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CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL RÉGIONAL
D'AQUITAINE
ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES
SUR LA
CONJONCTURE RÉGIONALE
Réunion de Bureau du 10 février 2009
ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES DE
CONJONCTURE RÉGIONALE
Pages
- COMMUNICATION du Conseil Économique et Social Régional d'Aquitaine,
adoptée au cours de sa réunion de Bureau du 10 février 2009, sur les propositions
de la Commission « Développement économique et programmations »
Président : Patrick de STAMPA
Rapporteur : Jean-Michel GAUTHERON
- DOSSIER TECHNIQUE établi par l’INSEE Aquitaine
pour le Conseil Économique et Social Régional d'Aquitaine
(convention signée avec le Conseil Régional d'Aquitaine)
- CONTRIBUTIONS des Conseillers du Conseil Économique et
Social Régional d’Aquitaine : opinions sur les tendances récentes
5
13
69
- DOSSIER D’INDICATEURS STATISTIQUES
« Indicateurs de développement durable »
147
- COMPOSITION du Bureau et de la Commission
« Développement économique et programmations »
203
TOUS DROITS DE REPRODUCTION RÉSERVÉS
COMMUNICATION
Adoptée par le Bureau du
Conseil Économique et Social Régional d'Aquitaine
au cours de sa séance du 10 février 2009
L’introduction de la dernière note de conjoncture du Conseil Économique et Social Régional
d’Aquitaine commençait par cette crainte : « Pour la première fois depuis le début de ce millénaire,
l’économie mondiale affronte une crise susceptible d’infléchir sa trajectoire de croissance … »
Néanmoins, il était difficile d’en apprécier l’ampleur.
La crise exceptionnelle à laquelle l’économie est désormais confrontée fait redécouvrir une notion
centrale : la confiance ; non seulement comme levier majeur de fluidité et de développement des
échanges, à fortiori dans une économie ouverte et globalisée, mais surtout et d’abord comme pré
requis fondamental.
La défaillance du système illustrée par la faillite de Lehman Brothers, sanctuaire que l’on croyait
inébranlable de la finance mondiale, a entraîné le « tsunami » que l’on connaît tant la vitesse de
propagation à l’économie réelle apparaît stupéfiante. La finance mondiale a subitement été paralysée
et l’évolution des tensions financières dans les prochains mois constitue aujourd’hui la principale
source d’inquiétude à la mesure de la gravité de cette crise devenue mondiale.
L’incertitude est grande également quant à l’impact au niveau mondial des plans de relance à
destination des ménages et des entreprises.
En outre, leur efficacité est plus délicate encore à pronostiquer qu’à l’accoutumée : elle peut être
affaiblie si les ménages et les entreprises conservent un comportement de dépense frileux ; elle peut
être au contraire renforcée si ces plans de relance permettent une restauration de la confiance et
ramènent ainsi les ménages et les entreprises à un comportement de dépenses plus habituelles.
Les prix du pétrole constituent une autre source d'aléa. En effet, un recul plus marqué des prix
énergétiques viendrait soutenir le pouvoir d’achat des ménages. A l’opposé, un rebond des cours du
pétrole ne peut être exclu, par exemple si l’OPEP réussissait à mettre en œuvre une baisse prononcée
de ses quotas de production ce qui constituerait un facteur aggravant.
En tout état de cause, les prévisions de croissance se situent toutes sensiblement en dessous de 1% à
l’échelle mondiale ; seul le dynamisme des « BRIC1 » et notamment la Chine (avec une croissance
qui, bien que ralentie, reste de l’ordre de 8%) permet en 2008 d’échapper à une récession mondiale.
Inévitablement, la situation de l’emploi se trouve pleinement impactée par ce contexte économique ; à
ce titre la destruction de plus de 600 000 postes la dernière semaine de janvier aux États-Unis
(imaginons toute la population active de la Gironde privée d’emploi en une semaine !) augure de
situations sociales douloureuses dans les mois à venir.
L’espoir d’une reprise semble s’éloigner de jour en jour et apparaît peu envisageable à court terme, et
ce à condition que la coordination des plans de relance soit réellement effective et que les dérives
« protectionnistes » à travers la réapparition d’obstacles commerciaux ou de restriction d’échanges
demeurent au stade velléitaire.
En France
La situation mondiale frappe l’économie nationale de plein fouet et le troisième trimestre a déjà
marqué un fléchissement net de l’activité économique. Pour 2009, la Commission européenne et le
FMI prévoient une baisse d’activité allant de 1,8 à 1,9% et synonyme de moindres recettes fiscales ;
les mesures de soutien à l'économie génèrent en conséquence une dégradation des comptes publics. Le
gouvernement a ainsi relevé sa prévision de déficit public à 4,4% du PIB en 2009 bien éloignés des
objectifs de retour à l’équilibre en 2012. De surcroît ces déficits risquent de porter à près de 80% du
PIB la dette de la France, et réduire en conséquence les marges de manœuvre.
Le nombre de demandeurs d'emploi à plein temps et à durée indéterminée (catégorie 1) a augmenté de
2,2% en décembre par rapport au mois précédent (+45 800 personnes) soit 2 114 300, selon les
données détaillées communiquées par le Ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi (Minefi).
1
Brésil, Russie, Inde, Chine
Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1, qui était repassé au-dessus de la barre des 2
millions de personnes en octobre, affiche une hausse de 11,7% sur un an. Après cinq années de baisse,
le chômage a ainsi augmenté de plus de 215 000 personnes sur l'ensemble de 2008, soit la plus forte
augmentation depuis 1993. Le nombre de demandeurs d'emploi des catégories 1 à 6, définition plus
proche de la notion de chômeurs retenue par le Bureau international du travail (BIT) et Eurostat,
l'organisme européen chargé des statistiques, a quant à lui augmenté de 2,1% en décembre pour
s'établir à 2 539 800 personnes. Il s'inscrit en hausse de 8,2% sur un an. Le taux de chômage au sens
du BIT a augmenté de 0,1 point à 7,3% en France métropolitaine au troisième trimestre 2008 et a
atteint 7,7% en incluant les départements d'outre-mer, selon des données provisoires publiées le 4
décembre par l'INSEE et qui marquaient la première hausse depuis le début 2006. Les chiffres du
quatrième trimestre ne seront disponibles que le 5 mars. Dans sa note de conjoncture publiée en
décembre, l'INSEE prévoit un taux de chômage à 8,0% à la fin juin, qui effacerait l'amélioration des
deux dernières années.
S’agissant du commerce extérieur, 2008 marque hélas un nouveau record avec un déficit tutoyant les
60 milliards d’euros (certes 80% du surcroît de déficit provient de l’alourdissement du prix du pétrole)
et appelle une stratégie volontariste de conquêtes des marchés étrangers ; en 10 ans la part de marché
de la France dans la zone euro est passé de 17% à 13,4% et reste très faible dans les pays encore
appelés « émergents ».
En Aquitaine
Comment l’économie aquitaine pourrait-elle échapper au contexte mondial et ne pas subir par
cascades la dégradation de son environnement ?
Déjà les statistiques de l’emploi montrent une inflexion très nette de la courbe du chômage encore plus
marquée qu’au niveau national (+12,7% contre +11,7%) touchant particulièrement les jeunes.
Parallèlement, le chômage partiel connaît une forte poussée au 2e semestre, touchant plus de 4 000
personnes au dernier trimestre soit deux tiers de l’effectif concerné en cumul annuel. La chute sensible
des contrats d’intérim observée dès la fin du premier trimestre préfigurait déjà la dégradation sensible
du marché du travail.
Le moral des chefs d’entreprise est également en berne et traduit de fortes inquiétudes quant à
l’évolution des carnets de commandes tandis que les salariés témoignent d’un pessimisme général
aussi bien pour leur pouvoir d’achat que pour la préservation de leur emploi.
Aussi tant la consommation que l’investissement devraient refluer dans des proportions significatives ;
par ailleurs le recours au crédit, de par la conjugaison de conditions plus restrictives, d’une demande
atone et de l’impact de la restauration des marges sur les taux proposés, ne sera pas de nature à
stimuler l’activité et ce, malgré la baisse récente des taux corrélative à l’éloignement des menaces
inflationnistes.
A ce risque « systémique » vient de s’ajouter l’effet «tempête » dont il est encore prématuré de
quantifier finement les impacts et les divers préjudices subis. Elle a frappé principalement le sud
Gironde et les Landes, ainsi que le Lot et Garonne et une partie des Pyrénées Atlantiques. Son impact
concerne à la fois l’appareil productif mais aussi les populations dans leur mobilité et leurs accès aux
réseaux. Sa répétition altère dangereusement la volonté des sylviculteurs, en proie, au-delà d’un
découragement palpable, à des doutes légitimes quant au caractère véritablement exceptionnel de ce
sinistre, à se « remettre debout » comme après 1999.
La description de ce panorama actuel de la situation économique et sociale de notre région prête peu à
l’optimisme tant les nuages se sont accumulés y compris dans le ciel aquitain ; pour autant l’analyse
des secteurs et sphères d’activité traduisent des situations contrastées…
Sectoriellement, les contributions des Conseillers et de leurs groupes permettent d’identifier les
tendances suivantes :
•
Agriculture
Le contexte pour ce secteur est particulièrement marqué par les conditions climatiques.
Cela se traduit sur différentes filières :
L'inversion de tendances pour les prix du maïs enregistrée en 2008 et la hausse du coût des
intrants vont peser sur l'évolution de cette production après une campagne relativement
stable.
Les fruits et légumes montrent toujours des évolutions contrastées : si la production
légumière a légèrement augmenté, la commercialisation n'a pas suivi. La fraise a bien
terminé la saison malgré un début difficile et le pruneau a connu une hausse des prix
atténuant les effets de la faiblesse de la récolte.
En ce début d'année, le secteur subit les effets de la tempête particulièrement en Lot et
Garonne avec une destruction de 550 ha de serres et des dégâts sur les plantations de prunes
et kiwis.
Les productions animales sont toujours marquées par la crise sanitaire bien que moins
sensible pour les productions de qualité. En revanche, les volailles qui avaient résisté en
2008, ont été touchées par la tempête de janvier. Les filières volailles et palmipèdes à foie
sont particulièrement concernées par des destructions de bâtiments légers et des mortalités
d’élevages essentiellement dans les Landes.
Pour ces différentes filières les préjudices subis correspondent à environ 5 ans d’investissement.
La viticulture enregistre, pour la troisième année consécutive, une baisse de récolte tant en
Bordeaux (-17%) qu’en Bergerac (-26%) ce qui contribue à la baisse des stocks et à la
hausse des cours pour les vins de Bordeaux rouge et de Bergerac. Cette évolution masque
néanmoins les difficultés de commercialisation de la fin d'année.
À l’exportation, les volumes baissent (-4%) en particulier dans l’Union européenne (-8%),
l’évolution est plus favorable avec les pays tiers (+4%) notamment la Chine. Cependant,
dans les deux cas, l’accroissement du chiffre d’affaires est élevé (respectivement +24 et
+31% pour les Bordeaux) en lien avec les millésimes commercialisés.
•
Pêche
Les ventes en criée à Arcachon sont en diminution avec une baisse sensible des volumes malgré la
progression des prix moyens. À Saint-Jean-de-Luz, la chute se poursuit avec des volumes
enregistrés en baisse mais des prix moyens en progression.
La conchyliculture a également subi les effets de la tempête qui a emporté un volume important du
naissain.
•
Forêt – filière bois
La tempête du 24 janvier 2009 a fondamentalement changé la situation de la filière. Avec de
l'ordre de 300 000 ha de forêts concernées au moins à 50% pour les Landes ainsi que la peupleraie
de la vallée de la Garonne, les dégâts représentent plus de 5 ans d'exploitation de l'industrie. Les
expériences de la tempête de 1999 ont permis de cerner plus rapidement l'ampleur du problème et
la définition par l'interprofession du plan d'urgence pour les mesures à mettre en œuvre sans délai
afin de limiter les conséquences pour l'ensemble de la filière. L'industrie forestière est également à
soutenir car déjà fortement touchée par la crise économique et confrontée à l'effondrement du
marché, notamment espagnol, ainsi qu’aux effets d’une réduction des ventes sur ses deux
principaux segments.
Les enjeux portent principalement sur le maintien de la sylviculture, la mobilisation et le stockage
du bois, l'adaptation de l'ensemble industriel à l'utilisation des chablis, le développement de
nouveaux marchés et plus globalement l'équilibre à terme de la filière.
Au-delà des aspects économiques, ce sont aussi les impacts écologiques et culturels qui sont à
prendre en compte.
•
Industrie
Si la réduction du taux d’utilisation des capacités de production était déjà perceptible en début
d'année, elle s'est largement amplifiée au second semestre atteignant la majorité des secteurs
industriels. Dans le même temps, l'évolution des prix des matières premières et de la parité
euro/dollar se sont inversés mais dans un contexte de crise généralisée. Cependant, quelques
secteurs résistent mieux notamment en Aquitaine.
Les industries agro-alimentaires s’inscrivent en stabilité, mais avec des perspectives
ralenties et un niveau de stocks élevé.
Les industries de biens de consommation ont connu un ralentissement au dernier trimestre.
Les industries de biens intermédiaires enregistrent une situation contrastée avec toutefois
des évolutions plus marquées sur les industries du bois, en baisse dès le troisième trimestre,
et plus récemment de la chimie alors que le niveau d’activité de la métallurgie-travail des
métaux reste tiré par la construction aéronautique. Face aux interrogations qui pèsent sur le
complexe chimique de Lacq, et compte-tenu de l’imbrication des trois sites industriels
concernés, une solution doit viser la poursuite de l’activité de chacun pour garantir la
pérennité de ce bassin.
Les industries des biens d’équipement sont également marquées par des évolutions
divergentes. La plupart des secteurs s’inscrivent dans une tendance de réduction, tout
particulièrement dans l’automobile. La reprise de l'établissement de Ford à Blanquefort
constitue dans ce contexte une perspective plus positive qui sera suivie avec un vif intérêt.
Dans l’aéronautique, les donneurs d’ordre et leurs sous-traitants travaillant sur des
programmes plus longs, disposent de carnets de commandes encore remplis. Les annulations
de commandes restent pour le moment limitées, mais conduisent déjà certains constructeurs
à des étalements de production. Les enjeux se situent principalement sur les niveaux de
trafics et les budgets de la Défense (ce qui impacte toutes les entreprises de sous-traitance,
de maintenance et les services associés). Les programmes intéressants le complexe aquitain
sont confirmés par le Livre blanc, le projet de Loi de programmation militaire devant
préciser les niveaux de production attendus.
S’agissant du redéploiement de la Défense en Aquitaine, les impacts seront différenciés
selon les sites. Les principaux enjeux relèvent maintenant d'une part des effets de la révision
générale des politiques publiques sur les différents sites concernés en particulier sur les
bases, et d'autre part sur les conclusions de la mission Roche (recherche de synergies dans le
maintien en conditions opérationnelles).
•
Construction
Dans le bâtiment, un retournement de tendances se fait également sentir avec un
fléchissement de l'activité particulièrement dans la construction de logements neufs, la
rénovation restant mieux orientée. Les enjeux de développement durable dans le bâtiment
ont mobilisé la profession qui a réalisé un effort important de formation pour faire face à de
nouveaux besoins.
Pour le logement social, le rattrapage se poursuit avec des capacités de production
équivalentes à celles de 2008.
Dans les travaux publics, l’activité connaît un fléchissement marqué sur la fin 2008. Les
perspectives dépendront de la rapidité de mise en œuvre des chantiers du plan de relance et
des projets en cours ou devant démarrer en Aquitaine Le recours à l'intérim a fortement
chuté dans le secteur.
-
•
Transports
En 2008, les situations sont divergentes pour les ports aquitains, le grand port maritime de
Bordeaux affichant une progression des trafics, alors que le port de Bayonne enregistre une
baisse. Les perspectives sont néanmoins positives pour ce port à l’horizon 2010 qui verra la
mise en service de nouvelles implantations industrielles.
Les aéroports voient tous leurs trafics progresser pour les passagers en 2008 mais les
perspectives restent moins affirmées pour 2009 et le développement des low cost en sera un
élément déterminant
Le trafic ferroviaire de voyageurs confirme le succès rencontré dans la fréquentation des
TER.
Les transports routiers après les effets de la hausse des prix du carburant jusqu'à l'été sont
fortement impactés par le ralentissement de l'économie. De ce fait, la fragilisation des PME
s’accentue et les défaillances d’entreprises atteignent un niveau élevé.
•
Commerces et services
Les enquêtes des CCI révèlent globalement une stabilisation dans le commerce de gros avec des
perspectives plus favorables notamment à l’export.
•
Tourisme
La fréquentation touristique apparaît correcte pour la haute saison 2008, mais marquée par la
baisse des budgets vacances quel que soit le type d'hébergement, avec une diminution des
clientèles étrangères. Les perspectives sont à la hausse pour les vacances d’hiver en montagne
avec un excellent niveau d'enneigement, tandis que les premières estimations des impacts de la
tempête concernent l’hôtellerie de plein air du sud Gironde et des Landes.
•
Approche par statut d’activité
L’artisanat connaît une inversion de tendance au deuxième semestre, le fléchissement étant
plus marqué pour la production, l’alimentation et les services résistant. Le secteur du bâtiment
est lui aussi concerné par le ralentissement, bien que les réparations de la tempête puissent
apporter un complément d’activité.
La première préoccupation concerne le nouveau statut d’auto-entrepreneur qui semble se
développer en concurrence avec le statut d’artisan sans présenter les mêmes garanties
professionnelles pour les consommateurs et donneurs d’ordre. Demeurent par ailleurs des
interrogations sur leurs garanties sociales propres.
L’évolution de l’insertion dans l’économie sociale et solidaire est analysée à travers les
contrats aidés toujours en baisse, cependant les attentes portent sur les nouvelles mesures
nationales qui vont concerner ce domaine en 2009. Parallèlement les préoccupations du
secteur associatif concernent le possible désengagement de l’État.
-
CONCLUSION
Dans le contexte conjoncturel actuel, déjà problématique, la région montre actuellement une capacité
de résistance compte tenu de la structure de son économie. Les inquiétudes sont réelles face aux
incertitudes que connaît la période. En outre les effets de la tempête ont modifié la hiérarchie des
enjeux pour plusieurs secteurs. Les perspectives de rebond seront étroitement liées à la capacité
collective de réaction et de reconstruction, sous réserve que les moyens accompagnent aussi bien les
acteurs directement impactés que ceux qui le seront à plus long terme.
C’est donc à une démarche très volontariste que le Conseil Économique et Social Régional
d’Aquitaine veut inviter les décideurs.
Si l’Aquitaine sait appréhender les évolutions fondamentales en cours et fédérer ses énergies autour de
stratégies économiques et sociales « revisitées » notamment à l’aune du développement durable, elle
sera en capacité de résister puis d’aborder la reprise avec de réels atouts distinctifs.
DOSSIER TECHNIQUE ÉTABLI
PAR L’INSEE AQUITAINE
REMERCIEMENTS
________
La Commission « Développement économique et programmations » du Conseil Économique et
Social Régional d’Aquitaine tient à remercier :
INSEE
M. François ÉLISSALT
M. Dominique BREUIL
Mme Élisabeth NADEAU
Mme Yvette WILLM
Directeur Régional de l’INSEE Aquitaine
Chef du service études et diffusion
Adjointe au chef du service études et diffusion
Chargée d’études
R A P P O RT - I N D I CAT E U R S
I N S E E AQ U I TA I N E
JANVIER 2009
RAPPORT ÉCONOMIQUE
COMPLÉMENTAIRE SUR L'AQUITAINE
2007-2008
Indicateurs statistiques
Document réalisé pour le Conseil Économique et Social d'Aquitaine
Données disponibles début janvier 2009
INSEE
AQUITAINE
INSTITUT NATIONAL
DE LA STATISTIQUE
ET DES ÉTUDES
ÉCONOMIQUES
INSEE Aquitaine - 33, rue de Saget - 33076 Bordeaux cedex - Tél. : 05-57-95-05-00 - Fax : 05-57-95-03-58
Indicateurs statistiques
Sommaire
Les indicateurs statistiques tiennent compte des informations disponibles au 30 janvier 2009.
Cette partie constitue une version complémentaire à celle présentée en juillet 2008.
Ne figurent que les indicateurs ayant fait l’objet d’une mise à jour depuis le dernier rapport.
1.
Cadrage ----------------------------------------------------------------------------22
1.1. International ............................................................................................22
1.1.1.
1.1.2.
1.1.3.
1.1.4.
Taux de change de l’euro
Taux d'intérêt
Taux de chômage
Produit intérieur brut
1.2. Emploi salarié..........................................................................................24
1.2.7.
1.2.8.
Emploi salarié privé ASSEDIC au 31 décembre 2007
Emploi salarié privé ASSEDIC par zone d’emploi au 31 décembre 2007
1.3. Marché du travail ...................................................................................28
1.3.1.
1.3.2
1.3.3.
1.3.4.
1.3.5.
1.3.6.
1.3.7.
1.3.8.
1.3.9.
1.3.10.
1.3.12.
Taux de chômage localisé par département et zone d’emploi au T3-2008 (tableau)
Taux de chômage localisé (graphiques)
Évolution 2008/2007 des DEFM de catégorie 1
Structure des DEFM de catégorie 1 au 31 décembre 2008
Évolution 2008/2007 des DEFM de catégorie 2
Évolution 2008/2007 des DEFM de catégorie 6
Offres et demandes d’emploi enregistrées
Demandes d’emploi sorties
Travail temporaire
Bénéficiaires du régime de préretraites
Principales mesures en faveur de l’emploi et évolution 2008/2007
1.4. Commerce extérieur ...............................................................................36
1.4.1.
1.4.2.
1.4.3.
1.4.4.
Produits exportés en valeur
Produits importés en valeur
Pays fournisseurs et pays clients de l’Aquitaine (octobre2007-septembre 2008)
Les 15 premiers clients et les 15 premiers fournisseurs (graphiques)
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
Indicateurs statistiques
Sommaire
Les indicateurs statistiques tiennent compte des informations disponibles au 30 janvier 2009.
Cette partie constitue une version complémentaire à celle présentée en juillet 2008.
Ne figurent que les indicateurs ayant fait l’objet d’une mise à jour depuis le dernier rapport.
2.
Secteurs d’activité--------------------------------------------------------------40
2.1. Agriculture, Sylviculture, Productions marines...................................40
2.1.1.
2.1.2
2.1.7.
2.1.8.
2.1.9.
2.1.10.
2.1.11.
2.1.12.
2.1.13.
Exploitations agricoles
Productions animales
Collecte des céréales
Cotations des céréales
Récolte des céréales
Vin : transactions enregistrées par le CIVB
Livraison de lait de vache à l’industrie
Animaux abattus
Productions fruitières et légumières
2.3. Bâtiment et travaux publics ...................................................................44
2.3.6.
2.3.7.
2.3.8.
2.3.9.
Production de granulats, ciment et de béton prêt à l’emploi
Production de logements en 2008
Production de locaux autres qu’habitations en 2008
Travaux publics réalisés en Aquitaine
2.4. Transports ...............................................................................................46
2.4.6.
2.4.7.
2.4.8.
2.4.10.
Trafic aérien des principaux aéroports
Trafic portuaire
Trafic ferroviaire de marchandises
Trafic et recettes TER Aquitaine (graphe)
2.5. Activité commerciale ..............................................................................50
2.5.5.
2.5.6.
2.5.7
Créations d’entreprises dans le commerce
Défaillances d’entreprises dans le commerce
Emploi salarié par activité dans le commerce
2.6. Services aux entreprises........................................................................52
2.6.6.
2.6.7
Emploi salarié par activité détaillée
Emploi salarié par département
La place des services dans l’économie aquitaine
2.7. Tourisme..................................................................................................54
2.7.1.
2.7.2.
2.7.3.
2.7.4.
2.7.5.
2.7.6.
INSEE AQUITAINE
Capacité d’accueil des hôtels par zone touristique
Capacité d’accueil des campings par zone touristique
Taux d’occupation des hôtels et des campings durant la saison d’été
Nuitées totales dans les hôtels et les campings durant la saison d’été
Nuitées des touristes étrangers dans les hôtels et les campings
Nuitées des touristes étrangers par pays de provenance
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
Indicateurs statistiques
Sommaire
Les indicateurs statistiques tiennent compte des informations disponibles au 30 janvier 2009.
Cette partie constitue une version complémentaire à celle présentée en juillet 2008.
Ne figurent que les indicateurs ayant fait l’objet d’une mise à jour depuis le dernier rapport.
3.
Les statuts d’activité----------------------------------------------------------60
3.1. Ensemble des entreprises .....................................................................60
3.1.4.
3.1.6.
3.1.7.
3.1.8
Créations d’entreprises par département
Créations d’entreprises par secteur d’activité
Défaillances d’entreprises par département
Défaillances d’entreprises par secteur d’activité
3.5. Données sociales....................................................................................63
3.5.2.
3.5.3.
4.
Bénéficiaires du RMI - Revenu Minimu d‘Insertion
Bénéficiaires d’aides au logement : APL, ALF et ALS
Comparaisons régionales----------------------------------------------------64
4.1. Commerce extérieur : valeur des exportations et des importations..64
4.3. Taux de chômage localisé au 3e trimestre 2008 ..................................66
4.6. Bénéficiaires du RMI en juin 2008 .........................................................67
(p)
...
///
Signes conventionnels
résultats nuls
données provisoires
données non disponibles
absence de résultat due à la nature des choses
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.1. International
1.1.1. Taux de change de l'euro
Valeur de l'euro en 2008
Taux de
2007
conversion
Moyenne annuelle
Euro/Deutschemark
Euro/Franc
Euro/Lire
Euro/Peseta
Livre
Dollar
Yen (100)
sep
oct
nov
déc
Moyenne mensuelle
1,95583
6,5596
1936,27
166,386
0,7992
1,4370
1,5320
0,6846
1,3706
1,6124
0,7867
1,3322
1,3353
0,8306
1,2732
1,2328
0,9045
1,3449
1,2251
nov
déc
Source : Eurostat, Banque de France
1.1.2. Taux d'intérêt
France
2006
2007
Moyenne annuelle
07/06
sep
2008
oct
Moyenne mensuelle
en point
EURIBOR 3 mois
Taux court
3,10
4,29
-1,19
5,02
5,13
4,24
3,28
Taux longs : Taux de rendement
des emprunts d'état
3,60
4,21
-0,61
4,36
4,18
3,98
…
oct
nov
…
7,1
7,5
…
3,1
12,8
6,5
3,7
…
…
7,5
…
3,3
…
6,7
3,9
Source : Banque de France, Eurostat
1.1.3. Taux de chômage
2006
2007
décembre
France métropolitaine
1
Union Européenne
Allemagne
Italie ( trimestriel)
Royaume-Uni
2
Espagne
Etats-Unis
Japon
8,8
8,1
10,8
6,8
2,9
8,5
4,6
4,1
07/06
aou
Données CVS
en point
8,0
7,1
9,0
6,1
2,7
8,3
4,6
4,1
2008
sep
-0,8
-1,0
-1,8
-0,7
-0,2
-0,2
0,0
0,0
…
7,0
7,7
…
2,8
11,6
6,1
4,2
7,3
7,0
7,6
6,7
2,9
12,1
6,1
4,0
Source : nationales, OCDE et Eurostat pour UE25
1.1.4. Produit intérieur brut
2007
2006
2007
T3
2008
T4
Var. moyenne annuelle
France
3
Zone euro
Allemagne
Italie
Royaume-Uni
Espagne
3
Etats-Unis
4
Japon
2,4
3,0
3,1
1,9
2,8
3,9
2,8
2,4
2,1
2,6
2,6
1,4
3,0
3,7
2,0
2,1
T1
T2
T3
variation trimestrielle
0,7
0,6
0,6
0,2
0,8
0,6
1,2
0,6
0,3
0,3
0,3
-0,4
0,5
0,6
0,0
0,4
0,4
0,7
1,4
0,5
0,3
0,3
0,2
0,6
-0,3
-0,2
-0,4
-0,4
0,0
0,1
0,7
-0,9
0,1
-0,2
-0,5
-0,5
-0,5
-0,2
-1,0
-0,1
PIB au prix de l'année précédente chaînés en données cvs-cjo, en pourcentage
Source : Eurostat, Insee
1
Depuis le 1er janvier 2007, l'Union Monétaire inclut la Slovénie et l'Union Européenne comprend la Bulgarie et la Roumanie.
Lorsque les indicateurs agrégés publiés dans ce document sont disponibles pour le mois de janvier 2007,
ils sont ventilés conformément à la nouvelle composition de ces zones.
2
3
4
Taux de chômage standardisé Eurostat.
PIB au prix de l'année précédente chaînés en données cvs et partiellement cvs-cjo pour la Zone euro.
PIB en données cvs base 2000.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
1.1. International
1.1.1. Taux de change de l'euro
Dernier point : déc -2008
Dernier point : déc -2008
Dollar - Moyenne mensuelle
1,60
1,56
1,52
1,48
1,44
Euro/dollar
1,40
1,36
1,32
1,28
1,24
1,20
1,16
1,12
1,08
1,04
1,00
0,96
0,92
0,88
0,84
déc-02
juin-03
déc-03
juin-04
Source : Banque de France
Livre - Moyenne mensuelle
Yen - Moyenne mensuelle
1,80
0,90
0,88
0,86
0,84
0,82
0,80
0,78
0,76
0,74
0,72
0,70
0,68
0,66
0,64
0,62
0,60
0,58
Euro/yen
1,70
1,60
1,50
1,40
1,30
1,20
1,10
Euro/livre sterling
1,00
0,90
déc-04
juin-05
déc-05
juin-06
déc-06
juin-07
déc-07
juin-08
déc-08
déc-02
juin-03
déc-03
juin-04
déc -04
juin-05
déc-05
juin-06
déc-06
juin-07
déc- 07
juin-08
déc -08
Source : Banque de France
1.1.3. Taux de chômage
Taux CVS en %
Dernier point : nov-2008
8,5
7,5
États-Unis
Taux CVS en %
Dernier po int : nov-2008
12
11
10
6,5
5,5
9
8
Allemagne
7
4,5
3,5
2,5
1,5
93
94
95
96
97
98
99
00
5
4
Japon
92
6
01
02
03
04
05
06
07
08
Royaume-Uni
3
2
92
09
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
06
07
08
09
Source : nation ales
1.1.4. Produit intérieur brut
États-Un is - PIB au prix de l'année précédente chaînés en données cvs
Variation annu elle en %
Allemagne - PIB au prix de l'année précédente chaînés en données cvs
Dernier point : T3-2008
6
Variation annu elle en %
Dernier point : T3-2008
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
0
-1
-1
-2
-2
-3
-3
-4
-4
92
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
06
07
08
92
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
06
07
08
Royaume-Uni - PIB au prix de l'année précédente chaînés
Japo n - P IB en donné es cvs base 2000
Variation annuelle en %
en données cv s
Variation annuelle en %
Dernier point : T3-2008
6
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
0
-1
-1
-2
-2
-3
-3
-4
Dernier point : T3-2008
-4
92
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
06
07
08
92
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
06
07
08
Source : INSEE , Eurostat
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.2. Emploi salarié
1.2.1. Evolution trimestrielle de l'emploi salarié marchand, hors agriculture
2007
2008
T2
T2
T1
Variation annuelle
2007
T2
T3
T4
Variation trimestrielle*
Unité : %
2008
T1
T2
Variation trimestrielle*
Dordogne
Industrie
Construction
Commerce
Services
Total
-0,3
1,4
1,5
1,7
1,1
0,2
0,7
1,0
0,5
0,7
0,1
0,0
0,3
0,0
0,0
Industrie
Construction
Commerce
Services
Total
-1,8
3,3
0,8
3,3
1,8
-0,4
0,8
0,5
1,0
0,6
-0,1
0,1
0,7
0,7
0,5
Industrie
Construction
Commerce
Services
Total
Lot-et-Garonne
Industrie
Construction
Commerce
Services
Total
Pyrénées-Atlantiques
Industrie
Construction
Commerce
Services
Total
-1,0
2,2
0,4
0,3
0,3
-0,2
1,0
1,0
1,1
1,3
0,3
-0,6
0,5
-0,7
0,0
-0,6
4,2
-0,1
-0,4
0,1
0,5
1,1
0,0
-0,6
-0,1
0,3
1,0
-0,3
0,1
0,3
-0,3
2,9
1,4
2,9
1,9
0,5
0,8
1,0
0,9
0,9
-0,4
0,6
0,5
0,8
0,4
-1,0
2,9
0,8
2,5
1,4
0,2
0,8
0,8
0,8
0,7
0,0
0,1
0,4
0,5
0,3
Gironde
Landes
Aquitaine
Industrie
Construction
Commerce
Services
Total
Source : Insee - URSSAF
Champ : secteur marchand, hors agriculture
Non compris l'intérim, la SNCF, Air France, la Banque de France, la Poste et France-Télécom.
*Variation trimestrielle calculée sur les données corrigées des variations saisonnières
Dernier trimestre (T2-2007) provisoire.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
1.2. Emploi salarié
1.2.4. Evolution des déclarations préalables à l'embauche
2006
2007
Cumul sur l'année
07/06
%
jui
2008
aou
sep
Dordogne
Ensemble des déclarations
dont travail temporaire (%)
129 233
56,0
-100,0
Ensemble des déclarations
dont travail temporaire (%)
739 827
50,8
-100,0
Ensemble des déclarations
dont travail temporaire (%)
156 943
51,3
-100,0
Lot-et-Garonne
Ensemble des déclarations
dont travail temporaire (%)
128 562
57,4
-100,0
Pyrénées-Atlantiques
Ensemble des déclarations
dont travail temporaire (%)
300 624
50,1
-100,0
1 455 189
51,8
-100,0
Gironde
Landes
Aquitaine
Ensemble des déclarations
dont travail temporaire (%)
Source : URSSAF
La déclaration préalable à l'embauche (DPAE) est imposée à tout employeur qui envisage de recruter un salarié.
Les entreprises de "travail temporaire" effectuent des déclarations spécifiques pour le recrutement des salariés intérimaires.
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
oct
Variation annuelle, données brutes
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.2. Emploi salarié
1.2.7. Emploi salarié privé ASSEDIC au 31 décembre 2007
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-etGaronne
Eau, gaz, électricité
17 858
4 766
1 097
634
361
548
220
6
1 938
814
1 378
212
2 437
2 050
691
467
239
52 839
7 602
575
3 293
2 277
1 041
3 276
6 509
5 644
4 710
2 572
266
3 734
2 831
4 257
2 348
33
1 871
18 579
5 073
148
223
60
1 333
286
1 683
1 570
129
702
292
3 625
2 292
792
143
83
145
Construction
10 388
34 097
Tertiaire
Activités associatives et extra-territoriales
48 957
2 968
3 762
10 135
3 319
1 410
1 067
61
3 232
4 640
94
4 177
1 089
1 183
977
9 552
788
503
Total
77 203
Industrie
Industries agricoles et alimentaires
Habillement, cuir
Edition, imprimerie, reproduction
Pharmacie, parfumerie et entretien
Industries des équipements du foyer
Industrie automobile
Construction navale, aéron. et ferrov.
Industries des équipements mécaniques
Industries des équip. électriq. et électron.
Industries des produits minéraux
Industrie textile
Industries du bois et du papier
Chimie, caoutchouc, plastiques
Métallurgie et transformation des métaux
Industries composants électriq. et électron.
Production de combustibles et carburants
Commerce et réparation automobile
Commerce de gros
Commerce de détail, réparations
Transports
Activités financières
Activités immobilières
Postes et télécommunications
Conseils et assistance
Services opérationnels
Recherche et développement
Hôtels et restaurants
Activités récréatives, culturelles et sport.
Services personnels et domestiques
Education
Santé, action sociale
Administration publique
Pyrénées
Atlant.
Aquitaine
15 057
3 965
31
432
1 471
374
334
646
1 879
302
1 105
32
2 370
657
1 129
43
9
278
31 927
5 505
1 566
1 025
750
1 032
158
5 001
4 092
1 029
1 160
233
561
3 297
4 529
565
799
625
136 260
26 911
3 417
5 607
4 919
4 328
4 274
13 845
15 123
6 984
6 917
1 035
12 727
11 127
11 398
3 566
924
3 158
8 606
6 972
15 672
75 735
272 520
9 596
24 727
40 392
20 245
13 660
8 396
2 601
30 041
43 003
1 221
18 315
6 433
4 414
6 337
33 866
5 301
3 972
47 190
2 671
3 657
9 661
4 547
1 431
1 377
83
2 809
6 430
6
4 503
1 268
1 087
691
5 944
667
358
45 821
2 576
5 224
8 233
3 228
1 529
824
81
3 057
5 062
7
2 634
1 015
940
973
9 113
672
653
113 099
4 791
7 685
18 659
6 789
3 468
3 909
567
9 568
13 678
2 491
10 132
3 222
2 259
2 899
20 149
1 456
1 377
527 587
22 602
45 055
87 080
38 128
21 498
15 573
3 393
48 707
72 813
3 819
39 761
13 027
9 883
11 877
78 624
8 884
6 863
359 456
74 375
67 850
160 698
739 582
Source : Unedic - (données provisoires)
Champ : ensemble des établissements du secteur privé, industriel et commercial affiliés et cotisant directement au
régime d'assurance chômage. Les quelques établissements du secteur agricole sont exclus du total.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
1.2. Emploi salarié
1.2.8. Emploi salarié privé ASSEDIC par zone d'emploi
Industrie
Nord-Est de la Dordogne
Périgueux
Terrasson
Sarlat-la-Canéda
Bergerac
au 31 décembre 2007
Construction
Tertiaire
Ensemble*
07/06
%
2 360
5 843
2 091
1 681
3 647
1 118
4 809
759
1 336
1 901
2 913
24 169
3 068
4 680
12 122
6 391
34 821
5 918
7 697
17 670
0,7
2,4
3,8
2,7
3,5
6 110
2 787
1 172
3 092
1 444
1 270
39 786
2 588
1 728
1 346
2 952
1 236
1 643
23 842
15 853
8 104
6 771
17 792
4 471
6 783
217 151
24 551
12 619
9 289
23 836
7 151
9 696
280 779
-0,1
5,6
3,8
3,4
2,2
4,0
3,0
Dax
Sud des Landes
Mont-de-Marsan-Haute-Lande
Mont-de-Marsan-Est des Landes
6 454
4 774
1 091
5 853
3 474
1 664
295
2 553
18 203
9 879
1 183
15 843
28 131
16 317
2 569
24 249
3,2
3,4
5,5
4,7
Villeneuve-sur-Lot-Fumel
Marmande-Casteljaloux
Agen
4 130
3 144
7 604
1 849
1 371
3 599
10 586
8 135
26 782
16 565
12 650
37 985
0,7
-1,2
2,7
5 800
3 829
11 493
10 805
2 046
1 005
5 801
6 820
8 651
4 805
48 204
51 439
16 497
9 639
65 498
69 064
-0,1
1,6
1,5
2,9
136 260
18,4
75 735
10,2
527 587
71,4
739 582
100,0
2,6
Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande
Langon-Bazas-La Réole
Bordeaux-Médoc
Bordeaux-Arcachonnais
Bordeaux-Entre-deux-Mers
Bordeaux-Cubzacais
Bordeaux-zone centrale
Lacq-Orthez
Oloron-Mauléon
Pau
Bayonne-Pyrénées
Aquitaine
en % de l'ensemble
Source : Unedic - (données provisoires pour 2007, rectifiées pour 2006)
* non compris les quelques activités de l'agriculture, sylviculture et pêche relevant du régime Assedic
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.3. Marché du travail
1.3.1. Taux de chômage
Unité : %
2008
T4
T1
T2
Données CVS
T3
5,2
7,6
7,0
7,8
8,3
5,1
7,2
7,0
7,7
8,2
5,0
6,9
6,8
7,5
7,9
5,0
7,0
6,9
7,5
7,9
5,1
7,1
7,3
7,4
8,1
-0,8
-1,2
-0,8
-1,3
-0,7
-0,8
-1,1
8,4
7,7
9,0
8,3
7,1
9,1
8,1
8,0
7,1
9,1
8,1
6,8
8,9
7,6
7,7
6,9
8,6
7,8
6,4
8,4
7,3
7,8
7,1
8,2
7,8
6,4
8,6
7,3
8,1
7,0
8,3
7,9
6,5
9,0
7,4
7,0
8,6
6,8
5,6
-0,8
-1,0
-1,2
-0,8
7,4
9,0
7,2
6,2
7,0
8,7
6,8
5,7
6,8
8,4
6,6
5,4
7,1
8,3
7,0
5,5
7,2
8,5
7,3
5,8
7,8
9,7
8,8
6,9
8,3
7,4
-0,9
-1,4
-1,4
7,2
8,8
7,9
7,0
8,3
7,4
6,7
8,2
7,2
6,9
8,4
7,4
7,0
8,6
7,6
Lacq-Orthez
Oloron-Mauléon
Pau
Bayonne-Pyrénées
6,6
6,4
7,3
7,3
5,7
5,7
6,8
6,7
-0,9
-0,7
-0,5
-0,6
6,1
5,9
7,2
7,1
5,8
5,8
6,9
6,8
5,8
6,0
6,5
6,6
5,7
6,1
6,6
6,5
5,6
6,3
6,5
6,5
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
8,2
8,8
7,8
8,8
7,2
7,4
7,8
6,9
7,6
6,7
-0,8
-1,0
-0,9
-1,2
-0,5
7,7
8,2
7,3
8,0
7,0
7,4
7,8
6,9
7,6
6,7
7,1
7,4
6,6
7,4
6,4
7,3
7,4
6,8
7,7
6,4
7,3
7,5
6,9
7,8
6,4
Aquitaine
8,3
7,4
-0,9
7,7
7,4
7,1
7,1
7,2
France
8,4
7,5
-0,9
7,9
7,5
7,2
7,2
7,3
2006
T4
2007
T4
07/06
Écart
point
Nord-Est de la Dordogne
Périgueux
Terrasson
Sarlat-la-Canéda
Bergerac
5,7
8,0
7,7
8,9
8,8
5,0
7,2
6,9
7,6
8,1
-0,7
-0,8
-0,8
-1,3
-0,7
Libourne-Montpon-Ste-Foy-la-Grande
Langon-Bazas-La Réole
Bordeaux-Médoc
Bordeaux-Arcachonnais
Bordeaux-Entre-deux-Mers
Bordeaux-Cubzacais
Bordeaux-zone centrale
8,8
8,3
9,8
9,3
7,5
9,6
8,7
8,0
7,1
9,0
8,0
6,8
8,8
7,6
Dax
Sud des Landes
Mont-de-Marsan-Haute Lande
Mont-de-Marsan-Est des Landes
7,8
9,6
8,0
6,4
Marmande-Casteljaloux
Villeneuve-sur-Lot-Fumel
Agen
Zones d'emploi
2007
T3
Source : Insee
Le taux de chômage pour la France métropolitaine est exprimé en données corrigées des variations saisonnières et en moyenne
trimestrielle. Il est obtenu en rapportant le nombre de chômeurs (au sens du BIT) au nombre de personnes actives (en emploi ou au
chômage). Des améliorations ont étés apportées à la méthode dans la nouvelle série publiée depuis décembre 2007. Les nouvelles
séries ne sont pas comparables à celles publiées précédemment.
Les séries de taux de chômage localisés sont établies selon une nouvelle méthode qui tient compte des changements
méthodologiques intervenus au niveau national. Il s'agit de taux en moyenne sur le trimestre, et non en fin de trimestre comme
auparavant.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
1.3. Marché du travail
1.3.2. Taux de chômage
Taux de Chômage : Aquitaine - France
En % de la population active
Dernier point : T3-2008
13
12
Aquitaine
11
10
France
9
8
7
6
T4-90 T4-91 T4-92 T4-93 T4-94 T4-95 T4-96 T4-97 T4-98 T4-99 T4-00 T4-01 T4-02 T4-03 T4-04 T4-05 T4-06 T4-07 T4-08
Source : Insee
Taux de chômage en France au sens du BIT
Taux de chomage localisé en Aquitaine
Taux de chômage par zone d'emploi au T3 - 2008
BORDEAUX-CUBZACAIS
VILLENEUVE-SUR-LOT-FUMEL
SUD-DES-LANDES
BORDEAUX-MEDOC
BERGERAC
LIBOURNE-MONTPON-STE-FOY-LA-GRANDE
BORDEAUX-ARCACHONNAIS
AGEN
SARLAT-LA-CANEDA
BORDEAUX-ZONE-CENTRALE
MONT-DE-MARSAN-HAUTE-LANDE
TERRASSON
DAX
PERIGUEUX
LANGON-BAZAS-LA-REOLE
Aquitaine : 7,2 %
MARMANDE-CASTELJALOUX
PAU
BAYONNE-PYRENEES
BORDEAUX-ENTRE-DEUX-MERS
OLORON-MAULEON
MONT-DE-MARSAN-EST-DES-LANDES
LACQ-ORTHEZ
%
NORD-EST-DE-LA-DORDOGNE
4
5
6
7
8
9
Source : Insee - Taux de chômage localisés
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.3. Marché du travail
1.3.3. Evolution des DEFM de catégorie 1
au 31 décembre
2007
2008
Données brutes
2008
08/07
%
aou
sep
oct
nov
Variation annuelle, données brutes
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
11 644
47 186
10 373
9 451
17 698
13 196
51 702
12 370
11 106
20 213
13,3
9,6
19,3
17,5
14,2
3,7
-0,7
5,8
6,7
2,1
4,7
1,1
9,0
8,7
3,2
8,7
4,8
11,6
12,2
8,8
11,3
9,5
13,0
15,5
12,1
Aquitaine
96 352
108 587
12,7
1,6
3,4
7,4
11,1
France (en milliers)
1 942,0
2 170,0
11,7
-1,1
0,8
4,5
8,7
Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle
France métropolitaine dans ces trois tableaux
1.3.4. Structure des DEFM de catégorie 1 au 31 décembre 2008
Unité : %
Femmes
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
49,4
49,2
53,4
48,8
50,4
Moins de
25 ans
21,1
20,1
18,7
21,7
19,3
Chômeurs de
longue durée
22,8
23,0
20,6
21,8
23,5
Aquitaine
49,9
20,1
22,7
France
46,1
21,0
23,9
Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle
Note : les chômeurs de longue durée sont au chômage depuis au moins un an.
1.3.5. Evolution des DEFM de catégorie 2
au 31 décembre
2007
2008
2 119
8 274
1 814
1 646
3 978
1 968
7 642
1 783
1 597
3 687
08/07
%
-7,1
-7,6
-1,7
-3,0
-7,3
17 831
16 677
342 313
324 112
Données brutes
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
Aquitaine
France
2008
aou
sep
oct
nov
Variation annuelle, données brutes
-4,7
-10,0
-9,9
-8,5
-12,0
-6,1
-9,1
-9,2
-5,8
-12,0
-4,8
-8,5
-5,6
-1,7
-10,4
-4,4
-7,0
-2,0
-2,0
-7,1
-6,5
-9,7
-9,1
-7,6
-5,8
-5,3
-8,6
-7,9
-6,6
-5,6
Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle
Note : les DEFM de catégorie 2 sont les demandeurs d'emploi à durée indéterminée, à temps partiel.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
1.3. Marché du travail
1.3.6. Evolution des DEFM de catégorie 6
au 31 décembre
2007
2008
2008
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
2 354
11 410
2 905
2 449
4 648
2 551
11 623
2 984
2 516
4 644
08/07
%
8,4
1,9
2,7
2,7
-0,1
Aquitaine
23 766
24 318
452 943
427 918
Données brutes
France
aou
oct
nov
Variation annuelle, données brutes
-0,6
-6,3
1,8
-9,0
-4,3
6,6
0,3
3,6
2,9
-0,2
1,1
0,8
6,9
3,3
-5,6
-0,9
-6,1
4,9
-1,9
-6,5
2,3
-4,6
1,5
0,6
-3,9
-5,5
-5,3
-2,5
-4,6
-9,6
Dordogne
Indice base 100 en juin 1995
sep
Gironde
Dernier point : novembre 2008
Indice base 100 en juin 1995
180
180
160
160
140
140
120
120
100
100
80
80
60
Dernier point : novembre 2008
60
juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
juin- juin- juin06
07
08
juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
Landes
Indice base 100 en juin 1995
juin- juin- juin06
07
08
Lot-et-Garonne
Dernier point : novembre 2008
Indice base 100 en juin 1995
180
180
160
160
140
140
120
120
100
100
80
80
60
Dernier point : novembre 2008
60
juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
juin- juin- juin06
07
08
juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
Aquitaine
Pyrénées-Atlantiques
Indice base 100 en juin 1995
juin- juin- juin06
07
08
Dernier point : novembre 2008
Indice base 100 en juin 1995
180
180
160
160
140
140
120
120
100
100
80
80
60
Dernier point : novembre 2008
60
juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
juin- juin- juin06
07
08
juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin- juin96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
juin- juin- juin06
07
08
Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle
Note : depuis juin 1995, les demandeurs d'emploi à la recherche d'un emploi à durée indéterminée à temps plein, mais exerçant
un travail transitoire de plus de 78 heures par mois, ne sont plus considérés comme immédiatement disponibles et constituent
la catégorie 6. Pour les graphiques, les indices ont été calculés à partir des DEFM de catégorie 6 en données brutes.
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.3. Marché du travail
1.3.7. Offres et demandes d'emploi enregistrées
2006
2007
Cumul sur l'année
07/06
%
Evolution annuelle 2008 en %
aou
sep
oct
nov
Cumul sur les premiers mois de l'année
Offres d'emploi
Aquitaine
Ensemble des offres
dont durables
174 190
71 449
188 361
75 601
8,1
5,8
-7,4
-2,8
-4,4
-1,4
-5,1
-1,8
-6,3
-3,9
Ensemble des offres
dont durables
3 403 344
1 531 477
3 628 246
1 616 596
6,6
5,6
-0,8
0,0
0,3
0,4
-0,9
-1,2
-2,6
-3,2
Licenciement économique
7 804
1 924
28 654
13 921
75 150
14 524
63 770
205 747
6 953
1 606
29 170
14 376
78 467
13 544
72 912
217 028
-10,9
-16,5
1,8
3,3
4,4
-6,7
14,3
5,5
-4,3
-16,1
2,2
-4,6
4,9
-2,4
-0,6
1,0
-1,0
-11,4
4,0
-2,7
7,4
0,2
2,4
3,6
0,3
-11,5
4,0
-2,5
6,8
2,6
3,0
3,9
1,4
-11,5
4,2
-3,1
7,3
2,7
3,4
4,2
166 205
29 123
589 133
222 025
1 479 177
365 264
1 511 879
4 362 806
145 498
23 705
586 281
220 172
1 488 709
306 255
1 593 466
4 364 086
-12,5
-18,6
-0,5
-0,8
0,6
-16,2
5,4
0,0
-8,7
-21,0
-1,0
-0,4
3,7
-13,3
-1,6
-0,9
-6,9
-20,5
0,3
1,2
6,0
-9,1
-0,2
1,0
-6,4
-21,2
-0,1
0,9
6,1
-7,4
0,0
1,2
-5,5
-21,4
-0,4
-0,1
6,5
-7,2
-0,2
1,3
France
Demandes d'emploi
Aquitaine
PAP anticipé, fin de convention de conversion*
Autres licenciements
Démissions
Emplois précaires
Premières entrées vie active
Autres cas
Total
France
Licenciement économique
PAP anticipé, fin de convention de conversion*
Autres licenciements
Démissions
Emplois précaires
Premières entrées vie active
Autres cas
Total
* Le "PAP anticipé" (Projet d'Action Personnalisé) ou "Pré-PAP" existe depuis avril 1992. Depuis janvier 2003, ce motif,
non comptabilisé auparavant, a été regroupé avec celui des conventions de conversion, dispositif de même nature
en voie d'extinction.
1.3.8. Demandes d'emploi sorties
2006
2007
Cumul sur l'année
Aquitaine
07/06
%
Evolution annuelle 2008 en %
aou
sep
oct
nov
Cumul sur les premiers mois de l'année
212 661
218 322
2,7
-4,4
-2,9
-3,5
-3,7
57 430
17 745
58 106
18 042
1,2
1,7
-7,4
7,2
-8,2
9,1
-8,7
4,9
-9,5
4,4
4 457 907
4 427 578
-0,7
-5,3
-4,2
-5,0
-5,6
1 146 001
330 195
1 107 257
319 098
-3,4
-3,4
-7,9
-1,2
-7,5
0,3
-8,3
-1,2
-9,4
-1,8
dont
Reprises d'emploi
Entrées en stage
France
dont
Reprises d'emploi
Entrées en stage
Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
1.3. Marché du travail
1.3.9. Travail temporaire
2006
2007
Cumul sur l'année
Part en %
07/06
départ.
% Aquitaine
Evolution annuelle 2008 en %
juil
aou
sep
oct
Cumul sur les premiers mois de l'année
Travail temporaire : nombre de contrats
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
67 597
371 178
78 117
69 687
154 176
79 181
387 347
85 775
80 304
152 651
17,1
4,4
9,8
15,2
-1,0
10,1
49,3
10,9
10,2
19,4
-2,1
-2,1
4,1
0,4
-7,0
-3,0
-2,2
4,3
-0,1
-7,7
-2,1
-0,9
5,1
0,1
-7,4
-3,4
-2,4
4,0
-1,4
-9,1
Aquitaine
740 755
785 258
6,0
100,0
-2,2
-2,4
-1,5
-3,0
Source : Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.3. Marché du travail
1.3.10. Bénéficiaires du régime de préretraites
au 31 décembre
2006
2007
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
Aquitaine
France
Part en %
07/06 départ.
% Aquitaine
180
622
222
220
397
123
419
131
128
231
-31,7
-32,6
-41,0
-41,8
-41,8
0,2
0,5
0,2
0,2
0,2
1 641
1 032
-37,1
3,9
38 400
26 300
-31,5
///
2008
juil
aou
sep
oct
Variation annuelle
(1)
-26,8
-36,5
-25,2
-31,4
-36,5
-21,7
-36,5
-26,7
-28,4
-33,1
-22,1
-37,3
-28,9
-28,7
-34,6
-19,4
-37,1
-29,6
-26,1
-34,1
-33,2
-31,7
-32,7
-32,0
-33,6
-32,9
-33,1
-33,6
Source : Unedic - Insee - Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle
Champ : nombre de bénéficiaires du régime des préretraites de l'Etat : allocations spéciales du fonds national de l'emploi,
allocations de préretraite progressive et allocations complémentaires.
(1)
Part en % de l'Aquitaine dans la France
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
1.3. Marché du travail
1.3.12. Principales mesures en faveur de l'emploi
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-etGaronne
PyrénéesAtlant.
Aquitaine
Flux cumulés de janvier à décembre 2008
EMPLOI AIDÉ DANS LE SECTEUR MARCHAND
Exonérations à l'embauche (1)
Contrats jeune en entreprise (2)
Contrats en alternance (3)
Contrats d'apprentissage
Contrats de professionalisation
Contrats initiative emploi (4)
0
285
0
0
0
202
278
977
19
0
0
472
0
0
0
0
196
0
0
0
0
243
0
16
0
202
1 474
977
35
0
1 983
734
260
7 235
5 577
745
1 357
633
215
1 394
607
234
2 416
2 178
408
14 385
9 729
1 862
INSERTION PAR L'ECONOMIQUE
Entreprises de travail temporaire d'insertion (5)
Entreprises d'insertion (6)
76
125
229
492
74
55
50
202
36
58
466
932
Encouragement aux dévelop. d'entreprises nouvelles (7)
0
72
403
197
0
43
40
35
130
68
573
415
EMPLOI AIDÉ DANS LE SECTEUR NON MARCHAND
Contrats Accompagnement dans l'Emploi (8)
Contrats d'Avenir (8)
Contrats Emploi Jeune (9)
2 000
545
1
5 092
1 422
10
906
362
1
1 285
504
4
1 574
831
3
10 857
3 664
19
AUTRES MESURES
Contrats d'insertion à la vie sociale - CIVIS (10)
1 229
4 669
1 046
1 198
1 851
9 993
Exo. zone de redynamisation urbaine (1er - 50ème salarié)
Exo. zone de revitalisation rurale (1er - 50ème salarié)
Exo. zone Franche urbaine (1er - 50ème salarié)
Exo. Association en ZRU ou ZFU (1er - 15ème salarié)
AIDES A LA CREATION D'ENTREPRISE
Aides aux chômeurs créateurs d'entreprises (7)*
Evolution en % des flux cumulés 2008 / 2007
EMPLOI AIDÉ DANS LE SECTEUR MARCHAND
Exonérations à l'embauche (1)
///
-20,4
///
///
-100,0
9,8
-18,5
-19,0
ns
-100,0
///
-28,5
///
///
-100,0
///
-20,0
///
///
-100,0
-100,0
-14,7
///
///
-100,0
5,2
-22,0
-19,3
ns
-100,0
37,1
-11,7
-6,5
106,0
34,3
-19,6
21,5
-5,2
-54,7
3,5
9,8
67,1
-24,7
70,4
4,0
35,4
30,2
-0,8
-19,9
43,7
-4,3
-25,6
-2,4
17,0
-17,9
21,0
-22,0
-22,7
-10,1
-10,1
Encouragement au dévelop. d'entreprises nouvelles (7)
-100,0
-7,7
-85,7
-31,1
-100,0
-25,9
-94,2
-23,9
-90,4
-35,9
-91,6
-27,7
EMPLOI AIDÉ DANS LE SECTEUR NON MARCHAND
Contrats Accompagnement dans l'Emploi (8)
Contrats d'Avenir (8)
Contrats Emploi Jeune (9 )
-18,3
-9,3
-80,0
-20,3
-7,1
-47,4
-20,5
-2,7
-75,0
-18,6
6,6
-50,0
-40,1
-2,3
-84,2
-23,5
-4,3
-65,5
AUTRES MESURES
Contrats d'insertion à la vie sociale - CIVIS (10)
-0,3
2,7
2,8
-3,2
0,6
1,2
Exo. zone de redynamisation urbaine (1er - 50ème salarié)
Exo. zone de revitalisation rurale (1er - 50ème salarié)
Exo. zone Franche urbaine (1er - 50ème salarié)
Exo. Association en ZRU ou ZFU (1er - 15ème salarié)
Contrats jeune en entreprise (2)
Contrats en alternance (3)
Contrats d'apprentissage (a)
Contrats de professionalisation
Contrats initiative emploi (4)
INSERTION PAR L'ECONOMIQUE
Entreprises de travail temporaire d'insertion (5)
Entreprises d'insertion (6)
AIDES A LA CREATION D'ENTREPRISE
Aides aux chômeurs créateurs d'entreprises (7)
Source : Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle
(1) Nombre de déclarations d'embauches reçues ou acceptées
(6) Nombre d'embauches en CDD
(2) Nombre de déclarations d'embauches reçues et acceptées
(7) Nombre de bénéficiaires des aides (ACCRE, EDEN)
(3) Nombre de nouveaux contrats enregistrés
(8) Nombre total des conventions initiales et des avenants
(4) Nombre de conventions signées, nouvelle formule
(5) Nombre de personnes mises à disposition (en moyenne par mois janv-nov)
(9) Nombre total d'embauches
(10) Nombre d'entrées dans le dispositif
* : Dossiers déposés en DDTEFP avant le 1er décembre 2007- aucune données sur l'ACCRE n'est actuellement disponible après cette date.
