Lire le journal en PDF - Chambre de Commerce Belge en Côte d`Ivoire

Dans l’entretien qu’il nous a accordé,
Dramane Boaré, éditeur et directeur des
Classiques ivoiriens, évoque les retom
-
bées de la participation de la maison
d’édition qu’il dirige au dernier Salon
du livre de Paris, qui s’est tenu du 16 au
19 mars derniers. Une présence rendue
par le ministère ivoirien de la Culture. Il
revient également sur l’environnement
économique et la place occupée par ce
secteur de l’édition en Côte d’Ivoire.
Lire p. 6
L’essentiel
1 000 FCFA
laser
Lindustrie du
livre en Côte
d’Ivoire
Le coaching
management
Laser
Mensuel - Mai 2012 - N°
Côte d’Ivoire
economie
15
www.cotedivoire-economie.com
LE PÉRIODIQUE DES DIRIGEANTS ET LEADERS D’OPINION - LE PÉRIODIQUE DES DIRIGEANTS ET LEADERS D’OPINION - LE PÉRIODIQUE DES DIRIG
EANTS ET LEADERS D’OPINION
&
BUSINESS
&
BUSINESS
&
FINANCE
&
FINANCE
&
S
Le développement
durable en question
Environnement,
économie, social,
démocratie
participative…
Cette notion
dépasse largement
le seul aspect
environnemental auquel elle est
souvent cantonnée. Rappel de ses
principes fondateurs.
Lire p. 11
Utilisé dans le monde de l’entreprise
mais aussi à titre personnel, le coaching
a le vent en poupe. Mais que recouvre-
t-il exactement ? La réponse est dans ce
numéro.
Lire p. 26
développement durable
Lire p. 12
Le gouvernement est engagé dans un Plan national de
développement qui suppose une capacité de nancement dans
laquelle les banques ont un rôle éminent à jouer. Du té des
assurances, cest la course à linnovation qui prévaut dans un
marché très concurrentiel. Etat des lieux.
Le Comité national
de la dette publique
Créée à l’initiative de Charles Koffi Diby,
ministre de l’Economie et des Finances,
cette instance
va permettre de
coordonner et de suivre
la mise en œuvre de
la politique nationale
d’endettement et de
gestion de la dette
publique. Analyse
de sa structure.
Lire p. 7
Laser
&
&
La stratégie
de relance
des banques
assurances
dossier
La crise malienne
Alors que le pays
tente de relever
la tête suite au
putsch du 22 mars
dernier, le point sur
les conséquences
économiques
pour la sous-région. Retour également
sur le rôle des autorités ivoiriennes
dans la gestion de ce conflit.
Lire p. 8
3
côte d’ivoire économie - n°15 - mai 2012
Sommaire
edito
Croissance ! Mis à part les pays cachés derrière l’allégorie des Tigres (Thaïlande,
Malaisie, Indonésie, Philippines, Vietnam) ou des Dragons (Corée du Sud,
TaÏwan, Singapour et Hong Kong) asiatiques, sans oublier bien sûr la Chine,
rares sont ceux qui peuvent échapper à cette préoccupation de tous les instants.
Hier fers de lance de l’économie mondiale, les Etats-Unis, le Japon et le
Vieux Continent croulent sous le poids d’une dette publique qui bloque toute
perspective de relance immédiate. Un nouveau monde apparaît et chaque nation
fourbit ses armes dans la course à l’émergence, avide d’ajouter ses initiales
au doux acronyme du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud),
qui désigne aujourd’hui les champions en la matière. Tous les observateurs
sont unanimes, la Côte d’Ivoire possède de belles cartes à jouer pour atteindre
ses objectifs. Le point d’achèvement de l’initiative PPTE est imminent et
le Plan national de développement qui vient d’être adopté suscite l’intérêt
croissant d’investisseurs dont les origines géographiques dépassent la liste
habituelle des partenaires commerciaux du pays. Dans ce soutien à la relance
de l’économie nationale, les banques et les assurances ont un rôle essentiel
à jouer ; les premières en s’associant notamment au nancement de grands
projets dont les retombées sont également sociales, comme en témoignent
les trois axes forts de ce plan de relance : éducation, santé et infrastructures.
Quant aux assurances, leur potentiel de développement est tel que leurs
résultats devraient se traduire inévitablement par une contribution accrue
aux richesses de la nation. Tant de raisons qui portent à croire que, bientôt,
« la crise post-électorale » et ses retombées ne trouveront place que dans les
livres d’histoire.
