101 Numéro vert pour signaler tout cas suspect d’Ebola HORIZONS Propreté est acte de foi QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6416 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 PRIX : 100 UM Association des maires de Mauritanie: Election d’un nouveau président Assemblée nationale: La commission des Finances discute les budgets de plusieurs ministères La commission des Finances de l'Assemblée nationale a discuté vendredi et samedi, au cours de réunions présidées par M. Sidi Ould Didi, son président, le budget des ministères du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du Commissariat aux Droits de l'Homme et à l'Action humanitaire. Les discussions des budgets de ces départements se sont déroulées en présence des ministres concernés. Lire page 3 Les travaux d'un atelier sur l'intégration de l'éducation environnementale dans les programmes éducatifs, organisé par l'Inspection chargée de l'Enseignement secondaire avec la collaboration de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ont démarré, samedi à Nouakchott. Dans un mot prononcé pour l'occasion, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M. Issa Ould Bellal, a mis en exergue l'importance de cet atelier, eu égard à sa contribution à l'introduction des concepts de l'éducation environnementale dans l'esprit et les pratiques des élèves et à la conservation d'un environnement propre dans le milieu scolaire. Il a souligné que l'organisation de cette rencontre s'inscrit dans un contexte général priorisant l'enseignement conformément aux orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Lire page 4 Le wali du Trarza, M. Isselmou Ould Sidi, a inauguré, vendredi, un réseau électrique- moyenne tensionreliant la localité de Rebina à la capitale de la commune de Bareïna en passant par les localités de Lemteïne, Legweissi et Enkreimdi. Le réseau est cofinancé par l'Etat mauritanien et l'Union Européenne à hauteur de 266,7 millions d'ouguiya. Il s'étend sur 30 Km avec 53 poteaux d'éclairage public et couvre 300 abonnements privés. Lire page 3 Intégration de l'éducation environnementale dans les programmes éducatifs U n nouveau président de l’Association des Maires de Mauritanie a été élu hier à l’issue des travaux du Forum de cette instutition tenue vendredi à Nouakchott. Au cours de la cérémonie d’ouverture, le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Rare, a précisé que les choix de la démocratie et de la décentralisation, ainsi que l'exécution des principes de la bonne gouvernance sont devenus une stratégie incontournable pour l'atteinte des objectifs de développement local et pour l'éradication de la pauvreté. Il a ajouté que la présente réunion s'inscrit dans le cadre de la dynamique des mutations mondiales, à travers laquelle, la communauté in- ternationale travaille sur la problématique du développement local et l'agenda du développement. Le ministre a indiqué que la Mauritanie a mis en place une stratégie globale à long terme en matière de décentralisation et de développement local avec les partenaires au développement. Lire page 3 Démarrage de la 10è édition du Festival de la Littérature mauritanienne Inauguration d'un réseau électrique à Bareïna Les travaux de la 10è édition du Festival de la littérature mauritanienne, organisé par l'Union des Littéraires et Ecrivains de Mauritanie, sous le thème ''La littérature et l'aspiration au Grand Maghreb'', ont démarré, samedi à Nouakchott. Le programme de cette manifestation, qui dure 4 jours, comporte des conférences, des lectures de poésie ainsi que la remise de prix et attestations de reconnaissance à des poètes et écrivains. Dans un mot prononcé pour la circonstance, la ministre de la Culture et de l'Artisanat, Mme Vatma Vall Mint Soueinae, a indiqué que l'organisation de cette édition pour la pre- mière fois sous le haut patronage du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, traduit la reconnaissance de l'Union pour l'appui matériel et moral qui lui a été apporté par le Président de la République. Lire page 4 Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Page 2 ANNONCES ADRESSES UTILES Police Secours Sapeurs Pompiers Brigade Maritime Brigade Mixte SOMELEC (Dépannage) SNDE Météo COMMISSARIATS DE POLICE Commissariat TZ - 1 Commissariat TZ - 2 Commissariat Ksar 1 Commissariat Ksar 2 Commissariat El Mina 1 Commissariat El Mina 2 Commissariat Sebkha 1 Commissariat Sebkha 2 Commissariat Riadh 1 Commissariat Riadh 2 Commissariat Arafat 1 Commissariat Toujounine 1 Commissariat Dar Naïm 1 Commissariat Dar Naïm 2 Commissariat Teyarett 1 Commissariat Teyarett 2 Commissariat Spécial Aéroport Commissariat Voie publique Direction Régionale de la Sûreté Police Judiciaire Centre Hospitalier National Hôpital Cheikh Zayed Polyclinique PMI Pilote PMI Ksar PMI Teyarett Clinique Moulaty Clinique Najar Clinique Kissi Clinique Dr. Moumine Clinique Makam Ibrahim Clinique Ben Sina Clinique Tisram Clinique 2000 Clinique El Qods Clinique Adama Diani Clinique Bien-être Clinique Chiva BAMIS BADH BMCI BNM BCI BACIM BANK CHINGUETTI BANK GBM HÔPITAUX CLINIQUES BANQUES 17 18 4525 39 90 4525 25 18 4525 23 08 4529 84 88 4525 11 71 4525 23 10 4524 29 52 4525 21 66 4525 27 38 4525 12 97 4524 25 24 4525 38 21 4524 29 82 4524 29 35 4524 29 50 4525 10 13 4525 29 30 4524 29 56 4524 29 53 4525 24 71 4524 29 51 4525 21 83 4525 29 65 4525 21 59 4525 54 49 4525 21 35 4529 84 98 4525 12 12 4525 22 16 4525 20 19 4525 35 94 4525 13 41 4525 49 42 45 29 27 27 4525 10 02 4525 57 60 4525 08 88 4525 87 66 4529 33 33 4525 82 61 4525 59 34 4525 13 35 4525 80 80 4525 14 24 4525 59 53 4525 24 69 4525 26 02 4529 28 76 4529 19 00 4525 21 73 4525 12 62 AMI FAX: 45 25 55 20 E-mail : [email protected] [email protected] B P: 371/ 467 Direction des Ressources: 45 25 27 77 Siège:45 25 29 70/45 25 29 40 Communiqué Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) demande à l’ensemble des bénéficiaires de prestations du régime de la sécurité sociale de communiquer aux services de la Caisse leurs numéros nationaux d’identifications (épouses et enfants compris) et ce dans les plus brefs délais et en tous cas avant la fin du mois de janvier 2015. Passé ce délai, il sera procédé à la suspension du paiement de toute prestation dont le bénéficiaire n’a pas fourni le numéro national d’identification demandé. Le Directeur Général Mohamed Aly OuldDedew HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Page 3 ACTUALITE Association des Maires de Mauritanie : Election d’un nouveau président Un nouveau président de l’Association des Maires de Mauritanie, en la personne du maire de Zouérate, M. Cheikh Ould Baya, a été élu président hier à l’issue des travaux du Forum de cette instutition qui vient de se tenir à Nouakcho. L’assemblée générale a encore élu Mme El Aliya Mint Menkouss, maire de Legrane au poste de viceprésidente. La cérémonie d’ouverture avait été supervisée par le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Rare, qui a précisé que les choix de la démocratie et de la décentralisation, ainsi que l'exécution des principes de la bonne gouvernance sont devenus une stratégie incontournable pour l'atteinte des objectifs de développement local et pour l'éradication de la pauvreté. Il a ajouté que la présente réunion s'inscrit dans le cadre de la dynamique des mutations mondiales, à travers laquelle, la communauté internationale travaille sur la problé- matique du développement local et l'agenda du développement. Le ministre a indiqué que la Mauritanie a mis en place une stratégie globale à long terme en matière de décentralisation et de développement local avec les partenaires au développement, qui devra définir et tracer les dimensions d'une décentralisation et d'un développement local, en parfaite harmonie avec la politique générale du gouvernement en matière de développement institutionnel et d'aménagement du territoire. Le président de l'AMM, M. Sow Moussa Demba, avait souligné auparavant que l'élection du bureau local constitue un plan fondamental du développement local et appelé le gouvernement à davantage d'appui financier et logistique. Le lancement des travaux du Forum s'est déroulé en présence des ministres des Finances et de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire, ainsi que de la présidente de la Communauté Urbaine de Nouakchott. La commission des Finances de l’Assemblée nationale discute les budgets des ministères du Commerce… La commission des Finances de l'Assemblée nationale a discuté vendredi, au cours d'une réunion présidée par M. Sidi Ould Didi, son président, le budget du ministère du Commerce, de l'Industrie et du Tou- risme. Les discussions du budget du ministère se sont déroulées en présence de la ministre du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass. … de l'Education nationale… Démarrage de la 10Ł édition du Festival de la Littérature mauritanienne Les travaux de la 10è édition du Festival de la littérature mauritanienne, organisé par l'Union des Littéraires et Ecrivains de Mauritanie, sous le thème ''La littérature et l'aspiration au Grand Maghreb'', ont démarré, samedi à Nouakchott. Le programme de cette manifestation, qui dure 4 jours, comporte des conférences, des lectures de poésie ainsi que la remise des prix et attestations de reconnaissance à des poètes et écrivains. Dans un mot prononcé pour la circonstance, la ministre de la Culture et de l'Artisanat, Mme Vatma Vall Mint Soueinae, a indiqué que l'organisation de cette édition pour la première fois sous le haut patronage du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, traduit la reconnaissance de l'Union pour l'appui matériel et moral qui lui a été apporté par le Président de la République. La ministre a souligné que l'Union a reçu, sur orientations du Président de la République, un appui financier qui a permis de doubler son budget pour lui permettre de s'acquitter de sa noble mission en tant que levier de la littérature et de la culture du pays. Elle a appelé les responsables de l'Union à réaliser une étude sérieuse de notre patrimoine littérature populaire de l'ensemble de nos langues nationales afin de l'évaluer et le développer. De son côté, le président de l'Union, M. Abdallahi Salem Ould El Moualla, a loué l'appui et l'intérêt qu'accorde le Président de la République à la littérature. Il a précisé que l'augmentation du budget de l'Union lui a permis d'acheter un terrain où sera construit son siège permanent. