,9% et synonyme de moindres recettes fiscales ; les mesures de soutien à l'économie génèrent en conséquence une dégradation des comptes publics. Le gouvernement a ainsi relevé sa prévision de déficit public à 4,4% du PIB en 2009 bien éloignés des objectifs de retour à l’équilibre en 2012. De surcroît ces déficits risquent de porter à près de 80% du PIB la dette de la France, et réduire en conséquence les marges de manœuvre. Le nombre de demandeurs d'emploi à plein temps et à durée indéterminée (catégorie 1) a augmenté de 2,2% en décembre par rapport au mois précédent (+45 800 personnes) soit 2 114 300, selon les données détaillées communiquées par le Ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi (Minefi). 1 Brésil, Russie, Inde, Chine Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1, qui était repassé au-dessus de la barre des 2 millions de personnes en octobre, affiche une hausse de 11,7% sur un an. Après cinq années de baisse, le chômage a ainsi augmenté de plus de 215 000 personnes sur l'ensemble de 2008, soit la plus forte augmentation depuis 1993. Le nombre de demandeurs d'emploi des catégories 1 à 6, définition plus proche de la notion de chômeurs retenue par le Bureau international du travail (BIT) et Eurostat, l'organisme européen chargé des statistiques, a quant à lui augmenté de 2,1% en décembre pour s'établir à 2 539 800 personnes. Il s'inscrit en hausse de 8,2% sur un an. Le taux de chômage au sens du BIT a augmenté de 0,1 point à 7,3% en France métropolitaine au troisième trimestre 2008 et a atteint 7,7% en incluant les départements d'outre-mer, selon des données provisoires publiées le 4 décembre par l'INSEE et qui marquaient la première hausse depuis le début 2006. Les chiffres du quatrième trimestre ne seront disponibles que le 5 mars. Dans sa note de conjoncture publiée en décembre, l'INSEE prévoit un taux de chômage à 8,0% à la fin juin, qui effacerait l'amélioration des deux dernières années. S’agissant du commerce extérieur, 2008 marque hélas un nouveau record avec un déficit tutoyant les 60 milliards d’euros (certes 80% du surcroît de déficit provient de l’alourdissement du prix du pétrole) et appelle une stratégie volontariste de conquêtes des marchés étrangers ; en 10 ans la part de marché de la France dans la zone euro est passé de 17% à 13,4% et reste très faible dans les pays encore appelés « émergents ». En Aquitaine Comment l’économie aquitaine pourrait-elle échapper au contexte mondial et ne pas subir par cascades la dégradation de son environnement ? Déjà les statistiques de l’emploi montrent une inflexion très nette de la courbe du chômage encore plus marquée qu’au niveau national (+12,7% contre +11,7%) touchant particulièrement les jeunes. Parallèlement, le chômage partiel connaît une forte poussée au 2e semestre, touchant plus de 4 000 personnes au dernier trimestre soit deux tiers de l’effectif concerné en cumul annuel. La chute sensible des contrats d’intérim observée dès la fin du premier trimestre préfigurait déjà la dégradation sensible du marché du travail. Le moral des chefs d’entreprise est également en berne et traduit de fortes inquiétudes quant à l’évolution des carnets de commandes tandis que les salariés témoignent d’un pessimisme général aussi bien pour leur pouvoir d’achat que pour la préservation de leur emploi. Aussi tant la consommation que l’investissement devraient refluer dans des proportions significatives ; par ailleurs le recours au crédit, de par la conjugaison de conditions plus restrictives, d’une demande atone et de l’impact de la restauration des marges sur les taux proposés, ne sera pas de nature à stimuler l’activité et ce, malgré la baisse récente des taux corrélative à l’éloignement des menaces inflationnistes. A ce risque « systémique » vient de s’ajouter l’effet «tempête » dont il est encore prématuré de quantifier finement les impacts et les divers préjudices subis. Elle a frappé principalement le sud Gironde et les Landes, ainsi que le Lot et Garonne et une partie des Pyrénées Atlantiques. Son impact concerne à la fois l’appareil productif mais aussi les populations dans leur mobilité et leurs accès aux réseaux. Sa répétition altère dangereusement la volonté des sylviculteurs, en proie, au-delà d’un découragement palpable, à des doutes légitimes quant au caractère véritablement exceptionnel de ce sinistre, à se « remettre debout » comme après 1999. La description de ce panorama actuel de la situation économique et sociale de notre région prête peu à l’optimisme tant les nuages se sont accumulés y compris dans le ciel aquitain ; pour autant l’analyse des secteurs et sphères d’activité traduisent des situations contrastées… Sectoriellement, les contributions des Conseillers et de leurs groupes permettent d’identifier les tendances suivantes : • Agriculture Le contexte pour ce secteur est particulièrement marqué par les conditions climatiques. Cela se traduit sur différentes filières : L'inversion de tendances pour les prix du maïs enregistrée en 2008 et la hausse du coût des intrants vont peser sur l'évolution de cette production après une campagne relativement stable. Les fruits et légumes montrent toujours des évolutions contrastées : si la production légumière a légèrement augmenté, la commercialisation n'a pas suivi. La fraise a bien terminé la saison malgré un début difficile et le pruneau a connu une hausse des prix atténuant les effets de la faiblesse de la récolte. En ce début d'année, le secteur subit les effets de la tempête particulièrement en Lot et Garonne avec une destruction de 550 ha de serres et des dégâts sur les plantations de prunes et kiwis. Les productions animales sont toujours marquées par la crise sanitaire bien que moins sensible pour les productions de qualité. En revanche, les volailles qui avaient résisté en 2008, ont été touchées par la tempête de janvier. Les filières volailles et palmipèdes à foie sont particulièrement concernées par des destructions de bâtiments légers et des mortalités d’élevages essentiellement dans les Landes. Pour ces différentes filières les préjudices subis correspondent à environ 5 ans d’investissement. La viticulture enregistre, pour la troisième année consécutive, une baisse de récolte tant en Bordeaux (-17%) qu’en Bergerac (-26%) ce qui contribue à la baisse des stocks et à la hausse des cours pour les vins de Bordeaux rouge et de Bergerac. Cette évolution masque néanmoins les difficultés de commercialisation de la fin d'année. À l’exportation, les volumes baissent (-4%) en particulier dans l’Union européenne (-8%), l’évolution est plus favorable avec les pays tiers (+4%) notamment la Chine. Cependant, dans les deux cas, l’accroissement du chiffre d’affaires est élevé (respectivement +24 et +31% pour les Bordeaux) en lien avec les millésimes commercialisés. • Pêche Les ventes en criée à Arcachon sont en diminution avec une baisse sensible des volumes malgré la progression des prix moyens. À Saint-Jean-de-Luz, la chute se poursuit avec des volumes enregistrés en baisse mais des prix moyens en progression. La conchyliculture a également subi les effets de la tempête qui a emporté un volume important du naissain. • Forêt – filière bois La tempête du 24 janvier 2009 a fondamentalement changé la situation de la filière. Avec de l'ordre de 300 000 ha de forêts concernées au moins à 50% pour les Landes ainsi que la peupleraie de la vallée de la Garonne, les dégâts représentent plus de 5 ans d'exploitation de l'industrie. Les expériences de la tempête de 1999 ont permis de cerner plus rapidement l'ampleur du problème et la définition par l'interprofession du plan d'urgence pour les mesures à mettre en œuvre sans délai afin de limiter les conséquences pour l'ensemble de la filière. L'industrie forestière est également à soutenir car déjà fortement touchée par la crise économique et confrontée à l'effondrement du marché, notamment espagnol, ainsi qu’aux effets d’une réduction des ventes sur ses deux principaux segments. Les enjeux portent principalement sur le maintien de la sylviculture, la mobilisation et le stockage du bois, l'adaptation de l'ensemble industriel à l'utilisation des chablis, le développement de nouveaux marchés et plus globalement l'équilibre à terme de la filière. Au-delà des aspects économiques, ce sont aussi les impacts écologiques et culturels qui sont à prendre en compte. • Industrie Si la réduction du taux d’utilisation des capacités de production était déjà perceptible en début d'année, elle s'est largement amplifiée au second semestre atteignant la majorité des secteurs industriels. Dans le même temps, l'évolution des prix des matières premières et de la parité euro/dollar se sont inversés mais dans un contexte de crise généralisée. Cependant, quelques secteurs résistent mieux notamment en Aquitaine. Les industries agro-alimentaires s’inscrivent en stabilité, mais avec des perspectives ralenties et un niveau de stocks élevé. Les industries de biens de consommation ont connu un ralentissement au dernier trimestre. Les industries de biens intermédiaires enregistrent une situation contrastée avec toutefois des évolutions plus marquées sur les industries du bois, en baisse dès le troisième trimestre, et plus récemment de la chimie alors que le niveau d’activité de la métallurgie-travail des métaux reste tiré par la construction aéronautique. Face aux interrogations qui pèsent sur le complexe chimique de Lacq, et compte-tenu de l’imbrication des trois sites industriels concernés, une solution doit viser la poursuite de l’activité de chacun pour garantir la pérennité de ce bassin. Les industries des biens d’équipement sont également marquées par des évolutions divergentes. La plupart des secteurs s’inscrivent dans une tendance de réduction, tout particulièrement dans l’automobile. La reprise de l'établissement de Ford à Blanquefort constitue dans ce contexte une perspective plus positive qui sera suivie avec un vif intérêt. Dans l’aéronautique, les donneurs d’ordre et leurs sous-traitants travaillant sur des programmes plus longs, disposent de carnets de commandes encore remplis. Les annulations de commandes restent pour le moment limitées, mais conduisent déjà certains constructeurs à des étalements de production. Les enjeux se situent principalement sur les niveaux de trafics et les budgets de la Défense (ce qui impacte toutes les entreprises de sous-traitance, de maintenance et les services associés). Les programmes intéressants le complexe aquitain sont confirmés par le Livre blanc, le projet de Loi de programmation militaire devant préciser les niveaux de production attendus. S’agissant du redéploiement de la Défense en Aquitaine, les impacts seront différenciés selon les sites. Les principaux enjeux relèvent maintenant d'une part des effets de la révision générale des politiques publiques sur les différents sites concernés en particulier sur les bases, et d'autre part sur les conclusions de la mission Roche (recherche de synergies dans le maintien en conditions opérationnelles). • Construction Dans le bâtiment, un retournement de tendances se fait également sentir avec un fléchissement de l'activité particulièrement dans la construction de logements neufs, la rénovation restant mieux orientée. Les enjeux de développement durable dans le bâtiment ont mobilisé la profession qui a réalisé un effort important de formation pour faire face à de nouveaux besoins. Pour le logement social, le rattrapage se poursuit avec des capacités de production équivalentes à celles de 2008. Dans les travaux publics, l’activité connaît un fléchissement marqué sur la fin 2008. Les perspectives dépendront de la rapidité de mise en œuvre des chantiers du plan de relance et des projets en cours ou devant démarrer en Aquitaine Le recours à l'intérim a fortement chuté dans le secteur. - • Transports En 2008, les situations sont divergentes pour les ports aquitains, le grand port maritime de Bordeaux affichant une progression des trafics, alors que le port de Bayonne enregistre une baisse. Les perspectives sont néanmoins positives pour ce port à l’horizon 2010 qui verra la mise en service de nouvelles implantations industrielles. Les aéroports voient tous leurs trafics progresser pour les passagers en 2008 mais les perspectives restent moins affirmées pour 2009 et le développement des low cost en sera un élément déterminant Le trafic ferroviaire de voyageurs confirme le succès rencontré dans la fréquentation des TER. Les transports routiers après les effets de la hausse des prix du carburant jusqu'à l'été sont fortement impactés par le ralentissement de l'économie. De ce fait, la fragilisation des PME s’accentue et les défaillances d’entreprises atteignent un niveau élevé. • Commerces et services Les enquêtes des CCI révèlent globalement une stabilisation dans le commerce de gros avec des perspectives plus favorables notamment à l’export. • Tourisme La fréquentation touristique apparaît correcte pour la haute saison 2008, mais marquée par la baisse des budgets vacances quel que soit le type d'hébergement, avec une diminution des clientèles étrangères. Les perspectives sont à la hausse pour les vacances d’hiver en montagne avec un excellent niveau d'enneigement, tandis que les premières estimations des impacts de la tempête concernent l’hôtellerie de plein air du sud Gironde et des Landes. • Approche par statut d’activité L’artisanat connaît une inversion de tendance au deuxième semestre, le fléchissement étant plus marqué pour la production, l’alimentation et les services résistant. Le secteur du bâtiment est lui aussi concerné par le ralentissement, bien que les réparations de la tempête puissent apporter un complément d’activité. La première préoccupation concerne le nouveau statut d’auto-entrepreneur qui semble se développer en concurrence avec le statut d’artisan sans présenter les mêmes garanties professionnelles pour les consommateurs et donneurs d’ordre. Demeurent par ailleurs des interrogations sur leurs garanties sociales propres. L’évolution de l’insertion dans l’économie sociale et solidaire est analysée à travers les contrats aidés toujours en baisse, cependant les attentes portent sur les nouvelles mesures nationales qui vont concerner ce domaine en 2009. Parallèlement les préoccupations du secteur associatif concernent le possible désengagement de l’État. - CONCLUSION Dans le contexte conjoncturel actuel, déjà problématique, la région montre actuellement une capacité de résistance compte tenu de la structure de son économie. Les inquiétudes sont réelles face aux incertitudes que connaît la période. En outre les effets de la tempête ont modifié la hiérarchie des enjeux pour plusieurs secteurs. Les perspectives de rebond seront étroitement liées à la capacité collective de réaction et de reconstruction, sous réserve que les moyens accompagnent aussi bien les acteurs directement impactés que ceux qui le seront à plus long terme. C’est donc à une démarche très volontariste que le Conseil Économique et Social Régional d’Aquitaine veut inviter les décideurs. Si l’Aquitaine sait appréhender les évolutions fondamentales en cours et fédérer ses énergies autour de stratégies économiques et sociales « revisitées » notamment à l’aune du développement durable, elle sera en capacité de résister puis d’aborder la reprise avec de réels atouts distinctifs. DOSSIER TECHNIQUE ÉTABLI PAR L’INSEE AQUITAINE REMERCIEMENTS ________ La Commission « Développement économique et programmations » du Conseil Économique et Social Régional d’Aquitaine tient à remercier : INSEE M. François ÉLISSALT M. Dominique BREUIL Mme Élisabeth NADEAU Mme Yvette WILLM Directeur Régional de l’INSEE Aquitaine Chef du service études et diffusion Adjointe au chef du service études et diffusion Chargée d’études R A P P O RT - I N D I CAT E U R S I N S E E AQ U I TA I N E JANVIER 2009 RAPPORT ÉCONOMIQUE COMPLÉMENTAIRE SUR L'AQUITAINE 2007-2008 Indicateurs statistiques Document réalisé pour le Conseil Économique et Social d'Aquitaine Données disponibles début janvier 2009 INSEE AQUITAINE INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES INSEE Aquitaine - 33, rue de Saget - 33076 Bordeaux cedex - Tél. : 05-57-95-05-00 - Fax : 05-57-95-03-58 Indicateurs statistiques Sommaire Les indicateurs statistiques tiennent compte des informations disponibles au 30 janvier 2009. Cette partie constitue une version complémentaire à celle présentée en juillet 2008. Ne figurent que les indicateurs ayant fait l’objet d’une mise à jour depuis le dernier rapport. 1. Cadrage ----------------------------------------------------------------------------22 1.1. International ............................................................................................22 1.1.1. 1.1.2. 1.1.3. 1.1.4. Taux de change de l’euro Taux d'intérêt Taux de chômage Produit intérieur brut 1.2. Emploi salarié..........................................................................................24 1.2.7. 1.2.8. Emploi salarié privé ASSEDIC au 31 décembre 2007 Emploi salarié privé ASSEDIC par zone d’emploi au 31 décembre 2007 1.3. Marché du travail ...................................................................................28 1.3.1. 1.3.2 1.3.3. 1.3.4. 1.3.5. 1.3.6. 1.3.7. 1.3.8. 1.3.9. 1.3.10. 1.3.12. Taux de chômage localisé par département et zone d’emploi au T3-2008 (tableau) Taux de chômage localisé (graphiques) Évolution 2008/2007 des DEFM de catégorie 1 Structure des DEFM de catégorie 1 au 31 décembre 2008 Évolution 2008/2007 des DEFM de catégorie 2 Évolution 2008/2007 des DEFM de catégorie 6 Offres et demandes d’emploi enregistrées Demandes d’emploi sorties Travail temporaire Bénéficiaires du régime de préretraites Principales mesures en faveur de l’emploi et évolution 2008/2007 1.4. Commerce extérieur ...............................................................................36 1.4.1. 1.4.2. 1.4.3. 1.4.4. Produits exportés en valeur Produits importés en valeur Pays fournisseurs et pays clients de l’Aquitaine (octobre2007-septembre 2008) Les 15 premiers clients et les 15 premiers fournisseurs (graphiques) Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE Indicateurs statistiques Sommaire Les indicateurs statistiques tiennent compte des informations disponibles au 30 janvier 2009. Cette partie constitue une version complémentaire à celle présentée en juillet 2008. Ne figurent que les indicateurs ayant fait l’objet d’une mise à jour depuis le dernier rapport. 2. Secteurs d’activité--------------------------------------------------------------40 2.1. Agriculture, Sylviculture, Productions marines...................................40 2.1.1. 2.1.2 2.1.7. 2.1.8. 2.1.9. 2.1.10. 2.1.11. 2.1.12. 2.1.13. Exploitations agricoles Productions animales Collecte des céréales Cotations des céréales Récolte des céréales Vin : transactions enregistrées par le CIVB Livraison de lait de vache à l’industrie Animaux abattus Productions fruitières et légumières 2.3. Bâtiment et travaux publics ...................................................................44 2.3.6. 2.3.7. 2.3.8. 2.3.9. Production de granulats, ciment et de béton prêt à l’emploi Production de logements en 2008 Production de locaux autres qu’habitations en 2008 Travaux publics réalisés en Aquitaine 2.4. Transports ...............................................................................................46 2.4.6. 2.4.7. 2.4.8. 2.4.10. Trafic aérien des principaux aéroports Trafic portuaire Trafic ferroviaire de marchandises Trafic et recettes TER Aquitaine (graphe) 2.5. Activité commerciale ..............................................................................50 2.5.5. 2.5.6. 2.5.7 Créations d’entreprises dans le commerce Défaillances d’entreprises dans le commerce Emploi salarié par activité dans le commerce 2.6. Services aux entreprises........................................................................52 2.6.6. 2.6.7 Emploi salarié par activité détaillée Emploi salarié par département La place des services dans l’économie aquitaine 2.7. Tourisme..................................................................................................54 2.7.1. 2.7.2. 2.7.3. 2.7.4. 2.7.5. 2.7.6. INSEE AQUITAINE Capacité d’accueil des hôtels par zone touristique Capacité d’accueil des campings par zone touristique Taux d’occupation des hôtels et des campings durant la saison d’été Nuitées totales dans les hôtels et les campings durant la saison d’été Nuitées des touristes étrangers dans les hôtels et les campings Nuitées des touristes étrangers par pays de provenance Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 Indicateurs statistiques Sommaire Les indicateurs statistiques tiennent compte des informations disponibles au 30 janvier 2009. Cette partie constitue une version complémentaire à celle présentée en juillet 2008. Ne figurent que les indicateurs ayant fait l’objet d’une mise à jour depuis le dernier rapport. 3. Les statuts d’activité----------------------------------------------------------60 3.1. Ensemble des entreprises .....................................................................60 3.1.4. 3.1.6. 3.1.7. 3.1.8 Créations d’entreprises par département Créations d’entreprises par secteur d’activité Défaillances d’entreprises par département Défaillances d’entreprises par secteur d’activité 3.5. Données sociales....................................................................................63 3.5.2. 3.5.3. 4. Bénéficiaires du RMI - Revenu Minimu d‘Insertion Bénéficiaires d’aides au logement : APL, ALF et ALS Comparaisons régionales----------------------------------------------------64 4.1. Commerce extérieur : valeur des exportations et des importations..64 4.3. Taux de chômage localisé au 3e trimestre 2008 ..................................66 4.6. Bénéficiaires du RMI en juin 2008 .........................................................67 (p) ... /// Signes conventionnels résultats nuls données provisoires données non disponibles absence de résultat due à la nature des choses Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.1. International 1.1.1. Taux de change de l'euro Valeur de l'euro en 2008 Taux de 2007 conversion Moyenne annuelle Euro/Deutschemark Euro/Franc Euro/Lire Euro/Peseta Livre Dollar Yen (100) sep oct nov déc Moyenne mensuelle 1,95583 6,5596 1936,27 166,386 0,7992 1,4370 1,5320 0,6846 1,3706 1,6124 0,7867 1,3322 1,3353 0,8306 1,2732 1,2328 0,9045 1,3449 1,2251 nov déc Source : Eurostat, Banque de France 1.1.2. Taux d'intérêt France 2006 2007 Moyenne annuelle 07/06 sep 2008 oct Moyenne mensuelle en point EURIBOR 3 mois Taux court 3,10 4,29 -1,19 5,02 5,13 4,24 3,28 Taux longs : Taux de rendement des emprunts d'état 3,60 4,21 -0,61 4,36 4,18 3,98 … oct nov … 7,1 7,5 … 3,1 12,8 6,5 3,7 … … 7,5 … 3,3 … 6,7 3,9 Source : Banque de France, Eurostat 1.1.3. Taux de chômage 2006 2007 décembre France métropolitaine 1 Union Européenne Allemagne Italie ( trimestriel) Royaume-Uni 2 Espagne Etats-Unis Japon 8,8 8,1 10,8 6,8 2,9 8,5 4,6 4,1 07/06 aou Données CVS en point 8,0 7,1 9,0 6,1 2,7 8,3 4,6 4,1 2008 sep -0,8 -1,0 -1,8 -0,7 -0,2 -0,2 0,0 0,0 … 7,0 7,7 … 2,8 11,6 6,1 4,2 7,3 7,0 7,6 6,7 2,9 12,1 6,1 4,0 Source : nationales, OCDE et Eurostat pour UE25 1.1.4. Produit intérieur brut 2007 2006 2007 T3 2008 T4 Var. moyenne annuelle France 3 Zone euro Allemagne Italie Royaume-Uni Espagne 3 Etats-Unis 4 Japon 2,4 3,0 3,1 1,9 2,8 3,9 2,8 2,4 2,1 2,6 2,6 1,4 3,0 3,7 2,0 2,1 T1 T2 T3 variation trimestrielle 0,7 0,6 0,6 0,2 0,8 0,6 1,2 0,6 0,3 0,3 0,3 -0,4 0,5 0,6 0,0 0,4 0,4 0,7 1,4 0,5 0,3 0,3 0,2 0,6 -0,3 -0,2 -0,4 -0,4 0,0 0,1 0,7 -0,9 0,1 -0,2 -0,5 -0,5 -0,5 -0,2 -1,0 -0,1 PIB au prix de l'année précédente chaînés en données cvs-cjo, en pourcentage Source : Eurostat, Insee 1 Depuis le 1er janvier 2007, l'Union Monétaire inclut la Slovénie et l'Union Européenne comprend la Bulgarie et la Roumanie. Lorsque les indicateurs agrégés publiés dans ce document sont disponibles pour le mois de janvier 2007, ils sont ventilés conformément à la nouvelle composition de ces zones. 2 3 4 Taux de chômage standardisé Eurostat. PIB au prix de l'année précédente chaînés en données cvs et partiellement cvs-cjo pour la Zone euro. PIB en données cvs base 2000. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 1.1. International 1.1.1. Taux de change de l'euro Dernier point : déc -2008 Dernier point : déc -2008 Dollar - Moyenne mensuelle 1,60 1,56 1,52 1,48 1,44 Euro/dollar 1,40 1,36 1,32 1,28 1,24 1,20 1,16 1,12 1,08 1,04 1,00 0,96 0,92 0,88 0,84 déc-02 juin-03 déc-03 juin-04 Source : Banque de France Livre - Moyenne mensuelle Yen - Moyenne mensuelle 1,80 0,90 0,88 0,86 0,84 0,82 0,80 0,78 0,76 0,74 0,72 0,70 0,68 0,66 0,64 0,62 0,60 0,58 Euro/yen 1,70 1,60 1,50 1,40 1,30 1,20 1,10 Euro/livre sterling 1,00 0,90 déc-04 juin-05 déc-05 juin-06 déc-06 juin-07 déc-07 juin-08 déc-08 déc-02 juin-03 déc-03 juin-04 déc -04 juin-05 déc-05 juin-06 déc-06 juin-07 déc- 07 juin-08 déc -08 Source : Banque de France 1.1.3. Taux de chômage Taux CVS en % Dernier point : nov-2008 8,5 7,5 États-Unis Taux CVS en % Dernier po int : nov-2008 12 11 10 6,5 5,5 9 8 Allemagne 7 4,5 3,5 2,5 1,5 93 94 95 96 97 98 99 00 5 4 Japon 92 6 01 02 03 04 05 06 07 08 Royaume-Uni 3 2 92 09 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 Source : nation ales 1.1.4. Produit intérieur brut États-Un is - PIB au prix de l'année précédente chaînés en données cvs Variation annu elle en % Allemagne - PIB au prix de l'année précédente chaînés en données cvs Dernier point : T3-2008 6 Variation annu elle en % Dernier point : T3-2008 6 5 5 4 4 3 3 2 2 1 1 0 0 -1 -1 -2 -2 -3 -3 -4 -4 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 Royaume-Uni - PIB au prix de l'année précédente chaînés Japo n - P IB en donné es cvs base 2000 Variation annuelle en % en données cv s Variation annuelle en % Dernier point : T3-2008 6 6 5 5 4 4 3 3 2 2 1 1 0 0 -1 -1 -2 -2 -3 -3 -4 Dernier point : T3-2008 -4 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 Source : INSEE , Eurostat Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.2. Emploi salarié 1.2.1. Evolution trimestrielle de l'emploi salarié marchand, hors agriculture 2007 2008 T2 T2 T1 Variation annuelle 2007 T2 T3 T4 Variation trimestrielle* Unité : % 2008 T1 T2 Variation trimestrielle* Dordogne Industrie Construction Commerce Services Total -0,3 1,4 1,5 1,7 1,1 0,2 0,7 1,0 0,5 0,7 0,1 0,0 0,3 0,0 0,0 Industrie Construction Commerce Services Total -1,8 3,3 0,8 3,3 1,8 -0,4 0,8 0,5 1,0 0,6 -0,1 0,1 0,7 0,7 0,5 Industrie Construction Commerce Services Total Lot-et-Garonne Industrie Construction Commerce Services Total Pyrénées-Atlantiques Industrie Construction Commerce Services Total -1,0 2,2 0,4 0,3 0,3 -0,2 1,0 1,0 1,1 1,3 0,3 -0,6 0,5 -0,7 0,0 -0,6 4,2 -0,1 -0,4 0,1 0,5 1,1 0,0 -0,6 -0,1 0,3 1,0 -0,3 0,1 0,3 -0,3 2,9 1,4 2,9 1,9 0,5 0,8 1,0 0,9 0,9 -0,4 0,6 0,5 0,8 0,4 -1,0 2,9 0,8 2,5 1,4 0,2 0,8 0,8 0,8 0,7 0,0 0,1 0,4 0,5 0,3 Gironde Landes Aquitaine Industrie Construction Commerce Services Total Source : Insee - URSSAF Champ : secteur marchand, hors agriculture Non compris l'intérim, la SNCF, Air France, la Banque de France, la Poste et France-Télécom. *Variation trimestrielle calculée sur les données corrigées des variations saisonnières Dernier trimestre (T2-2007) provisoire. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 1.2. Emploi salarié 1.2.4. Evolution des déclarations préalables à l'embauche 2006 2007 Cumul sur l'année 07/06 % jui 2008 aou sep Dordogne Ensemble des déclarations dont travail temporaire (%) 129 233 56,0 -100,0 Ensemble des déclarations dont travail temporaire (%) 739 827 50,8 -100,0 Ensemble des déclarations dont travail temporaire (%) 156 943 51,3 -100,0 Lot-et-Garonne Ensemble des déclarations dont travail temporaire (%) 128 562 57,4 -100,0 Pyrénées-Atlantiques Ensemble des déclarations dont travail temporaire (%) 300 624 50,1 -100,0 1 455 189 51,8 -100,0 Gironde Landes Aquitaine Ensemble des déclarations dont travail temporaire (%) Source : URSSAF La déclaration préalable à l'embauche (DPAE) est imposée à tout employeur qui envisage de recruter un salarié. Les entreprises de "travail temporaire" effectuent des déclarations spécifiques pour le recrutement des salariés intérimaires. Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 oct Variation annuelle, données brutes INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.2. Emploi salarié 1.2.7. Emploi salarié privé ASSEDIC au 31 décembre 2007 Dordogne Gironde Landes Lot-etGaronne Eau, gaz, électricité 17 858 4 766 1 097 634 361 548 220 6 1 938 814 1 378 212 2 437 2 050 691 467 239 52 839 7 602 575 3 293 2 277 1 041 3 276 6 509 5 644 4 710 2 572 266 3 734 2 831 4 257 2 348 33 1 871 18 579 5 073 148 223 60 1 333 286 1 683 1 570 129 702 292 3 625 2 292 792 143 83 145 Construction 10 388 34 097 Tertiaire Activités associatives et extra-territoriales 48 957 2 968 3 762 10 135 3 319 1 410 1 067 61 3 232 4 640 94 4 177 1 089 1 183 977 9 552 788 503 Total 77 203 Industrie Industries agricoles et alimentaires Habillement, cuir Edition, imprimerie, reproduction Pharmacie, parfumerie et entretien Industries des équipements du foyer Industrie automobile Construction navale, aéron. et ferrov. Industries des équipements mécaniques Industries des équip. électriq. et électron. Industries des produits minéraux Industrie textile Industries du bois et du papier Chimie, caoutchouc, plastiques Métallurgie et transformation des métaux Industries composants électriq. et électron. Production de combustibles et carburants Commerce et réparation automobile Commerce de gros Commerce de détail, réparations Transports Activités financières Activités immobilières Postes et télécommunications Conseils et assistance Services opérationnels Recherche et développement Hôtels et restaurants Activités récréatives, culturelles et sport. Services personnels et domestiques Education Santé, action sociale Administration publique Pyrénées Atlant. Aquitaine 15 057 3 965 31 432 1 471 374 334 646 1 879 302 1 105 32 2 370 657 1 129 43 9 278 31 927 5 505 1 566 1 025 750 1 032 158 5 001 4 092 1 029 1 160 233 561 3 297 4 529 565 799 625 136 260 26 911 3 417 5 607 4 919 4 328 4 274 13 845 15 123 6 984 6 917 1 035 12 727 11 127 11 398 3 566 924 3 158 8 606 6 972 15 672 75 735 272 520 9 596 24 727 40 392 20 245 13 660 8 396 2 601 30 041 43 003 1 221 18 315 6 433 4 414 6 337 33 866 5 301 3 972 47 190 2 671 3 657 9 661 4 547 1 431 1 377 83 2 809 6 430 6 4 503 1 268 1 087 691 5 944 667 358 45 821 2 576 5 224 8 233 3 228 1 529 824 81 3 057 5 062 7 2 634 1 015 940 973 9 113 672 653 113 099 4 791 7 685 18 659 6 789 3 468 3 909 567 9 568 13 678 2 491 10 132 3 222 2 259 2 899 20 149 1 456 1 377 527 587 22 602 45 055 87 080 38 128 21 498 15 573 3 393 48 707 72 813 3 819 39 761 13 027 9 883 11 877 78 624 8 884 6 863 359 456 74 375 67 850 160 698 739 582 Source : Unedic - (données provisoires) Champ : ensemble des établissements du secteur privé, industriel et commercial affiliés et cotisant directement au régime d'assurance chômage. Les quelques établissements du secteur agricole sont exclus du total. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 1.2. Emploi salarié 1.2.8. Emploi salarié privé ASSEDIC par zone d'emploi Industrie Nord-Est de la Dordogne Périgueux Terrasson Sarlat-la-Canéda Bergerac au 31 décembre 2007 Construction Tertiaire Ensemble* 07/06 % 2 360 5 843 2 091 1 681 3 647 1 118 4 809 759 1 336 1 901 2 913 24 169 3 068 4 680 12 122 6 391 34 821 5 918 7 697 17 670 0,7 2,4 3,8 2,7 3,5 6 110 2 787 1 172 3 092 1 444 1 270 39 786 2 588 1 728 1 346 2 952 1 236 1 643 23 842 15 853 8 104 6 771 17 792 4 471 6 783 217 151 24 551 12 619 9 289 23 836 7 151 9 696 280 779 -0,1 5,6 3,8 3,4 2,2 4,0 3,0 Dax Sud des Landes Mont-de-Marsan-Haute-Lande Mont-de-Marsan-Est des Landes 6 454 4 774 1 091 5 853 3 474 1 664 295 2 553 18 203 9 879 1 183 15 843 28 131 16 317 2 569 24 249 3,2 3,4 5,5 4,7 Villeneuve-sur-Lot-Fumel Marmande-Casteljaloux Agen 4 130 3 144 7 604 1 849 1 371 3 599 10 586 8 135 26 782 16 565 12 650 37 985 0,7 -1,2 2,7 5 800 3 829 11 493 10 805 2 046 1 005 5 801 6 820 8 651 4 805 48 204 51 439 16 497 9 639 65 498 69 064 -0,1 1,6 1,5 2,9 136 260 18,4 75 735 10,2 527 587 71,4 739 582 100,0 2,6 Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande Langon-Bazas-La Réole Bordeaux-Médoc Bordeaux-Arcachonnais Bordeaux-Entre-deux-Mers Bordeaux-Cubzacais Bordeaux-zone centrale Lacq-Orthez Oloron-Mauléon Pau Bayonne-Pyrénées Aquitaine en % de l'ensemble Source : Unedic - (données provisoires pour 2007, rectifiées pour 2006) * non compris les quelques activités de l'agriculture, sylviculture et pêche relevant du régime Assedic Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.3. Marché du travail 1.3.1. Taux de chômage Unité : % 2008 T4 T1 T2 Données CVS T3 5,2 7,6 7,0 7,8 8,3 5,1 7,2 7,0 7,7 8,2 5,0 6,9 6,8 7,5 7,9 5,0 7,0 6,9 7,5 7,9 5,1 7,1 7,3 7,4 8,1 -0,8 -1,2 -0,8 -1,3 -0,7 -0,8 -1,1 8,4 7,7 9,0 8,3 7,1 9,1 8,1 8,0 7,1 9,1 8,1 6,8 8,9 7,6 7,7 6,9 8,6 7,8 6,4 8,4 7,3 7,8 7,1 8,2 7,8 6,4 8,6 7,3 8,1 7,0 8,3 7,9 6,5 9,0 7,4 7,0 8,6 6,8 5,6 -0,8 -1,0 -1,2 -0,8 7,4 9,0 7,2 6,2 7,0 8,7 6,8 5,7 6,8 8,4 6,6 5,4 7,1 8,3 7,0 5,5 7,2 8,5 7,3 5,8 7,8 9,7 8,8 6,9 8,3 7,4 -0,9 -1,4 -1,4 7,2 8,8 7,9 7,0 8,3 7,4 6,7 8,2 7,2 6,9 8,4 7,4 7,0 8,6 7,6 Lacq-Orthez Oloron-Mauléon Pau Bayonne-Pyrénées 6,6 6,4 7,3 7,3 5,7 5,7 6,8 6,7 -0,9 -0,7 -0,5 -0,6 6,1 5,9 7,2 7,1 5,8 5,8 6,9 6,8 5,8 6,0 6,5 6,6 5,7 6,1 6,6 6,5 5,6 6,3 6,5 6,5 Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques 8,2 8,8 7,8 8,8 7,2 7,4 7,8 6,9 7,6 6,7 -0,8 -1,0 -0,9 -1,2 -0,5 7,7 8,2 7,3 8,0 7,0 7,4 7,8 6,9 7,6 6,7 7,1 7,4 6,6 7,4 6,4 7,3 7,4 6,8 7,7 6,4 7,3 7,5 6,9 7,8 6,4 Aquitaine 8,3 7,4 -0,9 7,7 7,4 7,1 7,1 7,2 France 8,4 7,5 -0,9 7,9 7,5 7,2 7,2 7,3 2006 T4 2007 T4 07/06 Écart point Nord-Est de la Dordogne Périgueux Terrasson Sarlat-la-Canéda Bergerac 5,7 8,0 7,7 8,9 8,8 5,0 7,2 6,9 7,6 8,1 -0,7 -0,8 -0,8 -1,3 -0,7 Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande Langon-Bazas-La Réole Bordeaux-Médoc Bordeaux-Arcachonnais Bordeaux-Entre-deux-Mers Bordeaux-Cubzacais Bordeaux-zone centrale 8,8 8,3 9,8 9,3 7,5 9,6 8,7 8,0 7,1 9,0 8,0 6,8 8,8 7,6 Dax Sud des Landes Mont-de-Marsan-Haute Lande Mont-de-Marsan-Est des Landes 7,8 9,6 8,0 6,4 Marmande-Casteljaloux Villeneuve-sur-Lot-Fumel Agen Zones d'emploi 2007 T3 Source : Insee Le taux de chômage pour la France métropolitaine est exprimé en données corrigées des variations saisonnières et en moyenne trimestrielle. Il est obtenu en rapportant le nombre de chômeurs (au sens du BIT) au nombre de personnes actives (en emploi ou au chômage). Des améliorations ont étés apportées à la méthode dans la nouvelle série publiée depuis décembre 2007. Les nouvelles séries ne sont pas comparables à celles publiées précédemment. Les séries de taux de chômage localisés sont établies selon une nouvelle méthode qui tient compte des changements méthodologiques intervenus au niveau national. Il s'agit de taux en moyenne sur le trimestre, et non en fin de trimestre comme auparavant. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 1.3. Marché du travail 1.3.2. Taux de chômage Taux de Chômage : Aquitaine - France En % de la population active Dernier point : T3-2008 13 12 Aquitaine 11 10 France 9 8 7 6 T4-90 T4-91 T4-92 T4-93 T4-94 T4-95 T4-96 T4-97 T4-98 T4-99 T4-00 T4-01 T4-02 T4-03 T4-04 T4-05 T4-06 T4-07 T4-08 Source : Insee Taux de chômage en France au sens du BIT Taux de chomage localisé en Aquitaine Taux de chômage par zone d'emploi au T3 - 2008 BORDEAUX-CUBZACAIS VILLENEUVE-SUR-LOT-FUMEL SUD-DES-LANDES BORDEAUX-MEDOC BERGERAC LIBOURNE-MONTPON-STE-FOY-LA-GRANDE BORDEAUX-ARCACHONNAIS AGEN SARLAT-LA-CANEDA BORDEAUX-ZONE-CENTRALE MONT-DE-MARSAN-HAUTE-LANDE TERRASSON DAX PERIGUEUX LANGON-BAZAS-LA-REOLE Aquitaine : 7,2 % MARMANDE-CASTELJALOUX PAU BAYONNE-PYRENEES BORDEAUX-ENTRE-DEUX-MERS OLORON-MAULEON MONT-DE-MARSAN-EST-DES-LANDES LACQ-ORTHEZ % NORD-EST-DE-LA-DORDOGNE 4 5 6 7 8 9 Source : Insee - Taux de chômage localisés Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.3. Marché du travail 1.3.3. Evolution des DEFM de catégorie 1 au 31 décembre 2007 2008 Données brutes 2008 08/07 % aou sep oct nov Variation annuelle, données brutes Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques 11 644 47 186 10 373 9 451 17 698 13 196 51 702 12 370 11 106 20 213 13,3 9,6 19,3 17,5 14,2 3,7 -0,7 5,8 6,7 2,1 4,7 1,1 9,0 8,7 3,2 8,7 4,8 11,6 12,2 8,8 11,3 9,5 13,0 15,5 12,1 Aquitaine 96 352 108 587 12,7 1,6 3,4 7,4 11,1 France (en milliers) 1 942,0 2 170,0 11,7 -1,1 0,8 4,5 8,7 Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle France métropolitaine dans ces trois tableaux 1.3.4. Structure des DEFM de catégorie 1 au 31 décembre 2008 Unité : % Femmes Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques 49,4 49,2 53,4 48,8 50,4 Moins de 25 ans 21,1 20,1 18,7 21,7 19,3 Chômeurs de longue durée 22,8 23,0 20,6 21,8 23,5 Aquitaine 49,9 20,1 22,7 France 46,1 21,0 23,9 Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle Note : les chômeurs de longue durée sont au chômage depuis au moins un an. 1.3.5. Evolution des DEFM de catégorie 2 au 31 décembre 2007 2008 2 119 8 274 1 814 1 646 3 978 1 968 7 642 1 783 1 597 3 687 08/07 % -7,1 -7,6 -1,7 -3,0 -7,3 17 831 16 677 342 313 324 112 Données brutes Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques Aquitaine France 2008 aou sep oct nov Variation annuelle, données brutes -4,7 -10,0 -9,9 -8,5 -12,0 -6,1 -9,1 -9,2 -5,8 -12,0 -4,8 -8,5 -5,6 -1,7 -10,4 -4,4 -7,0 -2,0 -2,0 -7,1 -6,5 -9,7 -9,1 -7,6 -5,8 -5,3 -8,6 -7,9 -6,6 -5,6 Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle Note : les DEFM de catégorie 2 sont les demandeurs d'emploi à durée indéterminée, à temps partiel. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 1.3. Marché du travail 1.3.6. Evolution des DEFM de catégorie 6 au 31 décembre 2007 2008 2008 Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques 2 354 11 410 2 905 2 449 4 648 2 551 11 623 2 984 2 516 4 644 08/07 % 8,4 1,9 2,7 2,7 -0,1 Aquitaine 23 766 24 318 452 943 427 918 Données brutes France aou oct nov Variation annuelle, données brutes -0,6 -6,3 1,8 -9,0 -4,3 6,6 0,3 3,6 2,9 -0,2 1,1 0,8 6,9 3,3 -5,6 -0,9 -6,1 4,9 -1,9 -6,5 2,3 -4,6 1,5 0,6 -3,9 -5,5 -5,3 -2,5 -4,6 -9,6 Dordogne Indice base 100 en juin 1995 sep Gironde Dernier point : novembre 2008 Indice base 100 en juin 1995 180 180 160 160 140 140 120 120 100 100 80 80 60 Dernier point : novembre 2008 60 juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 juin- juin- juin06 07 08 juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 Landes Indice base 100 en juin 1995 juin- juin- juin06 07 08 Lot-et-Garonne Dernier point : novembre 2008 Indice base 100 en juin 1995 180 180 160 160 140 140 120 120 100 100 80 80 60 Dernier point : novembre 2008 60 juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 juin- juin- juin06 07 08 juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 Aquitaine Pyrénées-Atlantiques Indice base 100 en juin 1995 juin- juin- juin06 07 08 Dernier point : novembre 2008 Indice base 100 en juin 1995 180 180 160 160 140 140 120 120 100 100 80 80 60 Dernier point : novembre 2008 60 juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 juin- juin- juin06 07 08 juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 juin- juin- juin06 07 08 Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle Note : depuis juin 1995, les demandeurs d'emploi à la recherche d'un emploi à durée indéterminée à temps plein, mais exerçant un travail transitoire de plus de 78 heures par mois, ne sont plus considérés comme immédiatement disponibles et constituent la catégorie 6. Pour les graphiques, les indices ont été calculés à partir des DEFM de catégorie 6 en données brutes. Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.3. Marché du travail 1.3.7. Offres et demandes d'emploi enregistrées 2006 2007 Cumul sur l'année 07/06 % Evolution annuelle 2008 en % aou sep oct nov Cumul sur les premiers mois de l'année Offres d'emploi Aquitaine Ensemble des offres dont durables 174 190 71 449 188 361 75 601 8,1 5,8 -7,4 -2,8 -4,4 -1,4 -5,1 -1,8 -6,3 -3,9 Ensemble des offres dont durables 3 403 344 1 531 477 3 628 246 1 616 596 6,6 5,6 -0,8 0,0 0,3 0,4 -0,9 -1,2 -2,6 -3,2 Licenciement économique 7 804 1 924 28 654 13 921 75 150 14 524 63 770 205 747 6 953 1 606 29 170 14 376 78 467 13 544 72 912 217 028 -10,9 -16,5 1,8 3,3 4,4 -6,7 14,3 5,5 -4,3 -16,1 2,2 -4,6 4,9 -2,4 -0,6 1,0 -1,0 -11,4 4,0 -2,7 7,4 0,2 2,4 3,6 0,3 -11,5 4,0 -2,5 6,8 2,6 3,0 3,9 1,4 -11,5 4,2 -3,1 7,3 2,7 3,4 4,2 166 205 29 123 589 133 222 025 1 479 177 365 264 1 511 879 4 362 806 145 498 23 705 586 281 220 172 1 488 709 306 255 1 593 466 4 364 086 -12,5 -18,6 -0,5 -0,8 0,6 -16,2 5,4 0,0 -8,7 -21,0 -1,0 -0,4 3,7 -13,3 -1,6 -0,9 -6,9 -20,5 0,3 1,2 6,0 -9,1 -0,2 1,0 -6,4 -21,2 -0,1 0,9 6,1 -7,4 0,0 1,2 -5,5 -21,4 -0,4 -0,1 6,5 -7,2 -0,2 1,3 France Demandes d'emploi Aquitaine PAP anticipé, fin de convention de conversion* Autres licenciements Démissions Emplois précaires Premières entrées vie active Autres cas Total France Licenciement économique PAP anticipé, fin de convention de conversion* Autres licenciements Démissions Emplois précaires Premières entrées vie active Autres cas Total * Le "PAP anticipé" (Projet d'Action Personnalisé) ou "Pré-PAP" existe depuis avril 1992. Depuis janvier 2003, ce motif, non comptabilisé auparavant, a été regroupé avec celui des conventions de conversion, dispositif de même nature en voie d'extinction. 1.3.8. Demandes d'emploi sorties 2006 2007 Cumul sur l'année Aquitaine 07/06 % Evolution annuelle 2008 en % aou sep oct nov Cumul sur les premiers mois de l'année 212 661 218 322 2,7 -4,4 -2,9 -3,5 -3,7 57 430 17 745 58 106 18 042 1,2 1,7 -7,4 7,2 -8,2 9,1 -8,7 4,9 -9,5 4,4 4 457 907 4 427 578 -0,7 -5,3 -4,2 -5,0 -5,6 1 146 001 330 195 1 107 257 319 098 -3,4 -3,4 -7,9 -1,2 -7,5 0,3 -8,3 -1,2 -9,4 -1,8 dont Reprises d'emploi Entrées en stage France dont Reprises d'emploi Entrées en stage Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 1.3. Marché du travail 1.3.9. Travail temporaire 2006 2007 Cumul sur l'année Part en % 07/06 départ. % Aquitaine Evolution annuelle 2008 en % juil aou sep oct Cumul sur les premiers mois de l'année Travail temporaire : nombre de contrats Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques 67 597 371 178 78 117 69 687 154 176 79 181 387 347 85 775 80 304 152 651 17,1 4,4 9,8 15,2 -1,0 10,1 49,3 10,9 10,2 19,4 -2,1 -2,1 4,1 0,4 -7,0 -3,0 -2,2 4,3 -0,1 -7,7 -2,1 -0,9 5,1 0,1 -7,4 -3,4 -2,4 4,0 -1,4 -9,1 Aquitaine 740 755 785 258 6,0 100,0 -2,2 -2,4 -1,5 -3,0 Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.3. Marché du travail 1.3.10. Bénéficiaires du régime de préretraites au 31 décembre 2006 2007 Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques Aquitaine France Part en % 07/06 départ. % Aquitaine 180 622 222 220 397 123 419 131 128 231 -31,7 -32,6 -41,0 -41,8 -41,8 0,2 0,5 0,2 0,2 0,2 1 641 1 032 -37,1 3,9 38 400 26 300 -31,5 /// 2008 juil aou sep oct Variation annuelle (1) -26,8 -36,5 -25,2 -31,4 -36,5 -21,7 -36,5 -26,7 -28,4 -33,1 -22,1 -37,3 -28,9 -28,7 -34,6 -19,4 -37,1 -29,6 -26,1 -34,1 -33,2 -31,7 -32,7 -32,0 -33,6 -32,9 -33,1 -33,6 Source : Unedic - Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle Champ : nombre de bénéficiaires du régime des préretraites de l'Etat : allocations spéciales du fonds national de l'emploi, allocations de préretraite progressive et allocations complémentaires. (1) Part en % de l'Aquitaine dans la France INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 1.3. Marché du travail 1.3.12. Principales mesures en faveur de l'emploi Dordogne Gironde Landes Lot-etGaronne PyrénéesAtlant. Aquitaine Flux cumulés de janvier à décembre 2008 EMPLOI AIDÉ DANS LE SECTEUR MARCHAND Exonérations à l'embauche (1) Contrats jeune en entreprise (2) Contrats en alternance (3) Contrats d'apprentissage Contrats de professionalisation Contrats initiative emploi (4) 0 285 0 0 0 202 278 977 19 0 0 472 0 0 0 0 196 0 0 0 0 243 0 16 0 202 1 474 977 35 0 1 983 734 260 7 235 5 577 745 1 357 633 215 1 394 607 234 2 416 2 178 408 14 385 9 729 1 862 INSERTION PAR L'ECONOMIQUE Entreprises de travail temporaire d'insertion (5) Entreprises d'insertion (6) 76 125 229 492 74 55 50 202 36 58 466 932 Encouragement aux dévelop. d'entreprises nouvelles (7) 0 72 403 197 0 43 40 35 130 68 573 415 EMPLOI AIDÉ DANS LE SECTEUR NON MARCHAND Contrats Accompagnement dans l'Emploi (8) Contrats d'Avenir (8) Contrats Emploi Jeune (9) 2 000 545 1 5 092 1 422 10 906 362 1 1 285 504 4 1 574 831 3 10 857 3 664 19 AUTRES MESURES Contrats d'insertion à la vie sociale - CIVIS (10) 1 229 4 669 1 046 1 198 1 851 9 993 Exo. zone de redynamisation urbaine (1er - 50ème salarié) Exo. zone de revitalisation rurale (1er - 50ème salarié) Exo. zone Franche urbaine (1er - 50ème salarié) Exo. Association en ZRU ou ZFU (1er - 15ème salarié) AIDES A LA CREATION D'ENTREPRISE Aides aux chômeurs créateurs d'entreprises (7)* Evolution en % des flux cumulés 2008 / 2007 EMPLOI AIDÉ DANS LE SECTEUR MARCHAND Exonérations à l'embauche (1) /// -20,4 /// /// -100,0 9,8 -18,5 -19,0 ns -100,0 /// -28,5 /// /// -100,0 /// -20,0 /// /// -100,0 -100,0 -14,7 /// /// -100,0 5,2 -22,0 -19,3 ns -100,0 37,1 -11,7 -6,5 106,0 34,3 -19,6 21,5 -5,2 -54,7 3,5 9,8 67,1 -24,7 70,4 4,0 35,4 30,2 -0,8 -19,9 43,7 -4,3 -25,6 -2,4 17,0 -17,9 21,0 -22,0 -22,7 -10,1 -10,1 Encouragement au dévelop. d'entreprises nouvelles (7) -100,0 -7,7 -85,7 -31,1 -100,0 -25,9 -94,2 -23,9 -90,4 -35,9 -91,6 -27,7 EMPLOI AIDÉ DANS LE SECTEUR NON MARCHAND Contrats Accompagnement dans l'Emploi (8) Contrats d'Avenir (8) Contrats Emploi Jeune (9 ) -18,3 -9,3 -80,0 -20,3 -7,1 -47,4 -20,5 -2,7 -75,0 -18,6 6,6 -50,0 -40,1 -2,3 -84,2 -23,5 -4,3 -65,5 AUTRES MESURES Contrats d'insertion à la vie sociale - CIVIS (10) -0,3 2,7 2,8 -3,2 0,6 1,2 Exo. zone de redynamisation urbaine (1er - 50ème salarié) Exo. zone de revitalisation rurale (1er - 50ème salarié) Exo. zone Franche urbaine (1er - 50ème salarié) Exo. Association en ZRU ou ZFU (1er - 15ème salarié) Contrats jeune en entreprise (2) Contrats en alternance (3) Contrats d'apprentissage (a) Contrats de professionalisation Contrats initiative emploi (4) INSERTION PAR L'ECONOMIQUE Entreprises de travail temporaire d'insertion (5) Entreprises d'insertion (6) AIDES A LA CREATION D'ENTREPRISE Aides aux chômeurs créateurs d'entreprises (7) Source : Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (1) Nombre de déclarations d'embauches reçues ou acceptées (6) Nombre d'embauches en CDD (2) Nombre de déclarations d'embauches reçues et acceptées (7) Nombre de bénéficiaires des aides (ACCRE, EDEN) (3) Nombre de nouveaux contrats enregistrés (8) Nombre total des conventions initiales et des avenants (4) Nombre de conventions signées, nouvelle formule (5) Nombre de personnes mises à disposition (en moyenne par mois janv-nov) (9) Nombre total d'embauches (10) Nombre d'entrées dans le dispositif * : Dossiers déposés en DDTEFP avant le 1er décembre 2007- aucune données sur l'ACCRE n'est actuellement disponible après cette date. Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.4. Commerce extérieur 1.4.1. Produits exportés en valeur Unité : million d'euros 2006 2007 07/06 % 12 mois du 4t2007 au 3t-2008 2007 T4 2008 T1 T2 Part en % T3 Variation annuelle (%) Aquitaine France Aquitaine Exportations totales 12 882 13 305 3,3 14 245 1,9 11,4 13,0 3,9 3,4 840 797 848 806 0,9 1,1 1 015 967 0,5 0,5 21,7 20,2 37,2 38,2 25,0 27,7 7,2 7,7 Produits des Industries Agricoles et Alimentaires dont Boissons 2 367 1 436 2 511 1 561 6,1 8,7 2 864 1 885 14,2 16,0 25,0 32,9 26,1 43,1 9,0 13,9 7,2 13,5 Biens de consommation Habillement, cuir Produits de l'édition, imprimés ou reproduits Produits pharmaceutiques, parfumerie, entretien dont Produits pharmaceutiques Equipements du foyer 1 866 365 4 1 365 1 325 133 1 995 388 6 1 447 1 407 154 6,9 6,4 53,5 6,0 6,2 16,4 2 148 427 5 1 477 1 436 238 13,2 25,2 35,0 11,0 10,9 12,5 15,6 6,2 16,5 16,2 8,4 -24,7 9,3 -6,8 9,5 -6,8 79,0 125,8 9,0 6,2 -28,1 7,4 6,9 31,4 3,3 3,4 0,3 4,4 6,4 1,1 Produits de l'industrie automobile Produits de la construction automobile Equipements pour automobiles 1 268 629 639 672 79 593 -47,0 -87,5 -7,2 600 58 542 -52,8 -92,3 -3,4 -17,4 -43,2 -12,2 -5,7 6,3 -6,8 -18,7 -45,6 -15,3 1,3 0,2 3,7 Biens d'équipement 3 035 Bateaux, avions, trains, motos 2 139 dont Produits construction aéronautique, spatiale 2 081 Equipements mécaniques 419 Equipements électriques et électroniques 478 3 496 2 644 2 552 399 453 15,2 23,6 22,6 -4,7 -5,2 3 572 2 708 2 645 404 460,3 -0,9 1,6 0,6 -1,7 -11,1 4,7 4,8 4,4 5,7 3,7 12,9 16,5 22,1 -0,9 2,0 -9,9 -13,3 -12,9 1,0 1,0 3,7 8,3 9,1 1,1 1,8 Biens intermédiaires Produits minéraux dont Produits divers des industries extractives Produits de l'industrie textile Produits en bois, papier ou carton dont Produits du travail du bois dont Pâte à papier, papiers et cartons Produits chimiques, caoutchouc, plastiques dont Produits de la chimie organique dont Produits de la parachimie Métaux et produits métalliques ere dont Sidérurgie et 1 transformation de l'acier Composants électriques et électroniques 3 495 121 24 80 984 309 622 1 534 853 362 668 393 109 3 733 152 25 93 1 005 312 650 1 555 893 332 784 498 143 6,8 25,8 6,3 16,5 2,2 1,1 4,6 1,4 4,7 -8,2 17,4 26,7 31,4 3 996 201 60 94 1 021 302 678 1 614 889 366 928 636 138 8,8 10,1 7,7 10,5 47,1 42,2 56,8 41,2 72,7 233,6 144,6 205,0 17,0 6,6 15,8 -8,0 2,9 14,5 -4,8 -2,1 -8,7 3,6 -7,8 -7,6 11,1 22,2 -3,4 0,7 6,5 4,6 6,4 4,0 11,4 2,6 -2,1 -2,3 0,2 6,5 22,0 13,5 14,1 13,7 20,7 42,8 14,4 23,4 24,9 68,1 5,4 -3,2 -10,9 0,6 3,0 2,5 4,7 1,5 10,7 12,9 13,1 3,3 4,7 2,8 2,2 2,7 0,7 5 5 0 5 0 7 7 0 7 0 23,0 23,0 * 24,5 * 7 7 0 7 0 Produits agricoles, sylvicoles et piscicoles dont Produits de la culture et de l'élevage Produits énergétiques Combustibles et carburants dont Hydrocarbures naturels dont Produits pétroliers raffinés Eau, gaz, électricité 43,5 43,5 * 43,6 * 1,5 1,5 * 1,1 * -14,4 -14,4 * -15,4 * 37,6 37,6 * 35,5 * Autres Source : Direction régionale des douanes de Bordeaux - exploitation de la base de données BEANET, du 22 décembre 2008 Note : Les importations sont comptées en valeur CAF (coût, assurance, frêt), les exportations FAB (franco à bord), les données ne comprennent pas le matériel militaire ; INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 1.4. Commerce extérieur 1.4.2. Produits importés en valeur Unité : million d'euros 2006 2007 07/06 % 12 mois du 4t2007 au 3t-2008 2007 T4 2008 T1 T2 Part en % T3 Aquitaine Variation annuelle (%) France Aquitaine Importations totales 10 077 10 747 6,6 12 022 11,9 18,0 20,0 10,2 2,4 Produits agricoles, sylvicoles et piscicoles dont Produits de la culture et de l'élevage 308 231 318 235 3,3 1,6 348 260 10,7 14,8 18,8 21,7 -0,6 -1,4 20,9 24,3 3,2 2,9 Produits des Industries Agricoles et Alimentaires dont Boissons 774 170 846 215 9,3 26,2 966 206 10,2 18,6 25,1 5,4 15,3 -13,1 18,4 -8,1 3,0 8,7 Biens de consommation Habillement, cuir Produits de l'édition, imprimés ou reproduits Produits pharmaceutiques, parfumerie, entretien dont Produits pharmaceutiques Equipements du foyer 1 397 430 17 526 501 425 1 473 448 17 590 564 417 5,4 4,3 0,8 12,3 12,7 -1,8 1 649 424 15 803 773 407 -1,7 4,0 -37,7 -1,3 -1,0 -5,2 27,3 -3,8 -33,6 72,9 75,8 10,7 5,4 0,2 -22,1 18,5 18,3 -7,2 15,1 -15,2 24,6 61,7 -11,9 2,1 2,3 0,7 2,8 3,2 1,5 Produits de l'industrie automobile Produits de la construction automobile Equipements pour automobiles 1 243 996 247 956 730 227 -23,1 -26,8 -8,2 837 636 202 -28,1 -34,6 3,0 -14,5 -14,1 -16,0 -18,1 -20,3 -10,3 -15,2 -14,3 -17,6 1,9 2,0 1,6 Biens d'équipement 2 141 Bateaux, avions, trains, motos 1 097 dont Produits construction aéronautique, spatiale 1 070 Equipements mécaniques 475 Equipements électriques et électroniques 569 2 469 1 345 1 323 595 529 15,3 22,6 23,6 25,4 -7,1 2 619 1 316 1 291 703 600 14,4 25,3 25,8 10,6 -2,2 5,3 -4,3 -4,9 23,2 6,5 22,5 7,8 7,9 38,3 50,4 -7,2 -16,3 -17,1 11,3 -6,9 3,0 6,9 8,4 1,7 2,0 Biens intermédiaires Produits minéraux dont Produits divers des industries extractives Produits de l'industrie textile Produits en bois, papier ou carton dont Produits du travail du bois dont Pâte à papier, papiers et cartons Produits chimiques, caoutchouc, plastiques dont Produits de la chimie organique dont Produits de la parachimie Métaux et produits métalliques ere dont Sidérurgie et 1 transformation de l'acier Composants électriques et électroniques 2 847 189 17 143 559 278 215 1 203 541 138 560 260 194 3 356 230 22 154 609 291 250 1 432 653 139 735 392 196 17,9 21,8 26,9 7,9 9,0 4,6 15,9 19,1 20,8 0,1 31,2 50,6 0,8 3 567 255 30 153 642 284 288 1 559 623 177 774 441 184 16,4 22,5 71,4 12,7 11,5 3,5 22,4 13,8 2,1 12,6 32,4 61,2 -5,3 4,9 8,2 27,6 3,3 17,4 15,2 25,7 2,2 -10,7 48,9 3,3 8,5 -7,4 11,6 18,9 98,7 2,1 7,9 1,5 20,7 14,2 -4,4 13,6 12,3 27,5 -0,7 8,8 17,6 29,7 -7,0 -3,9 -26,1 17,0 21,2 -1,9 61,2 5,9 14,9 -15,0 2,4 2,6 3,0 1,8 4,6 7,0 4,0 2,9 3,4 1,3 1,9 2,3 1,1 Produits énergétiques Combustibles et carburants dont Hydrocarbures naturels dont Produits pétroliers raffinés Eau, gaz, électricité 1 346 1 346 0 1 333 0 1 269 1 269 0 1 254 0 -5,7 -5,7 * -5,9 * 1 998 1 999 50,1 100,0 121,4 50,1 100,0 121,4 * * * 50,1 99,6 114,7 * * * 58,2 58,2 * 56,8 * 2,0 2,0 0,0 8,0 0,1 1 951 59,8 Autres Source : Direction régionale des douanes de Bordeaux - exploitation de la base de données BEANET, du 22 décembre 2008 Note : Les importations sont comptées en valeur CAF (coût, assurance, frêt), les exportations FAB (franco à bord), les données ne comprennent pas le matériel militaire ; Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 1. Cadrage 1.4. Commerce extérieur 1.4.3. Pays fournisseurs et pays clients de l'Aquitaine entre octobre 2007 et septembre 2008 Unité : million d'euros Importations 12 mois du 4t2007 au 3t2008. Valeur valeur en % Exportations évol sur 1 an (%) 12 mois du 4t2007 au 3t2008. Valeur valeur en % Soldes évol sur 1 an (%) Valeur Zone géographique Europe Union européenne dont Espagne (zone euro) Allemagne (zone euro) Royaume-Uni Italie (zone euro) Belgique (zone euro) Pays-Bas (zone euro) Portugal (zone euro) Suède Irlande (zone euro) Finlande (zone euro) Danemark Lettonie Lituanie Pologne Afrique Amérique dont Etats-Unis Canada Proche et Moyen Orient Asie dont Chine Japon Hong-Kong Singapour Autres pays (yc.non déterminés) Total 8 579 71,4 21,3 9 557 67,1 10,6 978 6 836 56,9 15,8 8 423 59,1 9,1 1 587 1 593 1 338 853 491 634 598 327 172 109 82 73 37 61 91 13,2 11,1 7,1 4,1 5,3 5,0 2,7 1,4 0,9 0,7 0,6 0,3 0,5 0,8 6,3 6,5 45,9 4,9 27,4 56,5 -0,8 56,0 -14,1 6,2 11,8 10,5 225,2 1,5 2 434 1 249 1 276 709 627 398 289 147 118 24 74 12 9 225 17,1 8,8 9,0 5,0 4,4 2,8 2,0 1,0 0,8 0,2 0,5 0,1 0,1 1,6 0,5 0,3 10,5 5,5 14,7 10,6 22,4 39,3 28,6 -4,3 -7,1 8,9 81,2 37,4 841 -89 423 217 -6 -200 -39 -25 9 -58 1 -25 -52 134 389 3,2 21,9 556 3,9 2,2 167 1 691 14,1 -2,8 3 026 21,2 2,3 1 335 1 110 271 9,2 2,3 -7,4 2,4 2 295 211 16,1 1,5 -2,2 13,1 1 185 -60 48 0,4 29,7 140 1,0 -17,6 92 1 178 9,8 5,0 920 6,5 3,0 -258 586 187 6 4 4,9 1,6 0,1 0,0 -4,1 3,5 -18,6 -75,0 164 232 90 42 1,2 1,6 0,6 0,3 5,9 4,3 20,8 10,7 -422 45 84 38 137 1,1 ns 46 0,3 12 022 100,0 15,2 14 245 100,0 ns 7,6 -92 2 222 Source : Direction régionale des douanes de Bordeaux - exploitation de la base de données BEANET, 22 décembre 2008 INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 1.4. Commerce extérieur 1.4.4 . Pays fournisseurs et pays clients de l'Aquitaine (graphiques) Les 15 premiers pays clients sur un an (oct 2007-sept 2008) : 80 % des exportations de l'Aquitaine Suède en millions d'euros Chine Canada Japo n P o lo gne P o rtugal Ho ngrie P ays-B as B elgique Italie Suisse A llemagne Ro yaume-Uni Etats-Unis Espagne - Ho ngrie 500 1 000 1 500 2 000 2 500 Les 15 premiers pays fournisseurs sur un an (oct 2007sept 2008) : 67 % des importations de l'Aquitaine Suède Japo n en millions d'euros Canada P o rtugal Suisse Italie Chine P ays-B as B elgique Ro yaume-Uni Russie Etats-Unis A llemagne Espagne - Source : Douanes 400 800 1 200 1 600 Les statistiques du Commerce Extérieur sont élaborées par l’administration des Douanes à partir des données collectées sur deux documents : la déclaration en douane pour les échanges de marchandises avec les pays tiers à l’Union, et la déclaration d’échanges de biens (DEB) pour les échangees de marchandises intra-commuanautaires. Les données régionales et départementales n’intègrent pas les échanges de matériel militaire. La valeur est prise en compte au passage de la frontière nationale : Coût Assurance Fret (CAF) à l’import, Franco à bord (FAB) à l’export. Le département est, sauf exception, celui de départ ou de destination de la marchandise. Les cas particuliers concernent des organisations liées au stockage (produits énergétiques) ou à la distribution (plate-forme d’import / export). Les bases de données du commerce extérieur sont mises à jour mensuellement. L’appréciation de l’excédent commercial brut doit être faite au regard des considérations suivantes. Les chiffres présentés sont le reflet de mouvements de marchandises en provenance ou à destination directes à l’étranger. On ne peut donc pas en conclure que les importations régionales correspondent à la totalité des produits étrangers consommés en Aquitaine, ni que la totalité des produits exportés est nécessairement fabriquée dans la région. Depuis le 1er janvier 2001, dans le cadre des échanges communautaires, la précision du département de départ ou d’arrivée n’est exigée que pour les opérations de niveau 1. Pour les autres opérateurs (niveau d’obligation 2 ou 3), le code 98 « département indéterminé » est affecté aux opérations.Cela concerne au niveau national, en 2007, 3,8 % des exportations totales (15 milliards d'euros) et 6,2 % des importations (28 milliards d'euros). Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 2. Secteurs d’activité 2.1. Agriculture 2.1.1. Exploitations agricoles 2000 2007 évol annuelle Part en % 2007/2000 % Aquitaine France Aquitaine - ensemble des exploitations Nombre d'exploitations agricoles Superficie agricole utilisée des exploitations (1) Taille moyenne des exploitations (ha) Actifs agricoles familiaux Salariés agricoles permanents 56 221 1 475 26 101 416 23 500 43 850 1 411 32 77 381 21 092 -3,5 -0,6 3,0 -3,8 -1,5 8,6 8,6 /// 8,8 14,7 32 607 1 281 39 68 038 22 414 81 695 2,5 6,4 26 959 1 252 46 42 301 20 658 70 649 2,6 5,6 -2,7 -0,3 2,4 -6,6 -1,2 -2,1 0,7 -1,8 8,3 5,0 /// Aquitaine - exploitations professionnelles Nombre d'exploitations agricoles professionnelles Superficie agricole utilisée des exploitations (1) Taille moyenne des exploitations (ha) Actifs agricoles familiaux Salariés agricoles permanents Nombre d'UTA totales (unité de travail annuel) Nombre moyen d'UTA par exploitation Nombre moyen d'UTA pour 100 hectares /// /// Source : Direction régionale de l'agriculture et de la forêt - SRISE Recensement de l'Agriculture de 2000 et enquête Structure 2007 (1) En milliers d'hectares 2.1.2. Productions animales Unité : poids produit (équivalent-carcasse) en tonnes Aquitaine 2007 Aquitaine/ France en 2007 (%) Bovins Gros bovins Veaux de boucherie Porcins Ovins Caprins 34 134 25 415 13,0 75 279 3,4 8 781 6,5 548 5,4 85 227 9 539 2 854 222 56 843 50,8 46,0 55,3 47,2 6,0 Volailles Canards gras dont foies gras Oies grasses dont foies gras Poulets de chair Source : Direction régionale de l'agriculture et de la forêt - SRISE - Statistique agricole annuelle SAA 2007 Note : il s'agit des animaux finis produits dans la région INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.1. Agriculture 2.1.7. Collecte des céréales Unité : millier de tonnes Campagne 2006-2007 2007-2008 évol. % 2 344 505 63 2 336 382 42 -0,3 -24,5 -33,5 Maïs-grain (1) Blé tendre Orge Campagne 2008-2009 aou sep oct nov Rappel nov 2007-08 47,8 77,2 75,7 67,8 84,4 83,7 en % réalisé 3,3 62,6 58,3 8,2 73,5 72,2 22,3 75,2 74,0 Source : ONIC - Office national interprofessionnel des céréales Note : la campagne de collecte des céréales s'étend de juillet à juin de l'année suivante, la campagne 2008-2009 commence en juillet 2008 (1) Non compris maïs-semences 2.1.8. Cotations des céréales - base juillet Unité : euro par quintal Campagne Maïs-grain (1) Blé tendre (2) Tournesol (3) 2007-2008 évol. % jui 2006-2007 14,6 13,8 24,4 19,5 23,4 49,1 33,6 69,2 101,3 8,6 0,9 49,0 Campagne 2008-2009 aou sep oct nov déc -37,1 -41,6 -45,2 -46,4 -53,4 -53,5 Variation annuelle en % 1,7 -18,7 0,6 -34,0 -39,2 -25,1 -37,7 -41,2 -42,0 Source : Dépêche agricole et commerciale Note : la campagne de collecte des céréales s'étend de juillet à juin de l'année suivante, la campagne 2008-2009 commence en juillet 2008 (1) départ Sud-Ouest (2) départ Eure et Loir (3) base août, rendu Bordeaux 2.1.9. Récolte des céréales Superficie Maïs-grain (1) Blé tendre Tournesol Orge Colza (2) Rendement 2007 2008(p) 08/07 % 299,0 103,0 40,5 21,3 16,4 321,5 105,0 51,6 18,3 13,2 7,5 1,9 27,4 -14,1 -19,5 Production 2007 2008(p) 2007 2008(p) 08/07 % 94 49 26 43 26 92 53 26 49 29 28 178 5 013 1 046 923 427 29 651 5 542 1 337 895 384 5,2 10,5 27,8 -3,1 -10,1 Source : DRAF Aquitaine - SRISE - Statistique Agricole Annuelle 2007 & Statistique Agricole Provisoire 2008 (p) : provisoire (1) Non compris maïs-semences (2) Y compris non alimentaire Note : il s'agit des années civiles ; les superficies sont exprimées en milliers d'hectares, les rendements en quintaux/hectare et les productions en milliers de quintaux. Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 2. Secteurs d’activité 2.1. Agriculture 2.1.10. Vin : transactions enregistrées par le CIVB Campagne Volume total en vrac (2) (milliers d'hectolitres) Vins rouges Vins blancs secs Vins blancs doux 2006-2007 Campagne 2008-2009 (1) 2007-2008 évol. % Août à novembre 2008 Volume 2 639,9 287,7 39,9 Campagne Prix moyen en vrac (2) (€ / tonneau) Bordeaux rouge AOC Bordeaux blanc sec AOC Bordeaux blanc doux AOC Évolution (%) 2006-2007 Campagne 2008-2009 (1) 2007-2008 évol. % Août à novembre 2008 Prix Évolution (%) 880 848 748 Source : CIVB Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux Note : la campagne s'étend d'août à juillet de l'année suivante ; la campagne 2008-2009 commence en août 2008. (1) 4 premiers mois de la campagne : d'août à novembre (2) Tous millésimes confondus 2.1.11. Livraison de lait de vache à l'industrie Campagne Quantité (milliers d'hectolitres) 2006-2007 2007-2008 évol. % 6 657 6 391 -4,0 sep Évol. annuelle 2008-2009 (%) oct nov dec Cumul sur les premiers mois de la campagne 468 Campagne Prix moyen livré (euros/litre) 2006-2007 2007-2008 évol. % 0,28 0,34 21,4 aou 489 475 510 (estimé Campagne 2008-2009 sep oct nov Variation annuelle en % 0,37 0,38 0,35 0,36 Source : Direction régionale de l'agriculture et de la forêt - SRISE Note : la campagne de livraison de lait à l'industrie s'étend d'avril à mars de l'année suivante La campagne 2008-2009 commence en avril 2008 2.1.12. Animaux abattus Unité : tonne (en équivalent-carcasse) 2006 Vaches (vaches de réforme) Veaux Porcs charcutiers 17 524 39 470 69 540 2007 16 418 34 782 66 933 07/06 2008 % (provisoire) -6,3 -11,9 -3,7 16 555 34 296 64 907 08/07 % 0,8 -1,4 -3,0 Source : Direction régionale de l'agriculture et de la forêt - SRISE Note : il s'agit des années civiles INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.1. Agriculture 2.1.13. Productions fruitières et légumières Part en % Surfaces 2007 2008 (p) (en hectares) Pommes de table Toutes pêches Poires de table Prunes à pruneaux Pomme de terre primeur Fraise Asperge Tomate Carotte Vins Rendement 08/07 % Aquitaine France en 2007 4 182 381 439 10 369 1 110 1 013 1 478 831 4 403 147 870 2007 2008 (p) 08/07 % 2008 (p) 08/07 % (en quintaux/hectare) Pommes de table Toutes pêches Poires de table Prunes à pruneaux Pomme de terre primeur Fraise Asperge Tomate Carotte 492 186 243 136 257 174 33 895 384 Part en % Production 2007 (en milliers de quintaux) Pommes de table Toutes pêches Poires de table Prunes à pruneaux Pomme de terre primeur Fraise Asperge Tomate Carotte Vins (en milliers d'hectolitres) Aquitaine France en 2007 2 059 71 107 1 414 286 176 49 744 1 692 7 070 Source : DRAF Aquitaine - SRISE - Statistique Agricole Annuelle 2007 & Statistique Agricole Provisoire 2008 Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 2. Secteurs d’activité 2.3. Construction 2.3.6. Production de granulats, ciment et béton prêt à l'emploi en Aquitaine Unité : millier de tonnes 2006 2007 11 910 7 520 2 197 13 750 8 510 2 491 07/06 Evolution annuelle 2008 en % % juil août sept Aquitaine France Cumul sur les premiers mois de l'année oct Granulats Sables et graviers d'alluvions Granulats calcaires et éruptifs Béton prêt à l'emploi 15,4 13,2 13,4 4,3 4,7 7,9 3,0 2,0 -7,2 0,8 0,0 0,6 0,3 -1,3 -0,4 -1,8 -0,4 -12,3 (milliers de m3) Sources : Union nation. des ind. de carrières et matériaux de construction (Unicem) Syndicat national du béton prêt à l'emploi (SNBPE) 2.3.7. Production de logements en Aquitaine Unité : logement ordinaire 2007 Logements individuels Autorisés Commencés Logements collectifs Autorisés Commencés Total des logements Autorisés Commencés 08/07 Evolution annuelle 2008 en % 2008 % sep oct nov Aquitaine France Cumul sur les premiers mois de l'année déc 22 685 20 109 19 326 16 365 -14,8 -18,6 -15,7 -14,3 -17,0 -17,8 -14,2 -14,7 -15,2 -15,4 -14,8 -18,6 17 342 12 212 11 808 11 453 -31,9 -6,2 -20,0 -17,2 -29,0 -15,9 -29,6 -15,5 -29,0 -12,4 -31,9 -6,2 40 027 32 321 31 134 27 818 -22,2 -13,9 -17,8 -15,6 -22,2 -17,0 -20,8 -15,0 -21,2 -14,2 -22,2 -13,9 Source : Direction régionale de l'équipement - SITADEL - 2.3.9. Travaux publics réalisés en Aquitaine Unité : million d'euros 2005 Aquitaine Montant des travaux 1 888 2006 France 33 968 Aquitaine France 2 104 07/06 % 2007 37 207 Aquitaine 2 279 France 40 877 Aquitaine 8,3 France 9,9 Source : Fédération régionale des travaux publics INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.3. Construction 2.3.8. Production de locaux autres qu'habitations - surfaces concernées Unité : millier de m² 08/07 % Aquitaine France (2) Surface en milliers de m² 2007 2008 Locaux autorisés 2626 671 138 532 782 515 239 28 1135 64 124 47 146 294 441 17 2 39 2736 205 44 161 1312 602 698 12 1179 72 120 105 68 391 400 16 7 40 -57,6 3,9 12,1 -3,5 2 257 617 142 475 627 361 251 15 988 87 148 35 157 234 298 18 10 25 1 993 400 83 317 698 461 216 21 874 84 94 58 83 259 281 15 0 20 Secteur primaire Stockage agricole Construction hors stockage Secteur secondaire Bâtiments industriels Stockage non agricole Ouvrages spéciaux Secteur tertiaire Enseignement Santé Hygiène, action sociale Culture, loisirs Bureaux Commerces Aires de stationnement Transports Autres (hôtels) Locaux commencés Secteur primaire Stockage agricole Construction hors stockage Secteur secondaire Bâtiments industriels Stockage non agricole Ouvrages spéciaux Secteur tertiaire Enseignement Santé Hygiène, action sociale Culture, loisirs Bureaux Commerces Aires de stationnement Transports Autres (hôtels) 4,2 -69,4 -68,0 -69,7 67,9 17,0 Evolution annuelle 2008 en % sep oct nov -15,1 -79,6 -92,2 -76,2 22,4 3,3 71,0 -52,2 -1,6 50,0 15,0 4,1 -60,0 43,4 -15,3 /// /// /// -53,2 33,2 -9,1 -9,2 2,2 6,9 18,8 15,3 17,2 15,3 2,4 2,2 -11,7 -35,2 -41,7 -33,2 11,4 27,7 -14,0 44,3 -11,5 -3,2 -36,2 65,4 -47,5 10,5 -5,9 -15,1 -96,3 -20,0 -18,8 … … … … … … … … … … … … … … … … … -19,1 -36,2 -42,8 -34,1 2,5 39,0 -42,5 17,3 -20,5 2,4 -37,7 43,3 -54,1 -14,5 -11,3 53,3 -13,2 -32,8 -40,8 -30,4 10,7 34,2 -24,2 18,3 -15,7 15,3 -40,0 50,1 -51,8 -9,0 -1,9 -10,8 -11,5 -35,0 -44,0 -32,2 13,9 28,6 -11,0 40,0 -12,1 -4,1 -32,2 54,0 -47,6 4,6 -4,7 -11,2 /// -53,2 33,2 -9,1 -9,2 /// -8,5 -76,6 -92,3 -72,6 40,5 16,2 déc -21,9 … … … … … … … … … … … … … … … … … /// -11,1 -78,1 -92,1 -74,4 27,1 7,8 78,8 -53,7 4,6 27,6 13,4 4,9 -58,6 58,7 -7,4 (1) 4,2 -69,4 -68,0 -69,7 67,9 17,0 /// /// -51,8 -1,1 13,8 12,5 -8,8 -58,9 38,7 -9,6 -57,6 3,9 12,1 -3,5 /// /// /// -28,4 2,6 -25,3 /// /// -11,7 -35,2 -41,7 -33,2 11,4 27,7 -14,0 44,3 -11,5 -3,2 -36,2 65,4 -47,5 10,5 -5,9 -15,1 -96,3 -20,0 Source : Direction régionale de l'équipement - SITADEL (1) Certaines évolutions annuelles, calculées sur le cumul des données des premiers mois, sont peu significatives. (2) Conséquence de la réforme du permis de construire sur le suivi statistique : les modalités d'observation publiées au niveau national ne sont pas comparables aux modalités régionales. Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 2. Secteurs d’activité 2.4. Transports 2.4.6. Trafic aérien des principaux aéroports 2006 2007 2008 07/06 % Évolution annuelle 2008 en % sep oct nov déc Cumul sur les premiers mois de l'année 08/07 % Aéroports d'Aquitaine Bordeaux-Mérignac Passagers (milliers) Fret (tonnes) 3 256 27 982 3 464 29 827 3 562 27 462 6,4 6,6 2,8 -7,9 3,9 -5,5 4,0 -5,6 2,9 -7,9 2,8 -7,9 Pau-Pyrénées Passagers (milliers) Fret (tonnes) 763 1 061 763 1 648 814 1 467 0,0 55,4 6,6 -11,0 8,2 -12,2 8,5 -10,9 7,0 -11,7 6,6 -11,0 Bayonne-Anglet-Biarritz Passagers (milliers) Fret (tonnes) 866 - 929 - ... ... 7,3 /// ... ... 10,1 /// ... /// ... /// ... /// Passagers (milliers) 23 6 ... -73,9 ... ... ... ... ... Passagers (milliers) 270 254 ... -5,9 ... 14,6 ... ... ... Périgueux (1) Passagers (milliers) /// /// /// /// /// /// /// /// /// 40 464 173 42 724 164 ... ... 5,6 -5,3 ... ... 3,0 ... ... ... ... ... ... ... 8,0 16,2 8,1 18,2 ... ... /// /// ... ... /// /// /// /// /// /// /// /// 122 611 2 413 128 863 2 571 ... ... 5,1 6,5 ... ... ... 4,0 ... ... ... ... ... ... Agen Bergerac Grands aéroports de province Passagers (milliers) Fret (milliers de tonnes) Part de Bordeaux-Mérignac Passagers (%) Fret (%) Aéroports France entière Passagers (milliers) Fret (milliers de tonnes) Source : Direction de l'aviation civile du Sud-Ouest (1) L'aéroport de Périgueux n'est plus ouvert aux vols commerciaux (donc pas de passagers) depuis le mois de juin 2006. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.4. Transports 2.4.7. Trafic portuaire Unité : millier de tonnes 2006 2007 07/06 % 2008 08/07 % Évolution annuelle 2008 en % aou sep oct nov Cumul sur les premiers mois de l'année Port autonome de Bordeaux Trafic maritime - Marchandises débarquées dont Bois Tourteaux de soja Combustibles minéraux solides Produits pétroliers Engrais Produits chimiques - Marchandises embarquées dont Maïs Bois du pays sciés Huiles Pétrole brut Minéraux bruts, mat. construction Produits manufacturés 8 233 5 972 8 307 6 499 1,1 8,8 9 084 6 782 7,6 4,3 12,4 11,9 12,0 8,3 9,7 5,9 8,0 5,1 100 263 210 4 035 322 454 96 199 261 3 892 413 459 -3,3 -25,2 24,6 -3,5 28,1 1,0 79 139 246 4 412 300 453 -17,8 -30,1 -6,0 13,4 -27,4 -1,2 -15,3 -26,6 15,8 22,0 -18,1 -5,6 -21,4 -38,6 -1,3 18,8 -9,5 -3,0 -22,4 -27,1 -16,5 17,1 -17,7 -4,0 -23,2 -35,5 -6,1 14,8 -22,6 -2,1 2 261 1 808 -20,0 2 230 23,3 22,1 21,9 20,5 21,0 935 32 188 329 144 200 789 40 126 39 149 261 -15,7 27,9 -32,9 -88,7 3,5 30,3 997 31 170 304 111 207 26,3 -23,9 34,1 679,2 -25,3 -20,8 33,2 3,3 41,4 455,9 -27,7 -14,4 24,6 -1,4 37,6 570,6 -25,0 -18,2 16,8 -4,2 39,2 651,7 -22,1 -18,0 19,5 -18,4 46,3 608,2 -22,8 -19,5 4 034 2 030 4 367 2 194 8,2 8,1 3 748 1 644 -14,2 -25,1 -10,8 -20,6 -11,6 -22,6 -13,0 -23,1 -13,5 -23,0 557 329 300 666 487 429 310 856 -12,6 30,7 3,3 28,6 115 407 270 733 -76,5 -5,1 -13,1 -14,5 -77,2 15,7 6,3 -16,4 -76,8 13,0 -2,8 -16,5 -76,2 6,9 2,3 -17,8 -77,2 1,7 -4,0 -15,6 2 004 2 173 8,4 2 104 -3,2 -0,3 -0,2 -2,6 -4,0 481 214 371 666 436 398 264 742 -9,3 112,2 -28,9 11,3 474 223 161 984 8,7 -43,8 -39,1 32,6 16,4 -32,7 -27,4 45,8 8,5 -38,9 -27,3 50,2 0,1 -40,1 -27,8 41,8 10,7 -41,2 -31,6 35,8 303 800 2,7 304 300 2,7 0,2 /// … … … /// … /// … /// … /// … /// 382 800 79 000 5,1 384 200 79 900 5,5 0,4 1,1 /// … … … … … /// … … /// … … /// … … /// … … /// Port de Bayonne Trafic maritime - Marchandises débarquées dont Produits pétroliers Engrais Produits chimiques Minerais pour la métallurgie - Marchandises embarquées dont Maïs Produits pétroliers Soufre Produits métallurgiques Ensemble des ports autonomes Trafic maritime Part de Bordeaux (%) Ensemble des ports français Trafic maritime Total (hors ports autonomes) Part de Bayonne (%) Source : Direction du Transport maritime, des Ports et du Littoral Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 2. Secteurs d’activité 2.4. Transports 2.4.8 Trafic ferroviaire de marchandises Unité : millier de tonnes 2006 Trafic total Aquitaine Expéditions Aquitaine 2007 07/06 % 8 775 9 067 3,3 3 529 3 674 4,1 Dordogne 412 438 6,3 Gironde 711 734 3,1 Landes 163 67 -58,9 48 28 -41,7 Pyrénées-Atlantiques 2 195 2 408 9,7 Réceptions Aquitaine 5 246 5 392 2,8 394 407 3,3 1 492 1 520 1,9 Landes 77 73 -5,2 Lot-et-Garonne 16 21 31,3 3 267 3 371 3,2 Lot-et-Garonne Dordogne Gironde Pyrénées-Atlantiques Source : SNCF INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.4. Transports 2.4.10 Trafic et recettes TER Aquitaine Trafic ( vk ) Recettes ( KE ) 60 000 5 000 55 000 4 000 50 000 45 000 3 000 40 000 2 000 35 000 1 000 30 000 25 000 0 Janv Févr Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Octo Nove Déce (*) voyageur-kilomètre : unité de mesure du trafic représentant un voyageur effectuant un parcours de un kilomètre. Source : SNCF Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 trafic 2006 trafic 2007 trafic 2008 recettes 2006 recettes 2007 recettes 2008 INSEE AQUITAINE 2. Secteur d’activité 2.5. Activité commerciale 2.5.5. Créations d'entreprises* dans le commerce Unité : entreprise Part en % *Définition janvier 2007 Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques Aquitaine France 2006 2007 07/06 463 1 899 419 335 636 515 2 288 543 393 708 % 11,2 20,5 29,6 17,3 11,3 3 752 68 523 4 447 78 525 18,5 14,6 Source : Insee - Sirene départ. Aquitaine 11,6 51,5 12,2 8,8 15,9 5,7 (1) /// (1) Part en % de l'Aquitaine dans la France Champ : le commerce comprend le commerce de gros, le commerce de détail et le commerce et réparation automobile. 2.5.6. Défaillances d'entreprises dans le commerce Unité : entreprise 2006 Aquitaine France 2007 526 10 329 509 9 768 07/06 % -3,2 -5,4 Part en % Aquitaine France 5,2 /// Source : Insee - Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales Champ : le commerce comprend le commerce de gros, le commerce de détail et le commerce et réparation automobile. Note : il s'agit des défaillances d'entreprises selon la date de jugement 2.5.7. Emploi salarié par activité dans le commerce au 31 décembre Aquitaine 07/06 Part en % Aquitaine 2006 2007 % France 135 181 137 905 2,0 5,0 44 783 45 055 0,6 4,6 Biens de consommation alimentaires 10 640 10 448 -1,8 6,5 Biens de consommation non alimentaires Biens intermédiaires non agricoles 6 437 12 150 6 469 12 346 0,5 1,6 3,2 5,5 Biens d'équipements industriels 10 228 10 405 1,7 3,5 2 - Commerce de détail (1) dont Alimentation générale 90 398 92 850 2,7 5,2 32 633 33 605 3,0 5,4 dont hypermarchés dont supermarchés Alimentaire spécialisé (2) Autres commerces non alimentaires dont habillement 17 548 12 536 13 069 44 696 7 710 18 051 12 840 13 277 45 968 7 862 2,9 2,4 1,6 2,8 2,0 5,8 5,2 5,2 5,0 4,9 Ensemble du commerce (1 & 2) 1 - Commerce de gros dont Source : Unedic (1) Commerce de détail de biens neufs en magasin, hors commerce automobile et prestations de services. (2) Y compris boulangerie, boulangerie-pâtisserie, pâtisserie, charcuterie. Ces activités sont classées usuellement dans les industries agroalimentaires. En 2007, elles représentent 9,9 % du commerce de détail. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.5. Activité commerciale * Nouvelle définition des créations d'entreprises A partir de janvier 2007, la définition des créations d'entreprises dénombrées par l'Insee est modifiée. Le champ couvre désormais l'ensemble des activités, marchandes hors agriculture. Par rapport aux immatriculations dans Sirene, on retiendra comme création : ** les créations d'entreprise correspondant à la création de nouveaux moyens de production (il y a nouvelle immatriculation dans Sirene) ; ** les cas où l'entrepreneur (il s'agit en général d'un entrepreneur individuel) reprend une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation dans Sirene mais reprise de l'ancien numéro Siren) ; ** les reprises par une entreprise nouvelle de tout ou partie des activités et moyens de production d'une autre entreprise (il y a nouvelle immatriculation dans Sirene) lorsqu''il n'y a pas continuité de l'entreprise reprise. On considère qu'il n'y a pas continuité de l'entreprise si parmi les trois éléments suivants concernant le siège de l'entreprise, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'entreprise, l'activité économique et la localisation. La statistique de créations d'entreprises concerne l'ensemble des activités marchandes hors agriculture. Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 2. Secteur d’activité 2.6. Services aux entreprises 2.6.6. Emploi salarié par activité détaillée au 31 décembre 2006 2007 07/06 % Part en % Aquitaine France Aquitaine Postes et télécommunications Activités de poste et de courrier Télécommunications 3 050 229 2 821 3 393 250 3 143 11,2 9,2 11,4 4,0 4,4 3,9 46 886 48 707 3,9 3,3 Activités informatiques Services professionnels (1) 8 963 14 568 9 580 15 009 6,9 3,0 2,7 3,7 Administration d'entreprises Publicité et études de marché 6 131 5 094 6 424 4 765 4,8 -6,5 2,7 3,1 Architecture, ingénierie, contrôle 12 130 12 929 6,6 3,9 70 620 72 813 3,1 4,1 3 644 31 417 32 983 2 576 3 777 32 285 34 029 2 722 3,6 2,8 3,2 5,7 4,5 4,2 4,0 3,9 3 622 3 819 5,4 7,0 124 178 128 732 3,7 3,8 Conseils et assistance Services opérationnels Location sans opérateur Sélection et fourniture de personnel Sécurité, nettoyage et services divers Assainissement, voirie, gestion des déchets Recherche développement ENSEMBLE Services rendus aux entreprises Source : Unedic (1) Activités juridiques, comptables, conseil pour les affaires et la gestion 2.6.7. Emploi salarié par département - Services aux entreprises au 31 décembre 2006 2007 Dordogne 07/06 % Part en % départ. Aquitaine 7 384 8 027 8,7 6,2 Gironde 73 797 76 866 4,2 59,7 Landes 8 742 9 328 6,7 7,2 Lot-et-Garonne 8 437 8 207 -2,7 6,4 25 818 26 304 1,9 20,4 124 178 128 732 3,7 Pyrénées-Atlantiques Aquitaine 3,8 (1) Source : Unedic (1) Part en % de l'Aquitaine dans la France INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 Services La place des services dans l'économie aquitaine en % d'emploi salarié au 01/01/2007 Ensemble de l'économie Tertiaire ou activités tertiaires 3,3 14 6,8 Agriculture Industrie Construction 44,9 17,5 13,5 Tertiaire Education, santé Autres services marchand et action sociale non marchands Tertiaire non marchand dont 14,7 4,0 12,8 9,7 1,1 Commerce Transports Services aux Services aux Activités 2,6 Activités entreprises particuliers immobilières Activités "de services" ou "services marchands" financières Poste et télécoms Audiovisuel Administration Assurances Informatique Hôtels, cafés, de biens Banques Conseil restaurants Location immobilière Publicité Services personnels Travail temporaire blanchisserie Sécurité et nettoyage coiffure Assainissement Services domestiques ,,, ,,, NES 16 Intitulés de la NES Nomenclature Economique de Synthèse EA EB EC ED EE EF EG EH EJ EK EL EM EN EP EQ ER Agriculture, Sylviculture, Pêche Industries agricoles et alimentaires Industries de biens de consommation Industrie automobile Industries des biens d'équipement Industries des biens intermédiaires Energie Construction Commerce Transports Activités financières Activités immobilières Services aux entreprises Services aux particuliers Education, Santé, Action sociale Administration Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 Source : Insee - Estimations d'emploi Industrie Industrie manufacturière Tertiaire Services marchands EB à EG EC à EF EJ à ER EL,EM, EN, EP INSEE AQUITAINE 2. Secteurs d’activité 2.7. Tourisme 2.7.1. Capacité d'accueil* des hôtels par zone touristique Saison d'été 2008 2 étoiles 3 étoiles ou + 0 ou 1 étoile Hôtels Dordogne Chambres Hôtels Chambres Hôtels Chambres Total Hôtels Chambres 46 15 31 706 187 520 107 58 49 1 855 1 014 841 66 32 34 1 583 771 812 219 105 114 4 144 1 971 2 173 Ville de Bordeaux Agglo. de Bordeaux (1) Bassin d'Arcachon 49 9 21 10 2 203 546 1 308 175 135 32 31 30 4 380 1 533 1 341 729 70 21 10 11 3 957 1 976 768 420 254 62 62 51 10 541 4 055 3 417 1 324 Côte médocaine (2) 4 60 11 205 4 160 19 425 Reste du département 5 114 31 573 24 633 60 1 320 Côte landaise Zone thermale des Landes Reste du département 33 10 6 17 456 129 123 204 114 51 29 34 2 838 889 1 365 584 28 10 8 10 1 180 319 649 211 175 71 43 61 4 474 1 337 2 137 999 Lot-et-Garonne Arrondissement d'Agen Reste du département 18 11 7 401 275 126 46 16 30 1 066 475 591 11 6 5 187 94 93 75 29 46 1 654 844 810 Pyrénées-Atlantiques Côte Basque Intérieur du Pays Basque Béarn 66 18 11 37 1 364 602 93 668 196 70 60 66 4 188 1 793 1 047 1 348 86 55 13 18 3 365 2 355 252 758 348 143 84 121 8 916 4 750 1 392 2 774 212 5 130 598 14 327 261 10 272 1 071 29 729 Périgord noir Reste du département Gironde Landes Aquitaine Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquête fréquentation dans l'hôtellerie * Nombre moyen d'hôtels ouverts au mois d'août * Chambres disponibles en moyenne journalière (1) Sauf Bordeaux (2) Hors Bassin d'Arcachon INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.7. Tourisme 2.7.2. Capacité d'accueil* des campings par zone touristique Saison d'été 2008 3 étoiles ou + 1 ou 2 étoiles Campings Dordogne Emplacements Campings Total Emplacements Campings Emplacements Périgord noir Reste du département 115 59 56 6024 3 370 2 654 94 72 22 10426 8430 1996 209 131 78 16 450 11 800 4 650 Gironde Côte médocaine (1) Bassin d'Arcachon Reste du département 78 44 15 19 9020 6 413 1 690 917 50 20 21 9 13070 6923 5466 681 128 64 36 28 22 090 13 336 7 156 1 598 Landes 64 39 25 5724 4 655 1 069 83 65 18 21149 19602 1547 147 104 43 26 873 24 257 2 616 Lot-et-Garonne 27 923 15 974 42 1 897 Pyrénées-Atlantiques Côte Basque Intérieur Pays Basque Béarn 76 19 24 33 2991 1 357 704 930 62 33 16 13 7627 5365 1486 776 138 52 40 46 10 618 6 722 2 190 1 706 360 24 682 304 53 246 664 77 928 Côte landaise Reste du département Aquitaine Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquête fréquentation dans l'hôtellerie de plein air * Campings ouverts au mois d'août * nombre d'emplacements offerts à la clientèle de passage en moyenne journalière (1) Hors Bassin d'Arcachon Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 2. Secteurs d’activité 2.7. Tourisme 2.7.3. Taux d'occupation des hôtels et des campings durant la saison d'été Unité : % Saison 2007 Hôtels Saison 2008 Écart point Saison 2007 Campings Saison 2008 Écart point Périgord noir Reste du département 61,6 62,3 60,9 59,2 60,1 58,4 -2,4 -2,2 -2,5 31,8 33,8 26,8 30,5 31,5 26,5 -1,3 -2,3 -0,3 Ville de Bordeaux Agglo de Bordeaux (1) Bassin d'Arcachon Côte médocaine (2) Reste du département 69,8 70,9 69,9 70,2 58,1 69,2 67,0 68,0 66,5 71,8 57,8 63,4 -2,8 -2,9 -3,4 1,6 -0,3 -5,8 28,6 /// /// 31,5 27,3 27,5 28,9 /// /// 31,6 28,3 25,9 0,3 /// /// 0,1 1,0 -1,6 Zone thermale Côte landaise Reste du département 61,8 59,4 68,0 51,6 61,4 66,0 61,9 50,8 -0,4 6,6 -6,1 -0,8 35,6 /// 35,5 36,4 35,6 /// 35,6 36,4 0,0 /// 0,1 0,0 Lot-et-Garonne Arrondissement d'Agen Reste du département 55,9 57,5 54,1 53,4 55,6 51,0 -2,5 -1,9 -3,1 30,8 /// /// 31,3 /// /// 0,5 /// /// Pyrénées-Atlantiques 68,7 80,1 53,8 57,9 68,8 77,2 52,7 62,6 0,1 -2,9 -1,1 4,7 39,0 42,2 38,5 26,3 39,3 42,6 34,2 27,4 0,3 0,4 -4,3 1,1 66,4 64,9 -1,5 33,2 32,9 -0,3 Dordogne Gironde Landes Côte Basque Intérieur du Pays Basque Béarn Aquitaine Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquêtes de fréquentation dans l'hôtellerie et l'hôtellerie de plein air (1) Sauf Bordeaux (2) Hors Bassin d'Arcachon INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.7. Tourisme 2.7.4. Nuitées des touristes dans les hôtels et les campings Unité : millier Hôtels Saison 2007 Dordogne Saison 2008 Campings 08/07 % Saison 2007 Saison 2008 08/07 % 676,9 356,9 320,1 642,1 337,9 304,1 -5,1 -5,3 -5,0 2 513,7 2 010,4 503,3 2 427,9 1 897,0 531,0 -3,4 -5,6 5,5 Ville de Bordeaux Agglo de Bordeaux (1) Bassin d'Arcachon Côte médocaine (2) Reste du département 1 787,7 663,8 542,1 273,7 67,7 240,4 1703,4 649,4 500,2 262,0 70,2 221,5 -4,7 -2,2 -7,7 -4,3 3,8 -7,9 3 084,3 /// /// 1 036,4 1 872,4 175,6 3 183,8 /// /// 1 069,4 1 943,2 171,2 3,2 /// /// 3,2 3,8 -2,5 684,7 329,5 233,0 122,2 677,6 319,1 238,4 120,0 -1,0 -3,1 2,4 -1,8 4 930,8 /// 4 604,4 326,4 4 995,1 /// 4 660,1 335,0 1,3 Zone thermale Côte landaise Reste du département Lot-et-Garonne Arrondissement d'Agen Reste du département 219,5 113,3 106,2 204,8 107,6 97,2 -6,7 -5,0 -8,5 240,2 /// /// 224,3 /// /// -6,6 /// /// Pyrénées-Atlantiques Côte Basque Intérieur du Pays Basque Béarn 1 600,5 987,8 216,0 396,7 1566,0 972,8 199,1 394,1 -2,2 -1,5 -7,8 -0,7 1 972,1 1 397,5 398,3 176,3 2 051,7 1 527,4 343,7 180,7 4,0 9,3 -13,7 2,5 Aquitaine 4 969,4 4793,9 -3,5 12 741,1 12 882,9 1,1 Périgord noir Reste du département Gironde Landes 1,2 2,6 Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquêtes de fréquentation dans l'hôtellerie et l'hôtellerie de plein air (1) Sauf Bordeaux (2) Hors Bassin d'Arcachon Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 2. Secteurs d’activité 2.7. Tourisme 2.7.5. Nuitées des touristes étrangers dans les hôtels et les campings Unité : millier Hôtels Dordogne Campings Saison Saison 2007 2008 08/07 % Saison Saison 2007 2008 08/07 % 197,0 116,2 80,9 178,8 111,7 67,1 -9,3 -3,9 -17,0 1 267,5 1 063,8 203,7 1 141,7 903,8 237,9 -9,9 -15,0 16,8 Ville de Bordeaux Agglo. de Bordeaux (1) Bassin d'Arcachon Côte médocaine (2) Reste du département 417,9 211,0 82,2 49,1 17,3 58,4 386,2 202,7 65,7 43,2 19,1 55,5 -7,6 -3,9 -20,0 -12,0 10,5 -4,9 1 144,8 /// /// 236,6 841,9 66,4 1 142,2 /// /// 229,1 845,2 68,0 -0,2 /// /// -3,2 0,4 2,4 Landes Zone thermale des Landes Côte landaise Reste du département 88,8 21,2 44,1 23,5 86,5 13,5 46,1 26,9 -2,6 -36,1 4,5 14,4 1 521,7 /// 1 482,4 39,2 1 449,4 /// 1 415,6 33,8 -4,8 /// -4,5 -13,9 Lot-et-Garonne Arrondissement d'Agen Reste du département 31,8 16,7 15,1 22,7 10,8 11,9 -28,8 -35,7 -21,2 82,9 /// /// 76,8 /// /// -7,4 /// /// Pyrénées-Atlantiques Côte Basque Intérieur du Pays Basque (3) Béarn (3) 339,7 225,9 37,7 76,1 323,4 216,8 28,8 77,8 -4,8 -4,0 -23,6 2,3 338,7 247,2 54,1 37,4 325,7 247,0 44,2 34,5 -3,8 -0,1 -18,3 -7,7 1 075,3 997,6 -7,2 4 355,6 4 135,9 -5,0 Périgord noir Reste du département Gironde Aquitaine Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquêtes de fréquentation dans l'hôtellerie et l'hôtellerie de plein air (1) Sauf Bordeaux (2) Hors Bassin d'Arcachon (3) Le nombre de campings répondants sur cette zone ne permet pas de garantir la qualité des résultats Nuitées d'étrangers dans les hôtels durant la saison 2008 Milliers 350 saison 2008 saison 2007 300 250 200 Pays de provenance 150 100 50 0 RoyaumeUni INSEE AQUITAINE Espagne Autres pays d'Europe Allemagne Belgique Etats-Unis Pays-Bas Suisse Italie Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 2.7. Tourisme 2.7.6. Nuitées des touristes étrangers par pays de provenance Unité : millier Saison 2007 Total Royaume-Uni Espagne Allemagne Belgique Pays-Bas Suisse Italie Autres pays d'Europe Etats-Unis Autres Hôtels Saison 2008 08/07 % Campings Saison 2008 Saison 2007 08/07 % 1 075,3 997,6 -7,2 4 355,6 4 135,9 -5,0 289,6 171,3 98,0 90,7 52,2 51,6 45,1 112,1 75,7 88,8 264,1 161,7 95,7 89,3 45,2 42,1 48,9 108,2 64,1 78,4 -8,8 -5,6 -2,4 -1,6 -13,5 -18,6 8,4 -3,5 -15,3 -11,7 770,5 188,2 1 132,7 285,7 1 728,2 114,9 29,5 98,6 /// 7,4 750,7 224,4 1 125,9 283,8 1 510,3 114,1 27,4 92,8 /// 6,4 -2,6 19,2 -0,6 -0,7 -12,6 -0,7 -7,1 -5,8 /// -13,9 Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquêtes de fréquentation dans l'hôtellerie et l'hôtellerie de plein air Nuitées d'étrangers dans les hôtels Royaume-Uni Espagne Autres pays d'Europe Allemagne Belgique saison 2008 saison 2007 Autres pays Etats-Unis Pays-Bas Suisse Italie Pays de provenance 0 50 100 150 200 250 300 350 Milliers Nuitées d'étrangers dans les campings Pays-Bas Allemagne Royaume-Uni Belgique Espagne saison 2008 Suisse saison 2007 Autres pays d'Europe Italie 0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 Milliers Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 3. Statut d’activité 3.1. Ensemble 3.1.4. Créations d'entreprises Données brutes, définition création de janvier 2007 2006 2007 Unité : entreprise 07/06 % 2007 T4 2008 T1 T2 % Variation trimestrielle Part en % départ. Aquitaine Dordogne 1 795 2 070 15,3 -3,8 34,4 -0,3 12,1 Gironde 7 357 8 367 13,7 8,8 13,4 -5,7 49,1 Landes 1 617 1 972 22,0 -9,4 29,6 13,1 11,6 Lot-et-Garonne 1 293 1 447 11,9 -4,6 33,0 -3,6 8,5 Pyrénées-Atlantiques 2 793 3 200 14,6 8,5 11,9 -0,4 18,8 14 855 17 056 14,8 3,9 18,7 -1,7 285 732 321 478 12,5 7,6 18,4 -9,2 Aquitaine France entière 5,3 (1) /// Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene) Ensemble des activités marchandes hors agriculture. (1) Part en % de l'Aquitaine dans la France Définition janvier 2007 des créations d'entreprises A partir de janvier 2007, la définition des créations d'entreprises dénombrées par l'Insee est modifiée. Le champ couvre désormais l'ensemble des activités marchandes, hors agriculture. Par rapport aux immatriculations dans Sirene, on retiendra comme création : ** les créations d'entreprise correspondant à la création de nouveaux moyens de production (il y a nouvelle immatriculation dans Sirene) ; ** les cas où l'entrepreneur (il s'agit en général d'un entrepreneur individuel) reprend une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation dans Sirene mais reprise de l'ancien numéro Siren) ; ** les reprises par une entreprise nouvelle de tout ou partie des activités et moyens de production d'une autre entreprise (il y a nouvelle immatriculation dans Sirene) lorsqu''il n'y a pas continuité de l'entreprise reprise. On considère qu'il n'y a pas continuité de l'entreprise si parmi les trois éléments suivants concernant le siège de l'entreprise, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'entreprise, l'activité économique et la localisation. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 3.1. Ensemble 3.1.6. Créations d'entreprises par secteur d'activité Données brutes, définition création de janvier 2007 Unité : entreprise Part en % 2006 2007 07/06 % 2008 08/07 % Aquitaine France Aquitaine Industries agricoles et alimentaires 173 264 52,6 464 75,8 6,9 Industrie hors IAA 621 632 1,8 642 1,6 5,1 Construction 2 831 3 153 11,4 3 103 -1,6 5,7 Commerce 3 752 4 447 18,5 4 345 -2,3 5,6 Transports 321 342 6,5 259 -24,3 3,3 Activités financières 230 240 4,3 232 -3,3 4,7 Activités immobilières 912 1 016 11,4 991 -2,5 5,2 Services aux entreprises 2 743 2 991 9,0 3 106 3,8 4,3 Services aux particuliers Hôtels-cafés-restaurants Autres services aux particuliers 2 075 922 1 153 2 525 1 063 1 462 21,7 15,7 26,8 2 470 980 1 490 -2,2 -7,8 1,9 5,8 6,3 5,5 Education, santé, action sociale 1 171 1 424 21,6 1 677 17,8 6,0 14 829 17 034 14,9 17 289 1,5 5,3 Ensemble des créations Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene) La statistique de créations d'entreprises concerne l'ensemble des activités marchandes, hors agriculture Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 3. Statut d’activité 3.1. Ensemble 3.1.7. Défaillances* d'entreprises par département Unité : entreprise 2006 2007 07/06 % 2007 T3 2008 (provisoire) Part en % départ. T4 T1 T2 Variation annuelle, données brutes 230 248 Gironde 1 085 1 151 6,1 -8,5 -11,7 15,1 1,6 Landes 203 217 6,9 16,7 -13,8 -3,0 44,4 9,9 Lot-et-Garonne 206 213 3,4 15,4 -10,2 -20,3 19,5 9,8 329 353 7,3 1,4 2,0 16,1 4,4 16,2 2 053 2 182 6,3 -4,2 -9,1 10,7 7,1 (1) 5,1 Dordogne Pyrénées-Atlantiques Aquitaine -22,8 -8,0 25,4 Aquitaine 7,8 2,9 11,4 52,7 Source : Insee - Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales Note : il s'agit des défaillances d'entreprises selon la date de jugement. (1) Part en % de l'Aquitaine dans la France 3.1.8. Défaillances* d'entreprises par secteur d'activité Unité : entreprise 2006 2007 07/06 % 2007 T3 2008 (provisoire) Part en % T4 T1 T2 Aquitaine Variation annuelle, données brutes France Aquitaine 40,4 -27,3 16,6 5,7 -6,3 1,3 8,2 -12,5 -44,7 16,5 -17,0 7,7 5,6 4,5 0,0 -33,3 4,9 4,8 -58,8 -28,6 -13,7 -52,4 -10,3 29,3 9,5 -38,1 60,0 15,5 -5,9 3,7 30,9 12,9 29,4 -34,6 -3,5 6,3 4,0 5,5 5,3 4,9 5,8 4,9 251 -4,6 0,0 -33,7 22,9 -13,8 4,0 388 21,6 9,6 12,5 11,9 4,0 5,8 76 2 053 66 2 182 -13,2 6,3 -35,0 -4,2 -48,1 -9,1 -34,8 10,7 -75,0 7,1 5,3 5,2 Industries agroalimentaires Industrie hors IAA Construction Commerce Transports Immobilier Services 929 3 243 9 245 10 080 1 376 1 157 12 302 1 044 2 759 10 851 10 561 1 208 1 374 13 132 12,4 1,4 -22,4 22,5 2,1 -27,9 20,6 -1,7 6,9 -9,2 22,9 12,1 16,2 39,2 15,1 7,4 -5,2 19,0 5,2 11,6 23,5 11,8 -2,0 -5,9 13,1 8,5 11,3 28,3 2,4 /// /// /// /// /// /// /// dont services aux entreprises 5 878 6 203 5,5 -1,0 11,2 9,8 -4,6 /// dont services aux particuliers 6 218 6 702 7,8 -2,2 19,3 14,9 8,9 /// Éducation, santé et action sociale Ensemble des activités 1 042 39 374 1 246 42 175 19,6 -6,2 2,5 -13,4 13,9 -16,8 9,7 -18,8 6,8 /// /// Industries agroalimentaires Industrie hors IAA Construction Commerce Transports Immobilier Services 47 150 512 527 63 79 599 66 109 597 557 59 80 648 dont services aux entreprises 263 dont services aux particuliers 319 Éducation, santé et action sociale Ensemble des activités France -14,9 17,4 4,8 -12,2 18,8 6,7 7,1 Source : Insee - Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales * A compter de juillet 2007, le champ des défaillances d'entreprises est élargi aux activités financières (inclus dans le secteur des services) ainsi qu'aux secteurs de l'éducation santé action sociale. Ainsi, le suivi des créations et des défaillances d'entreprises porte dorénavant sur les mêmes secteurs d'activité. Des séries rétropolées, correspondant à ce nouveau champ, ont été calculées depuis 1993. Une défaillance correspond à l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire par un tribunal de commerce ou un tribunal de grande instance à l’encontre d’une entreprise suite à une cessation de paiement. Chaque jugement d’ouverture fait l’objet d’une publication dans le Bulletin Officiel d’Annonces Civiles et Commerciales (BODACC), à la requête du greffe du tribunal. Cependant, elle intervient dans un délai variable après le jugement d’ouverture, délai qui peut atteindre plusieurs mois. Ceci explique que les séries en date de jugement soient plus explicatives économiquement que les séries en date . de publication. Le champ de cette nouvelle statistique couvre uniquement les jugements d’ouverture. INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 3.5. Données sociales 3.5.2. Bénéficiaires du RMI - Revenu Minimum d'Insertion au 31 décembre 2006 2007 07/06 % Part en % départ. Aquitaine Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques 6 994 26 108 5 094 5 857 10 451 6 105 23 785 4 622 5 283 9 404 -12,7 -8,9 -9,3 -9,8 -10,0 12,4 48,3 9,4 10,7 19,1 Aquitaine 54 504 49 199 -9,7 4,8 1 124 576 1 028 050 -8,6 /// France métropolitaine au 30 juin 2008 (1) juin 08 / dec 07 5 784 23 171 4 645 5 249 9 175 -5,3 -2,6 0,5 -0,6 -2,4 48 024 -2,4 1 003 602 -2,4 Source : Caisse nationale des allocations familiales - Mutualité sociale agricole Champ : nombre de bénéficiaires du RMI payés par les CAF et les MSA. (1) Part en % de l'Aquitaine dans la France métropolitaine 3.5.3. Bénéficiaires d'aides au logement : APL, ALF et ALS au 31 décembre 2006 2007 07/06 % Part en % départ. Aquitaine APL : Aide personnalisée au logement Dordogne 9 367 Gironde 47 965 Landes 7 197 Lot-et-Garonne 7 436 Pyrénées-Atlantiques 20 766 9 419 47 940 7 386 7 436 20 982 0,6 -0,1 2,6 0,0 1,0 10,1 51,5 7,9 8,0 22,5 Aquitaine 92 731 93 163 0,5 3,9 2 385 445 2 397 632 0,5 ALF : Allocation de logement familiale Dordogne 7 608 Gironde 24 798 Landes 6 763 Lot-et-Garonne 7 699 Pyrénées-Atlantiques 11 192 7 888 25 899 6 825 7 902 11 061 Aquitaine 58 060 au 30 sept. sept 08 / dec 07 2008 9 544 49 672 7 697 7 639 21 548 1,3 3,6 4,2 2,7 2,7 96 100 3,2 /// 2 467 731 2,9 3,7 4,4 0,9 2,6 -1,2 13,2 43,5 11,5 13,3 18,6 8 357 26 758 7 397 8 191 11 596 5,9 3,3 8,4 3,7 4,8 59 575 2,6 5,4 62 299 4,6 1 088 707 1 104 781 1,5 /// 1 172 712 6,1 ALS : Allocation de logement sociale Dordogne 13 408 Gironde 67 568 Landes 9 904 Lot-et-Garonne 11 319 Pyrénées-Atlantiques 26 610 13 882 68 471 10 215 11 530 26 796 3,5 1,3 3,1 1,9 0,7 10,6 52,3 7,8 8,8 20,5 14 033 65 647 10 878 11 758 25 778 1,1 -4,1 6,5 2,0 -3,8 128 809 130 894 1,6 6,5 128 094 -2,1 2 014 880 2 028 904 0,7 /// 1 983 110 -2,3 France métropolitaine France métropolitaine Aquitaine France métropolitaine (1) (1) (1) Source : Caisse nationale des allocations familiales Champ : nombre de bénéficiaires de l'allocation payés par les CAF. (1) Part en % de l'Aquitaine dans la France métropolitaine Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 4. Interrégion 4.1. Commerce extérieur Valeur des exportations en 2007 I LE-DE -FRANCE 6 0 840 RHONE-ALP ES 45 233 NORD-PAS -DE -CAL AIS 35 922 ALS ACE 28 2 63 HAUTE-NO RMANDIE 2 5 471 MIDI-PYRENE ES 24 200 LO RRAINE 19 623 PRO VENCE-ALP ES -CO TE D'AZUR 1 9 254 PA YS DE LA LO IRE 16 59 9 CENTRE 16 025 PICARDIE 15 319 AQ UITAINE 13 305 BO URGO GNE 10 249 FRANCHE-COMTE 9 708 BRETA GNE 9 565 CHAMPA GNE-ARDENNE 8 695 AUVE RGNE 5 709 PO ITOU-CHARENTES 5 711 LANG UE DOC-ROUSS ILLON 4 96 9 B ASS E-NO RMANDIE 3 715 LI MOUSIN DOM CO RSE en millions d'euros 1 640 365 17 Source : Direction générale des douanes (exploitation décembre 2008) Évolution de la valeur des exportations entre 2006 et 2007 B O URG OG NE 16 ,4 FRAN CHE-CO MTE 13,2 CHA MPA G NE-AR DENNE 12,2 P O ITO U-C HARE NTES 10, 4 AUV ERG NE 8,6 BR ETAG NE 7, 5 L OR RAINE 7 ,1 France 2,8 % ALS ACE 6,8 B ASS E-NO RM ANDIE 6,8 PA YS DE L A LO IRE 6,1 PIC ARDIE 6,0 HA UTE-NO RM ANDIE 5,8 R HON E-AL PES 4 ,6 LIMO US IN 4,5 PRO VE NCE -A LP ES -C OTE D'A ZUR 4,4 A QU ITAINE 3 ,3 NOR D-PAS -DE-CA LAIS 2, 1 MIDI-PY REN EES 0 ,2 CENTRE -2,1 ILE-DE -FRANCE -6,9 L ANG UE DOC -R OUS SIL LO N -11,9 CO RSE DO M -3 4,6 en % -43, 4 Source : Direction générale des douanes (exploitation décembre 2008) INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 4.1. Commerce extérieur Valeur des im portations en 2007 ILE -DE -FRANCE 115 798 38 467 R HON E-AL PES 36 951 NOR D-PAS -DE-CA LAIS 30 6 64 HA UTE-NO RM ANDIE ALS ACE 27 6 02 PRO V ENCE -A LP ES -C OTE D'A ZUR 27 457 19 37 1 PA YS DE L A LO IRE 16 900 PIC ARDIE L OR RAINE 15 5 75 CENTRE 15 132 1 3 647 MIDI-PY REN EES 10 747 A QU ITAINE BR ETAG NE 7 9 46 B O URG OG NE 7 3 95 L ANG UE DOC -R OUS SIL LO N 7 1 76 CHA MPA G NE-AR DENNE 6 722 5 250 AUV ERG NE FRAN CHE-CO MTE 5 242 B ASS E-NO RM ANDIE 4 991 4 967 P O ITO U-CHARE NTES 3 478 DO M LIMO US IN CO RSE en millions d'euros 1 552 99 Source : Direction générale des douanes (exploitation décembre 2008) Évolution de la valeur des importations entre 2006 et 2007 15,1 AU VER GN E 14 ,6 B O URG O GN E 12,5 MIDI-P YRE NEE S 10,1 LO RRAIN E 8 ,8 B AS SE -NO RM ANDI E 8,4 AL SAC E PI CARDI E 7 ,9 LIMO US IN 7 ,8 7,6 CO RS E 7,1 FRA NCHE-CO MT E A Q UITAIN E 6, 6 CENTR E 6, 6 6,1 RHO NE-AL PE S P O ITO U-CHARE NTE S 6,0 5,0 DO M 4,5 ILE -D E-FRANC E 4,2 NO RD-PA S-DE-CA LAI S 2 ,8 1,6 B RETA GN E 1,6 HA UTE -NO RM ANDI E PRO V ENCE -ALP ES -COT E D'A ZUR France 5,4 % 4 ,5 PA YS DE L A LO IR E L ANG UE DO C-ROU SSI LLO N en % 0,4 Source : Direction générale des douanes (exploitation décembre 2008) Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE 4. Interrégion 4.3. Taux de chômage Taux de chômage localisés au T3 - 2008 10,5 10,4 8,7 8,6 6 6 6 Source : Insee - Taux de chômage localisés NO RD-PA S-DE -C ALA IS PR OV ENCE -ALP ES -COT E D'A ZUR PIC ARDIE 7,9 7,9 7,5 7,4 7,4 7,2 7 6,9 6,9 6,6 6,5 6,4 6,4 6,4 6,3 LA NG UEDO C-RO USS ILL ON HA UTE-NO RMA NDIE CHA MPA G NE-A RDENNE LO RRA INE CO RSE MID I-P YRE NEE S AQ UITA INE PO ITO U-CHA RENT ES FRAN CHE-CO MTE BA SS E-NO RMA NDIE AU VER GNE France : 7,3 % ILE -DE-FRAN CE RHO NE -A LPE S BO URG O G NE CE NTRE AL SA CE LIM OU SIN BR ETAG NE PA YS DE L A LO IRE en % Écart en point des taux de chômage entre T3 - 2007 et T3 - 2008 FRA NCHE -C OM TE -0,3 CE NTRE P ICA RDIE B O URG OG NE B AS SE -N ORM AND IE -0,4 L IMO USI N P O ITO U-CHARE NTES CH AMP AG NE -ARDE NNE A UVE RG NE -0,5 RH ON E-ALP ES M IDI-PY RENE ES -0,5 A Q UITAIN E P AY S DE LA LO IRE -0,5 HA UTE -NO RM ANDI E L ANG UE DO C-R OUS SI LLO N B RETA G NE -0,6 L OR RAINE NO RD -P AS -DE-CAL AIS CO RS E -0,7 A LS ACE P RO VE NCE-A LPE S-CO TE D'AZUR -0,9 IL E-DE -FRA NCE Source : Insee - Taux de chômage localisés INSEE AQUITAINE Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 4.6. Bénéficiaires du RMI en juin 2008 Bénéficiaires du RMI pour 1000 habitants en juin 2008 29,6 LA NG UED OC-RO US SIL LO N 27,1 N ORD -P AS -DE-CAL AIS 21,6 PRO V ENCE -A LP ES-CO TE D'A ZU R 18,7 18,1 17,0 16,0 16,0 CO RSE ILE-DE -FR ANCE HA UTE-NO RMA NDIE CHAM PA G NE-ARD ENNE M IDI-PY RENE ES 15,9 15,6 15,2 15,1 13,8 13,6 13,0 12,4 L ORR AINE A QUI TAINE P OI TOU -C HARE NTES PICA RDIE ALS ACE AUV ERG NE C ENTRE BA SS E-NO RMA NDIE France métro : 16,5 12,4 12,2 11,9 11,4 11,0 S our ce : Insee - Caisse nationale d'allocations fam iliales et MS A 10,5 L IMO US IN FRANC HE-CO MTE B OU RG OG NE PA YS DE LA LO IRE RH ONE -ALP ES BRE TAG NE Evolution du nombre de bénéficiaires de déc. 2007 à juin 2008 0,1 0,1 C ENTRE France métro : -2,4 % AUV ERG NE -0,2 -0,4 -0,7 L IMO US IN ALS ACE L ORR AINE -1,4 -1,6 -1,6 -1,6 -1,8 -2,1 -2,4 -2,5 CHAM PA G NE-ARD ENNE PICA RDIE N ORD -P AS -DE-CAL AIS B OU RG OG NE P OI TOU -C HARE NTES FRANC HE-CO MTE A QUI TAINE LA NG UED OC-RO US SIL LO N -2,5 ILE-DE -FR ANCE -2,9 -3,2 -3,4 -3,4 -3,7 -3,7 HA UTE-NO RMA NDIE PRO V ENCE -A LP ES-CO TE D'A ZU R PA YS DE LA LO IRE RH ONE -ALP ES M IDI-PY RENE ES BRE TAG NE -4,2 BA SS E-NO RMA NDIE -6,9 CO RSE en % Source : Insee - Caisse nationale d'allocations familiales et MSA Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009 INSEE AQUITAINE CONTRIBUTIONS DES CONSEILLERS SUR LES TENDANCES RÉCENTES CONTRIBUTIONS DES CONSEILLERS SUR LES TENDANCES RÉCENTES Pages Les contributions transversales Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie 73 Comité Régional des Conseillers du Commerce Extérieur 77 Fédération Bancaire Française - Comité Régional des Banques de l’Aquitaine 79 MEDEF 81 Union Régionale CFDT 85 Union Régionale CFTC 87 Comité Régional CGT-Aquitaine 89 Les contributions par secteurs d’activité Groupe agricole du CESR 91 Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux - CIVB 95 Fédération des Industries du Bois d’Aquitaine 99 Syndicat des Sylviculteurs d’Aquitaine 103 Comité Régional des Pêches Maritimes & des élevages marins d’Aquitaine & Section Conchylicole Arcachon Aquitaine 107 Représentant des transports (FNTR / URSTRA / UNOSTRA / TLF / SNCF / RFF / Gestionnaires des aéroports ou ports) 111 Organismes HLM / Comités interprofessionnels du logement et organismes d'habitat rural 119 Fédération Française du Bâtiment Aquitaine 121 Fédération Française des Travaux Publics d’Aquitaine 123 Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie Aquitaine – UIMM Aquitaine 127 Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales – GIFAS 133 Groupe Aéronautique-Spatial-Défense du CESR 137 Comité Régional du Tourisme et Fédération Régionale de l'Industrie Hôtelière 139 Contributions relevant d’une approche par statut Chambre de Métiers et de l’Artisanat d’Aquitaine 141 Groupe "Coopératives, mutuelles et associations de l’économie sociale" 143 CONTRIBUTION DE PATRICK DE STAMPA CHAMBRE RÉGIONALE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE Situation et Perspectives, Janvier 2009 La Tendance régionale Morosité ou pessimisme ? Le recul global de l’activité économique aquitaine s’accentue en cette fin d’année 2008. 