La rédaction
Nous tenons à vous informer que, par souci de réorganisation de sa publication,
Côte d’Ivoire Economie paraîtra désormais au début de chaque mois. Ainsi, ce
numéro initialement prévu pour mi-avril est mis à votre disposition en ce début du
mois de mai. La direction générale de Côte d’Ivoire Economie s’excuse pour les
désagréments que cette courte attente a pu occasionner.
Laser
BRVM : analyse des tendances p. 4
Entretien avec Dramane Boaré, éditeur, directeur des Classiques ivoiriens p. 6
Le Comité national de la dette publique est installé p. 7
Crise malienne : les banques ivoiriennes évitent un autre krach financier p. 8
PPTE, une quasi-certitude pour juin 2012 p. 9
Développement durable
Le développement durable en question p. 11
Dossier banques et assurances
La stratégie de relance des banques et assurances p. 12
Les banques commerciales au cœur du partenariat public/privé p. 14
Entretien avec Daouda Coulibaly, directeur général de la Société
ivoirienne de banque p. 16
La double facette de la privatisation des banques nationales p. 17
Quel bilan pour les banques nigérianes ? p. 18
Analyse des performances bancaires 2011 p. 19
Les assurances dans la course à l’innovation p. 20
Entretien avec Mohamed Ba, directeur général délégué
du Groupe Sunu Assurances p. 22
Classement provisoire des compagnies d’assurance p. 25
Management
Le coaching, une autre vision de la vie p. 26
Art et culture
Le Festival des musiques urbaines d’Anoumambo p. 28
Conso
Le picoprojecteur H03 de Samsung p. 30
Rédaction
Directeur de la rédaction : Jean-Pierre Pont
Rédactrice en chef : Edwige H.
Secrétaire général de la rédaction : Didier Bras
Directeur artistique : Jean-Noël Dubois
Maquette : Jihen Débé
Newsletter : Jean-Claude Acke
Ont participé à ce numéro :
Wenceslas Assohou, Jean Sébastien Avi, Edwige H,
Jean Philippe Kassi, Fanny Macagbey, Baudelaire Mieu
Frédéric Milton.
Pour nous contacter :
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de l’exploitation : Ibrahim Ouattara
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Côte d’Ivoire Economie, S.A. au capital de 60 000 000 FCFA. - PCA :
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2010-B-1358 du 25 février 2010 - Récépissé du procureur de la
République 12D du 22/03/2010 - Dépôt légal éditeur n° 9162 du
25/03/2010. Agrément CSP n°ER-291/CSP - Impression :
GRAPHICOLOR S.A - 15, rue des Foreurs, zone III, 18 BP 649
Abidjan 18, Côte d’Ivoire. Tirage: 10 000 exemplaires.
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côte d’ivoire économie - n°15 - mai 2012
BRVM : analyse des tendances
Les entreprises
les plus performantes
du premier trimestre 2012
Nous sommes en pleine période de publication des
états financiers 2011 et des assemblées générales.
La tension devient donc de plus en plus manifeste
sur le marché. La crise malienne pourrait également
avoir des répercussions sur les prochaines cotations
boursières selon certains observateurs aguerris.
En somme, les investisseurs opérant sur ce marché
sous-régional ont assez de matière pour ajuster le
contenu de leur portefeuille. Etat des lieux et analyse.
ue s’est-il passé au niveau
des cotations de la BRVM
depuis le début de l’année
2012 ? Quelles sont les entre-
prises ayant réalisé les meilleures per-
formances ? Quel titre fait actuellement
gagner beaucoup d’argent à ses déten-
teurs ? Autant d’interrogations qui nous
amènent à dresser un bilan à mi-parcours
des performances des valeurs cotées à
la BRVM. Nous sommes à l’entame du
deuxième trimestre et il est primordial
pour chaque investisseur de mesurer les
variations qui ont déjà eu lieu sur cer-
tains titres. Notre méthode analytique a
consisté à comparer les cotations enre-
gistrées à la date du vendredi 30 mars
2012 aux dernières de l’année 2011.
Méthode permettant ainsi de ressortir un
taux de variation qui donne la possibilité
à tout un chacun de se faire une idée de
la rentabilité effective du titre et de la
volatilité qu’il renferme.
