Frère Didier van HECKE, l'Évangile de Jean, GB GSA, 2013/2014.
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15 EXECUTION, MORT & ENSEVELISSEMENT
DE JESUS
Jn 19,16b-42
INTRODUCTION
Dans la structure concentrique du récit de la passion, l'exécution et la mort de Jésus forment la
quatrième unité, faisant le pendant au récit de l’interrogatoire de Hanne avec lequel elle encadre le
procès devant Pilate au prétoire. Cette section, consacrée à la mort de Jésus, se divise sans difficulté en
trois parties :
1ère partie : avant la mort de Jésus : 16b-27
1 La crucifixion et le titulus : 16b-22
2 Le partage des vêtements : 23-24
3 Jésus confie sa mère au disciple bien-aimé : 25-27
2ème partie : la mort de Jésus : 28-30
3ème partie : après la mort de Jésus : 31-37
1 La démarche des juifs auprès de Pilate : 31
2 Le côté transpercé : 32-37
L'ensevelissement de Jésus, la cinquième unité (vv. 38-42), forme le pendant de la première
unité, l'arrestation de Jésus, dans un jardin.
1 AVANT LA MORT DE JESUS (vv. 16B-27)
11 La crucifixion et le titulus (vv. 17-22)
17Portant lui-même sa croix, Jésus sortit et gagna le lieu dit du Crâne, qu'en hébreu on nomme
Golgotha. 18C'est là qu'ils le crucifièrent ainsi que deux autres, un de chaque côté et, au milieu, Jésus.
19Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix : il portait cette inscription : « Jésus le
Nazôréen, le roi des Juifs. » 20Cet écriteau, bien des Juifs le lurent, car l'endroit Jésus avait été
crucifié était proche de la ville, et le texte était écrit en hébreu, en latin et en grec. 21Les grands
prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N'écris pas “le roi des Juifs”, mais bien cet individu a prétendu
qu'il était le roi des Juifs”. » 22Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. »
Cet ensemble est traversé par deux lignes de sens :
C’est d’abord la Souveraineté du Christ à l’heure de son exécution qui est mise en valeur.
Contrairement aux Synoptiques, le Christ johannique porte lui-même sa croix (v. 17). Comme au
moment de son arrestation ou de son procès devant Pilate, le Christ reste souverain. Il conserve
l’initiative et s’avance de son propre gré vers sa mise en croix.
La crucifixion (v. 18) est décrite avec une extrême sobriété : le crucifié est mentionné mais non
décrit. Le but du narrateur est de faire découvrir au lecteur le lieu de l’intronisation et de l’élévation du
Fils. De plus, il n’est pas fait mention de la boisson offerte aux suppliciés pour atténuer leurs
souffrances (Mc 15,23).
Ensuite, ce crucifié est « Roi ». Sa position centrale entre deux condamnés (v. 18) et le titulus
(vv. 19-22) rédigé en trois langue proclament sa royauté universelle. Mais celle-ci est paradoxale :
c’est en tant que crucifié qu’il est roi.
Par une tragique ironie, ce que Pilate voulait comme une inscription insultante pour le
condamné comme pour les autorités juives devient l’expression adéquate de l’identité du Crucifié.
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Cette inscription dévoile également le caractère paradoxal de sa royauté : la croix n’est pas le lieu de
l’échec du Christ mais signale le lieu où est proclamée sa royauté.
12 Le partage des vêtements (vv. 23-24)
23Lorsque les soldats eurent achevé de crucifier Jésus, ils prirent ses vêtements et en firent quatre
parts, une pour chacun. Restait la tunique : elle était sans couture, tissée d'une seule pièce depuis le
haut. 24Les soldats se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, tirons plutôt au sort à qui elle ira », en
sorte que soit accomplie l'Ecriture : Ils se sont partagé mes vêtements, et ma tunique, ils l'ont tirée au
sort. Voilà donc ce que firent les soldats.
Jean met l’accent non sur le partage des vêtements de Jésus mais sur la place particulière que
prend la tunique dans cet échange. Pour certains, le motif de la tunique sans couture renverrait à la
dignité sacerdotale du Christ alors que pour d’autres, c’est de l’unité de l’Eglise dont il s’agirait ici. Si
nous restons dans le monde du texte johannique, il faut préférer la seconde interprétation. D’une part,
la thématique sacerdotale n’est pas constitutive de la christologie johannique et d’autre part la logique
narrative de l’Evangile de Jean privilégie le motif de l’unité (10,16 ; 11,52 ; 17,21-22).
13 La mère de Jésus et le disciple bien-aimé (vv. 25-27)
25 Et s’étaient tenus près de la croix de Jésus, sa mère
et la sœur de sa mère, Marie l’(épouse) de Clopas et Marie la Magdaléenne.
