Election d`un nouveau président

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101
Numéro vert pour
signaler tout cas
suspect d’Ebola
HORIZONS
Propreté
est acte
de foi
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6416 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 PRIX : 100 UM
Association des maires de Mauritanie:
Election d’un nouveau président
Assemblée nationale:
La commission des Finances
discute les budgets
de plusieurs ministères
La commission des Finances de
l'Assemblée nationale a discuté vendredi et samedi, au cours de réunions présidées par M. Sidi Ould
Didi, son président, le budget des
ministères du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme, de l'Education nationale, de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique et du Commissariat aux
Droits de l'Homme et à l'Action humanitaire.
Les discussions des budgets de ces
départements se sont déroulées en
présence des ministres concernés.
Lire page 3
Les travaux d'un atelier sur l'intégration de l'éducation environnementale dans les programmes
éducatifs, organisé par l'Inspection
chargée de l'Enseignement secondaire avec la collaboration de
l'Union Internationale pour la
Conservation de la Nature (UICN),
ont démarré, samedi à Nouakchott.
Dans un mot prononcé pour l'occasion, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M.
Issa Ould Bellal, a mis en exergue
l'importance de cet atelier, eu égard
à sa contribution à l'introduction des
concepts de l'éducation environnementale dans l'esprit et les pratiques
des élèves et à la conservation d'un
environnement propre dans le milieu
scolaire.
Il a souligné que l'organisation de
cette rencontre s'inscrit dans un
contexte général priorisant l'enseignement conformément aux orientations du Président de la République,
Monsieur Mohamed Ould Abdel
Aziz.
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Le wali du Trarza, M. Isselmou
Ould Sidi, a inauguré, vendredi, un
réseau électrique- moyenne tensionreliant la localité de Rebina à la capitale de la commune de Bareïna en
passant par les localités de Lemteïne, Legweissi et Enkreimdi.
Le réseau est cofinancé par l'Etat
mauritanien et l'Union Européenne
à hauteur de 266,7 millions d'ouguiya. Il s'étend sur 30 Km avec 53
poteaux d'éclairage public et couvre
300 abonnements privés.
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Intégration de l'éducation
environnementale dans les
programmes éducatifs
U
n nouveau président de
l’Association des Maires de
Mauritanie a été élu hier à
l’issue des travaux du Forum de
cette instutition tenue vendredi à
Nouakchott.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le ministre de l'Intérieur et de
la Décentralisation, M. Mohamed
Ould Ahmed Salem Ould Mohamed
Rare, a précisé que les choix de la
démocratie et de la décentralisation,
ainsi que l'exécution des principes
de la bonne gouvernance sont devenus une stratégie incontournable
pour l'atteinte des objectifs de développement local et pour l'éradication
de la pauvreté.
Il a ajouté que la présente réunion
s'inscrit dans le cadre de la dynamique des mutations mondiales, à
travers laquelle, la communauté in-
ternationale travaille sur la problématique du développement local et
l'agenda du développement.
Le ministre a indiqué que la Mauritanie a mis en place une stratégie
globale à long terme en matière de
décentralisation et de développement local avec les partenaires au
développement.
Lire page 3
Démarrage de la 10è édition
du Festival de la Littérature mauritanienne
Inauguration d'un réseau
électrique à Bareïna
Les travaux de la 10è édition du Festival de la littérature mauritanienne,
organisé par l'Union des Littéraires
et Ecrivains de Mauritanie, sous le
thème ''La littérature et l'aspiration
au Grand Maghreb'', ont démarré,
samedi à Nouakchott.
Le programme de cette manifestation, qui dure 4 jours, comporte des
conférences, des lectures de poésie
ainsi que la remise de prix et attestations de reconnaissance à des poètes
et écrivains.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, la ministre de la Culture
et de l'Artisanat, Mme Vatma Vall
Mint Soueinae, a indiqué que l'organisation de cette édition pour la pre-
mière fois sous le haut patronage du
Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz,
traduit la reconnaissance de l'Union
pour l'appui matériel et moral qui lui
a été apporté par le Président de la
République.
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Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne
atteinte et se laver régulièrement les mains au savon
HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
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ANNONCES
ADRESSES UTILES
Police Secours
Sapeurs Pompiers
Brigade Maritime
Brigade Mixte
SOMELEC (Dépannage)
SNDE
Météo
COMMISSARIATS DE POLICE
Commissariat TZ - 1
Commissariat TZ - 2
Commissariat Ksar 1
Commissariat Ksar 2
Commissariat El Mina 1
Commissariat El Mina 2
Commissariat Sebkha 1
Commissariat Sebkha 2
Commissariat Riadh 1
Commissariat Riadh 2
Commissariat Arafat 1
Commissariat Toujounine 1
Commissariat Dar Naïm 1
Commissariat Dar Naïm 2
Commissariat Teyarett 1
Commissariat Teyarett 2
Commissariat Spécial Aéroport
Commissariat Voie publique
Direction Régionale de la Sûreté
Police Judiciaire
Centre Hospitalier National
Hôpital Cheikh Zayed
Polyclinique
PMI Pilote
PMI Ksar
PMI Teyarett
Clinique Moulaty
Clinique Najar
Clinique Kissi
Clinique Dr. Moumine
Clinique Makam Ibrahim
Clinique Ben Sina
Clinique Tisram
Clinique 2000
Clinique El Qods
Clinique Adama Diani
Clinique Bien-être
Clinique Chiva
BAMIS
BADH
BMCI
BNM
BCI
BACIM BANK
CHINGUETTI BANK
GBM
HÔPITAUX
CLINIQUES
BANQUES
17
18
4525 39 90
4525 25 18
4525 23 08
4529 84 88
4525 11 71
4525 23 10
4524 29 52
4525 21 66
4525 27 38
4525 12 97
4524 25 24
4525 38 21
4524 29 82
4524 29 35
4524 29 50
4525 10 13
4525 29 30
4524 29 56
4524 29 53
4525 24 71
4524 29 51
4525 21 83
4525 29 65
4525 21 59
4525 54 49
4525 21 35
4529 84 98
4525 12 12
4525 22 16
4525 20 19
4525 35 94
4525 13 41
4525 49 42
45 29 27 27
4525 10 02
4525 57 60
4525 08 88
4525 87 66
4529 33 33
4525 82 61
4525 59 34
4525 13 35
4525 80 80
4525 14 24
4525 59 53
4525 24 69
4525 26 02
4529 28 76
4529 19 00
4525 21 73
4525 12 62
AMI
FAX: 45 25 55 20
E-mail :
[email protected]
[email protected]
B P: 371/ 467
Direction des Ressources:
45 25 27 77
Siège:45 25 29 70/45 25 29 40
Communiqué
Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
(CNSS) demande à l’ensemble des bénéficiaires de prestations du régime de la sécurité sociale de communiquer aux services de la Caisse
leurs numéros nationaux d’identifications (épouses et enfants compris) et ce dans les plus brefs délais et en tous cas avant la fin du mois
de janvier 2015.
Passé ce délai, il sera procédé à la suspension du paiement de toute
prestation dont le bénéficiaire n’a pas fourni le numéro national
d’identification demandé.
Le Directeur Général
Mohamed Aly OuldDedew
HORIZONS
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
ÉDITÉ PAR L’AGENCE
MAURITANIENNE D’INFORMATION
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION :
Mohamed Saleh Ould Chighaly
RÉDACTEUR EN CHEF :
Diagana Babouna
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION :
Baba Dianfa Traoré
RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou
TIRAGE :
IMPRIMERIE NATIONALE
HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
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ACTUALITE
Association des Maires de Mauritanie :
Election d’un nouveau président
Un nouveau président de l’Association des Maires de Mauritanie, en la
personne du maire de Zouérate, M.
Cheikh Ould Baya, a été élu président hier à l’issue des travaux du
Forum de cette instutition qui vient
de se tenir à Nouakcho.
L’assemblée générale a encore élu
Mme El Aliya Mint Menkouss,
maire de Legrane au poste de viceprésidente.
La cérémonie d’ouverture avait été
supervisée par le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M.
Mohamed Ould Ahmed Salem Ould
Mohamed Rare, qui a précisé que les
choix de la démocratie et de la décentralisation, ainsi que l'exécution
des principes de la bonne gouvernance sont devenus une stratégie incontournable pour l'atteinte des
objectifs de développement local et
pour l'éradication de la pauvreté.
Il a ajouté que la présente réunion
s'inscrit dans le cadre de la dynamique des mutations mondiales, à
travers laquelle, la communauté internationale travaille sur la problé-
matique du développement local et
l'agenda du développement.
Le ministre a indiqué que la Mauritanie a mis en place une stratégie
globale à long terme en matière de
décentralisation et de développement local avec les partenaires au
développement, qui devra définir et
tracer les dimensions d'une décentralisation et d'un développement
local, en parfaite harmonie avec la
politique générale du gouvernement
en matière de développement institutionnel et d'aménagement du territoire.
Le président de l'AMM, M. Sow
Moussa Demba, avait souligné auparavant que l'élection du bureau
local constitue un plan fondamental
du développement local et appelé le
gouvernement à davantage d'appui
financier et logistique.
Le lancement des travaux du Forum
s'est déroulé en présence des ministres des Finances et de l'Habitat, de
l'Urbanisme et de l'Aménagement
du Territoire, ainsi que de la présidente de la Communauté Urbaine de
Nouakchott.
La commission des Finances de
l’Assemblée nationale discute les budgets
des ministères du Commerce…
La commission des Finances de
l'Assemblée nationale a discuté
vendredi, au cours d'une réunion
présidée par M. Sidi Ould Didi, son
président, le budget du ministère du
Commerce, de l'Industrie et du Tou-
risme.
Les discussions du budget du ministère se sont déroulées en présence de la ministre du Commerce,
de l'Industrie et du Tourisme, Mme
Naha Mint Hamdi Ould Mouknass.
… de l'Education nationale…
Démarrage de la 10Ł édition du Festival
de la Littérature mauritanienne
Les travaux de la 10è édition du Festival de la littérature mauritanienne,
organisé par l'Union des Littéraires
et Ecrivains de Mauritanie, sous le
thème ''La littérature et l'aspiration
au Grand Maghreb'', ont démarré,
samedi à Nouakchott.
Le programme de cette manifestation, qui dure 4 jours, comporte des
conférences, des lectures de poésie
ainsi que la remise des prix et attestations de reconnaissance à des
poètes et écrivains.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, la ministre de la Culture
et de l'Artisanat, Mme Vatma Vall
Mint Soueinae, a indiqué que l'organisation de cette édition pour la première fois sous le haut patronage du
Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz,
traduit la reconnaissance de l'Union
pour l'appui matériel et moral qui lui
a été apporté par le Président de la
République.
La ministre a souligné que l'Union a
reçu, sur orientations du Président
de la République, un appui financier
qui a permis de doubler son budget
pour lui permettre de s'acquitter de
sa noble mission en tant que levier
de la littérature et de la culture du
pays.
Elle a appelé les responsables de
l'Union à réaliser une étude sérieuse
de notre patrimoine littérature populaire de l'ensemble de nos langues
nationales afin de l'évaluer et le développer.