Shell CI crée la surprise et se
retrouve en tête de peloton
Décidément, 2012 pourrait être une an-
née vraiment spéciale pour tous ceux qui
prennent des positions spéculatives à la
BRVM. Alors que ce titre terminait 2011
sur une forte baisse annuelle de 28%, il
vient de surprendre tout le monde en se
retrouvant au sommet des meilleures va-
leurs du premier trimestre 2012. Il s’agit
bien entendu de la société Shell CI, qui
afche actuellement 19 805 FCFA, soit
une remarquable progression de 52.82%
après seulement trois mois de cotation.
Ce titre est talonné par une valeur agri-
cole qui s’est rendue très célèbre par ses
performances boursières depuis deux
années consécutives. L’année dernière,
cette entreprise avait fait parler d’elle
grâce à la performance extraordinaire
qu’elle avait réalisée sur les douze mois
de cotation. En effet, la SOGB s’en était
sortie en 2011 avec une performance
de 100% au terme de l’année, en cotant
56 000 FCFA. A la date du vendredi 30
mars 2012, elle a encore accompli des
progrès qui ne passent pas inaperçus
par les intervenants du marché boursier
sous-régional. Cette valeur agricole vaut
désormais 78 500 FCFA, soit une hausse
trimestrielle de 40.18%. Elle se retrouve
donc en deuxième position place.
La valeur qui occupe le troisième rang
est l’entreprise CIE CI qui s’en tire
avec une performance de 35.99%. Elle
cote depuis n mars 22 575 FCFA. A
la quatrième place, comme il fallait s’y
attendre, se trouve la valeur Sodeci qui
évolue depuis le début de l’année dans
la même trajectoire que la CIE. Le titre
Sodeci reète actuellement une valeur
boursière de 24 115 FCFA, c’est-à-dire
qu’il a évolué sur le premier trimestre de
33.97%. Parlant des entreprises les moins
performantes, l’on pourrait en citer deux.
La première est Uniwax, qui afche le
plus mauvais score. Ce titre a baissé de
19.12% depuis l’entame de l’année 2012,
il vaut sur le marché 6450 FCFA, contrai-
rement à l’année dernière où il s’achetait
n décembre à 7 975 FCFA. La deuxième
valeur la moins performante est Bolloré
Africa Logistique, qui brandit -9.38% de
variation trimestrielle à la suite de ses 43
500 FCFA de cotation.
Vigilance sur le marché : de gros
dividendes sont annoncés !
La saison des assemblées générales dans
laquelle nous sommes est toute faite
pour alimenter la volatilité du marché.
Les états nanciers continuent d’être
publiés et tous les investisseurs s’atten-
dent à de meilleurs résultats nanciers
de la part des entreprises. Si tel est le
cas, cela aura sûrement un impact positif
sur le niveau des dividendes qui seront
accordés aux différents actionnaires.
2011 semble avoir été une année de sta-
bilisation nancière pour bon nombre
de sociétés cotées à la BRVM. A travers
certains résultats nanciers, cette thèse
est totalement vériable. Prenant le cas
de Solibra, l’on observe que cette socié-
a glané un bénéce net de 18.8 mil-
liards de FCFA en 2011. La CIE, de son
côté, à performé avec un résultat net de
6.3 milliards de FCFA. Quant à la Sode-
ci, ce sont 1.6 milliards de FCFA qu’elle
a pu récolter comme bénéces l’année
dernière. L’entreprise burkinabée Ona-
tel s’est également bien illustrée, elle
afche un résultat net de 2.5 milliards
de FCFA et promet un dividende net de
2450 FCFA à ses actionnaires.
La crise malienne va-t-elle réellement
influencer les cotations ?
S’il y a un aspect des choses qu’il
convient de ne pas omettre, c’est l’im-
pact probable de la crise malienne sur
les cotations de la BRVM. Un débat
commence à naître entre les investis-
seurs, analystes et gestionnaires de por-
tefeuilles. Certains estiment que cette
crise malienne n’aura aucun impact véri-
table sur les cotations, étant donné que le
Mali ne possède pour le moment aucune
entreprise cotée sur le marché boursier.
