COP22 16 Novembre 2016

1
M. Akhannouch s'entretient avec son homologue brésilien des moyens de promouvoir la
coopération agricole bilatérale
Marrakech – Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, s'est entretenu,
mardi en marge de la COP22 à Marrakech, avec le ministre brésilien de l’Agriculture, de la richesse
animalière et de l’approvisionnement, Blairo Maggi, des moyens de promouvoir les relations de
coopération bilatérale dans le secteur agricole.
Les deux parties ont convenu au cours de cet entretien de mettre en place une commission mixte
chargée de renforcer les échanges bilatéraux dans ce domaine, a déclaré le ministre brésilien à la
presse à l’issue de cette entrevue.
Il a indiqué que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre de la COP22, qui se tient du 7 au 18
novembre à Marrakech, qui constitue un sommet pour se pencher sur l’avenir de l’humanité et la lutte
contre les changements climatiques, ajoutant que le Brésil est présent en force dans les causes de
l’environnement.
M. Blairo a relevé que les deux pays partagent les mêmes intérêts dans le secteur agricole et que le
Brésil aspire à s’ouvrir sur le marché marocain et ses produits agricole diversifiés au même titre que
l’échange des expériences dans ce domaine.
Le Chili appelle à une action urgente pour asseoir les règles de la mise en œuvre de l'Accord de
Paris
Marrakech – La Présidente du Chili, Mme Michèle Bachelet, a appelé, depuis Marrakech, à une
action urgente pour mettre en place les règles de la mise en œuvre de l’Accord de Paris en vue de faire
face aux changements climatiques.
Dans une allocution à la séance solennelle de haut niveau de la 22è Conférence des parties à la
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) qui se tient du 7 au 18
novembre, Mme Bachelet a indiqué que l’Accord de Paris a été un événement historique pour parvenir
à une société à bas carbone, soulignant que la réussite de cet accord est tributaire de la conjugaison des
efforts de tous les pays avec l’implication des sociétés.
Après avoir réaffirmé l’engagement de son pays par rapport à la convention des Nations unies sur les
changements climatiques, la présidente du Chili a relevé que "le modèle de développement que nous
avons hérité de l’ère industrielle ne nous permettra pas de survivre".
Les efforts déployés actuellement sont "insuffisants", puisque le changement climatique cause des
dégâts pour les catégories vulnérables, notamment les femmes et les enfants, a-t-elle dit, insistant sur
COP22
16 Novembre 2016
Royaume du Maroc
Ministère des Affaires Etrangères
et de la Coopération
Direction de la Diplomatie Publique
et des Acteurs non Etatiques
DG9/1

2
la nécessité de préserver les droits des populations lésées par les changements climatiques à long
terme.
A propos des efforts du Chili en matière de lutte contre les changements climatiques, Mme Bachelet a
rappelé que son pays a créé une agence des changements climatiques afin de coordonner les efforts des
secteurs public et privé en matière d’adaptation et d’atténuation.
Le Chili a également adopté une stratégie nationale relative aux changements climatiques et aux
ressources naturelles dont la mission est de limiter la vulnérabilité climatique, économique et sociale
et de faire face à la désertification, à la dégradation des sols et à la sécheresse, ainsi que la réduction
des gaz à effet de serre, a-t-elle ajouté.
La présidente chilienne a indiqué que son pays aspire à porter à 70% son énergie générée de sources
renouvelables à l’horizon 2050, notant que l’objectif est d’obtenir une énergie propre, moins chère et
concurrentielle.
Après avoir passé en revue les efforts de son pays dans la protection des océans affectés par les
changements climatiques, elle a souligné qu’il est impossible de revenir en arrière et qu’il faut prendre
des mesures concrètes et passer à l’action.
De son côté, le Premier ministre portugais, Antonio Costa, a estimé qu’en dépit de l’entrée en vigueur
de l’Accord de Paris, la lutte contre les changements climatiques nécessite des efforts supplémentaires
à l’avenir, surtout que la concentration des gaz à effet de serre dans l’air ne cesse d’accroître.