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du wali de Nouakchott ouest et de la présidente de la Communauté Urbaine de Nouakchott. Intégration de l'éducation environnementale dans les programmes éducatifs Les travaux d'un atelier sur l'intégration de l'éducation environnementale dans les programmes éducatifs, organisé par l'Inspection chargée de l'Enseignement secondaire avec la collaboration de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ont démarré, samedi à Nouakchott. Dans un mot prononcé pour l'occasion, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M. Issa Ould Bellal, a mis en exergue l'importance de cet atelier, eu égard à sa contribution à l'introduction des concepts de l'éducation environnementale dans l'esprit et les pratiques des élèves et à la conservation d'un environnement propre en milieu scolaire. Il a souligné que l'organisation de cette rencontre s'inscrit dans un contexte général priorisant l'enseignement conformément aux orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dont le premier mandat était marqué par l'amélioration de l'enseignement et de la formation professionnelle. Le secrétaire général a cité, à titre d’exemple, l'ouverture des lycées d'excellence et des établissements de l'enseignement professionnel et technique dans certaines wilayas du pays dans le but de rapprocher ces services au citoyen où qu'il soit. De son côté, le représentant de l'UICN en Guinée Bissau, représentant du projet PREE (Programme Régional Education - Environnement), M. Nelson Dias, a loué l'organisation de cet atelier qui va contribuer à limiter les dégâts envi- ronnementaux en milieu scolaire en intégrant l'éducation environnementale dans les curricula scolaires, ce qui va amplifier l'intérêt accordé à l'environnement et à sa préservation. Pour sa part, le directeur du Programme régional pour la Préservation de l'Environnement dans les zones marines et côtières en Afrique de l'Ouest, M. Ahmed Ould Senhoury, a insisté sur la nécessité de l'intégration de l'éducation environnementale dans les programmes éducatifs pour habituer les nouvelles générations au comportement idéal pour la préservation de l'environnement. Il a appelé à la création d'une opinion publique et d’une volonté politique pour la conservation de l'environnement. La commission des Finances de l'Assemblée nationale a discuté lors d'une réunion tenue, vendredi, sous la présidence du député Sidi Ould Didi, le budget du ministère de l'Education nationale. Les discussions du budget de ce département se sont déroulées en présence du ministre de l'Education nationale, M. Ba Ousmane. … de l'Enseignement supérieur … La commission des Finances de l'Assemblée nationale a discuté, au cours d'une réunion tenue vendredi, sous la présidence du député Sidi Ould Didi, le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. La réunion s'est déroulée en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Sidi Ould Salem. … et du Commissariat aux Droits de l'Homme La commission des finances de l'Assemblée nationale a tenu, samedi, une réunion sous la présidence de M. Sidi Ould Didi, son président pour examiner le budget du Commissariat aux Droits de l'Homme et à l'Action humanitaire. Le gouvernement était représenté à cette réunion par la commissaire aux Droits de l'Homme et à l'Action humanitaire, Mme Aïchetou Mint M'Haïham. HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Page 4 Page 5 HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 ECONOMIE MARCHÉS-MATIÈRES-PREMIÈRES-ALIMENTAIRES Le café bondit en 2014, le cacao se stabilise et le sucre tente un rééquilibrage Les prix des alimentaires terminent l'année en ordre dispersé, le café ayant fortement grimpé à cause d'une sécheresse au Brésil en 2014, le cacao restant soutenu par un déficit d'offre, alors que le sucre reste plombé par une surabondance d'offres. Contre toute attente, le café a été le grand gagnant de cette année 2014 après une sécheresse au Brésil, premier producteur mondial, alors que le marché souffrait d'un surplus d'offre. Les prix de l'arabica et du robusta ont gagné respectivement 50% et 16% en 2014. Grevés par une offre pléthorique en 2013, les cours du café ont bondi au printemps 2014 après une sécheresse exceptionnelle au Brésil en janvier et février qui a empêché le bon développement des fruits des caféiers. Si depuis mai le retour des pluies au Brésil - synonyme d'une meilleure récolte - combinée à un réal affaiblit face au dollar ont pesé sur les cours, la demande devrait continuer à surpasser l'offre en 2015. La Conab, une agence du ministère Brésilien de l'agriculture, a estimé lundi la production d'arabica du Brésil pour 2014 à 45,3 millions de sacs de 60 kilos (dont 32,2 millions de sacs d'arabica), soit 7,7% ou 3,8 millions de sacs de moins que l'année précédente. "Même si une partie du déficit du marché devrait être en partie couvert par le retour de la Colombie sur le marché et une meilleure gestion de l'épidémie de rouille en Amérique", selon l'organisation internationale du café (ICO). Les marchés auront donc les yeux rivés sur les prévisions climatiques au Brésil en 2015, les cultures ayant besoin de précipitations régulières pour se développer de façon optimale. Pour ce qui est du robusta, des rapports mitigés sont parvenus du Vietnam et une baisse de la production est attendue en Indonésie, toujours selon l'ICO. "Les prix du robusta se sont renforcés grâce à une offre diminuée par l'amoncellement de stocks au Vietnam, premier exportateur de robusta", pour compenser par anticipation une baisse de production prévue la saison prochaine, a souligné Ecobank. Le cacao se stabilise Le cacao côté à Londres a progressé de 15% en 2014, et la fève brune échangée à New York a pris 13% sur l'année. Cette année encore le cacao a défié les tendances baissières qui ont plombé la plupart des matières premières, le déficit d'offre de cacao ayant poussé les cours du cacao à des niveaux inégalés depuis 2011, fin Septembre. Les prix du cacao ont atteint le 25 septembre 2014 leurs plus hauts niveaux depuis le printemps 2011, à 2.187 livres sterling la tonne à Londres et 3.399 dollars la tonne à New York L'Afrique de l'ouest regroupe les plus grands producteurs mondiaux de cacao, la Côte d'Ivoire et le Ghana étant respectivement le premier et le deuxième fournisseur mondiaux de la fève brune utilisée pour fabriquer du chocolat. Le marché mondial du cacao a enregistré un surplus d'offre de 40.000 tonnes lors de la saison dernière (2013/2014), selon l'Organisation internationale du cacao (ICCO). A plus court terme, les livraisons en Côte d'Ivoire et au Ghana ont ralenti à la fin de l'année 2014, ce qui pourrait continuer à soutenir les prix en 2015, selon les experts d'Ecobank. Mais la croissance de la demande de fève brune en Europe, mais aussi en Chine et en Russie pourrait ralentir, les perspectives mondiales ternes pesant sur l'appétit pour le cacao. Un début de rééquilibrage du sucre Le sucre côté sur le Liffe de Londres a perdu 12% en 2014, et le sucre échangé à New York a baissé de 8% sur l'année. Le sucre a été, cette année encore, durement touché par l'abondance d'offre même si les cours de la matière première avaient bondi en milieu d'année portés par un fort ralentissement de la récolte de canne à sucre au Brésil. Mais les perspectives du marché pourraient commencer à s'améliorer en 2015. La production mondiale de sucre a été solide cette année, et devrait continuer sur cette lancée pour la saison 2014/2015, plombant encore les prix dans un marché où les stocks sont déjà abondants, selon des analystes. Cependant, un peu de répit pourrait venir de la baisse de la production brésilienne de sucre. Le Brésil est le premier producteur de sucre, devant l'Inde (également premier consommateur mondial de sucre) et l'Europe. La quantité de canne à sucre transformée dans les usines du centre-sud du Brésil, principale région sucrière du pays, a fortement ralenti. D'après l'association de l'industrie brésilienne de sucre de canne Unica, entre le 1er avril, date du début de la récolte, et le 30 novembre, 554,09 millions de tonnes de canne à sucre sont passées en usine dans la région, en baisse de 3% par rapport à la même période en 2013 (…). Hydrocarbure Les prix du carburant au plus bas depuis 4 ans D'après le site Carbeo.com, les prix du carburant ont perdu 10 centimes en dix jours. "Cette baisse des prix des carburants est historique. Nous n'avons pas constaté, depuis la création de Carbeo.com en novembre 2005, une baisse aussi significative et aussi rapide des prix à la pompe", écrit le site de comparaison des prix entre stations services. Du jamais-vu depuis 2010. D'après ses relevés, l'essence sans plomb a franchi le seuil de 1,40 euro le litre. "Il faut remonter à octobre 2010 pour avoir un prix du SP98 au niveau d'aujourd'hui, soit 1,377 euros". Sur le gazole, le litre se vend désormais à 1,134 euro le litre. Ces niveaux n'avaient jamais été constatés depuis l'automne 2010. Sur un mois, le gain s'élève à 6 euros pour un plein, tous carburants confondus. Cette baisse est essentiellement la conséquence de la chute des cours du pétrole. En un mois, celui-ci est passé de 74 dollars le baril de Brent, à moins de 55 dollars cette semaine. Depuis juin, il a fondu de près de 50%. Les automobilistes qui roulent au diesel pourraient tou- tefois déchanter car, le 1er janvier, ce carburant vont subir une hausse de la fiscalité représentant 4,8 centimes. Matières premières Ralentissement économique mondial des métaux industriels A l'exception du nickel, les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont connu une année 2014 morose. La faiblesse de la croissance économique mondiale, et le ralentissement de la croissance économique de certains pays ont notamment pesé sur le cours des métaux de base en 2014, et devraient continuer de lester les prix en 2015. Le nickel s'est montré le plus performant des métaux de base cette année, ses cours ayant gagné 11% en 2014, et environ 50% en mai, aidés par l'embargo sur les exportations de minerai brut de nickel en Indonésie (premier exportateur de minerai de nickel en 2013)."A notre avis, le nickel a (...) les meilleures perspectives en terme de fondamentaux pour l'année 2015 car la production de fonte de nickel de quelques pays se resserre," ont noté les analystes d'Unicredit. A cause de l'embargo indonésien et des coûts de productions élevés, certains producteurs de fonte de nickel ferment leurs usines. La fonte de nickel représente un quart de l'offre mondiale de nickel selon des spécialistes économiques. La demande d'aluminium reste robuste L'aluminium s'est tassé en fin d'an- née, gagnant 4% en 2014, après avoir pris 17% entre janvier et août pour atteindre à ce moment un sommet en plus d'un an (2.119,50 dollars la tonne) à cause d'un déficit d'offre dans le marché. Mais le déficit d'aluminium demeure artificiel et renforcé par les délais d'attentes aux entrepôts, ont constaté les analystes de