Correction du mémoire

Correction du mémoire UEU 002 2014
Correction du mémoire UEU 002 2014Correction du mémoire UEU 002 2014
Correction du mémoire UEU 002 2014 :
: :
: La mondialisation modifie en profondeur le
La mondialisation modifie en profondeur le La mondialisation modifie en profondeur le
La mondialisation modifie en profondeur le
système international, tant sur le plan économique que politique. Quelles sont les forces
système international, tant sur le plan économique que politique. Quelles sont les forces système international, tant sur le plan économique que politique. Quelles sont les forces
système international, tant sur le plan économique que politique. Quelles sont les forces
et les faiblesses de l’Union européenne dans la mondialisation
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et les faiblesses de l’Union européenne dans la mondialisation ? Quels scénarios
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-ils envisageables pour l’avenir de l’Union européenne
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Introduction
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I)
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I) L
LL
LA MONDIALISATION CHANGE LE MONDE
A MONDIALISATION CHANGE LE MONDEA MONDIALISATION CHANGE LE MONDE
A MONDIALISATION CHANGE LE MONDE
a)
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a) définition
définitiondéfinition
définition
La mondialisation se trouve au carrefour d’une révolution géopolitique (la chute/réforme du
monde communiste) et d’une révolution technologique (internet, transports). Elle fait exploser
les frontières du monde économique (une seule économie-monde), maintient les frontières
politiques (193 Etats), mais bouleverse les grands équilibres et défis mondiaux. (fin de l’ordre
bipolaire Est-Ouest)
On distingue déjà deux phases dans l’histoire de la mondialisation pourtant récente. 1) la
« mondialisation heureuse » (1989- 2007). Fondée sur une forte croissance mondiale,
l’avènement des BRICS, la réduction de la pauvreté dans le monde, cette phase repose sur un
certain nombre de crédos : la confiance dans le libéralisme pour assurer la prospérité
mondiale ; le lien entre enrichissement de la planète et extension de la démocratie dans le
monde ; la fascination technologique ; l’évidence de la puissance occidentale. 2) La
mondialisation en crise (depuis 2008), où se révèlent plutôt : la crise financière et économique
et l’explosion des inégalités sociales; la fragilité démocratique (Russie, printemps arabes) ; le
risque (Fukushima) technologique ; la relativité de la puissance américaine et donc
occidentale.
b)
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b) La mondialisation révolutionne l’économie mondiale
La mondialisation révolutionne l’économie mondialeLa mondialisation révolutionne l’économie mondiale
La mondialisation révolutionne l’économie mondiale : à la fois plus unifiée et plus
: à la fois plus unifiée et plus : à la fois plus unifiée et plus
: à la fois plus unifiée et plus
inégale
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Apparition des Brics. Montée en puissance de l’Asie, et notamment de la Chine et de l’Inde. 1
habitant sur 2 est asiatique. Chine 2° puissance économique du monde. Inde, 1°
démographique.
Un monde moins occidental : baisse relative de la part des USA et de l’Europe dans l’économie
mondiale. Marginalisation démographique (8%).
Une dérégulation financière explosive :perfection du marché. Réduction du rôle régulateur
des Etats.
Unification du marché et concurrence mondiale, sur le coût du travail notamment.
Désindustrialisation du Nord.
Explosion des inégalités entre Etats et au sein des Etats. 1% de la population mondiale
possède la moitié de la richesse mondiale. (Oxfam)
c) Sur le plan politique, la mondialisation multiplie les facteurs de complexité et
c) Sur le plan politique, la mondialisation multiplie les facteurs de complexité et c) Sur le plan politique, la mondialisation multiplie les facteurs de complexité et
c) Sur le plan politique, la mondialisation multiplie les facteurs de complexité et
d’illisibilité du système international
d’illisibilité du système international d’illisibilité du système international
d’illisibilité du système international
Crise de la gouvernance mondiale : un monde multipolaire, et moins régulé, où la puissance
devient très relative et les institutions multilatérales moins légitimes et efficaces.
Un défi de sécurité qui suit la carte des échecs de la mondialisation . Une augmentation des
défis globaux alors que l’insuffisance des cadres nationaux de régulation est patente.
Une question politique majeure : quel avenir pour la démocratie ?