Il a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre l’accord et ses mécanismes de financement, tout en
veillant à la complémentarité des efforts internationaux dans le domaine de la lutte contre les
changements climatiques, soulignant l’importance d’adopter des politiques et initiatives en vue de tirer
profit des ressources naturelles et réduire les émissions industrielles.
Le Premier ministre portugais a indiqué que son pays a décidé de focaliser ses efforts sur l’efficacité
énergétique, à travers des politiques qui ciblent le développement urbanistique, ajoutant que le
Portugal a un agenda ambitieux en termes d’énergies renouvelables.
M. Costa a, par ailleurs, appelé au renforcement de la coopération dans le domaine des énergies
renouvelables, en particulier entre la Péninsule Ibérique et le reste des pays européens, notant que le
Portugal coopère dans ce domaine avec nombre de pays, notamment le Maroc "avec lequel nous avons
commencé et continuerons à travailler".
Le Maroc, un pays qui soutient constamment le processus de réconciliation et de dialogue inter-
libyens (responsable libyen)
Marrakech, Le Maroc est un pays qui soutient constamment le processus de réconciliation et de
dialogue entre les différents protagonistes libyens, a affirmé, à Marrakech, le vice-président du Conseil
présidentiel du gouvernement d'entente nationale libyenne, Moussa El Kouni.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’entretiens avec le chef du gouvernement Abdelilah
Benkirane, en marge de sa participation à la COP22, le responsable libyen a rappelé que le Royaume
du Maroc a accueilli à Skhirat les négociations inter-libyennes couronnées par l’Accord historique de
Skhirat, qui a abouti à la composition du Conseil suprême d’Etat, un parlement et un conseil
présidentiel.
M. El Kouni a indiqué que ses entretiens avec le chef du gouvernement ont été l'occasion de présenter
une vision globale sur la situation en Libye, l’après Accord de Skhirat et les modalités de mise en
œuvre de ses dispositions, émettant le vœu que le Maroc continue de jouer son rôle pionnier dans la
réconciliation inter-libyenne.

3
Lors de ces entretiens, les deux parties ont abordé plusieurs questions d’intérêt commun et les moyens
de renforcer et de développer les relations bilatérales de coopération, à travers notamment l’échange
de visites de délégations et la poursuite de contacts et de la coordination entre les deux parties dans
plusieurs domaines.
Le nombre important de participants à la COP22 reflète la volonté de mettre en œuvre l'Accord
de Paris (journal libanais)
Beyrouth,) – Le nombre important de participants à la COP22 qui se tient à Marrakech est synonyme
de la volonté de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le changement climatique, a souligné, le
quotidien libanais +Assafir+.
Le grand nombre de participants à la Conférence de Marrakech, dont les travaux ont débuté il y a une
semaine, n’est autre qu’un signe de la vitalité et de la volonté de trouver les moyens nécessaires pour
mettre en application cet Accord, écrit la publication.
Et d’ajouter que de nombreux gouvernements sont à pied d’oeuvre à Marrakech pour montrer au
monde qu’ils mènent des initiatives ambitieuses visant à promouvoir et à développer l’énergie
renouvelable et l’initiative de l’efficacité énergétique, relevant que les pays africains annoncent qu’ils
ont attiré, après l’Accord de Paris, pas moins de 10 milliards de dollars pour financer des projets de
production de l’énergie renouvelable.
Notant que ce sujet dépend du Fonds du Climat et des engagements de mobiliser 100 milliards de
dollars chaque année dès 2020, le journal estime que l’espoir est fondé sur la réussite de la rencontre
de Marrakech à élaborer '’une feuille de route’’ pour atteindre cet objectif.
Citant des observateurs à Marrakech, la même source précise que le souci des participants à ce
Sommet est de trouver une réponse aux voies et moyens d’atteindre l’objectif de l’Accord de Paris.
Et dans le cadre du suivi des travaux de la COP22, le site internet libanais +Green Area+, qui
s’intéresse aux questions de l’environnement, a fait observer que la Conférence enregistre une
dynamique à la hauteur des espoirs fondés sur cet événement mondial, notamment en ce qui concerne
la présentation des dernières technologies dans le secteur de l’énergie alternative.