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.4. Commerce extérieur
1.4.1. Produits exportés en valeur
Unité : million d'euros
2006
2007
07/06
%
12 mois
du 4t2007 au
3t-2008
2007
T4
2008
T1
T2
Part en %
T3
Variation annuelle (%)
Aquitaine
France
Aquitaine
Exportations totales
12 882
13 305
3,3
14 245
1,9
11,4
13,0
3,9
3,4
840
797
848
806
0,9
1,1
1 015
967
0,5
0,5
21,7
20,2
37,2
38,2
25,0
27,7
7,2
7,7
Produits des Industries Agricoles et Alimentaires
dont Boissons
2 367
1 436
2 511
1 561
6,1
8,7
2 864
1 885
14,2
16,0
25,0
32,9
26,1
43,1
9,0
13,9
7,2
13,5
Biens de consommation
Habillement, cuir
Produits de l'édition, imprimés ou reproduits
Produits pharmaceutiques, parfumerie, entretien
dont Produits pharmaceutiques
Equipements du foyer
1 866
365
4
1 365
1 325
133
1 995
388
6
1 447
1 407
154
6,9
6,4
53,5
6,0
6,2
16,4
2 148
427
5
1 477
1 436
238
13,2
25,2
35,0
11,0
10,9
12,5
15,6
6,2
16,5
16,2
8,4 -24,7
9,3
-6,8
9,5
-6,8
79,0 125,8
9,0
6,2
-28,1
7,4
6,9
31,4
3,3
3,4
0,3
4,4
6,4
1,1
Produits de l'industrie automobile
Produits de la construction automobile
Equipements pour automobiles
1 268
629
639
672
79
593
-47,0
-87,5
-7,2
600
58
542
-52,8
-92,3
-3,4
-17,4
-43,2
-12,2
-5,7
6,3
-6,8
-18,7
-45,6
-15,3
1,3
0,2
3,7
Biens d'équipement
3 035
Bateaux, avions, trains, motos
2 139
dont Produits construction aéronautique, spatiale 2 081
Equipements mécaniques
419
Equipements électriques et électroniques
478
3 496
2 644
2 552
399
453
15,2
23,6
22,6
-4,7
-5,2
3 572
2 708
2 645
404
460,3
-0,9
1,6
0,6
-1,7
-11,1
4,7
4,8
4,4
5,7
3,7
12,9
16,5
22,1
-0,9
2,0
-9,9
-13,3
-12,9
1,0
1,0
3,7
8,3
9,1
1,1
1,8
Biens intermédiaires
Produits minéraux
dont Produits divers des industries extractives
Produits de l'industrie textile
Produits en bois, papier ou carton
dont Produits du travail du bois
dont Pâte à papier, papiers et cartons
Produits chimiques, caoutchouc, plastiques
dont Produits de la chimie organique
dont Produits de la parachimie
Métaux et produits métalliques
ere
dont Sidérurgie et 1 transformation de l'acier
Composants électriques et électroniques
3 495
121
24
80
984
309
622
1 534
853
362
668
393
109
3 733
152
25
93
1 005
312
650
1 555
893
332
784
498
143
6,8
25,8
6,3
16,5
2,2
1,1
4,6
1,4
4,7
-8,2
17,4
26,7
31,4
3 996
201
60
94
1 021
302
678
1 614
889
366
928
636
138
8,8
10,1
7,7
10,5
47,1
42,2
56,8
41,2
72,7 233,6 144,6 205,0
17,0
6,6
15,8
-8,0
2,9
14,5
-4,8
-2,1
-8,7
3,6
-7,8
-7,6
11,1
22,2
-3,4
0,7
6,5
4,6
6,4
4,0
11,4
2,6
-2,1
-2,3
0,2
6,5
22,0
13,5
14,1
13,7
20,7
42,8
14,4
23,4
24,9
68,1
5,4
-3,2 -10,9
0,6
3,0
2,5
4,7
1,5
10,7
12,9
13,1
3,3
4,7
2,8
2,2
2,7
0,7
5
5
0
5
0
7
7
0
7
0
23,0
23,0
*
24,5
*
7
7
0
7
0
Produits agricoles, sylvicoles et piscicoles
dont Produits de la culture et de l'élevage
Produits énergétiques
Combustibles et carburants
dont Hydrocarbures naturels
dont Produits pétroliers raffinés
Eau, gaz, électricité
43,5
43,5
*
43,6
*
1,5
1,5
*
1,1
*
-14,4
-14,4
*
-15,4
*
37,6
37,6
*
35,5
*
Autres
Source : Direction régionale des douanes de Bordeaux - exploitation de la base de données BEANET, du 22 décembre 2008
Note : Les importations sont comptées en valeur CAF (coût, assurance, frêt), les exportations FAB (franco à bord),
les données ne comprennent pas le matériel militaire ;
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
0,0
0,0
0,0
0,1
0,0
1.4. Commerce extérieur
1.4.2. Produits importés en valeur
Unité : million d'euros
2006
2007
07/06
%
12 mois
du 4t2007 au
3t-2008
2007
T4
2008
T1
T2
Part en %
T3 Aquitaine
Variation annuelle (%)
France
Aquitaine
Importations totales
10 077
10 747
6,6
12 022
11,9
18,0
20,0
10,2
2,4
Produits agricoles, sylvicoles et piscicoles
dont Produits de la culture et de l'élevage
308
231
318
235
3,3
1,6
348
260
10,7
14,8
18,8
21,7
-0,6
-1,4
20,9
24,3
3,2
2,9
Produits des Industries Agricoles et Alimentaires
dont Boissons
774
170
846
215
9,3
26,2
966
206
10,2
18,6
25,1
5,4
15,3
-13,1
18,4
-8,1
3,0
8,7
Biens de consommation
Habillement, cuir
Produits de l'édition, imprimés ou reproduits
Produits pharmaceutiques, parfumerie, entretien
dont Produits pharmaceutiques
Equipements du foyer
1 397
430
17
526
501
425
1 473
448
17
590
564
417
5,4
4,3
0,8
12,3
12,7
-1,8
1 649
424
15
803
773
407
-1,7
4,0
-37,7
-1,3
-1,0
-5,2
27,3
-3,8
-33,6
72,9
75,8
10,7
5,4
0,2
-22,1
18,5
18,3
-7,2
15,1
-15,2
24,6
61,7
-11,9
2,1
2,3
0,7
2,8
3,2
1,5
Produits de l'industrie automobile
Produits de la construction automobile
Equipements pour automobiles
1 243
996
247
956
730
227
-23,1
-26,8
-8,2
837
636
202
-28,1
-34,6
3,0
-14,5
-14,1
-16,0
-18,1
-20,3
-10,3
-15,2
-14,3
-17,6
1,9
2,0
1,6
Biens d'équipement
2 141
Bateaux, avions, trains, motos
1 097
dont Produits construction aéronautique, spatiale 1 070
Equipements mécaniques
475
Equipements électriques et électroniques
569
2 469
1 345
1 323
595
529
15,3
22,6
23,6
25,4
-7,1
2 619
1 316
1 291
703
600
14,4
25,3
25,8
10,6
-2,2
5,3
-4,3
-4,9
23,2
6,5
22,5
7,8
7,9
38,3
50,4
-7,2
-16,3
-17,1
11,3
-6,9
3,0
6,9
8,4
1,7
2,0
Biens intermédiaires
Produits minéraux
dont Produits divers des industries extractives
Produits de l'industrie textile
Produits en bois, papier ou carton
dont Produits du travail du bois
dont Pâte à papier, papiers et cartons
Produits chimiques, caoutchouc, plastiques
dont Produits de la chimie organique
dont Produits de la parachimie
Métaux et produits métalliques
ere
dont Sidérurgie et 1 transformation de l'acier
Composants électriques et électroniques
2 847
189
17
143
559
278
215
1 203
541
138
560
260
194
3 356
230
22
154
609
291
250
1 432
653
139
735
392
196
17,9
21,8
26,9
7,9
9,0
4,6
15,9
19,1
20,8
0,1
31,2
50,6
0,8
3 567
255
30
153
642
284
288
1 559
623
177
774
441
184
16,4
22,5
71,4
12,7
11,5
3,5
22,4
13,8
2,1
12,6
32,4
61,2
-5,3
4,9
8,2
27,6
3,3
17,4
15,2
25,7
2,2
-10,7
48,9
3,3
8,5
-7,4
11,6
18,9
98,7
2,1
7,9
1,5
20,7
14,2
-4,4
13,6
12,3
27,5
-0,7
8,8
17,6
29,7
-7,0
-3,9
-26,1
17,0
21,2
-1,9
61,2
5,9
14,9
-15,0
2,4
2,6
3,0
1,8
4,6
7,0
4,0
2,9
3,4
1,3
1,9
2,3
1,1
Produits énergétiques
Combustibles et carburants
dont Hydrocarbures naturels
dont Produits pétroliers raffinés
Eau, gaz, électricité
1 346
1 346
0
1 333
0
1 269
1 269
0
1 254
0
-5,7
-5,7
*
-5,9
*
1 998
1 999
50,1 100,0 121,4
50,1 100,0 121,4
*
*
*
50,1
99,6 114,7
*
*
*
58,2
58,2
*
56,8
*
2,0
2,0
0,0
8,0
0,1
1 951
59,8
Autres
Source : Direction régionale des douanes de Bordeaux - exploitation de la base de données BEANET, du 22 décembre 2008
Note : Les importations sont comptées en valeur CAF (coût, assurance, frêt), les exportations FAB (franco à bord),
les données ne comprennent pas le matériel militaire ;
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
1. Cadrage
1.4. Commerce extérieur
1.4.3. Pays fournisseurs et pays clients de l'Aquitaine
entre octobre 2007 et septembre 2008
Unité : million d'euros
Importations
12 mois du 4t2007 au 3t2008. Valeur
valeur
en %
Exportations
évol sur
1 an (%)
12 mois du 4t2007 au 3t2008. Valeur
valeur
en %
Soldes
évol sur
1 an (%)
Valeur
Zone géographique
Europe
Union européenne
dont
Espagne (zone euro)
Allemagne (zone euro)
Royaume-Uni
Italie (zone euro)
Belgique (zone euro)
Pays-Bas (zone euro)
Portugal (zone euro)
Suède
Irlande (zone euro)
Finlande (zone euro)
Danemark
Lettonie
Lituanie
Pologne
Afrique
Amérique
dont
Etats-Unis
Canada
Proche et Moyen Orient
Asie
dont
Chine
Japon
Hong-Kong
Singapour
Autres pays (yc.non déterminés)
Total
8 579
71,4
21,3
9 557
67,1
10,6
978
6 836
56,9
15,8
8 423
59,1
9,1
1 587
1 593
1 338
853
491
634
598
327
172
109
82
73
37
61
91
13,2
11,1
7,1
4,1
5,3
5,0
2,7
1,4
0,9
0,7
0,6
0,3
0,5
0,8
6,3
6,5
45,9
4,9
27,4
56,5
-0,8
56,0
-14,1
6,2
11,8
10,5
225,2
1,5
2 434
1 249
1 276
709
627
398
289
147
118
24
74
12
9
225
17,1
8,8
9,0
5,0
4,4
2,8
2,0
1,0
0,8
0,2
0,5
0,1
0,1
1,6
0,5
0,3
10,5
5,5
14,7
10,6
22,4
39,3
28,6
-4,3
-7,1
8,9
81,2
37,4
841
-89
423
217
-6
-200
-39
-25
9
-58
1
-25
-52
134
389
3,2
21,9
556
3,9
2,2
167
1 691
14,1
-2,8
3 026
21,2
2,3
1 335
1 110
271
9,2
2,3
-7,4
2,4
2 295
211
16,1
1,5
-2,2
13,1
1 185
-60
48
0,4
29,7
140
1,0
-17,6
92
1 178
9,8
5,0
920
6,5
3,0
-258
586
187
6
4
4,9
1,6
0,1
0,0
-4,1
3,5
-18,6
-75,0
164
232
90
42
1,2
1,6
0,6
0,3
5,9
4,3
20,8
10,7
-422
45
84
38
137
1,1
ns
46
0,3
12 022
100,0
15,2
14 245
100,0
ns
7,6
-92
2 222
Source : Direction régionale des douanes de Bordeaux - exploitation de la base de données BEANET, 22 décembre 2008
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
1.4. Commerce extérieur
1.4.4 . Pays fournisseurs et pays clients de l'Aquitaine (graphiques)
Les 15 premiers pays clients sur un an (oct 2007-sept
2008) : 80 % des exportations de l'Aquitaine
Suède
en millions
d'euros
Chine
Canada
Japo n
P o lo gne
P o rtugal
Ho ngrie
P ays-B as
B elgique
Italie
Suisse
A llemagne
Ro yaume-Uni
Etats-Unis
Espagne
-
Ho ngrie
500
1 000
1 500
2 000
2 500
Les 15 premiers pays fournisseurs sur un an (oct 2007sept 2008) : 67 % des importations de l'Aquitaine
Suède
Japo n
en millions
d'euros
Canada
P o rtugal
Suisse
Italie
Chine
P ays-B as
B elgique
Ro yaume-Uni
Russie
Etats-Unis
A llemagne
Espagne
-
Source : Douanes
400
800
1 200
1 600
Les statistiques du Commerce Extérieur sont élaborées par l’administration des Douanes à partir des données
collectées sur deux documents : la déclaration en douane pour les échanges de marchandises avec les pays tiers à
l’Union, et la déclaration d’échanges de biens (DEB) pour les échangees de marchandises intra-commuanautaires.
Les données régionales et départementales n’intègrent pas les échanges de matériel militaire. La valeur est prise
en compte au passage de la frontière nationale : Coût Assurance Fret (CAF) à l’import, Franco à bord (FAB) à
l’export.
Le département est, sauf exception, celui de départ ou de destination de la marchandise. Les cas particuliers
concernent des organisations liées au stockage (produits énergétiques) ou à la distribution (plate-forme d’import /
export).
Les bases de données du commerce extérieur sont mises à jour mensuellement.
L’appréciation de l’excédent commercial brut doit être faite au regard des considérations suivantes. Les chiffres
présentés sont le reflet de mouvements de marchandises en provenance ou à destination directes à l’étranger.
On ne peut donc pas en conclure que les importations régionales correspondent à la totalité des produits étrangers
consommés en Aquitaine, ni que la totalité des produits exportés est nécessairement fabriquée dans la région.
Depuis le 1er janvier 2001, dans le cadre des échanges communautaires, la précision du département de départ ou
d’arrivée n’est exigée que pour les opérations de niveau 1.
Pour les autres opérateurs (niveau d’obligation 2 ou 3), le code 98 « département indéterminé » est affecté aux
opérations.Cela concerne au niveau national, en 2007, 3,8 % des exportations totales (15 milliards d'euros)
et 6,2 % des importations (28 milliards d'euros).
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
2. Secteurs d’activité
2.1. Agriculture
2.1.1. Exploitations agricoles
2000
2007
évol annuelle
Part en %
2007/2000
%
Aquitaine
France
Aquitaine - ensemble des exploitations
Nombre d'exploitations agricoles
Superficie agricole utilisée des exploitations (1)
Taille moyenne des exploitations (ha)
Actifs agricoles familiaux
Salariés agricoles permanents
56 221
1 475
26
101 416
23 500
43 850
1 411
32
77 381
21 092
-3,5
-0,6
3,0
-3,8
-1,5
8,6
8,6
///
8,8
14,7
32 607
1 281
39
68 038
22 414
81 695
2,5
6,4
26 959
1 252
46
42 301
20 658
70 649
2,6
5,6
-2,7
-0,3
2,4
-6,6
-1,2
-2,1
0,7
-1,8
8,3
5,0
///
Aquitaine - exploitations professionnelles
Nombre d'exploitations agricoles professionnelles
Superficie agricole utilisée des exploitations (1)
Taille moyenne des exploitations (ha)
Actifs agricoles familiaux
Salariés agricoles permanents
Nombre d'UTA totales (unité de travail annuel)
Nombre moyen d'UTA par exploitation
Nombre moyen d'UTA pour 100 hectares
///
///
Source : Direction régionale de l'agriculture et de la forêt - SRISE
Recensement de l'Agriculture de 2000 et enquête Structure 2007
(1) En milliers d'hectares
2.1.2. Productions animales
Unité : poids produit (équivalent-carcasse) en tonnes
Aquitaine
2007
Aquitaine/
France en
2007 (%)
Bovins
Gros bovins
Veaux de boucherie
Porcins
Ovins
Caprins
34 134
25 415
13,0
75 279
3,4
8 781
6,5
548
5,4
85 227
9 539
2 854
222
56 843
50,8
46,0
55,3
47,2
6,0
Volailles
Canards gras
dont foies gras
Oies grasses
dont foies gras
Poulets de chair
Source : Direction régionale de l'agriculture et de la forêt - SRISE - Statistique
agricole annuelle SAA 2007
Note : il s'agit des animaux finis produits dans la région
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.1. Agriculture
2.1.7. Collecte des céréales
Unité : millier de tonnes
Campagne
2006-2007
2007-2008
évol.
%
2 344
505
63
2 336
382
42
-0,3
-24,5
-33,5
Maïs-grain (1)
Blé tendre
Orge
Campagne 2008-2009
aou
sep
oct
nov
Rappel
nov
2007-08
47,8
77,2
75,7
67,8
84,4
83,7
en % réalisé
3,3
62,6
58,3
8,2
73,5
72,2
22,3
75,2
74,0
Source : ONIC - Office national interprofessionnel des céréales
Note : la campagne de collecte des céréales s'étend de juillet à juin de l'année suivante, la campagne 2008-2009 commence en juillet 2008
(1) Non compris maïs-semences
2.1.8. Cotations des céréales - base juillet
Unité : euro par quintal
Campagne
Maïs-grain (1)
Blé tendre (2)
Tournesol (3)
2007-2008
évol.
%
jui
2006-2007
14,6
13,8
24,4
19,5
23,4
49,1
33,6
69,2
101,3
8,6
0,9
49,0
Campagne 2008-2009
aou
sep
oct
nov
déc
-37,1
-41,6
-45,2
-46,4
-53,4
-53,5
Variation annuelle en %
1,7
-18,7
0,6
-34,0
-39,2
-25,1
-37,7
-41,2
-42,0
Source : Dépêche agricole et commerciale
Note : la campagne de collecte des céréales s'étend de juillet à juin de l'année suivante, la campagne 2008-2009 commence en juillet 2008
(1) départ Sud-Ouest
(2) départ Eure et Loir
(3) base août, rendu Bordeaux
2.1.9. Récolte des céréales
Superficie
Maïs-grain (1)
Blé tendre
Tournesol
Orge
Colza (2)
Rendement
2007
2008(p)
08/07
%
299,0
103,0
40,5
21,3
16,4
321,5
105,0
51,6
18,3
13,2
7,5
1,9
27,4
-14,1
-19,5
Production
2007
2008(p)
2007
2008(p)
08/07
%
94
49
26
43
26
92
53
26
49
29
28 178
5 013
1 046
923
427
29 651
5 542
1 337
895
384
5,2
10,5
27,8
-3,1
-10,1
Source : DRAF Aquitaine - SRISE - Statistique Agricole Annuelle 2007 & Statistique Agricole Provisoire 2008
(p) : provisoire
(1) Non compris maïs-semences
(2) Y compris non alimentaire
Note : il s'agit des années civiles ;
les superficies sont exprimées en milliers d'hectares, les rendements en quintaux/hectare et les productions en milliers de quintaux.
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
2. Secteurs d’activité
2.1. Agriculture
2.1.10. Vin : transactions enregistrées par le CIVB
Campagne
Volume total
en vrac (2)
(milliers d'hectolitres)
Vins rouges
Vins blancs secs
Vins blancs doux
2006-2007
Campagne 2008-2009 (1)
2007-2008
évol.
%
Août à novembre 2008
Volume
2 639,9
287,7
39,9
Campagne
Prix moyen
en vrac (2)
(€ / tonneau)
Bordeaux rouge AOC
Bordeaux blanc sec AOC
Bordeaux blanc doux AOC
Évolution (%)
2006-2007
Campagne 2008-2009 (1)
2007-2008
évol.
%
Août à novembre 2008
Prix
Évolution (%)
880
848
748
Source : CIVB Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux
Note : la campagne s'étend d'août à juillet de l'année suivante ; la campagne 2008-2009 commence en août 2008.
(1) 4 premiers mois de la campagne : d'août à novembre
(2) Tous millésimes confondus
2.1.11. Livraison de lait de vache à l'industrie
Campagne
Quantité (milliers d'hectolitres)
2006-2007
2007-2008
évol.
%
6 657
6 391
-4,0
sep
Évol. annuelle 2008-2009 (%)
oct
nov
dec
Cumul sur les premiers mois de la campagne
468
Campagne
Prix moyen livré (euros/litre)
2006-2007
2007-2008
évol.
%
0,28
0,34
21,4
aou
489
475 510 (estimé
Campagne 2008-2009
sep
oct
nov
Variation annuelle en %
0,37
0,38
0,35
0,36
Source : Direction régionale de l'agriculture et de la forêt - SRISE
Note : la campagne de livraison de lait à l'industrie s'étend d'avril à mars de l'année suivante
La campagne 2008-2009 commence en avril 2008
2.1.12. Animaux abattus
Unité : tonne (en équivalent-carcasse)
2006
Vaches (vaches de réforme)
Veaux
Porcs charcutiers
17 524
39 470
69 540
2007
16 418
34 782
66 933
07/06
2008
% (provisoire)
-6,3
-11,9
-3,7
16 555
34 296
64 907
08/07
%
0,8
-1,4
-3,0
Source : Direction régionale de l'agriculture et de la forêt - SRISE
Note : il s'agit des années civiles
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.1. Agriculture
2.1.13. Productions fruitières et légumières
Part en %
Surfaces
2007
2008 (p)
(en hectares)
Pommes de table
Toutes pêches
Poires de table
Prunes à pruneaux
Pomme de terre primeur
Fraise
Asperge
Tomate
Carotte
Vins
Rendement
08/07
%
Aquitaine
France en 2007
4 182
381
439
10 369
1 110
1 013
1 478
831
4 403
147 870
2007
2008 (p)
08/07
%
2008 (p)
08/07
%
(en quintaux/hectare)
Pommes de table
Toutes pêches
Poires de table
Prunes à pruneaux
Pomme de terre primeur
Fraise
Asperge
Tomate
Carotte
492
186
243
136
257
174
33
895
384
Part en %
Production
2007
(en milliers de quintaux)
Pommes de table
Toutes pêches
Poires de table
Prunes à pruneaux
Pomme de terre primeur
Fraise
Asperge
Tomate
Carotte
Vins (en milliers d'hectolitres)
Aquitaine
France en 2007
2 059
71
107
1 414
286
176
49
744
1 692
7 070
Source : DRAF Aquitaine - SRISE - Statistique Agricole Annuelle 2007 & Statistique Agricole Provisoire 2008
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
2. Secteurs d’activité
2.3. Construction
2.3.6. Production de granulats, ciment et béton prêt à l'emploi en Aquitaine
Unité : millier de tonnes
2006
2007
11 910
7 520
2 197
13 750
8 510
2 491
07/06
Evolution annuelle 2008 en %
%
juil
août
sept
Aquitaine France Cumul sur les premiers mois de l'année
oct
Granulats
Sables et graviers d'alluvions
Granulats calcaires et éruptifs
Béton prêt à l'emploi
15,4
13,2
13,4
4,3
4,7
7,9
3,0
2,0
-7,2
0,8
0,0
0,6
0,3
-1,3
-0,4
-1,8
-0,4
-12,3
(milliers de m3)
Sources : Union nation. des ind. de carrières et matériaux de construction (Unicem)
Syndicat national du béton prêt à l'emploi (SNBPE)
2.3.7. Production de logements en Aquitaine
Unité : logement ordinaire
2007
Logements individuels
Autorisés
Commencés
Logements collectifs
Autorisés
Commencés
Total des logements
Autorisés
Commencés
08/07
Evolution annuelle 2008 en %
2008
%
sep
oct
nov
Aquitaine France Cumul sur les premiers mois de l'année
déc
22 685
20 109
19 326
16 365
-14,8
-18,6
-15,7
-14,3
-17,0
-17,8
-14,2
-14,7
-15,2
-15,4
-14,8
-18,6
17 342
12 212
11 808
11 453
-31,9
-6,2
-20,0
-17,2
-29,0
-15,9
-29,6
-15,5
-29,0
-12,4
-31,9
-6,2
40 027
32 321
31 134
27 818
-22,2
-13,9
-17,8
-15,6
-22,2
-17,0
-20,8
-15,0
-21,2
-14,2
-22,2
-13,9
Source : Direction régionale de l'équipement - SITADEL -
2.3.9. Travaux publics réalisés en Aquitaine
Unité : million d'euros
2005
Aquitaine
Montant des travaux
1 888
2006
France
33 968
Aquitaine France
2 104
07/06
%
2007
37 207
Aquitaine
2 279
France
40 877
Aquitaine
8,3
France
9,9
Source : Fédération régionale des travaux publics
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.3. Construction
2.3.8. Production de locaux autres qu'habitations - surfaces concernées Unité : millier de m²
08/07
%
Aquitaine France (2)
Surface en milliers de m²
2007
2008
Locaux autorisés
2626
671
138
532
782
515
239
28
1135
64
124
47
146
294
441
17
2
39
2736
205
44
161
1312
602
698
12
1179
72
120
105
68
391
400
16
7
40
-57,6
3,9
12,1
-3,5
2 257
617
142
475
627
361
251
15
988
87
148
35
157
234
298
18
10
25
1 993
400
83
317
698
461
216
21
874
84
94
58
83
259
281
15
0
20
Secteur primaire
Stockage agricole
Construction hors stockage
Secteur secondaire
Bâtiments industriels
Stockage non agricole
Ouvrages spéciaux
Secteur tertiaire
Enseignement
Santé
Hygiène, action sociale
Culture, loisirs
Bureaux
Commerces
Aires de stationnement
Transports
Autres (hôtels)
Locaux commencés
Secteur primaire
Stockage agricole
Construction hors stockage
Secteur secondaire
Bâtiments industriels
Stockage non agricole
Ouvrages spéciaux
Secteur tertiaire
Enseignement
Santé
Hygiène, action sociale
Culture, loisirs
Bureaux
Commerces
Aires de stationnement
Transports
Autres (hôtels)
4,2
-69,4
-68,0
-69,7
67,9
17,0
Evolution annuelle 2008 en %
sep
oct
nov
-15,1
-79,6
-92,2
-76,2
22,4
3,3
71,0
-52,2
-1,6
50,0
15,0
4,1
-60,0
43,4
-15,3
///
///
///
-53,2
33,2
-9,1
-9,2
2,2
6,9
18,8
15,3
17,2
15,3
2,4
2,2
-11,7
-35,2
-41,7
-33,2
11,4
27,7
-14,0
44,3
-11,5
-3,2
-36,2
65,4
-47,5
10,5
-5,9
-15,1
-96,3
-20,0
-18,8
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
-19,1
-36,2
-42,8
-34,1
2,5
39,0
-42,5
17,3
-20,5
2,4
-37,7
43,3
-54,1
-14,5
-11,3
53,3
-13,2
-32,8
-40,8
-30,4
10,7
34,2
-24,2
18,3
-15,7
15,3
-40,0
50,1
-51,8
-9,0
-1,9
-10,8
-11,5
-35,0
-44,0
-32,2
13,9
28,6
-11,0
40,0
-12,1
-4,1
-32,2
54,0
-47,6
4,6
-4,7
-11,2
///
-53,2
33,2
-9,1
-9,2
///
-8,5
-76,6
-92,3
-72,6
40,5
16,2
déc
-21,9
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
///
-11,1
-78,1
-92,1
-74,4
27,1
7,8
78,8
-53,7
4,6
27,6
13,4
4,9
-58,6
58,7
-7,4
(1)
4,2
-69,4
-68,0
-69,7
67,9
17,0
///
///
-51,8
-1,1
13,8
12,5
-8,8
-58,9
38,7
-9,6
-57,6
3,9
12,1
-3,5
///
///
///
-28,4
2,6
-25,3
///
///
-11,7
-35,2
-41,7
-33,2
11,4
27,7
-14,0
44,3
-11,5
-3,2
-36,2
65,4
-47,5
10,5
-5,9
-15,1
-96,3
-20,0
Source : Direction régionale de l'équipement - SITADEL (1) Certaines évolutions annuelles, calculées sur le cumul des données des premiers mois, sont peu significatives.
(2) Conséquence de la réforme du permis de construire sur le suivi statistique : les modalités d'observation publiées
au niveau national ne sont pas comparables aux modalités régionales.
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
2. Secteurs d’activité
2.4. Transports
2.4.6. Trafic aérien des principaux aéroports
2006
2007
2008
07/06
%
Évolution annuelle 2008 en %
sep
oct
nov
déc
Cumul sur les premiers mois de l'année
08/07
%
Aéroports d'Aquitaine
Bordeaux-Mérignac
Passagers (milliers)
Fret (tonnes)
3 256
27 982
3 464
29 827
3 562
27 462
6,4
6,6
2,8
-7,9
3,9
-5,5
4,0
-5,6
2,9
-7,9
2,8
-7,9
Pau-Pyrénées
Passagers (milliers)
Fret (tonnes)
763
1 061
763
1 648
814
1 467
0,0
55,4
6,6
-11,0
8,2
-12,2
8,5
-10,9
7,0
-11,7
6,6
-11,0
Bayonne-Anglet-Biarritz
Passagers (milliers)
Fret (tonnes)
866
-
929
-
...
...
7,3
///
...
...
10,1
///
...
///
...
///
...
///
Passagers (milliers)
23
6
...
-73,9
...
...
...
...
...
Passagers (milliers)
270
254
...
-5,9
...
14,6
...
...
...
Périgueux (1)
Passagers (milliers)
///
///
///
///
///
///
///
///
///
40 464
173
42 724
164
...
...
5,6
-5,3
...
...
3,0
...
...
...
...
...
...
...
8,0
16,2
8,1
18,2
...
...
///
///
...
...
///
///
///
///
///
///
///
///
122 611
2 413
128 863
2 571
...
...
5,1
6,5
...
...
...
4,0
...
...
...
...
...
...
Agen
Bergerac
Grands aéroports de province
Passagers (milliers)
Fret (milliers de tonnes)
Part de Bordeaux-Mérignac
Passagers (%)
Fret (%)
Aéroports France entière
Passagers (milliers)
Fret (milliers de tonnes)
Source : Direction de l'aviation civile du Sud-Ouest
(1) L'aéroport de Périgueux n'est plus ouvert aux vols commerciaux (donc pas de passagers)
depuis le mois de juin 2006.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.4. Transports
2.4.7. Trafic portuaire
Unité : millier de tonnes
2006
2007
07/06
%
2008
08/07
%
Évolution annuelle 2008 en %
aou
sep
oct
nov
Cumul sur les premiers mois de l'année
Port autonome de Bordeaux
Trafic maritime
- Marchandises débarquées
dont
Bois
Tourteaux de soja
Combustibles minéraux solides
Produits pétroliers
Engrais
Produits chimiques
- Marchandises embarquées
dont
Maïs
Bois du pays sciés
Huiles
Pétrole brut
Minéraux bruts, mat. construction
Produits manufacturés
8 233
5 972
8 307
6 499
1,1
8,8
9 084
6 782
7,6
4,3
12,4
11,9
12,0
8,3
9,7
5,9
8,0
5,1
100
263
210
4 035
322
454
96
199
261
3 892
413
459
-3,3
-25,2
24,6
-3,5
28,1
1,0
79
139
246
4 412
300
453
-17,8
-30,1
-6,0
13,4
-27,4
-1,2
-15,3
-26,6
15,8
22,0
-18,1
-5,6
-21,4
-38,6
-1,3
18,8
-9,5
-3,0
-22,4
-27,1
-16,5
17,1
-17,7
-4,0
-23,2
-35,5
-6,1
14,8
-22,6
-2,1
2 261
1 808
-20,0
2 230
23,3
22,1
21,9
20,5
21,0
935
32
188
329
144
200
789
40
126
39
149
261
-15,7
27,9
-32,9
-88,7
3,5
30,3
997
31
170
304
111
207
26,3
-23,9
34,1
679,2
-25,3
-20,8
33,2
3,3
41,4
455,9
-27,7
-14,4
24,6
-1,4
37,6
570,6
-25,0
-18,2
16,8
-4,2
39,2
651,7
-22,1
-18,0
19,5
-18,4
46,3
608,2
-22,8
-19,5
4 034
2 030
4 367
2 194
8,2
8,1
3 748
1 644
-14,2
-25,1
-10,8
-20,6
-11,6
-22,6
-13,0
-23,1
-13,5
-23,0
557
329
300
666
487
429
310
856
-12,6
30,7
3,3
28,6
115
407
270
733
-76,5
-5,1
-13,1
-14,5
-77,2
15,7
6,3
-16,4
-76,8
13,0
-2,8
-16,5
-76,2
6,9
2,3
-17,8
-77,2
1,7
-4,0
-15,6
2 004
2 173
8,4
2 104
-3,2
-0,3
-0,2
-2,6
-4,0
481
214
371
666
436
398
264
742
-9,3
112,2
-28,9
11,3
474
223
161
984
8,7
-43,8
-39,1
32,6
16,4
-32,7
-27,4
45,8
8,5
-38,9
-27,3
50,2
0,1
-40,1
-27,8
41,8
10,7
-41,2
-31,6
35,8
303 800
2,7
304 300
2,7
0,2
///
…
…
…
///
…
///
…
///
…
///
…
///
382 800
79 000
5,1
384 200
79 900
5,5
0,4
1,1
///
…
…
…
…
…
///
…
…
///
…
…
///
…
…
///
…
…
///
Port de Bayonne
Trafic maritime
- Marchandises débarquées
dont
Produits pétroliers
Engrais
Produits chimiques
Minerais pour la métallurgie
- Marchandises embarquées
dont
Maïs
Produits pétroliers
Soufre
Produits métallurgiques
Ensemble des ports autonomes
Trafic maritime
Part de Bordeaux (%)
Ensemble des ports français
Trafic maritime
Total (hors ports autonomes)
Part de Bayonne (%)
Source : Direction du Transport maritime, des Ports et du Littoral
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
2. Secteurs d’activité
2.4. Transports
2.4.8 Trafic ferroviaire de marchandises
Unité : millier de tonnes
2006
Trafic total Aquitaine
Expéditions Aquitaine
2007
07/06
%
8 775
9 067
3,3
3 529
3 674
4,1
Dordogne
412
438
6,3
Gironde
711
734
3,1
Landes
163
67
-58,9
48
28
-41,7
Pyrénées-Atlantiques
2 195
2 408
9,7
Réceptions Aquitaine
5 246
5 392
2,8
394
407
3,3
1 492
1 520
1,9
Landes
77
73
-5,2
Lot-et-Garonne
16
21
31,3
3 267
3 371
3,2
Lot-et-Garonne
Dordogne
Gironde
Pyrénées-Atlantiques
Source : SNCF
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.4. Transports
2.4.10 Trafic et recettes TER Aquitaine
Trafic ( vk )
Recettes ( KE )
60 000
5 000
55 000
4 000
50 000
45 000
3 000
40 000
2 000
35 000
1 000
30 000
25 000
0
Janv Févr Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Octo Nove Déce
(*) voyageur-kilomètre : unité de mesure du trafic
représentant un voyageur effectuant un parcours de un
kilomètre.
Source : SNCF
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
trafic 2006
trafic 2007
trafic 2008
recettes 2006
recettes 2007
recettes 2008
INSEE AQUITAINE
2. Secteur d’activité
2.5. Activité commerciale
2.5.5. Créations d'entreprises* dans le commerce
Unité : entreprise
Part en %
*Définition janvier 2007
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
Aquitaine
France
2006
2007
07/06
463
1 899
419
335
636
515
2 288
543
393
708
%
11,2
20,5
29,6
17,3
11,3
3 752
68 523
4 447
78 525
18,5
14,6
Source : Insee - Sirene
départ.
Aquitaine
11,6
51,5
12,2
8,8
15,9
5,7 (1)
///
(1) Part en % de l'Aquitaine dans la France
Champ : le commerce comprend le commerce de gros, le commerce de détail et le commerce et réparation automobile.
2.5.6. Défaillances d'entreprises dans le commerce
Unité : entreprise
2006
Aquitaine
France
2007
526
10 329
509
9 768
07/06
%
-3,2
-5,4
Part en %
Aquitaine
France
5,2
///
Source : Insee - Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales
Champ : le commerce comprend le commerce de gros, le commerce de détail et le commerce et réparation automobile.
Note : il s'agit des défaillances d'entreprises selon la date de jugement
2.5.7. Emploi salarié par activité dans le commerce
au 31 décembre
Aquitaine
07/06
Part en %
Aquitaine
2006
2007
%
France
135 181
137 905
2,0
5,0
44 783
45 055
0,6
4,6
Biens de consommation alimentaires
10 640
10 448
-1,8
6,5
Biens de consommation non alimentaires
Biens intermédiaires non agricoles
6 437
12 150
6 469
12 346
0,5
1,6
3,2
5,5
Biens d'équipements industriels
10 228
10 405
1,7
3,5
2 - Commerce de détail (1)
dont
Alimentation générale
90 398
92 850
2,7
5,2
32 633
33 605
3,0
5,4
dont hypermarchés
dont supermarchés
Alimentaire spécialisé (2)
Autres commerces non alimentaires
dont habillement
17 548
12 536
13 069
44 696
7 710
18 051
12 840
13 277
45 968
7 862
2,9
2,4
1,6
2,8
2,0
5,8
5,2
5,2
5,0
4,9
Ensemble du commerce (1 & 2)
1 - Commerce de gros
dont
Source : Unedic
(1) Commerce de détail de biens neufs en magasin, hors commerce automobile et prestations de services.
(2) Y compris boulangerie, boulangerie-pâtisserie, pâtisserie, charcuterie. Ces activités sont classées usuellement dans
les industries agroalimentaires. En 2007, elles représentent 9,9 % du commerce de détail.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.5. Activité commerciale
* Nouvelle définition des créations d'entreprises
A partir de janvier 2007, la définition des créations d'entreprises dénombrées par l'Insee est
modifiée.
Le champ couvre désormais l'ensemble des activités, marchandes hors agriculture.
Par rapport aux immatriculations dans Sirene, on retiendra comme création :
** les créations d'entreprise correspondant à la création de nouveaux moyens de production (il y a nouvelle
immatriculation dans Sirene) ;
** les cas où l'entrepreneur (il s'agit en général d'un entrepreneur individuel) reprend une activité après une
interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation dans Sirene mais reprise de l'ancien
numéro Siren) ;
** les reprises par une entreprise nouvelle de tout ou partie des activités et moyens de production d'une
autre entreprise (il y a nouvelle immatriculation dans Sirene) lorsqu''il n'y a pas continuité de l'entreprise
reprise.
On considère qu'il n'y a pas continuité de l'entreprise si parmi les trois éléments suivants concernant le
siège de l'entreprise, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'entreprise,
l'activité économique et la localisation.
La statistique de créations d'entreprises concerne l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
2. Secteur d’activité
2.6. Services aux entreprises
2.6.6. Emploi salarié par activité détaillée
au 31 décembre
2006
2007
07/06
%
Part en %
Aquitaine
France
Aquitaine
Postes et télécommunications
Activités de poste et de courrier
Télécommunications
3 050
229
2 821
3 393
250
3 143
11,2
9,2
11,4
4,0
4,4
3,9
46 886
48 707
3,9
3,3
Activités informatiques
Services professionnels (1)
8 963
14 568
9 580
15 009
6,9
3,0
2,7
3,7
Administration d'entreprises
Publicité et études de marché
6 131
5 094
6 424
4 765
4,8
-6,5
2,7
3,1
Architecture, ingénierie, contrôle
12 130
12 929
6,6
3,9
70 620
72 813
3,1
4,1
3 644
31 417
32 983
2 576
3 777
32 285
34 029
2 722
3,6
2,8
3,2
5,7
4,5
4,2
4,0
3,9
3 622
3 819
5,4
7,0
124 178
128 732
3,7
3,8
Conseils et assistance
Services opérationnels
Location sans opérateur
Sélection et fourniture de personnel
Sécurité, nettoyage et services divers
Assainissement, voirie, gestion des déchets
Recherche développement
ENSEMBLE Services rendus aux entreprises
Source : Unedic
(1) Activités juridiques, comptables, conseil pour les affaires et la gestion
2.6.7. Emploi salarié par département - Services aux entreprises
au 31 décembre
2006
2007
Dordogne
07/06
%
Part en %
départ.
Aquitaine
7 384
8 027
8,7
6,2
Gironde
73 797
76 866
4,2
59,7
Landes
8 742
9 328
6,7
7,2
Lot-et-Garonne
8 437
8 207
-2,7
6,4
25 818
26 304
1,9
20,4
124 178
128 732
3,7
Pyrénées-Atlantiques
Aquitaine
3,8 (1)
Source : Unedic
(1) Part en % de l'Aquitaine dans la France
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
Services
La place des services dans l'économie aquitaine
en % d'emploi salarié au 01/01/2007
Ensemble de l'économie
Tertiaire ou activités tertiaires
3,3
14
6,8
Agriculture
Industrie
Construction
44,9
17,5
13,5
Tertiaire
Education, santé Autres services
marchand
et action sociale non marchands
Tertiaire non marchand
dont
14,7
4,0
12,8
9,7
1,1
Commerce
Transports
Services aux
Services aux
Activités
2,6
Activités
entreprises
particuliers
immobilières
Activités "de services" ou "services marchands"
financières
Poste et télécoms
Audiovisuel
Administration
Assurances
Informatique
Hôtels, cafés,
de biens
Banques
Conseil
restaurants
Location immobilière
Publicité
Services personnels
Travail temporaire
blanchisserie
Sécurité et nettoyage coiffure
Assainissement
Services domestiques
,,,
,,,
NES 16
Intitulés de la NES Nomenclature Economique de Synthèse
EA
EB
EC
ED
EE
EF
EG
EH
EJ
EK
EL
EM
EN
EP
EQ
ER
Agriculture, Sylviculture, Pêche
Industries agricoles et alimentaires
Industries de biens de consommation
Industrie automobile
Industries des biens d'équipement
Industries des biens intermédiaires
Energie
Construction
Commerce
Transports
Activités financières
Activités immobilières
Services aux entreprises
Services aux particuliers
Education, Santé, Action sociale
Administration
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
Source : Insee - Estimations d'emploi
Industrie
Industrie manufacturière
Tertiaire
Services marchands
EB à EG
EC à EF
EJ à ER
EL,EM, EN, EP
INSEE AQUITAINE
2. Secteurs d’activité
2.7. Tourisme
2.7.1. Capacité d'accueil* des hôtels par zone touristique
Saison d'été 2008
2 étoiles
3 étoiles ou +
0 ou 1 étoile
Hôtels
Dordogne
Chambres
Hôtels
Chambres
Hôtels
Chambres
Total
Hôtels
Chambres
46
15
31
706
187
520
107
58
49
1 855
1 014
841
66
32
34
1 583
771
812
219
105
114
4 144
1 971
2 173
Ville de Bordeaux
Agglo. de Bordeaux (1)
Bassin d'Arcachon
49
9
21
10
2 203
546
1 308
175
135
32
31
30
4 380
1 533
1 341
729
70
21
10
11
3 957
1 976
768
420
254
62
62
51
10 541
4 055
3 417
1 324
Côte médocaine (2)
4
60
11
205
4
160
19
425
Reste du département
5
114
31
573
24
633
60
1 320
Côte landaise
Zone thermale des Landes
Reste du département
33
10
6
17
456
129
123
204
114
51
29
34
2 838
889
1 365
584
28
10
8
10
1 180
319
649
211
175
71
43
61
4 474
1 337
2 137
999
Lot-et-Garonne
Arrondissement d'Agen
Reste du département
18
11
7
401
275
126
46
16
30
1 066
475
591
11
6
5
187
94
93
75
29
46
1 654
844
810
Pyrénées-Atlantiques
Côte Basque
Intérieur du Pays Basque
Béarn
66
18
11
37
1 364
602
93
668
196
70
60
66
4 188
1 793
1 047
1 348
86
55
13
18
3 365
2 355
252
758
348
143
84
121
8 916
4 750
1 392
2 774
212
5 130
598
14 327
261
10 272
1 071
29 729
Périgord noir
Reste du département
Gironde
Landes
Aquitaine
Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquête fréquentation dans l'hôtellerie
* Nombre moyen d'hôtels ouverts au mois d'août
* Chambres disponibles en moyenne journalière
(1) Sauf Bordeaux
(2) Hors Bassin d'Arcachon
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.7. Tourisme
2.7.2. Capacité d'accueil* des campings par zone touristique
Saison d'été 2008
3 étoiles ou +
1 ou 2 étoiles
Campings
Dordogne
Emplacements
Campings
Total
Emplacements
Campings
Emplacements
Périgord noir
Reste du département
115
59
56
6024
3 370
2 654
94
72
22
10426
8430
1996
209
131
78
16 450
11 800
4 650
Gironde
Côte médocaine (1)
Bassin d'Arcachon
Reste du département
78
44
15
19
9020
6 413
1 690
917
50
20
21
9
13070
6923
5466
681
128
64
36
28
22 090
13 336
7 156
1 598
Landes
64
39
25
5724
4 655
1 069
83
65
18
21149
19602
1547
147
104
43
26 873
24 257
2 616
Lot-et-Garonne
27
923
15
974
42
1 897
Pyrénées-Atlantiques
Côte Basque
Intérieur Pays Basque
Béarn
76
19
24
33
2991
1 357
704
930
62
33
16
13
7627
5365
1486
776
138
52
40
46
10 618
6 722
2 190
1 706
360
24 682
304
53 246
664
77 928
Côte landaise
Reste du département
Aquitaine
Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquête fréquentation dans l'hôtellerie de plein air
* Campings ouverts au mois d'août * nombre d'emplacements offerts à la clientèle de passage en moyenne journalière
(1) Hors Bassin d'Arcachon
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
2. Secteurs d’activité
2.7. Tourisme
2.7.3. Taux d'occupation des hôtels et des campings durant la saison d'été
Unité : %
Saison
2007
Hôtels
Saison
2008
Écart
point
Saison
2007
Campings
Saison
2008
Écart
point
Périgord noir
Reste du département
61,6
62,3
60,9
59,2
60,1
58,4
-2,4
-2,2
-2,5
31,8
33,8
26,8
30,5
31,5
26,5
-1,3
-2,3
-0,3
Ville de Bordeaux
Agglo de Bordeaux (1)
Bassin d'Arcachon
Côte médocaine (2)
Reste du département
69,8
70,9
69,9
70,2
58,1
69,2
67,0
68,0
66,5
71,8
57,8
63,4
-2,8
-2,9
-3,4
1,6
-0,3
-5,8
28,6
///
///
31,5
27,3
27,5
28,9
///
///
31,6
28,3
25,9
0,3
///
///
0,1
1,0
-1,6
Zone thermale
Côte landaise
Reste du département
61,8
59,4
68,0
51,6
61,4
66,0
61,9
50,8
-0,4
6,6
-6,1
-0,8
35,6
///
35,5
36,4
35,6
///
35,6
36,4
0,0
///
0,1
0,0
Lot-et-Garonne
Arrondissement d'Agen
Reste du département
55,9
57,5
54,1
53,4
55,6
51,0
-2,5
-1,9
-3,1
30,8
///
///
31,3
///
///
0,5
///
///
Pyrénées-Atlantiques
68,7
80,1
53,8
57,9
68,8
77,2
52,7
62,6
0,1
-2,9
-1,1
4,7
39,0
42,2
38,5
26,3
39,3
42,6
34,2
27,4
0,3
0,4
-4,3
1,1
66,4
64,9
-1,5
33,2
32,9
-0,3
Dordogne
Gironde
Landes
Côte Basque
Intérieur du Pays Basque
Béarn
Aquitaine
Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquêtes de fréquentation dans l'hôtellerie et l'hôtellerie de plein air
(1) Sauf Bordeaux
(2) Hors Bassin d'Arcachon
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.7. Tourisme
2.7.4. Nuitées des touristes dans les hôtels et les campings
Unité : millier
Hôtels
Saison
2007
Dordogne
Saison
2008
Campings
08/07
%
Saison
2007
Saison
2008
08/07
%
676,9
356,9
320,1
642,1
337,9
304,1
-5,1
-5,3
-5,0
2 513,7
2 010,4
503,3
2 427,9
1 897,0
531,0
-3,4
-5,6
5,5
Ville de Bordeaux
Agglo de Bordeaux (1)
Bassin d'Arcachon
Côte médocaine (2)
Reste du département
1 787,7
663,8
542,1
273,7
67,7
240,4
1703,4
649,4
500,2
262,0
70,2
221,5
-4,7
-2,2
-7,7
-4,3
3,8
-7,9
3 084,3
///
///
1 036,4
1 872,4
175,6
3 183,8
///
///
1 069,4
1 943,2
171,2
3,2
///
///
3,2
3,8
-2,5
684,7
329,5
233,0
122,2
677,6
319,1
238,4
120,0
-1,0
-3,1
2,4
-1,8
4 930,8
///
4 604,4
326,4
4 995,1
///
4 660,1
335,0
1,3
Zone thermale
Côte landaise
Reste du département
Lot-et-Garonne
Arrondissement d'Agen
Reste du département
219,5
113,3
106,2
204,8
107,6
97,2
-6,7
-5,0
-8,5
240,2
///
///
224,3
///
///
-6,6
///
///
Pyrénées-Atlantiques
Côte Basque
Intérieur du Pays Basque
Béarn
1 600,5
987,8
216,0
396,7
1566,0
972,8
199,1
394,1
-2,2
-1,5
-7,8
-0,7
1 972,1
1 397,5
398,3
176,3
2 051,7
1 527,4
343,7
180,7
4,0
9,3
-13,7
2,5
Aquitaine
4 969,4
4793,9
-3,5
12 741,1
12 882,9
1,1
Périgord noir
Reste du département
Gironde
Landes
1,2
2,6
Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquêtes de fréquentation dans l'hôtellerie et l'hôtellerie de plein air
(1) Sauf Bordeaux
(2) Hors Bassin d'Arcachon
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
2. Secteurs d’activité
2.7. Tourisme
2.7.5. Nuitées des touristes étrangers dans les hôtels et les campings
Unité : millier
Hôtels
Dordogne
Campings
Saison
Saison
2007
2008
08/07
%
Saison
Saison
2007
2008
08/07
%
197,0
116,2
80,9
178,8
111,7
67,1
-9,3
-3,9
-17,0
1 267,5
1 063,8
203,7
1 141,7
903,8
237,9
-9,9
-15,0
16,8
Ville de Bordeaux
Agglo. de Bordeaux (1)
Bassin d'Arcachon
Côte médocaine (2)
Reste du département
417,9
211,0
82,2
49,1
17,3
58,4
386,2
202,7
65,7
43,2
19,1
55,5
-7,6
-3,9
-20,0
-12,0
10,5
-4,9
1 144,8
///
///
236,6
841,9
66,4
1 142,2
///
///
229,1
845,2
68,0
-0,2
///
///
-3,2
0,4
2,4
Landes
Zone thermale des Landes
Côte landaise
Reste du département
88,8
21,2
44,1
23,5
86,5
13,5
46,1
26,9
-2,6
-36,1
4,5
14,4
1 521,7
///
1 482,4
39,2
1 449,4
///
1 415,6
33,8
-4,8
///
-4,5
-13,9
Lot-et-Garonne
Arrondissement d'Agen
Reste du département
31,8
16,7
15,1
22,7
10,8
11,9
-28,8
-35,7
-21,2
82,9
///
///
76,8
///
///
-7,4
///
///
Pyrénées-Atlantiques
Côte Basque
Intérieur du Pays Basque (3)
Béarn (3)
339,7
225,9
37,7
76,1
323,4
216,8
28,8
77,8
-4,8
-4,0
-23,6
2,3
338,7
247,2
54,1
37,4
325,7
247,0
44,2
34,5
-3,8
-0,1
-18,3
-7,7
1 075,3
997,6
-7,2
4 355,6
4 135,9
-5,0
Périgord noir
Reste du département
Gironde
Aquitaine
Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquêtes de fréquentation dans l'hôtellerie et l'hôtellerie de plein air
(1) Sauf Bordeaux
(2) Hors Bassin d'Arcachon
(3) Le nombre de campings répondants sur cette zone ne permet pas de garantir la qualité des résultats
Nuitées d'étrangers dans les hôtels
durant la saison 2008
Milliers
350
saison 2008
saison 2007
300
250
200
Pays de provenance
150
100
50
0
RoyaumeUni
INSEE AQUITAINE
Espagne
Autres
pays
d'Europe
Allemagne
Belgique
Etats-Unis Pays-Bas
Suisse
Italie
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
2.7. Tourisme
2.7.6. Nuitées des touristes étrangers par pays de provenance
Unité : millier
Saison
2007
Total
Royaume-Uni
Espagne
Allemagne
Belgique
Pays-Bas
Suisse
Italie
Autres pays d'Europe
Etats-Unis
Autres
Hôtels
Saison
2008
08/07
%
Campings
Saison
2008
Saison
2007
08/07
%
1 075,3
997,6
-7,2
4 355,6
4 135,9
-5,0
289,6
171,3
98,0
90,7
52,2
51,6
45,1
112,1
75,7
88,8
264,1
161,7
95,7
89,3
45,2
42,1
48,9
108,2
64,1
78,4
-8,8
-5,6
-2,4
-1,6
-13,5
-18,6
8,4
-3,5
-15,3
-11,7
770,5
188,2
1 132,7
285,7
1 728,2
114,9
29,5
98,6
///
7,4
750,7
224,4
1 125,9
283,8
1 510,3
114,1
27,4
92,8
///
6,4
-2,6
19,2
-0,6
-0,7
-12,6
-0,7
-7,1
-5,8
///
-13,9
Source : Insee-Direction du Tourisme - Enquêtes de fréquentation dans l'hôtellerie et l'hôtellerie de plein air
Nuitées d'étrangers dans les hôtels
Royaume-Uni
Espagne
Autres pays d'Europe
Allemagne
Belgique
saison 2008
saison 2007
Autres pays
Etats-Unis
Pays-Bas
Suisse
Italie
Pays de
provenance
0
50
100
150
200
250
300
350
Milliers
Nuitées d'étrangers dans les campings
Pays-Bas
Allemagne
Royaume-Uni
Belgique
Espagne
saison 2008
Suisse
saison 2007
Autres pays d'Europe
Italie
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 800
Milliers
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
3. Statut d’activité
3.1. Ensemble
3.1.4. Créations d'entreprises
Données brutes, définition création de janvier 2007
2006
2007
Unité : entreprise
07/06
%
2007
T4
2008
T1
T2
% Variation trimestrielle
Part en %
départ.
Aquitaine
Dordogne
1 795
2 070
15,3
-3,8
34,4
-0,3
12,1
Gironde
7 357
8 367
13,7
8,8
13,4
-5,7
49,1
Landes
1 617
1 972
22,0
-9,4
29,6
13,1
11,6
Lot-et-Garonne
1 293
1 447
11,9
-4,6
33,0
-3,6
8,5
Pyrénées-Atlantiques
2 793
3 200
14,6
8,5
11,9
-0,4
18,8
14 855
17 056
14,8
3,9
18,7
-1,7
285 732
321 478
12,5
7,6
18,4
-9,2
Aquitaine
France entière
5,3 (1)
///
Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene)
Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
(1) Part en % de l'Aquitaine dans la France
Définition janvier 2007 des créations d'entreprises
A partir de janvier 2007, la définition des créations d'entreprises dénombrées par l'Insee est modifiée.
Le champ couvre désormais l'ensemble des activités marchandes, hors agriculture.
Par rapport aux immatriculations dans Sirene, on retiendra comme création :
** les créations d'entreprise correspondant à la création de nouveaux moyens de production (il y a
nouvelle immatriculation dans Sirene) ;
** les cas où l'entrepreneur (il s'agit en général d'un entrepreneur individuel) reprend une activité après une
interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation dans Sirene mais reprise de l'ancien numéro
Siren) ;
** les reprises par une entreprise nouvelle de tout ou partie des activités et moyens de production d'une autre
entreprise (il y a nouvelle immatriculation dans Sirene) lorsqu''il n'y a pas continuité de l'entreprise reprise.
