Créations cie Pata`Dôme Théâtre

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COMPAGNIE
Présentation des créations
PATA’DÔME THÉÂTRE
62 route d’Yvours
69540 Irigny
04 78 51 48 87
www.patadome.com
CONTACT
Marie Granier
04 78 51 48 87 / 06 85 28 34 55
[email protected]
Sommaire
● TARTUFFE 69, Molière
p3
Comédie : Mars 2010
● CANDIDE, VOLTAIRE
p6
Conte : Novembre 2010
● MOTUS MINUS
p9
Théâtre d’objet : Mars 2011
● A L’ÉCOLE DES PRÉCIEUSES SAVANTES MOLIÈRE
p14
Comédie : Mars 2012
● JOUE MOINS FORT
p18
Science fiction musicale : Mars 2013
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Tartuffe
Jeu
Jean-Philippe Amy
Orgon
Valentine Chomette
Mariane
Lucile Couchoux
Tartuffe, Valère
Maryanna Franceschini
Elmire
Nelly Guillet
Damis, Dorine, M. Loyal, L’Exempt
Costumes et décors
PATA’DÔME THÉÂTRE
Création Lumières
Dimitri Mior
Création : 5 mars 2010
Durée : 1h20
4
□
Note d’intention
A la première lecture, l’intrigue de Tartuffe pourrait se résumer comme suit : un père
naïf, Orgon, laisse s’introduire dans ses murs Tartuffe, personnage de prime abord
bienfaisant mais qui s’avère être un redoutable manipulateur ayant pour but de
s’approprier tous les biens de son hôte. Les plus lucides, la bonne, le beau frère et la belle
-mère, tentent de désabuser le chef de famille. A priori, une comédie de Molière
construite sur le principe d’une bonne dizaine d’autres, ni plus, ni moins.
Or cette pièce constitue probablement le plus important et le plus long combat de
la vie de son auteur. De 1664, date de sa 1ère représentation et de son interdiction
immédiate, à 1669, date de son autorisation royale définitive. Cinq années d’obstination
faites de tentatives de reprises « déguisées » (Tartuffe devient Panulfe), de mensonges
(fausse autorisation du légat du Pape) et d’attaques fomentées en secret par Molière luimême par un faux Sieur de Rochemont pour susciter compassion et protection royale.
Face à son Tartuffe, Molière considérait son Don Juan comme une pièce de carnaval écrite
et représentée par dépit, pièce du reste jamais reprise du vivant de son auteur.
Tartuffe, œuvre ultime de Molière? Sans doute, mais subtilement, prenant les
apparences d’une comédie somme toute classique. Et si cette pièce n’était en fait qu’un
tissu de faux semblants, de mensonges et d’hypocrisie (comme son sous-titre), à
l’image de la Cour du Roi que Molière dénoncera dans un style beaucoup plus direct dans
son Misanthrope.
Tartuffe 69, « 69 » en référence à l’année où Tartuffe, entièrement remanié et après trois
placets adressés au Roi fut enfin autorisée et connut un immense succès, présente un
Tartuffe laïcisé aux armes destructrices.
NOM : TARTUFFE 69
IDENTITE : Chanteur manipulateur
DOMICILE : Maison de disques Orgon Editions
HISTOIRE : Orgon,
le directeur, vient de s’enticher d’un jeune
talent à la voix d’ange: Tartuffe.
Ce dernier est l’objet des moqueries du reste de l’équipe
dirigeante: fils, fille et nouvelle femme d’Orgon. Par ailleurs
inquiets, ils sont bien décidés à ne pas se laisser détrôner de
leur siège… à roulettes !
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Comédie conte
Pour tous, dès 10 ans
Texte
Voltaire
Mise en scène : Jean-Philippe Amy et Les Crevettes in The Pick-Up
Jeu
Jean-Philippe Amy
Valentine Chomette
Lucile Couchoux
Maryanna Franceschini
Nelly Guillet
Costumes et décors
PATA’DÔME THÉÂTRE
Création Lumières
Dimitri Mior
Création : novembre 2010
Durée : 1h20
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□
Interview de Jean-Philippe Amy, co-metteur en scène et comédien
Pourquoi s’attaquer à Voltaire?