34% des chefs d’entreprise interrogés déclarent une stagnation, voire une baisse de leur chiffre d’affaires pour ce second semestre. La réserve affichée par les chefs d’entreprise, dans un contexte de crise, s’est confirmée dans les faits. Les résultats indiquent clairement une situation de morosité accrue, qui se caractérise par une faible activité en matière d’investissement et de recrutement. Seules les commandes export restent bien garnies en cette fin d’année 2008. La stabilité demeure, l’incertitude aussi. D’après les chefs d’entreprise aquitains, leur activité devrait conserver la même tendance dans les mois à venir. Le recrutement devrait encore faiblir. L’incertitude est très forte en ce qui concerne les prix. En revanche, les prévisions semblent faire état d’une hausse de la demande, notamment dans le secteur de l’hôtellerie ou des services aux entreprises. Malgré un recul de leurs activités, certains secteurs tirent leur épingle du jeu notamment ceux de l’industrie. Les Conjonctures locales Dordogne En Dordogne, l’activité du second semestre 2008 se détériore assez nettement par rapport au premier semestre 2008. Seulement 24% des entreprises ont investi et elles restent prudentes pour les mois à venir. Une chute est à prévoir pour les recrutements et pour le chiffre d’affaires, d’après les prévisions faites pour le prochain semestre 2009. Gironde Au cours du second semestre 2008, l’activité des ressortissants de la circonscription de Bordeaux s’est poursuivie au même rythme que le semestre précédent, en notant toutefois un fléchissement du chiffre d’affaires. En matière de prévision, on assiste en revanche à une certaine réserve : 48% des entreprises prévoient une stagnation de leurs effectifs. Seules 8% des entreprises comptent recruter dans les prochains mois. Dans la circonscription de Libourne, 73% des entreprises ont vu leurs investissements chuter. Concernant le chiffre d’affaires, 39% des entreprises interrogées déclarent une stagnation de celui-ci. S’agissant des prévisions, on relève également un certain pessimisme : 66% des entreprises prévoient une baisse de leurs investissements. Seules 8% des entreprises déclarent compter recruter dans les prochains mois. Landes Le chiffre d’affaires accuse un certain recul. Sur les trois derniers mois, 2/3 des entreprises ont vu leur chiffre d’affaires stagner ou baisser surtout dans l’industrie et les services. Face à cette conjoncture difficile et exposés à cet environnement incertain et complexe, les chefs d’entreprise landais adoptent une attitude extrêmement prudente quant à leurs investissements et leurs recrutements : seulement 13% envisagent d’investir et 5% d’embaucher dans les trois prochains mois. Lot-et-Garonne Dans le Lot-et-Garonne, le climat des affaires est resté positif en 2008. Le bon comportement de l’industrie et des services aux entreprises a compensé le recul du commerce de détail : 42% des entreprises interrogées déclarent avoir augmenté leur chiffre d’affaires. Les résultats sont supérieurs aux prévisions. Seuls les recrutements se sont contractés. En revanche, les prévisions pour le début de 2009 sont en très net retrait. Pyrénées-Atlantiques Après un début d’année relativement actif, la croissance des entreprises basques marque le pas. Seulement 20% ont connu une augmentation du chiffre d’affaires. Les prévisions pour le trimestre à venir se veulent très prudentes. 72% des entreprises assurent que leur niveau d’investissement restera stable dans les prochains mois. Dans la circonscription de Pau Béarn, le climat économique reste favorable puisque 46% des entreprises ont enregistré une hausse de leur chiffre d’affaires. Les investissements et recrutements restent à des niveaux relativement stables. En revanche, les entreprises se montrent prudentes pour le trimestre à venir : 52% d’entre elles pensent que leur activité accusera une baisse tandis que leurs recrutements resteront stables d’ici les prochains mois. Détail par grands secteurs L’Industrie Le recul global de l’activité industrielle s’accentue en ce second semestre 2008. Le taux d’utilisation des capacités de production est en diminution pour 47% des entreprises aquitaines interrogées. 37% des entreprises aquitaines du secteur industriel ont vu leur chiffre d’affaire progresser contre 49% au premier semestre 2008. Les carnets de commande se stabilisent mais restent bien garnis. Les prévisions pour le trimestre à venir font état d’un ralentissement de la conjoncture industrielle. Les carnets de commandes à l’étranger sont bien garnis au second semestre. Si la demande du marché domestique se contracte doucement, les marchés export semblent poursuivre leur allure de croissance. 65% des entrepreneurs ont constaté une augmentation de leur carnet de commandes export. Toutefois, cette augmentation de la demande n’est pas accompagnée par un accroissement des capacités de production puisque 47% des entreprises en prévoient la baisse. Industries agro-alimentaires Les industries agro-alimentaires affichent une situation générale relativement satisfaisante au second semestre 2008 même si elle est en baisse par rapport au début de l’année. Une hausse modérée de l’activité de ce secteur est attendue par les chefs d’entreprise pour les mois à venir. Industrie des biens de consommation Les industries de biens de consommation (habillement, édition, meubles, pharmacie…) ont enregistré un léger recul de leur activité. Au total, 43% des chefs d’entreprise déclarent avoir connu une hausse de leur chiffre d’affaires. Les prévisions relativement optimistes soulignent un redémarrage attendu de la production. Industries des biens intermédiaires L’activité dans l’industrie des biens intermédiaires (textile, bois, chimie, métallurgie, composants électroniques) est en baisse par rapport au premier semestre 2008. Les prévisions pour les prochains mois confirment cette situation : seulement 13% des entreprises pensent recruter et 20% anticipent une augmentation de leur chiffre d’affaires. La métallurgie accuse un ralentissement de sa production même si la demande à l’export se maintient. Industries des biens d’équipement L’activité a légèrement fléchi au second semestre pour les industries des biens d’équipement (aéronautique, équipements mécaniques, équipements électriques). Finalement 48% des entreprises ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires contre 49% le semestre dernier. Les entreprises du secteur de l’aéronautique connaissent un ralentissement de leur activité. Elles restent réservées dans leurs prévisions : 1% d’entre elles seulement prévoit une augmentation de leur chiffre d’affaires. Le Bâtiment et les travaux publics Frein sur l’emploi L’activité du secteur bâtiment et travaux publics fléchit légèrement : 43% des entrepreneurs interrogés déclarent une stabilisation de leur activité et de leurs recrutements pour ce second semestre 2008. Les entreprises maintiennent leurs marges par rapport au semestre écoulé. Incertitudes grandissantes Le bâtiment et les travaux publics se démarquent des autres secteurs par un fort degré d’incertitude pour ce second semestre 2008. Cette prudence concerne en particulier les prix d’achat. Les chefs d’entreprise sont assez confiants dans leurs carnets de commandes export futurs. Ils sont plus prudents dans leurs prévisions en début d’année qu’au mois de juin, période à partir de laquelle leur visibilité s’améliore. Le Commerce Commerce de gros : stabilisation de l’activité L’activité dans le secteur du commerce de gros se stabilise au second semestre 2008 après l’amélioration du début d’année. 37% des entreprises aquitaines interrogées enregistrent une progression de leur activité. 47% ont bénéficié d’une progression de leurs carnets de commandes export. Cette tendance devrait se poursuivre dans les mois à venir : les entreprises anticipent le maintien d’un climat relativement bien orienté. 35% prévoient une hausse de leurs demandes à l’étranger. Ce marché export est d’ailleurs plus porteur que le marché domestique, tant pour la période écoulée que pour le trimestre à venir. Les recrutements et les investissements sont en revanche plus bas qu’au semestre dernier : 41% des entreprises ont maintenu leurs effectifs contre 78% en début d’année 2008. L’incertitude pour l’avenir est très élevée : 31% des entreprises ne savent pas si elles investiront dans les prochains mois. Commerce de détail : commerce de proximité, une conjoncture toujours préoccupante La situation reste toujours préoccupante pour le secteur du commerce de proximité. Ce sont 47% des entreprises aquitaines de ce secteur ayant répondu qui déclarent une diminution de leur activité au cours du second semestre 2008. Les marges se contractent encore, et le panier moyen suit la même tendance. L’emploi est en difficulté : 69% des chefs d’entreprise enregistrent une diminution de leurs effectifs salariés. Les prévisions d’activité pour le trimestre prochain sont tout aussi réservées : 45% des entreprises considèrent que leur activité va diminuer. Les Services Services aux entreprises - conseil et assistance : le secteur se stabilise L’activité dans cette branche reste plutôt bien orientée (45% des entreprises connaissent une croissance de leur activité). L’emploi augmente : 25% des entreprises ont recruté au deuxième semestre contre 21% au premier. Par contre, elles sont moins nombreuses à avoir augmenté leur investissement. Pour leurs prévisions de court terme, les entreprises se montrent prudentes en matière de chiffre d’affaires et d’investissements. Elles sont 16% à réserver leurs prévisions concernant les recrutements futurs. Services opérationnels et de transport : un léger fléchissement annoncé La conjoncture du premier semestre 2008 a confirmé les prévisions. Les chiffres d’affaires, les investissements, l’emploi et les carnets de commandes sont en repli par rapport à la période précédente, comme cela avait été anticipé par les entreprises. L’emploi a particulièrement souffert de la conjoncture. Les soldes d’opinions sont négatifs (-20 points de pourcentage) : la part des entreprises qui ont réduit leurs effectifs salariés est largement plus élevée que la part des entreprises qui les ont accrus. Pour les mois à venir, les entreprises semblent réservées sur leur niveau de confiance dans l’activité. Elles anticipent un repli pour le trimestre prochain avec des incertitudes relativement fortes sur leurs investissements. Services aux particuliers Hôtellerie-restauration : un secteur toujours en demi-teinte Les résultats sont très inférieurs à ce qu’avaient anticipé les entreprises aquitaines en début d’année. Ainsi 44% des entreprises ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires. La conjoncture dans ce secteur se fait l’écho d’une saison estivale 2008 peu dynamique : 49% des chefs d’entreprise interrogés déclarent une baisse de leur clientèle. Les prévisions sont extrêmement réservées concernant les investissements : 83% des entreprises ne savent pas comment va évoluer leur niveau d’investissement dans les mois à venir. Grande distribution : conjoncture toujours favorable Les résultats de ce semestre n’ont pas atteint les prévisions établies par les grandes surfaces en début d’année. 30% des entreprises seulement ont enregistré une progression de leurs chiffres d’affaires alors que 71% avaient anticipé une hausse. Les résultats de la période écoulée agissent comme un frein sur les anticipations de la grande distribution. Les entreprises se montrent plus prudentes pour les mois à venir, en réduisant leurs prévisions. Immobilier : secteur en difficulté La situation des entreprises de l’immobilier est préoccupante. Elle s’est contractée encore par rapport au premier semestre. L’activité semble touchée par la conjoncture économique actuelle. Ce sont 48% des entreprises aquitaines qui déclarent une perte de leur chiffre d’affaires. Cette chute de l’activité devrait se poursuivre dans les mois à venir, le nombre de clients diminuant constamment. Services à la personne : incertitude en fin d’année Le fort ralentissement de l’activité en fin d’année est prégnant dans le secteur des services à la personne : 36% des entreprises ont enregistré une diminution de leur chiffre d’affaires contre 30% le semestre précédent. 58% d’entre elles ont constaté une stagnation de leurs investissements (contre 47% au second semestre 2007). Toutefois, l’emploi progresse : 37% des entreprises ont recruté (contre 13% en début d’année 2007). L’activité devrait se stabiliser dans les mois à venir. Les perspectives en matière de clientèle et de panier moyen semblent stables, même si l’incertitude domine. Spécial Crise Économique L’objectif de cette enquête d’opinion, adressée aux responsables des établissements, est de mesurer l’impact de la crise économique sur les entreprises aquitaines, tous secteurs et activités confondus. Cette enquête s’est déroulée du 1er au 15 décembre 2008. Un échantillon de 809 entreprises a été constitué. Les entreprises aquitaines dans le contexte de crise Sur cet échantillon, 517 entreprises ont ressenti la crise, soit 64%. Parmi elles, 84% sont des microentreprises (moins de 10 salariés). La répartition des entreprises touchées par la crise selon le secteur d’activité est la suivante : Le secteur le plus touché est celui des services. En effet, 48% des entreprises ayant le sentiment de subir la conjoncture économique appartiennent au secteur des services. Parmi elles, la grande majorité provient de l’activité immobilière (27%) et des services aux entreprises, notamment la branche du conseil et assistance (19%). Impacts de la crise 72% des entreprises de la région ont constaté que la crise a diminué leurs chiffres d’affaires. Le premier effet de la crise ressenti par les entreprises est la baisse du chiffre d’affaires, due essentiellement au ralentissement du pouvoir d’achat des consommateurs. De plus, elle reste l’effet le plus rapidement visible par les chefs d’entreprise. Pour 53% des entreprises, la crise réduit leurs marges. Pour 20% d’entres elles, la crise a diminué leur effectif salarié. Cet effet est plus modéré à cause des délais entre le début de la crise et ses retombées (conséquences) réelles sur les entreprises. Pour 45% des entreprises aquitaines, la crise explique un report de leur investissement. L’avenir des entreprises aquitaines Pour les six mois à venir, 46% des entreprises interrogées estiment que la situation actuelle va s’aggraver (contre 10% d’optimistes). 28% des entreprises interrogées pensent à une stabilisation de la situation pour les 6 mois à venir. CONTRIBUTION DE MICHEL TISSINIER COMITÉ RÉGIONAL DES CONSEILLERS DU COMMERCE EXTÉRIEUR Les statistiques douanières sont encore incomplètes pour l’année 2008 mais les éléments en notre possession font apparaître un chiffre assez stable pour la période octobre 2007 à fin septembre 2008. Cela avec un excédent de 2,2 Millions d’Euros avec 12 millions € à l’import et 14,245 à l’exportation (le document remis par l’INSEE donne le détail de tous ces chiffres). Le dernier trimestre devrait toutefois commencer à marquer un retrait qui viendra influencer à la baisse le résultat final de l’année. On peut toutefois s’interroger sur la fiabilité des statistiques régionales qui d’un coté ne traduisent pas toutes les exportations effectuées via d’autres régions et d’un autre coté de nombreuses importations, énergétiques en particulier, sont ensuite ré-acheminées vers d’autres régions du centre ou du SudOuest et ne correspondent donc pas à une commercialisation régionale. De même la majeure partie des produits étrangers consommés dans la région ne sont pas importés par celle-ci. L’année 2009 s’annonce difficile pour notre commerce extérieur qu’il soit national ou régional. La crise financière et économique entraîne chez nos partenaires commerciaux une montée croissante des protectionnismes tant au niveau des droits de douane que des règles associées aux normes techniques propres à chaque pays. On assiste également à des manipulations monétaires via la dévaluation des monnaies et visant à protéger des industries locales jusque là peu ou pas compétitives. Parallèlement, le risque commercial est en train de s’aggraver avec une augmentation des sinistres de l’ordre de 40% et cela non seulement vers les pays traditionnellement à risque mais aussi vers nos plus proches voisins. Cela entraîne une réduction de l’encours risque client chez nos exportateurs et donc du chiffre d’affaires. L’effondrement de la livre anglaise, ajouté à l’affaiblissement du dollar américain vont venir encore entamer notre compétitivité. Enfin nos pays clients subissent eux aussi la même crise, certains à un niveau bien plus grave que le nôtre et cela va aussi affecter le volume et la fiabilité de nos exportations. La situation mondiale actuelle est comme la tempête qui vient de balayer notre région : annoncée mais encore plus destructrice que prévue et avec plusieurs années à attendre un retour à la normale… et cela va demander là aussi beaucoup de solidarité humaine et sociale. CONTRIBUTION DE JOËL MARCHAIS FÉDÉRATION BANCAIRE FRANÇAISE COMITÉ RÉGIONAL DES BANQUES DE L'AQUITAINE Nous ne nous étendrons pas sur la crise que peu d’économistes ont su anticiper, et sur laquelle chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles. Il semble prématuré de chercher à en analyser la profondeur et les conséquences. Le déclencheur, les subprimes aux États-Unis n’a pas eu son équivalent en France, les banques prêtant aux ménages en fonction de leur capacité de remboursement par rapport à leurs revenus et non pas sur la seule valeur marchande du bien financé. Cette crise, apparemment initialement financière, s’est étendue progressivement à l’ensemble de l’économie mondiale. Elle a généré un phénomène de raréfaction des ressources avec une hausse du coût de l’argent, qui a été répercutée dans les taux des crédits et dans la rémunération de l’épargne. Depuis quelques semaines on constate une détente des taux. Les banques françaises se sont engagées à poursuivre la distribution des crédits et à faire progresser leurs encours, mais la demande tant des particuliers que des entreprises s’est sensiblement ralentie. Au niveau national, les encours de crédit ont crû de 9,5% en France, à 1 434 milliards d'euros (période référence septembre 2008/2007). Les crédits aux entreprises ont été particulièrement dynamiques (+10,6%), à 664 milliards, ceux aux ménages évoluant un peu moins vite (+8%), à 688 milliards. Mais les perspectives pour l'année prochaine sont moins optimistes. Déjà, d'août à octobre, la croissance des encours est passée de 7,9% à 6,4% (corrigée des variations saisonnières). Et de grandes banques de la place n'anticipent pas d'évolution au-delà des 4 à 5% en 2009, les demandes d'emprunt immobilier continuant de régresser et les entreprises d’utiliser leur trésorerie. On note de fortes disparités géographiques. Assez logiquement, l'Île-de-France tire l'ensemble du pays, la région Aquitaine affichant elle aussi une forte croissance. ÉVOLUTIONS CONSTATÉES EN AQUITAINE (encours au 31 octobre 2008, évolution vs 30 juin 2007) LES PARTICULIERS : Dépôts à vue : en progression de 1,5%. Épargne : l’épargne à vue des ménages poursuit son évolution avec une progression de 12,3%. Les encours PEL se réduisent encore (-10%) toujours du fait de l’impact de la fiscalisation des PEL de plus de 10 ans. Crédits : globalement, les encours progressent, +14%, essentiellement du fait de la forte progression des crédits à l’habitat (+14,8%). LES ENTREPRISES ET ENTREPRENEURS INDIVIDUELS : Dépôts à vue : on constate une diminution importante à –8,6%. Crédits : les encours de crédits progressent très fortement +17%, soutenus aussi bien par l’évolution des crédits d’investissements à +14,1% que des encours de crédits de trésorerie et découverts : +21%. Globalement, en prenant l’ensemble des acteurs (particuliers, entreprises et collectivités), les dépôts à vue ont régressé de 1,44% quand le total des collectes tous supports à progressé de 4,4%. Les crédits, quant à eux, affichent une progression de +15,3%. CONTRIBUTION DE DOMINIQUE GOURSOLLE-NOUHAUD MEDEF AQUITAINE Au troisième trimestre 2008, l’activité des économies mondiales avancées s’est repliée (-0,2% après +0,2% au deuxième trimestre), sous le coup notamment de la contraction de l’investissement des entreprises et de la consommation des ménages. Cette baisse a touché les principales économies, et notamment les États-Unis (-0,1%), le Japon (-0,5%), le Royaume-Uni (-0,5%) et la zone euro (-0,2%). À noter que le ralentissement mondial affecte désormais également les pays émergents. Ainsi, la croissance a fléchi en Inde, en Russie et au Brésil. La production industrielle de la Chine est retombée à son rythme de croissance d’après la crise asiatique et tout le Sud-Est asiatique ralentit du fait du tassement du commerce mondial. En France Le PIB a faiblement progressé au troisième trimestre 2008, meilleur que prévu, ce résultat a tranché au sein des grands pays européens puisque, dans le même temps, l'Allemagne et l'Italie enregistraient un deuxième trimestre consécutif de contraction de l'activité, l'Espagne et le Royaume-Uni, un premier. Toutefois, évalué sur un an, le ralentissement de l'activité n'est pas moins prononcé en France qu'ailleurs. La croissance du PIB, comme celle de la consommation privée, n'était plus en hausse que de 0,6% au 3e trimestre (contre encore 2% début 2008). Sur la même période, l'investissement total était pour sa part déjà en baisse (-0,2% contre +3,2% au début de l'année). La vraie surprise du troisième trimestre a consisté en un sursaut des exportations (+1,9% en volume) ; on note que le ralentissement économique s’étend désormais aux importations. Les échanges de l’industrie automobile et de biens intermédiaires se replient à nouveau fortement. La hausse des exportations aéronautiques et pharmaceutiques et une diminution de la facture énergétique permettent néanmoins de ramener le déficit commercial global à 6,2 milliards d’euros. Concernant l’activité industrielle française, on enregistre dans le secteur manufacturier deux trimestres consécutifs de repli important de la production, -0,8% 3e trimestre après -0,9% au 2e trimestre, les données sectorielles font notamment état d'une faiblesse de l'activité assez largement répartie, mais l'évolution est particulièrement alarmante dans le secteur automobile. Après avoir subi les effets de l'envolée des prix de l'essence, on note une forte baisse des achats de véhicule. Aussi, dans une situation de recul mondial de l'activité, les industriels français du secteur ont dès lors connu fin 2008 plusieurs périodes de fermetures temporaires des usines et de mise au chômage technique des salariés. À noter que la filière automobile est soutenue depuis début 2009 par l'instauration de la prime au remplacement des véhicules anciens. Par ailleurs, le fort mouvement de déstockage dans l’industrie automobile, qui ne se limite pas à ce seul secteur, risque de peser lourdement sur la production industrielle (contribution de -1,2 point) et sur le PIB (-0,4 point). En Aquitaine Le recul global de l’activité industrielle s’accentue en novembre et toutes les branches suivent cette évolution à l’exception de l’industrie agroalimentaire dont la production continue de progresser. Le taux d’utilisation des capacités de production demeure sensiblement inférieur à sa moyenne de longue période et la demande globale continue de se contracter sur le marché domestique comme à l’exportation. Dans le secteur des biens intermédiaires, la baisse des volumes produits est plus marquée que le mois précédent et s’accompagne d’une nouvelle baisse du taux d’utilisation des capacités de production. Le ralentissement des entrées d’ordres s’accélère notamment sur les marchés étrangers. La baisse du coût des matières premières se poursuit mais reste sans incidence sur les prix des produits finis avec des stocks stabilisés à un niveau toujours supérieur aux besoins. Le secteur des biens d’équipement professionnels enregistre une baisse de sa production depuis septembre avec une demande globale qui poursuit son recul, en particulier sur les marchés extérieurs. À l’exception de la branche aéronautique, les carnets de commandes se reconstituent difficilement. Les prévisions demeurent réservées. En ce qui concerne les biens de consommation, c’est un nouveau repli de la production qui apparaît après le redressement enregistré en fin de 3e trimestre. Ce recul résulte d’une nette contraction de la demande sur l’ensemble des marchés, domestique et international. Par conséquent, le taux d’utilisation des capacités de production reste faible avec un prix des matières premières qui se stabilise et des stocks légèrement excédentaires. En revanche, dans le secteur agroalimentaire, la production progresse à un mois d’intervalle et le taux d’utilisation des capacités de production s’améliore. Cependant, on note des prises de commandes qui reculent sur le marché national ainsi qu’à l’étranger. La baisse des prix des matières premières se poursuit et elle est répercutée sur les prix de vente. Une hausse modérée de l’activité est attendue à court terme. Enfin le secteur des services marchands voit son activité à nouveau reculer du fait d’une demande intérieure moindre mais un redressement de l’activité est attendu pour les prochains mois. Globalement, l’opinion portée par les chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade de nouveau sensiblement, en particulier dans le secteur des biens intermédiaires où les stocks de produits finis restent estimés supérieurs au niveau désiré. Les prix des matières premières ont à nouveau diminué mais tous les prix de vente n’ont pas tous intégré cette baisse. Les prévisions à court terme font état d’un nouveau ralentissement de la production industrielle dans notre région. À noter que même si aujourd’hui bon nombre d’indicateurs économiques sont à la baisse ou réservés, il faut souligner des points positifs au sein de notre économie. En effet le taux de change euro/dollar apparaît nettement plus favorable qu’il y a quelques mois et favorise ainsi nettement les exportations. Par ailleurs en France, l’inflation tend à se contenir après avoir dépassé 3% sur 12 mois. Elle revient aujourd’hui à un niveau plus habituel et les prévisions envisagent un taux proche de 1% pour 2009. De même les coûts liés à l’énergie qui malmenaient la balance commerciale, notamment en raison de la hausse spectaculaire des cours du pétrole, enregistrent aujourd’hui une baisse record avec un prix du baril en dollars divisé par trois en l’espace de 6 mois. Enfin on notera les efforts de garantie du système bancaire : l'État a généralisé les garanties de dépôts, mis en place des garanties sur les obligations des banques, prêté des liquidités dans ces établissements, racheté des actifs toxiques (aux États-Unis et en Espagne). Hors garantie des dépôts, l'État a mis 18% du PIB potentiel maximal aux États-Unis et en Europe occidentale, ce qui est considérable. En matière d’emploi en Aquitaine, pour le 7e mois consécutif, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE augmente : +3,1% par rapport à octobre 2008 (soit +3 100 demandeurs d’emploi en un an). En France métropolitaine, la hausse est de 3,2%. En données brutes, la hausse entamée en août s’accentue avec en glissement annuel, après +1,6% en août, +3,4% en septembre, +7,4% en octobre, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 11,1% en novembre (+8,7% en France métropolitaine en un an). La demande d’emploi de longue durée connaît sa plus forte hausse depuis le début de l’année (+5,5% en glissement annuel). Chez les femmes, la hausse se poursuit pour le 4e mois consécutif (+5,7% en un an). Enfin, les jeunes sont toujours les plus touchés par le contexte actuel défavorable avec une hausse en novembre 2008 de +16,2% par rapport à novembre 2007. Enfin, le nombre d’offres d’emploi enregistrées à l’ANPE a baissé de 22,6% par rapport à novembre 2007. Les prévisions font état en France comme sur la zone euro d’une nette contraction du PIB dans les prochains trimestres. De même aux États-Unis, la hausse du PIB, de 1,4% en 2008, ferait place à une nette contraction en 2009. La consommation des ménages n’est plus soutenue par l’effet de richesse, ni par le recours à l’endettement. Conséquence du repli de l’activité chez nos principaux partenaires commerciaux, la demande mondiale adressée à la France pourrait se replier de plus de 3% entre le troisième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009, alors qu’elle avait progressé de 6% en 2007. Les effets de ce ralentissement mondial sur les exportations françaises se trouveraient cependant atténués par la dépréciation récente de l’euro. Au total, après un rebond au troisième trimestre, les exportations françaises diminueraient au quatrième trimestre 2008. Ce recul se prolongerait en s’atténuant sur le premier semestre 2009. Toutefois, la production pourrait être soutenue à partir de début 2009 par les effets des plans de relance de l’économie adoptés dans les pays industrialisés et notamment en France. D’ici la mi-2009, l’activité économique française serait en repli. Le recul du PIB serait prononcé au quatrième trimestre 2008 (-0,8%). Il se prolongerait au premier semestre 2009 quoique de manière atténuée. L’acquis de croissance pour l’année 2009 à l’issue du deuxième trimestre serait nettement négatif (-1,1%). Dans un contexte caractérisé par la montée de l'incertitude et malgré une baisse sensible de l’inflation la consommation des ménages marquerait le pas fin 2008 et au premier trimestre 2009. CONTRIBUTION DE L’UNION RÉGIONALE CFDT AQUITAINE RÉVISION GÉNÉRALE DES POLITIQUES PUBLIQUES (RGPP) Pour le Gouvernement, la RGPP a pour but de restructurer les services de l’État. Pour la CFDT Aquitaine, la RGPP doit avoir un seul but : MIEUX RÉPONDRE AUX BESOINS (en constante évolution) DES USAGERS sur l’ensemble du territoire aquitain. C’est à partir de son objectif de qualité du service aux publics rénové que la CFDT Aquitaine exprime plusieurs désaccords sur la mise en œuvre gouvernementale de la RGPP. Sur le fond : La CFDT constate une dérive libérale et idéologique qui se traduit par le passage de la notion de service à l’usager, à la notion de réponse commerciale à un client. La RGPP pilotée par le Ministère du Budget et de la Fonction Publique ne vise qu’à réduire ou transférer la dépense de l’État en évitant une véritable réflexion sur la demande sociale ; l’État se désengage de ses responsabilités vis-à-vis de la cohésion sociale. Sur la méthode : Les organisations syndicales ont été écartées de toute consultation. L’État a préféré s’appuyer sur les services des cabinets de consultants. Sur la communication : L’Élysée est toujours prêt à appuyer sur le bouton anti-fonctionnaires pour expliquer les difficultés de l’État (économie, dette…). Sur la gestion du dossier en contexte de crise économique : L’État rationalise son organisation administrative, à sa manière, sans réussir à produire pour autant les économies annoncées au départ. C’est pourquoi l’État se retourne vers les organismes gérés par les partenaires sociaux (emploi, logement 1%, handicap) pour trouver les financements manquants. PREMIÈRE RESTRUCTURATION 2009 en Aquitaine ? La DIRRECTE, mal préparée et dans la confusion. Derrière ce nouveau sigle, c’est le regroupement de plusieurs directions départementales et régionales concernant le travail, l’emploi, la formation permanente, l’industrie, le commerce, le tourisme, l’agriculture, les transports, etc. La confusion est totale et la légitimité des décisions administratives est fragilisée. Dans ces conditions, la CFDT Aquitaine observe que la mise en place de cette DIRRECTE risque d’aller directement (!) dans le mur, faute de réflexion collective et suffisante sur le qui va faire quoi ? Le service aux usagers va en souffrir et le guichet unique (bonne idée de base) risque d’être une grande déception. LES EXIGENCES DE LA CFDT Aquitaine Pour la réussite de la nécessaire modernisation des services publics, la CFDT Aquitaine communique ses exigences : o o o o o nécessité d’une concertation réelle et permanente sur la nouvelle demande sociale dans la crise économique, financière et sociale ; nécessité d’améliorer l’organisation territoriale des services de l’État ; refus des zones de non droit sur le territoire aquitain ; soutien aux organisations syndicales du personnel et à leurs représentants en vue d’un accord de méthode qui engage l’administration régionale et départementale sur les moyens qu’elle entend produire pour assurer un dialogue social à la hauteur des attentes des services publics ; nécessité d’une évaluation avec les partenaires sociaux pour mesurer les impacts des nouvelles formes d’organisation sur les services aux usagers et sur les conditions de travail des personnels concernés. Dans l’immédiat, consciente des tensions pouvant exister entre les ministères et les représentants territoriaux de l’État, la CFDT Aquitaine exige une réponse claire sur l’organisation des missions réalisées actuellement par les administrations concernées par la mise en place de la DIRRECTE. L’ensemble des structures CFDT d’Aquitaine est mobilisé pour réussir l’évolution des services aux publics vers un meilleur service aux usagers sur l’ensemble du territoire régional. CONTRIBUTION DE JEAN-JACQUES BOISSEROLLE UNION RÉGIONALE CFTC La CFTC tient à souligner sa profonde inquiétude concernant la conjoncture pour les mois, voire les trimestres à venir. L’ampleur de la crise dépasse le seul cadre régional et l’analyse ne peut faire l’impasse du national. Il est certain que l’Aquitaine, elle aussi, sera fortement touchée par cette crise. Déjà, les salariés ont le sentiment que certaines entreprises, dans le domaine de la chimie du bassin de Lacq Mourenx, par exemple, profitent de la crise pour décider chômage partiel, contraction de personnel et éventuellement délocalisation. Par contre, de réelles baisses de commandes brutales dans le domaine de la charcuterie, notamment, mettent en danger ces entreprises. Des faits identiques pourraient être relevés sur tout le territoire aquitain. Dans ce contexte, la CFTC veut se féliciter d’une sérieuse possibilité de reprise de FORD par une entreprise européenne. Mais, elle espère que ce projet ne sera pas victime de cette crise financière et économique avec un risque de reprise à minima ou d’un effet report, voire d’un éventuel retrait. Face à l’ampleur des menaces économiques, que fait l’État ? Il a décidé un plan de relance d’un montant à hauteur de 1% du PIB là où les États-Unis l’ont porté à 8% de leur PIB, faisant fi de toute considération sur le niveau des déficits budgétaires. Or, pour juguler cette crise, il était, et il est, nécessaire de lancer un plan à 2 étages. Un premier immédiat pour maintenir, voire stimuler la consommation, donc la confiance. La prime dérisoire et ciblée de 220 euros interviendra trop tard alors que le futur Président des USA annonce un crédit d’impôt de 1000 dollars pour 95% des ménages. La contraction constante, depuis des années, de la part des salaires par rapport à celle des revenus des capitaux, additionnée à la crainte du chômage, entraîne un repli sur l’épargne au préjudice de la consommation. L’annonce de la forte ouverture de nouveaux livrets A n’est pas une bonne nouvelle économique. Le deuxième étage du plan de relance, lui décidé par l’État, n’aura pas d’effet avant le 4e trimestre 2009, au mieux, avec montée en charge progressive. Pourtant, les besoins immédiats ne manquent pas. A titre d’exemple, ceux en matière d’infrastructures sont considérables dans notre région ; dans le ferroviaire, l’État pourrait davantage s’engager pour la rénovation des voies, maintenir leur électrification, supprimer les passages à niveau dangereux et abonder à un plus haut niveau des projets structurants, tels la LGV. Dans le Béarn, la nouvelle route Oloron-Pau devrait être une priorité. Le désenclavement d’Oloron est attendu par de nombreuses entreprises. Ne pas décider sa construction pourrait avoir des conséquences graves pour les salariés de Messier Dowty, Lindt, PCC, notamment, en servant de prétexte supplémentaire à des restructurations, voire des délocalisations. L’achèvement des travaux sur la 134 est une nécessité de sécurité. Mais, en tout état de cause, nous serons confrontés à un problème de délais : il faut recenser les besoins, décider des actions en priorité pour des projets dont les études ont déjà abouti, respecter les obligations légales et d’appels d’offre. La CFTC relève, cependant, une note positive pour une partie de l’Aquitaine. Le Béarn, les Landes et la Gironde vont pouvoir bénéficier immédiatement des retombées de la construction de l’autoroute A65 : 1000 emplois appelés et proposés auront un effet positif sur la consommation. Pour tout cela, le gouvernement pourrait s’inspirer, en faveur des entreprises et des investissements, de l’exemple Allemand : Berlin va boucler un « fonds Allemagne » de 100 milliards d’euros pour jouer le rôle d’une banque et accorder des crédits aux entreprises. Natixis et (ou) Dexia auraient pu être nationalisées au prix actuel de leurs actions et devenir, en relation avec la Caisse des Dépôts et Consignations, un levier pour l’État. Pour la CFTC, les moyens mis en œuvre sont trop insuffisants. L’ensemble des acteurs économiques, dont les salariés, a besoin d’espoir et de solutions immédiates. Les propos et promesses ne suffisent pas. Au risque de choquer, la CFTC se demande si une inflation moins modérée de l’ordre de 4 à 5%, causée par une augmentation des salaires et des retraites, ne servirait pas à sortir du marasme économique et à réduire mécaniquement les dettes des particuliers, des entreprises, des collectivités locales et de l’État et à augmenter les recettes au bénéfice des mêmes et des régimes sociaux. Les augmentations de salaires sont-elles si impossibles au moment où certains réclament la possibilité du travail du dimanche, augmentant les charges de fonctionnement et salariales, puisque la journée serait payée double ? Dans ce domaine des charges salariales, y aurait-il double langage ? Tout cela, certes d’une façon diffuse, chaque salarié le ressent. Le sentiment d’injustice monte car seuls ceux qui sont à l’origine de ce désastre semblent être aidés. Aussi, il ne faudrait pas que le manque de réponse vigoureuse contre une possible dépression économique n’entraîne une très large crise sociale, facteur aggravant alimentant une spirale infernale. Il y a près d’un an, la CFTC, dans un avis précédant, demandait que l’on prenne soin de la paix civile. Cela a paru excessif. L’est-ce encore ? CONTRIBUTION DU COMITÉ RÉGIONAL CGT-AQUITAINE Cette note de conjoncture du CESR de Février 2009 se situe cette année dans un contexte particulièrement grave avec des risques de dégradation sérieuse de la situation économique et sociale régionale en cours d’année. La crise financière, commencée à l’été 2007 aux USA, s’est aggravée à l’automne 2008 en se diffusant, par effet domino, dans toutes les économies développées ou émergentes. Dans l’immédiat, les différents « plans de sauvetage » adoptés, malgré leur ampleur (des centaines voire des milliers de milliards d’euros ou de dollars injectés dans les banques ou les sociétés industrielles), n’ont pas entamé le processus de régression économique et social. Pourquoi cette inefficacité ? et comment y remédier ? En Aquitaine, les premiers effets de cette crise se font sentir : - augmentation du taux de chômage : remontée rapide vers les 8% avec quelques inégalités selon les zones d’emploi ; - diminution importante des contrats d’intérim (- 20% entre Mai et fin Novembre 2008) ; - difficultés rencontrées par les PME-PMI à financer leur trésorerie et leurs investissements ; - saison touristique maussade ; - la faible valeur du dollar et la chute importante de la livre anglaise induisent un renchérissement des exportations aquitaines : vin, produits aéronautiques, et cette situation freine la venue des « touristes résidentiels » anglais par exemple ; - la permanence de la stagnation voire de la baisse du pouvoir d’achat des salariés plombe la consommation, pourtant seul moteur depuis plusieurs années de la croissance ; - et dans le même temps, il y a la persistance de l’absence d’investissements productifs malgré les fonds publics européens, nationaux et régionaux injectés dans les entreprises. À cela, vont s’ajouter toutes les conséquences dues à la tempête : filière bois-papier déstabilisée une nouvelle fois, pouvoir d’achat des salariés entamé par les réparations à effectuer sur leur bien immobilier, ostréiculture du bassin d’Arcachon etc. L’analyse de la conjoncture doit d’une part être une vision ponctuelle, datée de la situation économique et sociale et d’autre part permettre de tirer des tendances plus structurelles quand elles perdurent d’une période à l’autre. Depuis plusieurs notes de conjoncture, nous pouvons constater que des tendances lourdes s’installent dans la région : - diminution des surfaces agricoles cultivées avec une baisse des prix des produits agricoles alors qu’il y a une production mondiale insuffisante ; - persistance d’une stagnation voire d’une diminution du pouvoir d’achat des salariés, moteur essentiel de la demande donc de la croissance ; - insuffisance des investissements productifs facteurs de développement des sphères résidentielle et publique de l’économie régionale ; - diminution de l’intervention publique efficace ; - augmentation des emplois précaires : temps partiels, contrats à durée déterminée. Au-delà des dossiers lourds (SONY dans les Landes, FORD en Gironde), il est nécessaire, pour la CGT, d’impulser une politique industrielle régionale, de favoriser une augmentation du pouvoir des salariés et de réaliser les infrastructures nécessaires. Le financement public régional, dans ce contexte, doit faire l’objet d’une gestion concertée et contrôlée par l’ensemble des partenaires sociaux : élus, salariés et entreprises. C’est le seul gage de l’efficacité de l’intervention publique. CONTRIBUTION DU GROUPE AGRICOLE DU CESR Un climat préoccupant, marqué par les fluctuations des marchés, des revenus en forte baisse et un abandon des outils de régulation L’année 2008 s’est caractérisée par plusieurs phénomènes qui ont sérieusement alourdi les menaces pesant sur l’agriculture régionale : - une hausse du coût des intrants (estimée à +14% sur l’année), - une très forte volatilité des prix, aussi bien sur les filières végétales qu’animales, qui aura des incidences sur la stratégie des agriculteurs, - une crise sanitaire aux conséquences lourdes pour les filières animales. Cet ensemble de facteurs devrait se traduire par une chute importante du revenu des agriculteurs aquitains (estimée entre -15% et -20%). Outre le recul du nombre d’exploitants, on assiste actuellement à un retrait plus marqué des surfaces agricoles (et sylvicoles) autrement dit à une baisse du potentiel de production régional. Productions végétales : un serieux coup de frein et des inquiétudes pour l’avenir Grandes cultures : dégringolade des prix et hausse des coûts Le marché des grandes cultures a subi en 2008 les effets d’une hausse importante des coûts des intrants conjuguée à une chute des prix. Les cours du maïs sont ainsi passés de 190 € / t. il y a 1 an à une centaine d’euros fin 2008. Cette chute est alimentée par plusieurs facteurs : une offre mondiale en hausse d’une part et l’arrêt des jeux spéculatifs sur les cours des matières premières provoqué par la crise financière internationale. Pour certains céréaliers, l’année 2008 sera donc marquée par des marges négatives et un arrêt des investissements. Bien que de façon encore marginale, les débouchés offerts par la production de bioéthanol ont permis de lisser la baisse des cours parmi certains agriculteurs du Sud-Ouest. Les évolutions du marché pourraient orienter certains agriculteurs vers d’autres orientations technico-économiques (oléo-protéagineux) Viticulture Si la campagne 2007/2008 s’est achevée sur des signes de reprise dans les vignobles d’Aquitaine, le volume des transactions enregistré en début de campagne 2008/2009 est en net retrait et le marché des vins à l’export marque le pas. En outre, la récolte 2008 a subi les effets d’une mauvaise climatologie qui s’est traduite par un recul de 15% à 20% du volume de la récolte en Bordeaux. La viticulture n’a pas échappé à la hausse des coûts de production. La viticulture régionale est enfin concernée par la réforme de l’organisation commune des marchés (avec mise en place d’organismes de gestion pour les AOC) et par le programme d’arrachage européen. On assiste à un accroissement de la production de raisins en agriculture biologique. > Cf. contribution spécifique CIVB Fruits et légumes : un moindre mal dans la tourmente La situation de la filière des fruits et légumes varie selon les productions et les circuits de distribution. Les conditions climatiques ont pesé sur les volumes récoltés et sur la qualité de certaines productions fruitières (pruneau en particulier, avec baisse de 50% de la récolte en raison du gel, compensée en partie par une hausse des prix et une aide à l’hectare). Les surfaces en productions fruitières sont restées stables et les prix se sont tenus du fait de la rareté de l’offre. Malgré un recul des surfaces, la production légumière a légèrement augmenté. La campagne de commercialisation a cependant rencontré des difficultés, notamment en raison des mauvais résultats de la période estivale. Cette situation conduit là encore les producteurs à une recherche de diversification, par exemple sous en agriculture biologique (accroissement du nombre de producteurs et de surfaces en bio). La production hors sol ou sous abris progresse en fraisiculture. Cette production a connu une année 2008 correcte, malgré un début de campagne difficile. Les productions de légumes transformés (maïs doux, carotte …) ont enregistré d’assez bons résultats, en partie dus à des mesures de restructuration (carotte). Productions animales : conséquences très préjudiciables de la crise sanitaire (FCO) qui assombrit l’avenir Bovins viande : une année 2008 déprimée Pour les éleveurs en bovins viande, l’année 2008 s’est caractérisée par un retournement de tendance après les bons résultats de 2007. Les conséquences de la Fièvre Catarrhale Ovine ont bloqué l’exportation des broutards vers le marché italien, principal débouché pour cette catégorie d’animaux de boucherie. À cela s’est ajoutée une hausse très sensible des coûts de production associée à une chute des cours. La conjoncture a été moins défavorable sur les autres segments de production (notamment pour les filières certifiées). Bovins lait : malgré une bonne année 2008, des perspectives peu encourageantes Pour les producteurs laitiers, si l’année 2008 devait se solder par une hausse sensible du revenu (+23%), l’année 2009 s’annonce sous de moins bons auspices. En effet, un accroissement de l’offre internationale (États-Unis, Argentine, Océanie …) est attendu alors que le demande stagne, notamment sur les marchés européen et français. En outre, le résultat des négociations avec les industriels sur le prix du lait se traduira par une baisse du prix payé aux éleveurs. Ces éléments amènent à s‘interroger sur le maintien du potentiel de production en Aquitaine. Ovins lait : une année difficile Le marché de la production laitière ovine a connu en 2008 des difficultés, dont témoigne la baisse de la collecte et des prix conjuguée aux effets de crises sanitaires (FCO, agalaxie) et du renchérissement des coûts de production. Le marché de l’agneau de lait est également en repli. Conséquence : une chute du revenu des éleveurs encore plus sévère que celle constatée en 2007 Production porcine : un léger mieux mais des situations économiques tendues En 2008, les cours de la viande porcine se sont légèrement redressés. Néanmoins, la trésorerie des exploitations reste toujours tendue. Les volumes d’abattage et de transformation sont en retrait. Autres facteurs de préoccupation : la baisse du nombre de sites d’élevage qualifiés et du potentiel de production sur la zone IGP Jambon de Bayonne. Volailles de chair : une production qui tient le choc La filière d’élevage de volaille de chair s’est relevée des conséquences de la grippe aviaire. En 2008, la consommation a été soutenue et les marges se sont maintenues malgré une hausse des coûts de production. Seule ombre au tableau : la baisse des productions sous signes de qualité (-9%). Volailles grasses : un marché qui résiste malgré la crise économique Malgré des prévisions de recul de la demande des ménages (il est encore trop tôt pour dresser un bilan des fêtes de fin d’année), le marché est resté orienté positivement. Il semble qu’un bon mois de décembre ait permis de compenser un mois de novembre jugé catastrophique. Les résultats auraient pu être encore plus favorables si la grande distribution avait adapté sa politique d’approvisionnement durant les fêtes. Pour le foie gras cru, l’indexation sur le prix des aliments a permis de maintenir le niveau de rémunération des éleveurs. Production forestière L’année 2008 a été marquée par un vif retournement de conjoncture, en grande partie liée à l’arrêt brutal du marché immobilier, notamment sur le marché espagnol. Les perspectives pour 2009 restent sombres, d’autant que le potentiel de production du massif est actuellement soumis à des pressions foncières, par exemple pour la création sur plusieurs sites du massif aquitain, de centrales de production photovoltaïques. En conclusion, un bilan 2008 assez sombre sans réelles perspectives de reprise. Comparé au niveau de 1990 (base 100), le revenu des agriculteurs en 2008 a chuté de 60%. Cette évolution et ces perspectives suscitent de lourdes inquiétudes sur le maintien du potentiel de production agricole de l’Aquitaine. [Note établie par le Groupe agricole du CESR d’Aquitaine, avec l’appui de la Chambre régionale d’agriculture d’Aquitaine, des Chambres départementales et des organisations de producteurs.] SPECIAL TEMPÊTE KLAUS Les effets de la tempête survenue le 24 janvier dernier ont été dévastateurs pour la sylviculture et l’agriculture d’Aquitaine, à la fois en raison des dégâts directement subis et des effets de suppression de l’alimentation électrique et en eau. Cet événement assombrit encore davantage les perspectives de l’année 2009 pour les professionnels concernés, mais aussi à plus long terme sur le maintien de l’appareil de production agricole régional. Dans l’agriculture, les filières les plus durement affectées sont : l’aviculture de qualité (volailles label et palmipèdes IGP) et les autres filières d’élevage (destruction des bâtiments, mortalité d’élevage : plus de 40 M€ de dégâts et 2 000 éleveurs concernés dans le seul département des Landes où la production de volailles représente 30% du chiffre d’affaires de l’agriculture du département), les autres filières d’élevage ont subi des pertes moindres, en raison d’une meilleure résistance des bâtiments en dur, le secteur des fruits et légumes (plus de 550 ha serres endommagées, notamment en Lot-etGaronne où 70% du potentiel a été touché, 5 000 ha de paillages plastiques en carottes, 50 000 à 60 000 arbres soit 80 à 100 ha touchés en pruniculture et kiwis…). des dégâts ont aussi été constatés dans les autres filières (dégâts sur pivots d’irrigation en céréaliculture, 90% des séchoirs à tabac touchés). Pour les filières végétales, le montant des dégâts a été estimé à plus de 15 M€ dans le seul département des Landes. CONTRIBUTION DE JACQUES BARRIÈRE CIVB Informations sur la filière VIN en Gironde et en Dordogne Sources : CIVB, CIVRB. 22 janv 2009 A- La campagne 2007 / 2008 (du 1er août 2007 au 31 juillet 2008) 1- Les vins de Bordeaux Total contrats par Groupes Bdx à Bdx Sup Cotes Médoc et Graves St-Emilion, Pomerol … Blancs secs Blancs doux TOTAL Prix moyen pondéré mensuel Bordeaux rouge Moy des Cotes Médoc St-Émilion Bordeaux blanc Sauternes hl 2 099 310 468 980 286 840 231 640 317 380 52 740 3 456 890 €/T vrac 967 1094 1903 3306 991 5250 Marchés Total France Total Export Total Campagne -6% -6% -20% -16% +4% +2% -7% Sur le marché du vrac, seule la forte activité entre janvier et avril 2008 a permis de limiter la baisse d’activité à 7%. Variation sur juillet 2007 +10% +8% +23% +16% +17% +21% 1 000 Hl 3 718 1 931 5 649 -3,6% +2% -1,2% Les cours ont continué à s’améliorer pour la deuxième campagne consécutive. 