On considère qu'il n'y a pas continuité de l'entreprise si parmi les trois éléments suivants concernant le siège de
l'entreprise, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'entreprise, l'activité
économique et la localisation.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
3.1. Ensemble
3.1.6. Créations d'entreprises par secteur d'activité
Données brutes, définition création de janvier 2007
Unité : entreprise
Part en %
2006
2007
07/06
%
2008
08/07
%
Aquitaine
France
Aquitaine
Industries agricoles et alimentaires
173
264
52,6
464
75,8
6,9
Industrie hors IAA
621
632
1,8
642
1,6
5,1
Construction
2 831
3 153
11,4
3 103
-1,6
5,7
Commerce
3 752
4 447
18,5
4 345
-2,3
5,6
Transports
321
342
6,5
259
-24,3
3,3
Activités financières
230
240
4,3
232
-3,3
4,7
Activités immobilières
912
1 016
11,4
991
-2,5
5,2
Services aux entreprises
2 743
2 991
9,0
3 106
3,8
4,3
Services aux particuliers
Hôtels-cafés-restaurants
Autres services aux particuliers
2 075
922
1 153
2 525
1 063
1 462
21,7
15,7
26,8
2 470
980
1 490
-2,2
-7,8
1,9
5,8
6,3
5,5
Education, santé, action sociale
1 171
1 424
21,6
1 677
17,8
6,0
14 829
17 034
14,9
17 289
1,5
5,3
Ensemble des créations
Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene)
La statistique de créations d'entreprises concerne l'ensemble des activités marchandes, hors agriculture
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
3. Statut d’activité
3.1. Ensemble
3.1.7. Défaillances* d'entreprises par département
Unité : entreprise
2006
2007
07/06
%
2007
T3
2008 (provisoire) Part en %
départ.
T4
T1
T2
Variation annuelle, données brutes
230
248
Gironde
1 085
1 151
6,1
-8,5
-11,7
15,1
1,6
Landes
203
217
6,9
16,7
-13,8
-3,0
44,4
9,9
Lot-et-Garonne
206
213
3,4
15,4
-10,2
-20,3
19,5
9,8
329
353
7,3
1,4
2,0
16,1
4,4
16,2
2 053
2 182
6,3
-4,2
-9,1
10,7
7,1
(1) 5,1
Dordogne
Pyrénées-Atlantiques
Aquitaine
-22,8
-8,0
25,4
Aquitaine
7,8
2,9
11,4
52,7
Source : Insee - Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales
Note : il s'agit des défaillances d'entreprises selon la date de jugement.
(1) Part en % de l'Aquitaine dans la France
3.1.8. Défaillances* d'entreprises par secteur d'activité
Unité : entreprise
2006
2007
07/06
%
2007
T3
2008 (provisoire) Part en %
T4
T1
T2 Aquitaine
Variation annuelle, données brutes
France
Aquitaine
40,4
-27,3
16,6
5,7
-6,3
1,3
8,2
-12,5
-44,7
16,5
-17,0
7,7
5,6
4,5
0,0
-33,3
4,9
4,8
-58,8
-28,6
-13,7
-52,4
-10,3
29,3
9,5
-38,1
60,0
15,5
-5,9
3,7
30,9
12,9
29,4
-34,6
-3,5
6,3
4,0
5,5
5,3
4,9
5,8
4,9
251
-4,6
0,0
-33,7
22,9
-13,8
4,0
388
21,6
9,6
12,5
11,9
4,0
5,8
76
2 053
66
2 182
-13,2
6,3
-35,0
-4,2
-48,1
-9,1
-34,8
10,7
-75,0
7,1
5,3
5,2
Industries agroalimentaires
Industrie hors IAA
Construction
Commerce
Transports
Immobilier
Services
929
3 243
9 245
10 080
1 376
1 157
12 302
1 044
2 759
10 851
10 561
1 208
1 374
13 132
12,4
1,4
-22,4
22,5
2,1
-27,9
20,6
-1,7
6,9
-9,2
22,9
12,1
16,2
39,2
15,1
7,4
-5,2
19,0
5,2
11,6
23,5
11,8
-2,0
-5,9
13,1
8,5
11,3
28,3
2,4
///
///
///
///
///
///
///
dont services aux entreprises
5 878
6 203
5,5
-1,0
11,2
9,8
-4,6
///
dont services aux particuliers
6 218
6 702
7,8
-2,2
19,3
14,9
8,9
///
Éducation, santé et action sociale
Ensemble des activités
1 042
39 374
1 246
42 175
19,6
-6,2
2,5
-13,4
13,9
-16,8
9,7
-18,8
6,8
///
///
Industries agroalimentaires
Industrie hors IAA
Construction
Commerce
Transports
Immobilier
Services
47
150
512
527
63
79
599
66
109
597
557
59
80
648
dont services aux entreprises
263
dont services aux particuliers
319
Éducation, santé et action sociale
Ensemble des activités
France
-14,9
17,4
4,8
-12,2
18,8
6,7
7,1
Source : Insee - Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales
* A compter de juillet 2007, le champ des défaillances d'entreprises est élargi aux activités financières
(inclus dans le secteur des services) ainsi qu'aux secteurs de l'éducation santé action sociale. Ainsi,
le suivi des créations et des défaillances d'entreprises porte dorénavant sur les mêmes secteurs d'activité.
Des séries rétropolées, correspondant à ce nouveau champ, ont été calculées depuis 1993.
Une défaillance correspond à l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire par un tribunal
de commerce ou un tribunal de grande instance à l’encontre d’une entreprise suite à une cessation de
paiement. Chaque jugement d’ouverture fait l’objet d’une publication dans le Bulletin Officiel d’Annonces
Civiles et Commerciales (BODACC), à la requête du greffe du tribunal. Cependant, elle intervient dans
un délai variable après le jugement d’ouverture, délai qui peut atteindre plusieurs mois. Ceci explique
que les séries en date de jugement soient plus explicatives économiquement que les séries en date .
de publication. Le champ de cette nouvelle statistique couvre uniquement les jugements d’ouverture.
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
3.5. Données sociales
3.5.2. Bénéficiaires du RMI - Revenu Minimum d'Insertion
au 31 décembre
2006
2007
07/06
%
Part en %
départ.
Aquitaine
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
6 994
26 108
5 094
5 857
10 451
6 105
23 785
4 622
5 283
9 404
-12,7
-8,9
-9,3
-9,8
-10,0
12,4
48,3
9,4
10,7
19,1
Aquitaine
54 504
49 199
-9,7
4,8
1 124 576
1 028 050
-8,6
///
France métropolitaine
au 30 juin
2008
(1)
juin 08 /
dec 07
5 784
23 171
4 645
5 249
9 175
-5,3
-2,6
0,5
-0,6
-2,4
48 024
-2,4
1 003 602
-2,4
Source : Caisse nationale des allocations familiales - Mutualité sociale agricole
Champ : nombre de bénéficiaires du RMI payés par les CAF et les MSA.
(1)
Part en % de l'Aquitaine dans la France métropolitaine
3.5.3. Bénéficiaires d'aides au logement : APL, ALF et ALS
au 31 décembre
2006
2007
07/06
%
Part en %
départ.
Aquitaine
APL : Aide personnalisée au logement
Dordogne
9 367
Gironde
47 965
Landes
7 197
Lot-et-Garonne
7 436
Pyrénées-Atlantiques
20 766
9 419
47 940
7 386
7 436
20 982
0,6
-0,1
2,6
0,0
1,0
10,1
51,5
7,9
8,0
22,5
Aquitaine
92 731
93 163
0,5
3,9
2 385 445
2 397 632
0,5
ALF : Allocation de logement familiale
Dordogne
7 608
Gironde
24 798
Landes
6 763
Lot-et-Garonne
7 699
Pyrénées-Atlantiques
11 192
7 888
25 899
6 825
7 902
11 061
Aquitaine
58 060
au 30 sept. sept 08 /
dec 07
2008
9 544
49 672
7 697
7 639
21 548
1,3
3,6
4,2
2,7
2,7
96 100
3,2
///
2 467 731
2,9
3,7
4,4
0,9
2,6
-1,2
13,2
43,5
11,5
13,3
18,6
8 357
26 758
7 397
8 191
11 596
5,9
3,3
8,4
3,7
4,8
59 575
2,6
5,4
62 299
4,6
1 088 707
1 104 781
1,5
///
1 172 712
6,1
ALS : Allocation de logement sociale
Dordogne
13 408
Gironde
67 568
Landes
9 904
Lot-et-Garonne
11 319
Pyrénées-Atlantiques
26 610
13 882
68 471
10 215
11 530
26 796
3,5
1,3
3,1
1,9
0,7
10,6
52,3
7,8
8,8
20,5
14 033
65 647
10 878
11 758
25 778
1,1
-4,1
6,5
2,0
-3,8
128 809
130 894
1,6
6,5
128 094
-2,1
2 014 880
2 028 904
0,7
///
1 983 110
-2,3
France métropolitaine
France métropolitaine
Aquitaine
France métropolitaine
(1)
(1)
(1)
Source : Caisse nationale des allocations familiales
Champ : nombre de bénéficiaires de l'allocation payés par les CAF.
(1)
Part en % de l'Aquitaine dans la France métropolitaine
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
4. Interrégion
4.1. Commerce extérieur
Valeur des exportations en 2007
I LE-DE -FRANCE
6 0 840
RHONE-ALP ES
45 233
NORD-PAS -DE -CAL AIS
35 922
ALS ACE
28 2 63
HAUTE-NO RMANDIE
2 5 471
MIDI-PYRENE ES
24 200
LO RRAINE
19 623
PRO VENCE-ALP ES -CO TE D'AZUR
1 9 254
PA YS DE LA LO IRE
16 59 9
CENTRE
16 025
PICARDIE
15 319
AQ UITAINE
13 305
BO URGO GNE
10 249
FRANCHE-COMTE
9 708
BRETA GNE
9 565
CHAMPA GNE-ARDENNE
8 695
AUVE RGNE
5 709
PO ITOU-CHARENTES
5 711
LANG UE DOC-ROUSS ILLON
4 96 9
B ASS E-NO RMANDIE
3 715
LI MOUSIN
DOM
CO RSE
en millions d'euros
1 640
365
17
Source : Direction générale des douanes (exploitation décembre 2008)
Évolution de la valeur des exportations entre 2006 et 2007
B O URG OG NE
16 ,4
FRAN CHE-CO MTE
13,2
CHA MPA G NE-AR DENNE
12,2
P O ITO U-C HARE NTES
10, 4
AUV ERG NE
8,6
BR ETAG NE
7, 5
L OR RAINE
7 ,1
France 2,8 %
ALS ACE
6,8
B ASS E-NO RM ANDIE
6,8
PA YS DE L A LO IRE
6,1
PIC ARDIE
6,0
HA UTE-NO RM ANDIE
5,8
R HON E-AL PES
4 ,6
LIMO US IN
4,5
PRO VE NCE -A LP ES -C OTE D'A ZUR
4,4
A QU ITAINE
3 ,3
NOR D-PAS -DE-CA LAIS
2, 1
MIDI-PY REN EES
0 ,2
CENTRE
-2,1
ILE-DE -FRANCE
-6,9
L ANG UE DOC -R OUS SIL LO N
-11,9
CO RSE
DO M
-3 4,6
en %
-43, 4
Source : Direction générale des douanes (exploitation décembre 2008)
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
4.1. Commerce extérieur
Valeur des im portations en 2007
ILE -DE -FRANCE
115 798
38 467
R HON E-AL PES
36 951
NOR D-PAS -DE-CA LAIS
30 6 64
HA UTE-NO RM ANDIE
ALS ACE
27 6 02
PRO V ENCE -A LP ES -C OTE D'A ZUR
27 457
19 37 1
PA YS DE L A LO IRE
16 900
PIC ARDIE
L OR RAINE
15 5 75
CENTRE
15 132
1 3 647
MIDI-PY REN EES
10 747
A QU ITAINE
BR ETAG NE
7 9 46
B O URG OG NE
7 3 95
L ANG UE DOC -R OUS SIL LO N
7 1 76
CHA MPA G NE-AR DENNE
6 722
5 250
AUV ERG NE
FRAN CHE-CO MTE
5 242
B ASS E-NO RM ANDIE
4 991
4 967
P O ITO U-CHARE NTES
3 478
DO M
LIMO US IN
CO RSE
en millions d'euros
1 552
99
Source : Direction générale des douanes (exploitation décembre 2008)
Évolution de la valeur des importations entre 2006 et 2007
15,1
AU VER GN E
14 ,6
B O URG O GN E
12,5
MIDI-P YRE NEE S
10,1
LO RRAIN E
8 ,8
B AS SE -NO RM ANDI E
8,4
AL SAC E
PI CARDI E
7 ,9
LIMO US IN
7 ,8
7,6
CO RS E
7,1
FRA NCHE-CO MT E
A Q UITAIN E
6, 6
CENTR E
6, 6
6,1
RHO NE-AL PE S
P O ITO U-CHARE NTE S
6,0
5,0
DO M
4,5
ILE -D E-FRANC E
4,2
NO RD-PA S-DE-CA LAI S
2 ,8
1,6
B RETA GN E
1,6
HA UTE -NO RM ANDI E
PRO V ENCE -ALP ES -COT E D'A ZUR
France 5,4 %
4 ,5
PA YS DE L A LO IR E
L ANG UE DO C-ROU SSI LLO N
en %
0,4
Source : Direction générale des douanes (exploitation décembre 2008)
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
4. Interrégion
4.3. Taux de chômage
Taux de chômage localisés au T3 - 2008
10,5
10,4
8,7
8,6
6
6
6
Source : Insee - Taux de chômage localisés
NO RD-PA S-DE -C ALA IS
PR OV ENCE -ALP ES -COT E D'A ZUR
PIC ARDIE
7,9
7,9
7,5
7,4
7,4
7,2
7
6,9
6,9
6,6
6,5
6,4
6,4
6,4
6,3
LA NG UEDO C-RO USS ILL ON
HA UTE-NO RMA NDIE
CHA MPA G NE-A RDENNE
LO RRA INE
CO RSE
MID I-P YRE NEE S
AQ UITA INE
PO ITO U-CHA RENT ES
FRAN CHE-CO MTE
BA SS E-NO RMA NDIE
AU VER GNE
France : 7,3 %
ILE -DE-FRAN CE
RHO NE -A LPE S
BO URG O G NE
CE NTRE
AL SA CE
LIM OU SIN
BR ETAG NE
PA YS DE L A LO IRE
en %
Écart en point des taux de chômage entre T3 - 2007 et T3 - 2008
FRA NCHE -C OM TE
-0,3
CE NTRE
P ICA RDIE
B O URG OG NE
B AS SE -N ORM AND IE
-0,4
L IMO USI N
P O ITO U-CHARE NTES
CH AMP AG NE -ARDE NNE
A UVE RG NE
-0,5
RH ON E-ALP ES
M IDI-PY RENE ES
-0,5
A Q UITAIN E
P AY S DE LA LO IRE
-0,5
HA UTE -NO RM ANDI E
L ANG UE DO C-R OUS SI LLO N
B RETA G NE
-0,6
L OR RAINE
NO RD -P AS -DE-CAL AIS
CO RS E
-0,7
A LS ACE
P RO VE NCE-A LPE S-CO TE D'AZUR
-0,9
IL E-DE -FRA NCE
Source : Insee - Taux de chômage localisés
INSEE AQUITAINE
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
4.6. Bénéficiaires du RMI en juin 2008
Bénéficiaires du RMI pour 1000 habitants en juin 2008
29,6
LA NG UED OC-RO US SIL LO N
27,1
N ORD -P AS -DE-CAL AIS
21,6
PRO V ENCE -A LP ES-CO TE D'A ZU R
18,7
18,1
17,0
16,0
16,0
CO RSE
ILE-DE -FR ANCE
HA UTE-NO RMA NDIE
CHAM PA G NE-ARD ENNE
M IDI-PY RENE ES
15,9
15,6
15,2
15,1
13,8
13,6
13,0
12,4
L ORR AINE
A QUI TAINE
P OI TOU -C HARE NTES
PICA RDIE
ALS ACE
AUV ERG NE
C ENTRE
BA SS E-NO RMA NDIE
France métro : 16,5
12,4
12,2
11,9
11,4
11,0
S our ce : Insee - Caisse nationale d'allocations fam iliales et MS A
10,5
L IMO US IN
FRANC HE-CO MTE
B OU RG OG NE
PA YS DE LA LO IRE
RH ONE -ALP ES
BRE TAG NE
Evolution du nombre de bénéficiaires de déc. 2007 à juin 2008
0,1
0,1
C ENTRE
France métro : -2,4 %
AUV ERG NE
-0,2
-0,4
-0,7
L IMO US IN
ALS ACE
L ORR AINE
-1,4
-1,6
-1,6
-1,6
-1,8
-2,1
-2,4
-2,5
CHAM PA G NE-ARD ENNE
PICA RDIE
N ORD -P AS -DE-CAL AIS
B OU RG OG NE
P OI TOU -C HARE NTES
FRANC HE-CO MTE
A QUI TAINE
LA NG UED OC-RO US SIL LO N
-2,5
ILE-DE -FR ANCE
-2,9
-3,2
-3,4
-3,4
-3,7
-3,7
HA UTE-NO RMA NDIE
PRO V ENCE -A LP ES-CO TE D'A ZU R
PA YS DE LA LO IRE
RH ONE -ALP ES
M IDI-PY RENE ES
BRE TAG NE
-4,2
BA SS E-NO RMA NDIE
-6,9
CO RSE
en %
Source : Insee - Caisse nationale d'allocations familiales et MSA
Conjoncture économique en Aquitaine - Janvier 2009
INSEE AQUITAINE
CONTRIBUTIONS DES CONSEILLERS
SUR LES TENDANCES RÉCENTES
CONTRIBUTIONS DES CONSEILLERS
SUR LES TENDANCES RÉCENTES
Pages
Les contributions transversales
Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie
73
Comité Régional des Conseillers du Commerce Extérieur
77
Fédération Bancaire Française - Comité Régional des Banques de l’Aquitaine
79
MEDEF
81
Union Régionale CFDT
85
Union Régionale CFTC
87
Comité Régional CGT-Aquitaine
89
Les contributions par secteurs d’activité
Groupe agricole du CESR
91
Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux - CIVB
95
Fédération des Industries du Bois d’Aquitaine
99
Syndicat des Sylviculteurs d’Aquitaine
103
Comité Régional des Pêches Maritimes & des élevages marins d’Aquitaine
& Section Conchylicole Arcachon Aquitaine
107
Représentant des transports (FNTR / URSTRA / UNOSTRA / TLF /
SNCF / RFF / Gestionnaires des aéroports ou ports)
111
Organismes HLM / Comités interprofessionnels du logement et
organismes d'habitat rural
119
Fédération Française du Bâtiment Aquitaine
121
Fédération Française des Travaux Publics d’Aquitaine
123
Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie Aquitaine – UIMM Aquitaine
127
Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales – GIFAS
133
Groupe Aéronautique-Spatial-Défense du CESR
137
Comité Régional du Tourisme et Fédération Régionale de l'Industrie Hôtelière
139
Contributions relevant d’une approche par statut
Chambre de Métiers et de l’Artisanat d’Aquitaine
141
Groupe "Coopératives, mutuelles et associations de l’économie sociale"
143
CONTRIBUTION DE PATRICK DE STAMPA
CHAMBRE RÉGIONALE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE
Situation et Perspectives, Janvier 2009
La Tendance régionale
Morosité ou pessimisme ?
Le recul global de l’activité économique aquitaine s’accentue en cette fin d’année 2008. 34% des chefs
d’entreprise interrogés déclarent une stagnation, voire une baisse de leur chiffre d’affaires pour ce
second semestre. La réserve affichée par les chefs d’entreprise, dans un contexte de crise, s’est
confirmée dans les faits. Les résultats indiquent clairement une situation de morosité accrue, qui se
caractérise par une faible activité en matière d’investissement et de recrutement. Seules les
commandes export restent bien garnies en cette fin d’année 2008.
La stabilité demeure, l’incertitude aussi. D’après les chefs d’entreprise aquitains, leur activité devrait
conserver la même tendance dans les mois à venir. Le recrutement devrait encore faiblir. L’incertitude
est très forte en ce qui concerne les prix. En revanche, les prévisions semblent faire état d’une hausse
de la demande, notamment dans le secteur de l’hôtellerie ou des services aux entreprises. Malgré un
recul de leurs activités, certains secteurs tirent leur épingle du jeu notamment ceux de l’industrie.
Les Conjonctures locales
Dordogne
En Dordogne, l’activité du second semestre 2008 se détériore assez nettement par rapport au premier
semestre 2008. Seulement 24% des entreprises ont investi et elles restent prudentes pour les mois à
venir. Une chute est à prévoir pour les recrutements et pour le chiffre d’affaires, d’après les prévisions
faites pour le prochain semestre 2009.
Gironde
Au cours du second semestre 2008, l’activité des ressortissants de la circonscription de Bordeaux s’est
poursuivie au même rythme que le semestre précédent, en notant toutefois un fléchissement du chiffre
d’affaires. En matière de prévision, on assiste en revanche à une certaine réserve : 48% des entreprises
prévoient une stagnation de leurs effectifs. Seules 8% des entreprises comptent recruter dans les
prochains mois.
Dans la circonscription de Libourne, 73% des entreprises ont vu leurs investissements chuter.
Concernant le chiffre d’affaires, 39% des entreprises interrogées déclarent une stagnation de celui-ci.
S’agissant des prévisions, on relève également un certain pessimisme : 66% des entreprises prévoient
une baisse de leurs investissements. Seules 8% des entreprises déclarent compter recruter dans les
prochains mois.
Landes
Le chiffre d’affaires accuse un certain recul. Sur les trois derniers mois, 2/3 des entreprises ont vu leur
chiffre d’affaires stagner ou baisser surtout dans l’industrie et les services.
Face à cette conjoncture difficile et exposés à cet environnement incertain et complexe, les chefs
d’entreprise landais adoptent une attitude extrêmement prudente quant à leurs investissements et leurs
recrutements : seulement 13% envisagent d’investir et 5% d’embaucher dans les trois prochains mois.
Lot-et-Garonne
Dans le Lot-et-Garonne, le climat des affaires est resté positif en 2008. Le bon comportement de
l’industrie et des services aux entreprises a compensé le recul du commerce de détail : 42% des
entreprises interrogées déclarent avoir augmenté leur chiffre d’affaires. Les résultats sont supérieurs
aux prévisions. Seuls les recrutements se sont contractés. En revanche, les prévisions pour le début de
2009 sont en très net retrait.
Pyrénées-Atlantiques
Après un début d’année relativement actif, la croissance des entreprises basques marque le pas.
Seulement 20% ont connu une augmentation du chiffre d’affaires. Les prévisions pour le trimestre à
venir se veulent très prudentes. 72% des entreprises assurent que leur niveau d’investissement restera
stable dans les prochains mois. Dans la circonscription de Pau Béarn, le climat économique reste
favorable puisque 46% des entreprises ont enregistré une hausse de leur chiffre d’affaires. Les
investissements et recrutements restent à des niveaux relativement stables. En revanche, les entreprises
se montrent prudentes pour le trimestre à venir : 52% d’entre elles pensent que leur activité accusera
une baisse tandis que leurs recrutements resteront stables d’ici les prochains mois.
Détail par grands secteurs
L’Industrie
Le recul global de l’activité industrielle s’accentue en ce second semestre 2008. Le taux d’utilisation
des capacités de production est en diminution pour 47% des entreprises aquitaines interrogées.
37% des entreprises aquitaines du secteur industriel ont vu leur chiffre d’affaire progresser contre 49%
au premier semestre 2008. Les carnets de commande se stabilisent mais restent bien garnis. Les
prévisions pour le trimestre à venir font état d’un ralentissement de la conjoncture industrielle.
Les carnets de commandes à l’étranger sont bien garnis au second semestre.
Si la demande du marché domestique se contracte doucement, les marchés export semblent poursuivre
leur allure de croissance. 65% des entrepreneurs ont constaté une augmentation de leur carnet de
commandes export. Toutefois, cette augmentation de la demande n’est pas accompagnée par un
accroissement des capacités de production puisque 47% des entreprises en prévoient la baisse.
Industries agro-alimentaires
Les industries agro-alimentaires affichent une situation générale relativement satisfaisante au second
semestre 2008 même si elle est en baisse par rapport au début de l’année. Une hausse modérée de
l’activité de ce secteur est attendue par les chefs d’entreprise pour les mois à venir.
Industrie des biens de consommation
Les industries de biens de consommation (habillement, édition, meubles, pharmacie…) ont enregistré
un léger recul de leur activité. Au total, 43% des chefs d’entreprise déclarent avoir connu une hausse
de leur chiffre d’affaires. Les prévisions relativement optimistes soulignent un redémarrage attendu de
la production.
Industries des biens intermédiaires
L’activité dans l’industrie des biens intermédiaires (textile, bois, chimie, métallurgie, composants
électroniques) est en baisse par rapport au premier semestre 2008. Les prévisions pour les prochains
mois confirment cette situation : seulement 13% des entreprises pensent recruter et 20% anticipent une
augmentation de leur chiffre d’affaires. La métallurgie accuse un ralentissement de sa production
même si la demande à l’export se maintient.
Industries des biens d’équipement
L’activité a légèrement fléchi au second semestre pour les industries des biens d’équipement
(aéronautique, équipements mécaniques, équipements électriques). Finalement 48% des entreprises
ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires contre 49% le semestre dernier. Les entreprises du
secteur de l’aéronautique connaissent un ralentissement de leur activité. Elles restent réservées dans
leurs prévisions : 1% d’entre elles seulement prévoit une augmentation de leur chiffre d’affaires.
Le Bâtiment et les travaux publics
Frein sur l’emploi
L’activité du secteur bâtiment et travaux publics fléchit légèrement : 43% des entrepreneurs interrogés
déclarent une stabilisation de leur activité et de leurs recrutements pour ce second semestre 2008.
Les entreprises maintiennent leurs marges par rapport au semestre écoulé.
Incertitudes grandissantes
Le bâtiment et les travaux publics se démarquent des autres secteurs par un fort degré d’incertitude
pour ce second semestre 2008. Cette prudence concerne en particulier les prix d’achat.
Les chefs d’entreprise sont assez confiants dans leurs carnets de commandes export futurs.
Ils sont plus prudents dans leurs prévisions en début d’année qu’au mois de juin, période à partir de
laquelle leur visibilité s’améliore.
Le Commerce
Commerce de gros : stabilisation de l’activité
L’activité dans le secteur du commerce de gros se stabilise au second semestre 2008 après
l’amélioration du début d’année.
37% des entreprises aquitaines interrogées enregistrent une progression de leur activité. 47% ont
bénéficié d’une progression de leurs carnets de commandes export. Cette tendance devrait se
poursuivre dans les mois à venir : les entreprises anticipent le maintien d’un climat relativement bien
orienté. 35% prévoient une hausse de leurs demandes à l’étranger. Ce marché export est d’ailleurs plus
porteur que le marché domestique, tant pour la période écoulée que pour le trimestre à venir.
Les recrutements et les investissements sont en revanche plus bas qu’au semestre dernier : 41% des
entreprises ont maintenu leurs effectifs contre 78% en début d’année 2008. L’incertitude pour l’avenir
est très élevée : 31% des entreprises ne savent pas si elles investiront dans les prochains mois.
Commerce de détail : commerce de proximité, une conjoncture toujours préoccupante
La situation reste toujours préoccupante pour le secteur du commerce de proximité.
Ce sont 47% des entreprises aquitaines de ce secteur ayant répondu qui déclarent une diminution de
leur activité au cours du second semestre 2008. Les marges se contractent encore, et le panier moyen
suit la même tendance. L’emploi est en difficulté : 69% des chefs d’entreprise enregistrent une
diminution de leurs effectifs salariés. Les prévisions d’activité pour le trimestre prochain sont tout
aussi réservées : 45% des entreprises considèrent que leur activité va diminuer.
Les Services
Services aux entreprises - conseil et assistance : le secteur se stabilise
L’activité dans cette branche reste plutôt bien orientée (45% des entreprises connaissent une
croissance de leur activité). L’emploi augmente : 25% des entreprises ont recruté au deuxième
semestre contre 21% au premier. Par contre, elles sont moins nombreuses à avoir augmenté leur
investissement. Pour leurs prévisions de court terme, les entreprises se montrent prudentes en matière
de chiffre d’affaires et d’investissements. Elles sont 16% à réserver leurs prévisions concernant les
recrutements futurs.
Services opérationnels et de transport : un léger fléchissement annoncé
La conjoncture du premier semestre 2008 a confirmé les prévisions. Les chiffres d’affaires, les
investissements, l’emploi et les carnets de commandes sont en repli par rapport à la période
précédente, comme cela avait été anticipé par les entreprises. L’emploi a particulièrement souffert de
la conjoncture. Les soldes d’opinions sont négatifs (-20 points de pourcentage) : la part des entreprises
qui ont réduit leurs effectifs salariés est largement plus élevée que la part des entreprises qui les ont
accrus.
Pour les mois à venir, les entreprises semblent réservées sur leur niveau de confiance dans l’activité.
Elles anticipent un repli pour le trimestre prochain avec des incertitudes relativement fortes sur leurs
investissements.
Services aux particuliers
Hôtellerie-restauration : un secteur toujours en demi-teinte
Les résultats sont très inférieurs à ce qu’avaient anticipé les entreprises aquitaines en début d’année.
Ainsi 44% des entreprises ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires. La conjoncture dans ce
secteur se fait l’écho d’une saison estivale 2008 peu dynamique : 49% des chefs d’entreprise
interrogés déclarent une baisse de leur clientèle. Les prévisions sont extrêmement réservées
concernant les investissements : 83% des entreprises ne savent pas comment va évoluer leur niveau
d’investissement dans les mois à venir.
Grande distribution : conjoncture toujours favorable
Les résultats de ce semestre n’ont pas atteint les prévisions établies par les grandes surfaces en début
d’année. 30% des entreprises seulement ont enregistré une progression de leurs chiffres d’affaires
alors que 71% avaient anticipé une hausse. Les résultats de la période écoulée agissent comme un frein
sur les anticipations de la grande distribution. Les entreprises se montrent plus prudentes pour les mois
à venir, en réduisant leurs prévisions.
Immobilier : secteur en difficulté
La situation des entreprises de l’immobilier est préoccupante. Elle s’est contractée encore par rapport
au premier semestre. L’activité semble touchée par la conjoncture économique actuelle. Ce sont 48%
des entreprises aquitaines qui déclarent une perte de leur chiffre d’affaires. Cette chute de l’activité
devrait se poursuivre dans les mois à venir, le nombre de clients diminuant constamment.
Services à la personne : incertitude en fin d’année
Le fort ralentissement de l’activité en fin d’année est prégnant dans le secteur des services à la
personne : 36% des entreprises ont enregistré une diminution de leur chiffre d’affaires contre 30% le
semestre précédent. 58% d’entre elles ont constaté une stagnation de leurs investissements (contre
47% au second semestre 2007). Toutefois, l’emploi progresse : 37% des entreprises ont recruté (contre
13% en début d’année 2007).
L’activité devrait se stabiliser dans les mois à venir. Les perspectives en matière de clientèle et de
panier moyen semblent stables, même si l’incertitude domine.
Spécial Crise Économique
L’objectif de cette enquête d’opinion, adressée aux responsables des établissements, est de mesurer
l’impact de la crise économique sur les entreprises aquitaines, tous secteurs et activités confondus.
Cette enquête s’est déroulée du 1er au 15 décembre 2008. Un échantillon de 809 entreprises a été
constitué.
Les entreprises aquitaines dans le contexte de crise
Sur cet échantillon, 517 entreprises ont ressenti la crise, soit 64%. Parmi elles, 84% sont des microentreprises (moins de 10 salariés).
La répartition des entreprises touchées par la crise selon le secteur d’activité est la suivante :
Le secteur le plus touché est celui des services. En effet, 48% des entreprises ayant le sentiment de
subir la conjoncture économique appartiennent au secteur des services.
Parmi elles, la grande majorité provient de l’activité immobilière (27%) et des services aux
entreprises, notamment la branche du conseil et assistance (19%).
Impacts de la crise
72% des entreprises de la région ont constaté que la crise a diminué leurs chiffres d’affaires.
Le premier effet de la crise ressenti par les entreprises est la baisse du chiffre d’affaires, due
essentiellement au ralentissement du pouvoir d’achat des consommateurs.
De plus, elle reste l’effet le plus rapidement visible par les chefs d’entreprise.
Pour 53% des entreprises, la crise réduit leurs marges. Pour 20% d’entres elles, la crise a diminué leur
effectif salarié.
Cet effet est plus modéré à cause des délais entre le début de la crise et ses retombées (conséquences)
réelles sur les entreprises.
Pour 45% des entreprises aquitaines, la crise explique un report de leur investissement.
L’avenir des entreprises aquitaines
Pour les six mois à venir, 46% des entreprises interrogées estiment que la situation actuelle va
s’aggraver (contre 10% d’optimistes).
28% des entreprises interrogées pensent à une stabilisation de la situation pour les 6 mois à venir.
CONTRIBUTION DE MICHEL TISSINIER
COMITÉ RÉGIONAL DES CONSEILLERS DU COMMERCE EXTÉRIEUR
Les statistiques douanières sont encore incomplètes pour l’année 2008 mais les éléments en notre
possession font apparaître un chiffre assez stable pour la période octobre 2007 à fin septembre 2008.
Cela avec un excédent de 2,2 Millions d’Euros avec 12 millions € à l’import et 14,245 à l’exportation
(le document remis par l’INSEE donne le détail de tous ces chiffres).
Le dernier trimestre devrait toutefois commencer à marquer un retrait qui viendra influencer à la
baisse le résultat final de l’année.
On peut toutefois s’interroger sur la fiabilité des statistiques régionales qui d’un coté ne traduisent pas
toutes les exportations effectuées via d’autres régions et d’un autre coté de nombreuses importations,
énergétiques en particulier, sont ensuite ré-acheminées vers d’autres régions du centre ou du SudOuest et ne correspondent donc pas à une commercialisation régionale.
De même la majeure partie des produits étrangers consommés dans la région ne sont pas importés par
celle-ci.
L’année 2009 s’annonce difficile pour notre commerce extérieur qu’il soit national ou régional.
La crise financière et économique entraîne chez nos partenaires commerciaux une montée croissante
des protectionnismes tant au niveau des droits de douane que des règles associées aux normes
techniques propres à chaque pays. On assiste également à des manipulations monétaires via la
dévaluation des monnaies et visant à protéger des industries locales jusque là peu ou pas compétitives.
Parallèlement, le risque commercial est en train de s’aggraver avec une augmentation des sinistres de
l’ordre de 40% et cela non seulement vers les pays traditionnellement à risque mais aussi vers nos plus
proches voisins. Cela entraîne une réduction de l’encours risque client chez nos exportateurs et donc
du chiffre d’affaires.
L’effondrement de la livre anglaise, ajouté à l’affaiblissement du dollar américain vont venir encore
entamer notre compétitivité.
Enfin nos pays clients subissent eux aussi la même crise, certains à un niveau bien plus grave que le
nôtre et cela va aussi affecter le volume et la fiabilité de nos exportations.
La situation mondiale actuelle est comme la tempête qui vient de balayer notre région : annoncée mais
encore plus destructrice que prévue et avec plusieurs années à attendre un retour à la normale… et cela
va demander là aussi beaucoup de solidarité humaine et sociale.
CONTRIBUTION DE JOËL MARCHAIS
FÉDÉRATION BANCAIRE FRANÇAISE
COMITÉ RÉGIONAL DES BANQUES DE L'AQUITAINE
Nous ne nous étendrons pas sur la crise que peu d’économistes ont su anticiper, et sur laquelle chaque
jour apporte son lot de mauvaises nouvelles. Il semble prématuré de chercher à en analyser la
profondeur et les conséquences.
Le déclencheur, les subprimes aux États-Unis n’a pas eu son équivalent en France, les banques prêtant
aux ménages en fonction de leur capacité de remboursement par rapport à leurs revenus et non pas sur
la seule valeur marchande du bien financé.
Cette crise, apparemment initialement financière, s’est étendue progressivement à l’ensemble de
l’économie mondiale. Elle a généré un phénomène de raréfaction des ressources avec une hausse du
coût de l’argent, qui a été répercutée dans les taux des crédits et dans la rémunération de l’épargne.
Depuis quelques semaines on constate une détente des taux.
Les banques françaises se sont engagées à poursuivre la distribution des crédits et à faire progresser
leurs encours, mais la demande tant des particuliers que des entreprises s’est sensiblement ralentie.
Au niveau national, les encours de crédit ont crû de 9,5% en France, à 1 434 milliards d'euros (période
référence septembre 2008/2007). Les crédits aux entreprises ont été particulièrement dynamiques
(+10,6%), à 664 milliards, ceux aux ménages évoluant un peu moins vite (+8%), à 688 milliards.
Mais les perspectives pour l'année prochaine sont moins optimistes. Déjà, d'août à octobre, la
croissance des encours est passée de 7,9% à 6,4% (corrigée des variations saisonnières). Et de grandes
banques de la place n'anticipent pas d'évolution au-delà des 4 à 5% en 2009, les demandes d'emprunt
immobilier continuant de régresser et les entreprises d’utiliser leur trésorerie.
On note de fortes disparités géographiques. Assez logiquement, l'Île-de-France tire l'ensemble du
pays, la région Aquitaine affichant elle aussi une forte croissance.
ÉVOLUTIONS CONSTATÉES EN AQUITAINE
(encours au 31 octobre 2008, évolution vs 30 juin 2007)
LES PARTICULIERS :
Dépôts à vue : en progression de 1,5%.
Épargne : l’épargne à vue des ménages poursuit son évolution avec une progression de 12,3%.
Les encours PEL se réduisent encore (-10%) toujours du fait de l’impact de la fiscalisation des
PEL de plus de 10 ans.
Crédits : globalement, les encours progressent, +14%, essentiellement du fait de la forte
progression des crédits à l’habitat (+14,8%).
LES ENTREPRISES ET ENTREPRENEURS INDIVIDUELS :
Dépôts à vue : on constate une diminution importante à –8,6%.
Crédits : les encours de crédits progressent très fortement +17%, soutenus aussi bien par
l’évolution des crédits d’investissements à +14,1% que des encours de crédits de trésorerie et
découverts : +21%.
Globalement, en prenant l’ensemble des acteurs (particuliers, entreprises et collectivités), les dépôts à
vue ont régressé de 1,44% quand le total des collectes tous supports à progressé de 4,4%.
Les crédits, quant à eux, affichent une progression de +15,3%.
CONTRIBUTION DE DOMINIQUE GOURSOLLE-NOUHAUD
MEDEF AQUITAINE
Au troisième trimestre 2008, l’activité des économies mondiales avancées s’est repliée (-0,2% après
+0,2% au deuxième trimestre), sous le coup notamment de la contraction de l’investissement des
entreprises et de la consommation des ménages. Cette baisse a touché les principales économies, et
notamment les États-Unis (-0,1%), le Japon (-0,5%), le Royaume-Uni (-0,5%) et la zone euro (-0,2%).
À noter que le ralentissement mondial affecte désormais également les pays émergents. Ainsi, la
croissance a fléchi en Inde, en Russie et au Brésil. La production industrielle de la Chine est retombée
à son rythme de croissance d’après la crise asiatique et tout le Sud-Est asiatique ralentit du fait du
tassement du commerce mondial.
En France
Le PIB a faiblement progressé au troisième trimestre 2008, meilleur que prévu, ce résultat a tranché au
sein des grands pays européens puisque, dans le même temps, l'Allemagne et l'Italie enregistraient un
deuxième trimestre consécutif de contraction de l'activité, l'Espagne et le Royaume-Uni, un premier.
Toutefois, évalué sur un an, le ralentissement de l'activité n'est pas moins prononcé en France
qu'ailleurs. La croissance du PIB, comme celle de la consommation privée, n'était plus en hausse que
de 0,6% au 3e trimestre (contre encore 2% début 2008). Sur la même période, l'investissement total
était pour sa part déjà en baisse (-0,2% contre +3,2% au début de l'année).
La vraie surprise du troisième trimestre a consisté en un sursaut des exportations (+1,9% en volume) ;
on note que le ralentissement économique s’étend désormais aux importations. Les échanges de
l’industrie automobile et de biens intermédiaires se replient à nouveau fortement. La hausse des
exportations aéronautiques et pharmaceutiques et une diminution de la facture énergétique permettent
néanmoins de ramener le déficit commercial global à 6,2 milliards d’euros.
Concernant l’activité industrielle française, on enregistre dans le secteur manufacturier deux trimestres
consécutifs de repli important de la production, -0,8% 3e trimestre après -0,9% au 2e trimestre, les
données sectorielles font notamment état d'une faiblesse de l'activité assez largement répartie, mais
l'évolution est particulièrement alarmante dans le secteur automobile. Après avoir subi les effets de
l'envolée des prix de l'essence, on note une forte baisse des achats de véhicule. Aussi, dans une
situation de recul mondial de l'activité, les industriels français du secteur ont dès lors connu fin 2008
plusieurs périodes de fermetures temporaires des usines et de mise au chômage technique des salariés.
À noter que la filière automobile est soutenue depuis début 2009 par l'instauration de la prime au
remplacement des véhicules anciens. Par ailleurs, le fort mouvement de déstockage dans l’industrie
automobile, qui ne se limite pas à ce seul secteur, risque de peser lourdement sur la production
industrielle (contribution de -1,2 point) et sur le PIB (-0,4 point).
En Aquitaine
Le recul global de l’activité industrielle s’accentue en novembre et toutes les branches suivent cette
évolution à l’exception de l’industrie agroalimentaire dont la production continue de progresser. Le
taux d’utilisation des capacités de production demeure sensiblement inférieur à sa moyenne de longue
période et la demande globale continue de se contracter sur le marché domestique comme à
l’exportation.
Dans le secteur des biens intermédiaires, la baisse des volumes produits est plus marquée que le mois
précédent et s’accompagne d’une nouvelle baisse du taux d’utilisation des capacités de production. Le
ralentissement des entrées d’ordres s’accélère notamment sur les marchés étrangers. La baisse du coût
des matières premières se poursuit mais reste sans incidence sur les prix des produits finis avec des
stocks stabilisés à un niveau toujours supérieur aux besoins.
Le secteur des biens d’équipement professionnels enregistre une baisse de sa production depuis
septembre avec une demande globale qui poursuit son recul, en particulier sur les marchés extérieurs.
À l’exception de la branche aéronautique, les carnets de commandes se reconstituent difficilement.
Les prévisions demeurent réservées.
En ce qui concerne les biens de consommation, c’est un nouveau repli de la production qui apparaît
après le redressement enregistré en fin de 3e trimestre. Ce recul résulte d’une nette contraction de la
demande sur l’ensemble des marchés, domestique et international. Par conséquent, le taux d’utilisation
des capacités de production reste faible avec un prix des matières premières qui se stabilise et des
stocks légèrement excédentaires.
En revanche, dans le secteur agroalimentaire, la production progresse à un mois d’intervalle et le
taux d’utilisation des capacités de production s’améliore. Cependant, on note des prises de commandes
qui reculent sur le marché national ainsi qu’à l’étranger. La baisse des prix des matières premières se
poursuit et elle est répercutée sur les prix de vente. Une hausse modérée de l’activité est attendue à
court terme.
Enfin le secteur des services marchands voit son activité à nouveau reculer du fait d’une demande
intérieure moindre mais un redressement de l’activité est attendu pour les prochains mois.
Globalement, l’opinion portée par les chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade de
nouveau sensiblement, en particulier dans le secteur des biens intermédiaires où les stocks de produits
finis restent estimés supérieurs au niveau désiré. Les prix des matières premières ont à nouveau
diminué mais tous les prix de vente n’ont pas tous intégré cette baisse. Les prévisions à court terme
font état d’un nouveau ralentissement de la production industrielle dans notre région.
À noter que même si aujourd’hui bon nombre d’indicateurs économiques sont à la baisse ou réservés,
il faut souligner des points positifs au sein de notre économie.
En effet le taux de change euro/dollar apparaît nettement plus favorable qu’il y a quelques mois et
favorise ainsi nettement les exportations. Par ailleurs en France, l’inflation tend à se contenir après
avoir dépassé 3% sur 12 mois. Elle revient aujourd’hui à un niveau plus habituel et les prévisions
envisagent un taux proche de 1% pour 2009.
De même les coûts liés à l’énergie qui malmenaient la balance commerciale, notamment en raison de
la hausse spectaculaire des cours du pétrole, enregistrent aujourd’hui une baisse record avec un prix du
baril en dollars divisé par trois en l’espace de 6 mois.
Enfin on notera les efforts de garantie du système bancaire : l'État a généralisé les garanties de dépôts,
mis en place des garanties sur les obligations des banques, prêté des liquidités dans ces établissements,
racheté des actifs toxiques (aux États-Unis et en Espagne). Hors garantie des dépôts, l'État a mis 18%
du PIB potentiel maximal aux États-Unis et en Europe occidentale, ce qui est considérable.
En matière d’emploi en Aquitaine, pour le 7e mois consécutif, le nombre de demandeurs d’emploi
inscrits à l’ANPE augmente : +3,1% par rapport à octobre 2008 (soit +3 100 demandeurs d’emploi en
un an). En France métropolitaine, la hausse est de 3,2%. En données brutes, la hausse entamée en août
s’accentue avec en glissement annuel, après +1,6% en août, +3,4% en septembre, +7,4% en octobre, le
nombre de demandeurs d’emploi augmente de 11,1% en novembre (+8,7% en France métropolitaine
en un an).
La demande d’emploi de longue durée connaît sa plus forte hausse depuis le début de l’année (+5,5%
en glissement annuel). Chez les femmes, la hausse se poursuit pour le 4e mois consécutif (+5,7% en un
an). Enfin, les jeunes sont toujours les plus touchés par le contexte actuel défavorable avec une hausse
en novembre 2008 de +16,2% par rapport à novembre 2007.
Enfin, le nombre d’offres d’emploi enregistrées à l’ANPE a baissé de 22,6% par rapport à novembre
2007.
Les prévisions font état en France comme sur la zone euro d’une nette contraction du PIB dans les
prochains trimestres. De même aux États-Unis, la hausse du PIB, de 1,4% en 2008, ferait place à une
nette contraction en 2009. La consommation des ménages n’est plus soutenue par l’effet de richesse,
ni par le recours à l’endettement.
Conséquence du repli de l’activité chez nos principaux partenaires commerciaux, la demande
mondiale adressée à la France pourrait se replier de plus de 3% entre le troisième trimestre 2008 et le
deuxième trimestre 2009, alors qu’elle avait progressé de 6% en 2007. Les effets de ce ralentissement
mondial sur les exportations françaises se trouveraient cependant atténués par la dépréciation récente
de l’euro. Au total, après un rebond au troisième trimestre, les exportations françaises diminueraient
au quatrième trimestre 2008. Ce recul se prolongerait en s’atténuant sur le premier semestre 2009.
Toutefois, la production pourrait être soutenue à partir de début 2009 par les effets des plans de
relance de l’économie adoptés dans les pays industrialisés et notamment en France.
D’ici la mi-2009, l’activité économique française serait en repli. Le recul du PIB serait prononcé au
quatrième trimestre 2008 (-0,8%). Il se prolongerait au premier semestre 2009 quoique de manière
atténuée. L’acquis de croissance pour l’année 2009 à l’issue du deuxième trimestre serait nettement
négatif (-1,1%).
Dans un contexte caractérisé par la montée de l'incertitude et malgré une baisse sensible de l’inflation
la consommation des ménages marquerait le pas fin 2008 et au premier trimestre 2009.
CONTRIBUTION DE L’UNION RÉGIONALE CFDT AQUITAINE
RÉVISION GÉNÉRALE DES POLITIQUES PUBLIQUES (RGPP)
Pour le Gouvernement, la RGPP a pour but de restructurer les services de l’État.
Pour la CFDT Aquitaine, la RGPP doit avoir un seul but : MIEUX RÉPONDRE AUX BESOINS (en
constante évolution) DES USAGERS sur l’ensemble du territoire aquitain.
C’est à partir de son objectif de qualité du service aux publics rénové que la CFDT Aquitaine exprime
plusieurs désaccords sur la mise en œuvre gouvernementale de la RGPP.
Sur le fond :
La CFDT constate une dérive libérale et idéologique qui se traduit par le passage de la notion de
service à l’usager, à la notion de réponse commerciale à un client.
La RGPP pilotée par le Ministère du Budget et de la Fonction Publique ne vise qu’à réduire ou
transférer la dépense de l’État en évitant une véritable réflexion sur la demande sociale ; l’État se
désengage de ses responsabilités vis-à-vis de la cohésion sociale.
Sur la méthode :
Les organisations syndicales ont été écartées de toute consultation.
L’État a préféré s’appuyer sur les services des cabinets de consultants.
Sur la communication :
L’Élysée est toujours prêt à appuyer sur le bouton anti-fonctionnaires pour expliquer les difficultés de
l’État (économie, dette…).
Sur la gestion du dossier en contexte de crise économique :
L’État rationalise son organisation administrative, à sa manière, sans réussir à produire pour autant les
économies annoncées au départ.
C’est pourquoi l’État se retourne vers les organismes gérés par les partenaires sociaux (emploi,
logement 1%, handicap) pour trouver les financements manquants.
PREMIÈRE RESTRUCTURATION 2009 en Aquitaine ?
La DIRRECTE, mal préparée et dans la confusion.
Derrière ce nouveau sigle, c’est le regroupement de plusieurs directions départementales et régionales
concernant le travail, l’emploi, la formation permanente, l’industrie, le commerce, le tourisme,
l’agriculture, les transports, etc. La confusion est totale et la légitimité des décisions administratives
est fragilisée.
Dans ces conditions, la CFDT Aquitaine observe que la mise en place de cette DIRRECTE risque
d’aller directement (!) dans le mur, faute de réflexion collective et suffisante sur le qui va faire quoi ?
Le service aux usagers va en souffrir et le guichet unique (bonne idée de base) risque d’être une
grande déception.
LES EXIGENCES DE LA CFDT Aquitaine
Pour la réussite de la nécessaire modernisation des services publics, la CFDT Aquitaine communique
ses exigences :
o
o
o
o
o
nécessité d’une concertation réelle et permanente sur la nouvelle demande sociale dans la crise
économique, financière et sociale ;
nécessité d’améliorer l’organisation territoriale des services de l’État ;
refus des zones de non droit sur le territoire aquitain ;
soutien aux organisations syndicales du personnel et à leurs représentants en vue d’un accord
de méthode qui engage l’administration régionale et départementale sur les moyens qu’elle
entend produire pour assurer un dialogue social à la hauteur des attentes des services publics ;
nécessité d’une évaluation avec les partenaires sociaux pour mesurer les impacts des nouvelles
formes d’organisation sur les services aux usagers et sur les conditions de travail des
personnels concernés.
Dans l’immédiat, consciente des tensions pouvant exister entre les ministères et les représentants
territoriaux de l’État, la CFDT Aquitaine exige une réponse claire sur l’organisation des missions
réalisées actuellement par les administrations concernées par la mise en place de la DIRRECTE.
L’ensemble des structures CFDT d’Aquitaine est mobilisé pour réussir l’évolution des services aux
publics vers un meilleur service aux usagers sur l’ensemble du territoire régional.
CONTRIBUTION DE JEAN-JACQUES BOISSEROLLE
UNION RÉGIONALE CFTC
La CFTC tient à souligner sa profonde inquiétude concernant la conjoncture pour les mois, voire les
trimestres à venir.
L’ampleur de la crise dépasse le seul cadre régional et l’analyse ne peut faire l’impasse du national. Il
est certain que l’Aquitaine, elle aussi, sera fortement touchée par cette crise.
Déjà, les salariés ont le sentiment que certaines entreprises, dans le domaine de la chimie du bassin de
Lacq Mourenx, par exemple, profitent de la crise pour décider chômage partiel, contraction de
personnel et éventuellement délocalisation. Par contre, de réelles baisses de commandes brutales dans
le domaine de la charcuterie, notamment, mettent en danger ces entreprises. Des faits identiques
pourraient être relevés sur tout le territoire aquitain.
Dans ce contexte, la CFTC veut se féliciter d’une sérieuse possibilité de reprise de FORD par une
entreprise européenne. Mais, elle espère que ce projet ne sera pas victime de cette crise financière et
économique avec un risque de reprise à minima ou d’un effet report, voire d’un éventuel retrait.
Face à l’ampleur des menaces économiques, que fait l’État ?
Il a décidé un plan de relance d’un montant à hauteur de 1% du PIB là où les États-Unis l’ont porté à
8% de leur PIB, faisant fi de toute considération sur le niveau des déficits budgétaires.
Or, pour juguler cette crise, il était, et il est, nécessaire de lancer un plan à 2 étages. Un premier
immédiat pour maintenir, voire stimuler la consommation, donc la confiance. La prime dérisoire et
ciblée de 220 euros interviendra trop tard alors que le futur Président des USA annonce un crédit
d’impôt de 1000 dollars pour 95% des ménages.
La contraction constante, depuis des années, de la part des salaires par rapport à celle des revenus des
capitaux, additionnée à la crainte du chômage, entraîne un repli sur l’épargne au préjudice de la
consommation. L’annonce de la forte ouverture de nouveaux livrets A n’est pas une bonne nouvelle
économique.
Le deuxième étage du plan de relance, lui décidé par l’État, n’aura pas d’effet avant le 4e trimestre
2009, au mieux, avec montée en charge progressive.
Pourtant, les besoins immédiats ne manquent pas. A titre d’exemple, ceux en matière d’infrastructures
sont considérables dans notre région ; dans le ferroviaire, l’État pourrait davantage s’engager pour la
rénovation des voies, maintenir leur électrification, supprimer les passages à niveau dangereux et
abonder à un plus haut niveau des projets structurants, tels la LGV.
Dans le Béarn, la nouvelle route Oloron-Pau devrait être une priorité. Le désenclavement d’Oloron est
attendu par de nombreuses entreprises. Ne pas décider sa construction pourrait avoir des conséquences
graves pour les salariés de Messier Dowty, Lindt, PCC, notamment, en servant de prétexte
supplémentaire à des restructurations, voire des délocalisations. L’achèvement des travaux sur la 134
est une nécessité de sécurité.
Mais, en tout état de cause, nous serons confrontés à un problème de délais : il faut recenser les
besoins, décider des actions en priorité pour des projets dont les études ont déjà abouti, respecter les
obligations légales et d’appels d’offre.
La CFTC relève, cependant, une note positive pour une partie de l’Aquitaine. Le Béarn, les Landes et
la Gironde vont pouvoir bénéficier immédiatement des retombées de la construction de l’autoroute
A65 : 1000 emplois appelés et proposés auront un effet positif sur la consommation.
Pour tout cela, le gouvernement pourrait s’inspirer, en faveur des entreprises et des investissements, de
l’exemple Allemand : Berlin va boucler un « fonds Allemagne » de 100 milliards d’euros pour jouer le
rôle d’une banque et accorder des crédits aux entreprises. Natixis et (ou) Dexia auraient pu être
nationalisées au prix actuel de leurs actions et devenir, en relation avec la Caisse des Dépôts et
Consignations, un levier pour l’État.
Pour la CFTC, les moyens mis en œuvre sont trop insuffisants. L’ensemble des acteurs économiques,
dont les salariés, a besoin d’espoir et de solutions immédiates. Les propos et promesses ne suffisent
pas.
Au risque de choquer, la CFTC se demande si une inflation moins modérée de l’ordre de 4 à 5%,
causée par une augmentation des salaires et des retraites, ne servirait pas à sortir du marasme
économique et à réduire mécaniquement les dettes des particuliers, des entreprises, des collectivités
locales et de l’État et à augmenter les recettes au bénéfice des mêmes et des régimes sociaux.
Les augmentations de salaires sont-elles si impossibles au moment où certains réclament la possibilité
du travail du dimanche, augmentant les charges de fonctionnement et salariales, puisque la journée
serait payée double ? Dans ce domaine des charges salariales, y aurait-il double langage ?
Tout cela, certes d’une façon diffuse, chaque salarié le ressent. Le sentiment d’injustice monte car
seuls ceux qui sont à l’origine de ce désastre semblent être aidés.
Aussi, il ne faudrait pas que le manque de réponse vigoureuse contre une possible dépression
économique n’entraîne une très large crise sociale, facteur aggravant alimentant une spirale infernale.
Il y a près d’un an, la CFTC, dans un avis précédant, demandait que l’on prenne soin de la paix civile.
Cela a paru excessif. L’est-ce encore ?
CONTRIBUTION DU COMITÉ RÉGIONAL CGT-AQUITAINE
Cette note de conjoncture du CESR de Février 2009 se situe cette année dans un contexte
particulièrement grave avec des risques de dégradation sérieuse de la situation économique et sociale
régionale en cours d’année.
La crise financière, commencée à l’été 2007 aux USA, s’est aggravée à l’automne 2008 en se
diffusant, par effet domino, dans toutes les économies développées ou émergentes.
Dans l’immédiat, les différents « plans de sauvetage » adoptés, malgré leur ampleur (des centaines
voire des milliers de milliards d’euros ou de dollars injectés dans les banques ou les sociétés
industrielles), n’ont pas entamé le processus de régression économique et social.
Pourquoi cette inefficacité ? et comment y remédier ?
En Aquitaine, les premiers effets de cette crise se font sentir :
- augmentation du taux de chômage : remontée rapide vers les 8% avec quelques inégalités
selon les zones d’emploi ;
- diminution importante des contrats d’intérim (- 20% entre Mai et fin Novembre 2008) ;
- difficultés rencontrées par les PME-PMI à financer leur trésorerie et leurs investissements ;
- saison touristique maussade ;
- la faible valeur du dollar et la chute importante de la livre anglaise induisent un
renchérissement des exportations aquitaines : vin, produits aéronautiques, et cette situation
freine la venue des « touristes résidentiels » anglais par exemple ;
- la permanence de la stagnation voire de la baisse du pouvoir d’achat des salariés plombe la
consommation, pourtant seul moteur depuis plusieurs années de la croissance ;
- et dans le même temps, il y a la persistance de l’absence d’investissements productifs malgré
les fonds publics européens, nationaux et régionaux injectés dans les entreprises.
À cela, vont s’ajouter toutes les conséquences dues à la tempête : filière bois-papier déstabilisée une
nouvelle fois, pouvoir d’achat des salariés entamé par les réparations à effectuer sur leur bien
immobilier, ostréiculture du bassin d’Arcachon etc.
L’analyse de la conjoncture doit d’une part être une vision ponctuelle, datée de la situation
économique et sociale et d’autre part permettre de tirer des tendances plus structurelles quand elles
perdurent d’une période à l’autre.