« Parce que c’est un grand humaniste, un
homme qui a mis toute son énergie à écrire et à
agir pour combattre l’infâme, l’arbitraire
politique et religieux qui envoyait les gens au
bûcher. C’est toujours d’actualité, le philosophe
doit avancer masqué dans un monde gouverné
par cette coalition de pouvoir. »
Pourquoi s’aventurer dans Candide ?
« C’est un conte qui nous renvoie à nos rêves, à notre quête nostalgique du paradis perdu. Candide est
prêt à tout endurer pour retrouver le moment d’ivresse ressenti lors de son baiser à Cunégonde. »
Comment transposer Candide, un
conte, à la scène?
« Avec beaucoup d’humour et de modestie.
On garde la narration de Voltaire et on y
accole des images théâtrales qui diffèrent
parfois du dire, comme des dissonances
burlesques portées par des personnages
fugaces et intemporels. 5 comédiens, 30 rôles,
autant de masques et de costumes. »
© Fabrice Ferrer
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Spectacle onirique et poétique
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MOTUS MINUS
Co-production Amphigouri Théâtre
et Pata’Dôme Théâtre
Inspiré de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
Pour tous, dès 5 ans
Durée : 45 min
Création collective et jeu
Jean-Philippe Amy
Michel Le Gouis
Julien Picard
Nathacha Picard
Création marionnettes
Marion Gervais
Costumes et décors
Amphigouri Théâtre
Création : mars 2011
Avec le soutien de :
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© Photo Fabrice
□ PRÉSENTATION DE LA PIÈCE
□ RÉSUMÉ
Nulla, petite fille de forains, est coincée à son stand de loterie. Profitant de sa somnolence, ses
marionnettes s’éveillent pour retracer les tribulations de son excentrique famille en quête d’une terre
d’asile pour leur foire légendaire.
□ DEUX COMPAGNIES AU SERVICE DES DROITS DE L’ENFANT
Motus minus est une création collective à la croisée de deux univers artistiques. Si la Compagnie
Amphigouri Théâtre explore les différentes formes de dialogue avec le public par le biais d'un théâtre
de proximité alliant images poétiques et surgissements dans le quotidien, la Compagnie Pata’Dôme
Théâtre va à la rencontre d’un public éclectique avec un théâtre de la parole et de l’exploration de
l’imaginaire sonore, décriant avec humour une société contemporaine en dérive.
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□ NOTE D’INTENTION
« Motus Minus est né du désir de parler du droit à l’enfance à travers un spectacle
accessible à tous. La Convention Internationale des Droits de l’Enfant, mais aussi nos
propres souvenirs, des rencontres, lectures, photographies et articles de journaux ont
nourri notre travail de création collective.
Nous avons choisi un théâtre d’images pour raconter ce paradoxe de l’enfance : avoir le
droit d’être considéré comme un être humain à part entière mais aussi celui de
n’être pas encore un adulte.
Motus minus est construit à partir d’une trame narrative, comme une histoire à tiroirs ou
un livre d’images. Au travers du rêve d’une petite fille de huit ans, Nulla, qui travaille dans
un stand de jouets de fête foraine, on découvre des épisodes cocasses et chaotiques de sa
vie au contexte familial fragile. Comme dans les contes, la fin est heureuse, ouvrant avec
confiance la possibilité d’un avenir serein.
Les thèmes traités sont à plusieurs niveaux de lecture. Les enfants reconnaitront,
entre autres, le thème de la différence qui pèse sur l’enfant comme un reproche, le droit à
la parole, le droit à la tendresse de ses parents. Les adultes y liront aussi les difficultés des
populations déplacées, le poids de la pauvreté familiale sur la vie des enfants, le travail, le
handicap…
Néanmoins, notre choix d’un théâtre d’images et d’un univers ludique et onirique laisse la
part belle au rêve et à l’émerveillement.