1 000 € nc 1 703 100 nc 32% L’évaluation du volume total commercialisé, en légère baisse de 1,2%, nous ramène à la performance de l’avant-dernière campagne (5 650 000 hl), en constatant, une fois encore la bonne résistance de l’export, dont la valorisation reste fortement dépendante des prix obtenus pour les grands crus. DETAIL France France G D France Hard-discount France autres circuits Union Européenne Royaume Uni Allemagne Belgique Pays-Bas Danemark Autres U E Pays Tiers États-Unis Japon Suisse Canada Hong Kong Taïwan Sud-Corée Russie Autres Pays-Tiers 1000 hl 3 718 1 561.6 483.3 1 673.1 1 176 400 296 700 311 900 306 700 96 200 58 900 106 000 755 000 172 600 138 200 69 900 78 000 32 300 14 200 32 200 21 200 196 400 Variation -3,6% -3,6% -13,7% -0,2% -2% 13% -8% -7% -6% -11% 7% +8% 13% -3% -10% 12% 38% -17% -14% -30% 33% 1000 € Variation nc nc nc nc 809 000 335 600 146 100 160 200 48 600 34 000 84 500 894 100 255 900 128 600 140 100 69 000 62 400 18 100 29 200 11 200 179 600 29% 48% 19% 12% 18% 6% 33% 36% 46% 9% 54% 44% 54% 20% 23% -26% 37% 2- Les vins de Bergerac Co contrats d’achat vrac Bergerac rouge Bergerac blanc sec Cotes de Bergerac moelleux Monbazillac Autres appellations TOTAL hl 227 490 51 890 63 290 37 010 15 420 395 100 variation +13,3% +25,6% +24,9% +10,9% -4,8% +15,4% Prix moyen 621 (+3%) 656 (+15,3%) 785 (+0,5%) 2 404 (-0,4%) Après + 6,4% lors de la campagne précédente, l’augmentation des volumes enregistrés au cours de cette campagne témoigne de la bonne résistance du marché des vins de Bergerac dont les cours restent toujours et assez dangereusement insuffisants pour la survie des exploitations. B- Récoltes et Disponibilités (chiffres provisoires) En Gironde, le gel, la coulure et un ensoleillement insuffisant en été, ont très largement amplifié les résultats des campagnes d’arrachage, décidées pour rééquilibrer le marché. Fort heureusement de bonnes conditions météorologiques en septembre et octobre, ont souvent permis de récolter une vendange saine et bien mure : Récolte 2008 (provisoire) Vins AOC rouges et rosés Vins AOC blancs Total Récolte AOC GIRONDE hl 4 315 000 -13% 385 000 -30% 4 700 000 -17% BERGERAC 247 200 -28,5% 154 220 -21% 401 420 -25,8% De ce fait, pour les vins de Bordeaux, le ratio disponibilités/ventes continue à s’améliorer sensiblement (maigre consolation pour ceux qui n’ont pu faire que demi-récolte) : Campagnes 2006-2007 2007-2008 2008-2009 Stock début 9 118 000 8 660 000 8 496 000 Récolte 2006= 5 900 000 2007= 5 512 000 2008= 4 700 000 BORDEAUX hl Disponibilités 15 018 000 14 172 000 13 196 000 Ventes N-1 5 646 000 5 720 000 5 649 000 Disp./ Ventes 2,66 2,48 2,36 À Bergerac, la baisse des surfaces (-6%) et des rendements (-21%), pour les mêmes raisons climatiques ont conduit à une récolte en baisse de 26%, ne représentant plus que 70% de la moyenne quinquennale : Campagnes 2006-2007 2007-2008 2008-2009 Stock début Campagne 622 000 641 000 593 780 Récolte Hl (2006) 554 000 (2007) 533 000 (2008) 401 420 Disponibilités 1 176 000 1 174 000 995 200 C- La campagne en cours : 5 mois, de août à décembre 2008 1- Les vins de Bordeaux Poursuivant la forte décrue observée de mai à juillet 2008, les chiffres des premiers mois de la nouvelle campagne paraissent confirmer, sinon une nouvelle crise, du moins le début d’une période de profonde incertitude chez tous les opérateurs de la commercialisation, en France et, à l’export, sur les marché traditionnels. Même si ces chiffres ne concernent que l’enregistrement des contrats de vrac (53% du volume total des sorties de propriétés), ils ont toujours traduit la tendance lourde du marché, pour 85% à 90% des volumes totaux commercialisés. Contrats d’achat vrac Bdx à Bdx Sup Cotes Médoc et Graves St-Emilion,Pomerol… Blancs secs Blancs doux TOTAL hl 378 300 123 400 64 100 42 300 114 400 10 300 732 800 -42% -17% -48% -44% -17% -45% -37% Dans ce climat d’inquiétude, les cours connaissent des évolutions diversifiées : Prix moyen pond. mens. Bordeaux rouge Moy des Cotes Médoc St-Emilion Bordeaux blanc Sauternes €/T vrac 964 1 101 2 063 3 260 1 186 5 872 Variation sur déc. 2007 +2,5% +4,4% +18,4% -0,3% +23,2% +22% La comparaison avec décembre 2007 est exagérément flatteuse, car, en réalité, les augmentations remontent au 2e trimestre 2008 et, depuis septembre, les cours se sont, au mieux, maintenus, ou le plus souvent, ont commencé à se dégrader. Sur le marché domestique, sur 12 mois au 9 novembre 2008, les ventes de VQPRD en GMS traditionnelle se replient de 3% en volume. Les vins de Bordeaux enregistrent une baisse de 6,1%, après de médiocres résultats des Foires aux Vins. Chez les hard-discounters, le repli des VQPRD est limité à 2%, mais les vins de Bordeaux font –7%, alors que les vins de la Vallée du Rhône réalisent +11% : Grande Distribution G M S Bordeaux rges G M S Bordeaux blcs G M S Bordeaux rosés G M S TOTAL 1 534 000 hl H D Bordeaux rges H D Bordeaux blcs H D Bordeaux rosés H D TOTAL 190 000 hl Volume -7,3% -3% +13% -6.1% -7,3% +3% +41% -6,3% Prix +4.2% +2% +3% +3,8% +4.2% +1% +6% +12,7% A l’export, les ventes de vins français accusent une baisse de 9%. Après un ralentissement des progressions au cours des années précédentes, apparaît maintenant une nette dégradation des ventes de vins de Bordeaux. Sur les 12 derniers mois, à fin octobre, les clients de L’Union européenne confirment le repli des volumes amorcé sur la deuxième moitié de la campagne précédente, repli que les pays-tiers, même les plus explosifs, ne suffisent pas à compenser : MARCHES Total U E Dont Belgique Royaume-Uni Allemagne Pays-Bas Total Pays-tiers Dont États-Unis Japon Suisse Chine TOTAL EXPORT HL 1 114 300 285 600 273 300 307 400 89 500 749 600 165 000 135 700 67 400 65 300 1 863 900 -8% -14% 0% -8% -16% +4% +3% -6% -9% +76% -4% K€ 807 300 153 600 347 300 145 000 47 000 909 300 258 200 124 500 149 000 52 900 1 716 600 +24% +2% +51% +15% +6% +31% +41% +5% +60% +39% +28% 2- Les vins de Bergerac Le mois de décembre à Bergerac a marqué un réveil très vigoureux des contrats d’achat de vins en vrac, puisqu’à fin novembre, le retard sur la campagne précédente était de 43,5% : Contrats d’achat vrac Bergerac rouge Bergerac blanc sec Cotes de Bergerac moelleux Monbazillac Autres appellations TOTAL hl 40 330 13 400 23 240 15 510 2 340 94 820 /C-1 -33% -32% +6,1% -15,7% -46,8% -19,5% 657 887 919 2 397 Prix moyen (-12%) (+53%) (+23,2%) (+1,1%) n.c. n.s. Il paraît raisonnable d’espérer une amélioration des cours du Bergerac rouge dès que la relative faiblesse des disponibilités rendra les acheteurs plus anticipatifs sur les besoins d’un marché sur le quel les vins de Bergerac se sont fait une place. Les vins blancs secs profitent du soutien de la demande générale face à une offre qui semble avoir été opportunément réduite. Dans l’ensemble, et jusqu’à présent, les vins produits à Bergerac ont trouvé leur débouché en volume, mais ils ont du mal à obtenir une rémunération suffisante. RÉSUMÉ Campagne 2007-2008 À Bordeaux, baisse d’activité en volume (-7%). Bonne évolution des cours moyens en fin de campagne. La commercialisation faiblit sur le marché intérieur (-3,6%), résiste encore à l’export (+2%). À Bergerac, bonne performance du marché du vrac (+15,4%), mais les cours sont toujours insuffisants. Récolte 2008 Des volumes en baisse plus marquée à Bergerac qu’à Bordeaux : -17% et –25,8%. À Bordeaux les disponibilités en début de campagne diminuent de 1 000 000 hl (-7%) Campagne 2008-2009 À Bordeaux, forte baisse de régime sur le marché du vrac (-37%). Les cours progressent encore. En volume, baisse sensible de la Grande Distribution en France : -3% sur les VQPRD et -6% pour les Bordeaux. À l’export, nette baisse des volumes : -4% dont -8% en U E. À Bergerac, la campagne paraît relancée après un mois de Décembre record. Après 5 mois de campagne, la baise des volumes de vrac n’est que de 19,5%. Les cours des blancs remontent. CONTRIBUTION DE JACQUES DUVERGÉ FÉDÉRATION DES INDUSTRIES DU BOIS EN AQUITAINE - FIBA 2e SEMESTRE 2008 Du fait de la parfaite similitude des causes et effets de la récession dans toutes les activités du bois en Aquitaine, nous pouvons présenter exceptionnellement une synthèse globale de la situation qui aura l’avantage d’éviter les répétitions au sujet des 7 grands secteurs du bois en Aquitaine. LE DÉBUT DE LA CRISE DANS L’INDUSTRIE DU BOIS EN AQUITAINE Rappelons que les craintes d’un ralentissement émises en début 2008 par une majorité d’industriels étaient bien fondées, puisque tous les secteurs du bois sont actuellement touchés. Les premiers secteurs à avoir ressenti une baisse des ventes au printemps 2008 sont le sciage, les palettes et les panneaux victimes de la dégringolade de leurs marchés en Espagne (effondrement de 50% des mises en construction en 2007/2008 en Espagne). Les premières réductions d’activité dans les scieries et les usines de panneaux ont eu lieu en juin dernier (congés anticipés, épuisement des RTT, diminution des intérimaires). L’AGGRAVATION DE LA CRISE La baisse de la consommation en Europe, puis en France au 2e semestre 2008, ainsi que les ralentissements dans la construction, la chute des ventes dans l’automobile et la sidérurgie au 4e trimestre se sont répercutées directement ou indirectement sur l’ensemble des activités en résineux et feuillus, papeteries comprises, dans tous les départements de l’Aquitaine. La relative bonne tenue de l’alimentation et le positionnement de quelques industries sur des marchés haut de gamme ou de niche peuvent expliquer les décalages observés dans la répercussion de la crise, pour les sacs et papiers d’emballage, survenue seulement en novembre ou décembre 2008. L’exploitation forestière, fournisseur de toutes les usines transformant des bois ronds est affectée par cette récession depuis la rentrée de septembre 2008, malgré la substitution de rondins aux produits connexes de scierie manquants chez les papetiers. Par voie de conséquence, les entrepreneurs de travaux forestiers (ETF) sont en sous-emploi depuis cette date. En novembre la FIBA a alerté l’État et la Région sur la situation alarmante de la filière bois en Aquitaine. Elle a soumis à cette occasion un plan d’adaptation concernant 250 entreprises, avec pour objectif de maintenir l’emploi et adapter le potentiel industriel, afin de résister et se préparer la sortie de crise. Ce plan fait appel aux actions suivantes : aides financières adaptées, soutien pour un plan de formation collectif, accompagnement complémentaire pour le chômage partiel, adaptation des échéances des investissements non productifs (ICPE). LA GÉNÉRALISATION DE LA CRISE Après un mois de décembre catastrophique pour tous, ce début janvier n’apporte aucune amélioration ; nous constatons au contraire des dégradations dans les secteurs jusque là peu touchés comme l’exploitation forestière, les parquets et lambris et les papiers. Le niveau des ventes toutes activités confondues se situe actuellement entre -15% pour les entreprises les moins atteintes et -40% pour les plus affectées. Dans ce contexte, précisons que la montée des stocks et les pressions constantes à la baisse sur les prix ont pour conséquence de fragiliser encore plus les entreprises. LA SAUVEGARDE DES ENTREPRISES ET DES EMPLOIS ET LA SORTIE DE CRISE À ce rythme les entreprises n’ont plus le choix, elles doivent et vont toutes ralentir, voire stopper provisoirement leurs activités. Les entreprises de 1re et 2e transformation du bois ainsi que les panneaux qui avaient procédé à des ralentissements et arrêts fin 2008, continueront au 1er semestre 2009, rejointes par les papeteries et l’exploitation forestière. Tous les acteurs de la filière espèrent que les mesures d’accompagnement demandées par la FIBA, partiellement accordées ou en cours de négociation, et concernant la formation, le chômage partiel, et le soutien financier permettront aux entreprises d’être au rendez-vous de la reprise. Cette dernière est attendue entre 6 mois et 1 an, en fonction des succès du plan de relance gouvernemental. Proches de nous, les industries du bois allemandes, autrichiennes et scandinaves sont affectées depuis plus d’un an par la chute de leurs marchés aux USA, puis par la récession européenne. Elles subissent donc une crise plus sévère, et leur concurrence en France devient forte car elles peuvent répercuter la baisse des bois sur pied qu’elles ont obtenue. Une correction des cours de la matière première en Aquitaine parait donc inévitable pour permettre au pin maritime et à ses transformateurs de résister aux bois importés pendant et après la crise. LE BOIS ÉNERGIE La crise actuelle ne doit pas nous faire oublier les futures activités forestières et industrielles liées aux énergies renouvelables, qui seraient les bienvenues comme complément d’activité aujourd’hui. Les grands projets de cogénération d’électricité verte à partir de biomasse, à Facture et à Tartas, sont en partie réalisés ou en bonne voie. Ils ne seront cependant totalement opérationnels que dans un an et demi. Les nouvelles chaudières brûleront alors des rémanents forestiers préalablement préparés en forêt (souches et branches), et inutilisés à ce jour. C’est la garantie pour les industries de trituration de ne pas être dépossédées de leurs ressources traditionnelles et pour les sylviculteurs d’améliorer la rentabilité des plantations. La FIBA, tout en se félicitant du développement indispensable des autres énergies renouvelables, s’inquiète du début de déforestation provoquée par l’installation de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes. Ces installations en terrains forestiers sont facilitées par des annonces de tarifs d’électricité exagérément attractifs. Pour le respect de nos engagements de gestion durable, d’autres sites mériteraient d’être étudiés. LA TEMPÊTE DU 24 JANVIER 2009 La tempête Klaus, d’une ampleur extraordinaire, qui a soufflé dans le sud-ouest le 24 janvier 2009 a fait des dégâts considérables. Dans de nombreux secteurs du massif forestier, les conséquences, d’après les premières informations, semblent plus graves que celles de la tempête de fin 1999. Au total en Aquitaine, il pourrait s’agir de 50 millions de mètres cubes de bois renversés, et de plus de 300 000 hectares de forêts à replanter. Le Gouvernement a débloqué une première enveloppe de 4 millions d’euros pour le dégagement des pistes forestières et étudie les moyens pour faciliter les exportations de produits du bois. Le président de la Région Aquitaine, dans sa lettre aux 127 présidents des Conseils généraux et régionaux, a demandé d’intégrer si possible, en signe de solidarité, davantage de pins des landes dans leurs commandes publiques. Ces premières actions de soutien à la filière Forêt-Bois régionale sont bienvenues, mais devront être rapidement amplifiées. Les professionnels de la filière, au travers du Comité Interprofessionnel du Pin Maritime (CIPM) ont décidé la mise en place d’une cellule de crise basée à Mont de Marsan. Elle est chargée de présenter un plan à moyen et long terme à l’État et à la Région. Si l’on se reporte aux expériences de la tempête de 1999, il ne fait aucun doute que la conservation de très grandes quantités de bois sous arrosage sera une première solution incontournable, à condition que des aides suffisantes soient débloquées à cet effet. Les industries locales seront alors capables de dégager les forêts et d’utiliser un maximum de bois pendant quelques années. Les adhérents de la FIBA s’inquiètent de l’avenir de leurs industries dans l’hypothèse où les reboisements dans les zones sinistrées seraient insuffisants ou trop tardifs. Ils espèrent que les sylviculteurs seront rapidement fixés sur la garantie et le niveau des aides indispensables pour la restauration du massif forestier. Dans ces circonstances, les conséquences de la crise économique et financière, mentionnées plus haut, avant que la tempête ne survienne, seront probablement infléchies dans les mois qui viennent. CONTRIBUTION DE JEAN-LOUIS MARTRES SYNDICAT DES SYLVICULTEURS D’AQUITAINE Les grands principes d’un plan d’urgence concernant l’ouragan du 24 janvier 2009 Mesures relatives au pin maritime (Landes, Gironde, Lot et Garonne) Après la tempête du 27 Décembre 1999, dont on n’a pas tout à fait terminé d’effacer les séquelles, un nouvel épisode de type ouragan vient de frapper particulièrement la région Aquitaine, générant des dégâts considérables sur les boisements de pin maritime (mais aussi d’autres essences, notamment peuplier) en particulier sur les départements des Landes, de la Gironde et du Lot-et-Garonne. 1 - L'ouragan du 24 janvier 2009 : un premier bilan déjà catastrophique Les premières constatations, une semaine après cet événement d’une violence extrême, laissent craindre que le bilan des dégâts soit au moins comparables à celui de 1999. (Le décret "catastrophe naturelle" a été pris par le gouvernement dés le 27 janvier ; rappelons néanmoins que les dommages forestiers sont exclus de ce régime d’indemnisation). Alors qu’en 1999, c’est le département de la Gironde qui avait été le plus touché (21 millions de m3 de pin, 37% des volumes abattus, et "seulement" 5,2 millions de m3, 6,5 % des volumes pour les Landes), la situation en 2009 s’est inversée : c’est bien le département des Landes qui apparaît le plus sinistré. 1.1 – Caractérisation des dégâts – tentatives d’estimation Une semaine après la tempête il est encore impossible d’avoir une estimation fiable des volumes abattus, en raison notamment des difficultés de pénétration sur les parcelles : les chemins d’accès sont le plus souvent obstrués par des arbres "chablis", les terrains sont gorgés d’eau suite aux pluies abondantes de ces dernières semaines. De multiples acteurs sont mobilisés pour tenter de cerner au plus vite l’étendue des dégâts en croisant plusieurs types de données. Il faudra encore patienter plusieurs semaines avant d’avoir des estimations fiables. Pour ce qui concerne le pin maritime, on semble s’accorder sur le chiffre de 300 000 ha de forêts concernés par des dégâts d'au moins 50%, dont les 2/3 sur le département des Landes. Toute la peupleraie de la vallée de la Garonne a été également touchée. S’agissant des estimations "volume", diverses approches et dires d’expert conduisent à une fourchette de dégâts allant de 30 à plus de 50 millions de m3 (la moyenne du volume annuel de pin maritime consommé par l’industrie est de l’ordre de 7,4 millions de m3). Pour la préparation du "plan d’urgence", même si le débat est fondamental, le raisonnement sera établi pour le moment à partir d’une hypothèse du type "les dégâts sont au moins de l’ordre de 30 millions de m3 de pin maritime (comparables à 99)". Cette hypothèse permet de définir les principales mesures à mettre en œuvre dans les prochains jours. 1.2 – Décembre 99 / janvier 2009 : éléments d’analyse comparative En 1999, Lothar et Martin avaient en deux jours balayé une large partie du territoire français causant plus de 150 millions de m3 de dégâts répartis sur 15 régions, essentiellement le Grand Sud-Ouest , le Massif Central, le quart Nord-Est. (Aquitaine : 29 millions de m3 de pin maritime). Avec Klaus, le Massif Landais aura essuyé deux épisodes cycloniques séparés d’à peine 9 ans alors que la périodicité annoncée de ce type d’événement était centennale. Les deux tempêtes auront balayé successivement le Nord (99) puis le Sud (09) avec une zone de recouvrement (Nord Landes /Sud Gironde) qui a conduit de nombreux propriétaires à essuyer les effets de deux sinistres successifs… Malgré certaines déclarations péremptoires expliquant cette succession de tempêtes par le changement climatique en cours, la communauté scientifique fait preuve d’une grande prudence sur le sujet. Si les dégâts de 2009 apparaissent tout aussi spectaculaires que ceux de 1999, il semble cependant que l’on observe un taux de volis (arbres debout, mais cassés) supérieur à celui de 99. Par ailleurs, l’expérience engrangée en 99 par beaucoup d’acteurs impliqués dans la résolution des problèmes liés à la tempête va permettre de gagner du temps, notamment dans les opérations d’évacuation des chablis, de transport, de stockage par voie humide. On sait aussi, depuis la dernière tempête, qu’il vaut mieux donner la priorité à l’exploitation des gros bois chablis par rapport aux volis souvent impropres au sciage, de même qu’il ne sert à rien de stocker des bois bord de route si les marchés ne sont pas preneurs. Plusieurs autres éléments méritent d’être soulignés : - c’est le cœur économique du massif landais qui a été touché (grande propriété, principales industries de transformation) ; - les zones sinistrées seront plus faciles d’accès et d’exploitation que le Médoc en 99, en raison d’un sol plus porteur (moins de zones humides) et d’un quadrillage DFCI très opérationnel ; - les moyens d’exploitation dont on dispose immédiatement sont sans commune mesure avec ceux de 99. La mécanisation intervenue suite à la dernière tempête permettrait de traiter plus de 12 millions de m3 de chablis dès cette année (source ETF) ; - malheureusement la crise économique et financière actuelle affecte gravement les industries de la filière dans leur ensemble. Une des difficultés majeures à laquelle le secteur est déjà confronté résulte de la faiblesse de la demande, y compris étrangère, dans le contexte récessif actuel. Enfin, il faut s’interroger cette fois très sérieusement sur le niveau de motivation des sylviculteurs, découragés par la succession des deux épisodes climatiques à 10 ans d’intervalle alors qu’ils investissent sur des cycles de l’ordre de 45 ans aujourd’hui. 1.3 – Conséquences prévisibles de la catastrophe Les conséquences envisageables sont gravissimes. Parmi elles : - les pertes de revenu parfois énormes affectant les sylviculteurs privés et publics (communes) ; - la déstabilisation durable de toute l’économie de la filière (34 000 emplois directs industriels, plus de 20 000 sylviculteurs concernés), le risque étant particulièrement aigu pour le département des Landes ; - une aggravation significative des émissions de gaz à effet de serre (une tonne de bois stocke 1 tonne de CO2) ; - des risques accrus, à partir de fin mars, d’incendie et d’attaques d’insectes (scolytes) ; - un paysage de désolation dans une région hautement touristique, etc. Il s’agit bien, comme en 99, d’une catastrophe à la fois économique et écologique. 2 – Positionnement de l’interprofession (CIPM) Lors de la tempête de 99, l’interprofession a été un acteur majeur de la résolution de la crise en s’appuyant sur son « Plan d’urgence », déposé auprès des pouvoirs publics le 9 Février 2000. Au travers de multiples réunions et propositions associant professionnels et administration on a pu faire évoluer nombre de mesures aptes à contribuer plus efficacement à la contribution de la crise. Les enseignements précieux tirés de cette expérience ont conduit à resserrer les liens autour du "Comité Interprofessionnel du Pin Maritime" qui associe toutes les composantes du pôle "production" (syndicat des sylviculteurs, ONF, coopératives, CRPF, ETF, Experts, DFCI) et celles du pôle "transformation" regroupées pour l’essentiel autour de la Fédération des Industries du Bois d'Aquitaine (sciage, papier, panneaux, déroulage). C’est grâce à ce travail en commun qu’est née la dynamique exceptionnelle du "Pôle de Compétitivité XYLOFUTUR" qui dynamise toute la filière aux travers de très nombreux projets de recherche/développement, témoignant de sa capacité à intégrer une société tournée vers l’innovation. C’est cette très forte représentativité qui justifie qu’à nouveau l’Interprofession propose aux pouvoirs publics un partenariat privilégié pour affronter cette nouvelle épreuve. Le CIPM réuni à Mont-de-Marsan en comité de crise, le 2 février 2009 souligne la gravité de la situation et la difficulté des solutions à mettre en œuvre compte tenu de l’ampleur des dégâts et de la crise économique que connaît l’ensemble de la filière. Il souhaite contribuer avec les autorités de l’État, de la Région, des départements concernés à l’émergence d’un Plan de crise capable de redonner espoir à tous ceux qui s’interrogent aujourd’hui sur la manière de gérer l’urgence tout en préparant l’avenir. À ce propos, le CIPM rappellera l'urgence de sa reconnaissance en tant qu'interprofession spécifique afin de disposer des moyens nécessaires pour accompagner ce plan d'actions. 2.1 – Premières propositions concernant un plan d’intervention Il faut parler d’urgence dans l’exploitation rapide des chablis pour plusieurs raisons, notamment la durée très faible de conservation des bois d’œuvre de qualité "parquet, lambris, moulure". On dispose, en fonction de l’expérience de 99 d’environ six mois pour exploiter un maximum de bois d’œuvre de qualité. On suppose résolus ou en voie de l’être avec le dispositif d’accompagnement "type 99" des problèmes importants tels que : l’estimation des dégâts et le dégagement des routes et pistes forestières, coordonné par les ASA de DFCI et les SDIS. Dès lors les grandes priorités doivent porter sur les éléments suivants : 2.1.1 – L'accompagnement des propriétaires pour permettre l’exploitation des bois et la reconstitution a) Mesures juridiques et fiscales Des mesures fiscales s’appliquant aux parcelles endommagées doivent être prises en urgence. En matière de taxe sur le foncier non bâti : dégrèvement de taxe foncière pour 2009, classement en valeur lande de dernière catégorie pour les années 2010 et suivante. En matière d’impôt sur le revenu : dégrèvement d’impôt sur le revenu des bois et forêts 2009 (revenus 2008) et 2010 (revenus 2009), allongement de la durée de report des frais forestiers liés à la tempête jusqu’à 12 ans pour inciter à l’investissement forestier. En matière d’impôt de solidarité sur la fortune : prise en compte de la situation générée par la tempête du 24 Janvier 2009 dans le calcul de la valeur des bois et forêts déclarée le 15 Juin 2009 à l’I.S.F. De plus, un gel des projets concernant la forêt s’impose (RGPP, Grenelle), la situation actuelle ne permettant pas de poursuivre les discussions. b) Dispositif de mobilisation des bois Le dispositif imaginé pour mettre en oeuvre la mobilisation du bois et la reconstruction de la forêt repose sur un Fonds Spécial d’Indemnisation et de Restauration (FSIR) couplé à un mécanisme d’aide au nettoyage et à la reconstitution des forêts. Le Fonds Spécial d’Indemnisation et de Restauration Le système d’assurance en forêt est totalement inadapté à la fois par les garanties proposées dans bon nombre de contrats et par son coût prohibitif (+ 400% depuis 1999). La tempête de 1999 avait déjà montré les limites de l’assurance en forêt. D’autant plus que la forêt est juridiquement exclue du régime des catastrophes naturelles. C’est pourquoi, le Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest propose depuis de nombreuses années une réforme de l’assurance. Malheureusement, aucune réflexion sérieuse n’a été menée par l’État. Compte tenu de ces précédents, il est évident que l’État doit assumer les effets de ses décisions et déclencher la solidarité nationale. C’est pourquoi il est demandé la création d’un Fonds Spécial d’Indemnisation et de Restauration des forêts. Sans une indemnisation préalable des forestiers sinistrés, il est impensable de les engager à reboiser d’autant plus dans un contexte de crise économique. C’est aussi à cette condition que le financement du système DFCI pourra être maintenu. Ce Fonds Spécial d’indemnisation et de Restauration (FSIR) doit permettre : l’indemnisation des propriétaires par rapport au préjudice subi, le nettoyage et le reboisement des parcelles sinistrées. En contrepartie le propriétaire forestier prendra des engagements de gestion durable des forêts. Par conséquent, l’accès au FSIR n’est possible que pour les propriétaires sinistrés par la tempête de 2009 et disposant d’une garantie de gestion durable ou d’une certification forestière. Enfin, la reconstitution de cette forêt s’impose au regard de ses rôles sur le climat et la réduction des Gaz à effet de serre (1m3 égal à une tonne de CO2, cf. le prix des marchés de carbone). Parallèlement aux mesures d’accompagnement des propriétaires pour l’exploitation des chablis, lesquels représentent plusieurs années de récolte, l’arrêt des coupes de bois vert est un préalable nécessaire pour éviter de saturer encore plus l’offre. De plus, l’ensemble du dispositif proposé doit être accompagné de moyens d’animation (développement forestier, DFCI) pour sa bonne mise en oeuvre sur le terrain. Ces moyens supplémentaires ont fait preuve de leur efficacité suite aux évènements de 1999. c) Sécuriser le réinvestissement dans la forêt Le déplafonnement des prêts de la SODEF et l’augmentation de l’enveloppe disponible doit favoriser l’ensemble des dépenses à consentir en forêt, notamment le chantier de la reconstitution. Par ailleurs, après deux tempêtes majeures en moins de 10 ans et étant donné l’échec des mesures mises en oeuvre en matière d’assurance forestière après 1999, les propriétaires vont devoir retrouver une confiance suffisante face au risque pour engager la reconstitution et par là même assurer la pérennité de la filière. A moyen terme, une réforme de l’assurance forestière doit donc être engagée incluant le Compte de Soutien pour Aléas Sylvicoles. 2.1.2 – La sortie des bois chablis, la commercialisation et la pérennité de l’exploitation et de l’industrie en Aquitaine La problématique est plus complexe qu’en 1999 en raison de quantités de bois abattus plus importantes, de la spécificité du pin maritime (faible durée de conservation pour le bois d’œuvre de qualité) et d’une situation économique qui oblige toutes les usines à réduire leurs cadences faute de demande. Les effets pervers du plan chablis 1999, notamment sur le sciage aquitain sont également à corriger. De ce fait les lois du marché ne sont plus adaptées et cette complexité nécessitera de rentrer momentanément dans une économie administrée pour garantir la meilleure efficacité des fonds publics et protéger le système forêt-bois-papier. Définition d’une stratégie globale : de l’empirisme de 99 à l’organisation de 2009. Les principales mesures du Plan chablis de 2000 pourront être réactivées mais en supprimant ou en adaptant un certain nombre d’entre elles. Le principe d’une gestion interprofessionnelle associant étroitement l’État et les collectivités locales est la condition incontournable à la réussite de ce plan chablis. De même les acteurs doivent avoir conscience qu’une telle tempête survenant dans les conditions économiques actuelles se réglera plus lentement qu’en 1999 et nécessitera un effort soutenu pendant une dizaine d’année. C’est pourquoi le CIPM peut et doit être au centre de la gestion de la crise. La tempête n’a pas effacé la crise et de ce fait il faudra faire suivre le plan de relance et de modernisation de la filière bois, la promotion du bois sous toutes ses formes, et le plan spécifique tempête. Mesures proposées : Mesure 1 : Stockage Il s’agit de stockage de grande quantité par voie humide de bois ronds (Objectif 10 millions de m3). L’expérience de 1999 a démontre l’efficacité de ces systèmes sur la conservation du bois et leur innocuité sur l’environnement. Est également proposé le stockage de produits semi finis secs, qui aura l’avantage de ne pas peser sur les marchés mais nécessitera des adaptations et des investissements dans les usines. Le point clef de cette opération prioritaire n’est pas la faisabilité technique mais bien la création d’une société de portage (stock consignation) à définir en l’urgence en relation avec les services de l’État et des collectivités. Mesure 2 : Adaptation de l’exploitation forestière et de l’industrie locale à l’utilisation des chablis En 1999, 85% des volumes des chablis avaient été transformés par l’industrie locale et des actions d’adaptation des équipements industriels s’étaient avérées plus efficaces que les aides au transport et à l’exportation en terme de rapport consommation de chablis/ utilisation de fonds publics. Au jour d’aujourd’hui il est trop tôt pour en dresser la liste mais des possibilités importantes de consommation de chablis existent, notamment par des actions portant sur le séchage et la substitution des énergies fossiles par le bois énergie. Mesure 3 : Aides à l’exportation et au transport Il s’agit de tirer l’expérience de la mise en place de ces mesures en 1999 et de s’inspirer également de la gestion des tempêtes qui sont survenues en Suède et en Allemagne où, à notre connaissance, les aides au transport et à l’exportation n’ont pas été utilisées. Une réflexion doit être menée sur leur intérêt, le cas échéant leur calibrage afin que les fonds publics ne renforcent pas la compétitivité d’industries installées hors du territoire national. Ce point est particulièrement sensible dans l’industrie du Bois d’Oeuvre et sa compétition avec la péninsule ibérique. Il faut donc imaginer des solutions novatrices autour d’accords interprofessionnels sur les prix bord de route qui conditionneraient les aides publiques et d’un comptoir de vente permettant d’améliorer la commercialisation des chablis. Mesure 4 : Bois énergie La capacité de valorisation énergétique des chablis est encore limitée bien que des chaudières de cogénération soient opérationnelles à partir de 2011 sur des quantités non négligeables (500 000 t/an). Il s’agit, comme indiqué dans le point numéro 2, de prioritairement développer cette utilisation dans l’industrie existante, de raisonner de nouvelles installations en cohérence avec la valorisation matière qui reste prioritaire et d’accélérer les projets CREIII et/ou de réexaminer les projets CREII. Mesure 5 :Adaptation de la filière à moyen et long terme L’interprofession doit prendre en charge les études de fond qui permettront d’adapter la filière depuis la sylviculture, les systèmes d’assurance jusqu’à l’outil industriel. Ce volet essentiel pour le futur fera l’objet d’un deuxième plan chablis. Mesure 6 : Synthèse Au total, il s’agit de monter une stratégie collective, multipolaire, novatrice et susceptible de maintenir la filière à flot durant cette passe délicate et d’en assurer son avenir dans le long terme. Communication : il faut engager une campagne forte incitant à la consommation de bois sous toutes ses formes, et plus particulièrement du pin maritime. En parallèle, il faut se préparer au grand débat qui s’engage sur le devenir de la forêt landaise et solliciter l’expertise scientifique des chercheurs de l’INRA et FCBA ainsi que les organismes de développement et vulgarisation. Enfin il faudra expliquer et faire connaître au plus grand nombre le Plan de l’Interprofession et sa pertinence. Compte tenu de la gravité du sinistre, des incertitudes liées à l’estimation des dégâts et à la situation économique, ce plan devra faire l’objet d’ajustements périodiques en liaison avec les professions et les pouvoirs publics. CONTRIBUTION DE PIERRE DUFAILLY COMITÉ RÉGIONAL DES PÊCHES MARITIMES ET DES ÉLEVAGES MARINS SECTION RÉGIONALE CONCHYLICOLE D'ARCACHON Secteur des pêches maritimes Le cumul des résultats des deux criées d'Aquitaine est en recul de 19% en tonnage et de 14% en valeur, avec une diminution de 8% du prix moyen. Ainsi, 6 791 tonnes ont été vendues sous criée en Aquitaine en 2008, pour un montant de 26 millions d'euros. Les prix moyens ont augmenté dans chacune des criées, mais la baisse importante de tonnage de plusieurs espèces à Arcachon (seiche, bar, calmar, thon germon…) et à St-Jean-de-Luz (thon rouge, thon germon…), ainsi qu’un contexte économique défavorable (marché frileux) n'ont pas permis d'améliorer le chiffre d’affaires global. La flottille aquitaine a reculé de 7% en effectif, avec 26 navires partis au plan de sortie de flotte. Les faits marquants de 2008 Les Français préoccupés par leur pouvoir d’achat : La crise qui a touché la France en 2008 a eu des répercussions sur le comportement des consommateurs : le poisson frais s’est vendu 3,4% moins cher en 2008 qu’en 2007 (sondage TNS/OFIMER). Le poisson frais s’est également moins vendu cette année. Cela a bien entendu eu une répercussion sur les prix pratiqués en criée et les volumes vendus, les acheteurs écoulant plus difficilement leurs stocks. La crise du gasoil et le plan Barnier II : Le système de rémunération à la part qui a cours dans la grande majorité des armements répercute directement les charges, dont le gasoil, sur le salaire des marins. En 2008, le cours du carburant a atteint des sommets, (0,76€/l le 15 Juillet), et la rémunération des pêcheurs est ainsi devenue de plus en plus maigre. Les mesures du plan Barnier I, présenté en 2008 et visant à assurer le retour à la viabilité des entreprises de pêche, se sont avérées insuffisantes pour contrer cette hausse des prix. En réaction à ces difficultés, des mouvements de protestation ont paralysé la filière pêche en mai et juin 2008, y compris en Aquitaine. Les marins demandaient que leur soit allouée une aide compensant la différence entre 0.40€/l de gasoil, et le prix à la pompe. L’État français a apporté des réponses en modifiant le Plan Barnier I pour créer le Plan Barnier II. Celui-ci comporte une aide sociale de soutien au revenu des marins pêcheurs s’élevant à 40M€, et qui compense la hausse des prix du gasoil au-delà de 0,40€/l. Ce nouveau plan établit également une liste complémentaire au plan de sortie de flotte 2008. Le 15 Décembre, le gasoil est redescendu sous la barre des 0,40€/l. Le plan de sortie de flotte 2008 : Sur certaines pêcheries en difficulté (réglementation restrictive, fermetures…), des indemnisations aux sorties de flotte sont accordés à certains navires par l’État et la Commission Européenne. C’était le cas en 2008 pour des navires ciblant l’anguille, l’anchois, ou encore la sole du Golfe de Gascogne. Cette année, 26 navires aquitains ont été retenus au plan de sortie de flotte. C’est un chiffre très élevé (presque 3 fois plus élevé que lors du plan de sortie de flotte 2006), qui est symptomatique des difficultés qu’a rencontré la filière ces dernières années (coût du carburant, fermeture ou restrictions sur certaines pêcheries…). La majeure partie de ces navires est sortie au titre de l’anguille. Anguille : préparation et finalisation du plan de gestion : Le 17 décembre 2008, après plus d'un an de travail et de concertation auquel ont participé les professionnels aquitains, l'État français a transmis à la Commission Européenne le « Plan de Gestion Anguille de la France ». Les mesures de gestion de la pêche figurant dans le volet national visent à réduire la mortalité par pêche (ou taux d’exploitation) de 30% en trois ans par rapport à un niveau de mortalité moyen calculé sur des années récentes. La particularité de la pêcherie d’anguille jaune d’Arcachon a été reconnue et bénéficie d’un aménagement de ce plan. Fermeture de la pêche à la moule dans le bassin d’Arcachon : Sur le Bassin d’Arcachon, 13 autorisations de dragage des moules ont été délivrées en 2008. Pour la première fois, la pêche à la moule est restée fermée 4 mois de suite (30 avril – 28 août 2008) dans le bassin d’Arcachon, suite à des tests sanitaires (dits « tests souris ») positifs. Si la période de pêche s’étend de mars à septembre, cette fermeture prolongée n’a pas permis au marché de se réorganiser à la réouverture de la pêcherie. Les 4 entreprises principalement touchées ont ainsi subi des pertes d’exploitation allant de 24 000€ à 129 000€. Des dossiers de demande d’indemnisation de ces entreprises ont été déposés. Désormais, une sectorisation des zones de pêche permettra de ne fermer que les zones pour lesquelles le test a été positif, et non l’ensemble du Bassin comme cela se faisait jusqu’ici. Anchois : 4e année de fermeture : Pour la 4e année consécutive, la Commission Européenne a choisi de reconduire la fermeture de la pêche à l’anchois dans le Golfe de Gascogne, sous forme d’arrêt biologique. Cette espèce constituait la majeure partie des apports de la criée de St Jean de Luz/Ciboure. Par ailleurs, 2 navires bayonnais sont sortis de flotte au titre de la pêcherie d’anchois : le Sopite, et l’Île des Faisans. Ces 4 années de fermeture ont fragilisé la flottille ciblant l’anchois, ainsi que la filière aval travaillant sur cette espèce : la production et la mise en marché seront d’autant plus difficile lorsque cette pêche ouvrira à nouveau. Alose : 1re année de fermeture : Suite aux recommandations du COGEPOMI Garonne-Dordogne-Charente-Seudre-Leyre concernant le mauvais état du stock, un arrêté a été pris pour fermer la pêche à la grande alose (Alosa alosa) dans le bassin de la Gironde. Les pertes de chiffre d’affaires pour les entreprises de pêche professionnelle ciblant cette espèce sont estimées jusqu’à 15 000€. Des indemnisations leur ont été allouées, mais ont été versées après un très long délai. La flottille régionale (sources : DRAM, CLPMs, CRPM) Au 31/12/2008, on compte 345 navires aquitains armés à la pêche, soit une diminution de 26 unités par rapport au 31/12/2007. Parmi ces navires, 118 sont immatriculés à Arcachon (5 de plus qu’en 2007), 175 à Bayonne (-15), et 52 à Bordeaux (-16). En 2008, 44 navires aquitains ont quitté la flottille, dont 26 au titre du plan de sortie de flotte (12 Bordelais, 6 Arcachonnais, et 10 Bayonnais). 18 navires sont entrés, dont plusieurs nouvelles installations, et 4 constructions. Malgré une perte nette de 7% de son effectif, les caractéristiques des navires entrant ont permis de limiter la baisse de tonnage et de puissance de la flottille aquitaine: sa puissance totale est de 58 539kW (-3,41%), et son tonnage de 12 584 UMS (-2,59%). En terme de métiers, on remarque que même si la diversité de la flottille est maintenue, les pertes concernent essentiellement la petite pêche estuarienne. Par ailleurs, 4 des 9 chalutiers sortis sont arcachonnais : Arcachon a perdu un tiers de sa flottille chalutière en 2008, car aucun autre chalutier n’est entré. Tableau 2: Bilan des entrées et sorties de flotte par métier. (données source: DRAM, CRPMEM Aquitaine) Métier Couralin Estuarien Chalutier Fileyeur 4 Ligneur Vedettes intra-bassin TOTAL Sorties Entrées 9 15 9 3 1 6 44 0 0 2 -1 1 12 18 Bilan 2008 -9 -15 -7 0 6 -26 A ces navires armés à la pêche se rajoutent 178 navires armés en conchyliculture mixte petite pêche dans le bassin d’Arcachon, ce qui porte la flottille aquitaine, toutes activités confondues, à plus de 500 unités. Les résultats des criées N.B. : Les résultats des criées sont un des indicateurs de l’évolution du secteur mais ne permettent pas pour autant de révéler la situation économique globale de la filière et des entreprises de pêche de la région avec notamment l’augmentation des charges, données disponibles ultérieurement. Arcachon Sont mis en vente sous la criée d’Arcachon la quasi-totalité des productions des navires AC travaillant à l’Océan, une partie des productions du Bassin, et des productions de navires d’autres quartiers, par rapatriements de produits (espèces amphihalines de l’estuaire de la Gironde ou coquillages de la Côte Atlantique), ou par débarquement sur le port. Cette année, avec 2 164 t vendues, le tonnage est en recul de 26% par rapport à 2007. Il en est de même pour la valeur totale des ventes qui représente cette année 14 millions d’euros, soit 19% de moins qu’en 2007. Cependant le prix moyen est en augmentation (+ 9,62%), à 6,65€/kg, valeur la plus forte depuis 1999. Arcachon se situe au second rang des criées françaises en prix moyen, entre janvier et novembre 2008, (d’après Le Marin du vendredi 2 janvier 2009 (N° 320 8)). Sept espèces représentent près de 80% du chiffre d’affaire de la criée d’Arcachon. Trois espèces phares de cette criée (la seiche, le calmar et le bar) ont vu leurs volumes diminuer. La seiche représente cette année près de 15% du tonnage vendu sous criée, avec 319 tonnes vendues pour 1 011 943€. C’est un tonnage en recul de 47% par rapport à 2007, mais le prix moyen a augmenté de 34% (3,17€). Cela peut s’expliquer par deux raisons différentes : les céphalopodes comme la seiche et le calmar sont débarqués par les chalutiers, or la flottille chalutière d’Arcachon a été sensiblement réduite en 2008. Par ailleurs, ces espèces constituent, de par leur biologie, une ressource très fluctuante d’une année sur l’autre, en fonction des facteurs environnementaux. Ces débarquements restreints s’expliquent probablement par la conjonction de ces deux facteurs. Le bar représente cette année 6,6% du tonnage total vendu, ce qui est une proportion stable d’année en année. Néanmoins cette année le volume de bar a diminué de 27% comparé à 2007. Son prix moyen a diminué de presque 2% par rapport à l’an passé (7,65€). Le calmar a vu ses volumes diminuer pour les mêmes raisons que la seiche, mais dans des proportions plus importantes (-63% par rapport à 2007). Néanmoins son prix a augmenté de près de 3% (7,22€). En revanche, les tonnages de sole commune, autre espèce emblématique de la criée d’Arcachon, ont augmenté de près de 15%. Mais le contexte économique défavorable n’a pas permis de bien vendre ce produit : le prix moyen a perdu 16%, soit environ -2€/kg sur toutes les tailles. Le montant brut retiré de ces ventes a donc chuté de 4%. Il est à noter que cette année il n’y a pas eu de thon germon au large d’Arcachon, avec pour effet une chute de 94% du tonnage vendu en criée par rapport à 2007. Cependant, le prix du germon ayant presque doublé, le chiffre d’affaire a diminué de 88%. Par ailleurs, le moratoire sur la grande alose a engendré la disparition de cette espèce à la criée. En 2007, l’alose représentait près de 1 300kg, pour un montant de 8 400€. Saint-Jean-de-Luz/Ciboure Sont mis en vente sous la criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure, une partie de la production des navires du quartier de Bayonne et des apports de navires extérieurs. Sont comptabilisés ici les ventes aux enchères et les ventes de gré à gré de thons débarqués à la criée. Ces chiffres ne prennent pas en compte les ventes gré à gré gérées à distance. Le tonnage vendu à la criée de St Jean de Luz a chuté de 15% par rapport à 2007, et s’élève à 4 626 t. Néanmoins, le chiffre d’affaire vendu en criée (11,75 millions d’euros) n'a chuté que de 5,8%, car le prix moyen des produits vendus sous criée est passé de 2,29€ à 2,54€/kg, soit une augmentation de près de 11%. Neuf espèces représentent plus de 70% du chiffre d’affaire des ventes de la criée de St Jean de Luz/Ciboure. La baisse de tonnage de 2008 est principalement due à la diminution des volumes de thon rouge qui sont passé sous criée (-48% par rapport à 2007). Cela s'explique de la façon suivante: en 2008, le durcissement de la législation concernant la pêche de cette espèce a conduit à l'établissement de plans de capture individuels. La fin de saison 2008 (août/septembre) a été mauvaise, et peu de captures ont eu lieu. Les navires qui s’étaient restreints en début de saison du fait de limitations de captures ont donc globalement beaucoup moins pêché cette année que les années précédentes. Cependant, malgré un contexte sociétal difficile (boycott des grandes surfaces et pression d'ONG environnementalistes) qui a fait chuter les prix en début de saison, les prix sont remontés car la concurrence espagnole a été faible : le prix moyen au kilo a augmenté de 70% par rapport à la moyenne des trois années précédentes. Les débarquements de thon germon ont diminué de 15%, et les prix moyens ont augmenté de près de 30% par rapport à la moyenne des trois années précédentes. De la même façon, les débarquements de sardines ont diminué de 22%, mais leur prix moyen a doublé depuis 2007 (de 0,37 à 0,80€). La sole a vu ses volumes augmenter de 66% mais, comme à Arcachon, son prix a chuté de 16%. Les volumes de merlu sont relativement stables, mais leur prix a diminué de 2,5%. CONTRIBUTION DE JACQUES BOSCQ FNTR / URSTRA / UNOSTRA / TLF / SNCF / RFF / GESTIONNAIRES AÉROPORTS OU PORTS PORTS PORT DE BORDEAUX (Chiffres provisoires) Avec 9 003 kt en 2008, le Grand Port Maritime de Bordeaux enregistre une progression de +8,4% par rapport à 2007, soit 696 kt supplémentaires. Il faut remonter à 1994 pour retrouver un tonnage comparable dans les statistiques du port de Bordeaux. La forte hausse des vracs liquides (5.448 kt, soit +20,4%) comble largement la diminution des vracs solides (2.779 kt, soit –5,1%) et celle des marchandises conventionnelles (775 kt, soit – 9,2%). Les mouvements sociaux amorcés en avril, ont impacté la plupart des filières et expliquent en partie la perte de vitesse des vracs solides, principalement concentrés sur Bassens. Le ralentissement économique, perceptible suivant les opérateurs dès l’été 2008, a amplifié cette baisse de l’activité qui touche essentiellement les filières manutentionnées. Le trafic conteneurs se contracte par rapport à 2007 avec 55 158 EVP pour 612 kt soit une baisse équivalente à 10 000 EVP mais reste cependant supérieur à 2006. Les mouvements de navire sont en progression de 6,4% : 2.607 contre 2.451. Principales tendances AUX ENTREES : 6 774 kt, soit + 4,2% Hydrocarbures raffinés et gaz - décembre 2008 : 360,8 kt ; + 0,2% ; fin décembre 2008 : 4 259 kt ; + 13,8%. Les entrées de produits raffinés atteignent 4 259 kt à fin 2008, soit 13,8% d’augmentation. Cette hausse significative des importations d’hydrocarbures est à associer à l’incorporation de l’hinterland bayonnais et au retour à la normale de l’approvisionnement de DPA après les déstockages de 2007. Cette croissance est marquée par une forte augmentation des imports d’essence (+7,2%), de gas-oils (+25,2%), de carburéacteur (+20%) et du fuel domestique (+5%) alors que les huiles aromatiques et les fuels oils chutent respectivement de 25,1% et 38,9%. Produits forestiers - décembre 2008 : 9,2 kt; +153,7% ; fin décembre 2008 : 131,3 kt ; -11,6% 1 - Bois tropicaux : les importations de bois tropicaux sciés brésiliens ont progressé de 13,1% en 2008. Les importations de grumes africaines n’ont quant à elle pas repris en 2008. 2 - Bois du Nord : Les importations de bois du nord ont diminué de 20% en 2008 par rapport à 2007, la tendance devrait se poursuivre en 2009. Rappelons que, durant les périodes troubles sociaux dans les ports autonomes en 2008, les importateurs ont favorisé les approvisionnements par camions ou détourné des navires sur des ports secondaires. 3 - Bois à papier : en 2008, aucune importation de copeaux de bois, mais les perspectives de 2009 sont plus encourageantes, car la production des pellets augmente dans l’hinterland du port de Bordeaux. 4 - Pâtes à papier : les importations ont très légèrement diminué : 51 396 t en 2008 contre 52 668 t en 2007. Charbon et coke - décembre 2008 : 4,6 kt; -2,1% ; fin décembre 2008 : 242,9 kt ; -7,1% 15 navires de charbon et de coke de pétrole ont été déchargés à Bassens en 2008 pour un total de 243 kt. Graines oléagineuses - décembre 2008 : 12 kt ; Fin décembre 2008 : 96,7 kt ; +105,3%. La fermeture de Solae prévue en 2009 est un véritable coup d’arrêt à la filière. Les importations de graines de colza par Saipol redynamisent cette filière avec près de 50 kt tonnes déchargées sur 2008. Tourteaux et PSC - décembre 2008 : 13 kt ; +271,5% ; fin décembre 2008 : 152,6 kt ; -31,1%. Le trafic a aujourd’hui atteint un seuil critique qui devrait se stabiliser en 2009 sur la base exclusive du marché local à 150 000 tonnes. Engrais et matières premières pour l’industrie des engrais - décembre 2008 : 27,9 kt ; -52,5% ; fin décembre 2008 : 571,9 kt ; -18,2%. Après une année 2007 exceptionnelle, les importations d’engrais ont été en 2008 de 300 kt (soit -133 kt). Malgré la concurrence, le port de Bordeaux maintient une position forte dans un hinterland estimé entre 300 kt et 360 kt.. Avec 272 kt en 2008, le retard n’est que de 13 kt. pour l’usine d’Ambès après son arrêt décennal. Ciment - décembre 2008 : 0 kt ; fin décembre 2008 : 54,3 kt ; +9,9% Cette année, les importations de ciment sont en progression de 10% par rapport à celles réalisées en 2007. Laitiers et clinkers - décembre 2008 : 15,7 kt; +40,3% ; fin décembre 2008 : 82,9 kt ; - 27,9% 2008 marque une forte baisse par rapport à 2007 et se situe très loin des perspectives d’importations annoncées lors de l’implantation du nouveau broyeur de Bassens. Autres marchandises - décembre 2008 : 65,7 kt ; -30,6% ; fin décembre 2008 : 1 070 kt ; -0,4% Le bilan des activités diverses (1.070 kt) est identique en tonnage à 2007. La baisse des granulats (- 126 kt) malgré l’arrivée de STEMA et des produits métallurgiques (-16 kt) est compensée par la progression des huiles (+ 92 kt), du bitume (+ 34 kt) et du verre pilé (+ 9 kt). AUX SORTIES : 2 229,6 kt, soit + 23,3% Pétrole brut et produits raffinés - décembre 2008 : 27,9 kt ; fin décembre 2008 : 304,6 kt ; + 678% Avec 229 kt exportées en 2008, le trafic de pétrole brut progresse de 190 kt par rapport à 2007. Les exportations, stoppées depuis janvier 2007, ont repris en mars 2008. 75,5 kt de biocarburants ont également été exportées. Céréales et graines oléagineuses - décembre 2008 : 111,7 kt ; + 97,3% ; fin décembre 2008 : 1.234,3 kt ; + 17,2% 1 – Céréales en vrac : ce début de campagne céréalière 2008-2009 est en nette progression par rapport à la précédente (+12,6%). Malgré une récolte maïs tardive, novembre et décembre, affiche des tonnages en hausse : respectivement 144 kt (+38 kt) et 112 kt (+61 kt). Les exportations 2008-2009 sont déjà supérieures de 71,5 kt (637 018 tonnes exportées contre 565 490 tonnes en 2007-2008) mais reste en deçà des campagnes précédentes. 2 – Graines oléagineuses : avec seulement un navire de 1,2 kt reçu en novembre et aucun en décembre, le bilan 2008 fait état d’une baisse de 14,4% avec 37 kt exportées. Huiles et Tourteaux - décembre 2008 : 8,8 kt ; -31,1% ; fin décembre 2008 : 148,7 kt ; +63,7% Les exportations d’huiles croissent de façon significative 118,9 kt (+ 47,3%). A noter que le développement des exports de tourteaux (29,8 kt soit +195%) va de pair avec ce redressement d’activité. Autres marchandises - décembre 2008 : 33,9 kt ; -27,5% ; fin décembre 2008 : 542 kt ; -13,2% Le bilan 2008 des exportations de marchandises diverses est déficitaire de 82,5 kt (-13,2%). Malgré la hausse de la ferraille (+15 kt), les autres trafics ont peiné à l’image du talc (-15 kt), du quartz (-7 kt) ou de la terre réfractaire (-19,5 kt). Le constat de la filière bois, durement touchée par la crise économique, suit cette même tendance : -43 kt pour les papiers et cartons, -11 kt pour les exportations de bois des landes. ÉVOLUTION DES LIGNES RÉGULIÈRES : Trafic conteneurs (conteneurs pleins + vides) et lignes régulières - décembre 2008 : 38 kt ; -29,6% / 3 717 EVP ; -23,2% ; 2008 : 612 kt ; - 8,4% / 55 158 EVP ; -15,4%. 