Commerzbank. "Selon l'Institut international de l'aluminium, la production de ce métal a augmenté de 3,4% en octobre, par rapport à l'année précédente, à 4,477 millions de tonnes, porté par la production Chinoise", a expliqué la banque allemande. Les analystes de Natixis estiment cependant que l'expansion de la production d'aluminium est en passe de ralentir alors que la demande devrait augmenter grâce au secteur automobile. Reste à savoir si cela aura un effet sur les prix, car les cours de l'aluminium ces dernières années ont surtout été portés par les primes d'attentes aux entrepôts du London Metal Exchange (LME) payées par les consommateurs du métal. La mise en place de la réforme du LME destinée à réduire les délais d'attente en 2015 devrait changer la donne. Economie : ‘’Le XXIe siècle sera celui de l’Afrique’’ Jean-Michel Severino, Président d’Investisseurs & Partenaires, et Pierrick Baraton, chargé d’études sur l’impact du Capital Investissement sur les PME Africaines, ont conjointement contribué à la dixneuvième édition du Rapport moral sur l’argent dans le monde. Faisant le point sur les opportunités actuelles et futures qui s’ouvrent aux pays d’Afrique Subsaharienne, ils affirment que ‘’le XXIe siècle sera celui de l’Afrique’’ Publié chaque année par l’Association d’économie financière avec le soutien de la Caisse des Dépôts, le rapport a pour objectif d’établir une synthèse des débats ayant traversé le monde de la finance au cours de l’année écoulée. Quatre grands thèmes sont abordés dans cette édi- tion: la régulation financière, les progrès de la gouvernance internationale, la complexité des nouveaux produits et mécanismes financiers et l’émergence de la finance participative. Dans l’article ‘’L’Afrique dans la Gouvernance Economique et Financière Mondiale’’, JM Severino et P. Baraton explorent la ‘transformation géoéconomique’ à l’œuvre dans les pays d’Afrique Subsaharienne, mettant en évidence les métamorphoses actuelles et futures tout en soulignant les points de fragilité et de questionnements. A n’en pas douter, tant du point vue démographique qu’économique, ‘’L’Afrique Subsaharienne de 2050, c’est la Chine d’aujourd’hui’ Page 6 HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Le secteur de l’éducation : NATION Des efforts considérables dans la diversificatio Le Programme National de Développement du Secteur de l'Education (PNDSE) constitue une stratégie sectorielle de réforme décennale élaborée par les pouvoirs publics. Il vise à corriger les insuffisances constatées au niveau du fonctionnement du système éducatif et à positionner l’économie nationale dans une perspective de productivité et de compétitivité accrue. Il couvre l'ensemble du système éducatif national, de la petite enfance à l'enseignement supérieur en passant par la gestion administrative et pédagogique et le pilotage. La mise à niveau et l'extension de l'Institut de Rosso, à la création duquel la BAD avait contribué, doit pourvoir la Mauritanie d'un Institut supérieur d'enseignement technologique dispensant des formations courtes et professionnalisant dans le domaine agricole. Ce dispositif doit développer les compétences nécessaires aux besoins de développement social, productif et économique du pays. Les 9 opérations du secteur public, en octobre 2010, représentent un montant énorme et se répartissent dans 3 secteurs : eau et assainissement, agriculture et développement rural, finance. Dans le secteur éducatif, un vaste programme a été mis à jour qui consistait et visait l'appui au secteur éducatif, la résorption des disparités entre les régions, l’atteinte de la scolarisation primaire universelle dans un contexte d’accroissement démographique, l’amélioration de la qualité des enseignements fondamental et secondaire (premier cycle) la mise en place d’outils de gestion et de pilotage du système scolaire. L a clôture du PNDSE (Programme National de Développement du Système Educatif) devrait permettre de rajeunir le portefeuille et d'améliorer la performance globale. Activités en cours financées par la Banque et d'autres sources extérieures qui complètent, font doublon ou se rapportent à ce projet-Le PNDSE, stratégie nationale dédiée au secteur éducatif, bénéficie également du soutien financier de l’IDA, de l’UNICEF, de la BID, de la Coopération française, l’OPEP, et du FADES. La Banque mondiale et l'AFD sont particulièrement impliqués dans la formation professionnelle. Le projet du PNDSE porte sur la réduction de la pauvreté à travers le développement de l'enseignement supérieur professionnalisant répondant aux exigences du secteur productif. La forte corrélation entre la réussite des politiques d’accélération d’une croissance redistributive, fortement ancrée dans la sphère économique des pauvres, le développement des ressources humaines et la généralisation de l’accès des pauvres aux services de base a amené le gou- vernement mauritanien à placer ces thématiques majeures au centre des priorités des populations. Dans ce cadre, le troisième plan d’action du CSLP couvrant la période 20112015 avait défini des domaines prioritaires à fort potentiel de réduction de la pauvreté et des disparités. L’objectif assigné au secteur de l’éducation, dans le CSLP III, était de produire un capital humain à même de favoriser le développement économique et social du pays. La réalisation de cet objectif devait se faire à travers la mise en œuvre d’une stratégie articulée autour de: l’amélioration de l’offre éducative par la mise en place d’une nouvelle organisation de l’offre scolaire (publique et privée), plus adaptée à la demande pour améliorer la rétention au fondamental et promouvoir l’équité au secondaire; le renforcement de la qualité de l’enseignement; l’amélioration de l'efficacité interne et externe afin de fournir une main d’œuvre qualifiée pour améliorer la productivité du secteur traditionnel, favoriser son développement et assurer une offre d’em- ploi hautement qualifiée pouvant satisfaire les besoins d’un secteur moderne appelé à s’étendre dans les prochaines décennies; et l’amélioration et le renforcement de la gestion et du pilotage du système éducatif. La mise en œuvre du CSLP III a été marquée par la poursuite d’efforts en matière de construction et réhabilitation d’infrastructures scolaires et de formation, de recrutement et de formation du personnel enseignant. Au cours de cette période, les efforts ont portés sur la consolidation des acquis et la correction des dysfonctionnements au niveau des différents ordres d’enseignement. Au niveau du fondamental (éducation de base) Les effectifs des élèves ont sensiblement augmenté passant de 465 887 élèves entre 2005 à 2006 à 535 976 élèves en 2010 et 2011, soit un taux de progression de13% sur la période. Le nombre d’écoles a atteint 4075 contre 2980 sur la même période. La contribution de l’enseignement privé est passée de 7% en 2006 à 11% en 2011. Le taux brut de scolarisation (TBS) au niveau du fondamental qui était de 98,8% en 2010 s’est situé à 98,9% en 2011, approchant ainsi la cible de 100 % prévue en 2015. La parité garçons/filles est légèrement en faveur de ces dernières (50,4%). Le taux de rétention demeure faible car seuls 65,2% des élèves environ reste jusqu’à la fin du fondamental. La probabilité d’achever le cycle du fondamental est plus forte pour les garçons (42%) que pour les filles (34%). La cible du TBS en 2010 a été atteinte dans toutes les wilayas, à l’exception du Gorgol (90,09%) et du Hodh Charghi (86,8 %). La construction d’un nouveau campus universitaire, très avancée, va certainement contribuer à l’amélioration du rendement et de l’efficacité du système. Néanmoins, il y a des difficultés qui persistent au niveau de l’efficacité interne de l’enseignement supérieur. S’agissant de l’enseignement originel, les réalisations, au cours de l’année 2011, ont porté sur: la mise en place d’un guide pour les Mahadras et Mosquées du pays; l’élaboration d’une étude diagnostic sur l’enseignement originel et le rayonnement religieux et culturel et la réalisation de plusieurs campagnes de sensibilisation. Au niveau du secondaire (premier cycle) Le TBS a connu une amélioration en passant de 26,6% en 2006 à 29,6% en 2011.Cette amélioration traduit la conséquence de la progression de la scolarisation au primaire malgré le faible niveau de transition entre le fondamental et le secondaire: 50,2% en 2011, contre 56% en 2006. . Le second cycle a connu au cours de la même période une régression de 20,7% de ses effectifs avec un TBS de 13,6% pour les garçons et 17% pour les filles. Cette baisse est consécutive au changement structurel imposé par la réforme avec un allongement de la durée du 1er cycle. Il est également observé une baisse de la qualité au niveau de cet ordre d'enseignement, illustrée par la faiblesse des résultats aux examens du BEPC et du Baccalauréat. Formation technique et professionnelle Les objectifs étaient d’opérer des réformes profondes centrées, au niveau institutionnel, sur l’unification du pilotage; d’améliorer la gouvernance du système; et de dynamiser les instances de concertation Etat-Patronat (Conseil national de la FTP). Dans ce domaine, les réalisations ont porté sur: l’amélioration de la capacité d’accueil des établissements de formation; la rénovation des équipements de plusieurs filières de formation; la formation de dizaines de formateurs et de personnels d’encadrement; la mise en place du projet d’appui à la FTP (PA-FTP); l’identification des besoins en formation qualifiante dans plusieurs secteurs (services, pêche, agriculture, industrie et mines) et la création de 6 ententes dédiées à la formation qualifiante d’environ 5100 jeunes sur la période 2012-2016, dont 1200 pour l’année 2012. Concernant l’alphabétisation, les objectifs étaient de permettre à toute la population âgée de 14 ans et plus de maîtriser la lecture et le calcul; améliorer la rétention au niveau de l’enseignement fondamental consolider l’alphabétisation initiale par une post alphabétisation et par des formations profession- Enseignement supérieur Des efforts considérables ont été consentis dans le cadre de la diversification, de l’élargissement et de la professionnalisation de l’offre. Des filières nouvelles ont été créées dans les différèrent établissements du supérieur en plus de l’ouverture d’un nombre conséquent des masters. HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Page 7 NATION on, l’élargissement et de la professionnalisation nelles de base tournées vers les AGR; et développer l’esprit d’autoformation. Si la situation de l’alphabétisation a connu une progression réelle, des efforts aussi bien en amont (enseignement fondamental) qu’en aval (personnes en activité n’ayant