Le second principe interdit les machines cycliques mo-
nothermes. En revanche, une machine monotherme mais
pas cyclique est tout à fait envisageable ! Il ne faut pas
oublier un terme dans les énoncés, d’autant plus quand
il s’agit du message du paragraphe ! Et il en est de même
pour le titre du paragraphe.
1.3 Différents types de machines ther-
miques
Le schéma du système arrive enfin, avec les conven-
tions de signe. Il aurait été mieux de l’avoir dès le début
de la leçon.
La présentation des divers cas possibles sous forme de
liste sur transparent est peu lisible. Il est mieux d’utiliser
le diagramme de Raveau, dont la construction permet en
outre d’exploiter l’inégalité de Clausius. On le trouvera
dans divers ouvrages de CPGE.
1.4 Théorème de Carnot
Il est bon de mentionner que le rendement n’est pas
l’efficacité, mais il aurait fallu dire ce qui les différencie
dans la suite de la leçon.
Le calcul des efficacités de Carnot a été bien mené. Il
aurait fallu donner le sens physique de l’efficacité, ce qui
n’a été fait qu’en conclusion !
On pourrait dès ici mentionner ce qui limite l’effica-
cité, en détaillant un peu plus les diverses causes d’ir-
réversibilité. On peut également mentionner le problème
de puissance posé par les cycles réversibles.
2 Moteur de Stirling
Il est bon de présenter un cycle utilisé en pratique, et
l’expérience proposée était pertinente.
Nénamoins, il est indispensable de savoir mettre en
relation les divers éléments du schéma sur transparent
et ceux du dispositif expérimental (en particulier il faut
bien définir quel est le volume que l’on considère comme
le système subissant le cycle moteur).
La présentation du cycle était correcte. Il semble bon
de préciser qu’il s’agit d’une modélisation idéalisée du
cycle réel. On aurait pu (dû ?) mentionner le sens de par-
cours d’un cycle moteur. C’est une bonne idée de donner
des valeurs numériques, mais il faut justifier leur perti-
nence : on aurait pu prendre les valeurs correspondant
à l’expérience présentée, ou à un moteur réel (peut être
est-ce le cas des valeurs données ici, mais il faut alors le
préciser !).
Le calcul de l’efficacité a été mené correctement, mais
de façon un peu laborieuse. Il convient d’optimiser le dis-
cours pour expliquer efficacement comment on obtient les
formules des divers travaux et chaleurs.
On peut là aussi mentionner les différentes sources
limitant l’efficacité en pratique.
3 Étude du réfrigérateur
Beaucoup de temps a été passé sur le schéma du ré-
frigérateur, avec des explications confuses, pour finale-
ment reprendre les mêmes explications en plus clair sur
le schéma du cycle. Il est tout à fait possible de commen-
cer par présenter le cycle, puis de montrer le schéma si
l’on est plus à l’aise ainsi.
3.1 Choix du fluide frigorigène
Il aurait fallu insister plus fortement sur l’intérêt
d’utiliser un fluide subissant des changements de phase.
La présentation de ce paragraphe a été assez confuse.
3.2 Description du cycle thermodyna-
mique
Comme mentionné plus haut, les explications sur le
cycle reprenaient ce qui a déjà été dit en introduction sur
le frigo, de façon plus claire. Il y a là moyen de gagner
du temps.
Le diagramme de Mollier, s’il est un plus indéniable
apporté à la leçon, doit être exploité (il faut y détailler le
cycle et ne pas s’en servir seulement comme d’une table
pour application numérique) et compris. Il aurait fallu le
vidéoprojeter (une diapositive existe dans la banque de
données) plutôt que de le recopier à la main.
3.3 Bilan énergétique
Le temps a un peu manqué à ce niveau, et le rythme
s’est ralenti ce qui n’est pas optimal... C’est une bonne
chose de faire une application numérique sur un cas réel,
mais s’il ne sert qu’à ça (et qu’on ne le maîtrise pas bien
en plus), mieux vaut ne pas sortir le diagramme de Mol-
lier.
Conclusion : La conclusion a été un peu écourtée, il
aurait fallu récapituler plus clairement les messages que
la leçon voulait faire passer. L’ouverture sur les enjeux
écologiques et en génie civil est pertinente. Il est dom-
mage que le sens physique de l’efficacité n’apparaisse que
maintenant.
Questions
Quel est le principe de fonctionnement de l’autocui-
seur ? (La vaporisation de l’eau fait augmenter la pression
dans l’enceinte, ce qui augmente le point d’ébullition. On
peut ainsi cuire à des températures supérieures à 100 ◦C,
donc plus rapidement.)
Est-il impossible d’extraire du travail d’une unique
source de chaleur ? Existe-t-il un paradoxe où cela ap-
parait possible ? (Il n’est clairement pas nécessaire de le
connaître pour la présentation de la leçon, mais il reste
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