De son côté, le président de l'Union,
M. Abdallahi Salem Ould El
Moualla, a loué l'appui et l'intérêt
qu'accorde le Président de la République à la littérature. Il a précisé que
l'augmentation du budget de l'Union
lui a permis d'acheter un terrain où
sera construit son siège permanent.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du ministre de
l'Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, du wali de
Nouakchott ouest et de la présidente
de la Communauté Urbaine de
Nouakchott.
Intégration de l'éducation environnementale
dans les programmes éducatifs
Les travaux d'un atelier sur l'intégration de l'éducation environnementale dans les programmes
éducatifs, organisé par l'Inspection
chargée de l'Enseignement secondaire avec la collaboration de
l'Union Internationale pour la
Conservation de la Nature (UICN),
ont démarré, samedi à Nouakchott.
Dans un mot prononcé pour l'occasion, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M. Issa
Ould Bellal, a mis en exergue l'importance de cet atelier, eu égard à sa
contribution à l'introduction des
concepts de l'éducation environnementale dans l'esprit et les pratiques
des élèves et à la conservation d'un
environnement propre en milieu
scolaire. Il a souligné que l'organisation de cette rencontre s'inscrit
dans un contexte général priorisant
l'enseignement conformément aux
orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould
Abdel Aziz dont le premier mandat
était marqué par l'amélioration de
l'enseignement et de la formation
professionnelle. Le secrétaire général a cité, à titre d’exemple, l'ouverture des lycées d'excellence et des
établissements de l'enseignement
professionnel et technique dans certaines wilayas du pays dans le but de
rapprocher ces services au citoyen
où qu'il soit. De son côté, le représentant de l'UICN en Guinée Bissau,
représentant du projet PREE (Programme Régional Education - Environnement), M. Nelson Dias, a loué
l'organisation de cet atelier qui va
contribuer à limiter les dégâts envi-
ronnementaux en milieu scolaire en
intégrant l'éducation environnementale dans les curricula scolaires, ce
qui va amplifier l'intérêt accordé à
l'environnement et à sa préservation.
Pour sa part, le directeur du Programme régional pour la Préservation de l'Environnement dans les
zones marines et côtières en Afrique
de l'Ouest, M. Ahmed Ould Senhoury, a insisté sur la nécessité de
l'intégration de l'éducation environnementale dans les programmes
éducatifs pour habituer les nouvelles
générations au comportement idéal
pour la préservation de l'environnement. Il a appelé à la création d'une
opinion publique et d’une volonté
politique pour la conservation de
l'environnement.
La commission des Finances de
l'Assemblée nationale a discuté lors
d'une réunion tenue, vendredi, sous
la présidence du député Sidi Ould
Didi, le budget du ministère de
l'Education nationale.
Les discussions du budget de ce département se sont déroulées en présence du ministre de l'Education
nationale, M. Ba Ousmane.
… de l'Enseignement supérieur …
La commission des Finances de l'Assemblée nationale a discuté, au cours
d'une réunion tenue vendredi, sous la présidence du député Sidi Ould Didi,
le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La réunion s'est déroulée en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Sidi Ould Salem.
… et du Commissariat aux Droits de l'Homme
La commission des finances de l'Assemblée nationale a tenu, samedi,
une réunion sous la présidence de
M. Sidi Ould Didi, son président
pour examiner le budget du Commissariat aux Droits de l'Homme et
à l'Action humanitaire.
Le gouvernement était représenté à
cette réunion par la commissaire aux
Droits de l'Homme et à l'Action humanitaire, Mme Aïchetou Mint
M'Haïham.
HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
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HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
ECONOMIE
MARCHÉS-MATIÈRES-PREMIÈRES-ALIMENTAIRES
Le café bondit en 2014, le cacao se stabilise
et le sucre tente un rééquilibrage
Les prix des alimentaires terminent
l'année en ordre dispersé, le café
ayant fortement grimpé à cause
d'une sécheresse au Brésil en 2014,
le cacao restant soutenu par un déficit d'offre, alors que le sucre reste
plombé par une surabondance d'offres.
Contre toute attente, le café a été le
grand gagnant de cette année 2014
après une sécheresse au Brésil, premier producteur mondial, alors que
le marché souffrait d'un surplus d'offre. Les prix de l'arabica et du robusta ont gagné respectivement 50%
et 16% en 2014.
Grevés par une offre pléthorique en
2013, les cours du café ont bondi au
printemps 2014 après une sécheresse exceptionnelle au Brésil en
janvier et février qui a empêché le
bon développement des fruits des
caféiers.
Si depuis mai le retour des pluies au
Brésil - synonyme d'une meilleure
récolte - combinée à un réal affaiblit
face au dollar ont pesé sur les cours,
la demande devrait continuer à surpasser l'offre en 2015.
La Conab, une agence du ministère
Brésilien de l'agriculture, a estimé
lundi la production d'arabica du Brésil pour 2014 à 45,3 millions de sacs
de 60 kilos (dont 32,2 millions de
sacs d'arabica), soit 7,7% ou 3,8 millions de sacs de moins que l'année
précédente.
"Même si une partie du déficit du
marché devrait être en partie couvert
par le retour de la Colombie sur le
marché et une meilleure gestion de
l'épidémie de rouille en Amérique",
selon l'organisation internationale du
café (ICO).
Les marchés auront donc les yeux
rivés sur les prévisions climatiques
au Brésil en 2015, les cultures ayant
besoin de précipitations régulières
pour se développer de façon optimale.
Pour ce qui est du robusta, des rapports mitigés sont parvenus du Vietnam et une baisse de la production
est attendue en Indonésie, toujours
selon l'ICO. "Les prix du robusta se
sont renforcés grâce à une offre diminuée par l'amoncellement de
stocks au Vietnam, premier exportateur de robusta", pour compenser par
anticipation une baisse de production prévue la saison prochaine, a
souligné Ecobank.
Le cacao se stabilise
Le cacao côté à Londres a progressé
de 15% en 2014, et la fève brune
échangée à New York a pris 13% sur
l'année. Cette année encore le cacao
a défié les tendances baissières qui
ont plombé la plupart des matières
premières, le déficit d'offre de cacao
ayant poussé les cours du cacao à
des niveaux inégalés depuis 2011,
fin Septembre.
Les prix du cacao ont atteint le 25
septembre 2014 leurs plus hauts niveaux depuis le printemps 2011, à
2.187 livres sterling la tonne à Londres et 3.399 dollars la tonne à New
York
L'Afrique de l'ouest regroupe les
plus grands producteurs mondiaux
de cacao, la Côte d'Ivoire et le
Ghana étant respectivement le premier et le deuxième fournisseur
mondiaux de la fève brune utilisée
pour fabriquer du chocolat.
Le marché mondial du cacao a enregistré un surplus d'offre de 40.000
tonnes lors de la saison dernière
(2013/2014), selon l'Organisation
internationale du cacao (ICCO).
A plus court terme, les livraisons en
Côte d'Ivoire et au Ghana ont ralenti
à la fin de l'année 2014, ce qui pourrait continuer à soutenir les prix en
2015, selon les experts d'Ecobank.
Mais la croissance de la demande de
fève brune en Europe, mais aussi en
Chine et en Russie pourrait ralentir,
les perspectives mondiales ternes
pesant sur l'appétit pour le cacao.
Un début de rééquilibrage du sucre
Le sucre côté sur le Liffe de Londres
a perdu 12% en 2014, et le sucre
échangé à New York a baissé de 8%
sur l'année. Le sucre a été, cette
année encore, durement touché par
l'abondance d'offre même si les
cours de la matière première avaient
bondi en milieu d'année portés par
un fort ralentissement de la récolte
de canne à sucre au Brésil. Mais les
perspectives du marché pourraient
commencer à s'améliorer en 2015.
La production mondiale de sucre a
été solide cette année, et devrait
continuer sur cette lancée pour la
saison 2014/2015, plombant encore
les prix dans un marché où les stocks
sont déjà abondants, selon des analystes.
Cependant, un peu de répit pourrait
venir de la baisse de la production
brésilienne de sucre. Le Brésil est le
premier producteur de sucre, devant
l'Inde (également premier consommateur mondial de sucre) et l'Europe.
La quantité de canne à sucre transformée dans les usines du centre-sud
du Brésil, principale région sucrière
du pays, a fortement ralenti. D'après
l'association de l'industrie brésilienne de sucre de canne Unica,
entre le 1er avril, date du début de la
récolte, et le 30 novembre, 554,09
millions de tonnes de canne à sucre
sont passées en usine dans la région,
en baisse de 3% par rapport à la
même période en 2013 (…).
Hydrocarbure
Les prix du carburant au plus bas depuis 4 ans
D'après le site Carbeo.com, les prix du carburant ont
perdu 10 centimes en dix jours. "Cette baisse des prix
des carburants est historique. Nous n'avons pas constaté,
depuis la création de Carbeo.com en novembre 2005,
une baisse aussi significative et aussi rapide des prix à la
pompe", écrit le site de comparaison des prix entre stations services. Du jamais-vu depuis 2010.
D'après ses relevés, l'essence sans plomb a franchi le
seuil de 1,40 euro le litre. "Il faut remonter à octobre
2010 pour avoir un prix du SP98 au niveau d'aujourd'hui, soit 1,377 euros". Sur le gazole, le litre se vend
désormais à 1,134 euro le litre. Ces niveaux n'avaient jamais été constatés depuis l'automne 2010. Sur un mois,
le gain s'élève à 6 euros pour un plein, tous carburants
confondus.
Cette baisse est essentiellement la conséquence de la
chute des cours du pétrole. En un mois, celui-ci est passé
de 74 dollars le baril de Brent, à moins de 55 dollars
cette semaine. Depuis juin, il a fondu de près de 50%.
Les automobilistes qui roulent au diesel pourraient tou-
tefois déchanter car, le 1er janvier, ce carburant vont
subir une hausse de la fiscalité représentant 4,8 centimes.
Matières premières
Ralentissement économique
mondial des métaux industriels
A l'exception du nickel, les prix des
métaux de base échangés sur le
London Metal Exchange (LME)
ont connu une année 2014 morose.
La faiblesse de la croissance économique mondiale, et le ralentissement de la croissance économique
de certains pays ont notamment
pesé sur le cours des métaux de
base en 2014, et devraient continuer de lester les prix en 2015.
Le nickel s'est montré le plus performant des métaux de base cette
année, ses cours ayant gagné 11%
en 2014, et environ 50% en mai,
aidés par l'embargo sur les exportations de minerai brut de nickel en
Indonésie (premier exportateur de
minerai de nickel en 2013)."A
notre avis, le nickel a (...) les meilleures perspectives en terme de
fondamentaux pour l'année 2015
car la production de fonte de nickel
de quelques pays se resserre," ont
noté les analystes d'Unicredit. A
cause de l'embargo indonésien et
des coûts de productions élevés,
certains producteurs de fonte de
nickel ferment leurs usines.
La fonte de nickel représente un
quart de l'offre mondiale de nickel
selon des spécialistes économiques.