26 Jésus donc voyant la mère et le disciple se tenant auprès celui qu’il aimait,
il dit à la mère :
Femme voici ton fils
27 Ensuite il dit au disciple :
Voici ta mère.
et à partir de cette heure là, le disciple la prit chez lui.
Ce texte a fait l’objet d’interprétations diverses suscitées moins par le souci exégétique que par
la piété : chez les catholiques la dévotion à Marie et chez les protestants le souci de préserver la pureté
christologique.
131 Comparaison avec les synoptiques
Contrairement aux Synoptiques, le narrateur ignore les insultes et les moqueries dont est l’objet
le crucifié de la part des passants. Par contre il retravaille un motif connu de la tradition synoptique, la
présence des femmes à la croix :
40Or, il y avait aussi des femmes regardant de loin, parmi lesquelles et Marie de Magdala, et Marie,
mère de Jacques le Petit et de Joset, et Salomé, 41qui, quand il était en Galilée, le suivaient et le
servaient, et beaucoup d'autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem. (Mc 15,40-41 //)
Trois changements importants sont à mettre à l’actif de l’auteur :
Synoptiques (Marc)
Jean
lieu
Regardant de loin (Mc 15,40)
Près de la croix de Jésus (Jn
19,27)
moment
après la mort de Jésus
avant la mort de Jésus
personnes
Marie de Magdala,
Marie, mère de Jacques le Petit
et de Joset,
Salomé,
la mère de Jésus ,
la sœur de sa mère, Marie
l’(épouse) de Clopas,
Marie la Magdaléenne,
le disciple que Jésus aimait
Dans les Synoptiques, les femmes se tiennent distance" alors que chez Jean, elle se tiennent
"près de la croix".
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Dans les Synoptiques, la scène est rapportée après la mort de Jésus alors que chez Jean, elle la
précède.
Enfin, le groupe des personnes présentes est différent entre les Synoptiques entre eux et entre
les Synoptiques et Jean. De plus Jean insère deux personnages absents des Synoptiques : la mère de
Jésus et le disciple bien-aimé.
En reprenant l'épisode des femmes présentes à la crucifixion et en lui faisant subir ces trois
modifications, le dacteur johannique se donne ainsi la possibilité de faire adresser par Jésus un
dernier message à sa mère ainsi qu'à son disciple bien-aimé
1
.
132 Différentes interprétations traditionnelles
- Un acte de piété filiale :
Pour la tradition patristique, cette scène doit d'abord se comprendre comme une manifestation
de la piété filiale de Jésus qui, avant sa mort, confie sa mère à son disciple : "ce Christ est cependant
un fils aimant, cloué à une croix, sensible à l'abandon va se trouver sa mère, et qui la confie à celui
qu'il aime"
2
.
- La maternité spirituelle de Marie :
Certains exégètes voient au contraire dans ce texte une proclamation de la maternité spirituelle
de Marie et non une figue de l’Eglise.
- Marie figure de l'Église :
Pour I. de La Potterie
3
, à la croix, en devenant la mère du disciple bien-aimé, Marie devient
mère de tous les disciples de Jésus et mère de toute l'Église. Marie, dans ce passage, est tout à la fois
image de l'Église et mère de l'Église.
133 Interprétation de la péricope
- Le contexte proche et global :
Pour interpréter correctement cette péricope, il est nécessaire de s’appuyer sur l’étude de son
contexte proche ainsi que sur celle du contexte global de l’Evangile :
Après cela Jésus sachant que déjà tout a été accompli pour que soit accomplie l'écriture, il dit : j'ai
soif. (Jn 19,28)
La parole que vient de prononcer le crucifié en 19,25-27 ne peut donc avoir une simple
signification de piété filiale. Elle se rapporte à sa mission.
Ensuite, les deux personnages que Jésus relie si intimement apparaissent dans l’Évangile de
Jean avec des traits propres : Marie était présente à Cana (2,1-12) et le disciple que Jésus aimait est
mentionné du chapitre 13 à 21.
Le premier des signes à Cana orientait vers la plénitude du salut à venir. À l'autre extrême,
l'événement relaté pourrait en signifier la réalisation.
On peut de plus relever entre les deux péricopes un lien sans aucun doute intentionnel avec la
reprise des expressions suivantes : femme, sa mère, heure.
- La figure du disciple que Jésus aimait :
Le disciple ainsi désigné apparaît nommément pour la première fois au cours du dernier repas,
penché contre Jésus (Jn 13,23-26), il est seul à être mis dans le secret. On le retrouve au pied de la
croix en Jn 19,25-27, puis au tombeau vide il pressent le mystère (20,2-8) et lors de l’apparition
il reconnaît le Seigneur (21,7ss). Le disciple bien-aimé se présente ainsi comme celui qui, du dernier
repas de Jésus à la croix, se trouve à ses côtés. En contraste avec la tradition tous les disciples se
1
M.E. BOISMARD, Jean,. 442-443.