La scénographie représente un stand de jouets bringuebalant qui se transforme en
radeau puis en maison de fortune à trappes multiples. Quatre marionnettes cocasses
constituent la famille de la petite fille auxquelles le public s’attache en dépit des injustices
qu’elles font parfois subir à Nulla. Les marionnettes de table « manipulent » la comédienne
dans une joyeuse inversion des proportions.
L’univers sonore bruité en direct et à vue par l’un des comédiens, ainsi que la langue
imaginaire de tout ce petit monde, entraînent le spectateur dans un récit poétique
attachant . »
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□ LA COMPAGNIE AMPHIGOURI THÉÂTRE
La compagnie Amphigouri Théâtre s’élance en 2004 en expérimentant un théâtre de
proximité afin d’explorer différentes formes de dialogue avec le public. La compagnie
défend un théâtre du bricolage, de liberté et de surgissements poétiques en
s’immisçant dans le quotidien. Naissent des formes souvent décalées, de plus en plus
visuelles voire sensuelles, rendant hommage à la simplicité des images et jouant des
réactions du spectateur. Amphigouri Théâtre débarque dans les établissements scolaires,
créé une file d’attente chorégraphique derrière une boîte aux lettres, danse dans une laverie
ou encore joue dans un refuge de jour de sans abris.
Michel LE GOUIS
Comédien et metteur en scène, il pratique le théâtre d’improvisation, la batterie, le
chant, les échasses et l’escrime artistique. Il a travaillé au sein de la Lily, de la Cie des
Infortunes dirigé par Pierre Kuentz, de la Cie de la marmaille d’Emmanuel Meirieu,
ainsi que la Cie des Quidams dirigée par Jean-Baptiste Duperray, assisté de Dominique
Bettenfeld. En tant que metteur en scène, il interroge le rapport au public, la forme et
la représentation théâtrale dans Dieu, Shakespeare et moi de Woody Allen, le projet
musical Genèse d'un autre jour, Didon et Enée de Purcell et La Belle Hélène d’Offenbach.
Julien PICARD
Depuis ses études de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon,
Julien Picard mène une carrière de comédien chanteur.
A l'Opéra, il aborde le répertoire baroque (Actéon et Les Arts Florissants de
Charpentier avec Christophe Rousset) ou classique (La Flûte Enchantée de Mozart et
Le Mariage Secret de Cimarosa).
Son goût tout particulier pour le théâtre le conduit aussi à se produire comme
comédien avec J-L Martinelli (Schweyk de Brecht), B Rozet (Cyrano de Bergerac de
Rostand), ou encore dans les aventures loufoques de la Compagnie Amphigouri
Théâtre.
Nathacha PICARD
Formée au studio 34 et au Conservatoire du 8ème arrondissement de Paris, elle
pratique aussi le chant classique et la danse. Elle effectue des stages en CDN,
abordant les techniques de l'improvisation et du masque. Elle rencontre sur son
parcours Jean-Pierre Vincent, Mahamoud Shahali, Jean-Claude Fall, Lucia
Bensasson, Cristina Formaggia, Ariane Mnouchkine et collabore avec des
compagnies telles que : A nous de jouer, Apparemment, la Bobine, Les Désaxés
Théâtre, Persona, etc.
En 2004 elle créée la compagnie Amphigouri Théâtre et interroge l’intimité de la
relation entre le public et l’acteur. Leurs créations sont jouées, entre autres, en
appartement, dans des greniers, dans des halls de théâtres, dans des garages et
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dans des ateliers.