Depuis plusieurs notes de conjoncture, nous pouvons constater que des tendances lourdes s’installent
dans la région :
- diminution des surfaces agricoles cultivées avec une baisse des prix des produits agricoles
alors qu’il y a une production mondiale insuffisante ;
- persistance d’une stagnation voire d’une diminution du pouvoir d’achat des salariés, moteur
essentiel de la demande donc de la croissance ;
- insuffisance des investissements productifs facteurs de développement des sphères
résidentielle et publique de l’économie régionale ;
- diminution de l’intervention publique efficace ;
- augmentation des emplois précaires : temps partiels, contrats à durée déterminée.
Au-delà des dossiers lourds (SONY dans les Landes, FORD en Gironde), il est nécessaire, pour la
CGT, d’impulser une politique industrielle régionale, de favoriser une augmentation du pouvoir des
salariés et de réaliser les infrastructures nécessaires.
Le financement public régional, dans ce contexte, doit faire l’objet d’une gestion concertée et
contrôlée par l’ensemble des partenaires sociaux : élus, salariés et entreprises. C’est le seul gage de
l’efficacité de l’intervention publique.
CONTRIBUTION DU GROUPE AGRICOLE DU CESR
Un climat préoccupant, marqué par les fluctuations des marchés, des revenus en forte baisse et
un abandon des outils de régulation
L’année 2008 s’est caractérisée par plusieurs phénomènes qui ont sérieusement alourdi les menaces
pesant sur l’agriculture régionale :
- une hausse du coût des intrants (estimée à +14% sur l’année),
- une très forte volatilité des prix, aussi bien sur les filières végétales qu’animales, qui aura des
incidences sur la stratégie des agriculteurs,
- une crise sanitaire aux conséquences lourdes pour les filières animales.
Cet ensemble de facteurs devrait se traduire par une chute importante du revenu des agriculteurs
aquitains (estimée entre -15% et -20%).
Outre le recul du nombre d’exploitants, on assiste actuellement à un retrait plus marqué des surfaces
agricoles (et sylvicoles) autrement dit à une baisse du potentiel de production régional.
Productions végétales : un serieux coup de frein et des inquiétudes pour l’avenir
Grandes cultures : dégringolade des prix et hausse des coûts
Le marché des grandes cultures a subi en 2008 les effets d’une hausse importante des coûts des
intrants conjuguée à une chute des prix. Les cours du maïs sont ainsi passés de 190 € / t. il y a 1 an à
une centaine d’euros fin 2008. Cette chute est alimentée par plusieurs facteurs : une offre mondiale en
hausse d’une part et l’arrêt des jeux spéculatifs sur les cours des matières premières provoqué par la
crise financière internationale. Pour certains céréaliers, l’année 2008 sera donc marquée par des
marges négatives et un arrêt des investissements. Bien que de façon encore marginale, les débouchés
offerts par la production de bioéthanol ont permis de lisser la baisse des cours parmi certains
agriculteurs du Sud-Ouest. Les évolutions du marché pourraient orienter certains agriculteurs vers
d’autres orientations technico-économiques (oléo-protéagineux)
Viticulture
Si la campagne 2007/2008 s’est achevée sur des signes de reprise dans les vignobles d’Aquitaine, le
volume des transactions enregistré en début de campagne 2008/2009 est en net retrait et le marché des
vins à l’export marque le pas. En outre, la récolte 2008 a subi les effets d’une mauvaise climatologie
qui s’est traduite par un recul de 15% à 20% du volume de la récolte en Bordeaux. La viticulture n’a
pas échappé à la hausse des coûts de production. La viticulture régionale est enfin concernée par la
réforme de l’organisation commune des marchés (avec mise en place d’organismes de gestion pour les
AOC) et par le programme d’arrachage européen.
On assiste à un accroissement de la production de raisins en agriculture biologique.
> Cf. contribution spécifique CIVB
Fruits et légumes : un moindre mal dans la tourmente
La situation de la filière des fruits et légumes varie selon les productions et les circuits de distribution.
Les conditions climatiques ont pesé sur les volumes récoltés et sur la qualité de certaines productions
fruitières (pruneau en particulier, avec baisse de 50% de la récolte en raison du gel, compensée en
partie par une hausse des prix et une aide à l’hectare). Les surfaces en productions fruitières sont
restées stables et les prix se sont tenus du fait de la rareté de l’offre.
Malgré un recul des surfaces, la production légumière a légèrement augmenté. La campagne de
commercialisation a cependant rencontré des difficultés, notamment en raison des mauvais résultats de
la période estivale. Cette situation conduit là encore les producteurs à une recherche de diversification,
par exemple sous en agriculture biologique (accroissement du nombre de producteurs et de surfaces en
bio). La production hors sol ou sous abris progresse en fraisiculture. Cette production a connu une
année 2008 correcte, malgré un début de campagne difficile.
Les productions de légumes transformés (maïs doux, carotte …) ont enregistré d’assez bons résultats,
en partie dus à des mesures de restructuration (carotte).
Productions animales : conséquences très préjudiciables de la crise sanitaire (FCO) qui
assombrit l’avenir
Bovins viande : une année 2008 déprimée
Pour les éleveurs en bovins viande, l’année 2008 s’est caractérisée par un retournement de tendance
après les bons résultats de 2007. Les conséquences de la Fièvre Catarrhale Ovine ont bloqué
l’exportation des broutards vers le marché italien, principal débouché pour cette catégorie d’animaux
de boucherie. À cela s’est ajoutée une hausse très sensible des coûts de production associée à une
chute des cours. La conjoncture a été moins défavorable sur les autres segments de production
(notamment pour les filières certifiées).
Bovins lait : malgré une bonne année 2008, des perspectives peu encourageantes
Pour les producteurs laitiers, si l’année 2008 devait se solder par une hausse sensible du revenu
(+23%), l’année 2009 s’annonce sous de moins bons auspices. En effet, un accroissement de l’offre
internationale (États-Unis, Argentine, Océanie …) est attendu alors que le demande stagne,
notamment sur les marchés européen et français. En outre, le résultat des négociations avec les
industriels sur le prix du lait se traduira par une baisse du prix payé aux éleveurs. Ces éléments
amènent à s‘interroger sur le maintien du potentiel de production en Aquitaine.
Ovins lait : une année difficile
Le marché de la production laitière ovine a connu en 2008 des difficultés, dont témoigne la baisse de
la collecte et des prix conjuguée aux effets de crises sanitaires (FCO, agalaxie) et du renchérissement
des coûts de production. Le marché de l’agneau de lait est également en repli. Conséquence : une
chute du revenu des éleveurs encore plus sévère que celle constatée en 2007
Production porcine : un léger mieux mais des situations économiques tendues
En 2008, les cours de la viande porcine se sont légèrement redressés. Néanmoins, la trésorerie des
exploitations reste toujours tendue. Les volumes d’abattage et de transformation sont en retrait. Autres
facteurs de préoccupation : la baisse du nombre de sites d’élevage qualifiés et du potentiel de
production sur la zone IGP Jambon de Bayonne.
Volailles de chair : une production qui tient le choc
La filière d’élevage de volaille de chair s’est relevée des conséquences de la grippe aviaire. En 2008,
la consommation a été soutenue et les marges se sont maintenues malgré une hausse des coûts de
production. Seule ombre au tableau : la baisse des productions sous signes de qualité (-9%).
Volailles grasses : un marché qui résiste malgré la crise économique
Malgré des prévisions de recul de la demande des ménages (il est encore trop tôt pour dresser un bilan
des fêtes de fin d’année), le marché est resté orienté positivement. Il semble qu’un bon mois de
décembre ait permis de compenser un mois de novembre jugé catastrophique. Les résultats auraient pu
être encore plus favorables si la grande distribution avait adapté sa politique d’approvisionnement
durant les fêtes. Pour le foie gras cru, l’indexation sur le prix des aliments a permis de maintenir le
niveau de rémunération des éleveurs.
Production forestière
L’année 2008 a été marquée par un vif retournement de conjoncture, en grande partie liée à l’arrêt
brutal du marché immobilier, notamment sur le marché espagnol. Les perspectives pour 2009 restent
sombres, d’autant que le potentiel de production du massif est actuellement soumis à des pressions
foncières, par exemple pour la création sur plusieurs sites du massif aquitain, de centrales de
production photovoltaïques.
En conclusion, un bilan 2008 assez sombre sans réelles perspectives de reprise. Comparé au niveau de
1990 (base 100), le revenu des agriculteurs en 2008 a chuté de 60%. Cette évolution et ces
perspectives suscitent de lourdes inquiétudes sur le maintien du potentiel de production agricole de
l’Aquitaine.
[Note établie par le Groupe agricole du CESR d’Aquitaine, avec l’appui de la Chambre régionale d’agriculture
d’Aquitaine, des Chambres départementales et des organisations de producteurs.]
SPECIAL TEMPÊTE KLAUS
Les effets de la tempête survenue le 24 janvier dernier ont été dévastateurs pour la sylviculture et
l’agriculture d’Aquitaine, à la fois en raison des dégâts directement subis et des effets de suppression
de l’alimentation électrique et en eau. Cet événement assombrit encore davantage les perspectives de
l’année 2009 pour les professionnels concernés, mais aussi à plus long terme sur le maintien de
l’appareil de production agricole régional.
Dans l’agriculture, les filières les plus durement affectées sont :
l’aviculture de qualité (volailles label et palmipèdes IGP) et les autres filières d’élevage
(destruction des bâtiments, mortalité d’élevage : plus de 40 M€ de dégâts et 2 000 éleveurs
concernés dans le seul département des Landes où la production de volailles représente 30% du
chiffre d’affaires de l’agriculture du département),
les autres filières d’élevage ont subi des pertes moindres, en raison d’une meilleure résistance des
bâtiments en dur,
le secteur des fruits et légumes (plus de 550 ha serres endommagées, notamment en Lot-etGaronne où 70% du potentiel a été touché, 5 000 ha de paillages plastiques en carottes, 50 000 à
60 000 arbres soit 80 à 100 ha touchés en pruniculture et kiwis…).
des dégâts ont aussi été constatés dans les autres filières (dégâts sur pivots d’irrigation en
céréaliculture, 90% des séchoirs à tabac touchés). Pour les filières végétales, le montant des
dégâts a été estimé à plus de 15 M€ dans le seul département des Landes.
CONTRIBUTION DE JACQUES BARRIÈRE
CIVB
Informations sur la filière VIN en Gironde et en Dordogne
Sources : CIVB, CIVRB. 22 janv 2009
A- La campagne 2007 / 2008 (du 1er août 2007 au 31 juillet 2008)
1- Les vins de Bordeaux
Total contrats par Groupes
Bdx à Bdx Sup
Cotes
Médoc et Graves
St-Emilion, Pomerol …
Blancs secs
Blancs doux
TOTAL
Prix moyen pondéré mensuel
Bordeaux rouge
Moy des Cotes
Médoc
St-Émilion
Bordeaux blanc
Sauternes
hl
2 099 310
468 980
286 840
231 640
317 380
52 740
3 456 890
€/T
vrac
967
1094
1903
3306
991
5250
Marchés
Total France
Total Export
Total Campagne
-6%
-6%
-20%
-16%
+4%
+2%
-7%
Sur le marché du vrac,
seule la forte activité entre janvier et avril
2008 a permis de limiter la baisse d’activité
à 7%.
Variation sur
juillet 2007
+10%
+8%
+23%
+16%
+17%
+21%
1 000 Hl
3 718
1 931
5 649
-3,6%
+2%
-1,2%
Les cours ont continué à s’améliorer
pour la deuxième campagne consécutive.
1 000 €
nc
1 703 100
nc
32%
L’évaluation du volume total commercialisé, en légère baisse de 1,2%, nous ramène à la performance
de l’avant-dernière campagne (5 650 000 hl), en constatant, une fois encore la bonne résistance de
l’export, dont la valorisation reste fortement dépendante des prix obtenus pour les grands crus.
DETAIL
France
France G D
France Hard-discount
France autres circuits
Union Européenne
Royaume Uni
Allemagne
Belgique
Pays-Bas
Danemark
Autres U E
Pays Tiers
États-Unis
Japon
Suisse
Canada
Hong Kong
Taïwan
Sud-Corée
Russie
Autres Pays-Tiers
1000 hl
3 718
1 561.6
483.3
1 673.1
1 176 400
296 700
311 900
306 700
96 200
58 900
106 000
755 000
172 600
138 200
69 900
78 000
32 300
14 200
32 200
21 200
196 400
Variation
-3,6%
-3,6%
-13,7%
-0,2%
-2%
13%
-8%
-7%
-6%
-11%
7%
+8%
13%
-3%
-10%
12%
38%
-17%
-14%
-30%
33%
1000 €
Variation
nc
nc
nc
nc
809 000
335 600
146 100
160 200
48 600
34 000
84 500
894 100
255 900
128 600
140 100
69 000
62 400
18 100
29 200
11 200
179 600
29%
48%
19%
12%
18%
6%
33%
36%
46%
9%
54%
44%
54%
20%
23%
-26%
37%
2- Les vins de Bergerac
Co contrats d’achat vrac
Bergerac rouge
Bergerac blanc sec
Cotes de Bergerac moelleux
Monbazillac
Autres appellations
TOTAL
hl
227 490
51 890
63 290
37 010
15 420
395 100
variation
+13,3%
+25,6%
+24,9%
+10,9%
-4,8%
+15,4%
Prix moyen
621
(+3%)
656
(+15,3%)
785
(+0,5%)
2 404
(-0,4%)
Après + 6,4% lors de la campagne précédente, l’augmentation des volumes enregistrés au cours de
cette campagne témoigne de la bonne résistance du marché des vins de Bergerac dont les cours restent
toujours et assez dangereusement insuffisants pour la survie des exploitations.
B- Récoltes et Disponibilités (chiffres provisoires)
En Gironde, le gel, la coulure et un ensoleillement insuffisant en été, ont très largement amplifié les
résultats des campagnes d’arrachage, décidées pour rééquilibrer le marché. Fort heureusement de
bonnes conditions météorologiques en septembre et octobre, ont souvent permis de récolter une
vendange saine et bien mure :
Récolte 2008 (provisoire)
Vins AOC rouges et rosés
Vins AOC blancs
Total Récolte AOC
GIRONDE hl
4 315 000
-13%
385 000
-30%
4 700 000
-17%
BERGERAC
247 200
-28,5%
154 220
-21%
401 420
-25,8%
De ce fait, pour les vins de Bordeaux, le ratio disponibilités/ventes continue à s’améliorer
sensiblement (maigre consolation pour ceux qui n’ont pu faire que demi-récolte) :
Campagnes
2006-2007
2007-2008
2008-2009
Stock début
9 118 000
8 660 000
8 496 000
Récolte
2006= 5 900 000
2007= 5 512 000
2008= 4 700 000
BORDEAUX hl
Disponibilités
15 018 000
14 172 000
13 196 000
Ventes N-1
5 646 000
5 720 000
5 649 000
Disp./ Ventes
2,66
2,48
2,36
À Bergerac, la baisse des surfaces (-6%) et des rendements (-21%), pour les mêmes raisons
climatiques ont conduit à une récolte en baisse de 26%, ne représentant plus que 70% de la moyenne
quinquennale :
Campagnes
2006-2007
2007-2008
2008-2009
Stock début Campagne
622 000
641 000
593 780
Récolte Hl
(2006)
554 000
(2007)
533 000
(2008)
401 420
Disponibilités
1 176 000
1 174 000
995 200
C- La campagne en cours : 5 mois, de août à décembre 2008
1- Les vins de Bordeaux
Poursuivant la forte décrue observée de mai à juillet 2008, les chiffres des premiers mois de la
nouvelle campagne paraissent confirmer, sinon une nouvelle crise, du moins le début d’une période
de profonde incertitude chez tous les opérateurs de la commercialisation, en France et, à l’export, sur
les marché traditionnels.
Même si ces chiffres ne concernent que l’enregistrement des contrats de vrac (53% du volume total
des sorties de propriétés), ils ont toujours traduit la tendance lourde du marché, pour 85% à 90% des
volumes totaux commercialisés.
Contrats d’achat vrac
Bdx à Bdx Sup
Cotes
Médoc et Graves
St-Emilion,Pomerol…
Blancs secs
Blancs doux
TOTAL
hl
378 300
123 400
64 100
42 300
114 400
10 300
732 800
-42%
-17%
-48%
-44%
-17%
-45%
-37%
Dans ce climat d’inquiétude, les cours connaissent des évolutions diversifiées :
Prix moyen pond.
mens.
Bordeaux rouge
Moy des Cotes
Médoc
St-Emilion
Bordeaux blanc
Sauternes
€/T
vrac
964
1 101
2 063
3 260
1 186
5 872
Variation sur déc.
2007
+2,5%
+4,4%
+18,4%
-0,3%
+23,2%
+22%
La comparaison avec décembre 2007 est exagérément flatteuse, car, en réalité, les augmentations
remontent au 2e trimestre 2008 et, depuis septembre, les cours se sont, au mieux, maintenus, ou le plus
souvent, ont commencé à se dégrader.
Sur le marché domestique, sur 12 mois au 9 novembre 2008, les ventes de VQPRD en GMS
traditionnelle se replient de 3% en volume.
Les vins de Bordeaux enregistrent une baisse de 6,1%, après de médiocres résultats des Foires aux
Vins.
Chez les hard-discounters, le repli des VQPRD est limité à 2%, mais les vins de Bordeaux font –7%,
alors que les vins de la Vallée du Rhône réalisent +11% :
Grande Distribution
G M S Bordeaux rges
G M S Bordeaux blcs
G M S Bordeaux rosés
G M S TOTAL 1 534 000 hl
H D Bordeaux rges
H D Bordeaux blcs
H D Bordeaux rosés
H D TOTAL
190 000 hl
Volume
-7,3%
-3%
+13%
-6.1%
-7,3%
+3%
+41%
-6,3%
Prix
+4.2%
+2%
+3%
+3,8%
+4.2%
+1%
+6%
+12,7%
A l’export, les ventes de vins français accusent une baisse de 9%. Après un ralentissement des
progressions au cours des années précédentes, apparaît maintenant une nette dégradation des ventes de
vins de Bordeaux. Sur les 12 derniers mois, à fin octobre, les clients de L’Union européenne
confirment le repli des volumes amorcé sur la deuxième moitié de la campagne précédente, repli que
les pays-tiers, même les plus explosifs, ne suffisent pas à compenser :
MARCHES
Total U E
Dont Belgique
Royaume-Uni
Allemagne
Pays-Bas
Total Pays-tiers
Dont États-Unis
Japon
Suisse
Chine
TOTAL EXPORT
HL
1 114 300
285 600
273 300
307 400
89 500
749 600
165 000
135 700
67 400
65 300
1 863 900
-8%
-14%
0%
-8%
-16%
+4%
+3%
-6%
-9%
+76%
-4%
K€
807 300
153 600
347 300
145 000
47 000
909 300
258 200
124 500
149 000
52 900
1 716 600
+24%
+2%
+51%
+15%
+6%
+31%
+41%
+5%
+60%
+39%
+28%
2- Les vins de Bergerac
Le mois de décembre à Bergerac a marqué un réveil très vigoureux des contrats d’achat de vins en
vrac, puisqu’à fin novembre, le retard sur la campagne précédente était de 43,5% :
Contrats d’achat vrac
Bergerac rouge
Bergerac blanc sec
Cotes de Bergerac moelleux
Monbazillac
Autres appellations
TOTAL
hl
40 330
13 400
23 240
15 510
2 340
94 820
/C-1
-33%
-32%
+6,1%
-15,7%
-46,8%
-19,5%
657
887
919
2 397
Prix moyen
(-12%)
(+53%)
(+23,2%)
(+1,1%)
n.c.
n.s.
Il paraît raisonnable d’espérer une amélioration des cours du Bergerac rouge dès que la relative
faiblesse des disponibilités rendra les acheteurs plus anticipatifs sur les besoins d’un marché sur le
quel les vins de Bergerac se sont fait une place.
Les vins blancs secs profitent du soutien de la demande générale face à une offre qui semble avoir été
opportunément réduite.
Dans l’ensemble, et jusqu’à présent, les vins produits à Bergerac ont trouvé leur débouché en volume,
mais ils ont du mal à obtenir une rémunération suffisante.
RÉSUMÉ
Campagne 2007-2008
À Bordeaux, baisse d’activité en volume (-7%). Bonne évolution des cours moyens en fin de
campagne. La commercialisation faiblit sur le marché intérieur (-3,6%), résiste encore à l’export
(+2%).
À Bergerac, bonne performance du marché du vrac (+15,4%), mais les cours sont toujours
insuffisants.
Récolte 2008
Des volumes en baisse plus marquée à Bergerac qu’à Bordeaux : -17% et –25,8%.
À Bordeaux les disponibilités en début de campagne diminuent de 1 000 000 hl (-7%)
Campagne 2008-2009
À Bordeaux, forte baisse de régime sur le marché du vrac (-37%). Les cours progressent encore. En
volume, baisse sensible de la Grande Distribution en France : -3% sur les VQPRD et -6% pour les
Bordeaux. À l’export, nette baisse des volumes : -4% dont -8% en U E.
À Bergerac, la campagne paraît relancée après un mois de Décembre record. Après 5 mois de
campagne, la baise des volumes de vrac n’est que de 19,5%. Les cours des blancs remontent.
CONTRIBUTION DE JACQUES DUVERGÉ
FÉDÉRATION DES INDUSTRIES DU BOIS EN AQUITAINE - FIBA
2e SEMESTRE 2008
Du fait de la parfaite similitude des causes et effets de la récession dans toutes les activités du bois en
Aquitaine, nous pouvons présenter exceptionnellement une synthèse globale de la situation qui aura
l’avantage d’éviter les répétitions au sujet des 7 grands secteurs du bois en Aquitaine.
LE DÉBUT DE LA CRISE DANS L’INDUSTRIE DU BOIS EN AQUITAINE
Rappelons que les craintes d’un ralentissement émises en début 2008 par une majorité d’industriels
étaient bien fondées, puisque tous les secteurs du bois sont actuellement touchés.
Les premiers secteurs à avoir ressenti une baisse des ventes au printemps 2008 sont le sciage, les
palettes et les panneaux victimes de la dégringolade de leurs marchés en Espagne (effondrement de
50% des mises en construction en 2007/2008 en Espagne). Les premières réductions d’activité dans
les scieries et les usines de panneaux ont eu lieu en juin dernier (congés anticipés, épuisement des
RTT, diminution des intérimaires).
L’AGGRAVATION DE LA CRISE
La baisse de la consommation en Europe, puis en France au 2e semestre 2008, ainsi que les
ralentissements dans la construction, la chute des ventes dans l’automobile et la sidérurgie au 4e
trimestre se sont répercutées directement ou indirectement sur l’ensemble des activités en résineux et
feuillus, papeteries comprises, dans tous les départements de l’Aquitaine.
La relative bonne tenue de l’alimentation et le positionnement de quelques industries sur des marchés
haut de gamme ou de niche peuvent expliquer les décalages observés dans la répercussion de la crise,
pour les sacs et papiers d’emballage, survenue seulement en novembre ou décembre 2008.
L’exploitation forestière, fournisseur de toutes les usines transformant des bois ronds est affectée par
cette récession depuis la rentrée de septembre 2008, malgré la substitution de rondins aux produits
connexes de scierie manquants chez les papetiers. Par voie de conséquence, les entrepreneurs de
travaux forestiers (ETF) sont en sous-emploi depuis cette date.
En novembre la FIBA a alerté l’État et la Région sur la situation alarmante de la filière bois en
Aquitaine. Elle a soumis à cette occasion un plan d’adaptation concernant 250 entreprises, avec pour
objectif de maintenir l’emploi et adapter le potentiel industriel, afin de résister et se préparer la sortie
de crise.
Ce plan fait appel aux actions suivantes :
aides financières adaptées,
soutien pour un plan de formation collectif,
accompagnement complémentaire pour le chômage partiel,
adaptation des échéances des investissements non productifs (ICPE).
LA GÉNÉRALISATION DE LA CRISE
Après un mois de décembre catastrophique pour tous, ce début janvier n’apporte aucune amélioration ;
nous constatons au contraire des dégradations dans les secteurs jusque là peu touchés comme
l’exploitation forestière, les parquets et lambris et les papiers.
Le niveau des ventes toutes activités confondues se situe actuellement entre -15% pour les entreprises
les moins atteintes et -40% pour les plus affectées. Dans ce contexte, précisons que la montée des
stocks et les pressions constantes à la baisse sur les prix ont pour conséquence de fragiliser encore plus
les entreprises.
LA SAUVEGARDE DES ENTREPRISES ET DES EMPLOIS ET LA SORTIE DE CRISE
À ce rythme les entreprises n’ont plus le choix, elles doivent et vont toutes ralentir, voire stopper
provisoirement leurs activités. Les entreprises de 1re et 2e transformation du bois ainsi que les
panneaux qui avaient procédé à des ralentissements et arrêts fin 2008, continueront au 1er semestre
2009, rejointes par les papeteries et l’exploitation forestière.
Tous les acteurs de la filière espèrent que les mesures d’accompagnement demandées par la FIBA,
partiellement accordées ou en cours de négociation, et concernant la formation, le chômage partiel, et
le soutien financier permettront aux entreprises d’être au rendez-vous de la reprise. Cette dernière est
attendue entre 6 mois et 1 an, en fonction des succès du plan de relance gouvernemental.
Proches de nous, les industries du bois allemandes, autrichiennes et scandinaves sont affectées depuis
plus d’un an par la chute de leurs marchés aux USA, puis par la récession européenne. Elles subissent
donc une crise plus sévère, et leur concurrence en France devient forte car elles peuvent répercuter la
baisse des bois sur pied qu’elles ont obtenue.
Une correction des cours de la matière première en Aquitaine parait donc inévitable pour permettre au
pin maritime et à ses transformateurs de résister aux bois importés pendant et après la crise.
LE BOIS ÉNERGIE
La crise actuelle ne doit pas nous faire oublier les futures activités forestières et industrielles liées aux
énergies renouvelables, qui seraient les bienvenues comme complément d’activité aujourd’hui.
Les grands projets de cogénération d’électricité verte à partir de biomasse, à Facture et à Tartas, sont
en partie réalisés ou en bonne voie. Ils ne seront cependant totalement opérationnels que dans un an et
demi.
Les nouvelles chaudières brûleront alors des rémanents forestiers préalablement préparés en forêt
(souches et branches), et inutilisés à ce jour. C’est la garantie pour les industries de trituration de ne
pas être dépossédées de leurs ressources traditionnelles et pour les sylviculteurs d’améliorer la
rentabilité des plantations.
La FIBA, tout en se félicitant du développement indispensable des autres énergies renouvelables,
s’inquiète du début de déforestation provoquée par l’installation de panneaux photovoltaïques et
d’éoliennes. Ces installations en terrains forestiers sont facilitées par des annonces de tarifs
d’électricité exagérément attractifs. Pour le respect de nos engagements de gestion durable, d’autres
sites mériteraient d’être étudiés.
LA TEMPÊTE DU 24 JANVIER 2009
La tempête Klaus, d’une ampleur extraordinaire, qui a soufflé dans le sud-ouest le 24 janvier 2009 a
fait des dégâts considérables.
Dans de nombreux secteurs du massif forestier, les conséquences, d’après les premières informations,
semblent plus graves que celles de la tempête de fin 1999. Au total en Aquitaine, il pourrait s’agir de
50 millions de mètres cubes de bois renversés, et de plus de 300 000 hectares de forêts à replanter.
Le Gouvernement a débloqué une première enveloppe de 4 millions d’euros pour le dégagement des
pistes forestières et étudie les moyens pour faciliter les exportations de produits du bois.
Le président de la Région Aquitaine, dans sa lettre aux 127 présidents des Conseils généraux et
régionaux, a demandé d’intégrer si possible, en signe de solidarité, davantage de pins des landes dans
leurs commandes publiques.
Ces premières actions de soutien à la filière Forêt-Bois régionale sont bienvenues, mais devront être
rapidement amplifiées.
Les professionnels de la filière, au travers du Comité Interprofessionnel du Pin Maritime (CIPM) ont
décidé la mise en place d’une cellule de crise basée à Mont de Marsan. Elle est chargée de présenter
un plan à moyen et long terme à l’État et à la Région.
Si l’on se reporte aux expériences de la tempête de 1999, il ne fait aucun doute que la conservation de
très grandes quantités de bois sous arrosage sera une première solution incontournable, à condition que
des aides suffisantes soient débloquées à cet effet. Les industries locales seront alors capables de
dégager les forêts et d’utiliser un maximum de bois pendant quelques années.
Les adhérents de la FIBA s’inquiètent de l’avenir de leurs industries dans l’hypothèse où les
reboisements dans les zones sinistrées seraient insuffisants ou trop tardifs. Ils espèrent que les
sylviculteurs seront rapidement fixés sur la garantie et le niveau des aides indispensables pour la
restauration du massif forestier.
Dans ces circonstances, les conséquences de la crise économique et financière, mentionnées plus haut,
avant que la tempête ne survienne, seront probablement infléchies dans les mois qui viennent.
CONTRIBUTION DE JEAN-LOUIS MARTRES
SYNDICAT DES SYLVICULTEURS D’AQUITAINE
Les grands principes d’un plan d’urgence concernant l’ouragan du 24 janvier 2009
Mesures relatives au pin maritime (Landes, Gironde, Lot et Garonne)
Après la tempête du 27 Décembre 1999, dont on n’a pas tout à fait terminé d’effacer les séquelles, un nouvel
épisode de type ouragan vient de frapper particulièrement la région Aquitaine, générant des dégâts considérables
sur les boisements de pin maritime (mais aussi d’autres essences, notamment peuplier) en particulier sur les
départements des Landes, de la Gironde et du Lot-et-Garonne.
1 - L'ouragan du 24 janvier 2009 : un premier bilan déjà catastrophique
Les premières constatations, une semaine après cet événement d’une violence extrême, laissent craindre que le
bilan des dégâts soit au moins comparables à celui de 1999. (Le décret "catastrophe naturelle" a été pris par le
gouvernement dés le 27 janvier ; rappelons néanmoins que les dommages forestiers sont exclus de ce régime
d’indemnisation).
Alors qu’en 1999, c’est le département de la Gironde qui avait été le plus touché (21 millions de m3 de pin, 37%
des volumes abattus, et "seulement" 5,2 millions de m3, 6,5 % des volumes pour les Landes), la situation en 2009
s’est inversée : c’est bien le département des Landes qui apparaît le plus sinistré.
1.1 – Caractérisation des dégâts – tentatives d’estimation
Une semaine après la tempête il est encore impossible d’avoir une estimation fiable des volumes abattus, en
raison notamment des difficultés de pénétration sur les parcelles : les chemins d’accès sont le plus souvent
obstrués par des arbres "chablis", les terrains sont gorgés d’eau suite aux pluies abondantes de ces dernières
semaines. De multiples acteurs sont mobilisés pour tenter de cerner au plus vite l’étendue des dégâts en croisant
plusieurs types de données. Il faudra encore patienter plusieurs semaines avant d’avoir des estimations fiables.
Pour ce qui concerne le pin maritime, on semble s’accorder sur le chiffre de 300 000 ha de forêts concernés par
des dégâts d'au moins 50%, dont les 2/3 sur le département des Landes. Toute la peupleraie de la vallée de la
Garonne a été également touchée. S’agissant des estimations "volume", diverses approches et dires d’expert
conduisent à une fourchette de dégâts allant de 30 à plus de 50 millions de m3 (la moyenne du volume annuel de
pin maritime consommé par l’industrie est de l’ordre de 7,4 millions de m3).
Pour la préparation du "plan d’urgence", même si le débat est fondamental, le raisonnement sera établi pour le
moment à partir d’une hypothèse du type "les dégâts sont au moins de l’ordre de 30 millions de m3 de pin
maritime (comparables à 99)". Cette hypothèse permet de définir les principales mesures à mettre en œuvre dans
les prochains jours.
1.2 – Décembre 99 / janvier 2009 : éléments d’analyse comparative
En 1999, Lothar et Martin avaient en deux jours balayé une large partie du territoire français causant plus de 150
millions de m3 de dégâts répartis sur 15 régions, essentiellement le Grand Sud-Ouest , le Massif Central, le quart
Nord-Est. (Aquitaine : 29 millions de m3 de pin maritime).
Avec Klaus, le Massif Landais aura essuyé deux épisodes cycloniques séparés d’à peine 9 ans alors que la
périodicité annoncée de ce type d’événement était centennale. Les deux tempêtes auront balayé successivement
le Nord (99) puis le Sud (09) avec une zone de recouvrement (Nord Landes /Sud Gironde) qui a conduit de
nombreux propriétaires à essuyer les effets de deux sinistres successifs…
Malgré certaines déclarations péremptoires expliquant cette succession de tempêtes par le changement
climatique en cours, la communauté scientifique fait preuve d’une grande prudence sur le sujet.
Si les dégâts de 2009 apparaissent tout aussi spectaculaires que ceux de 1999, il semble cependant que l’on
observe un taux de volis (arbres debout, mais cassés) supérieur à celui de 99.
Par ailleurs, l’expérience engrangée en 99 par beaucoup d’acteurs impliqués dans la résolution des problèmes
liés à la tempête va permettre de gagner du temps, notamment dans les opérations d’évacuation des chablis, de
transport, de stockage par voie humide. On sait aussi, depuis la dernière tempête, qu’il vaut mieux donner la
priorité à l’exploitation des gros bois chablis par rapport aux volis souvent impropres au sciage, de même qu’il
ne sert à rien de stocker des bois bord de route si les marchés ne sont pas preneurs.
Plusieurs autres éléments méritent d’être soulignés :
- c’est le cœur économique du massif landais qui a été touché (grande propriété, principales industries de
transformation) ;
- les zones sinistrées seront plus faciles d’accès et d’exploitation que le Médoc en 99, en raison d’un sol plus
porteur (moins de zones humides) et d’un quadrillage DFCI très opérationnel ;
- les moyens d’exploitation dont on dispose immédiatement sont sans commune mesure avec ceux de 99. La
mécanisation intervenue suite à la dernière tempête permettrait de traiter plus de 12 millions de m3 de chablis
dès cette année (source ETF) ;
- malheureusement la crise économique et financière actuelle affecte gravement les industries de la filière dans
leur ensemble. Une des difficultés majeures à laquelle le secteur est déjà confronté résulte de la faiblesse de la
demande, y compris étrangère, dans le contexte récessif actuel.
Enfin, il faut s’interroger cette fois très sérieusement sur le niveau de motivation des sylviculteurs, découragés
par la succession des deux épisodes climatiques à 10 ans d’intervalle alors qu’ils investissent sur des cycles de
l’ordre de 45 ans aujourd’hui.
1.3 – Conséquences prévisibles de la catastrophe
Les conséquences envisageables sont gravissimes. Parmi elles :
- les pertes de revenu parfois énormes affectant les sylviculteurs privés et publics (communes) ;
- la déstabilisation durable de toute l’économie de la filière (34 000 emplois directs industriels, plus de 20 000
sylviculteurs concernés), le risque étant particulièrement aigu pour le département des Landes ;
- une aggravation significative des émissions de gaz à effet de serre (une tonne de bois stocke 1 tonne de CO2) ;
- des risques accrus, à partir de fin mars, d’incendie et d’attaques d’insectes (scolytes) ;
- un paysage de désolation dans une région hautement touristique, etc.
Il s’agit bien, comme en 99, d’une catastrophe à la fois économique et écologique.
2 – Positionnement de l’interprofession (CIPM)
Lors de la tempête de 99, l’interprofession a été un acteur majeur de la résolution de la crise en s’appuyant sur
son « Plan d’urgence », déposé auprès des pouvoirs publics le 9 Février 2000.
Au travers de multiples réunions et propositions associant professionnels et administration on a pu faire évoluer
nombre de mesures aptes à contribuer plus efficacement à la contribution de la crise. Les enseignements précieux
tirés de cette expérience ont conduit à resserrer les liens autour du "Comité Interprofessionnel du Pin Maritime"
qui associe toutes les composantes du pôle "production" (syndicat des sylviculteurs, ONF, coopératives, CRPF,
ETF, Experts, DFCI) et celles du pôle "transformation" regroupées pour l’essentiel autour de la Fédération des
Industries du Bois d'Aquitaine (sciage, papier, panneaux, déroulage).
C’est grâce à ce travail en commun qu’est née la dynamique exceptionnelle du "Pôle de Compétitivité
XYLOFUTUR" qui dynamise toute la filière aux travers de très nombreux projets de recherche/développement,
témoignant de sa capacité à intégrer une société tournée vers l’innovation. C’est cette très forte représentativité
qui justifie qu’à nouveau l’Interprofession propose aux pouvoirs publics un partenariat privilégié pour affronter
cette nouvelle épreuve.
Le CIPM réuni à Mont-de-Marsan en comité de crise, le 2 février 2009 souligne la gravité de la situation et la
difficulté des solutions à mettre en œuvre compte tenu de l’ampleur des dégâts et de la crise économique que
connaît l’ensemble de la filière. Il souhaite contribuer avec les autorités de l’État, de la Région, des départements
concernés à l’émergence d’un Plan de crise capable de redonner espoir à tous ceux qui s’interrogent aujourd’hui
sur la manière de gérer l’urgence tout en préparant l’avenir.
À ce propos, le CIPM rappellera l'urgence de sa reconnaissance en tant qu'interprofession spécifique afin de
disposer des moyens nécessaires pour accompagner ce plan d'actions.
2.1 – Premières propositions concernant un plan d’intervention
Il faut parler d’urgence dans l’exploitation rapide des chablis pour plusieurs raisons, notamment la durée très
faible de conservation des bois d’œuvre de qualité "parquet, lambris, moulure". On dispose, en fonction de
l’expérience de 99 d’environ six mois pour exploiter un maximum de bois d’œuvre de qualité. On suppose
résolus ou en voie de l’être avec le dispositif d’accompagnement "type 99" des problèmes importants tels que :
l’estimation des dégâts et le dégagement des routes et pistes forestières, coordonné par les ASA de DFCI et les
SDIS. Dès lors les grandes priorités doivent porter sur les éléments suivants :
2.1.1 – L'accompagnement des propriétaires pour permettre l’exploitation des bois et la reconstitution
a) Mesures juridiques et fiscales
Des mesures fiscales s’appliquant aux parcelles endommagées doivent être prises en urgence.
En matière de taxe sur le foncier non bâti : dégrèvement de taxe foncière pour 2009, classement en valeur
lande de dernière catégorie pour les années 2010 et suivante.
En matière d’impôt sur le revenu : dégrèvement d’impôt sur le revenu des bois et forêts 2009 (revenus 2008)
et 2010 (revenus 2009), allongement de la durée de report des frais forestiers liés à la tempête jusqu’à 12 ans
pour inciter à l’investissement forestier.
En matière d’impôt de solidarité sur la fortune : prise en compte de la situation générée par la tempête du 24
Janvier 2009 dans le calcul de la valeur des bois et forêts déclarée le 15 Juin 2009 à l’I.S.F.
De plus, un gel des projets concernant la forêt s’impose (RGPP, Grenelle), la situation actuelle ne permettant
pas de poursuivre les discussions.
b) Dispositif de mobilisation des bois
Le dispositif imaginé pour mettre en oeuvre la mobilisation du bois et la reconstruction de la forêt repose sur
un Fonds Spécial d’Indemnisation et de Restauration (FSIR) couplé à un mécanisme d’aide au nettoyage et à
la reconstitution des forêts.
Le Fonds Spécial d’Indemnisation et de Restauration
Le système d’assurance en forêt est totalement inadapté à la fois par les garanties proposées dans bon nombre
de contrats et par son coût prohibitif (+ 400% depuis 1999). La tempête de 1999 avait déjà montré les limites
de l’assurance en forêt. D’autant plus que la forêt est juridiquement exclue du régime des catastrophes
naturelles. C’est pourquoi, le Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest propose depuis de nombreuses années
une réforme de l’assurance. Malheureusement, aucune réflexion sérieuse n’a été menée par l’État.
Compte tenu de ces précédents, il est évident que l’État doit assumer les effets de ses décisions et déclencher
la solidarité nationale. C’est pourquoi il est demandé la création d’un Fonds Spécial d’Indemnisation et de
Restauration des forêts. Sans une indemnisation préalable des forestiers sinistrés, il est impensable de les
engager à reboiser d’autant plus dans un contexte de crise économique. C’est aussi à cette condition que le
financement du système DFCI pourra être maintenu.
Ce Fonds Spécial d’indemnisation et de Restauration (FSIR) doit permettre : l’indemnisation des propriétaires
par rapport au préjudice subi, le nettoyage et le reboisement des parcelles sinistrées.
En contrepartie le propriétaire forestier prendra des engagements de gestion durable des forêts. Par
conséquent, l’accès au FSIR n’est possible que pour les propriétaires sinistrés par la tempête de 2009 et
disposant d’une garantie de gestion durable ou d’une certification forestière.
Enfin, la reconstitution de cette forêt s’impose au regard de ses rôles sur le climat et la réduction des Gaz à
effet de serre (1m3 égal à une tonne de CO2, cf. le prix des marchés de carbone).
Parallèlement aux mesures d’accompagnement des propriétaires pour l’exploitation des chablis, lesquels
représentent plusieurs années de récolte, l’arrêt des coupes de bois vert est un préalable nécessaire pour éviter
de saturer encore plus l’offre. De plus, l’ensemble du dispositif proposé doit être accompagné de moyens
d’animation (développement forestier, DFCI) pour sa bonne mise en oeuvre sur le terrain. Ces moyens
supplémentaires ont fait preuve de leur efficacité suite aux évènements de 1999.
c) Sécuriser le réinvestissement dans la forêt
Le déplafonnement des prêts de la SODEF et l’augmentation de l’enveloppe disponible doit favoriser
l’ensemble des dépenses à consentir en forêt, notamment le chantier de la reconstitution.
Par ailleurs, après deux tempêtes majeures en moins de 10 ans et étant donné l’échec des mesures mises en
oeuvre en matière d’assurance forestière après 1999, les propriétaires vont devoir retrouver une confiance
suffisante face au risque pour engager la reconstitution et par là même assurer la pérennité de la filière. A
moyen terme, une réforme de l’assurance forestière doit donc être engagée incluant le Compte de Soutien
pour Aléas Sylvicoles.
2.1.2 – La sortie des bois chablis, la commercialisation et la pérennité de l’exploitation et de l’industrie en
Aquitaine
La problématique est plus complexe qu’en 1999 en raison de quantités de bois abattus plus importantes, de la
spécificité du pin maritime (faible durée de conservation pour le bois d’œuvre de qualité) et d’une situation
économique qui oblige toutes les usines à réduire leurs cadences faute de demande. Les effets pervers du plan
chablis 1999, notamment sur le sciage aquitain sont également à corriger.
De ce fait les lois du marché ne sont plus adaptées et cette complexité nécessitera de rentrer momentanément
dans une économie administrée pour garantir la meilleure efficacité des fonds publics et protéger le système
forêt-bois-papier.
Définition d’une stratégie globale : de l’empirisme de 99 à l’organisation de 2009.
Les principales mesures du Plan chablis de 2000 pourront être réactivées mais en supprimant ou en adaptant un
certain nombre d’entre elles.
Le principe d’une gestion interprofessionnelle associant étroitement l’État et les collectivités locales est la
condition incontournable à la réussite de ce plan chablis.
De même les acteurs doivent avoir conscience qu’une telle tempête survenant dans les conditions économiques
actuelles se réglera plus lentement qu’en 1999 et nécessitera un effort soutenu pendant une dizaine d’année.
C’est pourquoi le CIPM peut et doit être au centre de la gestion de la crise.
La tempête n’a pas effacé la crise et de ce fait il faudra faire suivre le plan de relance et de modernisation de la
filière bois, la promotion du bois sous toutes ses formes, et le plan spécifique tempête.
Mesures proposées :
Mesure 1 : Stockage
Il s’agit de stockage de grande quantité par voie humide de bois ronds (Objectif 10 millions de m3). L’expérience
de 1999 a démontre l’efficacité de ces systèmes sur la conservation du bois et leur innocuité sur
l’environnement. Est également proposé le stockage de produits semi finis secs, qui aura l’avantage de ne pas
peser sur les marchés mais nécessitera des adaptations et des investissements dans les usines.
Le point clef de cette opération prioritaire n’est pas la faisabilité technique mais bien la création d’une société de
portage (stock consignation) à définir en l’urgence en relation avec les services de l’État et des collectivités.
Mesure 2 : Adaptation de l’exploitation forestière et de l’industrie locale à l’utilisation des chablis
En 1999, 85% des volumes des chablis avaient été transformés par l’industrie locale et des actions d’adaptation
des équipements industriels s’étaient avérées plus efficaces que les aides au transport et à l’exportation en terme
de rapport consommation de chablis/ utilisation de fonds publics.
Au jour d’aujourd’hui il est trop tôt pour en dresser la liste mais des possibilités importantes de consommation
de chablis existent, notamment par des actions portant sur le séchage et la substitution des énergies fossiles par le
bois énergie.
Mesure 3 : Aides à l’exportation et au transport
Il s’agit de tirer l’expérience de la mise en place de ces mesures en 1999 et de s’inspirer également de la gestion
des tempêtes qui sont survenues en Suède et en Allemagne où, à notre connaissance, les aides au transport et à
l’exportation n’ont pas été utilisées.
Une réflexion doit être menée sur leur intérêt, le cas échéant leur calibrage afin que les fonds publics ne
renforcent pas la compétitivité d’industries installées hors du territoire national. Ce point est particulièrement
sensible dans l’industrie du Bois d’Oeuvre et sa compétition avec la péninsule ibérique.
Il faut donc imaginer des solutions novatrices autour d’accords interprofessionnels sur les prix bord de route qui
conditionneraient les aides publiques et d’un comptoir de vente permettant d’améliorer la commercialisation des
chablis.
Mesure 4 : Bois énergie
La capacité de valorisation énergétique des chablis est encore limitée bien que des chaudières de cogénération
soient opérationnelles à partir de 2011 sur des quantités non négligeables (500 000 t/an). Il s’agit, comme
indiqué dans le point numéro 2, de prioritairement développer cette utilisation dans l’industrie existante, de
raisonner de nouvelles installations en cohérence avec la valorisation matière qui reste prioritaire et d’accélérer
les projets CREIII et/ou de réexaminer les projets CREII.
Mesure 5 :Adaptation de la filière à moyen et long terme
L’interprofession doit prendre en charge les études de fond qui permettront d’adapter la filière depuis la
sylviculture, les systèmes d’assurance jusqu’à l’outil industriel. Ce volet essentiel pour le futur fera l’objet d’un
deuxième plan chablis.
Mesure 6 : Synthèse
Au total, il s’agit de monter une stratégie collective, multipolaire, novatrice et susceptible de maintenir la filière
à flot durant cette passe délicate et d’en assurer son avenir dans le long terme.
Communication : il faut engager une campagne forte incitant à la consommation de bois sous toutes ses formes,
et plus particulièrement du pin maritime.
En parallèle, il faut se préparer au grand débat qui s’engage sur le devenir de la forêt landaise et solliciter
l’expertise scientifique des chercheurs de l’INRA et FCBA ainsi que les organismes de développement et
vulgarisation.
Enfin il faudra expliquer et faire connaître au plus grand nombre le Plan de l’Interprofession et sa pertinence.
Compte tenu de la gravité du sinistre, des incertitudes liées à l’estimation des dégâts et à la situation
économique, ce plan devra faire l’objet d’ajustements périodiques en liaison avec les professions et les pouvoirs
publics.
CONTRIBUTION DE PIERRE DUFAILLY
COMITÉ RÉGIONAL DES PÊCHES MARITIMES ET DES ÉLEVAGES MARINS
SECTION RÉGIONALE CONCHYLICOLE D'ARCACHON
Secteur des pêches maritimes
Le cumul des résultats des deux criées d'Aquitaine est en recul de 19% en tonnage et de 14% en
valeur, avec une diminution de 8% du prix moyen. Ainsi, 6 791 tonnes ont été vendues sous criée en
Aquitaine en 2008, pour un montant de 26 millions d'euros. Les prix moyens ont augmenté dans
chacune des criées, mais la baisse importante de tonnage de plusieurs espèces à Arcachon (seiche, bar,
calmar, thon germon…) et à St-Jean-de-Luz (thon rouge, thon germon…), ainsi qu’un contexte
économique défavorable (marché frileux) n'ont pas permis d'améliorer le chiffre d’affaires global. La
flottille aquitaine a reculé de 7% en effectif, avec 26 navires partis au plan de sortie de flotte.
Les faits marquants de 2008
Les Français préoccupés par leur pouvoir d’achat :
La crise qui a touché la France en 2008 a eu des répercussions sur le comportement des
consommateurs : le poisson frais s’est vendu 3,4% moins cher en 2008 qu’en 2007 (sondage
TNS/OFIMER). Le poisson frais s’est également moins vendu cette année. Cela a bien entendu eu une
répercussion sur les prix pratiqués en criée et les volumes vendus, les acheteurs écoulant plus
difficilement leurs stocks.
La crise du gasoil et le plan Barnier II :
Le système de rémunération à la part qui a cours dans la grande majorité des armements répercute
directement les charges, dont le gasoil, sur le salaire des marins.
En 2008, le cours du carburant a atteint des sommets, (0,76€/l le 15
Juillet), et la rémunération des pêcheurs est ainsi devenue de plus en
plus maigre. Les mesures du plan Barnier I, présenté en 2008 et visant à
assurer le retour à la viabilité des entreprises de pêche, se sont avérées
insuffisantes pour contrer cette hausse des prix. En réaction à ces
difficultés, des mouvements de protestation ont paralysé la filière pêche
en mai et juin 2008, y compris en Aquitaine. Les marins demandaient
que leur soit allouée une aide compensant la différence entre 0.40€/l de
gasoil, et le prix à la pompe.
L’État français a apporté des réponses en modifiant le Plan Barnier I pour créer le Plan Barnier II.
Celui-ci comporte une aide sociale de soutien au revenu des marins pêcheurs s’élevant à 40M€, et qui
compense la hausse des prix du gasoil au-delà de 0,40€/l. Ce nouveau plan établit également une liste
complémentaire au plan de sortie de flotte 2008. Le 15 Décembre, le gasoil est redescendu sous la
barre des 0,40€/l.
Le plan de sortie de flotte 2008 :
Sur certaines pêcheries en difficulté (réglementation restrictive, fermetures…), des indemnisations aux
sorties de flotte sont accordés à certains navires par l’État et la Commission Européenne. C’était le cas
en 2008 pour des navires ciblant l’anguille, l’anchois, ou encore la sole du Golfe de Gascogne. Cette
année, 26 navires aquitains ont été retenus au plan de sortie de flotte. C’est un chiffre très élevé
(presque 3 fois plus élevé que lors du plan de sortie de flotte 2006), qui est symptomatique des
difficultés qu’a rencontré la filière ces dernières années (coût du carburant, fermeture ou restrictions
sur certaines pêcheries…). La majeure partie de ces navires est sortie au titre de l’anguille.
Anguille : préparation et finalisation du plan de gestion :
Le 17 décembre 2008, après plus d'un an de travail et de concertation auquel ont participé les
professionnels aquitains, l'État français a transmis à la Commission Européenne le « Plan de Gestion
Anguille de la France ». Les mesures de gestion de la pêche figurant dans le volet national visent à
réduire la mortalité par pêche (ou taux d’exploitation) de 30% en trois ans par rapport à un niveau de
mortalité moyen calculé sur des années récentes. La particularité de la pêcherie d’anguille jaune
d’Arcachon a été reconnue et bénéficie d’un aménagement de ce plan.
Fermeture de la pêche à la moule dans le bassin d’Arcachon :
Sur le Bassin d’Arcachon, 13 autorisations de dragage des moules ont été délivrées en 2008. Pour la
première fois, la pêche à la moule est restée fermée 4 mois de suite (30 avril – 28 août 2008) dans le
bassin d’Arcachon, suite à des tests sanitaires (dits « tests souris ») positifs. Si la période de pêche
s’étend de mars à septembre, cette fermeture prolongée n’a pas permis au marché de se réorganiser à
la réouverture de la pêcherie. Les 4 entreprises principalement touchées ont ainsi subi des pertes
d’exploitation allant de 24 000€ à 129 000€. Des dossiers de demande d’indemnisation de ces
entreprises ont été déposés. Désormais, une sectorisation des zones de pêche permettra de ne fermer
que les zones pour lesquelles le test a été positif, et non l’ensemble du Bassin comme cela se faisait
jusqu’ici.
Anchois : 4e année de fermeture :
Pour la 4e année consécutive, la Commission Européenne a choisi de reconduire la fermeture de la
pêche à l’anchois dans le Golfe de Gascogne, sous forme d’arrêt biologique. Cette espèce constituait la
majeure partie des apports de la criée de St Jean de Luz/Ciboure. Par ailleurs, 2 navires bayonnais sont
sortis de flotte au titre de la pêcherie d’anchois : le Sopite, et l’Île des Faisans. Ces 4 années de
fermeture ont fragilisé la flottille ciblant l’anchois, ainsi que la filière aval travaillant sur cette espèce :
la production et la mise en marché seront d’autant plus difficile lorsque cette pêche ouvrira à nouveau.
Alose : 1re année de fermeture :
Suite aux recommandations du COGEPOMI Garonne-Dordogne-Charente-Seudre-Leyre concernant le
mauvais état du stock, un arrêté a été pris pour fermer la pêche à la grande alose (Alosa alosa) dans le
bassin de la Gironde. Les pertes de chiffre d’affaires pour les entreprises de pêche professionnelle
ciblant cette espèce sont estimées jusqu’à 15 000€. Des indemnisations leur ont été allouées, mais ont
été versées après un très long délai.
La flottille régionale (sources : DRAM, CLPMs, CRPM)
Au 31/12/2008, on compte 345 navires aquitains armés à la pêche, soit une diminution de 26 unités
par rapport au 31/12/2007. Parmi ces navires, 118 sont immatriculés à Arcachon (5 de plus qu’en
2007), 175 à Bayonne (-15), et 52 à Bordeaux (-16). En 2008, 44 navires aquitains ont quitté la
flottille, dont 26 au titre du plan de sortie de flotte (12 Bordelais, 6 Arcachonnais, et 10 Bayonnais). 18
navires sont entrés, dont plusieurs nouvelles installations, et 4 constructions. Malgré une perte nette de
7% de son effectif, les caractéristiques des navires entrant ont permis de limiter la baisse de tonnage et
de puissance de la flottille aquitaine: sa puissance totale est de 58 539kW (-3,41%), et son tonnage de
12 584 UMS (-2,59%). En terme de métiers, on remarque que même si la diversité de la flottille est
maintenue, les pertes concernent essentiellement la petite pêche estuarienne. Par ailleurs, 4 des 9
chalutiers sortis sont arcachonnais : Arcachon a perdu un tiers de sa flottille chalutière en 2008, car
aucun autre chalutier n’est entré.
Tableau 2: Bilan des entrées et sorties de flotte par métier. (données source: DRAM, CRPMEM Aquitaine)
Métier
Couralin
Estuarien
Chalutier
Fileyeur 4
Ligneur
Vedettes intra-bassin
TOTAL
Sorties
Entrées
9
15
9
3
1
6
44
0
0
2
-1
1
12
18
Bilan 2008
-9
-15
-7
0
6
-26
A ces navires armés à la pêche se rajoutent 178 navires armés en conchyliculture mixte petite pêche
dans le bassin d’Arcachon, ce qui porte la flottille aquitaine, toutes activités confondues, à plus de 500
unités.
Les résultats des criées
N.B. : Les résultats des criées sont un des indicateurs de l’évolution du secteur mais ne permettent pas
pour autant de révéler la situation économique globale de la filière et des entreprises de pêche de la
région avec notamment l’augmentation des charges, données disponibles ultérieurement.
Arcachon
Sont mis en vente sous la criée d’Arcachon la quasi-totalité des productions des navires AC travaillant
à l’Océan, une partie des productions du Bassin, et des productions de navires d’autres quartiers, par
rapatriements de produits (espèces amphihalines de l’estuaire de la Gironde ou coquillages de la Côte
Atlantique), ou par débarquement sur le port. Cette année, avec 2 164 t vendues, le tonnage est en
recul de 26% par rapport à 2007. Il en est de même pour la valeur totale des ventes qui représente cette
année 14 millions d’euros, soit 19% de moins qu’en 2007. Cependant le prix moyen est en
augmentation (+ 9,62%), à 6,65€/kg, valeur la plus forte depuis 1999. Arcachon se situe au second
rang des criées françaises en prix moyen, entre janvier et novembre 2008, (d’après Le Marin du
vendredi 2 janvier 2009 (N° 320 8)).
Sept espèces représentent près de 80% du chiffre d’affaire de la criée d’Arcachon. Trois espèces
phares de cette criée (la seiche, le calmar et le bar) ont vu leurs volumes diminuer. La seiche
représente cette année près de 15% du tonnage vendu sous criée, avec 319 tonnes vendues pour 1 011
943€. C’est un tonnage en recul de 47% par rapport à 2007, mais le prix moyen a augmenté de 34%
(3,17€). Cela peut s’expliquer par deux raisons différentes : les céphalopodes comme la seiche et le
calmar sont débarqués par les chalutiers, or la flottille chalutière d’Arcachon a été sensiblement
réduite en 2008. Par ailleurs, ces espèces constituent, de par leur biologie, une ressource très fluctuante
d’une année sur l’autre, en fonction des facteurs environnementaux. Ces débarquements restreints
s’expliquent probablement par la conjonction de ces deux facteurs. Le bar représente cette année 6,6%
du tonnage total vendu, ce qui est une proportion stable d’année en année. Néanmoins cette année le
volume de bar a diminué de 27% comparé à 2007. Son prix moyen a diminué de presque 2% par
rapport à l’an passé (7,65€). Le calmar a vu ses volumes diminuer pour les mêmes raisons que la
seiche, mais dans des proportions plus importantes (-63% par rapport à 2007). Néanmoins son prix a
augmenté de près de 3% (7,22€). En revanche, les tonnages de sole commune, autre espèce
emblématique de la criée d’Arcachon, ont augmenté de près de 15%. Mais le contexte économique
défavorable n’a pas permis de bien vendre ce produit : le prix moyen a perdu 16%, soit environ -2€/kg
sur toutes les tailles. Le montant brut retiré de ces ventes a donc chuté de 4%. Il est à noter que cette
année il n’y a pas eu de thon germon au large d’Arcachon, avec pour effet une chute de 94% du
tonnage vendu en criée par rapport à 2007. Cependant, le prix du germon ayant presque doublé, le
chiffre d’affaire a diminué de 88%. Par ailleurs, le moratoire sur la grande alose a engendré la
disparition de cette espèce à la criée. En 2007, l’alose représentait près de 1 300kg, pour un montant
de 8 400€.