2008 est la première année de baisse du trafic conteneurs après 5 années de croissance ininterrompue. Sur l’année 2008, avec 55.158 TEU manutentionnés, soit une perte de 10.000 TEU, le port de Bordeaux perd en moyenne plus de 800 TEU par mois par rapport à 2007. Une part est imputable aux mouvements sociaux du printemps et du début de l’été, le poste « conteneurs vides » explique la quasi-totalité de la baisse : 8 600 TEU en moins, soit – 43,7%. DELMAS : 0 escales au Verdon en décembre 2008, contre 2 en 2007. L’impact de la suppression des escales export Delmas se traduit pleinement au niveau du Verdon : 15 escales en 2008 contre 29 l’année précédente, 1 840 TEU chargés/déchargés en 2008, soit 2 fois moins qu’en 2007. Cette suspension des touchées export Delmas entraîne une baisse de l’activité sur ce site et a porté un coup d’arrêt aux dessertes ferroviaires Bruges–Le Verdon. MSC : 3 touchées en décembre 2008, comme en 2007. Après une exceptionnelle année 2007 (+35%), et alors que l’armateur annonçait une progression de trafic minimale de 15% en 2008, le contexte social depuis avril a impacté l’activité de MSC au Verdon. Avec 42 escales en 2008 (contre 45 en 2007), ce sont 23 994 TEU qui ont été manutentionnés, soit 9,9% de moins que l’an dernier ; baisse imputable aux seuls trafics vides. MSC est le seul armateur qui augmente son activité exprimée en tonnes : +4,2% et en conteneurs pleins (+9%), grâce à un très fort développement de ses imports de pleins : 8 5767 TEU, soit +55%. CMA CGM : 4 escales en décembre 2008, comme en 2007. Le nombre d’escales de CMA CGM en 2008 est stable (52 escales contre 51), sauf pour le trafic, en recul de 4 100 TEU, soit une baisse de 12,4%.Chez CMA, les tendances sont les mêmes que chez MSC, mais un peu atténuées : petite progression de l’import plein (+1,6%), baisse de l’export plein (-8,6%), et gros repli sur les approvisionnements en conteneurs vides (-26,7%). En conclusion, avec une performance commerciale des armements préservée pour les trafics pleins (43 502 TEU pleins en 2008 contre 44 961 en 2007), les opérateurs n’ont pu réitérer les performances des années écoulées. Le volume 2008, s’il n’égale pas le record de 2007, reste cependant légèrement supérieur à celui de 2006. Les perspectives 2009 avec un objectif de 8 800 00T, s’inscrivent en retrait, en rapport avec la conjoncture régionale. Enfin, le Grand Port Maritime de Bordeaux, pour promouvoir l’essor de trafic de marchandises par voie maritime, est toujours dans l’attente de l’autorisation permettant la circulation (conformément au décret du 7 janvier 2004) de véhicules à 44T de PTRA dans un rayon de 150 Km de son port. Port de Bayonne trafic maritime 2008 Le trafic du port de Bayonne s’établit à fin 2008 à 3 747 782 tonnes soit un recul de 14,33% par rapport à l’année 2007 (4 374 656 tonnes). Ce recul a une double cause extérieure à la gestion de la CCI Bayonne Pays Basque : la fermeture du site de stockage portuaire de la Raffinerie du Midi (ceci a ramené les importations de produits raffinés de 441 478 tonnes en 2007 à 80 731 tonnes) ; le non-report du trafic de Bordeaux sur Bayonne dû à la remise en fonctionnement du bac de stockage d’Ambès (ce trafic représentait 100 000 tonnes en 2007), soit un total de près de 550 000 tonnes perdues. MAÏS : en progression de 7,56% (474 236 Tonnes) par rapport à 2007 (440 885 tonnes). Le volume des exportations de maïs à travers les silos de la Maïsica est directement lié aux prélèvements faits, dans notre hinterland agricole, par les transporteurs routiers espagnols vers la péninsule ibérique. PÉTROLE BRUT : en recul de 43,79% (223 477 tonnes) par rapport à 2007 (397 592 tonnes). Il faut tenir compte, dans cette baisse des 100 000 tonnes détournées en 2007 de Bordeaux sur Bayonne par suite d’un incident sur le bac de stockage d’Ambès. HYDROCARBURES RAFFINÉS : la fermeture du site de stockage portuaire de la Raffinerie du Midi se traduit par une chute considérable des importations de produits raffinés de -81,71% pour un volume total de 80 731 tonnes contre 441 478 tonnes en 2007. DÉRIVES NON-ÉNERGETIQUES DU PÉTROLE : en recul de 11 611 tonnes (-25,57%) par rapport à 2007 (45 404 tonnes) les importations de bitume sont directement liées aux travaux d’infrastructure routière de notre région. FERRAILLES : ce trafic accuse une baisse de 13,72% en 2008 (738 917 tonnes) par rapport à 2007 (856 434 tonnes). Ceci est dû à un report des importations maritimes vers des approvisionnements par voie terrestre (train et camions). BILLETTES : en progression de 33,60% en 2008 (991 264 tonnes) par rapport à 2008 (741 981 tonnes). CELSA sur le Port de Bayonne a généré en 2008 un trafic cumulé ferrailles + billettes de 1 730 181 tonnes. SOUFRE : ce produit historique du Port de Bayonne connaît une diminution inexorable. PRODUITS CHIMIQUES : ces produits connaissent un tassement de 14,20% en 2008 (484 205 tonnes) contre 564 348 tonnes en 2007. Acetex a suite à un incident perdu un mois de production. ENGRAIS : après une bonne année 2007 (429 338 tonnes), l’année 2008 connaît un léger ralentissement (414 470 tonnes) avec un recul de 14 868 tonnes (-3,46%). GRUMES EXOTIQUES : en progression de 3 265 tonnes en 2008 (18 601 tonnes), ce trafic de grumes d’azobé en provenance principalement de Guinée Équatoriale est généré par la société IDIART de Viodos (64). BOIS AGGLOMÉRÉS : après avoir dépassé les 100 000 tonnes en 2002, les exportations de bois aggloméré se sont tassées pour arriver à un total de 12 997 t en 2008, en recul de 39,06% par rapport à 2007 (21 329 t). BOIS DIVERS : constitué de traverses de chemin de fer et de bois sciés à l’export, ce trafic a connu en 2008, un accroissement important (+10 390 tonnes) dû à un regain des sorties de bois sciés. CIMENT : en recul de 43,57% en 2008 (51 624 tonnes) par rapport à 2007 (91 487 tonnes). AUTRES VRACS SOLIDES et DIVERS : en baisse de 22 351 T en 2008 à 29 354 T, ces produits tels que le sel de déneigement, la tourbe, écorces de pin ont un volume très variable. Perspectives 2009 : l’année 2009 sera très difficile avec toujours la perte du trafic dû à la fermeture de la Raffinerie du Midi. La mauvaise conjoncture économique générale laisse craindre de nouvelles baisses de trafic. Les nouveaux trafics attendus (Beltrane), ne démarreront qu’en 2010 (250 000 tonnes). Toutefois, le Port de Bayonne est aujourd’hui l’objet de plusieurs projets qui auront un impact positif sur le trafic portuaire, dans les années à venir : implantation d’un laminoir par le Groupe Beltrame – Ce projet devrait créer 100 emplois à terme, générer 300.000 tonnes de trafic portuaire et un projet d’extension de Celsa France représentant la création de 400 emplois pour un trafic portuaire estimé à 700.000 tonnes. AÉROPORTS AÉROPORT DE BERGERAC Bilan de l’année 2008 L’année 2008 est une année record en terme de trafic avec 295000 passagers(+16% par rapport à 2007), un trafic 100% international et l’arrivée d’une 3eme compagnie low-cost (TRANSAVIA) sur Bergerac /Amsterdam et l’ouverture conjointement d’une destination sur Charleroi (Bruxelles) avec Ryanair. L’année 2008 est l’année de l’ouverture sur le Benelux avec un trafic de l’ordre de 40000 partagé 50/50 entre la Belgique et la Hollande. Destinations de RYANAIR : Londres Stansted, Liverpool, East Midlands (Nottingham), Charleroi Destinations de FLYBE : Southampton, Exeter, Birmingham, Leeds, Londres Gattwick, Edimbourg Évolution du nombre de passagers de 2001 à fin 2008: 2001 16 379 2002 61 805 2003 115 978 2004 204 009 2005 233 760 2006 269 630 2007 254 429 2008 294 700 Les travaux d’agrandissement de l’aérogare (doublement du hall départ et du hall arrivée) ne seront achevés que pour le printemps 2009 avec un retard supérieur à 6 mois. Perspectives 2009 La prévision budgétaire a été établie sur un trafic de 270000 passagers intégrant la forte diminution des plans de vols sur la Belgique et la Hollande. Le déficit budgétaire va s’accentuer sur 2009 par un effet de ciseaux, diminution des recettes aéronautiques et extra-aéronautiques, plus une augmentation sensible des charges d’exploitation liées aux nouvelles infrastructures. En parallèle se posent des problématiques liées au financement par le SMAD (Syndicat mixte Air Dordogne) , propriétaire de l’aéroport depuis le 1er janvier 2008 et dont les clés de répartition sont les suivantes : - ville de Bergerac (49%) - Conseil Général de la Dordogne (30%) - CCID (20%) - ville de Périgueux (1%) Il est clair que l’assise de financement n’est pas suffisamment large et que cela ne contribue pas à rendre pérenne le développement de l’aéroport dont l’existence est vitale pour le département. Répartition des clients : Dordogne 62% (dont 30% sur Périgord Pourpre), Lot-et-Garonne 21%, Lot 8%, Charente 4%, Gironde 4% et Tarn et Garonne 1%. AÉROPORT Bordeaux-Mérignac BILAN 2008 : TRAFIC EN HAUSSE DE +2,8% À L’AÉROPORT DE BORDEAUX AVEC PLUS DE 3,5 MILLIONS DE PASSAGERS En 2008, avec 3.519.000 passagers, le trafic total de l’Aéroport de Bordeaux a enregistré une hausse de +2,8%, soit 97.000 passagers supplémentaires. 2008 est donc la 4e année consécutive de croissance significative (+5,7% en 2005, +5,2% en 2006, +6,3% en 2007). À fin août, le trafic global cumulé atteint encore les 4,5% de croissance par rapport à la même période en 2007. Le trafic low-cost représente 14,2% du trafic global de l’aéroport en 2008 (500.000 passagers, +30% par rapport à 2007) et génère la quasi-totalité de la croissance globale de la plate-forme bordelaise. Ces résultats situent l’Aéroport de Bordeaux dans le haut de la fourchette des croissances régionales françaises (comprises entre 0 et 2,9%), hors Lyon qui bénéficie de l’impact de son nouveau terminal à services simplifiés (+8,2%). Le nombre de mouvements d’avions est resté stable en 2008 (68.700 tous trafics confondus). 2.335.000 PASSAGERS EN NATIONAL (+ 3,6 %, + 82 000 PASSAGERS) Cette croissance est tirée par l’explosion du trafic vers Lyon grâce à l’offre d’Air France (ajout d’une fréquence quotidienne à partir de février) et d’EasyJet (2 vols quotidiens depuis mars). La desserte Bordeaux-Lyon représente 387.500 passagers en 2008 progressant de 44,9% (+120.000 passagers) et confirme sa place de première ligne transversale française. Résultats de croissance également positifs pour les dessertes Air France de Marseille avec +4,8% (169 000 passagers) dopées par l’ajout d’une 5e fréquence au printemps et de Paris Charles-de-Gaulle +0,9% (526 000 passagers) Partiellement touchée par trois grèves en 2008, la ligne Bordeaux-Paris-Orly est en retrait de 4% avec 933 313 passagers. Les dessertes vers Lille, Nantes et Strasbourg sur lesquelles Air France a réduit son offre de siège, baissent avec respectivement -3,2%, -4,2% et -7,6%. La liaison Bordeaux-Nice reste stable (+0,4%). + 2,7 %POUR LE TRAFIC RÉGULIER INTERNATIONAL, AVEC + 25 800 PASSAGERS Après une croissance exceptionnelle en 2007 (+16,5%), le trafic international continue de progresser, en 2008 avec +2,7%. La croissance est portée par la destination Genève, desservie par Easyjet et par Baboo, devient en 2008 la seconde destination internationale au départ de Bordeaux (après Londres Gatwick) avec près de 100 000 passagers en un an (+52%). Les compagnies régulières enregistrent de bons scores vers les hubs internationaux, principalement Amsterdam (+13,7%, 99 000 passagers) sur le second hub d’Air France/KLM, Madrid (+7,9%, 62 600 passagers) avec Iberia et Bruxelles (+3,4%, 24 600 passagers) avec Air France. Londres Gatwick desservie par British Airways reste la première destination internationale de Bordeaux avec 119.000 passagers. Bons scores également sur Montréal avec +88% (18 600 passagers) grâce au doublement des vols de Air Transat, Stockholm où Norwegian a renforcé son programme cet été (+59,6%, 13 700 passagers), Rome desservie par Air France avec +11% représentant 9 300 passagers, Londres-Luton avec +6,8% (88 900 passagers) et Bristol avec +2,5% (44 100 passagers) opérées toutes deux par Easyjet. Barcelone, Lisbonne et Porto avec respectivement des baisses de 7,9%, 13,3% et 17,3%, subissent les réductions d’offres de sièges d’Air France. Les lignes sur les Iles Britanniques semblent impactées par la crise économique britannique. La desserte régulière vers l’Afrique voit Tunis progresser de +8,2% (Tunisair), Alger (Air Algérie) de +12,8%, Marrakech (Royal Air Maroc) de +5,1% et Abidjan (Air Ivoire) de +35%. Casablanca (Royal Air Maroc) perd en revanche 7,1% (58 900 passagers au total). TRAFIC CHARTERS STABLE, PROCHE DE 230.000 PASSAGERS Les charters sur le marché domestique progressent de 15,7% représentant un gain de 4.000 personnes tandis que celui sur le marché international perd 5% soit -10.000 passagers 32 000 TONNES DE FRET Les trafics fret et Poste sont en léger retrait sur 2008 avec 32 080 tonnes (soit -8,8%). À noter une baisse du fret Poste (-15,9%, 4 515 T.), alors que le fret aérien cargo continue de progresser (+15,3%, 8 214 tonnes). AÉROPORT D'AGEN La Garenne Lot & Garonne LIGNE AGEN-PARIS by AIRLINAIR TOTAL de l'année 2008 Nb Pax Nb vols Pax/vol non-conformité Cumul 23 038 961 23,97 1,84% Vols non-conformes Ré-acheminement compagnie externe dont pax vds vol/vds 18 14 465 22 Ligne AGEN-PARIS : Taux de remplissage moyen sur l'année : 51,01% - Estimé / an : 17 000 au contrat initial, Prévision 2009 : 22 000 passagers ; Objectif : 24 000 passagers Cumul annuel au 31 décembre : Autres passagers : 671 passagers sur charter ou vols privés. AÉROPORT Biarritz-Anglet-Bayonne Bilan 2008 : l'Aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne dépasse pour la première fois de son histoire le cap du million de passagers: soit un trafic total de 1 028 006 voyageurs, en croissance de 10,43% par rapport à 2007. Ces bons résultats s'expliquent par le développement du trafic national (+13,86%), notamment grâce à l'offre complémentaire de Air France et EasyJet sur Paris. En revanche, le trafic international stagne. (+1,83%). L'année 2008 aura donc été marquée par l'arrivée d'EasyJet, avec ses liaisons sur Paris Charles de Gaulle, Lyon, Bristol et Londres Gatwick, mais également par l'adaptation par Air France de l'offre sur Paris et le développement de la liaison sur Lyon, qui enregistre son 100 000e passager. Perspectives 2009 : au vu de la conjoncture, il est difficile d’anticiper la réaction des passagers. En nouveautés, l'aéroport tente de faire émerger une liaison entre Biarritz et Helsinki avec la compagnie low-cost Blue1. Les liaisons sur Shannon et Francfort-Hahn, assurées depuis 2 ans par la compagnie Ryanair, sont interrompues. TRANSPORTS ROUTIERS EN AQUITAINE Conjoncture de OTRE La situation économique dans laquelle se trouve le transport routier aquitain n’est pas très différente de celle connue dans l’ensemble du pays. Les problèmes du transport routier ne sont pas que conjoncturels, ils sont également structurels. C’est pourquoi, afin de comprendre l’ensemble de la problématique il est indispensable de remonter quelques années en arrière avant d’aborder l’actualité et enfin l’avenir avec l’année 2009. Le déclin des entreprises françaises du secteur remonte aux années 90, avec la mise en place d’un social spécifique et une ouverture des frontières européennes sans harmonisation des coûts. L’année 2005 a été marquée par une vague de dépôts de bilans sans précédent, démontrant une perte de compétitivité du pavillon français sur tous les marchés internationaux, alors qu’il était jusque là le Premier en Europe. La crise structurelle du transport routier français est apparue avec évidence et rien n’a été fait pour la résoudre. L’année 2006, a apporté une conjoncture bien meilleure masquant les problèmes de fond. Les raisons de cette amélioration sont les suivantes : croissance économique nationale supérieure et surchauffe en Europe de l’Est mobilisant les transporteurs de ces pays sur d’autres marchés. La fragilisation des capitaux propres et des trésoreries est le point marquant début 2007 qui a été une année en dents de scie, avec une activité en moyenne satisfaisante, surtout au premier semestre, mais extrêmement irrégulière. À partir de septembre 2007 ce qui allait devenir la crise pétrolière débute. 2008 a été marquée par deux crises spéculatives avec une hausse exponentielle des matières premières, dont les énergies. Une courbe des prix des carburants en début d’année sur une pente moyenne de 5% /mois avec son paroxysme au mois de mai avec une augmentation de 1 centime et demi du litre par jour. Aucun système ne permet la répercussion aussi importante et rapide des cours de l’énergie qui se stabilisent ensuite. Fin août se déclare et apparaît au grand jour la crise financière mondiale. Tous les marchés deviennent fous, en bourse comme dans le transport. Tout s’écroule, les trafics diminuent en moyenne de 30% mais certains trafics peuvent même quasiment disparaître, quelques-uns uns, rares, se maintiennent. Le carburant amorce une baisse au niveau mondial, pour autant cette baisse du prix de l’énergie ne fait que ramener le prix du gasoil à son prix de fin 2007 c'est-à-dire « cher ». Les trafics sont rares, les dépôts de bilan passent de 3 par jour au niveau national à 6 puis 10/jour. Même les groupes du secteur sont obligés de « réduire la voilure » et ferment des unités voire stoppent leurs activités dans certains secteurs d’activité ou géographique. La plupart reconnaissent ne pas avoir la trésorerie pour supporter cette situation après le mois de mars 2009. 2009 - le début de l’année est dans la continuité de 2008, dépôt de bilan, morosité, en particulier en ce qui concerne les trésoreries et fonds de roulement. L'inquiétude est grande pour le mois de mars à la parution des bilans 2008. Que sera devenue la capacité financière des entreprises conditionnant l’attribution de leurs licences et la continuité de leur activité ? De plus, personne ne peut prédire la durée de la Crise. Il est connu que la France entre, généralement, plus lentement dans les crises que les autres, mais qu’elle en sort plus difficilement. La particularité aquitaine En Aquitaine seuls le transport alimentaire et la messagerie résistent tant bien que mal pour l’instant. Conjoncture de la FNTR La récession Activité: aucune amélioration n’est prévue dans les mois à venir. La baisse d’activité continue. Parmi les clients du transport routier de marchandises, elle est surtout visible dans les secteurs de l’automobile, qui constate une très forte dégradation, du BTP, de la sidérurgie, de la chimie et des acheminements pré et post maritimes. La situation financière des entreprises reste très inquiétante. Les chiffres d’affaires des entreprises, trésorerie et marges sont en constante dégradation. Aucune amélioration de la situation n’est prévue dans les mois à venir. Les avis des experts confirment que l’année 2009 sera sur cette ligne. Prix du carburant : à nouveau à la hausse. Les prix du carburant sont repartis à la hausse début janvier 2009 après une baisse au mois de décembre. Depuis son niveau le plus élevé du 16 juin, le gazole professionnel à la cuve a chuté de -37% à la fin de l’année 2008. Cependant, malgré cette baisse, la facture gazole en 2008 est +16% au-dessus de la facture de 2007. Jusqu’où ira la baisse d’activité ? La baisse d’activité du TRM est signalée par plus de 70% d’entreprises, elle touche tous les secteurs du transport. Au mois de décembre ce sont les trafics internationaux qui semblent être le plus touchés, alors même que les transports, national et régional, sont en forte baisse. En termes de perspectives d'activité à 3 mois, la majorité des transporteurs voit la poursuite de la baisse. Aucune entreprise interrogée ne prévoit une hausse des trafics nationaux (enquête FNTR). Écart coûts- prix : toujours considérable. Si la baisse des prix du gazole au mois de décembre a continué à jouer favorablement sur l’ensemble des coûts de revient, cependant une augmentation des coûts est soulignée par 23% des entreprises ayant répondu à l’enquête de conjoncture de la FNTR. Aucune entreprise interrogée ne signale la hausse des prix de vente depuis 4 mois. La baisse d'activité en est toujours la principale cause. L’écart entre les coûts et les prix reste considérable, sa dégradation est signalée par presque 64% des entreprises ayant participées à l’enquête. Situation financière presque catastrophique : 91% des entreprises interrogées par la FNTR, signalent une stagnation ou une baisse de leur chiffre d’affaires. Les délais de paiement s’allongentpar conséquent la trésorerie des entreprises se dégrade. La marge nette des entreprises est en péril : plus de 70% des entreprises notent une baisse significative. Le nombre de défaillances s’élève à 2122 en 2008 : sur la totalité de l’année 2008, 2122 défaillances ont été enregistrées par les tribunaux de commerce pour les 7 codes NAF, quasi doublement par rapport à l’année 2007. Les TPE et PE (de 0 à 9 salariés) représentent dans l’ensemble près de 87%. Le taux de défaillance pour cette catégorie d’entreprises est de 6,10% en 2008 contre 3,36% en 2007. Le nombre d’entreprises défaillantes de plus de 50 salariés est encore plus marqué: en 2008 il s’élève à 36, soit presque 3 fois plus qu’en 2007. Le taux de défaillances d’entreprises de plus de 50 salariés a augmenté de +227,27%, passant de 0,95% en 2007 à 3,13% en 2008. La réduction des effectifs est toujours d’actualité. Le secteur du transport et de la logistique affiche des perspectives d’emploi en baisse. Une large majorité d’entreprises n’envisage aucun investissement en matériel du transport : utilisation des véhicules et investissements sont en forte baisse. 75% d’entreprises ayant répondu à l’enquête de conjoncture de la FNTR n’envisagent aucun investissement en matériel du transport. Pour l’année 2009, les experts de l’Observatoire des Véhicules Industriels ont prévu une baisse de -25% d’immatriculation de véhicules neufs. En conclusion : Le caractère particulier de la crise actuelle n'offre aucun historique de référence permettant de se projeter et de "modéliser" ce qui va se produire dans les mois qui viennent. Or, l'une des caractéristiques de l'activité transport a toujours été de suivre les variations de l'activité économique, en les amplifiant dans un sens comme dans l'autre : quand l'activité faiblit, le transport routier baisse davantage. D'où une très forte pression aujourd'hui sur les entreprises du secteur, de nombreuses "réductions de voilure", dont certaines violentes et définitives (2122 défaillances d'entreprises de TRM en 2008). Par contre, quand l'activité repartira (?), le transport devra être prêt à subir un accroissement supérieur à la vigueur de la reprise économique. Le problème se posera donc au moment de la reprise économique : combien d'entreprises de transport routier seront encore là et dans quel état ? La Profession est d'autant plus inquiète que cette crise économique mondiale est "surinfectée" par une distorsion de concurrence européenne très défavorable au TRM français : social franco-français pénalisant, réglementation sur le cabotage inadaptée et incontrôlable en l'état actuel, fiscalité galopante... L'enjeu de la profession est donc actuellement de maintenir en vie les entreprises dont l'économie française aura besoin demain. Transport/Logistique (TLF) Activité 2008 et perspectives 2009 L’année 2008 restera comme une année modeste en termes de volume de transport et de résultat d’entreprise. Baisse des flux en tonnes kilomètres et inflation très forte des coûts de revient (notamment le gazole au premier semestre +20% par rapport au prix au 31/12/07). Les coûts ont augmenté de 9% par rapport à 2007 pour la longue distance et de 8% pour le transport régional. Compte tenu de la baisse d’activité, la part des charges fixes dans le coût de revient est venu sensiblement impacter les résultats. On a assisté à une forte hausse des défaillances d’entreprises. Les indicateurs économiques, ont généré une défiance vis-à-vis du secteur avec des comportements de repli des partenaires économiques tels que les banques ou les assureurs-crédits. Les suppressions des garanties fournisseurs, les demandes de cautions, les refus de prêt ont été nombreux. Cela n’a fait qu’aggraver certaines situations difficiles et c’est tout un secteur qui est aujourd’hui « blacklisté ». L’activité de transport routier de marchandises pour compte d’autrui du pavillon français au troisième trimestre 2008, recule de plus de 5% par rapport au 3ème trimestre 2007. Le transport national est en baisse de 3,7%. L’activité de transport international diminue de près de 15%. Baisse du transport de produits manufacturés et des matériaux de construction et quasi-stabilité du transport des produits agricoles et alimentaires. Les sondages réalisés dans les entreprises démontrent une baisse du chiffre d’affaire entre 10 et 30% selon les activités. Certaines filières sont particulièrement affectées : automobile, BTP…. Les premières mesures de chômage partiel ont été prises dans quelques sociétés. Cette forte baisse d’activité entraîne une offre de transport excédentaire qui provoque une concurrence plus forte, notamment entre transporteurs français et tire les prix vers le bas. Les prix du transport passent désormais dans le rouge. Au troisième trimestre 2008, pour la première fois depuis 2005 le nombre des défaillances a été supérieur à celui des créations. Les entreprises de toutes catégories sont touchées et notamment celles de plus de 50 salariés. Le secteur du transport et de la logistique affiche des perspectives d’emploi en recul avec un solde net de -3%, en baisse au 3ème trimestre 2008, par rapport à la même période de 2007. Pour 2009, les entreprises ne disposent d’aucune visibilité pour les mois à venir. La demande de transport industriel (automobile, chimie…), et de BTP est en chute libre ainsi que le transport « à la demande ». Les clients réduisent drastiquement leur plan de transport et revoient simultanément les prix par le biais d’appels d’offre. Les entreprises sont très pessimistes sur des possibilités de reprise à court ou moyen terme. Accélération des procédures collectives en ce début d’année, plans de chômage partiel et plans sociaux envisagés. CONTRIBUTION DE MURIEL BOULMIER ORGANISMES HLM / COMITÉS INTERPROFESSIONNELS DU LOGEMENT ET ORGANISMES D'HABITAT RURAL 1. Plus de 6 000 logements sociaux déposés en Aquitaine en 2008 6 150 logements déposés Offre nouvelle 5 529** ANRU 621* PLUS = 2 639 PLAI = 806 PLS = 1 717 PLS foncière = 367 * Clôture AROSHA – janvier 2009 ** Données provisoires DRE – 29 janvier 2009 Dans le prolongement des années 2005, 2006 et 2007, l’Aquitaine enregistre encore de bons résultats de production en 2008 avec plus de 6 000 logements déposés au total, résultat comparable à 2007. On notera que ces résultats sont acquis grâce à une montée des logements financés en PLUS et surtout en PLA-I, ces derniers représentant désormais près de 1 logement sur 4, permettant de répondre à travers des loyers minorés, aux besoins des ménages aux revenus les plus fragiles. La région Aquitaine atteint 85% des objectifs globaux de production de logement social qui lui sont assignés par l’État, chiffre qui la place parmi les régions les plus dynamiques en la matière. Comme au cours des années précédentes, cette mobilisation des organismes aquitains reste contrainte par des conditions de production de logements sociaux qui continuent à se complexifier. Elles sont principalement liées : au bouclage financier des opérations, au manque de disponibilités foncières, à l’impact technique et économique de nouvelles normes (la loi accessibilité, la RT 2005, …), aux procédures d’urbanisme en évolution constante ou encore aux recours sur les permis de construire. Les effets potentiels de la crise immobilière n’ont eu aucune incidence sur ces facteurs en 2008, tandis que commençait à se faire sentir le ralentissement de l’activité immobilière privée avec le retard voire l’abandon d’opérations de logements sociaux intégrées dans des programmes mixtes. Comme en 2007, un nombre important de reports d’opérations est lié à des programmes publics-privés, et notamment des opérations en VEFA, pour lesquels les promoteurs n’ont pas concrétisé leurs projets De plus, l’année 2008 a été marquée par une activité ralentie en début d’année par le renouvellement des exécutifs locaux, reportant certaines prises de décisions au second semestre. 2. Des capacités de production 2009 stables comparées à celles de 2008 Et un engagement fort dans le plan de relance à concrétiser • Des capacités de production stables par rapport à celles affichées début 2008 pour les opérateurs sociaux, et une production complémentaire non négligeable via le rachat de logements dans des opérations bloquées aux promoteurs : Les capacités propres de production 2009 estimées à 5 000 à 5 500 logements sont équivalentes à celles affichées par les organismes à la même époque l’année dernière. Au-delà de cette capacité de production en direct dont les organismes veilleront à s’assurer que les conditions de programmation permettent la réalisation, les organismes Hlm aquitains se sont immédiatement et très fortement mobilisés sur le programme de « 30 000 rachats » lancé fin 2008 par l’État. En effet, soucieux de développer une offre de logements sociaux complémentaire dans une région où les besoins restent élevés mais également conscients de leur rôle économique local, les organismes ont affiché leur capacité à racheter en VEFA 1700 à 2 800 logements dans des opérations conduites par la promotion privée et bloquées en raison de la crise. À ce jour, déjà 1 100 logements ont fait l’objet d’un accord de rachat entre organismes et promoteurs. À ce jour, les financements pour boucler ces perspectives de production restent à assurer. Les enveloppes et objectifs affichés par l’État central il y a deux jours (CIACT du 2/02/09) doivent être précisément analysés, mais on peut d’ores et déjà souligner que les objectifs sont en hausse (notamment en matière de logement très social) et les enveloppes semblent stables. Les négociations ou prises de décision sont en cours pour les autres financeurs (collectivités locales et 1%). Les semaines à venir seront décisives. Nombre total de logements déposés (PLUS-PLAI-PLS - y compris ANRU- hors PLS foncière) 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006* 2007** 2008*** 24 420 415 253 303 302 323 182 255 277 242 361 393 302 377 250 256 308 190 261 297 243 169 185 313 331 412 426 403 33 965 1 296 1 005 1 271 1 232 1 118 1 269 895 1 334 1 400 933 2 508 2 548 2 014 1 321 1 108 1 209 1 313 923 753 1 294 1 454 1 526 2 218 3 042 4 064 4 109 4026 40 161 174 209 303 381 323 300 190 174 138 295 424 393 322 238 136 256 259 188 82 166 257 248 619 485 866 583 472 47 203 250 195 234 228 202 181 187 122 205 206 389 277 246 149 201 190 165 218 139 119 172 168 236 376 448 297 293 64 349 435 336 613 565 434 467 409 384 662 737 588 795 837 643 449 459 440 323 247 445 397 415 584 896 1 287 841 956 Aquitaine 2 098 2 570 1 998 2 724 2 708 2 400 2 399 1 936 2 291 2 647 2 532 4 302 4 315 3 796 2 601 2 150 2 422 2 367 1 913 1 518 2 267 2 449 2 542 3 970 5 130 7 077 6 256 6 150 * Pour les logements ANRU : 578 dossiers déposés pour 169 logements financés (soit 6361 EF dont 138 PLS Foncière + 578 ANRU) ** Tableau DRE avril 2008 et AROSHA pour l'ANRU (5745 EF dont 364 PLS foncière + 511 déposés ANRU) *** Tableau DRE et enquête AROSHA de clôture de janvier 2009 CONTRIBUTION DE MICHEL CISILOTTO FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT AQUITAINE SITUATION DU BATIMENT EN AQUITAINE Après une période favorable à l’activité du Bâtiment, la crise généralisée et profonde qui affecte l’économie mondiale a commencé à toucher également ce secteur dès 2008. 1) Les raisons de nos inquiétudes Le créneau du logement neuf a montré, le premier, des signes d’essoufflement dès la fin de l’année 2007. Pour 2008, le nombre de mises en chantier de logements a reculé de 14% au niveau national par rapport à l’excellente année 2007, ce qui, compte tenu de l’acquis de croissance et des délais de réalisation, a conduit à une baisse en volume de plus de 3%. Le non résidentiel neuf, quant à lui, a plongé brutalement au 2e semestre 2008 et l’année devrait se clore sur ce segment de marché par une baisse de 3,5% de l’activité. Seul, le marché de l’amélioration entretien devrait progresser en 2008 d’un peu plus de 1% en volume. Au total, 2008 devrait être marquée par un léger recul de l’activité Bâtiment (- 1,1% en volume). Compte tenu des contraintes qui perdurent sur l’appareil de production et malgré un recul assez net de l’intérim, le Bâtiment aura encore créé l’an passé, de l’ordre de 16.000 nouveaux emplois. Pour l’année 2009, la FFB, consciente des difficultés de l’économie nationale, prévoit une baisse d’activité de l’ordre de 6% par rapport à 2008. Il est en effet plus que probable que le secteur du logement continue de reculer, entraîné par le recul de la promotion privée (estimation de -14,3% pour un peu plus de 314 000 mises en chantier). Le non résidentiel neuf s’inscrirait dans la même tendance avec une baisse d’activité de 9,3%. Enfin, les travaux d’amélioration entretien enregistreraient une quasi stagnation par rapport à 2008. 2) La justification de nos espoirs Des probabilités existent que la conjoncture de 2009 soit moins catastrophique que les prévisions qui sont faites. En effet, le Bâtiment est au cœur du Plan de Relance gouvernemental : Programme de 100 000 logements supplémentaires, Accélération du programme national de rénovation urbaine, Doublement du prêt à taux zéro pour l’accession sociale, Arrivée de nouveaux produits comme le Pass Foncier, Assouplissement temporaire des règles d’urbanisme, Mise en place d’un fonds de lutte contre l’habitat indigne, etc. L’autre sujet de confiance porte sur le développement des marchés liés au développement durable. Il s’agit prioritairement de l’éco-PTZ en faveur de la rénovation énergétique des logements. La FFB est cependant consciente qu’atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Grenelle de l’Environnement exigera des efforts et c’est la raison pour laquelle elle renforce ses actions dans les domaines suivants : En matière de communication auprès du grand public. En matière de mobilisation de l’appareil de production par son opération « Bâtir avec l’environnement » qui a pour objectif de favoriser un véritable engagement professionnel de la part des entrepreneurs et des artisans pour bâtir dans le respect du développement durable. En matière de formation notamment dans le cadre du dispositif FEEBAT, mais également en incitant les entreprises à poursuivre leurs efforts de formation des techniciens de bureaux d’études nécessaires en période d’accroissement de la concurrence et de la formation des jeunes dans une optique de reprise à moyen terme. Les Pouvoirs Publics locaux et notamment régionaux, peuvent aider les entreprises du Bâtiment à traverser le cap difficile de cette année 2009 et c’est dans cet esprit que la FFB Aquitaine vient de proposer au Conseil régional d’Aquitaine la signature d’une convention prévoyant : une majoration des avances à hauteur de 15% du marché, une réduction des délais de paiement à 30 jours, une mobilisation des mandataires du Conseil régional sur les délais d’instruction des situations présentées par les entreprises. Conclusion Jamais les besoins en matière de construction n’ont été aussi importants : - logements sociaux, - amélioration de l’habitat vétuste, - génie Civil des infrastructures, - bâtiments commerciaux et industriels, - application des techniques d’économies d’énergie, etc.. Les professionnels du Bâtiment relèveront les défis qui se présenteront sur tous les fronts, en adaptant leur productivité aux besoins, tout en maintenant leurs ambitions de création d’emplois. Vigilance, compétence et performance Accompagneront nos actions pour maintenir la confiance. CONTRIBUTION DE XAVIER DOUGNAC FÉDÉRATION FRANÇAISE DES TRAVAUX PUBLICS D’AQUITAINE L’économie des Travaux Publics d’Aquitaine – 2e semestre 2008 – Travaux réalisés : L’année 2007 avait été, au niveau national, une année particulièrement favorable avec une variation en volume (tenant compte de l’augmentation des prix de l’énergie, des matériaux de construction et autres fournitures) de + 10,7%. Travaux réalisés : Importante baisse du niveau d’activité En octobre et novembre 2008 ; les travaux réalisés ont été respectivement inférieurs de 9% et 20% par rapport à ceux du même mois de l’année passée. De plus, les conditions climatiques ont été défavorables avec des heures chômées pour intempéries sensiblement supérieures à la normale. L’année 2008, si elle avait commencé de manière satisfaisante compte tenu de l’année 2007 exceptionnelle, se terminera de manière plus problématique, avec une prévision de – 1,5% en volume. L’Aquitaine se trouve dans la moyenne nationale et l’enquête régionale d’opinion des entrepreneurs n’a jamais été aussi pessimiste depuis plusieurs années (2002). Carnets de commande : Alors que l’activité diminue, dans le même temps, les carnets de commande sont en baisse constante. Fin octobre, ils représentent en Aquitaine 4 mois d’activité alors que la moyenne entre 2004 et 2007 est de 4,8 mois. Des carnets de commandes en baisse régulière Emploi Les perspectives de recrutement, fléchissent assez nettement au cours des deux derniers trimestres. L’intérim est en très forte baisse (- 15,6% au niveau national depuis le début de l’année) et il fait les frais de la diminution de l’activité. Si les besoins structurels liés à la pyramide des âges restent réels, les difficultés d’embauche s’affaiblissent en Aquitaine. Les entreprises sont de moins en moins nombreuses à déclarer ne pas pouvoir augmenter leur activité faute de personnel : 5%, contre 50% un an auparavant. Effectifs permanents prévus : fléchissement des besoins Besoins en personnel : net fléchissement Activité 2009 Les entrepreneurs notent un net ralentissement des marchés conclus en fin d’année 2008. Les perspectives d’activité pour l’année 2009 se dégradent, quels que soient les métiers et les départements d’Aquitaine. L’opinion des entrepreneurs sur leur activité future est à son plus bas niveau depuis 2002, avec des conséquences certaines sur le niveau des prix. Cette dégradation est constante depuis plus d’une année. La prévision nationale est de - 6% en volume par rapport à 2008. Les entreprises attendent avec impatience une mise en œuvre accélérée du Plan de relance du gouvernement. Forte dégradation de l’opinion des entrepreneurs sur l’activité future Tempête Devant l’importance des dégâts, les entreprises de réseaux électriques sont mobilisées pour la remise en état dans les meilleurs délais des lignes RTE. Synthèse Le ralentissement constaté depuis le second trimestre 2008 s’accentue depuis septembre. Carnets de commande en baisse constante. Besoins de main-d’œuvre moins importants. Baisse très importante du personnel intérimaire. Perspectives 2009 assez sombres avec un impact de la baisse de l’activité sur le niveau de prix. CONTRIBUTION DE GABRIEL MEYER UIMM AQUITAINE LES GRANDES TENDANCES D’ÉVOLUTION CONSTATÉES EN 2008 DANS LES INDUSTRIES DE LA MÉTALLURGIE AQUITAINE Les + Les – er Bonne résistance des entreprises au cours du 1 trimestre 2008 Stabilité des marchés ASD (mais ralentissement pressenti dans l’aéronautique pour l’exercice à venir) Évolution favorable du prix des matières premières après la flambée constatée au cours de la période antérieure Rétablissement en fin d’exercice du différentiel euro/dollar à un niveau moins élevé Renversement de tendances à la fin du 1er semestre 2008 Accentuation des difficultés pour le secteur automobile Réduction des investissements Incidences de la crise financière sur le comportement des partenaires financiers conduisant à des difficultés accrues pour le financement court terme et moyen terme des entreprises industrielles Évolution défavorable des carnets de commandes et des consultations en fin d’exercice 2008 sur la quasi-totalité des marchés de destination et absence globale de visibilité des marchés pour 2009 Dégradation des indicateurs en matière d’emploi En raison de sa forte dépendance à l’égard du crédit, des exigences de l’innovation et de sa dimension globale, l’Industrie est particulièrement exposée aux conséquences de la crise financière qui a trouvé son apogée en 2008. Rappelons que les industries de la métallurgie représentent l’essentiel de l’industrie manufacturière, soit quasiment 100% des biens d’équipement et de l’industrie automobile, 50% des biens intermédiaires ainsi qu’une part des biens de consommation, à travers les biens d’équipement du foyer. Mais si la crise financière n’a pas manqué de bouleverser radicalement la situation des entreprises industrielles d’Aquitaine à la fin de l’exercice 2008, la situation économique avait commencé à se retourner dès le 3e trimestre. Il faut rappeler que depuis l’Automne 2007, la conjoncture française avait été dominée par l’accélération fulgurante de la hausse des prix à la consommation, et que par ailleurs s’agissant des entreprises, celles-ci ont été confrontées d’une part à la flambée des matières premières, d’autre part à la nécessité d’un autofinancement important de leurs investissements productifs. 1. Évolution chronologique au cours de l’exercice : En dépit d’un certain effritement du climat des affaires depuis le début de l’exercice, les industries de la métallurgie régionale ont plutôt bien résisté au cours du 1er trimestre 2008. On a pu constater en effet au cours de cette période une croissance du taux d’utilisation des capacités de production, et un nombre de commandes en hausse, l’activité étant notamment soutenue dans les marchés de l’aéronautique, du ferroviaire et de la construction navale. En revanche, l’évolution du différentiel euro/dollar, les transferts de charges vers les zones dollar, la hausse du coût des matières premières et la progression de la sous-traitance confiée dans les pays à bas coûts ont contribué à modérer la conjoncture du 1er trimestre. La baisse d’activité dans l’industrie automobile, supérieure aux prévisions établies en fin d’année 2007, ainsi que dans les marchés de la papeterie et du bois pour les entreprises de sous-traitance rendait toutefois prévisible une activité plus modérée au 2e trimestre. Au cours du 2e trimestre, la surévaluation de l’euro s’est traduite par une dégradation significative de la compétitivité industrielle. Le pessimisme a commencé d’entacher le climat des affaires industrielles. On a assisté à une décroissance de la production manufacturière dans les secteurs des biens d’équipement et de manière plus marquée dans celui des biens intermédiaires et de l’industrie automobile où les carnets de commandes se sont repliés à un niveau inférieur à la normale. Ce déclin a également pu être constaté pour les marchés de destination des papeteries et du bâtiment. L’activité est restée favorable dans les industries de la métallurgie pour les marchés de l’aéronautique, pour lesquels on a pu constater néanmoins une atténuation, et de l’industrie alimentaire. La hausse importante du prix des métaux et les pertes de marchés liées à la surévaluation croissante de l’euro sont venues ternir encore l’évolution du 2e trimestre. En outre, les carnets de commandes étrangers des industriels, après une bonne performance des exportations au 1er trimestre, ont brutalement baissé au mois de mai, se rapprochant alors de leur moyenne de longue période. On a donc assisté globalement à un repli au 2e trimestre et à un certain pessimisme sur les carnets de commandes et la montée des stocks. La baisse du taux d’utilisation des capacités de production et la dégradation des perspectives de croissance ont entraîné un recul des investissements des entreprises, jusqu’ici en progression. Cette évolution doit être mise en relation avec l’orientation à la baisse du taux de marge des entreprises de la métallurgie qui ont vu leur capacité d’autofinancement diminuer. Au cours du 3e trimestre, l’activité a paru s’inverser : on a assisté en Aquitaine à une nette inversion de tendances à travers une baisse des principaux indicateurs d’activité (contraction des commandes tant sur le marché intérieur qu’à l’exportation et baisse du chiffre d’affaires). La baisse enregistrée dans l’industrie automobile sur les deux trimestres précédents s’est poursuivie tant chez les constructeurs que chez les équipementiers, les stocks de produits finis s’avérant élevés. La plupart des marchés de destination des industries de la métallurgie régionale ont révélé au cours de cette période une tendance baissière (pour les industries alimentaires, la papeterie, les industries du bois et les industries d’Armement). Les marchés sont restés stables en revanche dans les secteurs de l’Aéronautique et de l’Espace, ainsi que de la Chimie. Les marges sur affaires ont continué à se dégrader pour la majorité des entreprises pour lesquelles on a pu constater un recul des résultats bruts d’exploitation. Au cours de cette période, les entreprises ont commencé à constater des ralentissements dans les prises de commandes, des reports de projets d’investissement ainsi qu’une baisse significative des consultations en vue de commandes futures. Pour la première fois depuis début 2006, le nombre d’entreprises déclarant dans les enquêtes trimestrielles de l’UIMM Aquitaine une réduction de leurs investissements productifs s’est avéré supérieur au nombre de celles envisageant de les accroître. Une tendance comparable a été constatée pour les dépenses de recherche & développement. Globalement, une majorité des entreprises des industries de la métallurgie régionale a exprimé une position d’attentisme au cours de ce trimestre. La production s’est globalement repliée à partir de la fin du second trimestre dans la plupart des secteurs en dehors de l’aéronautique, notamment dans les biens intermédiaires, les biens d’équipement et l’industrie automobile qui a été la plus affectée, et l’ajustement sur l’emploi a été quasi instantané. Au sein des industries des biens d’équipement, on a pu constater un fort contraste au cours de cette période entre la croissance persistante de la construction aéronautique ferroviaire et navale, et la baisse de la production des équipements mécaniques électriques et électroniques. En revanche, les cours des matières premières ont commencé à chuter dès juillet 2008 en liaison avec le freinage de la croissance : les cours des métaux non ferreux, qui avaient touché un sommet au Printemps 2008, ont diminué de près de 60% depuis lors, revenant à leur niveau de fin 2004. Le 4e trimestre 2008 a évidemment été marqué par le choc de la crise financière qui s’est traduit par une dégradation sensible du moral des industriels. L’activité au cours de cette période s’est avérée particulièrement dégradée dans les secteurs de l’industrie automobile et des biens intermédiaires. Ce trimestre s’est également traduit par une chute du taux de marge des entreprises, de leur capacité d’autofinancement et par le gonflement de leur endettement. Les entreprises qui exportent ont subi de plein fouet la dégradation sensible de la conjoncture mondiale, notamment pour les exportations vers les États-Unis et l’Asie, mais aussi par exemple vers l’Espagne. Il semble que l’on soit revenu à des niveaux d’indicateurs comparables à ceux enregistrés lors de la récession de 1993, marquée notamment par une forte révision en baisse des dépenses d’équipement. Cette évolution concerne les biens d’équipements mécaniques comme les biens d’équipements électriques et électroniques. L’industrie automobile est le secteur le plus affecté. Même les secteurs de la construction aéronautique, navale et ferroviaire, épargnés jusqu’ici par la tendance globale de la conjoncture, connaissent un certain ralentissement au cours du dernier trimestre. 2. Synthèse pour l’exercice 2008 et perspectives 2009 : Ainsi, l’exercice 2008 a été marqué à la fois par un ralentissement de la croissance industrielle depuis l’exercice précédent, puis par un repli de la production à partir de la fin du second trimestre et une inversion de tendances à la baisse au troisième trimestre. Cette situation est aggravée désormais par un resserrement des conditions bancaires et par la question délicate des délais de paiement qui aggrave les difficultés de trésorerie des entreprises. Après une baisse de 3% en mai, la production manufacturière française s’est maintenue à ce niveau jusqu’en août, puis une nouvelle contraction est intervenue avec un repli de 1,2% en septembre et de 3,2% en octobre. La chute est particulièrement vive dans le secteur automobile, la production d’octobre se révélant inférieure de 25% à celle des premiers mois de l’année. Le retournement est également significatif dans le secteur des biens intermédiaires, où la production recule de 10%. Dans le secteur des biens de consommation, l’activité avait déjà baissé de 4% entre l’été 2007 et le printemps 2008. Le secteur des biens d’équipement a un peu mieux résisté, la production s’étant maintenue au second semestre à un niveau à peine inférieur au point haut atteint au printemps. On a malheureusement constaté une nette aggravation au cours des deux derniers mois de l’année (l’indicateur synthétique du climat des affaires dans le secteur manufacturier est tombé à 73 en décembre contre 79 en novembre et 87 en octobre : le niveau est identique au creux observé en juin 1993 lors de la dernière récession). Concernant l’activité des entreprises de la métallurgie en Aquitaine, les enquêtes de conjoncture de l’UIMM Aquitaine révèlent en l’état actuel des données recensées une contraction des chiffres d’affaires, ainsi que des prévisions pour 2009 moins favorables. La chute paraît particulièrement accentuée à la fin de l’exercice 2008. Les résultats des entreprises pour l’exercice 2008 ne sont pas pour la plupart arrêtés au plan comptable à ce jour. Toutefois, la tendance pour 2008 semble se dessiner à la baisse pour un nombre plus important d’entreprises qu’en 2007 ; de manière corollaire, un nombre moins important d’entreprises qu’au cours de l’exercice précédent est en situation de prévoir une progression des résultats pour 2008. Les prévisions pour 2009 dans ce contexte restent prudentes et anticipent une année difficile, 10% seulement des entreprises participant aux enquêtes envisageant une progression de leurs résultats. Concernant le taux de marge des entreprises industrielles, les perspectives sont plus pessimistes pour 2009 (l’INSEE envisage un taux de marge général pour le 1er semestre 2009 en dessous des 30%, niveau le plus bas depuis les années quatre-vingt). Dans le même sens, la tendance est à la baisse pour les investissements productifs. Le nombre d’entreprises déclarant une réduction de leurs investissements productifs est en augmentation à la fin de l’exercice et pourrait atteindre 50% au premier trimestre 2009. Pour mémoire, selon l’INSEE, l’investissement devrait reculer en 2009 de 3% dans l’industrie manufacturière et de 4% dans l’ensemble des secteurs industriels, en raison notamment des niveaux des taux d’intérêts et des conditions globales de financement. Dans le même sens, les dépenses de recherche & développement des entreprises de la métallurgie en Aquitaine, en baisse au 4e trimestre 2008, traduisent également un déclin plus accentué dans les perspectives du 1er trimestre 2009. S’agissant de l’évolution de l’emploi, la tendance au déclin s’est confirmée pour le secteur à la fin de l’exercice 2008. Elle se manifeste d’abord par une réduction drastique du recours à l’intérim industriel, ensuite par le fait qu’une majorité d’entreprises ne prévoit pas de croissance des effectifs. Il convient de signaler toutefois que selon l’enquête de l’UIMM Aquitaine conduite en décembre 2008, 21% des entreprises envisageraient cependant de continuer à embaucher en 2009. Enfin, la fin de l’exercice 2008 a également été marquée par l’obligation de recourir à des périodes longues de chômage partiel pour plusieurs entreprises régionales dans le secteur de l’automobile. 