D’autres, par contre, prennent le contre-
pied de cette argumentation pour évo-
quer une probable surévaluation du futur
titre Sotelma, société malienne qui doit
être inscrite à la BRVM vers le début du
second semestre 2012. Le cours d’intro-
duction de cette valeur pourrait être de
35 000 FCFA. Si cela est effectif, nom-
breux sont les observateurs du marché
boursier qui jugent ce prix trop élevé en
le comparant aux perspectives écono-
miques du Mali, loin d’être rassurantes.
Le scénario à ne pas écarter est aussi de
voir le report pur et simple de l’introduc-
tion de ce titre en bourse. Le second bi-
lan que nous dresserons au terme du deu-
xième trimestre 2012 pourra surement
nous permettre de mieux appréhender
cette question qui ne fait pour le moment
pas l’unanimité au sein des observateurs
du marché de la BRVM.
Jean sébastien avi
Q
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côte d’ivoire économie - n°15 - mai 2012
BIAO Finance et Associés
Le Conseil régional de l’épargne publique
et des marchés financiers (CREPMF) conti-
nue sa politique d’homologation de la tari-
fication de l’ensemble des sociétés de ges-
tion et d’intermédiation (SGI) opérant sur le
marché sous-régional. En ce qui concerne
la SGI BIAO Finance et Associés, les com-
missions de structuration et d’arrangement
d’opérations financières du marché ont été
plafonnés à 500 millions de FCFA. Les frais de tenue de compte sont
au maximum de 15 625 FCFA. La commission de gestion sous mandat
est de 0.5% de la valeur du portefeuille par trimestre, avec un montant
minimal de 3 000 FCFA HT.
Ceda CI
De nombreux opérateurs en Bourse attendaient que cela soit effectif,
c’est désormais chose faite. A l’issue de l’opération de fusion-absorp-
tion de la société Ceda CI par NEI CI, et suite à la demande de l’émet-
teur, le titre Ceda CI vient d’être radié des registres du Dépositaire
central Banque de règlement (DC/BR).
Indice BRVM 10
Comme il est de coutume au terme de chaque trimestre, la composition
de l’indice BRVM 10 vient de subir une modification. Deux sociétés font
leur nouvelle entrée dans ce club très restreint. Il s’agit de Shell CI et
BOA CI. Les deux titres sortant de cette liste sont : Sitab CI et Filtisac CI.
Les huit autres valeurs qui composent cet indice phare de la BRVM sont
Ecobank, Sonatel, Saph, Palmci, SOGB, SGBCI, CIE, BOA Bénin.
Onatel BF
La société anonyme Onatel vient de rendre publics ses états financiers
2011. On y remarque qu’elle a réalisé un résultat net de plus 2.5 mil-
liards de FCFA. Le résultat des activités ordinaire est estimé à 6.57
milliards de FCFA. Le dividende net qui sera distribué aux actionnaires
est de 2 450 FCFA.
Opti Asset Management
Au terme du mois de mars 2012, la société de gestion d’actifs Opti
Asset Management a publié les performances des Fonds communs de
placement (FCP) dont elle assure la gestion. A cette période, le FCP
OPTI Placement affichait comme valeur liquidative du jour un montant de
11 799.85 FCFA. Soit une progression journalière de 0.01% et une va-
riation de 136% en comparaison à la valeur liquidative d’origine, qui est
de 5 000 FCFA. Le FCP Opti Revenu brandissait de son côté 7 215.04
FCFA comme valeur liquidative, soit une hausse de 44.31% si on la
compare à ses 5 000 FCFA, également, de valeur liquidative d’origine.
Sodeci
La Société de distribution d’eau de la
Côte d’Ivoire (Sodeci) prévoit d’organiser
son assemblée générale ordinaire le mer-
credi 9 mai 2012 au Palais des congrès
de l’hôtel Ivoire. Plusieurs mesures sont
susceptibles d’y être adoptées. Compte
tenu du bénéfice de l’exercice 2011, qui
s’élève à 1 699 919 559 FCFA, et du Re-
port à nouveau antérieur de 331 447 813
FCFA, les actionnaires de cette entreprise
projettent d’affecter le bénéfice disponible de 4 903 092 927 FCFA de
la manière suivante : 2 430 000 000 FCFA pour la distribution de divi-
dendes, 2 500 000 000 FCFA au titre des réserves libres et 13 092 927
FCFA comme solde du Report à nouveau. Au cours de cette assemblée
générale ordinaire, il sera également proposé que les dividendes brut
soient fixés à 2 700 FCFA par action, soit 2 430 FCFA net par action.
Au cœur du marché
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