La demande d'aluminium
reste robuste
L'aluminium s'est tassé en fin d'an-
née, gagnant 4% en 2014, après
avoir pris 17% entre janvier et août
pour atteindre à ce moment un
sommet en plus d'un an (2.119,50
dollars la tonne) à cause d'un déficit d'offre dans le marché. Mais le
déficit d'aluminium demeure artificiel et renforcé par les délais d'attentes aux entrepôts, ont constaté
les analystes de Commerzbank.
"Selon l'Institut international de
l'aluminium, la production de ce
métal a augmenté de 3,4% en octobre, par rapport à l'année précédente, à 4,477 millions de tonnes,
porté par la production Chinoise",
a expliqué la banque allemande.
Les analystes de Natixis estiment
cependant que l'expansion de la
production d'aluminium est en
passe de ralentir alors que la demande devrait augmenter grâce au
secteur automobile.
Reste à savoir si cela aura un effet
sur les prix, car les cours de l'aluminium ces dernières années ont
surtout été portés par les primes
d'attentes aux entrepôts du London
Metal Exchange (LME) payées par
les consommateurs du métal. La
mise en place de la réforme du
LME destinée à réduire les délais
d'attente en 2015 devrait changer la
donne.
Economie :
‘’Le XXIe siècle sera celui de l’Afrique’’
Jean-Michel Severino, Président
d’Investisseurs & Partenaires, et
Pierrick Baraton, chargé d’études
sur l’impact du Capital Investissement sur les PME Africaines, ont
conjointement contribué à la dixneuvième édition du Rapport moral
sur l’argent dans le monde. Faisant
le point sur les opportunités actuelles et futures qui s’ouvrent aux
pays d’Afrique Subsaharienne, ils
affirment que ‘’le XXIe siècle sera
celui de l’Afrique’’
Publié chaque année par l’Association d’économie financière avec le
soutien de la Caisse des Dépôts, le
rapport a pour objectif d’établir une
synthèse des débats ayant traversé le
monde de la finance au cours de
l’année écoulée. Quatre grands
thèmes sont abordés dans cette édi-
tion: la régulation financière, les
progrès de la gouvernance internationale, la complexité des nouveaux
produits et mécanismes financiers et
l’émergence de la finance participative.
Dans l’article ‘’L’Afrique dans la
Gouvernance Economique et Financière Mondiale’’, JM Severino et P.
Baraton explorent la ‘transformation
géoéconomique’ à l’œuvre dans les
pays d’Afrique Subsaharienne, mettant en évidence les métamorphoses
actuelles et futures tout en soulignant les points de fragilité et de
questionnements. A n’en pas douter,
tant du point vue démographique
qu’économique, ‘’L’Afrique Subsaharienne de 2050, c’est la Chine
d’aujourd’hui’
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HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
Le secteur de l’éducation :
NATION
Des efforts considérables dans la diversificatio
Le Programme National de Développement du Secteur de l'Education
(PNDSE) constitue une stratégie sectorielle de réforme décennale élaborée par les pouvoirs publics. Il vise à corriger les insuffisances constatées au niveau du fonctionnement du système éducatif et à positionner
l’économie nationale dans une perspective de productivité et de compétitivité accrue. Il couvre l'ensemble du système éducatif national, de
la petite enfance à l'enseignement supérieur en passant par la gestion
administrative et pédagogique et le pilotage. La mise à niveau et l'extension de l'Institut de Rosso, à la création duquel la BAD avait contribué, doit pourvoir la Mauritanie d'un Institut supérieur
d'enseignement technologique dispensant des formations courtes et
professionnalisant dans le domaine agricole. Ce dispositif doit développer les compétences nécessaires aux besoins de développement social, productif et économique du pays. Les 9 opérations du secteur
public, en octobre 2010, représentent un montant énorme et se répartissent dans 3 secteurs : eau et assainissement, agriculture et développement rural, finance. Dans le secteur éducatif, un vaste programme
a été mis à jour qui consistait et visait l'appui au secteur éducatif, la résorption des disparités entre les régions, l’atteinte de la scolarisation
primaire universelle dans un contexte d’accroissement démographique,
l’amélioration de la qualité des enseignements fondamental et secondaire (premier cycle) la mise en place d’outils de gestion et de pilotage
du système scolaire.
L
a clôture du PNDSE (Programme National de Développement du Système Educatif)
devrait permettre de rajeunir le
portefeuille et d'améliorer la performance globale. Activités en
cours financées par la Banque et
d'autres sources extérieures qui
complètent, font doublon ou se
rapportent à ce projet-Le PNDSE,
stratégie nationale dédiée au secteur éducatif, bénéficie également
du soutien financier de l’IDA, de
l’UNICEF, de la BID, de la Coopération française, l’OPEP, et du
FADES. La Banque mondiale et
l'AFD sont particulièrement impliqués dans la formation professionnelle. Le projet du PNDSE porte
sur la réduction de la pauvreté à
travers le développement de l'enseignement supérieur professionnalisant répondant aux exigences
du secteur productif. La forte corrélation entre la réussite des politiques
d’accélération
d’une
croissance redistributive, fortement
ancrée dans la sphère économique
des pauvres, le développement des
ressources humaines et la généralisation de l’accès des pauvres aux
services de base a amené le gou-
vernement mauritanien à placer
ces thématiques majeures au centre
des priorités des populations. Dans
ce cadre, le troisième plan d’action
du CSLP couvrant la période 20112015 avait défini des domaines
prioritaires à fort potentiel de réduction de la pauvreté et des disparités.
L’objectif assigné au secteur de
l’éducation, dans le CSLP III, était
de produire un capital humain à
même de favoriser le développement économique et social du
pays.
La réalisation de cet objectif devait
se faire à travers la mise en œuvre
d’une stratégie articulée autour de:
l’amélioration de l’offre éducative
par la mise en place d’une nouvelle
organisation de l’offre scolaire (publique et privée), plus adaptée à la
demande pour améliorer la rétention au fondamental et promouvoir
l’équité au secondaire; le renforcement de la qualité de l’enseignement; l’amélioration de l'efficacité
interne et externe afin de fournir
une main d’œuvre qualifiée pour
améliorer la productivité du secteur
traditionnel, favoriser son développement et assurer une offre d’em-
ploi hautement qualifiée pouvant
satisfaire les besoins d’un secteur
moderne appelé à s’étendre dans
les prochaines décennies; et l’amélioration et le renforcement de la
gestion et du pilotage du système
éducatif.
La mise en œuvre du CSLP III a
été marquée par la poursuite d’efforts en matière de construction et
réhabilitation d’infrastructures scolaires et de formation, de recrutement et de formation du personnel
enseignant.
Au cours de cette période, les efforts ont portés sur la consolidation
des acquis et la correction des dysfonctionnements au niveau des différents ordres d’enseignement.
Au niveau du fondamental (éducation de base)
Les effectifs des élèves ont sensiblement augmenté passant de 465
887 élèves entre 2005 à 2006 à 535
976 élèves en 2010 et 2011, soit un
taux de progression de13% sur la
période.
Le nombre d’écoles a atteint 4075
contre 2980 sur la même période.
La contribution de l’enseignement
privé est passée de 7% en 2006 à
11% en 2011. Le taux brut de scolarisation (TBS) au niveau du fondamental qui était de 98,8% en
2010 s’est situé à 98,9% en 2011,
approchant ainsi la cible de 100 %
prévue en 2015. La parité garçons/filles est légèrement en faveur
de ces dernières (50,4%).
Le taux de rétention demeure faible car seuls 65,2% des élèves environ reste jusqu’à la fin du
fondamental. La probabilité
d’achever le cycle du fondamental
est plus forte pour les garçons
(42%) que pour les filles (34%).
La cible du TBS en 2010 a été atteinte dans toutes les wilayas, à
l’exception du Gorgol (90,09%) et
du Hodh Charghi (86,8 %).
La construction d’un nouveau campus universitaire, très avancée, va
certainement contribuer à l’amélioration du rendement et de l’efficacité du système.
Néanmoins, il y a des difficultés
qui persistent au niveau de l’efficacité interne de l’enseignement supérieur.
S’agissant
de
l’enseignement originel, les réalisations, au cours de l’année 2011,
ont porté sur: la mise en place d’un
guide pour les Mahadras et Mosquées du pays; l’élaboration d’une
étude diagnostic sur l’enseignement originel et le rayonnement religieux et culturel et la réalisation
de plusieurs campagnes de sensibilisation.
Au niveau du secondaire
(premier cycle)
Le TBS a connu une amélioration
en passant de 26,6% en 2006 à
29,6% en 2011.Cette amélioration
traduit la conséquence de la progression de la scolarisation au primaire malgré le faible niveau de
transition entre le fondamental et le
secondaire: 50,2% en 2011, contre
56% en 2006.
. Le second cycle a connu au cours
de la même période une régression
de 20,7% de ses effectifs avec un
TBS de 13,6% pour les garçons et
17% pour les filles. Cette baisse est
consécutive au changement structurel imposé par la réforme avec un
allongement de la durée du 1er
cycle.
Il est également observé une baisse
de la qualité au niveau de cet ordre
d'enseignement, illustrée par la faiblesse des résultats aux examens
du BEPC et du Baccalauréat.
Formation technique et
professionnelle
Les objectifs étaient d’opérer des
réformes profondes centrées, au niveau institutionnel, sur l’unification du pilotage; d’améliorer la
gouvernance du système; et de dynamiser les instances de concertation Etat-Patronat (Conseil national
de la FTP). Dans ce domaine, les
réalisations ont porté sur: l’amélioration de la capacité d’accueil des
établissements de formation; la rénovation des équipements de plusieurs filières de formation; la
formation de dizaines de formateurs et de personnels d’encadrement; la mise en place du projet
d’appui à la FTP (PA-FTP); l’identification des besoins en formation
qualifiante dans plusieurs secteurs
(services, pêche, agriculture, industrie et mines) et la création de 6
ententes dédiées à la formation
qualifiante d’environ 5100 jeunes
sur la période 2012-2016, dont
1200 pour l’année 2012.
Concernant l’alphabétisation, les
objectifs étaient de permettre à
toute la population âgée de 14 ans
et plus de maîtriser la lecture et le
calcul; améliorer la rétention au niveau de l’enseignement fondamental consolider l’alphabétisation
initiale par une post alphabétisation
et par des formations profession-
Enseignement supérieur
Des efforts considérables ont été
consentis dans le cadre de la diversification, de l’élargissement et de
la professionnalisation de l’offre.
Des filières nouvelles ont été
créées dans les différèrent établissements du supérieur en plus de
l’ouverture d’un nombre conséquent des masters.
HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
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NATION
on, l’élargissement et de la professionnalisation
nelles de base tournées vers les
AGR; et développer l’esprit d’autoformation. Si la situation de l’alphabétisation a connu une
progression réelle, des efforts aussi
bien en amont (enseignement fondamental) qu’en aval (personnes en
activité n’ayant pas été alphabétisées) demeurent requis pour combattre le fléau de l’ignorance qui
touche encore une bonne partie de
la population active du pays.