3. Approche sectorielle : Industries mécaniques : pour les industries mécaniques, le ralentissement de la croissance de l’activité, amorcé pendant l’Été, s’est révélé au cours du second semestre. Dans le secteur de la transformation, le rythme de croissance des commandes s’est affaibli en particulier pour les articles métalliques et la sous-traitance (notamment du fait de la baisse du marché de l’automobile). Dans le secteur de l’équipement, les commandes ont également diminué notamment à l’exportation, et les stocks sont aujourd’hui supérieurs à la normale, ce qui laisse prévoir un ralentissement de la production (sauf, peut-être, dans la chaudronnerie). Dans le secteur de la mécanique de précision, les commandes ont aussi fortement diminué. Industries électriques et électroniques : l’activité des industries de l’équipement électrique et des automatismes est apparue moins touchée par la crise au cours de l’exercice 2008. Elle a connu une croissance positive au premier semestre 2008 qui s’est atténuée au second semestre. Cette situation a été liée au volume d’affaires dans le secteur du bâtiment (ventes d’appareillage et d’équipements de distribution basse tension, systèmes de contrôle et de gestion technique du bâtiment). La vitalité du secteur des énergies renouvelables dont l’activité semble prometteuse rend à cet égard d’autant plus regrettable l’échec du projet de poursuite d’activité sur ce créneau présenté par la direction de l’entreprise Sony à Pontonx, avec reprise de l’ensemble des salariés. Concernant les industries de l’équipement électronique (téléphonie et informatique), le ralentissement des dépenses des ménages a engendré leur décélération. Biens intermédiaires électriques et électroniques : l’activité dans les composants électriques et électroniques s’est inscrite en baisse sur une grande partie de l’exercice, les stocks de produits finis étant supérieurs au niveau souhaité et les carnets de commandes inférieurs à la normale. La situation en Aquitaine a été particulièrement marquée en 2008 par l’arrêt de l’activité de la société Flextronics (ex. Solectron) en Gironde. L’industrie automobile a été quant à elle particulièrement affectée par la dégradation de l’activité économique. La chute de la demande, aggravée par le durcissement du crédit a engendré un repli des immatriculations sur l’ensemble de l’exercice de près de 7% par rapport à l’exercice précédent (chute de 24% des ventes en Espagne, effondrement aux États-Unis). Cette situation s’est traduite par un arrêt des commandes pour l’usine de Ford Blanquefort et une explosion des stocks conduisant à la mise en œuvre du dispositif du chômage partiel. Des mesures similaires ont été prises dans plusieurs entreprises d’Aquitaine travaillant pour le secteur automobile au Nord comme au Sud de la région. Par ailleurs, après plusieurs mois de travail et de démarches menées activement par la direction de Ford Aquitaine Industries et de Ford Europe, l’année 2009 s’est ouverte sur la perspective d’une reprise de l’établissement de Ford à Blanquefort par l’équipementier allemand Johann Hay, accompagnée du maintien d’une partie significative des emplois sur le site. Au-delà de cette situation conjoncturelle, dans le contexte du plan de soutien à l’automobile et de la réflexion sur l’avenir de l’automobile lancés par le Gouvernement, il paraît essentiel d’engager au plan territorial une démarche prospective concertée sur ce secteur d’activité, tant du point de vue du soutien à l’innovation que dans le domaine de la gestion des emplois et des compétences. L’UIMM Aquitaine a formulé des propositions précises aux pouvoirs publics sur ce point en liaison étroite avec les partenaires sociaux de la Branche. Industrie aéronautique et spatiale : la situation a heureusement été meilleure pour l’industrie aéronautique et spatiale au cours de l’exercice, dans un contexte où 2008 a connu une hausse vertigineuse du prix du pétrole et du kérosène et où le trafic international de passagers en repli se trouve désormais confronté à une baisse continue, tant pour le trafic des passagers que pour celui du fret international qui connaît sa plus forte baisse depuis les attentats du 11 septembre 2001. Cette évaporation du trafic touche de nombreuses compagnies aériennes, en premier lieu les compagnies asiatiques, mais aussi les grandes compagnies européennes. Elle devrait perdurer au moins jusqu’en 2010, ce qui risque évidemment de retarder le besoin de renouvellement des flottes. Les reports de livraison aux compagnies aériennes ont tendance à se multiplier désormais. Et des inquiétudes particulières surgissent sur le marché chinois qui absorbe aujourd’hui à lui seul 15% de la production d’Airbus. Plus globalement, 30% du carnet de commandes d’Airbus pourrait faire l’objet de reports ou d’annulations de commandes dans les prochains mois. - Au cours des onze premiers mois de 2008, Airbus a enregistré 756 commandes nettes et 437 livraisons contre respectivement 640 et 334 pour son concurrent américain. Toutefois, 30% du carnet de commandes d’Airbus pourraient faire l’objet de reports ou d’annulations au cours des prochains mois. Le constructeur européen a revu à la baisse ses perspectives de production des avions de la famille A320 qui devrait rester au rythme mensuel de 36 exemplaires pour l’instant. Quant à l’Airbus A330, l’établissement Sabena Technics (ex. SOGERMA de Mérignac) en assurera l’aménagement. Par ailleurs, la sortie d’usine de l’A400M a eu lieu le 26 juin 2008 à Séville. Toutefois, les retards de mise au point concernant le système propulsif et son banc d’essais conduisent au décalage de deux ans pour les étapes suivantes de ce programme, avec un premier vol attendu à l’Été 2009 et une première livraison seulement en 2011 (au lieu d’octobre 2009). Ainsi, ce programme aura pris pour sa réalisation au moins deux ans de retard. La production de l’A400M a en effet créé des difficultés financières importantes au groupe EADS, qui serait aggravé du fait des pénalités financières prévues dans les contrats. Le calendrier de programmation militaire concernant l’A400M sera toutefois précisé en 2009. Airbus a remis progressivement en route la production de son avion géant A380, désormais exploité par trois compagnies aériennes. Airbus aura livré en 2008 douze A380, mais n’est pas parvenu à franchir au cours de l’exercice le cap des 200 commandes, le nombre total des commandes s’étant établi en 2008 à 198. A termes, la production de l’A380 ne devrait pas dépasser quatre exemplaires par mois. S’agissant de l’A350, qui devrait entrer en 2009 en phase de réalisation, le rythme en période stabilisée est évalué quant à lui à 13 appareils par mois. Les aléas du différentiel euro/dollar ont évidemment caractérisé le contexte d’activité du constructeur européen conduit à s’engager dans des sauts technologiques et donc dans des investissements importants en matière de développement et d’industrialisation. C’est dans ce contexte qu’Airbus a lancé au cours de l’exercice son plan de productivité Power 8. L’incidence des sauts technologiques attendus dans le secteur aéronautique s’est traduite en Aquitaine par le développement de la réflexion stratégique dans le domaine des matériaux composites. L’année 2008 a également été marquée à cet égard par l’annonce par EADS Sogerma de la mise sur le marché de sa filiale Composites Aquitaine installée en Gironde. Par ailleurs, en octobre 2008 EADS a également officialisé sa décision de céder sa filiale SOCATA au groupe DAHER, spécialiste des petits avions d’affaires et des aérostructures pour les avionneurs et les fabricants d’hélicoptères, qui a l’intention de renforcer ses compétences dans le domaine des composites et qui a été le premier industriel à bénéficier du fonds souverain mis en place par le Gouvernement. L’année 2008 aura également vu en Gironde sortir de terre le nouveau hangar de Dassault Aviation à Mérignac, un bâtiment de 25 000 m² qui doit être livré en février 2009. L’activité de l’avionneur au cours de l’exercice a été marquée en effet par la poursuite de l’expansion de la production des avions d’affaires Falcon, avec une année record en 2008, même si le groupe a constaté des retards de livraison pour les marchés américains. L’exercice a également été caractérisé pour les établissements Dassault en Gironde par l’arrêt de la production des Mirage 2000 et le ralentissement de celle du Rafale. Pour mémoire, le budget 2009 inclut la commande de 60 nouveaux Rafale et la livraison de 14 appareils. Le calendrier des commandes françaises pour le Rafale sera toutefois précisé en 2009. Quant à l’export, les perspectives ouvertes pour le Brésil, les Émirats Arabes Unis et la Libye paraissent encourageantes. Par ailleurs, le groupe Dassault Aviation a fait en 2008 une entrée remarquée au sein du groupe Thalès implanté en Gironde, dont il détient désormais 26% du capital. - Le marché des turbines d’hélicoptères reste en expansion (pour mémoire, la filiale d’EADS Eurocopter a remporté un contrat de plus de 200 millions de dollars pour la fourniture de 39 hélicoptères à l’armée américaine. En outre, l’AIA de Bordeaux a été certifiée comme centre de révision industrielle des moteurs MTR390-2C de l’hélicoptère Tigre. Il est d’ailleurs envisagé que ce programme dont il était prévu de réduire les cadences, soit accéléré grâce aux investissements supplémentaires prévus par la Défense au titre de sa contribution au plan de relance de l’économie. - Le secteur spatial a vu ArianeSpace consolider sa domination sur le marché du lancement des satellites. Le 20 décembre 2008, Ariane 5 a connu son sixième lancement pour l’exercice pour le compte de l’opérateur Eutelsat portant sur deux satellites de télécommunications, correspondant à un chiffre d’affaires annuel de plus d’un milliard d’euros. Cette conjoncture est confortée par l’importance des prises de commandes (le carnet de commandes d’ArianeSpace comprend 27 satellites à lancer, auxquels il convient d’ajouter 8 tirs spécifiques d’Ariane 5 prévus en 2009). ArianeSpace a remporté l’équivalent de 72% du marché ouvert à la compétition, incluant un contrat multilancement avec Intelsat. En outre, le premier opérateur mondial de satellites SES a confirmé le projet de trois nouveaux lancements entre 2009 et 2012. Toutefois, la crise économique mondiale n’est pas sans incidence sur le marché des lancements spatiaux, conduisant à une révision à la baisse du nombre global de contrats et à des incertitudes sur le financement de certains projets. Néanmoins, ArianeSpace prévoit en 2009 un volume d’affaires à peu près équivalent à 2008, et 6 à 8 lancements d’Ariane 5. - Les entreprises sous-traitantes en Aquitaine ont globalement bénéficié au cours de 2008 du maintien de la progression d’activité du secteur aéronautique, tant dans le domaine de la mécanique générale que dans celui des équipements électroniques. Elles s’attendent toutefois désormais à un ralentissement de leur activité, notamment dans le secteur aéronautique. En effet, les indicateurs les plus récents montrent des évolutions rapides. Le secteur redoute en particulier l’incidence de la situation des compagnies aériennes (cf. supra) et celle des reports et étalements de programmes et de commandes. En outre, on constate des difficultés prévisibles pour le financement des avions déjà commandés. Dans ce contexte, il conviendra de suivre avec attention l’activité du secteur aéronautique au cours des mois à venir, car jusqu’ici c’est ce secteur qui a permis d’amortir au plan régional les effets désastreux de la crise. CONTRIBUTION DE JEAN-RENÉ JECKO Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS) TENDANCE 2008 – 2009 Situation Générale Jusqu'à mi-année 2008 ainsi que je l'avais présenté dans mes deux notes de conjoncture précédentes l'activité aéronautique nationale en particulier le marché civil continuait à évoluer dans un contexte de croissance tout juste contesté en fin de période par les nuages noirs que faisaient planer le cours du baril de pétrole et la parité Euro-Dollar. Entre juillet et novembre 2008 le prix du kérosène a diminué de 60% (voir courbe jointe) et le Dollar s'est redressé nettement par rapport à l'Euro. Tout devrait donc aller beaucoup mieux pour l'industrie aéronautique. Pas vraiment, la crise économique sans précédent que nous connaissons depuis quelques mois a des conséquences évidentes sur le transport aérien des personnes et des marchandises et également sur la trésorerie des compagnies aériennes qui reportent ou annulent des renouvellements ou des augmentations de flotte aérienne. Ainsi AIR FRANCE – KLM réduit ses investissements avions de 1,4 Milliard d'Euros dont 500 ME d'ici 3/2009. KINGFISHER AIRLINES repousse la livraison en Inde de 5 Airbus A380 et la compagnie Japonaise ANA dans le cadre d'un programme drastique de réduction d'investissements a renoncé à acheter des Airbus A380. Autre signe qui ne trompe pas sur l'anticipation d'une situation plus difficile l'offre en sièges pour la prochaine saison d'été (fin mars 2009) a été réduite en particulier par Air France. Cela étant on le verra en détail dans les différents secteurs de l'aéronautique civile en particulier les prises de commandes restent à un niveau très satisfaisant et malgré les annulations de commandes le carnet reste bien rempli sur les années à venir. Il y a donc des signes réels de réduction d'activité mais compte tenu du haut niveau auquel était parvenu le secteur aéronautique c'est surtout la profondeur de ce recul qu'il faudra surveiller dans les prochains mois pour en évaluer les conséquences. Le trafic aérien Les derniers chiffres publiés par l'IATA fin novembre montrent pour le trafic passager qu'après une stabilité en début 2008 les premiers signes de décroissance sont réels depuis l'été. Seuls l'Amérique Latine et le MoyenOrient échappent pour le moment à cette tendance. La baisse du taux de remplissage ci-après est également significative. Trafic passagers Taux de remplissage Pour le fret dont j'avais déjà évoqué les signes de décroissance dans ma précédente note de conjoncture, la chute est plus marquée. Les sources IATA ci-après montrent un recul d'environ 13% pour les marchés au niveau mondial et cette fois hors Afrique aucune région n'y échappe. Trafic fret Une note positive dans cette conjoncture du trafic aérien morose, c'est la modernisation du contrôle aérien européen décidée le 8 décembre dernier à Bruxelles. Devant la saturation de l'espace aérien qui dégrade déjà la ponctualité des vols et à terme leur sécurité le Conseil des Ministres des transports européens a lancé le programme SESAR (Single European Advanced Research) pour unifier la gestion de l'espace aérien européen à l'échéance de 2020. Cela si les financements évalués à plus de 27 Milliards d'Euros suivent. Les objectifs de SESAR sont de tripler la capacité de l'espace aérien européen tout en garantissant le même niveau de sécurité et en diminuant de 10% les émissions de CO2 par vol. Une première phase de développement de 2,1 Milliards d'Euros doit permettre entre 2008 et 2014 de définir les nouvelles technologies à déployer entre 2015 et 2020 pour moderniser un système qui n'a pratiquement pas évolué depuis 40 ans. LES ASPECTS INDUSTRIELS Avions commerciaux En terme de livraison tout d'abord chez AIRBUS on pourrait chercher des traces de la crise ! Avec un chiffre record de 483 exemplaires (30 de plus qu'en 2007) l'avionneur européen dépasse son rival BOEING qui affiche 375 avions en 2008. En terme de prises de commandes nous sommes loin du chiffre record de 2007 mais dans un contexte difficile AIRBUS avec 777 commandes nettes (900 nouvelles commandes brutes) devance là encore son rival américain qui enregistre 662 commandes. Les carnets de commandes restent donc bien remplis (3715 appareils pour AIRBUS) soit plus de 7 ans de fabrication au rythme actuel. Le challenge des deux avionneurs sera donc industriel avec des cadences soutenues (malgré la baisse de la famille A320 de 36 à 30 avions par mois) et lié à la réussite des nouveaux programmes le 787 pour BOEING et l'A350 pour AIRBUS. Ce dernier a enregistré 163 nouvelles commandes (478 au total) pour 29 clients et devient ainsi l'appareil qui se vend au rythme le plus rapide de l'histoire de l'industrie aéronautique. On imagine bien l'attention à apportée au schéma industriel, à la supply-chain et à la maîtrise des process et des procédés pour réussir un tel challenge. Compagnies Aériennes La baisse du trafic de fret et à un degré moindre passager a déjà commencé à dégrader les résultats financiers des compagnies aériennes. Cela était visible sur les résultats du 1er semestre 2008 (Voir source jointe Air et Cosmos) et sera à n'en pas douter plus significatif fin 2008. UNE TRÈS NETTE DÉGRADATION DES RÉSULTATS DEPUIS LE DÉBUT DE 2008 Résultats nets Résultat d’exploitation Chiffre d’affaires Compagnies 1er semestre (M€) 1er semestre (M€) 1er semestre (Md€) Var. 2008/2007 2008 2007 2006 2005 2008 2007 2006 2005 2008 Lufthansa Air France/KLM Iberia Finnair Australians Airlines British airways SAS TOTAL 402 196 21 19 -49 -53 -156 380 992 1 151 75 35 -9 631 56 2 931 85 618 -9 -3 -19 507 -51 1 128 1 410 29 39 329 -48 760 705 639 6 33 139 177 -123 1 576 486 1 140 99 51 172 715 58 2 721 297 979 -17 0 127 578 -47 1 917 253 750 28 54 569 -10 1 644 12,06 12,98 2,67 1,12 1,19 6,00 3,27 +19,5% +4,4% +0,1% +5,3% +4,2% +6,4% +7,9% Ces mauvais chiffres s'accompagnent déjà d'annulations de commandes et en plus grande quantité de report de livraisons. Les compagnies aériennes attendent une meilleure visibilité pour renouveler ou augmenter leur flotte. AIR FRANCE par exemple a décidé de ralentir le remplacement de ses avions les plus anciens BOEING 747 – 400 et 737 – 800 ce qui réduit les investissements, protège le bilan et l'endettement. Côté low-cost la période s'annonce également difficile ainsi RYANAIR l'un des leaders de secteur a annoncé pour la 1re fois depuis qu'elle est cotée en bourse des pertes de 90,5 Millions d'Euros pour le trimestre clôturé le 30 juin. Autre exemple SKYBUS totalise avec 65 avions de la famille A320 presque la moitié des annulations de commandes d'AIRBUS pour ce type d'appareils. Les Marchés Militaires La présentation en juillet 2008 des grandes orientations du Livre Blanc de la Défense et de la Sécurité Nationale et la Loi de Programmation Militaire qui en découle présentée le 29 octobre par le Ministre de la Défense sont les événements majeurs du 2e semestre 2008. Les déclinaisons de ces orientations feront l'objet d'une présentation du Groupe de Suivi sur les industries de l'aéronautique, de l'espace et de la défense du CESR. Ce rapport sera joint à la présente note de conjoncture et je me limiterai donc à une présentation de l'avancement des principaux programmes en cours. Rafale La Loi de Programmation Militaire prévoit la livraison de 50 à 66 Rafale entre 2009 et 2014. L'incertitude est liée à la vente du chasseur français à l'exportation qui reste le vrai challenge de ce programme. Pourtant 2008 a connu un nombre important d'opportunités après la Libye, le Maroc, l'Inde et Abu Dhabi c'est l'armée helvétique qui a évalué l'avion pendant 4 semaines en novembre et en fin d'année il a été proposé au Brésil. Côté performances et technologies le lancement en production par THALES de la version à antenne active de son radar RBE2 permet au Rafale de rejoindre les États-Unis et la Russie dans le "club" très fermé des avions de combat à antenne active. Les 2 premiers avions de série dotés de cet équipement doivent sortir des chaînes DASSAULT de Mérignac début 2011. A400M Encore une année difficile pour ce plus gros programme militaire en Europe. La présentation au public le 26 juin 2008 devant 2000 invités et un roi a surtout permis à l'industrie aéronautique espagnole de conforter Séville en tant que troisième pôle aéronautique européen après Toulouse et Hambourg. Avec des difficultés importantes dont la "non disponibilité du système de propulsion" le premier vol annoncé pour l'avion présenté à Séville le 26 juin en septembre 2008 ne se fera au mieux que mi-2009. Pourtant des étapes importantes ont été franchies dont la compatibilité entre le moteur TP400 et le C130 spécialement aménagé par le britannique Marshall Aerospace pour le transformer en banc de test volant pour le moteur. L'ensemble C130 / TP400 a volé pour la 1re fois le 17 décembre dernier pendant 1H15' ce qui inaugure la campagne d'essais de 50H à l'issue de laquelle le turbopropulseur européen sera déclaré "bon pour vol" pour l'A400M. Dans cette attente les armées de l'air clientes composent avec des C160 Transall et des C130 Hercules vieillissants et très sollicités ces derniers mois par les événements militaires et humanitaires. Pour la France par exemple le respect des nouveaux contrats opérationnels du Livre Blanc en terme de délai, distance, volume de matériel et potentiel humain projeté est déjà compromis par le nombre d'avions disponibles. AÉRONAUTIQUE ESPACE ET DÉFENSE EN RÉGION AQUITAINE Faits marquants dans les établissements : ASTRIUM – EADS. L'événement marquant du 2e semestre 2008 est la réussite du 3e essai en vol du missile M51. Ce vol est une étape majeure dans la qualification du système des missiles en particulier l'éjection sous-marine et la phase de transition vers le vol atmosphérique. Ce bon comportement et les performances attendues du missile vont conduire après exploitation à déclarer l'aptitude pour une mise en oeuvre à partir des SNLE [Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins]. Côté Production ces résultats ont permis de confirmer la définition et de poursuivre les livraisons avec les objectifs de cadence de 2008. Côté Bureaux d'Études on aura un transfert progressif des équipes rendues disponibles par la fin du développement système missile M51. Le relais sera pris par le programme M51-2 mais en partie seulement et ce sont des prises de commandes récentes tant civiles que militaires qui permettent d'amortir la baisse de charges immédiate des Bureaux d'Études. Mais la situation reste préoccupante car les décisions sur la continuité des programmes ATV, Colombus au niveau européen ne sont pas prises à la hauteur des ambitions affichées en tant que partenaire des nations leader (USA et Russie). Cela laisse l'opportunité à d'autres nations majeures (Chine, Inde, Japon) de rattraper voire dépasser le niveau industriel de l'Europe dans le domaine spatial. Pour 2009 la production reste soutenue par la montée en cadence du missile M51 et dans le domaine civil puisque la filière Ariane a été confirmée et financée à la dernière réunion des 18 Ministres Européens chargés de l'Espace. Hélas ce sommet a également acté que l'espace habité n'est pas prioritaire sur notre continent d'où les inquiétudes évoquées précédemment. THALES : site Le Haillan et site de Pessac Au Haillan, l'année se termine dans la continuité des affaires lancées fin 2007 et au premier semestre 2008 (A350, ATR 42/72, Alphajet, C130 France). A ces programmes se sont ajoutés le gain du HUD (Collimateur tête haute) de l'Airbus A350 XWB et une proposition sur le Falcon SMS qui sera évaluée par Dassault en 2009. Le carnet de commandes dépasse les 2 ans pour le site bordelais de Thalès Avionics ce qui constitue une base solide dans le contexte économique actuel. A Pessac, beaucoup plus orienté vers les activités militaires et défense le site en cette fin d'année 2008 et début 2009 sera très attentif à la déclinaison du Livre Blanc dans la Loi de Programmation Militaire à venir. La production des radars de série du Rafale sera étroitement liée à une vente de l'avion à l'export mais le Ministre de la Défense garantit une production minimale de onze unités par an. Les choix à venir sur les drones (EADS ou offre THALES/DASSAULT) seront déterminants sur le positionnement du site de PESSAC dans le domaine et le retour industriel associé. Snecma Propulsion Solide L'activité de SPS est toujours étroitement liée à la propulsion solide stratégique pour le M51, spatiale avec Ariane 5 et lanceur VEGA. Cette activité propulsion solide représente environ 85% de l'activité du site. Très orientée développement dans la période écoulée elle bascule vers une activité de production et pour maintenir les compétences de ses bureaux d'études la DGA a lancé un démonstrateur d'architecture de la partie haute de missile balistique. D'autre part SPS poursuit son développement dans l'aéronautique, la création il y a un an de la Division Aéronautique et Composites doit relever le défi de l'application des matériaux thermostructuraux dans les zones les plus chaudes des moteurs. Pour les activités à venir, les éléments positifs pour SPS résident en particulier dans la confirmation des orientations du Livre Blanc et le projet de Loi de Programmation Militaire qui confortent le programme M51 et le développement du M51-2. Côté Ariane également après les 6 vols réalisés avec succès en 2008 poursuite confirmée en 2009. Une étape importante sera la négociation du lot de 35 lanceurs pour la période 2010 – 2015 dans un marché de plus en plus concurrentiel et avec de nouveaux entrants dans 9 pays émergents. Dans la propulsion aéronautique enfin 2009 verra le début de la production série des tuyères du moteur qui équipe le Superjet 100 de SUKHOI. Sabena Technics L’année 2008 est celle de la poursuite de l’adéquation de l’organisation et de la re-industrialisation conformément aux objectifs de TAT lors de la reprise du site en 2006. Avec une centaines d’embauches et la création d’une filiale dédiée à la peinture d’aéronefs l’année aurait pu être assez positive sans la perte du renouvellement du marché de MCO des C130 confié pour 10 ans au Portugal. 2009, compte tenu de la crise, est abordé avec prudence par Sabena Technics Bordeaux le nouveau nom du site qui marque son intégration totale dans le groupe. Dassault Aviation Pour les sites girondins et celui de Biarritz, l’information la plus importante diffusée ces derniers jours dans la presse est la réduction de cadence pour les avions d’affaires, le Falcon aujourd’hui à 10/mois passant à 8/mois. Pour ce qui est du Rafale la baisse sera de 1,25 à 1 avion par mois et une éventuelle commande export n’aurait pas de conséquence immédiate en 2009 sur la cadence. Conclusion Le kérosène est plus de 2 fois moins cher qu’à l’été 2008, le dollar s’est largement raffermi par rapport à l’Euro ; Les deux soucis majeurs de l’aéronautique nationale en 2008 seraient presque oubliés et voilà qu’une crise économique mondiale sans précédent nous replonge dans la plus grande incertitude. Pourtant 2009 s’annonce encore fertile en événements et défis majeurs. Pour EADS, après la livraison de 12 A380 en 2008, c’est une vingtaine qui sont attendus fin 2009. L’A350 dans son hall d’assemblage dont le premier coup de pioche date de mi-janvier, devra respecter les délais et avec des cycles de production réduits de 30% suite à la décision de l’assembleur uniquement à Toulouse. C’est un très beau challenge. Pour l’A400M enfin, programme en difficulté majeure. 2009 devrait être l’année du 1er vol cela pour des livraisons en 2012 soit près de 10ans après les premières commandes de l’OCCAR (l’organisation conjointe de coopération en matière d’armement). Côté Boeing le temps fort sera le premier vol du 787 lui aussi avec beaucoup de retard. Les compagnies aériennes auront à n’en pas douter un œil sur les trafics passagers et fret qui ont pris une allure inquiétante en 2008 après 6 ans de croissance. Sur le plan national, l’effet TGV n’est même plus une incertitude après Lyon, Marseille où le rail est passé de 22 à 70% de part du marché. Le TGV Paris-Strasbourg en moins d’un an a déjà réduit la part de l’aérien de 30% et l’aéroport de Bordeaux doit se préparer à l’impact de la LGV Tours-Bordeaux avec à la clé une baisse significative de fréquentation sur Bordeaux-Paris. Pour le militaire et la défense, la future LPM sera déterminante pour l’activité industrielle et en particulier dans les sites aquitains. La note du groupe ASD jointe à ce rapport en explique les enjeux. CONTRIBUTION DU GROUPE « AÉRONAUTIQUE – SPATIAL – DÉFENSE » DU CESR Le complexe aéronautique spatial et de défense aquitain connaît une période d’évolution sensible de son périmètre de Défense en Aquitaine, marqué par les décisions et interrogations émanant de différentes initiatives : - les décisions concernant la carte militaire - les conséquences de l’application de la RGPP avec la restructuration des ministères qui impacte les établissements de la Défense dans la région, - les restructurations initiées dans le Livre blanc principalement en termes de fonctions et d’organisations correspondantes pour les armées, - les perspectives de la Loi de programmation militaire en débat. Les décisions concernant la réorganisation, s’inscrivant, selon le Ministère de la Défense, dans une logique de rationalisation et restructuration se conjuguent en terme d’effets avec : - le renforcement des capacités opérationnelles, l’amélioration des conditions de travail des personnels civils et militaires, la modernisation des équipements, l’inter-armisation des fonctions support (soutien en fonction des matériels ), la densification des implantations, l’ajustement des moyens à la menace. Leur traduction en Aquitaine s’inscrit dans des logiques : - fonctionnelle : conduisant au regroupement des régiments comme par exemple à Souges concerné par des départs et arrivées, - opérationnelle par l’implantation des unités en fonction des missions. Elle a également un impact sur la condition militaire et celle des personnels civils avec l’installation des unités dans des bassins en améliorant la mobilité des militaires ce qui pose la nécessité d’assurer un traitement en terme de famille et implique des mesures d’accompagnement pour le logement, l’accueil scolaire, le travail du conjoint… Les effets de la carte militaire vont concerner trois départements en Aquitaine : - en Gironde, les mouvements sont divers avec un solde négatif de 450 sur 9000 personnels des armées, civils et militaires (santé navale – Xaintrailles – Souges), - en Dordogne, la fermeture de l’ESCAT à Bergerac programmée après 2011, concerne 100 à 120 civils et 30 militaires mais avec une pyramide des âges, qui à l’échéance devrait limiter l’impact à environ 15 civils. En outre, la privatisation de la SNPE induit des inquiétudes fortes pour ce bassin d’emploi, - dans les Landes, Dax voit ses effectifs réduits à l’école de formation pour hélicoptères mais le partenariat public-privé établi permet de conserver la base qui diminue son activité militaire (–100 personnes civils et militaires), alors que Mont de Marsan devrait bénéficier de l’arrivée de +380 personnels militaires (1 escadron Rafale) programmée en 2010. Le CEL devrait absorber le CAEPE, ce dernier changeant de nom et de mission, l’intégration du M51 étant réalisée à Brest dans le nouveau schéma industriel. Ces différentes évolutions font l’objet d’un accompagnement par des plans locaux de redynamisation) dont certains sont engagés principalement avec les collectivités locales. Le groupe de travail du CESR souhaite que les représentants des organisations syndicales (patronales et salariales) soient associés à ces démarches. Pour faciliter l’accès et la réponse des PME aux appels d’offres des marchés militaires, il apparaît nécessaire que des mesures et moyens spécifiques d’accompagnement leur soient mis à disposition. En outre, s’agissant de la fermeture annoncée pour 2011 de l’École de La Tresne, le groupe considère que les conséquences pour la formation des personnels de la Défense et des autres bénéficiaires appellent une vigilance particulière des acteurs de formation concernés et une mobilisation efficace des responsables politiques régionaux. Les évolutions mentionnées relèvent de décisions prises, mais des réductions complémentaires d’effectifs devraient intervenir en conséquence de l’application de la RGPP. Celles-ci concerneront les différents établissements du Ministère de la Défense et restent encore à préciser. Les annonces faites aux personnels mentionnent des réductions de près du quart des effectifs militaires et civils. Face à ces perspectives, le groupe de travail s’interroge sur les conséquences sociales ainsi que sur les risques de perte de compétences et de maîtrise publique dans le domaine de la Défense, des projets de mutualisation pouvant impacter différents sites aquitains. Le groupe de travail du CESR souhaite que s’ouvre une négociation sur un accord de méthode (issu de la loi de cohésion sociale pour le secteur privé) et que cette démarche soit déclinée au niveau régional. Le rapport Roche sur la maintenance va également induire des décisions sur le MCO toutes armées et les enjeux pour l’Aquitaine concernent particulièrement l’AIA, le SIAE ayant confirmé, notamment à travers cet établissement sa légitimité à assurer la maîtrise d’œuvre du MCO des moteurs militaires en participant directement à la cohérence du soutien industriel étendu et global. Cet établissement doit être conforté dans ses compétences, en relançant sa pyramide des âges et en accompagnant également les reconversions des personnels militaires. CONTRIBUTION DE JEAN-CLAUDE TESSIER, REPRÉSENTANT LE COMITÉ RÉGIONAL DU TOURISME ET CHRISTIAN SAUVAGE, REPRÉSENTANT LA FÉDÉRATION RÉGIONALE DE L'INDUSTRIE HÔTELIÈRE UNE ÉCONOMIE TOURISTIQUE MAUSSADE EN 2008 Rappelons tout d'abord quelques éléments de cadrage du tourisme en Aquitaine : 6e région la plus visitée de France, l’Aquitaine est la 5e en termes de nuitées, le tourisme représente 45 000 emplois, pour environ 400 entreprises, un chiffre d'affaires de 88 000 millions de nuitées et un chiffre d'affaire d'1 milliard d'euros L'hébergement non-marchand y reste majoritaire et la majorité des nuitées est réalisée sur le littoral. La réservation par Internet est de plus en plus croissante et les séjours courts. Après une avant-saison difficile, marquée par des conditions climatiques peu engageantes et un mois de juillet décevant, les responsables du tourisme aquitain ont réalisé une haute saison où la fréquentation des clientèles françaises et étrangères aussi bien dans l'intérieur que sur le littoral et dans les grandes villes a été bonne tout en restant inférieure à 2007. La clientèle espagnole enregistre une nouvelle hausse dans l'ensemble d'une clientèle étrangère dominée par les Britanniques. Cette saison 2008 restera marquée par la baisse du pouvoir d’achat et donc du budget-vacances, quel que soit le type d'hébergement. Le dernier trimestre 2008 présente un bilan contrasté : les villes de congrès du littoral et le tourisme urbain ont enregistré un recul et un tassement de fréquentation. Les conditions d'enneigement ont, par contre, particulièrement été favorables aux stations de ski des Pyrénées-Atlantiques et devraient assurer un hiver exceptionnel en particulier aux stations de ski de moyenne et basse altitude. Au moment où la Commission « Cadre de vie et solidarités » du CESR va finaliser son autosaisine sur le tourisme d'affaires, il convient de mettre en évidence la nécessité d'accroître la force de frappe de ce secteur économique. CONTRIBUTION DE MAURICE PRAUD CHAMBRE RÉGIONALE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT D’AQUITAINE Synthèse des éléments de conjoncture nationale et régionale au 2nd semestre 2008 La légère croissance du stock des entreprises artisanales enregistrée en Aquitaine sur l’année 2008 (+840) masque une réalité plus contrastée. Pour la 1re fois depuis 5 ans, nous observons au 2e semestre 2008 un solde négatif du stock des entreprises. La dernière enquête nationale de conjoncture réalisée au 3e trimestre 2008 par l’institut I+C pour l’UPA (Union Professionnelle Artisanale) montre qu’avant le déclenchement de la crise financière les entreprises artisanales connaissaient déjà une décélération de leur activité. Si le chiffre d’affaires a légèrement continué de progresser au cours du 3e trimestre dans le secteur du bâtiment, cette dynamique ne résulte que de la hausse des prix et ne parvient pas à masquer un été médiocre pour les artisans. 26% des artisans interrogés dans l’enquête (panel de 3150 entreprises artisanales) envisagent défavorablement l’évolution de leur activité, 21% évoquant une détérioration de leur trésorerie. L’approche sectorielle fait toutefois apparaître que les répercussions de la crise varient selon les activités, à savoir : Bâtiment Le marché de l’entretien rénovation détenu à 75% par les entreprises artisanales, connaît une légère baisse d’activité, celui des de la construction neuve subit une baisse plus prononcée et des perspectives sombres. En moyenne les carnets de commandes sont estimés de 4 à 5 mois, et leur renouvellement est faible. Les maçons sont les professionnels les plus touchés, mais les menuisiers et les serruriers voient leur chiffre d’affaires stagner. Production Ce secteur poursuit son ralentissement avec une quasi stagnation de son chiffre d’affaires. La bonne orientation du secteur du travail des métaux compense la morosité du secteur fabrication de matériaux et textile habillement. Selon l’observatoire de l’artisanat de l’ameublement (UNAMA), les secteurs de l’artisanat de l’ameublement et de la tapisserie reculent respectivement de 4 à 5% au 3e trimestre 2008. Les entreprises les plus petites (0 à 3 salariés) sont les plus affectées. Services Légère baisse de chiffre d’affaire au 3e trimestre 2008, cette baisse affecte particulièrement le secteur des soins esthétiques, mais aussi le secteur des transports (taxis) de la réparation automobile et plus récemment et de manière plus significative les activités de coiffure et de blanchisserie et pressing. Alimentation Si le chiffre d’affaires de l’artisanat de l’alimentation a globalement progressé suivant la hausse générale des prix du secteur alimentaire, l’activité du 3e trimestre est restée atone. À souligner toutefois la bonne tenue de la boulangerie, la stagnation des métiers de la viande et la baisse importante de la pâtisserie. Synthèse des éléments de conjoncture régionale Au 31/12/2008 l’Aquitaine compte 57 077 entreprises artisanales. Si le nombre d’entreprises a progressé de 1,49% entre novembre 2007 et décembre 2008, ce solde positif est en trompe l’œil. A la progression observée au cours du 1er semestre 2008, vient succéder une diminution du stock des entreprises au 2e semestre 2008 (- 155 entreprises) Au cours de ce 2e semestre on enregistre une baisse des immatriculations (-11,4%) et une hausse des radiations (+18%). Au niveau sectoriel si globalement le secteur de l’alimentation et des services semble encore résister, le bâtiment malgré un solde encore positif, est touché, dans ce secteur, les créations sont en baisse -12.3% par rapport au 2e semestre 2007 et, on enregistre +20,2% de hausse des radiations. A noter l’explosion du nombre de radiations des entreprises de production +48% par rapport au 2e semestre 2008, il faut peut être y voir une traduction directe des effets de la crise économique. En termes de mouvements d’entreprises par département, à l’exception des Pyrénées–Atlantiques qui affichent un très léger solde positif, tous les départements aquitains ont vu au cours du 2e semestre 2008, leur stock d’entreprise diminuer. En conclusion 2008 reflète bien pour le secteur artisanal la fin d’un cycle de croissance qui a duré plus de 5 ans. Le 2e semestre 2008 marque l’inversion des tendances. Les 1res victimes de ce retournement ont étés les entreprises artisanales les plus fragiles. Sur cette même période, il faut noter que nos réseaux ont accueilli beaucoup moins de porteurs de projets. Si le secteur de la production a été le 1er à subir les effets de la crise économique, notre principale inquiétude pour 2009, porte sur le secteur du bâtiment qui avait tiré au cours des 5 dernières années la croissance artisanale. La CAPEB nationale estime dans son dernier communiqué de presse de 2009, que l’activité de l’artisanat du bâtiment devrait connaître une baisse de 3 à 4% de son volume d’affaire annuel. Il faut espérer que les mesures prévues dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, notamment la mise en route de l’ « Eco prêt à taux zéro», apporte une éclaircie durable dans un contexte économique inquiétant. Nul doute toutefois que la croissance zéro prévue en 2009 pour l’économie française, la montée du chômage, les difficultés d’accès aux crédits, et la baisse attendue de la consommation, pèsent pleinement sur l’activité des entreprises artisanales au cours de prochain mois. L’autre enjeu pour le réseau Chambre de Métiers et de l’Artisanat en 2009 : le statut d’auto entrepreneur. Il est rentré en vigueur au 1er janvier 2009 et devrait avoir une incidence sur le nombre d’immatriculations d’entreprises artisanales au moins dans les premiers mois de l’année, les autoentrepreneurs n’ayant pas d’obligation de s’immatriculer au répertoire des métiers ou du commerce. CONTRIBUTION DU GROUPE « COOPÉRATIVES, MUTUELLES ET ASSOCIATIONS DE L’ÉCONOMIE SOCIALE » Le groupe « coopératives, mutuelles et associations de l’économie sociale », pour sa contribution aux éléments complémentaires à la note de conjoncture de février 2009, met comme chaque année, l’accent sur le secteur de l’insertion. L’insertion des demandeurs d’emploi en difficultés est analysée au travers d’une part des contrats de travail « aidés » accessibles aux associations et fondations : Contrats Emploi Consolidés et Nouveaux Services Emploi Jeunes (CEC, NSEJ) ainsi que les Contrats d’Accompagnement vers l’Emploi (CAE) et Contrats d’Avenir (CAV), d’autre part de l’emploi dans les Structures d’Insertion par l’Activité Économique (SIAE). I. Les Contrats Emplois Consolidés (CEC), les Nouveaux Services Emplois Jeunes (NSEJ) les Contrats d’Accompagnement vers l’Emploi (CAE) et les Contrats d’Avenir (CAV) 1) Les Contrats Emplois Consolidés (CEC) et les Nouveaux Services Emplois Jeunes (NSEJ) Évolution du nombre de contrats en Aquitaine 2007-2008 Associations - Fondations 2007 2008 Écart 31 7 -77,42% CEC 547 228 -58,32% NSEJ 578 235 -59,34% TOTAL Source : CNASEA, traitement CRESS Aquitaine 2007 44 38 82 Secteur Public 2008 Écart -79,55% 9 4 -89,47% 13 -84,15% 2007 75 585 660 Total Aquitaine 2008 Écart 16 -78,67% 232 -60,34% 248 -62,42% Seulement 248 CEC et de NSEJ ont été signés en Aquitaine en 2008 (-62,42% de 2007 à 2008). Ces deux dispositifs sont en voie d’extinction. Évolution du nombre de contrats CEC et NSEJ Année 2001 2002 2003 2004 2005 Emplois aidés en 9 654 8 297 6 955 12 701 associations et fondations. -23,99% -14,06% -16,17% Évolution Emplois aidés 17 169 13 058 9 962 7 509 secteur public -23,94% -23,70% -24,62% Évolution Source : CNASEA, traitement CRESS Aquitaine 2006 2007 2008 3 823 1 470 578 235 -45,03% -61,55% -60,68% -59,34% 3 033 964 82 13 -59,60% -68,21% -91,49% -84,15% Évolution 2008/2001 en en valeur % -12 466 -98,15% -17 156 -99,92% Dans les associations - fondations, 12 466 contrats CEC et NSEJ ont disparu entre 2001 et 2008. Pour l’ensemble de l’Aquitaine, 29 622 contrats CEC et NSEJ ne sont plus soutenus, sans que l’on puisse connaître avec précision le devenir des anciens bénéficiaires. 2) Les Contrats d’Accompagnement vers l’Emploi (CAE) et les Contrats d’Avenir (CAV) CAE CAV Total Nombre de CAE et CAV en Aquitaine au 30 novembre 2008 Associations - Fondations Écart 2006 2007 2008 2007-08 3 995 4 062 3 636 -10,49% 1 091 1 466 1 477 0,75% 5 086 5 528 5 113 -7,51% Source : DRTEFP, chiffres au 30/11/2008 Secteur Public 2006 2007 2008 5 992 1 581 7 573 5 326 1 932 7 258 4 488 1 851 6 339 Total en Aquitaine Écart 2007-08 -15,73% -4,19% -12,66% 2006 2007 2008 9 987 2 672 12 659 9 388 3 398 12 786 8 124 3 328 11 452 Écart 2007-08 -13,46% -2,06% -10,43% L’ensemble des CAE et CAV dans les Associations – Fondations représente 5 113 contrats, soit 45% de l’ensemble des 11 452 contrats au 30 novembre 2008. Notons aussi que le nombre de CAE-CAV diminue de plus de 10% de 2007 à 2008. Pour les CAE, la Santé Solidarité bénéficie du tiers des CAE, la Jeunesse-sport-vie associative de 21%, l’Éducation nationale 20% et l’Intérieur 19%. Pour les CAV, l’Éducation nationale vient en tête avec 45%, suivi du ministère de l’emploi (21%) de Jeunesse-sport-vie associative (14%) et de Santé-solidarité (12%) Répartition des CAE selon le sexe et le département Source : DRTEFP, chiffres au 30/11/2008 Département employeur Sexe du bénéficiaire Dordogne Gironde Homme Femme Total Poids en% 322 27% 886 73% 1 208 100% 15% 978 26% 2 849 74% 3 827 100% 47% Landes Lot et Garonne 120 19% 510 81% 630 100% 8% 216 22% 768 78% 100% 984 12% Total PyrénéesAtlantiques 342 23% 1 133 77% 1 475 100% 18% 1 978 24% 6 146 76% 8 124 100% 100% Répartition des CAV selon le sexe et le département Source : DRTEFP, chiffres au 30/11/2008 Sexe du bénéficiaire Homme Femme Total Poids en% Département employeur Dordogne Gironde 152 31% 335 69% 487 100% 15% Landes 474 33% 942 67% 1 416 100% 43% Lot et Garonne 70 21% 264 79% 334 100% 10% 148 38% 237 62% 100% 385 12% PyrénéesAtlantiques 291 41% 415 59% 706 100% 21% Total 34% 1 135 66% 2 193 3 328 100% 100% 3) Bilan 2001-2008 pour l’ensemble des contrats « aidés » Année Contrats aidés en association et fondation Contrats aidés dans le secteur public Total Source : CNASEA, traitement CRESS Aquitaine 2001 12 701 17 169 29 870 2008 5 348 6 352 11 700 Évolution 2008/2001 en valeur en% -7 353 -58% -10 817 -63% - 18 170 -61% II. L’emploi dans les structures d’insertion : (contribution du GARIE1) 1) L’Évolution en 2008 (les données sont estimatives) : Type de structure AI (1) Chantiers d’insertion EI (2) ETTI (3) GEIQ (4) Régies de quartier CAVA (5) TOTAL Nombre 2007 44 77 49 15 12 8 1 207 Personnes en insertion 2008 45 71 54 14 écarts 1 -6 5 -1 8 1 193 0 0 9 2007 9 177 1 415 554 1 731 330 214 53 13 474 2008 8 560 1 345 591 1 530 écarts -617 -70 37 -201 124 11 12 161 -90 -42 -1 313 Personnes en insertion (ETC (6)) 2007 2008 Écarts 996 942 -54 990 942 -48 488 520 32 255 226 -29 328 87 7 7 -333 3 057 2 724 Salariés permanents (ETC) 2007 2008 écarts 156 199 43 350 414 64 220 250 30 54 49 -5 30 50 5 5 157 810 967 Source : Groupe Aquitain des Réseaux d’Insertion par l’Économie (G.A.R.I.E.), traitement CRESS Aquitaine (1) Association Intermédiaire (2) Entreprise d’insertion (3) Entreprise de Travail Temporaire d’Insertion (loi N°91-1405 du 31.12.1991, décret N°99-108 du 18.02.1999 relatif aux Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion) (4) Groupement d’Employeurs par l’Insertion et la Qualification (5) Centre d’Adaptation à la Vie Active et Ateliers de C.H.R.S2, de plus les chiffres se rapportant au CAVA (nombre de personnes en insertion, nombre d’ETC et permanents) sont intégrés avec les Chantiers d’Insertion. (6) ETC = Équivalent Temps Complet (nouvelle terminologie de l’Insee) 1 2 Groupement Aquitain des Réseaux de l’Insertion par l’Économique Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale L’évolution des SIAE et des postes d’insertion en 2008 Les ateliers et chantiers d’insertion Sur 2008, comparativement à 2007, on enregistre une diminution sensible du nombre d’ateliers chantiers d’insertion. Certaines structures ont arrêté leur activité pour des problèmes financiers. Les destinataires de la « production » des ACI (Ateliers et Chantiers d’Insertion) sont toujours variés: collectivités, associations et particuliers dans certains départements. Notons l’engagement plus fréquent des collectivités avec l’intégration dans la commande publique de l’article 30 « Marchés de services sociaux et d’insertion professionnelle ». Sur l’exercice 2008, les ACI ont été impactées par : - une diminution de la prise en charge des contrats aidés (en attente des données), - la suppression de l’exonération des cotisations AT/MP (accident du travail et maladies professionnelles) des salariés sous contrats aidés. Sur ce point, les négociations nationales ont abouti à la parution d’un décret en janvier 2009, permettant, pour l’année 2008, la compensation par l’État des cotisations versées en les intégrant à l’assiette de calcul de la prise en charge des contrats aidés. Pour 2009, un arrêté fixe un taux unique de cotisations AT/ MP au bénéfice des salariés en parcours d’insertion sous contrats aidés à hauteur de 1,5%. En cette fin d’année 2008, les porteurs de projets de créations de nouveaux dispositifs ACI sont encore nombreux. Les Associations Intermédiaires (AI) L'ouverture du secteur des services à la personne a entraîné un accroissement du nombre d'entreprises agréées SAP et donc une concurrence importante sur ce marché. Les AI ont subi de plein fouet cette concurrence, en plus de celle du CESU (Chèque Emploi Service Universel). Les AI enregistrent donc une baisse importante du nombre d'heures réalisées auprès des particuliers. De surcroît, avec la diminution du pouvoir d’achat, le volume moyen des prestations demandées a globalement diminué. Pour faire face, un plan d'action marketing pour les AI de la région a été lancé. Engagé en 2008, il se poursuivra en 2009 et vise la consolidation voire le développement économique des AI. Les Entreprises d’Insertion (EI) En 2008, nous comptons 5 créations supplémentaires d’EI toutes dans le secteur de la prestation de services aux entreprises. En cette fin d’année 2008, les porteurs de projets d’EI sont encore nombreux. La question se pose toutefois pour l’année 2009, du nombre ouvert de postes d’insertion. Les lignes financières prévoient une légère diminution des budgets État. Si en 2007, la situation économique était positive avec un chiffre d’affaires moyen en hausse continue (+13%), la situation devra être analysée en 2008 (nous n’avons pas encore en main les données). Certaines EI rencontrent depuis le mois de septembre des difficultés du fait de la conjoncture économique : report de marchés, baisse du carnet de commande, difficulté d’accès aux prêts bancaires pour l’investissement. Les Entreprises d’Insertion par le Travail Temporaire (ETTI) Si le CA moyen des ETTI était en constante évolution depuis quelques années, la tendance en 2008 tend à s’inverser. Une ETTI dans les Pyrénées-Atlantiques a arrêté son activité du fait de sa faible activité. Les difficultés des ETTI peuvent cependant être atténuées à l’avenir par la clause d’insertion dans les marchés publics des collectivités (article 14). Les Régies de Quartier : Selon leurs choix, elles ne sont pas toutes conventionnées IAE. Elles peuvent également avoir une convention mixte alliant EI et ACI ou seulement être conventionnées en ACI (droit pour un certain nombre de CA et CAE). 2) L’évolution du secteur de l’IAE en 2009 1) Dans les suites du Grenelle d’insertion, un plan de modernisation de l’IAE est lancé autour de trois axes principaux : - la redynamisation des Conseils Départementaux de l’IAE (CDIAE), - la rénovation des modalités de conventionnement des structures de l’IAE, - la réforme des modalités de financement des SIAE. Les SIAE vont ainsi entrer, dès l’année 2009, dans un nouveau cadre de contractualisation avec une obligation de résultats et la mise en place d’un dialogue de gestion. Le chantier sur la réforme des modalités de financement des SIAE (Structure de l’Insertion par l’Activité Économique) s’ouvrira par ailleurs en 2009. Des bouleversements sont attendus pour les ACI avec la mise en place d’un nouveau cadre budgétaire. 