Saint-Jean-de-Luz/Ciboure
Sont mis en vente sous la criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure, une partie de la production des
navires du quartier de Bayonne et des apports de navires extérieurs. Sont comptabilisés ici les
ventes aux enchères et les ventes de gré à gré de thons débarqués à la criée. Ces chiffres ne
prennent pas en compte les ventes gré à gré gérées à distance. Le tonnage vendu à la criée de
St Jean de Luz a chuté de 15% par rapport à 2007, et s’élève à 4 626 t. Néanmoins, le chiffre
d’affaire vendu en criée (11,75 millions d’euros) n'a chuté que de 5,8%, car le prix moyen des
produits vendus sous criée est passé de 2,29€ à 2,54€/kg, soit une augmentation de près de
11%.
Neuf espèces représentent plus de 70% du chiffre d’affaire des ventes de la criée de St Jean de
Luz/Ciboure. La baisse de tonnage de 2008 est principalement due à la diminution des volumes de
thon rouge qui sont passé sous criée (-48% par rapport à 2007). Cela s'explique de la façon suivante:
en 2008, le durcissement de la législation concernant la pêche de cette espèce a conduit à
l'établissement de plans de capture individuels. La fin de saison 2008 (août/septembre) a été mauvaise,
et peu de captures ont eu lieu. Les navires qui s’étaient restreints en début de saison du fait de
limitations de captures ont donc globalement beaucoup moins pêché cette année que les années
précédentes. Cependant, malgré un contexte sociétal difficile (boycott des grandes surfaces et pression
d'ONG environnementalistes) qui a fait chuter les prix en début de saison, les prix sont remontés car la
concurrence espagnole a été faible : le prix moyen au kilo a augmenté de 70% par rapport à la
moyenne des trois années précédentes. Les débarquements de thon germon ont diminué de 15%, et les
prix moyens ont augmenté de près de 30% par rapport à la moyenne des trois années précédentes. De
la même façon, les débarquements de sardines ont diminué de 22%, mais leur prix moyen a doublé
depuis 2007 (de 0,37 à 0,80€). La sole a vu ses volumes augmenter de 66% mais, comme à Arcachon,
son prix a chuté de 16%. Les volumes de merlu sont relativement stables, mais leur prix a diminué de
2,5%.
CONTRIBUTION DE JACQUES BOSCQ
FNTR / URSTRA / UNOSTRA / TLF / SNCF / RFF /
GESTIONNAIRES AÉROPORTS OU PORTS
PORTS
PORT DE BORDEAUX (Chiffres provisoires)
Avec 9 003 kt en 2008, le Grand Port Maritime de Bordeaux enregistre une progression de +8,4% par rapport à
2007, soit 696 kt supplémentaires. Il faut remonter à 1994 pour retrouver un tonnage comparable dans les
statistiques du port de Bordeaux. La forte hausse des vracs liquides (5.448 kt, soit +20,4%) comble largement la
diminution des vracs solides (2.779 kt, soit –5,1%) et celle des marchandises conventionnelles (775 kt, soit –
9,2%). Les mouvements sociaux amorcés en avril, ont impacté la plupart des filières et expliquent en partie la
perte de vitesse des vracs solides, principalement concentrés sur Bassens. Le ralentissement économique,
perceptible suivant les opérateurs dès l’été 2008, a amplifié cette baisse de l’activité qui touche essentiellement
les filières manutentionnées. Le trafic conteneurs se contracte par rapport à 2007 avec 55 158 EVP pour 612 kt
soit une baisse équivalente à 10 000 EVP mais reste cependant supérieur à 2006.
Les mouvements de navire sont en progression de 6,4% : 2.607 contre 2.451.
Principales tendances
AUX ENTREES : 6 774 kt, soit + 4,2%
Hydrocarbures raffinés et gaz - décembre 2008 : 360,8 kt ; + 0,2% ; fin décembre 2008 : 4 259 kt ; + 13,8%.
Les entrées de produits raffinés atteignent 4 259 kt à fin 2008, soit 13,8% d’augmentation. Cette hausse
significative des importations d’hydrocarbures est à associer à l’incorporation de l’hinterland bayonnais et au
retour à la normale de l’approvisionnement de DPA après les déstockages de 2007. Cette croissance est marquée
par une forte augmentation des imports d’essence (+7,2%), de gas-oils (+25,2%), de carburéacteur (+20%) et du
fuel domestique (+5%) alors que les huiles aromatiques et les fuels oils chutent respectivement de 25,1% et
38,9%.
Produits forestiers - décembre 2008 : 9,2 kt; +153,7% ; fin décembre 2008 : 131,3 kt ; -11,6%
1 - Bois tropicaux : les importations de bois tropicaux sciés brésiliens ont progressé de 13,1% en 2008. Les
importations de grumes africaines n’ont quant à elle pas repris en 2008.
2 - Bois du Nord : Les importations de bois du nord ont diminué de 20% en 2008 par rapport à 2007, la
tendance devrait se poursuivre en 2009. Rappelons que, durant les périodes troubles sociaux dans les ports
autonomes en 2008, les importateurs ont favorisé les approvisionnements par camions ou détourné des navires
sur des ports secondaires.
3 - Bois à papier : en 2008, aucune importation de copeaux de bois, mais les perspectives de 2009 sont plus
encourageantes, car la production des pellets augmente dans l’hinterland du port de Bordeaux.
4 - Pâtes à papier : les importations ont très légèrement diminué : 51 396 t en 2008 contre 52 668 t en 2007.
Charbon et coke - décembre 2008 : 4,6 kt; -2,1% ; fin décembre 2008 : 242,9 kt ; -7,1%
15 navires de charbon et de coke de pétrole ont été déchargés à Bassens en 2008 pour un total de 243 kt.
Graines oléagineuses - décembre 2008 : 12 kt ; Fin décembre 2008 : 96,7 kt ; +105,3%.
La fermeture de Solae prévue en 2009 est un véritable coup d’arrêt à la filière. Les importations de graines de
colza par Saipol redynamisent cette filière avec près de 50 kt tonnes déchargées sur 2008.
Tourteaux et PSC - décembre 2008 : 13 kt ; +271,5% ; fin décembre 2008 : 152,6 kt ; -31,1%.
Le trafic a aujourd’hui atteint un seuil critique qui devrait se stabiliser en 2009 sur la base exclusive du marché
local à 150 000 tonnes.
Engrais et matières premières pour l’industrie des engrais - décembre 2008 : 27,9 kt ; -52,5% ; fin décembre
2008 : 571,9 kt ; -18,2%. Après une année 2007 exceptionnelle, les importations d’engrais ont été en 2008 de 300
kt (soit -133 kt). Malgré la concurrence, le port de Bordeaux maintient une position forte dans un hinterland
estimé entre 300 kt et 360 kt.. Avec 272 kt en 2008, le retard n’est que de 13 kt. pour l’usine d’Ambès après son
arrêt décennal.
Ciment - décembre 2008 : 0 kt ; fin décembre 2008 : 54,3 kt ; +9,9%
Cette année, les importations de ciment sont en progression de 10% par rapport à celles réalisées en 2007.
Laitiers et clinkers - décembre 2008 : 15,7 kt; +40,3% ; fin décembre 2008 : 82,9 kt ; - 27,9%
2008 marque une forte baisse par rapport à 2007 et se situe très loin des perspectives d’importations annoncées
lors de l’implantation du nouveau broyeur de Bassens.
Autres marchandises - décembre 2008 : 65,7 kt ; -30,6% ; fin décembre 2008 : 1 070 kt ; -0,4%
Le bilan des activités diverses (1.070 kt) est identique en tonnage à 2007. La baisse des granulats (- 126 kt)
malgré l’arrivée de STEMA et des produits métallurgiques (-16 kt) est compensée par la progression des huiles
(+ 92 kt), du bitume (+ 34 kt) et du verre pilé (+ 9 kt).
AUX SORTIES : 2 229,6 kt, soit + 23,3%
Pétrole brut et produits raffinés - décembre 2008 : 27,9 kt ; fin décembre 2008 : 304,6 kt ; + 678%
Avec 229 kt exportées en 2008, le trafic de pétrole brut progresse de 190 kt par rapport à 2007. Les exportations,
stoppées depuis janvier 2007, ont repris en mars 2008. 75,5 kt de biocarburants ont également été exportées.
Céréales et graines oléagineuses - décembre 2008 : 111,7 kt ; + 97,3% ; fin décembre 2008 : 1.234,3 kt ; + 17,2%
1 – Céréales en vrac : ce début de campagne céréalière 2008-2009 est en nette progression par rapport à la
précédente (+12,6%). Malgré une récolte maïs tardive, novembre et décembre, affiche des tonnages en hausse :
respectivement 144 kt (+38 kt) et 112 kt (+61 kt). Les exportations 2008-2009 sont déjà supérieures de 71,5 kt
(637 018 tonnes exportées contre 565 490 tonnes en 2007-2008) mais reste en deçà des campagnes précédentes.
2 – Graines oléagineuses : avec seulement un navire de 1,2 kt reçu en novembre et aucun en décembre, le bilan
2008 fait état d’une baisse de 14,4% avec 37 kt exportées.
Huiles et Tourteaux - décembre 2008 : 8,8 kt ; -31,1% ; fin décembre 2008 : 148,7 kt ; +63,7%
Les exportations d’huiles croissent de façon significative 118,9 kt (+ 47,3%). A noter que le développement des
exports de tourteaux (29,8 kt soit +195%) va de pair avec ce redressement d’activité.
Autres marchandises - décembre 2008 : 33,9 kt ; -27,5% ; fin décembre 2008 : 542 kt ; -13,2%
Le bilan 2008 des exportations de marchandises diverses est déficitaire de 82,5 kt (-13,2%). Malgré la hausse de
la ferraille (+15 kt), les autres trafics ont peiné à l’image du talc (-15 kt), du quartz (-7 kt) ou de la terre
réfractaire (-19,5 kt). Le constat de la filière bois, durement touchée par la crise économique, suit cette même
tendance : -43 kt pour les papiers et cartons, -11 kt pour les exportations de bois des landes.
ÉVOLUTION DES LIGNES RÉGULIÈRES :
Trafic conteneurs (conteneurs pleins + vides) et lignes régulières - décembre 2008 : 38 kt ; -29,6% / 3 717
EVP ; -23,2% ; 2008 : 612 kt ; - 8,4% / 55 158 EVP ; -15,4%. 2008 est la première année de baisse du trafic
conteneurs après 5 années de croissance ininterrompue. Sur l’année 2008, avec 55.158 TEU manutentionnés, soit
une perte de 10.000 TEU, le port de Bordeaux perd en moyenne plus de 800 TEU par mois par rapport à 2007.
Une part est imputable aux mouvements sociaux du printemps et du début de l’été, le poste « conteneurs vides »
explique la quasi-totalité de la baisse : 8 600 TEU en moins, soit – 43,7%.
DELMAS : 0 escales au Verdon en décembre 2008, contre 2 en 2007. L’impact de la suppression des escales export
Delmas se traduit pleinement au niveau du Verdon : 15 escales en 2008 contre 29 l’année précédente, 1 840 TEU
chargés/déchargés en 2008, soit 2 fois moins qu’en 2007. Cette suspension des touchées export Delmas entraîne
une baisse de l’activité sur ce site et a porté un coup d’arrêt aux dessertes ferroviaires Bruges–Le Verdon.
MSC : 3 touchées en décembre 2008, comme en 2007. Après une exceptionnelle année 2007 (+35%), et alors que
l’armateur annonçait une progression de trafic minimale de 15% en 2008, le contexte social depuis avril a
impacté l’activité de MSC au Verdon. Avec 42 escales en 2008 (contre 45 en 2007), ce sont 23 994 TEU qui ont
été manutentionnés, soit 9,9% de moins que l’an dernier ; baisse imputable aux seuls trafics vides. MSC est le
seul armateur qui augmente son activité exprimée en tonnes : +4,2% et en conteneurs pleins (+9%), grâce à un
très fort développement de ses imports de pleins : 8 5767 TEU, soit +55%.
CMA CGM : 4 escales en décembre 2008, comme en 2007. Le nombre d’escales de CMA CGM en 2008 est stable
(52 escales contre 51), sauf pour le trafic, en recul de 4 100 TEU, soit une baisse de 12,4%.Chez CMA, les
tendances sont les mêmes que chez MSC, mais un peu atténuées : petite progression de l’import plein (+1,6%),
baisse de l’export plein (-8,6%), et gros repli sur les approvisionnements en conteneurs vides (-26,7%).
En conclusion, avec une performance commerciale des armements préservée pour les trafics pleins (43 502
TEU pleins en 2008 contre 44 961 en 2007), les opérateurs n’ont pu réitérer les performances des années
écoulées. Le volume 2008, s’il n’égale pas le record de 2007, reste cependant légèrement supérieur à celui de
2006. Les perspectives 2009 avec un objectif de 8 800 00T, s’inscrivent en retrait, en rapport avec la conjoncture
régionale. Enfin, le Grand Port Maritime de Bordeaux, pour promouvoir l’essor de trafic de marchandises par
voie maritime, est toujours dans l’attente de l’autorisation permettant la circulation (conformément au décret du
7 janvier 2004) de véhicules à 44T de PTRA dans un rayon de 150 Km de son port.
Port de Bayonne trafic maritime 2008
Le trafic du port de Bayonne s’établit à fin 2008 à 3 747 782 tonnes soit un recul de 14,33% par rapport à
l’année 2007 (4 374 656 tonnes). Ce recul a une double cause extérieure à la gestion de la CCI Bayonne Pays
Basque : la fermeture du site de stockage portuaire de la Raffinerie du Midi (ceci a ramené les importations de
produits raffinés de 441 478 tonnes en 2007 à 80 731 tonnes) ; le non-report du trafic de Bordeaux sur Bayonne
dû à la remise en fonctionnement du bac de stockage d’Ambès (ce trafic représentait 100 000 tonnes en 2007),
soit un total de près de 550 000 tonnes perdues.
MAÏS : en progression de 7,56% (474 236 Tonnes) par rapport à 2007 (440 885 tonnes). Le volume des
exportations de maïs à travers les silos de la Maïsica est directement lié aux prélèvements faits, dans notre
hinterland agricole, par les transporteurs routiers espagnols vers la péninsule ibérique.
PÉTROLE BRUT : en recul de 43,79% (223 477 tonnes) par rapport à 2007 (397 592 tonnes). Il faut tenir
compte, dans cette baisse des 100 000 tonnes détournées en 2007 de Bordeaux sur Bayonne par suite d’un
incident sur le bac de stockage d’Ambès.
HYDROCARBURES RAFFINÉS : la fermeture du site de stockage portuaire de la Raffinerie du Midi se
traduit par une chute considérable des importations de produits raffinés de -81,71% pour un volume total de
80 731 tonnes contre 441 478 tonnes en 2007.
DÉRIVES NON-ÉNERGETIQUES DU PÉTROLE : en recul de 11 611 tonnes (-25,57%) par rapport à 2007
(45 404 tonnes) les importations de bitume sont directement liées aux travaux d’infrastructure routière de notre
région.
FERRAILLES : ce trafic accuse une baisse de 13,72% en 2008 (738 917 tonnes) par rapport à 2007 (856 434
tonnes). Ceci est dû à un report des importations maritimes vers des approvisionnements par voie terrestre (train
et camions).
BILLETTES : en progression de 33,60% en 2008 (991 264 tonnes) par rapport à 2008 (741 981 tonnes).
CELSA sur le Port de Bayonne a généré en 2008 un trafic cumulé ferrailles + billettes de 1 730 181 tonnes.
SOUFRE : ce produit historique du Port de Bayonne connaît une diminution inexorable.
PRODUITS CHIMIQUES : ces produits connaissent un tassement de 14,20% en 2008 (484 205 tonnes) contre
564 348 tonnes en 2007. Acetex a suite à un incident perdu un mois de production.
ENGRAIS : après une bonne année 2007 (429 338 tonnes), l’année 2008 connaît un léger ralentissement
(414 470 tonnes) avec un recul de 14 868 tonnes (-3,46%).
GRUMES EXOTIQUES : en progression de 3 265 tonnes en 2008 (18 601 tonnes), ce trafic de grumes d’azobé
en provenance principalement de Guinée Équatoriale est généré par la société IDIART de Viodos (64).
BOIS AGGLOMÉRÉS : après avoir dépassé les 100 000 tonnes en 2002, les exportations de bois aggloméré se
sont tassées pour arriver à un total de 12 997 t en 2008, en recul de 39,06% par rapport à 2007 (21 329 t).
BOIS DIVERS : constitué de traverses de chemin de fer et de bois sciés à l’export, ce trafic a connu en 2008, un
accroissement important (+10 390 tonnes) dû à un regain des sorties de bois sciés.
CIMENT : en recul de 43,57% en 2008 (51 624 tonnes) par rapport à 2007 (91 487 tonnes).
AUTRES VRACS SOLIDES et DIVERS : en baisse de 22 351 T en 2008 à 29 354 T, ces produits tels que le
sel de déneigement, la tourbe, écorces de pin ont un volume très variable.
Perspectives 2009 : l’année 2009 sera très difficile avec toujours la perte du trafic dû à la fermeture de la
Raffinerie du Midi. La mauvaise conjoncture économique générale laisse craindre de nouvelles baisses de trafic.
Les nouveaux trafics attendus (Beltrane), ne démarreront qu’en 2010 (250 000 tonnes). Toutefois, le Port de
Bayonne est aujourd’hui l’objet de plusieurs projets qui auront un impact positif sur le trafic portuaire, dans les
années à venir : implantation d’un laminoir par le Groupe Beltrame – Ce projet devrait créer 100 emplois à
terme, générer 300.000 tonnes de trafic portuaire et un projet d’extension de Celsa France représentant la
création de 400 emplois pour un trafic portuaire estimé à 700.000 tonnes.
AÉROPORTS
AÉROPORT DE BERGERAC
Bilan de l’année 2008
L’année 2008 est une année record en terme de trafic avec 295000 passagers(+16% par rapport à 2007), un trafic
100% international et l’arrivée d’une 3eme compagnie low-cost (TRANSAVIA) sur Bergerac /Amsterdam et
l’ouverture conjointement d’une destination sur Charleroi (Bruxelles) avec Ryanair. L’année 2008 est l’année de
l’ouverture sur le Benelux avec un trafic de l’ordre de 40000 partagé 50/50 entre la Belgique et la Hollande.
Destinations de RYANAIR : Londres Stansted, Liverpool, East Midlands (Nottingham), Charleroi
Destinations de FLYBE : Southampton, Exeter, Birmingham, Leeds, Londres Gattwick, Edimbourg
Évolution du nombre de passagers de 2001 à fin 2008:
2001
16 379
2002
61 805
2003
115 978
2004
204 009
2005
233 760
2006
269 630
2007
254 429
2008
294 700
Les travaux d’agrandissement de l’aérogare (doublement du hall départ et du hall arrivée) ne seront achevés que
pour le printemps 2009 avec un retard supérieur à 6 mois.
Perspectives 2009
La prévision budgétaire a été établie sur un trafic de 270000 passagers intégrant la forte diminution des plans de
vols sur la Belgique et la Hollande. Le déficit budgétaire va s’accentuer sur 2009 par un effet de ciseaux,
diminution des recettes aéronautiques et extra-aéronautiques, plus une augmentation sensible des charges
d’exploitation liées aux nouvelles infrastructures.
En parallèle se posent des problématiques liées au financement par le SMAD (Syndicat mixte Air Dordogne) ,
propriétaire de l’aéroport depuis le 1er janvier 2008 et dont les clés de répartition sont les suivantes :
- ville de Bergerac (49%)
- Conseil Général de la Dordogne (30%)
- CCID (20%)
- ville de Périgueux (1%)
Il est clair que l’assise de financement n’est pas suffisamment large et que cela ne contribue pas à rendre pérenne
le développement de l’aéroport dont l’existence est vitale pour le département.
Répartition des clients : Dordogne 62% (dont 30% sur Périgord Pourpre), Lot-et-Garonne 21%, Lot 8%,
Charente 4%, Gironde 4% et Tarn et Garonne 1%.
AÉROPORT Bordeaux-Mérignac
BILAN 2008 : TRAFIC EN HAUSSE DE +2,8% À L’AÉROPORT DE BORDEAUX AVEC PLUS DE 3,5
MILLIONS DE PASSAGERS
En 2008, avec 3.519.000 passagers, le trafic total de l’Aéroport de Bordeaux a enregistré une hausse de +2,8%,
soit 97.000 passagers supplémentaires. 2008 est donc la 4e année consécutive de croissance significative (+5,7%
en 2005, +5,2% en 2006, +6,3% en 2007).
À fin août, le trafic global cumulé atteint encore les 4,5% de croissance par rapport à la même période en 2007.
Le trafic low-cost représente 14,2% du trafic global de l’aéroport en 2008 (500.000 passagers, +30% par rapport
à 2007) et génère la quasi-totalité de la croissance globale de la plate-forme bordelaise.
Ces résultats situent l’Aéroport de Bordeaux dans le haut de la fourchette des croissances régionales françaises
(comprises entre 0 et 2,9%), hors Lyon qui bénéficie de l’impact de son nouveau terminal à services simplifiés
(+8,2%). Le nombre de mouvements d’avions est resté stable en 2008 (68.700 tous trafics confondus).
2.335.000 PASSAGERS EN NATIONAL (+ 3,6 %, + 82 000 PASSAGERS)
Cette croissance est tirée par l’explosion du trafic vers Lyon grâce à l’offre d’Air France (ajout d’une fréquence
quotidienne à partir de février) et d’EasyJet (2 vols quotidiens depuis mars). La desserte Bordeaux-Lyon
représente 387.500 passagers en 2008 progressant de 44,9% (+120.000 passagers) et confirme sa place de
première ligne transversale française.
Résultats de croissance également positifs pour les dessertes Air France de Marseille avec +4,8% (169 000
passagers) dopées par l’ajout d’une 5e fréquence au printemps et de Paris Charles-de-Gaulle +0,9% (526 000
passagers) Partiellement touchée par trois grèves en 2008, la ligne Bordeaux-Paris-Orly est en retrait de 4% avec
933 313 passagers. Les dessertes vers Lille, Nantes et Strasbourg sur lesquelles Air France a réduit son offre de
siège, baissent avec respectivement -3,2%, -4,2% et -7,6%. La liaison Bordeaux-Nice reste stable (+0,4%).
+ 2,7 %POUR LE TRAFIC RÉGULIER INTERNATIONAL, AVEC + 25 800 PASSAGERS
Après une croissance exceptionnelle en 2007 (+16,5%), le trafic international continue de progresser, en 2008
avec +2,7%. La croissance est portée par la destination Genève, desservie par Easyjet et par Baboo, devient en
2008 la seconde destination internationale au départ de Bordeaux (après Londres Gatwick) avec près de 100 000
passagers en un an (+52%). Les compagnies régulières enregistrent de bons scores vers les hubs internationaux,
principalement Amsterdam (+13,7%, 99 000 passagers) sur le second hub d’Air France/KLM, Madrid (+7,9%,
62 600 passagers) avec Iberia et Bruxelles (+3,4%, 24 600 passagers) avec Air France. Londres Gatwick
desservie par British Airways reste la première destination internationale de Bordeaux avec 119.000 passagers.
Bons scores également sur Montréal avec +88% (18 600 passagers) grâce au doublement des vols de Air
Transat, Stockholm où Norwegian a renforcé son programme cet été (+59,6%, 13 700 passagers), Rome
desservie par Air France avec +11% représentant 9 300 passagers, Londres-Luton avec +6,8% (88 900
passagers) et Bristol avec +2,5% (44 100 passagers) opérées toutes deux par Easyjet. Barcelone, Lisbonne et
Porto avec respectivement des baisses de 7,9%, 13,3% et 17,3%, subissent les réductions d’offres de sièges d’Air
France. Les lignes sur les Iles Britanniques semblent impactées par la crise économique britannique. La desserte
régulière vers l’Afrique voit Tunis progresser de +8,2% (Tunisair), Alger (Air Algérie) de +12,8%, Marrakech
(Royal Air Maroc) de +5,1% et Abidjan (Air Ivoire) de +35%. Casablanca (Royal Air Maroc) perd en revanche
7,1% (58 900 passagers au total).
TRAFIC CHARTERS STABLE, PROCHE DE 230.000 PASSAGERS
Les charters sur le marché domestique progressent de 15,7% représentant un gain de 4.000 personnes tandis que
celui sur le marché international perd 5% soit -10.000 passagers
32 000 TONNES DE FRET
Les trafics fret et Poste sont en léger retrait sur 2008 avec 32 080 tonnes (soit -8,8%). À noter une baisse du fret
Poste (-15,9%, 4 515 T.), alors que le fret aérien cargo continue de progresser (+15,3%, 8 214 tonnes).
AÉROPORT D'AGEN La Garenne Lot & Garonne
LIGNE AGEN-PARIS by AIRLINAIR
TOTAL de l'année 2008
Nb Pax
Nb vols
Pax/vol
non-conformité
Cumul
23 038
961
23,97
1,84%
Vols non-conformes
Ré-acheminement
compagnie
externe
dont pax vds vol/vds
18
14
465
22
Ligne AGEN-PARIS : Taux de remplissage moyen sur l'année : 51,01% - Estimé / an : 17 000 au contrat initial,
Prévision 2009 : 22 000 passagers ; Objectif : 24 000 passagers
Cumul annuel au 31 décembre : Autres passagers : 671 passagers sur charter ou vols privés.
AÉROPORT Biarritz-Anglet-Bayonne
Bilan 2008 : l'Aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne dépasse pour la première fois de son histoire le cap du
million de passagers: soit un trafic total de 1 028 006 voyageurs, en croissance de 10,43% par rapport à 2007.
Ces bons résultats s'expliquent par le développement du trafic national (+13,86%), notamment grâce à l'offre
complémentaire de Air France et EasyJet sur Paris. En revanche, le trafic international stagne. (+1,83%).
L'année 2008 aura donc été marquée par l'arrivée d'EasyJet, avec ses liaisons sur Paris Charles de Gaulle, Lyon,
Bristol et Londres Gatwick, mais également par l'adaptation par Air France de l'offre sur Paris et le
développement de la liaison sur Lyon, qui enregistre son 100 000e passager.
Perspectives 2009 : au vu de la conjoncture, il est difficile d’anticiper la réaction des passagers. En nouveautés,
l'aéroport tente de faire émerger une liaison entre Biarritz et Helsinki avec la compagnie low-cost Blue1.
Les liaisons sur Shannon et Francfort-Hahn, assurées depuis 2 ans par la compagnie Ryanair, sont interrompues.
TRANSPORTS ROUTIERS EN AQUITAINE
Conjoncture de OTRE
La situation économique dans laquelle se trouve le transport routier aquitain n’est pas très différente de celle
connue dans l’ensemble du pays. Les problèmes du transport routier ne sont pas que conjoncturels, ils sont
également structurels. C’est pourquoi, afin de comprendre l’ensemble de la problématique il est indispensable de
remonter quelques années en arrière avant d’aborder l’actualité et enfin l’avenir avec l’année 2009.
Le déclin des entreprises françaises du secteur remonte aux années 90, avec la mise en place d’un social
spécifique et une ouverture des frontières européennes sans harmonisation des coûts. L’année 2005 a été
marquée par une vague de dépôts de bilans sans précédent, démontrant une perte de compétitivité du pavillon
français sur tous les marchés internationaux, alors qu’il était jusque là le Premier en Europe. La crise structurelle
du transport routier français est apparue avec évidence et rien n’a été fait pour la résoudre. L’année 2006, a
apporté une conjoncture bien meilleure masquant les problèmes de fond. Les raisons de cette amélioration sont
les suivantes : croissance économique nationale supérieure et surchauffe en Europe de l’Est mobilisant les
transporteurs de ces pays sur d’autres marchés.
La fragilisation des capitaux propres et des trésoreries est le point marquant début 2007 qui a été une année en
dents de scie, avec une activité en moyenne satisfaisante, surtout au premier semestre, mais extrêmement
irrégulière. À partir de septembre 2007 ce qui allait devenir la crise pétrolière débute.
2008 a été marquée par deux crises spéculatives avec une hausse exponentielle des matières premières, dont les
énergies. Une courbe des prix des carburants en début d’année sur une pente moyenne de 5% /mois avec son
paroxysme au mois de mai avec une augmentation de 1 centime et demi du litre par jour. Aucun système ne
permet la répercussion aussi importante et rapide des cours de l’énergie qui se stabilisent ensuite.
Fin août se déclare et apparaît au grand jour la crise financière mondiale. Tous les marchés deviennent fous, en
bourse comme dans le transport. Tout s’écroule, les trafics diminuent en moyenne de 30% mais certains trafics
peuvent même quasiment disparaître, quelques-uns uns, rares, se maintiennent. Le carburant amorce une baisse
au niveau mondial, pour autant cette baisse du prix de l’énergie ne fait que ramener le prix du gasoil à son prix
de fin 2007 c'est-à-dire « cher ». Les trafics sont rares, les dépôts de bilan passent de 3 par jour au niveau
national à 6 puis 10/jour. Même les groupes du secteur sont obligés de « réduire la voilure » et ferment des unités
voire stoppent leurs activités dans certains secteurs d’activité ou géographique. La plupart reconnaissent ne pas
avoir la trésorerie pour supporter cette situation après le mois de mars 2009.
2009 - le début de l’année est dans la continuité de 2008, dépôt de bilan, morosité, en particulier en ce qui
concerne les trésoreries et fonds de roulement. L'inquiétude est grande pour le mois de mars à la parution des
bilans 2008. Que sera devenue la capacité financière des entreprises conditionnant l’attribution de leurs licences
et la continuité de leur activité ? De plus, personne ne peut prédire la durée de la Crise. Il est connu que la
France entre, généralement, plus lentement dans les crises que les autres, mais qu’elle en sort plus difficilement.
La particularité aquitaine
En Aquitaine seuls le transport alimentaire et la messagerie résistent tant bien que mal pour l’instant.
Conjoncture de la FNTR
La récession
Activité: aucune amélioration n’est prévue dans les mois à venir. La baisse d’activité continue. Parmi les
clients du transport routier de marchandises, elle est surtout visible dans les secteurs de l’automobile, qui
constate une très forte dégradation, du BTP, de la sidérurgie, de la chimie et des acheminements pré et post
maritimes. La situation financière des entreprises reste très inquiétante. Les chiffres d’affaires des entreprises,
trésorerie et marges sont en constante dégradation. Aucune amélioration de la situation n’est prévue dans les
mois à venir. Les avis des experts confirment que l’année 2009 sera sur cette ligne.
Prix du carburant : à nouveau à la hausse. Les prix du carburant sont repartis à la hausse début janvier 2009
après une baisse au mois de décembre. Depuis son niveau le plus élevé du 16 juin, le gazole professionnel à la
cuve a chuté de -37% à la fin de l’année 2008. Cependant, malgré cette baisse, la facture gazole en 2008 est
+16% au-dessus de la facture de 2007.
Jusqu’où ira la baisse d’activité ? La baisse d’activité du TRM est signalée par plus de 70% d’entreprises, elle
touche tous les secteurs du transport. Au mois de décembre ce sont les trafics internationaux qui semblent être le
plus touchés, alors même que les transports, national et régional, sont en forte baisse. En termes de perspectives
d'activité à 3 mois, la majorité des transporteurs voit la poursuite de la baisse. Aucune entreprise interrogée ne
prévoit une hausse des trafics nationaux (enquête FNTR).
Écart coûts- prix : toujours considérable. Si la baisse des prix du gazole au mois de décembre a continué à
jouer favorablement sur l’ensemble des coûts de revient, cependant une augmentation des coûts est soulignée par
23% des entreprises ayant répondu à l’enquête de conjoncture de la FNTR. Aucune entreprise interrogée ne
signale la hausse des prix de vente depuis 4 mois. La baisse d'activité en est toujours la principale cause. L’écart
entre les coûts et les prix reste considérable, sa dégradation est signalée par presque 64% des entreprises ayant
participées à l’enquête.
Situation financière presque catastrophique : 91% des entreprises interrogées par la FNTR, signalent une
stagnation ou une baisse de leur chiffre d’affaires. Les délais de paiement s’allongentpar conséquent la trésorerie
des entreprises se dégrade. La marge nette des entreprises est en péril : plus de 70% des entreprises notent une
baisse significative.
Le nombre de défaillances s’élève à 2122 en 2008 : sur la totalité de l’année 2008, 2122 défaillances ont été
enregistrées par les tribunaux de commerce pour les 7 codes NAF, quasi doublement par rapport à l’année 2007.
Les TPE et PE (de 0 à 9 salariés) représentent dans l’ensemble près de 87%. Le taux de défaillance pour cette
catégorie d’entreprises est de 6,10% en 2008 contre 3,36% en 2007. Le nombre d’entreprises défaillantes de plus
de 50 salariés est encore plus marqué: en 2008 il s’élève à 36, soit presque 3 fois plus qu’en 2007. Le taux de
défaillances d’entreprises de plus de 50 salariés a augmenté de +227,27%, passant de 0,95% en 2007 à 3,13% en
2008. La réduction des effectifs est toujours d’actualité.
Le secteur du transport et de la logistique affiche des perspectives d’emploi en baisse.
Une large majorité d’entreprises n’envisage aucun investissement en matériel du transport : utilisation des
véhicules et investissements sont en forte baisse. 75% d’entreprises ayant répondu à l’enquête de conjoncture de
la FNTR n’envisagent aucun investissement en matériel du transport. Pour l’année 2009, les experts de
l’Observatoire des Véhicules Industriels ont prévu une baisse de -25% d’immatriculation de véhicules neufs.
En conclusion :
Le caractère particulier de la crise actuelle n'offre aucun historique de référence permettant de se projeter et de
"modéliser" ce qui va se produire dans les mois qui viennent. Or, l'une des caractéristiques de l'activité transport
a toujours été de suivre les variations de l'activité économique, en les amplifiant dans un sens comme dans
l'autre : quand l'activité faiblit, le transport routier baisse davantage. D'où une très forte pression aujourd'hui sur
les entreprises du secteur, de nombreuses "réductions de voilure", dont certaines violentes et définitives (2122
défaillances d'entreprises de TRM en 2008). Par contre, quand l'activité repartira (?), le transport devra être prêt à
subir un accroissement supérieur à la vigueur de la reprise économique. Le problème se posera donc au moment
de la reprise économique : combien d'entreprises de transport routier seront encore là et dans quel état ?
La Profession est d'autant plus inquiète que cette crise économique mondiale est "surinfectée" par une distorsion
de concurrence européenne très défavorable au TRM français : social franco-français pénalisant, réglementation
sur le cabotage inadaptée et incontrôlable en l'état actuel, fiscalité galopante... L'enjeu de la profession est donc
actuellement de maintenir en vie les entreprises dont l'économie française aura besoin demain.
Transport/Logistique (TLF)
Activité 2008 et perspectives 2009
L’année 2008 restera comme une année modeste en termes de volume de transport et de résultat d’entreprise.
Baisse des flux en tonnes kilomètres et inflation très forte des coûts de revient (notamment le gazole au premier
semestre +20% par rapport au prix au 31/12/07).
Les coûts ont augmenté de 9% par rapport à 2007 pour la longue distance et de 8% pour le transport régional.
Compte tenu de la baisse d’activité, la part des charges fixes dans le coût de revient est venu sensiblement
impacter les résultats.
On a assisté à une forte hausse des défaillances d’entreprises. Les indicateurs économiques, ont généré une
défiance vis-à-vis du secteur avec des comportements de repli des partenaires économiques tels que les banques
ou les assureurs-crédits. Les suppressions des garanties fournisseurs, les demandes de cautions, les refus de prêt
ont été nombreux. Cela n’a fait qu’aggraver certaines situations difficiles et c’est tout un secteur qui est
aujourd’hui « blacklisté ». L’activité de transport routier de marchandises pour compte d’autrui du pavillon
français au troisième trimestre 2008, recule de plus de 5% par rapport au 3ème trimestre 2007. Le transport
national est en baisse de 3,7%. L’activité de transport international diminue de près de 15%.
Baisse du transport de produits manufacturés et des matériaux de construction et quasi-stabilité du transport des
produits agricoles et alimentaires.
Les sondages réalisés dans les entreprises démontrent une baisse du chiffre d’affaire entre 10 et 30% selon les
activités. Certaines filières sont particulièrement affectées : automobile, BTP…. Les premières mesures de
chômage partiel ont été prises dans quelques sociétés.
Cette forte baisse d’activité entraîne une offre de transport excédentaire qui provoque une concurrence plus forte,
notamment entre transporteurs français et tire les prix vers le bas.
Les prix du transport passent désormais dans le rouge.
Au troisième trimestre 2008, pour la première fois depuis 2005 le nombre des défaillances a été supérieur à celui
des créations. Les entreprises de toutes catégories sont touchées et notamment celles de plus de 50 salariés.
Le secteur du transport et de la logistique affiche des perspectives d’emploi en recul avec un solde net de -3%, en
baisse au 3ème trimestre 2008, par rapport à la même période de 2007.
Pour 2009, les entreprises ne disposent d’aucune visibilité pour les mois à venir. La demande de transport
industriel (automobile, chimie…), et de BTP est en chute libre ainsi que le transport « à la demande ». Les
clients réduisent drastiquement leur plan de transport et revoient simultanément les prix par le biais d’appels
d’offre. Les entreprises sont très pessimistes sur des possibilités de reprise à court ou moyen terme.
Accélération des procédures collectives en ce début d’année, plans de chômage partiel et plans sociaux
envisagés.
CONTRIBUTION DE MURIEL BOULMIER
ORGANISMES HLM / COMITÉS INTERPROFESSIONNELS DU LOGEMENT ET
ORGANISMES D'HABITAT RURAL
1. Plus de 6 000 logements sociaux déposés en Aquitaine en 2008
6 150 logements déposés
Offre nouvelle 5 529**
ANRU 621*
PLUS = 2 639
PLAI = 806
PLS = 1 717
PLS foncière = 367
* Clôture AROSHA – janvier 2009
** Données provisoires DRE – 29 janvier 2009
Dans le prolongement des années 2005, 2006 et 2007, l’Aquitaine enregistre encore de bons résultats
de production en 2008 avec plus de 6 000 logements déposés au total, résultat comparable à 2007.
On notera que ces résultats sont acquis grâce à une montée des logements financés en PLUS et surtout
en PLA-I, ces derniers représentant désormais près de 1 logement sur 4, permettant de répondre à
travers des loyers minorés, aux besoins des ménages aux revenus les plus fragiles.
La région Aquitaine atteint 85% des objectifs globaux de production de logement social qui lui sont
assignés par l’État, chiffre qui la place parmi les régions les plus dynamiques en la matière.
Comme au cours des années précédentes, cette mobilisation des organismes aquitains reste contrainte
par des conditions de production de logements sociaux qui continuent à se complexifier. Elles sont
principalement liées : au bouclage financier des opérations, au manque de disponibilités foncières, à
l’impact technique et économique de nouvelles normes (la loi accessibilité, la RT 2005, …), aux
procédures d’urbanisme en évolution constante ou encore aux recours sur les permis de construire.
Les effets potentiels de la crise immobilière n’ont eu aucune incidence sur ces facteurs en 2008, tandis
que commençait à se faire sentir le ralentissement de l’activité immobilière privée avec le retard voire
l’abandon d’opérations de logements sociaux intégrées dans des programmes mixtes. Comme en 2007,
un nombre important de reports d’opérations est lié à des programmes publics-privés, et notamment
des opérations en VEFA, pour lesquels les promoteurs n’ont pas concrétisé leurs projets
De plus, l’année 2008 a été marquée par une activité ralentie en début d’année par le renouvellement
des exécutifs locaux, reportant certaines prises de décisions au second semestre.
2. Des capacités de production 2009 stables comparées à celles de 2008
Et un engagement fort dans le plan de relance à concrétiser
•
Des capacités de production stables par rapport à celles affichées début 2008 pour les
opérateurs sociaux, et une production complémentaire non négligeable via le rachat de
logements dans des opérations bloquées aux promoteurs :
Les capacités propres de production 2009 estimées à 5 000 à 5 500 logements sont
équivalentes à celles affichées par les organismes à la même époque l’année dernière.
Au-delà de cette capacité de production en direct dont les organismes veilleront à s’assurer
que les conditions de programmation permettent la réalisation, les organismes Hlm aquitains
se sont immédiatement et très fortement mobilisés sur le programme de « 30 000 rachats »
lancé fin 2008 par l’État. En effet, soucieux de développer une offre de logements sociaux
complémentaire dans une région où les besoins restent élevés mais également conscients de
leur rôle économique local, les organismes ont affiché leur capacité à racheter en VEFA
1700 à 2 800 logements dans des opérations conduites par la promotion privée et bloquées en
raison de la crise. À ce jour, déjà 1 100 logements ont fait l’objet d’un accord de rachat entre
organismes et promoteurs.
À ce jour, les financements pour boucler ces perspectives de production restent à assurer.
Les enveloppes et objectifs affichés par l’État central il y a deux jours (CIACT du 2/02/09)
doivent être précisément analysés, mais on peut d’ores et déjà souligner que les objectifs sont
en hausse (notamment en matière de logement très social) et les enveloppes semblent stables.
Les négociations ou prises de décision sont en cours pour les autres financeurs (collectivités
locales et 1%). Les semaines à venir seront décisives.
Nombre total de logements déposés
(PLUS-PLAI-PLS - y compris ANRU- hors PLS foncière)
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006*
2007**
2008***
24
420
415
253
303
302
323
182
255
277
242
361
393
302
377
250
256
308
190
261
297
243
169
185
313
331
412
426
403
33
965
1 296
1 005
1 271
1 232
1 118
1 269
895
1 334
1 400
933
2 508
2 548
2 014
1 321
1 108
1 209
1 313
923
753
1 294
1 454
1 526
2 218
3 042
4 064
4 109
4026
40
161
174
209
303
381
323
300
190
174
138
295
424
393
322
238
136
256
259
188
82
166
257
248
619
485
866
583
472
47
203
250
195
234
228
202
181
187
122
205
206
389
277
246
149
201
190
165
218
139
119
172
168
236
376
448
297
293
64
349
435
336
613
565
434
467
409
384
662
737
588
795
837
643
449
459
440
323
247
445
397
415
584
896
1 287
841
956
Aquitaine
2 098
2 570
1 998
2 724
2 708
2 400
2 399
1 936
2 291
2 647
2 532
4 302
4 315
3 796
2 601
2 150
2 422
2 367
1 913
1 518
2 267
2 449
2 542
3 970
5 130
7 077
6 256
6 150
* Pour les logements ANRU : 578 dossiers déposés pour 169 logements financés (soit 6361 EF dont 138 PLS Foncière + 578 ANRU)
** Tableau DRE avril 2008 et AROSHA pour l'ANRU (5745 EF dont 364 PLS foncière + 511 déposés ANRU)
*** Tableau DRE et enquête AROSHA de clôture de janvier 2009
CONTRIBUTION DE MICHEL CISILOTTO
FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT AQUITAINE
SITUATION DU BATIMENT EN AQUITAINE
Après une période favorable à l’activité du Bâtiment, la crise généralisée et profonde qui affecte
l’économie mondiale a commencé à toucher également ce secteur dès 2008.
1) Les raisons de nos inquiétudes
Le créneau du logement neuf a montré, le premier, des signes d’essoufflement dès la fin de
l’année 2007.
Pour 2008, le nombre de mises en chantier de logements a reculé de 14% au niveau national par
rapport à l’excellente année 2007, ce qui, compte tenu de l’acquis de croissance et des délais de
réalisation, a conduit à une baisse en volume de plus de 3%.
Le non résidentiel neuf, quant à lui, a plongé brutalement au 2e semestre 2008 et l’année devrait
se clore sur ce segment de marché par une baisse de 3,5% de l’activité.
Seul, le marché de l’amélioration entretien devrait progresser en 2008 d’un peu plus de 1% en
volume.
Au total, 2008 devrait être marquée par un léger recul de l’activité Bâtiment (- 1,1% en volume).
Compte tenu des contraintes qui perdurent sur l’appareil de production et malgré un recul assez net de
l’intérim, le Bâtiment aura encore créé l’an passé, de l’ordre de 16.000 nouveaux emplois.
Pour l’année 2009, la FFB, consciente des difficultés de l’économie nationale, prévoit une baisse
d’activité de l’ordre de 6% par rapport à 2008.
Il est en effet plus que probable que le secteur du logement continue de reculer, entraîné par le
recul de la promotion privée (estimation de -14,3% pour un peu plus de 314 000 mises en
chantier).
Le non résidentiel neuf s’inscrirait dans la même tendance avec une baisse d’activité de 9,3%.
Enfin, les travaux d’amélioration entretien enregistreraient une quasi stagnation par rapport à
2008.
2) La justification de nos espoirs
Des probabilités existent que la conjoncture de 2009 soit moins catastrophique que les prévisions qui
sont faites.
En effet, le Bâtiment est au cœur du Plan de Relance gouvernemental :
Programme de 100 000 logements supplémentaires,
Accélération du programme national de rénovation urbaine,
Doublement du prêt à taux zéro pour l’accession sociale,
Arrivée de nouveaux produits comme le Pass Foncier,
Assouplissement temporaire des règles d’urbanisme,
Mise en place d’un fonds de lutte contre l’habitat indigne, etc.
L’autre sujet de confiance porte sur le développement des marchés liés au développement durable. Il
s’agit prioritairement de l’éco-PTZ en faveur de la rénovation énergétique des logements.
La FFB est cependant consciente qu’atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Grenelle de
l’Environnement exigera des efforts et c’est la raison pour laquelle elle renforce ses actions dans les
domaines suivants :
En matière de communication auprès du grand public.
En matière de mobilisation de l’appareil de production par son opération « Bâtir avec
l’environnement » qui a pour objectif de favoriser un véritable engagement professionnel de la
part des entrepreneurs et des artisans pour bâtir dans le respect du développement durable.
En matière de formation notamment dans le cadre du dispositif FEEBAT, mais également en
incitant les entreprises à poursuivre leurs efforts de formation des techniciens de bureaux
d’études nécessaires en période d’accroissement de la concurrence et de la formation des jeunes
dans une optique de reprise à moyen terme.
Les Pouvoirs Publics locaux et notamment régionaux, peuvent aider les entreprises du Bâtiment à
traverser le cap difficile de cette année 2009 et c’est dans cet esprit que la FFB Aquitaine vient de
proposer au Conseil régional d’Aquitaine la signature d’une convention prévoyant :
une majoration des avances à hauteur de 15% du marché,
une réduction des délais de paiement à 30 jours,
une mobilisation des mandataires du Conseil régional sur les délais d’instruction des situations
présentées par les entreprises.
Conclusion
Jamais les besoins en matière de construction n’ont été aussi importants :
- logements sociaux,
- amélioration de l’habitat vétuste,
- génie Civil des infrastructures,
- bâtiments commerciaux et industriels,
- application des techniques d’économies d’énergie, etc..
Les professionnels du Bâtiment relèveront les défis qui se présenteront sur tous les fronts,
en adaptant leur productivité aux besoins,
tout en maintenant leurs ambitions de création d’emplois.
Vigilance, compétence et performance
Accompagneront nos actions
pour maintenir la confiance.
CONTRIBUTION DE XAVIER DOUGNAC
FÉDÉRATION FRANÇAISE DES TRAVAUX PUBLICS D’AQUITAINE
L’économie des Travaux Publics d’Aquitaine
– 2e semestre 2008 –
Travaux réalisés :
L’année 2007 avait été, au niveau national, une année particulièrement favorable avec une variation en
volume (tenant compte de l’augmentation des prix de l’énergie, des matériaux de construction et
autres fournitures) de + 10,7%.
Travaux réalisés : Importante baisse du niveau d’activité
En octobre et novembre 2008 ; les travaux réalisés ont été respectivement inférieurs de 9% et 20% par
rapport à ceux du même mois de l’année passée.
De plus, les conditions climatiques ont été défavorables avec des heures chômées pour intempéries
sensiblement supérieures à la normale.
L’année 2008, si elle avait commencé de manière satisfaisante compte tenu de l’année 2007
exceptionnelle, se terminera de manière plus problématique, avec une prévision de – 1,5% en volume.
L’Aquitaine se trouve dans la moyenne nationale et l’enquête régionale d’opinion des entrepreneurs
n’a jamais été aussi pessimiste depuis plusieurs années (2002).
Carnets de commande :
Alors que l’activité diminue, dans le même temps, les carnets de commande sont en baisse constante.
Fin octobre, ils représentent en Aquitaine 4 mois d’activité alors que la moyenne entre 2004 et 2007
est de 4,8 mois.
Des carnets de commandes en baisse régulière
Emploi
Les perspectives de recrutement, fléchissent assez nettement au cours des deux derniers trimestres.
L’intérim est en très forte baisse (- 15,6% au niveau national depuis le début de l’année) et il fait les
frais de la diminution de l’activité.
Si les besoins structurels liés à la pyramide des âges restent réels, les difficultés d’embauche
s’affaiblissent en Aquitaine. Les entreprises sont de moins en moins nombreuses à déclarer ne pas
pouvoir augmenter leur activité faute de personnel : 5%, contre 50% un an auparavant.
Effectifs permanents prévus :
fléchissement des besoins
Besoins en personnel : net fléchissement
Activité 2009
Les entrepreneurs notent un net ralentissement des marchés conclus en fin d’année 2008.
Les perspectives d’activité pour l’année 2009 se dégradent, quels que soient les métiers et les
départements d’Aquitaine.
L’opinion des entrepreneurs sur leur activité future est à son plus bas niveau depuis 2002, avec des
conséquences certaines sur le niveau des prix. Cette dégradation est constante depuis plus d’une année.
La prévision nationale est de - 6% en volume par rapport à 2008.
Les entreprises attendent avec impatience une mise en œuvre accélérée du Plan de relance du
gouvernement.
Forte dégradation de l’opinion des entrepreneurs sur
l’activité future
Tempête
Devant l’importance des dégâts, les entreprises de réseaux électriques sont mobilisées pour la remise
en état dans les meilleurs délais des lignes RTE.
Synthèse
Le ralentissement constaté depuis le second trimestre 2008
s’accentue depuis septembre.
Carnets de commande en baisse constante.
Besoins de main-d’œuvre moins importants.
Baisse très importante du personnel intérimaire.
Perspectives 2009 assez sombres avec un impact de la baisse de
l’activité sur le niveau de prix.
CONTRIBUTION DE GABRIEL MEYER
UIMM AQUITAINE
LES GRANDES TENDANCES D’ÉVOLUTION CONSTATÉES EN 2008
DANS LES INDUSTRIES DE LA MÉTALLURGIE AQUITAINE
Les +
Les –
er
Bonne résistance des entreprises au cours du 1
trimestre 2008
Stabilité des marchés ASD (mais ralentissement
pressenti dans l’aéronautique pour l’exercice à
venir)
Évolution favorable du prix des matières
premières après la flambée constatée au cours
de la période antérieure
Rétablissement en fin d’exercice du différentiel
euro/dollar à un niveau moins élevé
Renversement de tendances à la fin du 1er semestre
2008
Accentuation des difficultés pour le secteur
automobile
Réduction des investissements
Incidences de la crise financière sur le
comportement
des
partenaires
financiers
conduisant à des difficultés accrues pour le
financement court terme et moyen terme des
entreprises industrielles
Évolution défavorable des carnets de commandes
et des consultations en fin d’exercice 2008 sur la
quasi-totalité des marchés de destination et
absence globale de visibilité des marchés pour
2009
Dégradation des indicateurs en matière d’emploi
En raison de sa forte dépendance à l’égard du crédit, des exigences de l’innovation et de sa dimension globale,
l’Industrie est particulièrement exposée aux conséquences de la crise financière qui a trouvé son apogée en 2008.
Rappelons que les industries de la métallurgie représentent l’essentiel de l’industrie manufacturière, soit
quasiment 100% des biens d’équipement et de l’industrie automobile, 50% des biens intermédiaires ainsi qu’une
part des biens de consommation, à travers les biens d’équipement du foyer. Mais si la crise financière n’a pas
manqué de bouleverser radicalement la situation des entreprises industrielles d’Aquitaine à la fin de l’exercice
2008, la situation économique avait commencé à se retourner dès le 3e trimestre. Il faut rappeler que depuis
l’Automne 2007, la conjoncture française avait été dominée par l’accélération fulgurante de la hausse des prix à
la consommation, et que par ailleurs s’agissant des entreprises, celles-ci ont été confrontées d’une part à la
flambée des matières premières, d’autre part à la nécessité d’un autofinancement important de leurs
investissements productifs.
1. Évolution chronologique au cours de l’exercice :
En dépit d’un certain effritement du climat des affaires depuis le début de l’exercice, les industries de la
métallurgie régionale ont plutôt bien résisté au cours du 1er trimestre 2008. On a pu constater en effet au cours
de cette période une croissance du taux d’utilisation des capacités de production, et un nombre de commandes en
hausse, l’activité étant notamment soutenue dans les marchés de l’aéronautique, du ferroviaire et de la
construction navale. En revanche, l’évolution du différentiel euro/dollar, les transferts de charges vers les zones
dollar, la hausse du coût des matières premières et la progression de la sous-traitance confiée dans les pays à bas
coûts ont contribué à modérer la conjoncture du 1er trimestre. La baisse d’activité dans l’industrie automobile,
supérieure aux prévisions établies en fin d’année 2007, ainsi que dans les marchés de la papeterie et du bois pour
les entreprises de sous-traitance rendait toutefois prévisible une activité plus modérée au 2e trimestre.
Au cours du 2e trimestre, la surévaluation de l’euro s’est traduite par une dégradation significative de la
compétitivité industrielle. Le pessimisme a commencé d’entacher le climat des affaires industrielles. On a assisté
à une décroissance de la production manufacturière dans les secteurs des biens d’équipement et de manière plus
marquée dans celui des biens intermédiaires et de l’industrie automobile où les carnets de commandes se sont
repliés à un niveau inférieur à la normale. Ce déclin a également pu être constaté pour les marchés de destination
des papeteries et du bâtiment. L’activité est restée favorable dans les industries de la métallurgie pour les
marchés de l’aéronautique, pour lesquels on a pu constater néanmoins une atténuation, et de l’industrie
alimentaire. La hausse importante du prix des métaux et les pertes de marchés liées à la surévaluation croissante
de l’euro sont venues ternir encore l’évolution du 2e trimestre. En outre, les carnets de commandes étrangers des
industriels, après une bonne performance des exportations au 1er trimestre, ont brutalement baissé au mois de
mai, se rapprochant alors de leur moyenne de longue période. On a donc assisté globalement à un repli au 2e
trimestre et à un certain pessimisme sur les carnets de commandes et la montée des stocks. La baisse du taux
d’utilisation des capacités de production et la dégradation des perspectives de croissance ont entraîné un recul
des investissements des entreprises, jusqu’ici en progression. Cette évolution doit être mise en relation avec
l’orientation à la baisse du taux de marge des entreprises de la métallurgie qui ont vu leur capacité
d’autofinancement diminuer.
Au cours du 3e trimestre, l’activité a paru s’inverser : on a assisté en Aquitaine à une nette inversion de
tendances à travers une baisse des principaux indicateurs d’activité (contraction des commandes tant sur le
marché intérieur qu’à l’exportation et baisse du chiffre d’affaires). La baisse enregistrée dans l’industrie
automobile sur les deux trimestres précédents s’est poursuivie tant chez les constructeurs que chez les
équipementiers, les stocks de produits finis s’avérant élevés. La plupart des marchés de destination des industries
de la métallurgie régionale ont révélé au cours de cette période une tendance baissière (pour les industries
alimentaires, la papeterie, les industries du bois et les industries d’Armement). Les marchés sont restés stables en
revanche dans les secteurs de l’Aéronautique et de l’Espace, ainsi que de la Chimie. Les marges sur affaires ont
continué à se dégrader pour la majorité des entreprises pour lesquelles on a pu constater un recul des résultats
bruts d’exploitation. Au cours de cette période, les entreprises ont commencé à constater des ralentissements
dans les prises de commandes, des reports de projets d’investissement ainsi qu’une baisse significative des
consultations en vue de commandes futures. Pour la première fois depuis début 2006, le nombre d’entreprises
déclarant dans les enquêtes trimestrielles de l’UIMM Aquitaine une réduction de leurs investissements productifs
s’est avéré supérieur au nombre de celles envisageant de les accroître. Une tendance comparable a été constatée
pour les dépenses de recherche & développement. Globalement, une majorité des entreprises des industries de la
métallurgie régionale a exprimé une position d’attentisme au cours de ce trimestre. La production s’est
globalement repliée à partir de la fin du second trimestre dans la plupart des secteurs en dehors de
l’aéronautique, notamment dans les biens intermédiaires, les biens d’équipement et l’industrie automobile qui a
été la plus affectée, et l’ajustement sur l’emploi a été quasi instantané. Au sein des industries des biens
d’équipement, on a pu constater un fort contraste au cours de cette période entre la croissance persistante de la
construction aéronautique ferroviaire et navale, et la baisse de la production des équipements mécaniques
électriques et électroniques. En revanche, les cours des matières premières ont commencé à chuter dès juillet
2008 en liaison avec le freinage de la croissance : les cours des métaux non ferreux, qui avaient touché un
sommet au Printemps 2008, ont diminué de près de 60% depuis lors, revenant à leur niveau de fin 2004.
Le 4e trimestre 2008 a évidemment été marqué par le choc de la crise financière qui s’est traduit par une
dégradation sensible du moral des industriels. L’activité au cours de cette période s’est avérée particulièrement
dégradée dans les secteurs de l’industrie automobile et des biens intermédiaires. Ce trimestre s’est également
traduit par une chute du taux de marge des entreprises, de leur capacité d’autofinancement et par le gonflement
de leur endettement. Les entreprises qui exportent ont subi de plein fouet la dégradation sensible de la
conjoncture mondiale, notamment pour les exportations vers les États-Unis et l’Asie, mais aussi par exemple
vers l’Espagne. Il semble que l’on soit revenu à des niveaux d’indicateurs comparables à ceux enregistrés lors de
la récession de 1993, marquée notamment par une forte révision en baisse des dépenses d’équipement. Cette
évolution concerne les biens d’équipements mécaniques comme les biens d’équipements électriques et
électroniques. L’industrie automobile est le secteur le plus affecté. Même les secteurs de la construction
aéronautique, navale et ferroviaire, épargnés jusqu’ici par la tendance globale de la conjoncture, connaissent un
certain ralentissement au cours du dernier trimestre.