L'apport de technologies éducatives doit encourager l’utilisation
de la technologie dans le processus
d’enseignement et d’apprentissage
à des fins de démonstration, d’illustration de cours spéciaux, de
conception de supports pédagogiques et aussi en vue d’une vulgarisation de l’outil au-delà des
seules structures de formation.
Renforcement des capacités institutionnelles
Cette composante a pour objectif
de réformer le cadre de la gouvernance et du management de l'enseignement supérieur par la
réalisation de trois activités: la révision du cadre réglementaire des
établissements d'enseignement supérieur et du statut des enseignants
: Le cadre administratif et législatif
doit être réformé en vue d’une plus
grande autonomie des institutions
d’enseignement supérieur dans leur
gestion et fonctionnement quotidien. De nouveaux statuts et mécanismes de financement pour les
personnels enseignant et chercheur
sont définis.
L’adoption de mesures de bonne
gouvernance
La gouvernance des universités
telles que l'ISET de Rosso repose
sur la création de comités de gestion et scientifique. Ces comités
veillent à mettre à profit l'autonomie concédée en matière pédagogique, de recrutement pour la mise
en place d'une gestion axée sur les
résultats, notamment à travers
l'évaluation des performances des
professeurs, chercheurs et cadres
administratifs et des programmes
de formation et de recherche. Elle
vise également à instaurer un système statistique assurant la collecte
systématique de données désagrégées par genre en vue de leur publication régulière. Des sessions de
formation à la méthodologie de
conception de programmes modulaires, la détermination de normes
et standards de performance.
Des campagnes de sensibilisation
viseront à favoriser la scolarisation
supérieure des filles dans les filières techniques et scientifiques et
à inciter les parents à envoyer les
filles à l’internat.
Menée en collaboration avec le
Secrétariat d’Etat à la Conditions
Féminine, à l’alphabétisation, le
Ministère de l’Education Nationale, et le Ministère de la Communication,
la
campagne
d’information doit également toucher les parents, leaders communautaires,
associations
et
groupements de femmes et de
jeunes.
Il est nécessaire de contribuer au
renforcement des capacités de gestion de la Direction des Projets
Education et formation (DPEF)
afin de lui permettre d'assurer
convenablement le suivi, l'évaluation et la coordination des activités.
Dotation en équipement en mobilier complémentaire pour le personnel d'appui recruté dans le cadre
du projet, acquisition de matériels
informatiques et de véhicule pour
les missions de supervision et de
contrôle technique des équipes.
Octroi d'assistance technique
chargé de l'élaboration des programmes pédagogiques et de la définition des spécifications des
équipements technologiques nécessaires.
Les infrastructures scolaires sont
fonctionnelles et de qualité le cadre
de l'ISET est un facteur d'attraction
à l'égard des professeurs et des
élèves.
L'entretien des bâtiments est assuré
de façon pérenne.
Augmentation des demandes d’inscription a l’ISET de 20% par année
et représente environ 30% des ba-
cheliers.
Les équipements mobiliers assurent un environnement de travail et
de vie de qualité. Grâce au fonds
documentaire, les équipes pédagogiques et étudiantes bénéficient de
référentiels actualisés au niveau de
la recherche scientifique. Utilisation des technologies dans le processus
d’enseignement
et
d’apprentissage à des fins de démonstration, d’illustration de cours
spéciaux, de conception de supports pédagogiques et aussi en vue
d’une vulgarisation de l’outil audelà des seules structures de formation.
Le système d’enseignement tertiaire est déconcentré, semi autonome au plan financier; Le statut
de l’enseignant, chercheur est revu
et revalorisé. Les programmes de
formation de l'ISET se distinguent
par leur qualité : les modules sont
expérimentés, évalués et réactualisés selon un processus itératif les
programmes insufflent une culture
entreprenariale, l'esprit d'initiative
et de créativité 70% des étudiants
sont inscrites en filières courtes ; le
taux de rétention atteint au moins
filière, les programmes sont professionnalisant : 80% des formés
ont un emploi correspondant à leur
spécialité 50% des opérateurs économiques et des structures de développement rural satisfaits de la
performance des formés.
Amélioration de la Gestion de
l’Education dans les Pays Africains" (AGEPA), est une initiative
des bailleurs de fonds soutenant
l’initiative Fast-Track, elle vise à
appuyer les pays retenus pour la
mise en œuvre des réformes jugées
nécessaires pour l’amélioration de
la gestion du secteur. Sont admis à
cette initiative cinq pays : Burkina
Faso, Madagascar, Mauritanie,
Mozambique et Niger qui se partagent quelques caractéristiques
communes, entre autre, disposent
d’un plan crédible et soutenable du
point de vue des ressources fiscales en vue d’atteindre l’objectif
: Education Pour Tous en 2015.
En effet, des progrès importants
ont été obtenus ces dernières années dans la plupart des pays africains notamment sur le plan
quantitatif.
Cependant, des efforts sont à fournir au plan qualitatif. Le travail de
diagnostic cumulé réalisé sous
forme de RESEN (Rapports
d’Evaluation des Systèmes Educatifs Nationaux) a permis d’identifier une large marge de manœuvre
qui peut permettre d’apporter des
progrès substantiels sur le plan
qualitatif.
Notre pays illustre bien ce constat.
En effet, la stratégie du gouvernement retenue dans le cadre du Programme
National
de
Développement du Secteur Education (PNDSE), et traduisant la
priorité accordée l’Education notamment à l’Enseignement Fondamental comme le confirme la lettre
de politique sectorielle 2000 -, vise
essentiellement à renforcer : Le pilotage, la gestion du système et la
rationalisation des ressources ; La
qualité et la pertinence de l’offre
éducative ; L’amélioration de l’accès et de l’équité au sein du système éducatif.
La mise en œuvre de ce programme qui s’inscrit en filigrane
avec le Cadre Stratégique de Lutte
Contre la Pauvreté (CSLP) et qui
sous-tend la Réforme a permis
d’enregistrer des résultats nobles.
Il convient de faire constater que
malgré les progrès déjà réalisés
pour augmenter les performances
managériales du système éducatif
quelques obstacles restent encore à
surmonter pour opérationnaliser
les stratégies arrêtées sur le terrain
notamment dans les écoles et les
instances administratives déconcentrées.
Samba Mamadou Gueye
HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
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ESPACE-AFRIQUE
Grands chantiers:
L'Afrique des villes est en marche
En incluant les îles, l’Afrique est
un continent de 30 221 532 km² et
peuplé d'un milliard d'habitants.
Elle est bordée par la Mer Méditerranée au nord, le Canal de
Suez et la Mer Rouge au nordest, l’Océan Indien au sud-est et
l’Océan Atlantique à l’ouest.
L’Afrique comprend 49 pays en
incluant Madagascar, et 54 en incluant tous les archipels.
Au cours du mandat du Président de la République, Monsieur
Mohamed Ould Abdel Aziz à la
tête de l’Union Africaine, nous
revisitons, dans une série d’articles, les performances et le potentiel des différents Etats membres
de l’Union et ses organisations
affiliées. Dans l’article ci-après, il
est question de l’Afrique des
villes.
D'ici à 2050, le continent comptera
300 millions de citadins de plus.
Pour les loger tout en réduisant les
inégalités, une véritable révolution
urbaine est nécessaire. Les grands
projets sont déjà lancés. Mais les investissements seront-ils à la hauteur
du défi ?
Sur la presqu'île artificielle de
Lagos, au Nigeria, les grues s'activent pour la construction des premières tours d'un projet immobilier
pharaonique digne de Dubaï. Baptisé Eko Atlantic, il devrait à terme
accueillir 250 000 habitants sur 9
km2, avec pour ambition affichée de
devenir le nouveau centre financier
de l'Afrique de l'Ouest.
Tourner le dos à Lagos
Il comprendra des immeubles futuristes abritant des bureaux et des appartements de luxe entourés de
marinas. Les premières livraisons
sont prévues pour 2020. Fruit d'un
partenariat public-privé, ce projet estimé à 6 milliards de dollars (4,4
milliards d'euros) vise à donner un
coup de fouet au développement de
Lagos, mais il cristallise aussi les
critiques. À quelques encablures du
chantier, insalubrité, problèmes de
transport et insécurité restent le lot
quotidien de la grande majorité des
habitants.
"Gérer la ville telle qu'elle est tout en
préparant la cité de l'avenir, c'est un
défi pour tous les dirigeants africains."
"C'est une enclave sur Victoria Island, qui tourne le dos à Lagos et ses
10 millions d'habitants. Je ne pense
pas que ce genre de projet soit durable ni réplicable. Comment va-t-on
rejeter les eaux ?" s'interroge JeanPierre Elong Mbassi, secrétaire général de l'organisation internationale
Cités et gouvernements locaux unis
d'Afrique (CGLU).
"Gérer la ville telle qu'elle est tout en
préparant la cité de l'avenir, c'est un
défi pour tous les dirigeants africains."
À l'opposé de la démesure d'Eko Atlantic, Kigali est perçu par beaucoup
comme un modèle pour sa gestion
urbaine, axée sur la responsabilisation citoyenne.
Pays traditionnellement très rural, le
Rwanda mise désormais sur sa capitale. Avec son million d'habitants, la
ville se démarque par sa propreté et
ambitionne de devenir un centre névralgique des services tout en développant le tourisme d'affaires. Une
salle de conférences de plus de 2 000
places adossée à des hôtels et des
bureaux est en construction. En mai,
Kigali a d'ailleurs accueilli pour la
première fois les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement.
Rabat et son offre culturelle
En Afrique du Nord, Rabat axe notamment son développement sur
l'offre culturelle. Le musée Mohammed-VI d'Art moderne et contemporain, qui occupera une surface de 6
800 m2 - pour un investissement estimé à 200 millions de dirhams (17
millions d'euros) - doit ouvrir ses
portes en septembre.
Non loin de là, dans la vallée du
Bouregreg, le Grand Théâtre de
Rabat s'étendra sur un terrain de plus
de 4 hectares avec une salle de 2 050
places, une autre de 520 places et un
studio de création et de répétitions.
Conçu par l'architecte Zaha Hadid,
le complexe devrait accueillir le public en 2017. Son coût est estimé à
1,35 milliard de dirhams.
"Smart cities"
Alger, à l'image de Casablanca et de
Rabat avant lui, a investi dans le
tramway. La mise en service de la
troisième extension de la ligne reliant Bordj el-Kiffan à Dergana sur
près de 7 km est en effet annoncée
pour la fin de l'année 2014. Actuellement, le tramway d'Alger, dont la
ligne court sur 20 km, transporte
déjà 1,8 million de personnes chaque
mois.
Smartphones et "big data" au
service des citadins africains
Comment tirer profit des nouvelles
technologies afin d'améliorer les
conditions de vie des populations urbaines en Afrique ?
C'est la question à laquelle essaient
de répondre une fournée de nouveaux entrepreneurs africains. Si en
matière de big data, le continent est
encore à un stade embryonnaire, un
véritable boom pourrait avoir lieu
d'ici à 2020.
À Accra, Nairobi, Johannesburg,
Abidjan, des projets de smart cities,
ou "villes intelligentes", se mettent
doucement en place. "Il n'y a pas un
seul modèle, mais Accra est sans
doute la ville qui a réalisé les progrès
les plus fulgurants ces dix dernières
années en matière de gouvernance.