L'envoyée spéciale du site web a mis en relief dans ce sens la grande affluence des visiteurs, individus
et institutions des différentes régions du Maroc et de tous les pays du globe, pour cette manifestation
environnementale, ajoutant qu’un nombre record de visiteurs est enregistré après l’ouverture de la
‘’Zone Verte’’ devant le public.
Elle qualifie la Conférence de Marrakech d’’’extraordinaire’’ d’autant que ses organisateurs ne cessent
d’impressionner les visiteurs des différentes régions du monde par des innovations et des scènes
d’exposition, et bien d’autres activités initiées pour la première fois dans ce genre de manifestations
sur le changement climatique.
Le Maroc a mobilisé d’importants moyens et potentialités pour assurer une meilleure organisation de
cet événement planétaire, fait-elle observer, notant que la Conférence sur le climat ne se limite plus à
la formulation d’idées et de propositions visant à réduire le phénomène du changement climatique et
de contenir ses répercussions négatives, mais elle est devenue une plate-forme pour mettre en valeur
les dernières innovations dans le domaine des énergies renouvelables et une fête annuelle ponctuée de
plusieurs activités et initiatives.
De son côté, l’expert libanais Akram Souleimane Khouri a mis en avant, dans un article publié sur le
site ‘’Green Area’’, le concept de l’agriculture biologique qui a été au centre de rencontres-débats
initiées dans le cadre de la COP22, notant que les pays arabes conjuguent les efforts pour encourager
un autre concept à savoir celui de l’agriculture de conservation qui permet de réduire les émissions de
carbone.

4
Selon lui, l’agriculture de conservation est une méthode de gestion des agroécosystèmes qui a pour but
la préservation des ressources naturelles et l’amélioration soutenue de la productivité.
Tanger : Coup d'envoi du programme "Mur vert" et "Arbre de l'élève brillant"
Tanger, - La direction provinciale du ministère de l’Éducation nationale et de la formation
professionnelle a annoncé, mardi, le coup d'envoi de son programme environnemental "Mur vert" et
"Arbre de l'élève brillant" dans les différents établissements scolaires à la préfecture de Tanger-
Assilah.
Cette activité écologique, qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative lancée par le Haut-commissariat aux
eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) en marge de la COP22 et consistant en
la plantation d'un million d'arbres à travers tout le territoire national, a pour objectif d'impliquer les
différents acteurs dans les efforts de préservation de l'environnement, de valoriser les ressources
naturelles et de faire des espaces scolaires une pépinière d'éducation au respect de l'environnement.
Elle intervient aussi dans le cadre de la mise en œuvre du programme provincial de sensibilisation au
climat organisé en marge de la COP22 et visant l'organisation d'ateliers d'art mural dans les
établissements scolaires de la préfecture de Tanger-Assilah et de rencontres de sensibilisation à
l'importance de la préservation de l'environnement sous le thème "Ensemble pour un environnement
sain".
Ce programme vise à planter 3.500 arbres dans les espaces des établissements scolaires, éduquer les
élèves au respect de l'environnement et les sensibiliser au rôle de l'arbre et du système forestier dans la
préservation de la vie écologique et la création d'un environnement sain dans le milieu scolaire.
A cette occasion, l'école primaire Moussa Ibn Nouçaïr a connu l'organisation d'ateliers de reboisement
avec la participation des élèves et des cadres pédagogiques et administratifs, en présence de la
directrice provinciale du ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle à la
préfecture de Tanger-Assilah, Hafida Radi.
BMCE Bank of Africa/FMO/BEI: ligne de financement en faveur de la valorisation des matières
résiduelles
Marrakech, - Une ligne de financement destinée à valoriser les matières résiduelles et à l'adaptation
aux changements climatiques a été lancée, mardi à Marrakech en marge de la COP 22, par BMCE
BANK of Africa, la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque de développement
néerlandaise FMO.