pas été alphabétisées) demeurent requis pour combattre le fléau de l’ignorance qui touche encore une bonne partie de la population active du pays. L'apport de technologies éducatives doit encourager l’utilisation de la technologie dans le processus d’enseignement et d’apprentissage à des fins de démonstration, d’illustration de cours spéciaux, de conception de supports pédagogiques et aussi en vue d’une vulgarisation de l’outil au-delà des seules structures de formation. Renforcement des capacités institutionnelles Cette composante a pour objectif de réformer le cadre de la gouvernance et du management de l'enseignement supérieur par la réalisation de trois activités: la révision du cadre réglementaire des établissements d'enseignement supérieur et du statut des enseignants : Le cadre administratif et législatif doit être réformé en vue d’une plus grande autonomie des institutions d’enseignement supérieur dans leur gestion et fonctionnement quotidien. De nouveaux statuts et mécanismes de financement pour les personnels enseignant et chercheur sont définis. L’adoption de mesures de bonne gouvernance La gouvernance des universités telles que l'ISET de Rosso repose sur la création de comités de gestion et scientifique. Ces comités veillent à mettre à profit l'autonomie concédée en matière pédagogique, de recrutement pour la mise en place d'une gestion axée sur les résultats, notamment à travers l'évaluation des performances des professeurs, chercheurs et cadres administratifs et des programmes de formation et de recherche. Elle vise également à instaurer un système statistique assurant la collecte systématique de données désagrégées par genre en vue de leur publication régulière. Des sessions de formation à la méthodologie de conception de programmes modulaires, la détermination de normes et standards de performance. Des campagnes de sensibilisation viseront à favoriser la scolarisation supérieure des filles dans les filières techniques et scientifiques et à inciter les parents à envoyer les filles à l’internat. Menée en collaboration avec le Secrétariat d’Etat à la Conditions Féminine, à l’alphabétisation, le Ministère de l’Education Nationale, et le Ministère de la Communication, la campagne d’information doit également toucher les parents, leaders communautaires, associations et groupements de femmes et de jeunes. Il est nécessaire de contribuer au renforcement des capacités de gestion de la Direction des Projets Education et formation (DPEF) afin de lui permettre d'assurer convenablement le suivi, l'évaluation et la coordination des activités. Dotation en équipement en mobilier complémentaire pour le personnel d'appui recruté dans le cadre du projet, acquisition de matériels informatiques et de véhicule pour les missions de supervision et de contrôle technique des équipes. Octroi d'assistance technique chargé de l'élaboration des programmes pédagogiques et de la définition des spécifications des équipements technologiques nécessaires. Les infrastructures scolaires sont fonctionnelles et de qualité le cadre de l'ISET est un facteur d'attraction à l'égard des professeurs et des élèves. L'entretien des bâtiments est assuré de façon pérenne. Augmentation des demandes d’inscription a l’ISET de 20% par année et représente environ 30% des ba- cheliers. Les équipements mobiliers assurent un environnement de travail et de vie de qualité. Grâce au fonds documentaire, les équipes pédagogiques et étudiantes bénéficient de référentiels actualisés au niveau de la recherche scientifique. Utilisation des technologies dans le processus d’enseignement et d’apprentissage à des fins de démonstration, d’illustration de cours spéciaux, de conception de supports pédagogiques et aussi en vue d’une vulgarisation de l’outil audelà des seules structures de formation. Le système d’enseignement tertiaire est déconcentré, semi autonome au plan financier; Le statut de l’enseignant, chercheur est revu et revalorisé. Les programmes de formation de l'ISET se distinguent par leur qualité : les modules sont expérimentés, évalués et réactualisés selon un processus itératif les programmes insufflent une culture entreprenariale, l'esprit d'initiative et de créativité 70% des étudiants sont inscrites en filières courtes ; le taux de rétention atteint au moins filière, les programmes sont professionnalisant : 80% des formés ont un emploi correspondant à leur spécialité 50% des opérateurs économiques et des structures de développement rural satisfaits de la performance des formés. Amélioration de la Gestion de l’Education dans les Pays Africains" (AGEPA), est une initiative des bailleurs de fonds soutenant l’initiative Fast-Track, elle vise à appuyer les pays retenus pour la mise en œuvre des réformes jugées nécessaires pour l’amélioration de la gestion du secteur. Sont admis à cette initiative cinq pays : Burkina Faso, Madagascar, Mauritanie, Mozambique et Niger qui se partagent quelques caractéristiques communes, entre autre, disposent d’un plan crédible et soutenable du point de vue des ressources fiscales en vue d’atteindre l’objectif : Education Pour Tous en 2015. En effet, des progrès importants ont été obtenus ces dernières années dans la plupart des pays africains notamment sur le plan quantitatif. Cependant, des efforts sont à fournir au plan qualitatif. Le travail de diagnostic cumulé réalisé sous forme de RESEN (Rapports d’Evaluation des Systèmes Educatifs Nationaux) a permis d’identifier une large marge de manœuvre qui peut permettre d’apporter des progrès substantiels sur le plan qualitatif. Notre pays illustre bien ce constat. En effet, la stratégie du gouvernement retenue dans le cadre du Programme National de Développement du Secteur Education (PNDSE), et traduisant la priorité accordée l’Education notamment à l’Enseignement Fondamental comme le confirme la lettre de politique sectorielle 2000 -, vise essentiellement à renforcer : Le pilotage, la gestion du système et la rationalisation des ressources ; La qualité et la pertinence de l’offre éducative ; L’amélioration de l’accès et de l’équité au sein du système éducatif. La mise en œuvre de ce programme qui s’inscrit en filigrane avec le Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté (CSLP) et qui sous-tend la Réforme a permis d’enregistrer des résultats nobles. Il convient de faire constater que malgré les progrès déjà réalisés pour augmenter les performances managériales du système éducatif quelques obstacles restent encore à surmonter pour opérationnaliser les stratégies arrêtées sur le terrain notamment dans les écoles et les instances administratives déconcentrées. Samba Mamadou Gueye HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Page 8 ESPACE-AFRIQUE Grands chantiers: L'Afrique des villes est en marche En incluant les îles, l’Afrique est un continent de 30 221 532 km² et peuplé d'un milliard d'habitants. Elle est bordée par la Mer Méditerranée au nord, le Canal de Suez et la Mer Rouge au nordest, l’Océan Indien au sud-est et l’Océan Atlantique à l’ouest. L’Afrique comprend 49 pays en incluant Madagascar, et 54 en incluant tous les archipels. Au cours du mandat du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz à la tête de l’Union Africaine, nous revisitons, dans une série d’articles, les performances et le potentiel des différents Etats membres de l’Union et ses organisations affiliées. Dans l’article ci-après, il est question de l’Afrique des villes. D'ici à 2050, le continent comptera 300 millions de citadins de plus. Pour les loger tout en réduisant les inégalités, une véritable révolution urbaine est nécessaire. Les grands projets sont déjà lancés. Mais les investissements seront-ils à la hauteur du défi ? Sur la presqu'île artificielle de Lagos, au Nigeria, les grues s'activent pour la construction des premières tours d'un projet immobilier pharaonique digne de Dubaï. Baptisé Eko Atlantic, il devrait à terme accueillir 250 000 habitants sur 9 km2, avec pour ambition affichée de devenir le nouveau centre financier de l'Afrique de l'Ouest. Tourner le dos à Lagos Il comprendra des immeubles futuristes abritant des bureaux et des appartements de luxe entourés de marinas. Les premières livraisons sont prévues pour 2020. Fruit d'un partenariat public-privé, ce projet estimé à 6 milliards de dollars (4,4 milliards d'euros) vise à donner un coup de fouet au développement de Lagos, mais il cristallise aussi les critiques. À quelques encablures du chantier, insalubrité, problèmes de transport et insécurité restent le lot quotidien de la grande majorité des habitants. "Gérer la ville telle qu'elle est tout en préparant la cité de l'avenir, c'est un défi pour tous les dirigeants africains." "C'est une enclave sur Victoria Island, qui tourne le dos à Lagos et ses 10 millions d'habitants. Je ne pense pas que ce genre de projet soit durable ni réplicable. Comment va-t-on rejeter les eaux ?" s'interroge JeanPierre Elong Mbassi, secrétaire général de l'organisation internationale Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU). "Gérer la ville telle qu'elle est tout en préparant la cité de l'avenir, c'est un défi pour tous les dirigeants africains." À l'opposé de la démesure d'Eko Atlantic, Kigali est perçu par beaucoup comme un modèle pour sa gestion urbaine, axée sur la responsabilisation citoyenne. Pays traditionnellement très rural, le Rwanda mise désormais sur sa capitale. Avec son million d'habitants, la ville se démarque par sa propreté et ambitionne de devenir un centre névralgique des services tout en développant le tourisme d'affaires. Une salle de conférences de plus de 2 000 places adossée à des hôtels et des bureaux est en construction. En mai, Kigali a d'ailleurs accueilli pour la première fois les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement. Rabat et son offre culturelle En Afrique du Nord, Rabat axe notamment son développement sur l'offre culturelle. Le musée Mohammed-VI d'Art moderne et contemporain, qui occupera une surface de 6 800 m2 - pour un investissement estimé à 200 millions de dirhams (17 millions d'euros) - doit ouvrir ses portes en septembre. Non loin de là, dans la vallée du Bouregreg, le Grand Théâtre de Rabat s'étendra sur un terrain de plus de 4 hectares avec une salle de 2 050 places, une autre de 520 places et un studio de création et de répétitions. Conçu par l'architecte Zaha Hadid, le complexe devrait accueillir le public en 2017. Son coût est estimé à 1,35 milliard de dirhams. "Smart cities" Alger, à l'image de Casablanca et de Rabat avant lui, a investi dans le tramway. La mise en service de la troisième extension de la ligne reliant Bordj el-Kiffan à Dergana sur près de 7 km est en effet annoncée pour la fin de l'année 