2. Synthèse pour l’exercice 2008 et perspectives 2009 :
Ainsi, l’exercice 2008 a été marqué à la fois par un ralentissement de la croissance industrielle depuis l’exercice
précédent, puis par un repli de la production à partir de la fin du second trimestre et une inversion de tendances à
la baisse au troisième trimestre. Cette situation est aggravée désormais par un resserrement des conditions
bancaires et par la question délicate des délais de paiement qui aggrave les difficultés de trésorerie des
entreprises. Après une baisse de 3% en mai, la production manufacturière française s’est maintenue à ce niveau
jusqu’en août, puis une nouvelle contraction est intervenue avec un repli de 1,2% en septembre et de 3,2% en
octobre. La chute est particulièrement vive dans le secteur automobile, la production d’octobre se révélant
inférieure de 25% à celle des premiers mois de l’année. Le retournement est également significatif dans le
secteur des biens intermédiaires, où la production recule de 10%. Dans le secteur des biens de consommation,
l’activité avait déjà baissé de 4% entre l’été 2007 et le printemps 2008. Le secteur des biens d’équipement a un
peu mieux résisté, la production s’étant maintenue au second semestre à un niveau à peine inférieur au point haut
atteint au printemps. On a malheureusement constaté une nette aggravation au cours des deux derniers mois de
l’année (l’indicateur synthétique du climat des affaires dans le secteur manufacturier est tombé à 73 en décembre
contre 79 en novembre et 87 en octobre : le niveau est identique au creux observé en juin 1993 lors de la dernière
récession). Concernant l’activité des entreprises de la métallurgie en Aquitaine, les enquêtes de conjoncture de
l’UIMM Aquitaine révèlent en l’état actuel des données recensées une contraction des chiffres d’affaires, ainsi
que des prévisions pour 2009 moins favorables. La chute paraît particulièrement accentuée à la fin de l’exercice
2008.
Les résultats des entreprises pour l’exercice 2008 ne
sont pas pour la plupart arrêtés au plan comptable à ce
jour. Toutefois, la tendance pour 2008 semble se dessiner
à la baisse pour un nombre plus important d’entreprises
qu’en 2007 ; de manière corollaire, un nombre moins
important d’entreprises qu’au cours de l’exercice
précédent est en situation de prévoir une progression des
résultats pour 2008. Les prévisions pour 2009 dans ce
contexte restent prudentes et anticipent une année
difficile, 10% seulement des entreprises participant aux
enquêtes envisageant une progression de leurs résultats.
Concernant le taux de marge des entreprises industrielles,
les perspectives sont plus pessimistes pour 2009
(l’INSEE envisage un taux de marge général pour le 1er
semestre 2009 en dessous des 30%, niveau le plus bas
depuis les années quatre-vingt).
Dans le même sens, la tendance est à la baisse pour les
investissements productifs. Le nombre d’entreprises
déclarant une réduction de leurs investissements
productifs est en augmentation à la fin de l’exercice et
pourrait atteindre 50% au premier trimestre 2009. Pour
mémoire, selon l’INSEE, l’investissement devrait reculer
en 2009 de 3% dans l’industrie manufacturière et de 4%
dans l’ensemble des secteurs industriels, en raison
notamment des niveaux des taux d’intérêts et des
conditions globales de financement. Dans le même sens,
les dépenses de recherche & développement des
entreprises de la métallurgie en Aquitaine, en baisse au 4e
trimestre 2008, traduisent également un déclin plus
accentué dans les perspectives du 1er trimestre 2009.
S’agissant de l’évolution de l’emploi, la tendance au
déclin s’est confirmée pour le secteur à la fin de
l’exercice 2008. Elle se manifeste d’abord par une
réduction drastique du recours à l’intérim industriel,
ensuite par le fait qu’une majorité d’entreprises ne
prévoit pas de croissance des effectifs. Il convient de
signaler toutefois que selon l’enquête de l’UIMM
Aquitaine conduite en décembre 2008, 21% des
entreprises envisageraient cependant de continuer à
embaucher en 2009. Enfin, la fin de l’exercice 2008 a
également été marquée par l’obligation de recourir à des
périodes longues de chômage partiel pour plusieurs
entreprises régionales dans le secteur de l’automobile.
3. Approche sectorielle :
Industries mécaniques : pour les industries mécaniques, le ralentissement de la croissance de l’activité, amorcé
pendant l’Été, s’est révélé au cours du second semestre. Dans le secteur de la transformation, le rythme de
croissance des commandes s’est affaibli en particulier pour les articles métalliques et la sous-traitance
(notamment du fait de la baisse du marché de l’automobile). Dans le secteur de l’équipement, les commandes ont
également diminué notamment à l’exportation, et les stocks sont aujourd’hui supérieurs à la normale, ce qui
laisse prévoir un ralentissement de la production (sauf, peut-être, dans la chaudronnerie). Dans le secteur de la
mécanique de précision, les commandes ont aussi fortement diminué.
Industries électriques et électroniques : l’activité des industries de l’équipement électrique et des automatismes
est apparue moins touchée par la crise au cours de l’exercice 2008. Elle a connu une croissance positive au
premier semestre 2008 qui s’est atténuée au second semestre. Cette situation a été liée au volume d’affaires dans
le secteur du bâtiment (ventes d’appareillage et d’équipements de distribution basse tension, systèmes de
contrôle et de gestion technique du bâtiment). La vitalité du secteur des énergies renouvelables dont l’activité
semble prometteuse rend à cet égard d’autant plus regrettable l’échec du projet de poursuite d’activité sur ce
créneau présenté par la direction de l’entreprise Sony à Pontonx, avec reprise de l’ensemble des salariés.
Concernant les industries de l’équipement électronique (téléphonie et informatique), le ralentissement des
dépenses des ménages a engendré leur décélération.
Biens intermédiaires électriques et électroniques : l’activité dans les composants électriques et électroniques
s’est inscrite en baisse sur une grande partie de l’exercice, les stocks de produits finis étant supérieurs au niveau
souhaité et les carnets de commandes inférieurs à la normale. La situation en Aquitaine a été particulièrement
marquée en 2008 par l’arrêt de l’activité de la société Flextronics (ex. Solectron) en Gironde.
L’industrie automobile a été quant à elle particulièrement affectée par la dégradation de l’activité économique.
La chute de la demande, aggravée par le durcissement du crédit a engendré un repli des immatriculations sur
l’ensemble de l’exercice de près de 7% par rapport à l’exercice précédent (chute de 24% des ventes en Espagne,
effondrement aux États-Unis). Cette situation s’est traduite par un arrêt des commandes pour l’usine de Ford
Blanquefort et une explosion des stocks conduisant à la mise en œuvre du dispositif du chômage partiel. Des
mesures similaires ont été prises dans plusieurs entreprises d’Aquitaine travaillant pour le secteur automobile au
Nord comme au Sud de la région. Par ailleurs, après plusieurs mois de travail et de démarches menées
activement par la direction de Ford Aquitaine Industries et de Ford Europe, l’année 2009 s’est ouverte sur la
perspective d’une reprise de l’établissement de Ford à Blanquefort par l’équipementier allemand Johann Hay,
accompagnée du maintien d’une partie significative des emplois sur le site. Au-delà de cette situation
conjoncturelle, dans le contexte du plan de soutien à l’automobile et de la réflexion sur l’avenir de l’automobile
lancés par le Gouvernement, il paraît essentiel d’engager au plan territorial une démarche prospective concertée
sur ce secteur d’activité, tant du point de vue du soutien à l’innovation que dans le domaine de la gestion des
emplois et des compétences. L’UIMM Aquitaine a formulé des propositions précises aux pouvoirs publics sur ce
point en liaison étroite avec les partenaires sociaux de la Branche.
Industrie aéronautique et spatiale : la situation a heureusement été meilleure pour l’industrie aéronautique et
spatiale au cours de l’exercice, dans un contexte où 2008 a connu une hausse vertigineuse du prix du pétrole et
du kérosène et où le trafic international de passagers en repli se trouve désormais confronté à une baisse
continue, tant pour le trafic des passagers que pour celui du fret international qui connaît sa plus forte baisse
depuis les attentats du 11 septembre 2001. Cette évaporation du trafic touche de nombreuses compagnies
aériennes, en premier lieu les compagnies asiatiques, mais aussi les grandes compagnies européennes. Elle
devrait perdurer au moins jusqu’en 2010, ce qui risque évidemment de retarder le besoin de renouvellement des
flottes. Les reports de livraison aux compagnies aériennes ont tendance à se multiplier désormais. Et des
inquiétudes particulières surgissent sur le marché chinois qui absorbe aujourd’hui à lui seul 15% de la production
d’Airbus. Plus globalement, 30% du carnet de commandes d’Airbus pourrait faire l’objet de reports ou
d’annulations de commandes dans les prochains mois.
- Au cours des onze premiers mois de 2008, Airbus a enregistré 756 commandes nettes et 437 livraisons
contre respectivement 640 et 334 pour son concurrent américain. Toutefois, 30% du carnet de commandes
d’Airbus pourraient faire l’objet de reports ou d’annulations au cours des prochains mois. Le constructeur
européen a revu à la baisse ses perspectives de production des avions de la famille A320 qui devrait rester au
rythme mensuel de 36 exemplaires pour l’instant. Quant à l’Airbus A330, l’établissement Sabena Technics
(ex. SOGERMA de Mérignac) en assurera l’aménagement. Par ailleurs, la sortie d’usine de l’A400M a eu lieu
le 26 juin 2008 à Séville. Toutefois, les retards de mise au point concernant le système propulsif et son banc
d’essais conduisent au décalage de deux ans pour les étapes suivantes de ce programme, avec un premier vol
attendu à l’Été 2009 et une première livraison seulement en 2011 (au lieu d’octobre 2009). Ainsi, ce
programme aura pris pour sa réalisation au moins deux ans de retard. La production de l’A400M a en effet
créé des difficultés financières importantes au groupe EADS, qui serait aggravé du fait des pénalités
financières prévues dans les contrats. Le calendrier de programmation militaire concernant l’A400M sera
toutefois précisé en 2009. Airbus a remis progressivement en route la production de son avion géant A380,
désormais exploité par trois compagnies aériennes. Airbus aura livré en 2008 douze A380, mais n’est pas
parvenu à franchir au cours de l’exercice le cap des 200 commandes, le nombre total des commandes s’étant
établi en 2008 à 198. A termes, la production de l’A380 ne devrait pas dépasser quatre exemplaires par mois.
S’agissant de l’A350, qui devrait entrer en 2009 en phase de réalisation, le rythme en période stabilisée est
évalué quant à lui à 13 appareils par mois. Les aléas du différentiel euro/dollar ont évidemment caractérisé le
contexte d’activité du constructeur européen conduit à s’engager dans des sauts technologiques et donc dans
des investissements importants en matière de développement et d’industrialisation. C’est dans ce contexte
qu’Airbus a lancé au cours de l’exercice son plan de productivité Power 8. L’incidence des sauts
technologiques attendus dans le secteur aéronautique s’est traduite en Aquitaine par le développement de la
réflexion stratégique dans le domaine des matériaux composites. L’année 2008 a également été marquée à cet
égard par l’annonce par EADS Sogerma de la mise sur le marché de sa filiale Composites Aquitaine installée
en Gironde. Par ailleurs, en octobre 2008 EADS a également officialisé sa décision de céder sa filiale
SOCATA au groupe DAHER, spécialiste des petits avions d’affaires et des aérostructures pour les avionneurs
et les fabricants d’hélicoptères, qui a l’intention de renforcer ses compétences dans le domaine des composites
et qui a été le premier industriel à bénéficier du fonds souverain mis en place par le Gouvernement. L’année
2008 aura également vu en Gironde sortir de terre le nouveau hangar de Dassault Aviation à Mérignac, un
bâtiment de 25 000 m² qui doit être livré en février 2009. L’activité de l’avionneur au cours de l’exercice a été
marquée en effet par la poursuite de l’expansion de la production des avions d’affaires Falcon, avec une année
record en 2008, même si le groupe a constaté des retards de livraison pour les marchés américains. L’exercice
a également été caractérisé pour les établissements Dassault en Gironde par l’arrêt de la production des Mirage
2000 et le ralentissement de celle du Rafale. Pour mémoire, le budget 2009 inclut la commande de 60
nouveaux Rafale et la livraison de 14 appareils. Le calendrier des commandes françaises pour le Rafale sera
toutefois précisé en 2009. Quant à l’export, les perspectives ouvertes pour le Brésil, les Émirats Arabes Unis et
la Libye paraissent encourageantes. Par ailleurs, le groupe Dassault Aviation a fait en 2008 une entrée
remarquée au sein du groupe Thalès implanté en Gironde, dont il détient désormais 26% du capital.
- Le marché des turbines d’hélicoptères reste en expansion (pour mémoire, la filiale d’EADS Eurocopter a
remporté un contrat de plus de 200 millions de dollars pour la fourniture de 39 hélicoptères à l’armée
américaine. En outre, l’AIA de Bordeaux a été certifiée comme centre de révision industrielle des moteurs
MTR390-2C de l’hélicoptère Tigre. Il est d’ailleurs envisagé que ce programme dont il était prévu de réduire
les cadences, soit accéléré grâce aux investissements supplémentaires prévus par la Défense au titre de sa
contribution au plan de relance de l’économie.
- Le secteur spatial a vu ArianeSpace consolider sa domination sur le marché du lancement des satellites. Le
20 décembre 2008, Ariane 5 a connu son sixième lancement pour l’exercice pour le compte de l’opérateur
Eutelsat portant sur deux satellites de télécommunications, correspondant à un chiffre d’affaires annuel de plus
d’un milliard d’euros. Cette conjoncture est confortée par l’importance des prises de commandes (le carnet de
commandes d’ArianeSpace comprend 27 satellites à lancer, auxquels il convient d’ajouter 8 tirs spécifiques
d’Ariane 5 prévus en 2009). ArianeSpace a remporté l’équivalent de 72% du marché ouvert à la compétition,
incluant un contrat multilancement avec Intelsat. En outre, le premier opérateur mondial de satellites SES a
confirmé le projet de trois nouveaux lancements entre 2009 et 2012. Toutefois, la crise économique mondiale
n’est pas sans incidence sur le marché des lancements spatiaux, conduisant à une révision à la baisse du
nombre global de contrats et à des incertitudes sur le financement de certains projets. Néanmoins, ArianeSpace
prévoit en 2009 un volume d’affaires à peu près équivalent à 2008, et 6 à 8 lancements d’Ariane 5.
- Les entreprises sous-traitantes en Aquitaine ont globalement bénéficié au cours de 2008 du maintien de la
progression d’activité du secteur aéronautique, tant dans le domaine de la mécanique générale que dans celui
des équipements électroniques. Elles s’attendent toutefois désormais à un ralentissement de leur activité,
notamment dans le secteur aéronautique. En effet, les indicateurs les plus récents montrent des évolutions
rapides. Le secteur redoute en particulier l’incidence de la situation des compagnies aériennes (cf. supra) et
celle des reports et étalements de programmes et de commandes. En outre, on constate des difficultés
prévisibles pour le financement des avions déjà commandés. Dans ce contexte, il conviendra de suivre avec
attention l’activité du secteur aéronautique au cours des mois à venir, car jusqu’ici c’est ce secteur qui a
permis d’amortir au plan régional les effets désastreux de la crise.
CONTRIBUTION DE JEAN-RENÉ JECKO
Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS)
TENDANCE 2008 – 2009
Situation Générale
Jusqu'à mi-année 2008 ainsi que je l'avais présenté dans mes
deux notes de conjoncture précédentes l'activité aéronautique
nationale en particulier le marché civil continuait à évoluer dans
un contexte de croissance tout juste contesté en fin de période
par les nuages noirs que faisaient planer le cours du baril de
pétrole et la parité Euro-Dollar. Entre juillet et novembre 2008
le prix du kérosène a diminué de 60% (voir courbe jointe) et le
Dollar s'est redressé nettement par rapport à l'Euro.
Tout devrait donc aller beaucoup mieux pour l'industrie aéronautique. Pas vraiment, la crise économique sans
précédent que nous connaissons depuis quelques mois a des conséquences évidentes sur le transport aérien des
personnes et des marchandises et également sur la trésorerie des compagnies aériennes qui reportent ou annulent
des renouvellements ou des augmentations de flotte aérienne. Ainsi AIR FRANCE – KLM réduit ses
investissements avions de 1,4 Milliard d'Euros dont 500 ME d'ici 3/2009. KINGFISHER AIRLINES repousse la
livraison en Inde de 5 Airbus A380 et la compagnie Japonaise ANA dans le cadre d'un programme drastique de
réduction d'investissements a renoncé à acheter des Airbus A380.
Autre signe qui ne trompe pas sur l'anticipation d'une situation plus difficile l'offre en sièges pour la prochaine
saison d'été (fin mars 2009) a été réduite en particulier par Air France.
Cela étant on le verra en détail dans les différents secteurs de l'aéronautique civile en particulier les prises de
commandes restent à un niveau très satisfaisant et malgré les annulations de commandes le carnet reste bien
rempli sur les années à venir. Il y a donc des signes réels de réduction d'activité mais compte tenu du haut niveau
auquel était parvenu le secteur aéronautique c'est surtout la profondeur de ce recul qu'il faudra surveiller dans les
prochains mois pour en évaluer les conséquences.
Le trafic aérien
Les derniers chiffres publiés par l'IATA fin novembre montrent pour le trafic passager qu'après une stabilité en
début 2008 les premiers signes de décroissance sont réels depuis l'été. Seuls l'Amérique Latine et le MoyenOrient échappent pour le moment à cette tendance. La baisse du taux de remplissage ci-après est également
significative.
Trafic passagers
Taux de remplissage
Pour le fret dont j'avais déjà évoqué les signes de décroissance dans ma précédente note de conjoncture, la chute
est plus marquée. Les sources IATA ci-après montrent un recul d'environ 13% pour les marchés au niveau
mondial et cette fois hors Afrique aucune région n'y échappe.
Trafic fret
Une note positive dans cette conjoncture du trafic aérien morose, c'est la modernisation du contrôle aérien
européen décidée le 8 décembre dernier à Bruxelles. Devant la saturation de l'espace aérien qui dégrade déjà la
ponctualité des vols et à terme leur sécurité le Conseil des Ministres des transports européens a lancé le
programme SESAR (Single European Advanced Research) pour unifier la gestion de l'espace aérien européen à
l'échéance de 2020. Cela si les financements évalués à plus de 27 Milliards d'Euros suivent. Les objectifs de
SESAR sont de tripler la capacité de l'espace aérien européen tout en garantissant le même niveau de sécurité et
en diminuant de 10% les émissions de CO2 par vol. Une première phase de développement de 2,1 Milliards
d'Euros doit permettre entre 2008 et 2014 de définir les nouvelles technologies à déployer entre 2015 et 2020
pour moderniser un système qui n'a pratiquement pas évolué depuis 40 ans.
LES ASPECTS INDUSTRIELS
Avions commerciaux
En terme de livraison tout d'abord chez AIRBUS on pourrait chercher des traces de la crise ! Avec un chiffre
record de 483 exemplaires (30 de plus qu'en 2007) l'avionneur européen dépasse son rival BOEING qui affiche
375 avions en 2008. En terme de prises de commandes nous sommes loin du chiffre record de 2007 mais dans un
contexte difficile AIRBUS avec 777 commandes nettes (900 nouvelles commandes brutes) devance là encore
son rival américain qui enregistre 662 commandes. Les carnets de commandes restent donc bien remplis (3715
appareils pour AIRBUS) soit plus de 7 ans de fabrication au rythme actuel. Le challenge des deux avionneurs
sera donc industriel avec des cadences soutenues (malgré la baisse de la famille A320 de 36 à 30 avions par
mois) et lié à la réussite des nouveaux programmes le 787 pour BOEING et l'A350 pour AIRBUS. Ce dernier a
enregistré 163 nouvelles commandes (478 au total) pour 29 clients et devient ainsi l'appareil qui se vend au
rythme le plus rapide de l'histoire de l'industrie aéronautique. On imagine bien l'attention à apportée au schéma
industriel, à la supply-chain et à la maîtrise des process et des procédés pour réussir un tel challenge.
Compagnies Aériennes
La baisse du trafic de fret et à un degré moindre passager a déjà commencé à dégrader les résultats financiers des
compagnies aériennes. Cela était visible sur les résultats du 1er semestre 2008 (Voir source jointe Air et Cosmos)
et sera à n'en pas douter plus significatif fin 2008.
UNE TRÈS NETTE DÉGRADATION DES RÉSULTATS DEPUIS LE DÉBUT DE 2008
Résultats nets
Résultat d’exploitation
Chiffre d’affaires
Compagnies
1er semestre (M€)
1er semestre (M€)
1er semestre (Md€)
Var. 2008/2007
2008
2007
2006
2005
2008
2007
2006
2005
2008
Lufthansa
Air France/KLM
Iberia
Finnair
Australians Airlines
British airways
SAS
TOTAL
402
196
21
19
-49
-53
-156
380
992
1 151
75
35
-9
631
56
2 931
85
618
-9
-3
-19
507
-51
1 128
1
410
29
39
329
-48
760
705
639
6
33
139
177
-123
1 576
486
1 140
99
51
172
715
58
2 721
297
979
-17
0
127
578
-47
1 917
253
750
28
54
569
-10
1 644
12,06
12,98
2,67
1,12
1,19
6,00
3,27
+19,5%
+4,4%
+0,1%
+5,3%
+4,2%
+6,4%
+7,9%
Ces mauvais chiffres s'accompagnent déjà d'annulations de commandes et en plus grande quantité de report de
livraisons. Les compagnies aériennes attendent une meilleure visibilité pour renouveler ou augmenter leur flotte.
AIR FRANCE par exemple a décidé de ralentir le remplacement de ses avions les plus anciens BOEING 747 –
400 et 737 – 800 ce qui réduit les investissements, protège le bilan et l'endettement. Côté low-cost la période
s'annonce également difficile ainsi RYANAIR l'un des leaders de secteur a annoncé pour la 1re fois depuis qu'elle
est cotée en bourse des pertes de 90,5 Millions d'Euros pour le trimestre clôturé le 30 juin. Autre exemple
SKYBUS totalise avec 65 avions de la famille A320 presque la moitié des annulations de commandes
d'AIRBUS pour ce type d'appareils.
Les Marchés Militaires
La présentation en juillet 2008 des grandes orientations du Livre Blanc de la Défense et de la Sécurité Nationale
et la Loi de Programmation Militaire qui en découle présentée le 29 octobre par le Ministre de la Défense sont
les événements majeurs du 2e semestre 2008. Les déclinaisons de ces orientations feront l'objet d'une
présentation du Groupe de Suivi sur les industries de l'aéronautique, de l'espace et de la défense du CESR. Ce
rapport sera joint à la présente note de conjoncture et je me limiterai donc à une présentation de l'avancement des
principaux programmes en cours.
Rafale
La Loi de Programmation Militaire prévoit la livraison de 50 à 66 Rafale entre 2009 et 2014. L'incertitude est
liée à la vente du chasseur français à l'exportation qui reste le vrai challenge de ce programme. Pourtant 2008 a
connu un nombre important d'opportunités après la Libye, le Maroc, l'Inde et Abu Dhabi c'est l'armée helvétique
qui a évalué l'avion pendant 4 semaines en novembre et en fin d'année il a été proposé au Brésil. Côté
performances et technologies le lancement en production par THALES de la version à antenne active de son
radar RBE2 permet au Rafale de rejoindre les États-Unis et la Russie dans le "club" très fermé des avions de
combat à antenne active. Les 2 premiers avions de série dotés de cet équipement doivent sortir des chaînes
DASSAULT de Mérignac début 2011.
A400M
Encore une année difficile pour ce plus gros programme militaire en Europe. La
présentation au public le 26 juin 2008 devant 2000 invités et un roi a surtout permis à
l'industrie aéronautique espagnole de conforter Séville en tant que troisième pôle
aéronautique européen après Toulouse et Hambourg. Avec des difficultés
importantes dont la "non disponibilité du système de propulsion" le premier vol
annoncé pour l'avion présenté à Séville le 26 juin en septembre 2008 ne se fera au
mieux que mi-2009. Pourtant des étapes importantes ont été franchies dont la
compatibilité entre le moteur TP400 et le C130 spécialement aménagé par le
britannique Marshall Aerospace pour le transformer en banc de test volant pour le
moteur. L'ensemble C130 / TP400 a volé pour la 1re fois le 17 décembre dernier
pendant 1H15' ce qui inaugure la campagne d'essais de 50H à l'issue de laquelle le
turbopropulseur européen sera déclaré "bon pour vol" pour l'A400M. Dans cette
attente les armées de l'air clientes composent avec des C160 Transall et des C130
Hercules vieillissants et très sollicités ces derniers mois par les événements militaires
et humanitaires. Pour la France par exemple le respect des nouveaux contrats
opérationnels du Livre Blanc en terme de délai, distance, volume de matériel et
potentiel humain projeté est déjà compromis par le nombre d'avions disponibles.
AÉRONAUTIQUE ESPACE ET DÉFENSE EN RÉGION AQUITAINE
Faits marquants dans les établissements : ASTRIUM – EADS.
L'événement marquant du 2e semestre 2008 est la réussite du 3e essai en vol du missile M51. Ce vol est une étape
majeure dans la qualification du système des missiles en particulier l'éjection sous-marine et la phase de
transition vers le vol atmosphérique. Ce bon comportement et les performances attendues du missile vont
conduire après exploitation à déclarer l'aptitude pour une mise en oeuvre à partir des SNLE [Sous-marins
Nucléaires Lanceurs d'Engins]. Côté Production ces résultats ont permis de confirmer la définition et de
poursuivre les livraisons avec les objectifs de cadence de 2008. Côté Bureaux d'Études on aura un transfert
progressif des équipes rendues disponibles par la fin du développement système missile M51. Le relais sera pris
par le programme M51-2 mais en partie seulement et ce sont des prises de commandes récentes tant civiles que
militaires qui permettent d'amortir la baisse de charges immédiate des Bureaux d'Études. Mais la situation reste
préoccupante car les décisions sur la continuité des programmes ATV, Colombus au niveau européen ne sont pas
prises à la hauteur des ambitions affichées en tant que partenaire des nations leader (USA et Russie). Cela laisse
l'opportunité à d'autres nations majeures (Chine, Inde, Japon) de rattraper voire dépasser le niveau industriel de
l'Europe dans le domaine spatial. Pour 2009 la production reste soutenue par la montée en cadence du missile
M51 et dans le domaine civil puisque la filière Ariane a été confirmée et financée à la dernière réunion des 18
Ministres Européens chargés de l'Espace. Hélas ce sommet a également acté que l'espace habité n'est pas
prioritaire sur notre continent d'où les inquiétudes évoquées précédemment.
THALES : site Le Haillan et site de Pessac
Au Haillan, l'année se termine dans la continuité des affaires lancées fin 2007 et au premier semestre 2008
(A350, ATR 42/72, Alphajet, C130 France). A ces programmes se sont ajoutés le gain du HUD (Collimateur tête
haute) de l'Airbus A350 XWB et une proposition sur le Falcon SMS qui sera évaluée par Dassault en 2009. Le
carnet de commandes dépasse les 2 ans pour le site bordelais de Thalès Avionics ce qui constitue une base solide
dans le contexte économique actuel. A Pessac, beaucoup plus orienté vers les activités militaires et défense le
site en cette fin d'année 2008 et début 2009 sera très attentif à la déclinaison du Livre Blanc dans la Loi de
Programmation Militaire à venir. La production des radars de série du Rafale sera étroitement liée à une vente de
l'avion à l'export mais le Ministre de la Défense garantit une production minimale de onze unités par an. Les
choix à venir sur les drones (EADS ou offre THALES/DASSAULT) seront déterminants sur le positionnement
du site de PESSAC dans le domaine et le retour industriel associé.
Snecma Propulsion Solide
L'activité de SPS est toujours étroitement liée à la propulsion solide stratégique pour le M51, spatiale avec
Ariane 5 et lanceur VEGA. Cette activité propulsion solide représente environ 85% de l'activité du site. Très
orientée développement dans la période écoulée elle bascule vers une activité de production et pour maintenir les
compétences de ses bureaux d'études la DGA a lancé un démonstrateur d'architecture de la partie haute de
missile balistique. D'autre part SPS poursuit son développement dans l'aéronautique, la création il y a un an de la
Division Aéronautique et Composites doit relever le défi de l'application des matériaux thermostructuraux dans
les zones les plus chaudes des moteurs. Pour les activités à venir, les éléments positifs pour SPS résident en
particulier dans la confirmation des orientations du Livre Blanc et le projet de Loi de Programmation Militaire
qui confortent le programme M51 et le développement du M51-2. Côté Ariane également après les 6 vols
réalisés avec succès en 2008 poursuite confirmée en 2009. Une étape importante sera la négociation du lot de 35
lanceurs pour la période 2010 – 2015 dans un marché de plus en plus concurrentiel et avec de nouveaux entrants
dans 9 pays émergents. Dans la propulsion aéronautique enfin 2009 verra le début de la production série des
tuyères du moteur qui équipe le Superjet 100 de SUKHOI.
Sabena Technics
L’année 2008 est celle de la poursuite de l’adéquation de l’organisation et de la re-industrialisation
conformément aux objectifs de TAT lors de la reprise du site en 2006. Avec une centaines d’embauches et la
création d’une filiale dédiée à la peinture d’aéronefs l’année aurait pu être assez positive sans la perte du
renouvellement du marché de MCO des C130 confié pour 10 ans au Portugal. 2009, compte tenu de la crise, est
abordé avec prudence par Sabena Technics Bordeaux le nouveau nom du site qui marque son intégration totale
dans le groupe.
Dassault Aviation
Pour les sites girondins et celui de Biarritz, l’information la plus importante diffusée ces derniers jours dans la
presse est la réduction de cadence pour les avions d’affaires, le Falcon aujourd’hui à 10/mois passant à 8/mois.
Pour ce qui est du Rafale la baisse sera de 1,25 à 1 avion par mois et une éventuelle commande export n’aurait
pas de conséquence immédiate en 2009 sur la cadence.
Conclusion
Le kérosène est plus de 2 fois moins cher qu’à l’été 2008, le dollar s’est largement raffermi par rapport à l’Euro ;
Les deux soucis majeurs de l’aéronautique nationale en 2008 seraient presque oubliés et voilà qu’une crise
économique mondiale sans précédent nous replonge dans la plus grande incertitude. Pourtant 2009 s’annonce
encore fertile en événements et défis majeurs.
Pour EADS, après la livraison de 12 A380 en 2008, c’est une vingtaine qui sont attendus fin 2009.
L’A350 dans son hall d’assemblage dont le premier coup de pioche date de mi-janvier, devra respecter les délais
et avec des cycles de production réduits de 30% suite à la décision de l’assembleur uniquement à Toulouse. C’est
un très beau challenge.
Pour l’A400M enfin, programme en difficulté majeure. 2009 devrait être l’année du 1er vol cela pour des
livraisons en 2012 soit près de 10ans après les premières commandes de l’OCCAR (l’organisation conjointe de
coopération en matière d’armement).
Côté Boeing le temps fort sera le premier vol du 787 lui aussi avec beaucoup de retard.
Les compagnies aériennes auront à n’en pas douter un œil sur les trafics passagers et fret qui ont pris une allure
inquiétante en 2008 après 6 ans de croissance.
Sur le plan national, l’effet TGV n’est même plus une incertitude après Lyon, Marseille où le rail est passé de 22
à 70% de part du marché. Le TGV Paris-Strasbourg en moins d’un an a déjà réduit la part de l’aérien de 30% et
l’aéroport de Bordeaux doit se préparer à l’impact de la LGV Tours-Bordeaux avec à la clé une baisse
significative de fréquentation sur Bordeaux-Paris.
Pour le militaire et la défense, la future LPM sera déterminante pour l’activité industrielle et en particulier dans
les sites aquitains. La note du groupe ASD jointe à ce rapport en explique les enjeux.
CONTRIBUTION DU GROUPE
« AÉRONAUTIQUE – SPATIAL – DÉFENSE » DU CESR
Le complexe aéronautique spatial et de défense aquitain connaît une période d’évolution sensible de
son périmètre de Défense en Aquitaine, marqué par les décisions et interrogations émanant de
différentes initiatives :
- les décisions concernant la carte militaire
- les conséquences de l’application de la RGPP avec la restructuration des ministères qui
impacte les établissements de la Défense dans la région,
- les restructurations initiées dans le Livre blanc principalement en termes de fonctions et
d’organisations correspondantes pour les armées,
- les perspectives de la Loi de programmation militaire en débat.
Les décisions concernant la réorganisation, s’inscrivant, selon le Ministère de la Défense, dans une
logique de rationalisation et restructuration se conjuguent en terme d’effets avec :
-
le renforcement des capacités opérationnelles,
l’amélioration des conditions de travail des personnels civils et militaires,
la modernisation des équipements,
l’inter-armisation des fonctions support (soutien en fonction des matériels ),
la densification des implantations,
l’ajustement des moyens à la menace.
Leur traduction en Aquitaine s’inscrit dans des logiques :
- fonctionnelle : conduisant au regroupement des régiments comme par exemple à Souges
concerné par des départs et arrivées,
- opérationnelle par l’implantation des unités en fonction des missions.
Elle a également un impact sur la condition militaire et celle des personnels civils avec l’installation
des unités dans des bassins en améliorant la mobilité des militaires ce qui pose la nécessité d’assurer
un traitement en terme de famille et implique des mesures d’accompagnement pour le logement,
l’accueil scolaire, le travail du conjoint…
Les effets de la carte militaire vont concerner trois départements en Aquitaine :
- en Gironde, les mouvements sont divers avec un solde négatif de 450 sur 9000 personnels des
armées, civils et militaires (santé navale – Xaintrailles – Souges),
- en Dordogne, la fermeture de l’ESCAT à Bergerac programmée après 2011, concerne 100 à
120 civils et 30 militaires mais avec une pyramide des âges, qui à l’échéance devrait limiter
l’impact à environ 15 civils. En outre, la privatisation de la SNPE induit des inquiétudes fortes
pour ce bassin d’emploi,
- dans les Landes, Dax voit ses effectifs réduits à l’école de formation pour hélicoptères mais
le partenariat public-privé établi permet de conserver la base qui diminue son activité militaire
(–100 personnes civils et militaires), alors que Mont de Marsan devrait bénéficier de l’arrivée
de +380 personnels militaires (1 escadron Rafale) programmée en 2010.
Le CEL devrait absorber le CAEPE, ce dernier changeant de nom et de mission, l’intégration du M51
étant réalisée à Brest dans le nouveau schéma industriel.
Ces différentes évolutions font l’objet d’un accompagnement par des plans locaux de redynamisation)
dont certains sont engagés principalement avec les collectivités locales.
Le groupe de travail du CESR souhaite que les représentants des organisations syndicales
(patronales et salariales) soient associés à ces démarches.
Pour faciliter l’accès et la réponse des PME aux appels d’offres des marchés militaires, il
apparaît nécessaire que des mesures et moyens spécifiques d’accompagnement leur soient mis à
disposition.
En outre, s’agissant de la fermeture annoncée pour 2011 de l’École de La Tresne, le groupe
considère que les conséquences pour la formation des personnels de la Défense et des autres
bénéficiaires appellent une vigilance particulière des acteurs de formation concernés et une
mobilisation efficace des responsables politiques régionaux.
Les évolutions mentionnées relèvent de décisions prises, mais des réductions complémentaires
d’effectifs devraient intervenir en conséquence de l’application de la RGPP. Celles-ci concerneront
les différents établissements du Ministère de la Défense et restent encore à préciser. Les annonces
faites aux personnels mentionnent des réductions de près du quart des effectifs militaires et civils.
Face à ces perspectives, le groupe de travail s’interroge sur les conséquences sociales ainsi que
sur les risques de perte de compétences et de maîtrise publique dans le domaine de la Défense,
des projets de mutualisation pouvant impacter différents sites aquitains.
Le groupe de travail du CESR souhaite que s’ouvre une négociation sur un accord de méthode
(issu de la loi de cohésion sociale pour le secteur privé) et que cette démarche soit déclinée au
niveau régional.
Le rapport Roche sur la maintenance va également induire des décisions sur le MCO toutes armées et
les enjeux pour l’Aquitaine concernent particulièrement l’AIA, le SIAE ayant confirmé, notamment à
travers cet établissement sa légitimité à assurer la maîtrise d’œuvre du MCO des moteurs militaires en
participant directement à la cohérence du soutien industriel étendu et global.
Cet établissement doit être conforté dans ses compétences, en relançant sa pyramide des âges et
en accompagnant également les reconversions des personnels militaires.
CONTRIBUTION DE
JEAN-CLAUDE TESSIER, REPRÉSENTANT LE COMITÉ RÉGIONAL DU TOURISME
ET CHRISTIAN SAUVAGE, REPRÉSENTANT LA FÉDÉRATION RÉGIONALE DE
L'INDUSTRIE HÔTELIÈRE
UNE ÉCONOMIE TOURISTIQUE MAUSSADE EN 2008
Rappelons tout d'abord quelques éléments de cadrage du tourisme en Aquitaine :
6e région la plus visitée de France, l’Aquitaine est la 5e en termes de nuitées,
le tourisme représente 45 000 emplois, pour environ 400 entreprises,
un chiffre d'affaires de 88 000 millions de nuitées et un chiffre d'affaire d'1 milliard d'euros
L'hébergement non-marchand y reste majoritaire et la majorité des nuitées est réalisée sur le littoral.
La réservation par Internet est de plus en plus croissante et les séjours courts.
Après une avant-saison difficile, marquée par des conditions climatiques peu engageantes et un mois
de juillet décevant, les responsables du tourisme aquitain ont réalisé une haute saison où la
fréquentation des clientèles françaises et étrangères aussi bien dans l'intérieur que sur le littoral et dans
les grandes villes a été bonne tout en restant inférieure à 2007.
La clientèle espagnole enregistre une nouvelle hausse dans l'ensemble d'une clientèle étrangère
dominée par les Britanniques. Cette saison 2008 restera marquée par la baisse du pouvoir d’achat et
donc du budget-vacances, quel que soit le type d'hébergement.
Le dernier trimestre 2008 présente un bilan contrasté : les villes de congrès du littoral et le tourisme
urbain ont enregistré un recul et un tassement de fréquentation.
Les conditions d'enneigement ont, par contre, particulièrement été favorables aux stations de ski des
Pyrénées-Atlantiques et devraient assurer un hiver exceptionnel en particulier aux stations de ski de
moyenne et basse altitude.
Au moment où la Commission « Cadre de vie et solidarités » du CESR va finaliser son autosaisine sur
le tourisme d'affaires, il convient de mettre en évidence la nécessité d'accroître la force de frappe de ce
secteur économique.
CONTRIBUTION DE MAURICE PRAUD
CHAMBRE RÉGIONALE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT D’AQUITAINE
Synthèse des éléments de conjoncture nationale et régionale
au 2nd semestre 2008
La légère croissance du stock des entreprises artisanales enregistrée en Aquitaine sur l’année 2008
(+840) masque une réalité plus contrastée.
Pour la 1re fois depuis 5 ans, nous observons au 2e semestre 2008 un solde négatif du stock des
entreprises.
La dernière enquête nationale de conjoncture réalisée au 3e trimestre 2008 par l’institut I+C pour
l’UPA (Union Professionnelle Artisanale) montre qu’avant le déclenchement de la crise financière les
entreprises artisanales connaissaient déjà une décélération de leur activité.
Si le chiffre d’affaires a légèrement continué de progresser au cours du 3e trimestre dans le secteur du
bâtiment, cette dynamique ne résulte que de la hausse des prix et ne parvient pas à masquer un été
médiocre pour les artisans.
26% des artisans interrogés dans l’enquête (panel de 3150 entreprises artisanales) envisagent
défavorablement l’évolution de leur activité, 21% évoquant une détérioration de leur trésorerie.
L’approche sectorielle fait toutefois apparaître que les répercussions de la crise varient selon les
activités, à savoir :
Bâtiment
Le marché de l’entretien rénovation détenu à 75% par les entreprises artisanales, connaît une légère
baisse d’activité, celui des de la construction neuve subit une baisse plus prononcée et des perspectives
sombres.
En moyenne les carnets de commandes sont estimés de 4 à 5 mois, et leur renouvellement est faible.
Les maçons sont les professionnels les plus touchés, mais les menuisiers et les serruriers voient leur
chiffre d’affaires stagner.
Production
Ce secteur poursuit son ralentissement avec une quasi stagnation de son chiffre d’affaires. La bonne
orientation du secteur du travail des métaux compense la morosité du secteur fabrication de matériaux
et textile habillement.
Selon l’observatoire de l’artisanat de l’ameublement (UNAMA), les secteurs de l’artisanat de
l’ameublement et de la tapisserie reculent respectivement de 4 à 5% au 3e trimestre 2008. Les
entreprises les plus petites (0 à 3 salariés) sont les plus affectées.
Services
Légère baisse de chiffre d’affaire au 3e trimestre 2008, cette baisse affecte particulièrement le secteur
des soins esthétiques, mais aussi le secteur des transports (taxis) de la réparation automobile et plus
récemment et de manière plus significative les activités de coiffure et de blanchisserie et pressing.
Alimentation
Si le chiffre d’affaires de l’artisanat de l’alimentation a globalement progressé suivant la hausse
générale des prix du secteur alimentaire, l’activité du 3e trimestre est restée atone.
À souligner toutefois la bonne tenue de la boulangerie, la stagnation des métiers de la viande et la
baisse importante de la pâtisserie.
Synthèse des éléments de conjoncture régionale
Au 31/12/2008 l’Aquitaine compte 57 077 entreprises artisanales.
Si le nombre d’entreprises a progressé de 1,49% entre novembre 2007 et décembre 2008, ce solde
positif est en trompe l’œil.
A la progression observée au cours du 1er semestre 2008, vient succéder une diminution du stock des
entreprises au 2e semestre 2008 (- 155 entreprises)
Au cours de ce 2e semestre on enregistre une baisse des immatriculations (-11,4%) et une hausse des
radiations (+18%).
Au niveau sectoriel si globalement le secteur de l’alimentation et des services semble encore résister,
le bâtiment malgré un solde encore positif, est touché, dans ce secteur, les créations sont en baisse
-12.3% par rapport au 2e semestre 2007 et, on enregistre +20,2% de hausse des radiations.
A noter l’explosion du nombre de radiations des entreprises de production +48% par rapport au 2e
semestre 2008, il faut peut être y voir une traduction directe des effets de la crise économique.
En termes de mouvements d’entreprises par département, à l’exception des Pyrénées–Atlantiques qui
affichent un très léger solde positif, tous les départements aquitains ont vu au cours du 2e semestre
2008, leur stock d’entreprise diminuer.
En conclusion
2008 reflète bien pour le secteur artisanal la fin d’un cycle de croissance qui a duré plus de 5 ans.
Le 2e semestre 2008 marque l’inversion des tendances.
Les 1res victimes de ce retournement ont étés les entreprises artisanales les plus fragiles.
Sur cette même période, il faut noter que nos réseaux ont accueilli beaucoup moins de porteurs de
projets.
Si le secteur de la production a été le 1er à subir les effets de la crise économique, notre principale
inquiétude pour 2009, porte sur le secteur du bâtiment qui avait tiré au cours des 5 dernières années la
croissance artisanale.
La CAPEB nationale estime dans son dernier communiqué de presse de 2009, que l’activité de
l’artisanat du bâtiment devrait connaître une baisse de 3 à 4% de son volume d’affaire annuel.
Il faut espérer que les mesures prévues dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, notamment la
mise en route de l’ « Eco prêt à taux zéro», apporte une éclaircie durable dans un contexte économique
inquiétant.
Nul doute toutefois que la croissance zéro prévue en 2009 pour l’économie française, la montée du
chômage, les difficultés d’accès aux crédits, et la baisse attendue de la consommation, pèsent
pleinement sur l’activité des entreprises artisanales au cours de prochain mois.
L’autre enjeu pour le réseau Chambre de Métiers et de l’Artisanat en 2009 : le statut d’auto
entrepreneur.
Il est rentré en vigueur au 1er janvier 2009 et devrait avoir une incidence sur le nombre
d’immatriculations d’entreprises artisanales au moins dans les premiers mois de l’année, les autoentrepreneurs n’ayant pas d’obligation de s’immatriculer au répertoire des métiers ou du commerce.
CONTRIBUTION DU GROUPE
« COOPÉRATIVES, MUTUELLES ET ASSOCIATIONS DE L’ÉCONOMIE SOCIALE »
Le groupe « coopératives, mutuelles et associations de l’économie sociale », pour sa contribution aux
éléments complémentaires à la note de conjoncture de février 2009, met comme chaque année,
l’accent sur le secteur de l’insertion. L’insertion des demandeurs d’emploi en difficultés est analysée
au travers d’une part des contrats de travail « aidés » accessibles aux associations et fondations :
Contrats Emploi Consolidés et Nouveaux Services Emploi Jeunes (CEC, NSEJ) ainsi que les Contrats
d’Accompagnement vers l’Emploi (CAE) et Contrats d’Avenir (CAV), d’autre part de l’emploi dans
les Structures d’Insertion par l’Activité Économique (SIAE).
I. Les Contrats Emplois Consolidés (CEC), les Nouveaux Services Emplois Jeunes (NSEJ) les
Contrats d’Accompagnement vers l’Emploi (CAE) et les Contrats d’Avenir (CAV)
1) Les Contrats Emplois Consolidés (CEC) et les Nouveaux Services Emplois Jeunes (NSEJ)
Évolution du nombre de contrats en Aquitaine 2007-2008
Associations - Fondations
2007
2008
Écart
31
7
-77,42%
CEC
547
228
-58,32%
NSEJ
578
235
-59,34%
TOTAL
Source : CNASEA, traitement CRESS Aquitaine
2007
44
38
82
Secteur Public
2008
Écart
-79,55%
9
4
-89,47%
13
-84,15%
2007
75
585
660
Total Aquitaine
2008
Écart
16
-78,67%
232
-60,34%
248
-62,42%
Seulement 248 CEC et de NSEJ ont été signés en Aquitaine en 2008 (-62,42% de 2007 à 2008). Ces
deux dispositifs sont en voie d’extinction.
Évolution du nombre de contrats CEC et NSEJ
Année
2001
2002
2003
2004
2005
Emplois aidés
en
9 654
8 297
6 955
12 701
associations et
fondations.
-23,99% -14,06% -16,17%
Évolution
Emplois aidés
17 169
13 058
9 962
7 509
secteur public
-23,94% -23,70% -24,62%
Évolution
Source : CNASEA, traitement CRESS Aquitaine
2006
2007
2008
3 823
1 470
578
235
-45,03%
-61,55%
-60,68%
-59,34%
3 033
964
82
13
-59,60%
-68,21%
-91,49%
-84,15%
Évolution
2008/2001
en
en
valeur
%
-12 466
-98,15%
-17 156
-99,92%
Dans les associations - fondations, 12 466 contrats CEC et NSEJ ont disparu entre 2001 et 2008.
Pour l’ensemble de l’Aquitaine, 29 622 contrats CEC et NSEJ ne sont plus soutenus, sans que l’on
puisse connaître avec précision le devenir des anciens bénéficiaires.
2) Les Contrats d’Accompagnement vers l’Emploi (CAE) et les Contrats d’Avenir (CAV)
CAE
CAV
Total
Nombre de CAE et CAV en Aquitaine au 30 novembre 2008
Associations - Fondations
Écart
2006
2007
2008
2007-08
3 995
4 062
3 636
-10,49%
1 091
1 466
1 477
0,75%
5 086
5 528
5 113
-7,51%
Source : DRTEFP, chiffres au 30/11/2008
Secteur Public
2006
2007
2008
5 992
1 581
7 573
5 326
1 932
7 258
4 488
1 851
6 339
Total en Aquitaine
Écart
2007-08
-15,73%
-4,19%
-12,66%
2006
2007
2008
9 987
2 672
12
659
9 388
3 398
12 786
8 124
3 328
11 452
Écart
2007-08
-13,46%
-2,06%
-10,43%
L’ensemble des CAE et CAV dans les Associations – Fondations représente 5 113 contrats, soit 45%
de l’ensemble des 11 452 contrats au 30 novembre 2008. Notons aussi que le nombre de CAE-CAV
diminue de plus de 10% de 2007 à 2008.
Pour les CAE, la Santé Solidarité bénéficie du tiers des CAE, la Jeunesse-sport-vie associative de
21%, l’Éducation nationale 20% et l’Intérieur 19%.
Pour les CAV, l’Éducation nationale vient en tête avec 45%, suivi du ministère de l’emploi (21%) de
Jeunesse-sport-vie associative (14%) et de Santé-solidarité (12%)
Répartition des CAE selon le sexe et le département
Source : DRTEFP, chiffres au 30/11/2008
Département employeur
Sexe du
bénéficiaire
Dordogne
Gironde
Homme
Femme
Total
Poids en%
322 27%
886 73%
1 208 100%
15%
978 26%
2 849 74%
3 827 100%
47%
Landes
Lot et Garonne
120 19%
510 81%
630 100%
8%
216
22%
768
78%
100%
984
12%
Total
PyrénéesAtlantiques
342
23%
1 133
77%
1 475 100%
18%
1 978 24%
6 146 76%
8 124 100%
100%
Répartition des CAV selon le sexe et le département
Source : DRTEFP, chiffres au 30/11/2008
Sexe du
bénéficiaire
Homme
Femme
Total
Poids en%
Département employeur
Dordogne
Gironde
152 31%
335 69%
487 100%
15%
Landes
474 33%
942 67%
1 416 100%
43%
Lot et Garonne
70 21%
264 79%
334 100%
10%
148
38%
237
62%
100%
385
12%
PyrénéesAtlantiques
291
41%
415
59%
706 100%
21%
Total
34%
1 135
66%
2 193
3 328 100%
100%
3) Bilan 2001-2008 pour l’ensemble des contrats « aidés »
Année
Contrats aidés en association et fondation
Contrats aidés dans le secteur public
Total
Source : CNASEA, traitement CRESS Aquitaine
2001
12 701
17 169
29 870
2008
5 348
6 352
11 700
Évolution 2008/2001
en valeur
en%
-7 353
-58%
-10 817
-63%
- 18 170
-61%
II. L’emploi dans les structures d’insertion : (contribution du GARIE1)
1) L’Évolution en 2008 (les données sont estimatives) :
Type de structure
AI (1)
Chantiers d’insertion
EI (2)
ETTI (3)
GEIQ (4)
Régies de quartier
CAVA (5)
TOTAL
Nombre
2007
44
77
49
15
12
8
1
207
Personnes en insertion
2008
45
71
54
14
écarts
1
-6
5
-1
8
1
193
0
0
9
2007
9 177
1 415
554
1 731
330
214
53
13 474
2008
8 560
1 345
591
1 530
écarts
-617
-70
37
-201
124
11
12 161
-90
-42
-1 313
Personnes en
insertion (ETC (6))
2007
2008
Écarts
996
942
-54
990
942
-48
488
520
32
255
226
-29
328
87
7
7
-333
3 057 2 724
Salariés permanents
(ETC)
2007
2008
écarts
156
199
43
350
414
64
220
250
30
54
49
-5
30
50
5
5
157
810
967
Source : Groupe Aquitain des Réseaux d’Insertion par l’Économie (G.A.R.I.E.), traitement CRESS Aquitaine
(1) Association Intermédiaire
(2) Entreprise d’insertion
(3) Entreprise de Travail Temporaire d’Insertion (loi N°91-1405 du 31.12.1991, décret N°99-108 du 18.02.1999 relatif aux
Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion)
(4) Groupement d’Employeurs par l’Insertion et la Qualification
(5) Centre d’Adaptation à la Vie Active et Ateliers de C.H.R.S2, de plus les chiffres se rapportant au CAVA (nombre de
personnes en insertion, nombre d’ETC et permanents) sont intégrés avec les Chantiers d’Insertion.
(6) ETC = Équivalent Temps Complet (nouvelle terminologie de l’Insee)
1
2
Groupement Aquitain des Réseaux de l’Insertion par l’Économique
Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale
L’évolution des SIAE et des postes d’insertion en 2008
Les ateliers et chantiers d’insertion
Sur 2008, comparativement à 2007, on enregistre une diminution sensible du nombre d’ateliers
chantiers d’insertion. Certaines structures ont arrêté leur activité pour des problèmes financiers.
Les destinataires de la « production » des ACI (Ateliers et Chantiers d’Insertion) sont toujours variés:
collectivités, associations et particuliers dans certains départements. Notons l’engagement plus
fréquent des collectivités avec l’intégration dans la commande publique de l’article 30 « Marchés de
services sociaux et d’insertion professionnelle ».
Sur l’exercice 2008, les ACI ont été impactées par :
- une diminution de la prise en charge des contrats aidés (en attente des données),
- la suppression de l’exonération des cotisations AT/MP (accident du travail et maladies
professionnelles) des salariés sous contrats aidés. Sur ce point, les négociations nationales ont
abouti à la parution d’un décret en janvier 2009, permettant, pour l’année 2008, la compensation
par l’État des cotisations versées en les intégrant à l’assiette de calcul de la prise en charge des
contrats aidés.
Pour 2009, un arrêté fixe un taux unique de cotisations AT/ MP au bénéfice des salariés en parcours
d’insertion sous contrats aidés à hauteur de 1,5%. En cette fin d’année 2008, les porteurs de projets de
créations de nouveaux dispositifs ACI sont encore nombreux.
Les Associations Intermédiaires (AI)
L'ouverture du secteur des services à la personne a entraîné un accroissement du nombre d'entreprises
agréées SAP et donc une concurrence importante sur ce marché.
Les AI ont subi de plein fouet cette concurrence, en plus de celle du CESU (Chèque Emploi Service
Universel). Les AI enregistrent donc une baisse importante du nombre d'heures réalisées auprès des
particuliers. De surcroît, avec la diminution du pouvoir d’achat, le volume moyen des prestations
demandées a globalement diminué.
Pour faire face, un plan d'action marketing pour les AI de la région a été lancé. Engagé en 2008, il se
poursuivra en 2009 et vise la consolidation voire le développement économique des AI.
Les Entreprises d’Insertion (EI)
En 2008, nous comptons 5 créations supplémentaires d’EI toutes dans le secteur de la prestation de
services aux entreprises. En cette fin d’année 2008, les porteurs de projets d’EI sont encore nombreux.
La question se pose toutefois pour l’année 2009, du nombre ouvert de postes d’insertion. Les lignes
financières prévoient une légère diminution des budgets État.
Si en 2007, la situation économique était positive avec un chiffre d’affaires moyen en hausse continue
(+13%), la situation devra être analysée en 2008 (nous n’avons pas encore en main les données).
Certaines EI rencontrent depuis le mois de septembre des difficultés du fait de la conjoncture
économique : report de marchés, baisse du carnet de commande, difficulté d’accès aux prêts bancaires
pour l’investissement.
Les Entreprises d’Insertion par le Travail Temporaire (ETTI)
Si le CA moyen des ETTI était en constante évolution depuis quelques années, la tendance en 2008
tend à s’inverser. Une ETTI dans les Pyrénées-Atlantiques a arrêté son activité du fait de sa faible
activité. Les difficultés des ETTI peuvent cependant être atténuées à l’avenir par la clause d’insertion
dans les marchés publics des collectivités (article 14).
Les Régies de Quartier :
Selon leurs choix, elles ne sont pas toutes conventionnées IAE. Elles peuvent également avoir une
convention mixte alliant EI et ACI ou seulement être conventionnées en ACI (droit pour un certain
nombre de CA et CAE).
2) L’évolution du secteur de l’IAE en 2009
1) Dans les suites du Grenelle d’insertion, un plan de modernisation de l’IAE est lancé autour de trois
axes principaux :
- la redynamisation des Conseils Départementaux de l’IAE (CDIAE),
- la rénovation des modalités de conventionnement des structures de l’IAE,
- la réforme des modalités de financement des SIAE.
Les SIAE vont ainsi entrer, dès l’année 2009, dans un nouveau cadre de contractualisation avec une
obligation de résultats et la mise en place d’un dialogue de gestion.
Le chantier sur la réforme des modalités de financement des SIAE (Structure de l’Insertion par
l’Activité Économique) s’ouvrira par ailleurs en 2009. Des bouleversements sont attendus pour les
ACI avec la mise en place d’un nouveau cadre budgétaire.
2) Le budget constant pour le secteur de l’IAE (voire en légère diminution en Aquitaine) pose la
question de son développement sur les territoires.
CONCLUSION
L’ESS, et spécialement les associations et les SIAE, évolueront en 2009 dans un contexte global
complexe et incertain dû à :
- la RGPP (Réforme Générale des Politiques Publiques),
- la crise économique,
- la mise en place du RSA (Revenu de Solidarité Active),
- la structuration du pôle emploi,
- la mise en œuvre des nouvelles modalités de conventionnement des SIAE.
A cette occasion, il convient de rappeler l’intérêt pour les structures de demander à la collectivité qui
les finance principalement le classement en Service Social d’Intérêt Général (SSIG), lequel, comme le
prévoit la réglementation européenne, leur évite d’être soumises aux appels d’offres européens et leur
permet de bénéficier des clauses particulières de la directive service (Directive 2006/123/CEE, du
Parlement européen et du Conseil, du 12 décembre 2006, relative aux services dans le marché intérieur
[Journal officiel L 376 du 27.12.2006]).
Nous observons une diminution très forte des contrats aidés dans le secteur public et dans les
Associations-Fondations entre 2001 et 2008 (-18 170 contrats c'est-à-dire une diminution de 61%)
alors que sur la période 2001- 2006, le nombre d’emplois en Aquitaine a augmenté de 58% pour
atteindre 1 062 179 au 31 décembre 2006.