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À L’ÉCOLE DES
PRÉCIEUSES SAVANTES
Production Pata’Dôme Théâtre
Comédie d’après
LES PRÉCIEUSES RIDICULES, L’ÉCOLE DES FEMMES
et LES FEMMES SAVANTES
Pour tous, dès 10 ans
Textes
Molière
Découpage et mise en scène
Jean-Philippe Amy
Scénographie
Marion Gervais
Jeu
Jean-Philippe Amy
Maud Chaussé
Lucile Couchoux
Tommy Luminet
Création : mars 2012
Durée : 1h30
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PRÉSENTATION DE LA PIÈCE
□ RÉSUMÉ
Chacun de son côté, un duo de femmes et un duo d’hommes décorent ce qu’ils pensent être leur
propriété jusqu’à ce que, tout à coup, ils se rencontrent sur scène. Les quatre personnages décident
alors de s’affronter dans un match hors du commun. Une seule règle : se battre en interprétant
un personnage de Molière. Quel duo prendra possession de l’espace dans son entier ? Qui sera le
vainqueur de cette joute débridée ?
LA GUERRE DES SEXES AURA BIEN LIEU
Les Précieuses ridicules, l’Ecole des femmes et Les Femmes savantes sont réunies dans un
patchwork truculent. La jeune fille rebelle désobéit à son père tandis que la fiancée dans la
fleur de l’âge dédaigne le promis pour un bellâtre, quant à l’épouse autoritaire, elle humilie son
faible mari.
Et si ce soir, sur scène, grâce aux personnages inventés par Molière il y a trois siècles, se
décidait le gagnant de la sempiternelle lutte des sexes.
Et le Molière du sexe faible est attribué à…
TROIS ROUNDS DÉJANTÉS PORTÉS PAR UNE MISE EN SCÈNE BURLESQUE
La scénographie de Marion Gervais, jeune diplômée de l’ENSATT, et la mise en abyme
théâtrale donnent à voir les personnages présents dans la trame narrative mais aussi les
coulisses où ils préparent leur entrée. Si celles-ci, font l’objet d’une ségrégation de genre, la
scène, quant à elle, reste à conquérir.
Dans l’équipe des femmes on peut compter sur Agnès, Philaminte, Martine, Magdelon et
Cathos pour tourmenter les messieurs Gorgibus, Arnolphe, Chrysale et Ariste, qui le leur
rendent bien.
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□ NOTE D’INTENTION MARION GERVAIS, scénographe
Cette création est un projet autour de l'écriture de Molière et, plus particulièrement, des joutes
hommes-femmes. L'espace est une « boîte de jeu » montée à vue par deux binômes femme-femme
et homme-homme, boîte qui va servir de prétexte à des rounds, comme en match d'improvisation.
Le principe est de donner à voir les actions à l'intérieur (jeu) et à l'extérieur (coulisses) de la boîte,
jouant parfois simultanément par un système d'ombres chinoises.
Il s’agit d’une sorte d’espace mental, comme si l’on se retrouvait dans la tête de Molière en train
d’écrire ses joutes : il les voit simultanément jouées et en train de se construire. Cet espace est
volontairement réduit par rapport à l’espace disponible au plateau de manière à apparaître
comme objet posé et autonome. Il s’assume comme un décor et ne cherche pas à être réaliste. Son
but n’est pas de nous faire croire à des lieux mais de servir de cadre d’évocation à des scènes de
joutes. La réalité y est détournée au profit de l’improvisation et de l’évocation (mobilier très sobre
et transformable, façades peintes à main levée en bichromie jouant uniquement sur un effet positif
-négatif). Cette boîte contient l’espace des hommes et celui des femmes tout en possédant une
unité et va donner lieu à des rounds, rounds censés déterminer qui va devenir maître de tout
l’espace et dominer la gente opposée.
□ NOTE D’INTENTION JEAN-PHILIPPE AMY, metteur en scène et comédien
Il s’agit d'aborder, dans ce patchwork des trois œuvres de Molière, la lutte des
sexes, problématique qui nous est aussi chère qu’elle l’était à Molière. Pour cela il a fallu
transposer les situations conflictuelles vieilles de trois siècles et demi à notre contemporanéité
pour en restituer l’acuité et la fraîcheur comiques. Le choix de la mise en scène s’est porté sur
une proposition de théâtre dans le théâtre.