Et Maputo connaît un développement phénoménal, boosté par l'exploitation des ressources en gaz et en
charbon du pays, avec des financements intérieurs et extérieurs, notamment sud-africains", souligne
Alioune Badiane, directeur des programmes de l'ONU Habitat.
Les défis sont colossaux pour le
continent, que ce soit en matière
d'assainissement, d'accès à l'eau et à
l'électricité ou encore pour la
construction de logements et d'infrastructures de transport... Et le temps
presse. Selon les projections, la population africaine devrait quasiment
doubler et dépasser les 2 milliards
d'habitants en 2050 ! Ce sont près de
300 millions de nouveaux citadins
qu'il faudra accueillir.
"Le besoin d'investissements urbains
est estimé à 25 milliards de dollars
par an pour l'Afrique subsaharienne.
Nous sommes encore très éloignés
de ce chiffre. L'ampleur de la croissance urbaine à venir sur le continent n'est pas suffisamment
comprise par les décideurs africains
et les bailleurs de fonds. Cela va engendrer une série de problèmes en
matière de finances publiques pour
les collectivités locales", prédit
Thierry Paulais, directeur adjoint
pour l'Afrique subsaharienne à
l'Agence française de développement (AFD).
Une contrainte financière que Khalifa Sall, le maire de Dakar réélu en
juin dernier, espère lever. Notée
BBB+ à long terme par l'agence de
notation Bloomfield Investment
Corporation pour la première fois fin
2013, la capitale sénégalaise est
l'une des rares villes africaines à
pouvoir aller chercher aujourd'hui
des financements sur le marché régional obligataire.
Le maire veut soigner l'image de sa
cité et a lancé des opérations de "recasement" des vendeurs ambulants.
L'idée ? Prévoir des espaces de commerce leur permettant de travailler
dans la légalité. D'autre part, l'aménagement de la corniche se poursuit.
Les mégalopoles face au
réchauffement climatique
De Dakar au Cap et d'Alexandrie à
Durban, la plupart des grandes villes
sont déjà touchées par la montée du
niveau des mers.
Sans oublier les tempêtes, les inondations et l'érosion côtière. Si les
cités du Maghreb sont, elles, relativement épargnées, les villes de l'intérieur du continent sont également
exposées par le biais de pertes de récoltes et de hausse des coûts de
l'énergie.
"Nous travaillons sur le concept de
ville résiliente. Il ne faut pas plani-
fier seulement sur quatre à cinq ans,
mais sur le long terme. Les états doivent interdire les constructions en
bord de mer et éviter que les populations ne s'installent dans des zones
à risque", insiste Alioune Badiane,
directeur des programmes de l'ONU
Habitat.
Gérer le changement climatique,
c'est aussi privilégier des architectures adaptées usant de la ventilation
traversante et des matériaux résistants à la chaleur, en particulier la
terre.
Dakar est également la deuxième
ville africaine, avec Durban, à avoir
été sélectionnée pour intégrer le programme "100 villes résilientes"
lancé par la fondation Rockefeller. À
ce titre, elle a reçu une subvention de
1 million de dollars pour développer
sa stratégie de résistance aux catastrophes naturelles.
Les travaux du futur pôle urbain de
Diamniadio, relié à Dakar par la
nouvelle autoroute à péage, ont débuté en mai. La nouvelle ville, située
à une trentaine de kilomètres de la
capitale, devrait abriter 40 000 logements, un pôle industriel et commercial ainsi qu'un hôpital
universitaire, des universités et des
hôtels.
Mais les projets d'urbanisme de la
capitale sénégalaise ne font pas
l'unanimité.
"Les aménagements sur la corniche
de Dakar sont ostentatoires et circonscrits au cœur historique, souligne Mactar Faye, urbaniste et
géographe de l'ONG Urbanistes sans
frontières. Il n'y a pas de plan de développement global pour l'agglomération. Dans l'Est, le quartier de
Pikine, par exemple, est devenu l'un
des plus peuplés, et les banlieues, livrées à elles-mêmes, sont un enjeu
politique."
Nouveaux concepts
Villes durables, villes inclusives
(dont le développement est orienté
pour réduire les inégalités) : sur le
continent africain, ces concepts sont
récents et les décideurs politiques locaux manquent souvent de vision.
Le développement urbain d'Abidjan,
par exemple, reste adossé à ce qui a
pu se faire dans les années 1960 et
jusqu'au milieu des années 1980.
Pour Issa Diabaté, directeur général
de l'agence Koffi et Diabaté Architectes en Côte d'Ivoire, "il faut à
Abidjan un développement urbain
plus dense" : "On doit construire
plus haut, rassembler davantage de
gens sur un même espace, non seulement pour éviter que la ville ne
s'étale mais aussi pour retrouver la
notion de vie en communauté. Dans
l'inconscient collectif, le modèle
d'habitat, c'est une maison. Mais
pour améliorer nos conditions de
vie, il faut se tourner vers d'autres
solutions. Le développement durable et la mobilité doivent être au
cœur des schémas directeurs."
On ne peut pas avoir des villes à
deux vitesses, des centres avec des
buildings et, à côté, des gens qui
n'ont pas accès à l'eau potable.
Gouvernance
Un développement urbain vertueux
requiert une vision, mais aussi une
bonne gouvernance.
Luanda, capitale parmi les plus
chères au monde, connaît encore des
épidémies de choléra, en raison des
problèmes d'eau et d'assainissement.
À une trentaine de kilomètres de là,
la ville nouvelle de Kilamba,
construite par une société chinoise et
capable d'abriter 500 000 personnes,
demeure une cité-dortoir et peine à
attirer les Luandais.
"On ne peut pas avoir des villes à
deux vitesses, des centres avec des
buildings et, juste à côté, des gens
qui n'ont accès ni à l'eau potable ni à
l'assainissement ! tempête Alioune
Badiane. Gouvernance, planification
et financement sont les points clés
du développement des villes africaines. Sans la gouvernance, rien ne
marchera ! Regardez Conakry. Cette
ville connaît des coupures d'électricité récurrentes.
La Guinée est le château d'eau de
l'Afrique et Conakry manque d'eau !
Il faut mettre en place des mécanismes permettant aux citoyens de
croire en leur ville. Ainsi, ils seront
capables de sanctionner une mauvaise gestion."
Sidi Moustapha Ould BELLALI
[email protected]
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HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
Changements climatiques
Des étapes à franchir avant Paris 2015 (3ème partie)
La France a été officiellement
nommée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 (Paris Climat
2015) lors de la 19e Conférence des
parties à la Convention cadre des
Nations unies sur les changements
climatiques de Varsovie (COP19).
La COP21, que l’on appelle aussi
Paris 2015, sera l’une des plus
grandes conférences internationales organisées sur le territoire
français. Dans ce cadre, la France
se trouve face à un double défi : en
tant que pays hôte, elle se doit d’accueillir pendant deux semaines,
dans les meilleures conditions, des
milliers de délégués et d’observateurs sous les auspices des Nations
unies ; en tant que pays assurant la
présidence de la COP, elle devra assurer un rôle de facilitateur auprès
de toutes les parties de la négociation, pour établir un climat de
confiance, rapprocher les points de
vue et permettre une adoption de
l’accord à l’unanimité. Une Conférence des Parties aux enjeux sans
précédent Cette conférence apparaît cruciale car elle doit aboutir à
un accord international sur le climat qui permettra de contenir le réchauffement global en deçà de 2°C.
Pour beaucoup de gens, le changement climatique évoque avant tout la
fonte des glaciers et la disparition
des ours polaires. Bien entendu, ces
menaces sont réelles, mais on oublie
trop souvent que les populations les
plus pauvres, qui sont les moins responsables du changement climatique, sont pourtant les plus
durement touchées par ses conséquences.
Accès à la nourriture, à l’eau potable, sans parler des tensions et
conflits que ces difficultés engendrent… Le changement climatique a
des conséquences au quotidien pour
ces populations, qui ne disposent pas
des moyens techniques, humains et
financiers pour s’y adapter.
Le changement climatique est le pire
ennemi de la lutte contre la faim. Sécheresses, inondations et autres phénomènes climatiques extrêmes ont
notamment des effets dévastateurs
pour les petits agriculteurs et impactent directement la sécurité alimentaire :
De nouvelles sécheresses, comme
celle survenue aux États-Unis en
2012, pourront faire augmenter le
prix du maïs de 140% par rapport au
prix moyen des denrées alimentaires
de 2030. Si l’on ressentira tous les
effets d’une flambée des prix alimentaires, les populations les plus
démunies - qui doivent parfois
consacrer jusqu’à 75% de leurs revenus à l’alimentation - seront, elles,
touchées de plein fouet. Selon certaines analyses, le nombre de personnes risquant de souffrir de la faim
augmentera de 10% à 20% d’ici
2050 en raison du changement climatique.
Le changement climatique pourrait
porter le nombre d’enfants de moins
de cinq ans souffrant de malnutrition
à 25 millions en 2050, ce qui corres-
-Etablissent un Fonds vert opérationnel véritablement innovant, en
affectant ses financements en fonction des besoins identifiés par les
pays en développement ;
-Investissent dans les énergies propres et l'efficacité énergétique plutôt
que dans les énergies polluantes et
garantissent l'accès des plus pauvres
à l'énergie.
pond au nombre d’enfants de moins
de cinq ans que comptent les ÉtatsUnis et le Canada réunis.
La double responsabilité
des pays riches
Les pays riches, pollueurs historiques et principaux émetteurs de
gaz à effet serre, portent une double
responsabilité :
-Celle de cesser de nuire, en réduisant dès maintenant et drastiquement
leurs émissions de CO2. Cause première du changement climatique, les
énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole…) sont responsables de 80%
des émissions de CO2. Pourtant, des
sommes colossales continuent d’être
allégrement investies dans le développement des énergies fossiles. Les
gouvernements subventionnent ce
secteur à hauteur de 1 900 milliards
de dollars par an et selon les dernières estimations, les subventions
chaque année aux énergies fossiles
dans le monde.
A la conférence sur le climat de Copenhague, en 2009, les pays développés ont promis d’engager 100
milliards de dollars par an, d’ici à
2020, pour aider les pays en développement à combattre le changement
climatique
et
ses
conséquences. En 2013, les financements climat étaient estimés à 16,4
milliards. Lors du Sommet sur le
climat organisé par les Nations unies
le 23 septembre 2014, François Hollande a annoncé une contribution de
1 milliard de dollars (soit environ
750 millions d’euros) au Fonds vert,
fonds destiné à aider les pays vulnérables à s’adapter aux conséquences
du changement climatique. Cette
contribution est un timide premier
pas et reste encore insuffisante pour
donner une véritable dynamique au
financement de l’adaptation.
économistes, financiers, industriels,
organisations de la société civile,
entre autres, promettent de s’engager véritablement dans ce combat
contre les conséquences négatives
du climat.