2) Le budget constant pour le secteur de l’IAE (voire en légère diminution en Aquitaine) pose la question de son développement sur les territoires. CONCLUSION L’ESS, et spécialement les associations et les SIAE, évolueront en 2009 dans un contexte global complexe et incertain dû à : - la RGPP (Réforme Générale des Politiques Publiques), - la crise économique, - la mise en place du RSA (Revenu de Solidarité Active), - la structuration du pôle emploi, - la mise en œuvre des nouvelles modalités de conventionnement des SIAE. A cette occasion, il convient de rappeler l’intérêt pour les structures de demander à la collectivité qui les finance principalement le classement en Service Social d’Intérêt Général (SSIG), lequel, comme le prévoit la réglementation européenne, leur évite d’être soumises aux appels d’offres européens et leur permet de bénéficier des clauses particulières de la directive service (Directive 2006/123/CEE, du Parlement européen et du Conseil, du 12 décembre 2006, relative aux services dans le marché intérieur [Journal officiel L 376 du 27.12.2006]). Nous observons une diminution très forte des contrats aidés dans le secteur public et dans les Associations-Fondations entre 2001 et 2008 (-18 170 contrats c'est-à-dire une diminution de 61%) alors que sur la période 2001- 2006, le nombre d’emplois en Aquitaine a augmenté de 58% pour atteindre 1 062 179 au 31 décembre 2006. Pour 2009, la circulaire de la DGEFP du 30 octobre 2008 relative à la « programmation territorialisée des politiques de l’emploi 2008-2009 » prévoit 32 000 contrats aidés par mois pour la France dont 4% pour l’Aquitaine dans le secteur non marchand en 2009 (pour rappel la population d’Aquitaine représente 5,1% de la population française). Ainsi 1 293 contrats « aidés » sont programmés chaque mois de janvier à juin 2009 pour le secteur non marchand en Aquitaine contre 1 147 en 2008. Face à la conjoncture et à la montée du chômage (+2,2% d’augmentation du chômage en novembre 2008), l’État annonce donc pour le premier semestre une légère augmentation du nombre de contrats aidés. Une légère augmentation du nombre de contrats « aidés » qui paraît insuffisante face aux conséquences de la crise. Il est probable que dans la période qui s’ouvre, le rôle de l’ensemble des structures d’insertion sera de plus en plus indispensable. Par ailleurs, les remaniements ministériels font apparaître de nouvelles incertitudes liées à la réorganisation de l’État et à la prise en compte de la vie associative. Enfin de nombreux secteurs associatifs connaissent des diminutions brutales de financements contractualisés qui les mettent en grande difficulté. DOSSIER STATISTIQUE INDICATEURS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE REMERCIEMENTS ___________ La Commission « Développement économique et programmations » du Conseil Économique et Social Régional d’Aquitaine tient à remercier : INSEE M. Dominique BREUIL Mme Élisabeth NADEAU NADEAU Mme Yvette WILLM Chef du service études et diffusion Adjointe au chef du service études et diffusion Chargée d’études Stagiaire Laetitia MORABITO Master Économie Appliquée : économie et gestion de l’environnement, Université Bordeaux IV Introduction Face aux interrogations sur les voies du développement durable (économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable), le besoin d’une stratégie et d’un arsenal statistique appropriés se fait sentir. La question du développement durable qui pose le problème de la conciliation entre la croissance économique, la cohésion sociale et la préservation des ressources naturelles n’est pas nouvelle. En 1970 déjà, les experts du club de Rome, chargés de dresser un inventaire des difficultés auxquelles font face les sociétés, publiaient un rapport intitulé « Halte à la croissance », qui s’interroge sur les conditions d’un modèle de développement compatible avec l’équité sociale et la protection de l’environnement. En 1987, le rapport Brundtland (du nom de son instigatrice, Premier ministre norvégien) propose une définition du développement durable, qui fait encore référence : « un type de développement qui permet de satisfaire les besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire les leurs ». En 1992, le sommet de Rio, tenu sous l’égide des Nations Unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social). Dans le même temps, la Conférence définit sous le nom d’Agenda 21, un programme d’interventions destiné à traduire dans les faits les principes inscrits dans la déclaration de Rio. En 2001, l’Union européenne inscrit le développement durable à son agenda politique et adopte une stratégie de développement (Conseil européen de Göteborg). Les indicateurs proposés apparaissent alors souvent trop généraux pour cerner de manière pertinente la problématique du développement durable. En outre, il s’agit davantage d’une juxtaposition d’indicateurs que d’une intégration des trois dimensions du développement durable. La déclinaison d’indicateurs à l’échelle nationale et infranationale apparaît donc tout aussi importante. D’une part, la traduction des objectifs de développement durable peut différer selon les caractéristiques des territoires. D’autre part, les enjeux du développement territorial définissent des problématiques spécifiques à cette échelle. Le groupe de travail a observé un foisonnement d’initiatives et de recherche d’indicateurs pertinents pour caractériser le développement durable et surtout permettre une mesure dynamique de la prise en compte effective des politiques mises en œuvre ; c’est dans ce contexte que la Commission a souhaité agréger dans son rapport de conjoncture de février 2009 un volet consacré à cette thématique. Le dossier proposé constitue une sorte de « numéro 0 » qui a vocation, par itérations successives, à déboucher sur une « batterie d’indicateurs » à la fois, jugés collectivement fiables, caractérisables en région et dont la mesure de l’évolution se révèle suffisamment pertinente. Rappel méthodologique L’objectif est de constituer une base de référence de la Commission 1 du CESR concernant les indicateurs de développement durable, dans le cadre des dossiers d’indicateurs1 accompagnant le rapport sur les éléments complémentaires de conjoncture de publié en février. La Commission a choisi de s’appuyer sur le travail réalisé par six organismes ayant défini des indicateurs du développement durable : - Le Cnud - Eurostat - Le Commissariat Général au Plan - La Diact 1 Dossiers déjà produits : indicateurs sociaux (2003 et 2007), indicateurs agricoles (2004), indicateurs industriels (2005), indicateurs des transports (2006) - Le Conseil Régional Midi-Pyrénées / INSEE - Le Conseil Régional d’Aquitaine Il faut remarquer le contexte actuel d’intenses réflexions des différents organismes producteurs de statistiques sur les indicateurs de développement durable. Ainsi l’appareil statistique va introduire de nouveaux indicateurs qui ne sont pas encore définis pour appréhender les évolutions au sens du développement durable. Cela amène le groupe de travail à considérer que ce dossier est provisoire et que le travail devra être poursuivi pour compléter les indicateurs notamment en intégrant des indicateurs complexes présentant une approche plus synthétique. Lors des dernières réunions, le groupe a choisi de retenir des indicateurs : - en nombre limité - présentant un intérêt en terme d’évolution annuelle ou pluriannuelle (sur une périodicité courte) - à dimension régionale - avec une construction statistique pertinente (définition, collecte, …) La structure du document mettra en évidence les indicateurs selon les trois piliers respectifs du développement durable : environnemental, social et économique ainsi que la gouvernance. Sachant qu’un certain nombre d’entre eux relève de plusieurs champs simultanément. Environnement Social Économique Gouvernance Le groupe de travail a concentré ses réflexions prioritairement sur le pilier environnemental, les deux autres ayant déjà fait l’objet de travaux dans le rapport de conjoncture ou dans les dossiers d’indicateurs sociaux. Les thématiques retenues Les indicateurs environnementaux - Énergie : intensité énergétique et production d’énergie à partir de sources renouvelables - Eau : indice de qualité physiologique et écologique et eaux de baignades - Biodiversité des territoires/des habitats : évolution des superficies des zones humides - Artificialisation du territoire : sols agricoles/forestiers/zones humides/urbanisation - Déchets : évolutions, taxes et redevances Les indicateurs sociaux - Chômage - Emploi - Pauvreté - Revenu Dépendance Formation Logement Justice Les indicateurs économiques - Évolution du PIB - Croissance de l’emploi - Investissements - R&D - Brevets - Transports de marchandises Les indicateurs de gouvernance - Participation aux élections - Accès aux services Différents indicateurs pourraient utilement compléter le dossier, il s’agit en particulier pour le pilier environnemental des prélèvements en eaux de surfaces et en eaux souterraines, de l’évolution des populations d’abeille. Pour les autres piliers, ce sont surtout des indicateurs composites et synthétiques qui sont à élaborer. La Commission s’attachera à rechercher les données disponibles permettant de les construire pour les dossiers ultérieurs. Les indicateurs et leur pertinence I - Indicateurs environnementaux N=National - R=Régional - D=Départemental – A=Annuelle Indicateurs Indicateurs Niveau Périodicité N/R R A N/R N/R A A N/R A N/R/D R/D Enquête A A N/R/D A N/R/D A Énergie Intensité Energétique Production d’énergie à partir de sources renouvelables Eau Indice de qualité physiologique et écologique des eaux Qualité des eaux de baignade en eau douce et eau de mer Habitat Évolution des superficies des Zones Humides d'importance majeure Territoire Artificialisation du territoire Etalement urbain Déchets Évolution des production, traitement et valorisation de déchets ménagers et assimilés Evolution du nombre de déchèteries, population desservie et quantités traitées, I.1 – Énergie ► Intensité énergétique Intensité énergétique de l'économie : consommation brute d'énergie divisée par le PIB (quantité d'énergie qu'il faut utiliser pour produire x euros de biens ou services) Pertinence: « L'intensité énergétique mesure la quantité d'énergie nécessaire pour générer une unité de production économique (c’est-à-dire de valeur ajoutée), et exprime le niveau de découplage entre consommation d’énergie et croissance économique ». L’évolution de l’intensité énergétique montre la capacité de l’économie à générer de la richesse en utilisant plus ou moins d’énergie. Dans une perspective de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique, il s’avère essentiel de maîtriser les consommations d’énergie et le découplage de cette consommation par rapport à la croissance économique, en diminuant des émissions de GES. Intensité énergétique finale calculée avec le PIB Aquitaine - France métropolitaine Ratio : en ktep pour 1 million d'euros 0,14 Aquitaine 0,13 0,12 0,11 France métropolitaine 0,1 0,09 0,08 1990 1992 1995 1997 1999 2002 2004 2005 2006 Source : d’après base de données PEGASE, producteur MEEDDAT (SOeS) Aquitaine : Intensité énergétique finale par secteur Ratio : en ktep pour 1 million d'euros 1,80 Agriculture 1,50 Industrie 1,20 Tertiaire Résidentiel 0,90 Transports 0,60 0,30 0,00 1990 1992 1995 1997 1999 2002 2004 2005 2006 Source : Meedat (SOeS) - Insee Source : d’après base de données PEGASE, producteur MEEDDAT (SOeS) et Comptes régionaux Insee L'accroissement de l'intensité énergétique de l'Aquitaine par rapport à la France est particulièrement marqué par le poids relatif de l'agriculture mais aussi par la place du tertiaire résidentiel qui a sensiblement augmenté depuis 5 ans. L’approche par secteur montre l’effort réalisé dans le domaine des transports ; le secteur tertiaire résidentiel n’étant que partiellement comptabilisé. ► Production d’énergie à partir de sources renouvelables Pertinence: La production d’énergie à partir de sources renouvelables permet de mesurer l’effort réalisé pour diversifier les sources d’énergie et utiliser le potentiel local sans entamer les stocks fossiles. La production d’énergie renouvelable qui apparaît en baisse entre 2000 et 2006 reste encore mal appréhendée, les indicateurs n’étant que très partiellement renseignés. En énergie thermique renouvelable, c’est le bois énergie qui constitue la principale source pour l’Aquitaine. La superficie de panneaux solaires est comptabilisée depuis 2004 et montre un accroissement de l’ordre de 20% sur 2005/2004. I.2 - Eau : ► Indice de qualité physiologique physiologique et écologique Pertinence : Le patrimoine naturel que constitue la ressource en eau est soumis à de fortes pressions en terme de qualité. Facteur déterminant de la ressource, la qualité dépend ainsi de facteurs naturels (sol, sous-sol, …) et des activités humaines produisant des rejets. Les principales sources de pollutions de l’eau sont alors les pollutions urbaines (rejets d’eaux usées, apports par les aux pluviales), les pollutions d’origines agricoles (épandage d’engrais azotés, utilisation des produits phytosanitaires, effluents d’élevage), et la pollution issue de la gestion des espaces verts. L’indicateur montre que l’Aquitaine connaît globalement une qualification très bonne ou bonne des points de relevés. Pour les altérations organiques ou oxydables, la région est dans la moyenne nationale avec 59,8% (contre 59,6% pour la France) de relevés répondant à cette classification. Elles atteignent 92,4% pour les altérations en matières azotées et 85,9% pour les matières phosphorées (77,2% pour le niveau national) et 76,4% pour les nitrates (contre 45,7% France). ► Qualité des eaux de baignade en eau douce et eau de mer Pertinence : Cet indicateur concerne l’impact de la qualité des eaux de baignade sur la santé. L’importance de la côte atlantique ainsi que des plans d’eau douce et du tourisme lié donne à cet indicateur un intérêt particulier en Aquitaine. En 2006, pour les eaux de baignade en eau douce, le nombre de points relevés en Aquitaine correspond à 6,6% des relevés et montre une situation de bonne qualité cependant inférieure à la moyenne nationale dans tous les départements aquitains, sauf en Dordogne. S’agissant des eaux de mer, sur les 7% de points de relevés nationaux, l’Aquitaine enregistre une position très supérieure à la moyenne nationale 83,5% de bonne qualité (contre 71,7% au niveau France). Seules les Pyrénées Atlantiques sont en retrait (58,8%). I.3 - Biodiversité des territoires/des habitats ► Évolutions des superficies des Zones Humides d'importance majeure, en 2007, région région Pertinence : « Les zones humides sont des zones de transition entre le milieu terrestre et le milieu aquatique : prairies inondables, tourbières, marais salants, vasières littorales, mangroves d’outre-mer… Elles se caractérisent par la présence d'eau douce, salée ou saumâtre, en surface ou à très faible profondeur dans le sol. Cette position d'interface explique que les zones humides figurent parmi les milieux naturels les plus riches au plan écologique. Elles accueillent une grande variété d'espèces végétales et animales spécifiques. Elles assurent aussi un rôle dans la gestion de l’eau, avec la régulation des débits des cours d'eau et l'épuration des eaux. Les zones humides sont des lieux où s'exercent diverses activités humaines : élevage, pêche, pisciculture, chasse, loisirs… Cependant, ces milieux fragiles sont menacés, notamment sous la pression du drainage, de l'urbanisation, de l'aménagement de voies de communication terrestres ou fluviales. » Inégalement réparties sur le territoire aquitain, elles se situent essentiellement sur le littoral girondin et landais ainsi que dans les vallées alluviales. I.4 - Artificialisation du territoire ► Artificialisation du territoire Pertinence: Les conséquences de l’artificialisation de terres sur l’environnement sont généralement irréversibles : consommation d’espaces fragiles, pertes de ressources naturelles et agricoles, imperméabilisation des sols et augmentations du risque d’inondation, et dégradation du paysage. Elle résulte de l’urbanisation et de l’expansion des infrastructures. La maîtrise de ce phénomène constitue un enjeu fort de l’aménagement durable des territoires. L’indicateur retenu mesure alors l’évolution des surfaces artificialisées et la rapporte à l’évolution de la population. L'évolution des différentes catégories de zones entre 2005 et 2006 montre en Aquitaine un accroissement significatif des zones artificielles (+5,3%) et une régression des zones interdites (-14,4%). La part de l’occupation occupation artificielle des sols est dans la moyenne nationale pour les sols bâtis (15,1%), inférieure pour les routes et parkings ( 33,6% contre 43,1%) mais très largement supérieure pour les pelouses, chantiers et autres sols nus( 51% contre 41%). L'occupation naturelle des sols confirme le poids de la forêt 78% contre 68,8% au niveau national tout particulièrement dans les Landes (86,6%), la Dordogne (82,7%) et la Gironde (83,5%). L'occupation agricole des sols reflète les spécialisations régionales avec la place des cultures permanentes en Gironde, essentiellement la vigne, (44,4% pour 12,3% en Aquitaine et 4,5% en France), celle des céréales dans les Landes et en Lot et Garonne (respectivement 69,4% 42% pour un poids régional de 35,7% contre 37,1% au niveau national). ► L’étalement urbain Pertinence: L’extension des espaces construits autour des pôles urbains contribue à la satisfaction des populations pouvant accéder à l’habitat individuel, mais a aussi pour effets de consommer davantage d’espace et d’énergie, et de multiplier des infrastructures et réseaux. Cet étalement urbain est appréhendé ici à travers les dynamiques de population dans les aires urbaines. La variation de la population dans les pôles urbains, les couronnes périurbaines et l’espace à dominante rurale, renseigne sur l’étalement urbain et la densification des espaces. Cet indicateur qui montre des évolutions sur longue période reflète notamment la péri-urbanisation. Il présente un intérêt en terme de comparaison avec le territoire national en terme de moyenne pondérée par habitant. I.5 - Déchets ► Évolution des production, valorisation et élimination des déchets ménagers et assimilés, en 2006, France, région Pertinence : L’évolution des déchets ménagers et assimilés collectés selon leur mode de traitement est un indicateur phare, dans la mesure où il est important de diminuer les quantités et la toxicité des déchets produits, ainsi que de les retraiter et valoriser. En 2006, l’Aquitaine valorisait moins ses déchets que la France métropolitaine (47,1% contre 51,1%). L’évolution des ordures ménagères traitées en Aquitaine montre une diminution globale des quantités en 2006 par rapport à 2004 (-12,88%). Ce sont les quantités acheminées vers les décharges autorisées (de + de 3 000 t/an) qui progressent le plus (17,39%). ► Taxes et redevances Pertinence : La taxation des ordures ménagères vis à en organiser la collecte, le traitement et à sensibiliser les populations à la quantité de leurs déchets. La progression régulière des taxes entre 2000 et 2007 atteint 79,43%, les redevances perçues par les communes et leur groupements évoluent moins rapidement (23,44%). Les indicateurs non retenus : - - Émissions des gaz à effet de serre : l’analyse s’inscrit sur une échelle de 10 à 20 ans Compte carbone : le seul niveau disponible est le niveau national Eau : les consommations/prélèvements dépendent des points d ‘enquête l’intégration des financements des collectivités publiques sur l’eau sera à rechercher pour une approche d’évaluation. La nomenclature budgétaire va le permettre Air : les relevés ne concernent que trois agglomérations en Aquitaine II - Indicateurs sociaux Indicateurs Niveau Périodicité N/R/D N/R/D A (à partir de 2009) A N/R A N/R/D A N/R N/R/D A A N/R A N/R/D A N/R/D A Chômage Écart entre les taux d’emploi des deux sexes Taux de chômage Emploi Taux d’emploi des travailleurs de plus de 55 ans- jeunes et femmes Pauvreté Taux de pauvreté monétaire Revenu Écart de rémunération homme/femme La population à bas revenu : part des personnes couvertes par les CAF et la MSA vivant dans un ménage dont le revenu est inférieur au seuil de bas revenu Dépendance Taux de dépendance économique toutes allocations Formation L’illettrisme chez les jeunes Formation professionnelle Logements Inégalités territoriales d’accès au logement : Répartition des logements sociaux ► Écart entre les taux d’emploi des deux sexes Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et la population totale correspondante. Le taux d'emploi est le rapport entre la population active ayant un emploi et la population totale de même sexe et de même âge. On se limite le plus souvent à la population en âge de travailler (généralement définie, en comparaison internationale, comme les personnes âgées de 15 à 64 ans). Pertinence : L’intégration des femmes dans la société et la lutte contre les discriminations sont des enjeux essentiels du développement durable. Le taux d'emploi des hommes montre une forte stabilité, celui des femmes confirme la croissance enregistrée et indique une progression plus accentuée pour les femmes de 50 à 64 ans. Le taux d'emploi en Aquitaine en 2005 par tranche d'âge en % en % 100 Taux d'emploi des 50 à 64 ans en Aquitaine en 2005 100 90 Homme 80 Femme 90 70 60 50 80 Ensemble 70 Hommes 60 Femmes 50 40 40 30 30 20 20 10 10 0 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 Source : Insee, Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007 ans 0 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 ans Source : Insee, Enquêtes annuelles de recensement 2004 à 2007 ► Taux de chômage des plus de 55 ans, des jeunes et des femmes Pertinence : « L’amélioration du taux de chômage de ces catégories reste un enjeu majeur en termes de cohésion sociale, de croissance et de viabilité des systèmes de protection sociale ». Pour toutes ces catégories, l'indicateur montre que le taux de chômage est inversement proportionnel au niveau de formation atteint. Le chômage des femmes est toujours plus important que celui des hommes mais les écarts sont accentués chez les 35-45 ans ► Taux de chômage Pertinence : Cet indicateur est utilisé pour apprécier le niveau de chômage dans une zone géographique déterminée. Sa prise en compte mérite d’être complétée par des indicateurs complémentaires retraçant la vitalité de cette zone (création d’emplois, migration,…). Cet indicateur reflète les tendances lourdes sur longue période. Il rappelle la croissance du chômage jusqu'en 1997 puis sa réduction progressive jusqu'en 2007. ► Écart de rémunération homme/femme (= salaire médian par sexe) Pertinence : L’intégration des femmes dans la société et la lutte contre les discriminations s’expriment dans les écarts de rémunérations traduisant également des écarts de niveau de formation, et de type d’emploi occupé. L'indicateur montre les inégalités de rémunération entre les deux sexes, mais il ne traduit qu’imparfaitement les écarts à l'intérieur d'une catégorie socio-professionnelle reflétant les inégalités d'accès aux postes à responsabilité. ► Insertion Pertinence : La capacité d'insérer durablement les personnes constitue un enjeu important pour la cohésion de la société. Cet indicateur très complet mérite des compléments d'analyse avant interprétation et doit être rapproché du poids relatif des activités prises en compte pour apprécier la réalité de l'insertion. ► Taux de pauvreté monétaire Pertinence : « La persistance des bas revenus est mesurée par l’indicateur de pauvreté persistante : il s’agit de la proportion d’individus dans la population totale qui appartiennent à un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vie médian dans l’ensemble de la population, pour l’année courante et pour au moins deux des trois années précédentes ». La dimension de la persistance permet d’introduire une notion de rémanence de la pauvreté, et ainsi d’évaluer les obstacles à la sortie de la pauvreté monétaire, qui est particulièrement pertinente pour la problématique du développement durable. Celle-ci entend prendre en compte la capacité du progrès économique à s’accompagner d’un renforcement de la cohésion sociale. En Aquitaine, cet indicateur reflète un écart sensible entre les ménages vivant en espace rural par rapport à ceux habitant dans les espaces urbains, dans tous les départements. Comparativement aux autres régions de France, le taux de pauvreté par tranche d’âge révèle une position moyenne pour les enfants de 0 à 17 ans, en revanche s’agissant des 65 ans et plus l’Aquitaine est plus concernée que la moyenne des régions en raison de l’importance de cette population vivant en espace rural. ► Taux de dépendance économique, toutes allocations Pertinence : Cet indicateur renseigne sur « le rapport entre le nombre d’individus supposés « dépendre » des autres pour la vie quotidienne, et le nombre d’individus supposés capables d’assumer cette charge ». Axe majeur du pilier social du développement durable, la pauvreté est révélatrice d’importantes inégalités sociales, et révèle des situations d’exclusion. L’Union européenne mesure l’insuffisance de ressources de manière normative par un seuil de pauvreté égal à 60% du revenu médian national. A l’échelle régionale, l’indicateur retenu pour mesurer la pauvreté est la part des personnes couvertes par les allocations vivant dans un ménage dont le revenu est inférieur au seuil de bas revenu, parmi la population âgée de moins de 65 ans. Au 30 juin 2007, 62 200 personnes bénéficiaient de l’allocation personnalisée d’autonomie en Aquitaine, soit une augmentation de 6,5 % sur un an. Dans deux cas sur cinq, les bénéficiaires de l’APA vivent dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées. Les 60% restants vivent à leur domicile (DRASS d'Aquitaine). S’agissant de la couverture maladie universelle (CMU) rapportée à la population, l'Aquitaine est concernée pour une part inférieure de population par rapport au niveau national (5,9% contre 6,8%) alors qu'elle a plus d'allocataires vieillesse. ► L’illettrisme chez les jeunes Pertinence : « L’illettrisme, en particulier chez les jeunes, témoigne de lacunes dans la transmission du patrimoine culturel aux générations futures. Il est aussi source d’exclusion sociale, souvent conjugué avec d’autres facteurs. Ainsi, la lutte contre l’illettrisme constitue un enjeu de développement durable. » En Aquitaine, la population de jeunes en grave difficulté de lecture est supérieure à la moyenne nationale et, à l'intérieur de la région, le Lot et Garonne voit son taux augmenter fortement ces dernières années. L'enquête réalisée par l'Insee au niveau national sur ce problème révèle les facteurs récurrents que sont l'immigration étrangère et la sociologie des zones rurales. ► La formation professionnelle Pertinence : La formation professionnelle est un facteur d'adaptation et d'insertion permettant notamment d'actualiser et de perfectionner les connaissances. Cet indicateur confirme que les inégalités d'accès à la formation professionnelle sont prioritairement liées à la taille des entreprises et secondairement au secteur d’activité. ► Le logement Pertinence : La capacité des individus à se loger dans des conditions décentes fait partie des facteurs d'insertion et limite les exclusions. Cet indicateur demande à être analysé en séries longues comparatives. ► Justice Pertinence : Dans une société, les facteurs d'exclusion passent aussi par la délinquance et l'insécurité. Cet indicateur reflète une diminution des délits enregistrés sauf en matière économique et financière. Il doit être examiné avec prudence, compte-tenu de l’hétérogénéité des critères d'enregistrement. III – Indicateurs économiques Indicateurs PIB/habitant Taux de croissance de l’emploi Investissement et investissement pour l’environnement Normes Effort de recherche et développement : Dépense Intérieur de Recherche et Développement Dépôts de brevets Transport de marchandises et PIB par mode ► Niveau N/R/D N/R/D N/R N/R N/R Périodicité A A A N/R N/R A Évolution du PIB régional par habitant Pertinence : Cet indicateur permet d’analyser la répartition de la création de richesse sur le territoire. Variant en fonction de la taille des Régions, il est souvent rapporté au nombre d’habitants pour permettre de comparer le dynamisme économique des Régions. Son évolution permet de mesurer si la croissance affecte les disparités régionales dans un objectif de cohésion territoriale. L’Aquitaine a progressé plus rapidement que l’ensemble des régions de province au cours des 15 dernières années, le rattrapage intervenant dès le début des années 90. ► Taux de croissance de l’emploi Pertinence : Cet indicateur reflète l’impact de l’évolution économique sur l’emploi de la région. L’Aquitaine enregistre une croissance de l’emploi supérieure au niveau national sur les deux dernières années (grâce à l’économie résidentielle). ► Investissement et investissement pour l’environnement Pertinence : L’investissement a pour effet d’augmenter la capacité de production et influence donc le taux de croissance potentiel. Dans le contexte du développement durable, contribuer à améliorer la qualité de l’emploi et l’eco-efficacité est fondamental. Le niveau de l’investissement en Aquitaine reste inférieur à la position de la région dans l’ensemble national, même si l’écart s’affaiblit légèrement (3,1% et 3,7%). ► Effort de recherche Développement et développement : Dépense Intérieure de Recherche et Pertinence : « Les technologies nouvelles et les techniques d’organisation sont une aide essentielle pour changer les comportements et permettre le passage à une société plus durable. La recherche a aussi pour rôle d’identifier les tendances non durables et de proposer des clés afin d’aborder les problèmes de la façon la plus efficace possible. Encourager l’approfondissement des connaissances, pour le progrès des techniques et des pratiques, contribue au développement durable en mettant notamment l’innovation au service de l’environnement et d’une croissance durable ». Cet indicateur montre que la position de l'Aquitaine s’est affaiblie entre 2003 et 2005 dans l’ensemble national, à la fois pour la part de la recherche privée et de la recherche publique. ► Dépôts de brevets Pertinence : « Cet indicateur permet d’évaluer la capacité d’innovation d’un pays, qui constitue incontestablement un des facteurs d’une croissance durable ». Cet indicateur montre à la fois l’affaiblissement du dépôt de brevets en Aquitaine notamment à travers les dépôts par origine des inventeurs et les spécialisations industrielles régionales (comme la chimie-pharmacie-biotechnologies, par exemple). ► Transport de marchandises et PIB Pertinence : De par l’importance des transports dans le fonctionnement de l’économie, et dans la satisfaction des besoins de la population, mais aussi de par les nuisances qu’ils engendrent, leur évolution représente un enjeu particulièrement important du développement durable. La stabilité de cet indicateur est révélatrice de l'absence d'efficacité des politiques dans ce domaine que ce soit au niveau national ou régional. Part de la valeur ajoutée du secteur des transports dans la valeur ajoutée totale en % 5,0 4,5 4,0 3,5 Aquitaine 3,0 2,5 France métropole 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 2000 2001 2002 2003 Source : Insee Comptes régionaux 2004 2005 2006 2007 IV -Indicateurs de gouvernance Indicateurs Abstention aux élections : évolution de l’abstention à toutes les élections locales Participation aux élections prud’homales en 2008 en Aquitaine Niveau Périodicité Accès aux services Santé : crèches , maisons de retraite ► L’abstention aux élections : évolution de l’abstention à toutes les élections locales Pertinence : « Il s’agit d’un indicateur de l’implication des citoyens dans les institutions et les grands débats collectifs. A l’inverse, l’abstention illustre une formule sinon de désintérêt, du moins de désaffectation d’une partie de la société vis à vis des grands enjeux de la vie publique. » L’Aquitaine présente un taux d’abstention aux élections systématiquement inférieur au niveau national, que ce soit pour les élections présidentielles ou législatives de 2002 ou de 2007. ► Participation aux élections prud’homales et à celles des comités d'entreprises en 2008 en Aquitaine Pertinence : Cet indicateur mesure l’implication d’une part des salariés, et d’autre part des chefs d’entreprise pour s’impliquer dans la représentation et la négociation collective. La base prise en compte pour cet indicateur est à différencier entre ces deux composantes. Il montre une baisse régulière de participation des salariés aux élections en Aquitaine. Il faut remarquer que pour les dernières élections des représentants d'employeurs en 2008, les critères d'établissement des listes étant sensiblement différents de ceux des salariés, ils ne peuvent être rapprochés. ► Accès aux services Pertinence : Égalité d’accès aux services : degré d’autonomie de chacun des bassins en matière d’accès aux équipements et à l’emploi et temps d’accès moyen aux équipements pour chaque bassin de vie Les services aux populations retenus concernent l'accueil en crèche et celui des maisons de retraite. Cet indicateur traduit un taux d’équipement aquitain légèrement inférieur au niveau national pour l’accueil en crèche (105 contre 110) ainsi que pour les assistantes maternelles. L’évolution comparée Aquitaine / France n’apporte pas d’amélioration sur cet indicateur entre 2000 et 2007. Pour l’accueil des personnes âgées en structures, la situation régionale est équivalente (199,4 contre 210,97 en 2007). Cet indicateur ne reflétant qu’un taux d’équipement. Indicateurs statistiques et méthodologie I - Indicateurs environnementaux N=National - R=Régional - D=Départemental – A=Annuelle Indicateurs Niveau Périodicité N/R R A N/R N/R N/R A A A N/R A N/R/D R/D Enquête A A N/R/D N/R/D A A Énergie Intensité Énergétique Production d’énergie à partir de sources renouvelables Eau Indice de qualité physiologique et écologique des eaux Prélèvements en eaux de surfaces et en eaux souterraines Qualité des eaux de baignade en eau douce et eau de mer Habitat Évolution des superficies des Zones Humides d'importance majeure Territoire Artificialisation du territoire Étalement urbain Déchets Évolution des production, traitement et valorisation de déchets ménagers et assimilés Évolution du nombre de déchèteries, population desservie et quantités traitées, I.1 - Énergie ► Intensité énergétique Une réduction d'intensité énergétique signifie que moins d'énergie est requise pour obtenir la même production et reflète ainsi l'efficacité énergétique. Une intensité énergétique élevée correspond à une économie « gourmande » en énergie pour un niveau de PIB donné. Consommation d’énergie par secteur AQUITAINE - Consommation d'énergie site IFEN / Données régionales / séries longues / Énergie Tableau actualisé avec 2006 Série / Année Consommation finale d'énergie totale recensée Consommation totale de : charbon produits pétroliers gaz naturel électricité bois énergie vapeur et de chauffage urbain autres énergies renouvelables thermiques combustibles spéciaux non renouvelables Consommation totale d'énergie par l'industrie dont charbon et coke de houille dans l'industrie dont produits pétroliers dans l'industrie dont gaz naturel et de réseaux dans l'industrie dont électricité dans l'industrie dont Bois énergie dans l'industrie dont autres énergies thermiques renouvelables dans l'industrie dont achat de vapeur dans l'industrie dont combustibles spéciaux non renouvelables Consommation totale d'énergie par le résidentiel tertiaire (RT) dont charbon dans le RT dont produits pétroliers dans le RT dont gaz naturel et de réseaux dans le RT dont électricité dans le RT dont bois énergie dans le RT dont chauffage urbain dans le RT dont consommation d'énergie dans le résidentiel Unité : Ktep 1990 1995 1997 1999 2002 2004 2006 1992 2005 6 242 6 689 6 863 6 986 7 679 7 910 8 592 8 860 8 648 55 3 452 1 009 1 202 512 13 64 3 689 1 067 1 263 590 17 40 3 587 1 413 1 307 500 16 42 3 590 1 479 1 381 476 18 32 3 987 1 505 1 509 622 25 41 4 103 1 642 1 446 568 110 40 4 364 1 683 1 758 568 180 ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND 1 388 1 279 1 353 1 432 1 443 1 520 1 626 55 226 624 470 64 229 554 415 40 173 693 430 42 171 734 466 32 197 706 482 40 164 719 488 40 203 693 532 ND ND ND ND ND 13 ND ND ND 17 ND ND ND 16 ND ND 18 25 ND ND ND ND 110 159 ND ND ND ND 3 404 3 357 3 856 2 352 2 725 2 882 2 924 ND ND ND ND 44 4 069 1 815 1 783 953 171 7 19 2 144 51 3 784 1 930 1 774 874 201 2 32 2 398 44 203 824 513 385 51 181 992 514 445 7 150 19 2 180 32 3 904 3 375 1 719 1 994 2 042 2 074 22 1 030 774 978 622 30 2 440 Consommation totale d'énergie par l'agriculture 200 215 204 206 213 231 198 195 188 dont fioul domestique dans l'agriculture dont gaz naturel dans l'agriculture dont électricité haute tension dans l'agriculture 170 10 20 171 26 18 160 19 25 164 21 21 163 24 26 152 51 28 146 20 32 139 19 37 138 16 35 2 302 2 470 2 424 2 424 2 619 2 802 2 911 2 617 2 687 2 280 22 2 447 23 2 403 21 2 402 22 2 597 22 2 778 24 2 884 27 2 590 27 2 660 27 Consommation totale d'énergie par les transports dont produits pétroliers dans les transports dont électricité haute tension dans les transports 776 375 690 512 ND 842 486 807 590 ND Producteur : MEEDDAT (SOeS). Source : Base de données PEGASE 851 700 831 500 ND 853 724 871 476 ND 1 ND ND ND 1 009 1 130 1 137 805 873 970 973 922 906 1 167 1 205 1 198 568 ND ND 429 21 ND ND ND 2 520 2 755 2 786 2 403 Définitions DGEMP (DGEMP - Observatoire de l'Énergie) La consommation d’énergie primaire permet de mesurer le taux d’indépendance énergétique national, alors que la consommation d’énergie finale sert à suivre la pénétration des diverses formes d’énergie dans les secteurs utilisateurs de l’économie. Consommation d’énergie finale : consommation d’énergie finale - nette des pertes de distribution (exemple : pertes en lignes électriques) - de tous les secteurs de l’économie, à l’exception des quantités consommées par les producteurs et transformateurs d’énergie (exemple : consommation propre d’une raffinerie). La consommation finale énergétique exclut les énergies utilisées en tant que matière première (dans la pétrochimie notamment). PIB régional Produits Intérieurs Bruts Régionaux Régionaux en « volume, prix chaînés, base 2000 » en millions d'euros Aquitaine Métropole Année 1990 50 146,6 1 162 293,2 1991 51 082,2 1 176 772,6 1992 52 106,7 1 197 807,7 1993 51 655,8 1 185 039,4 1994 53 061,8 1 209 301,2 1995 54 507,7 1 235 520,0 1996 55 406,9 1 248 620,0 1997 57 460,3 1 275 929,0 1998 59 842,7 1 320 228,7 1999 59 414,4 1 362 577,3 2000 62 332,4 1 418 083,4 2001 64 941,1 1 443 508,2 2002 66 357,5 1 458 117,8 2003 65 662,7 1 473 572,5 2004 67 606,0 1 509 966,0 2005 69 231,0 1 538 744,0 2006 71 237,0 1 572 205,0 2007 73 179,0 1 606 227,0 Source Insee : valeurs 1990-2005 définitives, 2006 semi-définitives et 2007 provisoires. Les produits intérieurs bruts (PIB) régionaux d'une année N sont publiés en version provisoire (été N+1) puis semi-définitive (été N+2) et quasi-définitive (été N+3). "En volume" signifie que l'inflation a été éliminée : les prix de 2000 sont utilisés ici. La hausse de la production en volume n'est donc due qu'à la hausse des quantités produites. Les montants de 1990 à 2007 sont en base 2000. Les comptes 1990 à 2005 sont définitifs. Le compte 2006 est semi-définitif, celui de 2007 est provisoire. Méthodologie Le taux de croissance du PIB calculé à prix constants permet de comparer des dynamiques de développement économique en évolution dans le temps et entre des économies de tailles différentes. ► Production d’énergie à partir de sources renouvelables AQUITAINE : Production énergie Tableau actualisé avec 2006 Série Unité 1990 1992 1995 1995 Production d'électricité primaire d'origine en Gwh 1 315 1 822 1 744 renouvelable Production d'électricité primaire d'origine en Ktep 113 157 150 renouvelable Production primaire d'énergie renouvelable Ktep 736 737 738 thermique Ktep dont énergie solaire thermique ND ND ND Ktep dont énergie géothermique ND ND ND Ktep dont bois de chauffage ND ND ND Ktep dont valorisation déchets urbains ND ND ND Production totale d'énergie primaire (hors Ktep 10 800 10 252 10 289 renouvelable thermique) Ktep Production totale d'énergie primaire renouvelable ND ND ND Production d'électricité thermique classique (hors Gwh nucléaire) ND ND ND Gwh dont centrale thermique hors cogénération ND ND ND Gwh dont centrale thermique en cogénération ND ND ND Ktep Production d'électricité thermique classique ND ND ND Nombre Nombre d'installations hydrauliques ND ND ND Nombre Nombre de centrale thermiques ND ND ND m2 Superficie de panneaux solaires ND ND ND Nombre de sites de valorisation de déchets urbains Nombre ND ND ND Nombre Nombre de sites géothermie ND ND ND 1997 1999 2002 2004 2005 2006 1 733 1 954 1 783 1 785 1 554 1 443 149 168 153 154 134 124 739 740 741 ND ND ND 1 10 ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND 9 785 8 551 8 763 ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND 1 517 337 1 180 130 158 68 ND ND ND ND ND ND ND ND ND 568 ND 1 ND ND 57 ND 8 150 7 906 8 407 ND ND ND 1 642 1 321 377 281 1 265 1 040 141 114 157 162 73 75 15 977 19 260 7 ND 13 ND Source : DGEMP - Base de données PEGASE Gérée par l'Observatoire de l'énergie, elle contient les indicateurs macroéconomiques et climatiques éclairant des statistiques mensuelles et annuelles sur l'énergie, rassemblées par l’Observatoire de l’Énergie, et agrégées selon une méthodologie définie par son Conseil d'Orientation : prix pour les ménages, les entreprises et les collectivités, bilans nationaux (importations, production, consommations,...), facture énergétique de la France. Méthodologie Énergie primaire : énergie n'ayant subi aucune transformation après extraction (houille, lignite, pétrole brut, gaz naturel, électricité d'origine hydraulique, nucléaire, éolienne, géothermique). Production Production d'énergie primaire électrique d'origine renouvelable :-hydraulique (hors pompage) y compris marémotrice, éolien, solaire voltaïque, -géothermie, haute température (DOM uniquement, vapeur pour turbines électriques), - déchets urbains - bois-énergie - résidus de récolte (DOM uniquement) – biogaz. Production d'énergie primaire thermique d'origine renouvelable : solaire thermique (eau chaude sanitaire),-géothermie moyenne et basse température (pour les réseaux de chaleur de chauffage et sanitaire),- pompes à chaleur,- déchets urbains (hors pneus, solvants, farines animales, incinérés dans les cimenteries), bois-énergie, biogaz (méthane et gaz carbonique issus de la biomasse), biocarburants (ester, éthanol). I.2 - Eau : Indice de qualité physiologique physiologique et écologique EA32DET Qualité physico-chimique des eaux superficielles pour quelques altérations en 2006, France et région Qualification des points de relevés suivant le type d'altération (en % des points de relevés qualifiés) Altération matières Altération matières Altération matières organiques et oxydables azotées (hors nitrates) phosphorées France France France Aquitaine métropolitaine Aquitaine métropolitaine Aquitaine métropolitaine Altération nitrates France Aquitaine métropolitaine Qualification des points de relevés Très bonne ou bonne Moyenne Médiocre ou mauvaise Total 59,8 25 15,2 100,0 59,6 25,3 15,1 100,0 92,4 5,4 2,2 100,0 ND ND ND 100,0 85,9 10,9 3,3 100,0 77,2 14,3 8,5 100,0 76,4 18 5,6 100,0 45,7 32,2 22,1 100,0 Nombre de points de relevés qualifiés 92 1 987 92 ND 92 1 921 89 1 950 Source : Agences de l'Eau, OIeau (Office International de l'Eau) Relevés de qualité de l'eau Site IFEN :données régionales / Tableaux détaillés / Série longue associé 429 ND Producteur : MEEDDAT (SOeS) Source : Base de données PEGASE ► ND ND 1 433 445 988 123 155 75 ND ND ND Indice de qualité physiologique et écologique Aquitaine/France (unité : nombre) Série 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 AQUITAINE EA3201 Altération " matières organiques et oxydables "Nombre de points qualifiés 80 85 86 86 85 88 88 90 68 92 92 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 69 62 53 67 43 58 58 66 51 63 55 Nombre de points de qualité moyenne 7 16 25 12 24 22 19 16 10 17 23 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 4 7 8 7 18 8 11 8 7 12 14 Nombre de points non qualifiés 0 1 0 0 3 0 0 0 1 1 0 EA3211 Altération "matières azotées, hors nitrates"Nombre de points qualifiés 68 86 86 86 88 88 88 90 68 91 92 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 61 74 75 69 62 72 76 83 61 83 85 Nombre de points de qualité moyenne 2 10 9 13 19 13 9 3 5 4 5 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 5 2 2 4 7 3 3 4 2 4 2 Nombre de points non qualifiés 12 0 0 0 0 1 0 0 1 2 0 EA3221 Altération "matières phosphorées"Nombre de points qualifiés 68 86 86 86 88 88 88 90 68 91 92 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 49 64 76 66 69 72 63 68 60 81 79 Nombre de points de qualité moyenne 8 7 6 10 13 12 17 17 7 8 10 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 11 15 4 10 6 4 8 5 1 2 3 Nombre de points non qualifiés 12 0 0 0 0 0 0 0 1 2 0 EA3231 Altération "nitrates "Nombre de points qualifiés 62 73 76 72 85 87 88 88 66 86 89 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 47 53 55 51 62 71 68 66 51 65 68 Nombre de points de qualité moyenne 9 15 17 17 19 14 12 13 12 17 16 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 6 5 4 4 4 2 8 9 3 4 5 Nombre de points non qualifiés 18 13 10 14 3 2 0 2 3 7 3 EA3241 Altération "proliférations végétales"Nombre de points qualifiés 68 86 86 86 87 87 87 90 89 90 92 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 68 81 86 85 87 87 87 89 89 89 92 Nombre de points de qualité moyenne 0 5 0 1 0 0 0 1 0 1 0 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Nombre de points non qualifiés 14 0 0 0 0 1 0 0 1 3 0 France métropolitaine EA3201 Altération " matières organiques et oxydables "Nombre de points qualifiés 1704 1923 2063 2037 2003 2139 2233 2239 1635 1972 1987 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 903 1069 1200 1206 1101 1448 1248 1383 1121 1302 1184 Nombre de points de qualité moyenne 423 474 520 506 544 439 630 500 314 425 502 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 378 380 343 325 358 252 355 356 200 245 301 Nombre de points non qualifiés 93 64 23 26 51 35 36 47 2 63 7 EA3211 Altération "matières azotées, hors nitrates"Nombre de points qualifiés 1568 1860 2033 2021 1984 2067 2179 2132 1607 1808 1920 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 987 1179 1412 1480 1508 1710 1708 1658 1341 1494 1613 Nombre de points de qualité moyenne 318 402 378 341 310 238 292 274 144 158 167 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 263 279 243 200 166 119 179 200 122 156 140 Nombre de points non qualifiés 246 126 65 52 176 108 95 156 87 227 120 Altération "matières phosphorées" Nombre de points qualifiés 1590 1860 2029 2016 1987 2065 2181 2161 1609 1810 1921 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 703 942 1139 1172 1305 1494 1514 1472 1181 1310 1483 Nombre de points de qualité moyenne 416 523 526 506 456 399 446 431 289 262 275 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 471 395 364 338 226 172 221 258 139 238 163 Nombre de points non qualifiés 221 128 64 51 173 110 93 127 85 225 119 Altération "nitrates " Nombre de points qualifiés 1494 1722 2020 1938 2052 2017 2226 2190 1684 1808 1950 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 663 776 882 856 967 1025 1062 1000 714 884 892 Nombre de points de qualité moyenne 559 626 730 707 710 669 765 749 677 681 628 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 272 320 408 375 375 323 399 441 293 243 430 Nombre de points non qualifiés 321 270 80 137 108 160 50 98 10 227 90 Altération "proliférations végétales" Nombre de points qualifiés 1596 1865 2039 2044 2019 2058 2205 2195 1633 1879 1947 Nombre de points de bonne ou très bonne qualité 1287 1563 1817 1841 1857 1925 2002 1857 1535 1809 1900 Nombre de points de qualité moyenne 169 170 141 126 118 88 135 221 67 47 40 Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise 140 132 81 77 44 45 68 117 31 23 7 Nombre de points non qualifiés 211 127 61 47 145 119 74 103 38 162 158 Producteurs : Agences de l'Eau, OIeau (Office International de l'Eau). Source : Relevés de qualité de l'eau Méthodologie Qualité de l’eau La qualification d’un point de mesure est faite suivant la codification dans le système Seq-V2. Cinq paramètres sont analysés : matières organiques et oxydables (MOOX), matières azotées (hors nitrates) (AZOT), nitrates (NITR), matières phosphorées (PHOS), effets de proliférations végétales (EPRV). Chaque paramètre est apprécié par un ensemble de sous paramètres : MOOX : ammonium, azote Kjeldahl, carbone organique, DBO5, DCO, Oxygène dissous, taux de saturation en oxygène, THM potentiel - Azote : ammonium, azote Kjeldahl, nitrites - Nitrates : nitrates - Matières phosphorées : orthophosphates, phosphore total - Effets de proliférations végétales : algues, chlorophylle, delta O2, pH, taux de saturation en oxygène. Pour chaque analyse, on attribue une note parmi très bon (bleu), bon (vert), moyen (jaune), médiocre (orange), mauvais (rouge), suivant les concentrations relevées. On ne retient que les stations qualifiables c’est à dire celles qui ont donné lieu à un nombre suffisant d’analyses dans l’année. Pour chaque sous paramètre on conserve les 10 meilleures mesures de l’année. Chaque sous paramètre prend la qualification de la plus mauvaise mesure de l’année. Pour un paramètre donné on attribue la note la plus mauvaise des sous paramètres le concernant. - ► Qualité des eaux de baignade en eau douce et eau de mer La qualité des eaux de baignade en eau douce en 2006, France, région et départements Proportion de points points de relevés traduisant une eau... ANNÉE 2006 Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques AQUITAINE France métropolitaine Nombre total de points de relevés en eau douce Nombre 29 21 23 8 6 87 1309 de bonne qualité de qualité moyenne % 37,9 66,7 52,2 0 66,7 47,1 48,8 % 62,1 28,6 43,5 100 33,3 50,6 45,9 pouvant être de mauvaise momentanément qualité polluée % 0 4,8 4,3 0 0 2,3 4,8 % 0 0 0 0 0 0 0,5 Total % 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 La qualité des eaux de baignade en eau eau de mer en 2006, France, région et départements ANNÉE 2006 Gironde Landes Pyrénées-Atlantiques AQUITAINE France métropolitaine Nombre total de points de relevés en eau de mer Nombre 44 43 34 121 1722 Proportion de points de relevés traduisant une eau... pouvant être de qualité de mauvaise momentanément qualité moyenne polluée % % % % 95,5 4,5 0 0 90,7 9,3 0 0 58,8 41,2 0 0 83,5 16,5 0 0 71,7 24,9 3,4 0 de bonne qualité Producteur : DGS (Direction Générale de la Santé). Source : Résultats d'analyses de qualité (Système SISE-Eaux) Total % 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 I.3 - Biodiversité des territoires/des habitats ► Évolutions des superficies des Zones Humides d'importance majeure, en 2007, région Superficie des Zones Humides d'importance majeure, en 2007, France, région et départements Superficie en zones humides d'importance majeure % des zones (ha, hors tourbières) Superficie totale Dont zones Dont zones humides dans du territoire Dont zones la surface humides des humides des (ha) Totale humides totale vallée plaines littorales littorales alluviales intérieures Dordogne 906 001 0 0 0 0 0 Gironde 1 000 014 120 600 92 844 27 756 0 12,1 Landes 924 260 67 058 24 816 39 858 2 384 7,3 Lot-et-Garonne 536 091 498 0 498 0 0,1 Pyrénées-Atlantiques 764 476 4 348 0 4 348 0 0,6 Aquitaine 4 130 842 192 504 117 660 72 460 2 384 4,7 France métropolitaine 54 396 540 2 411 443 830 636 782 959 797 848 4,4 Producteur : MEEDDAT (CGDD/SOeS). Source : Observatoire des zones humides Définitions IFEN Les définitions relatives aux zones humides sont multiples. Elles traduisent la diversité écologique et spatiale de ces milieux, qui sont également difficiles à délimiter pour les mêmes raisons. La position d’interface et de lisière des zones humides, entre terre et eau, engendre des variations constantes dans l’espace et dans le temps des milieux ainsi créés. Ce sont donc des écosystèmes très variés qui se forment, en frange des rivières, des étangs, des lacs, des estuaires, des deltas, des baies ou encore des sources. Le terme "zone humide" recouvre des milieux très divers (vasières, marais et lagunes littoraux, prés salés, prairies humides, marais salants, mares temporaires ou permanentes, forêts ou annexes alluviales, tourbières, mangroves…) qui ont les caractéristiques suivantes : présence d'eau au moins une partie de l'année ; présence de sols hydromorphes (sols saturés en eau) ; présence de végétation de type hygrophile adaptée à la submersion ou aux sols saturés d'eau. La loi sur l'eau du 3 janvier 1992 (art L.211-1 du Code de l’environnement) définit les zones humides comme "les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année". La convention de Ramsar du 2 février 1971, adoptée par la France en 1986, porte sur les zones humides d’intérêt international. Elles sont définies ainsi : "étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres". I.4 - Artificialisation du territoire ► Artificialisation du territoire Unité : ha TERUTI TERUTITERUTI-LUCAS Aquitaine 2004 2005 2006 Zones artificielles 354 707 381 831 402 142 Zones agricoles 1 646 964 1 561 084 1 542 355 Zones naturelles 2 144 087 2 181 001 2 187 962 Zones interdites 37 669 59 503 50 961 Surface totale 4 183 427 4 183 419 4 183 420 Producteur : IFEN / Données régionales / Séries longues / Occupation du territoire Évol. 05/06 en % 5,3 -1,2 0,3 -14,4 0,0 L'occupation artificielle des sols (source TERUTITERUTI-LUCAS) en 2006, France, région et départements Sols artificiels bâtis ha 11 665 21 363 9 503 8 906 9 394 60 831 789 426 Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques Aquitaine France métropolitaine Pelouses, chantiers, Total surface artificielle autres sols nus ha % ha % 38 229 49,5 77 175 100,0 73 061 53,6 136 430 100,0 31 557 47,6 66 341 100,0 31 706 54,4 58 245 100,0 30 349 47,5 63 951 100,0 204 902 51,0 402 142 100,0 2 050 321 41,1 4 993 315 100,0 Routes et parkings % 15,1 15,7 14,3 15,3 14,7 15,1 15,8 ha 27 281 42 006 25 281 17 633 24 208 136 409 2 153 568 % 35,3 30,8 38,1 30,3 37,9 33,9 43,1 Producteur : Ministère chargé de l'Agriculture (SSP)) Source : Enquête "Utilisation du territoire - TERUTI-LUCAS L'occupation naturelle des sols (source TERUTITERUTI-LUCAS) en 2006, France, région et départements Roches et eaux Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne PyrénéesAtlantiques Aquitaine France métropolitaine ha 11 307 40 928 19 005 11 400 % 2,4 7,0 3,1 6,5 29 809 112 449 9,0 5,1 1 795 262 Landes, alpages, maquis, garrigues ha % 40 383 8,5 81 857 14,1 36 218 5,8 16 387 9,3 Forêts Peupleraies Peupleraies Total surface naturelle Bosquets, haies ha 394 856 427 773 537 721 122 903 % 82,7 73,5 86,8 69,6 ha 3 051 3 590 4 483 5 344 % 0,6 0,6 0,7 3,0 27 640 28 004 22 233 20 662 5,8 4,8 3,6 11,7 0,2 0,8 27 639 126 178 8,3 5,8 332 217 100,0 2 187 962 100,0 0,9 1 953 028 9,0 21 603 964 100,0 50 944 225 789 15,3 10,3 223 102 1706 355 67,2 78,0 723 17 191 8,3 2 817 699 13,0 14 852 893 68,8 185 082 ha 477 237 582 152 619 660 176 696 % 100,0 100,0 100,0 100,0 Producteur : Ministère chargé de l'Agriculture (SSP) Source : Enquête "Utilisation du territoire - TERUTI-LUCAS" L'occupation agricole des sols (source TERUTITERUTI-LUCAS) en 2006, France, région et départements Cultures permanen-permanen tes ha Prairies permanen-permanen tes ha ha % 26 742 Prairies temporai-temporai res ha % 188 993 Céréales ha % 23 332 Pommes de OléagineuxOléagineuxterre, protéagiprotéagibetteraves neux indus. % 104 096 ha ha % 179 Autres cultures annuelles % 13 101 Légumes et jardins familiaux ha % 538 Jachères ha % 3 949 Total surface agricole ha % 7 000 % 367 930 Dordogne 7,3 124 940 51,4 79 882 6,3 3 591 28,3 53 135 0,0 718 3,6 3 052 0,1 0 1,1 4 847 1,9 10 950 100,0 281 115 Gironde 44,4 4 125 28,4 14 703 1,3 25 999 18,9 153 123 0,3 179 1,1 1 614 0,0 0 1,7 4 304 3,9 16 496 100,0 220 543 Landes 1,9 26 540 6,7 55 395 11,8 18 524 69,4 127 534 0,1 1068 0,7 43 283 0,0 2 494 2,0 5 700 7,5 22 977 100,0 303 515 Lot-et-Garonne 8,7 PyrénéesAtlantiques 6 685 18,3 210 819 1,8 189 032 6,1 24 388 57,1 549 792 42,0 112 004 6,6 95 834 0,4 0 30,3 549 892 14,3 1 084 0,0 2144 0,8 181 0,3 62 134 1,9 3 613 0,0 3 213 7,6 10 478 1,0 22 413 100,0 369 252 2,8 67 901 100,0 1 542 355 Aquitaine 12,3 France métropolitaine 1 272 863 4,5 35,6 9 811 820 34,8 6,2 2 395 060 8,5 35,7 10 473 552 37,1 0,1 531 523 4,0 2 435 585 1,9 Producteur : Ministère chargé de l'Agriculture (SSP) Source : Enquête "Utilisation du territoire - TERUTI-LUCAS"Enquête 8,6 0,2 153 528 1,5 381 261 0,5 4,4 738 765 1,4 100,0 28 193 957 2,6 "Utilisation du territoire - TERUTITERUTILUCAS" Teruti-Lucas est l'adaptation de l'enquête annuelle Teruti au cahier des charges européen « Lucas ». Cette enquête a donc une double origine : Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche et des Affaires Rurales et Eurostat. Des points sont tirés au hasard sur une trame de points quadrillant l'ensemble du territoire. Pour chaque point, l'enquêteur relève chaque année en mai-juin l'occupation ainsi que l'utilisation du territoire. Les photos aériennes, bases de l'enquête Lucas, sont espacées de 3 kilomètres. Sur chaque photo, les points à visiter sont équidistants de 300 mètres. 