2
M.J. LAGRANGE, Évangile selon Saint Jean, 493-494.
3
I. DE LA POTTERIE, Marie dans le mystère de l'Alliance, 240-251.
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sont enfuis, lui est au pied de la croix et témoigne avoir vu le sang et l’eau jaillir du côté de Jésus
(19,34-35).
Le disciple bien aimé devient ici le témoin et celui qui garantit la révélation du Fils.
- La mère de Jésus :
Pour plusieurs auteurs dont X. Léon-Dufour
4
, il faut écarter les deux interprétations qui
débordent le cadre du texte et qui attribuent à Marie le rôle prépondérant dans la relation qui l’unit au
disciple : Marie comme figure de l'Église et Marie dans sa fonction maternelle.
Pour lui, à Cana comme au calvaire, le rôle qui est réservé à la mère de Jésus, loin de la mettre
au centre, lui réserve une place subalterne. Ici au calvaire, il faut, dit-il, garder aux mots leur sens le
plus naturel et éviter de surinterpréter le texte.
En effet, le fils qui est présenté à Marie est parvenu à la foi par sa relation privilégiée avec le
Maître et non grâce à la mère de Jésus. Or, c’est bien le disciple qui reçoit Marie sous son toit et non
l’inverse ; ce n'est pas elle qui reçoit le disciple chez elle. Et d’autre part, le disciple que Jésus lui-
même distingue des autres peut-il paradoxalement être ramené au sens de tous les autres ?
- Interprétation de la péricope en lien avec le premier signe de Cana
S’appuyant sur le lien du texte avec celui de Cana, X. Léon-Dufour
5
invite à discerner, à
nouveau, dans la mère de Jésus, celle qui, à Cana, représentait Israël tendu vers l’intervention
salvifique de Dieu. Le disciple est lui, au-delà de l’attente : il est le Témoin véridique et l’interprète
autorisé de la plénitude reçue.
En confiant sa mère au disciple, Jésus veut signifier qu’elle est désormais appelée à partager
l’univers spirituel qui s’est ouvert au disciple. Elle est invitée dans la relation de communion avec
Jésus inaugurée par le disciple. À son tour, le disciple reconnaîtra en elle sa propre mère, car sa foi
s’enracine et se ressource à jamais dans celle d’Israël, premier destinataire de l’Alliance et porteur des
Écritures.
C'est bien le disciple qui l'accueille chez lui. Le lien établi entre la mère de Jésus et le disciple
est réciproque mais inégal. C'est le disciple qui met à exécution le testament de Jésus "à partir de cette
heure-là". Son rôle de dépositaire et de témoin s'étendra jusqu'à la parousie, il ne connaît pas de limite
dans la durée.
Ainsi, la scène offre un sens pleinement cohérent avec le reste de l’Évangile. Le passé d’Israël,
symbolisé par la mère de Jésus, débouche dans le présent du message évangélique, symbolisé par le
disciple, où il s’accomplit jusqu’à la fin des temps. Les disciples de Jésus doivent maintenir fermement
leur relation avec Israël en l’accueillant, c’est-à-dire en s’en inspirant sans cesse.
Israël est invité à reconnaître dans le disciple bien-aimé que la révélation de Jésus est
l’aboutissement de son attente.
2 LA MORT DE JESUS (vv. 28-30)
28Après quoi, sachant que dès lors tout était achevé, pour que l'Ecriture soit accomplie jusqu'au bout,
Jésus dit : « J'ai soif » ; 29il y avait une cruche remplie de vinaigre, on fixa une éponge imbibée de
ce vinaigre au bout d'une branche d'hysope et on l'approcha de sa bouche. 30Dès qu'il eut pris le
vinaigre, Jésus dit : « Tout est achevé » et, inclinant la tête, il remit l'esprit.
Cette partie est bien délimitée grâce à son début solennel : “après cela sachant que tout est
achevé”, à quoi correspond, en finale, la dernière parole de Jésus : “tout est achevé”.
Par rapport aux Synoptiques, le narrateur n’évoque pas les signes apocalyptiques liés à la croix,
mais il reprend les trois motifs de l’éponge (v. 29), de la dernière parole (v. 30a) et de la remise de
l’Esprit (v. 30b). A chaque fois, le recadrage du récit est frappant.