Déjà, Oxfam France, au sein de la
confédération internationale Oxfam,
demande que tout soit mis en œuvre
par les gouvernements afin que les
pays développés :
-Réduisent leurs émissions de gaz à
effet de serre d’au moins 55% d’ici à
2030 par rapport au niveau de 1990
(conformément aux recommandations du GIEC) ;
-Réalisent au moins 40 % d'économies d'énergie d’ici à 2030 ;
-Encouragent l’utilisation d’énergies
durables et renouvelables à hauteur
d'au moins 45% ;
-Augmentent les financements publics de la lutte contre le changement climatique en amont de la
françaises au secteur s’élèvent elles
à 3 ,9 milliards d’euros.
-Celle d’aider les pays pauvres, en
finançant les coûts auxquels ceux-ci
doivent déjà faire face pour s’adapter aux conséquences du changement climatique et pour limiter leurs
propres émissions. Les besoins des
pays pauvres en matière d’adaptation sont estimés à environ 100 milliards de dollars par an, soit 19 fois
moins que les subventions données
Le prochain accord climatique
mondial
Bientôt, en 2015, la Communauté
internationale sera présente à la
Conférence de France accueillera la
conférence sur le climat, la
"COP21".
Nombre de sujets sur cette thématique ont déjà commencé à être discutés.
Différents
participants
(scientifiques, hommes politiques,
signature, en 2015, de l’accord international. 50% de ces financements devront être dédiés à
l’adaptation des pays en en développement aux conséquences du changement climatique ;
-Mettent en place des mécanismes
de financement du Fonds vert,
comme une taxe sur les émissions
mondiales du transport maritime et
une taxe sur les transactions financières ;
Où sommes-nous par rapport
aux OMD ?
Les 8 Objectifs du millénaire pour le
développement, plus connus sous le
nom d'OMD, ont été adoptés en
2000 par l'ONU pour lutter contre la
pauvreté dans le monde d’ici à 2015.
Et, depuis 14 ans, ces objectifs ont
insufflé une ambition et un but communs et conduit à des progrès considérables
en
matière
de
développement. Par exemple, la part
de personnes vivant avec moins de
1,25 dollar par jour a diminué de
plus de 50%.
En Afrique sub-saharienne, le nombre de décès en couches a diminué
de 41% par rapport au niveau des
années 1990. Le taux de mortalité
des enfants de moins de 5 ans a
chuté nettement au Rwanda, au Liberia, à Madagascar, au Malawi, au
Niger et en Éthiopie.
Et après 2015 ?
Mais un tournant historique se profile avec l’arrivée à échéance de ces
OMD : de nouveaux objectifs de développement durable font actuellement l’objet de débats passionnés au
sein de l’ONU. Ce nouveau cadre de
développement mondial représente
une formidable occasion de mettre
fin à la pauvreté, mais pour Oxfam,
deux grandes injustices menacent de
ruiner les efforts de millions de personnes pour sortir de la pauvreté et
de la faim : les inégalités et le changement climatique.
Ce sont là 2 obstacles majeurs au
développement.
Oxfam a, à titre d’exemple, récemment révélé que les 85 plus grandes
fortunes mondiales possèdent autant
que 3,5 milliards de personnes. Ce
chiffre vient d’être revu : ce sont
désormais 67 personnes qui possèdent autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Si la communauté
internationale ne parvient pas à réduire les disparités croissantes, toute
une série de problèmes économiques
et sociaux s’ensuivront, notamment
un recul des efforts visant à éradiquer la pauvreté.
Dans le même temps, le changement
climatique menace de faire reculer
les progrès accomplis dans la lutte
contre la pauvreté au cours des dix
dernières années.
Plus de 800 millions de personnes
risquent de souffrir de la faim. Sous
les effets dévastateurs du changement climatique sur les cultures et
les moyens de subsistance, ce nombre devrait augmenter de 20% d’ici
2050.
(A SUIVRE)
Baba D. Traoré
[email protected]
HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
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MAGAZINE
Hygiène de vie
Boire de l'eau : pourquoi et combien ?
L’eau : un aliment? Puisqu’elle ne
contient ni protéines, ni glucides et
ni lipides, l’eau n’est pas un aliment. Elle ne fournit pas d’énergie
brute. Par contre, l’eau est essentielle à la vie. C’est grâce à l’eau
que le corps peut utiliser l’énergie
présente dans les aliments.
Pourquoi boire de l’eau?
Le corps est composé de 60 % à 70
% d'eau, selon la morphologie.
Après l’oxygène, l’eau est l’élément
le plus important pour la vie. Cette
eau est indispensable à l'ensemble
des processus vitaux. Les fluides occupent quasiment tous les espaces de
notre corps, autant à l’intérieur des
cellules qu’à l’extérieur. L’eau :
maintient le volume de sang et de la
lymphe;
fournit la salive qui permet d’avaler
les aliments;
sert de lubrifiant pour les articulations et les yeux;
maintient la température du corps;
permet les réactions chimiques dans
les cellules;
permet l’absorption et le transport
des nutriments ingérés;
permet l'activité neurologique du
cerveau;
assure l'hydratation de la peau;
élimine les déchets de la digestion
et des divers processus métaboliques.
Combien d'eau boire?
Dans un climat tempéré, une personne de taille moyenne dépense
plus de 2 litres d'eau corporelle par
jour. En effet, le corps perd plus d'un
litre par jour d'eau corporelle par
l'urine, et la même quantité à travers
la sueur, les selles et la respiration
(comme le révèle la buée sur un miroir placé près de la bouche).
Les pertes en eau sont plus importantes : par temps chaud; durant une
activité physique; pendant l'allaitement; en cas de maladie.
Chaque personne possède donc des
besoins en eau qui lui sont propres,
compte tenu de sa taille, du climat
où elle vit et de son mode de vie.
Pour évaluer ces besoins, la Clinique
Mayo, aux États-Unis, propose trois
approches qui tiennent compte du
fait que notre alimentation fournit
aussi de l'eau, surtout avec les fruits
et les légumes qui, pour plusieurs,
sont composés à plus de 80 % d'eau.
Ces mesures servent de barèmes.
Elles ne reposent pas sur des données scientifiques précises.
Boire de l'eau: pourquoi et combien?
Évaluer la quantité d'urine excrétée
par jour (un litre et demi environ
chez un adulte) et ajouter un litre
d'eau corporelle dépensée pour le
métabolisme (personne moyennement active). La perte est de 2 litres
et demi. Comme l'alimentation fournit en moyenne 20 % de nos besoins
en eau, il reste 2 litres à récupérer.
On la trouve dans les bouillons,
boissons chaudes ou froides et, évidemment, dans l'eau potable.
Les huit verres d'eau par jour : un
mythe. Il s’agit plutôt de huit verres
d’eau ou d’autres liquides : des jus,
des bouillons, des boissons chaudes,
etc. Les boissons autres que l'eau
contribuent à l'apport total en eau.
Chaque verre est l’équivalent d’une
tasse (8 oz), ce qui donne un total
d’environ 2 litres.
La recommandation nutritionnelle.
Aux États-Unis, l'Institute of Medecine recommande aux hommes de
boire quotidiennement 3 litres de
boisson et aux femmes, 2,2 litres.
Pour sa part, la nutritionniste Hélène
Baribeau formule ainsi ses recommandations à ses clients : « À
quelqu'un qui ne fait pas d'exercice,
hommes et femmes, je suggère de
boire de six à huit tasses d'eau, soit
de 1,5 à 2 litres. Les gens qui ne
mangent pas beaucoup de fruits et
légumes devraient en consommer 2
litres. Quant aux gens qui font de
l'entraînement intensif qui provoque
la sudation, je dis de prendre un litre
supplémentaire pour une heure
d'exercice. »
Quand boire?
« Il ne faut pas se fier au signal de la
soif pour se décider à boire, dit Hélène Baribeau. Quand on est actif, on
a le temps de perdre beaucoup d'eau
avant de ressentir la soif. Il faut donc
prendre l'habitude de boire tout au
long de la journée. »
Est-ce mieux de ne pas boire durant
les repas? Rien ne s’y oppose dans
la littérature scientifique. Selon Hélène Baribeau, la seule contrainte est
que cela peut générer de l'inconfort à
cause du volume dans l'estomac.
L'important est de boire suffisamment. Si une personne aime boire
modérément en mangeant, elle ne
devrait pas s'en priver.
Toutefois, les femmes enceintes qui
connaissent des problèmes de nausées et de vomissements peuvent réduire leurs malaises en évitant de
boire juste avant les repas, pendant
ou juste après.
Selon les préceptes de la diététique
chinoise, boire une tasse d'eau
chaude après le repas facilite la digestion. Hélène Baribeau n'en voit
pas la nécessité. « Si on a besoin
d'une aide à la digestion, dit-elle, on
ajoute du citron à l'eau pour aug-
Baribeau ne partage pas ce point de
vue. « Il n'y a aucun avantage à se
priver des sels minéraux normalement présents dans l'eau. Je suggère
plutôt l'eau de source, ou même l'eau
du robinet si elle est traitée par filtre
au charbon. »
menter l'acidité. Mais l'eau seule
n'aura pas d'effet. »
Les règles sont-elles différentes
pour les sportifs?
Les sportifs sont très exposés à la
déshydratation en raison de la sudation. Ils risquent parfois l'hyponatrémie, qui est le déséquilibre
électrolytique du système sanguin.
Voici les recommandations de
l'American College of Sports Medicine:
Boire suffisamment d'eau tous les
jours.
Boire un demi-litre d'eau environ
deux heures avant une activité.
Boire tout au long de l'activité, suffisamment pour remplacer l'eau perdue par la sueur. Dans le cas
d'activités aérobiques intenses, une
personne peut perdre plus d'un litre
sous forme de sueur en une heure.
L'eau devrait être fraîche, de 15 °C
à 22 °C.
Si l'activité est exigeante et dure
plus d'une heure, avoir recours à une
boisson isotonique (qui comprend
Des remèdes anti-rétention d'eau
Alors que notre organisme doit
sans arrêt faire l’équilibre entre
l’eau éliminée (transpiration,
urine…) et l’eau assimilée (hydratation, teneur en eau des aliments…), il se peut que notre
corps gonfle parce qu’il stocke
plus d'eau qu’il n’en élimine. C’est
ce qu’on appelle la rétention d'eau.
Comment l’éviter ?
Notre organisme est parfois incapable d’éliminer correctement
l’excédent d’eau dans notre corps
parce qu’il est « déréglé ». Ce phénomène peut être dû à un déséquilibre nutritionnel et dans certains
cas, à un manque de protéines.
Les protéines une nécessité
Si on est carencé en protéines, le
sang, composé d’eau à plus de
60%, en contiendra trop peu, et
l’eau sera attirée par des tissus où
la concentration en nutriments est
plus importante. Des gonflements
au niveau du ventre et des jambes
peuvent alors survenir. Avec une
alimentation suffisamment riche en
protéines, le foie produit de l’albumine qui empêche l’eau de fuir
dans les tissus et de s’y accumuler.
Mais pas n’importe quelles protéines…
Privilégiez les viandes blanches et
les poissons, ainsi que les protéines
végétales comme celles du soja.