2014. Actuellement, le tramway d'Alger, dont la ligne court sur 20 km, transporte déjà 1,8 million de personnes chaque mois. Smartphones et "big data" au service des citadins africains Comment tirer profit des nouvelles technologies afin d'améliorer les conditions de vie des populations urbaines en Afrique ? C'est la question à laquelle essaient de répondre une fournée de nouveaux entrepreneurs africains. Si en matière de big data, le continent est encore à un stade embryonnaire, un véritable boom pourrait avoir lieu d'ici à 2020. À Accra, Nairobi, Johannesburg, Abidjan, des projets de smart cities, ou "villes intelligentes", se mettent doucement en place. "Il n'y a pas un seul modèle, mais Accra est sans doute la ville qui a réalisé les progrès les plus fulgurants ces dix dernières années en matière de gouvernance. Et Maputo connaît un développement phénoménal, boosté par l'exploitation des ressources en gaz et en charbon du pays, avec des financements intérieurs et extérieurs, notamment sud-africains", souligne Alioune Badiane, directeur des programmes de l'ONU Habitat. Les défis sont colossaux pour le continent, que ce soit en matière d'assainissement, d'accès à l'eau et à l'électricité ou encore pour la construction de logements et d'infrastructures de transport... Et le temps presse. Selon les projections, la population africaine devrait quasiment doubler et dépasser les 2 milliards d'habitants en 2050 ! Ce sont près de 300 millions de nouveaux citadins qu'il faudra accueillir. "Le besoin d'investissements urbains est estimé à 25 milliards de dollars par an pour l'Afrique subsaharienne. Nous sommes encore très éloignés de ce chiffre. L'ampleur de la croissance urbaine à venir sur le continent n'est pas suffisamment comprise par les décideurs africains et les bailleurs de fonds. Cela va engendrer une série de problèmes en matière de finances publiques pour les collectivités locales", prédit Thierry Paulais, directeur adjoint pour l'Afrique subsaharienne à l'Agence française de développement (AFD). Une contrainte financière que Khalifa Sall, le maire de Dakar réélu en juin dernier, espère lever. Notée BBB+ à long terme par l'agence de notation Bloomfield Investment Corporation pour la première fois fin 2013, la capitale sénégalaise est l'une des rares villes africaines à pouvoir aller chercher aujourd'hui des financements sur le marché régional obligataire. Le maire veut soigner l'image de sa cité et a lancé des opérations de "recasement" des vendeurs ambulants. L'idée ? Prévoir des espaces de commerce leur permettant de travailler dans la légalité. D'autre part, l'aménagement de la corniche se poursuit. Les mégalopoles face au réchauffement climatique De Dakar au Cap et d'Alexandrie à Durban, la plupart des grandes villes sont déjà touchées par la montée du niveau des mers. Sans oublier les tempêtes, les inondations et l'érosion côtière. Si les cités du Maghreb sont, elles, relativement épargnées, les villes de l'intérieur du continent sont également exposées par le biais de pertes de récoltes et de hausse des coûts de l'énergie. "Nous travaillons sur le concept de ville résiliente. Il ne faut pas plani- fier seulement sur quatre à cinq ans, mais sur le long terme. Les états doivent interdire les constructions en bord de mer et éviter que les populations ne s'installent dans des zones à risque", insiste Alioune Badiane, directeur des programmes de l'ONU Habitat. Gérer le changement climatique, c'est aussi privilégier des architectures adaptées usant de la ventilation traversante et des matériaux résistants à la chaleur, en particulier la terre. Dakar est également la deuxième ville africaine, avec Durban, à avoir été sélectionnée pour intégrer le programme "100 villes résilientes" lancé par la fondation Rockefeller. À ce titre, elle a reçu une subvention de 1 million de dollars pour développer sa stratégie de résistance aux catastrophes naturelles. Les travaux du futur pôle urbain de Diamniadio, relié à Dakar par la nouvelle autoroute à péage, ont débuté en mai. La nouvelle ville, située à une trentaine de kilomètres de la capitale, devrait abriter 40 000 logements, un pôle industriel et commercial ainsi qu'un hôpital universitaire, des universités et des hôtels. Mais les projets d'urbanisme de la capitale sénégalaise ne font pas l'unanimité. "Les aménagements sur la corniche de Dakar sont ostentatoires et circonscrits au cœur historique, souligne Mactar Faye, urbaniste et géographe de l'ONG Urbanistes sans frontières. Il n'y a pas de plan de développement global pour l'agglomération. Dans l'Est, le quartier de Pikine, par exemple, est devenu l'un des plus peuplés, et les banlieues, livrées à elles-mêmes, sont un enjeu politique." Nouveaux concepts Villes durables, villes inclusives (dont le développement est orienté pour réduire les inégalités) : sur le continent africain, ces concepts sont récents et les décideurs politiques locaux manquent souvent de vision. Le développement urbain d'Abidjan, par exemple, reste adossé à ce qui a pu se faire dans les années 1960 et jusqu'au milieu des années 1980. Pour Issa Diabaté, directeur général de l'agence Koffi et Diabaté Architectes en Côte d'Ivoire, "il faut à Abidjan un développement urbain plus dense" : "On doit construire plus haut, rassembler davantage de gens sur un même espace, non seulement pour éviter que la ville ne s'étale mais aussi pour retrouver la notion de vie en communauté. Dans l'inconscient collectif, le modèle d'habitat, c'est une maison. Mais pour améliorer nos conditions de vie, il faut se tourner vers d'autres solutions. Le développement durable et la mobilité doivent être au cœur des schémas directeurs." On ne peut pas avoir des villes à deux vitesses, des centres avec des buildings et, à côté, des gens qui n'ont pas accès à l'eau potable. Gouvernance Un développement urbain vertueux requiert une vision, mais aussi une bonne gouvernance. Luanda, capitale parmi les plus chères au monde, connaît encore des épidémies de choléra, en raison des problèmes d'eau et d'assainissement. À une trentaine de kilomètres de là, la ville nouvelle de Kilamba, construite par une société chinoise et capable d'abriter 500 000 personnes, demeure une cité-dortoir et peine à attirer les Luandais. "On ne peut pas avoir des villes à deux vitesses, des centres avec des buildings et, juste à côté, des gens qui n'ont accès ni à l'eau potable ni à l'assainissement ! tempête Alioune Badiane. Gouvernance, planification et financement sont les points clés du développement des villes africaines. Sans la gouvernance, rien ne marchera ! Regardez Conakry. Cette ville connaît des coupures d'électricité récurrentes. La Guinée est le château d'eau de l'Afrique et Conakry manque d'eau ! Il faut mettre en place des mécanismes permettant aux citoyens de croire en leur ville. Ainsi, ils seront capables de sanctionner une mauvaise gestion." Sidi Moustapha Ould BELLALI [email protected] Page 9 HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Changements climatiques Des étapes à franchir avant Paris 2015 (3ème partie) La France a été officiellement nommée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 (Paris Climat 2015) lors de la 19e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques de Varsovie (COP19). La COP21, que l’on appelle aussi Paris 2015, sera l’une des plus grandes conférences internationales organisées sur le territoire français. Dans ce cadre, la France se trouve face à un double défi : en tant que pays hôte, elle se doit d’accueillir pendant deux semaines, dans les meilleures conditions, des milliers de délégués et d’observateurs sous les auspices des Nations unies ; en tant que pays assurant la présidence de la COP, elle devra assurer un rôle de facilitateur auprès de toutes les parties de la négociation, pour établir un climat de confiance, rapprocher les points de vue et permettre une adoption de l’accord à l’unanimité. Une Conférence des Parties aux enjeux sans précédent Cette conférence apparaît cruciale car elle doit aboutir à un accord international sur le climat qui permettra de contenir le réchauffement global en deçà de 2°C. Pour beaucoup de gens, le changement climatique évoque avant tout la fonte des glaciers et la disparition des ours polaires. Bien entendu, ces menaces sont réelles, mais on oublie trop souvent que les populations les plus pauvres, qui sont les moins responsables du changement climatique, sont pourtant les plus durement touchées par ses conséquences. Accès à la nourriture, à l’eau potable, sans parler des tensions et conflits que ces difficultés engendrent… Le changement climatique a des conséquences au quotidien pour ces populations, qui ne disposent pas des moyens techniques, humains et financiers pour s’y adapter. Le changement climatique est le pire ennemi de la lutte contre la faim. Sécheresses, inondations et autres phénomènes climatiques extrêmes ont notamment des effets dévastateurs pour les petits agriculteurs et impactent directement la sécurité alimentaire : De nouvelles sécheresses, comme celle survenue aux États-Unis en 2012, pourront faire augmenter le prix du maïs de 140% par rapport au prix moyen des denrées alimentaires de 2030. Si l’on ressentira tous les effets d’une flambée des prix alimentaires, les populations les plus démunies - qui doivent parfois consacrer jusqu’à 75% de leurs revenus à l’alimentation - seront, elles, touchées de plein fouet. Selon certaines analyses, le nombre de personnes risquant de souffrir de la faim augmentera de 10% à 20% d’ici 2050 en raison du changement climatique. Le changement climatique pourrait porter le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition à 25 millions en 2050, ce qui corres- -Etablissent un Fonds vert opérationnel véritablement innovant, en affectant ses financements en fonction des besoins identifiés par les pays en développement ; -Investissent dans les énergies propres et l'efficacité énergétique plutôt que dans les énergies polluantes et garantissent l'accès des plus pauvres à l'énergie. pond au nombre d’enfants de moins de cinq ans que comptent les ÉtatsUnis et le Canada réunis. La double responsabilité des pays riches Les pays riches, pollueurs historiques et principaux émetteurs de gaz à effet serre, portent une double responsabilité : -Celle de cesser de nuire, en réduisant dès maintenant et drastiquement leurs émissions de CO2. Cause première du changement climatique, les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole…) sont responsables de 80% des émissions de CO2. Pourtant, des sommes colossales continuent d’être allégrement investies dans le développement des énergies fossiles. Les gouvernements subventionnent ce secteur à hauteur de 1 900 