C’est à son initiative et non à celle des soldats se méprenant sur sa parole que Jésus reçoit à
boire. L’éponge est fixée non à un roseau mais à une branche d’hysope qui évoque Ex 12,22 et la
symbolique pascale. L’hysope était en effet utilisée pour badigeonner les linteaux des portes des
4
X. LÉON-DUFOUR, op. cit. 141-143.
5
X. LÉON-DUFOUR, op. cit. 144-148.
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Israélites avec le sang de l’agneau pascal. Cette image invite ainsi à voir dans le Christ l’agneau pascal
immolé et dans sa mort une mort libératrice. Ensuite seul Jean mentionne que Jésus boit. Jusqu’au
seuil de sa mort, Jésus reste maître de l’action.
La dernière parole de Jésus n’est ni le cri d’abandon formulé par Matthieu et Marc (Mt 27,46 //
Mc 15,34) ni la prière confiante du supplicié formulée en Lc 23,46. Les derniers mots de Jésus sont
"tout est achevé". Cette dernière parole est bien celle de l’envoyé du Père parvenu au terme de sa
mission.
Enfin, le dernier souffle de Jésus n’a pas la forme d’un grand cri mais celui de la « remise de
l’Esprit » (v. 30). En mourant, le Christ remet l’Esprit aux siens.
Cette unité montre à travers la mort de Jésus l’accomplissement de l’Ecriture et l’achèvement
de la mission de révélation du Christ Johannique. La mort en croix constitue l’achèvement de la
révélation. Elle n’est pas simplement un point de passage, elle est véritablement le point culminant de
la révélation.
3 APRÈS LA MORT DE JESUS (vv. 31-37)
31Cependant, comme c'était le jour de la Préparation, les Juifs, de crainte que les corps ne restent en
croix durant le sabbat ce sabbat était un jour particulièrement solennel , demandèrent à Pilate de
leur faire briser les jambes et de les faire enlever. 32Les soldats vinrent donc, ils brisèrent les jambes
du premier, puis du second de ceux qui avaient été crucifiés avec lui. 33Arrivés à Jésus, ils constatèrent
qu'il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes. 34Mais un des soldats, d'un coup de lance, le
frappa au côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. 35Celui qui a vu a rendu témoignage, et son
témoignage est conforme à la vérité, et d'ailleurs celui-là sait qu'il dit ce qui est vrai afin que vous
aussi vous croyiez. 36En effet, tout cela est arrivé pour que s'accomplisse l'Ecriture : Pas un de ses os
ne sera brisé ; 37il y a aussi un autre passage de l'Ecriture qui dit : Ils verront celui qu'ils ont
transpercé.
Ces versets présentent une tradition propre à Jean et sans parallèle synoptique. Une fois de plus,
c’est bien l’Ecriture qui s’avère être le registre herméneutique permettant de comprendre l’impensable.
Le corps du Crucifié est d’abord assimilé à l’agneau pascal (v. 36 : citation d’Ex 12,46) : sa
mort devient un événement de libération qui permet au peuple d’échapper à l’esclavage et d’entrer
dans une nouvelle relation avec Dieu.
Ensuite la citation de Zacharie (v. 37) provoque une inversion du regard : la mort du Crucifié
ne signifie pas sa disparition ; il est au contraire l’objet d’un « voir » placé sous le signe de la
promesse, qui habite l’avenir.
Enfin, l’école johannique faisant surgir ici le disciple bien-aimé offre au lecteur le témoin fidèle
qui donne assise à sa foi et qui lui dévoile les deux médiations par lesquelles le Christ se rendra
dorénavant présent à son Eglise : le baptême et la Cène (l’eau et le sang). Mais l'eau est aussi le
symbole de l'Esprit qui est donné à la croix :
37Le dernier jour de la fête, qui est aussi le plus solennel, Jésus, debout, se mit à proclamer : « Si
quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et que boive 38celui qui croit en moi. Comme l'a dit l'Ecriture : “De
son sein couleront des fleuves d'eau vive.” » 39Il désignait ainsi l'Esprit que devaient recevoir ceux
qui croiraient en lui : en effet, il n'y avait pas encore d'Esprit parce que Jésus n'avait pas encore été
glorifié. (Jn 7,38-39)
4 L'ENSEVELISSEMENT DE JESUS (vv. 38-42)
Comme la première scène du récit de la Passion présentant le face à face entre Jésus et ceux
venus l’arrêter, cette dernière scène est située dans un jardin (v. 41).
On peut d’abord relever un accord avec les Synoptiques sur le fait que c’est Joseph d’Arimathie
qui a demandé la dépouille de Jésus et l’a ensevelie (Mc 15,42-47 //). Par contre Jean ne mentionne
pas l’étonnement de Pilate et l’interrogatoire du centurion (Mc 15,44).
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