Evitez en revanche les charcuteries
qui certes, contiennent des protéines mais qui sont aussi très salées.
Consommez moins de sel !
Le sel est l’ennemi numéro 1 de la
rétention d’eau ! Lorsqu’on a une
alimentation trop riche en sel (alors
qu’il n’en faudrait qu’entre 4 et 6
g par jour), l’eau s’accumule dans
les tissus. Ces tissus, fortement
concentrés en sel, attirent l'eau et
la retiennent, ce qui empêche son
élimination. Notre corps se met
alors à gonfler.
Comment réduire sa consommation de sel ?
Réduire sa consommation de sel
peut ne pas paraître évident si on
considère que les Français en
consomment près de 12 g par jour
contre environ 10 g pour les Canadiens. Pour commencer, il faut éviter de resaler ses plats une fois à
table. Il y a aussi toute une liste
d’aliments à éviter car ils sont trop
riches en sel. Le pain blanc, les
charcuteries, les plats préparés ou
le fromage en font partie. Il faut
aussi garder à l’esprit que le sel
n’est pas que l’ennemi de la rétention d’eau : consommé en excès il
est responsable de nombreux troubles comme l’hypertension ou les
AVC.
Essayez les plantes !
Certaines plantes, que ce soit sous
forme homéopathique ou en infusion, ont vu leurs effets prouvés
contre la rétention d’eau. Ces
plantes ont une action sur le foie,
les reins et sur le système lymphatique.
des hydrates de carbone, du sodium
et du potassium), aussi appelée boisson énergétique.
Peut-on boire trop d’eau?
Même lorsqu’on boit beaucoup
d'eau, il n'y a aucun danger de « diluer » les nutriments qu'on a ingérés
ou de les excréter. Bien que ce soit
extrêmement rare chez une personne
en bonne santé, un apport excessif
d'eau peut tout de même provoquer
un problème sanguin potentiellement dramatique. Cela se rencontre
parfois au moment d'épreuves sportives, chez les marathoniens ou les
cyclistes.
Un très grand apport d'eau, au-delà
de la quantité nécessaire pour les
fonctions biologiques, n'occasionnera pas de bénéfices magiques, rappelle par ailleurs la nutritionniste
Hélène Baribeau. « Cela n'améliorera pas la fermeté ou l'apparence de
la peau, ni la santé des ongles et des
cheveux », indique-t-elle. Précisons
qu'une soif excessive peut être un
signe de diabète.
Est-ce dangereux de boire trop
d'eau minérale?
Les personnes souffrant d'hypertension doivent éviter les eaux minérales, qui contiennent de fortes
proportions de sels minéraux,
comme du sodium. Celles qui ont
des problèmes rénaux doivent également éviter d’en consommer. En
effet, boire de l'eau concentrée en
minéraux impose un effort accru aux
reins. La teneur en sels minéraux est
indiquée sur l'étiquette des eaux en
bouteilles. Il s’agit là des principales
mises en garde relevées dans la documentation spécialisée. C'est aussi
l'avis d'Hélène Baribeau.
Les gens aux prises avec le reflux
gastro-oesophagien et qui désirent
boire de l’eau minérale devraient la
choisir plate et non gazeuse. Il vaut
mieux, pour ces personnes, éviter
toute source de gaz ou d’air supplémentaire, explique Hélène Baribeau.
Pour le reste de la population, la nutritionniste suggère de ne pas boire
plus d’un demi-litre d'eau minérale
dans une même journée. L’eau minérale peut, par exemple, avantageusement remplacer une boisson
gazeuse. À d'autres moments, il est
préférable de choisir l'eau plate.
Quelle est la meilleure eau à boire
durant un jeûne?
Chez les naturopathes qui préconisent la pratique du jeûne, la plupart
recommandent l'eau distillée parce
que c'est la plus pure. En effet, l’eau
distillée est une eau complètement
déminéralisée. On l’obtient en récoltant la vapeur d’eau après ébullition. La nutritionniste Hélène
Qu’est-ce que la déshydratation?
La déshydratation se définit en fonction du poids corporel. Une perte en
eau représentant aussi peu que de 1
% à 2 % du poids corporel est déjà
considérée comme de la déshydratation. Une perte qui atteint de 15 % à
20 % du poids corporel peut provoquer la mort.
La déshydratation peut être aiguë,
comme à la suite d’un exercice intense, ou plutôt chronique, en conséquence
d’une
consommation
insuffisante et prolongée d’eau ou
d’autres boissons.
Le meilleur moyen de détecter une
déshydratation est d’observer la couleur de l’urine. Chez les personnes
en bonne santé, elle devrait être
jaune très pâle.
Les premiers signes de déshydratation :
une urine foncée;
la bouche et la gorge sèches;
un manque d'énergie;
la peau sèche;
des maux de tête et des étourdissements;
une intolérance à la chaleur.
On peut comparer ces symptômes à
ceux d'une plante qu'on n'arrose pas
assez souvent : étiolement, feuilles
jaunies, bouts racornis.
À un stade plus avancé :
une faiblesse musculaire ou des
crampes, en raison d’un débalancement de l’équilibre potassium et sodium dans les muscles;
une difficulté à avaler;
une miction douloureuse;
une confusion ou un délire.
Les conséquences de la déshydratation
En nuisant aux fonctions vitales, un
état permanent de légère déshydratation pourrait causer des problèmes
de santé. « Nous en sommes encore
au stade des hypothèses en ce qui
concerne l’effet d’une déshydratation chronique », affirme le Dr Paul
Lépine. À cause de leur métabolisme fragile, les personnes âgées y
sont plus sensibles. Elles ressentent
d'ailleurs moins la soif que les
adultes. Le Dr Lépine est d’avis que
ce facteur peut contribuer à la perte
d’autonomie. « Par contre, on ne sait
pas encore dans quelle mesure elle
le fait », précise-t-il.
Les enfants sont aussi particulièrement à risque parce qu'une perte d'un
peu plus de 3 % du poids corporel
peut les mener au coup de chaleur et
au choc hypovolémique, potentiellement fatal. Certaines observations
laissent croire que les enfants déshydratés apprennent plus difficilement en classe. Selon la Dre Susan
Shirreffs, experte de la déshydratation au Département de sciences biomédicales
de
l'Université
d'Aberdeen, en Grande-Bretagne, les
gens qui boivent peu encourent le
risque de problèmes au foie, au système digestif et même au cœur, ainsi
que d'une perturbation du fonctionnement mental - tous des problèmes
liés à une baisse du volume sanguin.
.
Sidi Moustapha Ould BELLALI
[email protected]
HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
Page 11
ANNONCES
MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES
SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)
PROJET REGIONAL D’INTERCONNEXION ELECTRIQUE ENTRE LE SENEGAL ET LA MAURITANIE
AVIS DE PRE-QUALIFICATION
N°03/2014/lignehtmrsn
Lot 1 –Conception, fourniture et montage d’une ligne 225kV entre le poste de Nouakchott
Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) et des postes associés.
1.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Gouvernement de la République du Sénégal ont sollicité un financement de l’Agence Française de Développement
(AFD), de la Banque Islamique de Développement (BID) et du Fonds Fiduciaire UE-Afrique
pour les Infrastructures (ITF) pour financer le Projet régional d’interconnexion électrique
entre le Sénégal et la Mauritanie.
2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie entend affecter une partie du
financement de l’AFD aux paiements relatifs à la conception, la fourniture et le montage de
la ligne de 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km)
et des postes associés.
3.La construction de la ligne 225kV et des postes associés donnera lieu à un seul marché
comprenant :
•La construction d’une ligne de 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur
Pèr (environ 204 km)
•La construction d’un poste de 225 kV/90kV à Béni Nadji et l’extension du poste existant à
Nouakchott Centrale Nord, 225kV.
4.La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), société nationale à capitaux publics
de droit mauritanien dont le siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance à Nouakchott
entend pré-qualifier des entrepreneurs et/ou des sociétés pour les prestations à réaliser couvrant la conception, la fourniture, le montage suivant les règles et les procédures de l’Agence
française de Développement (AFD). Les exigences en matière de pré-qualification sont détaillées dans le dossier de pré-qualification.
5.Les candidats intéressés par le présent avis de pré-qualification, peuvent obtenir des éclaircissements et des informations complémentaires auprès de :
La Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC)
47, Avenue de l’Indépendance - BP 355 – Nouakchott
République Islamique de Mauritanie
Email : [email protected] - Télécopie : + (222) 45 25 39 95
Contact : le Conseiller du Directeur Général chargé des marchés ou le Directeur d’Exécution des Projets
6.Les candidats intéressés par le présent avis de pré-qualification, peuvent obtenir le Dossier
de Pré-qualification en langue française en formulant une demande écrite auprès de la SOMELEC à l’adresse indiquée au point 5 ci-dessus et en envoyant une copie par e-mail à
l’adresse suivante : [email protected] et une copie par e-mail au consultant à
l’adresse ci-après :
TRACTEBEL ENGINEERING S.A
Avenue Ariane 7 - 1200 Brussels - BELGIUM
Téléphone : + 32 773 95 02 - Télécopie : + 32 773 70 20
Contact : Mrs Véronique BEGHIN
Mailbox : [email protected]
Le dossier de Pré-qualification sera ensuite transmis par e-mail à l’adresse indiquée dans la
demande.
7.Les dossiers de candidature pour la pré-qualification doivent être déposés sous enveloppe
cachetée délivrée à l’adresse indiquée au point 5 ci-dessus au plus tard le mercredi 4 février 2015 à 10h 00 GMT suivant les modalités précisées dans le dossier de pré-qualification et doivent être clairement marqués :
« Candidature de pré-qualification pour le Lot 1 –Conception, fourniture et montage
d’une ligne 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204
km) et des postes associés. »
Le Président de la Commission des Marchés d’Investissements de la SOMELEC
Dr Ahmed Salem EL ARBI
DEPISTAGE DU VIH/SIDA
SOCIETE MAURITANIENNE DE L’ELECTRICITE
Où dois-je me rendre ?
Avis aux clients
- Au Centre National d’Hygiène (CNH)/Centre de Dépistage Volontaire et Anonyme
(CDVA)
- Au CNTS (Centre National de Transfusion
Sanguine)
- Au Centre de Kiffa
- A l’Hôpital militaire de Nouakchott.
- Au Centre médical Alpha de Sebkha sis
cinéma Saada.
D’autres centres seront ouverts dans les capitales régionales.
Les analyses du dépistage du VIH sont gratuites et confidentielles, vos résultats ne
seront connus que par vous.
Après avoir constaté que certaines personnes indélicates, se faisant
passer pour des agents de la Somelec, parviennent à soutirer des
montants à des clients en contrepartie de prétendus services, sous
la menace de l’interruption du courant ou tout autre prétexte, la
Somelec met en garde son aimable clientèle contre ce genre d’escroqueries.
Elle leur rappelle qu’elle ne reconnaît que les paiements effectués
auprès de ses guichets et contre un reçu en bonne et due forme.