milliards de dollars par an et selon les dernières estimations, les subventions chaque année aux énergies fossiles dans le monde. A la conférence sur le climat de Copenhague, en 2009, les pays développés ont promis d’engager 100 milliards de dollars par an, d’ici à 2020, pour aider les pays en développement à combattre le changement climatique et ses conséquences. En 2013, les financements climat étaient estimés à 16,4 milliards. Lors du Sommet sur le climat organisé par les Nations unies le 23 septembre 2014, François Hollande a annoncé une contribution de 1 milliard de dollars (soit environ 750 millions d’euros) au Fonds vert, fonds destiné à aider les pays vulnérables à s’adapter aux conséquences du changement climatique. Cette contribution est un timide premier pas et reste encore insuffisante pour donner une véritable dynamique au financement de l’adaptation. économistes, financiers, industriels, organisations de la société civile, entre autres, promettent de s’engager véritablement dans ce combat contre les conséquences négatives du climat. Déjà, Oxfam France, au sein de la confédération internationale Oxfam, demande que tout soit mis en œuvre par les gouvernements afin que les pays développés : -Réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030 par rapport au niveau de 1990 (conformément aux recommandations du GIEC) ; -Réalisent au moins 40 % d'économies d'énergie d’ici à 2030 ; -Encouragent l’utilisation d’énergies durables et renouvelables à hauteur d'au moins 45% ; -Augmentent les financements publics de la lutte contre le changement climatique en amont de la françaises au secteur s’élèvent elles à 3 ,9 milliards d’euros. -Celle d’aider les pays pauvres, en finançant les coûts auxquels ceux-ci doivent déjà faire face pour s’adapter aux conséquences du changement climatique et pour limiter leurs propres émissions. Les besoins des pays pauvres en matière d’adaptation sont estimés à environ 100 milliards de dollars par an, soit 19 fois moins que les subventions données Le prochain accord climatique mondial Bientôt, en 2015, la Communauté internationale sera présente à la Conférence de France accueillera la conférence sur le climat, la "COP21". Nombre de sujets sur cette thématique ont déjà commencé à être discutés. Différents participants (scientifiques, hommes politiques, signature, en 2015, de l’accord international. 50% de ces financements devront être dédiés à l’adaptation des pays en en développement aux conséquences du changement climatique ; -Mettent en place des mécanismes de financement du Fonds vert, comme une taxe sur les émissions mondiales du transport maritime et une taxe sur les transactions financières ; Où sommes-nous par rapport aux OMD ? Les 8 Objectifs du millénaire pour le développement, plus connus sous le nom d'OMD, ont été adoptés en 2000 par l'ONU pour lutter contre la pauvreté dans le monde d’ici à 2015. Et, depuis 14 ans, ces objectifs ont insufflé une ambition et un but communs et conduit à des progrès considérables en matière de développement. Par exemple, la part de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a diminué de plus de 50%. En Afrique sub-saharienne, le nombre de décès en couches a diminué de 41% par rapport au niveau des années 1990. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans a chuté nettement au Rwanda, au Liberia, à Madagascar, au Malawi, au Niger et en Éthiopie. Et après 2015 ? Mais un tournant historique se profile avec l’arrivée à échéance de ces OMD : de nouveaux objectifs de développement durable font actuellement l’objet de débats passionnés au sein de l’ONU. Ce nouveau cadre de développement mondial représente une formidable occasion de mettre fin à la pauvreté, mais pour Oxfam, deux grandes injustices menacent de ruiner les efforts de millions de personnes pour sortir de la pauvreté et de la faim : les inégalités et le changement climatique. Ce sont là 2 obstacles majeurs au développement. Oxfam a, à titre d’exemple, récemment révélé que les 85 plus grandes fortunes mondiales possèdent autant que 3,5 milliards de personnes. Ce chiffre vient d’être revu : ce sont désormais 67 personnes qui possèdent autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Si la communauté internationale ne parvient pas à réduire les disparités croissantes, toute une série de problèmes économiques et sociaux s’ensuivront, notamment un recul des efforts visant à éradiquer la pauvreté. Dans le même temps, le changement climatique menace de faire reculer les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté au cours des dix dernières années. Plus de 800 millions de personnes risquent de souffrir de la faim. Sous les effets dévastateurs du changement climatique sur les cultures et les moyens de subsistance, ce nombre devrait augmenter de 20% d’ici 2050. (A SUIVRE) Baba D. Traoré [email protected] HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Page 10 MAGAZINE Hygiène de vie Boire de l'eau : pourquoi et combien ? L’eau : un aliment? Puisqu’elle ne contient ni protéines, ni glucides et ni lipides, l’eau n’est pas un aliment. Elle ne fournit pas d’énergie brute. Par contre, l’eau est essentielle à la vie. C’est grâce à l’eau que le corps peut utiliser l’énergie présente dans les aliments. Pourquoi boire de l’eau? Le corps est composé de 60 % à 70 % d'eau, selon la morphologie. Après l’oxygène, l’eau est l’élément le plus important pour la vie. Cette eau est indispensable à l'ensemble des processus vitaux. Les fluides occupent quasiment tous les espaces de notre corps, autant à l’intérieur des cellules qu’à l’extérieur. L’eau : maintient le volume de sang et de la lymphe; fournit la salive qui permet d’avaler les aliments; sert de lubrifiant pour les articulations et les yeux; maintient la température du corps; permet les réactions chimiques dans les cellules; permet l’absorption et le transport des nutriments ingérés; permet l'activité neurologique du cerveau; assure l'hydratation de la peau; élimine les déchets de la digestion et des divers processus métaboliques. Combien d'eau boire? Dans un climat tempéré, une personne de taille moyenne dépense plus de 2 litres d'eau corporelle par jour. En effet, le corps perd plus d'un litre par jour d'eau corporelle par l'urine, et la même quantité à travers la sueur, les selles et la respiration (comme le révèle la buée sur un miroir placé près de la bouche). Les pertes en eau sont plus importantes : par temps chaud; durant une activité physique; pendant l'allaitement; en cas de maladie. Chaque personne possède donc des besoins en eau qui lui sont propres, compte tenu de sa taille, du climat où elle vit et de son mode de vie. Pour évaluer ces besoins, la Clinique Mayo, aux États-Unis, propose trois approches qui tiennent compte du fait que notre alimentation fournit aussi de l'eau, surtout avec les fruits et les légumes qui, pour plusieurs, sont composés à plus de 80 % d'eau. Ces mesures servent de barèmes. Elles ne reposent pas sur des données scientifiques précises. Boire de l'eau: pourquoi et combien? Évaluer la quantité d'urine excrétée par jour (un litre et demi environ chez un adulte) et ajouter un litre d'eau corporelle dépensée pour le métabolisme (personne moyennement active). La perte est de 2 litres et demi. Comme l'alimentation fournit en moyenne 20 % de nos besoins en eau, il reste 2 litres à récupérer. On la trouve dans les bouillons, boissons chaudes ou froides et, évidemment, dans l'eau potable. Les huit verres d'eau par jour : un mythe. Il s’agit plutôt de huit verres d’eau ou d’autres liquides : des jus, des bouillons, des boissons chaudes, etc. Les boissons autres que l'eau contribuent à l'apport total en eau. Chaque verre est l’équivalent d’une tasse (8 oz), ce qui donne un total d’environ 2 litres. La recommandation nutritionnelle. Aux États-Unis, l'Institute of Medecine recommande aux hommes de boire quotidiennement 3 litres de boisson et aux femmes, 2,2 litres. Pour sa part, la nutritionniste Hélène Baribeau formule ainsi ses recommandations à ses clients : « À quelqu'un qui ne fait pas d'exercice, hommes et femmes, je suggère de boire de six à huit tasses d'eau, soit de 1,5 à 2 litres. Les gens qui ne mangent pas beaucoup de fruits et légumes devraient en consommer 2 litres. Quant aux gens qui font de l'entraînement intensif qui provoque la sudation, je dis de prendre un litre supplémentaire pour une heure d'exercice. » Quand boire? « Il ne faut pas se fier au signal de la soif pour se décider à boire, dit Hélène Baribeau. Quand on est actif, on a le temps de perdre beaucoup d'eau avant de ressentir la soif. Il faut donc prendre l'habitude de boire tout au long de la journée. » Est-ce mieux de ne pas boire durant les repas? Rien ne s’y oppose dans la littérature scientifique. Selon Hélène Baribeau, la seule contrainte est que cela peut générer de l'inconfort à cause du volume dans l'estomac. L'important est de boire suffisamment. Si une personne aime boire modérément en mangeant, elle ne devrait pas s'en priver. Toutefois, les femmes enceintes qui connaissent des problèmes de nausées et de vomissements peuvent réduire leurs malaises en évitant de boire juste avant les repas, pendant ou juste après. Selon les préceptes de la diététique chinoise, boire une tasse d'eau chaude après le repas facilite la digestion. Hélène Baribeau n'en voit pas la nécessité. « Si on a besoin d'une aide à la digestion, dit-elle, on ajoute du citron à l'eau pour aug- Baribeau ne partage pas ce point de vue. « Il n'y a aucun avantage à se priver des sels minéraux normalement présents dans l'eau. Je suggère plutôt l'eau de source, ou même l'eau du robinet si elle est traitée par filtre au charbon. » menter l'acidité. Mais l'eau seule n'aura pas d'effet. » Les règles sont-elles différentes pour les sportifs? Les sportifs sont très exposés à la déshydratation en raison de la sudation. Ils risquent parfois l'hyponatrémie, qui est le déséquilibre électrolytique du système sanguin. Voici les recommandations de l'American College of Sports Medicine: Boire suffisamment d'eau tous les jours. Boire un demi-litre d'eau environ deux heures avant une activité. Boire tout au long de l'activité, suffisamment pour remplacer l'eau perdue par la sueur. Dans le cas d'activités aérobiques intenses, une personne peut perdre plus d'un litre sous forme de sueur en une heure. L'eau devrait être fraîche, de 15 °C à 22 °C. Si l'activité est exigeante et dure plus d'une heure, avoir recours à une boisson isotonique (qui comprend Des remèdes anti-rétention d'eau Alors que notre organisme doit sans arrêt faire l’équilibre entre l’eau éliminée (transpiration, urine…) et l’eau assimilée (hydratation, teneur en eau des aliments…), il se peut