Autrement dit, un monde en tension entre interdépendance et confrontation. Un monde plus
instable et moins régulé, donc plus imprévisible. Un monde moins occidental mais plus
interdépendant. Un monde unifié par l’économie mais plus fragmenté par le politique
II) L
LL
L’
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’UNION DANS LA MONDIALISATION
UNION DANS LA MONDIALISATIONUNION DANS LA MONDIALISATION
UNION DANS LA MONDIALISATION : DE PROFONDES MUTATIONS
: DE PROFONDES MUTATIONS: DE PROFONDES MUTATIONS
: DE PROFONDES MUTATIONS
a)
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a) L’Union
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L’Union possède des atouts considérables et reste
possède des atouts considérables et reste possède des atouts considérables et reste
possède des atouts considérables et reste l’une des
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l’une des plus grandes
plus grandes plus grandes
plus grandes
puissa
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puissances du monde
nces du mondences du monde
nces du monde
Premier ensemble commercial du monde (20% des échanges mondiaux). Première zone de
libre échange du monde (un demi-milliard d’habitants). Premier PIB du monde (12000

milliards d’euros en 2010). Premier exportateur et deuxième importateur du monde. A
contrario : l’inquiétude du monde sur l’avenir de la zone euro témoigne de l’importance de
l’Europe pour la stabilité financière et économique mondiale. L’euro est la 2° monnaie de
réserve (26% des réserves de change).l’Europe condense 23% des capitalisations boursières.
Les pays de la zone euro détiennent 39% des réserves d’or. Première zone pour les
investissements directs étrangers (IDE), devant les USA (ce qui témoigne de la confiance du
monde dans l’avenir de l’Europe). Première également pour l’Aide publique au développement
50% de l’aide mondiale). Premier donateur pour la reconstruction des pays en crises (8
milliards pour l’Afghanistan ; 1,6milliard pour le Soudan). Première puissance humanitaire
(ECHO vient en aide par an à 18 millions de personnes avec un budget annuel de 700 millions
d’euros).
L’union européenne est aussi un pôle d’attraction et d’influence politique considérable. Les
demandes d’intégration continuent d’affluer : l’Union a intégré 150 millions de citoyens en
2004 dans 10 pays. Désormais, ce sont au moins 5 pays qui sont officiellement candidats, dont
la Turquie, tous les pays issus des Balkans, avec un jour peut-être la Géorgie et d’autres
territoires de l’Est de l’Europe. Malgré la crise, beaucoup de pays veulent entrer un jour dans
la zone euro, dont la Pologne et les pays baltes. En matière d’immigration, l’UE reste la
première zone d’attraction du monde. L’UA possède aussi une influence considérable dans la
formulation des normes mondiales, en matière de commerce, d’environnement, de droit
international, de droits de l’homme. L’intégration européenne reste enfin un modèle de
gouvernance pour d’autres formes d’intégration régionale, certes moins développées, mais
toutes inspirées de la construction européenne. Le dernier paradis sur terre ?.
b) Mais la
Mais laMais la
Mais la mondialisation marginalise l’UE et fragilise certains de ses points forts
mondialisation marginalise l’UE et fragilise certains de ses points forts mondialisation marginalise l’UE et fragilise certains de ses points forts
mondialisation marginalise l’UE et fragilise certains de ses points forts
L’Union européenne est en perte de vitesse relative sur de nombreux créneaux où progressent
à l’inverse les nouvelles puissances émergentes. Sur le plan démographique, elle est devenue
une puissance marginale et vieillissante (7%), ce qui implique à terme un problème sur
l’innovation, la compétitivité, les retraites, le maintien du modèle social. Sur le plan
énergétique, elle est dans une situation de dépendance dangereuse à l’égard de l’extérieur
(70%). En matière économique et commerciale, son poids n’empêche pas un affaiblissement
progressif de la puissance européenne, par rapport aux Etats-Unis et à la Chine notamment :
l’UE souffre globalement de désindustrialisation, d’une croissance proche de zéro, d’un déficit
de compétitivité et d’innovation. La crise de certains pays la zone euro et l’endettement
participent de cet affaiblissement relatif de l’Union et de son image dans le monde
L’Europe souffre de ses insuffisances et contraintes internes. L’absence d’unité politique est le
handicap majeur de l’Union pour peser sur la scène internationale, avec de multiples
conséquences en termes d’affaiblissement : influence nulle ou négative dans les grandes
instances internationales – ONU, FMI, BM, G20 où l’Europe est parfois sur-représentée et
simultanément absente (crise de légitimité). Les divergences de vues sur la mondialisation
elle-même empêchent de définir un projet politique cohérent soutenu par les opinions
publiques : l’Europe ne sait pas ce qu’elle veut faire dans la mondialisation. Les divisions
politiques sur les crises et sur les Etats-Unis empêchent l’Union d’avoir une influence
diplomatique et stratégique digne de ce nom : d’où le sentiment de l’impuissance politique de
l’Europe face au Maghreb, au Moyen Orient, à l’Afrique etc .