En outre, les abonnés doivent s’enquérir de l’identité des agents
qui se présentent à eux en s’assurant qu’ils utilisent des véhicules
de la SOMELEC, qu’ils sont munis d’un titre d’intervention et
dotés d’un badge SOMELEC portant leurs nom et matricule, éléments d’identification dont ils peuvent prendre note à toute fin
utile.
Par ailleurs, les abonnés qui font appel aux services de prestataires
agissant de façon irrégulière pour intervenir sur le réseau de distribution d’électricité, outre les risques qu’ils prennent ainsi pour
leur sécurité et celle des autres, s’exposent aux dispositions pénales relatives à la complicité et à la connivence avec les auteurs
d’usurpation de fonction.
La Direction Générale
HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014
SP
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RTS
Sidi - Brahim dit Dieng
Championnat National DI - 9ème Journée
FC TVZ - Itihad Assaba : 3-0
L
e championnat national de
première division, saison
sportive 2014-2015, s’est
poursuivi le week-end dernier , pour
le compte de la 9ème journée consécutive.
C’est ainsi qu’à l’Office du Complexe Olympique, en première
heure, le FC Tevragh-Zeina a facilement défait l’Itihad Assaba de Kiffa
par le score assez sérieux de 3 buts à
0. Les Kiffistes, comme dans leur
habitude, se sont donnés à fond mais
l’adversaire est de taille. Nul
n’ignore que le FCTVZ est un club
très puissant, surtout cette saison où
il a fait presque peau neuve. La défaite face au FC TVZ, le week-end
passé, ne nous inquiète pas sur
l’avenir des Kiffistes qui ont connu,
de par le passé, des grands succès.
En deuxième heure, toujours à l’Office du Complexe Olympique, l’Asc
Police a livré bataille face aux Ksarois, coachés par Diop Babacar Dit
Ndiobo. A l’issue du temps réglementaire, l’Acs Ksar s’est imposé
par le score de 2 buts à 1. Une sévère
défaite de l’Asc Police qui sort
d’une autre défaite face à l’Asc Tidjikja, sur le score de 2 buts à 1, en
8ème journée.
Dans les villes de l’Intérieur du pays
Au Nord, dans la ville minière de
Mauritanie où un stade est en train
de se faire, l’Asc Kédia de Zouérate
s’est inclinée devant l’Asc Tidjikja
sur le score de 1 but à 0. C’est bien
vrai qu’Asc Kédia a tout fait pour
l’emporter mais sa grave erreur est
de mal apprécié l’adversaire. Asc
Tidjikja est en forme et son staff
technique a bien travaillé sa défense.
C’est sur cette défense que tout le
jeu du club repose. Et ça a payé. Tidjikja est 7ème au classement provisoire de la 9ème journée avec 12
points.
Au Gorgol, l’ADK Moderne de
Kaédi a reçu le champion en titre, le
FC Nouadhibou, c’est vraiment un
hôte de marque. Si le FC Nouadhibou aurait commis de faux pas, en
début de saison, il reste connu pour
ses prestations dont rêves encore des
supporters. A Kaédi, les Stéphanois
ont dominés l’ADK Moderne sur la
note de 1 but à 0 et se classent 6ème
au classement provisoire de la 9ème
journée avec 12 points devant Asc
Tidjikja (12 points). Et si le FC
Nouadhibou retrouve sa forme habituelle et le chemin des filets !
L’ADK Moderne s’en sort mal. Il
est l’avant dernier au classement
provisoire de cette 9ème journée
avec 5 points. Mais ces braves garçons ont bon espoir de bien finir la
saison ; ils restent disciplinés et
jouent avec pleine sportivité. Le parcours est long et c’est une course de
fond !
Au Guidimagha, l’Asc Snim s’est
opposée à l’Itihad Sélibaby. A l’is-
sue du temps réglementaire, les miniers de Nouadhibou ont surpris la
sympathique formation de Sélibaby.
Le score est lourd, soit 4 buts à 0 en
faveur de l’Asc Snim qui se classe
3ème avec 20 points derrière Asac
Concorde et FC Tevragh-Zeina qui
ont, respectivement, 21 et 20 points.
A l’issue de ce match, Itihad Sélibaby se retrouve au tout bas du tableau avec 4 points. Nul ne sait
quelle tactique ce club va adopter
pour les jours qui viennent ?
Dans la capitale du Trarza, le FC
Guemeul a été aux prises, samedi
dernier, avec l’Asac Concorde, un
autre gros gabarit du football mauritanien. Au coup de sifflet final, le
score est vierge. Les Concordiens
sont toujours en tête du classement
provisoire de la 9ème journée avec
21 points. Le FC Guemeul monte à
la 11ème place avec 9 points.
Sidi-Brahim dit Dieng
Football algérien
Brahimi remporte le Ballon
d’Or…des mains de Ribéry
Yacine Brahimi a remporté le Ballon
d’Or algérien, haut la main devançant ses coéquipiers de sélection Sofiane Feghouli et Islam Slimani. La
quatorzième édition du Ballon d’Or
algérien, organisé par Le Buteur,
leader de la presse sportive du pays,
a ainsi consacré l’attaquant des Fennecs et du FC Porto, meilleur joueur
de l’année 2014, au terme d’un vote
de tous les médias locaux, présidents
de club, capitaines d’équipe et entraîneur de ligue 1.
Yacine Brahimi succède au palmarès à Islam Slimani. Au cours d’une
cérémonie grandiose où les stars du
football algérien ont marqué leur
présence comme Rabah Madjer,
Lakhdar Belloumi et Djamel Menad
ainsi que des personnalités politiques du pays, deux grosses pointures du football mondial ont été
invitées. A commencer par l’ancien
capitaine emblématique du Milan
AC et de la Squadra Azzura, Franco
Baresi, qui a marqué l’histoire du
football italien et mondial. Puis, l’invité d’honneur de cette quatorzième
édition, c’était Franck Ribéry, qui
n’a pas voulu manquer l’événement.
C’est ce dernier d’ailleurs qui a
remis son trophée à Brahimi. A la
fin de cette cérémonie, Yacine Brahimi s’est exprimé sur cette distinction : « Ce fut une très belle soirée.
J’ai eu la chance et l’honneur de recevoir ce magnifique trophée devant
tous les membres de ma famille, ma
grand-mère, mes parents, mon
épouse, ma petite fille, mon frère,
mes cousins et cousines. Je remercie
vraiment Le Buteur pour cette superbe cérémonie, mais aussi tous
ceux qui ont voté pour moi. Un
grand merci à tous les Algériens et à
toutes les personnes qui me soutiennent. Ce nouveau trophée me procure beaucoup de joie et va me
donner encore plus de motivation
pour continuer à travailler et ainsi
progresser davantage.
C’est une très belle récompense,
mais je sais que sans l’aide de mes
coéquipiers, que ce soit d’Algérie,
de Porto ou même de Granada, je
n’aurais sans doute jamais pu recevoir ce trophée du Ballon d’Or. Ça
fait vraiment plaisir, même si,
comme je le dis toujours, le plus important, c’est le collectif ». Concernant la réception du trophée des
mains de Franck Ribéry et de Franco
Baresi, Yacine Brahimi dira : « Baresi, c’est un joueur très connu.
C’est vrai qu’il n’est pas de la même
génération que moi, mais tout le
monde le connaît et a parlé de lui et
de ses belles années passées avec la
sélection italienne. Pour Ribéry, il
est plus dans ma génération. C’est
quelqu’un qui a fait beaucoup de
choses avec le Bayern. Il a gagné de
nombreux titres et réalisé de très
grosses saisons. Il était parmi les
meilleurs joueurs du monde. C’est
vraiment une fierté de recevoir le
trophée de la part de grands joueurs.
Des moments que je savoure… ».
Joueur africain de l’année
Aubameyang,
Enyeama et Y. Touré en lice
L’attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, le gardien nigérian Vincent Enyeama et le milieu
Yaya Touré, triple tenant du titre, figurent parmi les finalistes du joueur
africain du l’année dévoilés par la
Confédération africaine de football.
L’Algérien Yacine Brahimi apparaît
dans la catégorie « Meilleur espoir
». Les lauréat seront dévoilés le 8
janvier 2015.
La Confédération africaine de football vient de dévoiler les différents
finalistes choisis par les sélectionneurs ou les directeurs techniques
nationaux qui ont participé à un référendum organisé, comme chaque
année par la CAF en partenariat
avec la société de télécommunica-
Firmin Mubele Ndombe (RD Congo
- AS Vita)
tions Globacom. Les noms des lauréats seront révélés le jeudi 8 janvier
2015 à Lagos à l’occasion de la cérémonie des Glo-CAF Awards.
Parmi les finalistes du trophée majeur de cette soirée, celui du «
Joueur de l’année », on retrouve le
triple tenant du titre, l’Ivoirien de
Manchester City, Yaya Touré, champion d’Angleterre, en lice pour une
quatrième couronne consécutive. A
ses côtés, l’attaquant gabonais
Pierre-Emerick Aubameyang, mais
aussi le gardien de Lille, le Nigérian
Vincent Enyeama, auteur d’une très
belle Coupe du monde.
Si l'absence dans cette liste de Yacine Brahimi, excellent avec Porto
et brillant en Ligue des champions,
mais aussi avec l'Algérie lors du
Mondial au Brésil, étonne, il devrait
néanmoins se consoler avec le titre,
certainement, de « Meilleur espoir »
qui lui semble destiné.
Meilleur espoir
Clinton N’jie (Cameroun - Lyon)
Vincent Aboubakar (Cameroun - FC
Porto)
Yacine Brahimi (Algérie - FC Porto)
Joueur de l’année
(par ordre alphabétique)
Pierre-Emerick
Aubameyang
(Gabon - Borussia Dortmund)
Vincent Enyeama (Nigeria - Lille)
Yaya Touré (Côte d’Ivoire - Manchester City)
Joueur de l’année
(basé en Afrique)
Akram Djahnit (Algérie - ES Sétif)
El Hedi Belamieri (Algérie - ES
Sétif)
Joueuse de l’année
Annette Ngo Ndom (Cameroun Amazon Grimstad)
Asisat Oshoala (Nigeria - River Angels)
Desire Oparanozie (Nigeria - Guingamp)
Meilleur jeune de l’Année
Asisat Oshoala (Nigeria - River Angels)
Fabrice Ondoa (Cameroun - FC
Barcelone)
Uchechi Sunday (Nigeria - River
Angels)
Entraîneur de l’année
Florent Ibenge (RD Congo)
Kheireddine Madoui (ES Sétif)
Vahid Halilhodžić (ancient sélectionneur de l’ Algérie)
Equipe nationale de l’année
Algérie
Libye
Nigeria
Equipe féminine de l’année
Cameroun
Nigeria
Nigeria U-20
Club de l’année
Al Ahly (Egypte)
AS Vita (RD Congo)
ES Setif (Algérie)
Dirigeant de l’année
Moise Katumbi Chapwe - President
du TP Mazembe (RD Congo)
Légendes de l’Afrique
Oryx Club (Cameroun) – vainqueur
de la 1ère édition de la Coupe des
clubs champions (1964)
Stade Malien (Mali) - finaliste de la
1ère édition de la Coupe des clubs
champions (1964)
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