Si les costumes des personnages relèvent plus du code vestimentaire représentant des
archétypes sociaux pour une identification immédiate des différents caractères,
la scénographie, elle, se veut « transparente ». Ainsi la structure-boîte montre sans complexe les
rouages de la comédie. Les coulisses sont à vue, permettant aux spectateurs de profiter des
réactions des comédiens avant et après leur passage en scène.
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JOUE MOINS FORT !
SCIENCE-FICTION MUSICALE
THÉÂTRE MUSICAL
Pour tous dès 6 ans
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JOUE MOINS FORT !
Durée : 1h
Version « jeune public » dès 6 ans : 55 min
Mise en scène :
Jean-Philippe Amy
Jeu
Emilie Martin, contrebasse
Laure Beretti, harpe
Jean-Philippe Amy, percussions
Musiques :
Johann Sebastian Bach, Arcangelo Corelli, W.A. Mozart,
Franz Schubert, Johannes Brahms, Béla Bartók, Astor Piazzolla,
Conception lumière :
Philippe Andrieux
Décors :
Marion Gervais
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□ RÉSUMÉ
Dans un futur plus ou moins proche, alors que les mots ont disparu au profit de la cacophonie,
trois curieux personnages atterrissent sur une étrange planète et vont faire une bouleversante
découverte : trois instruments de musique enfouis sous des strates séculaires de partitions
poussiéreuses.
Grâce à cette trouvaille accidentelle, petit à petit, le dialogue va s’établir entre ces êtres
primitifs partis malgré eux à la conquête de leur sensorialité et de l’acte de création musicale.
Un parcours initiatique et humoristique faisant le pont entre bruit, musique classique
et musique contemporaine pour atteindre l’essence du son.
Pour passer le mur du son et entrer dans un « nouvel air »...
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□ LE PROPOS
Joue moins fort ! est un parcours initiatique humoristique mettant en jeu des « modernes »
d'un futur proche imaginaire ayant sombrés dans une forme de décadence du langage et de la
pensée. On a progressivement trouvé très pratique et plus efficace de s'exprimer les uns avec
les autres de manière très brève et très dynamique. Le cordon de la sensibilité auditive et de
l'outil grammatical a été coupé. C'est par la redécouverte accidentelle d'instruments de
musique classiques acoustiques et non amplifiés que le dialogue et leur sensorialité vont
se rétablir, par étapes.
1re étape : L'instrument de musique est une curiosité dont on ne tire néanmoins rien
d'intéressant sur le plan sonore car il est approché physiquement de la même manière qu'un «
objet à sons forts » de notre temps.
2e étape : L'âme de l'instrument, excédée par tant de mauvais traitements, se réveille, se
révolte et envoûte, l'espace d'un instant, un « moderne » pour être joué convenablement. Les
airs entendus suscitent stupeur, crainte et émerveillement des autres « modernes ».
3e étape : Les personnages décident de s'adonner à la pratique de ces instruments en se
laissant aller à jouer la musique de leur temps. Moment euphorique pour les «modernes » mais
qui finit par poser question : ne vont-ils pas se couper de leurs semblables en retournant dans
le monde de leurs ancêtres ?
4e étape : « Les modernes » redécouvrent progressivement les possibilités poétiques des
instruments-accessoires primaires et bruyants de leur temps grâce à leur expérience passée
avec les instruments ancestraux.
5e étape : Le lien est rétabli entre instruments anciens et accessoires sonores contemporains
dans un concert final où les « modernes » passent de l'un à l'autre avec un même bonheur.
6e étape : La découverte d’une plume et d’une partition vierge va conduire les personnages à
expérimenter l’acte de création dans son entier : de l’instrument vers l’interprétation et de
l’interprétation jusqu’à la composition.