100,0 Les objectifs de cette enquête sont de : - disposer de données sur l'occupation et l'évolution des territoires qu'ils soient agricoles ou non - collecter quelques données environnementales : sols, traces d'érosion, type de végétation particulière, etc. La nomenclature d'occupation du sol a été modifiée par rapport à celle de Teruti (éclatements ou regroupements de postes). La taille de l'échantillon a été réduite (310 000 points au lieu de 600 000). Il n'est donc pas possible de reconstituer les anciennes séries dans la nouvelle nomenclature. Par ailleurs l'enquête de 2005 a été réalisée sur un échantillon restreint (150 000 points), avant la montée en puissance de 2006, pour laquelle tout l'échantillon a été interrogé. Les résultats de 2005 sont donc à prendre avec précaution. La précision des résultats dépend de la surface estimée. Plus cette surface est grande, plus la fourchette d'estimation est réduite. Il faut donc rester prudent pour de petites surfaces. Par exemple la précision est de : 0,7 % pour une surface estimée de 7 700 000 ha, 1,5% pour une surface estimée de 1 400 000 ha, 19% pour une surface estimée de 40 000 ha, 22 % pour une surface estimée de 5 000 ha. C’est-à-dire que lorsqu'on lit dans un tableau une surface de 40 000 ha, en réalité la vrai surface est comprise entre 40 000 + 19 %, c'est à dire entre 32 400 et 47 600 ha. Nomenclature des zones artificialisées Sols artificiels bâtis Routes, parkings Pelouses, chantiers, autres sols nus 11100 Volumes construits bas 11200 Volumes construits hauts 11300 Serres et abris hauts 12100 13000 ► 12200 Sols de forme aréolaire revêtus ou stabilisés Sols de forme linéaire revêtus ou stabilisés 14100 14200 Sols enherbés liés à des activités humaines + hors production agricole Sols nus liés à une activité agricole Sols nus liés à des activités humaines + hors agriculture L’étalement urbain Population des ménages dans les aires urbaines entre 1990 et 2006 Libellés Aires urbaines Bordeaux Pau Bayonne Agen Périgueux Bergerac Mont-de-Marsan Arcachon Dax Villeneuve-sur-Lot Libourne Marmande Oloron-Sainte-Marie Sarlat-la-Canéda Irun(E)-Hendaye Orthez Langon Région Aquitaine Source : INSEE Population municipale Population Évolution annuelle au 1/1/2006 1999 --> statistique 1999 --> 2006 999 152 925 429 1,1% 233 076 216 868 1,0% 230 012 214 039 1,0% 103 663 94 673 1,3% 95 454 91 587 0,6% 76 179 72 901 0,6% 58 839 54 655 1,1% 60 143 54 218 1,5% 55 139 49 223 1,6% 46 739 44 849 0,6% 34 066 31 655 1,1% 31 568 29 922 0,8% 22 382 21 997 0,2% 18 022 17 413 0,5% 14 993 13 454 1,6% 12 585 12 244 0,4% 13 687 11 424 2,6% 3 119 778 2 908 953 1,0% Définitions INSEE : Aires urbaines : définition 1999 Population 1999 : population sans double-compte issue de l'exploitation principale Population 2006 : population municipale La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune. Elle inclut les personnes sans abri ou résidant habituellement dans des habitations mobiles recensées sur le territoire de la commune ainsi que les détenus dans les établissements pénitentiaires de la commune. C'est la population statistique comparable à la population sans double compte des précédents recensements. Méthodologie Résultats des Enquêtes annuelles de recensement et des anciens recensements par Zonages en aires urbaine et en aires d’emploi de l’espace rural I.5 - Déchets ► Évolution des production, valorisation et élimination des déchets ménagers ménagers et assimilés, en 2006, Aquitaine France Production, valorisation et élimination des déchets ménagers et assimilés, en 2006, France, région et départements - Quantité annuelle de déchets ménagers et assimilés entrant dans les unités de traitement Dont valorisée Quantité Totale Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne PyrénéesAtlantiques Aquitaine France métropolitaine milliers de tonnes 158,3 1098,5 230,5 131,9 Par incinération Par traitement avec biologique récupération (compost, d'énergie méthanisation) Par tri milliers milliers milliers de de tonnes % tonnes % de tonnes % 0,0 0 2,5 1,6 13,8 8,7 332,5 30,3 93,2 8,5 115,9 10,6 36,7 15,9 56,4 24,5 22,4 9,7 31,3 23,7 19,2 14,5 4,4 3,3 Dont éliminée sans valorisation Par Taux incinération de Par mise en sans Taux de décharge valori récupération non sation d'énergie valorisation milliers de milliers tonnes % de tonnes % % 10,3 0,0 0 142,0 89,7 89,7 49,3 0,0 0 556,9 50,7 50,7 50,1 52,8 22,9 62,1 26,9 49,9 41,6 0,0 0 77,0 58,4 58,4 389,8 2009,0 104,4 504,8 26,8 25,1 56,6 227,9 14,5 11,3 57,6 214,1 14,8 10,7 56,1 47,1 0,0 52,8 0 2,6 171,3 1 009,3 43,9 50,2 43,9 52,9 46548,0 12 247,4 26,3 5 205,1 11,2 6 342,0 13,6 51,1 579,2 1,2 22 174,2 47,6 48,9 Producteur : ADEME Source : Inventaire ITOMA ► Nombre Nombre de déchèteries, population desservie et quantités traitées, en 2006 Aquitaine - Ordures ménagères traitées dans les installations autorisées Série / Année Quantité totale Quantité incinérée avec récupération d'énergie Quantité incinérée sans récupération d'énergie Quantité utilisée pour la production de méthane Quantité utilisée pour la fabrication de compost Quantité acheminée vers des décharges autorisées (+ de 3000T/an) Quantité triée 1993 973,0 1996 924,5 924,5 1997 997,2 1998 1103,3 1999 923,7 2000 1164,2 Unité : Kt 2004 2002 1140,6 1402,1 169,4 163,6 187,5 294,7 405,4 433,6 474,6 531,2 440,5 148,6 157,2 125,4 97,6 54,6 51,3 41,7 58,7 48,8 0 0 0 ND ND ND 0 0 0 202,2 274,6 277,4 292,3 181,9 209 134,4 143,9 68 452,9 328,2 344,7 338,9 254,1 366 323,6 483,4 567,5 0 0,9 62,2 79,7 27,8 104,3 166,2 184,9 117,3 2006 1242,07 Producteur : ADEME Source : Inventaire ITOMA Inventaire ITOMA L'ADEME réalise tous les deux ans, un inventaire des installations de traitement et des centres de stockage recevant plus de 3 000 tonnes par an. Cet inventaire, plus connu sous le nom d'inventaire ITOMA (installations de traitement des ordures ménagères et assimilées) ne concerne que les installations suivantes : - centres de tri de matériaux recyclables issus soit des ordures ménagères, soit des déchets banals des entreprises, soit des encombrants, - installations de traitement biologique (compost, méthanisation), - installations de traitements thermiques (avec ou sans récupération de chaleur), - les décharges autorisées (classe 2) recevant plus de 3 000 tonnes de déchets par an, - les plates-formes de transfert et les centres de traitements des mâchefers. Méthodologie - Définitions Déchets ménagers et assimilés (DMA) Les déchets ménagers et assimilés (DMA) sont constitués par l'ensemble des déchets pris en compte par les collectes traditionnelles et les collectes sélectives réalisées le plus souvent dans le cadre du service public d'élimination des déchets. Ils comprennent : - les ordures ménagères au sens strict : fraction collectée en mélange, fraction collectées sélectivement en porte à porte ou par apport volontaire, matières sèches recyclables, déchets fermentescibles - les déchets des artisans, commerçants, administrations et divers collectés en petites quantités dans les mêmes conditions que les ordures ménagères, en mélange et en porte à porte Ces deux catégories constituent les ordures ménagères au sens large. - les déchets occasionnels des ménages : encombrants ménagers, déchets de jardinage, de bricolage, déchets ménagers spéciaux Les déchets municipaux sont constitués des DMA et des deux catégories suivantes : - les DBEC : déchets banals des entreprises et du commerce collectés séparément (déchets des grandes surfaces par exemple) - les déchets des collectivités locales : déchets d'entretien des espaces verts publics, déchets de marchés, de voiries, déchets d'assainissement (boues de stations d'épuration) Ordures ménagères (OM) Les ordures ménagères constituent une partie des DMA (déchets ménagers et assimilés). Les ordures ménagères au sens habituel comprennent : 1. les ordures ménagères au sens strict : - fraction collectées sélectivement, matières sèches recyclables, déchets fermentescibles, produits par les ménages - fraction collectée en mélange et en porte à porte, produits par les ménages 2. les déchets des artisans, commerçants, administrations et divers collectés en petites quantités dans les mêmes conditions que les ordures ménagères, le plus souvent en porte à porte (exemple : cartons, déchets de restaurants, ). Traitement des déchets Le terme de traitement regroupe un ensemble de procédés visant à réduire dans des conditions contrôlées le potentiel polluant initial, la quantité ou le volume de déchets. Trois grands modes sont utilisés : le stockage-enfouissement, qui est un traitement final (accueil de déchets ultimes), la valorisation qui regroupe des traitements intermédiaires et le traitement thermique (final et/ou intermédiaire). Le traitement de déchets produit de nouveaux déchets. 1. L'enfouissement s'effectue dans des lieux aménagés qui existent en trois classes en fonction du type de déchets : classe I : réservés au stockage de déchets industriels spéciaux et des déchets ultimes : terrains très imperméables, maîtrise des eaux de surface et souterraines (lixiviats : liquide chargé bactériologiquement et chimiquement issu de la circulation des eaux dans les déchets), enfouissement étanche des déchets stabilisés. classe II : stockage de déchets ménagers et assimilés : imperméabilité des terrains, maîtrise des eaux de surface et souterraines (lixiviats), gestion des gaz de fermentation, dépôts selon les techniques appropriées : compactage, broyage...). classe III : stockage de matériaux inertes (faible perméabilité des terrains, pas de lessivage des déchets). 2. Le traitement thermique (ou incinération au termes de la directive européenne 2000/76/CE du 4 déc. 2000) des déchets est un processus qui constitue une filière significative. Il s'effectue avec ou sans valorisation énergétique . Ce traitement peut s'effectuer par combustion avec excès d'air (ou communément incinération) ou par pyrolyse -thermolyse avec un apport d'air limité. Ces deux techniques génèrent des mâchefers : matériaux incombustibles collectés en fin de combustion pouvant être valorisés par différentes voies (valorisation routière, élimination en CET, maturation). Dans le cas de la pyrolyse, l'oxydation étant incomplète, des sous produits combustibles restent à traiter de façon appropriée. Dans le cas de la combustion, il y a un ensemble des procédés qui visent à extraire, neutraliser ou détruire des composés polluants contenus dans les fumées. Ces procédés conduisent à la formation de refus d'épuration des fumées d'incinération d'ordures ménagères (REFIOM), considérés comme des déchets dangereux qui contiennent des métaux lourds et des éléments chlorés. Considérés à ce titre comme des déchets ultimes, ils sont destinés à être enfouis dans les centres de classe 1. 3. Le traitement biologique est un procédé de transformation par les micro-organismes des déchets fermentescibles en un résidu organique à évolution lente. Il se pratique par compostage qui est un traitement aérobie conduisant à la formation de compost valorisable et de refus de compostage non valorisables. Le compostage s'effectue à l'échelle individuelle, à l'échelle de proximité dans des installations simples ou de façon industrielle dans des installations de moyenne ou de grande capacité. La méthanisation est un traitement biologique anaérobie de déchets fermentescibles produisant deux sous-produits organiques : le biogaz et le digestat. ► Taxes et redevances Aquitaine Taxes et redevances pour la gestion des ordures ménagères (en milliers d'Euros) Montant des : 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 taxes perçues par les communes ou leurs 145 760 159 558 177 287 194 310 209 424 226 254 245 585 groupements pour la collecte des ordures ménagères redevances perçues par les communes ou leurs 11 423 11 778 12 455 11 563 12 583 14 643 12 691 groupements pour la collecte des ordures ménagères Producteur : Ministère en charge de l'Intérieur (Direction des collectivités locales). Source : TOM-REOM : taxes et redevances sur les ordures ménagères 2007 261 549 14 101 Recettes perçues par les collectivités locales pour la la collecte des ordures ménagères (milliers euros) Au titre de la taxe sur les Au titre des redevances sur les Total ordures ménagères ordures ménagères Evolution Evolution Evolution 2007 20062007 20062006 2007 20062006-2007 2006 2006-2007 2006 2006-2007 (%) (%) (%) 32 408 33 991 4,9 815 786 -3,6 33 223 34 777 4,7 127 270 135 658 6,6 5 631 6 728 19,5 132 902 142 387 7,1 16 377 17 465 6,6 5 341 5 638 5,5 21 718 23 102 6,4 17 236 18 687 8,4 12 15 27,3 17 248 18 702 8,4 52 294 55 748 6,6 892 934 4,8 53 186 56 683 6,6 245 585 261 549 6,5 12 691 14 101 11,1 258 276 275 650 6,7 4 472 879 4 672 017 4,5 483 419 505 475 4,6 4 956 297 5 177 493 4,5 Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques Aquitaine France métropolitaine Producteur : Ministère en charge de l'Intérieur (Direction des collectivités locales). Source : TOM-REOM : taxes et redevances sur les ordures ménagères II - Indicateurs sociaux Indicateurs Niveau Périodicité N/R/D N/R/D A (à partir de 2009) A N/R A N/R/D A N/R N/R/D A A N/R A N/R/D A N/R/D A Chômage Écart entre les taux d’emploi des deux sexes Taux de chômage Emploi Taux d’emploi des travailleurs de plus de 55 ans- jeunes et femmes Pauvreté Taux de pauvreté monétaire Revenu Écart de rémunération homme/femme La population à bas revenu : part des personnes couvertes par les CAF et la MSA vivant dans un ménage dont le revenu est inférieur au seuil de bas revenu Dépendance Taux de dépendance économique toutes allocations Formation L’illettrisme chez les jeunes Formation professionnelle Logements Inégalités territoriales d’accès au logement : Répartition des logements sociaux ► Écart entre les taux d’emploi des deux deux sexes Taux d’emploi des 5555-65 ans en 2005 en % Aquitaine France métropolitaine 36,4 37,4 Source : INSEE, enquêtes annuelles de recencement de 2004 à 2007 ► Age 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 Taux d’emploi des 5050-64 ans en Aquitaine en 2005 Ensemble Hommes Femmes 80,6 87,6 74,0 80,0 86,7 73,5 77,2 83,3 71,3 76,5 82,9 70,3 73,8 80,5 67,5 66,8 73,7 60,3 60,4 65,3 55,7 54,0 57,3 50,9 45,8 47,9 43,8 39,6 41,1 38,2 18,7 20,1 17,3 14,7 14,9 14,4 12,4 13,3 11,5 8,9 9,3 8,4 8,0 8,2 7,7 Demandeurs d’emploi 16 % des demandeurs d'emploi sont des seniors Age Femmes Hommes Moins de 25 ans 14 622 12 364 25-29 ans 14 015 11 807 30-34 ans 12 335 9 843 35-39 ans 13 435 9 578 40-44 ans 12 568 8 570 45-49 ans 10 891 7 356 50-54 ans 9 829 6 746 55-59 ans 4 845 3 635 60-64 ans 299 207 Total 92 839 70 106 Total 26 986 25 822 22 178 23 013 21 138 18 247 16 575 8 480 506 162 945 Nombre de DEFM au 31 décembre 2007 en Aquitaine Source : ANPE 2007 Champ : âge demandeur <65 ans, hors demande de catégories 4 et 5 DEFM : Demandes d'emploi en fin de mois Les seniors demandeurs demandeurs d'emploi moins diplômés que les jeunes Niveau formation atteint Moins de 25 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-54 ans Bac +3 ou 4 6 16 9 7 Bac +2 11 16 11 8 Bac, BTN, BT, BP 26 24 16 15 BEP, CAP 46 35 46 39 BEPC, CEP, SES, sans diplôme 12 10 18 31 Répartition des DEFM au 31 décembre 2007 selon le niveau de formation atteint en Aquitaine Unité : % 55-64 ans 8 8 14 36 34 Source : ANPE 2007 Champ : âge demandeur <65 ans, hors demande de catégories 4 et 5 Bac : Baccalauréat BTN : Baccalauréat de technicien, BT : Brevet de technicien, BP : Brevet professionnel BEP : Brevet d'études professionnelles, CAP : Certificat d'aptitude professionnelle BEPC : Brevet d'études du premier cycle, CEP : Certificat d'études primaires, SES : Section d'éducation spécialisée ► Année Taux de chômage Dordogne 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Source : Insee ► 6,0 6,9 8,2 9,2 9,3 9,3 8,9 8,5 8,3 8,4 9,0 9,5 10,0 9,3 9,9 10,2 10,1 9,8 8,7 8,0 7,6 8,2 8,5 8,7 8,6 7,8 TAUX DE CHÔMAGE LOCALISÉS (moyenne annuelle) % PyrénéesPyrénéesLandes LotLot-etet-Garonne Aquitaine Atlantiques 8,7 5,9 7,4 7,7 7,7 8,8 6,2 7,6 8,0 8,0 10,0 7,2 8,7 9,6 9,2 10,3 7,5 9,4 10,0 9,7 10,3 7,6 9,1 10,0 9,7 10,5 7,9 9,3 10,1 9,8 10,2 7,8 8,9 9,7 9,5 9,6 7,2 8,9 9,0 9,0 9,0 6,6 8,7 8,2 8,5 9,3 6,8 8,9 8,1 8,6 10,6 7,6 9,9 8,8 9,6 11,4 8,4 10,7 9,4 10,3 12,0 8,9 11,0 9,8 10,9 11,7 8,6 10,3 9,4 10,4 12,2 9,1 10,6 9,9 10,9 12,3 9,0 10,9 9,9 11,0 11,8 9,0 10,9 9,7 10,7 11,3 8,9 10,5 9,4 10,4 9,6 8,0 9,0 8,5 9,0 8,7 7,4 8,3 7,9 8,3 8,8 7,4 8,0 7,7 8,2 9,2 7,9 8,6 8,0 8,6 9,6 8,1 8,9 8,1 8,9 9,6 8,2 8,9 7,8 8,9 9,3 8,1 9,1 7,6 8,7 8,2 7,4 8,1 7,0 7,8 Gironde France métro. 6,9 7,2 8,4 8,9 8,9 9,1 8,8 8,2 7,9 8,1 9,0 10,1 10,7 10,1 10,6 10,8 10,3 10,0 8,6 7,8 7,9 8,5 8,9 8,9 8,8 7,9 Écart de rémunération homme/femme = salaire médian par sexe Revenu salarial annuel moyen net par salarié en Aquitaine en 2005 (indicateurs de dispersion) (euros) Ensemble Hommes 1er quartile Médiane 3e quartile 1er quartile Médiane 3e quartile 1er quartile Total 9 710 14 771 20 116 11 725 16 162 22 026 8 110 Cadres 21 881 30 674 42 058 24 200 33 327 45 683 17 804 Professions intermédiaires 14 135 19 389 24 664 15 943 20 937 26 381 12 584 Employés 7 435 12 532 15 936 8 165 13 721 17 346 7 275 Ouvriers non qualifiés 5 130 10 362 13 821 5 947 11 568 14 628 4 210 Ouvriers qualifiés 11 612 15 049 18 133 12 043 15 305 18 342 8 053 1er quartile : 25 % des salariés perçoivent un revenu salarial annuel moyen net inférieur à ce seuil Médiane : la moitié des salariés perçoit un revenu salarial annuel moyen net inférieur à cette valeur et l'autre revenu supérieur 3e quartile : 25 % des salariés perçoivent un revenu salarial annuel moyen net supérieur à ce seuil Source : Insee - Déclaration annuelle de données sociales (DADS) Validité 2005 Femmes Médiane 13 249 25 886 17 852 12 077 8 311 12 575 moitié un 3e quartile 17 987 33 791 22 799 15 460 12 322 15 448 Site travailtravail-solidarite.gouv.fr : « en 2006, dans les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur concurrentiel, la rémunération brute totale moyenne des femmes est inférieure de 27 % à celle des hommes. L’écart est de 16 % quand on se réfère au salaire horaire brut total, c’est-à-dire la rémunération rapportée au nombre d’heures rémunérées, pour les salariés dont le temps de travail est décompté en heures. Pour le seul salaire horaire de base, l’écart est moindre car les primes et la rémunération des heures supplémentaires ou complémentaires accentuent légèrement l’écart constaté au niveau du salaire horaire de base. L’écart de salaire horaire entre les hommes et les femmes est plus grand chez les salariés les plus âgés et chez les plus diplômés. Il est également marqué parmi les cadres et parmi les ouvriers. Les écarts de salaire horaire sont aussi plus importants dans les secteurs les plus féminisés notamment car les femmes sont moins nombreuses que les hommes aux postes les plus rémunérateurs. Même à caractéristiques voisines, les femmes ont en moyenne des salaires horaires plus faibles que les hommes. Les différences de caractéristiques propres aux salariés, aux entreprises ou aux emplois, recensées dans cette étude, expliquent un peu plus du tiers de l’écart salarial entre les hommes e femmes ». ► Insertion Actifs occupés selon le secteur d'activité, le diplôme et la durée depuis la sortie de formation initiale (en %) Année 2007 Sortis depuis 1 à 4 ans de formation initiale Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont : commerce de détail, réparations conseils et assistance hôtels et restaurants éducation santé, action sociale administration publique 100 2 12 3 83 8 18 1 16 7 9 4 16 1 23 7 10 12 5 4 3 10 12 100 3 14 3 80 4 13 1 23 12 10 4 8 2 9 22 9 9 4 2 6 10 15 9 7 4 8 11 9 100 5 17 8 70 8 2 3 3 11 10 100 2 17 7 74 12 2 7 2 8 6 100 5 21 10 64 12 8 5 6 13 8 100 3 17 14 66 12 1 7 1 11 7 100 4 14 4 78 100 2 14 7 77 15 2 9 2 10 7 100 4 21 13 62 Ensemble 100 1 20 10 69 14 0 7 1 13 8 100 3 16 7 74 6 9 2 2 17 9 100 1 12 1 86 100 3 14 16 67 17 4 7 4 9 9 100 2 20 3 75 CAPCAP-BEP et Brevet, CEP et équivalents sans diplôme 100 2 14 9 75 12 9 2 2 26 5 100 1 12 2 85 commerce de détail, réparations conseils et assistance hôtels et restaurants éducation santé, action sociale administration publique Sortis depuis 11 ans et plus de formation initiale Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont : 100 1 12 3 84 commerce de détail, réparations conseils et assistance hôtels et restaurants éducation santé, action sociale administration publique Sortis depuis 5 à 10 ans de formation initiale Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont : Enseignement Enseignement Bac et supérieur long supérieur supérieur court équivalents 100 4 17 7 72 7 2 5 3 12 11 Source : Insee, enquête Emploi 2007 (moyenne annuelle). BEP : brevet d’études professionnelles - CAP : certificat d’aptitude professionnelle - CEP : certificat d'études primaires Lecture : en 2007, 18 % des actifs sortis de formation initiale depuis 1 à 4 ans et diplômés de l'enseignement supérieur long travaillent dans le secteur "Conseils et assistance". Champ : France métropolitaine ; actifs occupés sortis de formation initiale. Diplômes de l'enseignement supérieur long : licence, maîtrise, master, DEA, DESS, doctorat, école supérieure niveau licence et plus (ingénieur, commerce, etc.), ... Diplômes de l'enseignement supérieur court : DEUG, DUT, BTS, diplôme paramédical et social (infirmier, assistant social, etc.), ... Sortie de formation initiale : première interruption d'au moins 1 an du parcours d'études amorcé à l'école élémentaire. Les personnes n'ayant pas suivi d'études ne sont pas prises en compte. 7 4 3 7 13 11 ► Taux de pauvreté monétaire Définition INSEE : un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue. Dans l'approche en termes relatifs, le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais utilise aussi très largement un seuil à 50%, seuil de référence jusque récemment. Taux de pauvreté pauvreté au seuil de 60% de la médiane, par type d’espace et département Espace urbain Espace rural Ensemble Dordogne 12,2 16,6 14,6 Gironde 10,0 14,6 10,7 Landes 8,9 10,6 9,9 Lot-et-Garonne 13,8 17,9 15,5 Pyrénées-Atlantiques 9,1 13,3 10,1 Aquitaine 10,3 14,4 11,5 France métropolitaine 11,3 13,7 11,7 Province 11,7 13,7 12,1 Source : INSEE – DGI – Revenus disponibles localisés 2004. Champ : ménages fiscaux (hors ménages en logement collectif et sans abri) dont le revenu déclaré est positif ou nul Tableau : taux de pauvreté des enfants et des plus âgés selon la région Région Ile-de-France Champagne-Ardenne Picardie Haute-Normandie Centre Basse-Normandie Bourgogne Nord-Pas-de-Calais Lorraine Alsace Franche-Comté Pays de la Loire Bretagne Poitou-Charentes Taux de pauvreté des enfants de 0 à 17 ans (%) 14,2 18,4 18,5 16,8 14,4 16,4 15,2 25,3 17,6 12,8 14,5 12,7 11,3 16,2 Taux de pauvreté des 65 ans et plus (%) 4,4 6,8 6,8 4,9 6,7 7,7 7,1 7,2 6,4 4,4 7,4 8,4 10,2 11,8 Aquitaine 15,3 9,6 Midi-Pyrénées Limousin Rhône-Alpes Auvergne Languedoc-Roussillon Provence-Alpes-Côte d'Azur Corse 16,1 17,2 13,9 17,1 24,8 21,3 22,3 12,0 13,4 6,5 11,5 10,8 7,6 15,6 Source : Revenus Disponibles Localisés 2004, Insee-DGI ► L’illettrisme chez les jeunes Quelques éléments sur la Journée d’appel et de Préparation à la Défense (JAPD) en Aquitaine pour 2007 Extrait de : « Vues sur cours », bulletin du CLAP / Centre de Ressources sur l’Illettrisme d’Aquitaine, septembre 2008 Attention ! les épreuves ont évolué, ce qui peut expliquer les variations Extrait de : « Vues sur cours », bulletin du CLAP / Centre de Ressources sur l’Illettrisme d’Aquitaine, janvier 2009 Définitions (source CLAP) GPLI : Situations d’illettrisme (Groupement Permanent de Lutte contre l’Illettrisme) (1995) « Le GPLI considère comme relevant de situations d’illettrisme des personnes de plus de seize ans, ayant été scolarisées, et ne maîtrisant pas suffisamment l’écrit pour faire face aux exigences minimales requises dans leur vie professionnelle, sociale, culturelle et personnelle. Ces personnes, qui ont été alphabétisées dans le cadre de l’école, sont sorties du système scolaire en ayant peu ou mal acquis les savoirs premiers pour des raisons sociales, familiales ou fonctionnelles, et n’ont pu user de ces savoirs et/ou n’ont jamais acquis le goût de cet usage. Il s’agit d’hommes et de femmes pour lesquels le recours à l’écrit n’est ni immédiat, ni spontané, ni facile, et qui évitent et/ou appréhendent ce moyen d’expression et de communication ». ANLCI : Illettrisme (2003) (Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme) « L’illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui, bien qu’ayant été scolarisées, ne parviennent pas à lire et comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne, et/ou ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations simples. Pour certaines personnes, ces difficultés en lecture et écriture peuvent se combiner, à des degrés divers, avec une insuffisante maîtrise d’autres compétences de base comme la communication orale, le raisonnement logique, la compréhension et l’utilisation des nombres et des opérations, la prise de repères dans l’espace et dans le temps, etc. Malgré ces déficits, les personnes en situation d’illettrisme ont acquis de l’expérience, une culture et un capital de compétences en ne s’appuyant pas ou peu sur la capacité à lire et à écrire. Certaines ont pu ainsi s’intégrer à la vie sociale et professionnelle, mais l’équilibre est fragile, et le risque de marginalisation permanent. D’autres se trouvent dans des situations d’exclusion où l’illettrisme se conjugue avec d’autres facteurs ». ► La formation professionnelle ► Le logement Logements locatifs sociaux sociaux financée en 2005 (Financement par l'État et hors État) Part (%) Lot-et- PyrénéesAquitaine Aq/France Garonne Atlantiques métro. 641 236 603 3 923 5,2 422 181 459 2 704 5,2 11 37 29 129 2,1 Dordogne Gironde Landes LLS - Logements locatifs sociaux PLUS - PLAI (Prêt locatif aidé d'intégration) PLA I (Prêt locatif aidé d'intégration) dont Acquisition - Amélioration dont Construction neuve PLUS (Prêt locatif à usage social) CD (Construction démolition) dont CD Acquisition - Amélioration dont CD Construction neuve France métro. 313 227 9 2 130 1 415 43 74 948 52 106 6 037 2 7 35 8 1 10 4 33 13 16 55 74 1,9 2,3 2 875 3 162 218 1 372 411 144 430 2 575 5,6 46 069 - 506 12 17 - 535 /// 12,2 129 4 392 55 163 53 813 37 362 21 106 102 328 268 1 772 2,9 5,5 9 329 32 219 86 596 197 1 059 86 96 500 PLUS dont Acquisition - Amélioration dont Construction neuve PLS (Prêt locatif social) dont Acquisition - Amélioration dont Construction neuve 55 - 197 125 - 55 - 125 Surcharge foncière 119 22 19 PALULOS (Prime à l'amélioration de logements à usage locatif et à occupation sociale) Travaux de réhabilitation 161 703 349 625 Petits travaux 117 Sources : Ministère des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer 5,1 20 598 96 963 3,2 5,5 3 033 17 565 160 7,1 2 244 2,9 1,9 63 705 6 127 1 838 117 ► Taux de dépendance économique Définition : L’allocation personnalisée d’autonomie (APA), entrée en vigueur le 1er janvier 2002 et modifiée par la loi du 31 mars 2003, vise à renforcer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie en leur permettant de bénéficier des aides nécessaires à l’accomplissement des actes de la vie courante. Elle s’adresse aux personnes âgées de 60 ans ou plus dont le niveau de dépendance est évalué en GIR 1 à 4 (cf. définition). L’ouverture des droits n’est pas soumise à conditions de ressources mais une participation financière reste à la charge des bénéficiaires lorsque leurs ressources sont supérieures à un montant révisé périodiquement (encadré1: l’attribution de l’APA). Lutte contre les exclusions Prestations d'intervention sociale au 1/01/2007 Prestations France métropolitaine Aquitaine Allocation de logement à caractère social social (ALS) Nombre d'allocataires Allocation de parent isolé (API) Nombre d'allocataires 140 619 2 125 276 8 596 191 032 12,3 13,2 47 066 776 646 19,6 16,3 54 504 1 124 576 33 32,7 Nombre d'allocataires de l'API pour 1000 femmes de 15 à 49 ans Allocation aux adultes handicapés Nombre d'allocataires Nombre d'allocataires de l'AAH pour 1000 personnes de 20 ans et plus Revenu Minimum d'Insertion Nombre d'allocataires Nombre d'allocataires du RMI pour 1000 personnes de 20 à 59 ans Source : DRASS - CAF - CCMSA Prestation d'intervention sociale au 1/01 Aquitaine Prestations 2000 Allocataires de l'allocation de logement à caractère social (ALS) 142 890 Allocataires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) 43 016 Allocataires de l'allocation du revenu minimum d'insertion (RMI) 53 467 Source : CNAF - CCMSA 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 143 468 141 102 143 447 143 479 143 751 144 339 140 619 43 636 44 347 45 074 45 626 46 628 47 246 47 066 50 815 49 432 48 458 50 634 53 928 55 412 54 504 Prestation d'intervention sociale au 1/01 France Métropolitaine Prestations 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Allocataires de l'allocation de logement à caractère social 2 184 068 2 187 380 2 149 429 2 167 496 2 164 304 2 174 415 2 188 234 2 125 276 (ALS) Allocataires de l'allocation aux adultes handicapés 671 329 689 006 710 811 726 693 741 211 760 080 774 210 776 646 (AAH) Allocataires de l'allocation du 965 180 938 459 950 693 998 645 1 083 879 1 134 485 1 124 576 1 017 847 revenu minimum d'insertion (RMI) Source : CNAF - CCMSA Lutte contre les exclusions : indicateurs indicateurs de précarité au 1/01/2007 Prestations AQUITAINE Couverture Maladie Universelle Bénéficiaires de la CMU de base 52 299 Bénéficiaires de la CMU complémentaire 182 795 % couverture de la population 5,9 Allocation supplémentaire du minimum vieillesse Nombre d'allocataires 34 044 Allocataires/100 pers 65 ans ou plus 5,7 Allocation de Solidarité Spécifique Nombre d'allocataires 17 722 Source : CNAMTS - CANAM - CCMSA - DREES, Bdsl FRANCE Métro 1 418 970 4 165 144 6,8 503 464 5,0 364 599 Source : STATISS 2006 Aquitaine, DRASS ► Justice Crimes et délits constatés en Aquitaine Vols (y compris recels) 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 111 072 114 150 109 769 107 514 108 063 99 879 89 098 Infractions économiques et financières 16 475 15 134 14 986 14 624 13 711 15 172 17 735 Crimes et délits contre les personnes 10 044 10 828 11 726 12 974 13 990 14 782 15 413 Autres infractions (dont stupéfiants) 37 474 38 156 37 939 38 188 38 950 36 895 36 780 Total des crimes et délits 175 065 178 268 174 420 173 300 174 714 166 728 159 026 Source : Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales - Direction générale de la police nationale - Direction centrale de la police judiciaire III – Indicateurs économiques Indicateurs PIB/habitant Taux de croissance de l’emploi Investissement et investissement pour l’environnement Normes Effort de recherche et développement : Dépense Intérieur de Recherche et Développement Dépôts de brevets Transport de marchandises et PIB par mode ► Niveau N/R/D N/R/D N/R N/R N/R Périodicité A A A N/R N/R A Évolution du PIB régional par habitant Le PIB par habitant est le rapport du PIB en valeur par la population. Produits Intérieurs Bruts Régionaux en euros par habitant Année Aquitaine Métropole Province 1990 15 545 15 649 17 873 1991 16 094 16 147 18 422 1992 16 616 16 709 19 060 1993 16 732 16 734 19 120 1994 17 429 17 314 19 744 1995 18 057 17 979 20 343 1996 18 592 18 373 20 834 1997 19 443 18 905 21 452 1998 20 361 19 742 22 324 1999 20 053 20 063 22 915 2000 21 173 20 998 24 026 2001 22 364 21 710 24 771 2002 23 105 22 229 25 437 2003 23 210 22 704 26 013 2004 23 939 23 638 26 904 2005 24 834 24 375 27 811 2006 26 124 25 400 28 963 2007 27 396 26 471 30 140 Source Insee : valeurs 1990-2005 définitives, 2006 semi-définitives et 2007 provisoires. ► Taux de croissance de l’emploi Source : DRTEFP Aquitaine ► Investissement Investissement et investissement pour l’environnement Ces données sont élaborées sur le champ des établissements industriels ou non appartenant aux entreprises industrielles de 20 personnes ou plus, y compris agroalimentaire et non compris énergie. Investissements Aquitaine (M€) (M )* Années Aquitaine France 2005 735,1 23 101,9 2006 897,9 24 290,9 2007 900,4 25 066,8 Source : Sessi et Scees - Enquête annuelle d'entreprise * Établissements industriels ou non de toutes tailles appartenant à une entreprise industrielle (hors énergie) de 20 personnes ou plus Part de l’Aquitaine en % (France = 100) 2005 2006 Nombre d'établissements 4,7 4,9 Effectif salarié 3,6 3,7 Rémunérations 3,5 3,5 Investissements 3,2 3,7 Source : Sessi et Scees - Enquête annuelle d'entreprise 2007 4,8 3,7 3,6 3,6 Les établissements selon leur taille en Aquitaine - en valeur 2005 2006 2007 2005 2006 2007 Nombre Effectif salarié d'établissements Petits et moyens établissements 2 204 65 733 2 254 65 511 2 258 64 560 Grands établissements 68 39 833 69 39 353 69 39 046 Investissements (en M€) M ) 457,4 476,3 568,5 277,7 421,6 331,8 Les établissements selon leur taille - en % (France = 100) Nombre Effectif salarié Investissements (en M€) M ) d'établissements Petits et moyens établissements 2005 4,5 2,3 2,0 2006 4,7 2,3 2,0 2007 4,7 2,3 2,3 Grands établissements 2005 0,1 1,4 1,2 2006 0,1 1,4 1,7 2007 0,1 1,4 1,3 Source : Sessi et Scees - Enquête annuelle d'entreprise Petits et moyens établissements : établissements employant moins de 250 personnes Grands établissements : établissements employant 250 personnes ou plus Investissement pour l’environnement Les efforts de l'industrie pour protéger l'environnement en millions d'euros Aquitaine Ensemble régions 1997 38,3 1 155,3 1998 36,8 1 088,0 1999 74,6 1 060,5 2000 82,0 1 129,5 2001 62,6 1 202,6 2002 55,4 1 128,4 2003 55,4 1 105,8 2004 45,7 1 077,5 2005 58,6 1 233,8 2006 73,2 1 497,7 2007* 69,8 1 446,9 Source : SESSI, enquête sur les dépenses pour protéger l’environnement * données corrigées au 02/02/2009 Avertissement : les résultats des enquêtes 2006 et 2007 ne sont pas directement comparables avec ceux des années précédentes. Les enquêtes 2006 et 2007 portent sur l’ensemble des établissements de 20 employés et plus, les enquêtes précédentes portaient sur un champ restreint aux établissements les plus polluants. La part de l’environnement des les investissements intégrés intégrés par domaine (part antipollution) en millions d'euros Aquitaine Ensemble régions 2001 8,0 231,1 2002 3,6 176,2 2003 4,1 173,0 2004 4,6 129,8 2005 8,0 202,9 2006 13,1 275,6 2007* 12,7 268,0 Source : SESSI, enquête sur les dépenses pour protéger l’environnement * données corrigées au 02/02/2009 ► Effort de recherche et développement : Dépenses Intérieures de Recherche et Développement Aquitaine Dépenses intérieures de R&D des entreprises 2003 2005 800 M€ 1 091 M€ 7,6% 1,9% 0,6% 1,6% 4,2% 3,7% 6,1% 2,4% 0,6% 1,8% 6,5% 3,3% Part nationale de l’Aquitaine par secteur Aérospatial-électronique Pharmacie – chimie Transports – biens d’équipement Intensif en ressources naturelles & main d’œuvre Autres secteurs Tous secteurs Source : Observatoire des Sciences et Techniques, indicateurs Aquitaine : dépenses intérieures de R&D exécutées par le secteur public civil (DIRDA civile) – part nationale (en %) entre les principales finalités ou orientations de recherche Recherche académique Recherche biomédicale Sur les cultures et les sociétés Sur les milieux et les ressources Liées aux énergies et matières premières Liées aux équipements, transports et infrastructures 2003 3,8 2,9 1,5 4,5 0 2005 3,7 2,7 1,4 4,7 <0,1 Source : Observatoire des Sciences et Techniques, indicateurs 0,8 0,7 Télécommunication et informatique Pour le développement et les pays du sud Liées au spatial et à l’aérospatial Actions publiques de soutien à l’innovation Ensemble - 0,2 0,3 1,4 0,1 0,2 0,1 3,0 2,8 ► Dépôts de brevets Aquitaine : Répartition par domaines technologiques et par département des inventeurs des demandes de brevet publiées en 2007 par la voie nationale Dordogne Gironde Landes 2 2 1 0 8 1 10 24 19 38 17 13 38 25 22 172 1 2 1 0 3 5 7 19 Électronique-Électricité Instrumentation Chimie-matériaux Pharmacie-Biotechnologies Procédés industriels Machines-mécanique-transports Consommation des ménages-BTP TOTAL Source : INPI (OPI) 2007 LotLot-etetGaronne 1 0 1 4 7 5 3 21 Pyrénées PyrénéeséesAtlantiques 4 12 12 0 13 7 18 66 Aquitaine : Répartition par département des demandes de brevet publiées en 2007 par la voie nationale selon l’origine des déposants Département Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques TOTAL Source : INPI (OPI) 2007 Personnes morales 16 67 3 7 14 107 Personnes physiques 10 57 11 9 24 111 Total 2007 26 124 14 16 38 218 Évolution 2006--2007 2006 23,8% -1,5% 7,7% -20,0% -3,8% -0,6% Aquitaine : Répartition par département des demandes de brevet publiées en 2007 par la voie nationale selon l’origine des inventeurs Département Dordogne Gironde Landes Lot-et-Garonne Pyrénées-Atlantiques TOTAL Source : INPI (OPI) 2007 2005 21 192 19 25 66 323 2006 20 183 15 20 67 305 2007 25 172 19 21 67 304 Évolution 25,0% -6,0% 26,7% 5,0% 0,0% -0,3% Comparaisons Répartition par domaines technologiques des inventeurs des demandes de brevet publiées en 2007 par la voie nationale Aquitaine Électronique-Électricité Instrumentation Chimie-matériaux Pharmacie-Biotechnologies Procédés industriels Machines-mécanique-transports Consommation des ménages-BTP TOTAL Source : INPI (OPI) 2007 27 54 32 17 69 43 60 302 Autres régions hors ÎleÎle-dede-France 1 438 945 497 283 1 150 1 892 1 350 7 555 Total 1 465 999 529 300 1 219 1 935 1 410 7 857 Poids Aquitaine 1,84% 5,40% 6,04% 5,66% 5,66% 2,22% 4,25% 3,84% Répartition des demandes de brevet publiées en 2007 par la voie nationale selon l’origine des déposants Régions Aquitaine Autres régions hors IDF TOTAL Poids Aquitaine Source : INPI (OPI) 2007 Personnes Personnes morales 107 3 861 3 968 2,7% Personnes physiques 111 1 440 1 551 7,15% Total 2007 218 5 301 5 519 3,95% Répartition des demandes de brevet publiées en 2007 par la voie nationale selon l’origine des inventeurs Régions Aquitaine Autres régions hors IDF TOTAL Poids Aquitaine 2005 323 7 435 7 758 4,16% 2006 305 7 437 7 742 3,93% 2007 304 7 478 7 782 3,90% Définition méthodologique : les déposants et les inventeurs La répartition par département est effectuée sur la base des désignations d’inventeurs. En effet, lorsque la répartition est faite sur la base des adresses de déposants et que le déposant est une personne morale, le département d’origine est celui dans lequel se trouve le siège social, ce qui introduit un biais par rapport au lieu de création de l’invention, et notamment une surestimation de la concentration des inventions en Ile de France. L’utilisation des adresses d’inventeurs permet d’amoindrir cette distorsion : en analysant la provenance géographique des inventeurs, on peut mieux appréhender le lien réel entre la réalisation de l’invention et l’importance de la propriété industrielle du département considéré. Cependant, les évolutions d’une année à l’autre pour un département donné ne peuvent en aucun cas être considérées comme significatives d’une tendance de l’activité technologique dans ce département, trop d’éléments externes pouvant influer sur les dépôts de brevets. ► Transport de marchandises et PIB Part en % de la valeur ajoutée du secteur des Transports dans la valeur ajoutée totale En % 2000 Aquitaine France métropole 2001 3,7 4,1 2002 3,7 4,2 Source: Insee comptes régionaux annuels séries de la base 2000 2003 3,7 4,3 2004 3,8 4,2 2005 3,8 4,3 2006 3,8 4,3 2007 3,7 4,3 3,8 4,4 IV -Indicateurs de gouvernance Indicateurs Abstention aux élections : évolution de l’abstention à toutes les élections locales Élections prud’homales en 2008 en Aquitaine Accès aux services Santé : crèches , maisons de retraite ► Niveau Périodicité L’abstention aux élections : évolution de l’abstention à toutes les élections locales Les comportements électoraux aux scrutins de 2007 (unité : %) Aquitaine Participation aux deux scrutins 100,0 Vote systématique 53,2 Vote à tous les tours sauf un 18,5 Vote deux fois 15,6 Vote une fois 4,6 Aucune participation 8,1 Élection présidentielle 100,0 Vote aux deux tours 82,6 Vote uniquement au premier tour 4,7 Vote uniquement au second tour 3,8 Pas de vote 8,9 Élections législatives 100,0 Vote aux deux tours 55,8 Vote uniquement au premier tour ** 9,7 Vote uniquement au second tour ** 9,2 Pas de vote 25,3 *ou à un tour dans les circonscriptions pourvues après le premier tour de scrutin ** dans une circonscription pourvue après deux tours de scrutin Source : Insee - Enquête participation électorale 2007 - Champ : électeurs inscrits France métro. 100,0 50,4 15,6 19,1 5,5 9,5 100,0 80,8 4,5 4,5 10,2 100,0 53,2 * 7,9 7,2 31,7 Les taux d’abstention aux élections de 2002 et 2007 (unité : %) 1er tour 2e tour Aquitaine France métro. Aquitaine France métro. Élection présidentielle de 2002 26,7 27,2 16,9 19,1 Élection présidentielle de 2007 12,7 14,7 13,6 14,7 Élections législatives de 2002 30,9 34,9 35,3 39,2 Élections législatives de 2007 34,5 39,0 35,0 39,7 Source : Insee - Enquêtes participation électorale 2002 et 2007 Champ : électeurs inscrits ► Les élections élections prud’homales et aux Comités d’entreprises en Aquitaine Les élections prud’homales en 2008 en Aquitaine En France, quelques 19,2 millions d'électeurs (18,651 millions de salariés du secteur privé et 519 000 employeurs inscrits) étaient appelés à participer à ce scrutin (le vote est possible pendant les heures de travail). Le taux de participation France entière est en baisse par rapport à 2002, avec un taux d'abstention sur le plan national de 74,5 % en ce qui concerne le collège salariés. En Aquitaine, seulement 26% des salariés du privé se sont rendus aux urnes pour les élections prud'homales, ce qui représente le plus mauvais taux de participation enregistré depuis trente ans. Ce constat d’abstention record est vrai pour l’ensemble des cinq départements, les taux de participation des salariés variant de 23,7% en Gironde à 32% en Dordogne. En revanche, chez les employeurs, la participation a progressé par rapport à 2002 (31,2% pour la France, contre 26,6% en 2002), avec des pointes dans la région, en Dordogne (42,2%) et Lot-etGaronne (39,3%) notamment. En 2002, le taux de participation régional avait déjà été particulièrement faible avec 33,91% (34,03% pour le collège salariés et 31,73% pour le collège employeurs). La participation n'a cessé de diminuer depuis 1979. En près de 30 ans, elle a chuté de plus de 37 points. Source : DRTEFP Aquitaine Évolution des élections aux comités d’entreprises en Aquitaine Forte baisse de participation dans les 1er et 2e collèges (en %) 19992001 1999-2000 2001-2002 Premier collège 66,9 68,6 Deuxième collège 73,0 74,0 Troisième collège 68,2 67,5 Collège unique 65,9 67,2 Ensemble 68,9 69,4 Participation au scrutin selon le collège Source : Dares – fichier des élections CE-DU ► 20032003-2004 66,8 73,7 68,0 65,8 68,1 20052005-2006 65,7 71,1 67,0 65,5 66,8 Santé : crèches , maisons de retraite Accueil des enfants d'âge prépré-scolaire Places installées au 01/01/2007 par catégorie d'établissement - Taux d'équipement Catégorie d'établissement Crèches collectives Crèches parentales Haltes garderies Haltes garderies parentales Accueil polyvalent Taux d'équipement en accueil collectif Nombre de places pour 1000 enfants nés au cours des 3 dernières années Garderies et jardins d'enfants Crèches familiales places Assistantes maternelles employées par des particuliers (au Aquitaine 5 779 39 1 924 25 2 699 France Métro 142 511 5 267 53 494 2 318 52 613 105 110 83 3 214 7 834 -- 11 175 259 506 2e trimestre 2006) Source : DREES - Statistiques départementales - Conseils généraux – IRCEM Places installées au 1/01 par catégorie d'établissement - Aquitaine Catégorie d'établissement 2000 2001 2002 2003 Crèches collectives 4 827 5 871 4 681 4 461 Crèches familiales 3 191 3 123 3 069 3 047 Source : DREES - Statistiques départementales des Conseils généraux 2004 4 640 3 091 2005 5 226 3 098 2006 5 399 3 334 2007 5 779 3 214 Places installées au 1/01 par catégorie d'établissement - France Métropolitaine Catégorie d'établissement 2000 2001 2002 2003 2004 Crèches collectives 132 317 136 147 139 458 134 383 136 437 Crèches familiales 60 693 60 585 56 936 58 839 60 853 Source : DREES - Statistiques départementales des Conseils généraux 2005 138 390 61 340 2006 138 579 62 110 2007 142 511 - Accueil des personnes âgées Taux d'équipement au 1/01/2007 pour 1 000 habitants de 75 ans et plus Équipement Taux d'équipement en structures d'hébergement complet pour personnes âgées Taux d'équipement en places de services de soins à domicile Taux d'équipement en lits médicalisés Bénéficiaires de l'APA au 31.12.2006 Aquitaine 117,72 France Métro 120,91 14,64 86,28 61 169 199,84 Bénéf. / 1000 personnes de 75 ans et plus Source : DRASS - FINESS 16,98 96,11 1 063 227 210,97 Accueil Accueil des personnes âgées Lits ou places installés au 1/01/2007 publics ou privés Types d'accueil Hébergement permanent Maison de retraite nombre d'établissements nombre de lits Logement foyer nombre d'établissements nombre de logements Dont EHPAD (en maisons retraite et foyerfoyer-logement) nombre d'établissements nombre de lits Hébergement temporaire Nombre de lits Accueil de jour nombre de places Services de soins à domicile nombre de services nombre de places Soins de longue durée nombre de lits Aquitaine France Métro 472 28 071 6 545 451 081 173 7 702 2 927 150 502 321 22 377 5 057 384 094 260 7 762 116 4 954 107 4 482 1 973 85 568 2 283 67 668 de Source : DRASS - FINESS Lits ou places installés au 1/01 publics publics ou privés - Aquitaine Types d'accueil Maison de retraite nombre de lits Logement foyer nombre de logements 2000 2001 2002 2003 Hébergement permanent 26 316 26 222 25 699 25 829 7 261 7 408 7 408 Hébergement temporaire nombre de lits 241 274 272 272 Services de soins à domicile nombre de places 3 003 3 309 3 694 3 929 Soins de longue durée nombre de lits 2 888 2 908 2 911 2 921 Source : DRASS - Enquête EHPA - FINESS – SAE 7 285 2004 2005 2006 2007 25 988 27 504 27 724 28 071 7 334 7 799 7 825 7 702 280 226 242 260 4 443 4 766 4 259 4 482 2 862 2 834 2 405 2 283 Lits ou places installés au 1/01 publics ou privés - France Métropolitaine Types d'accueil 2004 2005 2006 2007 432 397 440 872 443 387 451 081 158 152 158 344 157 041 156 027 Hébergement temporaire nombre de lits 7 917 8 571 8 590 8 143 8 085 Services de soins à domicile nombre de places 63 443 66 100 67 404 71 194 7 5270 Soins de longue durée nombre de lits 83 265 83 527 82 238 81 694 78 969 Source : DRASS - Enquête EHPA - FINESS – SAE 155 416 153 006 150 502 7 373 7 782 7 762 78 848 81 404 85 568 76 322 71 724 67 668 Maison de retraite nombre de lits Logement foyer nombre de logements 2000 2001 415 693 419 384 157 899 2002 2002 2003 Hébergement permanent 419 845 420 627 COMPOSITION du Bureau et de la Commission « Développement économique et programmations » du Conseil Économique et Social Régional d'Aquitaine COMPOSITION DU BUREAU Président : Luc PABŒUF Vice Présidents : Jean-Louis BOST Muriel BOULMIER Jacqueline BRET Michel CISILOTTO Philippe CRUÈGE Patrick de STAMPA Pierre DELFAUD Marc FERNANDES Michel FOURCADE Bernard GAMBIER Jean-Michel GAUTHERON Dominique GRACIET Maguy MARUEJOULS Patricia MILLEPIED Jacques PÈRE Richard PEYRES Maurice PRAUD Christian SAUVAGE Secrétaires : Jean-Jacques BOISSEROLLE Pierre DAVANT Patrick DEBAERE Philippe DESPUJOLS Dominique GOURSOLLE-NOUHAUD Sèrgi JAVALOYÈS Yves LEPEL-COINTET Serge MARCILLAUD Jean-Louis MARTRES Bernard PÉRÉ Alain REILLER Jean-Claude TESSIER COMPOSITION DE LA COMMISSION « DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET PROGRAMMATIONS » Président : Patrick de STAMPA Vice-Présidente : Jacqueline BRET Rapporteur Général : Jean-Michel GAUTHERON Rapporteur Général Adjoint : Michel CISILOTTO Collège I BARRIÈRE Jacques BOSCQ Jacques CAZALA Bernard CUERQ Antoine CISILOTTO Michel DE STAMPA Patrick DOUGNAC Xavier DUVERGÉ Jacques GRACIET Dominique JECKO Jean-René MARCILLAUD Serge MARTRES Jean-Louis MEYER Gabriel ROGERS Geneviève TISSINIER Michel Collège II Collège III BARBE Dominique BOISSEROLLE J-Jacques BRET Jacqueline CHAMPION Isabelle CHAUTRU Lionel HALGAND Eric KOUCH Nathalie* MORILHAT Roselyne PAULIAT Jacques RUIZ Julien CAHAGNE Arlette DAVANT Pierre GAUTHERON J-Michel SIBUET LA FOURMI Serge SINGARAVELOU TESSIER Jean-Claude Collège IV DELFAUD Pierre VICE-PRÉSIDENTS INVITÉS : BOULMIER Muriel CRUÈGE Philippe PRAUD Maurice SAUVAGE Christian BOST Jean-Louis FERNANDES Marc FOURCADE Michel GAMBIER Bernard MILLEPIED Patricia MARUEJOULS Maguy PÈRE Jacques PEYRES Richard * jusqu’au 26 décembre 2008 Apparaissent en gras les membres du groupe de travail sur les indicateurs de développement durable Collège I : Activités professionnelles non salariées Collège II : Organisations représentatives des salariés Collège III : Organismes et associations participant à la vie collective de la Région Collège IV : Personnalités Qualifiées Chargée de Mission : Martine CHAILLAT - JOURDAIN Assistante : Brigitte AUGER Dossier réalisé conformément à la Convention signée entre le Conseil régional d’Aquitaine et l’INSEE Aquitaine Crédits photos : Photos : Bun PHANARA, INSEE, CESR d’Aquitaine / Muriel CULTOT, Photothèque du Conseil régional d’Aquitaine : Alban GILBERT Couverture réalisée par Bernard PENALBA Impression réalisée par le service reprographie du Conseil régional CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL RÉGIONAL D’AQUITAINE Hôtel de Région 14, rue François de Sourdis 33077 BORDEAUX Cedex Tél. : 05 57 57 80 80 Dépôt légal février 2009 - ISBN 978-2-11-098538-5