que notre corps gonfle parce qu’il stocke plus d'eau qu’il n’en élimine. C’est ce qu’on appelle la rétention d'eau. Comment l’éviter ? Notre organisme est parfois incapable d’éliminer correctement l’excédent d’eau dans notre corps parce qu’il est « déréglé ». Ce phénomène peut être dû à un déséquilibre nutritionnel et dans certains cas, à un manque de protéines. Les protéines une nécessité Si on est carencé en protéines, le sang, composé d’eau à plus de 60%, en contiendra trop peu, et l’eau sera attirée par des tissus où la concentration en nutriments est plus importante. Des gonflements au niveau du ventre et des jambes peuvent alors survenir. Avec une alimentation suffisamment riche en protéines, le foie produit de l’albumine qui empêche l’eau de fuir dans les tissus et de s’y accumuler. Mais pas n’importe quelles protéines… Privilégiez les viandes blanches et les poissons, ainsi que les protéines végétales comme celles du soja. Evitez en revanche les charcuteries qui certes, contiennent des protéines mais qui sont aussi très salées. Consommez moins de sel ! Le sel est l’ennemi numéro 1 de la rétention d’eau ! Lorsqu’on a une alimentation trop riche en sel (alors qu’il n’en faudrait qu’entre 4 et 6 g par jour), l’eau s’accumule dans les tissus. Ces tissus, fortement concentrés en sel, attirent l'eau et la retiennent, ce qui empêche son élimination. Notre corps se met alors à gonfler. Comment réduire sa consommation de sel ? Réduire sa consommation de sel peut ne pas paraître évident si on considère que les Français en consomment près de 12 g par jour contre environ 10 g pour les Canadiens. Pour commencer, il faut éviter de resaler ses plats une fois à table. Il y a aussi toute une liste d’aliments à éviter car ils sont trop riches en sel. Le pain blanc, les charcuteries, les plats préparés ou le fromage en font partie. Il faut aussi garder à l’esprit que le sel n’est pas que l’ennemi de la rétention d’eau : consommé en excès il est responsable de nombreux troubles comme l’hypertension ou les AVC. Essayez les plantes ! Certaines plantes, que ce soit sous forme homéopathique ou en infusion, ont vu leurs effets prouvés contre la rétention d’eau. Ces plantes ont une action sur le foie, les reins et sur le système lymphatique. des hydrates de carbone, du sodium et du potassium), aussi appelée boisson énergétique. Peut-on boire trop d’eau? Même lorsqu’on boit beaucoup d'eau, il n'y a aucun danger de « diluer » les nutriments qu'on a ingérés ou de les excréter. Bien que ce soit extrêmement rare chez une personne en bonne santé, un apport excessif d'eau peut tout de même provoquer un problème sanguin potentiellement dramatique. Cela se rencontre parfois au moment d'épreuves sportives, chez les marathoniens ou les cyclistes. Un très grand apport d'eau, au-delà de la quantité nécessaire pour les fonctions biologiques, n'occasionnera pas de bénéfices magiques, rappelle par ailleurs la nutritionniste Hélène Baribeau. « Cela n'améliorera pas la fermeté ou l'apparence de la peau, ni la santé des ongles et des cheveux », indique-t-elle. Précisons qu'une soif excessive peut être un signe de diabète. Est-ce dangereux de boire trop d'eau minérale? Les personnes souffrant d'hypertension doivent éviter les eaux minérales, qui contiennent de fortes proportions de sels minéraux, comme du sodium. Celles qui ont des problèmes rénaux doivent également éviter d’en consommer. En effet, boire de l'eau concentrée en minéraux impose un effort accru aux reins. La teneur en sels minéraux est indiquée sur l'étiquette des eaux en bouteilles. Il s’agit là des principales mises en garde relevées dans la documentation spécialisée. C'est aussi l'avis d'Hélène Baribeau. Les gens aux prises avec le reflux gastro-oesophagien et qui désirent boire de l’eau minérale devraient la choisir plate et non gazeuse. Il vaut mieux, pour ces personnes, éviter toute source de gaz ou d’air supplémentaire, explique Hélène Baribeau. Pour le reste de la population, la nutritionniste suggère de ne pas boire plus d’un demi-litre d'eau minérale dans une même journée. L’eau minérale peut, par exemple, avantageusement remplacer une boisson gazeuse. À d'autres moments, il est préférable de choisir l'eau plate. Quelle est la meilleure eau à boire durant un jeûne? Chez les naturopathes qui préconisent la pratique du jeûne, la plupart recommandent l'eau distillée parce que c'est la plus pure. En effet, l’eau distillée est une eau complètement déminéralisée. On l’obtient en récoltant la vapeur d’eau après ébullition. La nutritionniste Hélène Qu’est-ce que la déshydratation? La déshydratation se définit en fonction du poids corporel. Une perte en eau représentant aussi peu que de 1 % à 2 % du poids corporel est déjà considérée comme de la déshydratation. Une perte qui atteint de 15 % à 20 % du poids corporel peut provoquer la mort. La déshydratation peut être aiguë, comme à la suite d’un exercice intense, ou plutôt chronique, en conséquence d’une consommation insuffisante et prolongée d’eau ou d’autres boissons. Le meilleur moyen de détecter une déshydratation est d’observer la couleur de l’urine. Chez les personnes en bonne santé, elle devrait être jaune très pâle. Les premiers signes de déshydratation : une urine foncée; la bouche et la gorge sèches; un manque d'énergie; la peau sèche; des maux de tête et des étourdissements; une intolérance à la chaleur. On peut comparer ces symptômes à ceux d'une plante qu'on n'arrose pas assez souvent : étiolement, feuilles jaunies, bouts racornis. À un stade plus avancé : une faiblesse musculaire ou des crampes, en raison d’un débalancement de l’équilibre potassium et sodium dans les muscles; une difficulté à avaler; une miction douloureuse; une confusion ou un délire. Les conséquences de la déshydratation En nuisant aux fonctions vitales, un état permanent de légère déshydratation pourrait causer des problèmes de santé. « Nous en sommes encore au stade des hypothèses en ce qui concerne l’effet d’une déshydratation chronique », affirme le Dr Paul Lépine. À cause de leur métabolisme fragile, les personnes âgées y sont plus sensibles. Elles ressentent d'ailleurs moins la soif que les adultes. Le Dr Lépine est d’avis que ce facteur peut contribuer à la perte d’autonomie. « Par contre, on ne sait pas encore dans quelle mesure elle le fait », précise-t-il. Les enfants sont aussi particulièrement à risque parce qu'une perte d'un peu plus de 3 % du poids corporel peut les mener au coup de chaleur et au choc hypovolémique, potentiellement fatal. Certaines observations laissent croire que les enfants déshydratés apprennent plus difficilement en classe. Selon la Dre Susan Shirreffs, experte de la déshydratation au Département de sciences biomédicales de l'Université d'Aberdeen, en Grande-Bretagne, les gens qui boivent peu encourent le risque de problèmes au foie, au système digestif et même au cœur, ainsi que d'une perturbation du fonctionnement mental - tous des problèmes liés à une baisse du volume sanguin. . Sidi Moustapha Ould BELLALI [email protected] HORIZONS N°6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 Page 11 ANNONCES MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC) PROJET REGIONAL D’INTERCONNEXION ELECTRIQUE ENTRE LE SENEGAL ET LA MAURITANIE AVIS DE PRE-QUALIFICATION N°03/2014/lignehtmrsn Lot 1 –Conception, fourniture et montage d’une ligne 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) et des postes associés. 1.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Gouvernement de la République du Sénégal ont sollicité un financement de l’Agence Française de Développement (AFD), de la Banque Islamique de Développement (BID) et du Fonds Fiduciaire UE-Afrique pour les Infrastructures (ITF) pour financer le Projet régional d’interconnexion électrique entre le Sénégal et la Mauritanie. 2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie entend affecter une partie du financement de l’AFD aux paiements relatifs à la conception, la fourniture et le montage de la ligne de 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) et des postes associés. 3.La construction de la ligne 225kV et des postes associés donnera lieu à un seul marché comprenant : •La construction d’une ligne de 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) •La construction d’un poste de 225 kV/90kV à Béni Nadji et l’extension du poste existant à Nouakchott Centrale Nord, 225kV. 4.La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), société nationale à capitaux publics de droit mauritanien dont le siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance à Nouakchott entend pré-qualifier des entrepreneurs et/ou des sociétés pour les prestations à réaliser couvrant la conception, la fourniture, le montage suivant les règles et les procédures de l’Agence française de Développement (AFD). Les exigences en matière de pré-qualification sont détaillées dans le dossier de pré-qualification. 5.Les candidats intéressés par le présent avis de pré-qualification, peuvent obtenir des éclaircissements et des informations complémentaires auprès de : La Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC) 47, Avenue de l’Indépendance - BP 355 – Nouakchott République Islamique de Mauritanie Email : [email protected] - Télécopie : + (222) 45 25 39 95 Contact : le Conseiller du Directeur Général chargé des marchés ou le Directeur d’Exécution des Projets 6.Les candidats intéressés par le présent avis de pré-qualification, peuvent obtenir le Dossier de Pré-qualification en langue française en formulant une demande écrite auprès de la SOMELEC à l’adresse indiquée au point 5 ci-dessus et en envoyant une copie par e-mail à l’adresse suivante : [email protected] et une copie par e-mail au consultant à l’adresse ci-après : TRACTEBEL ENGINEERING S.A Avenue Ariane 7 - 1200 Brussels - BELGIUM Téléphone : + 32 773 95 02 - Télécopie : + 32 773 70 20 Contact : Mrs Véronique BEGHIN Mailbox : [email protected] Le dossier de Pré-qualification sera ensuite transmis par e-mail à l’adresse indiquée dans la demande. 