21
□
NOTE D’INTENTION
Marion Gervais : Scénographe
Ce projet interroge la thématique du bruit et de la musicalité au regard de notre société
actuelle : la pollution sonore de notre environnement, la déperdition progressive de notre
acuité auditive et le fait que l’on ne supporte plus le silence.
Joue moins Fort se déroule dans un futur proche. Notre civilisation est régie par un esprit
totémique s’alimentant de bruit. Le totem génère de la lumière et permet la vie. C’est dans ce
contexte que débarquent les trois personnages. On comprend qu’ils prospectent pour
localiser des « filons de bruit » nécessaires à l’alimentation du totem.
Deux monticules sont visibles en avant-scène
Les personnages sont dans une décharge. Les monticules sont la stratification de matériaux
divers, bois, plastiques, papiers froissés, instrument, etc.
Les costumes :
Les personnages sont des explorateurs/militaires/ouvriers envoyés en mission sur un
nouveau territoire. Ils sont représentatifs de notre futur, un futur où l’humain aurait régressé
(perte de la parole, sons et grognements uniquement) et évoquent, paradoxalement, une
humanité assez préhistorique.
Le choix des matériaux du costume fait
référence à un univers rustique peu coloré.
Utilisation de thibaude, textile épais,
rustique et feutré constitué de déchets
d’autres vêtements et de fibres diverses. On
ne sait pas d’où viennent ces personnages.
On comprend qu’ils voyagent beaucoup. La
matière thibaude porte en elle cette
notion de voyage, d’accumulation de
fibres d’origines diverses.
22
Leurs costumes sont des vêtements de travail et de
protection : tunique épaisse, manchons amovibles
pour les bras, guêtres de mollets, gants, pantalons
larges et souples, casques chauds et protections
auditives.
La coupe est simple et fonctionnelle. Une ceinture ventrale permet à chacun de ces êtres
asexués de porter un instrument de communication sonore qui l’identifie. Choix de
sonorités métalliques, froides et dures, différentes selon le grade hiérarchique de chacun. Le
chef devant assoir son autorité est donc le plus bruyant de tous. Son costume génère donc
plus de bruit que celui des deux autres personnages. La hiérarchie du groupe est perceptible
dans les dimensions des casques auditifs, la coupe des costumes et le type d’instrument de
communication les identifiant.
23
□
LES ARTISTES
Emilie Martin : contrebasse
Emilie Martin commence la contrebasse à l’âge de 14 ans. Elle étudie au CNR de
Nice puis à l’ENMD d’Evry et rentre en 2004 dans la classe de Bernard Cazauran au
CNSMD de Lyon, où elle obtient son DNESM en juin 2008. Elle joue régulièrement
au sein d'orchestres professionnels et en formations de chambre. S'intéressant
particulièrement à la musique contemporaine, elle a collaboré avec des
compositeurs tels que Betsy Jolas, Peter Etvös et Helmut Lachenmann, a créée
plusieurs pièces de Raphaèle Biston et se produit depuis 2005 au sein de
l’ensemble Les Temps Modernes. Elle a également travaillé avec le compositeur
syrien Abed Azrié en 2009 (L'évangile selon Jean, tournée Syrie-Maroc-France, CD
et DVD distribués par Harmonia Mundi).
Musicienne éclectique, elle s'engage dans des projets variés : création d'un
spectacle de musique improvisée Arlequin, variations (Amphithéâtre de l’Opéra de
Lyon, mars 2007), plusieurs enregistrements : courtmétrage Les Miettes primé à
Cannes en 2009, musique de Gilles Alonzo / spectacles Alice in wonderland et Un
nuage sur la Terre, musique de Karl Naegelen / films Lobster, théâtre musical dans
la pièce jeune public La vieille sur l'étagère, Cie Abribus / création du spectacle La
dernière contrebasse à Las Végas en collaboration avec la comédienne Karine
Vuillermoz, Cie Zélinéka.