Cette ligne de crédit, signée par Brahim Benjelloun, administrateur directeur général exécutif du
Groupe BMCE Bank of Africa, Marion Hoenicke, cheffe de division à la BEI pour les opérations de
prêts aux PME dans les pays voisins et Jurgen Rigterink, président directeur général de FMO,
comprend un prêt à terme de 20 millions d'euros pour financer les projets de gestion des déchets
solides/ménagers pré-identifiés. La BEI et la FMO fournissent un crédit de 10 millions d'euros
chacune.
Cette ligne comprend également un pack global d'assistance technique ; dont des études sectorielles
sur la gestion des déchets, ainsi que des études d'expertise pour les projets pré-identifiés.
Le pack facilite la mission de BMCE BANK relative à la gestion des déchets de ses clients et des
régulateurs marocains aux Pays-Bas afin de se familiariser avec les meilleures pratiques
internationales de gestion des déchets. Le programme d'assistance technique sera assuré par FMO.

5
Dans le cadre de la ligne octroyée, BMCE BANK a identifié un certain nombre de projets qui seront
réalisés par des sociétés spécialisées dans la gestion des déchets solides/ménagers pour la création de
décharges dans plusieurs villes marocaines.
Les nouvelles installations de gestion des déchets -contrôlées et plus modernes- sont plus développées
et ce, grâce notamment aux mesures de recyclage, à la production d'énergie (W2E) et aux systèmes de
collecte des lixiviats qui empêcheront la pollution du sol.
Intervenant lors de la cérémonie de signature, M. Rigterink s’est dit "honoré" du partenariat scellé
avec BMCE Bank of Africa, une première opération réalisée avec une Banque africaine dans la
Finance Verte.
"BMCE BANK of Africa joue un rôle de pionnier au Maroc en matière de la finance durable. Nous
sommes confiants que cette Banque représente un modèle, contribuant à la transformation du continent
africain", a affirmé M. Rigterink.
Pour sa part, M. Benjelloun a souligné que cette initiative novatrice est en phase avec la Stratégie
nationale de développement durable et contribue au financement d'une économie circulaire au Maroc,
dans la perspective de développer des partenariats similaires sur le continent africain à travers Bank of
Africa.
"Nous espérons que cette opération amorcera une nouvelle dynamique qui incitera les entreprises à
adopter une démarche en phase avec le développement durable", a-t-il indiqué.
L'élimination des déchets solides/ménagers manque d'infrastructures nécessaires et de financement
approprié, notamment dans les zones situées à l'extérieur des grandes villes. En réponse à ces défis, le
gouvernement marocain a élaboré le Programme national de déchets ménagers (PNDM), qui vise à
améliorer la gestion des déchets solides/ménagers.
Avec le prêt octroyé à BMCE BANK, FMO soutiendra les objectifs et les cibles du PNDM qui visent,
entre autres, la sécurisation des taux de collecte des déchets solides/ménagers de 100% d'ici 2030 et la
réhabilitation ou la fermeture de tous les sites d'élimination existants d'ici 2020.
La FMO investit dans le secteur privé dans les pays en développement et les marchés émergents
depuis plus de 46 ans, dans plusieurs secteurs, notamment les institutions financières, l'énergie et
l'agro-industrie.
Parallèlement, La FMO investit dans les secteurs des infrastructures, de la construction et des services.
Avec un portefeuille de 9,2 milliards d'euros répartis dans plus de 85 pays, FMO est l'une des plus
grandes banques de développement du secteur privé à l’échelle internationale.
La BEI est l’institution de financement à long-terme de l’Union européenne. Elle a pour mission
d’œuvrer à la réalisation des objectifs de l’Union par le financement à long-terme de projets viables.
Leader panafricain en termes de service financier, BMCE BANK of Africa, est une banque universelle
avec une gamme très diversifiée de services qui concernent aussi bien la banque du particulier,
l’entreprise, l’investissement ou encore les services financiers spécialisés : leasing, factoring, crédits
de consommation et recouvrement.
Le Groupe BMCE BANK, qui emploie plus de 13.000 collaborateurs, sert aujourd’hui plus de 5,4
millions de consommateurs à travers plus de 2.300 points de vente présents dans une trentaine de pays
à travers le monde, dont 19 en Afrique.
Un prêt de 35 millions d’euros à la BCP pour promouvoir l’efficacité énergétique au Maroc