7.Les dossiers de candidature pour la pré-qualification doivent être déposés sous enveloppe cachetée délivrée à l’adresse indiquée au point 5 ci-dessus au plus tard le mercredi 4 février 2015 à 10h 00 GMT suivant les modalités précisées dans le dossier de pré-qualification et doivent être clairement marqués : « Candidature de pré-qualification pour le Lot 1 –Conception, fourniture et montage d’une ligne 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) et des postes associés. » Le Président de la Commission des Marchés d’Investissements de la SOMELEC Dr Ahmed Salem EL ARBI DEPISTAGE DU VIH/SIDA SOCIETE MAURITANIENNE DE L’ELECTRICITE Où dois-je me rendre ? Avis aux clients - Au Centre National d’Hygiène (CNH)/Centre de Dépistage Volontaire et Anonyme (CDVA) - Au CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine) - Au Centre de Kiffa - A l’Hôpital militaire de Nouakchott. - Au Centre médical Alpha de Sebkha sis cinéma Saada. D’autres centres seront ouverts dans les capitales régionales. Les analyses du dépistage du VIH sont gratuites et confidentielles, vos résultats ne seront connus que par vous. Après avoir constaté que certaines personnes indélicates, se faisant passer pour des agents de la Somelec, parviennent à soutirer des montants à des clients en contrepartie de prétendus services, sous la menace de l’interruption du courant ou tout autre prétexte, la Somelec met en garde son aimable clientèle contre ce genre d’escroqueries. Elle leur rappelle qu’elle ne reconnaît que les paiements effectués auprès de ses guichets et contre un reçu en bonne et due forme. En outre, les abonnés doivent s’enquérir de l’identité des agents qui se présentent à eux en s’assurant qu’ils utilisent des véhicules de la SOMELEC, qu’ils sont munis d’un titre d’intervention et dotés d’un badge SOMELEC portant leurs nom et matricule, éléments d’identification dont ils peuvent prendre note à toute fin utile. Par ailleurs, les abonnés qui font appel aux services de prestataires agissant de façon irrégulière pour intervenir sur le réseau de distribution d’électricité, outre les risques qu’ils prennent ainsi pour leur sécurité et celle des autres, s’exposent aux dispositions pénales relatives à la complicité et à la connivence avec les auteurs d’usurpation de fonction. La Direction Générale HORIZONS N° 6417 DU LUNDI 29 DECEMBRE 2014 SP Page 12 RTS Sidi - Brahim dit Dieng Championnat National DI - 9ème Journée FC TVZ - Itihad Assaba : 3-0 L e championnat national de première division, saison sportive 2014-2015, s’est poursuivi le week-end dernier , pour le compte de la 9ème journée consécutive. C’est ainsi qu’à l’Office du Complexe Olympique, en première heure, le FC Tevragh-Zeina a facilement défait l’Itihad Assaba de Kiffa par le score assez sérieux de 3 buts à 0. Les Kiffistes, comme dans leur habitude, se sont donnés à fond mais l’adversaire est de taille. Nul n’ignore que le FCTVZ est un club très puissant, surtout cette saison où il a fait presque peau neuve. La défaite face au FC TVZ, le week-end passé, ne nous inquiète pas sur l’avenir des Kiffistes qui ont connu, de par le passé, des grands succès. En deuxième heure, toujours à l’Office du Complexe Olympique, l’Asc Police a livré bataille face aux Ksarois, coachés par Diop Babacar Dit Ndiobo. A l’issue du temps réglementaire, l’Acs Ksar s’est imposé par le score de 2 buts à 1. Une sévère défaite de l’Asc Police qui sort d’une autre défaite face à l’Asc Tidjikja, sur le score de 2 buts à 1, en 8ème journée. Dans les villes de l’Intérieur du pays Au Nord, dans la ville minière de Mauritanie où un stade est en train de se faire, l’Asc Kédia de Zouérate s’est inclinée devant l’Asc Tidjikja sur le score de 1 but à 0. C’est bien vrai qu’Asc Kédia a tout fait pour l’emporter mais sa grave erreur est de mal apprécié l’adversaire. Asc Tidjikja est en forme et son staff technique a bien travaillé sa défense. C’est sur cette défense que tout le jeu du club repose. Et ça a payé. Tidjikja est 7ème au classement provisoire de la 9ème journée avec 12 points. Au Gorgol, l’ADK Moderne de Kaédi a reçu le champion en titre, le FC Nouadhibou, c’est vraiment un hôte de marque. Si le FC Nouadhibou aurait commis de faux pas, en début de saison, il reste connu pour ses prestations dont rêves encore des supporters. A Kaédi, les Stéphanois ont dominés l’ADK Moderne sur la note de 1 but à 0 et se classent 6ème au classement provisoire de la 9ème journée avec 12 points devant Asc Tidjikja (12 points). Et si le FC Nouadhibou retrouve sa forme habituelle et le chemin des filets ! L’ADK Moderne s’en sort mal. Il est l’avant dernier au classement provisoire de cette 9ème journée avec 5 points. Mais ces braves garçons ont bon espoir de bien finir la saison ; ils restent disciplinés et jouent avec pleine sportivité. Le parcours est long et c’est une course de fond ! Au Guidimagha, l’Asc Snim s’est opposée à l’Itihad Sélibaby. A l’is- sue du temps réglementaire, les miniers de Nouadhibou ont surpris la sympathique formation de Sélibaby. Le score est lourd, soit 4 buts à 0 en faveur de l’Asc Snim qui se classe 3ème avec 20 points derrière Asac Concorde et FC Tevragh-Zeina qui ont, respectivement, 21 et 20 points. A l’issue de ce match, Itihad Sélibaby se retrouve au tout bas du tableau avec 4 points. Nul ne sait quelle tactique ce club va adopter pour les jours qui viennent ? Dans la capitale du Trarza, le FC Guemeul a été aux prises, samedi dernier, avec l’Asac Concorde, un autre gros gabarit du football mauritanien. Au coup de sifflet final, le score est vierge. Les Concordiens sont toujours en tête du classement provisoire de la 9ème journée avec 21 points. Le FC Guemeul monte à la 11ème place avec 9 points. Sidi-Brahim dit Dieng Football algérien Brahimi remporte le Ballon d’Or…des mains de Ribéry Yacine Brahimi a remporté le Ballon d’Or algérien, haut la main devançant ses coéquipiers de sélection Sofiane Feghouli et Islam Slimani. La quatorzième édition du Ballon d’Or algérien, organisé par Le Buteur, leader de la presse sportive du pays, a ainsi consacré l’attaquant des Fennecs et du FC Porto, meilleur joueur de l’année 2014, au terme d’un vote de tous les médias locaux, présidents de club, capitaines d’équipe et entraîneur de ligue 1. Yacine Brahimi succède au palmarès à Islam Slimani. Au cours d’une cérémonie grandiose où les stars du football algérien ont marqué leur présence comme Rabah Madjer, Lakhdar Belloumi et Djamel Menad ainsi que des personnalités politiques du pays, deux grosses pointures du football mondial ont été invitées. A commencer par l’ancien capitaine emblématique du Milan AC et de la Squadra Azzura, Franco Baresi, qui a marqué l’histoire du football italien et mondial. Puis, l’invité d’honneur de cette quatorzième édition, c’était Franck Ribéry, qui n’a pas voulu manquer l’événement. C’est ce dernier d’ailleurs qui a remis son trophée à Brahimi. A la fin de cette cérémonie, Yacine Brahimi s’est exprimé sur cette distinction : « Ce fut une très belle soirée. J’ai eu la chance et l’honneur de recevoir ce magnifique trophée devant tous les membres de ma famille, ma grand-mère, mes parents, mon épouse, ma petite fille, mon frère, mes cousins et cousines. Je remercie vraiment Le Buteur pour cette superbe cérémonie, mais aussi tous ceux qui ont voté pour moi. Un grand merci à tous les Algériens et à toutes les personnes qui me soutiennent. Ce nouveau trophée me procure beaucoup de joie et va me donner encore plus de motivation pour continuer à travailler et ainsi progresser davantage. C’est une très belle récompense, mais je sais que sans l’aide de mes coéquipiers, que ce soit d’Algérie, de Porto ou même de Granada, je n’aurais sans doute jamais pu recevoir ce trophée du Ballon d’Or. Ça fait vraiment plaisir, même si, comme je le dis toujours, le plus important, c’est le collectif ». Concernant la réception du trophée des mains de Franck Ribéry et de Franco Baresi, Yacine Brahimi dira : « Baresi, c’est un joueur très connu. C’est vrai qu’il n’est pas de la même génération que moi, mais tout le monde le connaît et a parlé de lui et de ses belles années passées avec la sélection italienne. Pour Ribéry, il est plus dans ma génération. C’est quelqu’un qui a fait beaucoup de choses avec le Bayern. Il a gagné de nombreux titres et réalisé de très grosses saisons. Il était parmi les meilleurs joueurs du monde. C’est vraiment une fierté de recevoir le trophée de la part de grands joueurs. Des moments que je savoure… ». Joueur africain de l’année Aubameyang, Enyeama et Y. Touré en lice L’attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, le gardien nigérian Vincent Enyeama et le milieu Yaya Touré, triple tenant du titre, figurent parmi les finalistes du joueur africain du l’année dévoilés par la Confédération africaine de football. L’Algérien Yacine Brahimi apparaît dans la catégorie « Meilleur espoir ». Les lauréat seront dévoilés le 8 janvier 2015. La Confédération africaine de football vient de dévoiler les différents finalistes choisis par les sélectionneurs ou les directeurs techniques nationaux qui ont participé à un référendum organisé, comme chaque année par la CAF en partenariat avec la société de télécommunica- Firmin Mubele Ndombe (RD Congo - AS Vita) tions Globacom. Les noms des lauréats seront révélés le jeudi 8 janvier 2015 à Lagos à l’occasion de la cérémonie des Glo-CAF Awards. Parmi les finalistes du trophée majeur de cette soirée, celui du « Joueur de l’année », on retrouve le triple tenant du titre, l’Ivoirien de Manchester City, Yaya Touré, champion d’Angleterre, en lice pour une quatrième couronne consécutive. A ses côtés, l’attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, mais aussi le gardien de Lille, le Nigérian Vincent Enyeama, auteur d’une très belle Coupe du monde. Si l'absence dans cette liste de Yacine Brahimi, excellent avec Porto et brillant en Ligue des champions, mais aussi avec l'Algérie lors du Mondial au Brésil, étonne, il devrait néanmoins se consoler avec le titre, certainement, de « Meilleur espoir » qui lui semble destiné. Meilleur espoir Clinton N’jie (Cameroun - Lyon) Vincent Aboubakar (Cameroun - FC Porto) Yacine Brahimi (Algérie - FC Porto) Joueur de l’année (par ordre alphabétique) Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon - Borussia Dortmund) Vincent Enyeama (Nigeria - Lille) Yaya Touré (Côte d’Ivoire - Manchester City) Joueur de l’année (basé en Afrique) Akram Djahnit (Algérie - ES Sétif) El Hedi Belamieri (Algérie - ES Sétif) Joueuse de l’année Annette Ngo Ndom (Cameroun Amazon Grimstad) Asisat Oshoala (Nigeria - River Angels) Desire Oparanozie (Nigeria - Guingamp) Meilleur jeune de l’Année Asisat Oshoala (Nigeria - River Angels) Fabrice Ondoa (Cameroun - FC Barcelone) Uchechi Sunday (Nigeria - River Angels) Entraîneur de l’année Florent Ibenge (RD Congo) Kheireddine Madoui (ES Sétif) Vahid Halilhodžić (ancient sélectionneur de l’ Algérie) Equipe nationale de l’année Algérie Libye Nigeria Equipe féminine de l’année Cameroun Nigeria Nigeria U-20 Club de l’année Al Ahly (Egypte) AS Vita (RD Congo) ES Setif (Algérie) Dirigeant de l’année Moise Katumbi Chapwe - President du TP Mazembe (RD Congo) Légendes de l’Afrique Oryx Club (Cameroun) – vainqueur de la 1ère édition de la Coupe des clubs champions (1964) Stade Malien (Mali) - finaliste de la 1ère édition de la Coupe des clubs champions (1964)