Après avoir travaillé avec Jacques Di Donato (collectif d'improvisation, CNSMD de
Lyon), elle fonde l'ensemble de musique improvisée Le Détrapi avec lequel elle se
produit régulièrement.
En 2011, elle crée un duo voix-contrebasse, PO&M, en collaboration avec la chanteuse
Pauline Quay.
Laure Beretti : harpe
Née en 1982, Laure Beretti a étudié la harpe à l’ENMD d’Evry puis au CNR de
Boulogne-Billancourt avant d’entrer dans la classe de Fabrice Pierre au CNSMD de
Lyon, où elle obtient le DNESM en 2008, puis le CA de professeur de harpe en
2010.
Parallèlement à ses activités d’enseignement, elle se produit régulièrement en
orchestre (Opéra de Lyon, Orchestre National de Lyon…) en musique de chambre
ainsi qu’au sein d’ensembles de musique contemporaine (Ensemble Orchestral
Contemporain, Ensemble Op. cit., le Grand Sbam...).
Engagée dans une pratique d’improvisation, notamment avec l’ensemble Le
Détrapi, elle s’attache à explorer et déployer une palette sonore subtile, à proposer
une expression musicale singulière. Croisant les champs du théâtre, de la danse ou
des arts plastiques, elle a participé à la création de musiques de scène pour la
Compagnie « La Mezzanine » ou pour le jeune Ballet du CNSMDL (commande
IRCAM) et improvise régulièrement en étroite relation avec la danse improvisée et
les arts plastiques.
Son vif intérêt pour la musique contemporaine l’a amenée à collaborer avec de
nombreux compositeurs (J. Bertholon, R. Biston, S. Borrel, V. Carinola, R. Cendo, R.
Monteiro, K. Naegelen, R. Pascal, R. Rivas…) et à présenter en création plusieurs de
leurs pièces. Elle s'est produite en concert à Paris, Lyon, Clermont-Ferrand, Berlin,
Dala-Floda (Suède) dans le cadre de festivals dédiés à la musique contemporaine
et improvisée.
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Jean-Philippe AMY : percussions
Après des études de percussion classique au CNR de Versailles, il rentre au CNSMD
de Lyon dans la classe d'écriture musicale et d'orchestration et suit parallèlement
des études d'art dramatique au CNR de Versailles. Il y obtient un 1 er prix
d'interprétation moderne en 1991. La même année, il connaît sa première
expérience de mise en scène d'opéra avec les classes de chant du CNSMD de Lyon.
Très vite il se spécialise dans la création de spectacles de théâtre musical et la mise
en scène d'opéra. Dans les années 1990, il met en scène l'Assassiné de la Porte, La
Finta Giardiniera, L'Incoronazione di Poppea, L'Enfant et les Sortilèges, Comme un
Reflet, Le Parfum de la lune, Le Téléphone, Une Education Manquée, Donna Mobile.
En 1993, il devient responsable de la formation théâtrale des classes de chant du
CNSMD de Lyon. En 1995, il approfondit sa formation d'interprète au Studio
Théâtre à Paris et reprend une carrière de comédien et de metteur en scène au
théâtre. De 1999 à 2001, il est metteur en scène invité au sein du Centre de
Formation Lyrique de L'Opéra National de Paris Bastille. En 2003, Jean-Philippe
Amy fonde la compagnie Pata'Dôme Théâtre, puis conçoit et lance la construction
du Pata'Dôme Théâtre. Il met en scène Cendrillon de Massenet, arrangé pour
quatuor vocal et quatuor à cordes, qui sera repris à l'Opéra Comique de Paris. En
2008, il devient responsable de la formation théâtrale des danseurs au
département danse du CNSMD de Lyon. Enfin, en 2009 et 2010, il interprète les
voix de L'Histoire du Soldat et est récitant de Hansel und Gretel à l'Opéra de Lyon.