Pour 2009, la circulaire de la DGEFP du 30 octobre 2008 relative à la « programmation territorialisée
des politiques de l’emploi 2008-2009 » prévoit 32 000 contrats aidés par mois pour la France dont 4%
pour l’Aquitaine dans le secteur non marchand en 2009 (pour rappel la population d’Aquitaine
représente 5,1% de la population française). Ainsi 1 293 contrats « aidés » sont programmés chaque
mois de janvier à juin 2009 pour le secteur non marchand en Aquitaine contre 1 147 en 2008.
Face à la conjoncture et à la montée du chômage (+2,2% d’augmentation du chômage en novembre
2008), l’État annonce donc pour le premier semestre une légère augmentation du nombre de contrats
aidés. Une légère augmentation du nombre de contrats « aidés » qui paraît insuffisante face aux
conséquences de la crise. Il est probable que dans la période qui s’ouvre, le rôle de l’ensemble des
structures d’insertion sera de plus en plus indispensable.
Par ailleurs, les remaniements ministériels font apparaître de nouvelles incertitudes liées à la
réorganisation de l’État et à la prise en compte de la vie associative. Enfin de nombreux secteurs
associatifs connaissent des diminutions brutales de financements contractualisés qui les mettent en
grande difficulté.
DOSSIER STATISTIQUE
INDICATEURS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
REMERCIEMENTS
___________
La Commission « Développement économique et programmations » du Conseil Économique et
Social Régional d’Aquitaine tient à remercier :
INSEE
M. Dominique BREUIL
Mme Élisabeth NADEAU
NADEAU
Mme Yvette WILLM
Chef du service études et diffusion
Adjointe au chef du service études et diffusion
Chargée d’études
Stagiaire
Laetitia MORABITO
Master Économie Appliquée : économie et gestion
de l’environnement, Université Bordeaux IV
Introduction
Face aux interrogations sur les voies du développement durable (économiquement efficace,
socialement équitable et écologiquement soutenable), le besoin d’une stratégie et d’un arsenal
statistique appropriés se fait sentir. La question du développement durable qui pose le problème
de la conciliation entre la croissance économique, la cohésion sociale et la préservation des
ressources naturelles n’est pas nouvelle.
En 1970 déjà, les experts du club de Rome, chargés de dresser un inventaire des difficultés
auxquelles font face les sociétés, publiaient un rapport intitulé « Halte à la croissance », qui
s’interroge sur les conditions d’un modèle de développement compatible avec l’équité sociale et la
protection de l’environnement. En 1987, le rapport Brundtland (du nom de son instigatrice,
Premier ministre norvégien) propose une définition du développement durable, qui fait encore
référence : « un type de développement qui permet de satisfaire les besoins du présent sans
compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire les leurs ». En 1992, le
sommet de Rio, tenu sous l’égide des Nations Unies, officialise la notion de développement
durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social). Dans le même temps, la Conférence
définit sous le nom d’Agenda 21, un programme d’interventions destiné à traduire dans les faits
les principes inscrits dans la déclaration de Rio. En 2001, l’Union européenne inscrit le
développement durable à son agenda politique et adopte une stratégie de développement (Conseil
européen de Göteborg). Les indicateurs proposés apparaissent alors souvent trop généraux pour
cerner de manière pertinente la problématique du développement durable. En outre, il s’agit
davantage d’une juxtaposition d’indicateurs que d’une intégration des trois dimensions du
développement durable.
La déclinaison d’indicateurs à l’échelle nationale et infranationale apparaît donc tout aussi
importante. D’une part, la traduction des objectifs de développement durable peut différer selon
les caractéristiques des territoires. D’autre part, les enjeux du développement territorial
définissent des problématiques spécifiques à cette échelle.
Le groupe de travail a observé un foisonnement d’initiatives et de recherche d’indicateurs
pertinents pour caractériser le développement durable et surtout permettre une mesure
dynamique de la prise en compte effective des politiques mises en œuvre ; c’est dans ce contexte
que la Commission a souhaité agréger dans son rapport de conjoncture de février 2009 un volet
consacré à cette thématique.
Le dossier proposé constitue une sorte de « numéro 0 » qui a vocation, par itérations successives, à
déboucher sur une « batterie d’indicateurs » à la fois, jugés collectivement fiables, caractérisables
en région et dont la mesure de l’évolution se révèle suffisamment pertinente.
Rappel méthodologique
L’objectif est de constituer une base de référence de la Commission 1 du CESR concernant les
indicateurs de développement durable, dans le cadre des dossiers d’indicateurs1 accompagnant le
rapport sur les éléments complémentaires de conjoncture de publié en février.
La Commission a choisi de s’appuyer sur le travail réalisé par six organismes ayant défini des
indicateurs du développement durable :
- Le Cnud
- Eurostat
- Le Commissariat Général au Plan
- La Diact
1
Dossiers déjà produits : indicateurs sociaux (2003 et 2007), indicateurs agricoles (2004), indicateurs industriels (2005),
indicateurs des transports (2006)
- Le Conseil Régional Midi-Pyrénées / INSEE
- Le Conseil Régional d’Aquitaine
Il faut remarquer le contexte actuel d’intenses réflexions des différents organismes producteurs
de statistiques sur les indicateurs de développement durable. Ainsi l’appareil statistique va
introduire de nouveaux indicateurs qui ne sont pas encore définis pour appréhender les
évolutions au sens du développement durable. Cela amène le groupe de travail à considérer que
ce dossier est provisoire et que le travail devra être poursuivi pour compléter les indicateurs
notamment en intégrant des indicateurs complexes présentant une approche plus synthétique.
Lors des dernières réunions, le groupe a choisi de retenir des indicateurs :
- en nombre limité
- présentant un intérêt en terme d’évolution annuelle ou pluriannuelle (sur une périodicité
courte)
- à dimension régionale
- avec une construction statistique pertinente (définition, collecte, …)
La structure du document mettra en évidence les indicateurs selon les trois piliers respectifs du
développement durable : environnemental, social et économique ainsi que la gouvernance.
Sachant qu’un certain nombre d’entre eux relève de plusieurs champs simultanément.
Environnement
Social
Économique
Gouvernance
Le groupe de travail a concentré ses réflexions prioritairement sur le pilier environnemental, les
deux autres ayant déjà fait l’objet de travaux dans le rapport de conjoncture ou dans les dossiers
d’indicateurs sociaux.
Les thématiques retenues
Les indicateurs environnementaux
- Énergie : intensité énergétique et production d’énergie à partir de sources renouvelables
- Eau : indice de qualité physiologique et écologique et eaux de baignades
- Biodiversité des territoires/des habitats : évolution des superficies des zones humides
- Artificialisation du territoire : sols agricoles/forestiers/zones humides/urbanisation
- Déchets : évolutions, taxes et redevances
Les indicateurs sociaux
- Chômage
- Emploi
- Pauvreté
-
Revenu
Dépendance
Formation
Logement
Justice
Les indicateurs économiques
- Évolution du PIB
- Croissance de l’emploi
- Investissements
- R&D
- Brevets
- Transports de marchandises
Les indicateurs de gouvernance
- Participation aux élections
- Accès aux services
Différents indicateurs pourraient utilement compléter le dossier, il s’agit en particulier pour le
pilier environnemental des prélèvements en eaux de surfaces et en eaux souterraines, de
l’évolution des populations d’abeille. Pour les autres piliers, ce sont surtout des indicateurs
composites et synthétiques qui sont à élaborer. La Commission s’attachera à rechercher les
données disponibles permettant de les construire pour les dossiers ultérieurs.
Les indicateurs et leur pertinence
I - Indicateurs environnementaux
N=National - R=Régional - D=Départemental – A=Annuelle
Indicateurs
Indicateurs
Niveau
Périodicité
N/R
R
A
N/R
N/R
A
A
N/R
A
N/R/D
R/D
Enquête A
A
N/R/D
A
N/R/D
A
Énergie
Intensité Energétique
Production d’énergie à partir de sources renouvelables
Eau
Indice de qualité physiologique et écologique des eaux
Qualité des eaux de baignade en eau douce et eau de mer
Habitat
Évolution des superficies des Zones Humides d'importance
majeure
Territoire
Artificialisation du territoire
Etalement urbain
Déchets
Évolution des production, traitement et valorisation de déchets
ménagers et assimilés
Evolution du nombre de déchèteries, population desservie et
quantités traitées,
I.1 – Énergie
►
Intensité énergétique
Intensité énergétique de l'économie : consommation brute d'énergie divisée par le PIB
(quantité d'énergie qu'il faut utiliser pour produire x euros de biens ou services)
Pertinence:
« L'intensité énergétique mesure la quantité d'énergie nécessaire pour générer une unité
de production économique (c’est-à-dire de valeur ajoutée), et exprime le niveau de
découplage entre consommation d’énergie et croissance économique ». L’évolution de
l’intensité énergétique montre la capacité de l’économie à générer de la richesse en
utilisant plus ou moins d’énergie.
Dans une perspective de développement durable et de lutte contre le réchauffement
climatique, il s’avère essentiel de maîtriser les consommations d’énergie et le découplage
de cette consommation par rapport à la croissance économique, en diminuant des
émissions de GES.
Intensité énergétique finale calculée avec le PIB
Aquitaine - France métropolitaine
Ratio : en ktep pour 1 million d'euros
0,14
Aquitaine
0,13
0,12
0,11
France métropolitaine
0,1
0,09
0,08
1990
1992
1995
1997
1999
2002
2004
2005
2006
Source : d’après base de données PEGASE, producteur MEEDDAT (SOeS)
Aquitaine : Intensité énergétique finale par secteur
Ratio : en ktep pour 1 million d'euros
1,80
Agriculture
1,50
Industrie
1,20
Tertiaire
Résidentiel
0,90
Transports
0,60
0,30
0,00
1990 1992 1995 1997 1999 2002 2004 2005 2006
Source : Meedat (SOeS) - Insee
Source : d’après base de données PEGASE, producteur MEEDDAT (SOeS) et Comptes régionaux Insee
L'accroissement de l'intensité énergétique de l'Aquitaine par rapport à la France est
particulièrement marqué par le poids relatif de l'agriculture mais aussi par la place
du tertiaire résidentiel qui a sensiblement augmenté depuis 5 ans.
L’approche par secteur montre l’effort réalisé dans le domaine des transports ; le
secteur tertiaire résidentiel n’étant que partiellement comptabilisé.
►
Production d’énergie à partir de sources renouvelables
Pertinence:
La production d’énergie à partir de sources renouvelables permet de mesurer l’effort
réalisé pour diversifier les sources d’énergie et utiliser le potentiel local sans entamer les
stocks fossiles.
La production d’énergie renouvelable qui apparaît en baisse entre 2000 et 2006 reste
encore mal appréhendée, les indicateurs n’étant que très partiellement renseignés.
En énergie thermique renouvelable, c’est le bois énergie qui constitue la principale source
pour l’Aquitaine.
La superficie de panneaux solaires est comptabilisée depuis 2004 et montre un
accroissement de l’ordre de 20% sur 2005/2004.
I.2 - Eau :
►
Indice de qualité physiologique
physiologique et écologique
Pertinence :
Le patrimoine naturel que constitue la ressource en eau est soumis à de fortes pressions
en terme de qualité. Facteur déterminant de la ressource, la qualité dépend ainsi de
facteurs naturels (sol, sous-sol, …) et des activités humaines produisant des rejets.
Les principales sources de pollutions de l’eau sont alors les pollutions urbaines (rejets
d’eaux usées, apports par les aux pluviales), les pollutions d’origines agricoles (épandage
d’engrais azotés, utilisation des produits phytosanitaires, effluents d’élevage), et la
pollution issue de la gestion des espaces verts.
L’indicateur montre que l’Aquitaine connaît globalement une qualification très bonne
ou bonne des points de relevés. Pour les altérations organiques ou oxydables, la région
est dans la moyenne nationale avec 59,8% (contre 59,6% pour la France) de relevés
répondant à cette classification. Elles atteignent 92,4% pour les altérations en
matières azotées et 85,9% pour les matières phosphorées (77,2% pour le niveau
national) et 76,4% pour les nitrates (contre 45,7% France).
►
Qualité des eaux de baignade en eau douce et eau de mer
Pertinence :
Cet indicateur concerne l’impact de la qualité des eaux de baignade sur la santé.
L’importance de la côte atlantique ainsi que des plans d’eau douce et du tourisme lié
donne à cet indicateur un intérêt particulier en Aquitaine.
En 2006, pour les eaux de baignade en eau douce, le nombre de points relevés en
Aquitaine correspond à 6,6% des relevés et montre une situation de bonne qualité
cependant inférieure à la moyenne nationale dans tous les départements aquitains,
sauf en Dordogne.
S’agissant des eaux de mer, sur les 7% de points de relevés nationaux, l’Aquitaine
enregistre une position très supérieure à la moyenne nationale 83,5% de bonne qualité
(contre 71,7% au niveau France). Seules les Pyrénées Atlantiques sont en retrait
(58,8%).
I.3 - Biodiversité des territoires/des habitats
►
Évolutions des superficies des Zones Humides d'importance majeure, en 2007, région
région
Pertinence :
« Les zones humides sont des zones de transition entre le milieu terrestre et le milieu
aquatique : prairies inondables, tourbières, marais salants, vasières littorales, mangroves
d’outre-mer… Elles se caractérisent par la présence d'eau douce, salée ou saumâtre, en
surface ou à très faible profondeur dans le sol. Cette position d'interface explique que les
zones humides figurent parmi les milieux naturels les plus riches au plan écologique.
Elles accueillent une grande variété d'espèces végétales et animales spécifiques. Elles
assurent aussi un rôle dans la gestion de l’eau, avec la régulation des débits des cours
d'eau et l'épuration des eaux.
Les zones humides sont des lieux où s'exercent diverses activités humaines : élevage,
pêche, pisciculture, chasse, loisirs… Cependant, ces milieux fragiles sont menacés,
notamment sous la pression du drainage, de l'urbanisation, de l'aménagement de voies de
communication terrestres ou fluviales. »
Inégalement réparties sur le territoire aquitain, elles se situent essentiellement sur le
littoral girondin et landais ainsi que dans les vallées alluviales.
I.4 - Artificialisation du territoire
►
Artificialisation du territoire
Pertinence:
Les conséquences de l’artificialisation de terres sur l’environnement sont généralement
irréversibles : consommation d’espaces fragiles, pertes de ressources naturelles et
agricoles, imperméabilisation des sols et augmentations du risque d’inondation, et
dégradation du paysage. Elle résulte de l’urbanisation et de l’expansion des
infrastructures. La maîtrise de ce phénomène constitue un enjeu fort de
l’aménagement durable des territoires.
L’indicateur retenu mesure alors l’évolution des surfaces artificialisées et la rapporte à
l’évolution de la population.
L'évolution des différentes catégories de zones entre 2005 et 2006 montre en
Aquitaine un accroissement significatif des zones artificielles (+5,3%) et une
régression des zones interdites (-14,4%).
La part de l’occupation
occupation artificielle des sols est dans la moyenne nationale pour les sols
bâtis (15,1%), inférieure pour les routes et parkings ( 33,6% contre 43,1%) mais très
largement supérieure pour les pelouses, chantiers et autres sols nus( 51% contre 41%).
L'occupation naturelle des sols confirme le poids de la forêt 78% contre 68,8% au
niveau national tout particulièrement dans les Landes (86,6%), la Dordogne (82,7%) et
la Gironde (83,5%).
L'occupation agricole des sols reflète les spécialisations régionales avec la place des
cultures permanentes en Gironde, essentiellement la vigne, (44,4% pour 12,3% en
Aquitaine et 4,5% en France), celle des céréales dans les Landes et en Lot et Garonne
(respectivement 69,4% 42% pour un poids régional de 35,7% contre 37,1% au niveau
national).
►
L’étalement urbain
Pertinence:
L’extension des espaces construits autour des pôles urbains contribue à la satisfaction des
populations pouvant accéder à l’habitat individuel, mais a aussi pour effets de consommer
davantage d’espace et d’énergie, et de multiplier des infrastructures et réseaux.
Cet étalement urbain est appréhendé ici à travers les dynamiques de population dans les
aires urbaines. La variation de la population dans les pôles urbains, les couronnes périurbaines et l’espace à dominante rurale, renseigne sur l’étalement urbain et la
densification des espaces.
Cet indicateur qui montre des évolutions sur longue période reflète notamment la
péri-urbanisation. Il présente un intérêt en terme de comparaison avec le territoire
national en terme de moyenne pondérée par habitant.
I.5 - Déchets
►
Évolution des production, valorisation et élimination des déchets ménagers et assimilés,
en 2006, France, région
Pertinence :
L’évolution des déchets ménagers et assimilés collectés selon leur mode de traitement est
un indicateur phare, dans la mesure où il est important de diminuer les quantités et la
toxicité des déchets produits, ainsi que de les retraiter et valoriser.
En 2006, l’Aquitaine valorisait moins ses déchets que la France métropolitaine (47,1%
contre 51,1%). L’évolution des ordures ménagères traitées en Aquitaine montre une
diminution globale des quantités en 2006 par rapport à 2004 (-12,88%). Ce sont les
quantités acheminées vers les décharges autorisées (de + de 3 000 t/an) qui
progressent le plus (17,39%).
►
Taxes et redevances
Pertinence :
La taxation des ordures ménagères vis à en organiser la collecte, le traitement et à
sensibiliser les populations à la quantité de leurs déchets.
La progression régulière des taxes entre 2000 et 2007 atteint 79,43%, les redevances
perçues par les communes et leur groupements évoluent moins rapidement (23,44%).
Les indicateurs non retenus :
-
-
Émissions des gaz à effet de serre : l’analyse s’inscrit sur une échelle de 10 à 20 ans
Compte carbone : le seul niveau disponible est le niveau national
Eau :
les consommations/prélèvements dépendent des points d ‘enquête
l’intégration des financements des collectivités publiques sur l’eau sera à rechercher
pour une approche d’évaluation. La nomenclature budgétaire va le permettre
Air : les relevés ne concernent que trois agglomérations en Aquitaine
II - Indicateurs sociaux
Indicateurs
Niveau
Périodicité
N/R/D
N/R/D
A (à partir de 2009)
A
N/R
A
N/R/D
A
N/R
N/R/D
A
A
N/R
A
N/R/D
A
N/R/D
A
Chômage
Écart entre les taux d’emploi des deux sexes
Taux de chômage
Emploi
Taux d’emploi des travailleurs de plus de 55 ans- jeunes et femmes
Pauvreté
Taux de pauvreté monétaire
Revenu
Écart de rémunération homme/femme
La population à bas revenu : part des personnes couvertes par les
CAF et la MSA vivant dans un ménage dont le revenu est inférieur
au seuil de bas revenu
Dépendance
Taux de dépendance économique toutes allocations
Formation
L’illettrisme chez les jeunes
Formation professionnelle
Logements
Inégalités territoriales d’accès au logement : Répartition des
logements sociaux
►
Écart entre les taux d’emploi des deux sexes
Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et la
population totale correspondante.
Le taux d'emploi est le rapport entre la population active ayant un emploi et la population
totale de même sexe et de même âge. On se limite le plus souvent à la population en âge de
travailler (généralement définie, en comparaison internationale, comme les personnes âgées
de 15 à 64 ans).
Pertinence :
L’intégration des femmes dans la société et la lutte contre les discriminations sont des
enjeux essentiels du développement durable.
Le taux d'emploi des hommes montre une forte stabilité, celui des femmes confirme la
croissance enregistrée et indique une progression plus accentuée pour les femmes de
50 à 64 ans.
Le taux d'emploi en Aquitaine en 2005 par tranche d'âge
en %
en %
100
Taux d'emploi des 50 à 64 ans en Aquitaine en 2005
100
90
Homme
80
Femme
90
70
60
50
80
Ensemble
70
Hommes
60
Femmes
50
40
40
30
30
20
20
10
10
0
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
Source : Insee, Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007
ans
0
50 51 52 53 54 55 56
57 58 59 60 61 62 63 64 ans
Source : Insee, Enquêtes annuelles de recensement 2004 à 2007
►
Taux de chômage des plus de 55 ans, des jeunes et des femmes
Pertinence :
« L’amélioration du taux de chômage de ces catégories reste un enjeu majeur en termes de
cohésion sociale, de croissance et de viabilité des systèmes de protection sociale ».
Pour toutes ces catégories, l'indicateur montre que le taux de chômage est
inversement proportionnel au niveau de formation atteint. Le chômage des femmes
est toujours plus important que celui des hommes mais les écarts sont accentués chez
les 35-45 ans
►
Taux de chômage
Pertinence :
Cet indicateur est utilisé pour apprécier le niveau de chômage dans une zone
géographique déterminée. Sa prise en compte mérite d’être complétée par des indicateurs
complémentaires retraçant la vitalité de cette zone (création d’emplois, migration,…).
Cet indicateur reflète les tendances lourdes sur longue période. Il rappelle la
croissance du chômage jusqu'en 1997 puis sa réduction progressive jusqu'en 2007.
►
Écart de rémunération homme/femme (= salaire médian par sexe)
Pertinence :
L’intégration des femmes dans la société et la lutte contre les discriminations s’expriment
dans les écarts de rémunérations traduisant également des écarts de niveau de formation,
et de type d’emploi occupé.
L'indicateur montre les inégalités de rémunération entre les deux sexes, mais il ne
traduit qu’imparfaitement les écarts à l'intérieur d'une catégorie socio-professionnelle
reflétant les inégalités d'accès aux postes à responsabilité.
►
Insertion
Pertinence :
La capacité d'insérer durablement les personnes constitue un enjeu important pour la
cohésion de la société.
Cet indicateur très complet mérite des compléments d'analyse avant interprétation et
doit être rapproché du poids relatif des activités prises en compte pour apprécier la
réalité de l'insertion.
►
Taux de pauvreté monétaire
Pertinence :
« La persistance des bas revenus est mesurée par l’indicateur de pauvreté persistante : il
s’agit de la proportion d’individus dans la population totale qui appartiennent à un
ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vie médian dans l’ensemble
de la population, pour l’année courante et pour au moins deux des trois années
précédentes ».
La dimension de la persistance permet d’introduire une notion de rémanence de la
pauvreté, et ainsi d’évaluer les obstacles à la sortie de la pauvreté monétaire, qui est
particulièrement pertinente pour la problématique du développement durable. Celle-ci
entend prendre en compte la capacité du progrès économique à s’accompagner d’un
renforcement de la cohésion sociale.
En Aquitaine, cet indicateur reflète un écart sensible entre les ménages vivant en
espace rural par rapport à ceux habitant dans les espaces urbains, dans tous les
départements. Comparativement aux autres régions de France, le taux de pauvreté
par tranche d’âge révèle une position moyenne pour les enfants de 0 à 17 ans, en
revanche s’agissant des 65 ans et plus l’Aquitaine est plus concernée que la moyenne
des régions en raison de l’importance de cette population vivant en espace rural.
►
Taux de dépendance économique, toutes allocations
Pertinence :
Cet indicateur renseigne sur « le rapport entre le nombre d’individus supposés
« dépendre » des autres pour la vie quotidienne, et le nombre d’individus supposés
capables d’assumer cette charge ».
Axe majeur du pilier social du développement durable, la pauvreté est révélatrice
d’importantes inégalités sociales, et révèle des situations d’exclusion.
L’Union européenne mesure l’insuffisance de ressources de manière normative par un
seuil de pauvreté égal à 60% du revenu médian national.
A l’échelle régionale, l’indicateur retenu pour mesurer la pauvreté est la part des
personnes couvertes par les allocations vivant dans un ménage dont le revenu est
inférieur au seuil de bas revenu, parmi la population âgée de moins de 65 ans.
Au 30 juin 2007, 62 200 personnes bénéficiaient de l’allocation personnalisée
d’autonomie en Aquitaine, soit une augmentation de 6,5 % sur un an. Dans deux cas
sur cinq, les bénéficiaires de l’APA vivent dans des établissements d’hébergement
pour personnes âgées. Les 60% restants vivent à leur domicile (DRASS d'Aquitaine).
S’agissant de la couverture maladie universelle (CMU) rapportée à la population,
l'Aquitaine est concernée pour une part inférieure de population par rapport au
niveau national (5,9% contre 6,8%) alors qu'elle a plus d'allocataires vieillesse.
►
L’illettrisme chez les jeunes
Pertinence :
« L’illettrisme, en particulier chez les jeunes, témoigne de lacunes dans la transmission du
patrimoine culturel aux générations futures. Il est aussi source d’exclusion sociale,
souvent conjugué avec d’autres facteurs. Ainsi, la lutte contre l’illettrisme constitue un
enjeu de développement durable. »
En Aquitaine, la population de jeunes en grave difficulté de lecture est supérieure à la
moyenne nationale et, à l'intérieur de la région, le Lot et Garonne voit son taux
augmenter fortement ces dernières années. L'enquête réalisée par l'Insee au niveau
national sur ce problème révèle les facteurs récurrents que sont l'immigration
étrangère et la sociologie des zones rurales.
►
La formation professionnelle
Pertinence :
La formation professionnelle est un facteur d'adaptation et d'insertion permettant
notamment d'actualiser et de perfectionner les connaissances.
Cet indicateur confirme que les inégalités d'accès à la formation professionnelle sont
prioritairement liées à la taille des entreprises et secondairement au secteur
d’activité.
►
Le logement
Pertinence :
La capacité des individus à se loger dans des conditions décentes fait partie des facteurs
d'insertion et limite les exclusions.
Cet indicateur demande à être analysé en séries longues comparatives.
►
Justice
Pertinence :
Dans une société, les facteurs d'exclusion passent aussi par la délinquance et l'insécurité.
Cet indicateur reflète une diminution des délits enregistrés sauf en matière
économique et financière. Il doit être examiné avec prudence, compte-tenu de
l’hétérogénéité des critères d'enregistrement.
III – Indicateurs économiques
Indicateurs
PIB/habitant
Taux de croissance de l’emploi
Investissement et investissement pour l’environnement
Normes
Effort de recherche et développement : Dépense Intérieur de
Recherche et Développement
Dépôts de brevets
Transport de marchandises et PIB par mode
►
Niveau
N/R/D
N/R/D
N/R
N/R
N/R
Périodicité
A
A
A
N/R
N/R
A
Évolution du PIB régional par habitant
Pertinence :
Cet indicateur permet d’analyser la répartition de la création de richesse sur le territoire.
Variant en fonction de la taille des Régions, il est souvent rapporté au nombre d’habitants
pour permettre de comparer le dynamisme économique des Régions.
Son évolution permet de mesurer si la croissance affecte les disparités régionales dans un
objectif de cohésion territoriale.
L’Aquitaine a progressé plus rapidement que l’ensemble des régions de province au
cours des 15 dernières années, le rattrapage intervenant dès le début des années 90.
►
Taux de croissance de l’emploi
Pertinence :
Cet indicateur reflète l’impact de l’évolution économique sur l’emploi de la région.
L’Aquitaine enregistre une croissance de l’emploi supérieure au niveau national sur
les deux dernières années (grâce à l’économie résidentielle).
►
Investissement et investissement pour l’environnement
Pertinence :
L’investissement a pour effet d’augmenter la capacité de production et influence donc le
taux de croissance potentiel. Dans le contexte du développement durable, contribuer à
améliorer la qualité de l’emploi et l’eco-efficacité est fondamental.
Le niveau de l’investissement en Aquitaine reste inférieur à la position de la région
dans l’ensemble national, même si l’écart s’affaiblit légèrement (3,1% et 3,7%).
►
Effort de recherche
Développement
et
développement :
Dépense
Intérieure
de
Recherche
et
Pertinence :
« Les technologies nouvelles et les techniques d’organisation sont une aide essentielle pour
changer les comportements et permettre le passage à une société plus durable. La
recherche a aussi pour rôle d’identifier les tendances non durables et de proposer des clés
afin d’aborder les problèmes de la façon la plus efficace possible.
Encourager l’approfondissement des connaissances, pour le progrès des techniques et des
pratiques, contribue au développement durable en mettant notamment l’innovation au
service de l’environnement et d’une croissance durable ».
Cet indicateur montre que la position de l'Aquitaine s’est affaiblie entre 2003 et 2005
dans l’ensemble national, à la fois pour la part de la recherche privée et de la
recherche publique.
►
Dépôts de brevets
Pertinence :
« Cet indicateur permet d’évaluer la capacité d’innovation d’un pays, qui constitue
incontestablement un des facteurs d’une croissance durable ».
Cet indicateur montre à la fois l’affaiblissement du dépôt de brevets en Aquitaine
notamment à travers les dépôts par origine des inventeurs et les spécialisations
industrielles régionales (comme la chimie-pharmacie-biotechnologies, par exemple).
►
Transport de marchandises et PIB
Pertinence :
De par l’importance des transports dans le fonctionnement de l’économie, et dans la
satisfaction des besoins de la population, mais aussi de par les nuisances qu’ils
engendrent, leur évolution représente un enjeu particulièrement important du
développement durable.
La stabilité de cet indicateur est révélatrice de l'absence d'efficacité des politiques
dans ce domaine que ce soit au niveau national ou régional.
Part de la valeur ajoutée du secteur des transports dans la valeur
ajoutée totale
en %
5,0
4,5
4,0
3,5
Aquitaine
3,0
2,5
France
métropole
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
2000
2001
2002
2003
Source : Insee Comptes régionaux
2004
2005
2006
2007
IV -Indicateurs de gouvernance
Indicateurs
Abstention aux élections : évolution de l’abstention à toutes
les élections locales
Participation aux élections prud’homales en 2008 en
Aquitaine
Niveau
Périodicité
Accès aux services
Santé : crèches , maisons de retraite
►
L’abstention aux élections : évolution de l’abstention à toutes les élections locales
Pertinence :
« Il s’agit d’un indicateur de l’implication des citoyens dans les institutions et les grands
débats collectifs. A l’inverse, l’abstention illustre une formule sinon de désintérêt, du
moins de désaffectation d’une partie de la société vis à vis des grands enjeux de la vie
publique. »
L’Aquitaine présente un taux d’abstention aux élections systématiquement inférieur
au niveau national, que ce soit pour les élections présidentielles ou législatives de
2002 ou de 2007.
►
Participation aux élections prud’homales et à celles des comités d'entreprises en 2008 en
Aquitaine
Pertinence :
Cet indicateur mesure l’implication d’une part des salariés, et d’autre part des chefs
d’entreprise pour s’impliquer dans la représentation et la négociation collective.
La base prise en compte pour cet indicateur est à différencier entre ces deux composantes.
Il montre une baisse régulière de participation des salariés aux élections en
Aquitaine. Il faut remarquer que pour les dernières élections des représentants
d'employeurs en 2008, les critères d'établissement des listes étant sensiblement
différents de ceux des salariés, ils ne peuvent être rapprochés.
►
Accès aux services
Pertinence :
Égalité d’accès aux services : degré d’autonomie de chacun des bassins en matière d’accès
aux équipements et à l’emploi et temps d’accès moyen aux équipements pour chaque
bassin de vie
Les services aux populations retenus concernent l'accueil en crèche et celui des maisons
de retraite.
Cet indicateur traduit un taux d’équipement aquitain légèrement inférieur au niveau
national pour l’accueil en crèche (105 contre 110) ainsi que pour les assistantes
maternelles. L’évolution comparée Aquitaine / France n’apporte pas d’amélioration
sur cet indicateur entre 2000 et 2007. Pour l’accueil des personnes âgées en
structures, la situation régionale est équivalente (199,4 contre 210,97 en 2007). Cet
indicateur ne reflétant qu’un taux d’équipement.
Indicateurs statistiques et méthodologie
I - Indicateurs environnementaux
N=National - R=Régional - D=Départemental – A=Annuelle
Indicateurs
Niveau
Périodicité
N/R
R
A
N/R
N/R
N/R
A
A
A
N/R
A
N/R/D
R/D
Enquête A
A
N/R/D
N/R/D
A
A
Énergie
Intensité Énergétique
Production d’énergie à partir de sources renouvelables
Eau
Indice de qualité physiologique et écologique des eaux
Prélèvements en eaux de surfaces et en eaux souterraines
Qualité des eaux de baignade en eau douce et eau de mer
Habitat
Évolution des superficies des Zones Humides d'importance majeure
Territoire
Artificialisation du territoire
Étalement urbain
Déchets
Évolution des production, traitement et valorisation de déchets ménagers et assimilés
Évolution du nombre de déchèteries, population desservie et quantités traitées,
I.1 - Énergie
► Intensité énergétique
Une réduction d'intensité énergétique signifie que moins d'énergie est requise pour obtenir la
même production et reflète ainsi l'efficacité énergétique. Une intensité énergétique élevée
correspond à une économie « gourmande » en énergie pour un niveau de PIB donné.
Consommation d’énergie par secteur
AQUITAINE - Consommation d'énergie site IFEN / Données régionales / séries longues / Énergie
Tableau actualisé avec 2006
Série / Année
Consommation finale d'énergie totale recensée
Consommation totale de :
charbon
produits pétroliers
gaz naturel
électricité
bois énergie
vapeur et de chauffage urbain
autres énergies renouvelables thermiques
combustibles spéciaux non renouvelables
Consommation totale d'énergie par l'industrie
dont charbon et coke de houille dans l'industrie
dont produits pétroliers dans l'industrie
dont gaz naturel et de réseaux dans l'industrie
dont électricité dans l'industrie
dont Bois énergie dans l'industrie
dont autres énergies thermiques renouvelables dans
l'industrie
dont achat de vapeur dans l'industrie
dont combustibles spéciaux non renouvelables
Consommation totale d'énergie par le résidentiel
tertiaire (RT)
dont charbon dans le RT
dont produits pétroliers dans le RT
dont gaz naturel et de réseaux dans le RT
dont électricité dans le RT
dont bois énergie dans le RT
dont chauffage urbain dans le RT
dont consommation d'énergie dans le résidentiel
Unité : Ktep
1990
1995
1997
1999
2002
2004
2006
1992
2005
6 242 6 689 6 863 6 986 7 679 7 910 8 592 8 860 8 648
55
3 452
1 009
1 202
512
13
64
3 689
1 067
1 263
590
17
40
3 587
1 413
1 307
500
16
42
3 590
1 479
1 381
476
18
32
3 987
1 505
1 509
622
25
41
4 103
1 642
1 446
568
110
40
4 364
1 683
1 758
568
180
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
1 388
1 279
1 353
1 432
1 443
1 520
1 626
55
226
624
470
64
229
554
415
40
173
693
430
42
171
734
466
32
197
706
482
40
164
719
488
40
203
693
532
ND
ND
ND
ND
ND
13
ND
ND
ND
17
ND
ND
ND
16
ND
ND
18
25
ND
ND
ND
ND
110
159
ND
ND
ND
ND
3 404
3 357
3 856
2 352
2 725
2 882
2 924
ND
ND
ND
ND
44
4 069
1 815
1 783
953
171
7
19
2 144
51
3 784
1 930
1 774
874
201
2
32
2 398
44
203
824
513
385
51
181
992
514
445
7
150
19
2
180
32
3 904
3 375
1 719
1 994
2 042
2 074
22
1 030
774
978
622
30
2 440
Consommation totale d'énergie par l'agriculture
200
215
204
206
213
231
198
195
188
dont fioul domestique dans l'agriculture
dont gaz naturel dans l'agriculture
dont électricité haute tension dans l'agriculture
170
10
20
171
26
18
160
19
25
164
21
21
163
24
26
152
51
28
146
20
32
139
19
37
138
16
35
2 302
2 470
2 424
2 424
2 619
2 802
2 911
2 617
2 687
2 280
22
2 447
23
2 403
21
2 402
22
2 597
22
2 778
24
2 884
27
2 590
27
2 660
27
Consommation totale d'énergie par les transports
dont produits pétroliers dans les transports
dont électricité haute tension dans les transports
776
375
690
512
ND
842
486
807
590
ND
Producteur : MEEDDAT (SOeS). Source : Base de données PEGASE
851
700
831
500
ND
853
724
871
476
ND
1 ND
ND
ND
1 009
1 130
1 137
805
873
970
973
922
906
1 167
1 205
1 198
568
ND
ND
429
21
ND
ND
ND
2 520
2 755
2 786
2 403
Définitions DGEMP (DGEMP - Observatoire de l'Énergie)
La consommation d’énergie primaire permet de mesurer le taux d’indépendance énergétique
national, alors que la consommation d’énergie finale sert à suivre la pénétration des diverses
formes d’énergie dans les secteurs utilisateurs de l’économie.
Consommation d’énergie finale : consommation d’énergie finale - nette des pertes de distribution
(exemple : pertes en lignes électriques) - de tous les secteurs de l’économie, à l’exception des
quantités consommées par les producteurs et transformateurs d’énergie (exemple : consommation
propre d’une raffinerie). La consommation finale énergétique exclut les énergies utilisées en tant
que matière première (dans la pétrochimie notamment).
PIB régional
Produits Intérieurs Bruts Régionaux
Régionaux
en « volume, prix chaînés, base 2000 » en millions d'euros
Aquitaine
Métropole
Année
1990
50 146,6
1 162 293,2
1991
51 082,2
1 176 772,6
1992
52 106,7
1 197 807,7
1993
51 655,8
1 185 039,4
1994
53 061,8
1 209 301,2
1995
54 507,7
1 235 520,0
1996
55 406,9
1 248 620,0
1997
57 460,3
1 275 929,0
1998
59 842,7
1 320 228,7
1999
59 414,4
1 362 577,3
2000
62 332,4
1 418 083,4
2001
64 941,1
1 443 508,2
2002
66 357,5
1 458 117,8
2003
65 662,7
1 473 572,5
2004
67 606,0
1 509 966,0
2005
69 231,0
1 538 744,0
2006
71 237,0
1 572 205,0
2007
73 179,0
1 606 227,0
Source Insee : valeurs 1990-2005 définitives, 2006 semi-définitives et 2007 provisoires.
Les produits intérieurs bruts (PIB) régionaux d'une année N sont publiés en version provisoire (été N+1)
puis semi-définitive (été N+2) et quasi-définitive (été N+3).
"En volume" signifie que l'inflation a été éliminée : les prix de 2000 sont utilisés ici. La hausse de la
production en volume n'est donc due qu'à la hausse des quantités produites.
Les montants de 1990 à 2007 sont en base 2000.
Les comptes 1990 à 2005 sont définitifs. Le compte 2006 est semi-définitif, celui de 2007 est provisoire.
Méthodologie
Le taux de croissance du PIB calculé à prix constants permet de comparer des dynamiques de
développement économique en évolution dans le temps et entre des économies de tailles
différentes.
►
Production d’énergie à partir de sources renouvelables
AQUITAINE : Production énergie Tableau actualisé avec 2006
Série
Unité
1990
1992
1995
1995
Production
d'électricité
primaire
d'origine
en Gwh 1 315 1 822 1 744
renouvelable
Production
d'électricité
primaire
d'origine
en Ktep
113
157
150
renouvelable
Production
primaire
d'énergie
renouvelable
Ktep
736
737
738
thermique
Ktep
dont énergie solaire thermique
ND
ND
ND
Ktep
dont énergie géothermique
ND
ND
ND
Ktep
dont bois de chauffage
ND
ND
ND
Ktep
dont valorisation déchets urbains
ND
ND
ND
Production
totale
d'énergie
primaire
(hors
Ktep 10 800 10 252 10 289
renouvelable thermique)
Ktep
Production totale d'énergie primaire renouvelable
ND
ND
ND
Production d'électricité thermique classique (hors
Gwh
nucléaire)
ND
ND
ND
Gwh
dont centrale thermique hors cogénération
ND
ND
ND
Gwh
dont centrale thermique en cogénération
ND
ND
ND
Ktep
Production d'électricité thermique classique
ND
ND
ND
Nombre
Nombre d'installations hydrauliques
ND
ND
ND
Nombre
Nombre de centrale thermiques
ND
ND
ND
m2
Superficie de panneaux solaires
ND
ND
ND
Nombre de sites de valorisation de déchets urbains Nombre
ND
ND
ND
Nombre
Nombre de sites géothermie
ND
ND
ND
1997
1999
2002
2004
2005
2006
1 733
1 954
1 783
1 785
1 554
1 443
149
168
153
154
134
124
739
740
741
ND
ND
ND
1
10
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
9 785
8 551
8 763
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
1 517
337
1 180
130
158
68
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
568
ND
1
ND
ND
57
ND
8 150
7 906
8 407
ND
ND
ND
1 642 1 321
377
281
1 265 1 040
141
114
157
162
73
75
15 977 19 260
7
ND
13
ND
Source : DGEMP - Base de données PEGASE
Gérée par l'Observatoire de l'énergie, elle contient les indicateurs macroéconomiques et climatiques éclairant des
statistiques mensuelles et annuelles sur l'énergie, rassemblées par l’Observatoire de l’Énergie, et agrégées selon une
méthodologie définie par son Conseil d'Orientation : prix pour les ménages, les entreprises et les collectivités, bilans
nationaux (importations, production, consommations,...), facture énergétique de la France.
Méthodologie
Énergie primaire : énergie n'ayant subi aucune transformation après extraction (houille, lignite,
pétrole brut, gaz naturel, électricité d'origine hydraulique, nucléaire, éolienne, géothermique).
Production
Production d'énergie primaire électrique d'origine renouvelable :-hydraulique (hors pompage) y
compris marémotrice, éolien, solaire voltaïque, -géothermie, haute température (DOM
uniquement, vapeur pour turbines électriques), - déchets urbains - bois-énergie - résidus de
récolte (DOM uniquement) – biogaz.
Production d'énergie primaire thermique d'origine renouvelable : solaire thermique (eau chaude
sanitaire),-géothermie moyenne et basse température (pour les réseaux de chaleur de chauffage et
sanitaire),- pompes à chaleur,- déchets urbains (hors pneus, solvants, farines animales, incinérés
dans les cimenteries), bois-énergie, biogaz (méthane et gaz carbonique issus de la biomasse),
biocarburants (ester, éthanol).
I.2 - Eau :
Indice de qualité physiologique
physiologique et écologique
EA32DET Qualité physico-chimique des eaux superficielles pour quelques altérations en 2006, France et région
Qualification des points de relevés suivant le type d'altération (en % des points de relevés qualifiés)
Altération matières
Altération matières
Altération matières
organiques et oxydables azotées (hors nitrates)
phosphorées
France
France
France
Aquitaine métropolitaine Aquitaine métropolitaine Aquitaine métropolitaine
Altération nitrates
France
Aquitaine métropolitaine
Qualification des points de
relevés
Très bonne ou bonne
Moyenne
Médiocre ou mauvaise
Total
59,8
25
15,2
100,0
59,6
25,3
15,1
100,0
92,4
5,4
2,2
100,0
ND
ND
ND
100,0
85,9
10,9
3,3
100,0
77,2
14,3
8,5
100,0
76,4
18
5,6
100,0
45,7
32,2
22,1
100,0
Nombre de points de relevés
qualifiés
92
1 987
92
ND
92
1 921
89
1 950
Source : Agences de l'Eau, OIeau (Office International de l'Eau) Relevés de qualité de l'eau
Site IFEN :données régionales / Tableaux détaillés / Série longue associé
429
ND
Producteur : MEEDDAT (SOeS) Source : Base de données PEGASE
►
ND
ND
1 433
445
988
123
155
75
ND
ND
ND
Indice de qualité physiologique et écologique Aquitaine/France (unité : nombre)
Série
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
AQUITAINE
EA3201 Altération " matières organiques et oxydables "Nombre de points qualifiés
80
85
86
86
85
88
88
90
68
92
92
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
69
62
53
67
43
58
58
66
51
63
55
Nombre de points de qualité moyenne
7
16
25
12
24
22
19
16
10
17
23
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
4
7
8
7
18
8
11
8
7
12
14
Nombre de points non qualifiés
0
1
0
0
3
0
0
0
1
1
0
EA3211 Altération "matières azotées, hors nitrates"Nombre de points qualifiés
68
86
86
86
88
88
88
90
68
91
92
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
61
74
75
69
62
72
76
83
61
83
85
Nombre de points de qualité moyenne
2
10
9
13
19
13
9
3
5
4
5
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
5
2
2
4
7
3
3
4
2
4
2
Nombre de points non qualifiés
12
0
0
0
0
1
0
0
1
2
0
EA3221 Altération "matières phosphorées"Nombre de points qualifiés
68
86
86
86
88
88
88
90
68
91
92
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
49
64
76
66
69
72
63
68
60
81
79
Nombre de points de qualité moyenne
8
7
6
10
13
12
17
17
7
8
10
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
11
15
4
10
6
4
8
5
1
2
3
Nombre de points non qualifiés
12
0
0
0
0
0
0
0
1
2
0
EA3231 Altération "nitrates "Nombre de points qualifiés
62
73
76
72
85
87
88
88
66
86
89
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
47
53
55
51
62
71
68
66
51
65
68
Nombre de points de qualité moyenne
9
15
17
17
19
14
12
13
12
17
16
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
6
5
4
4
4
2
8
9
3
4
5
Nombre de points non qualifiés
18
13
10
14
3
2
0
2
3
7
3
EA3241 Altération "proliférations végétales"Nombre de points qualifiés
68
86
86
86
87
87
87
90
89
90
92
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
68
81
86
85
87
87
87
89
89
89
92
Nombre de points de qualité moyenne
0
5
0
1
0
0
0
1
0
1
0
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Nombre de points non qualifiés
14
0
0
0
0
1
0
0
1
3
0
France métropolitaine
EA3201 Altération " matières organiques et oxydables "Nombre de points qualifiés
1704
1923
2063
2037
2003
2139
2233
2239
1635
1972
1987
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
903
1069
1200
1206
1101
1448
1248
1383
1121
1302
1184
Nombre de points de qualité moyenne
423
474
520
506
544
439
630
500
314
425
502
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
378
380
343
325
358
252
355
356
200
245
301
Nombre de points non qualifiés
93
64
23
26
51
35
36
47
2
63
7
EA3211 Altération "matières azotées, hors nitrates"Nombre de points qualifiés
1568
1860
2033
2021
1984
2067
2179
2132
1607
1808
1920
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
987
1179
1412
1480
1508
1710
1708
1658
1341
1494
1613
Nombre de points de qualité moyenne
318
402
378
341
310
238
292
274
144
158
167
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
263
279
243
200
166
119
179
200
122
156
140
Nombre de points non qualifiés
246
126
65
52
176
108
95
156
87
227
120
Altération "matières phosphorées"
Nombre de points qualifiés
1590
1860
2029
2016
1987
2065
2181
2161
1609
1810
1921
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
703
942
1139
1172
1305
1494
1514
1472
1181
1310
1483
Nombre de points de qualité moyenne
416
523
526
506
456
399
446
431
289
262
275
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
471
395
364
338
226
172
221
258
139
238
163
Nombre de points non qualifiés
221
128
64
51
173
110
93
127
85
225
119
Altération "nitrates "
Nombre de points qualifiés
1494
1722
2020
1938
2052
2017
2226
2190
1684
1808
1950
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
663
776
882
856
967
1025
1062
1000
714
884
892
Nombre de points de qualité moyenne
559
626
730
707
710
669
765
749
677
681
628
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
272
320
408
375
375
323
399
441
293
243
430
Nombre de points non qualifiés
321
270
80
137
108
160
50
98
10
227
90
Altération "proliférations végétales"
Nombre de points qualifiés
1596
1865
2039
2044
2019
2058
2205
2195
1633
1879
1947
Nombre de points de bonne ou très bonne qualité
1287
1563
1817
1841
1857
1925
2002
1857
1535
1809
1900
Nombre de points de qualité moyenne
169
170
141
126
118
88
135
221
67
47
40
Nombre de points de qualité médiocre ou mauvaise
140
132
81
77
44
45
68
117
31
23
7
Nombre de points non qualifiés
211
127
61
47
145
119
74
103
38
162
158
Producteurs : Agences de l'Eau, OIeau (Office International de l'Eau).
Source : Relevés de qualité de l'eau
Méthodologie Qualité de l’eau
La qualification d’un point de mesure est faite suivant la codification dans le système Seq-V2.
Cinq paramètres sont analysés : matières organiques et oxydables (MOOX), matières azotées
(hors nitrates) (AZOT), nitrates (NITR), matières phosphorées (PHOS), effets de proliférations
végétales (EPRV).
Chaque paramètre est apprécié par un ensemble de sous paramètres :
MOOX : ammonium, azote Kjeldahl, carbone organique, DBO5, DCO, Oxygène dissous,
taux de saturation en oxygène, THM potentiel
- Azote : ammonium, azote Kjeldahl, nitrites
- Nitrates : nitrates
- Matières phosphorées : orthophosphates, phosphore total
- Effets de proliférations végétales : algues, chlorophylle, delta O2, pH, taux de
saturation en oxygène.
Pour chaque analyse, on attribue une note parmi très bon (bleu), bon (vert), moyen (jaune),
médiocre (orange), mauvais (rouge), suivant les concentrations relevées.
On ne retient que les stations qualifiables c’est à dire celles qui ont donné lieu à un nombre
suffisant d’analyses dans l’année. Pour chaque sous paramètre on conserve les 10 meilleures
mesures de l’année. Chaque sous paramètre prend la qualification de la plus mauvaise mesure de
l’année.
Pour un paramètre donné on attribue la note la plus mauvaise des sous paramètres le
concernant.
-
►
Qualité des eaux de baignade en eau douce et eau de mer
La qualité des eaux de baignade en eau douce en 2006, France, région et départements
Proportion de points
points de relevés traduisant une eau...
ANNÉE 2006
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
AQUITAINE
France métropolitaine
Nombre total
de points de
relevés en eau
douce
Nombre
29
21
23
8
6
87
1309
de bonne
qualité
de qualité
moyenne
%
37,9
66,7
52,2
0
66,7
47,1
48,8
%
62,1
28,6
43,5
100
33,3
50,6
45,9
pouvant être
de mauvaise
momentanément
qualité
polluée
%
0
4,8
4,3
0
0
2,3
4,8
%
0
0
0
0
0
0
0,5
Total
%
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
La qualité des eaux de baignade en eau
eau de mer en 2006, France, région et départements
ANNÉE 2006
Gironde
Landes
Pyrénées-Atlantiques
AQUITAINE
France métropolitaine
Nombre total
de points de
relevés en eau
de mer
Nombre
44
43
34
121
1722
Proportion de points de relevés traduisant une eau...
pouvant être
de qualité
de mauvaise
momentanément
qualité
moyenne
polluée
%
%
%
%
95,5
4,5
0
0
90,7
9,3
0
0
58,8
41,2
0
0
83,5
16,5
0
0
71,7
24,9
3,4
0
de bonne
qualité
Producteur : DGS (Direction Générale de la Santé).
Source : Résultats d'analyses de qualité (Système SISE-Eaux)
Total
%
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
I.3 - Biodiversité des territoires/des habitats
►
Évolutions des superficies des Zones Humides d'importance majeure, en 2007, région
Superficie des Zones Humides d'importance majeure, en 2007, France, région et départements
Superficie en zones humides d'importance majeure
% des zones
(ha, hors tourbières)
Superficie totale
Dont zones
Dont zones humides dans
du territoire
Dont zones
la surface
humides des humides des
(ha)
Totale
humides
totale
vallée
plaines
littorales
littorales
alluviales
intérieures
Dordogne
906 001
0
0
0
0
0
Gironde
1 000 014
120 600
92 844
27 756
0
12,1
Landes
924 260
67 058
24 816
39 858
2 384
7,3
Lot-et-Garonne
536 091
498
0
498
0
0,1
Pyrénées-Atlantiques
764 476
4 348
0
4 348
0
0,6
Aquitaine
4 130 842
192 504
117 660
72 460
2 384
4,7
France métropolitaine
54 396 540
2 411 443
830 636
782 959
797 848
4,4
Producteur : MEEDDAT (CGDD/SOeS).
Source : Observatoire des zones humides
Définitions IFEN
Les définitions relatives aux zones humides sont multiples. Elles traduisent la diversité
écologique et spatiale de ces milieux, qui sont également difficiles à délimiter pour les mêmes
raisons. La position d’interface et de lisière des zones humides, entre terre et eau, engendre des
variations constantes dans l’espace et dans le temps des milieux ainsi créés. Ce sont donc des
écosystèmes très variés qui se forment, en frange des rivières, des étangs, des lacs, des estuaires,
des deltas, des baies ou encore des sources.
Le terme "zone humide" recouvre des milieux très divers (vasières, marais et lagunes littoraux,
prés salés, prairies humides, marais salants, mares temporaires ou permanentes, forêts ou
annexes alluviales, tourbières, mangroves…) qui ont les caractéristiques suivantes :
présence d'eau au moins une partie de l'année ;
présence de sols hydromorphes (sols saturés en eau) ;
présence de végétation de type hygrophile adaptée à la submersion ou aux sols saturés
d'eau.
La loi sur l'eau du 3 janvier 1992 (art L.211-1 du Code de l’environnement) définit les zones
humides comme "les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce,
salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est
dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année".
La convention de Ramsar du 2 février 1971, adoptée par la France en 1986, porte sur les zones
humides d’intérêt international. Elles sont définies ainsi : "étendues de marais, de fagnes, de
tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est
stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la
profondeur à marée basse n’excède pas six mètres".
I.4 - Artificialisation du territoire
►
Artificialisation du territoire
Unité : ha
TERUTI
TERUTITERUTI-LUCAS
Aquitaine
2004
2005
2006
Zones artificielles
354 707
381 831
402 142
Zones agricoles
1 646 964
1 561 084
1 542 355
Zones naturelles
2 144 087
2 181 001
2 187 962
Zones interdites
37 669
59 503
50 961
Surface totale
4 183 427
4 183 419
4 183 420
Producteur : IFEN / Données régionales / Séries longues / Occupation du territoire
Évol. 05/06 en %
5,3
-1,2
0,3
-14,4
0,0
L'occupation artificielle des sols (source TERUTITERUTI-LUCAS) en 2006, France, région et départements
Sols artificiels bâtis
ha
11 665
21 363
9 503
8 906
9 394
60 831
789 426
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
Aquitaine
France métropolitaine
Pelouses, chantiers,
Total surface artificielle
autres sols nus
ha
%
ha
%
38 229
49,5
77 175
100,0
73 061
53,6
136 430
100,0
31 557
47,6
66 341
100,0
31 706
54,4
58 245
100,0
30 349
47,5
63 951
100,0
204 902
51,0
402 142
100,0
2 050 321
41,1
4 993 315
100,0
Routes et parkings
%
15,1
15,7
14,3
15,3
14,7
15,1
15,8
ha
27 281
42 006
25 281
17 633
24 208
136 409
2 153 568
%
35,3
30,8
38,1
30,3
37,9
33,9
43,1
Producteur : Ministère chargé de l'Agriculture (SSP))
Source : Enquête "Utilisation du territoire - TERUTI-LUCAS
L'occupation naturelle des sols (source TERUTITERUTI-LUCAS) en 2006, France, région et départements
Roches et eaux
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
PyrénéesAtlantiques
Aquitaine
France
métropolitaine
ha
11 307
40 928
19 005
11 400
%
2,4
7,0
3,1
6,5
29 809
112 449
9,0
5,1
1 795 262
Landes, alpages,
maquis,
garrigues
ha
%
40 383
8,5
81 857 14,1
36 218
5,8
16 387
9,3
Forêts
Peupleraies
Peupleraies
Total surface
naturelle
Bosquets, haies
ha
394 856
427 773
537 721
122 903
%
82,7
73,5
86,8
69,6
ha
3 051
3 590
4 483
5 344
%
0,6
0,6
0,7
3,0
27 640
28 004
22 233
20 662
5,8
4,8
3,6
11,7
0,2
0,8
27 639
126 178
8,3
5,8
332 217 100,0
2 187 962 100,0
0,9 1 953 028
9,0
21 603 964 100,0
50 944
225 789
15,3
10,3
223 102
1706 355
67,2
78,0
723
17 191
8,3 2 817 699
13,0
14 852 893
68,8
185 082
ha
477 237
582 152
619 660
176 696
%
100,0
100,0
100,0
100,0
Producteur : Ministère chargé de l'Agriculture (SSP)
Source : Enquête "Utilisation du territoire - TERUTI-LUCAS"
L'occupation agricole des sols (source TERUTITERUTI-LUCAS) en 2006, France, région et départements
Cultures
permanen-permanen
tes
ha
Prairies
permanen-permanen
tes
ha
ha
%
26 742
Prairies
temporai-temporai
res
ha
%
188 993
Céréales
ha
%
23 332
Pommes de
OléagineuxOléagineuxterre,
protéagiprotéagibetteraves
neux
indus.
%
104 096
ha
ha
%
179
Autres
cultures
annuelles
%
13 101
Légumes et
jardins
familiaux
ha
%
538
Jachères
ha
%
3 949
Total
surface
agricole
ha
%
7 000
%
367 930
Dordogne
7,3
124 940
51,4
79 882
6,3
3 591
28,3
53 135
0,0
718
3,6
3 052
0,1
0
1,1
4 847
1,9
10 950
100,0
281 115
Gironde
44,4
4 125
28,4
14 703
1,3
25 999
18,9
153 123
0,3
179
1,1
1 614
0,0
0
1,7
4 304
3,9
16 496
100,0
220 543
Landes
1,9
26 540
6,7
55 395
11,8
18 524
69,4
127 534
0,1
1068
0,7
43 283
0,0
2 494
2,0
5 700
7,5
22 977
100,0
303 515
Lot-et-Garonne
8,7
PyrénéesAtlantiques
6 685
18,3
210 819
1,8
189 032
6,1
24 388
57,1
549 792
42,0
112 004
6,6
95 834
0,4
0
30,3
549 892
14,3
1 084
0,0
2144
0,8
181
0,3
62 134
1,9
3 613
0,0
3 213
7,6
10 478
1,0
22 413
100,0
369 252
2,8
67 901
100,0
1 542 355
Aquitaine
12,3
France
métropolitaine
1 272 863
4,5
35,6
9 811 820
34,8
6,2
2 395 060
8,5
35,7
10 473 552
37,1
0,1
531 523
4,0
2 435 585
1,9
Producteur : Ministère chargé de l'Agriculture (SSP)
Source : Enquête "Utilisation du territoire - TERUTI-LUCAS"Enquête
8,6
0,2
153 528
1,5
381 261
0,5
4,4
738 765
1,4
100,0
28 193 957
2,6
"Utilisation du territoire - TERUTITERUTILUCAS"
Teruti-Lucas est l'adaptation de l'enquête annuelle Teruti au cahier des charges européen
« Lucas ». Cette enquête a donc une double origine : Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation,
de la Pêche et des Affaires Rurales et Eurostat.