La traduction majeure de cette crise d’adaptation de l’Union à la mondialisation se retrouve
chez les opinions publiques : montée du désamour à l’égard de l’UE et des mouvements
extrémistes anti-européens.
III) LES SCENARIOS D AVENIR POUR L’UE
LES SCENARIOS D AVENIR POUR L’UELES SCENARIOS D AVENIR POUR L’UE
LES SCENARIOS D AVENIR POUR L’UE
a)
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a) Les Européens sont divisés sur les stratégies à adopter
Les Européens sont divisés sur les stratégies à adopterLes Européens sont divisés sur les stratégies à adopter
Les Européens sont divisés sur les stratégies à adopter :
: :
:
La crise de l’Union européenne est multiforme (crise de croissance, de légitimité aux yeux des
citoyens, d’efficacité dans la crise, de solidarité politique, notamment franco-allemande et
Nord-Sud). Elle révèle aussi la faiblesse des institutions, notamment de la Commission.
Trois visions se partagent le débat européen : face à la mondialisation, l’Europe est-elle un
tremplin, une protection, un acteur capable de la réformer ?
? ?
? L’Europe est-elle un échelon

dépassé ou nécessaire, face à l’échelon transatlantique d’un côté et l’échelon national de
l’autre ?
Ces divergences entre Etats membres se focalisent sur une série de concepts alternatifs pour
le choix des politiques présentes et futures : souveraineté versus intégration ; nationalisme
versus solidarité ; austérité versus relance de la croissance ;
b) Plusieurs scénarios sont théoriquement possibles
b) Plusieurs scénarios sont théoriquement possibles b) Plusieurs scénarios sont théoriquement possibles
b) Plusieurs scénarios sont théoriquement possibles
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- L’éclatement de l’Union et le retour des nations
Il existe trois risques politiques d’éclatement et de détricotage des acquis européens : par la
Grande Bretagne. Par la Grèce ou la faillite d’un Etat de la zone euro, ce qui reviendrait aussi à
un clivage Nord Sud. Par le refus des populations de cautionner les politiques européennes.
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- le statu quo
L’Europe tente de retrouver l’équilibre budgétaire et une croissance suffisante pour réduire le
chômage. Questions sur l’efficacité de ces politiques par rapport à la dynamique de
désaffection des citoyens européens ; questions aussi sur le retour de la croissance dans les
vielles économies industrialisées.
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-La refondation par un sursaut d’intégration.
. .
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La crise a entraîné de facto les Etats vers « plus d’Europe ».
». ».
». Le Pacte budgétaire et le rôle
accru de la Commission sur les budgets nationaux. L’Union bancaire et le rôle de superviseur
de la BCE. Le débat sur la mutualisation des dettes et des eurobonds. Le débat sur la
représentation unique dans les institutions financières. Certes, sur la méthode, les Etats-Unis
d’Europe ne sont plus d’actualité. Certes, les opinions ne sont plus enthousiastes. Mais la
réflexion progresse sur comment faire avancer l’intégration européenne : noyaux durs,
cercles concentriques, fédéralisme technique, fédération d’Etats nations ?
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- Sur le plan international, trois options sont également possibles : a)
a) a)
a) le refus d’une Europe
puissance et la consécration des nations comme seules détentrices de la puissance
diplomatique et militaire b) la dépendance stratégique et diplomatique de l’Europe sous l’aile
américaine c) la constitution d’une Europe puissance régionale économique et politique, avec
pour objectif de « civiliser » la mondialisation au lieu de la subir.
Conclusion
Conclusion Conclusion
Conclusion
Fin d’un certain modèle de construction européenne : le modèle originaire (petit nombre
d’Etats, intégration économique, croissance assurée, protection américaine) est révolu.
L’enjeu : ré-inventer un autre modèle d’Europe adaptée à la mondialisation