Philippe Andrieux : création lumière
Philippe Andrieux, concepteur des lumières, réalise son apprentissage à
l'Université Lyon. A une époque où l'enseignement dans ce domaine était presque
inexistant, il s'est formé au travers de lectures et de rencontres avec les metteurs
en scène de passage dans le théâtre de l’Université dont il avait la charge.
Son travail s'est tout d'abord orienté vers le répertoire théâtral contemporain et
notamment au cours des années de collaboration avec Michel Pruner au "Théâtre
des 30" alors véritable laboratoire de création. Très vite son activité
professionnelle s’est étendue au delà des frontières nationales. Il a travaillé avec
les italiens Carlo Boso, Beppe Di Mauro, le russe Georgi Vassiliev, le suisse
allemand Peter Braschler, le colombien Fernando Nope ou encore le palestinien
Abu Salem. Une aventure plus particulière le lie au Proche Orient où depuis plus
d’une vingtaine d’années il réalise des lumières et forme des techniciens.
Parallèlement à son travail théâtral, Philippe Andrieux éclaire aussi la danse et la
musique. Il a réalisé les lumières de six spectacles de Karine Saporta (Centre
Chorégraphique National de Caen) joués dans le monde entier et sur des scènes
aussi prestigieuses que le théâtre de Chaillot à Paris ou le théâtre Marinsky de
Saint-Pétersbourg. A New York, il travaille avec les chorégraphes Catherine
Gallant, David Parker et Jim May "Sokolow Theatre/Dance Ensemble" pour lesquels
il a conçu les lumières pour 12 pièces, dont 5 du répertoire d'Anna Sokolow (figure
historique de la Modern Dance américaine).
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□
JEAN-PHILIPPE AMY
Fondateur et directeur du Pata’Dôme Théâtre, il est à l’origine de
nombreuses créations telles que La Symphonie Ubuesque à deux voix, Citizen
Faust Komédie, le Millième Cierge, Le Menteur, Tartuffe, Candide et enfin
Cendrillon, récemment repris à l’Opéra Comique de Paris. Egalement
responsable de la formation en art dramatique des étudiants chanteurs du
CNSMD, il y met en scène plus de vingt opéras de Mozart, Monteverdi, Ravel,
Menotti, etc.
Il a également travaillé pendant deux ans à l’Opéra national de Paris Bastille
invité pour des mises en scène et plus récemment à l’Opéra de Lyon en tant
que récitant dans L’Histoire du Soldat et Hänsel und Gretel.
□
LA COMPAGNIE DU PATA’DÔME THÉÂTRE
Créée en 2001 par Jean-Philippe Amy, la Compagnie Pata’Dôme Théâtre
explore le vaste champs de la création théâtrale.
Du classique musicalisé ( L’Avare de Molière) à l’Opéra reformaté (Cendrillon
de Jules Massenet), en passant par le conte « mélodramatisé » (Le millième
cierge de Claude Seignolle) ou encore la farce opératique déjantée et
interactive (Citizen Faust Komédie de Jean-Philippe Amy et François Jacquet
et Symphonie Ubuesque d’après Alfred Jarry), tout ou presque est propice aux
adaptations ou innovations.
□
LE PATA’DÔME THÉÂTRE
Le Pata’Dôme Théâtre a été conçu par Jean-Philippe Amy comme moyen de
réinventer l’espace de représentation théâtrale. Plus question de rester
prisonnier
des
bonnes
conventions
théâtrales
qui
amènent
traditionnellement à un rapport frontal avec le public. À chaque nouveau
spectacle, grâce à son dôme en bois, un nouveau rapport au public, histoire
de rafraîchir les yeux et les oreilles des spectateurs avec des mises en scène
bi-frontales, à 360°, intégrées ou intégrales.
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PATA’DÔME THÉÂTRE
62, rue d’Yvours - 69540 Irigny
04 78 51 48 87- www.patadome.com
Chargée de diffusion
Marie Granier - 06 85 28 34 55
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