Des points sont tirés au hasard sur une trame de points quadrillant l'ensemble du territoire. Pour
chaque point, l'enquêteur relève chaque année en mai-juin l'occupation ainsi que l'utilisation du
territoire. Les photos aériennes, bases de l'enquête Lucas, sont espacées de 3 kilomètres. Sur
chaque photo, les points à visiter sont équidistants de 300 mètres.
100,0
Les objectifs de cette enquête sont de :
- disposer de données sur l'occupation et l'évolution des territoires qu'ils soient agricoles ou
non
- collecter quelques données environnementales : sols, traces d'érosion, type de végétation
particulière, etc.
La nomenclature d'occupation du sol a été modifiée par rapport à celle de Teruti (éclatements ou
regroupements de postes). La taille de l'échantillon a été réduite (310 000 points au lieu de
600 000).
Il n'est donc pas possible de reconstituer les anciennes séries dans la nouvelle nomenclature.
Par ailleurs l'enquête de 2005 a été réalisée sur un échantillon restreint (150 000 points), avant la
montée en puissance de 2006, pour laquelle tout l'échantillon a été interrogé. Les résultats de
2005 sont donc à prendre avec précaution.
La précision des résultats dépend de la surface estimée. Plus cette surface est grande, plus la
fourchette d'estimation est réduite. Il faut donc rester prudent pour de petites surfaces.
Par exemple la précision est de :
0,7 % pour une surface estimée de 7 700 000 ha, 1,5% pour une surface estimée de 1 400 000 ha,
19% pour une surface estimée de 40 000 ha, 22 % pour une surface estimée de 5 000 ha.
C’est-à-dire que lorsqu'on lit dans un tableau une surface de 40 000 ha, en réalité la vrai surface
est comprise entre 40 000 + 19 %, c'est à dire entre 32 400 et 47 600 ha.
Nomenclature des zones artificialisées
Sols artificiels bâtis
Routes, parkings
Pelouses, chantiers, autres sols nus
11100 Volumes construits bas
11200 Volumes construits hauts
11300 Serres et abris hauts
12100
13000
►
12200
Sols de forme aréolaire
revêtus ou stabilisés
Sols de forme linéaire
revêtus ou stabilisés
14100
14200
Sols enherbés liés à des activités
humaines + hors production agricole
Sols nus liés à une activité agricole
Sols nus liés à des activités humaines
+ hors agriculture
L’étalement urbain
Population des ménages dans les aires urbaines entre 1990 et 2006
Libellés Aires urbaines
Bordeaux
Pau
Bayonne
Agen
Périgueux
Bergerac
Mont-de-Marsan
Arcachon
Dax
Villeneuve-sur-Lot
Libourne
Marmande
Oloron-Sainte-Marie
Sarlat-la-Canéda
Irun(E)-Hendaye
Orthez
Langon
Région Aquitaine
Source : INSEE
Population municipale
Population
Évolution annuelle
au 1/1/2006
1999 -->
statistique 1999
--> 2006
999 152
925 429
1,1%
233 076
216 868
1,0%
230 012
214 039
1,0%
103 663
94 673
1,3%
95 454
91 587
0,6%
76 179
72 901
0,6%
58 839
54 655
1,1%
60 143
54 218
1,5%
55 139
49 223
1,6%
46 739
44 849
0,6%
34 066
31 655
1,1%
31 568
29 922
0,8%
22 382
21 997
0,2%
18 022
17 413
0,5%
14 993
13 454
1,6%
12 585
12 244
0,4%
13 687
11 424
2,6%
3 119 778
2 908 953
1,0%
Définitions INSEE :
Aires urbaines : définition 1999
Population 1999 : population sans double-compte issue de l'exploitation principale
Population 2006 : population municipale
La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire
de la commune. Elle inclut les personnes sans abri ou résidant habituellement dans des
habitations mobiles recensées sur le territoire de la commune ainsi que les détenus dans les
établissements pénitentiaires de la commune.
C'est la population statistique comparable à la population sans double compte des précédents
recensements.
Méthodologie
Résultats des Enquêtes annuelles de recensement et des anciens recensements par Zonages en
aires urbaine et en aires d’emploi de l’espace rural
I.5 - Déchets
►
Évolution des production, valorisation et élimination des déchets ménagers
ménagers et
assimilés, en 2006, Aquitaine France
Production, valorisation et élimination des déchets ménagers et assimilés, en 2006, France, région et
départements - Quantité annuelle de déchets ménagers et assimilés entrant dans les unités de traitement
Dont valorisée
Quantité
Totale
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
PyrénéesAtlantiques
Aquitaine
France
métropolitaine
milliers de
tonnes
158,3
1098,5
230,5
131,9
Par incinération Par traitement
avec
biologique
récupération
(compost,
d'énergie
méthanisation)
Par tri
milliers
milliers
milliers de
de tonnes %
tonnes
% de tonnes %
0,0
0
2,5
1,6
13,8
8,7
332,5
30,3
93,2
8,5
115,9
10,6
36,7
15,9
56,4
24,5
22,4
9,7
31,3
23,7
19,2
14,5
4,4
3,3
Dont éliminée sans valorisation
Par
Taux
incinération
de
Par mise en
sans
Taux de
décharge
valori
récupération
non
sation
d'énergie
valorisation
milliers
de
milliers
tonnes % de tonnes %
%
10,3
0,0
0
142,0
89,7
89,7
49,3
0,0
0
556,9
50,7
50,7
50,1
52,8
22,9 62,1
26,9
49,9
41,6
0,0
0
77,0
58,4
58,4
389,8
2009,0
104,4
504,8
26,8
25,1
56,6
227,9
14,5
11,3
57,6
214,1
14,8
10,7
56,1
47,1
0,0
52,8
0
2,6
171,3
1 009,3
43,9
50,2
43,9
52,9
46548,0
12 247,4
26,3
5 205,1
11,2
6 342,0
13,6
51,1
579,2
1,2 22 174,2
47,6
48,9
Producteur : ADEME Source : Inventaire ITOMA
►
Nombre
Nombre de déchèteries, population desservie et quantités traitées, en 2006
Aquitaine - Ordures ménagères traitées dans les installations autorisées
Série / Année
Quantité totale
Quantité
incinérée
avec
récupération d'énergie
Quantité
incinérée
sans
récupération d'énergie
Quantité utilisée pour la
production de méthane
Quantité utilisée pour la
fabrication de compost
Quantité acheminée vers des
décharges autorisées (+ de
3000T/an)
Quantité triée
1993
973,0
1996
924,5
924,5
1997
997,2
1998
1103,3
1999
923,7
2000
1164,2
Unité : Kt
2004
2002
1140,6
1402,1
169,4
163,6
187,5
294,7
405,4
433,6
474,6
531,2
440,5
148,6
157,2
125,4
97,6
54,6
51,3
41,7
58,7
48,8
0
0
0
ND
ND
ND
0
0
0
202,2
274,6
277,4
292,3
181,9
209
134,4
143,9
68
452,9
328,2
344,7
338,9
254,1
366
323,6
483,4
567,5
0
0,9
62,2
79,7
27,8
104,3
166,2
184,9
117,3
2006
1242,07
Producteur : ADEME
Source : Inventaire ITOMA
Inventaire ITOMA
L'ADEME réalise tous les deux ans, un inventaire des installations de traitement et des centres
de stockage recevant plus de 3 000 tonnes par an. Cet inventaire, plus connu sous le nom
d'inventaire ITOMA (installations de traitement des ordures ménagères et assimilées) ne
concerne que les installations suivantes :
- centres de tri de matériaux recyclables issus soit des ordures ménagères, soit des déchets
banals des entreprises, soit des encombrants,
- installations de traitement biologique (compost, méthanisation),
- installations de traitements thermiques (avec ou sans récupération de chaleur),
- les décharges autorisées (classe 2) recevant plus de 3 000 tonnes de déchets par an,
- les plates-formes de transfert et les centres de traitements des mâchefers.
Méthodologie - Définitions
Déchets ménagers et assimilés (DMA) Les déchets ménagers et assimilés (DMA) sont constitués
par l'ensemble des déchets pris en compte par les collectes traditionnelles et les collectes
sélectives réalisées le plus souvent dans le cadre du service public d'élimination des déchets. Ils
comprennent :
- les ordures ménagères au sens strict : fraction collectée en mélange, fraction collectées
sélectivement en porte à porte ou par apport volontaire, matières sèches recyclables, déchets
fermentescibles
- les déchets des artisans, commerçants, administrations et divers collectés en petites quantités
dans les mêmes conditions que les ordures ménagères, en mélange et en porte à porte
Ces deux catégories constituent les ordures ménagères au sens large.
- les déchets occasionnels des ménages : encombrants ménagers, déchets de jardinage, de
bricolage, déchets ménagers spéciaux
Les déchets municipaux sont constitués des DMA et des deux catégories suivantes :
- les DBEC : déchets banals des entreprises et du commerce collectés séparément (déchets des
grandes surfaces par exemple)
- les déchets des collectivités locales : déchets d'entretien des espaces verts publics, déchets de
marchés, de voiries, déchets d'assainissement (boues de stations d'épuration)
Ordures ménagères (OM) Les ordures ménagères constituent une partie des DMA (déchets
ménagers et assimilés). Les ordures ménagères au sens habituel comprennent :
1. les ordures ménagères au sens strict :
- fraction collectées sélectivement, matières sèches recyclables, déchets fermentescibles,
produits par les ménages
- fraction collectée en mélange et en porte à porte, produits par les ménages
2. les déchets des artisans, commerçants, administrations et divers collectés en petites quantités
dans les mêmes conditions que les ordures ménagères, le plus souvent en porte à porte (exemple :
cartons, déchets de restaurants, ).
Traitement des déchets
Le terme de traitement regroupe un ensemble de procédés visant à réduire dans des conditions
contrôlées le potentiel polluant initial, la quantité ou le volume de déchets. Trois grands modes
sont utilisés : le stockage-enfouissement, qui est un traitement final (accueil de déchets ultimes),
la valorisation qui regroupe des traitements intermédiaires et le traitement thermique (final et/ou
intermédiaire). Le traitement de déchets produit de nouveaux déchets.
1. L'enfouissement s'effectue dans des lieux aménagés qui existent en trois classes en fonction du
type de déchets :
classe I : réservés au stockage de déchets industriels spéciaux et des déchets ultimes : terrains
très imperméables, maîtrise des eaux de surface et souterraines (lixiviats : liquide
chargé bactériologiquement et chimiquement issu de la circulation des eaux dans les
déchets), enfouissement étanche des déchets stabilisés.
classe II : stockage de déchets ménagers et assimilés : imperméabilité des terrains, maîtrise des
eaux de surface et souterraines (lixiviats), gestion des gaz de fermentation, dépôts
selon les techniques appropriées : compactage, broyage...).
classe III : stockage de matériaux inertes (faible perméabilité des terrains, pas de lessivage des
déchets).
2. Le traitement thermique (ou incinération au termes de la directive européenne 2000/76/CE
du 4 déc. 2000) des déchets est un processus qui constitue une filière significative. Il s'effectue
avec ou sans valorisation énergétique . Ce traitement peut s'effectuer par combustion avec excès
d'air (ou communément incinération) ou par pyrolyse -thermolyse avec un apport d'air limité. Ces
deux techniques génèrent des mâchefers : matériaux incombustibles collectés en fin de
combustion pouvant être valorisés par différentes voies (valorisation routière, élimination en
CET, maturation). Dans le cas de la pyrolyse, l'oxydation étant incomplète, des sous produits
combustibles restent à traiter de façon appropriée. Dans le cas de la combustion, il y a un
ensemble des procédés qui visent à extraire, neutraliser ou détruire des composés polluants
contenus dans les fumées. Ces procédés conduisent à la formation de refus d'épuration des fumées
d'incinération d'ordures ménagères (REFIOM), considérés comme des déchets dangereux qui
contiennent des métaux lourds et des éléments chlorés. Considérés à ce titre comme des déchets
ultimes, ils sont destinés à être enfouis dans les centres de classe 1.
3. Le traitement biologique est un procédé de transformation par les micro-organismes des
déchets fermentescibles en un résidu organique à évolution lente. Il se pratique par compostage
qui est un traitement aérobie conduisant à la formation de compost valorisable et de refus de
compostage non valorisables. Le compostage s'effectue à l'échelle individuelle, à l'échelle de
proximité dans des installations simples ou de façon industrielle dans des installations de
moyenne ou de grande capacité. La méthanisation est un traitement biologique anaérobie de
déchets fermentescibles produisant deux sous-produits organiques : le biogaz et le digestat.
►
Taxes et redevances
Aquitaine Taxes et redevances pour la gestion des ordures ménagères (en milliers d'Euros)
Montant des :
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
taxes perçues par les
communes ou leurs
145 760 159 558 177 287 194 310 209 424 226 254 245 585
groupements pour la collecte
des ordures ménagères
redevances perçues par les
communes ou leurs
11 423
11 778
12 455
11 563
12 583
14 643
12 691
groupements pour la collecte
des ordures ménagères
Producteur : Ministère en charge de l'Intérieur (Direction des collectivités locales).
Source : TOM-REOM : taxes et redevances sur les ordures ménagères
2007
261 549
14 101
Recettes perçues par les collectivités locales pour la
la collecte des ordures ménagères (milliers euros)
Au titre de la taxe sur les
Au titre des redevances sur les
Total
ordures ménagères
ordures ménagères
Evolution
Evolution
Evolution
2007 20062007 20062006
2007 20062006-2007 2006
2006-2007 2006
2006-2007
(%)
(%)
(%)
32 408
33 991
4,9
815
786
-3,6
33 223
34 777
4,7
127 270 135 658
6,6
5 631
6 728
19,5 132 902 142 387
7,1
16 377
17 465
6,6
5 341
5 638
5,5
21 718
23 102
6,4
17 236
18 687
8,4
12
15
27,3
17 248
18 702
8,4
52 294
55 748
6,6
892
934
4,8
53 186
56 683
6,6
245 585 261 549
6,5
12 691
14 101
11,1 258 276 275 650
6,7
4 472 879 4 672 017
4,5 483 419 505 475
4,6 4 956 297 5 177 493
4,5
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
Aquitaine
France métropolitaine
Producteur : Ministère en charge de l'Intérieur (Direction des collectivités locales).
Source : TOM-REOM : taxes et redevances sur les ordures ménagères
II - Indicateurs sociaux
Indicateurs
Niveau
Périodicité
N/R/D
N/R/D
A (à partir de 2009)
A
N/R
A
N/R/D
A
N/R
N/R/D
A
A
N/R
A
N/R/D
A
N/R/D
A
Chômage
Écart entre les taux d’emploi des deux sexes
Taux de chômage
Emploi
Taux d’emploi des travailleurs de plus de 55 ans- jeunes et femmes
Pauvreté
Taux de pauvreté monétaire
Revenu
Écart de rémunération homme/femme
La population à bas revenu : part des personnes couvertes par les
CAF et la MSA vivant dans un ménage dont le revenu est inférieur
au seuil de bas revenu
Dépendance
Taux de dépendance économique toutes allocations
Formation
L’illettrisme chez les jeunes
Formation professionnelle
Logements
Inégalités territoriales d’accès au logement : Répartition des
logements sociaux
►
Écart entre les taux d’emploi des deux
deux sexes
Taux d’emploi des 5555-65 ans en 2005
en %
Aquitaine
France métropolitaine
36,4
37,4
Source : INSEE, enquêtes annuelles de recencement
de 2004 à 2007
►
Age
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
Taux d’emploi des 5050-64 ans
en Aquitaine en 2005
Ensemble Hommes
Femmes
80,6
87,6
74,0
80,0
86,7
73,5
77,2
83,3
71,3
76,5
82,9
70,3
73,8
80,5
67,5
66,8
73,7
60,3
60,4
65,3
55,7
54,0
57,3
50,9
45,8
47,9
43,8
39,6
41,1
38,2
18,7
20,1
17,3
14,7
14,9
14,4
12,4
13,3
11,5
8,9
9,3
8,4
8,0
8,2
7,7
Demandeurs d’emploi
16 % des demandeurs d'emploi sont des seniors
Age
Femmes
Hommes
Moins de 25 ans
14 622
12 364
25-29 ans
14 015
11 807
30-34 ans
12 335
9 843
35-39 ans
13 435
9 578
40-44 ans
12 568
8 570
45-49 ans
10 891
7 356
50-54 ans
9 829
6 746
55-59 ans
4 845
3 635
60-64 ans
299
207
Total
92 839
70 106
Total
26 986
25 822
22 178
23 013
21 138
18 247
16 575
8 480
506
162 945
Nombre de DEFM au 31 décembre 2007 en Aquitaine Source : ANPE 2007
Champ : âge demandeur <65 ans, hors demande de catégories 4 et 5
DEFM : Demandes d'emploi en fin de mois
Les seniors demandeurs
demandeurs d'emploi moins diplômés que les jeunes
Niveau formation atteint
Moins de 25 ans
25-34 ans
35-49 ans
50-54 ans
Bac +3 ou 4
6
16
9
7
Bac +2
11
16
11
8
Bac, BTN, BT, BP
26
24
16
15
BEP, CAP
46
35
46
39
BEPC, CEP, SES, sans diplôme
12
10
18
31
Répartition des DEFM au 31 décembre 2007 selon le niveau de formation atteint en Aquitaine
Unité : %
55-64 ans
8
8
14
36
34
Source : ANPE 2007
Champ : âge demandeur <65 ans, hors demande de catégories 4 et 5
Bac : Baccalauréat
BTN : Baccalauréat de technicien, BT : Brevet de technicien, BP : Brevet professionnel
BEP : Brevet d'études professionnelles, CAP : Certificat d'aptitude professionnelle
BEPC : Brevet d'études du premier cycle, CEP : Certificat d'études primaires, SES : Section d'éducation spécialisée
►
Année
Taux de chômage
Dordogne
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Source : Insee
►
6,0
6,9
8,2
9,2
9,3
9,3
8,9
8,5
8,3
8,4
9,0
9,5
10,0
9,3
9,9
10,2
10,1
9,8
8,7
8,0
7,6
8,2
8,5
8,7
8,6
7,8
TAUX DE CHÔMAGE LOCALISÉS (moyenne annuelle) %
PyrénéesPyrénéesLandes
LotLot-etet-Garonne
Aquitaine
Atlantiques
8,7
5,9
7,4
7,7
7,7
8,8
6,2
7,6
8,0
8,0
10,0
7,2
8,7
9,6
9,2
10,3
7,5
9,4
10,0
9,7
10,3
7,6
9,1
10,0
9,7
10,5
7,9
9,3
10,1
9,8
10,2
7,8
8,9
9,7
9,5
9,6
7,2
8,9
9,0
9,0
9,0
6,6
8,7
8,2
8,5
9,3
6,8
8,9
8,1
8,6
10,6
7,6
9,9
8,8
9,6
11,4
8,4
10,7
9,4
10,3
12,0
8,9
11,0
9,8
10,9
11,7
8,6
10,3
9,4
10,4
12,2
9,1
10,6
9,9
10,9
12,3
9,0
10,9
9,9
11,0
11,8
9,0
10,9
9,7
10,7
11,3
8,9
10,5
9,4
10,4
9,6
8,0
9,0
8,5
9,0
8,7
7,4
8,3
7,9
8,3
8,8
7,4
8,0
7,7
8,2
9,2
7,9
8,6
8,0
8,6
9,6
8,1
8,9
8,1
8,9
9,6
8,2
8,9
7,8
8,9
9,3
8,1
9,1
7,6
8,7
8,2
7,4
8,1
7,0
7,8
Gironde
France métro.
6,9
7,2
8,4
8,9
8,9
9,1
8,8
8,2
7,9
8,1
9,0
10,1
10,7
10,1
10,6
10,8
10,3
10,0
8,6
7,8
7,9
8,5
8,9
8,9
8,8
7,9
Écart de rémunération homme/femme = salaire médian par sexe
Revenu salarial annuel moyen net par salarié en Aquitaine en 2005 (indicateurs de dispersion) (euros)
Ensemble
Hommes
1er quartile
Médiane 3e quartile 1er quartile Médiane 3e quartile 1er quartile
Total
9 710
14 771
20 116
11 725
16 162
22 026
8 110
Cadres
21 881
30 674
42 058
24 200
33 327
45 683
17 804
Professions intermédiaires
14 135
19 389
24 664
15 943
20 937
26 381
12 584
Employés
7 435
12 532
15 936
8 165
13 721
17 346
7 275
Ouvriers non qualifiés
5 130
10 362
13 821
5 947
11 568
14 628
4 210
Ouvriers qualifiés
11 612
15 049
18 133
12 043
15 305
18 342
8 053
1er quartile : 25 % des salariés perçoivent un revenu salarial annuel moyen net inférieur à ce seuil
Médiane : la moitié des salariés perçoit un revenu salarial annuel moyen net inférieur à cette valeur et l'autre
revenu supérieur
3e quartile : 25 % des salariés perçoivent un revenu salarial annuel moyen net supérieur à ce seuil
Source : Insee - Déclaration annuelle de données sociales (DADS) Validité 2005
Femmes
Médiane
13 249
25 886
17 852
12 077
8 311
12 575
moitié un
3e quartile
17 987
33 791
22 799
15 460
12 322
15 448
Site travailtravail-solidarite.gouv.fr : « en 2006, dans les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur
concurrentiel, la rémunération brute totale moyenne des femmes est inférieure de 27 % à celle des hommes.
L’écart est de 16 % quand on se réfère au salaire horaire brut total, c’est-à-dire la rémunération rapportée au
nombre d’heures rémunérées, pour les salariés dont le temps de travail est décompté en heures. Pour le seul
salaire horaire de base, l’écart est moindre car les primes et la rémunération des heures supplémentaires ou
complémentaires accentuent légèrement l’écart constaté au niveau du salaire horaire de base. L’écart de
salaire horaire entre les hommes et les femmes est plus grand chez les salariés les plus âgés et chez les plus
diplômés. Il est également marqué parmi les cadres et parmi les ouvriers. Les écarts de salaire horaire sont
aussi plus importants dans les secteurs les plus féminisés notamment car les femmes sont moins
nombreuses que les hommes aux postes les plus rémunérateurs. Même à caractéristiques voisines, les
femmes ont en moyenne des salaires horaires plus faibles que les hommes. Les différences de
caractéristiques propres aux salariés, aux entreprises ou aux emplois, recensées dans cette étude, expliquent
un peu plus du tiers de l’écart salarial entre les hommes e femmes ».
►
Insertion
Actifs occupés selon le secteur d'activité, le diplôme et la durée depuis la sortie de formation initiale (en %)
Année 2007
Sortis depuis 1 à 4 ans de formation initiale
Agriculture
Industrie
Construction
Tertiaire
dont :
commerce de détail, réparations
conseils et assistance
hôtels et restaurants
éducation
santé, action sociale
administration publique
100
2
12
3
83
8
18
1
16
7
9
4
16
1
23
7
10
12
5
4
3
10
12
100
3
14
3
80
4
13
1
23
12
10
4
8
2
9
22
9
9
4
2
6
10
15
9
7
4
8
11
9
100
5
17
8
70
8
2
3
3
11
10
100
2
17
7
74
12
2
7
2
8
6
100
5
21
10
64
12
8
5
6
13
8
100
3
17
14
66
12
1
7
1
11
7
100
4
14
4
78
100
2
14
7
77
15
2
9
2
10
7
100
4
21
13
62
Ensemble
100
1
20
10
69
14
0
7
1
13
8
100
3
16
7
74
6
9
2
2
17
9
100
1
12
1
86
100
3
14
16
67
17
4
7
4
9
9
100
2
20
3
75
CAPCAP-BEP et Brevet, CEP et
équivalents
sans diplôme
100
2
14
9
75
12
9
2
2
26
5
100
1
12
2
85
commerce de détail, réparations
conseils et assistance
hôtels et restaurants
éducation
santé, action sociale
administration publique
Sortis depuis 11 ans et plus de formation initiale
Agriculture
Industrie
Construction
Tertiaire
dont :
100
1
12
3
84
commerce de détail, réparations
conseils et assistance
hôtels et restaurants
éducation
santé, action sociale
administration publique
Sortis depuis 5 à 10 ans de formation initiale
Agriculture
Industrie
Construction
Tertiaire
dont :
Enseignement Enseignement
Bac et
supérieur long supérieur
supérieur court équivalents
100
4
17
7
72
7
2
5
3
12
11
Source : Insee, enquête Emploi 2007 (moyenne annuelle).
BEP : brevet d’études professionnelles - CAP : certificat d’aptitude professionnelle - CEP : certificat d'études
primaires
Lecture : en 2007, 18 % des actifs sortis de formation initiale depuis 1 à 4 ans et diplômés de l'enseignement
supérieur long travaillent dans le secteur "Conseils et assistance".
Champ : France métropolitaine ; actifs occupés sortis de formation initiale.
Diplômes de l'enseignement supérieur long : licence, maîtrise, master, DEA, DESS, doctorat, école
supérieure niveau licence et plus (ingénieur, commerce, etc.), ...
Diplômes de l'enseignement supérieur court : DEUG, DUT, BTS, diplôme paramédical et social
(infirmier, assistant social, etc.), ...
Sortie de formation initiale : première interruption d'au moins 1 an du parcours d'études amorcé à
l'école élémentaire. Les personnes n'ayant pas suivi d'études ne sont pas prises en compte.
7
4
3
7
13
11
►
Taux de pauvreté monétaire
Définition INSEE : un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit
dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. L'Insee, comme
Eurostat et les autres pays européens, mesure la pauvreté monétaire de manière relative
alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.
Dans l'approche en termes relatifs, le seuil est déterminé par rapport à la distribution des
niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en
général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également
ce seuil, mais utilise aussi très largement un seuil à 50%, seuil de référence jusque
récemment.
Taux de pauvreté
pauvreté au seuil de 60% de la médiane, par type d’espace et département
Espace urbain
Espace rural
Ensemble
Dordogne
12,2
16,6
14,6
Gironde
10,0
14,6
10,7
Landes
8,9
10,6
9,9
Lot-et-Garonne
13,8
17,9
15,5
Pyrénées-Atlantiques
9,1
13,3
10,1
Aquitaine
10,3
14,4
11,5
France métropolitaine
11,3
13,7
11,7
Province
11,7
13,7
12,1
Source : INSEE – DGI – Revenus disponibles localisés 2004. Champ : ménages fiscaux (hors ménages en
logement collectif et sans abri) dont le revenu déclaré est positif ou nul
Tableau :
taux de pauvreté des enfants et des plus âgés selon la région
Région
Ile-de-France
Champagne-Ardenne
Picardie
Haute-Normandie
Centre
Basse-Normandie
Bourgogne
Nord-Pas-de-Calais
Lorraine
Alsace
Franche-Comté
Pays de la Loire
Bretagne
Poitou-Charentes
Taux de
pauvreté des
enfants de 0 à 17
ans (%)
14,2
18,4
18,5
16,8
14,4
16,4
15,2
25,3
17,6
12,8
14,5
12,7
11,3
16,2
Taux de pauvreté
des 65 ans et plus
(%)
4,4
6,8
6,8
4,9
6,7
7,7
7,1
7,2
6,4
4,4
7,4
8,4
10,2
11,8
Aquitaine
15,3
9,6
Midi-Pyrénées
Limousin
Rhône-Alpes
Auvergne
Languedoc-Roussillon
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Corse
16,1
17,2
13,9
17,1
24,8
21,3
22,3
12,0
13,4
6,5
11,5
10,8
7,6
15,6
Source : Revenus Disponibles Localisés 2004, Insee-DGI
►
L’illettrisme chez les jeunes
Quelques éléments sur la Journée d’appel et de Préparation à la Défense (JAPD) en
Aquitaine pour 2007
Extrait de : « Vues sur cours », bulletin du CLAP / Centre de Ressources sur l’Illettrisme
d’Aquitaine, septembre 2008
Attention ! les épreuves ont évolué, ce qui peut expliquer les variations
Extrait de : « Vues sur cours », bulletin du CLAP / Centre de Ressources sur l’Illettrisme
d’Aquitaine, janvier 2009
Définitions (source CLAP)
GPLI : Situations d’illettrisme (Groupement Permanent de Lutte contre l’Illettrisme)
(1995)
« Le GPLI considère comme relevant de situations d’illettrisme des personnes de plus de
seize ans, ayant été scolarisées, et ne maîtrisant pas suffisamment l’écrit pour faire face
aux exigences minimales requises dans leur vie professionnelle, sociale, culturelle et
personnelle. Ces personnes, qui ont été alphabétisées dans le cadre de l’école, sont sorties
du système scolaire en ayant peu ou mal acquis les savoirs premiers pour des raisons
sociales, familiales ou fonctionnelles, et n’ont pu user de ces savoirs et/ou n’ont jamais
acquis le goût de cet usage. Il s’agit d’hommes et de femmes pour lesquels le recours à
l’écrit n’est ni immédiat, ni spontané, ni facile, et qui évitent et/ou appréhendent ce moyen
d’expression et de communication ».
ANLCI : Illettrisme (2003) (Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme)
« L’illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui, bien qu’ayant été
scolarisées, ne parviennent pas à lire et comprendre un texte portant sur des situations de
leur vie quotidienne, et/ou ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations
simples. Pour certaines personnes, ces difficultés en lecture et écriture peuvent se
combiner, à des degrés divers, avec une insuffisante maîtrise d’autres compétences de
base comme la communication orale, le raisonnement logique, la compréhension et
l’utilisation des nombres et des opérations, la prise de repères dans l’espace et dans le
temps, etc. Malgré ces déficits, les personnes en situation d’illettrisme ont acquis de
l’expérience, une culture et un capital de compétences en ne s’appuyant pas ou peu sur la
capacité à lire et à écrire. Certaines ont pu ainsi s’intégrer à la vie sociale et
professionnelle, mais l’équilibre est fragile, et le risque de marginalisation permanent.
D’autres se trouvent dans des situations d’exclusion où l’illettrisme se conjugue avec
d’autres facteurs ».
►
La formation professionnelle
►
Le logement
Logements locatifs sociaux
sociaux financée en 2005 (Financement par l'État et hors État)
Part (%)
Lot-et- PyrénéesAquitaine Aq/France
Garonne Atlantiques
métro.
641
236
603
3 923
5,2
422
181
459
2 704
5,2
11
37
29
129
2,1
Dordogne Gironde Landes
LLS - Logements locatifs sociaux
PLUS - PLAI (Prêt locatif aidé d'intégration)
PLA I (Prêt locatif aidé d'intégration)
dont Acquisition - Amélioration
dont Construction neuve
PLUS (Prêt locatif à usage social)
CD (Construction démolition)
dont CD Acquisition - Amélioration
dont CD Construction neuve
France
métro.
313
227
9
2 130
1 415
43
74 948
52 106
6 037
2
7
35
8
1
10
4
33
13
16
55
74
1,9
2,3
2 875
3 162
218
1 372
411
144
430
2 575
5,6
46 069
-
506
12
17
-
535
///
12,2
129
4 392
55
163
53
813
37
362
21
106
102
328
268
1 772
2,9
5,5
9 329
32 219
86
596
197
1 059
86
96
500
PLUS
dont Acquisition - Amélioration
dont Construction neuve
PLS (Prêt locatif social)
dont Acquisition - Amélioration
dont Construction neuve
55
-
197
125
-
55
-
125
Surcharge foncière
119
22
19
PALULOS (Prime à l'amélioration de logements à usage locatif et à occupation sociale)
Travaux de réhabilitation
161
703
349
625
Petits travaux
117
Sources : Ministère des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer
5,1
20 598
96
963
3,2
5,5
3 033
17 565
160
7,1
2 244
2,9
1,9
63 705
6 127
1 838
117
►
Taux de dépendance économique
Définition :
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA), entrée en vigueur le 1er janvier 2002 et
modifiée par la loi du 31 mars 2003, vise à renforcer la prise en charge des personnes en
perte d’autonomie en leur permettant de bénéficier des aides nécessaires à
l’accomplissement des actes de la vie courante. Elle s’adresse aux personnes âgées de 60
ans ou plus dont le niveau de dépendance est évalué en GIR 1 à 4 (cf. définition).
L’ouverture des droits n’est pas soumise à conditions de ressources mais une participation
financière reste à la charge des bénéficiaires lorsque leurs ressources sont supérieures à
un montant révisé périodiquement (encadré1: l’attribution de l’APA).
Lutte contre les exclusions Prestations d'intervention sociale au 1/01/2007
Prestations
France
métropolitaine
Aquitaine
Allocation de logement à caractère social
social (ALS)
Nombre d'allocataires
Allocation de parent isolé (API)
Nombre d'allocataires
140 619
2 125 276
8 596
191 032
12,3
13,2
47 066
776 646
19,6
16,3
54 504
1 124 576
33
32,7
Nombre d'allocataires de l'API pour
1000 femmes de 15 à 49 ans
Allocation aux adultes handicapés
Nombre d'allocataires
Nombre d'allocataires de l'AAH pour
1000 personnes de 20 ans et plus
Revenu Minimum d'Insertion
Nombre d'allocataires
Nombre d'allocataires du RMI pour
1000 personnes de 20 à 59 ans
Source : DRASS - CAF - CCMSA
Prestation d'intervention sociale au 1/01 Aquitaine
Prestations
2000
Allocataires de l'allocation de
logement à caractère social
(ALS)
142 890
Allocataires de l'allocation aux
adultes handicapés (AAH)
43 016
Allocataires de l'allocation du
revenu minimum d'insertion
(RMI)
53 467
Source : CNAF - CCMSA
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
143 468
141 102
143 447
143 479
143 751
144 339
140 619
43 636
44 347
45 074
45 626
46 628
47 246
47 066
50 815
49 432
48 458
50 634
53 928
55 412
54 504
Prestation d'intervention sociale au 1/01 France Métropolitaine
Prestations
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Allocataires de l'allocation de
logement à caractère social
2 184 068 2 187 380 2 149 429 2 167 496 2 164 304 2 174 415 2 188 234 2 125 276
(ALS)
Allocataires de l'allocation
aux adultes handicapés
671 329
689 006
710 811
726 693
741 211
760 080
774 210
776 646
(AAH)
Allocataires de l'allocation du
965 180
938 459
950 693
998 645 1 083 879 1 134 485 1 124 576
1 017 847
revenu minimum d'insertion
(RMI)
Source : CNAF - CCMSA
Lutte contre les exclusions : indicateurs
indicateurs de précarité au 1/01/2007
Prestations
AQUITAINE
Couverture Maladie Universelle
Bénéficiaires de la CMU de base
52 299
Bénéficiaires de la CMU complémentaire
182 795
% couverture de la population
5,9
Allocation
supplémentaire
du
minimum
vieillesse
Nombre d'allocataires
34 044
Allocataires/100 pers 65 ans ou plus
5,7
Allocation de Solidarité Spécifique
Nombre d'allocataires
17 722
Source : CNAMTS - CANAM - CCMSA - DREES, Bdsl
FRANCE Métro
1 418 970
4 165 144
6,8
503 464
5,0
364 599
Source : STATISS 2006 Aquitaine, DRASS
►
Justice
Crimes et délits constatés en Aquitaine
Vols (y compris recels)
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
111 072
114 150
109 769
107 514
108 063
99 879
89 098
Infractions économiques et financières
16 475
15 134
14 986
14 624
13 711
15 172
17 735
Crimes et délits contre les personnes
10 044
10 828
11 726
12 974
13 990
14 782
15 413
Autres infractions (dont stupéfiants)
37 474
38 156
37 939
38 188
38 950
36 895
36 780
Total des crimes et délits
175 065 178 268 174 420 173 300 174 714 166 728 159 026
Source : Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales - Direction générale de la police nationale
- Direction centrale de la police judiciaire
III – Indicateurs économiques
Indicateurs
PIB/habitant
Taux de croissance de l’emploi
Investissement et investissement pour l’environnement
Normes
Effort de recherche et développement : Dépense Intérieur de
Recherche et Développement
Dépôts de brevets
Transport de marchandises et PIB par mode
►
Niveau
N/R/D
N/R/D
N/R
N/R
N/R
Périodicité
A
A
A
N/R
N/R
A
Évolution du PIB régional par habitant
Le PIB par habitant est le rapport du PIB en valeur par la population.
Produits Intérieurs Bruts Régionaux en euros par habitant
Année
Aquitaine
Métropole
Province
1990
15 545
15 649
17 873
1991
16 094
16 147
18 422
1992
16 616
16 709
19 060
1993
16 732
16 734
19 120
1994
17 429
17 314
19 744
1995
18 057
17 979
20 343
1996
18 592
18 373
20 834
1997
19 443
18 905
21 452
1998
20 361
19 742
22 324
1999
20 053
20 063
22 915
2000
21 173
20 998
24 026
2001
22 364
21 710
24 771
2002
23 105
22 229
25 437
2003
23 210
22 704
26 013
2004
23 939
23 638
26 904
2005
24 834
24 375
27 811
2006
26 124
25 400
28 963
2007
27 396
26 471
30 140
Source Insee : valeurs 1990-2005 définitives, 2006 semi-définitives et 2007 provisoires.
►
Taux de croissance de l’emploi
Source : DRTEFP Aquitaine
►
Investissement
Investissement et investissement pour l’environnement
Ces données sont élaborées sur le champ des établissements industriels ou non
appartenant aux entreprises industrielles de 20 personnes ou plus, y compris
agroalimentaire et non compris énergie.
Investissements Aquitaine (M€)
(M )*
Années
Aquitaine
France
2005
735,1
23 101,9
2006
897,9
24 290,9
2007
900,4
25 066,8
Source : Sessi et Scees - Enquête annuelle d'entreprise
* Établissements industriels ou non de toutes tailles appartenant à une entreprise industrielle (hors énergie) de
20 personnes ou plus
Part de l’Aquitaine en % (France = 100)
2005
2006
Nombre d'établissements
4,7
4,9
Effectif salarié
3,6
3,7
Rémunérations
3,5
3,5
Investissements
3,2
3,7
Source : Sessi et Scees - Enquête annuelle d'entreprise
2007
4,8
3,7
3,6
3,6
Les établissements selon leur taille en Aquitaine - en valeur
2005
2006
2007
2005
2006
2007
Nombre
Effectif salarié
d'établissements
Petits et moyens établissements
2 204
65 733
2 254
65 511
2 258
64 560
Grands établissements
68
39 833
69
39 353
69
39 046
Investissements
(en M€)
M )
457,4
476,3
568,5
277,7
421,6
331,8
Les établissements selon leur taille - en % (France = 100)
Nombre
Effectif salarié
Investissements
(en M€)
M )
d'établissements
Petits et moyens établissements
2005
4,5
2,3
2,0
2006
4,7
2,3
2,0
2007
4,7
2,3
2,3
Grands établissements
2005
0,1
1,4
1,2
2006
0,1
1,4
1,7
2007
0,1
1,4
1,3
Source : Sessi et Scees - Enquête annuelle d'entreprise
Petits et moyens établissements : établissements employant moins de 250 personnes
Grands établissements : établissements employant 250 personnes ou plus
Investissement pour l’environnement
Les efforts de l'industrie pour protéger l'environnement
en millions d'euros
Aquitaine
Ensemble régions
1997
38,3
1 155,3
1998
36,8
1 088,0
1999
74,6
1 060,5
2000
82,0
1 129,5
2001
62,6
1 202,6
2002
55,4
1 128,4
2003
55,4
1 105,8
2004
45,7
1 077,5
2005
58,6
1 233,8
2006
73,2
1 497,7
2007*
69,8
1 446,9
Source : SESSI, enquête sur les dépenses pour protéger l’environnement
* données corrigées au 02/02/2009
Avertissement : les résultats des enquêtes 2006 et 2007 ne sont pas directement
comparables avec ceux des années précédentes. Les enquêtes 2006 et 2007 portent sur
l’ensemble des établissements de 20 employés et plus, les enquêtes précédentes portaient
sur un champ restreint aux établissements les plus polluants.
La part de l’environnement des les investissements intégrés
intégrés par domaine
(part antipollution) en millions d'euros
Aquitaine
Ensemble régions
2001
8,0
231,1
2002
3,6
176,2
2003
4,1
173,0
2004
4,6
129,8
2005
8,0
202,9
2006
13,1
275,6
2007*
12,7
268,0
Source : SESSI, enquête sur les dépenses pour protéger l’environnement
* données corrigées au 02/02/2009
►
Effort de recherche et développement : Dépenses Intérieures de Recherche et
Développement
Aquitaine
Dépenses intérieures de R&D des entreprises
2003
2005
800 M€
1 091 M€
7,6%
1,9%
0,6%
1,6%
4,2%
3,7%
6,1%
2,4%
0,6%
1,8%
6,5%
3,3%
Part nationale de l’Aquitaine par secteur
Aérospatial-électronique
Pharmacie – chimie
Transports – biens d’équipement
Intensif en ressources naturelles & main d’œuvre
Autres secteurs
Tous secteurs
Source : Observatoire des Sciences et Techniques, indicateurs
Aquitaine : dépenses intérieures de R&D exécutées par le secteur public civil (DIRDA civile) – part
nationale (en %) entre les principales finalités ou orientations de recherche
Recherche
académique
Recherche
biomédicale
Sur les
cultures
et
les
sociétés
Sur
les
milieux et
les
ressources
Liées aux
énergies
et
matières
premières
Liées aux
équipements,
transports
et
infrastructures
2003
3,8
2,9
1,5
4,5
0
2005
3,7
2,7
1,4
4,7
<0,1
Source : Observatoire des Sciences et Techniques, indicateurs
0,8
0,7
Télécommunication
et informatique
Pour le
développement
et
les
pays du
sud
Liées
au
spatial
et
à
l’aérospatial
Actions
publiques
de
soutien à
l’innovation
Ensemble
-
0,2
0,3
1,4
0,1
0,2
0,1
3,0
2,8
►
Dépôts de brevets
Aquitaine : Répartition par domaines technologiques et par département des inventeurs
des demandes de brevet publiées en 2007 par la voie nationale
Dordogne
Gironde
Landes
2
2
1
0
8
1
10
24
19
38
17
13
38
25
22
172
1
2
1
0
3
5
7
19
Électronique-Électricité
Instrumentation
Chimie-matériaux
Pharmacie-Biotechnologies
Procédés industriels
Machines-mécanique-transports
Consommation des ménages-BTP
TOTAL
Source : INPI (OPI) 2007
LotLot-etetGaronne
1
0
1
4
7
5
3
21
Pyrénées
PyrénéeséesAtlantiques
4
12
12
0
13
7
18
66
Aquitaine : Répartition par département des demandes de brevet publiées en 2007
par la voie nationale selon l’origine des déposants
Département
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
TOTAL
Source : INPI (OPI) 2007
Personnes
morales
16
67
3
7
14
107
Personnes
physiques
10
57
11
9
24
111
Total 2007
26
124
14
16
38
218
Évolution
2006--2007
2006
23,8%
-1,5%
7,7%
-20,0%
-3,8%
-0,6%
Aquitaine : Répartition par département des demandes de brevet publiées en 2007
par la voie nationale selon l’origine des inventeurs
Département
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
TOTAL
Source : INPI (OPI) 2007
2005
21
192
19
25
66
323
2006
20
183
15
20
67
305
2007
25
172
19
21
67
304
Évolution
25,0%
-6,0%
26,7%
5,0%
0,0%
-0,3%
Comparaisons
Répartition par domaines technologiques des inventeurs des demandes de brevet
publiées en 2007 par la voie nationale
Aquitaine
Électronique-Électricité
Instrumentation
Chimie-matériaux
Pharmacie-Biotechnologies
Procédés industriels
Machines-mécanique-transports
Consommation des ménages-BTP
TOTAL
Source : INPI (OPI) 2007
27
54
32
17
69
43
60
302
Autres régions
hors
ÎleÎle-dede-France
1 438
945
497
283
1 150
1 892
1 350
7 555
Total
1 465
999
529
300
1 219
1 935
1 410
7 857
Poids
Aquitaine
1,84%
5,40%
6,04%
5,66%
5,66%
2,22%
4,25%
3,84%
Répartition des demandes de brevet publiées en 2007
par la voie nationale selon l’origine des déposants
Régions
Aquitaine
Autres régions hors IDF
TOTAL
Poids Aquitaine
Source : INPI (OPI) 2007
Personnes
Personnes
morales
107
3 861
3 968
2,7%
Personnes
physiques
111
1 440
1 551
7,15%
Total 2007
218
5 301
5 519
3,95%
Répartition des demandes de brevet publiées en 2007
par la voie nationale selon l’origine des inventeurs
Régions
Aquitaine
Autres régions hors IDF
TOTAL
Poids Aquitaine
2005
323
7 435
7 758
4,16%
2006
305
7 437
7 742
3,93%
2007
304
7 478
7 782
3,90%
Définition méthodologique : les déposants et les inventeurs
La répartition par département est effectuée sur la base des désignations d’inventeurs. En
effet, lorsque la répartition est faite sur la base des adresses de déposants et que le
déposant est une personne morale, le département d’origine est celui dans lequel se trouve
le siège social, ce qui introduit un biais par rapport au lieu de création de l’invention, et
notamment une surestimation de la concentration des inventions en Ile de France.
L’utilisation des adresses d’inventeurs permet d’amoindrir cette distorsion : en analysant
la provenance géographique des inventeurs, on peut mieux appréhender le lien réel entre
la réalisation de l’invention et l’importance de la propriété industrielle du département
considéré.
Cependant, les évolutions d’une année à l’autre pour un département donné ne peuvent
en aucun cas être considérées comme significatives d’une tendance de l’activité
technologique dans ce département, trop d’éléments externes pouvant influer sur les
dépôts de brevets.
►
Transport de marchandises et PIB
Part en % de la valeur ajoutée du secteur des Transports dans la valeur ajoutée totale
En %
2000
Aquitaine
France métropole
2001
3,7
4,1
2002
3,7
4,2
Source€: Insee comptes régionaux annuels séries de la base 2000
2003
3,7
4,3
2004
3,8
4,2
2005
3,8
4,3
2006
3,8
4,3
2007
3,7
4,3
3,8
4,4
IV -Indicateurs de gouvernance
Indicateurs
Abstention aux élections : évolution de l’abstention à toutes
les élections locales
Élections prud’homales en 2008 en Aquitaine
Accès aux services
Santé : crèches , maisons de retraite
►
Niveau
Périodicité
L’abstention aux élections : évolution de l’abstention à toutes les élections locales
Les comportements électoraux aux scrutins de 2007 (unité : %)
Aquitaine
Participation aux deux scrutins
100,0
Vote systématique
53,2
Vote à tous les tours sauf un
18,5
Vote deux fois
15,6
Vote une fois
4,6
Aucune participation
8,1
Élection présidentielle
100,0
Vote aux deux tours
82,6
Vote uniquement au premier tour
4,7
Vote uniquement au second tour
3,8
Pas de vote
8,9
Élections législatives
100,0
Vote aux deux tours
55,8
Vote uniquement au premier tour **
9,7
Vote uniquement au second tour **
9,2
Pas de vote
25,3
*ou à un tour dans les circonscriptions pourvues après le premier tour de scrutin
** dans une circonscription pourvue après deux tours de scrutin
Source : Insee - Enquête participation électorale 2007 - Champ : électeurs inscrits
France métro.
100,0
50,4
15,6
19,1
5,5
9,5
100,0
80,8
4,5
4,5
10,2
100,0
53,2 *
7,9
7,2
31,7
Les taux d’abstention aux élections de 2002 et 2007 (unité : %)
1er tour
2e tour
Aquitaine
France métro.
Aquitaine
France métro.
Élection présidentielle de 2002
26,7
27,2
16,9
19,1
Élection présidentielle de 2007
12,7
14,7
13,6
14,7
Élections législatives de 2002
30,9
34,9
35,3
39,2
Élections législatives de 2007
34,5
39,0
35,0
39,7
Source : Insee - Enquêtes participation électorale 2002 et 2007 Champ : électeurs inscrits
►
Les élections
élections prud’homales et aux Comités d’entreprises en Aquitaine
Les élections prud’homales en 2008 en Aquitaine
En France, quelques 19,2 millions d'électeurs (18,651 millions de salariés du secteur privé et
519 000 employeurs inscrits) étaient appelés à participer à ce scrutin (le vote est possible pendant
les heures de travail). Le taux de participation France entière est en baisse par rapport à 2002,
avec un taux d'abstention sur le plan national de 74,5 % en ce qui concerne le collège salariés.
En Aquitaine, seulement 26% des salariés du privé se sont rendus aux urnes pour les élections
prud'homales, ce qui représente le plus mauvais taux de participation enregistré depuis trente
ans. Ce constat d’abstention record est vrai pour l’ensemble des cinq départements, les taux de
participation des salariés variant de 23,7% en Gironde à 32% en Dordogne.
En revanche, chez les employeurs, la participation a progressé par rapport à 2002 (31,2% pour la
France, contre 26,6% en 2002), avec des pointes dans la région, en Dordogne (42,2%) et Lot-etGaronne (39,3%) notamment.
En 2002, le taux de participation régional avait déjà été particulièrement faible avec 33,91%
(34,03% pour le collège salariés et 31,73% pour le collège employeurs). La participation n'a cessé
de diminuer depuis 1979. En près de 30 ans, elle a chuté de plus de 37 points.
Source : DRTEFP Aquitaine
Évolution des élections aux comités d’entreprises en Aquitaine
Forte baisse de participation dans les 1er et 2e collèges (en %)
19992001
1999-2000
2001-2002
Premier collège
66,9
68,6
Deuxième collège
73,0
74,0
Troisième collège
68,2
67,5
Collège unique
65,9
67,2
Ensemble
68,9
69,4
Participation au scrutin selon le collège
Source : Dares – fichier des élections CE-DU
►
20032003-2004
66,8
73,7
68,0
65,8
68,1
20052005-2006
65,7
71,1
67,0
65,5
66,8
Santé : crèches , maisons de retraite
Accueil des enfants d'âge prépré-scolaire
Places installées au 01/01/2007 par catégorie d'établissement - Taux d'équipement
Catégorie d'établissement
Crèches collectives
Crèches parentales
Haltes garderies
Haltes garderies parentales
Accueil polyvalent
Taux d'équipement en accueil collectif
Nombre de places pour 1000 enfants nés au cours des 3
dernières années
Garderies et jardins d'enfants
Crèches familiales places
Assistantes maternelles employées par des particuliers (au
Aquitaine
5 779
39
1 924
25
2 699
France Métro
142 511
5 267
53 494
2 318
52 613
105
110
83
3 214
7 834
--
11 175
259 506
2e trimestre 2006)
Source : DREES - Statistiques départementales - Conseils généraux – IRCEM
Places installées au 1/01 par catégorie d'établissement - Aquitaine
Catégorie d'établissement
2000
2001
2002
2003
Crèches collectives
4 827
5 871
4 681
4 461
Crèches familiales
3 191
3 123
3 069
3 047
Source : DREES - Statistiques départementales des Conseils généraux
2004
4 640
3 091
2005
5 226
3 098
2006
5 399
3 334
2007
5 779
3 214
Places installées au 1/01 par catégorie d'établissement - France Métropolitaine
Catégorie d'établissement
2000
2001
2002
2003
2004
Crèches collectives
132 317 136 147 139 458 134 383 136 437
Crèches familiales
60 693
60 585
56 936
58 839
60 853
Source : DREES - Statistiques départementales des Conseils généraux
2005
138 390
61 340
2006
138 579
62 110
2007
142 511
-
Accueil des personnes âgées
Taux d'équipement au 1/01/2007 pour 1 000 habitants de 75 ans et plus
Équipement
Taux d'équipement en structures d'hébergement complet pour
personnes âgées
Taux d'équipement en places de services de soins à domicile
Taux d'équipement en lits médicalisés
Bénéficiaires de l'APA au 31.12.2006
Aquitaine
117,72
France Métro
120,91
14,64
86,28
61 169
199,84
Bénéf. / 1000 personnes de 75 ans et plus
Source : DRASS - FINESS
16,98
96,11
1 063 227
210,97
Accueil
Accueil des personnes âgées
Lits ou places installés au 1/01/2007 publics ou privés
Types d'accueil
Hébergement permanent
Maison de retraite
nombre d'établissements
nombre de lits
Logement foyer
nombre d'établissements
nombre de logements
Dont EHPAD (en maisons
retraite et foyerfoyer-logement)
nombre d'établissements
nombre de lits
Hébergement temporaire
Nombre de lits
Accueil de jour
nombre de places
Services de soins à domicile
nombre de services
nombre de places
Soins de longue durée
nombre de lits
Aquitaine
France Métro
472
28 071
6 545
451 081
173
7 702
2 927
150 502
321
22 377
5 057
384 094
260
7 762
116
4 954
107
4 482
1 973
85 568
2 283
67 668
de
Source : DRASS - FINESS
Lits ou places installés au 1/01 publics
publics ou privés - Aquitaine
Types d'accueil
Maison
de
retraite
nombre de lits
Logement foyer nombre
de logements
2000
2001
2002
2003
Hébergement permanent
26 316
26 222
25 699
25 829
7 261
7 408
7 408
Hébergement temporaire
nombre de lits
241
274
272
272
Services de soins à domicile
nombre de places
3 003
3 309
3 694
3 929
Soins de longue durée
nombre de lits
2 888
2 908
2 911
2 921
Source : DRASS - Enquête EHPA - FINESS – SAE
7 285
2004
2005
2006
2007
25 988
27 504
27 724
28 071
7 334
7 799
7 825
7 702
280
226
242
260
4 443
4 766
4 259
4 482
2 862
2 834
2 405
2 283
Lits ou places installés au 1/01 publics ou privés - France Métropolitaine
Types d'accueil
2004
2005
2006
2007
432 397
440 872
443 387
451 081
158 152
158 344
157 041
156 027
Hébergement temporaire
nombre de lits
7 917
8 571
8 590
8 143
8 085
Services de soins à domicile
nombre de places
63 443
66 100
67 404
71 194
7 5270
Soins de longue durée
nombre de lits
83 265
83 527
82 238
81 694
78 969
Source : DRASS - Enquête EHPA - FINESS – SAE
155 416
153 006
150 502
7 373
7 782
7 762
78 848
81 404
85 568
76 322
71 724
67 668
Maison
de
retraite
nombre de lits
Logement foyer nombre
de logements
2000
2001
415 693
419 384
157 899
2002
2002
2003
Hébergement permanent
419 845
420 627
COMPOSITION
du Bureau et de la
Commission « Développement économique et programmations »
du
Conseil Économique et Social Régional d'Aquitaine
COMPOSITION DU BUREAU
Président :
Luc PABŒUF
Vice Présidents :
Jean-Louis BOST
Muriel BOULMIER
Jacqueline BRET
Michel CISILOTTO
Philippe CRUÈGE
Patrick de STAMPA
Pierre DELFAUD
Marc FERNANDES
Michel FOURCADE
Bernard GAMBIER
Jean-Michel GAUTHERON
Dominique GRACIET
Maguy MARUEJOULS
Patricia MILLEPIED
Jacques PÈRE
Richard PEYRES
Maurice PRAUD
Christian SAUVAGE
Secrétaires :
Jean-Jacques BOISSEROLLE
Pierre DAVANT
Patrick DEBAERE
Philippe DESPUJOLS
Dominique GOURSOLLE-NOUHAUD
Sèrgi JAVALOYÈS
Yves LEPEL-COINTET
Serge MARCILLAUD
Jean-Louis MARTRES
Bernard PÉRÉ
Alain REILLER
Jean-Claude TESSIER
COMPOSITION DE LA COMMISSION
« DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET PROGRAMMATIONS »
Président : Patrick de STAMPA
Vice-Présidente : Jacqueline BRET
Rapporteur Général : Jean-Michel GAUTHERON
Rapporteur Général Adjoint : Michel CISILOTTO
Collège I
BARRIÈRE Jacques
BOSCQ Jacques
CAZALA Bernard
CUERQ Antoine
CISILOTTO Michel
DE STAMPA Patrick
DOUGNAC Xavier
DUVERGÉ Jacques
GRACIET Dominique
JECKO Jean-René
MARCILLAUD Serge
MARTRES Jean-Louis
MEYER Gabriel
ROGERS Geneviève
TISSINIER Michel
Collège II
Collège III
BARBE Dominique
BOISSEROLLE J-Jacques
BRET Jacqueline
CHAMPION Isabelle
CHAUTRU Lionel
HALGAND Eric
KOUCH Nathalie*
MORILHAT Roselyne
PAULIAT Jacques
RUIZ Julien
CAHAGNE Arlette
DAVANT Pierre
GAUTHERON J-Michel
SIBUET LA FOURMI Serge
SINGARAVELOU
TESSIER Jean-Claude
Collège IV
DELFAUD Pierre
VICE-PRÉSIDENTS INVITÉS :
BOULMIER Muriel
CRUÈGE Philippe
PRAUD Maurice
SAUVAGE Christian
BOST Jean-Louis
FERNANDES Marc
FOURCADE Michel
GAMBIER Bernard
MILLEPIED Patricia
MARUEJOULS Maguy
PÈRE Jacques
PEYRES Richard
* jusqu’au 26 décembre 2008
Apparaissent en gras les membres du groupe de travail sur les indicateurs de développement durable
Collège I : Activités professionnelles non salariées
Collège II : Organisations représentatives des salariés
Collège III : Organismes et associations participant à la vie collective de la Région
Collège IV : Personnalités Qualifiées
Chargée de Mission : Martine CHAILLAT - JOURDAIN
Assistante : Brigitte AUGER
Dossier réalisé conformément à la Convention signée entre
le Conseil régional d’Aquitaine et l’INSEE Aquitaine
Crédits photos :
Photos : Bun PHANARA, INSEE, CESR d’Aquitaine / Muriel CULTOT,
Photothèque du Conseil régional d’Aquitaine : Alban GILBERT
Couverture réalisée par Bernard PENALBA
Impression réalisée par le service reprographie du Conseil régional
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL RÉGIONAL D’AQUITAINE
Hôtel de Région
14, rue François de Sourdis
33077 BORDEAUX Cedex
Tél. : 05 57 57 80 80
Dépôt légal février 2009 - ISBN 978-2-11-098538-5
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